1 COMMUNE DE

Plan local d'urbanisme

RAPPORT DE PRESENTATION

Karl PETERSEN Urbaniste

Table des matières

1 – Le territoire communal ...... 5 1.1 – Evaluation environnementale - Etat initial de l'environnement ...... 5 Résumé NON TECHNIQUE de l’évaluation environnementale ...... 6 A - Environnement physique...... 8 Contexte géologique ...... 8 Hydrographie ...... 8 Données climatiques générales ...... 9 B - Les grandes entités paysagères ...... 9 C - Les enjeux de biodiversité ...... 11 Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique...... 11 Les milieux reconnus d’intérêt écologique ...... 12 Les autres milieux ...... 18 Fonctionnement écologique du territoire communal ...... 22 D - Les ressources naturelles ...... 23 Ressources en eaux ...... 23 Les granulats ...... 24 L’énergie ...... 24 La production agricole ...... 26 E - Nuisances, pollutions et qualité des milieux ...... 26 F - Les risques...... 31 Inondations (Risque naturel) ...... 31 Mouvements de sols (Risque naturel) ...... 32 G - Menaces et évolution probable du territoire communal ...... 37 1.2 –La consommation d'espaces ...... 38 1.3 – L'organisation urbaine et la distribution spatiale de la construction ...... 41 Les entrées de ville...... 45 1.4 – Analyse socio-économique – Les dynamiques démographiques et économiques...... 55 A - Démographie ...... 55 B - Le parc de logements et la construction...... 56 C – L'agriculture ...... 58 D – Les autres activités économiques...... 62 1.5 – Cadre de vie et patrimoine ...... 63 A – Les éléments d'intérêt paysager ...... 63 B - Les éléments d'intérêt patrimonial ...... 64 1.6 – Le territoire urbanisé ...... 65

1 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation A - Les formes urbaines ...... 65 B - Le bilan du POS ...... 66 C – Les densités et capacités de densification des espaces bâtis...... 67 La capacité de densification : méthode d'évaluation...... 68 1.8 – Les déplacements ...... 71 A - des déplacements urbains ...... 71 B – Les infrastructures ...... 72 C – Trafics et circulation routière ...... 73 D - Les transports en commun...... 73 1.9 – Les capacités de stationnement ...... 74 1.0 - Les principaux équipements collectifs ...... 74 2 – Les besoins repertories...... 76 3 – Articulation du PLU avec d'autres documents de niveau supérieur...... 79 4 – contenu et mise en œuvre du plu ...... 82 4.1 – Explication des choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables (PADD)...... 82 4.2 – La transcription réglementaire du PADD ...... 90 Explication de la délimitation des zones, des règles et des orientations d'aménagement et de programmation - Les motifs des changements...... 90 a) Les dispositions favorisant la densification des espaces bâtis...... 90 b) Les dispositions favorisant la limitation de la consommation des espaces naturels agricoles et forestiers...... 90 c) La consommation de pixels 2010-2020 ...... 92 d) Les dispositions du règlement concernant plusieurs zones...... 92 e) Les dispositions réglementaires graphiques et écrites propres à chaque zone...... 98 4.3 – Explication des choix retenus pour les orientations d'aménagement et de programmation (OAP)...... 118 5 – Analyse des incidences du PLU sur l'environnement – Mesures compensatoires proposées...... 122 5.1 - Analyse des incidences...... 122 A - Impacts sur la zone Natura 2000 ...... 122 B – Impacts sur les enjeux de biodiversité ordinaire ...... 123 C - Impacts sur les ressources ...... 125 D - Aggravation des nuisances ...... 126 E - Aggravation des risques naturels...... 126 F - Emissions de GES et adaptations aux changements climatiques ...... 126 5.2 Les mesures compensatoires ...... 127 A - Privilégier la compacité du village ...... 127 B - Protection des espaces reconnus d’intérêt écologique ...... 127 C - Protection des éléments de nature ordinaire ...... 130

2 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Eléments pour l’évaluation du PLU ...... 131 Eléments annexes ...... 134 Analyse critique de la démaRche ...... 135 Données bibliographiques ...... 136

3 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Le territoire de la commune de LE FAUGA est couvert par un plan d'occupation des sols ap- prouvé le 8 octobre 2001. Il a fait l'objet de plusieurs procédures modificatives.

La révision du plan d'occupation des sols pour sa transformation en plan local d'urbanisme a été prescrite par délibération du conseil municipal du 15 décembre 2005. Cette délibération pré- cise quelques objectifs : - maîtriser l'urbanisation et maintenir le rythme actuel de la construction pour prendre en compte de nouvelles orientations pour lesquelles la commune a déjà réfléchi - conforter la centralité et intégrer les quartiers nouveaux à l'agglomération - mettre en valeur les paysages urbains et naturels - développer l'emploi sur la commune par l'aménagement de zones d'activités - prendre en compte le caractère économique et paysager des espaces agricoles - intégrer le schéma communal d'assainissement - prendre en compte les risques d'inondation - réfléchir à une nouvelle rédaction du règlement -réfléchir à la place du FAUGA dans le cadre de son intégration à la Communauté d'Agglomération du Muretain.

Sis dans la vallée de la Garonne, LE FAUGA est limitrophe de la commune de , chef-lieu d'arrondissement. Traversé du nord au sud par la Garonne, l'A64 et la voie ferrée, toutes trois sen- siblement parallèles, le territoire communal étend ses 930 hectares de superficie pour l'essentiel en rive gauche du fleuve. C'est au haut du talus de la Garonne que s'est installé le village ancien tandis que le hameau de l'Aouach trouvait place au bord du talus de la basse plaine en rive droite. Sur l'axe autoroutier, en entrée sud de l'agglomération toulousaine, LE FAUGA est la première commune de l'agglomération encore marquée de ruralité. Le territoire communal est également traversé par la Garonne qui sépare deux parties de son terri- toire sans autre lien localisé qu'un bac. LE FAUGA adhère au SCoT de la Grande Agglomération Toulousaine.

La commune adhère également à la CAM (Communauté d'Agglomération du Muretain) qui fédère 16 communes autour de ses compétences : - Aménagement de l'espace communautaire - Equilibre social de l'habitat - Développement économique et transports - Politique de la ville - Piscines - Voirie - Petite enfance. - Restauration - Atsem – entretien ménager.

4 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

1 – LE TERRITOIRE COMMUNAL

1.1 – EVALUATION ENVIRONNEMENTALE - ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT (Cyril SOLER - ComEt Environnement – TOULOUSE)

Le Fauga est une commune de 1900 habitants (source INSEE recensement 2013) située dans le dé- partement de la Haute Garonne (31), à 25 km au sud-ouest de Toulouse. Sa surface est de 892 ha.

5 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation RESUME NON TECHNIQUE DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Principaux enjeux environnementaux repérés sur la commune du Fauga : 1. Développement foncier contribuant à une déstructuration des espaces agricoles et naturels (entre l’autoroute et la voie ferrée) et le long de la Garonne, au nord de la commune. 2. Des zones naturelles et agricoles relativement bien préservées (La Garonne, l’ouest de la com- mune au-delà du chemin de fer et l’Aouach) 3. Zone Natura 2000 sur la Garonne essentiellement reconnue pour son intérêt piscicole (Lam- proie, Aloses, Salmonidés et chondrostome) et la présence d’une forêt alluviale. 4. Deux friches industrielles (SNPE et ONERA) présentant un potentiel écologique intéressant (bio- diversité). 5. Une vaste zone inondable à l’ouest de la Garonne (Plaine de la Louge). 6. Des dépôts sauvages de déchets à l’ouest du chemin de fer, générant un risque de pollutions.

Les orientations du PLU : 1. Maîtriser un rythme de constructions nouvelles apte à assurer le développe- ment 2. Développer la mixité sociale 3. Organiser et maîtriser le développement des quartiers nouveaux 4. Valoriser les éléments naturels et préserver l'image et le cadre de vie de la com- mune 5. Favoriser la sécurité des déplacements 6. Préserver l'exploitation agricole 7. Assurer l'accueil d'entreprises 8. Développer les communications numériques

Les impacts du PLU : - La zone Natura 2000 n’est pas impactée par les orientations du PLU . - Le projet de PLU impacte ponctuellement sur des éléments de nature ordinaire (Secteur des lacs)

La Commune de Le Fauga se caractérise par trois unités nettement distinctes :

• La pointe est, en rive droite de la Garonne (y compris la berge rive gauche du fleuve) offre un paysage rural de coteaux avec des bosquets boisés qui prennent de l’importance lorsqu’on se rap- proche du cours d’eau.

• Le village historique et ses extensions étirés sur un axe quasi nord-sud de part et d’autre de l’autoroute. Sur cette unité, les limites urbain-rural sont floues et l’agriculture est en net recul (en particulier à l’ouest de l’autoroute et au nord du village).

• La bande ouest, au-delà de la voie ferrée, avec son paysage agricole typique de la plaine de la Garonne (grandes parcelles avec quelques bosquets boisés). Au sud-ouest de la commune, ce paysage laisse la place à un intéressant ensemble d’anciennes gravières.

6 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Les mesures compensatoires

Les mesures compensatoires (ou de réduction des impacts) sont les suivantes : 1. " Ouverture à l’urbanisation de parcelles proches des espaces déjà urbanisés  on évite ainsi un mitage du territoire et on favorise la compacité du village. 2. Classement en zones agricoles et naturelles de la partie ouest de la commune et du secteur de l’Aouach  préservation des espaces ayant un intérêt écologique. 3. Coulée verte allant du nord au centre du bourg prolongée par une liaison verte vers le sud  maintien de la biodiversité au plus près des zones d’habitat. 4. Classement des parcelles de l’ONERA en zone naturelle  Le secteur reste une friche industrielle propice au développement de la biodiversité."

Les dispositifs de suivi

Afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre du PLU, nous proposons les indicateurs suivants :

INDICATEUR UNITE ETAT INITIAL MESURES OBJECTIF A 15 ANS 5, 10 et 15 POPULATION habitants 1 810 (2011) 2 700 à 3 000 ans 5 ans 881 HABITAT : création de logements 681 (2011) 10 ans 981 logements 15 ans 1081 m.l. de boisements ou M. NATUREL : nature alignement le long du 810 810 ordinaire Favarels ruisseau 7 et 15 ans

voir carte ci-dessous ha boisés autour du 3,23 3,23 ruisseau M. NATUREL : nature Nauzes : 0,9 Nauzes : 0,9 ordinaire secteur des Maraval : 2,2 Maraval : 2,2 lacs ha boisés EBC 7 et 15 ans Barbaron : 5,4 Barbaron : 5,4

Ouest SNCF : 9,0 Ouest SNCF : 9,0 voir carte ci-dessous

7 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

A - ENVIRONNEMENT PHYSIQUE Contexte géologique La commune de Le Fauga se situe dans la plaine alluvionnaire des basses plaines de la Ga- ronne : • En rive gauche, ces alluvions s'étendent sur 4 km de largeur moyenne. Elles sont formées par une couche de cailloux roulés d'origine pyrénéenne, de 4 à 5 m d'épaisseur, surmontée de 1 à 2 m de limons d'inondation qui nivellent leurs irrégularités. (…) • En rive droit de la Garonne, s'inscrit pour sa part dans la zone des coteaux molassiques du sud toulousain. Les molasses stampiennes apparaissent par bancs plus ou moins compacts prin- cipalement sur les hauteurs. Les formations d'accompagnement (éboulis et solifluxions argilo- limoneux) y occupent une grande partie du territoire dont les cuvettes et les pentes."

Hydrographie Le réseau hydrographique est dominé par le bassin de la Garonne. En rive gauche, à la limite ouest de la commune, coule la Louge (affluent de la Garonne qu'elle rejoint à Muret). Cette ri- vière peut enregistrer des périodes d'étiage très marquées. Plusieurs ruisseaux de faible impor- tance et très intermittents (le Rabé, la Nauze et la Canau) sont drainés soit directement vers la Garonne ou vers la Louge.

En rive droite de la Garonne, les cours d'eau appartiennent au bassin de l'Ariège, via la Lèze dont le ruisseau de Mondinelli constitue un affluent. Son débit est intermittent.

8 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Données climatiques générales Le climat du Fauga est tempéré avec des influences océanique, méditerranéenne et continen- tale, caractérisé par un été sec et chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un prin- temps marqué par de fortes pluies et des orages pouvant être violents. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (apportant généralement l'humidité de l'océan Atlantique), le vent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le Nord de l'Europe.

B - LES GRANDES ENTITES PAYSAGERES La majeure partie de la commune de Le Fauga se situe dans la plaine alluviale de la Garonne. Le relief y est peu marqué, le paysage, avant tout agricole, cède la place à une composante ur- baine qui devient de plus en plus prégnante en se rapprochant du fleuve. Les quelques bos- quets et résidus de haies encore présents appartiennent à la série du chêne pubescent (asso- cié au noisetier, à l’érable de Montpellier…), avec quelques stations de chênes pédonculés (as- socié au peuplier noir) dans les zones les plus fraiches. L’organisation spatiale de la commune est marquée par l’orientation nord-sud des infrastruc- tures qui compartimentent le territoire : • Entre la Garonne et l’autoroute, c’est le centre bourg bâti de manière dense avec quelques parcelles encore cultivées ; • De l’autoroute au chemin de fer, le développement urbain (sous forme de lotissements) dé- structure progressivement le paysage agricole. Cette partie de la commune ne présente pas de logique d’aménagement. • Au-delà du chemin de fer, c’est la composante agricole qui donne le ton…

Exploitation agricole dans la plaine alluviale

Sur la rive droite (L'Aouach), dans le creux du méandre de la Garonne, le paysage reste celui de la plaine alluviale, mais il n’est pas déstructuré par le développement urbain et garde un as- pect rural bien marqué.

9 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Chapelle de L'Aouach avec au second plan les coteaux molassiques

Enfin, toujours sur la rive droite, en s’éloignant du hameau de L'Aouach vers l’est, le paysage change : le relief s’accentue (ce sont les coteaux molassiques ) et l’agriculture laisse de la place à des formations forestières importantes (chênes essentiellement).

Un dernier élément majeur caractérise le territoire de la commune, c’est le fleuve Garonne avec des berges toujours boisées (peupliers noirs, peupliers blancs, érables, saules…) tantôt abruptes et très élevées (rive gauche au droit du centre bourg), tantôt en pentes douces (rive gauche au niveau de l’ancienne station d’épuration ou en rive droite avec le départ du bac).

Les berges de la Garonne (depuis le départ du Les berges de la Garonne (depuis le départ bac en rive droite – vue vers l’aval) du bac en rive droite – vue vers l’amont)

Les berges de la Garonne (Prairie humide au niveau de l’ancienne station d’épuration)

10 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation C - LES ENJEUX DE BIODIVERSITE

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique.

La commune du Fauga est intéressée par 3 éléments du SRCE : • Le RESERVOIR / CORRIDOR de la Louge (à l’ouest), affluent direct de la Garonne. Plus que le lit mineur, c’est l’ensemble de l’espace de liberté de la rivière qui constitue un élément important dans les équilibres écologiques du secteur. • Le RESERVOIR / CORRIDOR de la Garonne, élément majeur dans les équilibres écolo- giques régionaux. • Le RESERVOIR boisé des coteaux de L'Aouach qui surplombe la Garonne de à Muret et qui est en connexion avec « la Forêt » (commune d’) et la mosaïque boisée de / Grazac / Gaillac-Toulza.

11 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Le rapport du schéma régional de cohérence écologique identifie 9 ENJEUX dans notre région. Sur le territoire de Le Fauga, les principaux enjeux sont : 1. La conservation des réservoirs de biodiversité (Garonne) 2. Le besoin de préservation des zones humides et des continuités latérales des cours d'eau (rivière Garonne et affluents) 3. La nécessaire continuité longitudinale des cours d'eau (Garonne et affluents) 4. L’amélioration des déplacements des espèces de la plaine : le bassin de vie toulousain et ses alentours 5. Le besoin de flux d'espèces entre Massif Central et Pyrénées pour assurer le fonction- nement des populations

A ces enjeux, le SRCE associe plusieurs OBJECTIFS STRATEGIQUES . Le territoire communal peut particulièrement contribuer à : I. Préserver les réservoirs de biodiversité II. Préserver les zones humides, milieux de la TVB menacés et difficiles à protéger III. Préserver et remettre en bon état les continuités latérales des cours d’eau IV. Préserver les continuités longitudinales des cours d’eau de la liste 1, pour assurer la libre circulation des espèces biologiques V. Remettre en bon état les continuités longitudinales des cours d’eau prioritaires de la liste 2, pour assurer la libre circulation des espèces biologiques VI. Remettre en bon état les corridors écologiques dans la plaine et les vallées

Au niveau de la rédaction du PLU, ces objectifs peuvent se traduire par plusieurs ACTIONS : B13 Prendre en compte le SRCE dans les documents d’urbanisme (SCoT, PLUi et PLU) B2 Intégrer la TVB à chaque étape d'élaboration d'un document d'urbanisme B3 Préserver, protéger voire remettre en bon état la TVB au travers des différents dispositifs de planification du territoire D4 Assurer une gestion des espaces boisés permettant le maintien de la fonctionnalité des con- tinuités écologiques D5 Maintenir et favoriser une agriculture support de TVB

Les milieux reconnus d’intérêt écologique

La commune de Le Fauga est concernée par 5 zones reconnues d’intérêt écologique : • L’Arrêté Préfectoral de Biotope « Biotopes nécessaires à la reproduction, à l’alimentation, au repos et à la survie de poissons migrateurs sur la Garonne, l’Ariège, l’Hers Vif et le Salat » 25,3Ha sur la commune • La Zone Spéciale de Conservation (dite zone Natura 2000) FR301822 « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » 55,2Ha sur la commune (représentant 6% de la surface totale de la zone) • La Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type II « Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » environ 50 ha sur la commune • La Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type I « La Garonne de Montréjeau jusqu’à Lamagistère » plus de 25 ha sur la commune • La Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type I « Falaises de la Garonne, de Muret à » 28,9 ha sur la commune

12 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

L’intérêt écologique du fleuve Garonne est reconnu au travers de quatre documents. Ces es- paces ont été cartographiés sous la forme d’une « enveloppe » afin de simplifier la lecture du document : • L’Arrêté Préfectoral de Protection Biotope a pour objectif la protection des poissons migra- teurs et de leur habitat (lit mineur du fleuve). • La zone Natura 2000 (et son DocOb) propose un cadre pour la gestion du milieu naturel regroupant le lit mineur, ainsi que les habitats naturels liés au fleuve (bras secondaires, ripisylves, prairies humides…) • La ZNIEFF de type II met en évidence l’intérêt global de « l’espace Garonne » (lit mineur et milieux naturels liés) en tant que grand espace ayant un intérêt écologique. • La ZNIEFF de type I met en évidence l’intérêt d’un certain nombre d’habitats naturels claire- ment identifiés et cartographiés (lit mineur du fleuve et les habitats ayant une valeur écologique reconnus)

Il faut préciser que la présence d’une zone Natura 2000 sur le territoire communal a pour con- séquence la rédaction obligatoire d’une évaluation environnementale du projet de PLU.

L’Arrêté Préfectoral de Biotope « Biotopes nécessaires à la reproduction, à l’alimenta- tion, au repos et à la survie de poissons migrateurs sur la Garonne, l’Ariège, l’Hers Vif et le Salat » L’arrêté de 1989 stipule que « dans le but d’assurer la protection des biotopes nécessaires à la reproduction, à l’alimentation, au repos et à la survie des espèces de poissons migrateurs pro- tégés suivantes : saumon atlantique, aloses (finte, grande alose) et truite de mer, des disposi- tions du présent article s’appliquent au tronçon de la Garonne, entre la chaussée du Bazacle et le barrage du plan d’Arem »

13 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Il est également précisé que sont interdits : • « Toute nouvelle extraction de matériaux • Tout dépôt de déchets ménagers et industriels • Tout nouveau rejet d’effluents ne respectant pas les objectifs de qualité des eaux superfi- cielles […] • Tout aménagement ayant pour effet de perturber la circulation des poissons ou modifier le milieu d’une façon telle que leur reproduction ou alimentation y seraient compromises • Toute aggravation de l’irrégularité du régime hydraulique […] » Toutefois, « peuvent être autorisés les travaux en rivière destinés en particulier à assurer le libre écoulement des eaux, à entretenir les ouvrages, à lutter contre les inondations, à protéger les berges ou les appuis immergés des ouvrages d’art contre l’érosion et les crues après exa- men des différentes solutions techniques envisageables […] ». De plus, « […], les activités agri- coles, forestières, industrielles, sportives, halieutiques ainsi que la navigation continuent à s’exercer librement dans le respect des règlements en vigueur. »

La ZSC FR301822 « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » Selon l’INPN, « le cours de la Garonne est l’écocomplexe (plaine alluviale comprenant le lit mi- neur et une partie du lit majeur) le mieux conservé entre les départements de la Haute-Garonne et du Tarn et Garonne […] »

Ce milieu présente un grand intérêt du fait qu’il constitue un vaste « réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères potentielles importantes pour le Saumon en particulier […]) ». Parmi les espèces d’intérêt communautaire remarquables (voir site Internet de l’INPN) on notera en particulier la présence de : • Lampetra planeri peut être présente • Alosa alosa présente • Alosa fallax peut être présente • Salmo salar présente • Salmo trutta présente • Chondrostoma toxostoma présente

L’intérêt de ce milieu résulte également de « la partie large de la Garonne (écocomplexe com- portant une diversité biologique remarquable) et de la moyenne vallée de l'Hers qui comportent encore des zones de ripisylves et autres zones humides liées au cours d'eau intéressantes […] ». Selon l’INPN, ce site Natura 2000 est reconnu pour les habitats d’intérêt communautaire : • 3150-Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l'Hydrocharition • 9180-Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion • 91E0-Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) • 91F0-Forêts mixtes à Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus minor, Fraxinus excelsior ou Fraxi- nus angustifolia, riveraines des grands fleuves (Ulmenion minoris) • 3260-Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion • 3270-Rivières avec berges vaseuses avec végétation du Chenopodion rubri p.p. et du Biden- tion p.p. • 6120-Pelouses calcaires de sables xériques • 6510-Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba offi- cinalis) • 6430-Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnards à alpin • 7220-Sources pétrifiantes avec formation de tuf (Cratoneurion)

Ce site fait aujourd’hui l’objet d’un Document d’objectif.

14 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Le parcours du secteur au Fauga permet la mise en évidence de la présence d’un continuum écologique de type ripisylve où se côtoient diverses espèces végétales caractéristiques (chênes pédonculés, frênes, peupliers noirs, érables…) Ce milieu présente une grande richesse, particu- lièrement lorsque la largeur de la bande boisée est importante (rive droite du fleuve). L’intérêt de la ripisylve est double : 1. Elle constitue un véritable biotope de transition entre les milieux extérieurs (agricoles et ur- bains) et le système hydraulique Garonne. Le rôle de cet écotone est complexe et fondamental : régulation hydrique, régulation hydraulique, structuration paysagère et réservoir de biodiversité : protection, lieu de reproduction, réserve alimentaire…) 2. Elle constitue également un corridor écologique de premier ordre permettant les migrations de faune entre l’amont et l’aval.

Cette formation présente une diversité intrinsèque du fait de la morphologie des berges : tantôt elles sont abruptes, inaccessibles (parfois instables) comme en rive gauche ; tantôt elles sont en pentes douces (rive droite) et permettent un développement forestier plus puissant. Cette diversité morphologique doit également être prise en considération car elle constitue une grande richesse.

Ponctuellement les berges présentent des milieux particuliers contribuant à créer une certaine hétérogénéité de biotope, et encore une fois, une grande richesse. Nous avons pu observer : • Des atterrissements, formations mobiles et parfois temporaires de granulats, très propices à l’avifaune et à la faune piscicole lorsqu’ils sont sous l’eau ; • Un bras secondaire présentant encore les connections amont et aval au bras principal ; • Une prairie humide, inondable, particulièrement attrayante pour certaines espèces d’oiseaux et les amphibiens.

La Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type I « La Garonne de Montréjeau jusqu’à Lamagistère » Ce site correspond à la partie aval de la Garonne, de Montréjeau jusqu'à Lamagistère (sortie de la région Midi-Pyrénées). Il concerne le lit mineur et les parties boisées du lit majeur intégrant ainsi les anciens méandres du fleuve. Suite aux anciennes extractions de granulat dans le lit mineur, l'abaissement du lit et de la nappe alluviale a fortement modifié la dynamique fluviale actuelle. À cela s'ajoutent les endiguements importants des berges qui empêchent toute divaga- tion du fleuve. Les habitats naturels présents sur ce site sont assez fortement marqués par ces modifications de fonctionnement du fleuve. Toutefois, ce site reste un véritable réservoir de biodiversité pour de nombreuses espèces et un formidable corridor écologique. Les forêts alluviales, souvent dénommées « ramiers », sont ac- tuellement en forte régression et en assez mauvais état de conservation, en particulier du fait de l'abaissement important de la nappe alluviale. Elles hébergent toutefois encore une faune assez remarquable en particulier du point de vue avifaunistique et chiroptérologique. Les diffé- rentes espèces de hérons (Hérons cendré, pourpré et bihoreau) qui nichent dans ces forma- tions boisées alluviales représentent des colonies très importantes pour Midi-Pyrénées. Concer- nant les chiroptères, des colonies de Barbastelle d'Europe sont présentes sur le site. Les diffé- rentes mosaïques de milieux jouxtant le fleuve sont également utilisées comme zones de chasse par ces espèces. En ce qui concerne le compartiment aquatique, la diversité des faciès hydro-morphologiques du fleuve permet à une faune piscicole assez riche de se maintenir. Des espèces déterminantes comme le Brochet, la Bouvière, la Grande Alose ou l'Anguille ont pu être observées. Ce compartiment est également favorable aux habitats aquatiques végétaux tels que les herbiers de Renoncule aquatique, tandis que les bancs de graviers lors de l'étiage accueillent le Bident feuillé (Bidens frondosa) et son cortège d'espèces spécialisées. Les bras morts du fleuve, bien que très détériorés, constituent encore des annexes fluviales primordiales

15 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation pour la dynamique fluviale et la diversité des habitats fluviaux. Les anciennes gravières, nom- breuses aux abords de Toulouse, présentent pour certaines un intérêt écologique pour la faune et la flore. Ainsi des espèces protégées en Midi-Pyrénées comme le Butome en ombelle (Buto- mus umbellatus) sont présents dans les habitats amphibies de certaines confluences. Ces grandes étendues d'eau stagnante sont également très utilisées par les oiseaux pour se nourrir, et leurs berges pour y nicher. Différentes espèces d'odonates y trouvent également divers habi- tats favorables : Aeschne mixte (Aeshna mixta), Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) et bien d'autres profitent des différentes zones humides du site. De manière plus générale, la richesse de la mosaïque d'habitats de ce site est très favorable à l'entomofaune, comme en attestent les différentes espèces d'orthoptères et de syrphes déterminantes présentes sur le site. Enfin, les falaises terreuses que l'on observe le long de certaines parties du fleuve offrent une niche spé- cifique pour certaines espèces de faune et de flore. Ces falaises, du fait de leur exposition, hé- bergent des espèces de plantes thermophiles ainsi que des rapaces comme le Grand-duc.

La Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type I « Falaises de la Garonne, de Muret à Carbonne » Orientée sud-ouest - nord-est, cette ZNIEFF tout en longueur correspond aux falaises mar- neuses surplombant la rive droite de la Garonne. Elle prend en compte plus de 520 ha qui s'éti- rent de Carbonne à Muret. D'un point de vue géologique, elles sont issues du creusement du fleuve Garonne dans les molasses du Volvestre et du Lauragais. Globalement, les milieux naturels qui composent cette ZNIEFF sont assez homogènes. Elle est principalement constituée de boisements : la chênaie pubescente recouvre les versants des fa- laises tandis que quelques saulaies maigres se développent dans la vallée. Notons la présence d'espèces plus méditerranéennes comme le Nerprun alaterne (Rhamnus alaternus), le Chêne vert (Quercus ilex) ou encore l'Érable de Montpellier, une espèce non déterminante. Cette in- fluence méditerranéenne se retrouve aussi dans les strates inférieures avec l'Osyris blanc (Osy- ris alba), la Scorsonère d'Espagne (Scorzonera hispanica, espèce non déterminante) ou encore les très belles populations d'Asperge sauvage (Asparagus acutifolius). Dans ces bois se trou- vent de nombreux petits secteurs dépourvus de strate arborée. Il y a tout d'abord des pelouses sèches avec un important cortège d'orchidées et de graminées déterminantes : le Brachypode à deux épis (Brachypodium distachyon) pour les graminées, l'Ophrys sillonné (Ophrys sulcata), et l'Ophrys de Gascogne (Ophrys vasconica), ici en limite d'aire, pour les orchidées. Ensuite, les endroits où la falaise s'érode naturellement laissent place à des éboulis calcaires (et marneux) qui servent de support à des plantes peu communes en région toulousaine : le Brachypode ra- meux (Brachypodium retusum), le Caucalis à fruits plats (Caucalis platycarpos) et l'Érodium bec-de-cigogne (Erodium ciconium) par exemple. S'y rencontre aussi des petits secteurs beau- coup plus acides sur le sommet avec des populations de plantes typiques des landes sèches acides (non déterminantes), ou encore des cuvettes inondées une bonne partie de l'année où l'on peut trouver le Vulpin genouillé (Alopecurus geniculatus), une espèce non déterminante. Enfin, au niveau des bordures avec les champs, on peut trouver des stations intéressantes comme celles de Coquelicot intermédiaire (Papaver hybridum). Plusieurs espèces remar- quables dont l'Orchis singe (Orchis simia) n'ont pas été retrouvées mais les prospections n'ayant pas été ciblées dessus, il est fort possible qu'elles soient tout de même encore sur le site. Ainsi, cette mosaïque de milieux différents intégrée dans un ensemble forestier assez ho- mogène présente une richesse et un intérêt certains. Pour ce qui est de la faune, deux rapaces nicheurs trouvent refuge sur ce site. L'aigle botté oc- cupe un secteur boisé, tandis que plusieurs couples de hibou Grand-duc nichent dans les vires composant les falaises de terre. L'un d'eux niche régulièrement depuis 1997. Cette espèce pos- sède des effectifs clairsemés mais conséquents sur le corridor de la Garonne. Ces falaises ter- reuses des berges de la Garonne constituent pour lui un habitat de reproduction privilégié. Ce site de falaises riveraines est susceptible d'abriter d'autres espèces déterminantes (champi- gnons, amphibiens, reptiles et insectes particulièrement).

16 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

17 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Les autres milieux D’un point de vue de la biodiversité, la commune de Le Fauga peut être divisée en 4 secteurs distincts ayant une faible perméabilité (du moins en ce qui concerne la faune la moins mobile).

1- La bande ouest, au-delà du chemin de fer est entièrement dédiée à l’agriculture (de type intensive). Cette matrice agricole est ponctuée de bosquets (type taillis) boisés appartenant à la série de chêne pubescent (érable de Montpellier, noisetier, associés à du frêne et du peuplier noir dans les stations les plus fraiches). Plusieurs haies résistent à la pression agricole et constituent de véritables corridors entre les différentes enclaves boisées. Ce secteur est également traversé sur un axe nord sud par des ruisseaux d’importance variable :(la Louge, le Rabé et la Canau). Ceux-ci sont bordés d’une bande boisée plus ou moins dense s’apparentant à une ripisylve ; ces structures constituent, lorsqu’elles sont correctement protégées de puissants corridors. Les don- nées de la Fédération des Chasseurs attestent que ces structures sont le support de déplacements de la grande faune (chevreuils et sangliers) selon un axe nord-sud.

2- Le secteur encadré par le chemin de fer et l’autoroute A64 est très hétérogène et en pleine mutation : • La pointe sud est occupée par des plan d’eau, résidus d’anciennes exploitations de granulats (plus aucune n’est en activité à ce jour). Ces plans d’eau constituent de véritables opportunités pour la faune piscicole et l’avifaune qui y trouvent d’excellents refuges lorsqu’on y conserve des berges où la végétation évolue librement. Ces plans d’eau constituent une halte migratoire pour bon nombre d’espèces d’oiseaux avant le franchissement de la chaîne pyrénéenne. Une carrière dont une faible partie et la desserte se situent sur la commune de Le Fauga a été récemment autorisée ; cependant, l’essentiel de l’emprise de cette activité se situe sur la commune de Mauzac • La pointe nord est entièrement agricole et présente les mêmes caractéristiques que la bande ouest (voir ci-dessus). Ces espaces agricoles situés au nord et au sud de la commune constituent un enjeu extrêmement important sur ce territoire (que ce soit sur la commune de le Fauga ou les communes voisines) ; comme en atteste la présence de zones de collisions avec les grands mammifères, il existe dans ces secteurs des continuités écologiques (axe est – ouest) qui permettent des échanges de popu- lations entre la Louge et la Garonne malgré la présence de l'A64 et d’autres obstacles naturels et anthropiques. Le corridor situé en limite nord est particulièrement important, car à proximité de la forêt d’Eaunes. Il faut noter la relative fragilité de ces continuités du fait des phénomènes d’urba- nisation linéaire observés durant les décennies précédentes.

• La zone centrale est très hétérogène et déstructurée : o L’activité agricole (production végétale industrielle et pépinière) est repoussée par le dévelop- pement urbain qui s’étire le long des voiries. Ces parcelles de petite taille constituent de véritables obstacles (murs et clôtures) à la migration de la faune. o Certaines parcelles agricoles se trouvent complètement isolés (phénomène d’insularité) o Toutes les haies et les bosquets boisés ont disparus, provoquant une perte de biodiversité importante mais pas totalement irréversible, pour peu que l’activité agricole y soit maintenue.

3- Le secteur encadré par l’autoroute A64 et la Garonne est caractérisé par : • La présence du bourg historique ; • Un développement urbain rapide et très peu dense au détriment des parcelles agricoles ;

18 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation • La présence de bosquets boisés, de friches et de haies qui relient la pointe nord de la com- mune au village (boisement situé près du groupe scolaire) ; • Deux secteurs en friches au nord et au sud. Ce sont d’anciens sites industriels aujourd’hui quasiment laissés à l’abandon (au nord, dépôt de munition et au sud les terrains de l’ONERA). Ces deux sites présentent un grand potentiel vis-à-vis de la biodiversité, non seulement par leur sur- face, mais également parce qu’ils sont en contact direct avec la ripisylve de la Garonne.

4- La pointe est de la commune , totalement dissociée du reste du territoire communal, d’abord par la présence du fleuve Garonne qui ne peut être franchi que grâce à un bac, et surtout à la morphologie des berges en rive gauche qui présentent un profil très abrupt et densément boisé, ce quatrième secteur est avant tout agricole, mais profondément marqué par des ensembles boi- sés : • Le talus limitant le lit majeur (ZNIEFF de type I « Falaises de la Garonne, de Muret à Carbonne ») présente un intérêt floristique du fait qu’il constitue un « axe de pénétration de la flore méditer- ranéenne (cortège floristique du Chêne vert avec notamment Rhamnus alaternus, Arbutus unedo, Jasminum fruticans, Cistus salvifolius, Asparagus acutifoilius, Osyris alba), présence de plantes adventices ou messicoles telles que Adonis annua, grande diversité d'Orchidées. Intérêt mamma- logique: bonne densité de Blaireaux et d'Ecureuils. » • La pointe orientale de la commune est également recouverte d’une formation boisée dont l’as- pect est assez semblable aux bosquets que l’on trouve dans la zone ouest de la commune.

Différentes cartographies issues du SCOT de la Grande Agglomération Toulousaine et du Conseil Départemental 31 apportent des éléments intéressants concernant les enjeux de biodiversité sur le territoire considéré :

• Plusieurs zones humides sont recensées : dans l’ouest de la commune (secteur des gra- vières et du ruisseau de la Louge), le couloir de la Garonne et un secteur au nord du village, le long de l’autoroute, lieu-dit Favarel • • Une cartographie des corridors écologiques et des espaces naturels fait état de grands corri- dors le long de la Garonne, de la Louge et sur les limites nord et sud de la commune.

19 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Continuités écologiques selon le SCOT Grande Agglomération Toulousaine

Zones humides (avérées et potentielles) selon le Conseil Départemental 31

20 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation L’ensemble de ces informations ont été reprises dans les cartographies proposées dans le présent rapport de présentation.

21 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Fonctionnement écologique du territoire communal

Le Fauga est caractérisée par une orientation nord-sud des différents éléments contribuant au fonctionnement écologique du territoire. En partant de la limite occidentale de la commune, on trouve :

Le corridor de la Louge (SRCE) et de ses affluents (Nauze, Rabé, la Canau), bordée d’une ripi- sylve irrégulière, mais assez bien conservée. La Louge est connectée au système zone humide des gravières (commune de Lavernose) / mosaïque paysagère (Lavernose et Fauga) essentielle- ment par les ruisseaux du Rabé et de la Nause. Plusieurs quartiers nouveaux se sont dévelop- pés dans ce secteur, contribuant ponctuellement au recul des éléments naturels. Il faut noter que ce corridor constitue un important support de déplacements de la grande faune (Chevreuil et Sanglier) selon un axe nord / sud.

La ligne de rupture des continuités écologiques , occasionnée par la présence de l’ autoroute A64 qui rend quasiment impossible les liaisons entre l’est et l’ouest de la commune, particulière- ment pour toute la faune terrestre.

22 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Les éléments de nature ordinaires constituant des réservoirs et des corridors écologiques se- condaires (Friches industrielles de l’ONERA au sud et de la SNPE au nord, ainsi que les boise- ments accompagnant le ruisseau de Favarel).

Le corridor – réservoir de la Garonne (SRCE / ZNIEFF / Natura 2000 / APPB) constitué du lit mineur du fleuve et de ses annexes (bras secondaires, atterrissements, ripisylves et prairies hu- mides. L’escarpement des berges garanti une certaine protection de ces espaces.

Le réservoir de biodiversité des boisements des coteaux et falaises de la Garonne (ZNIEFF), en rive droite.

Ces trois derniers éléments (nature ordinaire, Garonne et coteaux boisés) ont la particularité d’être étroitement liés du fait de leurs zones de contacts directs. Le cœur du village du Fauga se situe au centre de ce système ; les extensions récentes ont, localement contribué à un recul des éléments naturels.

D - LES RESSOURCES NATURELLES

RESSOURCES EN EAU

Eau potable La commune de le Fauga adhère au Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch qui produit l’eau potable à partir de diverses ressources (aucun pompage n’est réalisé sur la commune) : • Pompage en nappe • Pompage dans le Touch (commune de Lherm) • Pompage dans la Louge (commune du Fousseret) • Pompage dans le canal de Saint Martory (commune de Lherm et du Fousseret)

La disponibilité de la ressource eau potable est telle que l’adduction en eau potable ne constitue pas un enjeu majeur pour la commune dans les 10 années à venir.

Eau d’irrigation agricole

La commune est classée dans les « zones de répartition des eaux » ; ce qui signifie qu’il y a été constaté une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins. Les seuils d'autorisation et de déclaration du décret nomenclature y sont donc plus contraignants. Un arrêté cadre interdépartemental fixant un plan d’action en cas de sècheresse pour le bassin de la Garonne a été pris par le Préfet de Bassin le 5 août 2004. Ce plan définit les seuils d’alerte en cas de sècheresse et les mesures correspondantes de restrictions des usages de l’eau pour un usage agricole.

23 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation LES GRANULATS Activité encore observable dans le sud-ouest de la commune il y a quelques années, plus au- cune exploitation de granulats n’est en activité sur le territoire communal. Seuls les « vestiges » de cette activité marquent le paysage : les 5 plans d’eau aujourd’hui réhabilités ou en cours de réhabilitation en témoignent.

L’ENERGIE

La production et la distribution d'énergie de l'électricité sur la commune Aucune unité de production énergétique n’est installée sur la commune. Comme la quasi-totalité des communes du département de la Haute Garonne, Le Fauga adhère au Syndicat Départe- mental d’électrification de la Haute Garonne.

Le potentiel énergies renouvelables de la commune HYDRAULIQUE : Sur le territoire communal, seule la Garonne est potentiellement valorisable du point de vue de la production d’énergie hydraulique. Cependant, les différentes contraintes hy- drologiques, écologiques, foncières (…) rendent peu probable la création d’équipements sur le fleuve.

EOLIEN : Le Fauga fait partie des Communes situées dans une zone favorable au développe- ment de l’éolien selon le Schéma Régional Climat Air Energie approuvé par la région Midi-Pyré- nées en Juin 2012.

24 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Toutefois le schéma régional éolien de Midi-Pyrénées approuvé en mai 2012 conclue que le terri- toire communal est peu adapté au déploiement d’éoliennes du fait d’un niveau de contrainte moyen et d’un gisement éolien également moyen (les vents de plaine rendent ce type d’équipe- ment peu rentable)

A ce jour, aucune éolienne industrielle n’est installée sur le territoire communal.

SOLAIRE : la Haute-Garonne bénéficie d’un contexte favorable au déploiement des énergies so- laires, notamment photovoltaïques. Sur Le Fauga, aucune installation notable n’existe à ce jour.

25 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation GEOTHERMIE : le territoire est très propice au développement des unités de production géother- mique, que ce soit pour : • Le potentiel lié à la nappe alluviale (fort potentiel / PAC possible pour tous les types de bâtiments) • Le potentiel lié aux aquifères profonds (fort à très fort potentiel) A ce jour, aucune installation notable n’est connue sur le territoire communal.

BIOMASSE : le territoire reste favorable à ce type d’installation et plus particulièrement aux fi- lières bois énergie du fait de la proximité de massifs forestiers importants. Biomasse chaleur (filière bois énergie) : aucune installation de ce type n’est en place sur la com- mune. Production de biogaz (méthanisation) : aucune unité de ce type n’est installée à Le Fauga. Production d’agro-carburant : aucune unité de ce type n’est installée sur le territoire communal.

La production agricole Le recensement agricole 2010 nous livre les précisions suivantes : • Nombre d’exploitations sur la commune : 6 (il y en avait 10 en 2000) • SAU des exploitations 407 Ha (569 Ha en 2000) soit plus de 45% de la surface totale commu- nale). 94,2% de la SAU est labourable / 32% est irrigué.

Pour mémoire, le nombre d’exploitation de 6 en 2010.

E - NUISANCES, POLLUTIONS ET QUALITE DES MILIEUX

- SOLS ET EAUX

QUALITE DE L’EAU Le territoire communal est couvert par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Adour-Garonne en vigueur pour la période 2016-2020. Il fixe les principaux en- jeux et orientations fondamentales à suivre pour garantir une gestion équilibrée de la ressource en eau. Les préconisations du SDAGE s’imposent aux administrations publiques (état, collectivités lo- cales, ou établissement publics) et toutes les décisions administratives dans le domaine de l’eau doivent être compatibles ou rendues compatibles avec le SDAGE. Il propose 4 orientations :

A. CRÉER LES CONDITIONS DE GOUVERNANCE FAVORABLES À L’ATTEINTE DES OB- JECTIFS DU SDAGE pour une politique de l’eau cohérente et menée à la bonne échelle. B. RÉDUIRE LES POLLUTIONS qui compromettent le bon état des milieux aquatiques mais aussi les différents usages : l’alimentation en eau potable, les loisirs nautiques, la pêche, l’aquaculture… C. AMÉLIORER LA GESTION QUANTITATIVE ; maintenir une quantité d’eau suffisante dans les rivières est primordial pour l’alimentation en eau potable, le développement des activités économiques ou de loisirs et le bon état des milieux aquatiques. D. PRÉSERVER ET RESTAURER LES FONCTIONNALITÉS DES MILIEUX AQUATIQUES ; le bassin Adour-Garonne abrite des milieux aquatiques et humides d’un grand intérêt écolo- gique qui jouent un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité, dans l’épuration et la ré- gulation des eaux.

26 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Le programme de mesures (PDM) liste l’ensemble des actions permettant d’atteindre les objectifs du SDAGE. Pour l’unité Hydrographique de référence (UHR) Garonne, plusieurs enjeux sont identi- fiés : • Pollutions domestiques • Pollutions diffuses agricoles (nitrates, pesticides) : altération des cours d’eau et nappes al- luviales • Vulnérabilité des ressources AEP • Déficit des débits d’étiage • Fonctionnalité des cours d’eau (aménagements hydroélectriques) : migration, éclusées.

Concernant les eaux de la Garonne et de la Louge, le « Bilan sur la qualité de l’eau des princi- pales rivières du Bassin Adour-Garonne » réalisé par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne fournit les données suivantes : • Pour la Garonne : d’après les relevés effectués sur la station de mesure de la qualité des eaux, située à Marquefave, la qualité des eaux de la Garonne est : - très bonne au regard des quantités observées de matières organiques et oxydables ; - bonne au regard des quantités observées de matières azotées, de nitrates et de phos- phores. • Pour la Louge : d’après les relevés effectués sur la station de mesure de la qualité des eaux, située au Fousseret, la qualité des eaux de la Louge est : - bonne au regard des quantités observées de matières organiques, oxydables et azotées; - moyenne au regard des quantités observées de phosphores et de nitrates.

Les autres ruisseaux ne font l’objet d’aucun suivi qualitatif, ni quantitatif.

POLLUTION INDUSTRIELLE Selon la base de données BASOL, aucun site ou sol pollué (ou potentiellement pollué) appelant une action des pouvoirs publics n’est recensé sur la commune de Le Fauga.

Par contre, dans la base BASIAS, 6 sites sont recensés : • MPY3104509 - POUDRERIE DE FAUGA, SNPE – Fabrication et dépôt de poudres et explo- sifs – Activité terminée • MPY3110099 – FONTANIE Albert - Atelier de tôlerie, mécanique générale - Activité terminée • MPY3105472 – Station d’épuration du S.I. DE LAVERNOSE LACASSE - En activité • MPY3105433 – Station d’épuration de la COMMUNE DU FAUGA - En activité • MPY3105071 – Station d’épuration de la COMMUNE DU FAUGA • MPY3110103 – |SOTRALU / atelier d'usinage, montage, emballage pièces aluminium - Acti- vité terminée

POLLUTION AGRICOLE La commune est classée en zone vulnérable à la pollution par les nitrates d’origine agricole. Ceci signifie que la commune peut être concernée de la façon suivante :  les eaux atteintes par la pollution : eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notam- ment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en ni- trate est supérieure à 50 milligrammes par litre […]

27 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation  les eaux menacées par la pollution : eaux souterraines et eaux douces superficielles, notam- ment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en ni- trate est comprise entre 40 et 50 milligrammes par litre et montre une tendance à la hausse […]

L'arrêté préfectoral du 31 décembre 2012 a défini une nouvelle délimitation de la zone vulnérable par les nitrates dans le bassin Adour-Garonne. LE FAUGA est sis dans la zone vulnérable à cette pollution pour la partie de son territoire sise en rive droite de la Garonne. Sont menacées par la pollution les eaux souterraines et les eaux superficielles. Un arrêté préfectoral du 15 avril 2014 établit le programme d'actions régional en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d'origine agricole pour la région Midi-Pyrénées. Un arrêté préfectoral du 6 juin 2014 établit le référentiel pour la région Midi-Pyrénées en matière d'équilibre de la fertilisation azotée.

L’ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES DOMESTIQUES La commune de Le Fauga est structurée en deux zones distinctes définies par le schéma directeur d’assainissement : • La zone d’assainissement collectif (entre l’autoroute A64 et la Garonne) raccordé, depuis 2006 à une station d’épuration (au nord de la commune) dotée d’un procédé complet permettant le trai- tement des eaux usées et des boues résiduaires (dégrillages, lit bactérien et lit planté de roseaux). 385 abonnés sont raccordés sur cette station de 1 900 Eq.hab. 6100 mètres de réseau sont en fonctionnement, 2 postes de refoulement (Roucade et Fontane) et 2 postes de relèvement (La Mandre et la station d’épuration) assurent l’acheminement des eaux. • La zone d’assainissement non collectif (entre l’autoroute A64 et la voie ferrée ainsi que le quartier de l’Aouach. Depuis le 1er janvier 2000, c’est le syndicat départemental des Eaux et de l’Assainissement, service du Conseil Général (SDEA), qui exerce les missions de visite et de dia- gnostic des installations existantes, d’évaluation des projets d’assainissement et d’aide au mon- tage des programmes de réhabilitation.

- QUALITE DE L’AIR

L’Observatoire Régional de l’Air en Midi-Pyrénées assure la surveillance de la qualité de l’air dans le département de la Haute Garonne à partir de plusieurs stations de mesures implantées sur Toulouse, Saint Gaudens, (entre autres).

Il n’y a pas de station de mesure sur la commune ; ce sont donc les stations de Toulouse qui ser- vent de référence : le rapport d’activité 2013 de l’ORAMIP fait état d’une bonne qualité de l’air sur 72% des jours de l’année, alors que les épisodes de pollution responsables d’une mauvaise qua- lité de l’air représentent seulement 1% des jours de l’année (voir graphique ci-dessous).

28 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

On ne relève pas sur le territoire communal de nuisances atmosphériques visibles ou d'odeurs per- sistantes. La circulation sur les voies automobiles provoque des gaz d'échappement qui se dissipent très rapidement sans que les habitants n’expriment de gênes.

- EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE Un diagnostic sommaire des émissions de gaz à effet de serre est proposé par le site Internet climagir.org. Ce site Internet (administré par l’ORAMIP) a pour objectif de sensibiliser les citoyens et de rendre accessible les émissions directes de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre sur les territoires des communes de Midi-Pyrénées. Les résultats obtenus s’appuient sur une évaluation des émissions "directes", c’est à dire les émissions de gaz à effet de serre issues des activités du territoire (y compris le transport autoroutier). Ces émis- sions directes n'intègrent pas les polluants émis lors de la production d'énergie et des biens en dehors du territoire considéré (les émissions dites "indirectes"). Les émissions de CO2 provenant de la combustion du bois énergie sont intégrées. La référence actuelle de l'inven- taire des émissions directes de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre de l'ORA- MIP est : Act'air_A2008_V1.2. Les méthodes relatives au calcul des émissions sont mises à jour régulièrement en fonction des données primaires disponibles et des travaux méthodolo- giques internationaux, nationaux et régionaux sur le sujet.

Pour la commune de le Fauga, le site Internet met en évidence les points suivants : • Chaque année, 10.5 tonnes équivalent CO2 par habitant sont émises sur le territoire de le Fauga, ce qui en fait un gros émetteur. • Pour absorber cette quantité de CO2, il faudrait 2 582 ha de forêt, soit 2.83 fois la superficie du territoire.

29 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation • Pour les ¾ des émissions, ce sont les activités de transport routier qui sont respon- sables avec une prédominance des véhicules particuliers (73% des émissions liées aux transports) et, dans une moindre mesure, des déplacements de poids lourd (27%)

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- POLLUTION LUMINEUSE La commune est située dans l’aire urbaine toulousaine, sur les bords d’une voie de communica- tion majeure (A64). Les concentrations d’activités et de populations, ainsi que les équipements d’éclairage public, entrainent une pollution lumineuse pouvant avoir des effets sur l’environne- ment et la biodiversité. Pour LE FAUGA, la pollution lumineuse est encore forte. La Voie Lactée peut apparaître dans de bonnes conditions.

Source carte AVEX 2016

30 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation - DECHETS La collecte des déchets est réalisée par la Communauté d'Agglomération du Muretain. La collecte est effectuée une fois par semaine tant pour les ordures ménagères que pour les déchets recy- clables ;

La déchetterie principale se situe à MURET. Une déchetterie-point vert a été ouverte en 2014 che- min du Loup ; elle y reçoit les déchets verts, les DIB (déchets industriels banalisés), les cartons, les encombrants, le bois, la ferraille. Les déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) produits par les particuliers sont dépo- sés à la déchetterie de Muret.

Des dépôts sauvages ont été observés à l’ouest de la voie ferrée, sur le chemin qui longe cet ou- vrage entre la RD 53 et la RD 99. Une rapide observation a mis en évidence une majorité de dé- chets inertes (gravats) mais également des ordures ménagères, des métaux et autres types de dé- chets potentiellement polluants.

- BRUITS Les deux infrastructures génératrices de nuisances sonores font l’objet d’un arrêté préfectoral de classement sonore des infrastructures de transports terrestre (23 décembre 2014) : • l’autoroute A64, avec une bande de 300m délimitée de part et d’autre de la voie; • le chemin de fer, avec une bande de 100m délimitée de part et d’autre de la voie.

F - LES RISQUES Inondations (Risque naturel)

Deux secteurs sont considérés comme sujets au risque inondation : 1. La plaine de la Louge. 2. Le couloir de la Garonne dont les limites du lit majeur sont presque partout très abruptes et défi- nissent une limite de l’encaissant très proche du lit mineur. Seuls les secteurs de l’Aouach et la prairie au niveau de l’ancienne station d’épuration sont des zones à risque.

Un Plan de Prévention des Risques d'Inondation sur la commune du Fauga a été prescrit le 26 juillet 2004.

31 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Un Schéma Directeur de Prévision des Crues dans le bassin Adour-Garonne a été approuvé par le Préfet coordinateur du bassin par arrêté du 08 août 2005.

Carte des aléas inondation – Préfecture de la Haute-Garonne – janvier 2015

Mouvements de sols (Risque naturel)

Concernant les mouvements de sol, deux risques sont connus :  Les phénomènes de retrait-gonflement d’argile : la quasi-totalité de la rive droite de la commune est concernée, avec un aléa moyen. un PPRN mouvements différentiels de terrains consécutifs au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux a été approuvé par arrêté préfectoral du 22 dé- cembre 2008.  Les risques glissements de terrain (effondrement de berges) : en rive gauche de la Garonne. Un PPRN mouvement de terrains a été prescrit par arrêté préfectoral du 26 juillet 2004. Le plan des aléas ci-dessous a un caractère purement informatif.

32 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Plan de prévention des risques naturels du bassin versant Garonne moyenne – Carte des aléas

Le risque sismique : LE FAUGA est en zone de sismicité 1 qui ne soumet les constructions à aucune prescription particulière.

33 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Ruptures de barrages (Risque technologique) La commune est concernée par le barrage de CAP DE LONG, dans le département des Hautes- Pyrénées, dont la rupture conduirait à une vague de submersion d’environ 7 m de hauteur et dont le temps d’arrivée est estimé à 8 h 18. Ce risque reste extrêmement faible. La zone concernée serait essentiellement le bas de l’Aouach.

Transport de matières dangereuses (Risque technologique) La commune est traversée par l'A64 et la voie ferrée Toulouse-Bayonne (Ligne 650), supportant des flux de transport de matières dangereuses. Ils sont susceptibles de générer explosion, incen- die ou dispersion dans l'atmosphère de gaz toxiques.

Changements climatiques Depuis plusieurs décennies le territoire français est soumis à un phénomène de changements climatiques qui se traduit par une haute des températures moyennes de 1,4°C depuis un siècle, une évolution des précipitations, une augmentation de la fréquence des vagues de chaleur, des tempêtes et des pluies extrêmes, une accentuation de l’intensité des sècheresses…

A une échelle locale (Région Midi-Pyrénées), Météo propose plusieurs indicateurs :

TEMPERATURES EN HAUSSE : l’évolution des températures annuelles en Midi-Pyrénées montre un net réchauffement sur les cinquante dernières années. Sur la période 1959-2009, la tendance observée des températures moyennes annuelles est d'environ +0,3°C par décennie.

PRECIPITATIONS : les précipitations annuelles présentent une grande variabilité d’une année sur l’autre. Les tendances sont très peu marquées.

PHENOMENES EXTREMES : le nombre annuel de journées chaudes (températures maximales supérieures à 25°C) est très variable d’une année s ur l’autre. Sur la période 1959-2009, on ob- serve une forte augmentation du nombre de journées chaudes, comprise entre 3 et 6 jours par

34 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation décennie. A contrario, le nombre annuel de jours de gel, s’il est très variable d’une année sur l’autre, en cohérence avec l’augmentation des températures moyennes, il tend à diminuer. Sur la période 1959-2009, la tendance observée est de l’ordre de -1 à -3 jours par décennie.

SECHERESSE : L’analyse de l’extension moyenne des sécheresses des sols en Midi Pyrénées depuis 1959 rappelle l’importance des événements récents de 2012, 2011 et 2003, sans oublier des événements plus anciens comme 1989 et 1990. L’évolution de la moyenne décennale montre une hausse des sécheresses depuis les années 1980. Depuis le début du XXIe siècle, 11 années sur 14 ont dépassé la moyenne des surfaces touchées sur la période 1961-1990.

Une des conséquences de cette augmentation des phénomènes de sècheresse est l’assèche- ment des sols : la comparaison du cycle annuel d'humidité du sol entre les périodes de référence climatique 1961-1990 et 1981-2010 sur la région Midi Pyrénées montre un assèchement proche de 7 % sur l'année, à l’exception de l’automne. En termes d'impact potentiel pour la végétation et les cultures non irriguées, cette évolution se traduit par un léger allongement moyen de la pé- riode de sol sec en été et d’une diminution faible de la période de sol très humide au printemps. Pour les cultures irriguées, cette évolution se traduit potentiellement par un accroissement du be- soin en irrigation. On note que les événements récents de sécheresse de 2012 et 2011 corres- pondent aux records de sol sec depuis 1959 respectivement pour les mois de mars et mai.

EVOLUTION PROBABLE DU CLIMAT REGIONAL & CONSEQUENCES : Plusieurs modèles et scénarii convergent vers une tendance unique qui se traduit par les points suivants : • Poursuite du réchauffement au cours du XXIe siècle en Midi-Pyrénées, quel que soit le scé- nario • Selon le scénario sans politique climatique, le réchauffement pourrait atteindre 4°C à l'hori- zon 2071-2100 par rapport à la période 1976-2005 • Peu d’évolution des précipitations annuelles au XXIe siècle, mais des contrastes saisonniers • Poursuite de la diminution du nombre de jours de gel et de l’augmentation du nombre de journées chaudes, quel que soit le scénario

35 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation • Assèchement des sols de plus en plus marqué au cours du XXIe siècle en toute saison

Plusieurs conséquences à ces phénomènes sont possibles sur le territoire : • Phénomènes de tempêtes plus fréquents et plus violents occasionnant des destructions de biens • Inondations plus violentes engendrant des désordres sur les berges et les territoires proches des cours d’eau • Diminution de la ressource en eau (difficultés pour l’irrigation, la production d’eau potable…) • Pertes de rendements agricoles pour les cultures non irriguées / nécessité d’adapter les modes de cultures • Migration de certaines espèces avec disparition d’habitats (les milieux humides étant les plus sensibles) et des espèces associées, prolifération d’espèces invasives • Dégradation de la qualité de l’air avec extension des zones touchées par les pics de pollu- tion et augmentation de la fréquence et de la durée de ces phénomènes (pics d’ozone, NOx, SOx…) • Apparition d’îlots de chaleur, notamment dans les espaces urbains les plus minéralisés • Incidences sur la santé, en particulier des personnes sensibles (personnes âgées, enfants, personnes présentant certaines pathologies respiratoire, allergiques…

Les principales vulnérabilités au changement climatique

Les risques sanitaires La lutte contre l'habitat indigne : L'habitat indigne correspond à toutes les situations repérées, dans lesquelles l'état des locaux, les installations ou les logements, exposent leurs occupants à des risques pour leur santé ou leur sécurité et dont le traitement relève des pouvoirs de police, exercés par les maires et les préfets, selon la nature des désordres constatés. Sont donc visés, les locaux et

36 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation installations utilisés à des fins d'habitation impropres par nature à cet usage. En conclusion, l'habitat indigne définit toute situation d'habitat portant atteinte à la dignité humaine. Considérant comme "potentiellement indignes" les logements de catégories cadastrales 6, 7 et 8 dont on sait qu'ils étaient initialement de qualité médiocre voire délabrés et sont aujourd'hui occupés par des ménages à bas revenus, l'Atlas Haute-Garonne 2014 place LE FAUGA parmi les com- munes dont 1 à 3% du parc de résidences principales figurent dans cette catégorie.

G - MENACES ET EVOLUTION PROBABLE DU TERRITOIRE COMMUNAL La principale menace concernant la commune de Le Fauga réside dans la pression foncière qui pourrait, à terme, déstructurer le milieu agricole déjà mis à mal ponctuellement (comme on peut l’observer entre l’autoroute et la voie ferrée ou au nord de la commune).

Les milieux naturels à l’ouest et en rive droite de la Garonne sont relativement bien préservés, même si ponctuellement des déchets sont déposés en toute illégalité le long de la voie ferrée. Les corridors écologiques sont assez bien développés dans les zones agricoles et contribuent à structurer le paysage.

Les friches industrielles (ancien entrepôts SNPE de munitions au nord et le site de l’ONERA au sud) constituent des secteurs très propices au développement d’une petite faune sauvage qui se trouve ainsi protégée du développement urbain et bénéficie d’un corridor liant les berges de la Garonne au zones agricoles plus à l’ouest.

Concernant la zone Natura 2000 (couloir Garonne) : • La topographie de la rive gauche , ainsi que les risques connus de glissement de terrain empê- chent tout usage de la presque totalité de ces espaces, les seuls points d’accès « faciles » étant la voie d’accès au bac et la voie d’accès à l’ancienne station d'épuration qui s’ouvre sur une zone de prairie inondable, cette dernière offrant un milieu particulièrement intéressant et atypique dans ce secteur. Cette prairie est peut-être le seul secteur de la rive gauche qui pourrait actuellement être menacé par des activités humaines. • La rive droite est beaucoup plus accessible et offre une belle diversité de milieux humides Ceux- ci sont régulièrement visités par des promeneurs, randonneurs sans que cela ne semble, actuelle- ment, impacter sur les équilibres écologiques. • Globalement la pression exercée sur les deux berges du fleuve est (dans l’état actuel des choses) relativement faible et la fréquentation humaine assez limitée. Ces différents milieux ne semblent donc pas en péril à ce jour. Tout au plus, les pratiques agricoles (en rive droite) pourraient conduire à un « rognage » de la bande boisée, mais un tel phénomène ne pourrait pas conduire à la dispa- rition de ces milieux.

37 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 1.2 –LA CONSOMMATION D'ESPACES

La méthode utilisée est la comparaison des cadastres et photos aériennes de 2002 et 2015, accom- pagnée d'une visite de terrain.

••• La notion d'espaces agricoles. Qu'est-ce que les espaces agricoles ? Une précision d'origine gouvernementale est donnée dans l’étude d’impact du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt : " (…) les es- paces agricoles ne sont pas juridiquement définis, sinon indirectement dans le code de l'urbanisme qui régit leurs usages. Il s'agit des parties non actuellement urbanisées des communes non dotées d'un document d'urbanisme, des secteurs où les constructions ne sont pas admises et des zones agricoles ou naturelles et forestières des communes qui sont respectivement soumises au règle- ment national d'urbanisme ou bien pourvues d'une carte communale ou d'un plan local d'urba- nisme ." Selon cette définition d'origine gouvernementale, c'est le POS ou le PLU ou la carte communale qui déterminent les espaces agricoles ; les terrains cultivés sis en zones U ou AU (NA des POS) ne sont donc pas considérés comme faisant partie des espaces agricoles. Par contre les zones natu- relles et forestières des PLU sont considérées comme en faisant partie, sauf s'il s'agit de secteurs de taille et capacité limité (STECAL) où les constructions sont admises. Cette définition est le cons- tat d'une affectation déclarée notamment par le document d'urbanisme.

Que faut-il entendre par consommation d'espaces agricoles ? Dans la précision d'origine gou- vernementale, il faut bien entendre la perte déclarée par le nouveau document d'urbanisme de l'af- fectation agricole, c'est-à-dire le passage à une destination urbaine (zones U et AU du PLU, sec- teurs de taille et de capacité limitées des zones agricoles et naturelles, éventuellement les carrières sans retour à une destination agricole, constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics en zone agricole ou naturelle). Cette consommation est donc in- dépendante de la poursuite d'une activité agricole sur les terrains concernés sis en zones U ou AU. Selon cette définition, pour ce qui concerne LE FAUGA, il en découle que depuis le POS approuvé le 8 octobre 2001, il n'a pas été consommé d'espaces agricoles au cours des 10 dernières années. En effet, les diverses évolutions du POS en vigueur depuis 2001 n'ont pas modifié la délimitation de l'enveloppe des zones U et NA ; il n'y a pas de zone NB.

••• Les surfaces urbanisées entre 2002 et 2012 Il s'agit des terrains sis en zones U et NA du POS qui, entre 2002 et 2012, ont fait l'objet d'un chan- gement d'usage à des fins urbaines (construction, lotissement, équipements divers). Ils correspon- dent aux "espaces mixtes" au sens du SCoT. Cette définition est distincte de la consommation d'es- paces agricoles, naturels et forestiers, s'agissant de zones U et NA du POS. Sur certains terrains des zones U et NA du POS était observée en 2002 une activité agricole au sens de l'article L.311-1 du code rural (y compris les jachères), professionnelle ou non ; les opéra- tions d'aménagement et de construction en ont consommé 2,7 hectares. Il a également été con- sommé 19 hectares d'espaces d'autres natures. Il s'agit soit de détachements de terrains bâtis, soit de terrains qui en 2002 ne faisaient plus l'objet d'une activité agricole.

38 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation La densité moyenne des terrains bâtis ou lotis entre 2002 et 2012 et repérés ci-dessous, est de 10,6 logements/hectare. La méthode d'évaluation est le nombre de logements commencés (source Sit@del) /surfaces urbanisées.

Localisation des terrains bâtis ou lotis des zones U et NA du POS entre 2002 et 2012.

Terrains bâtis ou lotis des zones U et NA du POS entre 2002 et 2012 selon l'usage en vigueur en 2002. Terrains avec activité agricole 2,7 ha Terrains sans activité agricole 19,0 ha TOTAL 21,7 ha

39 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Prenant en compte une observation de la chambre d'agriculture , les données et analyse ci- dessus sont complétée pour la période 2006-2016. Entre 2006 et 2016, les opérations d'aménagement et de constructions ont consommé 4,2 hec- tares de terres agricoles et 12,8 hectares de surfaces sans activité agricole constatée en 2006. La densité moyenne des opérations est de 7,5 logements/hectare.

Localisation des terrains bâtis ou lotis entre 2006 et 2016

La différence de densité selon la période observée tient à la moindre importance des lotisse- ments entre 2006 et 2016.

Ne sont pas considérés comme consommées les surfaces qui ont fait l'objet d'une autorisation d'ur- banisme et qui au 01/01/2016 n'avaient pas fait l'objet d'un commencement de travaux. Les opéra- tions concernées sont mentionnées au plan ci-dessous.

40 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Les permis d'aménager non commencés au 1/1/2016

1.3 – L'ORGANISATION URBAINE ET LA DISTRIBUTION SPATIALE DE LA CONSTRUC- TION

Il y a une forte dualité entre la rive droite et la rive gauche de la Garonne. La rive droite est vouée principalement à l'exploitation agricole hors des boisements associés le plus souvent à une pente de terrain plus forte ; le hameau de l'Aouach est de très faible dimension.

41 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

La distribution de la construction.

En rive gauche, c'est l'urbanisation qui façonne l'organisation du territoire. Au milieu du XXe siècle, la commune y comprenait encore deux noyaux urbains d'importance variable : le village ancien autour de la place de la halle et le hameau de la Carrère, distants d'environ 500 mètres. Bloqués au sud par le site de l'ONERA pour le vieux village et par la Garonne pour La Carrère, leur extension s'est faite vers le nord, de part et d'autre de 2 axes, le chemin Roucade pour le vieux village et le chemin Fontane pour La Carrère. Ces extensions urbaines entre Garonne et A64 ont été réalisées par des constructions isolées sur de grandes parcelles qui ont pu parfois faire l'objet de subdivisions ultérieures et par des opérations de lotissements. Il convient de noter une opération récente d'habitat collectif en bordure du chemin de La Carrère, face au cimetière. Des "dents creuses" subsistent dans ce tissu. Dans cette portion de territoire, l'ancien dépôt de la SNPE occupe une cinquantaine d'hectares entre les deux sites d'extension du village. Une petite zone d'activités a été créée au sud en bordure de la route de Mauzac.

L'urbanisation dispersée s'est aussi développée à l'ouest de l'A 64, essentiellement en parallèle à la voie ferrée et sous forme uniquement pavillonnaire. Le POS de 2001 fixait une taille minimale de terrain de 1000 m² ; nombre de terrains ont une superficie supérieure.

42 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Le village du Fauga accueille l'ensemble des équipements publics, commerces et services de la commune, avec un noyau principal autour de la place Cazalères.

Les principaux équipements

43 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Le schéma de voirie

Le schéma de voirie

La voirie de liaison principalement externe est fortement marquée. - par la dénomination : "La Pyrénéenne". L'A64 traduit bien sa fonction de liaison majeure interdé- partementale et inter-régionale, mais aussi interurbaine. Elle est également et en premier, locale- ment, la liaison principale avec Toulouse. Elle marque une coupure de la commune en deux, fran- chissable en deux points. - par la fonction de liaison intercommunale : les autres voies constituant la structure principale sont la D 211 en direction de Muret, la D 215 en direction de Mauzac, la D 49 en direction de Lavernose- Lacasse et la D 43 en direction de St-Hilaire.

44 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation - par la fonction de desserte principalement locale d'un habitat diffus. Les opérations d'aménage- ment ont utilisé principalement la voirie communale existante. Les voies en impasse non constitu- tives d'une structure viaire sont très largement dominantes, plus particulièrement à l'ouest de l'A64.

Il convient de signaler la liaison entre les deux rives de la Garonne par l'intermédiaire du bac au droit de l'Aouach, qui assure la continuité de la D43.

Les entrées de ville. 2 entrées de ville méritent attention. Elles sont toutes deux à proximité immédiate de l'A64.

• L'entrée nord (D 211)

Dans le sens entrant, en provenance de Muret, la présence marquée de plantations arbustives et de haies, héritage d'une pépinière, ne laisse pas apparaître l'agglomération.

Très rapidement, un bâti d'aspect mi-agri- cole mi-artisanal, assure une transition progressive vers un tissu pavillonnaire.

45 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Un tissu pavillonnaire dans lequel la voie et les clôtures marquent le paysage de manière principale. Les accès aux terrains, assez souvent re- groupés, et les caractéristiques de la voie as- surent une bonne sécurité. L'emprise de la voie laisse une large place aux piétons et cycles sans qu'il y ait partout d'aménage- ments qui leurs soient dédiés spécifique- ment.

Le chemin Roucade (entrée nord)

• L'entrée sud (D 215)

En provenance de Mauzac, la D215 est bordée à l'ouest par l'A64 et à l'est par le parc arboré de l'ONERA. Un marquage d'urbanité est visible par les lampadaires au droit de la pe- tite zone d'activités du Luxembourg.

46 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation …qui tranche avec la rudesse du paysage créé par les activités en place. Les architectures sont typi- quement industrielles ; les abords ne sont pas traités avec un souci pay- sager très affirmé.

Passé le carrefour de la rue du Luxem- bourg, le secteur de La Mandre, exempt d'urbanisation, laisse apparaître, à l'est, un paysage "naturel" et ouvert. L'A64 borde la limite ouest.

47 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation • Les entrées de ville de l'article L.111-1-4 du code de l'urbanisme

Il s'agit des entrées de ville liées aux voies à grande cir- culation, ici l'A64. Elles ont fait l'objet d'une approche dans le cadre du POS en vigueur qui a défini les réponses notam- ment de marge de recul par rapport à l'axe de la voie. La plus grande part des sites non agricoles concernés sont depuis devenus des "espaces urbanisés de la commune".

Seul demeure affecté un sec- teur non bâti sis à La Mandre prolongé au nord par une dé- pendance de la bretelle de l'A64.

La bande de 100 m de l'article L.111-1-4

48 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

La bande de 100 mètres mesurée à compter de l'axe de l'A 64 affecte partie d'une unité foncière propriété de la commune et classée en zone cons- tructible au POS en vigueur.

Relevé photographique

49 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Photo 1 : Vue depuis l’intersection entre la D 43 et le chemin Darré Barraou.

Photo 2 : Vue depuis les abords de la D 43 vers les terrains à urbaniser.

Photo 3 : Vue des terrains avec la rue récente qui dessert les dernières maisons qui se sont im- plantées et les logements HLM.

50 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Photo 4 : Vue sur l’intersection entre la D 43 et l’entrée du village

Le site et ses abords.

– Les nuisances. Le bruit est la nuisance la plus importante. Elle est due au trafic de l'A64 et à la vitesse des véhi- cules.

51 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation – La sécurité. Le site est bordé par

- une voie de transit - la D 215 (route Mauzac)

- des voies de desserte locale + le chemin Darré Barraou + la rue des Pyrénées + la rue du Luxembourg - le chemin Darré Barraou

Les 2 points de raccordement avec la D215 pré- sentent de bonnes caractéristiques sécuritaires. Un aménagement giratoire franchissable a été réalisé au carrefour D 215 x D 43.

Au nord du site, existent un arrêt-bus et un par- king.

52 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation - La qualité architecturale. Cette partie de l'agglomération est consti- tuée de quelques maisons individuelles pures, de constructions jumelées et grou- pées d'une opération locative sociale et de quelques maisons anciennes au nord du chemin Darré Barraou. Ces dernières sont souvent implantées à l'alignement avec pignon sur rue, dans une orientation sus-nord des façades.

La qualité urbaine La proximité du demi-échangeur n'a pas induit une forte implantation d'activités. Les constructions récentes ont été réalisées soit dans le tissu existant à l'est du chemin Darré Barraou et plus récem- ment dans deux opérations dont l'une à caractère social au sud. Le site de La Mandre se trouve dans une certaine mixité fonctionnelle, entre habitat, une petite zone d'activités au sud, un com- merce (restaurant) au nord et un équipement sportif à l'est. Une des caractéristiques urbaines à retenir est la présence des habitations les plus anciennes à l'alignement du chemin Darré Barraou avec pignon sur le chemin

53 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation La qualité des paysages.

Cette ancienne terre de labours, plate, a été re- haussée au nord par les aménagements autorou- tiers. Le reste du site est largement ouvert avec des plantations arbustives linéaires du délaissée de cette partie de l'ancienne voie ferrée au nord- est et une masse arbustive de faible dimension en bordure de la D 215. Au nord, le bois de Cazalères marque fortement cette entrée du village au carrefour de la D 43. La rive de l'A64 comporte un alignement planté.

54 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 1.4 – ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE – LES DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES ET ECONOMIQUES.

A - DEMOGRAPHIE Une progression forte et continue. 1900 1551

1099 889

1990 1999 2006 2013

Evolution de la population entre 1990 et 2011 Source INSEE

La commune a enregistré une progression forte et continue depuis 1990. Durant la période 1990- 2013, la population a plus que doublé..

La population légale 2014 est de 2 000 habitants.

Cette variation de la population est plus forte que dans l'ensemble de la CAM (hors et LE FAUGA). Entre 2006 et 2013, elle est deux fois plus forte ; tous les éléments de cette évolution sont plus favorables au FAUGA. Plus significatif est le taux de mortalité presque 3 fois inférieur.

Une population plus jeune au FAUGA

30

25

20

15

10

5

0 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans ou plus

CAM LE FAUGA

Répartition comparée par groupe d'âge en 2011 – Source INSEE

55 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Au FAUGA, la part des 60 ans et plus est plus faible que dans la CAM (sans FONSORBES ni LE FAUGA) ; celle des 0 à 14 ans est plus forte.

Une taille des ménages stable. La taille moyenne des ménages a très peu évolué depuis 1999.

1999 2006 2011 2,76 2,82 2,78 Source INSEE

Pour la France métropolitaine, elle était de 2,40 personnes en 1999 et 2,26 en 2010). Pour le dé- partement de la Haute-Garonne, elle était de 2,28 personnes en 1999, de 2,17 en 2010. Ainsi, LE FAUGA se situe encore à l'écart de l'évolution des communes rurales (notamment vieil- lissement de la population) aussi bien que de l'effet de métropolisation de l'agglomération toulou- saine (notamment forte croissance des ménages d'une personne vivant seule dans son loge- ment).

B - LE PARC DE LOGEMENTS ET LA CONSTRUCTION.

L'évolution du parc de logements

800 639 550 600 398 400 200 19 16 7 31 25 35 0 Résidences Résidences Logements vacants

Nombre Nombre de logements principales secondaires Titre de l'axe

1999 2006 2011

Le parc de logements entre 1999 et 2011 - Source INSEE La structure du parc de logements a faiblement évolué entre 1999 et 2011. Le parc de résidences principales a augmenté de 241 unités ; la période 1999-2006 en représente près des 2/3. Il convient de souligner que pendant la même période 1999-2011, la population a augmenté de 680 habitants.

56 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 477 451

314

189

84 100

1999 2006 2011

Propriétaire Locataire

Statut d'occupation - Source INSEE Il s'agit d'un parc de maisons. En 2011, seuls 8,4% du parc de résidences principales étaient consti- tués d'appartements. A cette même date, le parc de logements locatifs sociaux représente 4,3% du parc des résidences principales.

Il convient de souligner que 2 permis d'aménager récents autorisent la réalisation de 8000 m² de surface de plancher de logements sociaux.

Le rythme de la construction de logements

55

38

24 20 16 10 10 7 6 7

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Nombre de logements commencés entre 2003 et 2014 - Source sit@del2

Le rythme de la construction a sensiblement diminué après 2006.

57 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Nombre de logements individuels purs Nombre de logements individuels groupés Nombre de logements collectifs Le nombre de logements par type - Source Sit@del2 Il convient de noter que durant la période 2003-2014, les logements individuels purs demeurent do- minants (61% du nombre des logements). La réalisation d'un programme de logements collectifs a été permise par la procédure de défiscalisation alors en vigueur.

C – L'AGRICULTURE La dualité topographique et géologique du territoire communal de part et d'autre de la Garonne, op- posant des surfaces planes en rive gauche et d'une manière générale plus pentues en rive droite induisent des valeurs agronomiques hétérogènes.

Par arrêté préfectoral du 31décembre 2012, le territoire communal est soumis à la directive nitrates et l'intégralité de la rive droite de la Garonne est classée en zone vulnérable à contrainte argileuse. L'objectif du programme d'actions national, du programme d'actions régional et de l'arrêté préfecto- ral du 6 juin 2014 est de réduire la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole. En contre- partie du respect de mesures agro-environnementales, les agriculteurs sont éligibles aux aides com- pensatoires de la Politique Agricole Commune (PAC). Il convient de noter qu'à l'occasion de son ins- tallation, un jeune exploitant sur la commune de LE FAUGA peut être éligible à la Dotation Jeune Agriculteur.

a) Les structures agricoles et leur évolution

• Les exploitations : En 2010, 6 exploitations agricoles (dont 2 pépinières) sont recensées sur le ter- ritoire communal. Il y en avait 10 en 2000. La surface agricole utilisée (SAU) des exploitations a également diminué, passant de 569 hectares en 2000 à 407 en 2010. Cette SAU n'est qu'en partie localisée sur la commune. 94,2 % de la SAU est constituée de terres labourables. 32% de la SAU des exploitations est irriguée. Il s'agit principalement du nord-ouest de la commune.

La surface moyenne par exploitation est de 68 hectares en 2010, en légère augmentation par rap- port à 2000 (57 hectares). Elle est supérieure à la moyenne départementale (41 hectares). Cette di- mension est liée à la prédominance des grandes cultures qui pose le problème du statut juridique,

58 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation des besoins en investissement et de la concurrence éventuelle avec d'autres types d'utilisation des sols.

Ces exploitations agricoles se partagent entre entreprises individuelles et EARL avec chef d'exploi- tation seul. Le nombre d'exploitations individuelles (8 en 2000) a sensiblement diminué. Il est cons- taté sur le terrain une intervention importante d'entreprises de travaux agricoles.

Il y a peu de bâtiments agricoles en activité sur le territoire communal.

Les bâtiments agricoles

• Les productions agricoles 64% de la production est constituée de céréales, le reste se répartissant entre oléagineux et protéa- gineux. La production animale est marginale au point d'être soumise au secret statistique tant pour les bo- vins, ovins et caprins.

59 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation b) Les espaces agricoles.

Les espaces agricoles

Conformément à la définition d'origine gouvernementale (cf ci-dessus) sont ici considérés comme espaces agricoles - les zones agricoles (NC) du POS en vigueur (à l'exclusion des plans d'eau existants issus de l'exploitation de carrières ainsi que leurs abords (NCa au POS en vigueur) et des espaces boisés classés ou non ("secteurs où les constructions sont interdites" selon la définition d'origine gouver- nementale -cf ci-dessus § 1.2), - et les parties de zones ND du POS en vigueur dans lesquelles est exercée ou était exercée en 2002 une activité agricole au sens de l'article L.311-1 du code rural.

Une autre approche pratiquée, peut-être plus restrictive, considère que constituent des espaces agricoles les terrains soumis à la PAC auxquels s'ajoutent ici les pépinières.

60 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Zones U et NA du POS en vigueur, parcelles PAC et pépinières

Il apparaît que des espaces déclarés au titre de la PAC (2012) sont insérés dans les zone U et NA du POS en vigueur. Il convient de signaler que cette situation 2012 a évolué et que le site de Roucade au nord du village a depuis fait l'objet d'un permis d'aménager. A contrario , des terrains cultivés actuellement des zones NC du POS ne figurent pas en PAC.

Les prélèvements en eau La partie nord de la commune fait l'objet d'une irrigation agricole. Le territoire communal est en "zone de répartition des eaux" c'est-à-dire qu'il y a été constaté une insuffisance autre qu'excep- tionnelle des ressources par rapport aux besoins. En 2012, 100 286 m3 d'eau ont été prélevés pour l'irrigation ; 1/3 est d'origine souterraine (source : EauFrance).

61 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation D – LES AUTRES ACTIVITES ECONOMIQUES. Les activités de commerces et services sont lo- calisées principalement place Cazalères au nord et les activités industrielles au sud (route de Mauzac). Cette zone d'activités principale- ment industrielles ne dispose plus que d'une de capacité d'accueil limitée. Compte tenu de sa localisation et de leur nature, ces activités sont sans effet sur les zones d'habitation proches.

Nombre d'établissements par secteur d'activité au 1er janvier 2013

Nombre %

Ensemble 96 100,0

Industrie 4 4,2

Construction 30 31,3

Commerce, transports, services divers 52 54,2

dont commerce et réparation automobile 11 11,5

Administration publique, enseignement, santé, action sociale 10 10,4

Champ : activités marchandes hors agriculture. Source : Insee, REE (Sirène).

62 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 1.5 – CADRE DE VIE ET PATRIMOINE

A – LES ELEMENTS D'INTERET PAYSAGER La Garonne Ses abords naturels font de la Garonne un élément majeur dans le paysage de la commune. Les berges du fleuve, souvent boisées et pentues, offrent encore quelques points de vues intéressants sur la vallée et la plaine agricole. Le fleuve a créé en rive droite une zone alluviale de faible dimen- sion, présentant une pente douce et accueillant le hameau de l'Aouach. L'absence de pont sur la commune rend difficile les déplacements avec le village sis sur l'autre rive. Son accès est possible soit en faisant un important détour par la commune de Mauzac, soit par le bac qui, fonctionnant à la demande, assure la continuité de la D 43 et constitue avec le hameau de l'Aouach, un point d'attrait touristique. Le hameau de l'Aouach Il se compose de quelques maisons, implantées à proximité d'une chapelle restaurée, présentant un intérêt architectural certain. Ce site est également un lieu touristique et de pèlerinage. La plaine agricole Les terres agricoles participent de manière essentielle aux paysages de la commune. - par le relief attaché à leur situation : terrain plat en rive gauche de la Garonne ; falaises et vallon en rive droite. - par la présence plus ou moins importante d'éléments naturels : en rive gauche, et au sud de la commune, à proximité de la Louge, haies et bosquets compartimentent le territoire en culture ; en rive droite, deux unités homogènes sont séparées par les boisements du talus de la Garonne.

Les boisements et plantations

Boisements et plantations

63 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation La commune dispose d'un faible taux de boisement. Ceux-ci sont localisés pour l'essentiel en rive droite de la Garonne et à proximité du fleuve, formant ainsi avec la ripisylve une continuité prise en compte par les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. En rive gauche, quelques futaies issues de déprises agricoles sont en cours de constitution. Elles sont plus particu- lièrement présentes au nord et à l'ouest des lacs. Les talus de la Garonne sont pour l'essentiel recouverts d'un boisement ; la Louge et les ruisseaux connexes conservent une ripisylve intéressante même si par endroits elle a pu perdre de son impor- tance.

B - LES ELEMENTS D'INTERET PATRIMONIAL

 Le village ancien De faible dimension, il correspond aux constructions édifiées autour de la place de la Halle et de part et d'autre de l'Allée Saint-Julien. Les maisons sont accolées, bâties à l'alignement des rues et ne dépassent pas un niveau. La place centrale constitue un vaste espace public de qualité. Elle accueille plusieurs bâtiments remarquables tels que la halle, l'Eglise, la mairie, … de construction traditionnelle (briques, galets).

La place de la mairie

La chapelle Notre-Dame à l'Aouach en cours de res- tauration présente des caractéristiques intéressantes.

64 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation  Les sites archéologiques La connaissance des sites archéologiques est d’intérêt public même si elle n’établit pas de servi- tude d’utilité publique à proprement parler. On recense trois sites archéologiques sur le territoire communal : - l'Aouach, Pé de Lèbe, Soulentis, site néolithique : industrie lithique (haches, couteaux, burins, pointes de flèches, poids de pêche…) ; - Bernesses, Aubarèdes : site gallo-romain : bâtiment, tuiles, amphore, poterie commune ; - Majofas, site gallo-romain : bâtiment, tuiles, briques dalles, poteries communes et sigillées, am- phores … Il convient de rappeler qu'une réglementation stricte protège le patrimoine archéologique et que le code du patrimoine comporte un certain nombre de dispositions pénales concernant les infractions, reliant en cela le code pénal. Les dispositions législatives et réglementaires sont rappelées à l'an- nexe

1.6 – LE TERRITOIRE URBANISE A - LES FORMES URBAINES On distingue 4 formes urbaines : - la forme villageoise correspondant aux noyaux anciens du village, des hameaux de La Carrère et de l'Aouach où la plus grandes par des constructions, celles bâties avant le milieu du XXe siècle, sont accolées et bâties à l'alignement des rues ; - le logement collectif présent sous la forme d'une opération récente au nord du cimetière ; - les lotissements avec création de voies ; - les constructions individualisées profitant des voies et réseaux communaux.

Les formes urbaines

65 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

B - LE BILAN DU POS Le POS a été approuvé le 8 octobre 2001. Il a fait l'objet de plusieurs procédures d'évolution.

Localisation des espaces bâtis ou lotis entre 2002 et 2012.

Les espaces ayant fait l'objet d'une opération de construction ou d'aménagement traduisent la con- sommation des potentialités de construction offertes par le POS. Ils couvrent 22,7 hectares. Le POS en vigueur offre encore un potentiel résiduel (hors terrains bâtis divisibles et hors zone 3NA correspondant à l'ancien parc de stockage objet d'une pollution) ; au 1/1/2016 ; il est • Pour les secteurs d'habitats (ou mixtes selon la terminologie du SCoT) : - en zones U desservies par le réseau d'assainissement collectif, 6,4 hectares dont 2 hectares ont fait l'objet d'un permis d'aménager postérieur au 1/1/2014. - en zones U non desservies par le réseau d'assainissement collectif, 9,2 hectares dont 1,4 hec- tares a fait l'objet d'un permis d'aménager postérieur au 1/1/2014 - en zone NA, 21 hectares dont 11,4 hectares ont fait l'objet de permis d'aménager après le 1/1/2014 et 9 hectares sont fermés à urbanisation.

66 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation • Pour les secteurs d'activités artisanales ou industrielles : 11 hectares non ouverts à l'urbanisa- tion.

• Pour les secteurs de services et d'équipements collectifs : - en zone U, 12 hectares dont 3,3 ouverts à l'urbanisation.

Le potentiel constructible localisé du POS en vigueur au 1/1/2016

C – LES DENSITES ET CAPACITES DE DENSIFICATION DES ESPACES BATIS. La typologie urbaine traduit mal les densités. La place et l'importance des espaces communs dans chacune des formes urbaines jouent un rôle aussi important que le rapport surface de plan- cher/surface des terrains. C'est une notion que le SCoT a prise en compte (mode de calcul des densités).

La capacité de densification est ici le nombre de logements que peut admettre un secteur ou une zone. Il s'agit des terrains déjà occupés par un bâtiment ou des petites dents creuses non bâties en mesure de participer au développement de l'offre foncière. La taille minimale de terrain résiduel prise en compte est de 500 m².

67 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

La capacité de densification : méthode d'évaluation.

Sont prises en compte les parcelles (terrain d'un seul tenant appartenant à un même propriétaire) bâties ou non bâties d'une superficie potentiellement disponible comprise entre 500 et 3500 m² et pouvant être facilement divisée pour autoriser un ou plusieurs logements nouveaux. Facilement divi- sible c'est- à-dire ne présentant pas de contraintes internes à la parcelle (implantation de la cons- truction interdisant l'accès à l'arrière du terrain par exemple) ou de superficie ou de configuration de nature à rendre la réalisation d'une construction nouvelle peu envisageable sans démolition de l'existant. La présence d'une piscine sur la parcelle est considérée au même titre que l'habitation. La démarche ne prend pas en compte les accords et servitudes de passage entre voisins. Un ter- rain présentant un solde constructible et desservi par un accès privé commun à plusieurs terrains est considéré comme divisible. Elle ne prend pas en compte les espaces verts privatifs des lotissements.

Les contraintes à la divisibilité :  Largeur minimum de la parcelle résultante = 20 m  prospect minimum de la construction existante – limite séparative = 6m (lorsque le terrain issu de la division est situé à l'arrière de la construction).  taille minimale du terrain issu de la division = 500 m² en zone d'ANC (zone UC) ; 300 m² en zone d'assainissement collectif (zone UB).

Sont exclus les terrains ou parties de terrains bâtis d'une superficie résiduelle supérieure à 3500 m² dont l'urbanisation est réalisable par une opération d'aménagement d'ensemble. Il convient de constater les limites de l'exercice s'agissant d'une photo à un instant "t" ; la simple ré- alisation d'une piscine est de nature à modifier la potentialité.

Cas de terrains potentiellement divisibles.

La division peut intervenir sur décision du seul propriétaire du terrain bâti

68 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Cas de terrains non divisibles pour la construction par insuffisance d'accès

L'assemblage de terrains non bâtis desservis et de terrains bâtis limitrophes en insuffisance d'ac- cès autoriserait une opération d'aménagement d'ensemble. Ce type d'opération nécessite l'inter- vention d'un tiers aménageur.

C'est une solution souhaitable et longue à mettre en œuvre.

L'insuffisance d'accès est la contrainte la plus forte et la plus généralisée.

Localisation des capacités de densification des zones U au 01/01/2015

La capacité de densification par division d'un terrain bâti ou d'une petite dent creuse est d'une cen- taine de logements se répartissant à part sensiblement égale entre l'est et l'ouest de l'A64.

69 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Les freins à la densification On ne peut donner à cette capacité une importance trop grande en termes de participation à court et moyen terme à la limitation de la consommation d'espaces, sauf à mettre en œuvre un interventionnisme actif communal ou intercommunal, ce qui n'est pas envisagé. On se trouve -en zone pavillonnaire très récente pour une bonne part, - dans des secteurs qui ne sont, pour moitié de la capacité théorique, pas desservis par des trans- ports en commun performants, - et dans un contexte urbain et socio-politique où une densification trop marquée peut provoquer des réactions de la part des habitants peut-être susceptibles d'accepter une transformation douce, diffuse et lente par construction de maisons individuelles en fond de parcelle mais apparemment pas une modification des formes urbaines (introduction de collectifs ou d'habitations groupées par exemple). L'intervention sur de tels quartiers pavillonnaires se heurte aussi à une propriété individuelle très morcelée.

Il sera retenu que durant la période 2015-2030, 1/3 de cette capacité potentielle de densifica- tion sera utilisée soit une trentaine de logements.

Curieusement l'urbanisation "en drapeau" honnie depuis longtemps par les urbanistes est aujour- d'hui présentée, renfort médiatique aidant, comme une panacée.

70 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 1.8 – LES DEPLACEMENTS A - Le plan des déplacements urbains

LE FAUGA est inclus dans le périmètre du plan des déplacements urbains de l'agglomération toulousaine approuvé le 14 octobre 2012. L'adhésion à la CAM est toutefois inter- venue postérieurement à l'approbation du plan des déplacements urbains. De ce fait, la commune se trouve à la date de rédaction du présent rapport de présenta- tion dans un situation transitoire dans la- quelle la desserte en transports collectifs routiers est encore assurée par le dépar- tement.

Les objectifs généraux du Plan des Dé- placements Urbains de la Grande Agglo- mération Toulousaine sont les suivants : • La maîtrise des déplacements mécani- sés par une cohérence Urbanisme/Trans- ports, en s'inscrivant dans une dyna- mique de densification le long des axes de transports en commun et aux abords des pôles d'échanges et en contrôlant l'étalement urbain.

• La maîtrise du trafic automobile, dans un contexte de forte croissance urbaine de l'aggloméra- tion. • Le développement de l'usage des transports collectifs, dans une logique d'intermodalité. • Le développement des moyens de déplacements économes et les moins polluants, notamment l'usage de la bicyclette et la marche à pieds. • L'aménagement et l'exploitation du réseau principal de voirie d'agglomération. • La mise en place, à l'échelle de l'agglomération, d'une politique globale de stationnement. • La réduction du nombre de tués et de blessés graves dans les accidents de la circulation, no- tamment les modes doux. • Le soutien au développement de l'autopartage et du covoiturage. • L'encouragement pour les entreprises et les collectivités publiques à élaborer des PDE. • La prise en compte de la logistique urbaine. • L'évolution des tarifications intermodales et combinées. • La mise en œuvre de schémas d'accessibilités des réseaux de transports et de la voirie et de l'aménagement des espaces publics.

71 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Il n'y a pas d'orientation spécifique concernant le territoire communal de LE FAUGA.

B – Les infrastructures

La trame vi aire

Le territoire communal est traversé par des infrastructures d'importance variable.  L'autoroute A64 dite "La Pyrénéenne" traverse LE FAUGA parallèlement à la Garonne et à la ligne de chemin de fer. Un demi-échangeur existe sur la commune et permet de prendre la direc- tion de Toulouse. L'échangeur situé sur la commune voisine de Mauzac, d'accès direct, est à en- viron 2 kilomètres.  Plusieurs routes départementales empruntent le territoire de la commune : - la D 49 qui relie LE FAUGA à Lavernose-Lacasse ; - la D 43 qui rejoint Saint-Hilaire, en rive gauche de la Garonne, - la D 215 qui longe l'autoroute et relie le demi-échangeur du FAUGA à l'échangeur de Mauzac au sud ; - la D 211 qui permet de rejoindre l'échangeur du sud de Muret.

 Quelques voiries communales desservent le reste de la commune.

72 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation  La ligne de chemin de fer Toulouse - Bayonne (ligne 650) traverse la commune du nord au sud. Quatre franchissements de la voie ferrée existent sur le territoire communal et en limite avec les communes voisines.

La commune est concernée par l'article L.111-1-4 du code de l'urbanisme visant à inciter les com- munes à promouvoir un urbanisme de qualité le long des voies routières les plus importantes, en l'occurrence le long de l'A64.

Il convient de rappeler que la rive droite de la Garonne est reliée au village par un bac.

En matière de déplacements doux, il convient de noter que des aménagements récents ont été réalisés en bordure de la rue Cazalères. La commune développer ce mode de déplacements en particuliers dans le cadre des quartiers nouveaux et en privilégiant les liaisons avec l'école.

C – Trafics et circulation routière

Il convient de noter que le demi échangeur de l'A64 assure les échanges avec Muret et TOU- LOUSE mais pas directement avec le sud. Il faut pour cela utiliser l'échangeur de Mauzac. Ce nœud d'échange permet également un accès à Lavernose-Lacasse via la D49. La D 211 est une des liaisons avec Muret dont le centre-ville est distant de 7 km.

La liaison entre les rives droite et gauche de la Garonne est effectuée par l'intermédiaire d'un bac qui n'admet pas les automobiles. La liaison automobile se fait via le pont de Mauzac (D 10).

Les trafics : Le trafic sur l'A64 est de l'ordre de 40 000 véhicules par jour.

D - Les transports en commun. Du fait que 13,5% (source INSEE, 2009) seulement des actifs travaillent dans leur commune de résidence, les déplacements revêtent une grande importance. La voiture particulière demeure le moyen de transport privilégié. En raison de l'adhésion de la commune à la Communauté d'Agglomération du Muretain, et du trans- fert de la compétence à TISSEO, autorité organisatrice des transports, la desserte de LE FAUGA par les diverses lignes de bus (actuellement Arc-en-ciel n°59, 60 et 80) est en cours d'examen. Des bus du conseil général assurent le transport scolaire vers les collèges et lycées de MURET ainsi qu'au marché hebdomadaire de MURET le samedi matin. L'arrêt SNCF permet une fréquence d’un train toutes les 30 minutes en direction de Toulouse le ma- tin et depuis Toulouse en fin d’après-midi. Cet arrêt se trouve à environ 1,5 km du centre du village. Ces diverses lignes ne peuvent être qualifiées de performantes au sens du SCoT de la Grande Ag- glomération Toulousaine.

73 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 1.9 – LES CAPACITES DE STATIONNEMENT Le stationnement automobile accessible au public est de deux sortes : - latéral, marqué ou plus souvent non marqué, à la chaussée des voies - aires de stationnement hors voies qui comptabilisent 220 emplacements dont150 répartis sur 2 aires éloignées d'une centaine de mètres emplacements rassemblent les besoins complémentaires des divers équipements collectifs (écoles, salle des fêtes, commerces et services). Le parking de la mairie et de la halle constitue également un parking utilisé à la fois par les usagers des différents équipements L'école dispose d'un parc à vélos. Il n'y a pas de parc dédié aux véhicules hybrides ou électriques.

Il convient de signaler également une aire de stationnement relais de 6 emplacements à un arrêt du bus, à proximité du demi-échangeur de l'A64. Il est envisagé d'accroître cette capacité. La gare SNCF est également dotée d'un parking d'une vingtaine de places ; un projet de nouveau parking est prévu.

1.0 - LES PRINCIPAUX EQUIPEMENTS COLLECTIFS

Les équipements généraux - mairie - ateliers municipaux - école (maternelle et élémentaire), avec garderie et cantine

- Les équipements sportifs - terrain de foot. - terrain de tennis - aire de jeux (basket, volley) pour les écoles; - boulodrome - plateau multisports.

Les équipements associatifs, culturels et de loisirs. - bibliothèque - salle des fêtes - plusieurs salles de réunions

74 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Les réseaux numériques. Il est possible de disposer des technologies ADSL, ADSL2+, VDSL2 sur le territoire communal, mais cette disponibilité ne concerne pas toutes les lignes. Les réseaux FTTH et FTTLa ne sont pas dispo- nibles. Un nœud de raccordement abonnés (RNA) est implanté au village.

75 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 2 – LES BESOINS REPERTORIES.

••• Les besoins répertoriés en matière d'environnement

Maintien de la biodiversité et préservation du patrimoine naturel La protection de la principale continuité écologique que constitue la Garonne. S'y ajoutent : - la prise en compte des 2 ZNIEFF présentes sur le territoire communal - la protection des ripisylves des petits cours d'eau, des haies à l'ouest de la commune et des ali- gnements plantés au nord du village. - les plans d'eau issus de l'exploitation des gravières

L'ancien parc de la SNPE, mentionné en espace naturel protégé au SCoT de la Grande Aggloméra- tion Toulousaine, doit faire l'objet d'une dépollution. Celle-ci apparaît de nature à entraîner un boule- versement de la couverture végétale existante et de la faune sauvage qui s'y est installée.

Qualité de l'air. Dans les déplacements avec l'extérieur de la commune, le développement des transports en com- mun est l'un des moyens de participer à la réduction de l'effet de serres. Si les décisions en matière de plan des déplacements urbains échappent à la commune pour l'essentiel, sa participation s'avère possible au niveau du PLU par l'organisation du stationnement de proximité, la facilitation au covoi- turage, les déplacements doux.

Qualité des eaux L'urbanisation ouest de la commune étant sous un régime d'assainissement non collectif qui ne doit pas évoluer, il convient de veiller à ne pas permettre une densité telle qu'elle vienne affecter la qua- lité des eaux ou l'évacuation correcte des eaux pluviales résultant d'une trop forte imperméabilisa- tion.

Pollutions L'ancien parc de la SNPE nécessite une dépollution.

Nuisances acoustiques. L'A64 et la voie ferrée Toulouse-Bayonne sont classées voies bruyantes. La rive est de l'autoroute est bordée d'un merlon au nord de l'échangeur et sur toute la longueur de l'urbanisation existante. Des prescriptions spécifiques sont prescrites par l'arrêté préfectoral pour un certain nombre de constructions. Le SCoT va plus loin et subordonne (prescription 47) "le développement de zones d'habitat riveraines des axes routiers et ferrés classés bruyants […] à la mise en œuvre de disposi- tifs adaptés de réduction et de protection acoustiques et insérés dans le paysage environnant ; une urbanisation faisant écran phonique (et visuel) au bruit (type bâtiments d'activités) est cependant à privilégier à proximité de ces axes."

••• Les besoins répertoriés en matière de logements Aspects quantitatifs Le SCoT de la Grande Agglomération Toulousaine donne au travers du potentiel de surfaces urba- nisables (prescription) et de la densité moyenne de logements (recommandation) une quantité de

76 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation logements autorisés. Pour la période 2010-2030, le potentiel de surfaces (mixtes habitat et activités) est de 58,5 hectares (6,5 pixels). La capacité est de 585 logements sur la base de la densité recom- mandée de 10 logements/ha. Entre 2010 et 2015, 105 logements ont été commencés (source : sit@del2) . Quand bien même le SCoT ne fixe pas d'objectif de population et restant entendu que la résultante qu'il détermine implicitement ne correspond pas à toute l'augmentation de la population, il dégage néanmoins sur les sites "pixellisés" une capacité d'accueil en nombre d'habitants.

Nombre de Surface Densité recom- Nombre Nombre Population cor- pixels en hec- mandée loge- de loge- d'habitants respondante mixtes tares ments/hectare ments par logement 6,5 58,5 10 585 2,6 1520

Aspects qualitatifs La nécessaire recherche d'une moindre consommation d'espaces agricoles et naturels, notamment par la recherche d'une "densification…de l'ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturale" (article L.123-1-2) n'est pas exclusive d'un objectif de maintien de la dominance constatée des logements individuels. En matière d'équilibre social de l'habitat , la part existante de logements sociaux est considérée faible. Il convient de l'accroître notamment en renforçant l'obligation contenue dans le POS en vi- gueur : 25% de logements sociaux dans les opérations de plus de 1000 m² de surface de plancher, pour la porter à 30% (locatif et accession sociale), 20% hors du village. Adhérent récent (01/01/2015) de la Communauté d'Agglomération du Muretain, LE FAUGA n'est toutefois pas dans le périmètre d'application de son Programme Local de l'Habitat en vigueur.

••• Les besoins répertoriés en matière de surfaces et de développement agricoles. Il y a deux parties du territoire communal qui apparaissent plus propices à l'activité agricole : - la rive droite de la Garonne qui dispose d'un foncier assurant des unités foncières continues ; - en rive gauche, les terrains cultivés à l'ouest de la voie ferrée et au nord ainsi que les grands secteurs compris entre l'A64 et les urbanisations. Dans les deux cas, il s'agit de pérenniser ces surfaces. L'appel à des entreprises de travaux agricoles est la règle dans ce pays de labours. Les activités de pépinières localisées en rive ouest de l'A64 bénéficient des mêmes besoins d'espaces.

 Les besoins répertoriés en matière de développement économique. Il existe une demande d'implantation commerciale et de services de proximité. Le projet de zone d'activités au sud de Muret, à 4 km du centre du village, si la finalité commerciale et de services est forte, apparaît de nature à remettre en cause l'implantation de commerces et services marchands de proximité au village.

• Les besoins répertoriés en matière d'aménagement de l'espace. La confortation du village autour du noyau villageois et le remplissage des "dents-creuses" chemin Fontane principalement doivent être privilégiée.

77 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation La densification par division des terrains bâtis, ici en maisons individuelles, apparaît être un proces- sus de longue haleine ; en effet, il s'agit d'une mutation profonde des choix individuels importants de cadre et de modes de vie des habitants. Par contre, les zones à urbaniser doivent d'une part être suffisamment structurées pour permettre une bonne utilisation du sol et autoriser une bonne intégration à l'agglomération tout en améliorant son fonctionnement.

• Les besoins répertoriés en matière de déplacements. Les déplacements piétons et cyclistes internes au village doivent être favorisés, plus particulière- ment entre le noyau d'équipements collectifs de Cazalères et les quartiers nouveaux. Sont également répertoriées la recherche d'un développement de la gare dans les relations avec Toulouse et la mise en œuvre d'un réseau de bus plus performant dans celles avec Muret en corré- lation avec l'agrandissement d'un parking relai et de covoiturage à La Mandre. En matière de déplacements plutôt de loisirs, le conseil départemental envisage la réalisation d'un itinéraire cyclable longeant la Garonne.

• Les besoins répertoriés en matière de commerces, d'équipements et de services. LE FAUGA dispose d'une infrastructure commerciale faible. Compte tenu de la proximité du pro- jet de ZAC "Portes des Pyrénées" au sud de Muret, la confortation d'un noyau d'équipements au- tour de l'école pourrait se trouver limitée à des équipements collectifs (notamment par transfert de l'actuel terrain de sports), d'hébergements et équipements sociaux et autres. La porte doit tou- tefois être laissée ouverte aux commerces et services de proximité.

78 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

3 – ARTICULATION DU PLU AVEC D'AUTRES DOCUMENTS DE NIVEAU SUPERIEUR. Les servitudes d'utilité publique s'imposent par-delà le PLU. Par ailleurs, le document d'urbanisme doit être compatible avec le SCoT qui dans sa rédaction actuelle a pris en compte le schéma direc- teur d'aménagement et de gestion des eaux. Il doit prendre en compte le schéma régional de cohé- rence écologique (SRCE).

- Les servitudes d'utilité publique Les servitudes d'utilité publique s'imposent au PLU. Elles n'engendrent pas elles-mêmes des inter- dictions de construire mais elles soumettent les modes d'occupation ou d'utilisation du sol à des conditions spéciales. Le territoire communal du FAUGA est grevé des servitudes d'utilité publique suivantes :

• A4 : Servitude de libre passage des engins mécaniques : - La Louge et ses affluents

 EL2 - Plan des Surfaces Submersibles valant plan de prévention des risques naturels prévisibles : - Zone submersible de la Garonne

 EL3 - Servitude de Halage et de marchepied : - La Garonne • I3 : Servitude relative à l’établissement des canalisations de transport et de distribution de gaz : - DN 300 BOUSSENS - TOULOUSE • I4 : Servitude relative à l'établissement des canalisations électriques : - Ligne 63KV CARBONNE - PORTET ST SIMON - Ligne 63KV CARBONNE - MURET - Ligne 63KV LE FAUGA - PORTET ST SIMON - Linge 63KV (SNCF) CAZERES - ST JULIEN - - PORTET ST SIMON • PT1 : Servitude de protection des centres de réception contre les perturbations électromagné- tiques : - Station de MURET LA FERRANE • PT2 : Servitude relative aux transmissions radioélectriques concernant la protection contre les obstacles des centres d’émission et de réception exploités par l’Etat : - Liaison hertzienne TOULOUSE - CAZERES, tronçon Montaud - Ramonville St Agne - Liaison hertzienne BERAT - MURET • T1 : Servitude relative au chemin de fer : Voie ferrée de TOULOUSE à BAYONNE • T5 : servitude de dégagement de l'aérodrome de Muret-Lherm

 PPRN mouvements différentiels de terrains consécutifs au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux approuvé par arrêté préfectoral du 22 décembre 2008.

- Le plan local de l'habitat (PLH)

79 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Bien que LE FAUGA ait adhéré à la Communauté d'Agglomération du Muretain le 1 er janvier 2014, le PLH en vigueur ne s'applique pas à son territoire. Ce qui n'empêche pas que le PLU puisse pren- dre en compte certaines de ses orientations.

- Le SCoT de la Grande Agglomération Toulousaine  En matière de préservation de l'environnement et de réponses aux grands enjeux envi- ronnementaux, le projet de PLU est compatible avec les prescriptions et recommandations du SCoT et notamment :

+ la préservation des espaces naturels protégés qui demeurent hors de toute urbanisa- tion et font l'objet d'un classement en espaces boisés classés pour les éléments boisés et d'une protection plus souple pour les haies et bosquets ; + la "préservation des fonctions naturelles et écologiques des continuités écologiques identifiées" et "la préservation des fonctions naturelles et écologiques des espaces naturels inventoriés (zone Natura 2000, ZNIEFF), élargissant leur emprise (en cohérence avec le SRCE et les zones humides identifiées par le Département) et assurant via le règlement la transparence écologique des clôtures ; + la préservation de l'identité du paysage spécifique que constituent les abords de la Ga- ronne et notamment la rive droite (L'Aouach) ;

 En matière de santé + la limitation l'usage de la voiture in situ par un développement urbain dans la continuité villageoise pour le principal et la réalisation progressive de pistes dédiées aux piétons et cycles ; + la prise en compte les risques majeurs (glissement de terrains, inondation) ; + l'exigence d'une dépollution des sols du site de l'ex-SNPE avant toute utilisation (amé- nagements de loisirs) ; + le développement des déplacements ferroviaires en agrandissant le parking de la gare, en partenariat avec la communauté de communes ; + la limitation de la consommation des espaces agricoles et non agricoles dans la limite des densités préconisées par la SCoT.

- Le Plan des Déplacements Urbains (PDU) En matière de déplacements, le PLU est compatible avec les orientations du PDU en ce qu'il

+ favorise l'usage du train dans les déplacements quotidien en agrandissant le parking de la halte ferroviaire, en partenariat avec la communauté de communes ; + veut favoriser l'utilisation du bus par agrandissement de l'aire de stationnement et co- voiturage de La Mandre par acquisition de terrains appartenant à l'Etat ; + veut favoriser les déplacements à pieds et à bicyclettes notamment avec le groupe scolaire et en exigeant la réalisation d'un parking vélo dans les entreprises.

80 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation - Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique Prenant en compte les objectifs du SRCE, le PLU + préserve les réservoirs de biodiversité que constitue la Garonne et ses rives, les ZNIEFF, les bois, bosquets et haies (classement en zone N, Nc0 ou Aco) ; + préserve les zones humides particulièrement présentes dans la vallée de la Louge (classement en secteurs Aco et Nco) ; + préserve les continuités écologiques que constituent la Garonne et ses rives, la vallée de la Louge le sud de la commune (classement en secteur Nco ou Aco) ; + préserve la ripisylve des cours d'eau (classement en EBC pour la Garonne, en espace protégé pour les bosquets et les haies).

- Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux Le SCoT en vigueur n'a pas le caractère intégrateur que lui confère la règlementation nou- velle. Le PLU est compatible avec le SDAGE en raison de ses dispositions suivantes : + 82% des logements sont raccordées ou raccordables à la station d'épuration (sur lit de roseaux) qui a été mise en service en 2006 ; + la ripisylve des cours d'eau est protégée ; + les zones humides sont exclues des sites d'urbanisation ; + la trame verte et bleue du SCoT et du Schéma Régional de Cohérence Ecologique, la zone de biotope (Garonne) sont traduites dans le règlement et protégées ; + un taux minimum de 30% de surfaces perméables est prescrit pour les opérations de construction ; + une obligation de dépollution industrielle du site de l'ex-SNPE avant tout aménage- ment.

81 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 4 – CONTENU ET MISE EN ŒUVRE DU PLU

4.1 – EXPLICATION DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D'AMENAGE- MENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES (PADD).

Le PADD s'articule autour des orientations générales suivantes :

Orientation n°1 – Maîtriser un rythme de constructi on de logements nouveaux apte à assurer le développement

Orientation n° 2 – Développer la mixité sociale

Orientation n° 3 – Organiser et maîtriser le dévelo ppement des quartiers nouveaux

Orientation n° 4 – Valoriser les éléments naturels et préserver l’image et le cadre de vie de la commune

Orientations n° 5 – Favoriser la sécurité des dépla cements

Orientation n° 6 – Préserver l’exploitation agricol e

Orientation n° 7 – Assurer l’accueil d’entreprises

Orientation n° 8 – Développer les communications nu mériques

• Orientation n° 1- Maîtriser un rythme de constructi on de logements

Cette maîtrise constitue l'affichage par la commune d'un objectif quantitatif de développement. L'objectif de population est de 2700 à 3000 habitants en 2030. Il demeure inférieur au potentiel ré- sultant des prescriptions (pixels) et recommandations (densités) du SCoT de l'agglomération toulou- saine : 3320 habitants en 2030.

La consommation de l'espace

+ au regard des préconisations de consommation fixées par le ScoT.

Au SCoT, la consommation de l'espace est mesurée au travers de son unité spatiale de référence, à savoir le pixel (défini comme la disponibilité foncière dans un rayon de 300 mètres, selon le DOG du SCoT de la Grande Agglomération Toulousaine, page 99). 1 pixel représente 9 hectares. Cette unité de référence est indépendante du caractère agricole ou naturel des terrains concernés. Le SCoT prévoit, pour la période 2010-2030 , un potentiel de consommation de : - 58,5 hectares (6,5 pixels) d'espaces à vocation mixte (habitat et activités) - 18 hectares (2 pixels) d'espaces à vocation dominante d'activités.

82 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation NOTA : suite à des avis convergents de l'Etat, du SMEAT et de la Chambre d'Agriculture, les densités figurant au projet arrêté ont été diminuées afin de préserver la compatibilité avec le SCoT. En matière de consommation de pixels, il est distingué entre la période antérieure au présent PLU, à savoir 1/1/2010-1/1/2016 et la période couverte par le PLU à savoir 1/1/2016-1/1/2030.

 Période 2010-2015 : Il s'agit de la consommation effective de surfaces, c'est-à-dire celle représentée par les terrains ayant fait l'objet d'une autorisation d'urbanisme suivie au moins d'un commencement de travaux : elle s'élève à 4 hectares (arrondi à ½ pixel) et concerne uniquement des espaces mixtes (habitat et activités).

 Période 2016-2030 : Il s'agit de la disponibilité foncière (y compris les surfaces ayant fait l'objet d'une autorisation d'urbanisme non suivie au 1/1/2015 au moins d'un commencement de travaux) offerte par le présent PLU

- espaces mixtes au PLU = 37 hectares soit 4,1 pixels

Surfaces Nombre Zones en hec- de loge- Densité mixtes tares ments UBa 3,2 43 13,3 UBb 1,6 26 16,5 UC * 7,4 74 10,0 1AU et 10,5 120 11,4 1AUa 1AUb 1,8 33 18,3 * La capacité des projet autorisés au 1/1/2016 12,5 169 13,5 2AU est celle du projet. Densifica- 30 **Il est admis qu'un tiers de la capacité de den- tion** sification sera utilisé entre 2015 et 2030 TOTAL 1 37,0 495 13,4 Surfaces et capacité d'accueil des zones mixtes (habitat et activités) du PLU 2015-2030

- activités économiques = 12,6 hectares (dont 9,6 ha en zone 2AUe et 3 ha en zone UD) soit 1,4 pixel (arrondi à 1,5 pixel).

La consommation des surfaces issues des pixels pour la période 2010-2030 représente 72% du "stock" mentionné au SCoT. Celle de la période 2010-2020 en représente 41,4%.

En termes d'intensification urbaine, le projet de PLU : - prend en compte les territoires d'intensification mentionnés au SCoT - fixe des règles (notamment les coefficients d'emprise au sol) qui font tendre vers des densités de 16-18 logements/hectare dans ces territoires d'intensification, de 13 logements/ hectare dans les autres sites de développement du village.

+ au regard des dynamiques démographiques et économiques. Les dynamiques démographiques sont étroitement dépendantes de l'offre foncière. Entre 1990 et 2011 (soit 21 années), la population a augmenté de 811 habitants malgré un très net affaissement du nombre de logements nouveaux depuis 2007. Dans l'estimation de la consommation de l'espace liée plus spécifiquement au nombre de loge- ments, compte tenu de la faible taille de la population, il apparaît illusoire voir hasardeux d'introduire

83 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation des indicateurs bâtis sur de grandes populations tels que l'évolution des modes de vie sociétaux, l'éclatement des noyaux familiaux…Est en conséquence fait le choix d'une approche plus globali- sante du contenu de l'évolution de la population.

La réalisation du projet de ZAC des "Portes des Pyrénées" au sud de Muret apparaît de nature à avoir un impact sensible sur l'attractivité résidentielle de LE FAUGA. Il est estimé que la taille moyenne des ménages évoluera et se rapprochera de celle constatée dans le département. La part attendue de petits ménages par une introduction plus forte du nombre de logements sociaux dans les opérations nouvelles d'une part, le vieillissement de la population d'autre part, conduisent à retenir une taille moyenne des ménages de 2,4 habitants . L'accroissement de population (à distinguer du taux de croissance : une même augmentation du nombre d'habitants sur une même période est traduite par un taux d'évolution différent du fait de la variation du "stock" de population de référence) de 1 000 à 1 300 habitants entre 2010 et 2030 (soit 20 années), objectif politique majeur de la commune, est supérieur à celui des 2 décennies anté- rieures (+ 811 habitants). Toutefois, la courbe de tendance linéaire (série 1 au graphique ci-des- sous) présente sur la très longue période 1990-2030 de très faibles amplitudes.

3000

2200

1551 1700 1099 889

Linéaire (Série1)

1990 1999 2006 2011 2020 2030

Sur ces bases, les besoins en logements sont, pour la période 2010-2030 définie par la SCoT et pour une densité de 12 logements/hectare,  de 541 logements dans l'hypothèse haute, nécessitant 45 hectares – population nouvelle/taille des ménages/densité = 1 300 habitants/2,4/12 = 45 hectares.  et de 360 logements dans l'hypothèse basse nécessitant 35 hectares – population nouvelle/taille des ménages/densité = 1 000 habitants/2,4/12 = 35 hectares. Le dispositif réglementaire autorise une densité tendant vers 15 logements/hectare sans la rendre obligatoire.

+ au regard des objectifs chiffrés du PADD Le PADD fixe à 65 hectares les objectifs (il s'agit plus de maximaux que d'objectifs) chiffrés de con- sommation potentielle de l'espace (espaces mixtes et activités économiques) par le PLU. Il en dé- taille l'origine : - 5 hectares d'espaces agricoles c'est-à-dire sis en zone NC du POS en vigueur - 30 hectares de terrains sis dans les zones constructibles du POS en vigueur et qui en 2015 font l'objet d'une activité agricole au sens du code rural ; - 30 hectares des autres terrains à caractère naturel également sis dans les zones constructibles du POS en vigueur (friches,…).

84 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Les outils de cette maîtrise passent notamment par : - une ouverture progressive à l'urbanisation des sites du développement urbain par l'établissement d'un échéancier de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser (1AU et 2AU) à vocation d'ha- bitat ; - une limitation de la consommation d'espaces. Le SCoT admet une consommation effective maxi- male de 38 hectares (vocation mixte et activités) à l'horizon 2020 ; - la limitation de l'urbanisation de nouveaux espaces notamment agricoles par rapport à l'affectation mentionnée au POS ; - le comblement des dents creuses ; - la localisation de l'essentiel de l'urbanisation dans la continuité du village où les équipements auto- risent une densification compatible avec la densité fortement recommandée par le SCoT. - une tendance vers une densité moyenne de 15 logements par hectare.

 En matière d'espaces voués aux activités économiques Le potentiel fixé par le SCoT est de 18 hectares. Le PADD maintient la zone de Barbaron mention- née au POS en vigueur (9 hectares). Une partie de la zone UD (La Mandre) pourrait accueillir des équipements, des commerces et services attachés à une économie résidentielle. Les superficies concernées (12 hectares) demeureront en deçà des 18 hectares potentiels du SCoT.

••• Orientation n° 2 - Développer la mixité sociale. La commune entend continuer son effort de correction de l'insuffisance de l'offre sociale de loge- ments tant locatifs qu'en accession. Pour ce faire, elle renforce l'exigence de logements sociaux tout en y introduisant la dimension accession sociale.

••• Orientation n° 3 - Organiser et maîtriser le dével oppement des quartiers nouveaux Les autorisations d'urbanisme récentes sont assises sur les schémas d'organisation figurant au POS en vigueur ; il s'agit d'un secteur en cœur de village et d'un autre plus vaste sis au lieu-dit "Roucade". Le PLU entend poursuivre cet objectif de la structuration du village au travers des opérations nouvelles. Les orientations d'aménagement et de programmations viennent préciser cette vision. Le développement villageois est largement privilégié : cœur de village, Roucade, Cazalères- Frantoupin et chemin Fontane accueilleront l'essentiel de l'urbanisation future. Seul le site de Bi- nagret constitue un secteur d'urbanisation hors du village et dans la continuité de secteurs bâtis de moindre densité. Ce site est en zone constructible du POS en vigueur.

••• Orientation n° 4 - Valoriser les éléments naturels et préserver le cadre de vie – Patri- moine. Le site de l'Aouach en rive droite de la Garonne sera préservé. Il constitue un élément de pay- sage sensible adossé à une ZNIEFF, et un élément de patrimoine intégrant la chapelle. Au village, le bois de Cazalères conserve sa protection d'espace boisé classé et sera renforcé dans une coulée verte jusqu'à l'espace naturel du SCoT à Labourdette. Cet espace naturel est appelé à être prolongé de diverses façons (coulée verte, espaces dédiés au cycles et piétons) pour assurer des liaisons douces entre les sites d'urbanisation et les équipements existants et à créer.

85 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Ce souci de préservation du cadre de vie passe également par la sauvegarde d'une infiltration des eaux de pluie sur les terrains bâtis et les divers sites de biodiversité qu'ils soient ou non ré- pertoriés. Le secteur des lacs au sud-ouest de la commune est déjà l'objet d'une activité de pêche de loi- sirs. La commune entend ouvrir le site à d'autres activités (constructions démontables liés aux loisirs) ou à quelques aménités par création d'aménagements légers sur des secteurs localisés de taille limitée.

Les éléments naturels préservés.

Une continuité écologique transversale (est-ouest) est répertoriée par le SCoT au sud, plutôt sur la commune de Mauzac. La Fédération Départementale de Chasse signale un couloir de déplacement entre la rive droite de la Garonne et la vallée de la Louge également au nord de la commune. Sur le territoire communal de LE FAUGA, la transparence est assurée au nord par le statut de zone agri- cole à l'ouest de l'A64. Néanmoins, la clôture du parc de l'ONERA d'une part et l'autoroute d'autre part constituent de réels obstacles aux déplacements de partie de la faune terrestre et plus particu- lièrement des grands mammifères tels que le Chevreuil ou le Sanglier.

••• Orientation n° 5 - Favoriser la sécurité des dépla cements Il s'agit d'offrir une alternative aux déplacements automobiles dans les relations quotidiennes entre les zones d'urbanisation et les équipements notamment scolaires. Sont principalement concernés les sites d'urbanisation au nord et à l'est de Cazalères.

86 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Le PLU organise le développement et la sécurité des déplacements internes à la commune au tra- vers des parties écrites du règlement et des OAP.

Les déplacements doux Au village, le règlement écrit et l'OAP du site de Roucade-Frantoupin permettent de gérer la réalisa- tion progressive des liaisons. Sur des parties d'itinéraires partagés (chemin de Darré Barraou par exemple), aménagements et règlement de circulation sont appelés à assurer la sécurité recherchée. Dans les liaisons avec la gare, les ¾ de la distance depuis le centre du village se feront par aména- gements de voirie communale et règlement de circulation en itinéraire partagé.

En matière de déplacements avec l'extérieur, le Plan des Déplacements Urbains ne prévoit pas de dispositions pour LE FAUGA. La commune a amélioré et améliore la capacité de stationnement à la gare. Il est envisagé d'agrandir le parking-relai de La Mandre par acquisition sur le domaine routier de l'Etat.

87 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Lignes de bus et parking-relai

••• Orientation n° 6 - Préserver l'exploitation agrico le. La première des préservations est l'arrêt de la consommation des terres agricoles. Le PLU veille à ne consommer que très peu de terrains agricoles nouveaux par rapport au POS en vigueur et à en restituer au moins autant. Il demeurera dans le cadre des potentiels et vocations définis par le SCoT.

••• Orientation n° 7 - Assurer l'accueil d'entreprises . En compatibilité avec le SCoT, le site de "La Mandre" en bordure de l'A64 conserve sa vocation du POS en vigueur : accueillir des équipements et services marchands et non marchands. Il n'a toutefois pas vocation à accueillir des activités artisanales. C'est le site de Barbaron, propriété de la commune et figurant au POS en vigueur, qui présente la plus grande surface d'accueil (9 hectares) des activités, en compatibilité avec le SCoT.

88 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Barbaron : le principal site d'accueil des activités

••• Orientation n° 8 - Développer les communications n umériques. Permettre qu'à terme l'ensemble du territoire communal soit couvert par un réseau haut débit est un objectif dont la réalisation progressive pourra être mise en œuvre en partenariat avec les ini- tiatives publiques et privées.

89 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 4.2 – LA TRANSCRIPTION REGLEMENTAIRE DU PADD Explication de la délimitation des zones, des règles et des orientations d'aména- gement et de programmation - Les motifs des changements.

a) Les dispositions favorisant la densification des espaces bâtis.

Il a été souligné (§ 1.7, C) que la capacité de densification des espaces bâtis s'élève à une centaine de logements. Les freins à sa mise en œuvre ont également été énoncés. La commune n'envisage pas dans ce domaine un interventionnisme particulier mais s'appuie sur le règlement du PLU. Le dispositif réglementaire favorisant la construction sur de petits terrains est le suivant :

- hauteur maximale des constructions admises = un étage sur rez-de-chaussée - coefficient d'emprise au sol (cf mode de calcul ci-dessous) variant de 15% en zone d'assainisse- ment non collectif à 25% en zones d'intensification urbaine desservie par l'assainissement collectif. - recul de 3 m minimum par rapport à l'alignement. - implantation sur limite séparative admise (3 m sous sablière et 5 m au faîtage). Ce dispositif demeure compatible avec les formes urbaines et architecturales existantes. Il a été in- sisté sur la nature lente de sa mise en œuvre.

b) Les dispositions favorisant la limitation de la consommation des espaces na- turels agricoles et forestiers. La définition, d'origine gouvernementale, des espaces agricoles a été rappelée ci-dessus (cf para- graphe 1.2). La principale mesure contenue dans le PLU est le maintien des surfaces urbanisées (zone U et NA – site de La Bourdette/ex-SNPE exclu qui devient zone N) du POS, avec des modifi- cations faibles de leur délimitation. Le projet de PLU consomme 1,2 hectares de la zone NC du POS et restitue à la zone A du PLU 2,6 hectares (cf. plan ci-dessous). Les terrains concernés sont tous en culture.

4,5 hectares passent ainsi d'un statut de zone naturelle protégée (ND) au POS à celui de zone ur- baine (U) au PLU. Toutefois le changement de statut est d'origine réglementaire (article R.123-11 dans sa rédaction antérieure au 01-01-2016) ; l'essentiel (4 hectares) est soumis à des restrictions d'utilisation du sol fortes s'agissant d'une zone de glissement de terrains. 75 hectares passent d'un statut de zones constructibles (NA) au POS à un statut de zones natu- relles. Il convient de souligner toutefois que la zone NA de La Bourdette (ex-SNPE), de 50 hectares, au nord du village, en grande partie constituée de sols pollués, est classée espace naturel au SCoT.

90 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation POS et PLU : évolution des espaces agricoles, naturels et forestiers

Evolutions des zones agricoles et naturelles

Le bilan des espaces naturels agricoles et forestiers consommés par le projet de PLU au regard du POS est le suivant :

Consommation Restitution (en hectares) (en hectares) Zones U et NA du POS devenant A 2,6 Zones U et NA du POS devenant N 75,0 * Zones NC du POS devenant U ou AU 1,2 Zones N D du POS devenant U ou AU 4,5 TOTAL 5,7 77,6 SOLDE 70,8 * Rappel : 50 hectares sont classés zones naturelles à préserver au SCoT

En résumé, le PLU restitue 1,4 (2,6 - 1,2) hectare à la zone agricole (NC du POS) et 20,5 (75,0 - 50,0 – 4,5) hectares à la zone naturelle.

91 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation c) La consommation de pixels 2010-2020 Cette estimation prend en compte à la fois les opérations réalisées entre 2010 et 2016 (5,5 hectares), celles ayant fait l'objet d'une autorisation d'urbanisme mais non commencées et les ter- rains à urbaniser des zones ouvertes à l'urbanisation (zone U et 1AU). Elle ne retient pas les capaci- tés de densification (7,5 hectares) dont la consommation est estimée à 2,25 hectares pour cette pé- riode 2010-2020.

La répartition par zone est la suivante :

zones Surfaces (en hectares) UBa 6,4 UBb 1,6 UC 8,4 UD 3,0 1AU 0,8 1AUa 9,7 1AUb 1,8 TOTAL 31,7

Le SCoT autorise pour la période 2010-2020 la consommation de la moitié des pixels attribués soit 8,5/2 = 4,25 pixels correspondant à une superficie de 4,25 x 9 hectares = 38,25 hectares. Les surfaces ouvertes à l'urbanisation pour la période 2010-2020 correspondent à 41,5% -31,7ha/ (8,5 pixels x 9ha) x 100 - de celles retenues par le SCoT de la Grande Agglomération Tou- lousaine pour toute sa durée.

Le PLU respecte les objectifs du SCoT en matière de modération de la consommation de l'espace dans le respect des densités recommandées.

d) Les dispositions du règlement concernant plusieurs zones.

- Article 2 des zones UB, UC et 1AU

 L'obligation de mixité sociale : dans les opérations d'ensemble (de plus de 1000 m² de surface de plancher habitation en zone UB et UC), il est exigé dans les zones UB et 1AU, sises au village et en assainissement collectif, 20% de logements locatifs sociaux et 5% de logements en accesio sociale à la propriété. Dans la zone UC, ces pourcentages sont fixés respectivement à 15% et 5%. Cette différence résute de la distance aux établissements de fréquentation quotidienne et notamment de l'école, des commerces et services sis au village. Pour la zone 1AU (dont les secteur 1AUa et 1AUb), il n'est pas fait référence à une taille minimale d'opération (en l'occurrence 1 000 m² de surface de plancher habitation) ; en effet, l'exigence d'une unique opération concernant la totalité du secteur conduit à dépaser cette taille minimale.

 La nécessaire compatibilité avec les orientations d'aménagement et de programmation : il s'agit du rappel de l'article L.123-5 du code de l'urbanisme (rédaction antérieure au 01/01/2016).

92 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation  L'exigence d'une marge de recul d'au moins 4 mètres par rapport à la crête des berges de cours d'eau et fossés-mères : il s'agit d'une disposition de précation au regard d'un risque de débordement.

 L'exigence d'un plancher bas des constructions à au moins 0,40 m au dessus du niveau du sol : il s'agit d'une disposition de précaution au regard des possibles remontées de la nappe phréatique. C'est cette même précaution qui conduit à l'interdiction de sous-sol.

- Article 3 des zones UB et UC : Les dispositions concernant les voiries sont précisées, notamment en ce qui concerne les caractéristiques des ouvrages terminaux des impasses. Le motif du changement apporté : il s'agit de permettre une meilleure gestion des caractéristiques urbaines de ces voies.

- Article 9 des zones UB, UC, UD, UE et 1AU L'emprise au sol est définie. Il s'agit de "la surface mesurée au nu extérieur des murs du niveau édifié sur le sol. Elle ne concerne pas les terrasses, les piscines."

L'emprise au sol d'une construction Le coefficient d'emprise au sol est le rapport entre la surface de l'emprise au sol et celle du ter- rain d'assiette de la construction.

De l'emprise au sol à la surface de plancher habitation ou la mesure de la densité. Il y a un inconvénient à ne prendre en compte que les potentialités maximales offertes par une ap- plication brute du coefficient d'emprise au sol (application générale du nombre autorisé de niveaux) : celui de surestimer la capacité d'accueil ou de sous-estimer le besoin en surfaces constructibles. D'où la démarche retenue de "simulations au plus près du réel local".

Quel est ce "réel local" en matière de logements ? Pour la période 2008-2015, les logements selon leur type se répartissaient comme suit :

Logements individuels purs = 80% Logements individuels groupés = 20% Source : sit@del

93 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Pour cette même période, la taille moyenne des logements s'établit à : - logements individuels purs = 124,36 - logements individuels groupés = 110,33 Il y a eu un programme de logements collectifs en 2006 et 2007. Lié à la défiscalisation alors en vi- gueur, une telle opération n'a pas été renouvelée. La réglementation fiscale en vigueur ne le permet pas.

Simulations au plus près du réel local L'hypothèse ci-dessous se veut proche de la réalité locale, en logements individuels. Le coeffi- cient d'emprise au sol (CES) s'applique au terrain d'assiette de l'opération de construction. Exemples :

Les données de base au niveau de la parcelle privative – calcul de la surface de plancher à partir du coefficient d'emprise au sol

Surface du terrain = 500 m² CES = 0,30 Hauteur maximale des constructions = 1 étage sur rez-de-chaussée 1 garage par logement = 20 m² Epaisseur des murs = 10%

Emprise au sol maximale = 500m² x 0,30 = 150 m² - Cas d'une construction en rez-de-chaussée : Surface de plancher habitation maximale = (150-20) x 90% = 117 m² - Cas d'une construction en R+1 Surface de plancher habitation maximale = (150m²- 20m² x nombre de logements) x 90% + (150 x 90%) = 234 m² = arrondi à 2 logements

Le choix du coefficient d'emprise au sol.

Pour la fixation du coefficient d'emprise au sol, il est recouru à une simulation dans le cadre d'une opération d'ensemble avec divisions foncières. Par hypothèse : - la superficie du terrain d'assiette de l'opération d'aménagement d'ensemble est de 10000 m² - le taux de voiries et d'espaces communs est de 20% ; - la surface soumise à coefficient d'emprise au sol est de : 10 000 m²x 0,8 = 8000 m² ; - la taille moyenne des logements est de 120 m² en logements individuels purs et 90 m² en logements individuels groupés. - 20 m² d'emprise au sol par logement sont consacrés à des surfaces autres que la surface de plancher habitation ; il s'agit ici des garages. La surface de plancher maximale est celle dédiée à l'habitation.

94 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Les densités brutes maximales selon le coefficient d'emprise au sol et le type de lo- gements individuels pour un terrain d'assiette d'un hectare .

NOTA : suite à des avis convergents de l'Etat, du SMEAT et de la chambre d'agriculture, les densités figurant au projet arrêté ont été diminuées afin de préserver la compatibilité avec le SCoT.

Il s'agit ci-dessous, pour information, des densités maximales résultantes dans le cas d'une opéra- tion ne comportant qu'un seul type de logement individuel . Par exemple, toute l'opération en rez- de-chaussée ou en R+1. 3 coefficients d'emprise au sol sont retenus pour les zones d'habitation ; ils donnent les densités suivantes selon le type de logement individuel.

CES = coefficient d'emprise au sol - SP = surface de plancher habitation CES = 15% Terrain d'assiette = 10 000 m²

Logements individuels purs En rez-de-chaussée En R+1 - SP maximale = 939 m² - SP maximale = 1 878 m² - Densité = 8 logements/hectare - Densité = 16 logements/hectare

Logements individuels groupés En R+1 - SP maximale = 1800 m² - Densité = 20 logements/hectare

CES = coefficient d'emprise au sol - SP = surface de plancher habitation CES = 20% Terrain d'assiette = 10 000 m²

Logements individuels purs En rez-de-chaussée En R+1 - SP maximale = 1252m² - SP maximale = 2 504 m² - Densité = 10 logements/hectare - Densité = 21 logements/hectare

Logements individuels groupés En R+1 - SP maximale = 2 504 m² - Densité = 28 logements/hectare

CES = coefficient d'emprise au sol - SP = surface de plancher habitation CES = 25% Terrain d'assiette = 10 000 m²

Logements individuels purs En rez-de-chaussée En R+1 - SP maximale = 1 565 m² - SP maximale = 3 130 m² - Densité = 13 logements/hectare - Densité = 26 logements/hectare

Logements individuels groupés En R+1 - SP maximale = 3 130 m² - Densité = 35 logements/hectare

95 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Mais les choses ne se passent pas ainsi . La réalité est à la mixité des types de logements : indivi- duels purs à rez-de-chaussée, individuels purs en R+1, individuels groupés. Les simulations ci-des- sous sont examinées en prenant en compte cette mixité.

Les densités nettes selon le coefficient d'emprise au sol et le type de logements individuels pour un terrain d'assiette d'un hectare.

Les coefficients d'emprise au sol retenu par le PLU, compte tenu des avis convergents cités, sont :

Secteur UBa = 20% Secteur UBb = 25% Zone UC = 15% Secteurs 1AU et 1AUa = 20% Secteur 1AUb = 25%

Sont introduits les critères suivants de répartition d'utilisation du terrain selon le type de logement individuel : - logement individuel à rez-de-chaussée = 80% de la surface du terrain - logement individuel en R+1 = 10% de la surface du terrain - logement individuel groupé en R+1 = 10% de la surface du terrain.

CES = coefficient d'emprise au sol - SP = surface de plancher habitation Surface de Emprise au SP habitation Nombre de CES = 15% terrain sol maximum (en m²) logements (en m²) (en m²) Logements indivi- duels purs en rez- 9 000 1080 845 7 de-chaussée Logements indivi- 1 000 120 188 2 duels purs en R+1 Logements indivi- duels groupés en - - - - R+1 Remarque : un coefficient d'emprise au sol de 15% favorise la réalisation de constructions à rez-de- chaussée. La distribution est 90%/10%/0%

La densité résultante est de 9 logements/hectare.

96 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation CES = coefficient d'emprise au sol - SP = surface de plancher habitation Surface de Emprise au SP habitation Nombre de CES = 20% terrain sol maximum (en m²) logements (en m²) (en m²) Logements indivi- duels purs en rez- 8 000 1 280 1 002 8 de-chaussée Logements indivi- 1 000 160 250 2 duels purs en R+1 Logements indivi- duels groupés en 1 000 160 240 3 R+1

La densité résultante est de 13 logements/hectare.

CES = coefficient d'emprise au sol - SP = surface de plancher habitation Surface de Emprise au SP habitation Nombre de CES = 25% terrain sol maximum (en m²) logements (en m²) (en m²) Logements indivi- duels purs en rez- 8 000 1 600 1 252 10 de-chaussée Logements indivi- 1 000 200 313 3 duels purs en R+1 Logements indivi- duels groupés en 1 000 200 300 3 R+1

La densité résultante est de 16 logements/hectare.

- Article 13 des zones UB et UC Il est exigé un pourcentage minimal (30%) de terrain non imperméabilisé pour les terrains d'assiette des constructions. Le motif du changement apporté : Il s'agit de favoriser l'alimentation de la nappe souterraine et de diminuer l'imperméabilisation.

Les éléments remarquables du paysage repérés au règlement graphique font l'objet d'un dispositif spécifique de préservation au titre de l'article L.123-1-5. Le motif du changement apporté : il s'agit de la préservation d'un cadre de vie et d 'éléments natu- rels participant de la richesse biologique de la commune.

97 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation e) Les dispositions réglementaires graphiques et écrites propres à chaque zone.

• La zone UA

Elle recouvre la partie la plus ancienne du village et les hameaux de la Carrère et de l'Aouach.

- Le secteur UAa

Délimitation Au vieux village (secteur AUa), la délimitation nouvelle prend en compte l'homogénéité des tissus urbains.

Par ailleurs, est introduite au secteur UAa une partie bâtie correspondant à une zone d'aléa fort ou moyen de risque de mouvement de terrain lié à l'instabilité des berges de la Garonne. Le rè- glement écrit prend en compte ce risque et y régit plus spécifiquement les occupations du sol. Pourquoi ne pas délimiter une zone N ? Ceci tient à la réglementation en vigueur avant le 1 er janvier 2016 dont l'article R123-8 ne désigne pas la présence d'un risque au titre de sa définition. Les sec- teurs soumis aux risques font l'objet d'un repérage au règlement graphique, le règlement écrit men- tionnant interdictions et prescriptions spéciales (article R.123-11,b). C'est la solution qui s'est impo- sée ici.

Objectifs - Préserver les formes urbaines existantes caractérisées par une construction continue im- plantée à l'alignement. - Le classement en zone UA des secteur soumis au risque mouvement de terrain et repérés au règlement graphique ne les exonère pas des rigueurs de la réglementation ; par contre il per- met l'utilisation des droits à bâtir sur la partie non affectée par le risque et participe ainsi de l'éco- nomie de la consommation d'espaces.

- Le secteur UAb

Délimitation Au hameau de La Carrère (secteur UAb), il en va de même pour ce qui concerne la partie de la zone UA soumise au risque lié à l'instabilité des berges de la Garonne, même si l'impact de la disposition est moindre qu'en secteur UAa. Les formes urbaines sont moins homogènes qu'au village.

Objectifs - Prendre en compte l'hétérogénéité des implantations des constructions formant le paysage urbain qu'il n'est pas envisagé de contraindre à une forme urbaine villageoise plus affirmée et gé- néralisée.

- Le secteur UAc

Délimitation Le hameau de l'Aouach fortement caractérisé pour ses constructions anciennes (avant le milieu du XXe siècle) voit sa délimitation élargie à une construction anciennement agricole, de même date, et un jardin qui la sépare du village. Un terrain ne pouvant répondre aux exigences du rè- glement écrit (article UA 6 = implantation à l'alignement) dispose d'un statut différent (UC) mieux adapté.

98 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Objectif - Préserver et conforter le caractère de la rue principale (chemin du Bac – D43).

Le règlement de la zone UA (hors dispositions concernant plusieurs zones)

Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Articles UA 1 et UA 2 – Occupations et utilisation du sol Sont admises les construc- Même mes dispositions. En tions à destination d'habita- sus : - compléter le dispositif tion, de commerce, de bu- - interdictions des habita- de préservation du ca- reau d'hébergement hôtelier tions légères de loisirs, les ractère résidentiel vil- (sauf UAa), d'équipements dépôts de ferrailles lage ancien. collectifs et les installations classées nécessaires à la - dispositions particulières - limiter les risques de vie du quartier. pour le secteur à risque sinistres. d'effondrement des berges.

Article UA 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Dispositions similaires Article UA 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Exigences en matière d'eau potable, d'assainissement, Dispositions similaires de desserte électrique et té- léphonique. Article UA 5 – Surface minimale des terrains constructibles Surface minimale de terrain Application de la loi de terrain de 1000 m² dans L'article 5 est supprimé. ALUR. le secteur UAa (l'Aouach) Article UA 6 – implantations des constructions par rapport aux voies Implantation à l'alignement. - secteur UAa (vieux vil- - Allègement rédaction- Exceptions pour lage) : Alignement obliga- nel toire sauf bâtiments de 2 e - les constructions de 2 e rang rang - prise en compte du Possibilité de recul de 2 m - constructions en angle de caractère des lieux. rue Cérizols. rue - prise ne compte du

- extensions ou aménage- caractère des lieux. ments - secteur UAb (La Carrère). - Préservation du ca- Alignement ou recul d'au ractère de la partie an- moins 2 mètres. cienne du hameau. Secteur UAa (l'Aouach) : ali- - secteur AUc (l'Aouach). gnement ou recul de 3 Alignement obligatoire che- mètres minimum. min du bac sauf garage et construction de 2 e rang. - précision réglemen- taire.

99 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments - la règle s'applique égale- ment aux voies privées.

- exceptions pour les pis- - prise en compte du cines, les constructions caractère particulier de existantes en retrait de l'ali- ces bâtiments. gnement, les équipements collectifs. Article UA 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives - Implantation sur 1 ou 2 li- - même disposition ; la hau- - prise en compte des mites. Au-delà de 15 m de teur en limite séparative au- réglementations nou- profondeur et en fond de delà de 15 m de profondeur velles en matière parcelle, retrait ou implanta- est portée à 4 mètres. d'économie d'énergie tion en limite pour une hau- des bâtiments.

teur maximum de 3,5 m.

- Exception pour les équipe- - Exception pour les bâti- ments collectifs. - prise en compte du ments existants implantés caractère de ces bâti- différemment. ments. Article UA 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Préserver les possibili- Non réglementé Non réglementé tés de densification. Article UA 9 – Emprise au sol des constructions Préserver les possibili- Non réglementé Non réglementé tés de densification. Article UA 10 – Hauteur maximum des constructions 7 m maximum sous sablière ; - même disposition. Ne s'applique pas aux cons- - exception pour le rempla- -Maintien de l'épanne- tructions publiques. cement et l'aménagement lage même dans le cas des constructions exis- d'une reconstruction tantes de plus de 7 m sans sinistre. Il est fait état d'immeubles à Il ne s'agit pas néces- remplacer. sairement d'une re- construction après si- nistre. Article UA 11 – Aspect extérieur des constructions - Toiture à au moins 2 - Toiture à une ou plusieurs - en cas de pente non pentes couvertes en tuiles pentes apparentes cou- apparente (masquée courbe sauf terrasses et vé- vertes en tuiles courbes, par un acrotère par randas sauf vérandas, abris de jar- exemple ou toiture-ter- din et couvertures de pis- rasse), le matériau de cine. Pente entre 30 et couverture n'est plus 35%. visible ne joue plus le même rôle paysager. - Dispositions concernant Non réglementé - Un premier alinéa de les clôtures et façades. l'article souligne la né- cessaire compatibilité de la construction avec son environnement. Article UA 12 – Stationnement

100 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Stationnement hors voie pu- Pas de prescription - Pas nécessaire blique Stationnement pour les 2 - favoriser les déplace- roues ments cyclistes. Article UA 13 – Espaces boisés classés – espaces libres et plantations - Conservation ou remplace- Non réglementé - Prise en compte du ment des haies et arbres caractère très bâti des existants secteurs concernés. Article UA 14 Coefficient d'occupation des sols Non réglementé Supprimé par loi ALUR

••• La zone UB Cette zone desservie par le réseau d'assainissement collectif comprend à la fois les sites du dé- veloppement du village au cours des dernières années et, en position de dents creuses, des ter- rains qui n'ont pas encore fait l'objet d'un aménagement urbain. Il a accueilli également les équi- pements collectifs principaux (école, commerce, terrain de sports. L'habitat pavillonnaire est constitué pour l'essentiel de constructions basses (un rez-de-chaussée).

- Le secteur UBa

Délimitation Le secteur UBa inclut divers secteurs du POS à la même vocation mais avec certaines disposi- tions différentiées. Il exclut par contre les dents creuses chemin Fontane, chemin Frantoupin. Comme pour la zone UA, la partie en secteur à risque d'effondrement des berges est repérée et introduite en zone UBa avec des spécifications particulières mentionnées au règlement écrit.

Objectifs - Préserver les formes urbaines existantes pour des terrains déjà bâtis.

- Le secteur UBb

Délimitation Il correspond à quelques sites de centre village, bâtis de plus forte densité ou non bâtis.

Objectifs - permettre une densité plus adaptée à leur localisation et dimensions.

101 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Le règlement de la zone UB (hors dispositions communes à plusieurs zones)

Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Articles UB 1 et UB 2 – Occupations et utilisation du sol Sont admises les cons- Même dispositions. En sus : tructions à destination - interdictions des habitations - Compléter le disposi- d'habitation, de com- légères de loisirs, les dépôts de tif de préservation du merce, de bureau d'hé- ferrailles caractère résidentiel bergement hôtelier, village ancien. d'équipements collec- - Dispositions particulières pour tifs, les installations le secteur à risque d'effondre- - Limiter les risques de classées nécessaires à ment des berges. sinistres. la vie du quartier. - Les caravanes et résidences - Permettre la transi- démontables liées à un chantier tion résidentielle pen- d'habitation. dant la durée du chan- tier. Nécessaire compatibilité avec les Favoriser un aménage- orientations d'aménagement et de ment cohérent. programmation

Dans les programmes de Dans les programmes de loge- - Permettre une meil- logements de plus de 1 ments permettant la réalisation leure mixité sociale. 000 m² de surface de plan- d'au moins1000 m² de surface de cher, sont exigés au moins plancher habitation, il est exigé au 25% de logements so- moins 25% de logements locatifs ciaux. sociaux et 5% de logements en ac- cession sociale. Article UB 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Caractéristiques parti- culières aux accès et Voir ci-dessus § 4.2. aux voies Article UB 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Exigences en matière d'eau potable, d'assai- Dispositions similaires. En matière d'eaux pluviales, exi- nissement, de desserte gences d'un débit de rejet plafond. électrique et télépho- nique. Article UB 5 – Surface minimale des terrains constructibles Application de la loi Non réglementé L'article 5 est supprimé. ALUR. Article UB 6 – implantations des constructions par rapport aux voies Art R.123-10-1 Rédaction similaire - Marges de recul différen- Mêmes dispositions. ciées selon la nature de la

voie

102 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Disposition différente - Prise en compte du caractère des lieux à - rue Cerezols et impasse de préserver. Luxembourg. - pour les équipements collec- - Prise en compte de tifs. la diversité de ces - pour les piscines équipements. - Recul par rapport aux La disposition est portée à l'ar- - Il s'agit d'une condi- ruisseaux et fossés- ticle UB 2 tion particulière ne mères. concernant pas une voie ou emprise pu- blique. - Marge de recul de 5 mètres - Préserver un empla- pour les entrées de garage cement de stationne- ment sur la parcelle en cas de perte de la fonction garage. - Disposition différente dans le - Souci de densifica- secteur UBb tion. Article UB 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Art R.123-10-1 Rédaction similaire Sauf secteur UBb (ter- Secteur UBa : dans le cas de toi- La prise d'aise des uns rain de sports), implan- ture à pente(s), la rédaction oblige ne doit pas se faire au tation en limite sous à ce que le bâtiment sur limite sé- détriment significatif des condition de hauteur ou parative ait au moins un point de voisins. en retrait d'au moins 3 la sablière en limite ; en fixant la Remarque : un bâtiment mètres. hauteur maximum sous sablière à à une seule pente ne dis- Disposition particulière 3 m, elle ne permet pas un bâti- pose pas de faîtage mais pour les piscines, les bâti- ment à une seule pente avec sa- d'une sablière basse et ments existants. blière haute en limite. Elle auto- d'une sablière haute. Il y rise par contre un pignon. a faîtage lorsqu'il y a 2

pentes opposées.

Secteur UBb : implanta- - Secteur UBb : dispositions si- tion en limites sépara- milaires. tives ou en retrait d'au moins 3 mètres² ; dispo- sition particulière pour les piscines. Article UB 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Non réglementé Préserver les possibilités Non réglementé de densification. Article UB 9 – Emprise au sol des constructions Non réglementé Voir ci-dessus § Article UB 10 – Hauteur maximum des constructions 7 m maximum sous sa- - même disposition. blière ;

103 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Ne s'applique pas aux - exception pour le remplacement - Maintien de l'épanne- constructions publiques. et l'aménagement des construc- lage même dans le cas tions existantes de plus de 7 m d'une reconstruction sans sinistre. Article UB 11 – Aspect extérieur des constructions Interdiction d'une architecture typique étrangère à la typologie locale (cf lexique du règlement écrit). Une architecture contem- poraine, c'est-à-dire produite aujourd'hui, utilisant des volumes, des formes et des matériaux souvent distincts de ceux hérités des réalisations architecturales traditionnelles territorialisées n'est pas typique d'une région particulière. - Couvertures en tuiles de surface courbe ; façades enduites - Clôtures : hauteur maxi- male=1,80 mètre ; disposi- Mêmes dispositions - tion particulière en façade sur rue Non applicable aux équipe- ments collectifs Dispositions spécifiques aux pan- - Favoriser l'utilisation neaux solaires d'une énergie renouve- lable. Article UB 12 – Stationnement Dispositions similaires Article UB 13 – Espaces libres et plantations Voir ci -dessus § 4.2 Article UB 14 Coefficient d'occupation des sols COS différenciés selon Supprimé par loi ALUR les secteurs.

La zone UC

Délimitation A Binagret, la zone UC est agrandie de parties déjà bâties, d'un solde, agricole en 2010, sis au nord-ouest. .

Objectifs - Achever les urbanisations entamées et utiliser le solde (8 000 m²) nord-ouest désormais décon- necté des sites d'activité agricole

Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Articles UC 1 et UC 2 – Occupations et utilisation du sol Sont admises les construc- Même dispositions. En sus : tions à destination d'habita- - interdictions des habitations légères - Compléter le dispo- tion, de commerce, de bu- de loisirs, les dépôts de ferrailles sitif de préservation reau d'hébergement hôtelier,

104 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments d'équipements collectifs, les du caractère résiden- - Dispositions particulières pour le installations classées néces- tiel village ancien. secteur à risque d'effondrement des saires à la vie du quartier. berges. - Limiter les risques de sinistres. - Les caravanes et résidences dé- - Permettre la transition montables liées à un chantier d'habi- résidentielle pendant la tation. durée du chantier. Dans les programmes de logements - Permettre une meil- permettant la réalisation d'au leure mixité sociale. moins1000 m² de surface de plancher habitation, il est exigé au moins 20% de logements locatifs sociaux et 10% de logements en accession sociale.

Nécessaire compatibilité avec les Favoriser un aménage- orientations d'aménagement et de ment cohérent. programmation Article UC 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Caractéristiques particulières Voir ci-dessus § 4.2 aux accès et aux voies Article UC 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Exigences en matière d'eau potable, d'assainissement, Dispositions similaires. En matière d'eaux pluviales, exigence de desserte électrique et té- d'un débit de rejet maximum. léphonique. Article UC 5 – Surface minimale des terrains constructibles Surface minimale de terrain Application de la loi L'article 5 est supprimé. de 1000 m² ALUR. Article UC 6 – implantations des constructions par rapport aux voies - Application de l'article Rédaction similaire R.123-10-1

- Marges de recul différenciées selon la nature de la voie. - Dispositions particulières pour Dispositions similaires. les aménagements et agrandis- sements de constructions exis- tantes Disposition particulière pour les - prise en compte du piscines et les constructions et ins- caractère de ces tallations nécessaires à des équi- constructions pements collectifs.

105 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Article UC 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives - Application de l'article Rédaction similaire R.123-10-1. Implantation en limite sous condition de hauteur ou en retrait d'au moins 3 mètres. - Disposition particulière pour les - prise en compte du piscines. caractère de la cons- truction. Article UC 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Préserver les possibilités Non réglementé Non réglementé de densification. Article UC 9 – Emprise au sol des constructions Non réglementé Voir ci -dessus § 4.2. Article UC 10 – Hauteur maximum des constructions 7 m maximum sous sablière ; - même disposition. - exception pour les équipements col- - Prise en compte de la lectifs multiplicité de ce type d'équipement. Article UC 11 – Aspect extérieur des constructions Interdiction d'une architecture typique étrangère à la typologie lo- cale (cf lexique du règlement écrit). Une architecture contempo- raine, c'est-à-dire produite aujourd'hui, utilisant des volumes, des formes et des matériaux souvent distincts de ceux hérités des ré- alisations architecturales traditionnelles territorialisées n'est pas typique d'une région particulière. - Sauf toitures-terrasse, 2 pentes obligatoires sauf excep- - Autoriser la diversité ar- tions désignées. Couvertures en - Plus d'exigence de 2 pentes. chitecturale. tuiles de surface courbe. - Façades enduites - Clôtures : hauteur maxi- male=1,80 mètre ; disposition - dispositions similaires. particulière en façade sur rue Non applicable aux équipements Dispositions similaires. collectifs Article UC 12 – Stationnement Dispositions similaires Article UC 13 – Espaces libres et plantations Voir ci-dessus § 4.2. Article UC 14 : Coefficient d'occupation des sols COS = 0,2 Supprimé par la loi ALUR.

106 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation La zone UD La zone UD correspond à une partie de la zone UE du POS en vigueur, agrandie des terrains at- tachés au demi-échangeur de l'A64.

Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Articles UD 1 et UD 2 – Occupations et utilisation du sol Sont admises les - Les constructions et installations Il s'agit de prendre en constructions à desti- nécessaires à des équipements col- compte l'évolution de nation artisanale, in- lectifs. l'urbanisation environ- dustrielles, de com- - Les constructions à destination de nante et d'attribuer à ce merce, de bureau commerces et bureaux, d'hébergement site proche de l'A64 d'hébergement hôte- hôtelier. une vocation d'accueil lier, d'équipements - Les installations classées pour la pro- d'équipements ter- collectifs, les installa- tection de l'environnement liées aux tiaires. tions classées. constructions et installations admises. - Les aires de jeux et de sports et les aires de stationnement ouvertes au pu- blic.

- Nécessaire compatibilité avec les Favoriser un aménage- orientations d'aménagement et de pro- ment cohérent grammation Article UD 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Dispositions similaires Article UD 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Dispositions similaires. Article UD 5 – Surface minimale des terrains constructibles Application de la loi Non réglementé L'article 5 est supprimé. ALUR. Article UD 6 – implantations des constructions par rapport aux voies Le réseau des voies ex- Mêmes dispositions. Il n'est plus fait mention des voies à créer ternes est figé. Article UD 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Implantation à 4 La distance minimale est ramenée à Établissement d'une co- même au moins des li- 3 m. hérence avec les autres mites séparatives. zones. Disposition particulière Il n'est pas jugé utile de pour les constructions reprendre cette disposi- existantes tion. Article UD 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Préserver les possibilités Non réglementé Non réglementé de densification. Article UD 9 – Emprise au sol des constructions Le coefficient d'emprise au sol reste le Maximum de 50% - même.

107 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Article UD 10 – Hauteur maximum des constructions - même disposition ; dépassements ad- - Prise en compte de la mis pour superstructures multiplicité de ce type Hauteur totale = 10 m. - exception pour les équipements col- d'équipement. lectifs Article UD 11 – Aspect extérieur des constructions – Aménagement de leurs abords Dispositions concernant - reprise de la disposition générale. Prise en compte de la si- les façades, toitures-ter- - Interdictions de dépôts extérieurs. tuation du site en bordure rasse et clôtures. - Les dispositions d'aspect sont préci- de l'A64. sées.

Article UD 12 – Stationnement Obligation de création d'emplacements Favoriser l'usage du vélo. de stationnement cycles. Article UD 13 – Espaces libres et plantations Plantations existantes, Dispositions similaires. aires de stationnement. Suppression de l'obligation de jardins Disposition désormais ina-

sur unité foncière privative. daptée. Les dépôts extérieurs doi- Prise en compte du carac- Ces dépôts sont interdits vent être masqués. tère des lieux. Article UD 14 – Coefficient d'occupation des sols Supprimé par la loi ALUR.

La zone UE Cette zone de petite dimension sise au carrefour de la route de Mauzac (D 215) et de la rue de Luxembourg, est en totalité bâtie, avec tout de même des capacités résiduelles sur certains ter- rains. La délimitation est inchangée par rapport au POS.

Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Articles UE 1 et UE 2 – Occupations et utilisation du sol Dispositions similaires. Article UE 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Dispositions similaires. Article UE 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Dispositions similaires. Article UE 5 – Surface minimale des terrains constructibles Application de la loi Non réglementé L'article 5 est supprimé. ALUR. Article UE 6 – implantations des constructions par rapport aux voies Sont ajoutées des dispositions concer- Il s'agit d'élargir le champ nant l'aménagement et l'extension de des exceptions à la règle constructions existantes et les cons- général en raison du ca- tructions et installation nécessaires à ractère des projets. des équipements collectifs

108 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Article UE 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Implantation à 4 Établissement d'une La distance minimale est ramenée mètres au moins des cohérence avec les à 3 m. limites séparatives. autres zones. Dispositions particulières pour les Cf constructions et installations néces- saires à des équipements collectifs ou à des services publics Disposition particu- Suppression de la référence à la Disposition devenue lière pour les cons- 2ème révision inadaptée. tructions existantes Article UE 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Non réglementé Non réglementé - Article UE 9 – Emprise au sol des constructions CES = 0,5 Même CES Cf ci-dessus para- Mention d'une définition de l'emprise graphe 4.2. au sol. Article UE 10 – Hauteur maximum des constructions - même disposition ; dépassements - Prise en compte de la admis pour superstructures multiplicité de ce type de Hauteur totale = 10 m. - exception pour les équipements col- construction. lectifs Article UE 11 – Aspect extérieur des constructions – Aménagement de leurs abords Dispositions concernant Prise en compte de la si- les façades, toitures-ter- tuation du site en bordure - Interdictions de dépôts extérieurs. rasse et clôtures. de l'A64. Le site est déjà très bâti. Article UE 12 – Stationnement Obligation d'emplacements de station- Favoriser l'usage du vélo. nement cycles. Article UE 13 – Espaces libres et plantations Plantations existantes, Dispositions similaires. La largeur de la

aires de stationnement. bande plantée est ramenée à 3 mètres Suppression de l'obligation de jardins Disposition désormais

sur unité foncière privative. inadaptée. Les dépôts extérieurs Prise en compte du ca- Les dépôts de matériaux sont interdits. doivent être masqués. ractère des lieux. Article UE 14 – Coefficient d'occupation des sols Supprimé par la loi ALUR.

La zone 1AU La zone 1AU est destinée à assurer le développement à court terme du village. Elle est notam- ment caractérisée par des modalités d'urbanisation spécifiques basées sur des opérations d'aménagement d'ensemble de nature à assurer un aménagement cohérent. Elle est également dotée d'orientations d'aménagement et de programmation.

Elle est composée de deux secteurs, dont l'un est contigu à son noyau ancien.

109 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Articles 1AU 1 et 1AU 2 – Occupations et utilisation du sol Les utilisations du sol sont similaires. Le taux de logements sociaux est Action de rattrapage porté à 25% Les constructions et installations Il s'agit de permettre la services publics ou d'intérêt collectif réalisation de cons- ne sont pas soumises aux modali- tructions et installa- tés d'urbanisation. tions pouvant être in- dépendantes des ur- banisations et présen- tant un intérêt général. Est introduite une disposition con- Prise en compte du cernant les mouvements de ter- risque. rains. Article 1AU 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Dispositions similaires. Article 1AU 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Dispositions similaires. Article 1AU 5 – Surface minimale des terrains constructibles Application de la loi Non réglementé L'article 5 est supprimé. ALUR. Article 1AU 6 – implantations des constructions par rapport aux voies Art R.123-10-1 Rédaction similaire Piscines et constructions et installa- Cf paragraphe 4.2 tions nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif Article 1AU 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Dispositions similaires. Article 1AU 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Non réglementé Non réglementé - Article 1AU 9 – Emprise au sol des constructions Non réglementé Cf ci-dessus paragraphe 4.2. Article 1AU 10 – Hauteur maximum des constructions Dispositions similaires. Article 1AU 11 – Aspect extérieur des constructions – Aménagement de leurs abords Dispositions similaires. Article 1AU 12 – Stationnement Est ajoutée une disposition Favoriser l'usage des 2 roues. concernant les 2 roues. Article 1AU 13 – Espaces libres et plantations Dispositions similaires.

110 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Article 1AU 14 – Coefficient d'occupation des sols Supprimé par la loi ALUR.

La zone 2AU Les zones à urbaniser sont destinées à une urbanisation ultérieure à laquelle elles pourront accé- der via une procédure de modification ou de révision. Comme pour le POS en vigueur le plan local d'urbanisme comporte 2 types de zones à urbaniser : celles qui sont destinées principalement à de l'habitat ou des équipements collectifs et celles qui destinées à l'accueil d'activités. Délimitation Demeure inchangé le secteur de Barbaron destiné à l'accueil d'activités. Est créé avec la même destination un secteur 2AUe dans la continuité de la zone UE de Luxembourg et en bordure de la route de Mauzac. Se trouve par contre agrandi le secteur de Frantoupin à destination d'habitat et d'équipements collectifs. Constatant l'absence ou l'insuffisance d'équipements, des parties de zone U du POS en vigueur intègrent en effet ce statut de zone 2AU.

Les règles sont similaires à celles de la zone 2NA du POS en vigueur.

La zone A La zone A correspond grosso modo à la zone NC du POS en vigueur. Elle est principalement destinée à l'exploitation agricole. Le secteur NCa du POS disparaît. Il n'est plus admis d'exploitation de carrières sur la commune.

Délimitation La zone A comprend - un secteur A aux dispositions larges du code de l'urbanisme - un secteur Aa concernant les locaux commerciaux d'une pépinière - un secteur Aco intégrant les contraintes des continuités écologiques - un secteur Ap correspondant pour l'essentiel à la basse plaine de la Garonne à l'Aouach.

111 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation -le secteur Ap : il s'agit, en rive droite de la Ga- ronne, de la basse plaine et de la première ter- rasse au bord du talus de laquelle est installé le hameau de l'Aouach, parties de territoires pré- sentant un caractère très ouvert car en labours. Il convient de rappeler que la basse plaine est inondable. L'objet du statut est la protection du paysage.

La basse plaine et le hameau de l'Aouach vus du village.

Les principaux changements concernent essentiellement le passage en zones naturelles (N) - du site des lacs au sud-ouest - des terrains largement délaissés par l'activité agricole au sud-ouest de la voie ferrée Ce changement de statut n'exclut en rien une activité agricole sous réserve des protections parti- culières.

112 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation POS et PLU : évolution des espaces agricoles et naturels protégés

Evolutions des zones agricoles et naturelles Sont considérées protégées les zones NC et ND du POS et les zones A et N du PLU.

Le projet de PLU consomme 1,2 hectares de la zone NC du POS et restitue à la zone A du PLU 2,6 hectares auxquels il conviendrait d'ajouter les 12 hectares de la basse plaine (Ap) de l'Aouach . Les terrains concernés sont tous en culture.

113 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Articles A 1 et A 2 – Occupations et utilisation du sol La destination agricole demeure préservée. Sont prises en compte les évolutions réglemen- taires. Secteur de carrières Il n'y a plus de telles NCa. Ce secteur est supprimé. exploitations sur la commune. Il est fait état d'un secteur Aa dans Il s'agit de tenir compte lequel sont autorisés les bâtiments de la présence d'un tel de vente principalement des pro- bâtiment. Des produits duits de l'exploitation autres que ceux issus de l'exploitation sont admis pourvu qu'ils n'en constituent le prin- cipal de l'activité. Extension mesurée Extension de 20 m² maximum des Prise en compte de des constructions habitations existantes l'article L.123-1-5. existantes et an- nexes Habitations et leurs Disposition supprimée. Prise en compte de la annexes, restaurant réglementation (article par aménagement L.123-1-5). Il n'y a pas de bâtiments exis- de bâtiments concer- tants. nés. Article A 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Dispositions similaires. Tout accès nouveau sur les D 49 et Raison de sécurité rou-

211 est interdit. tière. Article A 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Dispositions similaires. Article A 5 – Surface minimale des terrains constructibles Application de la loi Non réglementé L'article 5 est supprimé. ALUR. Article A 6 – implantations des constructions par rapport aux voies Les dispositions sont similaires Bâtiments agricoles admis à 25 mètres Article L.111-1-4. de la limite d'emprise de l'A64. Article A 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Dispositions similaires. Article A 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Non réglementé Non réglementé - Article A 9 – Emprise au sol des constructions Non réglementé Non réglementé

114 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Motifs des change- POS en vigueur PLU ments Article A 10 – Hauteur maximum des constructions Pour les extensions, hau- 7 m pour les habitations teur compatible avec l'ex- -10 m pour les construc- ploitation agricole. tions à usage agricole, Possibilité offerte au re- - 7 m pour les autres Pas de hauteur maximum pour les bâ- gard des fonctionnalités constructions timents agricoles diverses de ces bâti- ments. Les articles A 6, A 7 et A 10 permettent d’assurer l'insertion des extensions admises dans l’en- vironnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère agricole de la zone Article A 11 – Aspect extérieur des constructions – Aménagement de leurs ab ords Disposition générale. Disposition particulière pour les toi- Participer au maintien du tures des habitations caractère des habitations. Article A 12 – Stationnement Disposition similaire. Article A 13 – Espaces libres et plantations Plantations existantes à Disposition de préservation des élé- Cibler les éléments natu- préserver ments naturels repérés. rels majeurs. Carrières Supprimé. Plus de zone de carrières Article A 14 – Coefficient d'occupation des sols Supprimé par la loi ALUR.

La zone N

La zone protégée ND du POS en vigueur correspond grosso modo à la zone protégée N du PLU. Différence sensible : au la zone de risque mouvement de terrain lié aux berges de la Garonne adopte la dénomination de la zone de localisation.

4,5 hectares passent ainsi d'un statut de zone naturelle protégée (ND) au POS à celui de zone ur- baine (U) au PLU ; toutefois, l'essentiel (4 hectares) est soumis à des restrictions d'utilisation du sol fortes (glissement de terrains). 75 hectares passent d'un statut de zone constructible (NA) au POS à un statut de zone naturelle protégée. Il convient de souligner que le site de La Bourdette (50 hectares) au nord est constitué de sols pollués et que le site au sud de la rue du port est propriété de l'ONERA implanté sur Mauzac.

115 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

Evolutions des zones agricoles et naturelles

Si le statut de base correspond grosso modo à la zone ND du POS, les occupations et utilisa- tions du sol admises dans les divers secteurs qui la composent sont très différentes. Ces sec- teurs du PLU sont :

- la secteur Nco correspond aux corridors écologiques qui entourent le territoire communal sur ses marges et à la zone humide répertoriée des Vignes. Il convient de préserver les possibilités de déplacements de la faune terrestre et de protéger la zone humide. - NL1 correspondant à des secteurs de taille et de capacité très limitées autour des lacs et à des- tination de loisirs. L'objet de ce statut est de permettre la réalisation d'aménagements légers, d'installations et de constructions, de préférence démontables (pas nécessairement chaque an- née), de faible emprise, liés à des activités récréatives et de loisirs. Le secteur NL1 au nord des lacs est plus spécifiquement destiné à recevoir des activités récréatives en liaison avec son as- pect boisé (type accro'branches) ; ces activités devront être réalisées dans le respect de la pré- servation du boisement. La construction admise est le local technique et d'accueil.

116 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation POS en vigueur PLU Motifs des changements Articles N 1 et N 2 – Occupations et utilisation du sol Tous secteurs : amé- Tous secteurs : dispositions similaires nagement des cons- et constructions et installations néces- tructions existantes saires à des équipements collectifs ou et ouvrages tech- à des services publics Objectif : prendre en niques des services Extension limitée aux habitations et à compte les caractères publics 30 m². sensibles des sites con- Une condition : ne pas porter atteinte à cernés. NDa et NDc : en sus, la sauvegarde des espaces naturels, extension des cons- écologiques et aux paysages et à tructions existantes l'exercice d'une activité agricole. Nco : en sus des occupation et utilisa- Préservation des mouve- tion du sol admises sous condition de ments de la faune et des préservation du caractère écologique zones humides. des sites, les clôtures ne doivent pas faire obstacle aux déplacements de la faune terrestre. NL1 : 1 seule construction de loisirs Demeurer dans le res- par site, emprise maximum = 20 m² pect du caractère des lieux NL2 : aménagement et espaces verts Compatibilité avec le récréatifs d'intérêt collectif. SCoT. Article N 3 – Desserte des terrains par les voies et accès Dispositions similaires. Article N 4 – Desserte des terrains par les réseaux publics Dispositions similaires. Article N 5 – Surface minimale des terrains constructibles Application de la loi Non réglementé L'article 5 est supprimé. ALUR. Article N 6 – implantations des constructions par rapport aux voies Prise en compte de l'équi- Disposition similaire. pement collectif. Article N 7 : implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Marge de recul = 3 Marge de recul =2 m minimum Prise en compte des m minimum lieux concernés Dispositions particulières pour les Prise en compte de la constructions des réseaux publics diversité des équipe- ments. Article N 8 – Implantation des constructions sur une même propriété Non réglementé Non réglementé - Article N 9 – Emprise au sol des constructions Non réglementé Non réglementé Article N 10 – Hauteur maximum des constructions

117 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation POS en vigueur PLU Motifs des changements - 10 m pour les bâti- - 3 m dans le secteur NL1 ments agricoles - 6 m pour les équipements collectifs Prise en compte du carac- - 7 m pour les autres - la hauteur du bâtiment d'habitation tère naturel constructions existant dans le cas d'extension. Les articles N 6, N 7 et N 10 permettent d’assurer l'insertion des extensions admises dans l’en- vironnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel de la zone. Article N 11 – Aspect extérieur des constructions – Aménagement de leurs abords Disposition générale. Disposition similaire - Secteur Nco : disposition concernant Ne pas faire obstacle à la les clôtures. circulation de la petite faune terrestre (hérissons, lapins,…) Article N 12 – Stationnement Disposition générale. Disposition similaire - Article N 13 – Espaces libres et plantations Préservation des arbres Préservation des éléments naturels re- Prise en compte de la ri- et haies sans localisa- pérés au règlement graphique. chesse de certains sites. tion Article N 14 – Coefficient d'occupation des sols Supprimé par la loi ALUR.

4.3 – EXPLICATION DES CHOIX RETENUS POUR LES ORIENTATIONS D'AMENAGE- MENT ET DE PROGRAMMATION (OAP).

Les orientations d'aménagement et de programmation mentionnent, de manière indicative, un tracé de voies structurantes. Le principe est la continuité de la voie qui, si elle est attachée au ter- rain d'assiette de l'opération, doit, chaque fois que nécessaire, pouvoir être prolongée dans des conditions satisfaisantes pour l'ensemble du secteur objet de l'OAP et pour un bon fonctionne- ment du quartier dans lequel s'insèrera le projet. Le raccordement prévu se fait parfois sur un emplacement réservé mentionné au règlement graphique, comme pour l'OAP du village.

En matière d'espaces plantés, le règlement localise ces éléments lorsqu'ils doivent être préser- vés (article L123-1-5) comme à Roucade ; par contre, une marge de manœuvre dans leur ges- tion est laissée à l'aménageur. Cette marge de manœuvre exclut tout écart important avec l'ob- jectif et notamment sa disparition immédiate ou potentiellement consécutif à l'aménagement pro- jeté.

A Roucade, en matière d'équipements collectifs, le règlement graphique gère la maîtrise foncière (emplacements réservés) et le règlement écrit les occupations et utilisations du sol admises. La mixité fonctionnelle habitat-équipements pourra être réalisée pour ce qui concerne l'habitat via des constructions affectées à une activité de service au public, notamment dans le domaine de l’action sociale, par exemple du type résidence destinée au logement des personnes âgées, as- surant la prise en charge collective des besoins des intéressés par la fourniture de services mu- tualisés, notamment paramédicaux et figurant au titre des établissements sociaux ou médico-so- ciaux soumis à autorisation en vertu des articles L. 312-1 et L. 313-1 du code de l'action sociale et des familles .

118 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation En matière d'habitat et de stationnement, le règlement est seul sollicité avec son caractère impé- ratif, notamment en matière de mixité sociale, d'insertion architecturale et urbaine.

- Les choix retenus pour le site de Roucade. Ils s'inscrivent dans la ligne de ce qui est mentionné au POS en vigueur. La zone 1AUa a fait l'objet d'un permis d'aménager sur la base de ces orientations. L'objectif principal est bien d'assurer une liaison entre le chemin Fontane à l'est, le chemin Rou- cade à l'ouest, entre la rue Cazalères au sud et le chemin Les Vignes au nord. Ces voies structu- rantes sont complétées d'éléments dédiés aux cyclistes et piétons avec le souci de liaisons douces habitat-équipements collectifs.

- Les choix retenus pour le site du village. Le site a fait l'objet d'un permis d'aménager en cours de validité. Il n'a pas encore (mars 2016) fait l'objet d'un commencement de travaux. L'OAP reprend les dispositions du POS en vigueur qui ont prévalu pour cette autorisation. Notamment, la voirie doit également desservir le secteur UBb limitrophe appartenant originelle- ment à la même unité foncière. Une liaison avec la rue du port au sud est prévue via un emplace- ment réservé au bénéfice de la commune. Le tracé prend également en compte 2 constructions au sud-est qui, en raison du risque effondrement des berges, doivent bénéficier d'une desserte de secours, notamment en assainissement collectif.

- Les choix retenus pour le site du terrain de foot. Ici aussi, l'OAP s'inscrit dans une démarche étudiée avec le POS en vigueur dans une perspec- tive d'urbanisation du terrain de foot après son transfert derrière le groupe scolaire. La réalisation de cette opération d'aménagement d'ensemble autorisera une liaison nouvelle entre le chemin du Clos de Barraou au nord d'une part, le chemin Darré Barraou à l'ouest d'autre part, et avec la rue du Luxembourg enfin. L'objectif est toujours de faire participer une opération à l'amélioration du fonctionnement du quartier ou de l'agglomération.

119 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation - Les choix retenus pour le site de La Mandre – L'entrée de ville de l'article L.111-1-4 L'orientation d'aménagement et de programmation La destination du site. Le site est essentiellement destiné à l'accueil d'équipe- ments collectifs et services pu- blics, des commerces et bu- reaux et des aires de jeux et de sports. Une bande sise en bordure du chemin Darré Barraou, est des- tinée à de l'habitation. ; cer- taines constructions sont sou- mises à l'obligation d'une isola- tion acoustique renforcée con- formément à l'arrêté préfectoral du 23 décembre 2014.

Les nuisances . Il n'est pas prévu d'ouvrage de protection au regard du bruit. La destination de la zone per- met d'exclure les constructions les plus sensibles à cette nui- sance, sauf à prévoir un isole- ment acoustique renforcé.

La sécurité. Un seul accès nouveau est en- visagé sur la D 215. Situé dans sa partie la plus rectiligne, il offre des caractéristiques de vi- sibilité satisfaisantes. La commune envisage une ex- tension du parking jumelé avec l'arrêt-bus au nord.

La marge de recul par rapport à l'A64. Elle est fixée à 50 mètres de l'axe de l'autoroute et à 15 mètres de la D 215. C'est la marge de 50 m qui prévaut. Cette marge de recul est partie d'un dis- positif destiné à permettre le traitement de cette façade de la zone UD sur l'A64.

L'article 10 limite à 8 mètres la hauteur des constructions L'article UD 11 précise que  au titre de l'aménagement des abords, sont interdits les dépôts et aires d'exposition extérieurs de matériels, matériaux et marchandises, toutes utilisations du sol dispensées de formalité ;  les éventuelles clôtures sont réglementées afin de sauvegarder une certaine homogénéité.

120 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation L'article UD 13 exige  30% de surface impermébilisée  la plantation d'une bande d'au moins 5 mètres de largeur en bordure de la limite d'emprise de la D 215  la plantation des aires de stationnement.

L'orientation d'aménagement et de programmation mentionne la préservation du bois existant et la bande à planter.

L'architecture. Le règlement fixe à 8 mètres la hauteur maximale des constructions. Il est souhaitable que les activités qui viendront à être édifiées sur le site soient implantés dans la partie sud du site, dans la mesure où elles sont d'un voisinage compatible avec les habitations existantes.

Les paysages Les protections : Au nord du chemin Darré Barraou, la bande plantée du talus de l'ancienne voie ferrée en bord du chemin est classée à préserver. Les accès des habitations au chemin Darré Barraou ne doivent pas entraîner sa disparition. La partie ouest en contact avec la zone UD des- tinée à l'accueil d'équipements et de commerces doit bénéficier d'un espace tampon arboré de manière dense sur une profondeur d'au moins 10 m. Dans ce même souci de permettre un voisi- nage satisfaisant entre habitations et activités, aucune activité (telle qu'aires de manœuvre d'en- gins et véhicules émetteurs de nuisances sonores, …) ne doit être admise dans la continuité im- médiate de cette bande plantée. Le bois existant en bordure de la D 215 doit être prolongé par une bande plantée, pas nécessai- rement arbustive. Les dépôts de toute nature sont interdits.

- Les choix retenus pour le site de Binagret. La particularité du site de Binagret est de n'être pas desservi par le réseau d'assainissement col- lectif. Le règlement y accorde une emprise au sol de15%. Afin de préserver une densité modérée correspondant à ce quartier ouest, il convient que les 2/3 de la superficie de l'opération correspon- dent à une superficie moyenne de terrains de 1000 m². Ceci passe par un règlement de lotisse- ment dans le cadre d'une composition urbaine. En matière de structure viaire, l'OAP mentionne le minimum envisageable. Il s'agit bien de structu- rer le secteur et de le faire participer au fonctionnement du quartier.

121 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 5 – ANALYSE DES INCIDENCES DU PLU SUR L'ENVIRONNE- MENT – MESURES COMPENSATOIRES PROPOSEES.

5.1 - ANALYSE DES INCIDENCES.

L’évaluation des incidences s’ancre dans l’état initial de l’environnement qui a été réalisé en deux temps afin de bien comprendre le fonctionnement du territoire : 1. Une première approche globale nous a amené à décrire la structure du milieu naturel à l’échelle du grand territoire (communes et territoires voisins). Cette analyse nous a permis de mettre en évidence les caractéristiques globales du territoire et des éléments naturels qui n’au- raient pas pu être observés à des échelles plus locales. 2. Ce n’est que dans un second temps que les analyses plus locales ont été réalisées ; ceci avec un niveau de détail, bien entendu, plus grand. Dans cette seconde partie de notre approche nous nous sommes concentrés sur les secteurs à enjeux, c’est-à-dire, les espaces sur les- quelles les projets communaux proposaient un développement urbain.

Un travail de terrain a été effectué sur plusieurs périodes afin d’avoir un regard complet sur les enjeux environnementaux, et plus particulièrement écologiques du territoire de le Fauga. Ces phases de terrain ont eu lieu en avril, mai et août 2010, ainsi qu’en mai et septembre 2016. Ce travail de repérage a conduit à ma réalisation d’un inventaire des principaux habitats naturels (aucun inventaire faune ou flore précis n’a été réalisé).

L’évaluation environnementale du PLU de le Fauga a été rédigée dans un souci de simplification de la lecture. Ainsi a été pris le parti de fusionner le chapitre « Description des incidences notables pré- visibles de la mise en œuvre du plan » avec le chapitre « Mesures envisagées pour éviter ou réduire ces incidences » traditionnellement rédigé de manière distincte. Ce choix permet une lecture rapide du document, et la corrélation directe entre les incidences notables et les mesures de suppression ou de réduction prises en guise de « réponse ». Cette présentation illustre parfaitement le travail de construction du PLU qui s’est faite de manière itérative : chaque choix des élus étant évalué en termes d’incidences ; une évaluation négative, engendrant une réflexion complémentaire sur le projet, et aboutissant à de nouvelles propositions pour atténuer ces incidences.

Un chapitre relatif aux mesures compensatoires a été rédigé de manière dépendante car nous avons voulu mettre en évidence les efforts mis en œuvre par la commune pour la prise en compte de l’envi- ronnement dans son projet de développement.

A - Impacts sur la zone Natura 2000 Les orientations du PLU impactent peu sur les enjeux de biodiversité, d’autant plus que les zones reconnus d’intérêt écologique (Natura 2000 et ZNIEFF) ne sont pas concernées par le développe- ment urbain proposé (Zones U et AU). L'intégrité de la zone Natura 2000 n’est donc pas mena- cée .

Parmi les espèces présentes ou potentiellement présentes sur la commune de le Fauga, nous avons vu que seules 6 espèces de poissons ont été recensées (Voir ci-dessus « enjeux de biodiver- sité » dans l’Etat Initial de l’Environnement). Les menaces potentielles pesant sur ces espèces sont de même nature pour chacune d’entre-elles :

122 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 1. La qualité des eaux (menace principale pour la lamproie de planer et le saumon Atlan- tique). La qualité des eaux de la Garonne peut être impactée par les rejets d’eau do- mestique ; or la commune est dotée d’une station d’épuration dont la capacité est suf- fisante pour absorber l’accroissement de population envisagé. Le projet de PLU n’aura donc pas d’incidence sur cet enjeu . 2. La création d’ouvrages (barrages, ponts) ou les activités (extraction de matériaux). Le projet PLU ne propose ni ouvrage, ni activités de nature à avoir une incidence sur cet enjeu . 3. La modification des biotopes par phénomènes d’érosion, de colmatages en lien avec l’activité humaine (barrages, extraction de matériaux) ou les reprofilages des berges du lit mineur. Le projet PLU ne propose ni ouvrage ni activités de nature à avoir une incidence sur cet enjeu .

B – Impacts sur les enjeux de biodiversité ordinaire Ailleurs, aucune menace sérieuse n’est identifiée. Toutefois, Le projet de zonage pourrait être pré- occupant sur certains secteurs : 1. Le statut des parcelles de la SNPE : le document d’orientations générales du SCOT de l’Agglomération Toulousaine, classe ce site en espace naturel. Le PLU, s’appuyant sur le SCOT y autorise les aménagements paysagers et espaces récréatifs d'intérêt collectif. Or, quelle que soit la destination du site, il semble qu’une dépollution pyrotechnique s’avère né- cessaire. Une telle opération nécessiterait un abattage – dessouchage des arbres en place. Le secteur perdrait une partie de sa richesse actuelle et les équilibres écologiques existant entre le fleuve et la zone agricole ouest pourraient être mis à mal. Toute opération devrait donc prendre en considération la sensibilité du site en conservant ou restituant des corridors de type coulée verte. L’importance et l’organisation de ces dernières devront faire l’objet d’une analyse précise. 2. Concernant le devenir des parcelles de l’ONERA , le PLU, en accord avec le SCOT tend à protéger ces espaces (zone N). Cette stratégie est cohérente avec l’intérêt écologique relevé sur ces parcelles. 3. Dans le site des lacs, au sud-ouest, 3 secteurs NL1, destinés à recevoir chacun au plus une seule construction démontable ou non de 20 m² maximum (type abri couvert non fermé, bu- vette…), ont été positionnés. Bien que de tels équipements n’aient probablement qu’un impact direct très limité sur les milieux naturels, il faudra être attentif aux impacts indirects liés à leur activité qui, selon leur nature, pourront occasionner des nuisances sur la flore (destruction) et la faune (dérangements et destruction d’habitats) locales.

123 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

La zone 1Aua (lieu-dit Roucade), au nord du village, est partiellement intéressée par une zone hu- mide potentielle (selon la terminologie du Conseil Départemental 31). Une partie de cette zone fait l’objet d’un projet de lotissement soumis, selon la réglementation, à une demande au « cas par cas » pour la réalisation d’une étude d’impact. L’autorité environnemen- tale, dans son arrêté A07314P0561 du 5 novembre 2014, dispense le maître d’œuvre d’étude d’im- pact, au motif (entre autres) que le projet contient « un plan de gestion détaillé prévoyant : la con- servation des parcelles concernées par la zone humide en tant qu’espaces vert ; le maintien des éléments arborés majeurs de l’opération ; le maintien des fossés mères sur une largeur minimale de 3 mètres… » Ce projet n’a donc pas d’incidence sur la zone humide (potentielle) et le zonage pro- posé dans le PLU ne fait que l’entériner.

Une autre parcelle (n° 247) de ce secteur a égaleme nt fait l'objet d'une demande de permis de construire, à ce jour délivrée. Le 5 septembre 2016, nous avons toutefois réalisé un rapide inven- taire de terrain. L'analyse du cortège floristique montre que la zone humide, effectivement présente sur la parcelle n° 1760 (plus en aval) n'atteint pa s la parcelle concernée.

124 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

C - Impacts sur les ressources

L’ouverture à l’urbanisation qui devrait s’accompagner d’une augmentation progressive de la popu- lation n’aura que peu d’impact sur l’accès aux ressources en eau potable et en énergie, la distribu- tion de ces flux étant assurée par les syndicats intercommunaux dont la taille et la structuration per- mettront d’absorber cette évolution.

En ce qui concerne l’eau d’irrigation agricole, la présence de ressources multiples (Louge, Garonne, nappe) garanti à la dizaine d’agriculteur un accès à l’eau.

La disparition de terrains agricoles est plus problématique. Toutefois le PLU propose de concentrer le développement sur les secteurs déjà bâtis présentant des « dents creuses, ce qui permet de limi- ter la disparition des parcelles agricoles. Seul le lieu-dit Barbaron (au sud-ouest) et le secteur situé immédiatement au nord du bourg sont concerné par d’éventuelles opérations d’urbanisation.

Rien dans le PLU ne vient créer une contrainte au déploiement des énergies renouvelables les plus opportunes, telles que la filière bois énergie ou les installations solaires et géothermiques.

125 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation D - Aggravation des nuisances

L’ouverture à l’urbanisation qui devrait s’accompagner d’une augmentation progressive de la popu- lation ne provoquera pas une augmentation significative des nuisances déjà relevées : l’enlèvement des déchets et l’épuration des eaux usées étant sous la compétence d’intercommunalités dont la taille et la structuration garantissent une bonne maîtrise des nuisances. De plus les choix d’urbani- sation se font préférentiellement dans les espaces déjà équipés des réseaux d’assainissement col- lectif.

D’autre part, les choix de développement urbain ne sont pas de nature à exposer les populations nouvelles ou déjà installées à des nuisances supplémentaires. L’augmentation de population doit se faire progressivement. Les secteurs les plus « protégés » étant privilégiés (loin des grandes vois de communication).

La commune devra toutefois mener une réflexion sérieuse sur les risques de pollution induits par les dépôts sauvages de déchets observés le long du chemin de fer afin que ces secteurs ne soient pas « identifiés » comme des exutoires par les administrés.

E - Aggravation des risques naturels

L’urbanisation s’accompagne généralement d’un phénomène d’étanchéification des parcelles. Tout projet d’urbanisation devra donc impérativement tenir compte de ce phénomène et garantir que les rejets d’eau pluviale dans les milieux naturels n’accentueront pas les éventuels phénomènes de crues, notamment au niveau de la Garonne. Toutefois les limites de l’encaissant du fleuve étant marqués par des talus très importants, ce risque reste marginal.

F - Emissions de GES et adaptations aux changements climatiques

L’augmentation significative de la population sur les prochaines années, croisée à l’important niveau des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports individuels mettent en avant une inci- dence négative notable au niveau de ces dernières.

Le projet communal propose un certain nombre d’éléments permettant une meilleure adaptation aux changements climatiques annoncés ou une diminution de l’exposition des personnes et des biens aux conséquences de ce phénomènes : • Stratégie en plusieurs axes destinée à limiter le recours aux véhicules individuels : o Densification et recherche de la compacité des zones urbanisées o Structuration des quartiers de sorte à garantir la sécurité des transports et l’accès aux différents services o Sécurisation des transports (notamment les modes doux) o Assurer l’accueil des entreprises • Eloignement de l’habitat des zones exposées au risque inondation. • Protection des espaces agricoles de la commune et notamment ceux qui sont couverts par un réseau d’irrigation. • Protection des espaces naturels supports d’un meilleur accès à la nature (création de zones fraiches lors des vagues de chaleur) afin d’éviter les effets sanitaires de ces phénomènes et constitution de puits à carbone (boisements).

126 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation 5.2 LES MESURES COMPENSATOIRES Nous avons vu que la principale menace sur la commune du Fauga est la pression foncière qui, si elle n’est pas maîtrisée, peut conduire au recul des éléments naturels (phénomène déjà observable) et à une déstructuration du territoire. Le projet de PLU propose plusieurs mesures destinées à éviter cette déstructuration.

A - Privilégier la compacité du village

Les options prise par le PLU limitent l’ouverture des secteurs à l’urbanisation aux « dents creuses », en privilégiant la compacité du village. La croissance de la commune se fera donc par densification et non pas par étalement urbain.

B - Protection des espaces reconnus d’intérêt écologique Les milieux naturels peu ou pas touchés par l’urbanisation (zone ouest et l’Aouach) sont confirmés dans leur statut d’espaces naturels, ce qui permet une bonne conservation des continuités écolo- giques. Le patrimoine naturel reconnu de la commune est ainsi sauvegardé :

Les boisements des coteaux de l’Aouach sont classés en EBC, ce qui garantit la pérennité de la ZNIEFF).

Plusieurs boisements riverains de la Garonne sont classés en EBC. Ils seront donc protégés et les équilibres au sein du milieu complexe constitué du fleuve (lit mineur) et de ses annexes sera sauve- gardé (ZNIEFF / APPB / Natura 2000).

127 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

128 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Un grand nombre de haies et de bosquets boisés au sud-est et dans l’est de la commune sont à protéger ou classés en EBC. Ce choix permet de garantir une bonne diversité de milieux naturels connectés entre eux et en lien avec les plans d’eau du sud. Cette partie de la commune gardera son aspect de mosaïque, ce qui doit contribuer au maintien égologique du corridor de la Louge.

129 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation C - Protection des éléments de nature ordinaire La constitution d’une coulée verte partant du nord de la commune, intégrant la pointe sud-ouest des terrains de la SNPE, le bosquet près de l’école et prolongée par un renforcement des structures vé- gétales le long du chemin Darré-Barraou (actuellement bordé par une haie) est un excellent moyen de contribuer au maintien de la biodiversité en ville.

L’intérêt de la création de cette coulée verte réside également dans le fait qu’elle sert également d’appui à la mise en place d‘une voie de déplacements doux entre le centre historique du village et les nouveaux quartiers qui verront le jour au nord et au sud.

Nous avons également mis en évidence l’importance écologique (réservoir de biodiversité) des deux friches industrielles : • Le classement en zone N d’une grande partie de l’ONERA ; • Le classement en zone des parcelles de la SNPE.

130 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

ELEMENTS POUR L’EVALUATION DU PLU

131 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation Afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre du PLU, nous proposons les indicateurs suivants :

INDICATEUR UNITE ETAT INITIAL MESURES OBJECTIF A 15 ANS 5, 10 et 15 POPULATION Habitants 1 810 (2011) 2 700 à 3 000 ans 5 ans 881 HABITAT : création de logements 681 (2011) 10 ans 981 logements 15 ans 1081 m.l. de boisements ou M. NATUREL : nature alignement le long du 810 810 ordinaire Favarels ruisseau 7 et 15 ans

voir carte ci-dessous ha boisés autour du 3,23 3,23 ruisseau M. NATUREL : nature Nauzes : 0,9 Nauzes : 0,9 ordinaire secteur des Maraval : 2,2 Maraval : 2,2 lacs ha boisés EBC 7 et 15 ans Barbaron : 5,4 Barbaron : 5,4

Ouest SNCF : 9,0 Ouest SNCF : 9,0 voir carte ci-dessous

Références pour l’indicateur « MILIEU NATUREL : nature ordinaire Favarels »

132 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation • m.l. (mètres linéaires) de boisements le long du ruisseau : pointillés bleus • ha boisés autour du ruisseau : polygone bleu

Références pour l’indicateur « MILIEU NATUREL : nature ordinaire secteur des lacs » : polygones jaunes

133 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation

ELEMENTS ANNEXES

134 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation ANALYSE CRITIQUE DE LA DEMARCHE

L’état des lieux (notamment en ce qui concerne les éléments liés à la biodiversité) a été réalisé entre le mois de mars et le mois de juin 2010, doublé d’investigations ponctuelles en juillet 2015. Si cette saison était la plus propice pour les observations, le temps alloué à ce travail n’a pas permis de faire des relevés très précis. Il n’en reste pas moins que l’ensemble du territoire communal a été parcouru et a fait l’objet d’une description. Cette approche terrain a été doublée d’une étude par photographies aériennes nécessaire à la vision globale du territoire communal.

L’analyse des impacts, ainsi que les mesures compensatoires proposées nous ont amené à mettre en évidence certaines problématiques qui ne peuvent être résolues par le PLU et son règlement. Il est donc important que la commune mène rapidement une réflexion sur ces sujets afin de ne pas générer d’impacts supplémentaires sur le territoire : • Dépôts sauvages à l’ouest du chemin de fer • Urbanisation de l’ancien dépôt de la SNPE

135 Commune de LE FAUGA – rapport de présentation DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES Site Internet Géoportail : http://www.geoportail.fr/index.do

Site Internet de la DREAL Midi Pyrénées : http://www.midi-pyrenees.ecologie.gouv.fr/basecommunale/

Site Internet de l’INPN : http://inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ZoneServlet?action=SiteApb&typeAction=6&pageReturn=es- pace/apbFiche/apb_description.jsp&nm_spn=FR3800264&cd_mpro=null

Site Internet du Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pèche – Base de données Agreste : http://agreste.agriculture.gouv.fr/spip.php?page=dc_research&id_rubrique=464& http://agreste.agriculture.gouv.fr/reperes/communes/

Base de données primnet du Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire : http://cartorisque.prim.net/index.html

Base de données des installations classées du ministère de l’écologie, de l’énergie, du dévelop- pement durable et de l’aménagement du territoire : http://installationsclassees.ecologie.gouv.fr/rechercheICForm.php

Base de données sur les sites et sols pollués http://basol.environnement.gouv.fr/

Inventaire de la faune de France – Ed° Nathan

Cahiers d’habitats Natura 2000 – Ed° La documentati on Française

Guide méthodologique pour l’évaluation environnementale d’un PLU – DIREN des Pays de Loire

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