Les Agriculteurs De L'agglomération De Lima: Des Acteurs Territoriaux Au Défi Des Attentes De La Ville
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UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON-SORBONNE U.F.R. DE GÉOGRAPHIE ÉCOLE DOCTORALE DE GÉOGRAPHIE DE PARIS : ESPACES, SOCIÉTÉ, AMÉNAGEMENT U.M.R. 8586 PRODIG Les agriculteurs de l'agglomération de Lima: des acteurs territoriaux au défi des attentes de la ville Thèse pour l’obtention du doctorat en géographie. Soutenue publiquement le 29 novembre 2018. Héloïse Leloup Membres du Jury : M. Jean-Louis Chaléard, Professeur émerite à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (directeur), M. Alain Dubresson, Professeur émérite à l’Université Paris Naterre (président), Mme. Alicia Huamantinco, Professeure à l’Universidad Mayor de San Marcos (examinatrice), Mme. Evelyne Mesclier, Directrice de Recherche IRD (directrice), Mme. Paule Moustier, Chercheur HDR CIRAD, directrice de l’UMR Moisa (rapporteur), Mme Monique Poulot, Professeure à l’Université Paris Naterre (rapporteur). 1 2 Le géographe soudain s'émut. - Mais toi, tu viens de loin ! Tu es explorateur ! Tu vas me décrire ta planète ! Et le géographe, ayant ouvert son registre, tailla son crayon. On note d'abord au crayon les récits des explorateurs. On attend, pour noter à l'encre, que l'explorateur ait fourni des preuves. - Alors? Interrogea le géographe. - Oh! Chez moi, dit le petit prince, ce n'est pas très intéressant, c'est tout petit. J'ai trois volcans. Deux volcans en activité, et un volcan éteint. Mais on ne sait jamais. - On ne sait jamais, dit le géographe. - J'ai aussi une fleur. - Nous ne notons pas les fleurs, dit le géographe. - Pourquoi ça ! C’est le plus joli ! - Parce que les fleurs sont éphémères. Antoine de Saint-Exupéry, 2015 [1943], Le petit prince, Paris, Editions Gallimard. 3 4 REMERCIEMENTS Mes remerciements vont d’abord vers mes directeurs de thèse, Jean-Louis Chaléard et Evelyne Mesclier pour leur accompagnement tout au long de mon parcours de thèse, mais aussi au cours de la phase pré-thèse. Sept ans se sont écoulés depuis mes premiers pas au sein du programme Périsud et je vous remercie tous les deux de m’avoir fait confiance et d’avoir accepté de m’encadrer tout au long de ces années. Votre rigueur et exigence m’ont encouragée à porter un regard critique sur mon travail, me poussant à élargir et creuser mes champs de recherche. Merci enfin de m’avoir permis d’aller au bout de cette thèse, alors même que j’étais prête à ne plus y croire. Je remercie également les membres du jury d’avoir accepté d’évaluer ce travail. Merci aux membres de l’IRD à Lima qui ont constitué tout au long de ce parcours une base arrière sur laquelle je pouvais m’appuyer en cas de besoin. Mes pensées se dirigent tout particulièrement vers José, chauffeur à l’IRD qui m’a soutenue dès mon arrivée en 2011 dans mon installation à Lima ; également vers Liliana Lalonde pour sa gentillesse. Je suis reconnaissante envers l’ensemble des professeurs et étudiants du programme Périsud et Périmarge, en particulier Alicia Huamantinco qui elle aussi a suivi mon travail depuis ses balbutiements. La dynamique des étudiants du programme a beaucoup contribué à mon engouement pour continuer ma recherche ; ainsi je remercie vivement Juan Roberto (reconverti à ma grande joie en brasseur, je te souhaite le meilleur dans tes projets), Jose Manuel, Yonny et évidemment Abel, pour ses apports précieux à mon travail (à la fois en ce qui concerne le terrain, l’introduction à des logiciels hors de ma portée, et des aspects plus théoriques) et son amitié durable. Mon sac est prêt (ou presque) pour Choquequirao ! Toute ma gratitude se dirige ensuite vers les personnes rencontrées et interrogées lors de mon travail de terrain. Aux producteurs et éleveurs, jardiniers et habitants des périphéries liméniennes, merci de m’avoir accueillie sur vos lieux de vie et de travail et d’avoir fait preuve d’autant de patience face à mes questionnements. S’il m’est impossible de tous vous citer ici, je garde de très beaux souvenirs de ces moments et vous remercie profondément de m’avoir ouvert votre quotidien. De personnes interrogées, certains sont devenus intermédiaires, indic’ et amis. Merci tout particulièrement aux personnes qui m’ont permis de les accompagner lors de leur journée de travail (et parfois durant les weekends !) facilitant ainsi mes déplacements et surtout m’introduisant auprès des exploitants de Lima, gagnant ainsi leur confiance. Parmi tant d’autres, merci à Christian Sanchez qui m’accompagne depuis le début le long des rives du Chillón, à Cesar Cardenas de l’agence agraire de Lurín, Luis Hampayo de la société Agrogenesis, Julio Leon de la municipalité de Lima. Toujours à Lima, je tiens à remercier la longue liste des personnes qui ont participé à mon ancrage sur le terrain, rendant un peu plus difficile chaque départ en avion : Andres Cordero (pour son optimisme sans faille, pour m’avoir hébergée sans même me connaître et avoir fait de son appartement mon pied-à-terre liménien) ; Paula, Liliana, Rob (traducteur de haut vol) et en souvenir d’Eva ; à l’ensemble de mes colocs : Jessica et le crew des autraliennes, Myriam, 5 Ann & Anne (dans l’attente d’une nouvelle rencontre n’importe où en Europe) Constance, Justine, Carlota ; les jeunes chercheurs de l’IFEA & co pour la dynamique créée à Lima. Enfin, un grand merci à Andres Figallo, pour cette longue conversation commencée à la Catolica, qui s’est poursuivie dans tout Lima et qui ne s’est pas interrompue depuis, même s’il faut passer par écrans interposés. De retour en France, merci aux collègues de m’avoir soutenue, notamment dans les missions d’enseignement : Jean-François Valette, Adeline Pierrat et Séverine Lescure pour m’avoir aidée plus qu’ils ne l’imaginent dans ce travail d’enseignement qui m’est si étranger ! Je remercie également Alexis Sierra et Alice Franck pour avoir apporté un regard neuf sur mon travail lors des comités de suivi. Un grand merci aux doctorant.e.s présents et passés de Prodig pour leur soutien quotidien, avec une mention spéciale pour Sofia, Fernando, Audrey, Marie, Zénaïde et Axelle qui par leur écoute et amitié ont contribué à me garder debout jusqu’à la fin, quitte à sécher quelques larmes. Bravo à Julie, Ronan et Irène qui bouclent avec moi leur manuscrit. Merci à mes amis de l’Istom (et leurs familles) qui bien que disséminés un peu partout en France et dans le monde continuent de me ravir à la lecture de leurs aventures et des tournants de leurs vies : Chloé, Sophie, Elisa, Loulou, et un spécial merci à Mumu et Anaelita pour les relectures de dernière minute. Vous êtes la preuve que le temps et la distance ne dénoue pas des liens solides. En vrac, merci à Gri pour les bisous du matin ; Fabrice pour les combos lasagnes/home cinema ; Sylvain pour les retouches impromptues ; le Telenn crew pour leur compréhension et pour mettre un peu de musique dans mon quotidien. Il y a aussi les appuis qui ne rentrent dans aucune case, puisqu’ils les occupent toutes de façon simultanée et/ou alternative : Anne-Sophie qui de loin comme de près a toujours porté son regard bienveillant et protecteur sur mon parcours et mes choix (on se voit à New-york #spontan); Celia pour l’écoute permanente (vraiment permanente), les coups de pieds au derrière au bon moment, les tartes, les maisons de papier et toutes ces choses rendant le quotidien (à fleurus ou dans le loft du 9/3) si unique ; Cyriaque, ami de galère à Lima et à Paris, toutes mes pensées vont vers toi; Marine (et sa famille), mon pilier qui avec ses multiples talents (pilote, duetiste, bricoleuse, correctrice, experte en tetris, déménageuse et j’en passe) m’accompagne depuis toutes ces années et celles à venir ; Mylène, merci pour ta franchise, et les preuves 1000 fois répétées de ton soutien dans tous les aspects de ma vie (des cours de diagnostic sur le bureau de Conflans, aux géocaches du dimanche, et les lectures entre deux sauts dans les vagues). Enfin, mes dernières pensées vont vers ma famille, pour avoir cru en moi, fait preuve de patience, et tout simplement avoir rendu ce travail possible. Merci à Jean-Yves Leloup ; Alice et Edmond Jud ; Morgane et notre passion commune (look me in the eyes say that again), Jean- Tristan qui sait réapparaître et trouver les mots justes au moment opportun ; Auguste et Hector pour les bisous, les courses, les parties de cache-cache ; et enfin ma mutti, mon premier soutien, et qui ignore sûrement que je suis aussi fière d’elle qu’elle ne l’est de moi. 6 Sommaire Sommaire .................................................................................................................................. 7 Introduction générale ............................................................................................................... 9 Première partie: ...................................................................................................................... 61 Les attentes d’une métropole des Suds autour de l’agriculture en ville ....................................... Chapitre 1: ........................................................................................................................... 67 LIMA METROPOLE, 9 MILLIONS DE CITADINS A NOURRIR ...................................... Chapitre 2: ........................................................................................................................... 87 UNE AGRICULTURE POUR PALLIER UN AMENAGEMENT DEFAILLANT? ............. Chapitre 3: ......................................................................................................................... 111 LES ESPACES AGRICOLES, QUELS LIEUX DE SOCIALISATION POUR LES URBAINS? ..............................................................................................................................