e e Le numéro : 1 f r. 50 6 Année. — N° 31 (3 trimestre). 30 Jul miunil AGENCES à l'ÉTRl DIRECTION ei BUREAUX 11. pue l'es CharlEBj 3, Rue Rossini, Paria (IX) Téléph. : 1,0-f Téléphones : GutenberR 32-32 19, Eu'sburgerstrasEe. Louvre 59 - 24 11 l'i li Avenue. ï»| Télégraphe : Cinémagazi- (jernagazine 6409 Dix Street. Holl; "LA REVUE CINÉMATOGRAPHIQUE", "PHOTO-PRATIQUE" et "LE FILM " éi| Organe ce l'Association des "Amis du Cinéma" ABONNEMIIXi ABONNEMENTS Directeur : Un an. . . 60 fr. JEAN F> A SCAL ETRANGER. Pays ayant adhéré à | Convention de Stockholm, Uo a — Six mois . • 32 fr. Les abonnements parlent du 1" de chaque mois Pays ayant décliné cet accord. — Trois mois . 17 fr. {La publicité eut reçue, aux P.uieaux du Journal) 1 Paiement car chèque ou Chèque poslal N" 309 08 Reg. du Comm. de la Seine S 212 0K1)

SOMMAIRE Pages

VEDETTES : GAIIRTEL GARRIO, par Albert Bonneau 203

LIBRES I'KOPOS : CITATIONS A L'ORDRE DE L'ÉCRAN, par Lucien WaM.... 206

BAIGNEUSES DECINÉMA, par J.aok Conrad 207

LE BAISER PHOTOGÉNIQUE, par F. Wstèpe 210

LES Liviuis INSIMRATEURS DE FILMS : LA DANSE ; LE THÉÂTRE; LE MU- SIC-HALL ; DE CINÉMA ; LE CIRQUE, par Lucien WaM 211 212

212 ...... de 21.3 à 216 — LA VIE CORPORATIVE : SI L'ON PREND L E CINÉMA AU SÉRIEUX, par l'aul de — la Borie 217 « LA TERRE QUI MEURT ». ET JEAN DEHELLY, par M. P 218

LES GRANDES FIGURATIONS, par Juan Arroy 219

LES FILMS DK LA SEMAINE, par L'Habitué du Vendredi 223

ECHOS ET INFORMATIONS, par Lynx 224

LES PRÉSENTATIONS : POUPÉE DE PARIS, par Jean de Mirbel 225

UNE GUEUSE, PERDS PAS TES DOLLARS, DOUBLURE DE PRINCE, LE GOSSE AUX PIEDS NUS, NOBLESSE OBLIGE. PIRATE DE LA NUIT, par Henri Gaillard.. 226

CINÉMAGAZI NE EN PROVINCE ET A L'ETRANGER: Lyon (Marthcm,), Belgique (Paul Max), Suisse (Nva Elle) 228

COURRIER DES STUDIOS 228

LE COURRIER DES « AMIS », par Lynx 229

^llllllllllilllllllllllllllllllllllllMIIIIIIIIIIIIMIIllillllillll IIIIM Illlimi 1 1 Ml

La collection de Cinémâgâjine constitue la véritable Encycloi) du Cinéma. Les 5 premières années sont reliées par trimestres magnifiques volumes. Cette collection, absolument unique au md est en souscription au prix net de 500 francs pour la Franç| 600 francs pour l'Étranger, franco de port et d'emballage. Prix des volumes séparés : France, 25 francs net; franco, 28 fr^ Etranger : 30 francs. NOS CONCOURS DEMANDE DES INGÉNUES

Il ne se passe pas de jour sans que nous ne recevions, de la part de lectrices et nnues qui désirent tourner, des demandes de conseils, voire d'appui. Nous nom es fait une règle de ne recommander personne, et, cependant, combien de des metteurs en scène qui composaient leur distribution ne nous ont-ils pas ndé : « Connaissez-vous une ingénue ? Indiquez-nous une jeune première ! » dernièrement encore, Marcel Manchez, qui préparait « La Tournée Farigoul », Morat, qui allait commencer « Le Juif Errant », , qui travaillait à omette Sabrier », eurent de grandes difficultés à découvrir la jeune fille qu'exi- leur scénario. Combien d'autres réalisateurs nous avouèrent fréquemment la rareté génues au cinéma en le déplorant !

CECI NOUS A DONNÉ L'IDEE D'ORGANISER UN CONCOURS ous l'espérons, donnera d'excellents résultats, comme ses précédents qui révélèrent Damita, l'une des vedettes les plus appréciées actuellement en Europe, et Trou- oy qui, engagé par Paramount, vient d'être le leadingman de Pola Negri. NOUS INVITONS DONC TOUTES NOS LECTRICES, de moins de vingt ans et que hante l'idée de faire du cinéma, à nous envoyer holographie. Une première sélection sera faite par un jury composé de metteurs ène et de producteurs ; les photographies retenues seront publiées chaque semaine CINEMAGAZINE. Le même jury, à la fin du concours, désignera, parmi les photographies qui t été reproduites dans CINEMAGAZINE, dix jeunes filles auxquelles il sera ourner un bout d'essai dans un studio de la région parisienne. CINE- VZINE s'engage à faire débuter les deux concurrentes qui auront les meilleurs résultats devant l'appareil de prise de vues. De plus, CINE- ^■AZINE éditera une brochure qui contiendra les portraits de toutes les jeunes Iqui auront été admises à participer au concours, et distribuera ce recueil à tous ^■etteurs en scène qui pourront, le moment venu, y trouver l'artiste qu'ils recherchent. Hùs semblable opportunité ne vous fut fournie, Mesdemoiselles ! ■tez-en et participez à notre GRAND CONCOURS D'INGENUES

CONDITIONS D'ADMISSION Les photographies des concurrentes sont reçues, dès aujourd'hui, à CINE- ZINE, 3, rue Rossini. Elles devront toutes nous parvenir avant le 31 août, date de clôture du concours. Aucune photographie ne sera rendue sous aucun prétexte. Chaque concurrente peut envoyer plusieurs photographies. Chacune d'elles doit porter au verso : Nom et prénom de la concurrente, adresse, âge, taille, poids, couleur des ■eyeux et des yeux. Les dix concurrentes qui auront été choisies pour tourner un bout d'essai M at ^ rendre, à leurs frais, dans le studio de la région parisienne qui leur sera déjign La SOCIÉTÉ FRANÇAISE des QUATRE FILMS FRKA SEMAINES PRODUCERS DISTRIBDTING CORPORATION D'EXCLUSIVITÉ

vous présentera cette année a

les deux films les plus BEAUX AUMONT-PALACE

réalisés par Tel est le bilan des HLMS FRKA qui passent dans le plus grand cinéma de toute la France

CECIL B. DE MILLE u 16 au 22 Juillet lllllllItlllliinHI!llllIII!lllllllllHlltlillIIEIiliailillll!;i!SigillUIIIIieiiII!ll!!E!ine3Hl!!!llllllII!il3I!1lll L'ESCLAVE DU DÉSIR avec GEORGE WALSH et BESSIE LOVE L'EMPREINTE DU PASSÉ a 23 au 29 Juillet DANS LES TÉNÈBRES avec LIONEL BARRVMORE et SEENA OWEN Le BATELIER de laVOLGA u 30 Juillet au 5 Août VERS LE DEVOIR avec COLLEEN MOORE et FORREST STANLEY Ce dernier film est considéré comme H 6 au 12 Août le cket-d œuvre de 1 auteur des MÉPRISÉE !... DIX COMMANDEMENTS avec ALMA RUBENS et CONRAD NAGEL Grand Concours de Photographie DE SCÈNES ENFANTINES EXCLUSIVITÉ ORGANISÉ PAR LA PELLICULE PHOTOGRAPHIQUE PAT H ACTUELLEMENT

V 30.000 Francs de Prix a iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii' RÈGLEMENT DU CONCOURS Ce concours doit représenter exclusivement des Scènes Enfantines. C'est là un sujet très facile L'ÉLECTRIC trouver : en promenade, en voyage, à la montagne, à la mer, etc., où des milliers d'enfants prena leurs ébats et forment des scènes charmantes que vous saurez fixer avec talent. Adresser, à dater d'aujourd'hui, à PATHE-C1NEMA (SERVICE CONCOURS), 15, ni Pyramides, Paris (1er) : 10 1 à 6 épreuves, au maximum, directes, ou agrandies, mais non retouchées, représentant une sr PALACE enfantine ; 2° Chaque épreuve devra être accompagnée de l'étui qui contenait la pellicule ayant servi à prise de vue et porter au dos : a) Le titre du sujet envoyé ; b) Les nom, prénoms et adresse du concurrent ; c) L'attestation d'honneur que la Pellicule employée a bien été de la pellicule PATHE ; 3° Chaque concurrent ne pourra recevoir qu'un prix ; 4° PATHE-CINEMA se réserve le droit de reproduction et d'agrandissement de ces épreuve) 5° Le jury sera composé de techniciens de la photographie. Les décisions de ce jury seront sans appel. Les envois seront reçus à partir d'aujourd'hui et pendant toute la durée du concours. Ils doivent être suffisamment affranchis, sous peine de refus et peuvent être recommandés. ! Le dernier délai de réception est fixé au 30 octobre 1926, à 12 heures Le Les résultats seront annoncés le 15 décembre 1926 : 1 ° Aux lauréats : par lettre de la Direction ; 2° A tous les autres concurrents : par l'intermédiaire des maisons vendant les produits photo phiques où sera déposée la liste des lauréats. merveilleuilL x LISTE DES PRIX 20 BONS DONNANT DROIT A UN ACHAT AU CHOIX DU CONCURREN et téeeenqun e documentaire DANS UN DES MAGASINS DE SA VILLE, DEPOSITAIRE DE LA PELLICUL PHOTOGRAPHIQUE « PATHE »

Prix. Bon de Fr 2.000 2e 1.000 3e 900 4e 800 5e 700 6e au 12e 500 chacun M0ANA 13e au 15e 200 16e au 208 100 — C'est un Film PARAMOUNT ! et de nombreux prix et diplômes dont rénumération sera donnée ulté- rieurement et représentant avec ces bons une valeur totale de 30.000 fr.

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ILn Exclusivité

l'AUBERT-PALACE

Tiré du Roman d'Emile Zola par Pierre Lestringuez et réalisé par Jean Renoir

avec Jean Àngelo

Jacqueline Forzane «* P. Guérin Catelain Catherine Hessling

Valeska Gert «- P. Philippe Werner Krauss GAUIUEL GABIUO et CLAUDE MÉRELLE Omis Le Capitaine Hascàsse VEDETTES GABRIEL. GABRIO

N peu de temps, Gabriel Gabrio a con- cement à son établissement. Grâce à l'ingé- J quis, parmi nos vedettes de l'écran, niosité de l'enfant, un guignol fonctionna H| place des plus enviables... ibientôt. Pour engager ses artistes et s'as- •Presque inconnu il n'y a guère plus d'un isurer leur concours, le jeune directeur s'em- BXdans nos studios, il compte à l'heure pressait de les fabriquer lui-même... En Bmelle parmi nos meilleurs artistes de com- quelques jours, les manches à balais qui Hxtion et sa création remarquable de Jean lui tombèrent sous la main furent sculptés Hftean dans Les Misérables, création qui, et prirent forme humaine et belliqueuse... wBs avoir obtenu nos très chaleureuses ap- Gar Gabriel Gabrio — était-ce parce qu'il Haations en France, obtient actuellement devait plus tard interpréter Le Héros et le ^■accueil enthousiaste auprès du public Soldai ? — avait pour les guerriers, quels ^Bicain, nous ont permis de fonder sur qu'ils fussent, une admiration toute particu- Hle très grands espoirs. Gabriel Gabrio lière. ^■s'ouvrir devant lui une carrière cinégra- La troupe ainsi réunie, l'imprésario en HK' rendue pleine de promesses par le herbe décida de se procurer un « public ». coup de maître de ses débuts. A force d'arguments, il décida quelques- BSabriel Gabrio est Rémois et il n'^itten- uns de ses camarades à venir applaudir ses HBas l'âge où ses camarades se consa- artistes... Il leur fit les honneurs de son BK d'ordinaire au métier d'acteur et orien- théâtre moyennant... un bouton de culotte j^H leurs espérances vers la scène pour par personne... lesquels boutons servaient ^Her libre cours à ses penchants artisti- à enjoliver et à parer les costumes des in- Bfl L'amour du théâtre fut très tôt pour terprètes. De même, toutes les coiffes de ^■>e passion et le futur créateur des Mi- cuir qui ornaient les chapeaux des garçon- ^H/es chercha à se procurer une troupe et nets contribuèrent à fabriquer des bottes. I^Bu-atre pour animer son répertoire. Le Il est inutile de dire que ces « prélève- Bt paternel devait servir d'empla- ments » ne furent pas sans apporter quelque jl^ ^WWWWSA^ W/WWNA/S/WWV/WVAMAAA 204 © j 205 (p'magazine prirent donc la place des marionnettes. A la perturbation dans le groupe des habitués bientôt engagé par Henri Fescourt suite d'une représentation sensationnelle de du guignol. Certains rentraient chez eux qui allait tourner Un Fils d'Améri- Napoléon, donnée au théâtre de , les avec des chapeaux que leurs oreilles avaient que. Aux côtés d'Henri Debain, jeunes artistes, infatigables, décidèrent de grand'peine à soutenir, d'autres tenaient d'Alice Tissot, de Marie-Louise Iri- reconstituer la pièce qu'ils venaient d'ap- leurs culottes qui. faute de boutons, ne de- be et de Paulette Berger, le nouvel plaudir et qui les avait impressionnés au plus mandaient qu'à les abandonner ! Les com- interprète se fit tout particulièrement haut point. A tout seigneur, tout honneur. bats qui avaient eu lieu sur la petite scène remarquer et son réalisateur comprit Gabriel Gabrio s'adjugea naturellement le eurent leur répercussion au foyer des pre- quel parti l'on pourrait tirer de ses rôle du Petit Tondu. Il se composa à cet miers admirateurs de Gabriel Gabrio, qui remarquables qualités. Aussi, quand effet un imposant costume : un foreur de durent payer de maintes corrections leur on décida de tourner Les Misérables, puits lui prêta de grandes et larges bottes. trop grand amour pour la comédie et la Gabriel Gabrio fut-il désigné d'em- Un caleçon de son père remplaça la fa- tragédie ! blée pour tenir le rôle écrasant de meuse culotte de peau. Enfin, un morceau L'imprésario lui-même ne devait pas Jean Valjean. échapper aux terribles conséquences de son de carton servit à la confection du « petit Ce que fut la place que tint Ga- entreprise. Un beau jour, son père, s'empa- chapeau »... Le maquillage ne fut pas des brio dans Les Misérables, combien rant d'un manche à balai et de quelques plus compliqués : le créateur du rôle de fut grand le talent dont il fit preuve, chapeaux qui devaient servir à augmenter Napoléon s'empressa -de se confectionner une mèche de circonstance avec de l'encre il n'est aucun cinéphile qui ne le sa- de Chine. Tout alla bien au moment de la che... Tous ont applaudi la très belle répétition générale, mais, dans les huit adaptation d'Henri Fescourt, tous jours qui suivirent, Gabriel Gabrio ne put ont loué son interprétation de premier plan. réussir à effacer la fameuse mèche. Il lui ans le rôle de Champmathieu des Misérables fallut aller à l'école, le front nanti de C'est ainsi que nous avons vu le le titan imaginé par . C'est cet ornement imprévu ! Aussi ses camara- créateur d'Un Fils d'Amérique recueillir ainsi que nous l'avons vu tour à tour rude, des le surnommèrent-ils Napoléon !... devant l'objectif le lourd héritage de Henry Krauss, qui avait été le premier Jean Val- brutal, antipathique sous les dehors, d'un De semblables mésaventures ne refroi- jean, sous la direction d'Albert Capellani. forçat ; puis, après la rencontre avec dirent pas le zèle de l'artiste. Il eut ses L'artiste, peu connu à l'écran quelques Mgr Myriel, sous les dehors de Monsieur premiers admirateurs parmi ses jeunes com- mois auparavant, ressuscita puissamment Madeleine... Quel contraste entre cet hom- pagnons de classe, et, comme l'un d'eux, un jour qu'il venait de mimer une scène de la retraite de Russie, lui disait, en le voyant l'air accablé : « Comme tu es bien, Ga- briel, et comme tu sais nous montrer com- bien étaient grandes la lassitude et la fati- gue de l'Empereur ! », il lui répondit : « Ce sont mes sacrées bottes !... Si tu sa- vais ce qu'elles sont lourdes à traîner !... » De semblables dispositions devaient en- traîner l'émule de Napoléon sur la scène. Aussi les parents et amis de Gabriel Gabrio ne furent-ils pas très étonnés quand il leur ■ thm* Vf Capitaine Rascasse, annonça son intention de s'orienter vers le «rrr CLATOK MKKELLK music-hall et vers le théâtre. Après de nom- l'effectif de la troupe, confectionna un mar- breuses apparitions au concert, après avoir tinet avec lequel le jeune Gabriel fit bien- fait la guerre... et cette fois non pas sur lj tôt, hélas ! connaissance. petit théâtre guignol, Gabrio fut engagé a Ces arguments frappants eurent-ils rai- l'Odéon, où il interpréta de nombreuses son de l'obstination du petit garçon trop in- pièces sous la direction de Gémier. On s ventif? Les spectateurs firent-ils grève, peu souvient également du très grand succei soucieux de braver les foudres paternelles qu'il remporta à la Comédie-MontaigM pour venir applaudir la troupe de leur ca- dans Le Héros et le Soldai, de Bernard marade ? Je ne sais. Dans tous les cas. Shaw. abandonnant son guignol. Gabriel Gabrio Cependant, jusque-là, Gabriel Gabrio décida de constituer avec ses amis un grou- n'avait que fort peu abordé le studio où » pe d? comédiens « en chair et en os ». se- n'avait tenu que quelques personnages df lon l'habituel cliché. Imprésario et public figuration. Décidé à faire du cinéma, il f* Avec HE.VBI DKBAIK dan» TJn Fi lu d'Amérique. 206 (jjjânapzine me grand et austère, le visage empreint d'une inépuisable bonté, avec le bagnard Libres Propos qui dérobait sans vergogne les chandeliers de son hôte! Du premier coup, comme Jean Valjean avait su conquérir les cœurs des Citations à l'Ordre de l'Écran lecteurs de Victor Hugo, Gabrio sut inspi- rer la sympathie aux spectateurs des salles, et l'émotion qu'il suscita fut si forte que devrait rendre justice à la bonté au- souvent nous maudîmes le rigide Javert et ^—' bernent que par des récompenses offi- que nous taxâmes d'ingratitude les deux cielles. Le cinéma a son rôle à jouer dans jeunes héros pour le bonheur desquels le cet ordre. El même, s'il ne peut donner des bienfaisant colosse avait vécu. Qui ne fut portraits, qu'il cite des noms. L'écran au- rait dû annoncer partout, en une ligne — on n'y est pas avare de textes, pourtant — que le cinématographe a pu supprimer des vivisections dans l'enseignement. Voici qu'on a expérimenté aux abattoirs un pis- tolet qui permet de tuer les bêtes sans les faire souffrir. Nous ne demandons pas qu on nous montre ça, nous demandons mê- me qu'on, ne nous le montre pas, mais que l'on projette au moins le nom de la du- chesse-de Hamilion, à qui on doit'l'apport de cette réforme. Mme Myrtile Hubert* dans La Fronde, qui consacre un article quotidien à nos « frères inférieurs », écrii justement : « Le boucher fait sa besogne le plus promptement possible, il est utile et OUS les connaissez tous nécessaire ; le torero est un bourreau qui V pour les avoir vues s'é- fait durer le plus longtemps possible l'ago- battre follement en compa- nie de ses victimes. Blasco Ibanez l'appelle gnie du gros chien Teddy, « un pantin bariolé d'or et de couleur », du petit chat Micky et d'un et elle ajoute : « Les souverains belges en très désagréable, c'est-à-dire visite à la cour d'Espagne furent invités on ne peut plus exquis baby, à une grande corrida organisée en leur toujours savamment bar- honneur ; ils refusèrent d'y assister, ajou- bouillé de chocolat fondant, tant « que la guerre les ayant rendus té- de confitures, ou de toute au- « moins de trop d'atrocités, ils ne pou- tre chose, dans des centaines « valent prendre plaisir à un spectacle dont de comédies où les policemen « la cruauté faisait tous les frais. » Les tombent dans le goudron, où Monsieur Madeleine des Misérables souverains belges ont eu souvent les hon- les espions se déguisent en neurs de l'écran. On pourrait projeter de pianos mécaniques, où les empoigné par la scène véritablement gran- nouveau leurs portraits en spécifiant leur Ford nerveuses prises d'une diose de Jean Valjean agonisant, tant son refus d'aller voir une corrida. Ce n'est pas crise aiguë de delirium ire- interprète sut l'animer en grand artiste ! ignorer les proportions que de demander ces mens dansent le « charles- Depuis Les Misérables, Gabriel Gabrio illustrations. On sait bien que d'autres mé- ton » sur le toit des gratte- n'a cessé de tourner. Le Capitaine Ras- rites, et très grands, devraient être célébrés. ciel, où les ascenseurs qui ont casse, que vient de tourner Desfontaines, Mais, de même que dans les journaux on pris trop d'élan traversent le nous le présentera très différent du Jean note des faits de qualités diverses, le cinéma toit des buildings, où là bai- Valjean que l'on a applaudi cette année. a, si l'on veut nous permettre d'ulilise> gnoire remplie d'eau et de Actuellement, Gabrio tourne Anioinelle celte expression, un cœur innombrable. baigneuses dérape dans la Sabrier, sous la direction de Mme Ger- Et il faudrait, oui, citer à l'ordre du jour corridor, se balade dans les maine Dulac. Il assumera aussi l'un des de l'écran le médecin de Bordeaux mon escaliers, sort sur le balcon principaux rôles du Juif Errant que réalise l'autre semaine pour avoir sauvé un enfant. et reste suspendue dans le Luitz-Morat. ALBERT BONNEAU LUCIEN WAHL vide à vingt-cinq ou trente mètres au-dessus mis dans l'idée d'engager toutes les beau- pées, qui sont peut-être des femmes, ou ni bien reçu celui qui se permettrait de les em- du sol, tandis que les gens qui passent en- tés du Nouveau-Monde pour en faire... des l'une ni l'autre, ou les deux à la fois, se brasser dans le cou, ou de les pincer en pas- dessous sont obligés d'ouvrir leurs para- Mack-Sennett-girls. Les étoiles les plus cé- conduisent avec beaucoup de distinction. sant. Il risquerait pour le moins de voir un pluies. Ce sont elles qui sont responsables lèbres sont passées chez Mack-Sennett, ain- Elles mènent une vie des plus régulières et plafonnier se détacher négligemment et lui de tous ces dérèglements aux vieilles lois de si Gloria Swanson, qui exhiba longtemps notre planète... mais elles ne s'en soucient dans ses comédies deux des plus jolies jam- guère. bes de tous les Etats-Unis. Betty Compson Les Américains d'Amérique les ont bap- y tourna 78 films, Harriett Hammond, tisées « batfiing-beauty-girls », mais nous, Phyllis Haver, Marie Prévost, Louise Fa- Français de France, les nommons « les zenda, dix autres, et des plus notoires, que « baigneuses de Mack-Sennett ». Baigneu- j'oublie, y effectuèrent leurs débuts. Toutes ses, c'est un bien grand mot puisque leurs l'ont abandonné pour devenir de grandes suggestifs et piquants déshabillés, leurs stars. Jane Horton, Elizabeth Reed, Mil- maillots excentriques ne sont que bien rare- dred June, Elsie Tarron, Vera Stedman ment mouillés. Les baigneuses font, en ef- ont pris leur place en attendant. Elles s'en fet, toutes sortes de choses, excepté se iront aussi un jour, attirées par des créa- baigner. Ont-elles peur d'abîmer leurs cos- tions plus ambitieuses. Et ce subtil anima- tumes, ou ont-elles peur de l'eau ? Cruel- teur, qui nous a déjà montré en quelques le énigme ! films plus de femmes nues que les Folies- Leur père spirituel, c'est Mack Sennett, Bergère, le Casino de Paris, le Palace et un diable d'homme qui n'est pas à court le Moulin-Rouge en quinze ou vingt re- d'imagination. C'est lui qui les a inventées, vues, passe des nuits épouvantables. On dit découvertes, sélectionnées, déshabillées, en- qu'en rêve il voit ses girls faire leurs valises traînées, animées, que sais-je encore ? Et et partir pour d'autres compagnies qui leur promettent des contrats fabuleux, abandon- nant sans remords leur père spirituel, celui On flirte où l'on peut ! C'est dans l'eau qui les a lancées. Et il a le sommeil tour- que VERA REYNOLDS et ROD LA ROCQUE se disent des choses tendres... dans un film naturellement. menté, il fait des cauchemars affreux. « Poor man ! » des plus calmes. Levées de bonne heure, el- ;omber sur la tête. A moins que ce ne soit Mais au fait, sont-elles vraiment des fem- les passent souvent plusieurs heures à se ma- li machine à faire la pluie qui se mette en mes ? Des poupées plutôt ! Mais des pou- quiller et, de la tête aux pieds, s'enduisent marche toute seule et lui administre une pées merveilleuses, des poupées vivantes, des d'un coips gras que îles Américains nom- douche bien conditionnée. C'est pourquoi il poupées qui ont un oceur. Les bathing-girls ment « white-make-up » et que, plus sim- est prudent de se tenir correctement quand de Santa-Monica n'ont-elles pas adopté un plement, nous appelons « maquillage on pénètre dans un studio de bathing-girls. vieux chien pelé et borgne, qu'elles ont bap- blanc ». Elles tournent ainsi du matin au tisé « Amour », et qu'elles gavent de sucre- soir, tant qu'il y a du soleil pour les éga- Depuis quelques temps, Mack-Sennett ries, de caramel au lait, de chocolat et de yer, les réchauffer et les enluminer de ses semble avoir définitivement abandonné le sen-sen-gum ? Dites encore qu'elles ne sont rayons. A midi, elles s'interrompent pour genre de comédies qui le fit riche et le ren- pas maternelles ! Le « dog » a déclaré à la aller faire un copieux déjeuner, dont le me- dit célèbre, pour se consacrer uniquement à presse qu'il était le chien le plus heureux nu considérable est toujours invariablement: des -bandes de grand métrage. Rien de ce du monde et qu'il ne changerait cette situa- « ice cream soda, apple pies and candies », qu'imagine ce subtil animateur ne nous lais- tion pour nulle autre, même pas celle de le tout accompagné d'un limpide verre se indifférents, mais nous regretterons Zorro. le chien de Douglas Fairbanks, qui d'eau. Elles se couchent de très bonne auand même ses bathing girls. Nous a sa chambre personnelle avec un vrai lit. heure, non sans avoir confortablement dîné les regretterons, mais nous regretterons plus Les bathing-girls de Long-Beach n ont d'une orange, d'une crème de bananes et encore ses films ensoleillés, mouvementés et pas trouvé de chien, aussi se sont-elles ven- d'un verre de lait. N'est-ce pas là une presque « dada », vastes cocktails photo- gées sur une nichée de petits cochons de vraie vie de poupées ? Elles font la dînet- géniques, tohus-bohus de chiens, de chats, lait, dont elles ont fait les mascottes de la te et vont bien sagement se coucher. de singes, de motocyclettes, d'ascenseurs, troupe, et que, prudentes, elles ont habillées Mais, me direz-vous, elles subissent de d'explosifs et de Fords épileptiques, parmi de rubans multicolores... pour qu'ils ne ha coquetterie ne perd jamais ses droits, folles déclarations d'amour. Oui, mais ça lesquels évoluaient les « bathing-girls », aussi VIOLA DANA se poudre-t-eUc des qu'elle prennent pas froid. Un rhume est si vite ne les émeut guère. Cela vous surprend ? collaboratrices dignes de Phidias aux corps est sortie de l'eau. attrapé ! Où avez-vous pris maintenant que les pou- admirablement équilibrés, animés, entraînes, qu'elles soient dactylos ou princesses du Si elles montrent leurs jambes à tout le pées se mariaient ? Elles se laissent admi- aux jambes « à tout faire » et aux jolis mi- sang, chorus-girls ou cantatrices d'opéra-co- monde, en commençant par l'objectif, n al- rer. — aimer, jamais. nois de poupées blondes. mique, marchandes de fleurs ou héritières lez pas en tirer toutes sortes de déductions, Le personnel du studio est attentif à tou- uniques d'un roi du « business », il s'est de suppositions et de conclusions. Ces pou- tes les prévenances à leur égard. Il serait JACK CONRAD. 210 211 >^/^/N^/^^^^^^^^^^^s^^^^^^%^^^^^^^^/s^^jrj^|j|Q LE BAISER PHOTOGÉNIQUE LES LIVRES INSPIRATEURS DE FILMSC)

N de nos grands confrères des Etats l'instant décisif. Ainsi je laisse à 1 imagina- La Danse -- Le Théâtre — Le Mu sic-H ail tion des spectateurs la possibilité de com- Unis a ouvert une enquête pour sa- U pléter mentalement la scène interrompue. » voir ce que les artistes de l'écran pensent Le Cinéma — Le Cirque du... baiser. La majeure partie des réponses affir- Nous rte préconisons pas l'adap- ment que le baiser devant l'objectif n'est La délicieuse Ma'garet Livingstone a bonne, capable d'inspirer à un artiste un fourni une tation d'œuvres littéraires ou drama- film prenant et varié, psychologique plutôt, qu'une simple tiques, mais nous l'admettons et l'en- opinion qui ne et beau, que je verrais volontiers réalisé formalité d e manque p a s courageons si le résultai doit en être métier et lais- louable. par M. Kirsanoff avec Mme Sibirskaya d'une certaine s e parfaite- comme principale interprète. Il y a là une crânerie : Le monde du théâtre intéresse la plupart m e n t indiffé- stylisation à établir dans le naturalisme. — Ne croyez des publics. Il est inutile d'en redire les rai- rents ceux qui Ces Demoiselles de VOpéra exige plus, pas à l'indiffé- sons, trop connues. On pourrait aussi rap- .le donnent et de mise en scène,d'artistes> le titre l'indique. rence totale, peler que les mémoires de gens de théâtre, xelles qui le Le roman commence par un tableau de fa-- écrit - e 1 le. souvent beaucoup plus curieux que les ro- reçoivent. mille. Qn y voit Mme Burat revenir du la- Qu'on ne vien- mans ou les pièces se rapportant à la scè- voir chez elle : « Elle était petite, mai- Cependant, ne pas me ra- ne, n'ont qu'une clientèle relativement res- griote ; des cheveux frisottaient alentour d'autres r é - conter -qu'une treinte. Et pourtant je vous assure que les d'un visage fripé ; la voix commandait ponses ne par- jeune femme, souvenirs de Delaunay, les deux volumes de brièvement à toute la famille : le père, les t a g e n t pas embrassée avec Got, le livre d'Hittemans valent la peine trois garçons et Lucienne. Lucienne Burat complètement ferveur par un d'être lus, de même que le récent ouvrage avait dix ans. Ses épaules se dessinaient cette opinion. homme jeune, de M. Paul Gaulot sur la Comédie-Fran- trapues sous un tablier en lustrine noire ; Elles admet- robuste, sym- çaise. Et j'attends toujours avec impatience son nez s'épatait entre deux joues rebon- tent que le bai- pathique, qui la suite des souvenirs de M. Antoine. Mais dies et mates ; son front auréolait deux lar- ser va, parfois, lui ferme la il faut constater que la foule se passionne ges prunelles vertes ; ses cheveux noirs,, re- jusqu'à la bouche par un davantage pour des fictions où se mêle du « commotion » baiser un peu vrai. jetés en arrière, étaient noués à la nuque avec une aiguillée de coton à repriser. » la plus vive et long, pourra Or, le cinéma, souvent, a reproduit ou Les portraits des autres membres de la fa- que tout dé- demeurer i n- inventé des coins de la vie de théâtre, de mille suivent. Comment Lucienne devient pend des pro- sensible. 0 n music-hall, surtout de cirque,, mais le cir- élève de la danse, comment on nous fait tagonistes e n prétendra vai- que présente un attrait particulier pour connaîtra ïes fournisseurs, les habitués; les présence e t, nement le con- l'œil à cause de mouvements de toute es- surtout, de traire : un bai- pèce. musiciens, le film le montrerait en déve- loppant une intrigue qui ne rappelle en rien leur tempéra- ser passionné, Parmi beaucoup de livres se rapportant la famille Cardinal de Ludovic Halévy. ment. même s'il est au théâtre, voici deux romans, écrits par cinématogra- Pourtant, l'attitude des parents est intéres- Mae Mur- deux anciens professionnels, je devrais dire phiqne, est sante. On voit que Mime Jane Hugard' a vu. ray, par exem- des « professionnelles ». Sans doute on y toujours un Il s'agit, pour le cinéma, de faire voir. ple, à l'habitu- Certains artistes président 711e le hniscr Ocrant ! ao,ecUf trouvera des silhouettes, des portraits « à n'est qu'une simule formalité. Croyez-vous que _ baiser et ne de de saisir clef »; et, par- cela même, partiaux; Le ci- La Cabotinile,. on; 'le devine, c'est l'a- MALCOLM MAC GREGOR et NORMA SHEARER pe«se»t ainsi i s'oublie pas- violemment négraphiste n'a pas à s'en occuper spéciale- mour de la scène poussé à l'extrême. Son. par les cheveux et de baiser farouchement Enfin, Marie Prévost affirme n'avoir re- ment et peut négliger ce qui' est trop spé- héroïne est une jeune fille de la bourgeois sur la bouche son partenaire masculin. Il çu qu'une fois dans sa carrière un baiser cial, ce qu'il n'aime pas. Les auteurs, pro- sie, dont les premiers succès laissent augu- paraît impossible que ce dernier n'éprouve idéal : c'est Kenneth Harlan qui le lui don-- bablement, ne tiennent qu'à l'ensemble de rer une réputation et qui, obligée de tenir pas, même fugitivement, l'impression capti- na au cours d'un film d'aventure. Il devait leur œuvre et, comme toujours, bien enten- un rang dans une troupe de petite station vante de cette caresse. avoir une suite charmante puisque Marie du, ont leur mot à dire. balnéaire, vit une existence nouvelle à la- C'est d'ailleurs un peu l'avis de Cecil Prévost devenait quelques mois après lé- H y a donc Ces Demoiselles de l'Opéra, quelle des hommes caractérisés ne sont pas B. de Mille, qui déclare que « l'impression pouse de Kenneth Harlan. de Mme Jane Hugard, et La Cabotinite, étrangers. Le bluff, la sincérité s'y décou- ressentie à ce moment psychologique par Puisque nous parlons de cet acteur, di- de Mme Suzanne Goldstein. vrent en même temps. La camaraderie,, la les artistes est plus puissante que celle res- sons, en terminant, qu'il détient Je record A qui voudrait porter à l'écran le mon- publicité, les protections, tout cela est inter- sentie par le public ». quant au nombre de baisers : un peu plus de- de la danse de l'Opéra, je signale aussi prété par des figures. Et il ajoute : de 2.000 pour une douzaine de films. La. Buiie-aux-Cailles, de M. Bernard Na- Une autre oeuvre se rapportant au théâ- « J'ai pris l'habitude, d'ailleurs, d'inter- tre me semble devoir être transformée en un F. ESTEBE. rompre toujours la scène du baiser avant (1)' Voir les numéros 24, 25, 2T et 29. film déchirant où des- scènes comiques (fijtfmagazîne 212

apparaîtraient aussi : Les Ratés, de M. On nous écrit... H.-R. Lenormand. Il est certain que la mise au point du scénario des Ratés néces- Nous avons publié, dans notre dernier numé- ro, une lettre de M. Alexandre Volkoff, en ré- siterait un gros travail, de longues médita- ponse à laquelle la Société des Films Albatros tions. Au théâtre, ce drame comporte qua- nous écrit : Messieurs, torze tableaux. Le dialogue ne peut pas Vous avez reproduit, en même temps que cer- être traduit en images, mais on peut re- tains de vos confrères, une lettre de protesta- tions où M. Alexandre Volkoff se plaignait que constituer tout le drame entièrement. L'en- son nom ne fût pas cité dans les copies du film grenage dans lequel est pris un auteur raté, Kean, projetées récemment à Paris, et que la mise en scène dont il est l'auteur fût attribuée amant d'une comédienne dont il supporte la à ses deux opérateurs. prostitution, la passion douloureuse de cette Sur le champ, et d'accord avec la Société Vi- femme, la vie terrible de la troupe en cham- tagraph, éditrice du film en France, nous nous sommes livrés à une enquête qui nous a permis bres d'hôtels pauvres, de ville en ville, le de nous rendre compte que cette très malencon- foyer d'un théâtre de province avec ses ty- treuse omission eut, comme il arrive souvent; une cause première entièrement fortuite et des pes, le drame affreux de la fin, doivent ins- plus banales. pirer un cinégraphiste. Ayant eu besoin pour cette réédition de nou- veaux rouleaux de titres, nous avons commu- II est à noter que les auteurs les plus niqué à la maison de tirage une liste dacty- lographiée d'après l'ancienne, mais où, par suite capables de fournir de l'âme à des films d'une erreur, les deux titres sont les moins utilisés. C'est d'abord à cau- « Mise en scène de M. Alexandre Volkoff. » se de la difficulté de métamorphoser leurs « Photographies de MM. Mundwiller et Bour- gasoff » se sont trouvés fondus en un seul : œuvres et surtout à cause d'une routine qui « Mise èn scène de MM. Mundwiller craint de heurter le public par de l'origi- et Bourgasoff ». Cette feuille ayant été envoyée au tirage im- nalité. Nous croyons que ce sont là des médiatement après dactylographie, n'a pas été erreurs. Il y a publics et publics. vérifiée, et c'est ainsi que le carton incriminé a pu être si malencontreusement tronqué. Puisque je parle « choses de la scène », La Société Albatros s'efforce toujours, en toute je pourrais encore mentionner un roman où circonstance, de mettre en valeur les collabora- teurs dont elle s'entoure. le music-hall tient un rôle, mais il a déjà Nous sommes surpris que l'erreur relevée par inspiré un film il y a quelques années. Ne M. Volkoff a pu être attribuée à autre chose qu'à une confusion purement accidentelle. pourrait-on pas en refaire un, bien com- Ajoutons, pour terminer, que des ordres ont pris, nuancé ? Mais sans doute y a-t-on été donnés et que les premières copies projetées dans certaines salles parisiennes, à partir du pensé : La Vagabonde, de Colette, est trop 23 juillet, comporteront le titre rectifié qui rend connue pour ne pas avoir attiré l'attention à M. Volkoff ce qui lui est dû. Veuillez agréer... des compositeurs de films. Et je rappelle Ainsi que iwms l'avions prévu, c'est par acci- que le film Variétés est tiré d'un roman. dent que le nom de M. Volkoff a été supprimé dans certaines copies de Kean, et, ainsi que nous Quant à des scènes du monde cinémato- Vespérions, cette omission a été réparée dès graphique, on en trouverait les idées dans qu'elle fut signalée. plusieurs ouvrages, mais j'en ai cité la plu- part dans les « Libres Propos » et un ro- CHOSES VUES man américain a donné naissance aux Deux heures du matin à l'usine à gaz de Gen- Gaîlés du cinéma, film extrêmement varié, nevilliers. spirituel, pas du tout livresque. Mais je ne Dominant la masse sombre des gazemètres, un sphéiïque de 900 me. semble une énorme désespère pas de voir un film français conçu bulle d'or sous les rayons du soleil qui font par un cinématographiste français qui traite- miroiter la soie de l'enveloppe. rait du cinéma en nous amusant. Brusquement, plusieurs autos pénètrent dans l'enceinte du parc aérostatique et leurs occu- J'ai parlé l'autre jour d'un roman de pants se hâtent vers un ballon qui oscille ma- jestueusement. Mme Lucie Delarue-Mardrus qui nous En un clin d'œil, quatre appareils cinémato- transporte dans le monde du cirque. Je vou- graphiques sont braqués en bonne place, ce- pendant que les arrivants semblent se répartir drais citer aussi Le Réprouvé, de M. Ga- divers rôles sous la direction de l'un d'eux. briel Reuillard, dont le héros, un clown, Renseignements pris, il s'agit, en effet, de rô- n'est pas 1' « Auguste » ordinaire, mais un les, car cette ascension n'est qu'une des scènes sensationnelles du film que René Hervil ter- homme d'aspect original et qui mène une mine actuellement. Les voyageurs qui vont pren- vie curieuse. Il y a un seul acteur de ciné- dre passage à bord du sphérique ne sont autres que le célèbre Tramel, qui incarne le « Bouif ma qui pourrait incarner ce personnage : Errant », la délicieuse Jeannine Marrey et Al- c'est M. Le Tarare. bert Préjean. Sur un signal de René Hervil, les opérateurs LUCIEN WAHL. tournent... et le ballon s'envole. Actualités 214 215 Actualités

" L'ILE' ENCHANTÉE " l_A DERNIÈRE FANTAISIE DE BEBE DANIELS

Bebe Daniels, qui triomphe actuellement dans « Manucure » et « Rivales », deux films de la Paramount, adore les animaux. Vous jugerez de sa passion lorsque vous saurez qu'elle hospitalise plus de quinze bêtes dans son charmant Bungalow, et qu'elle vient d'adopter un jeune tigre... très fidèle, dit-elle. SCÈNES DE NUIT . . . I " CARMEN

1 é-

Cette intéressante photographie, prise alors que Donatien tournait « Simone », d'après l'œuvre de Brieux, montre comment s'obtiennent, artificiellement, de magnifiques clairs de lune, et comment Cette photographie fut prise dans les rues de Ronda, pendant une prise de vues se tournent les scènes de nuit, en extérieur. du grand film Albatros réalisé par Jacques Feyder, avec Raquel Meller. 217 QMmagazine Actualités LA VIE CORPORATIVE NAPOLÉON Si Von prend le Cinéma au sérieux

E cinéma a deux sortes d'ennemis. Les- au cinéma pour le prendre =— ou affecter L quels sont pour lui les plus redouta- de le prendre trop au sérieux. bles de ceux qui le prennent trop au sé- Mais qu'au calcul de ce qu'ils peuvent rieux ou de ceux qui ne le prennent pas as- faire on oppose la somme des maux dont sez au sérieux ? peuvent l'accabler les cinématographistes Interrogez à cet égard un cinématogra- insoucieux de leur responsabilité, incons- phiste ; il ne manquera pas de dénoncer cients des solidarités corporatives, indiffé- avec vigueur la malfaisance des premiers, rents aux nécessaires préparations de l'ave- sans se douter que, neuf fois sur dix, il fait nir ! Et l'on reconnaîtra que les pires enne- lui-même partie des seconds. mis du cinéma ce sont les cinématographis- La malfaisance de ceux qui prennent le tes eux-mêmes quand ils ne prennent pas le cinéma trop au sérieux est bien limitée. S'ils cinéma suffisamment au sérieux. lui reprochent de corrompre les moeurs et, C'est le cas, par exemple, d'un direc- notamment, de dévoyer l'enfance, une telle teur de salle qui loue n'importe quels films exagération ne se soutient, en vérité, qu'à sans se préoccuper de leur valeur artistique, grand'peine, car il devient chaque jour pourvu que le prix de location soit très plus manifeste à tous les yeux que la mora- bas. Mais comme il redoute un concurrent le ayant décidément déserté le théâtre, s'est qui, lui, prend la peine de choisir de bon- réfugiée au cinéma. Ne va-t-on pas jusqu'à nes productions, il s'efforcera d'attirer le y donner maintenant des films à tendance public en mettant à son programme plus nettement religieuse ! La censure — cette de films que l'on n'en peut normalement débonnaire Anastasie de la galerie Mont- passer en une séance. Ainsi s'institue la dé- pensier, contre laquelle on s'est insurgé si plorable lutte de la quantité contre la qua- furieusement — n'a jamais eu moins d'oc- lité où la qualité est battue d'avance, car le casions de faire du zèle ! Même les gens public glouton se porte volontiers vers les qui ne vont jamais au cinéma savent au- tables les plus copieusement servies. Il est, jourd'hui par ouï-dire que si ce n'est pas d'ailleurs, doublement puni de sa glouton- toujours un lieu absolument édifiant, ce nerie. Les mauvais films bon marché dont n est jamais un mauvais lieu. Et pourquoi on le gratifie ont été, en effet, mutilés au donc, après tout, exigerait-on que le ciné- petit bonheur pour que leur métrage réduit ma eût pour mission spéciale d'édifier ses permette d'accumuler des titres sur l'affi- spectateurs ? L'exige-t-on du roman ou du che. Et cette affiche même, avec quelle dé- théâtre ? Le cinéma doit être essentielle- sinvolture elle est rédigée ! Vous y cherche- ment une récréation, un délassement, un riez en vain le nom du metteur en scène. plaisir.- C'est assez lui demander que d'être Les noms des artistes y sont souvent écor- un plaisir honnête. chés barbarement. Entrez dans la salle. Cette définition, je le crains, ne satisfera Vous en admirerez aussitôt les incommodi- Pas les théoriciens du cinéma pur, qui, eux, tés. Parfois même vous serez contraints se soucient fort peu de la morale, mais for- d'observer que les lois les plus élémentaires mulent dans l'ordre artistique des ambi- de l'hygiène n'y sont pas observées. Quant tions et des exigences tout aussi excessives, à celles de la politesse !... évidemment, on les étonnerait beaucoup en Il est bien entendu que nous ne faisons leur révélant qu'ils méritent d'être rangés ici le procès de personne et que nous évo- Parmi les ennemis du cinéma. Ne risquent- quons, pour les besoins de notre démonstra- us pas, pourtant, de lui causer un préjudice tion, un être hypothétique et exceptionnel. l'imto hinnitzJii mortel en prétendant le séparer, l'isoler de Mais n'est-ce pas trop déjà qu'une telle 'a foule pour l'élever à des hauteurs où il exception soit possible ? Et n'est-il pas En Corse, avant la fuite de la famille Bonaparte. De gauche à droite : ne recevrait plus l'hommage que de quel- exorbitant que l'on voie certains artisans ques initiés de choix ? Lœtitia Bonaparte (Eugénie Buffet), Napoléon (Albert Dieudonné), Jérôme d'une industrie comme celle du cinémato- Voilà donc ceux qui risquent de nuire (Roger Chantai), Caroline (Pierrette Lugand), Pauline (Simone Genevois), graphe — dont la situation est si précaire Elisa (Yvette Dieudonné). Qnémagazine 218

— se comporter exactement comme s'ils déconcertés par la projection d'images in- lui voulaient mal de mort ? cohérentes soient tentés de se détourner à Car il est grave — certains directeurs tout jamais du cinéma. ne le savent-ils pas ? — de préférer les- Dans- l'exploitation d'une salle de ciné- mauvais films aux bons, même si les bons ma tout a son importance, même la rédac- coûtent un peu plus cher. Cela équivaut à tion de l'affiche, même et surtout les dis- donner une prime au moindre effort,:au positions et la. propreté de la salle, même moindre talent, au moindre mérite. Et l'on et. surtout la façon dont le personnel ac- décourage ainsi les hommes... et les capi- cueille la clientèle. taux de bonne volonté par qui, s'ils étaient Il est si facile de s'en tirer honorable- soutenus, le cinéma pourrait progresser- et ment en même temps que fructueusement ! prospérer peur le plus grand bien de tous La. recette est simple et vaut pour tous les les einématographistes et le plus grand plai- cinématographistes : prendre le cinéma au sir du public. sérieux. Et. il n'est guère moins grave de traiter les films de telle façon que les spectateurs PAUL DE LA BORIE.

" LA TERRE QUI MEURT " et JEAN DEHELLY

Jean Choux fut bien inspiré de con- et: moi, est assez obscure ; malgré, cela et malgré, chose troublante: chez un artiste M fier à Jean Dehelly le rôle d'An- Photo M. Son Ko. dré Lumineau, si juvénile, d'esprit: vaga- aussi fêté, la réserve charmante dont ne: se. Pour cette scène du bal Mabille, dans Nana, il fallut recruter, maquiller et Mbttler selon bond et d'âme fière. Le personnage du ro- départira jamais mon interlocuteur, je vois le goût de l'époque, plhisieurs centaines de figurants. très bien, au courant des mots, l'émotion FOULES D'ÉCRAN faire luire ou sombrer son regard. Enthousiaste, il me dit :: « Ce film, ou je me trompe: fort, me réserve; des joies- Je, LES GRANDES FIGURATIONS suis très séduit, par le scénario de Jean Choux. Ce qu'il a. su garder ou; conférer I h grande vogue dont jouissent actuelle- certains tableaux d'Intolérance; Fred Ni- de: poésie à L'oeuvre: de Bazin, sans jamais J '- ment, à juste raison, les reconstitutions blo, dans une scène de cirque romain de ralentir l'action,, correspond, à un idéal ci- historiques filmées, incitent les cinéastes Ben-Hur, vient d'en manier avec la plus négraphique dont: je suis proche ; car moi spécialisés dans ce genre de productions, à grande aisance près de vingt mille. Mais aussi j'ai des projets et. je compte bien,, un persévérer dans la tâche qu'ils semblent ce sont là chiffres extrêmes. En manier jour ou l'autre, mettre en scène, ce qui per- s être fixée, à savoir : ressusciter à l'écran couramment cinq ou six mille, c'est déjà un met: mieux encore que par l'interprétation^ toutes les plus .grandioses pages de l'his- total respectable, celui auquel se bornent la de se réaliser > toire des civilisations disparues (Salammbô, plupart des réalisateurs dans des produc- Et, à une question que je pose : Quo Vadis ? Hélène de Troie, Ben-IIur) tions qui n'ont rien à envier artistiquement —- Oui, j'aime le cinéma. Je lui dois et aes siècles plus proches du nôtre mais à -ces mastodontes du film. dès joies infinies, des tourments aussi, car dont, néanmoins, il ne reste guère que quel- ■Mais ces figurants, qui sont-ils ? Où se rien encore ne m'a satisfait pleinement de' ques témoignages dans la littérature, les recrutent-ils ? Quels sont leurs attributions ce que j'ai cherché ardemment ou tente arts, les institutions et les musées et monu- et leurs émoluments ? Autant de questions dans mes interprétations. ments (Napoléon, Jean Chouan, Le Mira- que vous allez me poser et auxquelles je Jean Dehelly se tait. Je pourrais bien cle des loups, Cinq-Mars). A toutes les vais répondre sans tarder. évoquer, pour le convaincre de son talent : époques de l'histoire humaine, le peuple, Il y a deux sortes de figurants, deux Le Secret de Polichinelle, Les Elus de la la foule a toujours joué un rôle capi- classes, si l'on veut ; les professionnels ou Mer, Il ne jaui pas jouer avec le feu, Si- tal. Les cinéastes sont donc dans la né- petits artistes et les non-professionnels, Au- mone, Craziella: Il ne m'écouterait pas, cessité de recourir à des masses considéra- gurants proprement dits. Les premiers tra- puisque le voici, en- peintre qu'il est; sui- bles de figurants .pour animer leurs tableaux, vaillent régulièrement dans les studios, la vant des yeux siir la muraille le remous vi- remplir leurs décors, achever leur œuvre figuration est leur seul et vrai métier, ils if-nii/io .1. lteiibas vant des ombres; de recréation de la vie. Ces masses destinées ont généralement une expérience assez aver- JEAN DEHKLLY Au cours de cet entretien, j'ai perçu, moi, aux arrière-plans, ou aux vastes plans d'en- tie des choses de l'écran, acquise au cours plus que. du talent, une sensibilité étonnan- semble, à combien peuvent-elles donc s'éle- de plusieurs années de travail. A ceux-là man de Bazin semble avoir été créé pour te... et ce n'est pas la moindre des mer- ver ? A des chiffres incroyables : Griffith on confie les silhouettes de troisième, voire l'artiste, et Jean Dehelly pour l'interpréter. veilles. en avait dirigé jusqu'à quinze mille dans de second plan, les compositions de person- La salle où nous causons, Jean Dehelly M. P. 220 Qncmagazine 221 QMtnagazine

nages épisodiques peu importants. Ensuite des touches — concourra à créer une at- siste à trouver dans un délai de vingt-quatre bien empirique si l'on considère qu'il peut les autres, qui ne tournent qu'occasionnelle- mosphère réaliste. heures et souvent moins, des centainès de se produire de nombreuses défaillances. Un ment, et qu'on recrute un peu partout, et Tout le monde peut faire un figurant de personnes disponibles pour un ou plusieurs individu sans travail promet de venir tour- souvent parmi les chômeurs. Un metteur cinéma, ou à peu près, mais tout le monde jours et consentant à tourner, Voyez-vous ner le lendemain matin. Entre temps, il en scène a besoin d'une foule de cinq ou ne peut pas faire un petit artiste. Et c'est bien toute la difficulté ? Elle est énorme. trouve une occupation plus rémunératrice et 'six cents personnes pour le lendemain. Il un métier que je ne conseillerai à personne. Où trouver immédiatement des centaines de l'accepte. Il est perdu pour le studio. Que charge son régisseur de lui procurer cin- On ne peut pas en vivre. En effet, si les personnes inoccupées ? Voilà la méthode sur six cents personnes, il se produise cent quante petits artistes environ, qui seront au metteurs en scène sont à même d'utiliser à cinquante dé- premier plan devant les foules et encadre- peu près régulièrement des hommes et des faillances, par ront les artistes qui jouent des rôles. D'au- femmes qui savent se maquiller, s'habiller exemple, et le tres petits artistes seront disséminés un peu dans un costume d'époque sans être ridicule metteur en scè- partout parmi la foule ; ce sont les entraî- et par cela aptes à leur rendre des servi- ne s'arrachera es cheveux. C'est pour- quoi on con- v o q u e tou- jours j>lus de personnes qu'il n'en faut et l'on prend les premiers arrivés.

qu'emploient généralement les chefs de figuration. Ils répartissent la Lorsqu'on transporte en extérieur deux mille figurants, il faut aussi les nourrir. besogne entre Ce réfectoire fut construit en plein désert, alors que C. B. DE MILLE tournait plusieurs hom- Les Dix Commandements. mes qui les neurs chargés d'exalter les masses humaines ces appréciables dans les visions de détail, secondent et ils n'ont besoin qu'exceptionnellement des dans une bataille simulée, une bagarre, un chargent ceux- assaut, une scène d'enthousiasme collectif. autres, dans les scènes de grands ensembles ci de leur Dans une scène de rue avec déplacement qui ne sont tout de même qu'en nombre in- trouver, par dî l'appareil, les passants quelconques que fime dans le total des plans qui constituent exemple, cha- l'objectif prend à peine quelques secondes un film. cun cinquante et qui n'accrochent pas l'attention du spec- Le noyau d'entraîneurs une fois, consti- hommes. Le On dut monopoliser tous les « extras » de ITcllgu-ood — et ils sont quelques milliers — po ur tourner ces deux scènes de Ben HUL1 tateur, seront incarnés par des figurants, tué par le régisseur, qui les choisit parmi les premier i r a mais le vieux juif, marchand de chiffons, meilleurs professionnels connus, grâce a un a la porte d'un bureau de placement, le se- A leur arrivée au studio, il est procédé crasseux, barbu et pittoresque, prétexte à répertoire photographique considérable, et cond à l'entrée d'une usine importante et au pointage des figurants; on leur remet un une composition intéressante, sera confié à les convoque par pneumatiques, il reste a engagera tous ceux qui n'ont pas réussi à ticket. En présentant ce ticket à l'habille- un petit artiste expert dans l'art du ma- réunir, dans un délai très court, les cinq cent se faire embaucher. Le troisième ira aux ment, il leur est remis un costume, en le pré- quillage et doué d'un certain talent expres- cinquante personnes qui seront encadrées par Halles, au cours de la nuit. Le quatrième sentant aux maquilleurs, il leur est fait une sif. Alors l'appareil s'arrêtera quelques se- les cinquante premières. Le metteur en scè- cherchera parmi les étudiants, que Ta pro- tête au Leichner ; enfin, le soir, le chef de condes de plus sur cette vision, qui, ajou- ne s'adresse alors à un chef de figuration, position de faire gagner un cachet pourrait figuration, qui est payé à forfait par le stu- tée aux autres — qu'un peintre appellerait spécialiste de ce genre de travail, qui con- séduire. Et ainsi de suite. Cette méthode est dio pour un ensemble de tant de person- (jncmagazine ——-— . « — (pmagazine nés, leur remet les appointements convenus dios et une rigoureuse honnêteté. Encoura- entre eux contre la remise de ce ticket. Une gées par l'Etat, ces agences arriveraient ra- LES FILMS DE LA SEMAINE figuration de six cents personnes, celle que pidement à épurer cette corporation des in- j'ai choisie pour type,nécessite donc, à côté, désirables dont elle n'a, hâtons-nous de le un personne] considérable. Pour la circons- dire, pas le monopole. De plus, on a main- Aucune nouveauté intéressante cette se- tance, le chef maquilleur s'adjoindra quel- tenant recours d'une manière plus directe maine, mais ce manque d'inédit ne nous ques aides, les costumiers aussi, le perru- aux bureaux de placement officiels. privera cependant pas d'excellentes- soirées, .quier également, et aussi les régisseurs qui Au terme de cet article, je voudrais et les jours ne seront pas assez nombreux font, en quelque sorte, la police du studio. émettre le vœu que l'exemple des studios pour que nous puissions revoir tous les- films Qu'on se représente alors quel déploiement Pathé-Consortium et Ciné-Romans soit sui- que l'on réédite, et qui, tous,, valent d'être de moyens a nécessité la scène de Ben-Hur vi. En effet, cette grande firme productrice applaudis deux fois. où il fallut, plusieurs jours durant, recruter vient de créer quelques engagements au mois C'est, d'abord, Le Voleur de Bagdad, vingt mille personnes, les habiller, en ma- pour les petits artistes, qui sont alors utili- l'œuvre magnifique de Raoul Walsh, avec quiller une grande partie et les discipliner sés alternativement et d'un jour à l'autre, ses décors merveilleux, sa photographie, uni- aux volontés de l'animateur du film. Pour par ses différents réalisateurs, suivant les que, ses trucs qui nous laissent ébaubis-;.- et vingt mille hommes, il fallut bien disséminer nécessités des prises de vues. Le petit ar- Douglas Fairbanks plus en forme, plus vi- parmi eux deux ou ..trois cents agents de tiste voit alors sa situation s'améliorer gran- vant, plus sympathique, plus extraordinaire police, afin d'éviter les disputes, les ba- dement et se stabiliser, il n'a plus besoin de que jamais. garres ou le refus de travailler, petits inci- courir chaque jour après le problématique Ce sont aussi : Violettes Impériales, dents qui surgissent partout et prennent ra- cachet, il ne connaît plus l'incertitude du d'Henry-Roussell, sa fastueuse, mise en scè- pidement des proportions indésirables si on lendemain, de quasi-bohème il devient un ne et son interprétation remarquable, avec ne les enraye pas immédiatement et éner- régulier. Cette tranquillité matérielle que lui Raquel Meller, Suzanne Bîanchetti, Clau- giquement. assure son employeur est un bienfait qu'il de France, André Roanne et combien d'au- Les petits artistes de la région parisienne lui rendra, assuré du lendemain, débarrassé tres artistes, tous excellents ; La Bataille, se réunissent dans plusieurs établissements xle ses préoccupations, il n'en pourra que avec Sessue Hayakawa, et Le Réveil, de des boulevards de Strasbourg, Saint-Denis mieux travailler et fournir un effort meilleur. Jacques de Baroncelli, qui nous révéla une et Saint-Martin, dont le Namur et l'Eldo- Avec Napoléon, j'ai vécu quelques mois très belle artiste anglaise, Isobel Elsom, et rado de fameuse mémoire. Chaque soir, en- avec petits et grands artistes et figurants ; où et Mâxudian surent être tre cinq et sept heures, les régisseurs vien- je sais maintenant quelles preuves de cons- si émouvants. nent faire leurs engagements suivant les be- cience professionnelle et de dévouement ils Peut-on ne pas désirer revoir également soins du- lendemain, et distribuent les tic- sont capables de donner à leurs metteurs en Salammbô, Quo Vadis? et La Flamme, que kets. Les émoluments accordés aux figu- scène ; je connais aussi un peu leurs in- René Hervil réalisa avec tout son talent et rants varient de quinze à trente, voire, quel- quiétudes et leurs espoirs, leurs désirs les tout son cœur, très bien secondé qu'il fut ques rares fois, cinquante francs par jour. plus justifiés. Par la voie de Cinémagazine, par des interprètes elë premier ordre, tels Studio' Sonlat-llo-ussus, Ceux des petits artistes sont plus élevés. On je me permets de demander à tous les diri- ISOBEI. ELSOM et CHAKLUS- VANEL que Germaine Rouer et Charles Vanel ? dam Le- Réveil. peut les évaluer actuellement à un minimum geants des grandes firmes productrices d'é- N'aurez-vous pas de plaisir, même si de quarante francs et à un maximum de tudier sérieusement la question et peut-être, vous les avez déjà applaudis, à retourner semble revenir de cette fâcheuse et coûteuse cent francs quotidiennement. * après entente collective et en suivant l'exem- voir Chouchou Poids Plume, L'Abbé habitude. Félicitons-nous en. Des agences semblables à celles qui exis- ple donné par la grande maison française, v Constantin, L'Enfant Prodigue ? L'HABITUE DU tent déjà dans les milieux cinématographi- d'apporter quelques perfectionnements et ™££g£J_ Il faut louer vivement les directeurs de ques d'Amérique, ayant pour but de pro- améliorations dans la manière d'utiliser ceux salles qui ont repris tous ces films excel- Conscience prof èssîcmnelïe curer la figuration aux studios, sont en train qui ne jouent que des « seconds plans » et lents; C'est, un pas fait en avant vers le de se créer en France. Elles présentent l'a- qu'on appelle des « petits artistes », mais D'une lettre' dè Piëre Colombier nous ex- répertoire de films que nous préconisons trayons — il nous en excusera, nous l'espérons vantage, pour les metteurs en scène, de re- qui prouvent dans certaines circonstances — depuis si longtemps déjà. Kean, qui passe — le passage suivant : nouveler constamment les effectifs fournis et scrutez l'écran — qu'ils peuvent être, tou- « Ce-brave et timide Debain suit les. caUra-de cette semaine encore dans plus de vingt pasteira-breveté-, il. commente la Bible et porte la

Engagements LE-S PRÉSENTATIONS — C'est à Claude Mérelle qu'a été confiée par Échos et Informations Luitz-Morat l'interprétation du rôle de la ba- ronne de Saint-Dizier dans Le Juif Errant. Nul doute que la belle artiste ne fasse là une créa- POUPÉE DE PARIS « L'Ile Enchantée » tion d'un relief extraordinaire. — Le grand artiste André Nox vient d'être Film interprété par LILY DAMITA, GEORGES TRÉVILLE et ERIC BARCLAY. Henry-Roussell vient de réaliser quelques scè- engagé par Léonce Perret pour tenir le rôle du nes particulièrement saisissantes de son film : prince de Chaibran dans La Femme Nue. Réalisation de MICHEL KERTETZ. L'Ile Enchantée, dans une grande usine métal- lurgique du Calvados. Présentations Alors que des coulées d'acier liquide descen- L'Union-Artistic-Films, qui devait nous présen- L'Union Artistic Film, inaugurant une Dans un cabaret de dernier ordre, Lily daient dans les lingotières et qu'il se formait ter, ces jours-ci, un grand film intitulé Gloire, des émanations de gaz enflammé et de vérita- nous annonce que cette présentation n'aura lieu série de films produits par la Sascha Stoll est danseuse, idole de son public, public bles feux d'artifice étincelants, alors que la tem- qu'au début du mois de septembre, à l'Empire. U.A.F., nous en a présenté récemment le mêlé s'il en fut, ruffians, filles et mondains pérature est h ce point insupportable que les ouvriers eux-mêmes, habitués à ce dur labeur, Pour le franc premier, et, s'il faut juger de la qualité en quête d'émotions. ne restent jamais à une distance inférieure à Nous avons signalé en son temps le très joli des suivants par la réalisation qu'il nous Sa fantaisie et sa grâce ont, d'ailleurs, 5 mètres du métal en fusion, Forzane, inter- geste de M. Louis Aubert, qui abandonna au prète du principal rôle de L'Ile Enchantée, ,a eu profit de la Caisse d'amortissement les recettes a été donné d'admirer, nous pouvons nous étendu sa réputation en dehors de ce petit le courage de rester plus de 25 minutes dans d'une soirée dans tous ses établissements. préparer à un vrai régal des yeux. cercle d'habitués, et un directeur de music- le voisinage immédiat de la coulée, s'en appro- La somme ainsi recueillie et se montant à hall, dont les affaires ne vont guère, lui chant a plusieurs reprises à moins de 1 m. 50 Sô.OOO francs a été envoyée au maréchal Jof- Tout d'abord, commençons par rendre et cela sans chapeau, sans lunettes, ni verres fre. qui, en une lettre personnelle, remercia M. grâce à l'exquise Lily Damita, qui anime offre un contrat pour la sortir de ce mi- protecteurs. Louis Aubert en son propre nom et au nom du Faute de mieux, on appelle cela « conscience Comité National, qui, dit-il, « a tout particuliè- artistique ». rement apprécié votre geste qui apporte à notre propagande, par l'exemple qu'il donne, un appui La construction des « West Coast des plus efficaces. » Studios » Paramount à Hollywood « Une Aventure de la Rue» La construction des elle rustaude. Quant aux deu dont le nom revient sans cesse sur ses lè- protagonistes masculins, Bruno Costantm vres exsangues. Alors, le cœur meurtri, et et Max Dure, ils tirent le meilleur parti d abdiquant sa dignité, donnant à la petite leurs rôles, l'un de composition et l'autre d danseuse la dernière preuve de son grand caractère. PERDS PAS TES DOLLARS de tous ceux qui ont rendu son enfance nterprété par LARRY SEMON (ZlGOTo) misérable. Réalisé par FRED NEUMEYER. Se faisant passer pour son propre chauf- omme toujours, Zigoto va nous entraî- feur, il a le loisir d'étudier le caractère à sa suite dans un imbroglio de péripé- de ses anciens compagnons, de démasquer d'où il sortira finalement à son avan- des vilenies et d'épouser une petite amie Petit employé dans un bureau d'affai- qui lui était toujours restée fidèle. :t chargé de porter à la banque une Très joliment interprétée et délicatement ette pleine de billets de mille dollars, il mise en scène, cette comédie sentimentale e en retard, et doit conserver con dépôt et dramatique par instant, a tout ce qu'il l'au lendemain matin. Les douze heu- faut pour plaire. Raymond Hatton a tou- |u'il va passer en essayant de sauvegar- jours le même sens du fin comique et M|ar- le petit trésor confié à sa garde seront jorie Daw ce joli sourire qui lui a conquis, rellement' remplies de situations cocas- tant de cœurs. :nt dramatiques dont il ne s'évadera que constater qu'il avait pris par erreur un entièrement vide de dollars... Vive, NOBLESSE OBLIGE trépidante, vodà une comédie amu- Film interprété par MADGE BELLAMY, qui plaira à tous et partout. LLOYD HUGHES et TOM SANTSCHI. Réalisation de TOM FoRMAN. Tous les Blaine, de père en fils, ont tou- DOUBLURE DE PRINCE jours été des gens remarquables par leur m interprété par GAMBINO DOMENICO, énergie. Le dernier de la lignée, Olivier, .ANCA MARIA HUBNER, ARMAND POUCET. élevé par ses deux tantes, ne continue pas Réalisation de MARIO CAMERINI. les traditions de la famille et se révèle assez [harmante comédie d'aventures et d'ex- pusillanime. L'atavisme, l'amour et des le- fantastiques, dans la note des pre- çons d'énergie données par correspondance films de Douglas Fairbanks et plus auront cependant raison de sa timidité, en nment de Richard Talmadge. A la feront un courageux et un fort. d'un meurtre, dont il craint d'être Cette comédie, fort bien réalisée par sé, notre héros se cache dans une Tom Forman, un des directeurs les plus ibre qui est celle d'un prince en exil, originaux des Etats-Unis, est parfaitement oque ses vêtements souillés contre un interprétée par Lloyd Hughes. Madge int uniforme laissé dans cette cham- Bellamy est charmante, et on comprend les Mais pourquoi vous révéler la efforts que fait le malheureux pour la con- J quérir. omenico Gambino est fort bien dans ** ile du « Prince pour un jour », tant e acteur éprouvé que comme athlète PIRATE DE LA NUIT ssionnant, ou comme acrobate intré- Film interprété par ROBERT GORDON, t MARY CARR, MARGARET FIELDING, Bianca Maria Hubner est une déli- CHARLES MACK, etc. ingénue. Un scénario solidement charpenté et bien réalisé, quelques clous impressionnants et parfaitement réglés, une bonne interpréta- [LE GOSSE AUX PIEDS NUS tion, telles sont les qualités principales de Film interprété par JOHN BoWER, ce film, où nous voyons un officier de ma- /IARJORIE DAW, RAYMOND HATTON,

TULLY MARSHALL, OTIS HARLAN rine qui, de retour après une très longue

et le petit FRANKIE LEE. r.bsence, venge sa mère que de mauvais

Réalisation de WALLACE CLIFTON. traitements ont précipitée dans la tombe,

ck Allen a grandi dans la petite ville déjoue les plans d'un contrebandier, et re- kville, où sévit l'esprit provincial de trouve sa fiancée. I|s haines et de grandes passions. A la Ce genre de production est assuré d'un p'une injustice dont il subit les con- gros public ; on ne s'ennuie pas une minute fiées, il part, dégoûté, tenter la for- car les événements se précipitent et l'action foin du pays qui l'a vu naître. Vingt trépidante est sans longueur. Vus taid, il revient, riche, et inconnu. HENRI GAILLARD. Donc, le Grand Cinéma vient de nous dontl une révélation cinégraphique, et c'est Maison] Cinémagazine en Province et à l'Étrangei Poupée, avec Nazimova. LE COURRIER DES "AMIS" Le metteur en scène de ce film ? Je l'ignoi et, pour une fois, je crois qu'il importe peu f . le connaître. L'artiste, dans ce film, est to| INous avons bien reçu les abonnements de est, à mon avis, très quelconque ; elle est mal LYON Sans doute, la donnée d'Ibsen a-t-ellé de la , (mes 13. Sylvat (Paris), M.-A. Dahmen (Xew- employée, mal photographiée... cela n'est pas de Dans Les Flirts de Peggy, que présente le fondeur ; mais lisez l'oeuvre, elle est froidel irk). Cécile Millard (Meymac), Bottex (Tenay), sa faute, quant à la petite fille dont vous me Cinéma Nplendor, Baby Peggy se montre amu- voyez-la sur la toile !... Giiillelmet (Marseille), M.-A. Daniel (Paris), parlez, on ne fait en effet pas mieux tant en ca- botinage qu'en vulgarité ! C'est extraordinaire, sante' a souhait et par là même déride les spec- -4 l'iie femme jolie, ai-je souvent entendu diJ Jainot (Ablon), Andrée Audrain-lîey (Buenos- tateurs les moins disposés à l'optimisme. c'est l'élément indispensable d'un bon film] ires). Somazzi (Bourg) ; de MM. Olivier n'est-ce pas, cette ressemblance, surtout dans le .De même établissement a donné Chevaux de Vraiment ? Nazimova est loin de ressembler, (olplie (Toulon), Nguyen van Thoi (Saigon), riî'e, entre Monte Blue et Rod La Rocque ? Mais I remarquez qu'au repos le bas du visage du pre- y 'bois. P 'iO&iï'&i&ï * '."•*'■ ■.■■'-*'■ vous examinez ses traits séparément, à .ces : ■mille Morlet (Auxerre), Alfred Millier (Za- — Tivoli, une des salles les 'plus élégantes.et nequins photogéniques qui s'intitulent pompel [eli, Yougoslavie), Ksiegamia Polska (Lwow, mier est beaucoup plus arrondi. Il faut même les plus fraîches de Lyon, projetait dernière- sèment Vénus modernes. Nazimova est le col ilogne)! Alliance Cinématographique Européen- qu'il se méfie, Monte Blue '. on s'empâte vite !... ment L'Emeute, avec Iiessie Love, et une line traire de la beauté. Laide alors ? Elle ne vof (Paris), Bureau Catholique de Propagande et pour un jeune premier ! Mon bon souvenir. comédie : L'Ecole des Dancing Oirls. laisse pas le temps de le constater. Qu'elle i iotterdam). A tous merci ! A. Mannequin. — Vous êtes naturellement Plus récemment. Constance Talmadge dans laisse et vous êtes tout aussitôt intéressé, sinl Admiratrice d'Aimé. — Vous me surprenez en tout excusé ! Je vous souhaite une complète Mon. Cœur et mes Millions et L'Etranger, avec charmé ; puis, ayant capté votre regard, p| jnni que certains hebdomadaires et quotidiens réussite^ — 1° Vous reverrez Charlie Chaplin, Betty Compson et Kicbard Dix, puis Marins, une sorte de puissance qui s'ignore, elle it passé sous silence la projection de A'ea» et la saison prochaine, dans Le Cirque, qu'il a ter- avec Itod Là Roeque. vient, sautille, en petit écureuil apprivoiS Pêcheur d'Islande ! Ces deux filins ont été, miné ; quant à Dolly Davis, elle tourne en ce — Au Majestic : .S'« Sœur de. Paris. Vous pensez rire que déjà l'angoisse vous rireil tue semble, accueillis, avec un enthousiasme moment un film dont le titre n'est pas encore Après de nombreuses présentations américai- et vous crieriez a la face du mari son avettgt lauhiie; ' Quant aux observations que vous me donné, et ce, sous la direction de Roger Lion. nes, nous avons vu enfin un film français, et un ment si, plongé dans l'obscurité complète de I gnalez concernant le troisième film, elles sont Ketje. — Mais naturellement, les metteurs on scène ont à payer des droits d'auteur s'ils bon : IJU Prière. salle, vous n'éprouviez l'impression vagtie g i partie exactes, mais n'oubliez pas que la tâ- — A Lumina-Gaùmont : L'Expédition d'A- le drame doit se dérouler. Etonnante sens! îe d'un critique est infiniment délicate. En dis- se servent d'une œuvre qui n'est pas encore tom- mundsen au pôle Nord, documentaire unique. tion. Vous violez l'intimité des êtres, niais voil tant un film et en en relevant les légères im- bée dans le domaine public, mais je ne saisis ( pas bien ce que vous voulez dire en me deman- MARTHEM. ne pouvez intervenir, ce qui est, peut-être von] jrfections, il risque de faire un tort considéra- BELGIQUE (Bruxelles) punition... Ile il une bande qui dans l'ensemble peut être dant si l'on a à payer des droits d'auteur â un scénariste dont on a acheté le scénario. Méfiez- La vague de chaleur dont souffrent les Bru- Que dirai-je du drame ? Il est des silences L îtisfnisante, car le lecteur ne retiendra de l'ar- vous des gens qui vous proposent de tourner en xellois est un coup dur pour les théâtres et les troublants qu'il vouloir faire appel àux mot! ide que ce qui est désapprobateur ; il généra- vous demandant d'abord des capitaux, ou tout cinémas. Néanmoins, les programmes de ceux-ci on en mesure la pauvreté lorsqu'ils nous serveiT lera et s'abstiendra d'aller voir le film. La réa- au moins faites une enquête sérieuse avant de restent particulièrement: intéressants. Le Coli- à exprimer — quelle misère ! — les minute! Isation d'une œuvre cinématographique repré- séùm donne deux films aussi réussis comme scé- où l'âme vibre ! ïtite un trop gros effort de travail, d'intelli- vous y risquer. Vanité ! Jacltie. — Jacques Feyder s'est montré très narios que comme interprétation : L'Emeute, Isnce et d'argent pour qu'on critique point par aimable avec vous en répondant à votre lettre avec Thomas Meighan et Bessie Love, et itett- Mais la vision, ici, supplée â l'indigence L joint. Il faut, à mon avis, juger l'ensemble, d'une façon si amicale. Vous devriez lui en sa- turcs, avec Pauline Stàrk. De plus, le comique les yeux voient, et les âmes, enfin, se compreJ fe croyez-vous pas ? voir gré et ne pas insister pour qu'il vous Dôumei, entre ces deux films, vient égayer le nent... EVAELIE.I Ion \Kin-Mos. — Vous avez eu h faire â un écrive au moins deux fois par mois. Il est très public par ses histoires marseillaises qui, pour loyou. Il y en a malheureusement beaucoup. ni1 lias être toujours très neuves, n'en sont pas )ans un cas semblable, le mieux est de ne rien occupé par le montage de son film et ne peut fc moins amusantes. Kl cela compose un ensemble fpondre et de faire comme si de rien n'était, pas se permettre d'entamer de longues corres- excellent, pro'pre à satisfaire les plus difficiles. ie vous faites lias de mauvais sang pour d'aus- pondances, même avec ses admirateurs. A l'Kden, Itarold Lloyd continué â dépenser sa |i minimes incidents. O-rand'maman. — Certes, Sydney Chaplin n'est pas â comparer avec son frère, mais c'est un bonne humeur et sa souplesse acrobatique dans Yorcl. — 1» Valentino est né â, Castellaneta, Ça Via coupe ! Aux Cinéromans i. Italie. — 2" Il vous sera, je crois, difficile excellent comique qui a su trouver un autre genre que le génial Chariot, et y réussir. Pour Le Victoria et le Cinéma de la Monnaie don- Luitz-Morat vient de commencer la partie t ! visiter un studio â cette époque ; le concours nent, eux aussi, des films intéressants : Lucre- lont parlait notre collaborateur était purement ma part, • je le préfère dans Le Poisson galo- derne du Juif Errant. Le spectateur se trouvai pant. J'aime à vous entendre dire que vous lin Lombard, avec .Monte Bine, Xorma Shearer d'abord reporté au temps de Louis-PliilipPi iaginaire et fantaisiste, vous pensez bien que et Irène Rlch, voisine avec un tilm Scandinave : Personne ne s'est amusé à compter le nombre aimez L'Etranger. C'est aussi un film qui m'a C'est â cette époque que nous verrons vivre ! profondément ému, et Tully Marshall y a pro- Le Maître du Logis, avec J. Meyer, A. Hoini et personnages inoubliables campés par Eugènl p plans, flasbes, caches, etc., qu'il y a dans Nathalia Nielsseii. '£ Brasier Ardent 3° Non. — 4° Tout ce bablement fait la meilleure création de sa vie Sue et immortalisés par le crayon de G:tvarni| dans le rôle du vieux garçon de salle. Souvent Enfin. Autbert-Palace a repris l'œuvré émou- Badin, d'Aigrigny, Dagobert, l'abbé Gabriel, (lui est tourné au studio est qualifié « d'intér vante de Charlie Chaplin : L'Opinion Publique. leur» par les professionnels, mais, pour le pu- Femme varie, que notre compatriote Paul Iribe prince Djalma, Couche-tôut-hu, Adrieniio d| a mis en scène, a été le début de la consécra- Comme on lé voit, la saison d'été n'a pas d'in- Cardbvillè, La Mayetix, Gringalet, les deux )h'c, un jardin reconstitué au studio doit l'être tion de l'excellent Raymond Griffith comme fluence sur le choix des programmes. Elle en a tites orphelines, Rose et Blanche, etc. 'ssez parfaitement pour que tout le monde s'y malheureusement sur l'aflluence des spectateurs. rompe et croie qu'il fut tourné à la campagne. grand comédien. A bientôt de vos nouvelles. Le carnaval, si brillamment décrit et Lord Lorraine. — 1° George O'Brien se trou- .Mais une vieille croyance brabançonne veut que, lustré par Stigène Siie et Gavarni, se dérouler! Pour les panoramiques et pour les coups ve aux Fox Studios, Sunset Boulevard and dès l'inauguration de lu kermesse de Bruxelles, en plein Paris dans un vieux quartier où il "appareils en diagonale, l'opérateur est secondé Western Avenue, Hollywood, Californie. — 2° le temps se mette A la pluie. Comme la ker- semble que rien n'ait bougé depuis « les troif l'ai' l'assistant ou un second opérateur, â moins messe est commencée, il v a de l'espoir pour les glorieuses ». pie la manivelle de son appareil soit mue par un Vilma Banky est liée par contrat il Samuel Gdldwyn pour encore quelque temps. — 3° Blan- ciliés, PAUL MAX. — Aidé de son assistant, Tony Lekain. GasB petit moteur, ce qui lui laisse l'usage de ses (leux mains. che Sweet prend actuellement ses vacances avec SUISSE (Genève) ton Ravel vient de termine».' le découpage du II' I son mari Marshall Neilan, qui la dirigera pro- man d'un jeune homme pauvre, d'Octave Fcuilletl hul;mé. — Mille mercis pour vos jolies cartes Je viens de voir une de ces oeuvres do l'écran bablement à leur rentrée. — 4° Simone Ma- L'oeuvre du romancier est une de celles que lui nie rappellent d'agréables voyages. J'espère qu'on n'oublie plus, après une seule vision seu- 1J reuil tourne actuellement avec Roger Lion. public préfère et le temps n'a rien terni d| lue ions avez passé de très heureuses vacances lement. Les innombrables images d'autres films ,s tas ce pays merveilleux. J'attends impatiem- Vive Antonio. — 1° Non, ce n'est pas la peuvent se superposer, déferler en vagues noir l'intérêt du conflit de sentiments qui luit | base même du roman. ment votre lettre sur La Chèvre aux pieds d'or. peine d'envoyer quoi que ce soit â votre favori et blanc, elles se brouilleront dans votre mé- pour qu'il vous adresse sa photo. D'ailleurs, Seuls l'époque et les costumes ont vieil Pion lion souvenir. moire, réalisant des « fondus' » sans nombre, Perceneige. — Adolphe Menjou et Levis Stone tous les artistes américains les donnent gratis, tandis que subsisteront, intactes, les scènes en- c'est pourquoi Gaston Ravel ne situera pas sort action en 18G0, mais en composera une adapta- |ont respectivement créé un type qui leur est cela fait partie de leur budget de publicité. — tières de quelques œuvres rares. Les revoir, ces particulier et ont prouvé tous deux leur 2° La partenaire de Reginald Denny dans ce œuvres, t\ quoi bon ? la vraie beauté s'impose tion toute moderne. Certains conflits dïune, nous a dit le metteur en scène, sont de tous les pamle personnalité. Us sont parmi les artistes film est Marian Nixon. a première vue et définitivement, .le me sou- l'iue je préfère, je ne m'étonne pas que vous les Casanova. — Vous avez raison d'aimer les viens par exemple, comme si c'était hier, de temps et d'un aussi puissant intérêt sous lf 10 pppréciez beaucoup. — Ce film de Priscilla Dean metteurs en scène français, mais il ne faut certains passages du Lgs brisé, et voici pourtant costume moderne qu'ils l'étaient dans la note ' six ans, ou davantage, que ce film fut projeté mantique que leur donna Feuillet. Genève. De même, pour Lu Charrette Fan- — Henri Fescourt est parti pour la BretagM a où il a donné le premier tour de manivelle w tôme, Le Trésor d'Ame qui, a l'époque, passè- POUR VENDRE OU ACHETER UN CINÉMA UTILISEZ rent a peu près inaperçus, et que le temps a La du. aux environs du Croisic. Cette prMj consacrés. C'est que la beauté, délaissée pour de vues a eu lieu par un temps splendide 0, av. Pnihïsntier). — Le Ta- re ENTREPRISE GENERALE de NETTOYA"] ÎASPAIL (91, tad Raspail). — Le Jockey favori; citurne ; Petite Reine. et d'ENTRETIEN de SALUES de CINE Salammbô, avec Jeanne de Balzac, Rplla-Nor- 99 rue ht. jtûhouro, cScûiit'^foipnern ç SAINT-MARTIN (29 bis, rue du Terrage. — làn, H. Baudin, Raphaël Liévin. Nord 48-73). — Programme non communi- qué. 44, Rue des Martyrs, PARIS-1X*. - Tél. Trudaine I3| REGINA-AUBERT-PALACE ' (135, me de Rennes. — Fl. 26-36). — Le Grand Steeple; TIVOLI (19, fg du Temple. — Nord 26-44). Fournisseur des principaux Ghignias : Etablissements Met Quand tu- nous tiens... amour ; Anne de — Un Sérieux pépin ; Dick le vengeur, Baleyn. Devis et Références sur demande avec Anita Stewnrt ; A Bride abattue. (jnemagazine 23

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I O 87-01). — Bill fait du commerce ; Mine 13 Belleville. — Nord 64-05). — Paris-New- Tragique ; Dans la Corrèze ; La Tigrosse. ce ; Une Invasion de souris. ïork ; Un Homme sans conscience ; Une inva- EDEN (57, av. des Gobelins). — Clôture an- PALLADIUM (83, rue Chaiidon-Lagaclip. llon de souris. STELLA (111, rue des Pyrénées). — Le Phare nuelle. Aut. 29-20). — Ma Femme et son mari ; L qui s'éteint ; Mon Cœur et mes millions. GOISELINS-PATHE (00 'bis, av. des Gobelins. Saltimbanque. Gob. 10-85). — Le Lit d'or, avec Rod La Roc- REGENT (22, rue de Passy. — Aut. 15-40). que ; L'Etranger, avec. Betty Compson, Ri- Clôture annuelle. Prime offerte aux Lecteurs de "Cinémagazine" chard Dix; Lewis Stone et Tully Marshall. VICTORIA (33, rue de Passy). — L'Errante ITALIE-CINEMA (174, av. d' Italie). — Quand Quand tu nous tiens... amour. l'amour vient ; Le Ranch des Fantômes. 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LEVALLOIS. — TRIOMPHE-CINE. TRIANON-CINEMA. CINE PATHE, 82, rue Fazillau. MENTON. — MAJESTIC-CINEMA, av. la G MALAKOl'F. — FAMILY-CINEMA, pl. Ecoles. MILLAU. — GRAND CINEMA PAILHOUS POISSY. — CINE PALACE, 6, bd des Caillots. SPLENDID-CINEMA, rue Barathon SAINT-DENIS. — CINEMA PATHE, 25, rue MONTEREAU. — MAJESTIC (vend., sam di Gàtùlienne, et 2, rue Ernest-Kenan. MONTPELLIER. — TRIANON-CINEMA" BIJOU-PALACE, rue Fouquet-Baquet. NANGIS. — NANGIS-CINEMA. SA1NT-GRATIEN. — SELECT-CINEMA. . NANTES. — CINEMA JEANNE-D'ARC SAINT-MANDE. — TOURELLE CINEMA. CINEMA PALACE, 8, rue Scribe. SANNOIS. — THEATRE MUNICIPAL. NICE. — APOLLO-CINEMA. TAVEKNY. — FAMILIA-CINEMA. FEMINA-CINEMA, 60, av. de la Victoire VINCENNES. — EDEN, en face le Fort. IDEAL-CINEMA, rue du Marécha'l-Joifc PRINTANIA-CINE, 28, rue de l'Eglise. NIMES. — MAJESTIC-CINEMA. DEPARTEMENTS ORLEANS. — PARISIANA-CTNE. OULLINS (Rhône). — SALLE MARIVAIT" AGEN. — AMERICAN-CINEMA, place Pelletan. OYONNAX. — CASINO-THEATRE, Gde-Ru ROYAL-CINEMA, rue Garonne. POITIERS. — CINE CASTILLE, 20, pl. d'Ail SELECT-CINEMA, boulevard Carnot. PONT-ROUSSEAU (Loirc-Inf.). — ARTIS AMIENS. — EXCELSIOR, 11, rue de Noyon. PORTETS (Gironde). — RADIUS-CINEJL OMNIA, 18, rue des Verts-Aulnois. RAISMES (Nord). — CINEMA CENTRAL! ANGEKS. — SELECT-CINEMA, 38, r. St-Laud. RENNES. — THEATRE OMNIA, place Calv. ANZIN. — CASINO-CINE-PATHE-GAUMONT. ROANNE. — SALLE MARIVAUX. AVIGNON. — ELDORADO, place Clemenceau. ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue Saint-Sever, AUTUN. — EDEN-CINEMA, 4, pl. des Marbres. THEATRE OMNIA, 4, place de la Républii BAZAS (Gironde). — LES NOUVEAUTES. ROYAL-PALACE J. Bramy (f. Th. des kl BELFORT. — ELDORADO-CINEMA. TIVOLI-CINEMA de MONT-SAINT-AIONI BELLEGAKDE. — MODERN-CINEMA. ROYAN. — ROYAN-CINE-THEATRE (I). BEKCK-FLAGE. — IMPERATRICE-CINEMA. SAINT-CHAMOND. — SALLE MARIVAUXl BEZIEKS. — EXCELSIOR-PALACE. SAINT-ETIENNE. — FAMILY-THEATRB.i BIARRITZ. — ROYAL-CINEMA. 8AINT-MACAIEE. — CINEMA DOS SAN1 LUTETIA, 31, avenue de la . SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL] BORDEAUX. — CINEMA PATHE. SAINT-QUENTIN. — KURSAAL-OMNIA. St-PROJET-CINEMA, 31, rue Ste-Catherine. SAINT-YRrEIX. — ROYAL CINEMA. THEATRE FRANÇAIS. SAUMUR. — CINEMA DES FAMILLES. BOULOGNE-SUR-MER. — OMNIA-PATHE. SOISSONS. — OMNIA PATHE. BREST. — CINEMA ST-MARTIN, pl. St-Martin. .STRASBOURG. — BROGLIE-PALACE. THEATRE OMNIA, 11, rue de Siam. U. T. La Bonbonnière de Strasbourg. CINEMA D'ARMOR, 7-9, rue Armorique. TAREES. — CASINO-ELDORADO. TIVOLI-PALACE, 34, rue Jean-Jaurès. TOULOUSE. — LE ROYAL. CADILLAC (Gir.).— FAMILY-CINE-THEATRE OLYMPIA, 13, rue Saint-Bernard. CAEN. — CIRQUE OMNIA, aven. Albert-Sorel. • TOURCOING. — SPLENDID-CINEMA. SELECT-CINEMA, rue de l'Engannerie. HIPPODROME. VAUXELLES-CINEMA rue de la Gare. TOURS. — ETOILE CINEMA, 33, boni. Thi CAHORS. — PALAIS DES FETES. SELECT-PALACE. (ÏAMBES (Gir.). — CINEMA DOS SANTOS. THEATRE FRANÇAIS. CANNES. — OLYMPIA-CINEMA-GAUMONT. TROYES. — CINEMA-PALACE. CAUDEBEC-EN-CAUX (S.-Inf.). — CINEMA. CRONCELS CINEMA. CETTE. — TRIANON (ex-Cinéma Pathé). VALENCIENNES. — EDEN-CINEMA. CHAGNY (Saône-et-Loirc). — EDEN-CINE. VALLAURIS. — THEATRE FRANÇAIS. CHALONS-s.-MARNE. — CASINO, 7, r. Herbil. VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). — CIN CHERBOURG. — THEATRE OMNIA. VIRE. — CINEMA PATHE, 23, rue Girard ULEHMONT-FERRAND. — CINEMA PATHE. DENAIN. — CINEMA VILLARD, 142, Villard. ALGERIE ET COLONIES DIJON. — VARIETES, 48, r. Guillaume-Tell. BONE. — CINE MANZINI. DIEPPE. — KUHSAAL-PÀLACE. CASABLANCA. — EDEN-CINEMA. DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, r. St-Jacques. SFAX (Tunisie). — MODERN-CINEMA. DUNKERQUE. — SALLE SAINTE-CECILE. SOUSSE (Tunisie). — PARISIANA-CINE5r PALAIS JEAN-BART, pl. de la République. ELBEUF. — THEATRE-CIRQUE OMNIA. TUNIS. — ALHAMBRA-CINEMA. GOURDON (Corrige). — CINE des FAMILLES. CINEKRAM. GRENOBLE. — ROYAL-CINEMA, r. de France. CINEMA GOULETTE. HAUTMONT. — KURSAAL-PALACE. MODERNE-CINEMA. LA ROCHULLE. — TIVOLI-CINEMA. ETRANGER LE HAVRE. — SELECT-PALACE. ALIIAMBRA-CINEMA, 75, r. du Prés.-Wilson. ANVERS. — THEATRE PATHE, 30, av. Kei LE MANS. — PALACE-CINEMA, 104, av. Thiers CINEMA EDEN, 12, rue Quellin. LILLE. — CINEMA PATHE, 9, r. Esquermoise. BRUXELLES. — TRIANON-AUBERT-PA PRINTANIAi CE, 68, rue Neuve. — Paris. WAZEMM ES-CINEMA TATHE. CINEMA ROYAL. LIMOGES. — CINE MOKA. CINEMA UNIVERSEL, 78, rue Neuve. LORIENT. — SELECT-CINEMA, place Bisson. LA CIGALE, 37, rue Neuve. CINEMA OMNIA, cours Chazelles. CINE VARIA, 78, r. de la Couronne (Ixel ROYAL-CINEMA, 4, rue Saint-Pierre. PALACINO, rue de la Montagne. LYON. — ROYAL-AUBERT-PALACE, 20, place CINE VARIETES, 296, chaussée de Haecli Bellecour. — Les Lumières de Broadicay. EDEN-CINE, 153, r. Neuve, aux 2 pr. séan ARTISTIC-CINEMA, 13, rue Gentil. CINEMA DES PRINCES, 34, pl. de Brouci TIVOLI, 23, rue Childebert. MAJESTIC-CINEMA, 02, bd Adolphe-Max ELECTRIC-CINEMA, 4, rue Saint-Pierre. QUEEN'S HALL CINEMA, porte de Nar CINEMA-ODEON, 6, rue Laffont. BUCAREST. — ASTORIA-PARC, bd Elisau BELLECOUR-CINEMA, place Léviste. BOULEVARD PALACE, boulevard Elisab ATHENEE, cours Vitton. CLASSIC, boulevard Elisabeta. IDEAL-CINEMA, rue du Maréchal-Foch. FRESCATTI, Calea Vietoriei. MAJESTIC-CINEMA, 77, r. de la République. CHARLEROI. — COLISEUM, r. de Marclue GLORIA-CINEMA, 30, cours Gambetta. GENEVE. — APOLLO-THEATRE. MAÇON. — SALLE MARIVAUX, rue de Lyon. CINEMA-PALACE. MARMANDE. — THEATRE FRANÇAIS. CAMEO. TRIANON-CINEMA. CINEMA ETOILE, 4, rue de Rive. MELUN. — EDEN. LIEGE. — FORUM. MARSEILLE. — AUBERT-PALACE, 17, rue de MON». — EDEN-BOURSE. la Cannebière. — ha Faute d'Odette Ma- NAPLES. — CINEMA SANTA LUCIA. réchal. NEUCHATEL. — CINEMA-PALACE. 201 Lya Mara. 141 André Roanne. H2 Ariette Marchai j.00 'jL'ireodore Koberts xas) vanni Aiarcoux 3i (iabrielle Robinne *s juiie Mariowe 158 Ch. de Kociielort Ou i-ercy Marinont 48 KULH Koland Ne Cartes Postales 3 cjiiiney Mason oo neuri Kolian ii.douard Matiié a2 Jkue ltoiiecte u Léon Alatuot (1™ p.) 'lu Stewart Uouie nul L Mlicrtini 195 Xénia Desni e 2 .Léon Alauiot (2 p.) 92 Vvm. itussell (lle p.) 2 F ••• A-iidra 121 Jean Devalde 21 u ne Max 2ii Wul. Kussell (2e p.) Î20 J ii■> (à M ville) 03 Kaciiel Devirys ..j-axuuiau AiacK Sennett Girls -07 J. Angelo (Hurcouf) 122 Fr. Dliléia (1™ p.) e 2 Mia May (12 ouïtes de bai- U'J A - Ayres 177 Fr. Dliélia (2 p.) ti '.Thomas Aleighan 22U Richard Dix gneuses) sj B ,i l!altour(l™7'-) u Ueorges Aleicmor 2(14 l l'.alfuur (2" ).j 214 Donatien 58 Séverine-Mars (1™ P-) 3 ou Itaquel Arelier dans 59 Severin-Alars (2e p.) Lu!J E ira La Marr 40 lluguetle Dulios LU Terre promise 201 isorma Shearer Liâ i- llarclay 11 Régine Dumien 100 icaquel Atelier dans 287 ld. (2« p.) 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Talmadge (l™ p.) 11 Blanclie Alontel 21 •m. iieruard (2» J Pauline Frederick 307 C. Talmadge (2« p.) ù Coileeu Aloore il) ■ni. iici'nard (3* ^J. > 245 Dorothy Gish 1 N. Taimadge (l'« p.) lOS Ant. Moreno (l'« p.) uO izanïie uiauclietti 133 Lilian Gish (l'c p.) 279 N. Talmadge (2« p.) 82 Ant. Aloreno (2° p.) 13ii liiscot (1™ p.) i30 LUian Gisn (2e p.) 303 Krnest Torrence Uiscot (2B ft.J OU IMarguerite Aloreno ::o!> nu l-.es, sœurs Gish 288 Kstelle Taylor .cijueiine Blanc U3 Aios^oukine (l'e p.) lui uy Lrica Glaessner 145 Alice Terry oiite Blue il Mosjoukine (2B p.) a2o 204 Bernard Goetzke 41 Jean Toulout itty mythe 09 IVan Alosjoukine ilS 21 u riuntley Gordon 73 K. Valentino (1™ p.) _aû .cauor lioardman dans Le Lion des 20 Suzanne Urandais 104 K. Valentino (2« p.) egine Bouet Mogols 71 cl.deGravone (1" p.) 200 K. Valentino (3« p.) Ul J eau Murât 224 (i. de Uravonii (2cy).J 182 R. Valentino et Do- —0 33 Mae Murray 194 Corinne Grillitb ris Kenyon (dans -t-i us 11™ 2'-) 180 Carmel Aiyers 18 de Gumgand (lre p if. Beaueaire) (2- i).) 2 Conrad Nagel (lrep.) loi de Guingand (2e p.) 29 R. Valentino et sa i,-i a Capn 2S-1 Conrad Nagel (2" p.) 161 Creignton Haie femme ■^■■una Caprice Nita Naldi 118 Joë ilammau 40 Vallée BBJ haii-y Carey 229 S. XNapierkowska u William Hart (l,ep. 91 Virginia Valli BBJ Eiuneron Carr 1 \ioletta Napierska 5 William Hart (2e p. 219 Charles Vanel jBHJ i. .aleiain ( ip.) 0 Alla Nazimova 293 William Hart (3" p. 54 Simone Vaudry ■■J J. Datelain p.) 109 lienô Navarre 143 Jenny llasselqvist 119 Georges Vaultier 8HJ helene Cnaawick 100 l'ola Negri (l'« p.) 144 Wanda Hawlêy 51 Klmire Vautier ■■J Lan Chaney 230 l'ola Negri (2e p.) 00 Vernaud ■■J L cnapim (1™ p.) 10 iiayakawa 270 Pola Negri (3e p.) 13 Fernand Herrmann 132 Florence Vidor Lii. Chaplin (2" p.) 2S0 Poia Negri (4e p.) 110 Jack liolt 91 Bryant Washburn ^BJ L a. (Jnaplin p.) 300 fola Negri (0e p.) 237 Lois Wilson Georges Chàrlia 217 Violet Hopson 00 Asta Nielsen BHJ Maurice Chevalier 178 Alavjorie Hume 257 Claire Windsor i»3 Ureca XNisseu 14 Pearl White (l™ p.) BHBi - Chnstiany 95 Gaston Jacquet 188 Gaston Norès 205 lOinil Jannings 128 Pearl White (2» p.) nique Chrysès 140 liolla Norman 45 lonnel m Clifford 117 Komuald Joubé 150 ltamon Novarro j^Bj ■ : .lin Collier 40 Leatrice Joy 20 André Nox (1™ p.) DERNIÈRES NOUVEAUTÉS jÊÊ l: .-mi Colinan 308 Leatrice Joy (2° p 57 André Nox (2° p.) 85 Alice Joyce :|H Leity Compson 191 Ossi Osswalda 130 Nicolas Koline (2e p.) c 100 Buster Keaton ■H flackie Coogan (l'' p.) 94 Gina Palerme 324 Germaine Rouer e 104 Frank Keenan Bfl Ja kie Coogan (2 );.) 193 Lee Parry 335 Norma Shearer (3cp.) 150 Warren Kerrigan Bfl baclae Coogan (3«p.) 155 S. de l'edrelli (lrop.) 329 Gloria SwansontS'p.) 210 Kudolph lilein ltogb. I Backie Coogan dans 198 S. de l'edrelli (2« p.) 321 Gloria Swanson (4»p.) 135 Nicolas Koline Olivier Twist (10 101 Baby l'eggy (l'e p.) 323 Ben Lyon I cartes) 27 Nathalie Kovanko 35 Baby l'eggy (2» p.) 314 Alildred Davis (2= p.) BBJ lin auto Cortez 3S Georges Lannes 02 Jean Périer 318 Nicolas Rimsky (2«p.) ■■ lai Uagover 221 ltod La liocque 4 Mary Pickford (l'°p.) 325 Dolly Davis (2° p.) 137 Lila Lee WM billmrt Dalleu 131 Alary Pickt'ord (2^p.) 310 Corinne Griffttli(2°p.) IBJ Lucien Dalsace 54 Denise Legeay 208 Harry Piel J12 Claude Alérelle (2« p.) 98 Lucienne Legrand borothy Dalton 05 Jane Pierly 317 Tom Aloore 227 Georgette Lhéry 28 V 1 >ana 209 Henny Porten 328 Greta Nissen (2= p.) ■■ Bebi; Daniels (1™ p.) 271 Harry Liedtke 172 lJoyen(Bo«i de Zan) 331 Richard Dix (2« p.) -90 . t'alliais p.) 24 Max Linder (d 50 Pré Fils 332 Dolorès Costello ■■ pebe Daniels (3« ji.) ville) 242 Alane Prévost 333 Claire AVindsor (2«p.) iBl Jean Dai-agon 298 Max Linder (da: 200 Aileen Pringle 315 Noah Beery (2« p.) ;!H fciarion Davies Le Roi du Cirque 250 Iidna Purviance 334 Regin. Denny (3e p.) H DoUy Davis 231 Nathalie Lissenko 203 Lya de Putti 327 ALiry Pickford {&.p.) ^(■JUildred Davis 78 Harold Lloyd (l™p. 80 Herbert Kawlinson 326 alosjoukine (3e p.) n Dax 228 Harold Lloyd (2" p 79 Charles Bay 322 Alary Pickford (4ep.) (Priscilla Dean 211 Jacqueline Logan 30 Wallace Eeid 319 G. Biscot (3« p.) Jean Dehelly 103 Bessie Love 32 Gina Kelly 313 Billie Dove Carol Dempster 186 May Mac Avoy 250 Constant ltémy 309 aiaria Dalbaïcin peg. Denny (l" p.) 241 Douglas Mac Lean 262 Irène Kich 310 Betty Bronson (28 p.) Iles- Denny (2= p.) 17 Pierrette Madd 213 Paul Richter 320 Gertrude Olmsted l'esjardins 107 Ginette Maddie 75 Gaston Riei'fier 311 Collecn aïoore (2« p.) l