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“Mr Handel’s Dinner” & FRIENDS MUSIC FOR THE INTERMISSIONS

MAURICE STEGER LA CETRA

GOTTFRIED FINGER (c. 1660-1730)

Mr Handel’s Dinner 18 | A Ground in D minor / ré mineur / d-Moll 3’47 , Sonatas and Chaconnes from 40 Airs anglois pour la flûte, troisième livre, George Bingham, Amsterdam, c. 1704

GEORGE FRIDERIC HANDEL (1685-1759) GEORGE FRIDERIC HANDEL for recorder in F Major / Fa majeur / F-Dur Sonata a flauto e cembalo HWV 362 in A minor / la mineur / a-Moll after Recorder Sonata op. 1 no. 11 HWV 369 & Organ Concerto op. 4 no. 5 HWV 293 19 | Larghetto 2’54 1 | Larghetto. Adagio 2’38 20 | Allegro 2’17 2 | Allegro 1’47 21 | Adagio 2’36 3 | [Improvisation] 1’49 22 | Allegro 2’24 4 | Alla Siciliana 1’47 5 | Presto 2’10 23 | Passacaille HWV 399 in G Major / Sol majeur / G-Dur 4’28 from Trio sonata op. 5 no. 4, also in (III) HWV 12, Suite for HWV 73, HWV 8 from , Königin von Castilien HWV 1 & Concerto à 5 for flute or oboe HWV 287 6 | Chaconne. Tanz der spanischen Damen und Cavallier 1’18 (c. 1690-1723) 7 | Bourrée 0’58 Concerto in 7 Parts for sixth flute and four op. 3 no. 1 8 | Sarabanda 4’26 D Major / Ré majeur / D-Dur 9 | Ritornello 0’53 24 | Allegro 1’57 10 | Rondeau 1’25 25 | Adagio 1’41 11 | Rigaudon 0’45 26 | Allegro 2’40 12 | Allegro 1’35 GEORGE FRIDERIC HANDEL (1687-1762) Trio à flauto, violino e basso HWV 386a in C minor / ut mineur / c-Moll Concerto per flauto in G Major / Sol majeur / G-Dur from Johann Georg Pisendel, Dresden manuscript, Schrank II collection after ’s Sonata op. 5 no. 11, ornamented by Pietro Castrucci* (1679-1752) 27 | Cantabile 3’55 and ° (1703-1767) 28 | Allegro 2’20 13 | Preludio. Adagio* 3’16 29 | Andante 2’57 14 | Allegro° 2’07 30 | Allegro 2’10 15 | Adagio 1’12 16 | Vivace° 2’06 31 | Chaconne HWV 435 in G Major / Sol majeur / G-Dur 7’45 17 | Gavotta. Allegro° 2’16 from Ex Bibliotheca Poelchaviana manuscript & Suites de Pieces, c. 1721 (John Walsh)

Recorders and direction LA CETRA SOLOISTS

LA CETRA - BAROCKORCHESTER BASEL (HWV 1, 287, 435) maurice steger Violins 1 Éva Borhi, Katharina Heutjer, Cecilie Valter, Christoph Rudolf Recorder | Conductor Violins 2 Johannes Frisch, Petra Melicharek, Ildikó Sajgó, Maria Sohn Common flute (Alto recorder in f’) after J. Denner, by Ernst Meyer (HWV 369, 293, 362) Péter Barczi, Joanna Michalak Fifth flute (Soprano recorders in c’’) after early models, made by Andreas Schwob (HWV 1 & 287) Jonathan Pešek, Alex Jellici Alto recorder in g’ after J. Denner, made by Ernst Meyer (Geminiani) Violone Fred Walter Uhlig recorder in c’ after early baroque models, made by Andreas Schwob (Finger) Recorder & oboe Janine Jonker, Priska Comploi Sixth flute (Soprano recorder in d’’) after B. Reich, made by Heinz Ammann (Babell) Traverso Sarah Giger Voice flute (Alto recorder in e-flat’) after P. Bressan, made by Ernst Meyer (HWV 386) Bassoon Letizia , archlute & guitar Juan Sebastiàn Lima, Daniele Caminiti sebastian wienand Harpsichord Sebastian Wienand Harpsichord | Organ Positive organ (8’, 8’, 4’) after early Italian models, made by Bernhard Fleig (HWV 369, 293) Italian harpsichord after C. Grimaldi, made by Markus Krebs (HWV 1, 287, 435) Double manual harpsichord after J. Ruckers, made by Markus Krebs (HWV 362) Double manual harpsichord after M. Mietke, made by Markus Krebs (HWV 386)

katharina heutjer after G. Guarneri, made by Daniel Frisch (HWV 369, 293, 399, 386, Geminiani, Babell)

éva borhi Violin after F. Gobetti, made by Christian Sager (HWV 369, 293, 399, Geminiani, Babell)

péter barczi Viola after G. Guarneri, made by Christian Sager (HWV 369, 293, 399, Geminiani) Violin after F. Gobetti, made by Christian Sager (Babell)

jonathan pešek Violoncello after N. Amati, made by Marco Solerno (HWV 369, 293, 399, 386, Geminiani, Babell)

fred walter uhlig Violone after J. J. Stadelmann, made by Fred Walter Uhlig (HWV 369, 293, 399, Geminiani, Finger, Babell)

flora papadopoulos Harp, arpa doppio after the Barberini harp, made by Dario Pontiggia (HWV 369, 293, 399, 386, Geminiani, Finger, Babell)

daniele caminiti Theorbo after M. Tieffenbrucker, made by Andreas von Holst (HWV 369, 293) Archlute after V. Venere, made by Andreas von Holst (Geminiani, Finger, HWV 399, Babell) Guitar after N. Voboam, made by Michele Busardò/Julian Behr (Geminiani, Babell)

philippe grisvard Harpsichord after C. Grimaldi, made by Markus Krebs (HWV 369, 293, 399, Geminiani), after M. Mietke, made by Markus Krebs (Babell)

tracks 3 plages cd qui, dans les décennies 1720-1730, cherchait à entendre la musique de Händel, était (1679-1752), lui aussi élève de Corelli, constituent un cas à part. Castrucci occupa pendant des années le poste de L’amateur comblé par la fréquentation des opéras londoniens, où se donnait chaque soir, durant premier violon solo dans l’orchestre de l’opéra dirigé par Händel. Tout porte à croire que les agréments de Castrucci, la saison, un grand opéra italien du maestro qui comptait dans la capitale britannique de nombreux adeptes. Händel dans leur incroyable complexité, lui servaient de carte de visite en tant que virtuose ; ils ne furent donc jamais publiés s’y entendait mieux que n’importe lequel de ses contemporains pour captiver son public par des harmonies à la fois et la seule trace qu’on en possède est une copie manuscrite conservée à la Henry Watson Music Library de Manchester. chamarrées et majestueuses, des mélodies aussi suaves que sentimentales et une virtuosité débridée. Incarnés par Parmi les autres musiciens qui se sont attachés à promouvoir une exécution stylistiquement adéquate de la musique les meilleurs chanteurs italiens de l’époque, les personnages de l’, loin d’être engoncés – comme souvent de Corelli, on peut citer le violoniste anglais Matthew Dubourg (1703‑1767). Sa manière d’ornementer les sonates pour – dans le carcan quelque peu formaliste du genre et de sa dramaturgie stéréotypée, apparaissaient soudain animés violon de Corelli nous a été transmise par un manuscrit unique, appartenant à la collection privée du musicologue de l’intérieur par sa musique : la vraisemblance de leurs sentiments semblait alors tellement irrésistible qu’après français Marc Pincherle (1888-1974). Malheureusement, l’original n’a jamais été retrouvé après le décès de Pincherle ; l’heureux dénouement (lieto fine), on voyait souvent les spectateurs quitter le théâtre les larmes aux yeux. D’une en revanche, nous possédons un microfilm de ce document, qui contient le texte de la partition avec tous les ornements singulière nouveauté, l’intensité propre aux opéras händeliens en faisait l’objet de maintes conversations dans les indiqués par Dubourg, lui-même élève de Geminiani. Dès lors, tout porte à croire que sa notation des ornements reflète salons et les cafés ; le compositeur n’avait pas son pareil pour attiser habilement l’enthousiasme de son public et le le propre jeu de Corelli, transmis à la postérité via l’enseignement de Geminiani. Maurice Steger joue ce concerto de faire patienter jusqu’à la prochaine création, en adaptant pour l’usage domestique quelques-uns de ses morceaux Geminiani d’après Corelli sur une flûte à bec alto en sol ; les ornements qu’il exécute sont ceux de Castrucci dans le 1er les plus populaires (favourites), qu’il faisait circuler soit sous forme imprimée, soit à l’état de manuscrit. Tout un mouvement, et ceux de Dubourg dans les 2e, 4e et 5e mouvements. segment de la musique de chambre écrite par Händel durant les années londoniennes se trouve en étroite relation Originaire d’Olmütz en Moravie, le compositeur Gottfried Finger (c. 1660-1730) fait quelque peu figure de précurseur avec ses travaux destinés à la scène. Par la suite, lorsque son étoile commença à pâlir au firmament lyrique et que du musicien saxon. Après avoir déployé ses talents au service de différentes cours, il émigra en 1685 vers l’Angleterre ses œuvres pour la scène se virent supplanter par celles de rivaux plus jeunes, le Saxon se tourna vers l’oratorio : pour s’installer à Londres, où il intégra tout d’abord la Chapelle catholique du roi Jacques ii, avant de devenir musicien réunissant les traditions italienne, allemande et anglaise, il en fit un genre promis à un bel avenir ; la noblesse de indépendant . En 1701, il rentra sur le continent pour y poursuivre sa brillante carrière au service de diverses cours. Le son style, qui convenait idéalement à la mise en musique des sujets religieux, restait très prisée par le public. Durant Ground en ré mineur provient du Troisième Livre avec “Airs anglois” publié par Finger. l’exécution d’un oratorio, le public attendait avec ferveur l’un de ses points culminants : enchâssé entre les actes, l’intermède instrumental prenait la forme d’un concerto pour orgue et orchestre, dont la partie soliste était assurée La Sonate pour flûte à bec et basse continue en la mineur fut composée par Händel vers 1725‑1726, probablement en par le compositeur en personne. Ces œuvres aussi somptueuses qu’accessibles offraient parfois aux auditeurs la liaison avec son enseignement de la basse continue. La remarquable qualité de ce morceau de circonstance devait surprise de faire ressurgir sous une nouvelle forme quelque mélodie à succès extraite d’une œuvre antérieure : inciter le compositeur à réutiliser certains mouvements ou tout au moins leur matériau thématique dans d’autres le plaisir de reconnaître un air aimé a joué pour une grande part dans la popularité des concertos pour orgue de compositions. Händel. Omniprésent dans son œuvre, cet effet de familiarité créé par le réemploi de ses propres compositions fut La version de la Passacaille en sol majeur que les musiciens de La Cetra ont choisi d’enregistrer correspond au souvent perçu par la musicologie moderne comme le signe d’une défaillance artistique ; il s’agit en fait d’une stratégie troisième mouvement de la Sonate en trio op. 5 no 4 (HWV 399/3), publiée aux alentours de 1737-1738 par l’éditeur consciente, mise en place avec beaucoup de perspicacité et de suite dans les idées, qui permit à Händel de consolider londonien John Walsh. Les cinq mouvements de cette sonate constituent tous des adaptations d’airs populaires sa position auprès du public. L’étourdissant succès remporté durant des années par le compositeur, tout comme le extraits d’opéras de Händel que le public avait tout particulièrement acclamés ; il semble toutefois impossible de sentiment, encore vivace de nos jours, que le musicien saxon, natif de Halle et formé en Italie, s’est métamorphosé déterminer si ce regroupement a été réalisé par le compositeur en personne. Quoi qu’il en soit, une copie du xviiie en compositeur officiel de la nation britannique, reposent grandement sur la capacité de sa musique à cimenter une siècle, conservée actuellement à la British Library, présente l’œuvre – grâce à l’ajout d’une ligne d’alto obligé – sous identité. Le présent enregistrement nous donne un aperçu des compositions favorites de Händel, complété par une la forme d’une sonate à quatre, dont les parties coïncident dans une large mesure avec celles de la version originale. sélection d’œuvres écrites dans son entourage proche. La Passacaille en sol majeur retentit pour la première fois dans la musique de ballet située à la fin du troisième acte Le Concerto en fa majeur HWV 293 fut présenté au public sous la forme d’une œuvre pour orgue et orchestre qui servit de l’opéra Radamisto, créé en 1720. Quatorze ans plus tard, Händel se pencha de nouveau sur le morceau, dont il fit d’entracte durant l’exécution de l’oratorio . Ses quatre mouvements proviennent de la Sonate pour flûte à un arrangement pour chœur et orchestre, afin de l’insérer dans sa sérénade Parnasso in festa. Toujours en 1734, mais bec et basse continue en fa majeur HWV 369, écrite vers 1725-1726. Les musiciens ont choisi ici de faire entendre une au cours de l’automne, la Passacaille devait retrouver une parure purement instrumentale dans le divertissement combinaison des deux versions : la flûte à bec se voit confier le rôle de l’instrument soliste, dont le jeu creuse son lit , qui servit de prologue à l’opéra Il Pastor fido. Sa structure tripartite, la suavité de son inspiration mélodique dans l’accompagnement orchestral du concerto pour orgue. Lorsque Händel assurait lui-même la partie soliste d’un ainsi que le caractère accrocheur de son ostinato rythmique apparentent la Passacaille à celles que l’on trouve dans de ses concertos, il avait pour habitude de l’enrichir d’intermèdes improvisés. L’auditeur pourra se faire une idée de les opéras de Jean-Baptiste Lully : il suffit de l’écouter pour que ressurgissent, comme par enchantement, toute la cette pratique en découvrant l’improvisation insérée entre les deuxième et troisième mouvements. En outre, la partie splendeur et l’élégance d’une époque révolue. de flûte à bec se trouve complétée par l’organiste du continuo, dont la voix dialogue de temps à autre avec l’instrument L’instrumentiste et compositeur anglais William Babell (c. 1690-1723) passe pour avoir été l’un des rares élèves de soliste. Händel dans le domaine de la composition. Son Concerto pour flûte de sixte 1 et quatre violons provient du recueil Suivant un usage fréquent chez Händel, Maurice Steger a choisi de composer la “Suite de danse” à partir d’extraits du op. 3, publié en 1726. ballet du premier opéra du compositeur, Almira, reine de Castille HWV 1, écrit en 1704 durant son séjour à Hambourg. Händel composa vers 1718 sa Sonate en trio en ut mineur HWV 386, dans laquelle il réunissait pour la première fois des La suite se referme sur l’Allegro final du Concerto pour hautbois en sol mineur HWV 287, dont la première version arrangements instrumentaux d’airs populaires tirés de ses premiers opéras londoniens. Cette œuvre impressionnante manuscrite, aujourd’hui disparue, portait la mention “Composé en 1703 à Hambourg”. Les sept mouvements de cette concentre toutes les conquêtes stylistiques, qui assurèrent la célébrité du compositeur en Angleterre. Aussi ne sera-t- suite témoignent avec une belle vivacité de l’exceptionnelle maîtrise du métier de musicien dont Georg Friedrich faisait on pas surpris outre mesure d’apprendre que cette sonate en trio est devenue l’un de ses morceaux les plus fameux. d’ores et déjà preuve dans sa jeunesse. La grande Chaconne en sol majeur qui compte parmi les œuvres de jeunesse du compositeur saxon, a peut-être été Le compositeur et violoniste virtuose Francesco Geminiani (1687-1762), originaire de Lucca en Toscane, fut sans doute, conçue dès son séjour à Hambourg. Tout porte à croire que ce morceau était particulièrement à son goût, puisqu’il le à Rome, l’élève du célèbre Arcangelo Corelli. Après avoir consolidé dans sa patrie sa réputation de violoniste hors réemploya à maintes reprises, en s’attachant chaque fois à polir davantage le texte de sa partition. La Chaconne en pair, il s’établit en 1714 à Londres : son nom s’imposa bientôt dans la capitale britannique grâce à un jeu où le bon sol majeur fut intégrée sous le titre de “Suite no 2” dans l’édition des œuvres pour clavier de Händel, publiée par John goût le disputait à la subtilité. Il se lia d’amitié avec Händel, de deux ans son aîné, dont il avait peut-être déjà fait Walsh en 1720. Cet enregistrement insère la partie de clavecin virtuose dans une ritournelle jouée par l’orchestre. la connaissance à Rome. Dans ses Concerto grossi publiés en 1726, Geminiani adapte avec raffinement plusieurs sonates pour violon de son mentor romain Corelli. Présenté ici dans un arrangement pour flûte à bec et cordes, le PETER WOLLNY o Concerto grosso en sol majeur constitue une transcription de la Sonate op. 5 n 11 de Corelli. Les sonates pour violon Traduction : Bertrand Vacher composées par Corelli jouissaient de son vivant d’une grande faveur, particulièrement en Angleterre. Lorsque le bruit se répandit que le maître romain agrémentait le texte noté de la partition, plutôt sobre, de riches ornements, plusieurs musiciens de son entourage publièrent des éditions pratiques incluant cette ornementation qui s’employaient 1 NdT : L’expression “flûte de sixte” (sixth flute) renvoie à la flûte soprano en ré. L’époque baroque prit l’habitude de désigner les diverses petites flûtes par le nom à restituer fidèlement le jeu original du compositeur romain. Parmi ces tentatives, les agréments de Pietro Castrucci de l’intervalle qui les séparait de la flûte alto (common flute), considéré comme l’instrument de référence dans la famille des flûtes à bec.

tracks 4 français plages cd who wanted to hear music by George Frideric Handel in the 1720s and 1730s went to the opera of his teacher, and hence probably preserved for posterity Corelli’s own style of playing. Maurice Steger plays Geminiani’s Anyone houses of London, where a full-scale by the celebrated maestro was performed Concerto after Corelli on an alto recorder in G and performs ornaments by Castrucci in the first movement and those of every evening during the season. Handel was unique among his contemporaries in his gift for captivating his audience Dubourg in movements 2, 4 and 5. with lofty, grandiose harmony, sweetly sentimental melodies and exuberant virtuosity. Portrayed by the finest Italian The Moravian composer Gottfried Finger (c. 1660-1730), a native of Olomouc, might be seen as a forerunner of Handel. singers, the otherwise somewhat formulaic figures of opera seria, with their stereotypical behaviour patterns, suddenly After working at several princely courts, he went to England in 1685 and was active in London initially as a musician at the seemed animated by his music and their feelings appeared genuinely convincing. Many a listener left the theatre with court of King James II and later as a freelance. In 1701 he returned to the continent and continued his successful career in tears in his or her eyes after the lieto fine. The unprecedented intensity of Handel’s dominated conversations numerous other court establishments. Finger’s Ground in D minor comes from his third book of ‘Airs anglois’. in the salons and coffee houses, and the composer skilfully managed to sustain the enthusiasm of his public until the next premiere by arranging what were known as his ‘favourites’ for domestic performance and having them circulated, Handel composed his Recorder Sonata in A minor around 1725/26, probably in the context of his activity as a teacher of whether in printed form or manuscript. A substantial segment of the chamber music composed by Handel in his continuo playing. The outstanding quality of this occasional work later prompted him to use individual movements or at London years is closely linked with his works for the stage. In later years, when his star was already beginning to least their motivic material in other compositions. wane in the operatic firmament and his stage works were displaced by those of younger competitors, he turned to the The Passacaille in G major HWV 399/3 has come down to us, in the version recorded here, as the centrepiece of the oratorio, which he developed into a pioneering genre by combining older Italian, German and English traditions; his Trio Sonata op. 5 no. 4, printed around 1737/38 by the London publisher John Walsh. All five movements of the sonata sublime style was still in demand for the musical treatment of sacred subjects. A highlight of the oratorio evenings, are ‘favourite numbers’ from Handel’s celebrated operas, but it is not clear whether it was the composer himself who always eagerly awaited, was the performance of an organ concerto inserted between the acts, the solo part of which compiled them in this form. Nevertheless, a contemporary copy of the work, now in the British Library, has been preserved was played by the composer himself. In these magnificent but at the same time tuneful works, the melodies of older as a sonata à 4 (with an additional obbligato viola part), which largely corresponds to the original parts of its operatic ‘favourites’ could sometimes be heard in a new guise, and it was probably not least this effect of recognition that was models. The Passacaille was first heard as part of a ballet at the end of the third act of the opera Radamisto, premiered responsible for the popularity of Handel’s organ concertos. Modern musicologists have often viewed this phenomenon in 1720. Fourteen years later Handel included the movement – now in a version arranged for chorus and orchestra – in of familiarity, omnipresent in his œuvre, as an artistic flaw; in fact, however, it is a clever and consciously implemented his serenata Parnasso in festa. In the autumn of the same year, another purely instrumental version was heard in the strategy by means of which Handel deliberately sought to reinforce his position with the audience. His overwhelming prologue Terpsicore, which preceded the opera Il pastor fido. With its tripartite structure, its delightful melodic writing success over many years, and the impression, still prevalent even today, that this musician born in Halle in Saxony and its catchy harmonic ostinato, the Passacaille is reminiscent of similar works from the operas of Jean-Baptiste Lully and and trained in is an English national composer, rest to no small extent on the way his music created an identity once again evokes the splendour and elegance of a bygone age. for British listeners. The present recording offers a cross-section of Handel’s ‘favourite compositions’, combined with The English composer and musician William Babell (c. 1690-1723) is thought to have been one of Handel’s few composition selected works from his immediate circle. pupils. His Concerto in D major for sixth flute2 and four violins comes from his op. 3 collection, published around 1726. Handel presented the Concerto in F major HWV 293 as a composition for organ and orchestra at a performance of his Handel composed his Trio Sonata in C minor around 1718. Here, for the first time, he arranged favourite numbers from oratorio Deborah. All four movements are based on the Sonata for recorder and basso continuo HWV 369, written his early London operas. This impressive piece concentrates within it all the stylistic accomplishments that made the around 1725/26. This performance presents a combination of the two versions: the solo instrument is the recorder, composer famous in England, and so it is not surprising that this trio sonata became one of his best-known works. whose part is embedded in the orchestral texture of the organ concerto. When Handel himself was the soloist in his Handel’s extended Chaconne in G major belongs to the group of early works that may have been written in . It concertos, he used to enrich his part with extemporaneous insertions. The improvisation played here between the would seem that the composer was particularly fond of this piece, because he returned to it again and again in an attempt second and third movements will give some idea of what this may have sounded like. In addition, the solo part is to hone the score to even greater perfection. In 1720 the Chaconne was included as ‘Suite no. 2’ in the print of Handel’s repeatedly complemented by dialogue with voices added by the continuo organist. keyboard works issued by Walsh. This recording integrates the virtuoso harpsichord part into a framing ritornello played Following Handel’s own practice, Maurice Steger has assembled the ‘Suite de danse’ out of ballet movements from by the orchestra. Handel’s first opera, Almira, Königin von Kastilien HWV 1 (1704), composed when he was still in Hamburg. The suite is rounded off by the last movement (Allegro) from the Concerto in G minor HWV 287, whose now lost original manuscript bore the annotation ‘Componirt 1703 in Hamburg’. The seven movements of this suite convey a vivid impression of the PETER WOLLNY Translation: Charles Johnston outstanding musical mastery that Handel already possessed at an early age. The Lucca-born composer and violin virtuoso Francesco Geminiani (1687-1762) was probably a pupil of the celebrated Arcangelo Corelli in Rome. Having consolidated his reputation as an outstanding violinist in his homeland, he moved to London in 1714 and quickly made a name for himself there with his tasteful and cultivated playing. He also made friends with Handel, who was only two years older and whom he had possibly already met in Rome. In his set of Concert Grossi published in 1726, Geminiani subtly arranged violin sonatas by his Roman teacher Corelli. The Concerto in G major presented here in an arrangement for recorder and strings is based on Corelli’s op. 5 no. 11. Corelli’s violin sonatas were especially popular in England at the time. When word got around that the composer had fitted out the fairly simple printed text with rich ornaments when he played them himself, several musicians from his circle published embellished performing editions which claimed to give an idea of the original performance practice. The ornamentation by Pietro Castrucci (1679-1752) – also a pupil of Corelli, and the leader of Handel’s opera orchestra for many years – constitutes a special case. Castrucci’s ornaments are so complex that they were probably intended as a virtuoso calling card; they were therefore never printed and are preserved only in a single copy in the Henry Watson Music Library in Manchester. Another musician who did much to ensure that Corelli’s music was performed in the correct style was the English violinist Matthew Dubourg (1703‑67). His embellishments of Corelli’s violin sonatas were preserved in a unique manuscript in the private collection of the French musicologist Marc Pincherle (1888-1974). Unfortunately the original has been lost since Pincherle’s death, but there is a microfilm containing the score with all its ornaments. Since Dubourg learnt to play the violin from Geminiani, it can be assumed that his ornamentation is based on the instructions

tracks 5 english plages cd 2 A small recorder tuned in D, a sixth above the Common flute (alto or treble recorder) in F. (Translator’s note) in den 1720er und 1730er Jahren Musik von Georg Friedrich Händel hören wollte, der ging in die Londoner sie vermutlich als eine virtuose Visitenkarte gedacht waren; sie wurden daher nie gedruckt und sind lediglich in einer Wer Opernhäuser, wo während der Spielzeit allabendlich eine große italienische Oper des gefeierten Maestros Abschrift in der Henry Watson Music Library in Manchester erhalten. Ein weiterer Musiker, der sich um die stilgerechte erklang. Händel vermochte es wie kein anderer seiner Zeitgenossen, sein Publikum mit pompös-erhabenen Harmonien, Wiedergabe von Corellis Musik verdient gemacht hat, ist der englische Geiger Matthew Dubourg (1703‑1767). lieblich-sentimentalen Melodien und überschäumender Virtuosität zu fesseln. Dargestellt von den besten italienischen Seine Auszierungen von Corellis Violinsonaten waren in einer singulären Handschrift in der Privatsammlung des Sängern wirkten die sonst etwas formelhaften Gestalten der opera seria mit ihren stereotypen Handlungsmustern bei französischen Musikwissenschaftlers Marc Pincherle (1888-1974) überliefert. Leider ist das Original seit dem Tod seiner Musik plötzlich beseelt und ihre Gefühle erschienen von überzeugender Wahrhaftigkeit. So manch ein Zuhörer Pincherles verschollen, es gibt allerdings einen Mikrofilm, der den Notentext mit all seinen Auszierungen enthält. Da verließ nach dem lieto fine das Theater mit Tränen in den Augen. Die neuartige Intensität von Händels Opern beherrschte Dubourg das Violinspiel bei Geminiani erlernt hat, ist anzunehmen, dass seine Verzierungen auf Anweisungen seines die Gespräche in den Salons und Kaffeehäusern, und der Komponist verstand es geschickt, die Begeisterung seines Lehrmeisters zurückgehen und damit vermutlich Corellis eigene Spielweise für die Nachwelt bewahrt haben. Maurice Publikums bis zur nächsten Premiere aufrecht zu erhalten, indem er seine „favourites“ für die häusliche Musikpflege Steger spielt das auf Corelli basierende Concerto von Geminiani auf einer Altblockflöte in G und präsentiert im ersten bearbeitete und teils in gedruckter Form, teils handschriftlich zirkulieren ließ. Ein ganzes Segment der von Händel in seinen Satz Verzierungen von Castrucci sowie in den Sätze 2, 4 und 5 diejenigen von Dubourg. Londoner Jahren komponierten Kammermusik hängt eng mit seinen Arbeiten für die Bühne zusammen. In späteren Jahren, Der aus dem mährischen Olmütz stammende Komponist Gottfried Finger (um 1660-1730) mutet wie ein Vorläufer als sein Stern am Opernhimmel bereits zu sinken begann und seine Bühnenwerke von denen jüngerer Konkurrenten Händels an. Nach seiner Tätigkeit an verschiedenen Höfen ging Finger 1685 nach England und wirkte in London zunächst verdrängt wurden, wandte er sich dem Oratorium zu, das er – ältere italienische, deutsche und englische Traditionen als Musiker am Hof von König James II und später als freischaffender Musiker. 1701 kehrte er auf den Kontinent zurück vereinend – zu einer zukunftsweisenden Gattung entwickelte; bei der musikalischen Umsetzung geistlicher Sujets war und setzte seine erfolgreiche Karriere an zahlreichen Höfen fort. Fingers „Ground“ in d-Moll entstammt seinem dritten sein erhabener Stil noch immer gefragt. Ein stets mit Spannung erwarteter Höhepunkt der Oratorienaufführungen war Buch mit „Airs anglois“. die zwischen den Akten eingefügte Darbietung eines Orgelkonzerts, dessen Solopart vom Komponisten selbst ausgeführt wurde. In diesen prachtvollen, zugleich aber auch eingängigen Werken waren mitunter die Melodien älterer „favourites“ Seine Blockflötensonate in a-Moll komponierte Händel um 1725/26 vermutlich im Zusammenhang mit seiner Tätigkeit in neuem Gewand zu hören, und es war wohl nicht zuletzt dieser Effekt des Wiedererkennens, auf dem die Beliebtheit als Lehrer im Generalbassspiel. Die herausragende Qualität dieses Gelegenheitswerks veranlasste ihn später, einzelne von Händels Orgelkonzerten beruhte. Dieses in seinem Oeuvre allgegenwärtige Phänomen der Vertrautheit ist von der Sätze oder lediglich deren motivisches Material auch in anderen Kompositionen zu verwenden. modernen Musikwissenschaft häufig als künstlerischer Makel empfunden worden; tatsächlich aber handelt es sich Die Passacaille in G-Dur HWV 399/3 ist in der hier eingespielten Fassung als Herzstück der um 1737/38 von dem hierbei um eine bewusst eingesetzte clevere Strategie, mit der Händel gezielt seine Position beim Publikum zu festigen Londoner Verleger John Walsh veröffentlichten Triosonate op. 5/4 überliefert. Sämtliche fünf Sätze der Sonate suchte. Sein langjähriger überwältigender Erfolg und der bis heute bewahrte Eindruck, der aus dem sächsischen Halle sind Favoritstücke aus gefeierten Opern Händels, allerdings ist nicht geklärt, ob deren Zusammenstellung auf den stammende und in Italien ausgebildete Musiker sei ein englischer Nationalkomponist, beruhen zu nicht geringen Teilen Komponisten selbst zurückgeht. Immerhin überliefert eine heute in der British Library aufbewahrte zeitgenössische auf dieser identitätsstiftenden Qualität seiner Musik. Die vorliegende Aufnahme bietet einen Querschnitt durch Händels Abschrift das Werk als Quartettsonate mit einer zusätzlichen obligaten Bratschenstimme, die weitgehend mit den Favoritkompositionen, kombiniert mit ausgewählten Werken aus seinem engeren Umkreis. Originalpartien der Vorlagen übereinstimmt. Die Passacaille erklang zuerst im Rahmen eines Balletts am Ende des Das Konzert in F-Dur HWV 293 präsentierte Händel im Rahmen einer Aufführung seines Oratoriums „Deborah“ als dritten Akts der 1720 uraufgeführten Oper „Radamisto“. Vierzehn Jahre später fügte Händel den Satz – nunmehr in Komposition für Orgel und Orchester. Alle vier Sätze basieren auf der um 1725/26 entstandenen Sonate für Blockflöte einer für Chor und Orchester bearbeiteten Fassung – in seine Serenata „Parnasso in festa“ ein. Im Herbst desselben und Basso continuo HWV 369. Hier hören wir eine Kombination der beiden Fassungen: Als Soloinstrument spielt die Jahres erklang wiederum eine rein instrumentale Fassung in dem der Oper „Il Pastor fido“ vorangestellten Prolog Blockflöte, deren Partie in den Orchestersatz des Orgelkonzerts eingebettet ist. Wenn Händel den Solopart seiner „Terpsicore“. In ihrer dreiteiligen Anlage und lieblichen Melodik sowie ihrem eingängigen harmonischen Ostinato Konzerte selber ausführte, pflegte er seinen Part mit extemporierten Einschüben anzureichern. Wie das geklungen erinnert die Passacaille an entsprechende Werke aus den Opern von Jean-Baptiste Lully und beschwört noch einmal haben mag, zeigt die zwischen dem zweiten und dritten Satz eingeschaltete Improvisation. Zudem wird die Solopartie die Pracht und Eleganz eines vergangenen Zeitalters herauf vom Continuo-Organisten immer wieder mit dialogisierenden Stimmen ergänzt. Der englische Komponist und Musiker William Babell (um 1690-1723) gilt als einer der wenigen Kompositionsschüler Die „Suite de danse“ hat Maurice Steger einer von Händel vielfach gepflegten Praxis folgend aus Ballettsätzen von Händels. Sein Concerto in D-Dur für Sixth Flute und 4 Violinen entstammt seiner um 1726 veröffentlichten Sammlung dessen erster, noch in Hamburg komponierter Oper „Almira, Königin von Kastilien“ HWV 1 (1704) zusammengestellt. Opus 3. Die Suite wird vervollständigt durch den letzten Satz (Allegro) aus dem Concerto in g-Moll HWV 287, dessen heute Händel komponierte seine Triosonate in c-Moll um 1718. Er verarbeitete hier erstmals Favoriten aus seinen frühen verschollene handschriftliche Vorlage den Vermerk „Componirt 1703 in Hamburg“ trug. Die sieben Sätze dieser Suite Londoner Opern. Das eindrucksvolle Stück bündelt sämtliche stilistischen Errungenschaften, die den Komponisten vermitteln einen lebhaften Eindruck von der überragenden musikalischen Meisterschaft, über die Händel bereits in in England berühmt machten, und so nimmt es nicht wunder, dass diese Triosonate zu einem seiner bekanntesten jugendlichem Alter verfügte. Werke avancierte. Der aus Lucca gebürtige Komponist und Violinvirtuose Francesco Geminiani (1687-1762) war vermutlich ein Schüler Die große Chaconne in G-Dur zählt zu den möglicherweise bereits in Hamburg entstandenen Frühwerken Händels. des berühmten Arcangelo Corelli in Rom. Nachdem er seinen Ruf als überragender Geiger in seiner Heimat gefestigt Anscheinend war der Komponist von diesem Stück ganz besonders angetan, denn er griff es immer wieder auf und hatte, siedelte er 1714 nach London über und machte sich auch dort mit seinem geschmackvollen und kultivierten Spiel versuchte, den Notentext weiter zu vervollkommnen. Als „Suite Nr. 2“ wurde die Chaconne im Jahr 1720 in den bei John rasch einen Namen. Hier freundete er sich mit dem nur zwei Jahre älteren Händel an, den er möglicherweise bereits in Walsh erschienenen Druck von Händels Tastenwerken aufgenommen. Die vorliegende Einspielung fügt den virtuosen Rom kennengelernt hatte. In seinen 1726 veröffentlichten Concerti grossi verarbeitete Geminiani auf raffinierte Weise Cembalo-Part in ein vom Orchester gespieltes rahmendes Ritornell ein. Violinsonaten seines römischen Lehrmeisters Corelli. Das hier in einem Arrangement für Blockflöte und Streicher präsentierte Konzert in G-Dur basiert auf Corellis op. 5/11. Corellis Violinsonaten erfreuten sich seinerzeit besonders PETER WOLLNY in England großer Beliebtheit. Als sich herumsprach, dass der Maestro in seinem eigenen Spiel den eher schlichten Notentext mit reichen Verzierungen ausstattete, veröffentlichte mehrere Musiker aus seinem Umkreis ausgezierte praktische Ausgaben, die einen Eindruck von der originalen Aufführungspraxis zu geben versprachen. Einen Sonderfall bilden die Verzierungen von Pietro Castrucci (1679-1752) – auch er ein Schüler Corellis –, der über viele Jahre hinweg in Händels Opernorchester als Konzertmeister wirkte. Castruccis Verzierungen sind derart komplex, dass

tracks 6 deutsch plages cd Célébré dans la presse internationale comme le “Paganini de la flûte à bec” et Celebrated in the international press as the ‘Paganini of the recorder’ and ‘one Maurice Steger wird in der internationalen Presse als der „Paganini der “l’un des meilleurs flûtistes au monde”, Maurice Steger est un instrumentiste, of the world’s finest recorder players’, Maurice Steger is an instrumentalist, Blockflöte” und als „einer der besten Flötisten der Welt“ gefeiert. Er beherrscht chef d’orchestre et pédagogue incontournable dans le domaine de la musique conductor and pedagogue of key importance in the field of . aber nicht nur sein Instrument perfekt, sondern ist zudem als Dirigent und baroque. Fort de son style vivant, de son timbre intense et de son étonnante With his lively style, intense timbre and astonishing technical skills, he has Pädagoge im Bereich der Barockmusik eine Künstlerpersönlichkeit, um die technicité, il est parvenu à revaloriser la flûte à bec et son important répertoire. succeeded in enhancing the status of the recorder and its large repertory. man nicht herumkommt. Mit seinem lebendigen Stil, seinem ausdrucksstarken Il se produit régulièrement comme soliste, chef d’orchestre ou dans ces deux He regularly appears as a soloist, conductor or in both functions combined Klang und einer ganz erstaunlichen Technik ist es ihm gelungen, der Blockflöte fonctions combinées avec des ensembles majeurs jouant sur instruments with major period-instrument ensembles such as the Akademie für Alte Musik und ihrem wertvollen Repertoire wieder zu großer Bedeutung zu verhelfen. d’époque tels que Akademie für Alte Musik Berlin, Venice Baroque Orchestra, Berlin, the Venice Baroque Orchestra, and I Barocchisti, but Steger tritt regelmäßig als Solist und Dirigent auf – zuweilen in beiden Funktionen The English Concert et I Barocchisti, mais aussi avec des orchestres modernes also with renowned modern such as the Chamber Orchestra, gleichzeitig –, und zwar mit herausragenden auf historischen Instrumenten renommés tels que , Frankfurt Radio Symphony the Frankfurt Radio Symphony Orchestra, the English Chamber Orchestra, the spielenden Ensembles wie der Akademie für Alte Musik Berlin, den Berliner Orchestra, English Chamber Orchestra, Berliner Barock Solisten, Les Violons Berliner Barock Solisten, Les Violons du Roy and the NDR Radiophilharmonie. Barock Solisten, dem Venice Baroque Orchestra, dem English Concert sowie den du Roy et NDR Radiophilharmonie. Chamber music occupies a prominent place in Maurice Steger’s multiple Barocchisti und Les Violons du Roy, aber auch mit bedeutenden Orchestern, die La musique de chambre occupe une place de choix dans l’activité artistique artistic activities. He regularly devotes himself to rediscovering the early music sich dem moderneren Repertoire widmen, wie dem Zürcher Kammerorchester, foisonnante de Maurice Steger. Le flûtiste se consacre régulièrement à la repertory with the help of musician friends such as Hille Perl, Jean Rondeau, dem hr-Sinfonieorchester in Frankfurt, dem English Chamber Orchestra und der redécouverte du répertoire de musique ancienne avec le concours d’amis Xenia Löffler, Naoki Kitaya, Mauro Valli, Sebastian Wienand and Fiorenza NDR Radiophilharmonie. musiciens comme Hille Perl, Jean Rondeau, Xenia Löffler, Naoki Kitaya, Mauro de Donatis. He also performs with such noted colleagues as , Die Kammermusik nimmt im reichen Schaffen von Maurice Steger einen wichtigen Valli, Sebastian Wienand et Fiorenza de Donatis. Il se produit en outre avec des Andreas Scholl, , Bernard Labadie, , and Platz ein. Als Flötist ist er immerzu auf der Suche nach neuen Entdeckungen im collègues musiciens comme Cecilia Bartoli, Andreas Scholl, Nuria Rial, Bernard . In addition to early music, Maurice Steger is also interested in new Bereich der alten Musik, wobei er auf die Mithilfe seiner Musikerfreunde Hille Labadie, Sandrine Piau, Diego Fasolis et Sol Gabetta. En dehors de la musique concert formats and contemporary music. Perl, Jean Rondeau, Xenia Löffler, Naoki Kitaya, Mauro Valli, Sebastian Wienand ancienne, Maurice Steger s’intéresse aussi à de nouveaux formats de concerts Since 2013 Maurice Steger has been director of the Gstaad Baroque Academy, und Fiorenza de Donatis zählen kann. Er hat Auftritte mit Kollegen wie Cecilia et à la musique contemporaine. under the auspices of the Gstaad Menuhin Festival. Bartoli, Andreas Scholl, Nuria Rial, Bernard Labadie, Sandrine Piau, Diego Fasolis Maurice Steger dirige depuis 2013 la Gstaad Baroque Academy, au sein du und Sol Gabetta. Neben der alten Musik interessiert sich Maurice Steger auch für Gstaad Menuhin Festival. neuartige Konzertformate und für die zeitgenössische Musik. Seit 2013 leitet Steger die Gstaad Baroque Academy, die im Rahmen des Gstaad Menuhin Festival stattfindet.

L’orchestre La Cetra Barockorchester Basel a été fondé en 1999 à La Cetra Barockorchester Basel was founded in 1999 at the initiative of Das La Cetra Barockorchester Basel wurde 1999 auf Initiative des damaligen l’initiative de Peter Reidemeister, alors directeur de la Schola Cantorum Dr Peter Reidemeister, then Director of the Schola Cantorum Basiliensis, and Direktors der Schola Cantorum Basiliensis Dr. Peter Reidemeister gegründet Basiliensis, et a conquis rapidement ses lettres de noblesse au niveau rapidly became recognised internationally as one of the leading ensembles in und etablierte sich rasch international als eines der führenden Ensembles international, se hissant rapidement au rang des meilleurs ensembles de historically informed performance practice. The name La Cetra is taken from der Alte-Musik-Szene. Der Name La Cetra geht auf den Titel von Antonio musique ancienne. Sa dénomination renvoie au recueil des douze Concertos the title of ’s collection of twelve violin concertos op. 9 first Vivaldis Sammlung von zwölf Violinkonzerten op. 9 zurück, die erstmals 1727 pour violon op. 9 de Vivaldi, publié à Amsterdam en 1727 sous le titre La Cetra. published in Amsterdam in 1727. ‘La Cetra’ refers to the ancient lyre or kithara. in Amsterdam im Druck erschienen. La Cetra bezeichnet die antike Lyra oder Le substantif italien désigne l’antique cithare, adoptée ici comme symbole de Most of the musicians are graduates of the Schola Cantorum Basiliensis, Zither. la musique. the Swiss elite training centre for early music. The ensemble collaborates Die Mehrzahl der Musiker sind Absolventen der Schola Cantorum Basiliensis, der La plupart des membres de l’orchestre sont diplômés de la Schola Cantorum with the research department of the Schola Cantorum, which offers it the herausragenden Schweizer Hochschule für Alte Musik. Das Ensemble arbeitet Basiliensis. L’ensemble travaille en étroite collaboration avec le département possibility of musical programming and preparation supported by the most eng mit der Forschungsabteilung der Schola Cantorum zusammen; hieraus de la recherche de la Schola, ce qui lui donne la possibilité d’élaborer et recent musicological findings. The discovery of works by composers such as erwachsen Möglichkeiten, basierend auf den jüngsten musikwissenschaftlichen de préparer des programmes de concert en s’appuyant sur les données Brescianello, Venturini and Paisiello has enriched the orchestra’s repertory. Erkenntnissen Programme zu entwickeln und Konzerte vorzubereiten. Die musicologiques les plus récentes. La découverte d’œuvres oubliées – This ranges from the early seventeenth-century works of Monteverdi through Entdeckung unbekannter Werke von Komponisten wie Brescianello, Venturini comme des compositions rares de Brescianello, Venturini ou Paisiello – a to symphonies of the Classical and early Romantic periods. oder Paisiello haben das Repertoire des Orchesters wesentlich bereichert, das considérablement enrichi le répertoire de l’orchestre, qui s’étend des œuvres Andrea Marcon has been La Cetra’s Artistic Director since 2009. Over the das Schaffen Monteverdis aus dem frühen 17. Jahrhundert ebenso umfasst wie de Monteverdi jusqu’au préromantisme en passant par les symphonies de l’ère years, the ensemble has worked regularly with a number of well-known guest die Sinfonien der Klassik und Frühromantik. classique. conductors, among them Jordi Savall, René Jacobs, Attilio Cremonesi and Künstlerischer Leiter von La Cetra ist seit 2009 Andrea Marcon. Im Laufe La direction artistique de l’ensemble La Cetra est assurée depuis 2009 par Gustav Leonhardt, as well as soloists such as Andreas Scholl, Vivica Genaux, der Jahre hat das Ensemble regelmäßig mit einer Reihe weithin bekannter Andrea Marcon. Au fils des années, l’orchestre a joué sous la direction de Magdalena Kožená, Patricia Petibon and Giuliano Carmignola. Gastdirigenten zusammengearbeitet, darunter Jordi Savall, René Jacobs, Attilio chefs éminents tels que Jordi Savall, René Jacobs, Attilio Cremonesi et Gustav La Cetra’s mission is to bring the music of the past to life with a fresh, dynamic Cremonesi und Gustav Leonhardt, sowie mit Solisten wie Andreas Scholl, Leonhardt, et avec des solistes aussi réputés que Andreas Scholl, Vivica and contemporary approach. Resounding public and critical acclaim in the Vivica Genaux, Magdalena Kožená, Patricia Petibon und Giuliano Carmignola. Genaux, Magdalena Kožená, Patricia Petibon et Giuliano Carmignola. major international festivals, in Europe’s leading concert halls and over a wide Es ist das Anliegen von La Cetra, die Musik der Vergangenheit mit einem Les instrumentistes de la Cetra se proposent de redonner vie à la musique range of broadcast and CD productions testifies to the orchestra’s brilliance. frischen, dynamischen und zeitgenössischen Zugang wieder zum Leben zu du passé en adoptant une démarche pleine de fraîcheur, de dynamisme et erwecken. Die überwältigende positive Resonanz der Kritik und des Publikums de modernité. L’écho positif que rencontrent les prestations de cet ensemble auf den großen internationalen Festivals und führenden Konzertpodien auprès de la critique et du public, lors des festivals de renommée mondiale et Europas sowie eine breite Palette von Rundfunk- und CD-Produktionen dans les salles européennes les plus prestigieuses, ainsi qu’un large éventail bezeugen die herausragende Qualität des Orchesters. de productions radiophoniques et discographiques, attestent la qualité exceptionnelle de l’orchestre.

tracks 7 biography plages cd Maurice Steger - Sélection discographique All titles available in digital format (download and streaming)

ARCANGELO CORELLI Mr. Corelli in London Recorder concertos, La Follia after Corelli’s op. 5 (arr. by Geminiani) The English Concert, CD HMU 907523

GIUSEPPE SAMMARTINI Sonate per flauto e basso continuo With S. Ciomei, M. Valli, C. Beuse M. Köll, E. Egüez, N. Kitaya Digital only / Version digitale uniquement

GEORG PHILIPP TELEMANN Suites & Concertos for recorder & orchestra Akademie für Alte Musik Berlin CD HMC 901917

Una Follia di Napoli anno 1725 Concertos & Sinfonias for recorder Works by leo, sarro, berbella, fiorenza, mancini, d. & a. scarlatti CD HMC 902135

VENEZIA 1625 Sonate, Canzone & Sinfonie Works by rossi, uccellini, fontana, merula, castello With H. Perl, L. Santana, N. Kitaya, S. Ciomei, T. Boysen, M. Valli, M. Köll, T.-H. Johnsen, S. Frey, E. Borhi, C. Beuse, S. Temmingh, P. Barczi CD HMC 902024

SOUVENIRS D’ITALIE Mr Harrach’s Musical Diaries Concerti & Sonate Works by sammartini, caldara, vinci, hasse, piani, fiorenza… CD HMC 902253

ANTONIO VIVALDI Concerti per flauto I Barocchisti, Diego Fasolis CD HMC 902190

tracks 8 discography plages cd harmonia mundi musique s.a.s Médiapôle Saint-Césaire, Impasse de Mourgues, 13200 Arles P 2019 Enregistrement : Août & septembre 2018, Martinskirche, Bâle (Suisse) Direction artistique, prise de son et montage : Christian Sager Photos Maurice Steger : © Jean-Baptiste Millot © harmonia mundi pour l’ensemble des textes et des traductions Maquette : Atelier harmonia mundi

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