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E G RA N O ’ D S E I G É HO R C

I ER D V

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Ogier V2.indd 1 27/06/2016 10:57 Organisées par l’Association des Chorégies d’Orange

Présidente Christine d’Ingrando Directeur Jean-Louis Grinda avec le concours du ministère de la Culture et de la Communication (Direction régionale des Affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur du Département de Vaucluse et de la Ville d’Orange

Les Chorégies d’Orange sont membres de la Réunion des Opéras de France, de France Festivals et des Forces Musicales. 2

Savoir remettre en question la politique de développement d’un festival, aussi prestigieux soit-il, est quelquefois une nécessité. Comprendre les attentes des publics d’aujourd’hui, être dans l’air du temps, sans porter ombrage à ce que nous sommes, c’est accepter d’aller vers une transition. Nos prédécesseurs ont su faire de ce rendez-vous estival un événement majeur de la scène lyrique internationale.

Héritiers de cette performance, il nous appartient de définir aujourd’hui quels seront les enjeux de demain pour maintenir ce festival à son niveau d’excel- lence. Si la qualité reste la marque de fabrique des Chorégies d’Orange, notre volonté est de pouvoir l’offrir au plus grand nombre.

Cette politique affirmée de défendre la vocation populaire des Chorégies nous a amenés à mettre en place une politique de baisse significative des tarifs, ainsi que des tarifs réduits, pour que chacun puisse avoir l’opportunité de profiter de ces moments artistiques extraordinaires que nous vivons chaque année.

2017 est une première étape d’un point de vue artistique, avec quelques nou- veautés telles que des ciné-concerts, mais aussi par l’impulsion nouvelle qui est donnée au projet pédagogique.

Depuis plus de dix ans, nous avons eu à cœur de transmettre et d’aller vers les jeunes publics pour leur permettre de découvrir l’opéra mais aussi, pourquoi pas, de susciter des vocations.

C’est donc un chœur de 600 jeunes, collégiens et lycéens, venant de toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, que nous recevons avec bonheur sur la scène du Théâtre antique.

Dans ce cadre unique au monde, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, les artistes d’exception, les équipes de professionnels qui nous accompagnent depuis des décennies, nous comblent d’émotions, pour ces soirées hors du temps à l’atmosphère si particulière.

Si les mots manquent pour décrire l’alchimie qui existe entre le Théâtre antique, les artistes et le public, il est une certitude : celle de devoir partager avec un public toujours plus large ces instants-là.

L’excellence pour le plus grand nombre serait aujourd’hui certainement la devise des Chorégies.

Je vous souhaite de très belles soirées aux Chorégies.

Christine d’Ingrando Présidente des Chorégies d’Orange

3 RÊVER SOUS LES ÉTOILES

Pour cette ultime saison composée par Raymond Duffaut, les Chorégies d’Orange offrent à leur public l’occasion de retrouver une fois encore deux grands titres, chefs-d’œuvre verdiens, interprétés pas les plus grands artistes français et internationaux, toutes générations confondues, mais aussi la 9e Symphonie de Beethoven placée sous la direction de Myung-Whun Chung qui signe ainsi son grand retour au Théâtre antique.

Récitals, concerts, cinéma seront autant de plaisirs à découvrir aux côtés de ces grandes œuvres. Qu’il me soit permis de me réjouir de notre parfaite col- laboration avec les forces musicales de Radio France mais aussi avec France Télévisions dont le soutien est aujourd’hui inscrit dans les gènes du festival.

Cette union symbolise parfaitement ce qu’est notre ligne de conduite com- mune : un service public fort et déterminé à ne rien céder à la facilité pour le plus grand partage possible.

En ces temps où la dérision fait parfois office d’esprit, il est réconfortant de pouvoir réunir autant de talents et de volontés pour nous faire rêver sous les étoiles.

Jean-Louis Grinda Directeur de Chorégies d’Orange

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Les Chorégies d’Orange ne donnent pas seulement à voir la culture, elles l’incarnent. Ce festival est le plus ancien festival français : créé originellement en 1869, il porte un passé riche et chargé, il est un élément de notre patri- moine : un patrimoine vivant, inscrit dans le présent. Si le festival a su durer, c’est précisément parce qu’il a su se renouveler : il a su muter à chaque ère nouvelle, et répondre aux attentes de son temps.

Les Chorégies font le pont entre patrimoine et création. En donnant vie aux arts lyriques, dans le cadre grandiose du Théâtre antique. La collaboration entamée avec la Nasa pour la projection d’images inédites pendant le concert symphonique dirigé par Jesko Sirvend en est une illustration.

Elles font aussi le pont entre les géographies, réunissant à chaque édition une sélection d’artistes venus de France et de l’étranger, et faisant la part belle aux coopérations internationales. Les orchestres français sélectionnés sont ainsi accompagnés par des solistes et chefs internationaux tel que le Gallois Bryn Terfel ou le Sud-coréen Myung-Whun Chung.

Elles font enfin le pont entre les générations. Je veux saluer notamment la très belle initiative Pop the Opera, projet pédagogique mené auprès de 600 collégiens et lycéens de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui permet aux élèves d’aborder l’opéra et la pratique musicale par le prisme de grands succès pop. Cette action participe de l’éveil des consciences artistiques, déci- sives dans la construction de la jeunesse.

Je remercie et félicite l’ensemble des acteurs qui rendent ce festival possible : les collectivités territoriales, les partenaires publics et privés engagés au côté du ministère de la Culture, et dont le soutien permet chaque année à Jean- Louis Grinda et ses équipes d’enchanter la ville d’Orange et son Théâtre antique.

Je vous souhaite à toutes et à toutes de magnifiques Chorégies, et de magni- fiques moments, cette année encore.

Françoise Nyssen Ministre de la Culture et de la Communication

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Festival d’opéra et de musique classique, les Chorégies d’Orange, haut lieu de l’art lyrique, sont une fierté de la Cité des Princes. En effet, il s’agit du plus ancien festival de France qui se déroule, chaque année, dans le Théâtre antique le mieux conservé au monde, à savoir le Théâtre antique d’Orange.

Ce qui fait également notre fierté, c’est la proposition faite par Jean-Louis Grinda, directeur des Chorégies d’Orange, d’unir le festival au « Off des Chorégies », organisé depuis 2005 par le service culturel et le Conservatoire de Musique et d’Art Dramatique d’Orange.

A l’origine, le « Off » naît de la volonté de « rendre la musique classique plus spontanée et d’accompagner le festival jusqu’à l’intérieur du Théâtre antique », souligne Guillaume Bompard, conseiller municipal à la culture. Ainsi, dans le cadre du « Off des Chorégies », la ville organise de nombreux concerts gratuits, de musique classique et de jazz, interprétés avec beaucoup de talent par les pro- fesseurs du Conservatoire ou des professionnels de renom.

Cette année, le « Off des Chorégies » aura d’ailleurs le plaisir d’accueillir le sextuor de solistes de l’Orchestre d’Avignon avec Sophie Saint-Blancat, Fabrice Durant, Emmanuel Lécuriel-Guigas, Aliénor Girard-Guigas,Valéria Florencio et Cordélia Palm.

Pour cette nouvelle édition du « Off », de belles perspectives sont déjà en vue ! En effet, grâce à Jean-Louis Grinda, le festival des Chorégies et le « Off des Chorégies » ouvrent la saison 2017 par la soirée « Musiques en fête », dont la notoriété n’est plus à faire.

Nonobstant, l’opéra et ses plus grands interprètes restent le cœur de ce magni- fique festival et les œuvres proposées cette saison sont des incontournables du répertoire lyrique. Toutefois, Jean-Louis Grinda a su, d’ores et déjà, apporter fraîcheur et renouveau à ce qui est, sans doute, le plus ancien festival lyrique au monde.

En plus du « Off », les Chorégies d’Orange se parent de nouveaux atours. Le dynamisme et l’éclectisme de son directeur nous permettent d’apprécier, dès cette année, une programmation tout aussi audacieuse que prometteuse avec, notamment, le ciné-concert ou encore le projet pédagogique Pop the Opera.

Sur cette belle note, je vous laisse le soin de découvrir le programme de ce festival « nouvelle version » et vous souhaite d’excellentes soirées musicales.

Bon été et bon séjour dans la Cité des Princes.

Jacques Bompard Député-Maire d’Orange

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La Fondation Orange fête cette année 2017 ses 30 ans. 30 ans d’engagement en faveur de la création et la diffusion musicale.

Au fil des ans, nous avons participé à la découverte et l’émergence de plus de 125 formations musicales, chœurs, orchestres et groupes musicaux dirigés par de jeunes chefs charismatiques, qui contribuent à la valorisation du patri- moine musical et de la création contemporaine.

Nous encourageons aussi la diffusion de la musique par un soutien fidèle à de nombreux festivals, académies, maisons d’opéras et centres culturels.

Les Chorégies d’Orange sont un de nos fleurons.

Au delà de la programmation estivale, qui permet à un public nombreux de découvrir les plus grandes œuvres du répertoire lyrique, les Chorégies ont cette année développé un projet ambitieux, Pop the Opera, pour offrir à 600 scolaires de découvrir et pratiquer la musique.

La Fondation Orange accorde en effet une attention particulière aux pro- jets de sensibilisation destinés au jeune public ou aux publics éloignés de la culture.

C’est tout le sens de notre présence aux côtés des Chorégies d’Orange, dont nous sommes le mécène principal, et auxquelles nous souhaitons une belle édition 2017.

Christine Albanel Présidente déléguée de la Fondation Orange

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L e Théâtre antique d’Orange va résonner cette année encore de l’une des plus belles rencontres de l’art lyrique attendue dans le monde entier. C’est pour France Télévisions l’occasion d’offrir, comme chaque année, l’exposi- tion la plus large à ce moment privilégié de la culture française.

France 3 et France 5 seront au rendez-vous de cette formidable rencontre culturelle. Cyril Féraud présentera Musiques en fête, en direct des Chorégies d’Orange dès le 19 juin et Natalie Dessay la représentation de Rigoletto pour le 11 juillet. Sur France 5, c’est Claire Chazal qui aura l’occasion de présenter en direct et en prime time la représentation d’ de Verdi. Par ailleurs, France 3 diffusera la9 e Symphonie de Beethoven.

Comme chaque année, ce seront donc les antennes majeures du groupe France Télévisions ainsi que notre plateforme numérique CultureBox qui porteront notre volonté de rendre accessible au plus grand nombre cet évé- nement de renommée internationale. Le service public est un partenaire fidèle et engagé de la culture et de sa rencontre avec le plus large public.

Je vous souhaite de magnifiques Chorégies à Orange ou partout ailleurs, où vous pourrez nous regarder.

Delphine Ernotte Cunci Présidente de France Télévisions

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Cette année encore, Radio France a le plaisir d’être partenaire des Chorégies d’Orange. Dans un cadre architectural extraordinaire, et avec une programmation toujours exceptionnelle, ce festival constitue un rendez-vous estival incontournable pour les mélomanes.

L’acoustique exceptionnelle du Théâtre antique d’Orange, qui accueille le festival depuis 1869, sublime les œuvres jouées et plonge le spectateur dans une expérience visuelle et auditive tout à fait singulière.

Comme lors des années précédentes, de grands noms se glisseront dans cet écrin, tels Florian Sempey ou Bryn Terfel. Premier concert symphonique de la saison 2017, l’Orchestre philharmonique de Radio France, ainsi que le Chœur de Radio France, interpréteront la 9e Symphonie de Beethoven, qui sera également retransmise sur France Musique et sur France 3. En outre, deux œuvres emblématiques de Verdi, Aida jouée par l’Orchestre national de France et Rigoletto, joué par l’Orchestre philharmonique de Radio France, sous la direction de Mikko Franck, participeront, j’en suis sûr, au succès du festival.

Radio France est fière d’être partenaire de cet événement majeur et de per- mettre à ses auditeurs, en France et dans le monde, de suivre l’édition 2017 des Chorégies d’Orange sur France Musique.

Mathieu Gallet Président de Radio France

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MERCREDI 2 AOÛT À 21H30 Report, en cas de mauvais temps, au jeudi 3 août à 21h30

SAMEDI 5 AOÛT À 21H30 Report, en cas de mauvais temps, au dimanche 6 août à 21h30

AIDA

CHORÉGIES D’ORANGE • THÉÂTRE ANTIQUE AIDA GIUSEPPE VERDI

Opéra en quatre actes Direction musicale Paolo Arrivabeni Musique de Giuseppe Verdi (1813-1901) Etudes musicales Kira Parfeveets Livret d’Antonio Ghislanzoni (1824-1893) Coordination des chœurs Stefano Visconti d’après une intrigue d’Auguste-Edouard Mariette Mise en scène Paul-Emile Fourny Créé au Caire, Opéra khédival, Scénographie Benoît Dugardyn le 24 décembre 1871 Costumes Jean-Pierre Capeyron & Giovanna Fiorentini Lumières Patrick Méeüs Chorégraphie Laurence May-Bolsigner

Assistant à la direction musicale Victor Jacob Assistant à la mise en scène Sylvie Laligne

Durée du spectacle : 2h55 minutes Entracte de 20 minutes entre les actes II et III

Le surtitrage est assuré par Hepcom Fondation FondationFondationavec le soutien de Smef Azur (régie : Richard Neel).

Fondation Orange FondationFondation Orange Orange Enregistré par France Musique les 2 et 5 août Adami AdamiAdami Diffusion en direct sur France Musique le samedi 5 août Bouygues Batiment Sud-Est BouyguesBouygues Batiment Batiment Sud-Est Sud-EstFilmé les 2 et 5 août Compagnie Immobilière de Restauration CompagnieCompagnie Immobilière Immobilière de Restauration deProduction Restauration : ACT4 Productions, Jacques et Alexandra Clément Mgen MgenMgen Réalisation : Andy Sommer. Diffusion en différé et en prime-time le mercredi 9 août sur France 5.

12 Le Roi d’Egypte José Antonio Garcia

Amneris, sa filleAnita Rachvelishvili

Aida, esclave éthiopienne Sondra Radvanovsky

Radamès, capitaine de la garde Marcelo Álvarez

Ramfis, Grand prêtreNicolas Courjal

Amonasro, Roi d’Ethiopie et père d’Aida Quinn Kelsey

Un messager Rémy Mathieu

La voix de la Grande Prêtresse Ludivine Gombert

Orchestre national de France Directeur musical Emmanuel Krivine

Chœur d’Angers-Nantes Opéra Chef de chœur Xavier Ribes

Chœur du Grand Opéra Avignon Chef de chœur Aurore Marchand

Chœur de l’Opéra de Monte-Carlo Chef de chœur Stefano Visconti

Chœur de l’Opéra de Toulon Chef de chœur Christophe Bernollin

Ballet du Grand Opéra Avignon Directeur de la danse Eric Belaud

Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz Maître de ballet Laurence May-Bolsigner

Décors : Artefact (Courthezon) Costumes : Opéra de Nice Opéra de Monte-Carlo Casa d’Arte Fiore (Milan) Chaussures : Calzature Epoca (Milan) Perruques : Mario Audello (Turin) Matériel lumières : Alabama

13 Opéra khédival, Le Caire, Egypte. AIDA ARGUMENT

Acte I Premier tableau Dans le palais royal de Memphis, Radamès, capitaine de l’armée égyptienne, s’entretient avec le grand-prêtre Ramfis. Celui-ci lui rapporte que l’Ethiopie se prépare à attaquer l’Egypte ; il a consulté la déesse Isis, et celle-ci lui a confié le nom du héros qui mènera l’armée au combat et dont le Roi (le pha- raon) révélera bientôt l’identité. Radamès souhaite ardemment être l’élu ; un retour victorieux lui permettrait d’épouser Aida, l’esclave éthiopienne d’Am- neris, fille du pharaon (Romance « Celeste Aida »). Mais Radamès est aimé d’Amneris, qui tente de percer à jour ses sentiments (Duo « Quale insolita gioia »). Aida survient, et le trouble qu’elle ressent devant Radamès éveille les soupçons et la jalousie d’Amneris (Trio « Vieni, o diletta, appressati »). Le pharaon entre avec sa cour. Un messager annonce que les troupes éthio- piennes ont envahi le pays, avec à leur tête le roi Amonasro. Le pharaon appelle ses troupes au combat et désigne le chef de ses armées, Radamès. Dans un grand cri de guerre, la foule se dirige vers le temple de Vulcain, alias Ptah (Morceau d’ensemble « Su ! del Nilo al sacro lido »). Aida, restée seule, est déchirée entre son désir de voir Radamès revenir victorieux et son devoir filial – elle est en réalité la fille d’Amonasro (Scena « Ritorna vincitor !… »).

Second tableau A l’intérieur du temple de Memphis, la grande-prêtresse guide les prières de Ramfis et des prêtres et prêtresses rassemblés (Scène de la consécration « Immenso Fthà, del mondo » et Danse des prêtresses). Ramfis confie à Radamès l’épée consacrée qui guidera son bras au combat (Scena « Mortal, diletto ai Numi, a te fidate » et Finale « Nume, custode e vindice »).

15 Acte II Premier tableau Radamès est victorieux ; dans ses appartements, Amneris se prépare à le recevoir. Des esclaves la divertissent par leurs chants et leurs danses (Chœur des esclaves « Chi mai fra gl’inni e i plausi » et Danse des jeunes esclaves maures). L’arrivée d’Aida réveille ses soupçons ; par ruse, elle parvient à lui arracher l’aveu de son amour pour Radamès (Duo « Amore ! amore ! Gaudio… tormento… »). Dans sa rage, elle humilie Aida en lui rappelant sa qualité d’esclave, puis sort assister à la procession triomphale des Egyptiens. Aida, désespérée, supplie les dieux d’avoir pitié de sa souffrance.

Second tableau Au pied des remparts de Thèbes, la foule acclame l’armée triomphatrice et son valeureux capitaine (Finale « Gloria all’Egitto, ad Iside », Marche triom- phale, Ballet). Radamès reçoit des mains d’Amneris la couronne des héros. Il demande à ce que l’on amène les prisonniers. Parmi eux, Aida recon- naît Amonasro ; lorsque le pharaon l’interroge sur son identité, celui-ci dit seulement être le père d’Aida et le serviteur fidèle du roi d’Ethiopie, mort au combat. Ramfis et les prêtres réclament la vie des prisonniers. Devant le désespoir d’Aida, Radamès obtient leur libération ; seul Amonasro et Aida demeureront comme otages. Le pharaon accorde la main d’Amneris à Radamès (Scena « Salvator della patria, io ti saluto » et Morceau d’ensemble « Ma tu, Re, tu signore possente »).

Acte III Dans la nuit précédant son mariage, Amneris se rend avec Ramfis au temple d’Isis, sur les bords du Nil, afin que la déesse bénisse son union (Chœur « O tu che sei d’Osiride » et Scena « Vieni d’Iside al tempio »). Aida entre silen- cieusement, car Radamès lui a donné rendez-vous en ce lieu. S’il s’agit d’un adieu, elle est décidée à se jeter dans le fleuve, regrettant seulement de ne plus revoir sa patrie (Romance « O cieli azzurri... o dolci aure native »). Ce n’est pas Radamès qui entre, mais Amonasro. Ayant deviné les sentiments de sa fille pour le capitaine, il la persuade de lui demander le futur plan de bataille de l’armée égyptienne (« Rivedrai le foreste imbalsamate »). A l’arrivée de Radamès, Amonasro se cache. Radamès explique à Aida qu’il doit reprendre le chemin de la guerre mais qu’à son retour triomphant il réclamera sa main au pharaon, en récompense. Aida lui demande quelle route doivent emprunter ses troupes (Duo « Pur ti riveggo, mia dolce Aida »). Lorsqu’il répond, Amonasro sort de sa cachette et lui révèle qu’il est le roi d’Ethiopie. Amneris, qui entre sur ces entrefaites, accuse Radamès de trahison. Il se constitue prisonnier et protège la fuite d’Aida et d’Amonasro (Finale « Traditor ! – La mia rival !... »).

16 Acte IV Premier tableau Dans une salle du palais royal, Amneris est en proie à l’affliction : Radamès va être jugé pour sa traîtrise, or elle est toujours amoureuse de lui. Elle demande à lui parler et le supplie de lui donner la preuve de son innocence, afin qu’elle puisse défendre sa cause auprès du pharaon son père. Croyant Aida morte, Radamès lui répond que la vie lui importe peu. Amneris révèle alors qu’Amonasro a trouvé la mort, mais qu’Aida est encore en vie. Elle offre à Radamès de le sauver s’il renonce à Aida pour toujours. Mais le capi- taine refuse. Laissant éclater sa furie, Amneris décide de l’abandonner à son sort (Duo « Già i sacerdoti adunansi »). Une fois Radamès reconduit à son cachot, Amneris regrette son emportement. Mais il est trop tard, le procès a lieu : interrogé à trois reprises par Ramfis et les prêtres, Radamès refuse de se défendre. Il est condamné à être emmuré vivant. Amneris tente en vain de s’opposer au jugement des prêtres, qu’elle maudit et supplie tour à tour (Jugement « Spirto del Nume, sovra noi discendi ! »).

Second tableau Radamès est emmuré sous le temple de Vulcain. Alors qu’il s’abandonne au désespoir de ne jamais revoir Aida ni la lumière du jour, la princesse éthio- pienne entre dans la crypte : elle a deviné le sort de son amant et vient le rejoindre pour mourir avec lui. Tandis que le couple réuni fait ses adieux à la vie terrestre, les prêtres et prêtresses invoquent Ptah, et Amneris, en vête- ments de deuil, prie Isis de leur accorder à tous deux la paix (Duo et Finale « Morir ! sì pura e bella ! »).

17 Giuseppe Verdi dirigeant Aida, Paris 1880. GIUSEPPE VERDI AIDA

Aida, opéra à la croisée des chemins

Trente ans après la création de (9 mars 1942), l’ouvrage qui avait lancé la carrière de Verdi, Aida dénote un retour en arrière frappant dans le choix du sujet. L’Antiquité orientale, le triangle amoureux, les grands prêtres, les guerriers renvoient si directement à l’univers de Nabucco (qui se déroule dans la Babylone du roi Nabuchodonosor) qu’on a pu voir, derrière le scé- nario proposé par l’égyptologue Auguste Mariette, la main de Temistocle Solera (le librettiste des grandioses fresques patriotiques des premières années, Nabucco, I Lombardi, Giovanna d’Arco et ).

Un tel choix correspond à la solennité des circonstances : l’inauguration du canal de Suez. Il s’agit également, pour Verdi, de reconsidérer les canons de sa jeunesse sous l’angle d’une harmonie, d’une orchestration et de struc- tures tout à fait neuves, et de renouer avec une certaine simplicité de l’ac- tion, après l’imbroglio de Don Carlos. Verdi, dont l’admiration pour Bellini est intacte, avoue lui-même certaines similitudes avec des scènes de Norma, créé 50 ans presque jour pour jour avant Aida, en particulier entre le duo Aida/ Radames (acte IV) et le duo équivalent Norma/Pollione « In mia man alfin tu sei ! ». Mais Norma évite les ramifications politiques et psychologiques dans lesquelles Aida s’engouffre : l’opéra de Verdi est aussi le fruit d’une désillusion politique et humaine. Ramfis se montre plus monstrueux encore que l’Inqui- siteur de Don Carlos, et Amonasro est un fanatique aveugle conduisant son peuple à une guerre stupide, à l’instar de Giuseppe Mazzini, que Verdi avait tant admiré et dont il s’était détaché.

Genèse et composition

La genèse d’Aida remonte à novembre 1869. Dans le cadre des festivités entourant l’inauguration du canal de Suez, le khédive d’Egypte fait construire un nouvel opéra au Caire. Il sollicite auprès de Verdi la composition d’une ode de circonstance, mais le compositeur décline la proposition – « en partie, explique-t-il, parce que je n’avais pas pour habitude de composer des morceaux de

19 circonstance1 ». Le nouvel édifice est inauguré au son de Rigoletto, et Verdi a dépêché pour diriger l’œuvre son élève, secrétaire et protégé Emanuele Muzio. Le vice-roi ne perd pas espoir pour autant : il aura son œuvre nou- velle et, mieux qu’une ode, un opéra complet. Dans les négociations, un homme prend une part prépondérante : Auguste Mariette. Proche du khé- dive, qu’il l’a fait bey et lui a confié les fouilles menées à travers l’Egypte, l’archéologue français voit en cette affaire l’occasion d’arranger une situation familiale complexe et met tout en œuvre pour qu’elle puisse se conclure. Ayant rédigé lui-même (ou emprunté à un mystérieux auteur, qui a fait couler beaucoup d’encre) un argument très détaillé, il compte sur son ami le poète Camille du Locle pour le transformer en un livret en prose et choisir un compositeur. Coauteur, avec Joseph Méry, du livret de Don Carlos, du Locle se tourne en premier lieu vers Verdi. Celui-ci tergiverse, malgré les conditions de plus en plus royales offertes par le khédive, si bien que Mariette presse du Locle de contacter d’autres musiciens, tels Gounod ou Wagner. Piqué au vif, Verdi accepte aussitôt. Il fait même l’éloge de l’argument : « Qui l’a écrit ? On reconnaît par derrière la main d’un expert… parfaitement familier de la scène. » Pour un cachet de 150 000 francs (quatre fois le montant reçu pour Don Carlos), Verdi assurera la rémunération du librettiste et du chef d’orchestre (de son choix) qui assurera la création.

Du Locle s’invite durant une semaine dans la résidence de Verdi, à Sant’Agata, près de Parme, et les deux hommes rédigent ensemble, scène par scène, le livret en prose. Reste à déterminer à qui l’on confiera la versifi- cation italienne de cette longue esquisse. En proposant à son éditeur, Giulio Ricordi, de s’adresser à Antonio Ghislanzoni, l’auteur de la révision de pour sa création italienne, Verdi sait qu’il aura à son service un poète docile, à défaut d’être brillant. Depuis , le compositeur accorde en effet un soin croissant à l’élaboration du livret. Il prend le temps de choisir précautionneusement ses sujets et, une fois la pièce élue, s’investit d’une manière de plus en plus tyrannique dans la rédaction du poème, sur- veillant aussi bien le découpage général et la pertinence psychologique que le détail du vocabulaire et de la versification.

Pour l’essentiel, la partition pour chant et piano est composée durant l’été et l’automne 1870. Comme Verdi n’a pas l’intention de faire le voyage du Caire, il réalise l’orchestration chez lui, contrairement à son habitude de l’écrire au fil des répétitions. Il semble qu’il ait eu très tôt à l’idée les couleurs instrumentales si particulières d’Aida, cette alternance de sons éthérés (avec notamment un traitement remarquable des cordes) et de tutti menaçants – deux univers sonores qui, dès le prélude, s’opposent comme la pureté des deux amants et la férocité du monde qui les entoure.

1. En français dans le texte.

20 En outre, pour la première fois, Verdi prend un soin méticuleux à définir une sorte de « couleur locale ». Il se renseigne sur divers éléments histo- riques (« Dites-moi, y avait-il des prêtresses d’Isis et d’autres divinités ? », demande- t-il à du Locle), s’inquiète des décors et des costumes. Il procède à diverses recherches sur les instruments de l’Egypte ancienne et fait construire par un facteur milanais les désormais célèbres trompettes droites, qui entonnent leur marche bien connue dans le finale de l’acte II. Les harpes et les hautbois complètent cette touche orientale, qui transparaît égale- ment dans les contours sinueux de certaines mélodies. « Il faut que cela sente l’Egypte », résume-t-il à Ghislanzoni dans une lettre datée du 10 octobre 1870. Son imagination a été éveillée par la profusion de détails offerte par le scénario de Mariette. Pourtant, les commentateurs ont ensuite pointé les nombreuses incohérences historiques de l’ouvrage : romains sont le dieu Vulcain, les arcs de triomphe et les trompettes droites de cérémonie ; et les pharaons commandaient eux-mêmes leurs armées, ce qui rend bien impro- bable le rôle de Radamès.

La création au Caire, le 24 décembre 1871, est cependant un large succès. Le fidèle Muzio étant devenu depuis sa précédente apparition persona non grata au Caire, la baguette est finalement confiée à Giovanni Bottesini, par ailleurs compositeur et connu comme le « Paganini de la contrebasse ». A la suite de ce succès prévisible, Verdi est fait commandeur de l’Ordre ottoman. Mais le véritable défi n’était pas la représentation au Caire : avant même qu’elle ait eu lieu, Verdi avait engagé d’âpres négociations avec de Milan, théâtre de ses premiers succès, avec laquelle les relations s’étaient ensuite tendues jusqu’à la rupture.

La création milanaise, le 8 février 1872, apporte elle aussi le succès escompté. On s’arrache les billets au marché noir et, à la fin de l’acte II, les partisans de Verdi lui offrent un sceptre incrusté de pierres précieuses. Pourtant, des critiques s’élèvent, notamment sous la plume redoutée de Filippo Filippi : cet ancien défenseur de Verdi, passé dans le camp de Wagner, accuse le compositeur de masquer le vieux schéma des cabalettes (les appendices virtuoses, et parfois un peu pompiers, qui couronnaient les arias doubles des décennies précédentes) par des ficelles harmoniques (il pointe notamment la fin du duo entre Aida et Radamès à l’acte III). Quatre ans après les attaques contre Don Carlos, le chromatisme d’Aida fait en outre accuser Verdi d’avoir capitulé une nouvelle fois devant Wagner. Pourtant, l’harmonie des deux compositeurs procède tout à fait différem- ment. Tandis que Wagner joue sur l’incertitude tonale d’accords altérés pour se mouvoir rapidement d’un ton à l’autre, les subtilités harmoniques verdiennes naissent plutôt du contrepoint et des lignes médianes, comme dans le prélude. En la matière, Verdi a beaucoup appris de Palestrina ; il voue au chantre de la Contre-Réforme une admiration croissante, qui se concrétisera de 1889 à 1898 dans les Quatre Pièces sacrées.

21 Maquette de décor par Benoît Dugardin pour Aida, Chorégies d’Orange 2017.

Cela n’empêche pas Aida de partir à la conquête de l’Italie, puis de l’Europe et de l’Amérique (New York, Vienne et Berlin en 1874). Toujours aussi poin- tilleux, Verdi donne son accord au compte-goutte pour de nouvelles pro- ductions, s’assurant que les scènes candidates à représenter son ouvrage en ont les moyens musicaux et scéniques. C’est ainsi que l’Opéra de Paris doit patienter jusqu’au 22 mars 1880 avant de donner Aida, dans une traduction de Charles Nuitter que Verdi lui a fait totalement réviser.

Aida, entre tradition et modernité

Si la modernité orchestrale et harmonique d’Aida ne fait aucun doute, il est un autre point où l’ouvrage marque un indéniable pas en avant : la confec- tion du livret. Nul doute que Verdi aurait aimé écrire ses livrets lui-même, tant il a pressé ses collaborateurs de conseils, voire d’ordres, en restant le plus souvent insatisfait. Pour Aida, Ghislanzoni en fit tout spécialement les frais. Il ne reste plus grand chose du livret en prose fourni par Camille du Locle, tant Verdi a exigé d’aménagements. Surtout, il a exhorté son poète à se faire violence et à lui fournir, au lieu des rigides settenarî et ottonarî de la métrique italienne, des vers beaucoup plus souples et percutants, comme il l’exprime à propos du duo Aida/Amneris de l’acte I : « Mais quand par la suite l’action s’anime, il me semble que manque la parole scénique [parola scenica]. Je ne sais pas si je suis clair en utilisant ces termes de parole scénique ; mais ce que je veux dire, ce sont des mots qui sculptent l’action et rendent la situation nette et évidente. » Il réclame un parler vrai, fût-ce au détriment des rimes et de la strophe, fût-ce au prix d’un vocabulaire plus direct, voire brutal : « Si l’action l’exige, j’abandonnerais sur le champ rythme, rime, strophe ; je ferais des vers libres pour dire clair et net tout ce que l’action exige. Pour le bien du théâtre, il est parfois nécessaire que poètes et compositeurs aient le talent de ne faire ni poésie, ni musique. »

Sur ce livret plié à sa volonté artistique, Verdi peut déployer toute la sou- plesse musicale et dramatique acquise au fil des précédents ouvrages. Certes, les structures traditionnelles (scène, aria, duo, ensemble, finale) n’y sont pas reniées. Mais, inscrites dans des ensembles plus larges, elles procèdent désormais d’une volonté dramatique. Ainsi, avec son ABA tout simple, la romance initiale de Radamès « Celeste Aida » traduit-elle idéa- lement la flamme intacte du jeune capitaine, qu’aucun événement n’est encore venu ternir. Quant au duo final, qualifié de « mort d’amour ita- lienne » par opposition au Liebestod du Tristan et Isolde de Wagner, la même mélodie y est déroulée douze fois, d’abord par Aida, puis par Radamès, enfin par les deux réunis. Dans les deux cas, l’harmonie et l’orchestration subliment par leur délicatesse une mélodie aspirée vers le haut ; ainsi Aida, peinture de toute la noirceur humaine, s’ouvre-t-il et se referme-t-il dans l’extase de deux âmes pures.

24 Au contraire, les moments de plus grand trouble psychologique, tels les grandes scènes d’Aida et d’Amneris ou leur duo, se meuvent dans une totale liberté de structure et de style. Certes, après les joutes psychologiques de Don Carlos, Aida frappe par la relative stabilité psychologique des personnages, comme ce fut le cas pour ou , qui à leurs époques respectives passent pour les moins aventureux : la seule à évoluer quelque peu est Amneris, qui oscille entre ses excès de virago et des crises de remord. Toutefois, cela n’empêche nullement chacun des caractères –surtout ceux des deux premiers rôles féminins – d’être contourné avec une grande acuité, grâce à ces vastes scènes aux schémas évolutifs, qui n’ont plus grand chose en commun avec l’ancien modèle de la scena ed aria doppia (scène et air double).

Le « conservatisme » supposé d’Aida a également généré de splendides scènes d’apparat, que ce soit celle au temple de Vulcain (I, 2) ou celle, plus illustre, du triomphe de Radamès (II, 2). Mais on découvre que ces tableaux vastes et éclatants ne sacrifient en rien la malléabilité du discours musical : dans le finale de l’acte II, la manière dont le drame intime de Radamès, Aida et Amonasro vient s’emboîter est du grand art, comme le retour du chœur initial au moment culminant.

Plus récemment, la gloire d’Aida s’est un peu ternie. L’ouvrage a semblé se confiner aux stades et aux arènes, où l’on pouvait tout à loisir exploiter son côté exotique et spectaculaire. C’est oublier un peu vite qu’Aida reste, en dépit de quelques scènes monumentales, l’un des opéras les plus intimistes et les plus raffinés de son auteur. Le Don Carlo italien et la nouvelle version de porteront déjà de nombreux fruits issus de cette expé- rience. Mais ces ouvrages repris de partitions antérieures accusent par (rares) moments leur appartenance à des âges divers. C’est aux opéras shakespea- riens Otello et Falstaff que reviendra de porter à un degré exceptionnel les qua- lités musicales et dramatiques exprimées dans Aida de manière plus diffuse : la science orchestrale et harmonique, la variété du chant, la souplesse de la structure, la concision du poème. Grâce aux livrets exemplaires fournis, en vers libres et asymétriques, par Arrigo Boito (lui-même compositeur d’opé- ras), Verdi pourra réaliser son rêve : rompre définitivement avec l’alternance entre action et épanchement (c’est-à-dire entre le récitatif ou la scène d’une part, et l’aria ou l’ensemble de l’autre), au profit d’une action continue et de sentiments en perpétuelle mutation.

Claire Delamarche

25 L’ARGUMENT DE MARIETTE-PACHA LE MÉNESTREL

— Au sujet de Mariette, dont on vient d’inaugurer la statue à Boulogne-sur- Mer, M. Jules Claretie nous donne dans le Temps des renseignements bien intéressants sur le livret d’Aida et nous sommes heureux de les mettre sous les yeux des lecteurs du Ménestrel : « On n’a point dit, à propos de Mariette, une particularité curieuse, c’est que le grand égyptologue était l’auteur de l’opéra d’Aida. Le khédive Ismaïl le lui avait commandé pour l’inauguration de la nouvelle salle du théâtre du Caire, lui donnant carte blanche pour le scénario et la musique, pourvu cependant que tout fût achevé dans les délais voulus. Mariette songeait à s’adresser à quelque librettiste français, lorsqu’une nuit, se trouvant à peu prés oublié dans le Sérapéum de Memphis et n’ayant point de monture pour retourner vers sa maisonnette à dos d’âne, là, dans cette nuit d’Egypte, il se rappela je ne sais quelle vieille légende ou chronique oubliée et jeta sur le papier le scénario de l’opéra d’Aida, qui fut, pour le vice- roi, imprimé à dix exemplaires, par Mourès, à Alexandrie.

Mariette envoya alors son scénario à M. Camille du Locle, qui le dévelop- pa et l’arrangea en prose. — Quant au musicien, disait Mariette, il recevra cent cinquante mille frans, mais sa partition doit être terminée dans six mois. Peut-être dans trois mois.

Il songeait, tout naturellement, à Félicien David. L’auteur du Désert eût donné à Aida sa poétique couleur orientale. Mais il travaillait lentement, Félicien David ! Il refusa. On eût alors l’intention d’aller trouver Richard Wagner. L’auteur de Parsifal eût refusé sans doute. Il tient à être son propre librettiste, je me trompe, son poète, et à broder, sur ses légendes de la Table ronde, des motifs qui reviennent vingt fois dans une soirée, quarante fois peut-être, me disait un musicien qui a entendu Parsifal sans aucun accident.

M. du Locle s’adressa alors à Verdi, et Verdi, génie de prime-saut, improvisa cette partition dramatique et poignante qui est peut-être son œuvre la plus solide.

Dans une brochure curieuse sur les Débuts de Mariette-Pacha, M. E. Deseille, archiviste de la ville de Boulogne-sur-Mer, dit par erreur que le libret- to d’Aida avait été tout d’abord offert à Gounod. A Félicien David, oui, à Gounod, non.

26 Un Italien, M. Ghislanzoni, traduisit en vers le livret de M. du Locle, écrit sur le scénario de Mariette, et les vers italiens furent depuis, pour l’Opéra de Paris, traduits en français par M. Charles Nuitter. Il paraît que Mariette- Pacha était un peu attristé qu’il ne fût jamais question de lui lorsqu’on par- lait d’Aida. En somme, il en était l’auteur. Et quel admirable metteur en scène ! C’est lui qui avait surveillé les décors, d’une vérité scrupuleuse, très différents de cette Egypte de fantaisie qu’on nous montre à l’Opéra. C’est encore Mariette qui avait réglé le défilé des soldats, habillé les figurants, remis au jour de la rampe ces costumes antiques, ces bijoux, ces armes des guer- riers nubiens qui étonnaient Reyer, présent à la première du Caire. Jamais, on peut le dire, résurrection ne fut plus complète et jamais, même au temple wagnérien de Bayreuth, opéra ne sera monté dans ces conditions écrasantes de luxe et de vérité. Il y faudrait la collaboration du vice-roi jetant l’or à un Mariette impeccable dans sa mise en scène semblable à de l’histoire ranimée. Ce qui serait piquant aujourd’hui, ce serait de réimprimer le scénario écrit de verve par Mariette dans la solitude du Sérapéum. M. Nuitter, le plus aimable des érudits, qui conserve un des dix exemplaires de cette Aida primitive, devrait bien nous faire cette surprise quelque jour. »

J.-L. Heugel, directeur-gérant

Le Ménestrel, journal de musique Paris, Heugel, 13 août 1882, p. 295

27 Auguste Mariette (Mariette-Bey) par Nadar, vers 1861. A PROPOS D’AIDA, OPÉRA ÉGYPTIEN LE CORRESPONDANT

A la fin de 1869, la grande œuvre d’un Français, Ferdinand de Lesseps, était terminée le canal de Suez était creusé, le 15 août, les eaux de la Méditerranée se mêlaient à celles de la mer Rouge dans les lacs Amers; le travail rêvé par les Anciens était exécuté. Evénement considérable qui devait bouleverser la politique et le commerce du monde ! Le khédive Ismaël avait continué, sou- tenu, et malgré les difficultés de toute sorte, mené à bien l’entreprise hardie conçue par Saïd Pacha. Ismaël avait raison d’être fier d’un triomphe que célébraient à l’envi ses nombreux invités à la tête desquels on voyait l’impéra- trice des Français, montée sur le yacht impérial, l’Aigle, le 17 novembre 1869, et que suivaient l’empereur François-Joseph, le prince royal de Prusse, etc., et plus de quatre-vingts bâtiments, dont cinquante de guerre; de Port Saïd, le 18 novembre, l’escadre, après seize heures de navigation, jetait l’ancre dans la rade de Suez.

Le khédive ne s’était pas entouré uniquement de souverains et de princes, il avait convoqué, pour assister au grand événement, des artistes, tel Reyer qui a raconté son voyage dans la Haute-Egypte, des hommes de lettres, tel Théophile Gautier, des savants, tels le marquis de Vogüé et Charles Schefer.

Dès le mois d’août 1870, le khédive, conseillé par Mariette-Bey, avait décidé de rappeler le souvenir de la vieille Egypte par un grand opéra, et en même temps de commémorer la gloire de son propre règne. Nous avons eu récem- ment l’occasion de parler ici de Mariette, le grand directeur des « Travaux d’Antiquités en Egypte », le continuateur de Champollion le Jeune et d’Em- manuel de Rougé, l’explorateur heureux du Sérapeum de Memphis, le créa- teur du musée de Boulaq.

Mariette a raconté à un de nos amis communs, M. Arthur Rhoné, qu’il avait composé le libretto de cet opéra dans sa maisonnette de Sérapeum ; un soir qu’il devait revenir au Caire avec son monde, on le crut parti en avant, et il fut laissé seul au désert. Assez mécontent d’avoir été oublié par suite d’un malentendu, il employa cette longue nuit à mettre sur pied ce sujet d’opéra, et le lendemain, il rapportait au Caire le scénario d’Aïda. Ce libretto, composé en français, sujet, actes, scènes et proverbes, par Mariette-Bey, à la demande du vice-roi Ismaël Pacha pour l’inauguration de la nouvelle salle du Caire, fut imprimé, à dix exemplaires seulement, par Mourès à Alexandrie c’est

29 une brochure petit in-8°, à couverture verte, absolument introuvable. Il a été impossible d’en découvrir un exemplaire soit en Egypte, soit à Paris, dans les Bibliothèques Nationale, de l’Institut, du Conservatoire ou de l’Opéra, soit dans les papiers conservés par Mmes du Loclc et Nuitter. Ceci met fin à toute légende relative à l’auteur du livret d’Aïda, qui est de Mariette seul ; aussi est-ce une erreur d’un ouvrage populaire d’avoir écrit : « M. Vassali, conser- vateur du Musée de Boulaq, aurait fourni la donnée du poème et l’aurait même écrit en prose. » Quel serait le musicien appelé à l’honneur de mettre en musique le livret si peu banal qu’avait conçu le directeur des Fouilles en Egypte ? On songea tout d’abord à s’adresser à l’auteur célèbre de Faust, Charles Gounod. Sans succès. Puis on proposa le livret à Félicien David, mais l’auteur des Mélodies orientales, du Désert, de Moïse sur le Sinaï, travaillait fort len- tement, et il lui eût été impossible, malgré l’appât de la somme considérable qui lui était offerte 50 000 francs à forfait et payés d’avance d’exécuter son œuvre dans les six mois. On pensa alors à Wagner dont l’acceptation était douteuse. Une des brochures de Mariette fut alors envoyée à M. Camille du Locle, le librettiste bien connu, directeur de l’Opéra-Comique, qui s’adressa à son ami Giuseppe Verdi, l’illustre musicien du Trovatore, de la Traviata et, en 1867, de Don Carlos. Verdi accepta la tâche, et moyennant une somme de 150 000 francs, accomplit le tour de force de composer la partition d’Aïda. L’adaptation française, faite par du Locle, fut traduite en vers italiens par Ghislanzoni, qui s’abstint, ainsi que Verdi d’ailleurs, de jamais citer les véri- tables auteurs Mariette et du Locle. M. Ch. Nuitter, archiviste de l’Opéra, eut à traduire en français et adapter à la musique les vers de Ghislanzoni, « tâche très délicate, très difficile, écrit M. Rhoné, ami de Mariette et de Maspero, dont il s’est acquitté avec beaucoup de soin et d’habileté ». Cependant, « on travaillait fiévreusement, au Caire, à la décoration du théâtre où devait se jouer le nouvel opéra de Verdi Aïda. Ce théâtre, élevé dans un angle de l’Es- bekyeh, était une banale construction de casino. Un seul détail y était curieux l’aménagement des loges destinées au harem du vice-roi. Quelques loges de gauche, à partir des avant-scènes, étaient encapuchonnées d’une sorte de treillis sur lequel étaient peintes des broderies blanches. Ce treillis permettait au harem de voir la scène et la salle, sans être vu lui-même. L’effet de ces cages gâtait la salle ; mais, en Orient, les questions d’esthétique ne comptent pas quand il s’agit de cacher les femmes. »

Le théâtre du Caire fut enfin inauguré en novembre 1871 et l’opéra d’Aïda y fut chanté pour la première fois le 24 décembre 1871. […]. Le succès fut immédiatement formidable, ainsi que le constate Reyer. La musique d’Aïda fut une révélation, l’auteur de la Traviata, de Rigoletto, avait déjà modifié sa manière avec Don Carlos en 1867 ; comme d’autres grands musiciens, tels que Rossini, Meyerbeer, Richard Wagner, Verdi s’était transformé et il venait d’écrire avec Aida sa partition la plus remarquable. Tout d’ailleurs contri- buait au triomphe du nouvel opéra. Rien n’avait été épargné pour donner un cachet de vérité à l’action tragique qui se déroule à Thèbes et à Memphis.

30 On mit à contribution les objets antiques du musée de Boulaq, les décors et les costumes étaient d’une richesse incomparable. Les dessins et les essais de reconstitution sont restés entre les mains du costumier Delphine Baron ; les armes et les bijoux surtout ont été très bien exécutés par Leblanc, à Paris c’était une véritable reconstitution de scènes de l’ancien empire des Pharaons. Dès le 7 février 1872, Aïda était représentée à la Scala de Milan, et Verdi était rappelé trente-deux fois ; puis ce fut la tournée triomphale d’Amérique, de Vienne, de Pétersbourg.

Henri Cordier

Le Correspondant Paris, V.-A. Waille, 10 juillet 1922, p. 298 sq.

31 Maquette de costume pour Aida par Jean-Pierre Capeyron. AIDA LES PERSONNAGES

Aida Princesse éthiopienne, fille du roi Amonasro, Aida vit à Memphis comme esclave d’Amneris et tous ignorent sa véritable identité. Bien qu’elle soit appa- remment sans pouvoir et sans défense, elle détient les clefs du drame : de quel côté penchera son cœur, entre l’amour pour son père et celui pour Radamès, son ennemi ? Le thème chromatique qui la caractérise, doux et capiteux, est présenté dès les premières mesures du prélude. Il signale son entrée au cœur du duo Amneris/Radamès de l’acte I, présenté par la clarinette sur un tapis de cordes en tremolos ; mais, si son apparition transforme mathématique- ment le duo en trio, elle y reste humble et tremblante, totalement soumise à sa maîtresse, Amneris. Son déchirement est traduit dès le début de sa grande scène de la fin de l’acte I, « Ritorna vincitor ». Que Radamès rentre victo- rieux, implore-t-elle, avant de se reprendre : « Parole impie… Victorieux de mon père… ». Son conflit intérieur ne pouvant se résoudre, elle en appelle finalement aux dieux, dans une prière presque murmurée : « Numi pietà del moi dolore » [« Dieux, pitié de ma douleur »]. Toute cette grande scène est un exemple de la parola scenica que Verdi appelle de ses vœux, de cette langue qui se libère des canons de la poésie classique pour atteindre à une plasti- cité nouvelle, induite par la seule nécessité de la vérité dramatique. Dans la scène du Nil (acte III), alors qu’Aida croit avoir rendez-vous avec Radamès, c’est à sa seule patrie qu’elle pense, un hautbois plaintif donnant à son air « Qui Radamès verrà » la couleur à la fois de l’Ethiopie et de la mélancolie. Amonasro, qui est celui qui l’a véritablement fait venir, profite de ce moment de fragilité pour lui demander de trahir Radamès. Aida deviendra, à son corps défendant, l’instrument de la perte des deux êtres qui lui sont le plus cher : son père, tué lors de leur fuite ; et son amant, condamné à mort. Pour la première fois depuis le début de l’ouvrage, elle sera alors maîtresse de son destin : elle se glissera à ses côtés dans le tombeau fatal.

Amneris Fille du pharaon, Amneris aime Radamès sincèrement, mais sans espoir. C’est l’un des personnages les plus approfondis de l’opéra, celui qui balaie la palette de sentiments la plus extrême. Son entrée en scène, le duo avec Radamès à l’acte I, montre en musique sa duplicité et son art de la dissimu- lation : l’orchestre exprime bien davantage ses sentiments que ne le fait sa voix. Le début de l’acte II, après le chœur de ses servantes, la voit en sirène

33 sensuelle, attendant ardemment le retour de son aimé : « Ah vieni, amor mio ! » [« Oh viens, mon amour ! »]. Juste après cet épisode, sa confrontation avec Aida est un éblouissant moment de théâtre, où la musique sculpte et approfondit chaque mot. Dans ce morceau, Amneris se montre dans toute sa complexité et toute sa ruse, cajolant Aida afin d’obtenir l’aveu de son amour pour Radamès, avant de révéler sa cruauté vengeresse quand elle y parvient : « Trema, o vil schiava ! » [« Tremble, ô vile esclave ! »]. Le début de la scène du Nil (acte III) la voit momentanément apaisée, puisque le Roi a offert sa main à Radamès et que Ramfis invoque Isis pour protéger son leur union. Mais, dans la suite de l’opéra, Amneris ne sera plus que colère, jalousie, chan- tage. Son duo avec Radamès, à l’acte IV, n’a rien d’une déclaration d’amour ; il ne s’agit guère plus que d’un sordide marché : la vie sauve s’il accepte de l’aimer. Elle ne retrouve son humanité que lorsque les juges prononcent la sentence de mort. Au désespoir, elle s’invite dans le duo final : tandis que Radamès et Aida contemplent ensemble leur fin proche, Amneris, au-dessus de leur tombeau, se désole de la ruine qu’elle a semée.

Radamès Capitaine de l’armée égyptienne, Radamès est partagé entre son amour pour Aida – prisonnière ennemie – et son dévouement à sa patrie. Le langage musical qui lui est associé témoigne de cette dualité, oscillant entre l’extase amoureuse et les accents héroïques. On le perçoit dès son entrée en scène. C’est tout d’abord le soldat qui s’exprime, accompagné de fanfares belli- queuses de trompettes et trombones : « Se quel guerrier io fossi » [« Si j’étais ce guerrier »] ; puis l’air proprement dit (« Celeste Aida ») fait découvrir la douceur de ses sentiments amoureux pour Aida. Pendant deux actes, tout semble lui sourire. C’est tout guilleret qu’il rejoint Aida dans la scène du Nil (acte III) : son joyeux salut « Pur ti riveggo, mia dolce Aida » [« Je te revois enfin, ma douce Aida »] tranche par son héroïsme radieux avec la violence de l’échange père/fille qui précède : la tragédie est en train de se nouer, mais le jeune et fringant amoureux l’ignore encore. Si vibrant lorsqu’il s’adresse à Aida, Radamès reste insensible aux supplica- tions d’Amneris dans leur duo du début de l’acte IV. La princesse égyptienne lui offre d’intercéder pour le sauver s’il accepte de l’aimer, mais son langage agité le laisse de marbre. Cet affrontement a même une vertu : détacher Radamès de cette vie terrestre qui ne lui a apporté que du malheur. C’est donc apaisé qu’il affronte la mort dans le duo final avec Aida, emmuré vif dans son propre tombeau.

34 Amonasro Roi d’Ethiopie et père d’Aida, Amonasro fait partie des prisonniers éthio- piens amenés devant le Roi lors de la scène du Triomphe qui clôt l’acte II. Seule sa fille connaît alors sa véritable identité : s’ils révèlent leur parenté, ils taisent leur rang. Amonasro n’a pas d’air à proprement parler, tout au plus un court monologue au sein de la scène du Triomphe, « Questa assisa ch’io vesto vi dica ». Mais ce court moment qui le voit vindicatif, puis faussement suppliant laisse déjà entrevoir un personnage complexe, comme le seront tant de barytons verdiens : Rigoletto, Simon Boccanegra (eux aussi pères), pour ne citer qu’eux. Son grand moment est son duo avec Aida, à l’acte III, quand il essaie d’obtenir qu’elle lui fournisse les plans de l’armée égyptienne. Le père tente tout d’abord de faire vibrer la fibre patriotique et la nostalgie de l’Ethiopie dans le cœur de sa fille : « Rivedrai le foreste inbalsamate » [« Tu reverras les forêts embaumées »]. Echouant, il en appelle à son sens du devoir. L’échec de ces tentatives le pousse à bout, et il hurle à Aida : « Non sei mia figlia ! Dei Faraoni tu sei la schiava ! » [« Tu n’es pas ma fille. Tu es l’esclave des pharaons ! »]. Amonasro disparaît ensuite du paysage, victime de l’armée égyptienne dans sa tentative de fuite. Plus rien, semble-t-il, n’em- pêche plus Aida d’être heureuse – mais c’est compter sans la jalouse Amneris.

Ramfis Grand-prêtre d’Egypte, Ramfis est le véritable homme fort du royaume. Il est le premier à chanter, au lever de rideau, accompagné d’un contrepoint orchestral qui assoit son autorité. Ramfis a l’oreille d’Isis et transmet les sou- haits de la déesse aux humains. S’il marche quelques pas derrière le Roi dans la scène où se décide la guerre, à la fin de l’acte I, il est seul, quelques minutes après, pour mener le grand concertato qui referme l’acte lors la grande scène de la Consécration, dans le temple de Vulcain. Ramfis a l’ascendant également sur Amneris, que ce soit dans la scène du Nil (début de l’acte III), lorsqu’il l’exhorte à prier Isis pour favoriser son union avec Radamès, ou à l’acte IV, lorsqu’il impose la condamnation à mort de Radamès malgré les supplications de la princesse.

Le Roi d’Egypte Une vigoureuse fanfare salue l’entrée en scène du Roi. Mais s’adresse-t-elle vraiment à lui, ou à Ramfis qui le suit dans le cortège ? Tout pharaon qu’il est, le père d’Amneris ne joue en effet dans l’opéra qu’un rôle mineur : le pouvoir religieux et judiciaire est entre les mains du grand-prêtre. L’acte le plus marquant du Roi est d’appeler son peuple à la guerre, dans cette scène martiale où sa voix disparaît rapidement dans la masse du chœur et des autres protagonistes (« Su del Nilo »). Il ne fera plus guère qu’une apparition, dans la scène du triomphe de Radamès, pour le couronner de lauriers : un Roi réduit aux inaugurations de chrysanthèmes, ou peu s’en faut.

35 GIUSEPPE VERDI CES ANNÉES LÀ…

1813 Verdi naît le 9 ou le 10 octobre à Roncole, près de Busseto (duché de Parme) sous les prénoms de Joseph, Fortunin, François.

1833 Prosper Enfantin présente aux Egyptiens un premier projet de canal reliant la mer Rouge à la Mediterranée.

1835 Mort de Vincenzo Bellini.

1842 Nabucco, premier triomphe de Verdi, est créé à la Scala de Milan.

1848 Mort de Gaetano Donizetti. Printemps des peuples : émeutes, insurrections, troubles politiques, déclarations d’indépendance dans plusieurs pays européens. En Italie, Charles-Albert de Savoie, roi de Sardaigne et prince du Piémont, lance la Première Guerre d’indépendance italienne. Il lance ainsi le Risorgimento, le mouvement qui mènera à l’unité italienne. Mais il est vaincu par les Autrichiens à Custoza.

1849 De nouveau vaincu par l’armée autrichienne, Charles-Albert abdique en faveur de son fils Victor-Emmanuel II de Savoie. Giuseppe Garibaldi entre dans Rome et proclame la République romaine ; mais les troupes françaises reprennent la ville papale et rétablissent le pape Pie IX.

1851 La première représentation de Rigoletto est un triomphe à Venise.

1852 Le libéral Camillo Benso, comte de Cavour, est élu président du Conseil piémontais, où il jette les bases du futur Etat italien.

1853 La création de La traviata, à Venise, est l’un des rares échecs de Verdi.

1859 Début de la Deuxième Guerre d’indépendance italienne. Pour la première fois, on utilise le slogan « Viva VERDI » (Vittorio Emanuele re d’Italia). Début du percement du canal de Suez, 1859, sous la direction du diplomate français Ferdinand de Lesseps.

36 1860 Le Risorgimento gagne l’Italie centrale : Toscane, Parme, Modène, Romagne votent leur rattachement au Piémont. Le 2 avril, le premier Parlement italien se réunit à Turin. L’expédition des Mille, menée par Garibaldi, gagne les provinces du Sud à l’unité italienne.

1861 Proclamation du royaume d’Italie, avec pour première capitale Turin et pour premier roi Victor-Emmanuel II. Verdi est élu député.

1865 La capitale du royaume est transférée à Florence. Fin du mandat de Verdi, qui ne se représente pas.

1867 Un premier navire emprunte le canal de Suez.

1868 Mort de Gioachino Rossini.

1869 Inauguration officielle du canal de Suez par l’impératrice Eugénie. Inauguration de l’Opéra khédival du Caire, premier opéra d’Afrique, au son de Rigoletto.

1871 Prise de Rome. La cité papale devient la capitale du royaume d’Italie. Création d’Aida à l’Opéra khédival du Caire.

1874 Verdi est élu au Sénat, à titre honorifique.

1878 Mort de Victor-Emmanuel II ; son fils Humbert erI lui succède.

1883 Mort de Richard Wagner.

1893 Création à la Scala de Falstaff, d’après Shakespeare, dernier opéra de Verdi. Premier succès de Giacomo Puccini : Manon Lescaut, au Teatro Regio de Turin.

1901 Verdi meurt à Milan, le 27 janvier.

37 Couverture de la partition d’Aida, 1872. LES OPÉRAS DE GIUSEPPE VERDI (1813-1901)

Oberto conte di San Bonifacio Macbeth 17 novembre 1839 14 mars 1847 Milan, Teatro alla Scala Florence, Teatro della Pergola (1re version) Un giorno di regno 5 septembre 1840 Milan, Teatro alla Scala 22 juillet 1847 Londres, Her Majesty’s Theatre Nabucodonosor 9 mars 1842 Jérusalem Milan, Teatro alla Scala 26 novembre 1847 Paris, Académie royale de musique I Lombardi alla Prima Crociata (refonte de I Lombardi) 11 février 1843 Milan, Teatro alla Scala Il corsaro 25 octobre 1848 Trieste, Teatro Grande 9 mars 1844 Venise, Teatro La Fenice 27 janvier 1849 Rome, Teatro Argentina 3 novembre 1844 Rome, Teatro Argentina Luisa Miller 8 décembre 1849 Giovanna d’Arco Naples, 15 février 1845 Milan, Teatro alla Scala Stiffelio 16 novembre 1850 Alzira Trieste, Teatro Grande 2 août 1845 Naples, Teatro di San Carlo Rigoletto 11 mars 1851 Attila Venise, Teatro La Fenice 17 mars 1846 Venise, Teatro La Fenice Il trovatore 19 janvier 1853 Rome, Teatro Apollo

39 La traviata Don Carlos 6 mars 1853 13 juin 1867 Venise, Teatro La Fenice Paris, Académie impériale de musique (grand opéra en cinq actes) La traviata 6 mai 1854 La forza del destino Venise, Teatro La Fenice 27 février 1869 (version révisée) Milan, Teatro alla Scala (version révisée) Les Vêpres siciliennes 13 juin 1855 Aida Paris, Académie impériale de musique 24 décembre 1871 Le Caire, Opéra Giovana de Guzman 26 décembre 1855 Don Carlo Parme, Teatro Ducale décembre 1872 (version italienne des Vêpres siciliennes, devenue Naples, Teatro di San Carlo ensuite I vespri siciliani) (1re version révisée, en italien et en cinq actes, abandonnée par la suite) Simon Boccanegra 12 mars 1857 Don Carlo Venise, Teatro La Fenice 10 janvier 1884 (1re version) Milan, Teatro alla Scala (2e version révisée, en italien et en quatre actes) Aroldo 16 août 1857 Don Carlo Rimini, Teatro Nuovo 29 décembre 1886 (refonte de Stiffelio) Modène, Teatro Comunale (3e version révisée, en italien et en cinq actes) Un ballo in maschera 17 février 1859 Simon Boccanegra Rome, Teatro Apollo 24 mars 1881 Milan, Teatro alla Scala La forza del destino (nouvelle version) 10 novembre 1862 Saint-Pétersbourg, Théâtre impérial Otello 5 février 1887 Macbeth Milan, Teatro alla Scala 19 avril 1865 Paris, Théâtre lyrique Falstaff (nouvelle version, en français) 9 février 1893 Milan, Teatro alla Scala

40 RÉPÉTITIONS • THÉÂTRE ANTIQUE

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AIDA BIOGRAPHIES

51 ÉQUIPE ARTISTIQUE Paolo Arrivabeni Direction musicale

Paolo Arrivabeni est le directeur musical de l’Opéra royal de Wallonie (Liège) depuis 2008. Privilégiant une carrière de chef lyrique, il collabore avec les princi- paux opéras européens, américains et japonais. Il a dirigé notamment La traviata, Le Barbier de Séville, Macbeth, Nabucco, Lucia di Lammermoor et Norma à la Staatsoper de Berlin, Rigoletto à la Deutsche Oper de Berlin, au de New York et à l’Opéra de Lausanne, La Fille du régiment au Festival de Savonlinna, à Tokyo et à la Staatsoper de Vienne, Norma au Festival de Macerata, Falstaff à Santa Fe (Etats-Unis), La traviata, Don Carlo, , Simon Boccanegra et Macbeth à la Semperoper de Dresde, La Favorite au Théâtre des Champs-Elysées (Paris), Don Giovanni, Viva la mamma !, L’Elixir d’amour et Macbeth à l’Opéra de Monte-Carlo. En tant que directeur musical de l’ORW, il a dirigé Nabucco, Macbeth, La travia- ta, Lucrezia Borgia, Falstaff, Rigoletto, Boris Godounov, La Bohème, Le Barbier de Séville, Otello, Salome, Le Trouvère, La Force du destin, Les Deux Foscari, Le Vaisseau fantôme, Fidelio, Aida, Ernani, Les Pêcheurs de perles, La Flûte enchantée, et de nombreux concerts. Parmi ses récents succès, citons I Capuleti e i Montecchi à la Staatsoper de Berlin, La bohème au Nouveau Théâtre national de Tokyo et Lucrezia Borgia à Munich. Il a en projet Nabucco et L’Arlesiana à la Deutsche Oper, La Bohème à Genève, Maria Stuarda à Vienne (Theater an der Wien) et à l’Opéra de Rome et une reprise de Lucrezia Borgia à Munich. Débuts aux Chorégies d’Orange.

Kira Parfeveets Études musicales

Née en Russie, Kira Parfeevets étudie au Conservatoire de Minsk, où elle obtient plusieurs premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement, pédagogie) ainsi qu’une maîtrise de musique. De 1997 à 2001, elle est engagée comme chef de chant au Centre de formation lyrique de l’Opéra de Paris. Depuis, elle partage ses activités entre productions d’opé- ras, coaching linguistique et récitals. Elle est invitée par de nombreux théâtres et festivals tels que le Capitole de Toulouse, l’Opéra de Nice, l’Opéra de Monte-Carlo, le Festival Alfredo Kraus de Las Palmas, l’Opéra Grand Avignon, les Chorégies d’Orange, le Théâtre Stanislavski de Moscou et travaille aux cotés de chefs tels que Michel Plasson, Kurt Masur, Myung-Whun Chung, Pinchas Steinberg, Jesus Lopez-Cobos, Gianandrea Noseda, Georges Prêtre… Coach linguistique pour le répertoire russe, elle apporte son savoir à l’Atelier des Jeunes voix à Colmar, à Opera Overture en Californie, à l’Opéra de Bordeaux, au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra Grand Avignon, à l’Opéra de Monte-Carlo, au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra de Paris. En mai 2013, elle réalise la traduction française d’un opéra russe Le Journal d’Anne Frank de Fried (Opéra de Metz). Au récital, elle se produit avec Sonya Yoncheva, Roberto Alagna, Inva Mula, Placido Domingo… Kira Parfeveets participe aux Chorégies d’Orange depuis 2001 : L’Heure espagnole, Otello, La traviata, Nabucco, Carmen, Les Contes d’Hoffmann, Carmina Burana, La bohème, la 9e Symphonie de Beethoven, Lucia di Lammermoor, Madama Butterfly, Il trovatore, Faust, /Pagliacci, Mireille, Rigoletto, Turandot et Le Vaisseau fantôme.

52 Stefano Visconti Coordination des chœurs

Né à Livourne (Italie) en 1960, Stefano Visconti a étudié le piano, puis la direction de chœur avec Fosco Corti et Roberto Gabbiani et la direction d’orchestre avec Piero Bellugi et Giancarlo Andretta. Il est le chef de chœur permanent de l’Opéra de Monte-Carlo depuis 2007. Il a été auparavant chef de chœur au Théâtre de Livourne (1991-2001) et directeur des chœurs à l’Opéra Grand Avignon (2001-2007), tout en étant chef de chœur au Festival Puccini de Torre del Lago de 1999 à 2015. Il a dirigé de 1984 à 2001 le Chœur polyphonique Guido-Monaco de Livourne, qui a remporté sous sa direction différents prix nationaux (concours de Vittorio Veneto, Arezzo et Florence). En 2000, il a fondé le Chœur de chambre de Toscane, formé de professionnels. Il a mené la reconsti- tution de l’intégrale de l’œuvre sacrée pour solistes, chœur et orchestre de Giuseppe Cambini. Depuis 2008, il dirige les chœurs des Soirées lyriques de Sanxay. Il est directeur artistique et musical du Chœur de chambre de Monte-Carlo. Il a réalisé plusieurs enregistrements chez Foné, Agora et Kikko Classic, notamment de nombreux opéras de Mascagni (L’amico Fritz, I Rantzau, Lodoletta, Guglielmo Ratcliff, Silvano, Cavalleria rusticana, Iris et Si). Aux Chorégies d’Orange : Il trovatore (2007), Rigoletto (2017).

Paul-Emile Fourny Mise en scène

Après l’obtention en 1981 d’un premier prix en arts de la parole au Conservatoire royal de Wallonie de Liège, Paul-Emile Fourny est professeur, comédien, metteur en scène et responsable de l’animation du Centre culturel d’Oupeye, en Belgique. En 1985, il rejoint l’équipe de Gérard Mortier au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. Poursuivant sa carrière en France à partir de 1989, il travaille pour l’Opéra d’Avignon et aux Chorégies d’Orange. Il est directeur général et artistique de l’Opéra de Nice de 2001 à 2009 et directeur artistique de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole depuis avril 2011. Homme de théâtre, il développe sa carrière de metteur en scène paral- lèlement à la gestion des structures qui lui sont confiées. Il réalise les mises en scène de nombreux ouvrages lyriques en coproduction avec de grandes scènes internationales, telles que le New York City Opera et l’Opéra d’Etat de Prague pour Ariane et Barbe-Bleue de Dukas ou le Teatro Colón de Buenos Aires pour Le Songe d’une nuit d’été de Britten. En 2008, pour l’année Puccini, il met en scène Tosca à Nice, Modène, Plaisance et Ferrare, et le Triptyque au Festival international de Macao. Il a mis en scène Les Contes d’Hoffmann à Singapour, Manon Lescaut au Festival Puccini de Torre del Lago, Faust à Tel Aviv, Don Giovanni au Festival de Savonlinna (Finlande), Werther à La Plata, Carmen pour le 50e anniversaire de l’Opéra national de Corée à Séoul… Il est chevalier de la Légion d’honneur. Aux Chorégies d’Orange : Rigoletto (2001 et 2011), Lucia di Lammermoor (2006).

53 Benoît Dugardyn Scénographie

Né en Belgique‚ Benoît Dugardyn est diplômé en architecture de l’université de Louvain ; il a été directeur technique adjoint à la Monnaie de Bruxelles et directeur technique à la Vlaamse Opera (Gand/Anvers). Parmi ses réalisations récentes et futures, citons La traviata (Magdebourg)‚ Roberto Devereux‚ Maria Stuarda et Anna Bolena (Canadian Opera Co)‚ Carmen et Faust (Santa Fe)‚ Le Chevalier à la rose (Bolchoï, à Moscou)‚ Le Trouvère (Grand Opera de Houston)‚ Anna Bolena (National Opera de Washington)‚ Otello (Opéra national de Corée, à Séoul)‚ Salome (Portland‚ La Chauve-souris (Genève) et Iolanta/Francesca da Rimini (Theater an der Wien, à Vienne) avec Stephen Lawless ; Rigoletto‚ L’Elixir d’amour et Cavalleria rusticana/Pagliacci (Opéra d’Oscarsborg) avec Stein Winge ; La Cenerentola (Erfurt) avec Lynne Hockney ; Oresteia (Muziektheater Transparant) avec Caroline Petrick ; Werther (Buenos Aires)‚ Un bal masqué (Théâtre Bienne Soleure)‚ Lakmé (Bonn et Metz) avec Paul-Emile Fourny ; et La Princesse de Trébizonde à Saint-Etienne. Il a aussi collaboré à La Chauve-souris (Glyndebourne‚ Genève‚ Graz), La Flûte enchantée (Opera Zuid), L’Anneau du Nibelung et Salome (Nuremberg), La Clémence de Titus (Dallas et Covent Garden, à Londres), Le Trouvère (Los Angeles‚ Washington‚ Göteborg‚ Toronto‚ San Diego‚ Tel Aviv‚ Gênes‚ Sarrebruck), Simon Boccanegra (Festival de Nouvelle-Zélande), Orfeo ed Euridice (Theater an der Wien) et Maria Stuarda/Roberto Devereux/Anna Bolena (Dallas). Débuts aux Chorégies d’Orange.

Jean-Pierre Capeyron Costumes

Jean-Pierre Capeyron a réalisé de nombreux décors et costumes pour le théâtre, la danse et l’opéra. Il a collaboré aux créations de Marcel Maréchal, Michael Lonsdale, Antoine Bourseiller, Daniel Mesguich, Alain Marcel, Daniel Larrieu, Pierre Jourdan, Catherine Dasté, Mireille Larroche… Parmi ses spectacles les plus remarqués, il convient de citer Erzsébet de Charles Chaynes au palais Garnier (Paris) ; Noces de Sang à Montpellier, à l’Opéra-Théâtre d’Avignon et au Théâtre des Champs-Elysées (Paris) ; Médée au Festival d’Avignon ; Les Comédies madrigalesques de Mireille Larroche à l’Opéra de Paris et à Tokyo. Avec Bernard Broca, il a réalisé les décors de Werther à l’Opéra royal de Wallonie, à Avignon et Rennes ; Le Carnaval de Londres (Darius Milhaud) à Lausanne ; Fidelio et Eugène Onéguine à Metz ; Carmen à Avignon. Il a créé les décors de Dialogues des carmélites à l’Opéra national du Rhin et les costumes de La Périchole à Avignon, Les Noces de Figaro, Le Visiteur et Dinorah mis en scène par Pierre Jourdan à Compiègne, Carmen à Genève, La donna del lago à Liège et Avignon. Au cours de la saison 2004/2005, il a participé à la création scénique de Noé de Bizet à Compiègne puis signé les décors et costumes pour Aida à l’Opéra de Nice. Plus récemment, il a travaillé sur Attila à Tbilisi, La Flûte enchantée à Monte-Carlo et Tel Aviv, ainsi que La Gioconda à Nice avec Jean-Louis Grinda, spectacle repris à Liège, Saint-Etienne, Tel Aviv et Santiago-du-Chili. Il est décédé en février 2014 à l’âge de 67 ans. Aux Chorégies d’Orange : La traviata (2003).

54 Giovanna Fiorentini Costumes

Giovanna Fiorentini est titulaire d’un diplôme en décors et costumes de l’Académie des Beaux-Arts de Venise. Après avoir été assistante aux décors et aux costumes sur de nombreuses productions lyriques, elle signe en 2002 ceux d’un opéra pour enfant La Teresina de Hazon au Théâtre Goldoni de Venise puis les costumes d’Aida pour l’Opéra d’Israël à Tel-Aviv, de Macbeth et d’Attila à Vienne. Elle réalise les costumes pour des pièces de théâtre comme Dracula – Rendez- vous dans l’obscurité, Carillon Satie, Romeo et Juliette, Romeo y Julieta et L’Abate degli illusi ainsi que pour des comédies musicales. Elle signe les décors et costumes de Nabucco pour l’Opéra de Nice, les costumes d’Andrea Chenier à l’Opéra de Malaga, de Manon Lescaut à l’Opéra de Nice pour le Festival Puccini de Torre del Lago, de La fanciulla del West pour le même festival et de La Cenerentola au Théâtre d’Erfurt. Elle collabore régulièrement avec Paul-Emile Fourny : Lakmé à Bonn, Don Giovanni à Savonlinna et à Maribor, le Triptyque à Maribor, Tours et Metz, La traviata et La vida breve à Metz, Manon Lescaut d’Auber à Liège et tout récemment de Cavalleria rusticana et Pagliacci à Metz et à Jesi. Prochainement, elle signera à Metz les costumes d’Amelia al ballo - The Telephone de Menotti ainsi que ceux des Contes d’Hoffmann. Depuis 2004, elle enseigne les techniques du costume de théâtre à l’Académie des Beaux-Arts de Venise et depuis l’année dernière, à l’Académie Albertine des Beaux-Arts de Turin. Débuts aux Chorégies d’Orange.

Patrick Méeüs Lumières

Né en 1963, Patrick Méeus a commencé par éclairer de nombreuses chorégraphies ; il a ainsi réalisé plus de 120 mises en lumière pour la danse depuis 1986. Depuis 1992, il réalise également des éclairages pour le théâtre et l’opéra. Au théâtre, il a collaboré à de nombreuses reprises avec Daniel Mesguich (Bérénice, Hamlet, Dom Juan, Electre, Médée, Le Diable et le bon Dieu, Esther, Antoine et Cléopâtre, Le Prince de Hombourg, Cinna…), ainsi qu’avec la Comédie-Française (Agatha, La Dernière Lettre, La Vie parisienne, La Tempête, Oh les beaux jours, Psyché…) et avec Jean-Marie Villégier (La Révolte, Jephtha…). A l’opéra, son répertoire est très riche, de Callirhoé d’André Cardinal Destouches ou Jephté de Georg Friedrich Haendel à Gogol de Michaël Levinas et Le Fou de Marcel Landowski, en passant par Così fan tutte, Pelléas et Mélisande, Wozzeck, La Belle Hélène, Les Contes d’Hoffmann, Werther ou Tosca. Il a éclairé Atys à l’Opéra-Comique, Un bal masqué et Francesca da Rimini à l’Opéra de Monte-Carlo. Parmi ses dernières réalisations et ses projets, citons Manon à l’Opéra royal de Wallonie, à l’Opéra de Lausanne et à Monte- Carlo, Don Giovanni à Savonlinna, le Triptyque de Puccini et Cavalleria rusticana/Pagliacci à l’Opéra de Metz, Carmen à l’Opéra d’Avignon, Don Giovanni à Savonlinna, La Tempête à l’Opéra de Bordeaux, Werther et Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Metz, Boris Godounov à l’Opéra de Marseille, Lohengrin à l’Opéra de Saint-Etienne. Aux Chorégies d’Orange : Rigoletto (2011), Carmen (2015) et La traviata (2016).

55 Laurence Bolsigner-May Chorégraphie

Maître de Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole depuis septembre 2012, Laurence Bolsigner-May a tout d’abord pratiqué son art au sein d’un corps de ballet puis comme soliste de 1986 à 2012. Formée à la danse classique au Conservatoire à rayonnement régional de Metz dès 1977, elle y obtient une médaille d’or en 1985. Pendant cette période, elle suit les cours de Solange Golovine et Andrej Glegolsky à Paris. Elle interprète de nombreux rôles du répertoire classique : le rôle titre de Giselle, celui de Sylvia, Juliette dans Roméo et Juliette, la Princesse Aurore dans La Belle au bois dormant, l’Araignée dans Le festin de l’araignée, le rôle titre de L’Oiseau de feu, la Faunesse dans L’après-midi d’un faune, Lycénion dans Daphnis et Chloé, ainsi que Clara dans Casse-Noisette, Le Lac des cygnes, Don Quichotte et Cendrillon. Elle danse également pour des chorégraphes tels que Barry Collins dans The Thin White Line et Erick Margouet dans La Belle au bois dormant. En qualité de maître de ballet, elle colla- bore avec les chorégraphes Ralf Rossa, Patrick Salliot, Thierry Malandain et Valentina Turcu. Depuis 2012, Laurence Bolsigner-May signe les chorégraphies de Nuits dans les jardins d’Espagne, Casse-Noisette, Gershwin Dance, Cendrillon, Pavane pour une infante défunte, Pas de deux de Spartacus, La Mégère apprivoisée / Le Songe d’une nuit d’été, Le Tour du monde en 80 jours et Samson et Dalila. En 2016, elle crée le ballet Tango sur des musiques de Piazzolla, Caruana, Gallo et Linetzky et La Belle au bois dormant. Débuts aux Chorégies d’Orange.

56 INTERPRÈTES José Antonio Garcia (basse)

Le Roi d’Egypte

Né à Las Palmas (Grande Canarie), José Antonio García a étudié le chant à Madrid et s’est ensuite perfectionné auprès de Carlos Chausson à Barcelone et de Daniel Muñoz. Il s’est imposé très vite par sa présence scénique et vocale, débutant au Teatro Real de Madrid dans Lohengrin sous la direction de Jesús López Cobos, puis à Bilbao et Rio de Janeiro en Don Basilio dans Le Barbier de Séville. Il a chanté en outre Colline (La bohème), Simone (Gianni Schicchi) et Sparafucile (Rigoletto) au Teatro Real de Madrid, Zuniga (Carmen) aux Arènes de Vérone, Ramfis (Aida) à la Monnaie de Bruxelles, à Bruges, à l’Opéra royal de Wallonie à Liège et à Bogota, le Commandeur (Don Giovanni) à Teatro Regio de Turin, le Grand Inquisiteur (Don Carlo) au Colon de Buenos Aires, L’Or du Rhin à Bogota et La Plata, Rigoletto à Bilbao, Tosca et Otello à Théâtre Pérez Galdós de Las Palmas, Norma et Don Giovanni au Festival de Taormine… Il a participé à la création mondiale de Yo, Dalí au Teatro de la Zarzuela de Madrid et au Liceu de Barcelone en 2011. Il a incarné Jorg (Stiffelio) et le Grand Prêtre de Baal (Nabucco) à l’Opéra de Monte-Carlo. Débuts aux Chorégies d’Orange.

Anita Rachvelishvili (mezzo-soprano)

Amneris, sa fille

La carrière internationale d’Anita Rachvelishvili a éclaté lorsqu’elle a chanté le rôle-titre de Carmen pour l’ouverture de la saison 2009-2010 de la Scala de Milan, aux côtés de Jonas Kaufmann et sous la direction de Daniel Barenboim. Elle a repris ensuite ce rôle au Metropolitan Opera de New York, à la Deutsche Oper et à la Staatsoper de Berlin, à la Staatsoper de Bavière (Munich), à l’Opéra de Seattle, à l’Opéra de San Francisco, au Teatro Regio de Turin, à la Canadian Opera Company et aux Arènes de Vérone. En 2016-2017, elle a incarné Dalila (Samson et Dalila) à l’Opéra de Paris, Azucena (Le Trouvère) à Covent Garden (Londres) et Carmen à la Staatsoper de Bavière, à l’Opéra de Paris et au Lyric Opera de Chicago. En 2017-2018, elle chante Azucena au Met, à Paris et à Berlin, Carmen à Munich et Dresde pour ses débuts à la Semperoper, Santuzza (Cavalleria rusticana) à l’Opéra de Rome. Elle va faire ses débuts à la Staatsoper de Vienne en Amneris, rôle qu’elle chantera en tournée avec le Teatro Regio de Turin à Oman et à Gstaad. Anita Rachvelishvili est née à Tbilissi, en Géorgie. Encore étudiante au conservatoire, elle a fait ses débuts à l’Opéra de Tbilissi en Maddalena (Rigoletto) et en Olga (Eugène Onéguine), rejoignant ensuite la troupe de ce théâtre. En 2007, elle a été admise à l’Académie de la Scala de Milan. C’est alors qu’elle a retenu l’attention de Daniel Barenboim et a été invitée à chanter Carmen. Anita Rachvelishvili figure sur de nombreux DVD parus chez Deutsche Grammophon. Débuts aux Chorégies d’Orange.

57 Sondra Radvanovsky (soprano)

Aida, esclave éthiopienne

Par la beauté de sa voix et l’intensité de son jeu dramatique, Sondra Radvanovsky est reconnue comme l’un des meilleurs sopranos verdiens du moment. Elle a étendu récemment son répertoire à des rôles de bel canto comme Norma et les trois reines Tudor de Donizetti (les rôles-titres d’Anna Bolena et Maria Stuarda et Elisabetta dans Roberto Devereux), qu’elle a incarnées toutes les trois au Metropolitan Opera la saison dernière – une première dans l’histoire de la scène new-yorkaise. En 2016-2017, elle a chanté Norma à la Canadian Opera Company et au Lyric Opera de Chicago (elle ouvrira la saison 2017-2018 du Met avec ce rôle). Au cours de cette même saison, elle a incarné éga- lement Tosca à l’Opéra de Los Angeles, Amelia d’Un bal masqué à l’Opéra de Zurich, Amelia Grimaldi (Simon Boccanegra) à l’Opéra de Monte-Carlo et au Théâtre des Champs-Elysées, le rôle-titre de Manon Lescaut à Covent Garden (Londres). Elle est attachée de manière privilégiée au Met, où elle a débuté à la fin des années 1990 dans de petits rôles avant d’éclater dans celui d’Antonia (Les Contes d’Hoffmann) ; elle chante aussi à l’Opéra de Paris, à la Scala de Milan et sur de nombreuses autres scènes. Parmi ses enregistrements, citons Verdi Arias et un album de scènes d’opéras de Verdi avec Dmitri Hvorostovsky. Elle est à l’affiche de Cyrano de Bergerac aux côtés de Plácido Domingo (DVD Naxos) et a été remarquée dans Le Trouvère, Un bal masqué et Roberto Devereux dans la série Met : Live in HD, diffusée dans les cinémas du monde entier. Débuts aux Chorégies d’Orange.

Marcelo Álvarez (ténor)

Radamès, capitaine de la garde

Marcelo Álvarez est acclamé sur toutes les scènes majeures comme l’un des plus grands ténors de son temps. Ces dernières années, il aborde quantités de nouveaux rôles : Enzo (La Gioconda) à l’Opéra-Bastille, Canio (Pagliacci) à l’Opéra de Monte-Carlo puis Turridu (Cavalleria ruscticana) au Metropolitan Opera de New York. La saison 2015-2016 a vu une autre prise de rôle importante, Calaf (Turandot) au Met. Il est ensuite retourné à Zurich et Monte-Carlo en Cavaradossi (Tosca) puis a incarné Manrico du Trouvère à l’Opéra de Paris. En août 2016, il a chanté Cavaradossi au Teatro Colón de Buenos Aires, où l’on attendait son retour depuis dix-neuf ans. La saison 2016-2017 a été marquée par une nouvelle prise de rôle, toujours au Met : Des Grieux dans Manon Lescaut. Au cours de cette saison, il chante Don José (Carmen) au Met, Riccardo (Un bal masqué) à Zurich, Cavaradossi à l’Opéra de Paris et à Baden Baden. La saison prochaine, il retourne à l’Opéra de Paris pour Un bal masqué et Le Trouvère, et au Met pour Turandot et Tosca. Il chantera également Le Trouvère à la Staatsoper de Vienne et le rôle titre d’Andrea Chénier au Colón. Né à Cordoba (Argentine), Marcelo Álvarez s’est mis à la musique classique alors qu’il avait déjà commencé une carrière d’homme d’affaires. Après avoir opté définitive- ment pour l’opéra et vendu sa société, il a quitté l’Argentine pour l’Italie en 1995. Un mois après son arrivée en Europe, son calendrier était déjà plein pour les deux années à venir. Aux Chorégies d’Orange : La traviata / Concert lyrique 1999, Rigoletto 2001, Concert lyrique 2003, Carmen 2008.

58 Nicolas Courjal (basse)

Ramfis, Grand prêtre

Né en France, élève de Jane Berbié, Nicolas Courjal entre en troupe à l’Opéra-Co- mique, puis à Wiesbaden et au Festival de Wexford. Il chante à l’Opéra-Bastille, au Théâtre du Châtelet, à la Fenice de Venise, au Grand Théâtre de Genève, au Japon… On a pu l’entendre dans Robert le Diable, Carmen, Guillaume Tell et Œdipe d’Enesco à Covent Garden (Londres), L’Enfant et les Sortilèges et L’Heure espagnole avec l’Orchestre national de Lyon et Leonard Slatkin à Lyon et Paris (CD Naxos), Marouf, savetier du Caire à l’Opéra-Comique, Herculanum de Félicien David avec le Palazzetto Bru-Zane à Versailles, Tristan et Isolde à Bordeaux, Zoroastre aux Festivals de Beaune, Montpellier et Aix-en-Provence, au Theater an der Wien (Vienne) et à l’Opéra royal de Versailles, Guillaume Tell à l’Opéra de Monte- Carlo. Parallèlement, il se produit avec des orchestres prestigieux en France et à l’étranger, sous la baguette de chefs comme Myung-Whun Chung, Christoph von Dohnányi, Christoph Eschenbach, Vladimir Fedosseiev, John Eliot Gardiner, Daniel Oren, Antonio Pappano, Raphaël Pichon, François- Xavier Roth, Esa-Pekka Salonen, Pinchas Steinberg… Il a participé à des créations de Pascal Dusapin, Marius Constant, Philippe Fénelon, Laurent Petitgirard et René Koering. Il a en projet Les Troyens (représentations et enregistrement) à Strasbourg, L’Heure espagnole à l’Opéra de Paris, Robert le Diable à la Monnaie de Bruxelles… Aux Chorégies d’Orange : La traviata (2009), Un bal masqué (2013), Nabucco (2014) et un récital (2015).

Quinn Kelsey (baryton)

Amonasro, Roi d’Ethiopie et père d’Aida

Né à Honolulu (Hawaï), finaliste du concours Operalia Plácido-Domingo en 2004 et vainqueur du prix Beverly-Sills du Metropolitan Opera de New York en 2015, Quinn Kelsey est invité à chanter Verdi, Puccini et le répertoire français sur des scènes comme le Met, l’Opéra de San Francisco, le Lyric Opera de Chicago, Covent Garden (Londres) et l’Opéra de Zurich. Au cours de la saison 2016-2017, il est réinvité à Chicago en Enrico (Lucia di Lammermoor), à Covent Garden en Comte de Luna (Le Trouvère), à l’Opéra de Francfort en Don Carlo (Ernani) et dans le rôle-titre de Rigoletto, qu’il chante aussi à San Francisco. Il fera ensuite ses débuts australiens en Athanaël (Thaïs) avec l’Orchestre symphonique de Melbourne. La saison précédente, on a pu l’entendre en Germont (La Traviata) à Toronto et pour ses débuts à Covent Garden, en Marcello (La Bohème) au Met, en Rigoletto à Zurich et pour ses débuts à l’Opéra de Paris. Parmi ses rôles fétiches, citons Rigoletto (Zurich, Canadian Opera Company, Santa Fe, English National Opera, Oslo), le Comte de Luna (Chicago, San Francisco, Dresde), Germont (Met, Chicago, San Francisco, Zurich, Séoul), Enrico (Chicago, Francfort, Deutsche Oper de Berlin), Amonasro (Chicago, San Francisco, Vancouver, Bregenz, Hawaii), Marcello (Met, Chicago, San Francisco), Paolo dans Simon Boccanegra (Chicago, Opéra de Rome), Ezio dans Attila (San Francisco), Guy de Montfort dans Les Vêpres Siciliennes (Francfort) et Sancho Pança dans Don Quichotte (Canadian Opera Company). Débuts aux Chorégies d’Orange.

59 Rémy Mathieu (ténor)

Un messager

Né à Nice, Rémy Mathieu est entré au chœur des Petits Chanteurs de Monaco à l’âge de sept ans. Il a fait ses études au Conservatoire de Nice et puis au Conservatoire national supé- rieur musique et danse de Lyon, dans la classe de Françoise Pollet et Hélène Lucas. Dans le cadre du programme d’échange Erasmus, il a été admis dans la classe de Francesco Araiza à Stuttgart. Il a été membre du Studio de l’Opéra de Lyon, a fait ses premiers pas comme soliste avec l’Ensemble Justinana dans Renard de Stravinsky, a chanté Tony dans West Side Story de Bernstein avec les Solistes de Lyon- Bernard Tétu et participé à de nombreux concerts autour des passions et cantates de Bach avec les ensembles Musica et Les Surprises. Il a incarné le Premier Personnage et le Premier Surveillant dans la création mondiale de Claude de Thierry Escaich à l’Opéra de Lyon (enregistrement DVD). Parmi ses productions récentes et ses projets, citons La Petite Renarde rusée, La Flûte enchantée et Dialogues des carmélites à l’Opéra de Lyon, La cambiale di matrimonio de Rossini à l’Opéra royal de Versailles, Hamlet d’Ambroise Thomas pour ses débuts à la Monnaie de Bruxelles, Moïse et Pharaon de Rossini, Hamlet et La Périchole à l’Opéra de Marseille, Fantasio et Ba-Ta-Clan d’Offenbach au Festival de Radio France et Montpellier,La Ville morte de Korngold à Nantes et Nancy, Così fan tutte et Faust à Massy et Avignon, Geneviève de Brabant d’Offenbach à Nancy et Dialogues des carmélites à Avignon. Aux Chorégies d’Orange : La traviata (2016).

Ludivine Gombert (soprano)

La voix de la Grande Prêtresse

Ludivine Gombert a commencé très tôt ses études de chant et s’est formée auprès de Claude Poulain de la Fontaine. Elle a travaillé avec Luisa Maragliano et Abbie Furmansky. Elle a obtenu le prix du Jeune Espoir au Concours international de Marmande. On a pu l’entendre en Amour (Pygmalion de Cherubini) au Festival de musique ancienne d’Avignon, en Micaëla (Carmen) et en Mimì (La bohème) à l’Opéra de Reims, en Barberine (Les Noces de Figaro) à l’Opéra-Théâtre d’Avignon, en Susanna (Les Noces de Figaro) et en Desdemona (Otello) à l’Opéra de Massy et avec l’Orchestre de Montpellier, en Prêtresse (Aida), en Pauline (La Vie parisienne) et en Thérèse de Lorget (L’Aiglon) à l’Opéra de Marseille, en Anna Kennedy (Maria Stuarda) et en Micaëla à l’Opéra Grand Avignon. Elle a en projet Marguerite (Faust) à l’Opéra-Théâtre de Metz et à l’Opéra de Massy, Xénia (Boris Godounov) et Liù (Turandot) à l’Opéra de Marseille, Antonia (L’Homme de la Mancha) à l’Opéra de Tours. Ludivine Gombert est fréquemment invitée à chanter le répertoire de concert : Requiem de Schumann, Stabat Mater de Pergolèse, Petite Messe solennelle et Stabat Mater de Rossini, Vêpres solennelles d’un confesseur et Thamos de Mozart, Bachianas brasileiras de Villa-Lobos. Elle donne également des récitals en France et à l’étranger : Wolfsburg (Allemagne), Londres, Liverpool. Aux Chorégies d’Orange : Aida (2011) et Le Trouvère (2015).

60 BANDA

Cors Trompettes Eric Sombret Nicolas Planchon Lauriane Gebel Frédéric Garzia Susanne Schmid Trombones Harpe Flavien Croze Martine Flaillier Achille Autin

Tuba Daniel Beltramo

61 CHŒUR D’ANGERS-NANTES OPÉRA

Chef de chœur Soprani I Ténors I Xavier Ribes Isabelle Ardant Sung-Joo Han Florence Dauriach Bo-Sung Kim Régisseur du chœur Gersende Guilbert Dezitter Mikäel Weill François Bagur Hélène Lecourt Ténors II Soprani II Antoine Albuquerque Laurence Dury Franck Estrade Fabienne Rispal Vincent Karche Katia Szumilo Jean-Pierre Payrat

Alti I Barytons Antonine Bon Nicolas Brisson Nathalie Guillard Agustin Perez-Escalante Yaël Pachet Eric Vrain

Alti II Basses Aïda Rhym Amich Augusto Garcia Rosalind Elliman Jean-François Laroussarie Claire Penisson Yann Armel Quemener Viridiana Soto Ortiz

62 CHŒUR DE L’OPÉRA GRAND AVIGNON

Chef de chœur Soprani I Ténors I Aurore Marchand Isabelle Monpert Julien Desplantes Marie Simoneau Patrice Laulan Pianiste Runpu Wang Gentin Ngela Pierre-Luc Landais Soprani II Ténors II Julie Mauchamp Cyril Heritier Vanina Merinis Woosang Kim Béatrice Mezrich Barytons Alti I Saeid Alkhouri Christine Craipeau Jean-François Baron Laura Darmon-Podevin Xavier Seince

Alti II Basses Wiebke Nolting Pascal Canitrot Thibault Jullien

63 CHŒUR DE L’OPÉRA DE MONTE-CARLO

Chef de chœur Soprani I Ténors I Barytons Stefano Visconti Galina Bakalova Ciro Aroni Fabrizio Brancaccio Elisa Bonora Teo Aroni Vincenzo Cristofoli Alessia Cavalca Gian Marco Avellino Pietro De Fino Patricia El Melegy Walter Barbaria Vincente-Arnaud Nadine Lem Lorenzo Caltagirone Gautier Lorelay Solis Vincenzo Di Nocera Fabrizio Persico Eva Troise Matteo Michi Enrico Paollilo Basses Soprani II Marco Pollone Emanuele Dominioni Damiana Avogadro Demetrio Rabbito Enrico Gaudino Valérie Marret Andrea Goglio Vittoria Vitali Ténors II Vladimir Gomba Gianni Cossu Carlo Andrea Alti I Pasquale Ferraro Masciadri Teresa Fabio Marzi Velthur Tognoni Bramwell-Davies Marco Müller Alessandro Vandin Laura Rivolta Mattia Muzio Michele Zanchi Gregorio Pedrini Alti II Adolfo Scotto Joh-Ann Marlet Di Luzio Sara Palana Salvatore Taiello Ernesta Scabini Paola Scaltriti

64 CHŒUR DE L’OPÉRA DE TOULON

Chef de chœur Soprani I Ténors I Christophe Bernollin Céline Le Bot Joël Berthou Martine Favereau Didier Siccardi Régisseur du chœur Josiane De Langenhagen Eric Venezia Virginie Yrles Soprani II Ténors II Rosemonde Bruno La Rotonda Dominique Lambert Muriel Garnier Jean-Yves Lange Karine Henot Philippe Medail Marie-France Pellier Barytons Alti I Thierry Hannier Elisabeth Lange Frédéric Jean Jean-François Verdoux Alti II Sabrine Clavel Basses Sylvia Gigliotti Antoine Abello Annick Mazzani Jean Delobel Richard Garnier

65 BALLET DE L’OPÉRA GRAND AVIGNON

Directeur de la danse Noémie Bontoux Arnaud Bajolle Eric Belaud Bérengère Cassiot Anthony Beignard Agathe Clément Sylvain Bouvier Pianiste Virginie Coussiere Joffray Gonzalés Maya Berdieva Aurélie Garros Georges Prunier Béryl De Saint Sauveur Alexis Traissac Assistante Brigitte Prato

Régisseur Jacqueline Limongi

66 BALLET DE L’OPÉRA DE METZ

Maître de ballet Paul Bougnotteau Aurélie Barré Laurence Bolsigner-May Timothée Bouloy Alice Besson Kim Dodanh Camilla Cason Rémy Isenmann Charlotte Cox Graham Kotowich Lisa Lanteri Brice Lourenço Aurore Picard-Marie Clément Malczuk Johanne Sauzade Antoine Valérian Verônica Vasconcelos

67 ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE Emmanuel Krivine (Directeur musical désigné)

Formation de Radio France, l’Orchestre national de France est le premier orchestre symphonique per- manent créé en France. Fondé en 1934, il a pour mission d’être un outil au service du répertoire sym- phonique et s’impose comme une formation de prestige notamment grâce à la diffusion radio de ses concerts. De Désiré-Émile Inghelbrecht à Emmanuel Krivine (à partir de septembre 2107), les plus grands chefs se sont succédé à sa tête. Le National donne en moyenne 70 concerts par an à Paris, à l’Auditorium de Radio France, sa résidence principale depuis 2014, et lors de tournées tout en conser- vant un lien fort avec le TCE. Il propose depuis quinze ans un projet pédagogique qui s’adresse à la fois aux musiciens amateurs, aux familles et aux scolaires afin d’éclairer les jeunes générations. L’Orchestre national a créé de nombreux chefs-d’œuvre du xxe siècle : Le Soleil des eaux (Boulez), Déserts (Varèse) et la plupart des grandes œuvres de Dutilleux. Ses concerts sont diffusés sur France Musique et sur les radios internationales. De nombreux concerts sont disponibles en vidéo sur internet, et les diffusions télévisées se multiplient (le Concert de Paris du 14 juillet suivi par des millions de téléspectateurs). De nombreux enregistrements sont à la disposition des mélomanes, notamment un coffret de 8 CD, qui rassemble des enregistrements radiophoniques inédits au disque et retrace l’histoire de l’Orchestre national. Récemment, dans le mythique Studio 104, l’orchestre a enregistré la musique du film de Luc Besson, Valérian.

Chefs assistants Responsable de la Responsable de programmes Bibliothécaire Jesko Sirvend promotion pédagogiques Cécile Goudal Felix Mildenberger Camille Grabowski Marie Faucher Directeur adjoint à la Délégué général Régisseur principal Chargée de médiation production musicale et à Eric Denut Nathalie Mahé culturelle la planification Vanessa Gomez Stéphane Spada Responsable de la Régisseur principal adjoint coordination artistique et responsable des tournées Musicien attaché au Responsable du service des Isabelle Derex Valérie Robert programme pédagogique moyens logistiques de Marc-Olivier de Nattes production musicale Responsable administrative Régie d’orchestre Margaux François et budgétaire Nicolas Jehlé Responsable de la Solène Grégoire François-Pierre Kuess bibliothèque musicale Responsable du parc Maud Rolland instrumental Patrice Thomas

68 Directeur musical Altos Flûtes Trompettes désigné Nicolas Bône, Philippe Pierlot, Marc Bauer, premier solo Emmanuel Krivine premier solo premier solo Andreï Kavalinski, Sabine Toutain, Michel Moraguès premier solo Violons solos premier solo Adriana Ferreira Raphaël Dechoux Luc Héry, premier solo Teodor Coman Patrice Kirchhoff Dominique Brunet Sarah Nemtanu, Corentin Bordelot Grégoire Méa premier solo Cyril Bouffyesse Piccolo Julien Barbe Hubert de Villele Trombones Premiers violons Emmanuel Blanc NN, premier solo Elisabeth Glab Adeliya Chamrina Hautbois Julien Dugers Bertrand Cervera Christine Jaboulay Nora Cismondi, Sébastien Larrère Lyodoh Kaneko Ingrid Lormand premier solo Olivier Devaure Brigitte Angélis Noémie Mathilde Lebert Hélène Bouflet-Cantin Prouille-Guézennc Pascal Saumon Tuba Catherine Bourgeat Paul Radais Bernard Neuranter Véronique Castegnaro Allan Swieton Cor anglais Nathalie Chabot Laurent Decker Timbales Marc-Olivier de Violoncelles Didier Benetti, Nattes Jean-Luc Bourré, Clarinettes premier solo Xavier Guilloteau premier solo Patrick Messina, François Desforges Stéphane Henoch Raphaël Perraud, premier solo Jérôme Marchand premier solo Percussions Agnès Quennesson Alexandre Giordan Petite clarinette Emmanuel Curt, Caroline Ritchot Florent Carrière Jessica Bessac premier solo David Rivière Oana Marchand Florent Jodelet Nicolas Vaslier Carlos Dourthé Clarinette basse Gilles Rancitelli Hélène Zulke Muriel Gallien Renaud Guy-Rousseau Emmanuel Petit Harpes Seconds violons Marlène Rivière Bassons Emilie Gastaud, Florence Binder, Emma Savouret Philippe Hanon, premier solo chef d’attaque Laure Vavasseur premier solo Laurent Manaud-Pallas, Pierre Vavasseur Frédéric Durand Claviers chef d’attaque Elisabeth Kissel Franz Michel Constantin Bobesco Contrebasses Nguyen Nguyen Huu Maria Chirokoliyska, Contrebasson Gaétan Biron premier solo Michel Douvrain Mathilde Borsarello Jean-Edmond Bacquet Laurence del Vescovo Thomas Garoche Cors Young-Eun Koo Grégoire Blin Hervé Joulain, Benjamin Estienne Jean-Olivier Bacquet premier solo Claudine Garçon Didier Bogino Vincent Léonard, Claire Hazera Morand Dominique Desjardins premier solo Khoi Nam Nguyen Huu Stéphane Logerot Philippe Gallien Ji-Hwan Park Song Françoise Verhaeghe François Christin Philippe Pouvereau Jocelyn Willem Bertrand Walter Jean Pincemin Jean-Paul Quennesson

69 Mécènes

70 Enchanter le monde

La Fondation Orange contribue depuis 30 ans à la découverte de jeunes talents et à l’émergence de chœurs, orchestres et groupes vocaux. Elle les détecte à leurs débuts et les accompagne jusqu’à leur accomplissement musical. Plus de 120 formations musicales ont ainsi bénéfi cié de son mécénat depuis sa création en 1987. La Fondation Orange accompagne également des théâtres et maisons opéras qui participent à la démocratisation de la musique auprès de publics qui en sont éloignés notamment à travers la captation et la diff usion d’opéras en direct, en plein air ou dans des salles de cinémas. Et pour participer au rayonnement de la musique partout en France, la Fondation Orange encourage de nombreux festivals dont le grand rendez-vous lyrique : les Chorégies d’Orange. fondationorange.com

71 L’Adami partenaire des Chorégies d’Orange Solenne Païdassi et Yan Levionnois, Révélations Classiques de l’Adami © Thomas Bartel Levionnois, Révélations Classiques de l’Adami © Thomas (Paris) www.bronx.fr - Solenne Païdassi et Yan

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Concert des Révélations Classiques de l’Adami Avec Hildegarde Fesneau, Bruno Philippe, Blaise Rantoanina, Nathanaël Tavernier, Pauline Texier, Amaury Viduvier, Tanguy de Williencourt et Eva Zaïcik Mardi 11 juillet à 18h Cour Saint-Louis

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Gérer et faire progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde Suivez l’actualité de l’Adami sur adami.fr

AP_ADAMI_170x240_ACTION ARTISTIQUE_Orange_2017.indd 1 31/05/2017 11:42 L’Adami partenaire des Chorégies d’Orange MUTUELLE SANTÉ PRÉVOYANCE

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Document non contractuel. CHOISI Solenne Païdassi et Yan Levionnois, Révélations Classiques de l’Adami © Thomas Bartel Levionnois, Révélations Classiques de l’Adami © Thomas (Paris) www.bronx.fr - Solenne Païdassi et Yan

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Concert des Révélations Classiques de l’Adami MGEN” Quand on est sportif de haut niveau, la santé c’est essentiel. Avec Hildegarde Fesneau, Bruno Philippe, Et se sentir bien protégé est un réel avantage sur le chemin de Blaise Rantoanina, Nathanaël Tavernier, Pauline Texier, la victoire. C’est pourquoi je ne m’entoure que des meilleurs. Pour son engagement, pour sa solidarité, pour la performance Amaury Viduvier, Tanguy de Williencourt et Eva Zaïcik de sa protection santé et la qualité de son accompagnement, j’ai choisi MGEN. Mardi 11 juillet à 18h ” MARTIN FOURCADE, Champion du Monde

Cour Saint-Louis Thouroude. www.antigel.agency - 00209 Photo © Hervé et Champion Olympique de biathlon. quadri fond blanc quadri fond rouge niveaux de gris fond blanc niveaux de gris fond noir

Gérer et faire progresser les droits des artistes-interprètes mgen.fr en France et dans le monde MGEN, Mutuelle Générale de l’Education Nationale, n°775 685 399, MGEN Vie, n°441 922 002, MGEN Filia, n°440 363 588, mutuelles soumises aux dispositions du livre II du code Suivez l’actualité de l’Adami sur de la Mutualité - MGEN Action sanitaire et sociale, n°441 921 913, MGEN Centres de santé, n°477 901 714, mutuelles soumises aux dispositions du livre III du code de la Mutualité. adami.fr

AP_ADAMI_170x240_ACTION ARTISTIQUE_Orange_2017.indd 1 31/05/2017 11:42 Depuis 30 ans, le Groupe CIR restaure Un univers des immeubles patrimoniaux au cœur des principales villes de France. Grâce au savoir-faire de nos artisans d’art, d’élégance nous perpétuons des techniques ancestrales et rendons au patrimoine architectural français sa splendeur originelle. et d’émotions La renaissance d’immeubles historiques après leur rénovation et la naissance de jeunes musiciens de talent confèrent à la vie ce supplément d’âme qui la sublime. Regarder, admirer, écouter, ressentir… rêver… Nous sommes dans l’univers des émotions bénéfiques. Accompagner l’excellence des métiers d’Art est l’un des fondements de la charte du Groupe CIR. C’est donc naturellement aux musiciens en devenir que nous avons décidé de porter notre soutien. Contact : Sabine Dumas Chaque euro* que nous collectons auprès de nos partenaires, entreprises et particuliers, permet de faire 137, rue Achard – CS 80013 éclore de jeunes talents dont certains sont en grande 33070 Bordeaux Cedex difficulté pour poursuivre leurs études. 05 57 10 63 57 N’en doutons pas, ils enchanteront nos lendemains. [email protected]

Groupe CIR, mécène officiel François Larrère des Chorégies d’Orange Président Directeur Général

* Le Fonds de dotation Groupe CIR est reconnu d’intérêt général. Les dons effectués sont fiscalement déductibles : à hauteur de 60 % de l’IS pour les entreprises et de 66 % de l’impôt sur le revenu pour les particuliers.

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SPECTACULAIRE�! Nouvel écran tactile�:�découvrez un écran HD plus grand pour profiter des dernières sorties cinéma, des dessins animés, de la musique et des jeux vidéo, depuis le décollage jusqu’à l’atterrissage. 93.2 France Musique partenaire du Festival 7 webradios sur francemusique.fr AIRFRANCE.FR + France is in the air : La France est dans l’air. Mise en place progressive sur une partie de la flotte long-courrier Boeing 777.

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pub prog Chorégies-170x240-Opera-Apero.indd 1 23/05/2017 15:59 AP_17x24abo-choegies.indd 1 16/05/2017 17:45 sePteMBRe 18 Mai 0 12.09 / 20H 02.05 / 19H30 Théâtre des Champs-Elysées Théâtre des Champs-Elysées Donizetti, Lucia di Lammermoor Debussy, Pelléas et Mélisande Jessica Pratt, Paolo Fanale, Guillaume Andrieux, Sabine Gabriele Viviani, Ugo Rabec, Airam Devieilhe, Jean-François Lapointe, Hernandez, Valentine Lemercier, 01 7/ 2 Luc Bertin-Hugault, Sylvie Brunet,

Ensemble Lyrique Champagne- 2 Camille Poul, Virgile Ancely, Ardenne, Orchestre National d’Île- Orchestre de chambre Pelléas, de-France, Roberto Abbado Jeune Chœur de Paris, Benjamin Levy 26.09 / 20H Théâtre des Champs-Elysées 03.05 / 20H30 Nemanja Radulovic JanvieR Salle Gaveau Laure Favre-Kahn Emöke Baráth 15.01 / 20H30 Ensemble La Chimera, Eduardo Philharmonie 1 Egüez Daniil Trifonov oCto BRe 14.05 / 20H30 23.01 / 20H30 Philharmonie 1 20.10 / 20H Philharmonie 1 Olga Peretyatko, Victoria Hall de Genève Brahms, Liebeslieder Walzer Benjamin Bernheim Philippe Jaroussky Natalie Dessay, Karine Deshayes, Orchestre de chambre de Paris, Ensemble Artaserse Werner Güra, Laurent Naouri, Giampaolo Bisanti Philippe Cassard, Cédric Pescia

24.01 / 20H30 noveMBRe Salle Gaveau Jakub Józef Orlinski JUin 12.11 / 20H Il Pomo d’Oro, Dmitry Sinkovsky 01.06 / 20H Théâtre des Champs-Elysées Théâtre des Champs-Elysées Juan Diego Flórez Sonya Yoncheva, Orchestre de Chambre de Marin Yonchev Lausanne, Joshua Weilerstein FévRieR Orchestre National de Montpellier, Massimo Zanetti 14.11 / 20H30 13.02 / 20H Philharmonie 1 Théâtre des Champs-Elysées 12.06 & 15.06 / 19H30 Sabine Devieilhe Mozart, Requiem Théâtre des Champs-Elysées Les Siècles, François-Xavier Roth Sylvia Schwartz, Elodie Méchain, Saint-Saëns, Samson et Dalila Zoltán Megyesi, Marcell Bakonyi, Roberto Alagna, Marie-Nicole Chœur Cantemus, Orchestre Lemieux, Laurent Naouri, Symphonique de Hongrie-Miskolc, Kwangchul Youn, Renaud DeCeMBRe Quentin Hindley Delaigue, Loïc Félix, Jérémy 01.12 / 20H30 Duffau, Yuri Kissin, Orchestre 14.02 / 20H30 Salle Gaveau National de France, Chœur de Philharmonie 1 Philippe Cassard Radio France, Bertrand De Billy Jonas Kaufmann, Diana Damrau 09.12 / 20H 13.06 / 20H Helmut Deutsch Théâtre des Champs-Elysées Théâtre des Champs-Elysées Rolando Villazón, Pretty Yende Ildar Abdrazakov Capella Gabetta Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz MaRs 19.06 / 20H30 15.03 / 20H30 Philharmonie 1 11.12 / 20H30 Salle Gaveau Patricia Petibon Salle Gaveau Daniel Lozakovich La Cetra Barockorchester Basel, Anne Sofie von Otter Alexander Romanovsky Andrea Marcon Jean Rondeau, Thomas Dunford 27.03 / 20H 12.12 / 20H Théâtre des Champs-Elysées Théâtre des Champs-Elysées Julia Lezhneva, Franco Fagioli Franco Fagioli Kammerorchester Basel Capella Gabetta, Andres Gabetta RéseRvation 22.12 / 20H Théâtre des Champs-Elysées : Théâtre des Champs-Elysées 01 49 52 50 50 Andreas Scholl avRiL Ensemble 1700, Dorothee Philharmonie de Paris : Oberlinger 03.04 / 20H30 01 44 84 44 84 Philharmonie 1 Salle Gaveau : Joshua Bell 01 49 53 05 07 Sam Haywood Céleste Productions

J. Pratt : DR J. Lezhneva : Simon Fowler / Decca Frédérique Gerbelle P. Fanale : Sandro Scaglia F. Fagioli : Stephan Boehme / DG J. D. Flórez : Simon Fowler / Decca S. Devieilhe : Molina Visuals / Erato P. Cassard : Vincent Catala G. Andrieux : Maciej Kotlarski www.lesgrandesvoix.fr R. Villazón/I. Abdrazakov : Dario Acosta E. Baráth : DR D. Trifonov : Dario Acosta M.-N. Lemieux : Geneviève Lesieur / Bleu Outremer J. J. Orlinski : Ksawery Zylber R. Alagna : Joseph Byford D. Lozakovich : Julia Schoierer / DG P. Yende : Gregor Hohenberg / Sony Classical 87

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Christine d’Ingrando Présidente

REPRÉSENTANTS DE L’ETAT Régine Hatchondo Directrice générale de la création artistique au Ministère de la Culture et de la Communication

Marc Ceccaldi Laurent Henart Directeur Régional des Affaires Culturelles Membre désigné par le Ministère de la Culture et de la Communication

REPRÉSENTANTS DU CONSEIL RÉGIONAL PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR Bénédicte Martin Sonia Zidate Michel Bissière Conseillère Régionale Conseillère Régionale Conseiller Régional Vice-Présidente des Chorégies d’Orange

REPRÉSENTANTS DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE Elisabeth Amoros Sophie Rigaud Yann Bompard Vice-Présidente du Conseil Départemental Conseillère Départementale Conseiller Départemental Vice-Présidente des Chorégies d’Orange

REPRÉSENTANTS DE LA VILLE D’ORANGE Jacques Bompard Marie-Thérèse Galmard Maire de la Ville d’Orange Adjointe au Maire d’Orange Première Vice-Présidente des Chorégies d’Orange

Marcelle Arsac Edmonde Ruze Adjointe au Maire d’Orange Conseillère Municipale Trésorière des Chorégies d’Orange

REPRÉSENTANT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES PAYS DE RHÔNE ET OUVÈZE Guillaume Bompard Conseiller communautaire

REPRÉSENTANTE DE RADIO FRANCE Bérénice Ravache Directrice de Fip et Présidente du Comité diversité de Radio France

REPRÉSENTANT DE FRANCE TÉLÉVISIONS Pascale Dopouridis Directrice de l’unité musique et spectacle vivant de France 3

REPRÉSENTANTS DES ADHÉRENTS DE L’ASSOCIATION ÉLUS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Jean-Christophe Angenault Jean-Pierre Bonifay Christine Chadelat André Cunnac Secrétaire des Chorégies d’Orange

Sylvie Forbin Philippe Gut Thierry Mariani Pierry Martel

89 ÉQUIPES 2017 PRODUCTION Didier Sinault Paulin Reynard Jean Yves Vialle Directeur de production et chargé de la Thierry Warme DIRECTION médiation culturelle Arthur Colin Jean-Louis Grinda Antoine Guerin Directeur Lou Poulachon-Brault - Lisa Raymond Eric Moruzzo Solange Bahloul Stagiaires Denis Cokinogenis Assistante de direction Raphael Ply PERSONNEL TECHNIQUE ET DE SCÈNE Nicolas Mercier Marie Bernardi Serge Gachet François Leroux Accueil Directeur technique Marc Cassar Camille Poulain RELATIONS PUBLIQUES Etienne Colin Jean-Charles Pied Sarah Bouchez Directeur technique adjoint Wilfrid Roche Responsable des relations avec la presse Machinistes régionale et chargée de la communication Vanessa Haubrich Assistante Direction technique Sophie Nicoly (Opus 64) ACCESSOIRES Responsable des relations avec la presse Mathieu Fernandes Yves Baglieri nationale et internationale Régisseur de site Chef accessoiriste

Kris Picart Dominique Mounerat Pierre Jouanou Attaché de diffusion et de communication Régisseur général Julien Richard Bertrand Girerd Anais Durand Anthony Duclos Frederic Baglieri Louise Gradassi Irene Fridrici Accessoiristes Alyssa Zayani Anne-Claire Di Meglio Stagiaires Annabelle Richard Régisseurs de scène LUMIÈRES ADMINISTRATION Frederic Ponchon Laetitia Paulet-Gilles Jacques Le Roy Chef électricien Comptable Régisseur figuration Aida Didier Brun Amandine Lèbre Héloise Serazin Melki Kherfi Assistante comptable Régisseur figuration Rigoletto Adjoints chef électricien

Raphaëlle Giafferi Dino Bastieri Responsable de la billetterie MACHINERIE Fabrice Guilbert Joel Pecorini Odilon Leportier Camille Brau Chef machiniste adjoint jour Electriciens Jeanne Pigerol Raphaëlle Proux Tremblay Emmanuelle Dastrevigne Cedric Minodier Agents de billetterie Chef machiniste adjoint nuit Yannick Mege Franck Ropion Akli Medouh Fernando Rodrigues Millos Cyril Sabatier Stéphanie Soulerot Jean-Philippe Tudella Renfort électriciens Entretien Jean Gérardin Pierre Lis François Thoron Najib Klader Laurent Mauroy Stéphane Pellier Bordron Techniciens automatiques

90 Gregory Masse Angélique Redureau David Angot Benoit Vigan Magali Leportier Perruquier Albane Augnac Delphine Ploye Pupitreurs lumière Couturières - Habilleuses Oriane Boutry Carole Negro SON Laura Garnier Perruquiers - Maquilleurs Arnaud Wellecam Laurie Chamosset Régisseur son Couturières habillage Nathalie Marchaud Crystel di Rosa Brice Lapian Charlotte Merlin Agnès Bayard-Massot Technicien son Sonia Sivel Virginie Peyre Laure Picheret Angelique Humeau Kevin Martine Marie-Cécile Viault Caroline Pestel Jérôme Sambrana Clémence Chataignier Ludovic Binet Sylvain Alcacer Marion Gaffiero Delphine Roux Renforts son Renforts habillage Véronique Deransart Camille Dairaine-Bonardi Thierry Le Gall Renforts maquillage perruque COSTUMES - HABILLEMENT Chef perruquier Corinne Crousaud Chef costumière Laurence Labrousse TRANSPORT Chef maquilleuse Daniel Pirollet Elsa Rocchetti Lionel Viallet Chef habilleuse Karine Fra Chauffeurs Xavier Martin Coline Privat Maquilleurs Sous-chef habilleuse

PERSONNEL DE SALLE

Amandine Lèbre Pascale Biava Mohamed Es-sayhi Florence Machabert Canelle Plataret Marie Ousset Ambre Blache Laura Fauchet Liloo Machabert Laurent Ricci Responsables du service Simon Blanchard Martine Fontarosa Mathéo Maliverney Jean Rojas d’accueil Inès Boutinot Chloé Formosa Mathilde Marin Julia Rousset Rémi Broye Mélinda Foucrier Mastrolia Caroline Louis Santi Hugo Brutus Clémence Fourneaux Nadia Mesrouk Ambre Solignac Khadija Adel Antonio Calabrese Siynem Genc Karine Michel Baptiste Taddio Wanda Albert Anthony Carascosa Samia Ikhlef Mathilde Mojica Zoé Tixier Alexis Alliaud Melinda Cecchinato Mathilde Jehannin Guillaume Morin Salomé Torres Jason Allibert Victor Chalbos Christelle Jourdan Margaux Moudenc Vanessa Torres Hanane Amarouche Laurie Christin Exyna Fiona Mouries Julie Virtuoso Marina Andrieu Sébastien Colombier Klinckemaillie Aymeric Navarro Hôtesses et hôtes Florent Barascud Annabelle Coq Laura-Jade Koh Yen Chloé Palayer d’accueil Alice Bellegarde Mylène Criotier Solenn La Porta Alexis Palayer Stéphanie Flavia D’hont Thomas Lawson Gersende Paulet Bencivenni Marina Deffontaines Antoine Lebre Stephen Paulet Jenifer Benoit Maxime Dehode Thomas Lopez Victor Penalva Clémentine Bertrand Magalie Duval Mailys Loyal Johan Piton

91 SOUTIEN DES PARTICULIERS ET DES ORGANISMES

L’Association des Chorégies d’Orange regroupe les particuliers et les orga- nismes qui soutiennent de manière essentielle les Chorégies d’Orange et leur développement. En retour, ils bénéficient de nombreux avantages et services réservés. Les dons des particuliers donnent droit à une réduction d’impôts sur le revenu égale à 66 % de son montant (dans la limite des conditions fixées par le Code général des impôts).

Les Chorégies d’Orange remercient très chaleureusement les adhérents de l’Association pour leur soutien et plus particulièrement ses membres bien- faiteurs mentionnés ci-dessous, plusieurs d’entre eux ayant toutefois souhaité conserver l’anonymat.

Jacques Aussant Marie-Madeleine Fiers Didelot Edmond Allessant Michel Frery Christiane Ambourg Gilbert Houillon Gérard Armerigo Nicole Houot Nadine Barret Daniel Janssen Cyril Barthalois Klio Kassimidis Curchod Anne-Laure Blanc Jean Lafond Josette Blanc Christophe Malacombe Jean-Pierre Boivison Georges Maury Jean-Marc Brunon Yves Menguy Annie Bouldoires Guérin Pierette Mosca Philippe Gouin Roland Mouron Jocelyne Capel Jean-Marie Picard Marie-Claude Char Françoise Plassiard Jean Chaudesaygues Pierre Ravoux Jacqueline Cresta Didier Singer Emmanuel Crivat Ionesco Pierre Touboul Michel Derouard Benoit Woessmer

92 COTISATION ANNUELLE

Adhérent cotisation simple cotisation couple cotisation étudiant (-de 25 ans) 70 euros (soit 24 euros 120 euros (soit 41 euros après 40 euros (soit 14 euros après déduction d’impôt*) déduction d’impôt*) après déduction d’impôt*)

Bienfaiteur cotisation à partir de 250 euros (soit 85 euros après déduction d’impôt*)

AVANTAGES BILLETTERIE ACCÈS A DES SERVICES AUTOUR MOMENTS PRIVILEGIES DU SPECTACLE Adhérent Adhérent Adhérent • Réservation anticipée en • Possibilité d’assister aux • Remise du programme de septembre répétitions d’opéra, sous réserve la soirée, sous réserve de la • Réduction de 10 % sur une place de la possession d’une place pour possession d’une place pour le (2 pour la cotisation couple) pour l’opéra concerné spectacle concerné (dans la limite l’un des spectacles de la saison • Possibilité d’assister à la répétition d’un programme par soirée par • Invitation(s) pour la soirée générale d’un opéra avec carte d’adhérent) Musiques en fête : cotisation simple placement prioritaire sous réserve • Remise d’une affiche officielle et étudiante : 1 invitation, de la possession d’une place pour de la saison cotisation couple : 2 invitations l’opéra concerné • Accès à l’espace adhérents (dans la limite des places sur le site internet disponibles)**

Bienfaiteur Bienfaiteur Bienfaiteur • Réservation anticipée en • Possibilité d’assister aux • Remise du programme de septembre répétitions d’opéra, sous réserve la soirée, sous réserve de la • Réduction de 10 % sur 2 places de la possession d’une place pour possession d’une place pour le pour chaque spectacle de la l’opéra concerné spectacle concerné (dans la limite saison • Possibilité d’assister à la répétition d’un programme par soirée par • Possibilité d’annuler ou de générale d’un opéra avec carte d’adhérent) modifier les places achetées dans placement prioritaire sous réserve • Remise d’une affiche officielle la limite des places disponibles de la possession d’une place pour de la saison • 2 invitations pour la soirée l’opéra concerné • Mention de votre nom dans la Musiques en fête avec placement • Invitation à la présentation liste des membres bienfaiteurs privilégié de la saison des Chorégies d’Orange avec (dans la limite des places • Invitation aux pots de bienvenue votre accord disponibles)** des artistes (2 personnes) • Accès à l’espace adhérents • Invitation aux cocktails de fin sur le site internet de spectacle sous réserve de la possession d’une place pour l’opéra concerné (2 personnes) (Invitation à retirer le jour du spectacle) ** Sur renvoi du bulletin de réservation. 93 19 JUIN - 5 AOÛT 2017

THÉÂTRE ANTIQUE AIDA Verdi Mercredi 2 août / Samedi 5 août MUSIQUES EN FÊTE en direct des Chorégies d’Orange LES PLANÈTES Holst Lundi 19 juin Concert symphonique Vendredi 4 août POP THE OPERA Projet pédagogique Jeudi 22 juin COUR SAINT-LOUIS RIGOLETTO Verdi Samedi 8 juillet / Mardi 11 juillet FLORIAN SEMPEY Récital BRYN TERFEL Samedi 8 juillet Concert lyrique Lundi 10 juillet CONCERT DES RÉVÉLATIONS CLASSIQUES DE L’ADAMI E 9 SYMPHONIE Beethoven Mardi 11 juillet Dimanche 16 juillet LE FANTÔME DE L’OPÉRA Ciné-concert Mardi 25 juillet

94 Fondation REMERCIEMENTS Fondation Orange Adami BouyguesFondation Batiment Sud-Est FondationFondation Compagnie Immobilière de Restauration Fondation Orange FondationFondation OOrangerange FMgenondationFondation Orange Orange Adami Adami BouyguesAdami Adami Bâtiment Sud-Est Bouygues Batiment Sud-Est CompagnieBouygues Batiment Immobilière Sud-Est de Restauration BouyguesBouygues Batiment Batiment Sud-Est Sud-Est MgenCompagnie Immobilière de Restauration Compagnie Immobilière de Restauration CompagnieCompagnie Immobilière Immobilière de Restauration de Restauration Mgen Mgen Mgen Mgen

France Télévisions Radio France France 3 - France 5 France Musique Culturebox France Bleu Vaucluse

Air France SNCF Renault Orange Lieutaud

Smef Azur Hepcom

Allianz - Assurances Cluchier Distillerie Manguin Pianos Prestige Artcom Moulin Jean Marie Cornille Tissus Gregoire Caves Ogier Eau de source Cristaline TLS Channelfret International Famille Perrin Savoureuse

95 www.choregies.fr http://www.facebook.com/choregies.dorange https://twitter.com/choregies instagram/choregies

Application smartphones en téléchargement gratuit sur Apple Store et Google Play

Editions Association des Chorégies d’Orange

Directeur de la publication Jean-Louis Grinda

Conception, développement éditorial et iconographie Ritournelle-Paris

Textes Claire Delamarche

Couverture et éléments graphiques Ateliers Marie Bracco

Conception - Réalisation - Régie publicitaire Saluces, Avignon

Impression Imprimerie deRudder, Avignon

Crédits photo Couverture, pages 2, 88 & 94 : ©Romain Mallet Pages 14, 18, 28, 32, 33, 38, 52, 53, 54, 55, 57, 58, 64, 65 : D.R. Pages 22 & 23 : ©Chorégies d’Orange Pages 42 à 50 : ©Philippe Gromelle Page 52 : Paolo Arrivabeni ©Opéra Royal de Wallonie Page 56 : Laurence Bolsigner-May ©Philippe Gisselbrecht Page 57 : Anita Rachvelishvili ©Jiji Rejini Page 59, Nicolas Courjal et page 60, Rémy Mathieu : ©Studio Harcourt Page 60 : Ludivine Gombert ©Parenthèse Pages 63 & 66 : ©Cédric Delestrade Page 64 : ©Alain Hanel Page 67 : ©Arnaud Hussenot Page 68 : ©Christophe Abramovitz

Licence entrepreneur de spectacles 2 - 1094099

Les renseignements contenus dans le présent programme, notamment la distribution des rôles, ne sont nullement contractuels et sont communiqués sous réserve d’éventuelles modifications.

96 De la couleur, en harmonie

105, RUE GRAND GIGOGNAN97 Z.I. COURTINE 84000 AVIGNON TÉL 04 90 89 94 00 FAX 04 90 88 48 85

derudder-pub.indd 1 22/06/2015 16:24 A secret place in Provence… Patrick Lazic, Francis Vauban, Nelaton Marie-France Nelaton Vauban, Francis Lazic, Patrick

A Massillan, la nature métamorphose toute At Massillan, nature transforms everything. chose. Ainsi, l’accueil du voyageur devient So, accommodation for travellers becomes une invitation à se reposer autrement. an invitation to relax like never before. Le temps d’un repas, d’une nuit, d’une bal- Guests enjoy a meal, awalk in the organic lade dans le potager bio ou d’un atelier… garden, a class, a good night’s sleep...

CHÂTEAU HÔTE L RESTAURANT GASTRONOMIQUE

ATELIER CULINAIRE • SÉMINAIRES • ÉVÈNEMENTS • MARIAGES

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À 10mn d’Orange.