Quelques Vérités À Propos Du Mensonge ? (Volume 2)
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Cahiers d’Études Germaniques 68 | 2015 Quelques vérités à propos du mensonge ? (Volume 2) Hélène Barrière, Susanne Böhmisch, Karl Heinz Götze et Ingrid Haag (dir.) Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/ceg/1247 DOI : 10.4000/ceg.1247 ISSN : 2605-8359 Éditeur Presses Universitaires de Provence Édition imprimée Date de publication : 15 juin 2015 ISBN : 978-2-85399-993-9 ISSN : 0751-4239 Référence électronique Hélène Barrière, Susanne Böhmisch, Karl Heinz Götze et Ingrid Haag (dir.), Cahiers d’Études Germaniques, 68 | 2015, « Quelques vérités à propos du mensonge ? (Volume 2) » [En ligne], mis en ligne le 17 décembre 2017, consulté le 01 décembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/ceg/ 1247 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ceg.1247 Tous droits réservés CAHIERS D’ÉTUDES GERMANIQUES QUELQUES VÉRITÉS À PROPOS DU MENSONGE ? VOLUME II Études réunies par Hélène BARRIÈRE, Susanne BÖHMISCH, Karl Heinz GÖTZE et Ingrid HAAG 2015/1 – no 68 CAHIERS D’ÉTUDES GERMANIQUES DIRECTRICE Hélène BARRIÈRE (Aix Marseille Université) BUREAU Hélène BARRIÈRE (Aix Marseille Université) Hilda INDERWILDI (Université Toulouse Jean‑Jaurès) Katja WIMMER (Université Paul‑Valéry Montpellier) Ralf ZSCHACHLITZ (Université Lumière Lyon 2) COMITÉ SCIENTIFIQUE Dieter BORCHMEYER (Université Heidelberg) Ulrich FUCHS (Bremen – Marseille) Maurice GODÉ (Université Paul‑Valéry Montpellier) Ingrid HAAG (Aix Marseille Université) Michael HOFMANN (Universität Paderborn) Steffen HÖHNE (HFM Weimar) Thomas KELLER (Aix Marseille Université) Dorothee KIMMICH (Universität Tübingen) Jean‑Charles MARGOTTON (Université Lumière Lyon 2) Gerhard NEUMANN (Ludwig‑Maximilians‑Universität, München) Gert SAUTERMEISTER (Universität Bremen) Michel VANOOSTHUYSE (Université Paul‑Valéry Montpellier) Marcel VUILLAUME (Université Nice Sophia Antipolis) COMITÉ DE RÉDACTION Florence BANCAUD (Aix Marseille Université) Hélène BARRIÈRE (Aix Marseille Université) André COMBES (Université Toulouse Jean‑Jaurès) Claus ERHART (Université Nice Sophia Antipolis) Wolfgang FINK (Université Lumière Lyon 2) Karl Heinz GÖTZE (Aix Marseille Université) Hilda INDERWILDI (Université Toulouse Jean‑Jaurès) Françoise KNOPPER (Université Toulouse Jean‑Jaurès) Jacques LAJARRIGE (Université Toulouse Jean‑Jaurès) Michel LEFÈVRE (Université Paul‑Valéry Montpellier) Fabrice MALKANI (Université Lumière Lyon 2) Nathalie SCHNITZER (Aix Marseille Université) Christina STANGE‑FAYOS (Université Paul‑Valéry Montpellier) Katja WIMMER (Université Paul‑Valéry Montpellier) Ralf ZSCHACHLITZ (Université Lumière Lyon 2) COMITÉ DE LECTURE Sylvie ARLAUD (Université Paris‑Sorbonne) Heike BALDAUF (Université Lumière Lyon 2) Bernard BANOUN (Université Paris‑Sorbonne) Jean‑Marc BOBILLON (Université Nice Sophia Antipolis) Susanne BÖHMISCH (Aix Marseille Université) Véronique DALLET‑MANN (Aix Marseille Université) Lucile DREIDEMY (Université Toulouse Jean‑Jaurès) Hélène LECLERC (Université Toulouse Jean‑Jaurès) Dorle MERCHIERS (Université Université Paul‑Valéry Montpellier) Nadia MESLI (Aix Marseille Université) Jean‑Michel POUGET (Université Lumière Lyon 2) Christine SCHMIDER (Université Nice Sophia Antipolis) CORRESPONDANCE Julie FABRE, responsable administrative adjointe COMMANDES (no 1 à 67) Maison de la Recherche ALLSH Aix Marseille Université 29, avenue Robert Schuman 13 621 AIX‑EN‑PROVENCE Cedex 1 Tél. : 04 13 55 33 68 Courriel : julie.fabre1@univ‑amu.fr Sommaire Hélène Barrière, Susanne Böhmisch, Avant‑propos ................................................. 7 Art du mensonge et mensonge de l’art ? Christian Klein, (Dis-)simulation et fiction dans le roman « Ich » de Wolfgang Hilbig (1993)........................................................................................................... 21 Emmanuel Béhague, L’espace public dans la photographie d’art du socialisme « réellement existant » : Helga Paris, Ulrich Wüst, Kurt Buchwald ............ 31 Christine Schmider, Écriture de la ville et poétique du mensonge – l’espace urbain chez Flaubert et Balzac ................................................................................ 49 Heinz Thoma, Lüge und Realismus: Italo Calvinos La giornata di uno scrutatore und Louis Aragons Le mentir-vrai ............................................................... 63 Jochen Mecke, Esthétique du mensonge ................................................................ 77 Susanne Greilich, Unverlässliches Erzählen und romantische Ironie in einem spanischen Roman der Restaurationszeit .................................................... 93 Walburga Hülk, Ambiguitätstoleranz und die Dinge des Lebens ......................... 105 Nathalie Schnitzer, « Das Bier unter den Alkoholfreien » – Mensonge et tromperie dans la communication commerciale ........................................................ 117 Clemens Knobloch, Die Image‑Lüge in der Massendemokratie – über einen neuen Typ der politischen Lüge ........................................................................... 131 Mensonge et genre Susanne Böhmisch, Pour une approche genrée du mensonge .............................. 149 Friederike Kuster, « Durch die List ist der Willen zum Weiblichen geworden. » Bemerkungen zu einer Stelle aus Hegels Jenaer Systementwürfen .......... 165 Catherine Teissier, Le mensonge féminin comme principe libérateur. D’Irmtraud Morgner à Brigitte Burmeister : passage de témoin .................................. 177 Christiane Solte‑Gresser, Begabte Schwindlerinnen. Über die Inszenierungen der Lüge bei Ljudmila Ulickaja ....................................................................... 191 Paola Bozzi, Thomas der Lügner – und seine Geistesmenschen. Vom Lebenswerk als Lebenslüge ........................................................................................... 207 Patrick Farges, Masculinité, mensonge, Jeckischkeit dans le roman de Yoram Kaniuk, 1948 ............................................................................................. 219 Marc Décimo, Qui de Léonard de Vinci ou de Marcel Duchamp fait de la Joconde un portrait fallacieux ? ............................................................................... 229 6 SOMMAIRE Romana Weiershausen, Das « Lebenerhaltendere der Lüge » bei Lou Andreas‑Salomé: Weibliche Widersprüche gegen männliche Wahrheitsansprüche um 1900 .... 241 Résumés .............................................................................................................. 251 Avant-propos Ce volume constitue le deuxième volet des réflexions sur le mensonge développées à l’initiative du laboratoire de recherches des germanistes et des slavistes d’Aix Marseille Université. Il poursuit l’analyse de ce concept complexe dans un même esprit transdisciplinaire, que manifestent tant la pluralité des approches (artistique, linguistique, littéraire, philosophique, cultural et gender studies) que celle des aires culturelles envisagées (française, germanique, hispanique, israélienne, italienne et russe). La première partie de l’ouvrage se situe dans la continuité des travaux présentés dans le numéro 67 des Cahiers d’Études Germaniques : l’atténuation du rejet suscité par le mensonge s’y esquissait déjà ; elle s’affirme ici, sous un éclairage nouveau. Dans la seconde partie, un dossier consacré à la thématique « Mensonge et Genre » explorée lors de deux journées d’études organisées par le même laboratoire de recherches, une « resignification » du mensonge se fait également jour, au sens que Judith Butler confère à ce mot 1 : les contributions qu’on y trouve tendent pour une grande part à revisiter la perspective éthique dans laquelle le mensonge est appréhendé depuis saint Augustin ; il devient le moyen incontournable de mettre en œuvre une éthique autre. Plus de la moitié des articles du volume portent sur la période postérieure à 1945 : il ne surprendra guère que l’image y tienne une place plus importante que dans le numéro précédent, ni que les théories postmodernistes jouent un rôle dans les analyses qui déconstruisent la théorie classique du mensonge. Qu’ils y renvoient de manière explicite ou implicite, les textes contenus dans le numéro 67 s’accordent dans une large mesure, en effet, sur une définition du mensonge héritée de la formulation augustinienne : une divergence consciente entre opinion – ou sentiment – et expression, que le locuteur dissimule à des fins elles aussi cachées et le plus souvent égoïstes. Sous la forme d’une vaste mise en perspective rattachée à des champs disciplinaires variés ou d’une étude littéraire centrée sur un auteur, ces essais se réfèrent de diverses manières à ce noyau définitionnel : les uns envisagent les temps où le mensonge ne tombe pas encore sous le coup de la condamnation morale prononcée par saint Augustin, ou encore les difficultés à mesurer le mensonge à l’aune augustinienne après Nietzsche, puis la crise du sujet et du langage ; les autres l’utilisent comme outil d’analyse pour critiquer certaines pratiques individuelles ou collectives ; d’autres encore s’en servent pour dégager le seul fonctionnement du mensonge, ses tenants et aboutissants psychiques, sociaux ou politiques ; il est même une contribution qui, constatant l’irréductible composante morale de sa définition, finit par invalider le mensonge comme catégorie d’analyse. 1 Judith Butler, Le pouvoir des mots. Politique du performatif [1re éd. Londres/ New York, Routledge, 1997], Paris, Éditions Amsterdam, 2004. 8 HÉLÈNE BARRIÈRE, SUSANNE BÖHMISCH Plusieurs des textes rassemblés dans la première partie de cet ouvrage affichent, cette fois,