BRGM \. ./ G. Ï.1IN0UX Situation et perspectives cl ' ano 1 ior at ion i^!,,-"f\c3 1'ali mentation en eau potable de Ja Con une de (Vosyes) 16 Juillet 1962 BUREAU DE RECHERCHES PARIS, le 16 JUILLET 1962

GEOLOGIQUES et MINIERES 74, r. de la Fédération <15°)

Situation, et perspectives d'ooélioration

de 1*alimentation en eau potable

de la Coomme de POUSSAY ()

o o o

Enquête hydrogéologique régleaentaire effectuée selon les prescriptions de la Circulaire ministérielle du 14 Mars 1962 relative aux eaux d'alimentation.

par G. X11NOUX Ingénieur Géologue au B.R.G.U. Collaborateur au Service de la Carte Géologique de la I. Objet de la présente enquête.

Eléments d'information - généralités sur la région étudiée«

La Commune de POÜSSAY (Vosges), limitrophe, au Nord, de

celle de MIKECOURT, s'étend de part et d'autre de la vallée du

iiadon sur l'axe routier et ferroviaire important HIRECOURT-NANCY.

Sa population est presque entièrement groupée (454 sur

494 habitants) en un bourg situé aux bifurcations de la NP 413,

de la D 55 et de la 0 55bis, entre les cotes +262 (thalweg du

Madon) et +300 environ (cf. carte Annexe 1 au l/5O.OOOe).

Le Service des Ponts et Chaussées estime à 100 mètres-cubes

par Jour la quantité nécessaire pour répondre aux besoins en

eau potable de cette collectivité.

Jusqu'à présent, celle-ci n'a disposé que de ressources

très insuffisantes, fortement variables selon les conditions

saisonnières, nettement déficientes en période de sécheresse,

et de qualité parfois douteuse. Trois points d'eau principaux

(deux puits dans la partie haute du village et une fontaine-

lavoir en contrebas de l'église, pratiquement tarie en été)

représentent (l) le plus clair des réserves communales dans ce

domaine. Coimae dans de nombreux groupements de cette région,

(l) Renseignements communiqués par le Bureau d'Etudes du Service des Ponts et Chaussées à EPINAL. - 2 -

divers particuliers ont dÛ pallier, tant bien que mal, cette situation grâce à des puits peu profonds dont le débit est généralement pauvre et dont la protection vis-à-vis des contami- nations superficielles laisse souvent fort à désirer.

Aux alentours de la localité, et sur toute l'étendue du territoire communal, on ne trouve d'autre part, aucun point d^eau naturel, aucune source perenne suffisamment abondante« susceptible de permettre une adduction collective par gravité ou par pompage.

De telles difficultés résultent au premier chef de la constitution géologique du sous-sol de cette partie de la plaine des Vosges, dans l'ensemble assez peu favorable, et d« la situa- tion particulière de POUSSAY, village étage en bordure du plateau infraliasique, a la limite de la région triasique de .

Maintes études, recherches et réalisations pour diverses collectivités et organisations civiles et militaires ont fourni déjà de multiples preuves de la pauvreté de cette région en ressources aqtiifères souterraines, largement exploitables et accessibles à faible profondeur.A titre d'exemples,« la Ville de MIRECOURT, l'Hôpital Départemental de RAVENEL, plusieurs villages du Xaintois, les Bases de JUVAINCOUBT, AUZAINVILLICRS et (qui se trouvent dans une situation géologique analogue) n'ont pu être correctement ravi tai lié s''que par forages profonds, adductions à longue distance ou même par traitement d'eau de rivière.

Lorsque que,par exception, des conditions de débit inté- ressantes peuvent être localement obtenues, d'autres problèmes ayant trait à la qualité chimique des eaux se posent alors.

Le substratum de la région de MIRECOURT est, en effet,

4) Slu£ fin- la BA.tá)c |nefon«L «.efe' 3tyf>¿ «¿" la wfClc *ê - 3 -

constitué, à faible profondeur par rapport à la surface, par une centaine de raètres-et plus-de terrains d'origine plus ou moins saumâtre, appartenant au TRIAS supérieur, et qui consti- tuent un gîte richement pourvu en minéraux sulfatés caldques éminemment solubles» anhydrite et gypse. Vers le Nord apparais- sent au surplus à ce niveau les premiers éléments du gtte sali- fère exploité en Heurthe et ; ceux—ci apportent un supplé- ment notable -quoique non prohibitif- d'ions chlorurés et sodi-

ques dans les eaux captées au voisinage de ce niveau.

Il en résulte que ces dernières présentent souvent une minéralisation, une teneur en sulfates et un degré hydrotimé trique supérieurs aux valeurs prescrites ou jugées souhaitables par les textes officiels relatifs aux eaux d'alimentation (l).

De telles difficultés ont notamment été ressenties, à diverses reprises, lors de la réalisation d'ouvrages destinés à l'alimentation en eau de 3 communes les plus proches de POUSSAY. Elles ont été évoquées déjà dans des rapports antérieurs que j'ai été appelé à présenter au Service des Ponts et Chaussées (2). Leur intérêt comme base d'appréciation dans le problème ici posé nécessitera de rappeler à nouveau ces éléments défavorables.

(1) Notamment la Circulaire du Ministère de la Santé Publique en date da 14 Mars 1962 (J.O. du 27-3-62 pp. 3264 à 3281), diffusée en application du décret du 1-Ô-1961 et de l'arrêté du 10-8-1961. (2) Etude des possibilités d'alimentation en eau de l'aérodrome de JU?AINCOURT 29-4-1953 Possibilités d'amélioration de l'alimentation en eau de la Commune de PUZIEUX. 5-7-1955 — 4 —

II. Situation et constitution géologiques de la région de PQUSSAY.

La earte géologique au 1/80.000e (feuille de MIRECOURT) et l'extrait des feuilles au 1/50.000e (Annexe I) indiquent que le territoire de POUSSAY comprend, dans sa partie Nord, un plateau calcaire profondément entaillé par le Hadon jusqu'aux, assises Infé- rieures de l'Infrallas.

Une faille de rejet important limite au NE ce massif effondré dont le pendage géologique,localement dirigé vers le N-NE, s'inverse au voisinage même de l'accident. Il en résulte l'existence d'une structure synclinale asymétrique dont l'axe, a peu près paral- lèle à ce dernier, s'étend de FRENELLE-la-Grande - jusqu'à AIIEVILLE, suivant une direction NW-SE.

Dans sa partie méridionale, c'est-à-dire pratiquement au Sud du Val d'ArOp petit affluent rive gauche du , le territoire communal est presque exclusivement formé par le soubassement triasiqu^ largement mis à nu et à faible pente vers le Nord, du massif infra- liasique précédent» Dans ce secteur, le Uadon et ses affluents rive gauche ont entaillé la série géologique jusqu'au KEUPER moyen sans atteindre toutefois les niveaux gypsettx du KEUPER inférieur} cette coupure s'étend de l'amont à l'aval de MIRECOURT jusqu'au confluent Madon-Val d'Aro, entre les cotes +266 et +263.

Il est utile de noter, dès à présent, que les niveaux statiques des forages alimentant MAZIROT (+260) et PUZIEUX (+263,6) se tiennent a des cotes voisines de la seconde valeur, c'est-à-dire en fait très près du niveau de base déterainé par la rivière.

Deux coupes perpendiculaires (Annexe II),dont les tracés ont été portés sur la carte au 1/50.000e,donnent, à l'aide des - 5 - affleurements reconnus et des sondages, une représentation de la couverture géologique de la région. Les diverses couches qui la constituent, sensiblement parallèles entre elleq. font ci-après l'objet d'une description succincte.

Les plus élevées dans la série stratigraphique s'observent dans la partie axiale du "synclinal" de MAZIROT-FRENELLE (Haut de

Yalleroy - Bois Grosseille ) ainsi qu'au Nord du ruisseau de

JUVAINCOURT (llenu Bols). De haut en bas, on rencontre ainsi la succession suivante!

LIAS Inférieur.

Lotharinnlen.

A sa limite supérieure, bancs plus ou moins démantelés du "Calcaire oc reuxw à Gryphaea obliqua, sous lesquels se présentent des marnes schisteuses et argileuses sans fossiles (= Marnes à P. planlcosta) puissantes de 15 a 20m et qui constituent un écran rigoureusement imperméable entre les calcaires sus et suus-jacents. Vers la base, quelques bancs calcaires isolés avec P. acntus annoncent ces derniers.

Sinétiurien-Hettanfllen. Epaisseurs 22 à 24 mètres

Cette formation dite du "Calcaire a Gryphées" comprend une alternance de bancs calcaires gris bleu, durs, pyriteux et de couches marneuses ou marqo-calcalres tendres, gris bleu sombre ou noirâtres. Oa y trouve parfois en abondance une huitre fossile différente de celle du Lotharingien: Gryphaea arcnata. Les agents d'altération, tassement et actions tectoniques locales et régionales, peuvent créer dans cet ensemble un réseau de fissures et diaclases irrégulières permettant une circulation des eaux plus ou moins directe. En surface, les éléments de cet étage, plus ou moins profondément altérés, ont une teinte Jaunâtre ou ocreuse et sont mélangés à des accumulations de limons issus de la désagrégation des marnes. En profondeur, l'ordonnance et la teinte originelles de la formation se trouvent généralement conservées, mais les cheminements aqulfèrei diminuent rapidement d'importance au fur et a mesure que l'on s'éloigne des affleurements. Les localités de (ainsi que sa base aérienne), PUZIEUX et la partie haute de POUSSAY sont établies sur les assises supérieu- res du Calcaire à Gryphées. La base de celui-ci repose sur un nouveau complexe marneux et imperméable mis à jour dans la vallée du Madont - 6 -

Rhetten supérieur * Mantas rouges de Laval lois 7 à 8 mètres Marnes argileuses sans fossiles, brun rouge mat en profondeur, devenant brun rouge vif par exposition à l'air« Ce niveau constitue un excellent repère très constant dans la région (Forages de PUZIEUX 7m40 - MAZIROT 7m - F8ENELLE 7m70).

Riiét.len frnferreur » Grèt iafraliasiqae 10 à 15 mètres Cet étage est normalement représenté par des alternances et variation latérales de bancs ou plaquettes de grès gris blanchâtre siliceux et de schistes noirs imperméables boulants et non aquifères. Toutes les recherches effectuées dans cette région, entre MAZIROT et ROUVRES, et notamment les travaux d'accès a l'aérodrome de JUfAIN- COURT, ont démontré la forte prédominance du faciès schisteux par rapport au faciès gréseux, ce qui enlève, sauf exception locale peu probable, tout intérêt pratique en vue d'une recherche d'eau dans cette division inférieure de l'Infralias. Les forages de PUZIEUX, MAZIROT et FRENELLE, où celle-ci a été traversée avec les puissances respectives de 13m, llm et 11IB40, se sont révélés pratiquement stériles à ce niveau*

TRIAS supérieur. sssssessssssssc:

Sous l'Infralias,on rencontrera successivement une nouvelle séquence imperméable puissante,et par essence non aquifère, sur- montant deux niveaux productifs sous certaines conditiosst

Marnes irisées supérieures (« KEÜPER supérieur) (35 à 41 mètres)

Succession uniforme de marnes plus ou moins dolorai tiques, verdâtres, grises, violacées ou rouges, avec quelques bancs minces de dolomie gris verdâtre ou jaunâtre, passant au rouge vif à la base ("Marnes rouges" dites de Chanville - 5 à 7m). A la limite Inférieure, sous forte couverture, se trouve un banc d'anhydrite de 1 à 3m de puissance. Forage de PUZIEUXt 37m50 - MAZIROTt 40m - FRENELLEi 40m60

Polomie-rooëllon (= KEUPER moyen, partie supérieure) (7 à 8 mètres)

Dolomie calcaire gris—blanchâtre ou jaunâtre, en gros bancs massifs, fissurés, souvent aquifère dans la région comprise entre GIRONCOURT et CHARMES. Cette assise a une épaisseur de 7ml0 au forage de PUZIEUX?et de 7o80 à celui de FRENELLE„(l).

Marnes bariolées sur le Grès a Roseaux p. mémoire (l à 3 mètres)

(l) A MAZIROT, l'avancement a été arrêté dès la rencontre de son toit, l'ouvrage étant suffisamment productif. On iynore donc la puissance réelle de la formation doloraitique en ce point. - 7 -

Grès à Eoseaux (« KEUPER moyen, partie inférieure) {12 a 30 m.) Alternances:de grès plus ou moins marneux, a grain plus on moins fin, rouges, verdätres ou gris, micacés^ - friables ou fortement cimentas par un liant dolomitique, calcaire ou gypseux, contenant parfois des débris végétaux (Carrière des Ponts et Chaussées à ), et de schistes ou pélites gris ou verdatres, a grain fin, généralement peu perméables, pouvant envahir ¿ largement la forma- tion. Les diaclases et fissures qui affectent celle-ci sont généralement imprégnées, en profondeur., de sulfate de chaux» Entre MIRECOURT et ROUVRES, quelques forages ont donné à ce niveau, des débits parfois intéressants (MIRECOURT - RAMECOURT - DOMVALLIER).

Le substratum nénéral de toute la série ci-dessus est représenté, dans toute la région, par un complexe très ¿pals (Forage de RAVENEL 114m) et imperméable de marnes dolomitiques et gypseuses dans lequel se trouvent interstratifiées des lentilles ou couches plus ou moins massives de dolomie - siliceuse, de nypfe et d*anhydrite et, vers le Nord, de petites masses de sel gemme.

La rencontre du sommet de cette formation dite "Marnes irisées inférieures" (= KEUPER inférieur) marque pratiquement l'extrême limite en profondeur (soit dans le cas présent 90 a 100m au maximum), d'une recherche d'eau pouvant être tentée pour un groupement de l'Importance de POUSSAY.

Pour des besoins plus intensifs , il faudrait traverser complètement cet étage ainsi que le MUSCHELKALK sous-jacent, soit

près de 300 mètres au total de formations stériles ou fortement minéralisées,pour trouver dans le TRIAS inférieur (Grès bigarré et Grès vosgien) une nappe puissante d'eaux relativement douces (l),

(1) Par exemple, celles du forage de RAVENEL (IJôpital départemental ) »après 7 ans d'exploitation, répondent aux caractéristiques suivantes: Rés. sec 105°: 262 mg/l - SO^ : 15 rng/l - Dureté totale: 11,5 «français. III. Ressources et perspective« hydrogéolooigues.

La description qui vient d'être donnée ainsi que les coupes géologiques du secteur de POUSSAY permettent finalement de conclure à l'existence théorique de 2 ou 3 petites nappes superposées incluses dans une série puissante d'une centaine de mètres sous le territoire de la commune, mais dont une faible partie seulement offre, sous certaines conditions de gisement d'ailleurs, quelques propriétés aqulfèresi a) Nappe du Calcaire à Gryphées. Les recherches de MAZIROT, PUZIEUX,/1ÍOULAINCOURT (comme celles plus lointaines de la région de BULGNEVILLE) se sont toujours révélées décevantes au point de vue du débit, mène lorsque la disposition des couches s'avère favorable, c'est-à-dire a distance suffisante des coupures topographiques ouvertes dans la série. Près des affleurements, des eaux d'origine plus ou moins superficielle se rassemblent et circulent à divers niveaux de l'étage et avec une abondance variable, selon le degré de fissuration des bancs rocheux et les conditions météorologiques. C'est ce qui avait été constate par exemple dans les puits particuliers de PUZIEUX en 1954. Le forage entrepris pour cette Commune, en 1955, n'a permis d'obtenir, en première phase, qu'un appoint de l'ordre de 3 m3/h pour 1'ensemble du Calcaire à Gryphées (traversé sur 22m20) dans d'excellentes conditions de gisement. La qualité de l'eau était toutefois satisfaisante an point de vue chimique! Résidu sec 105°» 501 mg/l - SO4=t Í 25 mg/l - Dur.totale» 38» Mais à POUSSAY, entre en ligne de compte le fait que cette formation se trouve entièrement suspendue au-dessus du fond de vallée» et 11 y a tout lieu de craindre, dans ces conditions, que les eaux ne s'y maintiennent pas en charge et qu'une nouvel— la recherche tentée à proximité du bourg, soit a l'W, soit au Nord, n'obtienne qu'un résultat insignifiant et temporaire ainsi qu'il advient pour les puits communaux déjà existants. b) Nappe du Rhétien inférieur. vgfENEUE Les observations de surface et les forages de MAZIROT, PUZIEUX^ et ont amplement démontré la valeur négligeable , dans ce secteur,du "Grès infraliasique", envahi de schiste» - 9 -

imperméables sur la plus grande partie de son épaisseur. Exceptionnellement, le forage O.T.A.N. de BLEMEREY (8 km NW de POUSSAY) a pu fournir, sous très forte dépression, 6 à 7 m3/a d'une eau fortement chargée en sulfate et chlorure de sodium et pratiquement "inutilisable sans traitement pour l'alimen- tation humaine11. Un forage d'essai qui serait implanté vers la base du Calcaire à Gryphées ou dans les Marnes de Levallois, dans la partie NE de l'agglomération de POUSSAY. entre la route de CHARMES et le Madon, permettrait de reconnaître si, le cas échéant, on peut bénéficier ici d'une exception analogue par suite d'an déve- loppement local du faciès grésenx (que rien ne permet de déce- ler en surface) ainsi que d'une meilleure qualité de l'eau, en raison de la proximité des affleurements.

toutefois, la faible extension de ces derniers dans la vallée du Mad on et la proximité de l'ouvrage de iiAZIROT, où les grès se sont révélés très argileux, les schistes fortement prédominants et le débit peu important, n'autorisent pas un pronostic très favorable pour une telle recherche qui ne saurait être entreprise qu'à titre expérimental (profondeur à prévoir* 15 à 20 mètres, avec tube-guide arrêté au toit des premiers bancs gréseux).

c) Nappes du KEUPER moyen (Dolomie-moëllon - Grès à Roseaux).

Comme 11 a été indiqué précédemment, ces formations seraient atteintes sous la couverture infraliasique après traversée complète des "Harnes irisées supérieures", c'est-à-dire dans le secteur ci-dessus (NE du village), après un approfondisse« ment de 55 à 60 mètres sous le toit des argiles rouges de Levallois, et poursuivi jusqu'à 70 à 90 mètres environ.

Les débits substantiels obtenus à IIAZIROT et à PUZIEUX qui traduisent dans cette région les excellentes propriétés aoul- fères de la Dolomie du KEUPER moyen (probablement liées à une fracturation d'origine tectonique) pourraient justifier, à POUSSAY, une extension jusqu'à ce niveau de la recherche ci-dessus indiquée pour le Rhétien inférieur.

Pour mémoire, le tableau suivant rappelle, en effet, les résultats de ces deux ouvrages»

- 10 -

Débit Dépression Profondeur et cote du en Débit Forage de Profondeur niveau piézométrique de spéeif. 0»3/h pompage Tn3/h/m._

MAZIROT 1936 77m -45m (+260 ) 15,6 très faible PÜZIEÜX 1955 92m74 Essai en fin de travaux -23m +263,6 22,4 4ra5 4,97ji; H contrôle 1962 -23m2 +263,63 17àl7,8 3m7 4,7 (2Í

0) âpre» 2 essais de 12 heures entrecoupés d'un arrêt. (2) après 74 heures 30 sans interruption. {

Le diagramme ci-contre,où sont tracées les caractéristique« correspondantes, confirme l'excellente tenue de cet ouvrage après 5 à 6 ans d'exploitation au régime réduit de 10 ra3/neure et les larges possibilités d'extension de sa capacité aquifèrei le niveau dynamique, même en essai prolongé, s'établit en effet à une cote très supérieure à celle du toit de l'horizon productif qui se trouve à -Ö4ra2 par rapport au sol.

Même en lui demandant le double ou le triple de ce qu'il a fourni jusqu'à présent, le puits comunal de PUZIEUX conser- verait une confortable marge de sécurité.

En ce qui concerne le Grès a Roseaux- ce sous-étage da KEUPER moyen se présente, entre ROUVRES, UIRECOURT et plus a l'Est vers SAVIGNY-AVILLERS sous son faciès gréseux, avec une poro- sité et une fissuration généralement suffisantes pour qu'une nappe aquifère intéressante puisse s'y constituer. Au puits de la Ville de MIßECOURT (1912), cette nappe a donné, par exemple, 43 m3/heure.

En certains points, des venues artésiennes se sont manifestées jusqu'à une distance comprise entre 1 et 2 km des affleurements connue dans les sondages de reconnaissance exécutés en 1943 dans la coupure du Val d'Arot

Sondage de Profondeur Débit an sol

ROUVRES 6-43 20/24m m3/h non expérimentés RAHECOURT 8-43 40m 7,2 [en pompage. - 11 -

/ •;-• Toutefois^ ces possibilités"cl 3 <5téb\.\. &e ^guvent « en

fait, licitéesà une bande relativement ; eu ¿Ueffef"•«• •>&-• •'•É• :èn•' •'•aral«r'.:

pendage des affleure? ents et au-delà de laquelle les roches

st'ît, en rofondeur, i«al K-rées, peu ou pas fissurées et sur-

tout ims;r' nées 'un liant séléni eux qui araoin'rit ou nêne oblitère totnlcuent les voies de circulatioK aquifere.

DiTerses recherches tentées dan? la région et dans de

telles conditions (FRRNT: LLE-la-Pet i te - S/,NUAUCOLrRT -

AUZAIKVILLIEÍÍ.S - BULGNEVILLE, etc..) ont été, soit infruc-

tueuses, soit grevées de sérieuses difficulties d ' aniel i oration

(fraeturation -acidifieatioa, etc..)«

Les bons résultats enregistrés au point de vue quanti-

tatif à MAZIROT et surtout à PUZIEUX arparaissent ainsi assez

except ioiiiíels : ils doivent ctre attribues à la grande extension

des af í leurei^ents du KEUPER moyen dans les vallces du liadon

et du Val d'Aro et surtout, serble —t-i 1, li le. fracturation

naturelle de ces couches aquifères par suite des actions

tectoniques qui se sont nanifestées dans ce secteur (effondre-

raent et dispositif synclinal de MAZ1R0T-ASÏEVILLE ). Il est

donc vrai ser.blaj le que POUSSAY puisse bénéficier des nêmes

avant ages.

Liais, en contre—part ie. tous les caftanes réalisés

à aoyenne profondeur et productifs dans la clolouie conae dans

le flrès du KEUPCR noy en fournissent des eaux '¡'lus ou uoins

fortement ainéralisces. Ceci résulte de 1'inprégnation des

roches par le oypse et 1'anhydrite qui existent à la fois au

toit de l'étage et, en abondance, dans le I^UPCR inférieur - 12 -

immédiatement sous-jacent.

Le tableau suivant résume les constatations faites dans

ce domaine dans 6 ouvrages ayant traversé le KEUPER moyen en

totalité ou en partie:

Composition chimique des eaux en rag/litre Forages Sulfates Chlorures Chaux Magnésie lieu & date Profondeur Ré s. sec Dur. 105/110® en S04= en Cl" en Ca++ en î.ig++ tot.

MIRECOURT 1912 86m7 3060 1696 19 578 170 196* MAZIROT 1936 77m Prél., 1949 2272 1029 28,4 441 160 132*5 PUZIEÜX 1955 Prél. 1962 92m74 2467 1309 37 554 69 166*6 ROUVRES 6-1943 24m 3760 2016 19 550 236 240° RAMECOURT 6-1943 25/40m 904 348 11 185 60,3 71° 1951 7 On» 3670 2296 33,7 (192) 47 169°

A titre comparatif, sont indiquées ci-après quelques

données analytiques concernant des sources superficielles prove-

nant des mêmes formations mais issues de secteurs plus ou moins

karstiques, dont la sécurité bactériologique est, de ce fait,

parfois douteuse: ¿¡¿rn.en.hs ;BJ&^ analyse. BAZOILLES 1960 865 285 10 172 54 65«2 Source communale

MATTAINCOURT 6 Fontaine comnunale 1960 331 26 73 25 26°7

Tous ces résultats mettent en évidence le handicap

plus ou moins grave dont souffrent, au point de vue chimique,

la plupart des eaux souterraines de cette région lorsque leur

couverture et leur protection vis-à-vis des influences de surface

deviennent plus importantes. - 13 -

II y a donc lieu de craindre qu'un nouveau captage qui serait établi à POUSSAY même, aux abords de la gare ou en bordare de la route de CHARMES, et dont la profondeur atteindrait 60 à 90 mètres, mette a jour des eaux comparables à celles de MAZIROT, cfest-à-dire,en somme,UB peu moins chargées que celles de PÜZIEÜX.

Il faut ajouter à ce risque les aléas inhérents a toute recherche de ce genre. * eh,,™« Echelle: 1/20 «000e trene rt.VmlKur.irrl

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V. J- i - 14 -

IV» Possibilités d.e recherche et de, captage.

Si l'on estime finalement opportun de doter POUSSAY d'une adduction autonome pour tenter d'améliorer autant que possible la qualité de l'eau distribuée aux usagers, il apparaît donc souhaitable de procéder à des recherches complémentaires et de rapprocher au maximum le point, de prospection et de capt.age éventuel 4es zones alimentaires de la Dolomle-cioëllop et du Grès a Roseaux.

Diminuant la longueur du trajet et la durée de circulation des eaux en profondeur, on peut espérer ainsi minimiser le proces- sus de leur minéralisation tout en conservant une couverture protectrice suffisante.

Deux secteurs paraissent susceptibles de concillerces diverses exigences« (cf. carte au 1/50.000e - Annexe I) SECTEUR Aa (cf. extrait de carte au 1/20.000e ci-contre) dans la bouele du Madon, en rive droite de celui-ci, entre 900 et et 1300m au SE de l'église de POUSSAY, vers la cote +265.

Coupe géologique probable i

0 a 10/15m Marnes irisées supérieures et Marnes rouges 10/15 a 18/23ra Dolomie du KEUPER moyen (1er horizon aquifère) 18/23 à 20/25m Marnes bariolées sur le Grès à Rozeaux 20/25 a 3S/45m Grès à Roseaux (2ème horizon aquifère)

Au point de vue technique, le captage nécessiterait la mise en place d'un simple tube acier de 300 a 400mm 0 ancré au toit de la Dolomie et cimenté jusqu'au jour. Un premier essai de débit serait effectué après traversée à sec de la Dolomie, lorsque les Marnes bariolées seraient atteintes. "T" : x 8 « Çchélle 1/SQ.QOOf*& c

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>H - 15 -

Si les conditions de débit apparaissent suffisantes, le captage et les travaux seraient terminés. Dans le cas contraire, la poursuite au Grès à Roseaux devrait Stre envisagée. Le découvert, dans cette formation, serait avantageusement protégé par un tube crépine et un massif de graviers siliceux.

SECTEUR Bt (cf. extrait de carte au 1/20.000e ci-contre) a la sortie Nord du village de RAMECOURT, à l'emplacement même de l'ancien sondage 8-43 (cote +277/278) dont les résultats se sont avérés satisfaisants au point de vue du débit et dont les eaux se sont révélées relativement peu minéralisées pour la région.

Au point de vue technique et à titre indicatif, l'ouvrage a été obturé, selon les rapports de chantier, de la façon suivantei de 40 à (7/ô)m Rebouchage avec de l'argile damée

7/6 à 5/7 m Tampon d'isolement en bois

5/7 au jour Bouchon de ciment (3 sacs)

Rappelons également que la fissure alimentaire a été ren- contrée vers 20/25m de profondeur et que le sondage paraît avoir atteint d'emblée, à cette cote, son débit maximum. Il serait donc probablement inutile de poursuivre le reforage jusqu'à la profon- deur initialement explorée.

Après destruction des obturations supérieures (ciment et bois), le captage comporterait simplement la pose et cimentât ion d'un tube de 300 a 400 mm 0 de 6 a 7m au jour, puis un reforage du

Grès à Roseaux, au trépan à secj, Jusqu'à 30 mètres de profondeur environ.

Une ligne électrique passe à proximité immédiate de chacun des secteurs d'implantation proposés. - 16 -

En ce qui concerne la solution B, l'analyse 1943 émanant du Laboratoire de Contrôle des eaux de la Ville de PARIS et dont les éléments rappelés page 12 sont reproduits en Annexe III, indique que le taux de minéralisation serait notablement inférieur a celui du forage de PUZIEUX. Toutefois, il n'est pas exclu que le pompage intensif, résultant de la demande supplémentaire de POUSSAY, puisse conduire à une amélioration progressive de la qualité des eaux de ce dernier. en raison de l'épuisement accéléré des masses minérales traversées par ses cheminements alimentaires souterrains. Un indice en ce sens résulte de la comparaison des analyses effectuées par un même laboratoire (l), à la fin des travaux de captage, et après 5 à 6 ans d'exploitation a régime réduit:

Eau du forage de PUZIEUX Juillet 1955 Janvier 1962 Résidu seo 105°. 2990 2467 mg/1 Dureté totale... 100° 166,0 »fr CO3H~ 402 390 »g/1 S04» 1435 1309 Cl- 51 37 Ca++ .596 554 g 74 69 Na+ et K+ 56 50

Une sensible évolution dans le sens favorable est donc perceptibles cette éventualité avait été d'ailleurs évoquée dans mon rapport de fin de travaux du 30-11-1955. liais le processus de déminéralisation est évidemment très long lorsque la cadence d'exploitation est faible.

En ce qui concerne la solution A, 11 y a lieu de tabler sur le fait que l'alimentation de la nappe de la dolomle du KEUPEB

(l) Institut de Recherches ilydrologiques de NANCY. - 17 -

moyen résulte en partie, selon toute vraisemblance, de la percola-

tion lente des eaux de la rivière à travers les matériaux et limons

alluvionnaires de la coupure topographique -MIRECOUHT.

0rf ces eaux se révèlent déjà notablement et naturellement chargées, sans évoluer d'ailleurs beaucoup, au point de vue chimique,

durant cette traversée du KEUPER moyen«

Eau du Madon (Analyses BRGif) Rés.sec 105° Sulfates Chlorures en en Cl~

Amont de MATTAINCOURT 1023 mg/1 425 mg/1 a mg/1 7-10-1961 Aval de POUSSAY 3- 7-1962 981 - 343 - 11

II y a donc tout lieu de s'attendre à ne pouvoir capter

dans le KEUPER moyen, dans ce secteur, même au plus près des affleu-

rements, que des eaux dont la teneur en sels minéraux sera probable-

ment voisine de 1 gr. par litre et dépassera peut-être ce chiffre.

Mais on peut raisonnablement penser que la haute concentra-

tion que leur confire à PUZIEUX un trajet souterrain de l'ordre

de 3 a 4 kilomètres ne saurait être atteinte au point ici Indiqué.

(l) Cet enrichissement, surtout notable pour les sulfates, semble la consé- quence du parcours prolongé effectué par le Madon dans la région triasique (lIUSCIIELKALK-KEUPER) comprise entre et 1SIREC0URT. A VIOiiENIL, la teneur de ses eaux en S04= est, par exemple, de lfordre de 5 a 10 mg/1 - 18 -

CONCLUSIONS S3 MM S3 SCî4 ^" ^^r 55 53* Sí* ^^ñ SÏS ¡*ü ï^vSp» Î5Ï £M«EK SS S*3 SS C3

L'examen de 1»alimentation en eau potable de la comoune de POÜSSAY pose, sur le plan hydrogéologique, un problème assez ardu et conduit finalement à un pronostic réservé.

La région de MIRECOURT, dont cette agglomération représente la banlieue Nord, est, en effet, relativement pauvre en eaux souterraines de qualité qu'il soit possible de capter à faible ou moyenne profondeur.

Pour des raisons structurales et lithologiques, les forma- tions du LIAS inférieur ne peuvent ici entrer en ligne de compte.

La quantité journalière nécessaire a ce petit groupement pourrait être toutefois obtenue sans trop de difficultés soit -comme il est envisagé pour l'instant- par association avec une commune voisine très largement pourvue, soit par un captage auto- nome qu'il importerait alors de créer.

Dans les deux cas, ce sont les deux petites nappes aguifères du KEUPER moyen, accessibles ici aux moindres frais, qui peuvent seules permettre une telle réalisation.

Mais au point de vue de la qualité des eaux, on doit s'attendre, dans tous les cas, à des difficultés inhérentes a la disposition et au contenu litliologique des terrains de cette région triasique: le sulfate de chaux abonde en effet dans le substratum de ces horizons aquifères et se rencontre même au toit - 19 -• de ceux-ci, au Nord de MIRECOURT. Il en résulte donc, pour ces nappes de faible puissance, une contamination chimique dont l'intensité va croissant avec l'épaisseur de leur couverture. la qualité de leur protection bactériologique et la lenteur de leur circulation. Si l'on juge insuffisant le crédit que l'on peut accorder dans ce domaine aux perspectives d'amélioration qui résulteraient de l'exploitation plus intensive d'un captage déjà existant mais dont les eaux peuvent assurément soutenir la comparaison avec certaines eaux minérales du commerce, il faudra envisager alors de nouvelles recherches: a) soit sur le plan local, par création d'un point d'eau plus proche des affleurements, en s'adressant à la Dolomie—moellon ou au Gros à Roseaux, dans les deux secteurs précédemment indiqués; b) soit sur le plan régional, grâce à la réalisation d'un forage profond au TRIAS inférieur, seule nappe pour laquelle des prévi- sions encourageantes peuvent être formulées. Mais cette solution qui permettrait de pourvoir plusieurs collectivités de la région de UIRECOURT en eau de qualité chimique et bactériologique irréprochable,apparaît évidemment hors de proportion avec le problème qui se pose actuellement pour la seule commune de POUSSAY.

G. HINOUX ANNEXE I //• ;-»v- ftouia

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8- »

Examen physique ~r ÉJ.ÉMENTS Df

Turbidité (on goutte« de nwstio) .. R4«Utivité électrique (en otm» cm.) P. H

Analyse chimique ;TOUS les résultats sont exprimé« en iniHiiframma« pur

RCCHERCHCS OtNtRALCS

-s i -.CÉMENTS DOSÉS : 2 3 ÉLÉMENTS DOSÉS i &

^fati^ree or^anuiuf* (en uxygènel... R&tidu à 110* Asote oi^uiique . Perte au ronge r*. . . Degré hydrotimótriquo cotr.t . -

„j Degré bydrotimAtrique pt>rmajjeii-.. 1

RECHERCHES SPÉCIALES

ÉLftMENTO DOSÉS

AVIONS (eii CaO 4-7 LV4 ammoniacal . NiMtw, en «sot« nitnun Chaux (en CaO) M&gnéaie (en MgQ) Nitrates, en aioto nitrique iég.tr 1* LCUa» de» ahlornrea (en Cl} 19 8- 11 Àfl&e inifnnqae (en SO1 290 Potafwium \A1VKE I>KH UKCHKUCMRS

Numération tuUle de« 6»pécsa .

Íi« non Hquetiant#s 'nml>re de germ«» reiifenm'-t par oc. i (Kolonien li Spóciflcation des iwpèoua

Bacterium Col i Commun in par litre i Rr'ar-tJon du rouifu neutre I 11 Bacterio« putrides par litre EntóritÍB (Knlérocoque) par litre

Lo par litre Gorme« )tn»duu1t>nrtt d'iiydrogène sulfuré par litre (par cu.)

Kóartinn du Bleu .it-

CONCLUSIONS

Pmrit, lé. 1» 44

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