Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

CCRC/SB/SG

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES RHÔNE CRUSSOL

CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 14 NOVEMBRE 2019

L'an deux mil dix-neuf, le 14 novembre à dix-huit heures trente, le Conseil Communautaire de la communauté de communes « Rhône Crussol » s’est réuni en section ordinaire à Guilherand- Granges, après convocation légale, sous la présidence de Monsieur Jacques DUBAY.

Date de convocation : Vendredi 08 novembre 2019

Etaient présents : M. BLACHE, M. COQUELET, Mme COSTEROUSSE, M. FRACHON, Mme GAUCHER, M. GOUNON, Mme RIFFARD, Mme SALLIER, M. DUBAY, Mme FORT, M. GERLAND, Mme METTRA, M. SAUREL, M. AVOUAC, M. BONNEFOY, Mme ROSSI, M. BERGER, M. POMMARET, M. PONTON, M. BRET.

Etaient absents excusés : M. DARNAUD, M. CREMILLIEUX, Mme FALIEZ, Mme OLU, M. CONSOLA, M. LE BELLEC, Mme MALAVIEILLE, Mme PRADON-DIMBERTON, Mme QUENTIN-NODIN, Mme BAUDRY, M. GINE, Mme PEYRARD, M. COULMONT, Mme SORBE, Mme DEYRES, M. EDMONT, M. DUPIN, M. COURBIS, Mme BLACHE.

Monsieur Stéphane CREMILLIEUX, étant absent excusé, a donné pouvoir à Madame Sylvie GAUCHER. Madame Stéfania FALIEZ, étant absente excusée, a donné pouvoir à Monsieur Bernard GOUNON. Madame Anne-Cécile OLU, étant absente excusée, a donné pouvoir à Madame Jany RIFFARD. Monsieur Antoine LE BELLEC, étant absent excusé, a donné pouvoir à Madame Stéphanie FORT. Madame Marie-Hélène PRADON-DIMBERTON, étant absente excusée, a donné pouvoir à Madame Mireille METTRA. Madame Agnès QUENTIN-NODIN, étant absente excusée, a donné pouvoir à Monsieur Jacques DUBAY. Madame Jessica BAUDRY, étant absente excusée, a donné pouvoir à Monsieur Philippe BONNEFOY. Monsieur Elios Bernard GINE, étant absent excusé, a donné pouvoir à Madame Bénédicte ROSSI. Madame Geneviève PEYRARD, étant absente excusée, a donné pouvoir à Monsieur Bernard BERGER. Monsieur Denis DUPIN, étant absent excusé, a donné pouvoir à Monsieur Thierry AVOUAC. Monsieur Laurent COURBIS, étant absent excusé, a donné pouvoir à Monsieur Frédéric GERLAND.

Mesdames MALAVIEILLE, SORBE, DEYRES, BLACHE, Messieurs DARNAUD, CONSOLA, COULMONT, EDMONT, membres titulaires absents excusés n’ont pas été remplacés.

Madame Stéphanie FORT a été nommée pour remplir les fonctions de secrétaire.

En préambule de la séance, le Président remercie les personnes qui ont pu venir assister au conseil malgré les conditions météorologiques très difficiles.

I

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

APPROBATION DU PROCES-VERBAL DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 03 OCTOBRE 2019

Le procès-verbal est approuvé à l’unanimité.

TRANSPORT

Rapporteur : Monsieur Jacques DUBAY – Président

En l’absence de Monsieur COULMONT, Vice-Président délégué aux transports, c’est le Président qui présente ce rapport. Il passe ensuite la parole à Madame Jany RIFARD qui siège à VRD.

N°1 – RAPPORT D’ACTIVITE 2018 DE VALENCE ROMANS DEPLACEMENTS

Madame RIFFARD précise qu’à la suite de l’entrée en vigueur du nouveau contrat en 2018, le réseau a gagné 2 000 abonnés supplémentaires à la rentrée de septembre. Il y a eu aussi la mise en place des libélos, dont certains électriques ; une ligne bus 100% électrique et la création de parcs relais sur Valence. Pour 2019, Madame RIFFARD signale le nouveau site internet de VRD : www.vrd- mobilites.fr. VRD offre désormais à la vente des billets sans contact (8€ les 10 voyages, non nominatifs) et a relancé, pour la dernière fois, l’offre de financement à hauteur de 200 € pour l’acquisition de vélos électriques chez les distributeurs agréés. Enfin, elle explique que sur 100 € de recettes de VRD, 68 € viennent du VT (Versement Transport), 15 € des collectivités et 17 € des ventes de titres de transport.

DELIBERATION N°165-2019 :

Monsieur Jacques DUBAY, Président, indique que conformément aux dispositions réglementaires, le rapport d'activité de VRD, syndicat de transport auquel la communauté de communes est adhérente, doit être présenté au conseil communautaire.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- prend acte de la présentation du rapport d'activité 2018 de VRD.

II

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ECONOMIE

Rapporteur : Monsieur Philippe PONTON – Vice-Président délégué au développement économique, à l’emploi et au suivi de la DSP La Tribu

N°2 – SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT AU CLUSTER VILESTA

Monsieur PONTON explique que s’agissant d’une association, il fallait trouver un juste équilibre dans les exigences que Rhône Crussol pouvait imposer.

DELIBERATION N°166-2019 :

Monsieur Philippe PONTON, Vice-Président délégué au développement économique, à l’emploi et au suivi de la DSP La Tribu expose.

Vu l’avis de la commission développement économique du 24 octobre 2019,

Vu la demande de subvention transmise par le Cluster VILESTA,

Considérant que le programme d’actions de la stratégie de développement économique de la CCRC comprend un axe relatif à l’offre de services permettant de faciliter le développement des entreprises,

Considérant que le Cluster VILESTA s’inscrit pleinement dans cet objectif dans la mesure où il porte des projets visant à accroître la compétitivité des entreprises de la filière des véhicules industriels et de loisirs,

Vu le projet de convention ci-annexé qui prévoit notamment : - l’octroi d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 3 000 euros à VILESTA pour une période allant de la date de signature de la convention jusqu’au 31 décembre 2020 - l’engagement de VILESTA à accroître le nombre d’entreprises de Rhône Crussol adhérentes au Cluster (au nombre de 4 actuellement) et à mener des actions favorisant l’emploi local et la transition écologique - un renouvellement du soutien financier de Rhône Crussol sous conditions : approbation d’une nouvelle convention qui sera étudiée au regard du compte-rendu des actions réalisées, du plan de financement prévisionnel et du programme d’actions pour 2021.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- approuve l’octroi d’une subvention de fonctionnement de 3 000 euros au Cluster VILESTA,

- approuve le projet de convention avec VILESTA, ci-annexé,

- autorise le Président à signer ladite convention,

III

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

- précise que la subvention de 3 000 euros sera imputée sur les crédits de l’exercice en cours.

URBANISME

Rapporteur : Monsieur Daniel BLACHE – Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers

N°3 – PLU DE SAINT-PERAY – APPROBATION DE LA MODIFICATION DE DROIT COMMUN

Monsieur BLACHE précise qu’il s’agit de modifications vraiment mineures.

DELIBERATION N°167-2019 :

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers expose.

Par délibération en date du 08 novembre 2018, le Conseil Communautaire a prescrit la modification du Plan Local d'Urbanisme de la Commune de Saint-Péray.

Les objets de la modification sont les suivants :  Adaptation du zonage (changement de destination, création d'une zone A, modification d'emplacement réservé...),  Evolution de certaines Orientations d'Aménagement et de Programmation,  Modification du Règlement (reculs, construction sur limite, hauteurs...).

Le dossier a été transmis aux Personnes Publiques Associées et a fait l'objet d'une enquête publique du mardi 20 août 2019 au vendredi 20 septembre 2019.

Après avoir examiné les observations du public et des personnes publiques associées il y a lieu de modifier et d'adapter quelques dispositions :

- Intégration des observations formulées par les services de l’Etat et des Personnes Publiques Associées - REGLEMENT : surfaces et hauteurs des annexes en zone A et N, surface des piscines ; adaptation de la règle sur le stationnement des deux roues - ZONAGE : mise à jour de la liste des emplacements réservés, converser le classement des parcelles AB 1404, et 1405 en Zone A (l’erreur matérielle ne pouvant être appliquée), incorporation des deux secteurs agricoles dans le plan de zonage,

Vu le code de l'urbanisme et notamment ses articles L. 153-43 et L. 153-44 ainsi que R. 153-20 et suivants,

Vu la délibération en date du 08 novembre 2018, prescrivant la modification de droit commun du PLU de la Commune de Saint-Péray,

IV

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

Vu l'avis des Personnes Publiques Associées,

Vu l'avis de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers en date du 09 août 2019,

Vu l'arrêté n°A/47-2019 du 19 juillet 2019 du président de la CCRC soumettant à enquête publique le projet modification du PLU,

Vu le rapport et les conclusions de la commissaire enquêtrice,

Considérant que le PLU, tel qu'il est présenté est prêt à être approuvé, conformément aux articles susvisés du code de l'urbanisme.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- approuve la modification de droit commun n°1 du PLU de Saint-Péray conformément au dossier annexé à la présente,

- dit que la présente délibération fera l’objet d’un affichage au siège de la CCRC et dans les Communes membres pendant un mois. Mention de cet affichage sera, en outre, inséré en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département.

- précise que la présente délibération sera exécutoire à compter de sa réception en préfecture et de l’accomplissement des mesures de publicité.

- dit que le dossier de Plan Local d’Urbanisme de Saint-Péray modifié est tenu à la disposition du public au siège de la CCRC et à la mairie de Saint-Péray aux jours et heures habituels d’ouverture, ainsi qu’à la Préfecture, conformément aux articles R. 153-20 et suivants du code de l’urbanisme.

N°4 – PLU DE

Monsieur BLACHE explique les différentes délibérations relatives au PLU de Toulaud, la procédure étant la même pour le PLU de Saint Romain de Lerps.

DELIBERATION N°168-2019 : MODIFICATION APRES ENQUETE PUBLIQUE AU PROJET DE PLU ARRETE

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers rappelle que par délibération en date du 17 mars 2016 le conseil municipal de Toulaud a prescrit la révision du PLU de sa commune et défini les modalités de la concertation en application de l’article L103-3 du Code de l’Urbanisme.

Lors du débat du 29 juin 2017, le Conseil Communautaire a arrêté les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durables. A la suite des consultations et présentations au public du projet de PLU, le conseil communautaire tirant le bilan de la

V

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019 concertation a arrêté par délibération du 04 avril 2019 le projet de PLU qui a été soumis à enquête publique qui s’est tenue du 12 juillet 2019 au 14 août 2019 inclus ;

Compte-tenu des observations formulées par les personnes publiques consultées ainsi que par le public et le commissaire enquêteur lors de l’enquête publique, il y a lieu de modifier et d’adapter quelques dispositions du projet

Vu le Code de l’Urbanisme, et notamment ses articles L.153-1 et suivants, R.153-1 et suivants ;

Vu le transfert de compétences induit par la loi ALUR du 24 mars 2014,

Vu la délibération du Conseil Municipal de Toulaud en date du 17 mars 2016 prescrivant la révision du Plan Local d’Urbanisme et fixant les modalités de concertation en application de l’article L103-3 du Code de l’Urbanisme ;

Vu la délibération conseil municipal de Toulaud en date du 22 juin 2017 donnant son accord à la Communauté de Communes Rhône Crussol afin de poursuivre et achever la procédure de révision engagée par la Commune,

Vu le débat en date du 29 juin 2017 au sein du conseil communautaire sur les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable ;

Vu la délibération conseil communautaire en date du 04 avril 2019 dressant le bilan de la concertation et arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme ;

Vu la décision du Syndicat Mixte du SCOT Rovaltain, en date 24 mai 2019 de donner un avis favorable sur le projet de PLU de Toulaud,

Vu les avis des personnes publiques associées ;

Vu l’avis de l’État en date du 8 juillet 2019,

Vu l’avis de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers en date du 13 juin 2019,

Vu l’avis de la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) du 15 avril 2019,

Vu le rapport d’enquête et les conclusions du commissaire enquêteur ;

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Article 1 : décide, afin de prendre en compte les résultats de l’enquête publique et les avis formulés par les Personnes Publiques Associées de modifier le projet de PLU arrêté. Les modifications portent sur les points présentés dans le document annexé à la présente délibération.

- Article 2 : demande à Monsieur le Président de mettre au point le dossier définitif de PLU en vue de son approbation définitive.

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Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

DELIBERATION N°169-2019 : APPROBATION

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers expose.

Par délibération en date du 17 mars 2016, le conseil municipal a prescrit la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Réuni le 29 juin 2017, le conseil communautaire a débattu sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD).

Par délibération en date du 04 avril 2019 le conseil communautaire a dressé le bilan de la concertation et a arrêté le projet de PLU.

Le projet de PLU a été transmis aux personnes publiques associées qui ont eu 3 mois pour formuler leur avis.

L’ensemble des avis a été joint au dossier d’enquête publique qui s’est déroulée du 12 juillet 2019 au 14 août 2019. La Commissaire enquêteur a émis un avis favorable,

Vu le code de l’urbanisme et notamment ses articles L. 153 21, et suivants, R. 153-1 et suivants,

Vu la délibération du conseil municipal en date du 17 mars 2016 ayant prescrit la révision du plan local d’urbanisme (PLU),

Vu le débat en date du 29 juin 2017 au sein du Conseil communautaire sur les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable ;

Vu la délibération du Conseil Communautaire en date du 04 avril 2019 dressant le bilan de la concertation et arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme,

Vu les avis des Personnes Publiques associées,

Vu l’arrêté n°A/38-2019 du Président en date du 19 juin 2019 soumettant à enquête publique le projet de PLU arrêté,

Vu le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur,

Vu la délibération du Conseil Communautaire n°168-2019 en date du 14 novembre 2019 modifiant le projet de Plan Local d’Urbanisme après enquête publique,

Considérant que les observations des services de l’Etat et du Commissaire enquêteur ont été prises en compte,

Considérant que le PLU, tel qu’il est présenté au Conseil Communautaire est prêt à être approuvé, conformément aux articles susvisés du code de l’urbanisme.

Vu le dossier du projet de PLU approuvé,

VII

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- approuve le PLU tel qu’il est annexé à la présente,

- précise que la présente délibération fera l’objet d’un affichage au siège de Rhône- Crussol et en mairies des communes membres pendant un mois. Mention de cet affichage sera, en outre, inséré en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département.

- dit que la présente délibération sera exécutoire à compter de sa réception en sous- préfecture et de l’accomplissement des mesures de publicité.

- précise que le dossier de plan local d’urbanisme approuvé est tenu à la disposition du public au siège de la CCRC et à la mairie de Toulaud aux jours et heures habituels d’ouverture, ainsi qu’à la préfecture, conformément aux articles R. 153 20 et suivants du code de l’urbanisme.

DELIBERATION N°170-2019 : INSTITUTION DU DROIT DE PREEMPTION URBAIN

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers expose.

Le droit de préemption urbain (DPU) est une procédure qui permet à la Communauté de Commune d'acquérir en priorité, dans certaines zones préalablement définies par elle, un bien immobilier mis en vente dans le but de réaliser des opérations d'aménagement urbain.

Les articles L211-1 et L211-2 du Code de l’Urbanisme offrent la possibilité aux Communauté de Communes d’instituer un droit de préemption urbain sur les zones urbaines et zones d’urbanisation future des communes dotées d’un Plan Local d’Urbanisme approuvé.

Vu la loi ALUR n°2014-366 du 24 mars 2014 qui modifie certains éléments de compétences exercées par les EPCI en matière de documents d’urbanisme et de DPU,

Vu le Code de l’Urbanisme, et notamment l’article L.211-1 qui dispose que lorsque l’EPCI est compétent pour l’élaboration des documents d’urbanisme, cet établissement est compétent de plein droit en matière de droit de préemption urbain,

Vu l’article L.5211-9 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la délibération n°169-2019 du conseil communautaire en date du 14 novembre 2019 approuvant la révision du PLU ;

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

VIII

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

- Article 1 : décide d’appliquer le droit de préemption urbain sur l’ensemble des zones U et des zones d’urbanisation future AU du Plan Local d’Urbanisme de la Commune de Toulaud.

- Article 2 : donne délégation à Monsieur Le Président, conformément à l’article L5211-9 du Code Général des Collectivités Territoriales pour l’exercice du DPU.

- Article 3 : dit que la présente délibération sera notifiée à M. le Préfet de l’Ardèche, et deviendra exécutoire lorsque toutes les formalités suivantes seront réalisées : . affichage pendant un mois de la délibération en CCRC et en Mairie, le point de départ étant celui du 1er jour de l’affichage ; . accomplissement des mesures de publicité prévues à l’article R.211-2 du Code de l’Urbanisme (publication dans deux journaux diffusés dans le département).

N°5 – PLU DE SAINT ROMAIN DE LERPS

Monsieur BRET souligne le délai nécessaire pour mener à bien cette procédure, soit 6 ans, un mandat municipal.

DELIBERATION N°171-2019 : MODIFICATION APRES ENQUETE PUBLIQUE AU PROJET DE PLU ARRETE

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers rappelle que par délibération en date du 26 août 2013 le conseil municipal de Saint Romain de Lerps a prescrit la révision du PLU de sa commune et définit les modalités de la concertation en application de l’article L103-3 du Code de l’Urbanisme.

Lors du débat du 12 janvier 2017, le Conseil Municipal de la Commune de Saint Romain de Lerps a arrêté les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durable. A la suite des consultations et présentations au public du projet de PLU, le conseil communautaire tirant le bilan de la concertation a arrêté par délibération du 13 décembre 2018 le projet de PLU qui a été soumis à enquête publique qui s’est tenue du 15 avril 2019 au 16 mai 2019 inclus ;

Compte-tenu des observations formulées par les personnes publiques consultées ainsi que par le public et le commissaire enquêteur lors de l’enquête publique, il y a lieu de modifier et d’adapter quelques dispositions du projet de PLU arrêté par le Conseil Communautaire.

Vu le Code de l’Urbanisme, et notamment ses articles L.153-1 et suivants, R.153-1 et suivants ;

Vu le transfert de compétences induit par la loi ALUR du 24 mars 2014,

Vu la délibération du Conseil Municipal de Saint Romain de Lerps en date du 26 août 2013 prescrivant la révision du Plan Local d’Urbanisme et fixant les modalités de concertation en application de l’article L103-3 du Code de l’Urbanisme ;

Vu le débat en date du 12 janvier 2017 au sein du conseil municipal de Saint Romain de

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Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

Lerps sur les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable ;

Vu la délibération conseil municipal de Saint Romain de Lerps en date du 28 juin 2017 donnant son accord à la Communauté de Communes Rhône Crussol afin de poursuivre et achever la procédure de révision engagée par la Commune,

Vu la délibération conseil communautaire en date du 13 décembre 2018 dressant le bilan de la concertation et arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme ;

Vu la décision du Syndicat Mixte du SCOT Rovaltain, en date 25 janvier 2019 de donner un avis favorable sur le projet de PLU de Saint Romain de Lerps,

Vu les avis des personnes publiques associées ;

Vu l’avis de l’État en date du 11 mars 2019,

Vu l’avis de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers en date du 25 février 2019,

Vu le rapport d’enquête et les conclusions du commissaire enquêteur ;

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Article 1 : décide, afin de prendre en compte les résultats de l’enquête publique et les avis formulés par les Personnes Publiques Associées de modifier le projet de PLU arrêté. Les modifications portent sur les points présentés dans le document annexé à la présente délibération.

- Article 2 : demande à Monsieur le Président de mettre au point le dossier définitif de PLU en vue de son approbation définitive.

DELIBERATION N°172-2019 : APPROBATION

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers expose.

Par délibération en date du 26 août 2013, le conseil municipal a prescrit la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Réuni le 12 janvier 2017, le conseil municipal de Saint Romain de Lerps a débattu sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD).

Par délibération en date du 13 décembre 2018 le conseil communautaire a dressé le bilan de la concertation et a arrêté le projet de PLU.

Le projet de PLU a été transmis aux personnes publiques associées qui ont eu 3 mois pour formuler leur avis.

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Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

L’ensemble des avis a été joint au dossier d’enquête publique qui s’est déroulée du 15 avril 2019 au 16 mai 2019. Le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable avec réserves et recommandations,

Vu le code de l’urbanisme et notamment ses articles L. 153 21, et suivants, R. 153-1 et suivants,

Vu la délibération du conseil municipal en date du 26 août 2013 ayant prescrit la révision du plan local d’urbanisme (PLU),

Vu le débat en date du 12 janvier 2017 au sein du Conseil Municipal de Saint Romain de Lerps sur les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable ;

Vu la délibération du Conseil Communautaire en date du 13 décembre 2018 dressant le bilan de la concertation et arrêtant le projet de Plan Local d’Urbanisme,

Vu les avis des Personnes Publiques associées,

Vu l’arrêté n°A/17-2019 du président en date du 22 mars 2019 soumettant à enquête publique le projet de PLU arrêté,

Vu le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur,

Vu la délibération du Conseil municipal de Saint Romain de Lerps en date du 30 septembre 2019,

Vu la délibération du Conseil Communautaire n°171-2019 en date du 14 novembre 2019 modifiant le projet de Plan Local d’Urbanisme après enquête publique,

Considérant que les observations des services de l’Etat et du Commissaire enquêteur ont été prises en compte,

Considérant que le projet de PLU tel qu’il est présenté au est prêt à être approuvé ;

Considérant que le PLU, tel qu’il est présenté au Conseil Communautaire est prêt à être approuvé, conformément aux articles susvisés du code de l’urbanisme.

Vu le dossier du projet de PLU approuvé,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- approuve le PLU tel qu’il est annexé à la présente,

- précise que la présente délibération fera l’objet d’un affichage au siège de l’EPCI et en mairies des communes membres pendant un mois. Mention de cet affichage sera, en outre, inséré en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département.

- dit que la présente délibération sera exécutoire à compter de sa réception en sous- préfecture et de l’accomplissement des mesures de publicité.

XI

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

- Précise que le dossier de plan local d’urbanisme approuvé est tenu à la disposition du public au siège de la CCRC et à la mairie de Saint Romain de Lerps aux jours et heures habituels d’ouverture, ainsi qu’à la préfecture, conformément aux articles R. 153 20 et suivants du code de l’urbanisme.

DELIBERATION N°173-2019 : INSTITUTION DU DROIT DE PREEMPTION URBAIN

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUI et aux déchets ménagers expose.

Le droit de préemption urbain (DPU) est une procédure qui permet à la Communauté de Commune d'acquérir en priorité, dans certaines zones préalablement définies par elle, un bien immobilier mis en vente dans le but de réaliser des opérations d'aménagement urbain.

Les articles L211-1 et L211-2 du Code de l’Urbanisme offrent la possibilité aux Communauté de Communes d’instituer un droit de préemption urbain sur les zones urbaines et zones d’urbanisation future des communes dotées d’un Plan Local d’Urbanisme approuvé.

Vu la loi ALUR n°2014-366 du 24 mars 2014 qui modifie certains éléments de compétences exercées par les EPCI en matière de documents d’urbanisme et de DPU,

Vu le Code de l’Urbanisme, et notamment l’article L.211-1 qui dispose que lorsque l’EPCI est compétent pour l’élaboration des documents d’urbanisme, cet établissement est compétent de plein droit en matière de droit de préemption urbain,

Vu l’article L.5211-9 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la délibération n°172-2019 du conseil communautaire en date du 14 novembre 2019 approuvant la révision du PLU ;

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Article 1 : décide d’appliquer le droit de préemption urbain sur l’ensemble des zones U et des zones d’urbanisation future AU du Plan Local d’Urbanisme de la Commune de Saint Romain de Lerps.

- Article 2 : donne délégation à Monsieur Le Président, conformément à l’article L5211-9 du Code Général des Collectivités Territoriales pour l’exercice du DPU.

- Article 3 : dit que la présente délibération sera notifiée à M. le Préfet de l’Ardèche, et deviendra exécutoire lorsque toutes les formalités suivantes seront réalisées : . affichage pendant un mois de la délibération en CCRC et en Mairie, le point de départ étant celui du 1er jour de l’affichage ; . accomplissement des mesures de publicité prévues à l’article R.211-2 du Code de l’Urbanisme (publication dans deux journaux diffusés dans le département).

XII

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

FONCIER

Rapporteur : Monsieur Jacques DUBAY – Président

En l’absence de Monsieur COURBIS, Vice-Président délégué à la viticulture et l’agriculture, c’est le Président qui présente la délibération.

N°6 – SAFER – PROMESSE D’ACHAT PARCELLE AX49 – PLAINE DE SAINT- PERAY

Le Président rappelle que ces terrains n’ont pas vocation à être conservés par la Communauté de Communes. Ils serviront à des échanges ultérieurs.

DELIBERATION N°174-2019 :

Monsieur Jacques DUBAY, Président expose.

Faisant usage de son droit de préemption, la SAFER a signé le 4 juillet 2019 une promesse de vente pour l’acquisition de la parcelle suivante :

Commune Lieudit Section Parcelle Surface SAINT-PERAY LES LACS AX 49 16a63ca

Rhône Crussol souhaite redynamiser l’agriculture dans la plaine de Saint-Péray en tenant compte des projets d’infrastructures routières. Ainsi, la parcelle citée plus haut constitue une réserve foncière agricole, qui permettra de faciliter la mise en place de projets d’installation agricole et des projets de restructuration parcellaire par voie d’échanges, étant ici rappelé que la commune de Saint-Péray est propriété de parcelles situées plus au sud.

La SAFER propose de rétrocéder par substitution à Rhône Crussol la parcelle AX 49.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- approuve l’acquisition de la parcelle AX 49, sur la Commune de Saint-Péray pour un montant total de 1 663 € ; auxquels s’ajoutent les frais d’intervention SAFER d’un montant de 650 HT, soit 780 € TTC, en sus du prix de vente, conformément aux modalités de la convention entre la Communauté de communes Rhône Crussol et la SAFER Auvergne Rhône-Alpes en date du 6 novembre 2017.

- autorise Monsieur le Président à signer l’acte notarié, ainsi que la promesse unilatérale d’achat et la convention de portage et autres document s’y rapportant.

- dit que les dépenses nécessaires sont inscrites en tant que de besoin au budget de la Communauté de Communes Rhône Crussol.

XIII

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

ENVIRONNEMENT

Rapporteur : Monsieur Jacques DUBAY – Président

En l’absence de Monsieur DUPIN, Vice-Président délégué au développement durable, à la GEMAPI et au Plan Climat Air Energie Territorial, c’est le Président qui présente la délibération.

N°7 – CONVENTION AVEC ARCHE AGGLO POUR LA REALISATION DE TRAVAUX DE RENATURATION DE BERGES POUR LE COMPTE DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES RHONE CRUSSOL DANS LE CADRE DE SES TRAVAUX DE RESTAURATION DE LA CONTINUITE DE CROS DU BATTOIR A ALBOUSSIERE

Monsieur PONTON précise qu’il s’agit de travaux devant commencer impérativement avant la fin de l’année, portant sur un affluent du Duzon.

DELIBERATION N°175-2019 :

Monsieur Jacques DUBAY, Président expose.

Vu la délibération n°80-2017 du 29 juin 2017 par laquelle le conseil communautaire a approuvé le contrat de rivières « Doux, Mialan, Veaune, Bouterne, petits affluents du Rhône et de l’Isère »,

Vu la délibération n°137-2017 du 14 décembre 2017 par laquelle le conseil communautaire a approuvé la prise de compétence GEMAPI,

Dans le cadre du contrat de rivière porté par l’Entente Doux Mialan, la Communauté de communes Rhône Crussol, à travers la compétence GEMAPI met en œuvre des actions sur son territoire. L’une de ces actions est la restauration de la continuité écologique sur le Cros du Battoir, affluent du Duzon à Alboussière.

Afin de réaliser les travaux sur la partie « génie végétal », il est proposé de mutualiser les compétences de l’équipe rivière d’Arche Agglo sur le territoire de la CCRC.

Le temps de travail est estimé à une semaine.

Pour formaliser ce partenariat, il est proposé de mettre en place une convention entre Arche Agglo et la CCRC précisant les modalités d’intervention, les responsabilités des collectivités et les clauses financières.

Vu le projet de convention,

XIV

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Approuve la convention avec Arche Agglo.

- Autorise le Président à signer la convention ainsi que tout document afférent.

DECHETS MENAGERS

Rapporteur : Monsieur Daniel BLACHE – Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUi et aux déchets ménagers

N°8 – CONTRAT ECO-MOBILIER 2019-2023

Monsieur BLACHE précise que la validation de ce contrat arrive tardivement par rapport à sa date d’effet, mais il y a eu nécessité de beaucoup d’échanges avec l’éco-organisme pour sa mise au point. L’économie escomptée en année pleine et compte tenu des subventions allouées, dépasse les 50 000 €. Il insiste sur le fait que tous les meubles peuvent ainsi être récupérés quel que soit le matériau.

DELIBERATION N°176-2019 :

Monsieur Daniel BLACHE, Vice-Président délégué à l’urbanisme, au PLUi et aux déchets ménagers expose.

Vu l'article 46 de la loi n°2009-967 du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement et portant sur le principe de responsabilité élargie du producteur (REP).

Vu l'article 200 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement.

Vu l'article L. 541-10-6 du Code de l'environnement.

Vu l'arrêté du 27 novembre 2017 relatif à la procédure d'agrément et portant cahier des charges des éco-organismes de la filière des déchets d'éléments d'ameublement (DEA).

Vu le décret n°2012-22 du 6 janvier 2012 relatif à la gestion des déchets d'ameublement.

Vu la délibération n°86-2018 du conseil communautaire du 05 avril 2018 approuvant la convention avec l’éco-organisme Eco-Mobilier.

Considérant que la Communauté de Communes Rhône Crussol a conclu un contrat de collecte du mobilier dans ses déchetteries sous le numéro 0231569-0001 avec l’éco- organisme Eco-Mobilier le 3 Octobre 2018.

XV

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

Considérant que ce contrat a pris fin au 31 décembre 2018.

Dans un objectif d’amélioration de la préservation de l’environnement, la CCRC souhaite prolonger le partenariat avec l’éco-organisme Eco-Mobilier en charge du recyclage des Déchets d’Eléments d’Ameublement (DEA). Ce qui permettra ainsi à la CCRC de : - Conserver en déchèterie du territoire, les bennes mises gratuitement à disposition pour collecter séparément les DEA. - Continuer à percevoir les soutiens financiers en fonction des tonnages de DEA collectés.

Ce nouveau Contrat Territorial pour le Mobilier Usagé (CTMU) est conclu avec l’éco- organisme Eco-Mobilier pour une durée 5 ans, à savoir du 1er Janvier 2019 au 31 décembre 2023.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Article 1 : approuve la nouvelle convention « Contrat territorial pour le mobilier usagé » d’Eco-Mobilier.

- Article 2 : Autorise le Président à signer ladite convention et tout document s’y rapportant.

CULTURE

Rapporteur : Monsieur Jacques DUBAY – Président

En l’absence de Monsieur GINE, Vice-Président délégué à la culture et au patrimoine, c’est le Président qui présente la délibération.

N°9 – CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC LE CONSEIL DEPARTEMENTAL POUR LE MUSEE ARCHEOLOGIQUE DE

DELIBERATION N°177-2019 :

Monsieur Jacques DUBAY, Président expose.

Dans le cadre de sa politique culturelle, le Conseil Départemental soutient les structures culturelles du territoire et, dans ce cadre, propose un partenariat visant à dynamiser le musée archéologique de Soyons.

Au titre de la convention pluriannuelle d’objectifs 2019-2021, la Communauté de communes s’engage à mettre en œuvre les actions et les crédits nécessaires à la réalisation des objectifs.

XVI

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

Le Conseil Départemental verserait une subvention annuelle de 8 000,00 € pour l’année 2020.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Sollicite le Conseil Départemental pour l’attribution de la subvention correspondante.

- Charge Monsieur le Président de toutes les suites à donner pour l'exécution de la présente délibération.

ADMINISTRATION GENERALE

Rapporteur : Monsieur Jacques DUBAY – Président

N°10 – CONTENTIEUX PINTO – APPROBATION DU PROTOCOLE D’ACCORD TRANSACTIONNEL

Monsieur BERGER indique que ce contentieux perdure depuis 2006, il espère sincèrement que ce protocole pourra clore définitivement ce dossier.

DELIBERATION N°178-2019 :

Monsieur Jacques DUBAY, Président expose.

Vu les articles 2044 et suivants du Code civil,

Considérant qu’à la suite de désordres liés à des écoulements de boue sur sa propriété, Mme PINTO a saisi le juge des référés du Tribunal Administratif de en vue de désigner un expert,

Considérant que la communauté de communes Rhône Crussol a été mise en cause au titre de sa compétence en matière de gestion des eaux pluviales,

Considérant qu’à l’issue d’une première réunion et de concessions réciproques, les parties sont parvenues à un accord devant être entériné par un protocole d’accord transactionnel,

Vu ledit protocole qui prévoit : - L’engagement de la communauté de communes à réaliser les travaux nécessaires à la gestion des eaux pluviales en amont de la parcelle de Mme PINTO, dont le coût s’établit à 6 387,61 € TTC (déplacement d’un accès à une parcelle agricole et doublement d’une canalisation d’eau pluviale) dans un délai de 60 jours hors vacances scolaires et hors intempéries suivant la signature du protocole.

XVII

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

- L’engagement de la communauté de communes à verser 1 000 € au service de la Régie d’avances et de recettes du Tribunal Administratif de Lyon après la réception de l’ordonnance de taxe relative aux honoraires de l’Expert judiciaire. - L’engagement des propriétaires d’un fonds situé en amont à prendre en charge la moitié du coût des travaux réalisés par la CCRC, par le versement de 3 193,80 € TTC à l’intercommunalité. - L’engagement de ces mêmes propriétaires à verser 1 000 € au service de la Régie d’avances et de recettes du Tribunal Administratif de Lyon après la réception de l’ordonnance de taxe relative aux honoraires de l’Expert judiciaire. - L’engagement de Mme PINTO à renoncer au surplus de sa réclamation initiale, à se désister de ses recours pendants devant le Tribunal Administratif de Lyon, et à renoncer à tout recours ultérieur concernant l’objet du litige.

Considérant l’intérêt de parvenir à un accord amiable, notamment parce qu’il permet de limiter les frais d’expertise et de procédure,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Approuve le protocole d’accord transactionnel susvisé.

- Autorise le Président à signer ledit protocole et tout acte utile à l’exécution de la présente délibération,

- Précise que les dépenses relatives à la transaction seront imputées sur les crédits de l’exercice en cours

N°11 – CONVENTION AVEC LE DEPARTEMENT DE L’ARDECHE RELATIVE AUX MODALITES DE CESSION DE MOBILIERS VELOS

Le Président indique que les demandes qui n’ont pas pu être satisfaites en 2019 seront prioritaires en 2020-2021.

DELIBERATION N°179-2019 :

Monsieur Jacques DUBAY, Président expose.

Le Département de l’Ardèche a lancé en juillet dernier, un appel à manifestation d’intérêt pour la mise à disposition gratuite de mobilier vélo à destination des collectivités.

La Communauté de Communes a fait état des besoins recensés sur son territoire.

Par courrier en date du 05 novembre dernier, le Département a informé la Communauté de Communes de l’attribution d’un rack de 5 vélos.

L’ensemble du mobilier ayant fait l’objet d’une acquisition par le Département de l’Ardèche, il convient à présent de procéder à un transfert de propriété, en vue de sortir ce matériel comptablement de ses immobilisations et l’intégrer à celles de la Communauté de Communes.

XVIII

Conseil Communautaire du 14 novembre 2019

A cette fin, il convient donc de passer une convention relative aux modalités de cession de mobiliers vélos entre le Département de l’Ardèche et la CCRC.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré par 31 voix pour, soit à l’unanimité :

- Approuve la convention entre le Département de l’Ardèche et la CCRC, relative aux modalités de cession de mobiliers vélos, telle qu’annexée à la présente délibération.

- Autorise le Président à signer ladite convention et tout acte utile à l’exécution de la présente délibération.

N°12 – QUESTIONS DIVERSES

1. INTEMPERIES : En cette journée de fortes chutes de neige, très lourde, occasionnant de nombreuses chutes d’arbres, le Président et Monsieur BRET tiennent à souligner l’engagement et le travail des agents de Rhône Crussol mais aussi des communes au service de la population.

2. TREMBLEMENT DE TERRE – : Le Président informe l’assemblée qu’il a pris l’initiative d’adresser un courrier au nom de Rhône Crussol au Maire de Le Teil pour proposer si nécessaire le prêt de matériel et/ou d’agents à la suite du tremblement de terre qui a occasionné d’importants dégâts.

3. DEVIATION RD86 : Monsieur BRET précise enfin que la réunion publique pour présenter les différentes options de la déviation de la RD86 au Nord (Saint-Péray-) aura lieu le mercredi 11 décembre à 18h30 à la salle des fêtes de Cornas.

N°13 – DECISIONS DU PRESIDENT

Aucune observation.

XIX

ConseU Communautaire du 14 novembre 2019

Numéro Intitulé Date Accord cadre travaux de voirie - Marchésubséquent n°9 - ZA Les Vergers 18/09/2019 2 à Channessur Rhône - Phase l - SociétéGUINTOLI à Valence(26) Avenant n°l - Elaboration et animation du Plan Climat Air Energie D62-2019 Territorial et candidature au dispositif TEPOS - Institut NEGAWATT à 10/09/2019 Valence(26) Prescription de l'enquête publique relative au projet de révision du Plan 07/10/2019 Local d'Urbanisme de la commune d'Alboussière Mission de maîtrise d'ouvre, d'assistance à maîtrise d'ouvrage et d'études D64-2019 complémentaires pour l'aménagement de la zone industrielle Le Mistral à 10/10/2019 Charmes sur Rhône - Cabinet BEAUR à Romans (26) Accord cadre travaux de voirie - Marché subséquentn°9 - Sécurisationet D65-2019 aménagement de la traverse d'agglomération RD219a/RD533 à 18/10/2019 Alboussière- SociétéCOLAS à Valence (26)

Fin de la réunion à 19hl 5

Le Secrétairede séance, Le Président, StéphanieFORT Jacques DUBAY

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XX ANNEXE A LA DELIBERATION N°165-2019

2018 VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS

SIMPLIFIEZ vos déplacements P.6 P.7 Au cours de cette année 2018, nous avons travaillé ensemble pour donner la priorité aux transports du quotidien. Si nous voulons encourager un report modal vers une mobilité plus durable comme le vélo ou le bus, il est primordial que nos usagers aient plus de choix et un accès facilité à l’ensemble de ces offres.

Preuve en est et nous ne pouvons qu’en être fiers, dans le cadre du Palmarès des Mobilités 2018, Valence-Romans Déplacements a reçu le Prix National Modernisation pour la mise en place de bus GNV sur son réseau.

Ce prix vient récompenser la dynamique que nous avons engagée depuis plusieurs années en matière de mobilité propre sur le territoire.

Le transport est toujours un secteur en P.5 pleine transformation, avec le développement grandissant des mobilités actives. Une révolution de la mobilité du quotidien nous attend, avec des véhicules plus autonomes, plus partagés, moins énergivores.

Notre syndicat est déterminé à être un acteur vertueux du territoire. Nous nous engageons à innover encore et encore pour contribuer 2018 via l’ensemble de nos actions et projets à la P.9 VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS transition énergétique. Nous travaillons à offrir les meilleurs services de transport public pour inciter l’ensemble de nos concitoyens à vivre différemment la mobilité.

Le rapport que vous avez entre les mains en est la preuve ! ÉDITO Marylène PEYRARD, Présidente Valence-Romans Déplacements NOUVEAU RÉSEAU DE BUS : ÉVOLUER POUR ATTIRER ET FIDÉLISER ! AGIR POUR LA MOBILITÉ DES SALARIÉS LE NOUVEAU RÉSEAU CITÉA S’EST CONSTRUIT DANS L’OBJECTIF Sur les zones d’activités, la voiture est souvent le • Zone commerciale des Freydières UNIQUE D’AMÉLIORER LE SERVICE AUX VOYAGEURS. mode dominant. Développer les dessertes de ces –Soyons Guilherand-Granges : nouvel UN RÉSEAU DE PLUS EN PLUS ATTRACTIF ! zones, c’est proposer une solution alternative à itinéraire de la ligne 6 la voiture solo aux salariés, aux personnes en re- cherche d’emplois mais c’est aussi faciliter la mise • ZA Lautagne : renforcement de la en place de Plan Mobilité pour les entreprises ins- desserte de la ligne 13 avec 1 bus toutes tallées. les 30 minutes et une connexion directe au centre-ville

• Une desserte renforcée du parc de Rovaltain par la ligne InterCitéa et la nouvelle ligne 14

• Une offre améliorée pour desservir la ZI la Motte (ligne 17) , la ZA Briffaut (Ligne Cité 5), la ZA Guimand (ligne 8), + DE 2000 la ZA des Basseaux (ligne 9) ABONNÉS entre septembre et décembre 2018

DÉVELOPPER PARTICIPER À LA RÉUSSITE LES PARCS RELAIS DES PROJETS DU TERRITOIRE : LES NOUVEAUTÉS DU RÉSEAU • Création d’une desserte bus Valence-Romans Déplacements multiplie à Etoile-sur-Rhône (ligne 9) les actions pour favoriser les pratiques d’in- Valence-Romans Déplacements a à cœur termodalité, par entre autres la création de d’accompagner les grands projets urbains qui • Extension de la ligne 13 pôles d’échanges. sont des atouts importants pour le rayonnement sur Valence basse ville du territoire. L’objectif est de créer des lieux accessibles • Intégration des transports en commun qui proposent une offre de transport variée Pour bien démarrer la rentrée et aider les voya- dans la redynamisation du centre-ville afin de favoriser les échanges de voyageurs geurs à s’approprier le nouveau réseau Citéa, un de Romans-sur-Isère entre plusieurs modes : train, bus, vélo et dispositif exceptionnel a été mis en place avec voiture. entre autres la présence de 50 agents Citéa sur • Ligne dédiée créée pour le centre les principaux arrêts du réseau et les lieux de aqualudique sur le site de l’Epervière Dès octobre 2018 les travaux d’aménage- correspondances, des stands d’informations dé- ments du Parc Relais Pompidou débute diés au nouveau réseau situés devant les agences • 1 bus toute les 4 minutes proposant pour la première fois sur le commerciales de Valence et Romans, une centrale pour desservir le pôle Briffaut territoire une solution de stationnement d’appel renforcée pour traiter les quelques 1 000 différente et innovante. appels/jour et un site internet Citéa interactif à • Une ligne 20 repensée pour desservir l’écoute des voyageurs (6000 connexions/jour). efficacement Malissard, Chabeuil et Montélier Pour accompagner la mise en œuvre du nouveau réseau, 48 nouveaux cars ont été déployés afin de • Un service Résa+ étendu s’adapter aux attentes et aux besoins des usagers. à Peyrus, Combovin, Chateau double, Barcelonne, Montvendre, St Romain de Lerps et St Sylvestre

4 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 5 MIX ÉNERGÉTIQUE ABONNEMENTS VERS UN PARC DE VÉHICULES PROPRES ÇA BAISSE ! CITEA Valence-Romans Déplacements est engagé dans un plan de rénovation et de modernisation de son parc de véhicules. Cela se traduit notamment par Des tarifs attractifs pour faire préférer le bus ! l’acquisition de véhicules propres au GNV de der- Depuis le 1er septembre 2018, les voyageurs ont nière génération en remplacement des premières découvert une nouvelle grille tarifaire simpli- générations. Au 31 décembre 2018, le parc compte fiée et plus avantageuse qui préserve leur pouvoir 24 bus GNV dont 21 de nouvelle génération. d’achat. 2018 marque aussi l’acquisition de 12 cars euro VI Des abonnements annuels et mensuels à des prix par le syndicat, cars affectés aux services interur- compétitifs afin d’inciter un large public à utiliser bains. les transports en commun. Parallèlement, l’année 2019 marquera l’arrivée sur le réseau Citéa de la première ligne de bus 100% électrique avec la mise en circulation de 12 bus électriques.

-30 % RÉVOLUTION DOUCE EN MOYENNE sur le prix des LIBÉLO NOUVELLE abonnements GÉNÉRATION FACILITER LE Dix ans après l’arrivée des premiers vélos en STATIONNEMENT libre-service sur son territoire, Valence-Romans Déplacements innove encore. • 10 € par mois ou 100 € à l’année VÉLO (au lieu de 120 € annuel) pour les jeunes Depuis le moins d’octobre 2018, 250 nouveaux (-26 ans), salariés (avec prise en charge de vélos en libre-service dont 50 à assistance élec- Soucieux d’accompagner le développement du cy- l’employeur déduite) réduits (soumis à trique sont disponibles sur 25 stations installées cle et afin d’offrir la possibilité de stationner faci- conditions de ressources) sur les communes de Valence, Bourg-lès-Valence lement son vélo, le syndicat propose un véritable € € et Alixan. plan de stationnement des vélos à l’échelle de son • 20 par mois ou 200 à l’année territoire. (au lieu de 330 € annuel) pour le L’ensemble des vélos est repensé : ils sont plus tout public (+ 26 ans) maniables (cadre en aluminium), plus confor- Fin 2018, ce sont 130 consignes individuelles tables (selle avec ajustement facile et gradué), Vélobox qui se répartissent sur 24 sites plus pratiques (porte-bagage robuste, de la taille différents disponibles sur le territoire de Valence- d’un sac à main, protecteur de chaîne pour proté- Romans Déplacements. ger les vêtements), mais aussi relookés et moder- nisés. Violets pour les classiques, bleus pour les A noter l’installation de la première vélobox col- électriques… lective 20 places !

Libélo, c’est aussi une appli pour réserver : de- Le stationnement c’est aussi la mise à disposition puis son téléphone, on peut réserver un vélo à la d’appuis vélos aux communes du territoire. En journée, à la semaine et même acquérir un abon- seulement 2 ans près de 740 appuis vélos ont été nement annuel ! installés sur 16 communes.

En libre-service ou en longue durée, Libélo connaît un vrai engouement en approchant les 2000 abon- nés. Fort de ce succès, un nouveau déploiement est prévu au cours de l’année 2019.

6 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 7 VOITURE PARTAGÉE... COVOITURAGE : L’AUTRE MANIÈRE DE ROULER CHAQUE TRAJET COMPTE !

Valence-Romans Déplacements agit depuis de nombreuses années pour la promotion du covoitu- rage, mode de déplacement à part entière.

Le syndicat intervient de deux façons : la première en réalisant un maillage d’aires de covoiturage sur son territoire et la seconde en encourageant la mise en relation des covoitureurs via le site régional Movici.

En 2018, coup de neuf sur les aires de covoiturage! Valence-Romans Déplacements a réadhésivé 2 NOUVELLES l’ensemble des panneaux de signalisation de ses STATIONS 24 aires de covoiturage soit 514 places. Rovaltain et Un dépliant regroupant toutes les informations Gare SNCF de Valence pratiques a également été réalisé et édité par le syndicat.

Citiz est le service d’autopartage sur le territoire qui s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux Fort de son Plan de Déplacements Urbains professionnels. Il permet de louer une voiture en adopté en 2016, Valence-Romans Déplacements libre-service de manière occasionnelle, à l’heure, UN SOUTIEN accompagne les 67 communes de son territoire à la journée ou plus. Ce service de proximité, pra- dans le développement de leur politique de tique et économique, remplace ainsi la voiture per- AUX COMMUNES mobilité. sonnelle dont on ne se sert pas tous les jours, ou le véhicule de société. DU TERRITOIRE Ainsi, en 2018, près d’une cinquantaine de com- munes a pu bénéficier du soutien du syndicat pour Afin de mieux répondre aux enjeux entre autres l’élaboration de leur PLU, la mise en environnementaux et sociétaux, Valence-Romans œuvre de nouvelles stratégies en matière de cir- Déplacements renforce en 2018 son service avec culation et de stationnement (zone de circulation 2 nouvelles stations (Rovaltain et gare SNCF de apaisée, suivi de contrat de DSP stationnement Valence) portant à 7 le nombre de voiture partagées. Qpark Valence, réaménagement du giratoire des Couleures, création d’un échangeur sur la route de Montélier), des conseils pour des aménagements cyclables ou de quais bus.

Le syndicat accompagne également les communes sur leur démarche de réglementation des aires de livraison et de transports des marchandises et met à leur disposition mensuellement une synthèse des textes réglementaire à visée mobilité.

8 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 9 + de 600 ARRÊTS ACCESSIBLES SUR LE TERRITOIRE 17 STANDS DE PROXIMITÉ 45 CHÈQUES TENUS D’AIDE À L’ACHAT D’UN VÉLO PLIANT DISTRIBUÉ

14 CARREFOURS À FEUX 28 CONVENTIONS DE PLAN 59 POTEAUX 2 PLANS DE MOBILITÉS SIGNÉES SOIT RENOUVELÉS ET 34 DES ITINÉRAIRES VÉLOS 7840 48 ABRIS BUS ÉQUIPÉS SUR LES TERRITOIRES DE VOYAGEURS VALORISÉS SUR LE SECTEUR DE VALENCE VALENCE ET ROMANS SALARIÉS CONCERNÉS

PRÈS DE ONT PARTICIPÉ COMPTAGES À L’ÉDITION 2018 TOUTE MOBILITÉ CHIFFRES 12 000 DU CHALLENGE afin d’analyser SALARIÉS MOBILITÉ la circulation 83 sur le territoire CLÉS LE JALONNEMENT DE 3 186 60 ÉLÈVES SENSIBILISÉS 1 3 NOUVEAUX VÉLOS 3 À LA SÉCURITÉ DANS OBSERVATOIRE RADARS ÉLECTRIQUES ITINÉRAIRES LES TRANSPORTS DE L’ACCIDENTOLOGIE PÉDAGOGIQUES EN LOCATION CYCLABLES EN COMMUN SUR LE TERRITOIRE DE MIS À DISPOSITION LONGUE DURÉE PRIORITAIRES VALENCE-ROMANS DES COMMUNES DÉPLACEMENTS

10 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 11 L’EQUIPE DU COMITÉ SYNDICAL (à fin décembre 2018)

M. MICHEL BRET SAINT-ROMAIN-DE-LERPS M. CHRISTOPHE CHANTRE TOULAUD ORGANISATION M. HERVÉ COULMONT SOYONS Communauté de Communes LES SERVICES DU SYNDICAT MIXTE M. BERNARD HANRIOT CORNAS Rhône Crussol MME AGNÈS QUENTIN-NODIN SAINT-PERAY MME JANY RIFFARD 2e VP GUILHERAND-GRANGES MME AURÉLIE BICHON LARROQUE ALIXAN 4 COMITÉS M. ALAIN CHARRE BEAUMONT-LÈS-VALENCE SYNDICAUX Mme NADINE MANTEAUX BÉSAYES Mme MAGALI JACOB BOURG-DE-PÉAGE 37 DÉLÉGUÉS M. BERNARD LEAUTHIER BOURG DE PÉAGE M. JEAN-PAUL LORENZI BOURG-LÈS-VALENCE AU COMITÉ SYNDICAL issus de l’agglomération M. DOMINIQUE GENTIAL BOURG-LÈS-VALENCE Valence Romans Agglo M. PASCAL PERTUSA CHABEUIL et de la Communauté Mme AGNÈS JAUBERT Bureau CHATEAUNEUF-SUR-ISÈRE de Communes Rhône Crussol M. GÉRARD FUHRER CHATILLON-SAINT-JEAN Mme NATHALIE HELMER CHATUZANGE-LE-GOUBET M. FABRICE LARUE CLÉRIEUX M. JEAN MEURILLON Bureau LA BAUME-CORNILLANE DIRECTEUR DE VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS M. BERNARD PELAT MALISSARD Julien MICHELON Mme MARYLÈNE PEYRARD Présidente MONTÉLÉGER Valence Romans M. BERNARD VALLON MONTÉLIER PÔLE CIRCULATION Agglo PÔLE MODES ACTIFS STATIONNEMENT Mme KARINE GUILLEMINOT Bureau MOURS-SAINT-EUSÈBE PÔLE TRANSPORTS ET MANAGEMENT ET MOBILITÉ DES PÔLE ADMINISTRATION COMMUNICATION, Mme GENEVIÈVE GIRARD PORTES-LÈS-VALENCE COLLECTIFS DE LA MOBILITÉ MARCHANDISES GÉNÉRALE SITE INTERNET M. DANIEL GROUSSON 4e VP PORTES-LÈS-VALENCE M. FRANCK ASTIER ROMANS-SUR-ISÈRE DIRECTEUR ADJOINT RESPONSABLE DIRECTEUR ADJOINT SECRÉTARIAT Marine ALLERMOZ Rémi BONNEFOY Pauline MEALLIER Dominique LEZARME ACCUEIL M. PHILIPPE LABADENS ROMANS-SUR-ISÈRE Céline BANC Mme MARIE-HÉLÈNE THORAVAL 3e VP ROMANS-SUR-ISÈRE CHARGÉ DE PROJET CONSEILLER EN MO- CHARGÉS DE PROJET M. BERNARD DUC ST BONNET-DE-VALCLÉRIEUX Kevin COMBASSON BILITÉ Thierry COLMON COMPTABILITÉ, Thibaut VALLAT- Johan DORÉ FINANCES, Mme DOMINIQUE CHASSOULIER ST MARCEL-LÈS-VALENCE SANCHEZ INFORMATIQUE TECHNICIENS M. GÉRARD LABRIET TRIORS TRANSPORTS Julien CARMIGNANI M. JEAN-LUC CHAUMONT 1e VP VALENCE Ali SASSI CHARGÉ DE PROJET David VERSTRAETEN Sébastien DESCATOIRE COMMANDES M. FRANCK DIRATZONIAN DAUMAS VALENCE PUBLIQUES, PÔLE M. LAURENT MONNET VALENCE JURIDIQUE ET RESSOURCES Mme CÉCILE PAULET VALENCE HUMAINES M. JEAN-BAPTISTE RYCKELYNCK VALENCE Laetitia INGIGNOLI M. FRANCK SOULIGNAC VALENCE

12 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 13 UN BUDGET MAITRISÉ

RECETTES DE FONCTIONNEMENT

36 033 027 €

Versement transport Participations des membres Participations des Etats + Région AURA Recettes de billeterie (2ème semestre) Autre, divers

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

32 426 852 €

Réseau de transport Amortissements Affectation à l’investissement Masse salariale (agents + élus) Autres, divers

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

4 479 285 €

Acquisition de bus + Systèmes Développement projet vélos (LIBELO + consignes + appuis vélos Autres investissements AUTORITÉ ORGANISATRICE DES TRANSPORTS ET DE LA MOBILITÉ Remboursement capital d’emprunts

Les investissements sont entièrement autofinancés. www.valenceromansdeplacements.fr Il n’y a pas eu de recours à l’emprunt en 2018. Création graphique : Eve Issartel - designbyeve.fr Crédits photos : VRD, Thibault Nalet

14 RAPPORT ANNUEL VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS 2018 2018 VALENCE-ROMANS DÉPLACEMENTS

11, avenue de la Gare BP10241 ALIXAN 26958 VALENCE Cedex 9

www.valenceromansdeplacements.fr

SIMPLIFIEZ vos déplacements ANNEXE A LA DELIBERATION N°166-2019 Communauté de ummuntt

Rlhiône Crussol

CONVE TION PORTANT ATTRIBUTION DE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT AU CLUSTER VILESTA

ENTRE

La COMMUNAUTE DE COMMUNES RHONE CRUSSOL, dont le siège social est 1278, rue Henri Dunant - 07500 GUILHERAND-GRANGES,représentée par son Président, Jacques DUBAY, dûment habilité à cet effet par délibération du conseil communautaire en date du 14 novembre 2019,

Ci-aprèsdésignée « la CCRC »

ET

Le cluster de la filière des véhicules industriels et de loisirs, VILESTA ARDECHE, association dont le siègesocial est situé 3, rue des Condamines07300 MAUVES, représentéepar son Président, M. Jean- Bernard BOULET, n°SIREN= 530 484 088

Ci-après désignée « VILESTA »

Vu les articles 107 à 109 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne(TFUE), Vu le règlement de la Commission européenne n°1407/2013 du 18 décembre 2013 relatif aux aides de minimis, Vu le Code général des collectivités territoriales, Vu la demande d'aide transmise parVILESTA, Vu la délibérationdu conseil communautaire de la CCRCen date du 14 novembre 2019,

IL ESTDIT ET CONVENUCE QUI SUIT :

ARTICLEl - Objectifs de la convention

Le programme d'actions de la stratégie de développement économiquede la CCRCcomprend un axe relatif à l'offre de services permettant de faciliter le développement des entreprises. Les clusters s'inscrivent pleinement dans cet objectif dans la mesure où ils engagent des démarches partenariales pour mettre en ouvre des stratégies communes et porter des projets afin d'accroître la compétitivitédes entreprises au sein de la filièreconcernée.

Aussi, la présente convention a pour objet d'organiser les modalités du partenariat entre la CCRC et VILESTA.

ARTICLE 2 - Attribution d'une subvention de fonctionnement à VILESTA

La CCRC reconnaît t'intérêt local des actions menées par VILESTA et lui accorde par conséquent une subvention de fonctionnement d'un montant de 3 000 euros.

La CCRCversera ladite subvention par virement administratifsur le compte bancaire du bénéficiaire, VILESTA,dans le mois suivant la date de signature de la présente convention.

ARTICLE 3 - Durée de la convention

La présente convention entre en application dèssa signature et prendra fin au 31 décembre 2020.

Elle pourra être modifiée par voie d'avenant, à l'exclusion d'une réévaluation du montant de la subvention.

ARTICLE 4 - Programme d'actions de VILESTA

Pendant la durée d'application de la convention, VILESTA devra poursuivre ses actions de développement et notamment :

Les actions favorisant l'empioi local Les actions liées à la transition écologique L'augmentation du nombre d'entreprises adhérentes implantées sur le territoire de la CCRC

ARTICLE5 - Conditions de renouvellement du soutien de la CCRC

La poursuite du soutien de la CCRC pour l'année 2021 nécessitera la conclusion d'une nouvelle convention dont l'approbation sera étudiéepar les instances de la CCRC au regard des documents suivants, que VILESTAdevra produire :

Compte-rendu des actions réalisées par VILESTA durant la période d'application de la présente convention Programme d'actions détaillé pour l'année 2021 Plan de financement prévisionnel pour l'année2021 ARTICLE6-LITIGES

En cas de difficultés sur l'interprétation ou l'exécution de ta présente convention, les parties s'efforceront de résoudre leur différend à l'amiable.

En cas de désaccordpersistant, celui-ci sera porté devant le Tribunal administratifde Lyon.

Fait à Guilherand-Grangesen trois exemplaires originaux, le 15 novembre 2019

Le Président de VILESTA Le Président de la CCRC

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Jean-Bernard BOULET Jacques DUBAY ANNEXE A LA DELIBERATION N°168-2019

PLU DE TOULAUD - ETUDE DES AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES

ET DU RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR RESERVES Compléter les documents constitutifs du PLU pour assurer sa sécurité juridique DOCUMENTS CONCERNES Faire référence à la loi Montagne RAPPORT DE PRESENTATION ; PADD Compléter le règlement graphique par un plan de servitudes : PLAN DES SERVITUDES >monument historique (muraille romaine) et périmètre - AC1 >lignes électriques - I4 >périmètre protection captage EP des Rancs Supprimer les mentions relatives à la zone Al RAPPORT DE PRESENTATION ; ZONAGE Annexer la liste des parcelles irriguées par l'ASA si elle est disponible (à défaut de ANNEXE carte) Compléter le rapport de présentation : RAPPORT DE PRESENTATION >ICPE >sites et sols pollués >mines Apporter des précisions sur l'évolution de la zone d'activités RAPPORT DE PRESENTATION Reprendre le règlement sur certains points Supprimer la notion de phasage pour les 3 zones AU REGLEMENT ; OAP Supprimer l'expression "et celles qui lui sont liées" dans l'article A1 REGLEMENT Autoriser les travaux de maintenance et modification ouvrages électriques en A, REGLEMENT Av, N, Nm Interdire les constructions liées au champ de tir en Nm REGLEMENT ; ZONAGE Interdire fermes solaires en N REGLEMENT Rendre plus impératives les prescriptions liées au traitement des espaces non bâtis REGLEMENT Réduire les autorisations d'ouverture de commerce détail au secteur central (UC, REGLEMENT Auc) Instaurer des servitudes sociales sur au moins 3 des 4 OAP Instaurer ER mixité sociale : 3 secteurs L151-15 : AURd (partie nord maîtrisée) 20%, REGLEMENT, ZONAGE et RAPPORT DE AUC et URd (sud) 100% PRESENTATION

Supprimer un des éléments à préserver au titre de l'article L151-19 Classement parcelle ZH480 : parcelle devient constructible REGLEMENT, ZONAGE et RAPPORT DE PRESENTATION Classement parcelle ZC011 REGLEMENT Compléter l'OAP "Sous le Temple" Préserver le champ de vision : instaurer au règlement une bande de recul des OAP, REGLEMENT et ZONAGE constructions Répondre à problématique d'accès routier au quartier et de stationnement dans le OAP village : indiquer création liaison piétonne village/école + création PK + accès "sous temple" Revoir l'OAP "Mobilité" sur quelques points Revoir cheminement doux/parcelle ZH373 : supprimer toutes les prescriptions sur OAP ce secteur (en cours de densification) Prévoir zones co-voiturage sur pk existants prévoir co-voiturage sur PK pôle loisirs OAP

RECOMMANDATIONS Modifier le règlement des zones Urd et N Permettre de créer des annexes type garages aux logements REGLEMENT Rajouter 2 bâtiments à la liste des changements de destination Classer bâti parcelle ZE045 au titre L.151-11 2° REGLEMENT et ZONAGE Classer bâti parcelle ZI013 au titre L.151-11 2° REGLEMENT et ZONAGE Agrandir la zone N sous l'église Rendre inconstructible parcelle AI002 (pente, ruissellement, surplomb, visibilité). ZONAGE, RAPPORT DE PRESENTATION Permet maintenir ceinture verte sous village et église

AUTRES REMARQUES représenter périmètre réciprocité / bâtiment d'élevage (ICPE) ZONAGE

CONFORMITE STANDARD CNIG / GPU changer numérotation documents OAP, ANNEXES

ANNEXE A LA DELIBERATION N°171-2019

COMMUNE DE SAINT-ROMAIN DE-

LERPS

20 chemin du Pic 07130 Saint-Romain-de-Lerps tél : 04 75 58 50 93

PLAN LOCAL D’URBANISME

ETUDE DES AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES ET DU RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR Réunion post-enquête publique, 30 septembre 2019

Ingénieurs conseils en aménagement durable du territoire 42 Boulevard Antonio VIVALDI Tél. 04 77 92 71 47 / [email protected]

42 000 SAINT-ETIENNE www.eco-strategie.fr

ETUDE DES AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES ET DU RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR Réunion post-enquête publique, 30 septembre 2019 Etaient présents :

Nom Prénom Organisme / fonction VERGNE Anne-Sophie DDT 07 – Service urbanisme MARTINEAU Gilles Chambre d’Agriculture – chargé de mission urbanisme FABRE Julien SM SCoT Grand Rovaltain BLACHE Eliane Mairie de St Sylvestre FERATON Noël Adjoint St Romain de Lerps VOUGEAS Jean-Louis Maire de BRET Michel Maire de St Romain de Lerps POMMARET Michel Adjoint St Romain de Lerps

Etaient excusés :

Organisme – Fonction

ECO-STRATEGIE Commune de Saint-Romain de Lerps

Arrêt du PLU : 13 décembre 2018 Consultation des personnes publiques associées : de Janvier 2019 à Avril 2019 Enquête publique : du 15 avril 2019 au 16 mai 2019

Remarques des personnes publiques associées

Avis des personnes publiques associées Avis du CE Réponse de la commune, décision en réunion

DDT de l’Ardèche : avis favorable sous réserve de la prise en compte des observations formulées

Remarques assurant la sécurité juridique du document

Compléter l’évaluation environnementale L’évaluation environnementale sera complétée pour les OAP e Bressieux et des Combes - Actualiser l’évaluation par rapport à la dernière version du PLU Analyser les secteurs de Bressieux et des Combes Les recommandations suivantes formulées suite à complément de l’évaluation environnementale seront intégrées - OAP Bressieux : préciser les modalités de prise en compte du risque incendie - OAP Combes : rajouter une haie en limite Est (vers STEP)

Nuisances liées à la station de traitement des eaux usées Améliorer le Nervy : fonctionnement de la - L’OAP de Nervv est située dans le périmètre des 100m de la station La commune précise qu’il n’y a pas de nuisances olfactives constatées à STEP du centre bourg de traitement des eaux usées. Un arbitrage des autorités proximité de la STEP et que des travaux ont été réalisés en juillet 2019 compétentes en matière d’autorisation d’urbanisme devra être fait Quant à l’éloignement pour régler le dysfonctionnement constaté (rejet demeurant conforme) : pour permettre l’urbanisation du secteur (délivrance autorisation des habitations de la réhabilitation du décanteur-digesteur de construire, dépenses nécessaires à la suppression des STEP, le service

nuisances de la STEP) compétent de la DDT a confirmé que depuis Le rapport de présentation sera complété 2015, il n’existe plus de - Ajout d’un paragraphe dans le rapport de présentation précisant la distance minimale opposable pour ce type capacité de la STEP, la population raccordée, la performance de la d’installation. Les station, les problèmes constatés et les travaux entrepris récemment par nuisances olfactives la commune

constatées seraient dues à un mauvais fonctionnement de la station. Il convient de

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préciser ce point dans le rapport de présentation en indiquant les résultats des contrôles effectués par le SATESE et évidemment de mettre en place les mesures correctrices

Prise en compte du risque feu de forêt Les réponses de la Réponse commune : mettre une bande tampon de 30m sur l’OAP de commune peuvent être Bressieux ne parait pas une solution réaliste car cela compromet trop la - Les secteurs des Préaux et Bressieux situés en bordure d’un massif acceptées. Pour ce qui constructibilité du secteur. arboré doivent faire l’objet de prescriptions décrites dans l’OAP concerne le risque feux (zone tampon non aedificandi de 30 mètres min) de forêt sur les quartiers de Bressieux et Préaux, Il est décidé suite à la réunion : la demande du service Retrait de 30 m de la DDT conduirait à OAP de Bressieux : priver la commune - Elargir le périmètre de l’OAP sur la zone N alentour de façon à intégrer d’une partie de une bande tampon de 30 m l’évolution - Imposer dans l’OAP un défrichement sur ce périmètre démographique prévisionnelle ce qui remettrait en cause Règlement écrit l’économie générale du projet - Rappel des obligations de débroussaillement dans les dispositions générales du règlement écrit Ajouter dans le rapport

de présentation une - Le règlement des zones U et AU doit être ajusté pour prendre en carte des hydrants et Annexes compte ce risque (rappel concernant le débroussaillement des réservoirs de lutte obligatoire) contre l’incendie Mise en annexe du PLU de l’arrêté d’obligation de débroussaillement…

Rapport de présentation : - Sera ajoutée une carte des hydrants et des projets de réservoirs envisagés par la commune (emplacements réservés prévus pour cela)

Corriger ou adapter le règlement écrit et graphique Modification à apporter Règlement à modifier en ce sens. dans le règlement écrit Règlement écrit Les « Aires de jeux, aires de sport et de loisirs, stationnement » peuvent- sur les usages en zone N - Zone N : n’autoriser que des destinations permises en zone N être considérés comme des « constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs compatibles avec la vocation de la zone) – donc il est possible de ne pas les mentionner dans le règlement.

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- Changement de destination : ajouter des précisions dans le rapport de présentation (type de bâti, potentiel de logements) et Changements de destination : les précisions demandées seront ajoutées, supprimer les bâtiments déjà aménagés en habitation ainsi qu’une photo des sites (liste figurant dans le règlement écrit.

Des erreurs matérielles seront corrigées : parties pouvant effectivement changer de destination mal localisées ou mal dimensionnées parfois

- Parcelle AL0093 : actuellement en zone U proche d’un espace Mettre une partie de la La zone UC sera réduite la zone UC conformément à la proposition ci- boisé et nécessitant une OAP car sa surface est > à 3000m². Si ce parcelle en zone non dessous choix n’est pas retenu, il faudra déclasser de la zone U la partie constructible est de la parcelle (risque incendie, topographie marquée)

Ancienne limite UB/N Nouvelle limite UB/N

Corriger ou compléter les éléments concernant les servitudes Corriger les éléments Annexes du PLU : relatifs aux servitudes - Servitudes relatives aux transmissions radioélectriques (PT1 et Le plan et la liste des Servitudes d’Utilité Publique seront corrigées en ce électriques PT2) ont été abrogées sens

Observations à titre de recommandations

Rapport de présentation Numérotation des pages Les recommandations seront prises en compte et le rapport de à intégrer présentation sera modifié en ce sens - Corrections et actualisations mentionnées : - Manque numéros de page 150 à 205 Actualisation zonage - Revoir le paragraphe des risques de feux de forêt (supprimer p251 date réalisation PDFCI, revoir les actions prioritaires et les

enjeux pour le département, corriger la date de réalisation du guide de la DDT) p177 - Actualiser le zonage p.251

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- Remplacer nom de la communauté de communes Rhône Gussol dans le résumé non technique de l’évaluation environnementale

OAP Cette recommandation ne parait pas indispensable à ce stade. - Ajouter les courbes de niveau sur les schémas de composition Pas de modification apportée aux OAP

Règlement écrit Modifications à intégrer La prescription suivante sera intégrée dans le règlement écrit : - Intégrer le risque inondation par des mesures à intégrer aux « Les terrains situés à proximité des cours d’eau et talwegs, susceptibles dispositions générales (art. I.11 peut préciser un recul des d’être inondés lors d’événements pluvieux importants, devront rester constructions par rapport aux ruisseaux, fossés et talwegs) inconstructibles dans une bande de 10 mètres de la berge du cours d’eau sauf justification topographique (falaise, ruisseau busé...) rendant la règle - Zone Ntl : Revoir les références associées aux paragraphes 1.1.2.1 de recul inopérante ». et 1.1.2.2 par rapport aux usages autorisés

- Zone agricole : Possibilité d’autoriser les constructions et installations nécessaires à la commercialisation, transformation, Le règlement de la zone Ntl sera revu en ce sens conditionnement des produits agricoles… La disposition de la loi Elan sera ajoutée dans le règlement de la zone A

Règlement graphique Le plan de zonage sera modifié en ce sens - Ajouter le nom des communes voisines

Service Départemental d’incendie et de secours de l’Ardèche (SDIS) : avis favorable, deux recommandations formulées

- Intégrer dans le PLU les critères de couverture de la défense Rappelle les dispositions Voir partie DDT extérieure contre l’incendie (DFCI), tels que les distances et débits sur la défense Le règlement précise déjà que les voies de desserte et accès doivent des hydrants en fonction des ouvrages à défendre (annexes 441, extérieure contre présenter des caractéristiques permettant le passage des véhicules de 442 et 443 du DECI) l’incendie et lutte contre l’incendie. l’accessibilité. - L’accessibilité aux habitations pour la protection contre l’incendie doit répondre aux conditions des voies engins (description dans l’article 4 arrêté du 31/01/1968)

INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité) : avis favorable, pas d’observations particulières

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Département de l’Ardèche : avis favorable sous réserve de prise en compte des prescriptions émises

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- Ajouter le recul de 35 m le long de la RD 287 dans le règlement Remarque acceptée Information de la commune : le projet a été étudié avec le département, écrit. Un recul de 15 m est possible si une étude est réalisée avec un accord oral, il est prévu de déplacer le panneau de limite - Revoir l’OAP « Sud Village » en prenant en compte la marge de d’agglomération en limite sud d’opération. – Pas de modification de l’OAP recul La prescription suivante sera ajoutée dans le règlement écrit

« Hors agglomération, les constructions doivent respecter un recul de 35 m par rapport à l’axe de la RD 287 »

Une erreur matérielle sera corrigée dans l’OAP Sud village : cône de vue à inverser

Limite d’agglomération

Chambre d’Agriculture d’Ardèche : avis favorable sous réserve des remarques formulées

Rapport de présentation Remarques seront Le rapport de présentation sera modifié en ce sens acceptées et mises en - Revoir le tableau des usages du sol p 294 et 297, notamment sur œuvre par la commune les interdictions de constructions en zone N et les règles de concernant les hauteur précisions à apporter et - Préciser si les projets de constructions en cours sont comptés dans mise en cohérence de la l’analyse de la compatibilité avec le PLH et le SCOT (p.302) rédaction

Règlement graphique Le rapport de présentation précise déjà les éléments suivants : le PLU prévoit un ajustement des capacités foncières en permettant une extension - Justifier le maintien en zone AUc de la parcelle 57 qui ne possède pas de constructions en vis-à-vis – Risque de demande d’extension

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supplémentaire en zone A et N lors de l’enquête publique si encadrée des hameaux principaux dans les secteurs desservis par les insuffisamment argumenté réseaux Pas de modification à apporter

-

Règlement écrit Règlement écrit : - Zones urbaines : revoir la cohérence sur le nombre de pans de Les corrections suivantes seront apportées dans le règlement concernant toiture (2 dans le règlement et 4 dans le rapport de présentation) les toitures : - Zones AU ouvertes AUb et AUc aux alinéas d et e : préciser la - Toitures autorisées à 2 ou 4 pans hauteur des toitures planes autorisées - Pour les hauteurs seront corrigées certaines incohérences - Zones AU fermées : préciser la hauteur des toitures planes (possibilité de toit plat en UA avec une hauteur à 10 m pour les Tableau des destinations des constructions de la zone AU comprend bâtiments collectifs, ajout des hauteurs à l’acrotère pour les 2 fois l’interdiction des exploitations agricoles annexes et toit plat si manquantes)

Précisions à ajouter dans règlement écrit sur les hauteurs (parties modifiées en bleue) : UA : - 10 m. au faîtage pour les maisons individuelles (toiture traditionnelle) - 10 m en toiture terrasse (acrotère inclus) pour les bâtiments de logements collectifs - 6,50 m en toiture terrasse (acrotère inclus) pour les maisons individuelles - 3,50 m. pour annexes (toiture traditionnelle) - 3 m en toiture terrasse pour annexes (acrotère inclus)

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UB : - 10 m. au faîtage (toiture traditionnelle) - 6,50 m. en toiture terrasse (acrotère inclus) - 3,50 m. pr annexes (toiture traditionnelle) - 3 m. en toiture terrasse pour annexes (acrotère inclus) UC : - 7 m. au faîtage (toiture traditionnelle) - 6,50 m. en toiture terrasse (acrotère inclus) - 3,50 m. pour annexes (toiture traditionnelle) - 3 m. en toiture terrasse pour annexes (acrotères inclus) AUa : - 10 m. au faîtage pr maison individuelle (toiture traditionnelle) - 10 m en toiture terrasse (acrotère inclus) pour les bâtiments de logements collectifs - 6,50 m. en toiture terrasse pr maison individuelle - 3,50 m. pour annexes (toiture traditionnelle) - 3 m. en toiture terrasse (acrotères inclus) AUb : - 9 m. au faîtage (toiture traditionnelle) - 6,50 m. en toiture terrasse - 3,50 m. pr annexes (toiture traditionnelle) - 3 m. en toiture terrasse pour annexes (acrotères inclus) AUc : - 7 m. au faîtage (toiture traditionnelle) - 6,50 m. en toiture terrasse - 3,50 m. pr annexes (toiture traditionnelle) - 3 m. en toiture terrasse pour annexes (acrotères inclus)

SCOT du Grand Rovaltain : avis favorable, plusieurs observations formulées

Rapport de présentation Remarques prises en La justification pour le développement du hameau de Préaux sera précisée compte, à l’exception de dans le rapport de présentation : - Ajouter les justifications concernant le développement mesuré du la suggestion d’anticiper hameau des Préaux (précédemment formulées à l’oral) « L’enveloppe retenue pour la zone UC au niveau de Préaux est légèrement les densités prévues par - Revoir l’estimation de la production de logements en zone urbaine plus étendue que l’’enveloppe secondaire définie par le SCOT. Les deux le SCOT au regard des critères de prise en compte de l’objectif de densité parties déjà urbanisées séparées par une simple dans creuse ont été du SCOT des tènements de plus de 3 000 m² rassemblées De plus la parcelle 278 légèrement en extension est ajoutée car cela correspond à une limite physique. Une participation pour Voirie et

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- Autres corrections à apporter : Réseau (PVR) a été mise en place pour l’ensemble de ces parcelles en 2009. Les limites de la zone Ud de l’ancien PLU ont donc été reprises. Le - Actualiser la description des documents supra-communaux projet de PLU prévoit par ailleurs le déclassement en zone A ou N des (PLH, SCOT, SDAGE) parcelles situées à l’Est de la route auparavant classées en zone AUf et - Revoir les potentialités foncières du hameau des Préaux qui UDh ». ne concerne pas la bonne parcelle (p.300) - Mentionner la zone humide repérée dans le DOO du SCOT (p. 321) Concernant « la zone humide repérée dans le DOO », le DOO ne mentionne pas de zone humide particulière sur St-Romain en dehors de celles de l’inventaire départemental qui sont déjà intégrées au plan de zonage et au diagnostic du PLU. Les autres corrections seront prises en compte

Règlement écrit Règlement écrit : - Modifier le règlement pour permettre l’hébergement hôtelier et Cette recommandation ne parait pas opportune sur les changements de touristique dans les bâtis repérés pour le changement de destination repérés car les bâtiments repérés n’ont pas ce potentiel (projet destination d’habitation ou gîte) Pas de modification du réglement

OAP OAP : - Revoir le périmètre de l’OAP Grange Neuve ne correspondant pas Grange neuve : à celui de la zone AUb Le secteur de l’OAP sera corrigé sur le schéma pour correspondre à la zone AUb

Rq : modification de l’accès à prévoir aussi suite rq Mme Bret

-

Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF) : avis défavorable

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Réserver le classement en EBC aux zones boisées à fort enjeux sur Ce point a été revu avec la commune : la commune (bois en bordure de cours d’eau, bosquets proches du Contrairement à ce qui est indiqué dans l’avis du CRPF, la surface des village ou de lotissements, espace commun conservé dans un EBC du projet de PLU arrêté était de 68 ha (et non 220ha). Les EBC ont ancien lotissement pour ne pas changer sa destination, bois de en effet déjà été fortement réduits par rapport à la surface des EBC de moins de 4 ha en zone U) l’ancien PLU : maintien des EBC sur la ligne de crête autour de Besset… Lorsque l’enjeu de conservation n’est pas absolument démontré, les zones en EBC doivent être supprimées Néanmoins des ajustements sont effectués et intégrés sur le plan de zonage : Recul des EBC par rapport à certaines habitations - Retrait d’EBC sur des boisements résineux de faible qualité paysagère en ligne de crête - Retrait d’EBC qui était sur des secteurs de prairies - Retrait d’EBC vers le Durtail (Nord Est) Au final, la superficie des EBC retenus représente 55 ha

Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) : avis favorable, pas de remarques formulées

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RTE : avis favorable, pas de remarques formulées

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Etude du rapport du commissaire enquêteur

Demandes de modification de zonage

Observations du publics Avis du CE Réponse de la commune, décision en réunion

M. MANIER Pour des raisons de cohérence, la parcelle 188 doit être affectée d’un Les parcelles 115, 158, 188 seront dans leur Jean-Marc classement unique en N ou Ap et non relever de deux classements ensemble placées en Ap différents. Il en est de même des parcelles 115 et 158 qui devraient Le cône de vue sera déplacé sur la parcelle 283 relever d’un classement unique en zone Ap. Une attention particulière doit être apportée à la préservation de la vue depuis le chemin des crêtes, par un recensement des secteurs sensibles susceptibles d’entrainer une pollution visuelle. Il propose que le cône de vue placé par le projet sur une parcelle en réalité fermée par la végétation, soit déplacé sur la parcelle 283, ouverte sur la vallée.

Mme BOSSI Mme Bossi envisage d’acquérir les parcelles AN 80, 81 et 214 pour y La réponse de la Les parcelles concernées seront placées en zone développer une activité de maraichage en agriculture biologique, commune est en A et de ce fait les aménagements nécessaires à respectueuse de la biodiversité. Elle demande : cohérence avec l’activité seront possibles. L’extension du les objectifs réseau électrique peut être envisagée par la

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- Si ces parcelles, que le projet de PLU place en N, ne pourraient être définis par le commune. Dans ces conditions la mise en place classées en A conseil municipal d’un STECAL est sans intérêt. - S’il est possible d’ériger sur ces parcelles les installations nécessaires et les orientations Zonage corrigé : à l’activité envisagée du PADD. - Si un branchement électrique peut être demandé.

- S’il est possible d’envisager un STECAL

M. M Miramant Samuel est propriétaire des parcelles 168, 171, 172 relevant Le classement en Pas de modification du PLU de la zone N. Il demande si celles-ci peuvent être classées en A. Il zone A sera MIRAMONT Les parcelles resteront en N au regard des souhaite les confier à un agriculteur sous le régime du commodat, ou les étudié, mais Henry contraintes de pentes, des enjeux écologique, vendre à un agriculteur ou à la commune pour que celle-ci y développe présente peu d’occupation du sol Ce classement n’empêche une activité de plein-air. d’intérêt au pas la culture/ pâturage de ces parcelles regard de l’objectif poursuivi par les intéressés.

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Mme Ces personnes souhaitent installer une pension canine sur l’une de leurs l’activité Réponse commune : il est difficile de répondre COISSIEUX parcelles, 144 ou 146 quartier Piquant, classées pour la première en zone envisagée par à la question sans précisions complémentaires Armelle et Np la seconde en zone N. Toutes les deux sont concernées par un espace Mme Coissieux et sur l’activité envisagée, notamment pour ce qui M Peyron est concerne le nombre de chiens reçus. Le projet de M. boisé classé. Ils demandent si tout ou partie de ces parcelles peuvent difficile à localiser est à préciser. PEYRON être classées en A ou à défaut si, sans modification de classement, cette sur le terrain

activité peut y être envisagée. prévu, doublement Pas de modification du PLU, fort enjeu de impacté par la préservation de la ligne de crête présence d’un EBC ( la commune s’étant cependant engagée à revoir l’ importance de ceux-ci ) et le passage du chemin des crêtes.

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M. M Feraton estime que les parcelles 196 et 197 à Grangeneuve ont été Il s’agit d’une Parcelle 196 et 197 à reclasser en UB erreur de trait qui FERATON placées par erreur en zone UL. Il demande un classement en zone UB. Noël sera rectifiée dans le sens demandé par M. Feraton

Demandes de constructibilité

Observations du publics Avis du CE Réponse de la commune, décision en réunion Ces parcelles sont, au titre de l’actuel PLU déjà M. CARIAC Ces personnes demandent que les parcelles 224 et 243 (hameau de placées en zone N. Les objectifs Jean-Luc Préaux ), que le projet de PLU classe en zone N, soient rendues démographiques et l’optimisation foncière constructibles. Cette demande est récurrente et a déjà été signalée par Mme recherchés en application des orientations du leur frère, M. Cariac Pascal, dans le registre mis à disposition de la DEBAUD SCOT et du PLH ne permettent pas population lors de la présentation publique du projet. A l’appui de leur Martine d’augmenter les surfaces constructibles et de demande, les demandeurs arguent du fait que les parcelles voisines 241, donner une suite favorable à cette demande. 247, 248 sont déjà construites Pas de modification du PLU

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NB :pour Réponse négative à cette demande, pour des M. Feraton est propriétaire de la parcelle AR 142 quartier Rouveuvre M. mémoire, dans raisons identiques à celles déjà développées d’une contenance totale de 1872 m2, non constructible au titre du PLU FERATON son avis du 11 pour la demande O1, tenant aux objectifs actuellement en vigueur. Longtemps enclavé, ce terrain est désormais Noël mars 2019, la démographiques et à la modération de desservi par un chemin mis en place au-dessus d’une conduite DDT rappelle la consommation foncière ; d’évacuation des eaux usées rejoignant la STEP proche. Au titre du futur responsabilité de PLU, il est classé en zone AUc (1422 m2) et en zone A (450 m2 ). Il Pas de modification du PLU la commune et demande que la totalité de la parcelle soit placée en zone AUc : en effet, de la les 450 m2 proposés en A, les moins pentus et les plus éloignés de la communauté de STEP, sont de ce fait les plus propices à l’implantation d’une construction. communes pour la réduction des nuisances dues à la station d’épuration.

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Demande identique à celle développée dans M Cariac indique que ses parents avaient acquis quartier Préaux la M. CARIAC l’observation N° 1, appelant une réponse parcelle 224 qui en 1989 a obtenu un certificat d’urbanisme opérationnel identique positif. Leur intention était d’y construire une maison, projet interrompu par la maladie et le décès de son père. Le terrain est viabilisé, mais lors Pas de modification du PLU du dernier échange avec la mairie de St Romain, il lui a été indiqué que le terrain n’était plus constructible, affirmation confirmée par le projet de PLU. Il demande le retour au classement antérieur : en effet, c’est un cas de force majeure qui a retardé les démarches et les travaux de construction. Ses propos sont en cohérence avec ceux de ses frère et sœur reçus lors de la permanence du 15 avril. Il indique être déterminé, en cas de réponse défavorable, à engager un contentieux.

La zone AUc sera légèrement agrandie ainsi Propriétaire de la parcelle cadastrée 207, d’une contenance de 5200 m2, Mme que le périmètre d’OAP pour permettre la placée par le projet de PLU en zone A, demande que celle-ci soit rendue Hannier construction d’une habitation supplémentaire constructible. Ce terrain est viabilisé hors évacuation des eaux usées, mais aisément raccordable à l’assainissement collectif. Actuellement à usage de parc et jardin d’agrément, elle entend le vendre pour tout ou partie, d’autant qu’il a déjà fait l’objet d’une division et d’un bornage par un géomètre. Un temps affecté par des eaux de ruissellement, il n’a plus connu ce phénomène depuis 2005 : un busage a été réalisé sur son terrain par l’intéressée, complétant les travaux réalisés en amont de sa propriété

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Il est regrettable que la famille Duvillard n’ait Mme Duvillard a acquis en 1975 les parcelles 96,99,121,123. D’une Mme pas saisi le classement actuel, en zone AU, superficie totale de 2900 m2 ce terrain est viabilisé et muni d’un Duvillard pour déposer un permis de construire. Le PLU assainissement autonome (non suivi par le SPANC ). Une partie boisée approuvé en 2006 demeure en vigueur jusqu’à reçoit en lisière un mobil home, vétuste. Mme Duvillard demande que ce l’approbation du nouveau terrain soit déclaré constructible afin de remplacer le mobil home par une

construction mieux intégrée dans le site, à usage de résidence secondaire Pas de modification du PLU

Il n’est pas possible d’étendre l’offre de Demandent que les possibilités de construction pour le hameau de M. MANIER terrains constructibles sur le hameau de Combes soient étendues, notamment sur la zone Ap. Ce hameau en effet Jean-Marc Combes sans remettre en cause les choix est proche de la vallée du Rhône et des secteurs d’activité et dispose d’un sous-tendant le projet de PLU : le parti a été

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assainissement collectif ; d’autant que de nouvelles constructions pris de ne pas étendre l’enveloppe secondaire n’affecteraient pas la vue depuis le chemin des crêtes des hameaux Pas de modification du PLU

Le bâtiment AB111 pourra bénéficier d’un Ces personnes demandent pour leurs propriétés situées quartier Préaux : Mme changement de destination pour BANCEL - Que la parcelle AB 111, jusque-là placée en zone UDh soit maintenue transformation en habitation (sera ajouté au Marie- dans un classement équivalent (il n’y a plus de zone UD dans le projet plan de zonage et au règlement écrit. Sauzanne de PLU ). Cette parcelle en effet ne comprend qu’une bâtisse qui n’a En revanche, les orientations du SCOT plus d’usage agricole depuis de nombreuses années et qui est s’opposent à toute augmentation susceptible d’être aménagée en habitation. Ce classement en zone N supplémentaire des terrains constructibles est en contradiction avec les articles L 151-1 à L 154-4 et R 151-1 à R 153-22 du code de l’urbanisme - Que les parcelles cadastrées AB 115, 248 et anciennement 222 placées par l’actuel PLU en zone AUf conservent un classement identique alors que le projet les place en zone A. Ces parcelles ne sont plus cultivées et sont viabilisées, contrairement à la parcelle 118b, maintenue en équivalence à la zone UD alors qu’elle est située en forêt et loin des réseaux.

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Malgré la desserte en eau potable et Ils demandent que la parcelle AS 1à Serre Long soit déclarée M et Mme électricité, le terrain concerné est isolé et hors DESPESSE constructible, car située en bordure de route et desservie par les réseaux toute enveloppe urbaine. Bernard eau et électricité. Pas de modification du PLU

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La parcelle de M. Banc est située hors M Banc demande que la parcelle 189 à Combes soit déclarée M. BANC enveloppe urbaine du hameau. Roger constructible. Pas de modification du PLU

M. et Mme Ces personnes demandent que les parcelles AD 283, 284, 285, 286 et 26 Cette demande semble sans objet, ces ROMAIN à Combes soient maintenues en zone constructible. Ces parcelles sont parcelles ayant fait l’objet d’une déclaration Cyril viabilisées, ont un caractère de dent creuse contrairement à celles faisant préalable pour division parcellaire. Dans le cas contraire, ces terrains n’auraient pas pu l’objet de la zone AUc. conserver leur caractère constructible, étant situés hors enveloppe constructible des hameaux et leur caractère de dent creuse n’étant pas établi. Pas de modification du PLU

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Les parcelles 196 et 196 seront mises en M. et Mme M et Mme Vezon contestent le classement en zone UL de la parcelle 197, zone UB et la haie supprimée VEZON d’autant que leur maison d’habitation apparait également en zone UL et Fernand demandent un classement en zone UB de la totalité de la parcelle. Ils signalent que la haie à protéger au titre de l’article L 151-23 du code de l’urbanisme figurant sur le document graphique n’existe pas. Ils envisagent de demander la division de la parcelle 197.

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cf réponse Comme sa mère et sa sœur ( cf observation R6 ) M. Duvillard demande Pas de modification du PLU DUVILLLAR donnée à D Nicolas que les parcelles 99 et 121 quartier Bressieux bénéficient d’un l’observation O8 classement les rendant constructibles. En argument il fait état des permis R6 de construire accordés sur les parcelles voisines.

Cette parcelle Celui-ci constate que les parcelles AV 102-136 dont il est propriétaire, Pas de modification du PLU PASCAL n’est dans Serge jusque-là placées en zone AUob1 est proposée pour une zone AU, zone l’immédiat pas à urbaniser stricte non opérationnelle). Il demande un classement en connectée au zone UB, au nom de la cohérence d’ensemble du secteur, des réseau engagements qui lui ont été donnés et des efforts qu’il a acceptés pour d’assainissement permettre la construction du lotissement des Cèdres. collectif. A noter que la superficie de la parcelle nécessitera une OAP.

Demande de modification d’accès, chemin…

Observations du publics Avis du CE Réponse de la commune, décision en réunion La remarque est acceptée et le tracé du Propriétaires de la parcelle 234 ces personnes signalent une différence M et Mme chemin sera précisé dans le sens souhaité par d’implantation du chemin piétonnier devant relier le haut du village et PANNETIER les intéressés. l’impasse de la Laye entre le projet initial de PLU et celui soumis à Benoit l’enquête Après vérification, l’ER 5 n’empiète pas sur la parcelle 334 – Pas de modification à intégrer

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La remarque sera prise en compte Mme Bret est propriétaire des parcelles 75 et 348 affectées par l’ER n°9 Mme Bret et l’accès à l’OAP de « Grangeneuve ». Elle demande que lesdites Il n’y aura plus pour la parcelle 334 L’arrêt se parcelles ne supportent pas l’accès aux nouvelles constructions, celui-ci fera Accès depuis la voie interne à l’OAP devant être pris sur les terrains inclus dans l’OAP OAP et plan de zonage seront modifiés en ce sens

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Demandes de renseignements/informations

Observations du publics Avis du CE Réponse de la commune, décision en réunion Propriétaires M. et Mme Ils souhaitaient connaitre le classement des parcelles dont ils sont Pas de modification à apporter au PLU renseignés Trocquemen propriétaires, sans demandes particulières pour celles-ci é Réponse Confirmation de la constructibilité libre de Souhaite savoir si son terrain cadastré AK 0208 était constructible M. affirmative, cette parcelle, qui n’est pas intégrée dans POMMARET terrain classé en l’OAP Cœur de village zone UB Pas de modification à apporter au PLU

les tracés l’ER6 est destiné à élargir la rue, trop étroite à La propriété de Mme Tirel (parcelle 305 ) est concernée par Mme TIREL respectifs des ER ce jour, rejoignant la RD 287 dans sa l’emplacement réservé N° 6. Elle souhaite connaitre, ce qu’elle n’a pas 6 et 8 doivent traversée du bourg. 0,75 à 0,9 mètre seront trouvé dans les documents mis à disposition du public : être précisés car pris de chaque côté de la voie, ces surfaces - La destination de l’ER6 peu clairs donnant lieu à indemnisation des propriétaires. - Les conséquences pour sa propriété : quelle surface de terrain devra- Les frais de remise en état incomberont à la t-elle céder ? A quelle indemnisation pourra-t-elle prétendre ? A qui commune et l’accès au garage sera incombera la remise en état après élargissement de la rue évidemment préservé (déplacement du compteur d’eau et de la haie) - Comment sera préservé l’accès à son garage Pièce 4c reprise pour une meilleure lisibilité des ER : Un seul ER affiché par ligne et ajout du bâti sur fond cadastral

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la question Propriétaire de plusieurs parcelles (190, 191, 103, 37, 243) Mme Colson Il est difficile d’apporter une solution au Mme concernant indique que les eaux pluviales du lotissement voisin se déversent dans premier point, le jardin de Mme COLSON étant COLSON l’entretien du son jardin, parcelle 37. Elle signale que la parcelle 39, voisine de la situé en contrebas sans possibilité d’exutoire Adeline mur ne relève sienne, comporte un mur de soutènement en mauvais état ; elle pas stricto sensu demande à qui incombe la réfection du mur de l’enquête publique et Pas de modification du PLU dépend vraisemblableme nt du statut de ce mur. Des dispositions doivent être prises pour éviter le ruissellement des eaux du lotissement, telles l’évacuation à la parcelle. Ces questions Il souhaite connaitre les distances d’implantation d’une habitation par Pas de modification du PLU M. ROMAIN dépassent le rapport à une STEP et à un bâtiment d’élevage Maurice cadre de l’enquête publique. Pour la STEP, comme je l’ai indiqué plus haut, il n’y a plus, semble-t-il, de distance

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minimale réglementaire. Pour la distance par rapport aux bâtiments d’élevage, la chambre d’agriculture pourra apporter la réponse sur le droit applicable en fonction du type et de la capacité de l’élevage Réponse affirmative, consignée dans le rapport Propriétaire d’un batiment situé quartier Peuplier, à usage pour partie M. de présentation et en annexe au règlement d’habitation et pour partie de grange souhaite savoir si ce bâtiment peut FERATON écrit être aménagé pour sa totalité en habitation.

Pas de modification du PLU

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Conclusions du Commissaire enquêteur : avis favorable au projet de PLU de St Romain de Lerps, avec les réserves et recommandations suivantes

CE - Réserves Réponse envisagée de la collectivité/ décision en réunion Compléter l’évaluation environnementale pour les OAP de Bressieux et Combes Sera complété – voir partie DDT Modifier le règlement écrit concernant l’usage autorisé des sols en zone N Sera complété – voir partie DDT

Préciser les caractéristiques des logements issus d’un changement de destination Sera complété – voir partie DDT des bâtiments agricoles

Limiter la constructibilité de la parcelle AL 0093 Sera pris en compte– voir partie DDT Corriger les éléments relatifs aux servitudes électriques Sera pris en compte– voir partie DDT Réexaminer les zones placées sous le régime des EBC Voir réponse avis CRPF Ajouter au rapport de présentation la localisation des hydrants et des réservoirs de Sera ajouté lutte contre l’incendie

CE - Recommandations Réponse envisagée de la collectivité/ décision en réunion Compléter le rapport de présentation Sera pris en compte– voir partie DDT - en paginant l’ensemble du document Etat de la station d’épuration précisé avec les derniers travaux de réhabilitation - en actualisant le zonage page 251 effectué en 2019 - en précisant les données concernant l’assainissement collectif et l’aptitude des sols à l’assainissement autonome - en justifiant de façon plus précise le développement du hameau de Préaux Compléter le règlement écrit Sera pris en compte– voir partie DDT - intégrer dans ce document des dispositions protégeant du risque de débordement des ruisseaux et fossés

- ajouter le contenu des articles 1121 et 1122 - intégrer les dispositions de la loi du 23 novembre 2018 concernant les installations nécessaires à la transformation et à la vente de produits agricoles

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- tenir compte dans les différents documents des modifications de cohérence demandées par la chambre d’agriculture et le syndicat mixte du SCOT Rovaltain

- modifier les distances par rapport à la RD 287 de l’OAP Sud village Déplacement du panneau d’entrée d’agglomération – voir partie CD

Améliorer le fonctionnement de la STEP du centre bourg Sera pris en compte– voir partie DDT

- développer et préciser le maillage des modes doux de déplacement Un ER à ajouter pour cheminement dans le village = ER36 - revoir la liste des emplacements réservés et leur étendue - revoir le tracé de l’ER2 - préciser la position des ER 6 et 8

Carte du maillage mode doux sera ajoutée dans le rapport de présentation Rectification de l’ER 2 (appendices enlevés)

Modification de la pièce 4c pour une meilleure lisibilité Correction d’erreurs matérielles sur les pièces 4a 4b et 4c : reprise des ER6 et ER9, interruption de la continuité des ER corrigée.

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Indiquer pour le bâtiment situé sur la parcelle AP 138 la possibilité d’un Ce changement de destination sera ajouté au plan de zonage et règlement écrit changement de destination

Optimiser les continuités des trames vertes et bleues Cette remarque ne précise pas sur quel(s) secteur(s) une optimisation semble nécessaire. La TVB a été prise en compte dans le projet de PLU sur l’ensemble du territoire : corridor Aco/Nco, haies préservées et recul de constructibilité aux abords des cours d’eau, grands ensembles naturels classés en zones A ou N… Pas de modification du PLU Etudier la possibilité de développer sur l’une des OAP des modes d’habitat La possibilité de réaliser un écohameau avait été envisagé par la commune mais alternatifs et écologiques les objectifs de production de logements doivent prioriser un réinvestissement au niveau du village. Néanmoins les OAP telles que définies n’empêchent pas d’envisager ce type d’habitat Pas de modification du PLU

Remarque générale : pour une meilleure lisibilité du plan de zonage, le fond cadastral du PLU sera mis à jour avec la dernière version disponible (juillet 2019). Des erreurs matérielles ont par ailleurs été corrigées sur le plan de zonage, règlement écrit, OAP et rapport de présentation.

A1538–Etude des avis des personnes publiques associées et du rapport du commissaire enquêteur page 30 / 30 ANNEXE A LA DELIBERATION N°174-2019

Parcelles objets de la délibération du Conseil Communautaire du 03/10/2019

Parcelle objet de la délibération du Conseil Communautaire du 14/11/2019 ANNEXE A LA DELIBERATION N°175-2019

Communauté D-ARDÈCHEEN HERMITAGE de communes

l® Agglo

Convention pour la réalisation de travaux de renaturation de berges pour le compte de la Communauté de communes Rhône-Crussol dans le cadre de ses travaux de restauration de la continuité du Cros du Battoir à Alboussière

Entre la collectivité ARCHE Agglo, représenté par M. SAUSSET Frédéric, Président de la collectivité, d'une part, Et

La Communauté de communes Rhône-Crussol, représenté par M. DUBAY Jacques, Président de la collectivité d'autre part.

Il a étéconvenu ce qui suit :

Préambule :

En décembre 2017, dans le cadre du contrat de rivière porté par l'Entente Doux Mialan, la Communautéde communes Rhône-Crussol, à travers la compétence GEMAPI, doit mettre en ouvre des actions sur son territoire. Une de ces actions est la restauration de la continuité écologique sur le Gros du battoir, affluent du Duzon à Alboussière.

Pour mener cette mission à bien, la CCRC peut s'appuyer sur un Accord-cadre avec l'entreprise de TP Comte pour la partie terrassement. Pour ce qui concerne la mise en place de techniques de renaturation, la CCRC ne dispose pas d'équipe formée à ces techniques ni de contrat avec un prestataire. De son côtéArche agglo dispose d'une équipe compétente dans ce domaine. Il est donc proposé de mettre à disposition ces agents pour réaliser cette prestation dans la durée maximum de l'opération.

La commune d'Alboussière et la CCRC sont propriétaires de terrains concernés par l'emprise des travaux. Ce cours d'eau est déconnecté du Duzon sur les 50 derniers mètres par un busage ainsi qu'une marche infranchissableà la confluence. Afin de rétablir cette continuité écologique, la CCRC va créerun nouveau busage de 25ml sous la route puis un nouveau lit de cours d'eau sur 50ml avant de rejoindre le Duzon en aval du plan d'eau d'Alboussière. Cette dernière partie doit être aménagée avec des techniques dites « végétales».

1/3 Article l : Objet

A la demande de la CCRC, l'équipe rivière d'ARCHE Agglo est mandatée pour réaliser les travaux d'aménagement du lit et des berges du nouveau lit du Gros du Battoir.

Ces travaux de protection de berge pourront consister à réaliser: des plantations de plants et de boutures, des protections de berges en « techniques végétales », de petits aménagementsbois.

ARCHE agglo fournira un descriptif précis des travaux ainsi que les plans afférents. Ces documents seront validés par la CCRC qui conduit l'étude en régie et a la responsabilité de l'ensemble de l'opération. Les travaux ne débuteront qu'après cette validation.

Article 2 : Obligation et responsabilité de la collectivité

Modalité d'exécution des travaux

Le maître d'ouvrage, la CCRC, sera signataire des marchés de travaux et de fourniture pour la réalisation des travaux de restauration de la continuité écologique du Gros du battoir.

Réce tion des travaux

Les travaux réalisés seront réceptionnés et validés par la maîtrise d'ouvrage (CCRC).

Un procès-verbal de réception de ti-avaux sera établi par la CCRC. Ce document déchargera de toutes responsabilités ARCHE Agglo.

Assurance

La collectivité ARCHE Agglo déclare avoir les assurances nécessaires en responsabilité civile et professionnelle pour assurer les dommages éventuels occasionnés durant la phase de chantier : AREAS Dommage, n° assurance : OR204260

Article 4 : Financement de l'opération

La CCRC s'engage à rembourser à ARCHE Agglo les frais de fonctionnement du service (comprenant les charges de personnel y compris encadrement, les éventuelles fournitures supplémentaires, le coût de renouvellement des biens et les contrats de service rattachés), sur la base d'un coûthebdomadaire de 3 500 (valeur décembre2018).

Article 5 : Durée de la convention

La présente convention est conclue à compter de sa signature et jusqu'à la remise au maitre d'ouvrage du PV de réception et des éléments le constituant.

Par sa signature, la CCRC accuse bonne réception des ouvrages et acceptation des travaux effectués par ARCHE Agglo.

Toute prestation complémentaire devra faire l'objet d'une nouvelle convention. 2/3 Article 6 : Résiliation

La présente convention ne pourra pas être résiliéeune fois la phase de travaux commencée. Avant cette phase la présente convention pourra être dénoncéepar lettre recommandée avec accusé de réception.

Fait à Guilherand Granges, le 15 novembre 2019

En 2 exemplaires

Le Communauté de communes, La collectivité ARCHEAggIo, Rhône Crussol

Monsieur DUBA Y Jacques Monsieur SAUSSET Frédéric Président CCRC Présidentd'ARCHE Agglo

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3/3

ANNEXE A LA DELIBERATION N°176-2019

Contrat

territorial

pour le

mobilier

usagé

Numéro de contrat :

1

Contrat territorial pour le mobilier usagé

ENTRE:

< dénomination et forme juridique de la personne publique>

Adresse du siège : Code postal et Ville :

N° INSEE : N° SINOE : titulaire de la (des) compétence(s) : représenté(e) par : autorisée à conclure le Contrat par la délibération numéro < > du < >, désignée ci-après par « la Collectivité »,

D’UNE PART,

ET

Eco-mobilier, société par actions simplifiée, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 538 495 870, dont le siège social est situé 50 avenue Daumesnil, 75012 Paris, agréée en tant qu'éco-organisme au titre de l'article R 543-252 du code de l'environnement, représentée par Dominique Mignon, Présidente, désignée ci-après par « Eco-mobilier »,

D’AUTRE PART,

La Collectivité et Eco-mobilier sont ci-après individuellement dénommés une « Partie » et ensemble les « Parties ».

Fait en deux exemplaires originaux Le……………………………. Le……………………….

Pour la Collectivité Pour Eco-mobilier Le Président La Présidente Prénom Nom Dominique Mignon

« Lu et approuvé » et signature « Lu et approuvé » et signature

2

ARTICLE LIMINAIRE ET DEFINITIONS

Eco-mobilier est un éco-organisme, créé à l’initiative des fabricants et distributeurs de mobilier, pour répondre collectivement à la règlementation issue du décret n°2012-22 du 6 janvier 2012 relatif à la gestion des déchets d’éléments d’ameublement.

Pour répondre aux objectifs de collecte et de valorisation issus de l’arrêté du 27 novembre 2017 portant le cahier des charges, Eco-mobilier propose aux collectivités territoriales compétentes de conclure le présent contrat, qui prévoit la mise en œuvre d’une collecte séparée, en accord avec la collectivité, et la mise en place de soutiens financiers aux déchets d'éléments d'ameublement collectés non séparément et traités par la collectivité.

Pour les collectivités concernées, il est nécessaire d'organiser une transition harmonieuse entre les périodes d'agrément 2013-2017 et 2018-2023, afin de réduire les tâches administratives et d'éviter les interruptions de collecte. A cette fin, il est nécessaire de clarifier et préciser certaines des dispositions contractuelles de la période 2013-2017.

Ainsi, dans le cadre du contrat-type 2013-2017 et du contrat-type 2018, les soutiens financiers ont été versés pour la collecte et/ou le traitement à chaque semestre échu. Le cahier des charges pour la période 2018-2023 prévoit un versement annuel des soutiens financiers, en année N pour l'année N-1. Considérant que cette disposition du cahier des charges 2018-2023 entraînerait un double paiement pour l’année 2018 et l'absence de paiement pour l'année 2023, les Parties déclarent expressément accepter que les soutiens demeurent calculés sur le semestre échu en année N.

Font partie intégrante du Contrat, l’ensemble des procédures disponibles dans l’extranet et les annexes.

Chaque fois qu’ils sont utilisés, les termes suivants, employés avec une majuscule, au singulier ou au pluriel, auront le sens défini ci-après :

- L’Arrêté : l’Arrêté ministériel du 27 novembre 2017 portant cahier des charges d’agrément relatif à la procédure d’agrément et portant cahier des charges des éco-organismes de la filière des DEA en application des articles L. 541-10, R. 543-240 et suivants du code de l'Environnement. - Contenant : désigne les bennes et/ou tout autre contenant destinés à la gestion des DEA, y compris les contenants pour les Articles de literie - DEA: Déchets d'éléments d'ameublement. - La Collectivité : la Collectivité signataire du Contrat. - Déchèterie : déchèterie définie à l’article 1-2 de l’annexe 1 - Autres collectivités : les Collectivités membres ou adhérentes de la Collectivité signataire. - Collecte séparée : désigne la collecte séparée des DEA - Collecte non séparée : désigne la collecte non séparée de DEA - Extranet : désigne le système d’information collecte - Entités de l’ESS : associations et entreprises de l’économie sociale et solidaire agissant dans le domaine de la réutilisation et favorisant la prévention, notamment au travers du réemploi. - Le Contrat : désigne le Contrat territorial pour le mobilier usagé et ses annexes, et ses éventuels avenants - L’Extranet : portail internet mis à disposition de la Collectivité par Eco-mobilier permettant la gestion administrative, opérationnelle et financière du Contrat, - TERRITEO : portail administratif commun aux éco-organismes permettant la centralisation des informations administratives relatives aux collectivités. - Formation DEA : formation transversale de la commission consultative de l’article D541-6-1 VI du code de l’environnement spécifique aux DEA - Articles de literie : désigne les produits rembourrés d’assise et de couchage (PRAC) - Opérateur désigne le prestataire d’Eco-mobilier chargé de l’enlèvement des DEA - Règlementation : toute disposition juridique normative générale ou individuelle en vigueur - Périmètre : désigne le territoire de la Collectivité et des Autres collectivités couvert par le Contrat

3

- Représentant : désigne les représentants des collectivités territoriales ou leurs groupements tel que représentés dans la Formation DEA. - Liquider/liquidation désigne la détermination du montant des soutiens financiers portée sur la pro forma des soutiens téléchargeables dans l’Extranet - Bordereau de transport désigne la lettre de voiture visée à l’article L 132-9 du code de commerce

Etant entendu qu'il a été proposé par Eco-mobilier et accepté dans le cadre du nouvel agrément de fusionner le Contrat territorial de collecte du mobilier et la Convention de soutien financier proposés par Eco-mobilier dans la période 2013-2017, en un seul Contrat, et qu'il est nécessaire d'adapter le contrat- type aux exigences du cahier des charges de la période 2018-2023. Les conditions générales du contrat- type 2019-2023 sont les suivantes.

4

Article 1 : OBJET DU CONTRAT

Le Contrat a pour objet de régir les relations entre Eco-mobilier et les Collectivités, dans le cadre de l’Arrêté.

Les Parties reconnaissent expressément que le Contrat constitue l’unique document contractuel pour la mise en œuvre de la responsabilité élargie des producteurs de DEA pour toute la période 2019-2023 de l'agrément d'Eco-mobilier.

Article 2 : ENGAGEMENTS D’ECO-MOBILIER VIS-A-VIS DE LA COLLECTIVITE

Article 2.1 : Collecte séparée dans les Déchèteries

Eco-mobilier s’engage à mettre en œuvre la Collecte séparée sur les Déchèteries du Périmètre, conformément aux annexes 1 et 2. Les informations concernant les déchèteries sont transmises par la Collectivité à Eco-mobilier via TERRITEO.

Selon les dispositions du Contrat, Eco-mobilier s'engage à :

• équiper les Déchèteries pouvant être équipées pour la Collecte séparée en mettant gratuitement à disposition de la Collectivité volontaire les Contenants pour la Collecte séparée, • organiser l’enlèvement et le traitement des DEA collectés séparément, • Liquider et verser les soutiens financiers conformément aux annexes 1, 2 et 3, • accompagner et soutenir financièrement les opérations de communication de la Collectivité. • fournir à la Collectivité les données statistiques de collecte et de valorisation.

Pour les Déchèteries qui peuvent être équipées, par Eco-mobilier, de Contenants dédiés pour la Collecte séparée mais qui n’ont pas été encore équipées au 1er janvier 2019, l’équipement des Déchèteries concernées est organisé selon un plan de déploiement, intégré à l’Extranet, et selon une analyse élaborée conjointement avec la Collectivité, dans les 3 mois qui suivent la date de signature du Contrat.

L’équipement des Déchèteries est planifié, dans le cadre du plan de déploiement mentionné à l’alinéa précédent, dans les 6 mois qui suivent la date de signature du Contrat ou au-delà sur demande explicite de la Collectivité, sauf si l’analyse conjointe montre que la faisabilité technique nécessite un délai plus long. Lorsqu'un plan de déploiement a été adopté dans la période d'agrément 2013-2017, ou en 2018 et sauf demande contraire de la Collectivité, il continue à s'appliquer pendant la période d'agrément 2019- 2023.

Eco-mobilier propose à la Collectivité un accompagnement technique pour la mise en place de la Collecte séparée lorsque celle-ci n'a jamais été mise en œuvre précédemment.

Article 2.2 : Collectes non séparées en Déchèterie et en porte à porte

Article 2.2.1: Principes

Eco-mobilier s’engage à soutenir financièrement, conformément aux Annexes 1, 2 et 3, les DEA collectés et valorisés par les Collectivités, provenant des Collectes non séparées.

Les DEA soutenus financièrement sont exclusivement issus de dispositifs de Collectes non séparées suivants :

• déchèteries publiques du Périmètre fixes et points de collecte temporaires du Périmètre (point de collecte mobile, évènementielle, , …), collectant et valorisant non séparément des DEA, visés à l’article 1.2 de l’annexe 1.

5

• dispositifs de collecte d’encombrants en porte à porte du Périmètre valorisant des DEA, visés à article 1.3 de l’annexe 1 (collecte régulière en porte à porte ou sur appel). Les collectes de dépôts sauvages (déchets abandonnés sur la voie publique en dehors de la collecte périodique ou en dehors de la collecte sur appel des encombrants) sont exclues du champ d'application du Contrat.

Article 2.2.2: Evaluation des quantités de DEA collectés non séparément

Pour les DEA collectés non séparément, il est déterminé une estimation conventionnelle des quantités de DEA contenus dans une collecte non séparée de déchets, désignée comme le « tonnage équivalent DEA ». Le « tonnage équivalent DEA » est calculé comme le produit des quantités de déchets collectés non séparément et contenant des DEA par un taux de présence moyen conventionnel de DEA, fonction des modalités de collecte non séparée (notamment déchèterie accueillant uniquement des ménages, déchèterie accueillant des ménages et des professionnels, collecte en porte-à-porte). Les taux de présence moyen conventionnel de DEA sont déterminés suivant un protocole établi en concertation avec les Représentants et présenté dans l’Annexe 5, dans le respect du principe de proportionnalité entre coûts de caractérisation, précisions des résultats et délais de réalisation. Le protocole n'est pas individualisé pour la Collectivité.

Chaque taux de présence moyen conventionnel de DEA est actualisé au plus une fois par an, à partir des résultats d’une campagne complète de caractérisations de déchets collectés non séparément et contenant des DEA diligentée par Eco-mobilier conformément aux dispositions de l’annexe 5.

Les taux de présence moyens conventionnels de DEA applicables pour le calcul des soutiens financiers dus au titre de la collecte de l'année N sont les taux déterminés selon les dispositions susvisées, issus de la campagne de caractérisation de l’année N-1. Après chaque campagne, les résultats détaillés et les taux de présence moyens conventionnels en résultant sont transmis par mail par Eco-mobilier à la Collectivité. Ces taux s’appliquent sur la période de collecte débutant l’année suivante, avec un délai de prévenance minimal d’un mois avant le début de l’année concernée.

Lorsque la Collectivité participe à une campagne de caractérisations de Contenants en Collecte non séparée diligentée par Éco-mobilier, la Collectivité facilite, à Eco-mobilier ou à toute personne mandatée par Eco-mobilier, l’accès à ses sites et à ceux de ses prestataires.

Article 2.3 : Maillage territorial

Pour tenir compte des objectifs de maillage pour la collecte des DEA, en fonction des paramètres rappelés dans l’Annexe 2, en cas de déficit du maillage, Eco-mobilier propose la mise en place ou la participation à la mise en place de collectes complémentaires, conformément à cette même Annexe, après en avoir étudié les modalités avec la Collectivité et sous réserve que celle-ci accepte, en fonction des spécificités et des besoins du territoire, et des autres dispositifs de collecte pré-existant sur ce territoire.

Article 2.4 : Optimisation du schéma opérationnel

Dans certaines collectivités locales dont les déchèteries disposent de la disponibilité foncière sur le site, Eco-mobilier peut proposer par avenant au Contrat le déploiement d’un schéma alternatif de collecte.

Eco-mobilier peut proposer à la Collectivité, après concertation avec celle-ci, par avenant au Contrat le déploiement d’un schéma alternatif de collecte spécifique à la Collectivité.

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Article 3 : ENGAGEMENTS DE LA COLLECTIVITE VIS-A-VIS D’ECO-MOBILIER

Article 3.1: Dispositions générales

L'Arrêté fixe des prescriptions respectées par Eco-mobilier dans le cadre de son agrément au titre de l'article R 543-240 et suivants du Code de l'environnement, à charge pour Eco-mobilier de mettre en œuvre ces prescriptions via le présent contrat-type pour la filière1.

En application des dispositions de l’Arrêté prévoyant des conditions de contractualisation uniques entre le titulaire de l'agrément et les collectivités territoriales, la Collectivité s’engage d’une part à contribuer aux objectifs règlementaires de recyclage et de valorisation des DEA, et d’autre part à mettre en œuvre ses obligations contractuelles le tout conformément aux dispositions des article 3.2, 3.3 et 3.4 du Contrat, de manière à permettre à Eco-mobilier de respecter ses obligations au titre de son agrément.

Article 3.2: Collecte séparée dans les Déchèteries

Mise en place de la Collecte séparée La Collectivité s'engage à étudier les moyens à mettre en place pour la Collecte séparée au titre du Contrat, et à préparer la liste des Déchèteries pouvant être équipées pour la Collecte séparée.

Gestion de la Collecte séparée Dès lors que la Collecte séparée est mise en place, la Collectivité s’engage à collecter les DEA et à utiliser les Contenants mis à sa disposition par Eco-mobilier exclusivement pour la collecte des DEA, et à remettre les DEA ainsi collectés exclusivement à Eco-mobilier ou à l’Opérateur.

En tant que dépositaire des Contenants, la Collectivité en a la garde et doit les restituer dans l'état dans lequel ils lui ont été confiés, sauf usure normale, et en faire un usage normal, conforme à leur destination. Elle met en place la signalétique et la communication nécessaire, conformément aux recommandations d’Eco-mobilier, afin de sensibiliser les usagers à la prévention, au réemploi et de l’informer du devenir des meubles jetés dans le Contenant dédié. Elle s’assure que les agents aient une connaissance exacte des consignes de tri. Pour ce faire elle peut notamment utiliser des supports mis à disposition par Eco-mobilier.

La Collectivité s'engage à conserver les DEA dans leur état au moment de leur collecte. La Collectivité interdit tout prélèvement de DEA sur les Déchèteries, sauf prélèvements en vue de réutilisation, effectués conformément à l'article 7. La Collectivité fournit à Eco-mobilier les indications nécessaires à la gestion opérationnelle des enlèvements et s’engage à respecter les conditions de mise à disposition et d’enlèvement, conformément à l’Annexe 2.

Le Contrat ne peut en aucune manière s'interpréter comme conférant à Eco-mobilier le titre d'exploitant ou de chef d'établissement des Déchèteries, ni d'employeur du personnel employé sur les Déchèteries, ni de donneur d'ordre des prestataires de la Collectivité, de telle manière que la Collectivité conserve seule les obligations relatives à la conformité à la Règlementation des déchèteries et à la sécurité des personnes (agents, usagers, prestataires notamment).

La Collectivité décide et met en œuvre les moyens adaptés afin de prévenir les vols, dans la limite des contraintes économiques et techniques. En cas d’incidents graves et répétés, la Collectivité informe Eco- mobilier et entame les procédures nécessaires.

La Collectivité et Eco-mobilier s’informent réciproquement des dysfonctionnements, des incidents et des sanctions administratives ou pénales dont ils ont connaissance, impactant la collecte, la mise à disposition des Contenants et l’enlèvement des DEA collectés séparément (fermeture de la Déchèterie lors de l’enlèvement, retard de l’Opérateur, incident ou accident lors des manœuvres du véhicule, non livraison

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des Contenants par exemple). Le cas échéant, les Parties examinent ensemble les mesures nécessaires pour remédier à ces incidents, à l'initiative de la Partie la plus diligente.

Dans le cadre du déploiement de points de collecte complémentaires de proximité par Eco-mobilier, visé au 1.4 de l’annexe 1, la Collectivité s’engage à participer à la démarche de développement et de communication sur la mise en œuvre de ces points de collecte et à accompagner Eco-mobilier dans leur mise en place, selon ses moyens.

La Collectivité autorise Eco-mobilier à prendre des images (photographies et films) des points de collecte permanents et temporaires de Collecte séparée, et autorise Eco-mobilier, ou toute personne mandatée par Eco-mobilier, à accéder à ces points de collecte aux fins de prendre ces images. Eco-mobilier s’engage à informer la Collectivité préalablement. Eco-mobilier s’engage à respecter le droit à l’image de toute personne présente sur le point de collecte.

Ces images peuvent notamment être enregistrées dans une base de données propriété d’Eco-mobilier et peuvent être exploitées par Eco-mobilier ou toute personne mandatée à cette fin, uniquement dans le cadre de ses activités soumises à agrément et après information de la Collectivité, sans paiement autre que les soutiens financiers versés par Eco-mobilier à la Collectivité.

Article 3.3 : Collecte non séparée

Article 3.3.1: Organisation de la collecte et du traitement

La Collectivité organise la Collecte non séparée, puis leur traitement. La Collectivité s’engage à recycler et valoriser les flux comprenant les DEA.

Article 3.3.2 : Traçabilité des DEA et des déchets issus d'une Collecte non séparée

La Collectivité s'engage à assurer la traçabilité du recyclage et de la valorisation des DEA collectés non séparément et des déchets qui en sont issus, depuis leur collecte jusqu’à leur exutoire final, que les DEA soient gérés en régie ou par des tiers. Elle identifie, pour chaque modalité de collecte, les installations de traitement final et transmet à Eco-mobilier, dès la signature du Contrat, la liste des prestataires de collecte et de traitement, ainsi que la description des modalités opérationnelles de collecte et de traitement. La Collectivité actualise périodiquement ces informations via l’Extranet, au plus tard lors des déclarations semestrielles dans les conditions de l’article 5.4 en cas de changement d’exutoires et a minima une fois par an.

Article 3.4 : Collecte des déchets des détenteurs professionnels

Dans le respect du règlement intérieur de la Déchèterie, la Collectivité, dès lors qu’elle donne accès à ses déchèteries aux détenteurs professionnels DEA, s’engage à accepter les dépôts de DEA par les professionnels sans frais pour ces détenteurs dès lors qu’ils présentent leur carte d’accès nominative en cours de validité, délivrée par Eco-mobilier et qu’ils respectent et les conditions techniques d’accès définies par la Collectivité.

Article 3.5 : Non-respect des engagements de la Collectivité

Lorsque la Collectivité ne respecte pas l’une des obligations définie au Contrat, Eco-mobilier peut mettre en demeure la Collectivité de respecter ses obligations, même à bref délai. La mise en demeure explicite les dispositions du Contrat qui n'ont pas été respectées, et mentionne qu'à défaut de satisfaire à ses obligations, et sans préjudice du droit d'Eco-mobilier à réparation de son préjudice, la Collectivité s'expose à l’arrêt des versements des soutiens, en fonction de la gravité de ses manquements. La Collectivité est invitée à faire part de ses observations par écrit. A la levée de la mise en demeure, le versement de soutiens est rétabli par Eco-mobilier.

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Article 3.6 : Actualisation des informations administratives de la Collectivité

Sans préjudice de l'article 12, la Collectivité s'engage, dans les meilleurs délais et exclusivement via TERRITEO, à informer Eco-mobilier de toute modification administrative nécessaire à l'exécution du Contrat, notamment de son périmètre.

La Collectivité s'oblige à identifier les contacts opérationnels permanents d'Eco-mobilier par leurs fonctions au sein de la Collectivité, et à les mettre à jour dans les meilleurs délais pour la bonne exécution du Contrat.

Article 4 : COMMUNICATION

Eco-mobilier accompagne la Collectivité dans les opérations de communication de proximité nécessaires à la mise en œuvre de la Collecte séparée. Les actions éligibles aux soutiens figurent dans l’annexe n°4.

Les supports et outils de communication à destination des citoyens et des personnels des Déchèteries (kits de formation) sont mis à disposition gratuitement via le site internet d'Eco-mobilier ou l’Extranet.

Eco-mobilier favorise l’échange de bonnes pratiques de communication et le retour d’expériences entre collectivités. Dans cet objectif, la Collectivité peut être associée, si elle le souhaite, à des réunions de travail et de restitution, proposées par Eco-mobilier.

Article 5 : DECLARATIONS ET LIQUIDATION DES SOUTIENS FINANCIERS ET RAPPORTS ANNUELS

Article 5.1: Soutiens financiers

Cas général

Eco-mobilier s'engage à Liquider et verser semestriellement les soutiens financiers relatifs à la Collecte séparée, à la collecte non séparée et au traitement des déchets issus de la Collecte non séparée et à la communication, conformément aux Annexes 1, 2 et 3 et aux dispositions du présent article.

Déclaration Collecte non séparée

La Collectivité doit procéder à une déclaration, selon le « mode d’emploi déclaration », disponible dans l’Extranet, qui précise le contenu et le format de la déclaration et les justificatifs à joindre à la déclaration. La Collectivité dispose pour ce faire d'une période de déclaration de 60 jours au terme de chaque semestre civil.

Les déclarations et ses justificatifs doivent permettre d'assurer la traçabilité des DEA depuis leur collecte et par mode de collecte (le cas échéant, avec l'indication de la Déchèterie) jusqu'au traitement final, en indiquant les modalités de traitement.

Elles doivent être établies à fréquence semestrielle, précisant les quantités totales de déchets contenant des DEA et leurs exutoires finaux, par mode de collecte (pour chaque Déchèterie en Collecte non séparée et pour la collecte en porte-à-porte) ainsi que les quantités par mode de traitement (réutilisation, recyclage, valorisation ou élimination), avec les justificatifs de cette déclaration. La déclaration comprend notamment :

- l'identification précise du/des sites de traitement intermédiaires et finaux et l'identité du/de leurs exploitants, pour chaque prestataire de la Collectivité, - le détail des tonnages collectés par site et par mois, - le bilan matière détaillé du traitement réalisé pour le compte de la Collectivité, suivant les modalités de calcul de l’Annexe 5 et que le ou les sites désignés par cette dernière, - les arrêtés d'exploitation des sites de traitement final par combustion (chaudières), en cas d’évolution de ces derniers,

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- la performance énergétique –(PE) des UVE utilisées par la Collectivité.

Les justificatifs à joindre à la déclaration sont précisés dans l’Annexe 5.

Par dérogation à l’alinéa précédent pour le 1er semestre 2019, la Collectivité dispose d’un délai jusqu’à fin 2019 pour soumettre sa déclaration.

Au terme de chaque semestre civil, Eco-mobilier dispose de 45 jours après validation par la Collectivité pour Liquider les soutiens variables relatifs à la Collecte séparée (A12 de l’annexe 3).

Par dérogation à l’alinéa précédent, Eco-mobilier dispose de 92 jours après validation par la Collectivité pour Liquider les soutiens variables relatifs à la Collecte séparée (A12 de l’annexe 3) relative au 1er semestre 2019.

A compter de la soumission de la déclaration par la Collectivité, Eco-mobilier dispose de 45 jours, soit pour Liquider les autres soutiens après contrôle et validation de la déclaration, soit pour procéder à des demandes d'informations ou de justificatifs complémentaires, soit encore pour informer la Collectivité des motifs pour lesquels les autres soutiens ne peuvent être liquidés. Les autres soutiens ne peuvent pas être liquidés, et donc payés, tant que la déclaration (en cela compris ses justificatifs) n'est pas complète et conforme aux exigences de déclaration.

Les soutiens financiers qui peuvent être Liquidés et versés par Eco-mobilier le sont par période semestrielle échue.

Article 5.2: Paiement des soutiens

La Collectivité peut émettre un titre de recette dès la Liquidation d’un soutien par Eco-mobilier. Les soutiens Liquidés sont versés par Eco-mobilier dans un délai de 30 jours à réception du titre de recettes émis par la Collectivité conformément à l'état communiqué par Eco-mobilier.

Lorsque subsiste un désaccord notamment sur la déclaration de la Collectivité ou sur les justificatifs fournis, ou en l'absence des justificatifs correspondants, les soutiens ne peuvent être liquidés et payés, et les Parties procèdent selon les modalités de règlement amiable des litiges de l'article 15.

Le paiement des soutiens par Eco-mobilier est effectué sans préjudice de réclamation des trop-perçus dont Eco-mobilier pourrait avoir connaissance ultérieurement, notamment du fait de contrôles. Les trop-perçus par la Collectivité sont liquidés par imputation sur les versements de soutiens non échus ou ultérieurs.

Les Parties se conforment à la législation applicable en matière de TVA au moment de son fait générateur, étant précisé à titre informatif qu'en l’état de la législation, les soutiens ne sont pas assujettis à la TVA conformément à l’instruction 3 A-05-06 n° 50 du 20 mars 2006 de la Direction générale des impôts.

Article 5.3: Rapport d’activités

Pour la Collecte séparée, Eco-mobilier met à disposition de la Collectivité au travers de l’Extranet les données relatives aux enlèvements réalisés et aux tonnages collectés séparément et enlevés par Eco- mobilier.

Eco-mobilier dresse semestriellement un état récapitulatif des tonnages collectés séparément et enlevés par Eco-mobilier et met à disposition chaque année un rapport d’activités, via l'Extranet, des tonnages soutenus, des soutiens versés, des résultats atteints dans un format et un délai compatible avec la réalisation du rapport annuel sur le prix et la qualité du Service Public de Gestion des Déchets ménagers et assimilés.

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Article 5.4: Dématérialisation

Les déclarations et les transmissions de justificatifs sont dématérialisées via l’Extranet.

La Collectivité a accès en permanence au décompte des tonnages collectés opérationnellement dans l’Extranet.

Article 6 : RECOURS A DES TIERS

Chaque Partie peut, de plein droit, missionner tout tiers de droit privé pour réaliser toute ou partie des tâches nécessaires à l'exécution du Contrat.

Chaque Partie demeure responsable vis-à-vis de l'autre Partie de toute inexécution ou exécution fautive du Contrat, du fait et des fautes des tiers qu'il a missionnés et de ses préposés, sauf cas de force majeure.

La Collectivité s'engage à ce qu'Eco-mobilier puisse procéder, le cas échéant, aux contrôles prévus à l'article 11 auprès des tiers missionnés par la Collectivité et par les Autres Collectivités pour la collecte et le cas échéant les enlèvements et le traitement des DEA.

Article 7 : RECOURS AUX ACTEURS DU REEMPLOI ET DE LA REUTILISATION

L’Arrêté prévoit de favoriser l’accès au gisement de DEA aux Entités de l’ESS.

Dans cet objectif, si la Collectivité a un partenariat avec une entité de l’ESS, elle s'engage à travailler à la mise en place des dispositions nécessaires afin de préserver l'intégrité et de permettre le prélèvement, avant mise en benne dans les Déchèteries, des DEA en bon état fonctionnel et sanitaire, en vue d’activités de réemploi et de réutilisation effectuées par une Entité de l’ESS ou la Collectivité elle-même.

La Collectivité fournit à Eco-mobilier la liste des Déchèteries sur lesquelles elle organise un tel prélèvement, ainsi que la liste des entités de l’ESS concernées par ce prélèvement.

Les dons des particuliers, faits directement aux Entités de l’ESS hors des déchèteries, ainsi que les marchés de collecte en porte à porte ou sur appel entre la Collectivité et les Entités de l’ESS, ne rentrent pas dans le cadre de cet article.

Article 8 : RESPONSABILITES, TRANSFERT DES RISQUES ET DE LA PROPRIETE DES DECHETS

Article 8.1: Collecte séparée

En tant que détentrice des DEA au sens de l’article L541-1-1 du code de l’environnement jusqu’à leur enlèvement, la Collectivité assure la garde des DEA jusqu'à leur enlèvement par Eco-mobilier, le transfert de la propriété ayant lieu à l'issue du chargement du Contenant dédié aux DEA sur le véhicule effectuant l’enlèvement des DEA sur le point de collecte.

La Collectivité s'engage à céder gratuitement la propriété des DEA collectés séparément à Eco-mobilier, la cession des DEA par la Collectivité à Eco-mobilier ayant lieu avec le transfert du risque.

Toutefois, il n'y a jamais transfert de la garde et cession pour des DEA qui seraient contaminés au sens de la règlementation en vigueur de telle sorte que les caractéristiques de danger des DEA soient modifiées par cette contamination, ou qui seraient radioactifs, ou pour des déchets autres que des DEA et en mélange avec les DEA. Toute non-conformité visant la cession de DEA contaminés ou radioactifs fera l’objet de l’émission d’un dysfonctionnement sur le SI collecte d’Eco-mobilier et d’une procédure d’isolement au plus

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tard lors de la première rupture de charge sur le site du prestataire intervenant pour Eco-mobilier. Dans le cas ci-dessus, la Collectivité prend en charge le contenu du Contenant s’il est contaminé ou radioactif.

Les Opérateurs conservent seuls la possession des Contenants mis à disposition de la Collectivité pour la Collecte séparée. La Collectivité en assure seule la garde sur le point de collecte jusqu'à leur chargement lors de l'enlèvement, et est responsable de ce fait de tout dommage du fait des Contenants ou aux contenants, sauf à prouver que le dommage a pour cause une défaillance du Contenant ou de l’Opérateur ou en cas de force majeure. Cette disposition ne s’applique pas à l’usure normale du Contenant.

Article 8.2: Collecte non séparée

La Collectivité est seule gardienne propriétaire et détentrice des DEA collectés non séparément, jusqu'à leur élimination ou valorisation finale.

Article 8.3: Disposition commune à la Collecte séparée et à la Collecte non séparée

Sans préjudice des articles 8.1 et 8.2, la désactivation d'une Déchèterie, conformément au point 1.2.2 de l'Annexe 1, ne peut donner lieu à aucune réparation du préjudice pendant la période de désactivation, financièrement ou en nature, par l'une des Parties en faveur de l'autre Partie.

Sans préjudice des articles 8.1 et 8.2, lorsque les Parties conviennent d'un commun accord de maintenir active une Déchèterie ne respectant pas les obligations de l'annexe 1 dans le dispositif de collecte : la Collectivité demeure seule responsable des conséquences d'un éventuel manquement à la Réglementation vis-à-vis de l’administration.

Article 9 : OBLIGATIONS GENERALES D’INFORMATION DU PUBLIC

La Collectivité et Eco-mobilier prennent les mesures nécessaires afin de remplir les obligations qui leur incombent au titre de l’article R. 543–248 du Code de l’environnement. Ils informent également sur les filières mises en place pour développer le réemploi, la réutilisation, le recyclage et la valorisation des DEA.

Article 10 : CONFIDENTIALITE DES DONNEES

Les données et informations de la Collectivité transmises à Eco-mobilier par la Collectivité lors de l'exécution du Contrat sont confidentielles, sauf lorsque la Collectivité les rend elle-même publiques. La Collectivité est libre de l’exploitation et de la publication de ces données et informations. Eco-mobilier peut faire toute utilisation de ces données et informations pour ses besoins internes, et peut les conserver sans limite à l'expiration du Contrat. Eco-mobilier peut diffuser ces données et informations sous forme agrégée.

La Collectivité transmet ses données au portail TERRITEO et autorise la transmission par Eco-mobilier des données et informations administratives à TERRITEO. La Collectivité permet également à Eco-mobilier de transmettre les données et informations demandées par l'ADEME et les Conseils Régionaux, conformément aux exigences de l’Arrêté, ainsi qu'à toute personne publique à laquelle il est fait obligation légale ou règlementaire à Eco-mobilier de transmettre ces données et informations. Dans ce dernier cas, Eco-mobilier informe la Collectivité de cette nouvelle obligation. Eco-mobilier peut enfin rendre public ses résultats consolidés de collecte séparée et non séparée.

Article 11 : CONTROLES

La Collectivité s’engage à mettre en œuvre tout dispositif de contrôle propre à assurer la validité des données qui servent au calcul des soutiens, à prendre toutes dispositions correctives et à aviser Eco- mobilier de tout fait ayant une incidence sur l’exécution du Contrat.

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Eco-mobilier peut mandater des tiers pour effectuer les contrôles sur pièces ou/et sur place (visites et entretiens), sur ses sites ou le cas échéant ceux de ses prestataires de collecte, d'enlèvement et de traitement des déchets et ceux des Autres Collectivités. Les contrôles doivent permettre de vérifier la véracité des déclarations et des justificatifs fournies par la Collectivité ou par des prestataires ou repreneurs opérant pour le compte de la Collectivité et des Autres Collectivités, y compris par rapprochement avec les justificatifs de repreneurs. A cette fin, la Collectivité s'engage à aménager dans ses contrats avec ses prestataires et repreneurs un droit de contrôle d'Eco-mobilier conforme aux exigences de contrôle du Contrat, et à faire aménager un droit identique dans les contrats susvisés des Autres Collectivités.

La Collectivité, si elle fait partie d’une campagne d’audit, est informée par Eco-mobilier, le mois qui précède le semestre audité préalablement à sa déclaration.

Le tiers diligenté par Eco-mobilier procède à ces contrôles selon les méthodes habituelles d'audit.

A l’occasion de ces contrôles, la Collectivité s’engage à fournir tout document justificatif original (bordereaux de suivi, contrats, factures…) lié à l’ensemble des opérations concernées par le Contrat, à Eco- mobilier ou au tiers mandaté par Eco-mobilier à cet effet, Eco-mobilier informera la Collectivité et/ou les Autres Collectivités et/ou les prestataires visés au présent article de ses demandes, au moins 48 heures à l’avance, de façon à ne pas gêner l’exploitation. Lorsque les documents justificatifs existent uniquement sur un support dématérialisé, le tiers mandaté peut procéder aux vérifications nécessaires permettant de s'assurer de la véracité des documents dématérialisés.

Suite à ces contrôles, Eco-mobilier s’engage à transmettre un bilan des contrôles effectués, à charge pour la Collectivité de répondre aux divergences constatées dans ce bilan. La Collectivité peut demander à être entendue par Eco-mobilier, assistée du conseil de son choix.

Lorsque la Collectivité accepte les résultats du contrôle, elle prend les mesures correctives le cas échéant. Le bilan des tonnages déclarés par la Collectivité et soumis pour validation à Eco-mobilier en vue du calcul du soutien tient compte du résultat de cet audit. En cas de trop-perçus de soutiens par la Collectivité, la régularisation pourra intervenir lors de la déclaration semestrielle suivante, sauf si le Contrat prend fin à l'expiration du semestre en cours ou si les trop-perçus excèdent le montant prévisionnel des soutiens pour le semestre suivant, la régularisation deviendra immédiatement exigible.

Article 12 : MODIFICATION DU CONTRAT

Article 12.1: Modification des conditions générales et de leurs annexes

Les conditions générales et leurs annexes peuvent être modifiées par Eco-mobilier. Ces modifications sont présentées par Eco-mobilier dans le cadre d’une concertation avec les Représentants.

Eco-mobilier notifie à la Collectivité toute modification des conditions générales ou de leurs annexes, avec la date de la prise d'effet de cette modification, au plus tard un mois avant sa prise d'effet. En cas de refus de cette modification, la Collectivité résilie son Contrat avec Eco-mobilier, dans le mois précédant la prise d’effet, de façon à ce que le Contrat prenne fin la veille de la prise d'effet de la modification. A défaut de résiliation dans le délai prévu au présent article, la modification des conditions générales ou de leurs annexes prend effet, sans nécessité d'un avenant, et sans que l'absence d'une nouvelle délibération de la Collectivité soit opposable à Eco-mobilier.

Par exception aux alinéas précédents, les annexes liées aux modalités d'exécution du Contrat et qui ne modifient pas son économie générale, telles que les procédures de demandes de Contenants, d'enlèvement, de déclaration ou d'utilisation de l'Extranet, peuvent être modifiées par Eco-mobilier avec un préavis de 15 jours et après concertation et avis des Représentants.

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Article 12.2: Modification des conditions particulières du Contrat

La Collectivité communique via TERRITEO toute modification de son Périmètre (fonctionnelles et territoriales) au plus tard deux mois avant sa prise d'effet, avec les justificatifs correspondants. Eco-mobilier prend connaissance et met à jour l’Extranet à partir de ces données.

A compétences constantes, les modifications des dispositifs de collecte (déchèteries ou collecte d’encombrants en porte à porte) ou des modes de collecte ne sont pas considérées comme des modifications du Contrat, et relèvent des dispositions contractuelles relatives à l'exécution de la collecte.

Article 12.3: Autres modifications du Contrat

Toute autre modification, y compris des compléments au Contrat, par exemple pour des expérimentations, nécessite la conclusion par les Parties d'un échange préalable et écrit spécifique.

Article 13 : DEMANDE DE CONTRAT, PRISE D’EFFET, DUREE ET VALIDITE DU CONTRAT

Article 13.1: Demande de contrat et prise d'effet

Conformément à l'article 1127-1 du code civil, il est précisé que pour conclure un Contrat, la Collectivité doit informer Eco-mobilier de son intention de conclure un Contrat. Cette déclaration d'intention, qui ne lie aucunement la Collectivité, lui permet de recevoir des codes d'accès à l'Extranet et un mode d'emploi en vue de télécharger les formulaires utiles, de s'informer sur la Collecte séparée et la Collecte non séparée, et de saisir l'ensemble des conditions particulières dans l'Extranet et de communiquer tous les justificatifs nécessaires à sa demande de Contrat.

Il est expressément précisé que l'Extranet est un moyen de communication d'informations et de documents. Le Contrat n'est pas formé via l'Extranet. La demande de Contrat puis sa conclusion emporte l'obligation pour la Collectivité de respecter les conditions d'utilisation de l'Extranet et de TERRITEO, consultables sur ces portails, ainsi que les notices et modes d'emploi disponibles en ligne.

Pour tout nouveau Contrat, à réception du dossier de demande et après vérification des rubriques de l’Extranet dûment remplies, avec l’ensemble des justificatifs, Eco-mobilier dispose d'un délai de 15 (quinze) jours ouvrés pour vérifier que la demande est complète, ou informer la Collectivité par l'Extranet que son dossier est incomplet, toute erreur étant assimilée à un dossier incomplet. Le Contrat est conclu dans les conditions visées à l’article 16.1 ci-dessous.

Article 13.2: Durée du Contrat

13.2.1.- L’Arrêté ne pouvant avoir pour effet d'interrompre la collecte à chaque renouvellement d'agrément, les Parties déclarent expressément interpréter la disposition du cahier des charges "Le contrat prend fin de plein droit à la fin de l'agrément du titulaire. Il prend fin de plein droit avant son échéance normale en cas de retrait de l'agrément du titulaire", qui reprend les termes de l'article 1187 du code civil, comme une clause de caducité du Contrat, pour défaut d'agrément au titre de l'article R 543-252 du code de l'environnement.

13.2.2.- Le Contrat prend fin au plus tard le 31 décembre 2023.

Il peut prendre fin avant cette date dans les conditions précisées à l'article 14.

Par exception, les dispositions visées à l’article 3.2 de l’annexe 3 doivent donner lieu à la signature d’un avenant au plus tard le 1er janvier 2021.

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13.2.3.- Le Contrat devient caduc et prend fin de plein droit en cas de retrait de l'agrément délivré à Eco- mobilier au titre de l'article R 543-252 du code de l'environnement quelle que soit la cause de ce retrait.

L'annulation ou la déclaration de nullité de l'agrément d'Eco-mobilier met également fin au Contrat à la date du jugement annulant ou déclarant nul l'agrément d'Eco-mobilier, sans préjudice du droit des parties de faire constater la nullité ou demander l'annulation du Contrat.

Eco-mobilier s'engage à informer la Collectivité dans les meilleurs délais de la caducité du Contrat.

13.2.4.- Les cas précédents n'épuisent pas toutes les causes de caducité consécutives aux restructurations et modifications des structures de coopération intercommunale.

13.2.5.- Aucune disposition du Contrat ne peut s'interpréter comme obligeant Eco-mobilier à demander le renouvellement de son agrément, ni comme pouvant tenir Eco-mobilier responsable des conséquences directes ou indirectes d'un refus de renouvellement de son agrément.

Article 13.3: Application rétroactive

Les dispositions relatives aux soutiens, et aux conditions techniques du Contrat sont, nonobstant son entrée en vigueur, appliquées rétroactivement au 1er janvier 2019, du Contrat dès lors :

- Que la Collectivité disposait d’un contrat territorial de collecte du mobilier en vigueur et opérationnel au 31 décembre 2018, - Que la date de signature du Contrat par la Collectivité est antérieure au 31 décembre 2019.

Article 14 : RESILIATION DU CONTRAT

Sans préjudice du cas de résiliation prévu à l'article 12.1, la Collectivité peut à tout moment résilier unilatéralement le Contrat, avec un préavis de trois mois, sans qu’aucune indemnité ne lui soit réclamée.

En cas de manquement grave, la Collectivité peut également résilier le Contrat à l’expiration d’un délai d'un mois après envoi à Eco-mobilier d’une mise en demeure, par lettre recommandée avec accusé de réception, demeurée sans effet.

Article 15 : REGLEMENT DES LITIGES ET NOTIFICATIONS

Les Parties s’engagent à résoudre à l’amiable tout différend susceptible d’intervenir entre elles, relatif à la conclusion, l'interprétation ou l'exécution du Contrat, et examiner de bonne foi les conséquences de tout changement de circonstance imprévisible lors de la conclusion du Contrat. La Partie la plus diligente pourra notamment demander l’intervention d’un tiers conciliateur pour tenter un règlement amiable du litige. En cas de différend, la conciliation sera portée devant un comité de coordination avec les Représentants.

Les litiges qui n’auront pas pu recevoir de solution amiable sont déférés devant le tribunal compétent du lieu du siège social d’Eco-mobilier.

Toute notification prévue par le Contrat est effectuée par courrier recommandée avec accusé de réception.

Article 16 : DOCUMENTS CONTRACTUELS

16.1 Chaque Partie conclut le Contrat en ligne sur l’Extranet.

La conclusion du Contrat est réalisée conformément aux dispositions des articles 1125 et suivants du Code civil.

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Les modalités du processus global d’adhésion électronique en ligne et de dématérialisation mis en place par Eco-Mobilier dans le cadre du Contrat sont définies en annexe 6. Les informations renseignées par la Collectivité au sein de l’Extranet sous sa responsabilité feront foi entre les Parties et seront opposables aux tiers. La Collectivité accepte expressément d’adhérer au Contrat par voie électronique à l’exclusion de tout autre moyen. A titre strictement exceptionnel, sur demande dûment motivée réalisée par la Collectivité auprès d’Eco- mobilier, et notamment compte tenu de contraintes inhérentes à l’utilisation de l’outil informatique, une procédure de contractualisation sous format papier pourra être mise en œuvre.

16.2 Il est précisé qu’Eco-mobilier s’est dotée d’outils (Extranet) permettant la dématérialisation des échanges avec les Collectivités et la conclusion de tout accord entre Eco-Mobilier et les Collectivités. De convention expresse conformément à l’article 1368 du Code civil, les Parties reconnaissent une valeur probante à tout accord et échange conclu et réalisé par ce biais.

16.3 Le Contrat est exclusivement constitué des documents suivants :

a) Les conditions générales de contractualisation avec Eco-mobilier b) Les annexes aux conditions générales de contractualisation avec Eco-mobilier suivantes : Annexe 1 - Périmètre du Contrat Annexe 2 - Conditions techniques et niveaux de servies Annexe 2A – Conditions d’enlèvements et mesures d’accompagnement au remplissage des Contenants Annexe 3 - Barème de soutiens Annexe 4 – Communication Annexe 5 – Caractérisations, Bilans matières et justificatifs Annexe 6 - Dématérialisation

L’ensemble des annexes référencées sont disponibles via l’Extranet d’Eco-mobilier. La Collectivité déclare expressément avoir pris connaissance de ces annexes préalablement à la conclusion du Contrat.

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Annexes au contrat territorial pour le mobilier usagé

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ANNEXE 1 PERIMETRE DU CONTRAT Les collectivités territoriales du Périmètre Le Contrat s'applique aux DEA collectés sur le territoire sur lequel la Collectivité exerce sa compétence en matière de gestion des déchets, ainsi que, lorsque la Collectivité est une structure de coopération intercommunale, sur les territoires des Autres Collectivités, ci-après le Périmètre du Contrat.

La Collectivité doit renseigner impérativement les informations relatives à son Périmètre dans le portail TERRITEO.

La Collectivité est titulaire du « compte » et crée les « sous-comptes » associés aux Autres Collectivités disposant elles-mêmes d’une compétence en matière de gestion des déchets pour la gestion opérationnelle. Eco-mobilier mettra à disposition une fiche dans l’Extranet sur l’utilisation opérationnelle

Les déchèteries du Périmètre 1.2.1.- Nonobstant les collectivités territoriales du Périmètre, ne peuvent faire partie du dispositif de collecte du Contrat, et par voie de conséquence, ne peuvent donner lieu à mise en place de Contenants par Eco-mobilier, d'enlèvements, de soutiens financiers pour la Collecte séparée ou de soutiens financiers pour la Collecte non séparée de la part d'Eco-mobilier, que les déchèteries respectant tant au moment de la conclusion du Contrat que tout au long de son exécution les exigences de la Règlementation en vigueur, et notamment des prescriptions applicables, générales ou spécifiques, en matière d'installations classées pour la protection de l'environnement pour les rubriques 2710-1 et 2710- 2.

1.2.2.- Chacune des Parties peut décider, seule, de suspendre la Déchèterie du dispositif de collecte (déchèterie dite "désactivée"), dans un délai fonction de la gravité des manquements et d'au plus 15 jours, jusqu'à ce que la Collectivité démontre avoir mis fin aux manquements reprochés, sauf délais spécifiques plus longs laissés par la DRIEE ou DREAL pour réaliser la mise en conformité du site.

Lorsque le ou les manquements à l’exigence susvisée n’entraîne pas de mise en demeure visant la suspension de la collecte par l'Inspection des Installations Classées, les Parties peuvent convenir d'un commun accord de maintenir la déchèterie ne respectant pas les obligations susvisées dans le dispositif de collecte, moyennant :

le respect des mesures provisoires prescrites à l'exploitant de la Déchèterie, le cas échéant, par l'Inspection des Installations Classées, la mise en œuvre des mesures compensatoires et d'un plan d'actions à court terme pour mettre fin aux manquements constatés, convenus entre les Parties.

Chaque Partie conserve à sa charge les coûts des mesures provisoires, compensatoires et les mesures du plan d'actions qui lui reviennent, pour la Collectivité du fait de sa qualité d'exploitant ou de propriétaire de la déchèterie, pour Eco-mobilier les mesures ayant trait, le cas échéant, à la fourniture de contenants ou aux enlèvements de DEA dans le cadre de la collecte séparée.

1.2.3.- Les informations à communiquer par la Collectivité pour chacune des Déchèteries du dispositif de collecte sont notamment : la dénomination et l’adresse de la Déchèterie, les modalités de prélèvement pour réutilisation, lorsque celui-ci est permis par la Collectivité, l’acceptation ou non des professionnels, pour permettre l’accès aux détenteurs de Carte PRO Eco- mobilier, conformément au Contrat, et utiliser les taux de présence moyens conventionnels de DEA adéquats, conformément à l'article 2.2.2 du Contrat, les modalités d’enlèvement : contact, jours et horaires d’accès à la Déchèterie pour les enlèvements. les modalités d’accès pour les usagers : jours et horaires d’ouverture.

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Les collectes en porte à porte du Périmètre Nonobstant les collectivités territoriales du Périmètre, ne peuvent faire partie du dispositif de collecte du Contrat, et par voie de conséquence, ne peuvent donner lieu aux soutiens financiers de la part d'Eco- mobilier, que les collectes régulières d’encombrants en porte à porte ou sur appel. Sont notamment exclus des dispositifs de collecte du Contrat les déchets des collectes de propreté urbaine (déchets abandonnés sur la voie publique en dehors de la collecte périodique ou en dehors de la collecte sur appel des encombrants). Autres points de collecte 1.4.1 En cas de déficit de maillage, des collectes complémentaires telles que définies à l’article 2.3 de l’annexe 2 peuvent être mises en place en accord entre la Collectivité et Eco-mobilier.

1.4.2 En cas de maillage suffisant, la Collectivité et/ou Eco-mobilier peuvent proposer des modalités d’organisation de collecte dans une recherche de performance. En cas d’accord des Parties, cela donnera lieu à un avenant.

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ANNEXE 2 : CONDITIONS TECHNIQUES ET NIVEAUX DE SERVICE RENDUS 2.1 Conditions de la Collecte séparée en Déchèterie 2.1.1 Déchèteries équipées pour la Collecte séparée La Collectivité et Eco-mobilier définissent conjointement, parmi les Déchèteries, la liste des Déchèteries pouvant être équipées d’un Contenant dédié à la Collecte séparée, dans le cadre du Plan de déploiement de l'article 2.1 du Contrat. 2.1.2 Engagements de la Collectivité 2.1.2.1 La Collectivité s’engage à maintenir les moyens et modalités de collecte suivants pour les Déchèteries équipées pour la Collecte séparée : Dispositif d'entreposage de ces déchets : i) Présence d’une signalétique visible, spécifique et dédiée pour la Collecte séparée et rappel des consignes de Collecte séparée à la source dans un support de formation pour les agents de déchèteries ii) Si la Déchèterie est équipée d’un quai, positionnement du Contenant au quai sauf accord explicite et justifié des Parties pour un autre positionnement iii) Si la Déchèterie est dotée par Eco-mobilier d’un Contenant spécifique pour les Articles de literie, ce Contenant est positionné en haut de quai

Equipements de prévention et de protection contre les pollutions et les risques tels que prévus à l’ICPE 2710 dont notamment : iv) Présence d’un dispositif antichute adapté v) Existence d’un dispositif de protection contre les incendies vi) Existence d’une clôture sur le périmètre de la Déchèterie

Ouverture et fermeture des Contenants :

vii) Les Contenants dédiées fournies par Eco-mobilier lorsqu’ils sont équipés d'un dispositif de couverture doivent être ouverts et fermés chaque jour par les agents de la Déchèterie de façon à préserver les DEA des intempéries.

La Collectivité déclare semestriellement la conformité de chaque Déchèterie à ces conditions. La vérification de ces éléments peut faire l’objet des contrôles prévus à l’article n°11 du Contrat. 2.1.2.2 La Collectivité s’engage à réaliser les demandes d’enlèvement au travers de l’Extranet conformément aux critères d’enlèvement suivant : i) Les Contenants doivent être remplis de façon à réduire les impacts environnementaux, conformément à l'article 5.3.2.2 du cahier des charges2 . ii) Le contenu du Contenant ne doit pas faire l’objet d’opération de compaction (notamment les opérations de type packmatage ou rollpackage). Toutefois, Eco-mobilier autorise un régalage du Contenant (action d’égaliser le contenu du Contenant). iii) Le contenu du Contenant ne doit comporter que des DEA conformément aux consignes de tri disponibles sur l’Extranet iv) La Collectivité ou son représentant atteste de l’enlèvement du Contenant par l’Opérateur, en indiquant sur le Bordereau de transport, qu’elle signe, la date et l’heure effective de

2 " Le titulaire veille à minimiser l’impact sur l’environnement et la santé, notamment les émissions de gaz à effet de serre liées aux opérations d’enlèvement" 20

l’enlèvement, les défauts de matériel s’ils sont constatés en plus des dysfonctionnements signalés dans l’Extranet.

Le respect des critères indiqués au ii) et iii) est attesté par l’absence de dysfonctionnement émis par l’Opérateur sur l’Extranet lors de la livraison du Contenant sur son site et validé par Eco-mobilier. Le remplissage du Contenant indiqué au i) est mesuré par la pesée réalisée par l’Opérateur à la livraison sur son site et saisie dans l’Extranet. Le respect du critère iv) est attesté par Eco-mobilier lors des opérations de contrôle des opérations réalisées par les Opérateurs.

Le non-respect des critères d’enlèvement ii) et iii) constaté à la livraison du Contenant sur le site par l’Opérateur, entraine l’absence de versement du soutien variable tel que prévu au A12 du 3.2 de l’annexe 3.

En cas de non-respect du critère iv), les éventuels dysfonctionnements relatifs aux enlèvements, émis conformément au 2.4 de la présente annexe ne pourront pas être validés par Eco-mobilier.

2.1.2.3 En l’absence de quai, lorsqu’une alvéole est dédiée à la Collecte séparée par la Collectivité, celle- ci s’engage à réaliser, à ses frais, le chargement du Contenant mis à disposition par Eco-mobilier avant l'enlèvement des DEA. La Collectivité s’engage également à préserver l’intégrité du gisement lors de ces opérations de chargement. 2.1.2.4 Sur demande d’Eco-mobilier et avec l’accord de la Collectivité, les Déchèteries peuvent être équipées d’un Contenant dédié aux Articles de literie. La Collectivité s’engage à positionner le Contenant en haut de quai et à respecter les consignes d’utilisation préconisées par Eco-mobilier. Le Contenant mis à disposition sert au pré-stockage des Articles de literie avant leur collecte via le Contenant DEA ou via une collecte spécifique. 2.1.3 Engagements d’Eco-mobilier 2.1.3.1 Suivant le Plan de déploiement découlant de l'article 2.1 du Contrat, Eco-mobilier s’engage à équiper d’un Contenant de 30 m3 minimum pouvant être muni d’un dispositif de couverture, installé en zone dédiée aux Contenants, chaque déchèterie retenue pour être équipée pour la Collecte séparée. A la demande d'Eco-mobilier et avec l’accord de la Collectivité, les Déchèteries en Collecte séparée peuvent être équipées d'un Contenant dédié aux Articles de literie en haut-de-quai. Eco-mobilier transmettra les préconisations d’utilisation en même temps que l’installation du Contenant dédié aux Articles de literie.

En préalable à l’équipement de la Déchèterie, puis à la fréquence décidée conjointement par les Parties, une visite de la Déchèterie est organisée par la Collectivité avec Eco-mobilier (ou le tiers diligenté par elle) afin de pouvoir définir l‘emplacement des Contenants, les règles d’accessibilité, les interlocuteurs, et réaliser toutes les diligences relatives à la prévention des risques de co-activité avec l’Opérateur pour procéder aux dotations en Contenants et aux enlèvements.

2.1.3.2 Eco-mobilier s’engage à réaliser les enlèvements dans les conditions définies dans l’annexe 2.A.

2.1.3.3 Eco-mobilier s’engage à mettre à disposition de la Collectivité à fréquence mensuelle les données relatives à ses enlèvements et notamment concernant les tonnages par Contenant à l’enlèvement.

2.1.3.4 Eco-mobilier s’engage à réaliser un suivi des seuils de remplissage des Contenants à l’enlèvement et des conditions d’enlèvement de l’ensemble des collectivités au minimum deux fois par an dans le cadre du comité de concertation avec les Représentants.

2.1.4 Engagements communs

En cas de récurrence d’enlèvements ne répondant pas aux critères figurant à l’article 2.1.2.2, les Parties peuvent réaliser un diagnostic, conjointement avec l’Opérateur. A l’issue du diagnostic, les Parties élaborent un plan d’actions en vue d’améliorer le remplissage des Contenants.

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2.1.5 Cas particulier des Déchèteries en Collecte séparée collectant 30 tonnes ou moins par an

Dans le cas où la Déchèterie en Collecte séparée collecte 30 tonnes ou moins par an de DEA, les Parties réalisent un diagnostic sur la qualité, la performance et le coût de la collecte dans cette Déchèterie. A l’issue de ce diagnostic, les Parties devront retenir l’une des options suivantes : . Maintenir la Déchèterie dans le dispositif de Collecte séparée : la Déchèterie est alors équipée d’un Contenant et fait l’objet de soutiens à la Collecte séparée. Cette Déchèterie est prise en compte dans le maillage de points de collecte d’Eco-mobilier : . Sortir la Déchèterie du dispositif de Collecte séparée : la Déchèterie n’est pas équipée, elle fait l’objet des soutiens à la Collecte non séparée conformément au A11 du 3.3 de l’annexe 3, sous réserve du respect des dispositions de l’article 2.2.2.2 des présentes. La déchèterie est comptabilisée dans le maillage des points de collecte d’Eco-mobilier. . Sortir la Déchèterie du dispositif de Collecte séparée : la Déchèterie n’est pas équipée, elle ne fait l’objet ni des soutiens à la Collecte séparée ni des soutiens à la Collecte non séparée. La déchèterie n’est pas comptabilisée dans le maillage. Le cas échant, Eco-mobilier sera amené à proposer des collectes complémentaires ou d’autres types de collecte visées au 1.4 du Contrat sur le territoire de la Collectivité pour répondre à son objectif de maillage de point de collecte.

Par exception, les Déchèteries qui disposent d’un Contenant depuis moins de 12 mois ne sont pas concernés. 2.2-Conditions de collecte et de traitement des DEA collectés non séparément 2.2.1 Déchèteries en Collecte non séparée Les Déchèteries ne pouvant pas être équipées d’un Contenant dédié à la Collecte séparée ou dans l’attente de l’équipement d’un Contenant dédié à la Collecte séparée dans le cadre du Plan de déploiement de l'article 2.1 du Contrat ainsi que les déchets encombrants collectés en porte à porte visés à l’article 1.3 ci-dessus font partie du dispositif de Collecte non séparée.

2.2.2 Engagements de la Collectivité 2.2.2.1 La Collectivité s’engage à maintenir les moyens et modalités de collecte suivants pour les Déchèteries équipées pour la Collecte non séparée : Equipements de prévention et de protection contre les pollutions et les risques tels que prévus à l’ICPE 2710 dont notamment : i) Présence d’un dispositif antichute adapté ii) Existence d’un dispositif de protection contre les incendies iii) Existence d’une clôture sur le périmètre de la déchèterie

La Collectivité déclare semestriellement la conformité de chaque Déchèterie à ces conditions. La vérification de ces éléments peut faire l’objet des contrôles prévus à l’article 11 du Contrat.

2.2.2.2 La Collectivité s’engage à réaliser des opérations de recyclage ou de valorisation sur le flux tout venant et/ou sur le flux Bois de chaque Déchèterie réalisant la Collecte non séparée afin de contribuer aux objectifs de la filière. L’existence d’opération de recyclage ou de valorisation est appréciée sur la base des déclarations semestrielles soumises par la Collectivité sur l’Extranet et validées par Eco- mobilier et peut faire l’objet des contrôles indiqués à l’article 11 du contrat. 2.3 Collectes complémentaires Le maillage de la collecte pour les ménages répond à deux critères complémentaires : • 91 % de la population française desservie à fin 2020 et 95 % d’ici à la fin de l’agrément ; • Un nombre de points accessibles aux ménages correspondants.

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Dès lors, pour chacun des territoires sous contrat, Éco-mobilier prend en compte dans le maillage : • les déchèteries équipées de la collecte séparée des DEA ; • les déchèteries qui ne collectent pas séparément les DEA mais qui recyclent ou valorisent les flux contenant les DEA.

En cas déficit de maillage, Éco-mobilier doit proposer des services de collectes complémentaires aux collectivités.

2.3.1 Engagements d’Eco-mobilier Les objectifs de maillage de l’Agrément sont rappelés ci-après. Ils pourront être revus par les ministères signataires dans les conditions prévues par l’article 4.3.2.2 du cahier des charges.

Sans dispositif de collecte en Avec dispositif de collecte en Typologie de territoires porte à porte porte à porte Zone rurale (densité < 70 1 point par tranche complète de 7 000 habitants hab/km²) zone semi-urbaine (densité ≥ 70 1 point de collecte par tranche 1 point de collecte par tranche hab/km² et < 700 hab/km²) complète de 12 000 habitants complète de 15 000 habitants zone urbaine (densité ≥ 700 1 point de collecte par tranche 1 point de collecte par tranche hab/km² ) complète de 25 000 habitants complète de 50 000 habitants

Eco-mobilier comptabilisera dans le maillage les Déchèteries en Collecte séparée, en Collecte non séparée et satisfaisant aux conditions du 2.2.2.2 de la présente annexe, les dispositifs de collecte en porte-à-porte visés à l’article 1.3 ci-dessus satisfaisant aux conditions du 2.2.2.2 de la présente annexe.

En cas de déficit identifié de points de collecte au regard de l’objectif de maillage du cahier des charges et partagé par les Parties, Eco-mobilier mettra en place des collectes complémentaires. Sur demande de la Collectivité, Eco-mobilier s’engage à proposer à la Collectivité de participer à ces collectes complémentaires que la Collectivité a mis en place ou souhaite mettre en place. 2.3.2 Engagements de la Collectivité La Collectivité s’engage à participer à l’analyse conjointe de la densité du maillage. La Collectivité accepte que ses dispositifs de collecte inclus dans le Périmètre du Contrat puissent être pris en compte dans le maillage (géolocalisation des dispositifs de collecte sur une carte mise en ligne par Eco-mobilier, ses partenaires ou ses adhérents).

Sous réserve de l’accord de la Collectivité pour la mise en place de collecte complémentaires, la Collectivité s’engage à obtenir les autorisations règlementaires nécessaires à ces collectes complémentaires, si nécessaire.

2.4 Informations et suivi opérationnel Lorsque la Collectivité rencontre un dysfonctionnement lors d’une opération relative à la Collecte séparée (opération de dotation ou opération de ramassage), elle procède au signalement dans l’Extranet en indiquant le motif du dysfonctionnement et joint le cas échéant des pièces justificatives tous les dysfonctionnements relatifs aux délais de ramassage sont traités par Eco-mobilier dans un délais de 10 (dix) jours ouvrés maximum. Après analyse contradictoire, Eco-mobilier valide ou abandonne le dysfonctionnement. Lors de l’analyse contradictoire, les bordereaux de transport renseignés avec les dates et horaires effectifs sont communiqués par la Collectivité à Eco-mobilier à sa demande.

La Collectivité et l’Opérateur, si ce dernier est concerné, reçoivent par courriel une copie du dysfonctionnement émis ainsi que de la suite qui en est réalisé par Eco-mobilier (validation ou rejet).

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Pour les opérations de ramassage, lorsque la Collectivité émet un dysfonctionnement mettant en cause l’Opérateur en charge de l’enlèvement, que le motif du dysfonctionnement est de nature à impacter la capacité de la Collectivité à atteinte les seuils de remplissage du Contenant et que la réalité et le dysfonctionnement est validé par Eco-mobilier, l’obligation du i) du 2.1.2.2 n’est pas applicable.

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ANNEXE 2-A – CONDITIONS D’ENLEVEMENT ET MESURES D’ACCOMPAGNEMENT AU REMPLISSAGE DES CONTENANTS DE COLLECTE SEPAREE

Cette annexe défini les conditions d’enlèvement des Contenants de Collecte séparée et les mesures mises en place par Eco-mobilier en faveur de l’amélioration du remplissage des Contenants à l’enlèvement. a) Modalités de révision de l’annexe Les « conditions d’enlèvement » fixées dans la présente annexe peuvent être ajustées chaque année après information du comité de concertation avec les Représentants.

Après information du comité de concertation avec les Représentants la présente annexe peut être le cas échéant modifiée dans les conditions définies par l’article 12 du Contrat.

Les conditions d’enlèvement fixées dans la première version de la présente annexe sont compatibles avec les clauses des contrats en cours entre Eco-mobilier et les Opérateurs. Le comité de concertation avec les Représentants sera informé par Eco-mobilier de l’élaboration des clauses relatives aux enlèvements en déchèteries avant chaque renouvellement par appel d’offres des contrats opérateurs. Eco-mobilier, lors du changement de la dotation initiale du Contenant, s’engage à mettre à la disposition de la Collectivité un contenant présentant les meilleures conditions de remplissage.

Les « mesures d’accompagnement au remplissage des bennes » fixées dans la présente annexe, notamment le tonnage minimal conditionnant la dotation d’une seconde benne sur une déchèterie peuvent être ajustées chaque année dans le cadre du comité de concertation avec les Représentants. b) Fixation des conditions d’enlèvement L’organisation et les fréquences d’enlèvement sont fonction du niveau d’activité de chaque déchèterie : Il existe trois niveaux d’activités, suivant les quantités de DEA à collecter par déchèterie. Les modalités de collecte sont déterminées initialement, puis révisées périodiquement, si nécessaire, en concertation entre Eco-mobilier et la Collectivité, en fonction des quantités annuelles collectées ou des prévisions de collecte :

Quantités de Rythme de Enlèvement (hors jours fériés*) DEA annuelles collecte par déchèterie Du lundi au vendredi** Le samedi Demande d’enlèvement la Après validation préalable des parties, Jusqu’à 300 veille avant 12h00 pour le N1 demande d'enlèvement Le vendredi tonnes lendemain sur la demi-journée avant 12h00 souhaitée De 301 à 600 Demande d'enlèvement la veille avant 12h00 pour un enlèvement le N2 tonnes lendemain sur la demi-journée souhaitée Demande d'enlèvement la veille avant 12h00 pour un enlèvement le Au-delà de 601 lendemain sur la demi-journée souhaitée N3 tonnes ou Possibilité dans certain cas de tournée(s) quotidienne(s) planifiée(s) l’Opérateur *Les demandes pour les lendemains de jours fériés sont à effectuer le jour ouvré précédent avant 12h00 **Les demandes pour un enlèvement le lundi sont à effectuer le vendredi avant 12h00.

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Les dispositions opérationnelles et logistiques seront décrites dans un mode opératoire dans l’Extranet.

Une révision du rythme de collecte, après validation des Parties, est mise en œuvre dans les meilleurs délais possibles, et en tout état de cause dans un délai ne pouvant être inférieur à 15 jours à compter de sa validation par les Parties.

En ce qui concerne les interdictions préfectorales ou les ouvertures de certain point de collecte le dimanche, la Collectivité, l’opérateur et Eco-mobilier feront leur meilleur effort pour trouver une solution spécifique.

Les enlèvements ont lieu pendant les heures d’ouverture de la déchèterie. Sous réserve d’accord de Parties, les enlèvements peuvent avoir lieu en dehors des heures d’ouverture. c) Mesures d’accompagnement au remplissage des Contenants et d’évitement des débordements C.1 Ajout d’un second Contenant

Sur demande de la Collectivité et sous réserve de la faisabilité technique et de la disponibilité foncière pour l’entreposage, Eco-mobilier peut doter les Déchèteries, d’un second Contenant pour les DEA. Le fonctionnement sur deux Contenants permet d’optimiser les remplissages et supprimer les risques de débordement. Les mouvements des Contenants à l’intérieur du périmètre de la Déchèterie sont de la responsabilité de la Collectivité ou de son délégataire, dans le respect des conditions normales de gestion de Ce contenant.

La mise en place de ce second Contenant doit permettre à une Collectivité d’atteindre le seuil moyen si elle ne l’atteint pas et/ou d’éviter les débordements. Dans le cas où au bout de 6 mois, le seuil moyen collecté par Contenant n’est pas atteint, le second Contenant pourra être retiré après diagnostic effectué par Eco-mobilier.

C.2 Mise en place de planning d’enlèvement

Sur demande de la Collectivité, il est possible de prévoir des enlèvements programmés et réguliers sous la forme d’un « planning »

Cette organisation doit faire l’objet d’un accord entre Eco-mobilier, l’Opérateur et la Collectivité sous la forme d’un planning spécifique à chaque Déchèterie concernée (jour et créneau horaire d’enlèvement). Le planning est alors formalisé dans l’Extranet afin d’être visible par toutes les parties et de permettre la création automatique des opérations de ramassage.

Le planning peut être différent en fonction de la saison et devra être revu régulièrement au moins une fois par an pour l’adapter aux évolutions des apports sur la Déchèterie.

En plus des demandes planifiées à l’avance, des demandes complémentaires peuvent être réalisées si besoin par la Collectivité.

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ANNEXE 3 – BAREME DE SOUTIENS 3.1 Dispositions générales Lorsque les barèmes de la présente annexe fixent, conformément à l’annexe A du cahier des charges, des montants en valeur annuelle3, ces montants sont appliqués prorata temporis, en fonction de la date d'entrée en vigueur ou la date à laquelle le contrat prend fin, ou en fonction de la date à laquelle une déchèterie est activée ou désactivée du dispositif de collecte d'Eco-mobilier. Pour l'application des montants des barèmes, il convient de se rapporter aux dispositions du Contrat et des annexes « Périmètre » et « Conditions techniques et niveaux de service ». 3.2 Soutiens financiers pour la Collecte séparée (article 2.2 du Contrat) 2019 et 2020

Critère d’éligibilité aux soutiens tels que prévu à l’annexe A du Montant Justificatifs et mode de Nom du soutien Type de soutien cahier des charges et aux 2019/2020 calcul annexes 1 et 2 du contrat

Saisie des données dans l’extranet et Forfait Soutien à la part téléversement des déchèterie Déchèterie conforme aux fixe des coûts liés 2 500 € par attestations A11. (Déchèterie prescriptions de l’Annexe 1 et au à la Collecte an par point conformément à fixe ouverte au 2.1.2.1 de l’Annexe 2 séparée l’Annexe 5, pour public) versement semestriel par moitié

Soutien à la part variable des Prise en compte des Déchèterie conforme aux Part variable coûts liés à la données relatives à la prescriptions de l’Annexe 1 et (Déchèterie collecte séparée collecte saisie par les A12. enlèvement conforme aux critères 20 €/t fixe ouverte au des DEA Opérateurs Calcul du d’enlèvement définis au du 2.1.2.2 public) proportionnels montant du soutien de l’Annexe 2 aux quantités de chaque semestre DEA Financement Transmission des d’actions et factures de d’outils Nature des actions réalisées 0,10 € par an communication après Information et A13. d’information en conforme aux prescriptions de /par validation des communication vue d’augmenter l’Annexe 4 habitant maquettes et des devis la réutilisation et conformément à le recyclage l’Annexe 5.

3 Cf. annexe A du cahier des charges, articles A.1.1, A.2.1.1, A.1.3, A.2.3

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3.3 Soutiens financiers pour la Collecte non séparée prise en charge par la Collectivité

Critère d’éligibilité aux soutiens tels que prévu à Justificatifs et mode Nom du soutien Type de soutien l’annexe A du cahier des Montant de calcul charges et aux annexes 1 et 2 du contrat

Saisie des données dans l’extranet et Forfait Soutien à la part téléversement des déchèterie Déchèterie conforme aux fixe des coûts liés 1 250 € par an attestations A21. (déchèterie fixe prescriptions de l’Annexe 1 et à la collecte non par point conformément à ouverte au au 2.2.2.2 de l’Annexe 2 séparée des DEA l’Annexe 5, pour public) versement semestriel par moitié

65 € par tonne Soutien au de DEA recyclée recyclage des DEA Déchèterie conforme aux (tous flux Saisie des données collectés en prescriptions de l’Annexe 1 sauf flux dans l’extranet Part variable déchèterie ferraille) conformément à A221. relative au 115 € par tonne l’Annexe 5. Calcul du recyclage Soutien au Collecte en Porte à Porte de DEA recyclée montant du soutien recyclage des DEA conforme aux prescriptions (tous flux chaque semestre collectés en porte de l’Annexe 1 sauf flux à porte ferraille) 35 € par tonne de DEA valorisée (1) Soutien à la pour le flux bois Saisie des données valorisation R1 des Déchèterie conforme aux 60 € par tonne dans l’extranet Part variable DEA collectés en prescriptions de l’Annexe 1 de DEA conformément à relative à la déchèterie A222. valorisée (1) l’Annexe 5. Calcul du valorisation pour le flux tout taux de recyclage et énergétique R1 venant du montant du soutien Soutien à la chaque semestre Collecte en porte à porte 80 € par tonne valorisation R1 des conforme aux prescriptions de DEA DEA collectés en de l’Annexe 1 valorisée (1) porte à porte Financement Transmission des d’actions et factures de d’outils Nature des actions réalisées communication après Information et 0,05 € par an A13. d’information en conforme aux prescriptions validation des communication par habitant vue d’augmenter de l’Annexe 4 maquettes et des la réutilisation et le devis conformément à recyclage l’Annexe 5.

(1) La valorisation R1 des DEA comprend les tonnes envoyées vers des unités d’incinération (IPCE 2791) réalisant des opérations de valorisation conformes à l’arrêté du 03/08/2010, la valorisation combustible du Bois en chaudière industrielle et la valorisation sous forme de combustible solide de récupération. Les quantités de DEA collectés non séparément sont calculées en application de l’article 2.2.2 du contrat. Lorsque les flux contenant les DEA collectés non séparément font l’objet d’un process de tri, le bilan matières applicable à la fraction DEA est calculé en application de l’Annexe 5.

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ANNEXE 4 – COMMUNICATION

Eco-mobilier accompagne les collectivités dans la communication de proximité destinée à présenter la collecte et le recyclage des meubles usagés : mise en place de la signalétique, communication vers les habitants.

Eco- mobilier propose à la Collectivité des outils de communication clefs en main, qui permettent d’unifier la communication aux habitants sur l’ensemble du territoire national, de façon à ce que la Collectivité puisse les utiliser sans les concevoir ou les développer directement.

Parmi ces outils de communication, Eco-mobilier propose sur le site eco-mobilier.fr ou sur l’Extranet :

i) des infographies pédagogiques permettant de présenter le fonctionnement de la collecte, du tri, du réemploi, de la réutilisation, du recyclage ou encore de la valorisation énergétique du mobilier usagé, ii) des reportages vidéos, sous forme de films courts présentant les techniques de tri, les méthodes ou de préparation à la réutilisation, le recyclage… iii) des campagnes de communication web ou des animations, pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux relatifs au recyclage du mobilier usagé. Ces outils de communication sont conçus et réalisés par Eco-mobilier, mis à disposition de la Collectivité sous format numérique. La Collectivité prend en charge l’achat d’espace (affichage, web…). Cet achat d’espaces pour diffuser ces outils de communication rentre dans l’assiette des soutiens information et communication de la Collectivité.

D’autres outils de communication, tels que des supports écrits ou une banque d’images et de pictogrammes seront mis à disposition sur l’Extranet. Dans le cas où la Collectivité utilise ces supports, elle transmet en fin de semestre de l’année N les justificatifs de l’année N et de l’année N-1 pour permettre l’application du barème de soutien comme défini dans l’annexe 3. Les justificatifs de l’année N-2 et plus sont caduques.

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ANNEXE 5 - CARACTERISATIONS, BILANS MATIERE ET JUSTIFICATIFS 5.1 Caractérisations Le protocole de caractérisations et de calcul des taux de présence moyens conventionnels présenté ci- après a été établi en concertation avec les Représentants et validé par les pouvoirs publics, dans le respect du principe de proportionnalité entre coûts de caractérisations, précisions des résultats et délais au cours de la période d’agrément 2013-2017.

Le cas échéant, ce protocole peut faire l’objet de modification sur demande des Représentants, sur demande d’Eco-mobilier ou des ministères signataires de l’agrément. Toute modification du présent protocole est soumise à l’avis des Représentants, est transmise aux ministères signataires de l’agrément et donne lieu à une modification de la présente annexe en application de l’article 12 du contrat.

Le plan d’échantillonnage a été actualisé de manière à refléter les configurations de collecte et de type d’habitat des collectes non séparées sur la période 2018-2023. Il est accessible sur l’Extranet. 5.2 Bilans matière En collecte non séparé des DEA, lorsque le flux comprenant les DEA est orienté vers un process de tri le bilan matière appliqué au DEA est calculé et justifié suivant l’une des méthodologies suivantes.

5.2.1. Utilisation des résultats issus d’une campagne de tri dédiée

Le bilan matière d’un centre de tri sur un flux peut être calculé et justifié en réalisant à une fréquence au moins semestrielle une campagne de tri dédié (appelée batch) sur un échantillon représentatif avec mesure du bilan matière.

Afin de pouvoir utiliser les résultats d’une campagne dédiée de tri réalisée par un opérateur sur un flux de la Collectivité contenant des DEA en collecte non séparée (flux tout-venant de déchèterie, flux bois de déchèterie ; collecte d’encombrant en porte à porte) cette dernière doit respecter les points suivants : réalisation au cours du semestre objet de déclaration ; réalisation dans les conditions de traitement/préparation habituelles de l’opérateur ; Pesée des flux sortants issus de cette campagne (métaux, bois, plastique, non recyclables, déchets valorisables ne contenant pas de mobilier) Calcul du bilan matière en excluant du numérateur et du dénominateur les fractions ne contenant pas de mobilier (gravats, déchets vert, DEEE, cartons/papier, film plastiques, …) Rédaction et conservation d’enregistrements (compte rendu, photos et tickets de pesées).

Le compte-rendu de la campagne dédiée est joint à la déclaration semestrielle de la Collectivité.

5.2.2 Utilisation des données d’une ligne de traitement dédiée :

Le bilan matière d’un centre de tri sur un flux peut être calculé et justifié lorsque la ligne de tri est dédiée à un flux.

Afin de pouvoir utiliser les performances d’une ligne de traitement ou de préparation dédiée au flux (flux tout-venant de déchèterie ou flux bois de déchèterie ou collecte d’encombrant en porte à porte) le bilan matière doit être établi selon les prescriptions suivantes :

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enregistrement des données spécifique à la ligne de traitement/préparation (registre des entrées/sorties) utilisation des données du semestres objet de la déclaration calcul du bilan matière en excluant du numérateur et du dénominateur les fractions ne contenant pas de mobilier (gravats, déchets vert, DEEE, cartons/papier, film plastiques, …) conservation des enregistrements (compte rendu du calcul, registre des sorties / tickets de pesées).

Le détail du calcul (données semestrielles par type de flux entrant dans le process, détail des fractions prises en comptes au numérateur et au dénominateur) est joint à la déclaration semestrielle de la Collectivité.

5.2.3 Utilisation des données du site dans son ensemble : Le bilan matière d’un centre de tri sur un flux peut être calculé et justifié sur la base du bilan matière de l’ensemble du centre de tri. Afin de pouvoir utiliser les performances de l’ensemble du centre de tri, le bilan matière doit être établi selon les prescriptions suivantes : enregistrement des données du site (registre des entrées/sorties) utilisation des données du semestre objet de la déclaration calcul du bilan matière en excluant les fractions ne contenant pas de mobilier (gravats, déchets vert, DEEE, cartons/papier, film plastiques, …) conservation d’enregistrements (compte rendu du calcul, registre des sorties / tickets de pesées).

Le détail du calcul (données semestrielles par type de flux entrant dans le process, détail des fractions prises en comptes au numérateur et au dénominateur) pourra être demandé par Eco-mobilier lors des contrôles. 5.2.4 Règle d’utilisation du bilan matière déclaré pour le calcul de soutiens Pour chaque flux faisant l’objet d’une étape de tri, La Collectivité déclare dans l’Extranet Eco-mobilier la méthode de calcul et de justification du bilan matière utilisée ainsi que le process de tri (chaîne de tri, machine de tri automatique, tri à la pelle).

Si le process de tri déclaré est de type Chaine de tri (présence d’un tapis de tri, overbande magnétique, …) ou machine automatique de tri une réallocation de 10 points de pourcentage de la fraction refus au prorata des fractions valorisées est appliquée par Eco-mobilier pour le calcul des soutiens sur la base du bilan matière déclaré par la collectivité dans l’Extranet

Pour les autres process de tri ou les autres modalités de calcul et de justification du bilan matière aucun réallocation de refus n’est effectué par Eco-mobilier. Le bilan matière pris en compte pour le calcul des soutiens est celui déclaré par la collectivité dans l’Extranet.

5.3 Justificatifs à produire pour les déclarations et les contrôles Dans le cas de la collecte non séparée des DEA en déchèterie et en porte-à-porte, la Collectivité déclare, pour chaque point de collecte, les flux collectés contenant du DEA, le tonnage mensuel collecté, les sites et modes de traitement de ces flux ainsi que les exutoires finaux.

La Collectivité doit également fournir des attestations de collecte et de traitement pour les tonnages non collectés par Eco-mobilier, établies par ses opérateurs, et conformes à la déclaration.

L’ensemble de ces éléments fait l’objet de vérification systématique par Eco-Mobilier préalablement à la validation de la déclaration, ou lors de l’application de l’article 11 du Contrat. Les éléments à justifier auprès d’Eco-mobilier devront permettre de :

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- tracer de façon certaine les tonnages des flux collectés ; - vérifier les bilans matière des centres de tri et/ou de préparation sous contrat avec la collectivité ; - attester les modalités de traitement des flux.

Eco-mobilier met à la disposition de La Collectivité des modèles d’attestation, disponibles sur l’Extranet.

Les justificatifs permettant d’attester les tonnages des flux collectés sont de manière non exhaustive : Pour les vérifications réalisées par Eco-mobilier préalablement à la validation de la déclaration : - le détail des tonnages collectés sur la période concernée par flux, site et mois, - le nom et les coordonnées du/des opérateur(s) en contrat avec la collectivité concernant la collecte, Pour les contrôles prévus à l’article 11 du Contrat : les tickets de pesées les factures des prestataires des collectes les plannings des collectes (notamment dans le cadre des collectes en porte à porte) le schéma opérationnel de la gestion de la collecte sur le territoire

Les justificatifs permettant d’attester des bilans matière des centres de tri ou de préparation sous contrat avec la collectivité Pour les vérifications réalisées par Eco-mobilier préalablement à la validation de la déclaration : les noms et les coordonnées des opérateurs en contrat avec la collectivité concernant la préparation et le traitement des flux, les adresses des sites de traitement et de préparation, les bilans matières détaillés des sites de traitement (part du recyclage, de la valorisation énergétique, de valorisation combustible, de l’élimination…),

Pour les contrôles prévus à l’article 11 du Contrat : les tickets de pesées (entrées et sorties) les registres des entrées et sorties la méthodologie appliquée et le détail des calculs des bilans matière en application de l’article 6.2 de la présente annexe les autorisations administratives des sites de traitement et de préparation

Les justificatifs permettant d’attester les modalités de traitement des flux Pour les vérifications réalisées par Eco-mobilier préalablement à la validation de la déclaration : les coordonnées des sites des exutoires finaux,

Pour les contrôles prévus à l’article 11 du Contrat : les autorisations administratives des sites de traitement et des exutoires.

* * *

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ANNEXE 6 - DEMATERIALISATION

Afin de signer électroniquement le Contrat, il sera demandé les nom, prénom et adresse mail du signataire.

Une fois la procédure de signature créée, le signataire sera redirigé de manière transparente vers le prestataire d’Eco-mobilier afin de signer électroniquement le Contrat. Durant la procédure de signature, il sera demandé au signataire de renseigner un "code de validation", reçu par mail. Ce code permettra de garantir que la personne engagée sur le Contrat correspond bien à la personne en charge de signer le document.

Il est possible dans le cadre de certains contrats de définir une délégation de signature. Le nom de la personne apparaissant sur le contrat (le signataire) sera par conséquent différente de la personne en charge de le signer électroniquement.

Pour cela, il est obligatoire de renseigner un document de type "Délégation de signature" permettant de garantir que le signataire autorise la personne définie en tant que délégué à signer et engager juridiquement la structure à sa place.

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ANNEXE A LA DELIBERATION N°178-2019

PROTOCOLE D'ACCORD TRA "S CTIO EL

Entre les soussi nés :

D'une part,

a Madame Eliane PINTO, retraitée, née le 28 juin 1952 à Fontaine (38600), demeurant actuellement au Quartier de suze Chemin des grands prés 07800 - CHARMES SUR RHONE,

D'autre part,

a Monsieur Guy DES POMEYS, demeurant 1, Impasse Piquet, 78150 LE CHESNAY,

a Madame Blandine de LANNOY, demeurant 36 rue de l'orangerie 78000 VERSAILLES,

a La Communauté de communes RHONE CRUSSOL, représentée par son Président en exercice, demeurant 1278 rue Henri Dunant, 07500 GUILHERAND GRANGES,

D La Commune de SAINT GEORGES LES BAINS, représentée par son Maire en exercice, demeurant au Square René Cassin Le village, 07800 SAINT GEORGES LES BAINS,

a La Commune de CHARMES-SUR-RHONE, représentée par son Maire en exercice, demeurant Place Lorraine 07800 CHARMES-SUR-RHONE.

3b Il a été convenu ce ui suit .

Préalablement, les parties entendent rappeler l'objet de leur différend .

Madame Eliane PINTO est propriétaire de parcelles cadastrées section ZA 209 et 250 situées Chemin des Grands Prés sur le territoire de la Commune de Charmes sur Rhône (07800).

Les parcelles de Madame PINTO sont implantées en bordure et contrebas de la voirie, elles disposent de deux caniveaux exutoires au Sud, dimensionnés pour recueillir les eaux de ruissellement normales de la voirie.

Les parcelles de Madame PINTO sont limitrophes aux parcelles agricoles de Monsieur DESPOMEYS et de sa sour Madame DESPOMEYS, épouse DE LANNOY, propriétaires en indivision, situées sur la Commune de Saint Georges les Bains (07800).

Madame PINTO a eu à faire face à des coulées de boue se desservant sur son terrain sans en connaître l'origine et les causes.

C'est pourquoi, par une requête déposée devant le Tribunal Administratif de LYON, Madame PINTO a demandé la désignationd'un Expert qualifié.

Par une Ordonnance rendue le 10 décembre 2018, Monsieur Olivier MOLLARD a été désigné en qualité d'Expert.

Le 20 février 2019, une première réunion d'expertise a eu lieu.

Depuis, les parties se sont rapprochées.

Par le présent protocole d'accord transactionnel, les parties entendent mettre un terme définitifau litige.

. -) ^ ARTICLE PREMIER : Objet de la transaction

La présente transaction (ci-après, le « Protocole ») a pour objet de régler de manière définitive le litige entre les parties signataires (ci-après, les « Parties »).

ARTICLE DEUXIEME : Concessions de la Communauté de Communes RHONE- CRUSSOL

La Communauté de Communes RHONE-CRUSSOLs'engage à effectuer les travaux tels qu'ils sont décrits dans le marché à bons de commande n° 2017-18_2 annexé au présent protocole, pour un montant de 6.387, 61 TTC.

La Communauté de Communes RHONE-CRUSSOL s'engage à effectuer les travaux tels qu'ils sont décrits dans le marché à bons de commande dans un délai de soixante jours (hors vacances scolaires et hors intempéries) à compter de la signature du présent Protocole.

La Communauté de Communes RHONE-CRUSSOL s'engage à participer au coût des travaux à hauteur de 50 % soit la somme de 3. 193, 80 TTC.

La Communauté de Communes RHONE-CRUSSOL s'engage enfin à verser la somme de 1. 000 au service de la Régie d'avances et de recettes du Tribunal administratif de LYON après la réception de l'Ordonnance de taxe relatifs aux honoraires de l'Expert judiciaire.

ARTICLE TROISIEME : Concessions des Consorts DESPOMEYS

Les Consorts DESPOMEYS s'engagent à verser à la Communauté de Communes RHONE-CRUSSOL la somme de 3. 193, 80 TTC correspondant au coût des travaux tels qu'ils sont décrits dans le marché à bons de commande n° 2017-18_2 annexé au présent protocole.

Les Consorts DESPOMEYS s'engagent également à verser la somme de 1. 000 au service de la Régie d'avances et de recettes du Tribunal administratif de LYON après la réception de l'Ordonnance de taxe relatifs aux honoraires de l'Expert judiciaire.

ARTICLE QUATRIEME : Concessions de Madame PINTO

Contre parfaite exécution des termes du présent protocole d'accord transactionnel, Madame PINTO renonce à tous recours contre les Consorts DESPOMEYS, la

^5^ Communauté de Communes RHONE-CRUSSOL, la Commune de CHARMES-SUR- RHONE et la Commune de SAINT-GEORGES-LES-BAINS concernant l'objet du litige.

ARTICLE CINQUIEME : CONFIDENTIALITE

Les Parties s'obligent à garder confidentiel le contenu du présent Protocole et s'engagent à ne pas faire état de son existence ou de son contenu directement ou indirectement auprès de tiers.

Le Protocole ne pourra être produit en justice que dans le seul cadre d'un litige avec les deux parties, relativement à l'interprétation ou à l'exécution de cette dernière.

ARTICLE SIXIEME : TRANSACTION - AUTORITE DE CHOSE JUGEE

Il est expressément convenu entre les Parties que le présent Protocole, sous réserve de sa parfaite exécution, constitue entre elles une transaction au sens des articles 2044 et suivants du code civil et fait obstacle à l'introduction ou à la poursuite entre les parties d'une action en justice ayant le même objet, conformément aux nouvelles dispositions de l'article 2052 du code civil.

ARTICLE SEPTIEME : CAPACITE

Les Parties déclarent et garantissent que . D Elles ont la capacité de signer et d'exécuterle Protocole ; D La signature et l'exécution du Protocole ont, le cas échéant, été valablement autorisés par leurs organes ompétents.

ARTICLE HUITIEME : CONSENTEMENT

Chacune des Parties reconnaît avoir eu recours à ses propres conseils pour rétablissement du Protocole et avoir été suffisamment éclairéesur la portée de celui- cl.

ARTICLE NEUVIEME : FRAIS

Chacune des Parties gardera à sa charge les frais exposés relatifs à rétablissement du Protocole.

^) ARTICLE DIXIEME : LOI APPLICABLE ET JURIDICTION COMPETENTE

Le Protocole est soumis au droit français.

Tous différends nés du Protocole ou ses suites en relation avec lui, en particulier en ce qui concerne sa formation, son interprétation, son exécution ou sa réalisation, sont soumis aux juridictions compétentes en application des dispositions du Code de procédure civile.

Fait en 5 exemplaires originaux,

Le,

Pour la Communauté de Communes Pour Monsieur Guy DESPOMEYS RHONES CRUSSOL ^Écecq

^^i^

Précédée de la mention « Lu et Précédéede la mention « Lu et approuvé, bon pour transaction sans approuvé, bon pour transaction sans rêsen/e » rêse/ve »

Pour Blandine de LANNOY Pour Madame Eliane PINTO

Précédée de la mention « Lu et Précédée de la mention « Lu et approuvé, bon pour transaction sans approuvé, bon pour transaction sans réserve » résen/e »

^ Pour La Commune de CHARMES- Pour La Commune de SAINT- SUR-RHONE GEORGES-LES-BAINS

Précédée de la mention « Lu et Précédéede la mention « Lu et approuvé, bon pour transaction sans approuvé, bon pour transaction sans réserve » réserve » Communauté BON DE COMMANDE Références à rappeler impérativement sur la facture et le bon de communes de livraison ; NUMERO DU BON : MS2_VOIRIE_20 . 13 - 190478

BC190478_2019-5-14/-/EJE-EVN-MBT Rhône Crussol Fournisseur : Communauté de Communes RHÔNECRUSSOL E 26 1278 rue Henri DUNANT 895 rue Louis Saillant BP 249 07502 GUILHERAND-GRANGES CEDEX BP Siret : 200 041 366 00010 26800 PORTES LES VALENCE

Détail du Marché à bons de commande Concernant le marché n° 2017-18 2

Ayant pour objet: AC Voirie - MS n°2 à bons de commande

Montants du marché : Mini 300 000, 00 TTC Maxi : l 200 000, 00 TTC

Pour la période du : 26/02/2019 au : 25/02/2020

Budget : Budget Général Section : Fonctionnement

Affectation : VOIRSTG DROITTIRAGE VOIRIESAINT GEORGES LES BAI

Imputation budgétaire Bâtiment Objet de la commande : ST GEORGESLES BAINS- dossier Pinto

Opération : Objet du Bon d'intervention Durée/Délai : Conditions execution/livraison Exécution suivant piècestechniques du marché Référence Devis : Montant Commandé HT 5 323, 01 Montant Commandé TTC 6 387, 61

Détail Commande Unité Quantité Prix Unitaire Sous_Total_HT TVA |Sous Total TTC

Installation de chantier durée de l à 3 jours u I1 221, 76 221,76 20: 266, 11 iTranchée en terrain de toute nature pour m 12 38, 81 465, 72 20 558,86 canalisation - 0 > à 300mm et

Lit de pose en gravette 10/20 - canalisation de diam. m 12 12, 20 146, 40 20 175, 68 > 400 < 600 iFourniture et pose de tête de sécuritépour PVC040 U 2 470, 00 940,00 20 1128,00

Création d'un fossé ml 7 60, 00 420, 00 20 504, 00

Fourniture et pose canalisation béton série 135 A m 6 79, 83 478, 98 20 574, 78 !600 mm

Tranchée en terrain de toute nature pour m 6 55,44 332, 64 20 399, 17 lcanalisation - 0 > à 500mm et< ou = à 800mm iLit de pose en gravette 10/20 - canalisation de diam. m 6 14,41 86, 46 20 103, 75 > 600 <1000

Fourniture d'enrochement de 400kg à 800kg t 15 44, 35 665, 25 20 798, 30

Enduit bicouche 4/6 6/10 - de l à 500 m2 m2 40 4, 27 170, 80 20 204, 96

Page l sur 2 Détail Commande Unité Quantité Prix Unitaire Sous Total HT |TVA |Sous Total TTC

Remblaiement de tranchée en matériau d'apport - m3 8 31, 05 248, 40 20 298, 08 GNT 0/60

Remblaiement de tranchée en matériau d'apport - m3 8 49,90 399, 20 20 479,04 GNT 0/31.5 ou conforme au CCTP

Imprégnation gravillonnée < 500 m2 m2 40 1, 72 68, 80 20 82, 56

Fourniture et pose en tranchée ouverte de m 12 56,55 678, 60 20 814, 32 collecteur annelé PEHD400 mm

Fait à Guilherand-Granges, le Tampon el signature. Michel BRET

BC1904-/8 2019-S-14/-/UI:-bVN-MB'l préparé par : ejeanselme ]4/05/?019]0:?1:-16

Page 2 sur 2 ANNEXE A LA DELIBERATION N°179-2019

CONVENTION relative aux modalités de cession de mobiliers vélos à l'attention des collectivités

Entre,

Le Département de l'Ardèche, dont le siège est situé Hôtel du Département, quartier de la Chaumette, BP 737, 07000 Cedex, représenté par Monsieur Laurent UGHETTO, Président du Conseil Départemental, autorisé par délibérationen date du 09/09/2019et la délibérationdu 04/11/2019 autorisant l'attribution de la subvention en nature, dénommé « le Département » dans ce qui suit, d'une part,

Et

La Communautéde communes Rhône Crussol dont le siège est 1278, rue Henri Dunant - BP 249 07502 GUILHERAND-GRANGES CEDEX, représentée par Monsieur le Président, autorisé (e) oar délibération du Conseil Communautaire en date du dénommée« la Communauté de communes RhôneCmssol » dans ce qui suit, d'autre part,

ILA ETE ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu te Code Généralde la Propriétédes Personnes Publiques, notamment l'artide L 3112-1,

PREAMBULE

EXPLICATIONDU CONTEXTE

Le Département de l'Ardèche a déddé de mettre à disposition gratuitement, sous forme de subvention en nature, du mobiliervélo à destination des collectivités.

2019 constitue une première étape pour laquelle le mobilier a été défini : supports vélos, abris collectifs ouverts avec racks, box à vélos sécuriséset bagagerie.

Ceci exposé, il est arrêté ce qui suit :

ARTICLE1 - Objet de la convention

Le Département cède à titre gratuit sous la forme de subvention en nature les mobiliers vélos suivants .

Désignation du mobilier Total ValeurHT Total ValeurTTC 1 rack de 5 vélos 515 618

Le Département procède au retrait de son patrimoine du mobilier défini ci-dessus.

La Communauté de communes Rhône Crussol accepte d'intégrer ce mobilier vélo dans son patrimoine intercommunal. La présente convention a pour objet de définir les obligations respectives des parties et acte le transfert du mobilier vélo départemental vers le patrimoine intercommunal.

ARTICLE 2 - Conditions de remise du mobilier vélo

Le Département procède à l'achat et la livraison du mobilier vélo. La Communauté de communes Rhône Crussol prend à sa charge l'instaltation et l'inclut dans son patrimoine.

ARTICLE3 - Exécutionde la présente convention

Cette convention conclut entre le Départementde l'Ardèche et la Communauté de communes Rhône Crussol entrera en application à compter de sa signature par les deux collectivités et prendra fin au 31 décembre 2019.

ARTICLE4 - Règlementsdes litiges Tout litige dans l'interprétation ou l'exécution de la présente convention relèvera, à défaut d'accord amiable, qui devra être préalablement recherché, de la compétence du Tribunal Administratif de LYON - 184 rue Duguesclin- 69433 Lyon cedex 03.

Fait en deux exemplaires originaux,

APrivas, le... 9. 5...NOV,.m. AjîAro^à. -lîr^n^... le...,VS?|. JLl/Z»tô....

Le Présidentdu Conseil départemental Monsieur le Président de la Communauté de communes Rhône Crussol

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