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-me r

Direction générale des services techniques

Service Études Urbaines

Dompierre-su

Plan local d'urbanisme Pièce N°1

Rapport de présentation

Modification N°1 Approuvée le 27 février 2014

Communauté d’Agglomération de

6, rue Saint-Michel CS 41287 17086 LA ROCHELLE CEDEX 2

Tél. : 05 46 30 34 00 Fax : 05 46 30 34 09 www.agglo-larochelle.fr [email protected]

C O M M U N E D E DOMPIERRE-SUR-MER

Dompierre‐sur‐Mer

A R C H I T E C T U R E

RAPPORT DE PRESENTATION U R B A N I S M E

P A Y S A G E 1 Modification N°1 134 route de Vertou 44200 NANTES Approuvée le 27 février 2014  : 02 51 79 19 00 -  : 02 51 79 01 27 [email protected]

P.L.U. PRESCRITE PROJET ARRETE APPROUVEE

Plan Local d'Urbanisme Plan Local Élaboration du P.L.U. Le 24 Septembre 2010 Le 28 Juin 2012 Le 30 Mai 2013 Modification N°1 Le 27 février 2014 4 rue de la Caillardière 49710 BEAUCOUZE ------ : 02 41 36 32 36 -  : 02 41 36 28 18 sage-environnement.com

Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 SOMMAIRE

A. DIAGNOSTIC - 5 - 2.6.5. Les projets d'urbanisation et d'aménagement en cours - 48 - ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT - 5 - 2.6.6. Le marché foncier - 49 -

2.6.7. Bilan des disponibilités foncières du POS - 50 - 1. PRESENTATION GENERALE - 6 - 2.6.8. Bilan du POS : Analyse de la consommation d'espaces naturels agricoles et forestiers - 51 - 1.1. DOMPIERRE : UN TERRITOIRE ENTRE VILLE ET CAMPAGNE - 6 -

1.2. LE BASSIN DE VIE DE LA ROCHELLE ROCHEFORT - 9 - 3. DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE - 54 - 1.3. LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE (CDA) - 9 - 3.1. DEMOGRAPHIE - 54 - 1.4. LE PROJET D’AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE - 10 - 3.1.1. Une croissance démographique communale soutenue - 54 - 1.5. LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE L'AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE - 10 - 3.1.2. Un vieillissement de la population contenu par les migrations - 55 - 2. ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT - 12 - 3.1.3. Population active et catégories socioprofessionnelles - 57 - 2.1. CADRE PHYSIQUE - 12 - 3.1.4. Un contexte Rochelais particulièrement dynamique - 58 - 2.1.1. Un contexte climatique agréable - 12 - 3.1.5. Les perspectives d’évolution démographique - 59 - 2.1.2. Une topographie peu marquée - 13 - 3.2. LE LOGEMENT - 60 - 2.1.3. Contexte géologique - 14 - 3.2.1. Les caractéristiques du parc de logements communal - 60 - 2.1.4. Eaux souterraines - 15 - 3.2.2. Une forte croissance des ménages, facteur de développement de l’habitat - 60 - 2.1.5. Eaux superficielles / Réseau hydrographique - 18 - 3.2.3. Logement social - 61 - 2.2. CADRE NATUREL - 21 - 3.2.4. Un rythme de construction neuve soutenu - 62 - 2.2.1. Inventaires écologiques et protections réglementaires - 21 - 3.2.5. Accueil des gens du voyage - 63 - 2.2.2. Le canal de marans - 22 - 3.2.6. Un marché du logement tendu - 64 - 2.2.3. Autres éléments naturels d'intérêt - 23 - 3.2.7. Le logement : perspectives d’évolution - 65 - 2.2.4. Le réseau hydrographique et les zones humides - 23 - 3.3. LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET L'EMPLOI - 67 - 2.2.5. Faune cynégétique - 24 - 3.3.1. Présentation générale : un petit pôle d’emplois de proximité - 67 - 2.3. RISQUES ET NUISANCES - 26 - 3.3.2. Des activités tertiaires prédominantes - 67 - 2.3.1. Qualité de l’air - 26 - 3.3.3. L’offre foncière en zones d’activités - 69 - 2.3.2. Contexte sonore - 28 - 3.3.4. Activités agricoles - 70 - 2.3.3. Risques naturels et technologiques - 31 - 3.3.5. Activités Touristiques - 73 - 2.3.4. Sites et sols pollués - 33 - 3.3.6. Un contexte économique très porteur - 73 - 2.4. L’ANALYSE PAYSAGERE - 36 - 3.4. EQUIPEMENTS COLLECTIFS ET SERVICES A LA POPULATION - 75 - 2.4.1. Les composantes majeures du paysage - 36 -

2.4.2. Les principales unités paysagères - 38 - 4. DEPLACEMENTS - 77 - 2.5. PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET ARCHEOLOGIQUE - 40 - 4.1. RESEAU VIAIRE ET TRAFIC - 77 - 2.5.1. Archéologie - 40 - 4.2. LE RESEAU FERRE - 77 - 2.5.2. Patrimoine historique - 41 - 4.3. DEPLACEMENTS PENDULAIRES : DOMPIERRE UN POLE RELATIVEMENT ATTRACTIF - 79 - 4.4. LES TRANSPORTS ALTERNATIFS A LA VOITURE - 79 - 2.6. ANALYSE URBAINE - 43 - 4.4.1. Les transports en commun - 79 - 2.6.1. Évolution et morphologie urbaine - 43 - 4.4.2. modes de déplacement doux - 80 - 2.6.2. Typologie de l'habitat et densites urbaines - 45 - 4.5. STATIONNEMENT - 81 - 2.6.3. Analyse fonctionnelle de la trame viaire / accessibilité - 46 - 2.6.4. Des espaces publics partiellement reamenages - 47 - Page - 2 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

5. RESEAUX - 83 - 8. ELEMENTS DE PATRIMOINE A PRESERVER - 141 - 5.1. ASSAINISSEMENT - 83 - 8.1. ELEMENTS DE PATRIMOINE BATI - 141 - 5.1.1. Généralités - 83 - 8.2. ELEMENTS DE PATRIMOINE NATUREL - 141 - 5.1.2. Pôle épuratoire de Sainte-Soulle - 83 - 9. JUSTIFICATIONS AU REGARD DES ORIENTATIONS DU PADD - 142 - 5.1.3. Gestion des eaux pluviales - 83 -

5.1.4. Le cycle de traitement des eaux usées - 84 - 10. BILAN DES CAPACITES D’ACCUEIL POUR L’HABITAT - 161 - 5.2. ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL - 84 - 10.1. ECHEANCIER INDICATIF EU EGARD AU SCOT - 161 - 5.3. EAU POTABLE - 85 - 10.1.1. bases de calculs - 161 - 5.4. GESTION DES DECHETS - 86 - 10.1.2. potentiel de logements à l’horizon 2022 (période 2012 / 2020-22) - 161 - 5.5. ENERGIES - 87 - 10.1.3. potentiel de logements au delà de l’horizon 2020-22 - 162 - 5.5.1. Consommation d’énergie en région Poitou-Charentes - 87 - 10.2. POTENTIELS D'ACCUEIL EN LOGEMENTS SOCIAUX AU REGARD DES ORIENTATIONS DU PLH - 162 - 5.5.2. Énergies renouvelables - 88 - 10.3. EVALUATION DU NOMBRE D’HABITANTS A L’HORIZON 2022 - 163 -

B. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD - 91 - D. INCIDENCES DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT - 165 - EVALUATION ENVIRONNEMENTALE - 165 - C. TRADUCTION REGLEMENTAIRE DU PADD ET JUSTIFICATIONS DES DISPOSITIONS DU PLU - 109 - 1. PRINCIPES DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE - 166 -

1.1. LE PROJET EVALUE - 166 - 1. LES DIFFERENTS TYPES DE ZONE - 110 - 1.2. L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PLAN - 166 - 1.1. LES ZONES URBAINES - 110 - 1.2.1. Contexte réglementaire et objectifs - 166 - 1.2. LES ZONES A URBANISER - 111 - 1.2.2. Contenu - 166 - 1.3. LA ZONE AGRICOLE - 111 - 1.2.3. Démarche et méthode - 167 - 1.4. LA ZONE NATURELLE ET FORESTIERE - 111 - 1.5. TABLEAU RECAPITULATIF DES SUPERFICIES DES ZONES & SECTEURS - 112 - 2. DONNEES DE CADRAGE - 167 - 2. DELIMITATION DU ZONAGE (DOCUMENTS GRAPHIQUES) - 113 - 2.1. LES OBJECTIFS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT - 167 - 2.1. LES ZONES URBAINES - 113 - 2.2. PLANS ET DOCUMENTS DE REFERENCE - 169 - 2.2. LES ZONES A URBANISER - 114 - 2.2.1. Plans et programmes d’urbanisme - 169 - 2.3. LA ZONE AGRICOLE - 115 - 2.2.2. Plans et programmes environnementaux - 170 - 2.4. LES ZONES NATURELLES - 117 - 3. ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT - 171 - 3. OBJECTIFS DES DISPOSITIONS ECRITES 119 4. EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ET PROPOSITION DE MESURES 4. LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT - 137 - CORRECTIVES - 172 - 4.1. PRESENTATION DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT - 137 - 4.1. BILAN DES SURFACES ET CONSOMMATION D’ESPACES - 172 - 4.1.1. Articulation avec le règlement - 137 - 4.1.1. Vers une densification de l’habitat - 173 - 4.1.2. Les dispositions graphiques - 138 - 4.1.2. Des activités et équipements renforcés - 173 - 4.2. CADRE PHYSIQUE - 174 - 5. EMPLACEMENTS RESERVES - 139 - 4.2.1. CLIMAT - 174 - 4.2.2. EAUX SOUTERRAINES - 174 - 6. EMPLACEMENTS RESERVES DITS « DE MIXITE SOCIALE » - 140 - 4.2.3. EAUX SUPERFICIELLES - 174 -

4.3. ENVIRONNEMENT NATUREL - 176 - 7. ESPACES BOISES CLASSES - 140 - 4.3.1. LES SITES NATURELS SENSIBLES RECONNUS - 176 -

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4.3.2. LES ELEMENTS BOISES - 176 - Annexe logement social 199 4.3.3. LES CORRIDORS ECOLOGIQUES - 177 - Notice explicative de la modification N°1 207 4.4. CADRE PAYSAGER ET PATRIMONIAL - 179 - 4.4.1. LE GRAND PAYSAGE - 179 -

4.4.2. LE PATRIMOINE PROTEGE - 179 - 4.4.3. LE PAYSAGE URBAIN ET PERIURBAIN - 180 - 4.5. RISQUES ET NUISANCES - 180 - 4.5.1. RISQUES NATURELS - 180 - 4.5.2. NUISANCES - 182 - 4.6. ENVIRONNEMENT HUMAIN - 182 - 4.6.1. DEMOGRAPHIE ET OFFRE EN LOGEMENTS - 182 - 4.6.2. EMPLOIS ET ACTIVITES - 183 - 4.7. EQUIPEMENTS ET SERVICES PUBLICS - 184 - 4.8. DEPLACEMENTS - 184 - 4.9. RESEAUX ET DECHETS - 185 - 4.9.1. RESEAUX HUMIDES - 185 - 4.9.2. RESEAUX SECS ET ENERGIE - 186 - 4.9.3. GESTION DES DECHETS - 187 - 4.10. BILAN VIS-A-VIS DES ENJEUX MIS EN EVIDENCE - 189 -

5. SUIVI ENVIRONNEMENTAL DE LA MISE EN OEUVRE DU PLU - 190 -

6. RESUME NON TECHNIQUE - 192 - 6.1. OBJET ET CONTENU DE L’EVALUATION - 192 - 6.2. DEMARCHE ET METHODE - 192 - 6.2.1. Analyse de l’état initial - 192 - 6.2.2. Diagnostic socio-économique - 194 - 6.2.3. déplacements - 194 - 6.2.4. Les réseaux et les déchets - 195 - 6.3. EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PLAN ET MESURES CORRECTIVES - 195 - 6.4. SUIVI ENVIRONNEMENTAL DU PLAN ET DE SES RESULTATS - 197 -

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PREAMBULE

L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme s’appuie sur le Plan de Référence validé en janvier 2011 par le Conseil Municipal de Dompierre-sur-Mer. A. DIAGNOSTIC Ce Plan de Référence a permis de fonder le projet des élus pour l'avenir du territoire, décliné sous forme d’un ensemble d’actions étudiées dans leur faisabilité. Guide pour l'action et outil de ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT programmation, ce Plan de Référence s'inscrit également en tant que cadre pour la révision du POS / élaboration du PLU. Le diagnostic et les enjeux mis en évidence ont servi de base à l’écriture du Rapport de Présentation. Mais le Plan de Référence constitue surtout la base du Projet d'Aménagement et de Développement Durable.

L’intégralité du Plan de Référence, réalisé par l’Atelier Ponant, est consultable en Mairie.

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Située au Nord-Ouest du département de la Charente-Maritime, Dompierre-sur-Mer est une commune périurbaine de la seconde couronne de La Rochelle. Administrativement, elle est également rattachée au canton et à l’arrondissement de la Rochelle. Elle adhère à la Communauté d’Agglomération de la Rochelle (18 communes), créée le 24 décembre 1999. Elle se positionne au Nord du Pays Rochelais.

Dompierre-sur-Mer : - 1 835 hectares, soit 9 % du territoire de la CdA, - 5 280 habitants en 2008, soit 288 habitants/km2 (population légale INSEE)

C’est l’une des plus vastes communes de la CdA de la Rochelle, expliquant ainsi sa forte orientation agricole. Les communes limitrophes sont : - au Nord Saint Xandre, - au Nord Est, St Ouen d’, - au l’Ouest, , - à l’Est Sainte Soulle, - au Sud Périgny, - Bourgneuf et Saint Rogatien au Sud Est. Outre le bourg, la commune comprend cinq villages : - La Fromagère directement à l’ouest du bourg, de l’autre côté de la RN 11, - Belle Croix à l’Est du canal de Marans (à 700 m du bourg), qui jouxte le village des Grandes rivières sur la commune de Saint Soulle, - Les Brandes qui fait face au village de La Motte sur Puilboreau (à l’ouest de la RD9), - Chagnolet en limite avec le quartier de Rompsay sur Périgny, - Mouillepied au Nord, ouvert sur le canal de Marans.

1.1. DOMPIERRE : UN TERRITOIRE ENTRE VILLE ET CAMPAGNE

 Une situation en seconde couronne Le bourg n’est distant que de 12 kilomètres de l’Océan Atlantique. Bien que n’étant pas une commune littorale, la proximité de la mer participe fortement à expliquer son identité et son évolution. Ainsi, en 1868, la commune de Dompierre prit le nom de Dompierre-sur-Mer pour se distinguer des autres Dompierre qui se trouvaient desservis par la voie ferrée dans le reste de la . Dompierre-sur-Mer est l'une des communes de la CDA qui a enregistré une croissance démographique parmi les plus importantes au cours des années 2000. Distante d'une douzaine de minutes en voiture du centre-ville de la Rochelle, la commune a, depuis longtemps déjà, maîtrisé son développement urbain. Le bourg s'est développé progressivement, l'aménagement, en deux fois deux voies de la RN 11, a permis de retrouver une vie de proximité agréable. La commune de Dompierre est à la fois une commune "rurale", du moins est-elle vécue en tant que telle par les habitants et parallèlement, elle est un quartier "à la campagne" de l'agglomération rochelaise.

Page - 6 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014  Une longue histoire autour des axes de circulation progressivement abandonnés Localisation du bourg et des villages La commune de Dompierre, dont on retrouve des implantations anciennes dès le XIème siècle, fut une possession royale qui a généré des seigneuries, dont il reste quelques édifices (Manoir de la Péraudière) et d’autres qui n'ont laissé que leur nom (Grolleau, Maubec, Chagnolet). Les guerres de religion ont entraîné la destruction de l’Église et l’abbaye Saint Léonard, située au delà du canal, seul le lieu-dit témoigne de ce passé car il ne reste aucune trace. La route royale (Paris-La Rochelle) traversait la commune de Dompierre. Cet axe majeur qui passe par le bourg, est encore visible puisque c'est l'entrée actuelle de la Commune. Ces axes étaient rectilignes et plantés de part et d'autre. La commune de Dompierre-sur-Mer appartient au bassin versant de la Sèvre niortaise qui se jette dans la Baie de l’Aiguillon. Le canal de Marans à La Rochelle est une voie d’eau qui n’a que très peu servie. Il longe la commune, à l’Est, sur une longueur de 7 kilomètres, soit à peu près un tiers de la longueur totale du canal. Ce canal avait comme intérêt de relier Niort à l’océan. Les travaux du canal ont débuté au tout début du XIXème siècle pour n’être terminés qu’en 1870. La concurrence avec le chemin de fer a très vite rendu obsolète cette voie d’eau. La voie de chemin de fer et sa gare se sont installées le long du canal : cette voie de chemin de fer a été réalisée pour rejoindre Nantes à Coutras. La gare, à la demande des élus, a été installée sur le canal au lieu dit « Grolleau ». Elle a été détruite, ayant été supplantée par les axes La Rochelle/Nantes et la Rochelle/Paris. Aujourd’hui cette voie de chemin de fer pourrait être réaffectée (voir chapitre transports) afin de constituer une solution vers des transports collectifs (liaison cadencée) à l'échelle de l'agglomération. Dompierre, sous l’influence de l’abbaye de Maillezais fut plantée en vignes ; à la fin du XIXème la commune ravagée avec la crise du phylloxera connut alors une véritable transformation de la viticulture vers des céréales. Source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

Les couronnes de l’agglomération

Page - 7 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014  Une desserte routière assez remarquable Situation géographique et routière Dompierre-sur-Mer profite de la présence sur son territoire de deux axes de communication majeurs de l’agglomération : - RN 11, axe d’entrée de ville historique en provenance de Paris, - Future RD 9, contournant le bourg pour le Sud qui permettra à l’échéance 2013-2015 de rejoindre rapidement : . au Nord : Luçon et le Sud Vendée (direction Nantes) . le Sud de l’agglomération et Rochefort via la RD 108 (direction Bordeaux). Le bourg est situé ainsi à environ un quart d’heure du centre de La Rochelle par la RN 11.

La mise en service de l’autoroute A 831 (liaison A 83 / A 10 à partir de Fontenay Le Comte jusqu’à Saintes), si celle-ci est confirmée par l’État (ce dernier a jusqu'à 2015 pour mettre en œuvre la DUP), facilitera davantage encore les communications avec les Deux Sèvres (alternative à la RN 11 pour rejoindre Niort) et Rochefort.

Fond cartographique : Scan 1 / 25 000 IGN

Fond cartographique : Carte IGN 1 / 250 000ème - Edition 2003

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Source : Site internet de la CdA de la Rochelle 17 communes autour de la ville centre de La Rochelle composent la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. Des petites falaises calcaires qui dessinent la côte au Nord, aux plages et marais du Sud, « Elles n’ont pas toujours été amies, ces deux l’ensemble de celles-ci s’inscrit dans un paysage qui globalement a su garder son caractère malgré «belles» de la côte Atlantique. La Rochelle, la ville l’explosion démographique et les aménagements du dernier quart de siècle. Ensemble, elles forment libre des échevins, Rochefort la royale, cité créée au un territoire ouvert sur l’Atlantique, bassin de vie d’environ 146 000 habitants au dernier ème XVI siècle par Colbert pour les besoins de la recensement INSEE de 2006. défense des côtes. Elles ont été concurrentes ou carrément ennemies mais aujourd’hui, elles sont La CdA gère un certain nombre de services à la population mais porte aussi son regard vers un sœurs. Deux cités d’une grande richesse développement harmonieux du territoire. Le tout au travers de différents champs d’actions ou architecturale, deux agglomérations balayées par «compétences», dont certaines obligatoires, parmi lesquelles on peut citer : l’air du large et porteuses d’une même identité . le développement économique (aménagement / gestion de zones d’activités, pépinières littorale. d’entreprises, développement commercial et touristique, recherche, …) ; À elles deux, les agglomérations de La Rochelle et . l’aménagement de l’espace (organisation des transports publics (Plan de Déplacements Urbains), Rochefort rassemblent environ 200 000 habitants, respect de l’équilibre nature / bâti, veille du développement des surfaces commerciales et autant dire le bassin de vie le plus important du industrielles … La CdA marque au sol son développement dans le cadre d’un Schéma de Cohérence Poitou-Charentes. Un espace où les gens se croisent Territoriale (SCOT), relayé dans chaque commune par les Plan Locaux d’Urbanisme (PLU). Elle est dans un sens ou dans l’autre pour les besoins du également compétente en matière de ZAC d’intérêt communautaire, et intervient notamment travail, des études, des plaisirs de la vie pour la constitution de réserves foncières et l’exercice du Droit de Préemption Urbain (DPU)) ; En 1996, les maires et présidents des structures . la politique de la ville et l’équilibre social de l’habitat : Programme Local de l’Habitat (PLH), intercommunales de La Rochelle et Rochefort répartition du logement social, constitution de réserves foncières pour la mise en œuvre de décidaient de coopérer étroitement sur toutes les l’équilibre social de l’habitat, réalisation et gestion des aires d’accueil pour les gens du questions ayant trait à l’aménagement et au voyage, actions en faveur de l'emploi et de l’insertion professionnelle, … ; développement du territoire représenté, et signaient une charte d’objectifs concrétisant ce . l’enseignement supérieur (la CdA soutient l’université de La Rochelle en participant à la rapprochement. construction et à l’équipement des bâtiments universitaires, à l’équipement des collèges, …) ; Depuis : un syndicat mixte «La Rochelle – Rochefort : Territoire Interactif» a été créé qui met en . l’environnement (pistes cyclables, collecte sélective et valorisation des déchets, gestion des œuvre des services basés sur les TIC, destinés aux habitants et entreprises du bi pôle ; une desserte espaces naturels, utilisation et sensibilisation aux modes de déplacements non polluants, ème ferroviaire cadencée entre La Rochelle et Rochefort a été inscrite au XII Plan État-Région ; les sensibilisation aux énergies renouvelables, …) ; ports de commerce de La Rochelle, Rochefort et Tonnay-Charente ont fait cause commune à travers . une «Charte Portuaire» ; les Chambres de Commerce et d’Industries œuvrent ensemble pour le les Technologies de l'Information et de la Communication (desserte du territoire en développement des formations professionnelles ; les acteurs culturels font naître des projets télécommunications, accès au multimédia (Cyber local), …) ; communs ou complémentaires ; une coopération inter-hospitalière se met en place peu à peu. » . la voirie d’intérêt communautaire (création, aménagement et entretien de la voirie et des parcs de stationnement, mise en œuvre et financement des liaisons douces, …), . l’assainissement et l’eau potable (réseaux et épuration des eaux usées, contrôle des dispositifs d’assainissement individuel, eaux pluviales primaires, captages et usine de traitement ; gestion des ouvrages d’eau potable, …), . la mise en valeur du cadre de vie (lutte contre la pollution de l’air, actions spécifiques, …) ; . l’action culturelle (bibliothèques communales, grands équipements, média bus, écoles de musique, …). Pour davantage de détails sur les compétences de la CdA, on pourra se reporter aux statuts précisément définis par l’arrêté préfectoral du 27 janvier 2005.

La CdA de La Rochelle (18 communes) : - 146 219 habitants en 2008 (population légale INSEE) - (+40 % entre 1968 et 2008) - 67 100 emplois sur le pôle urbain (+2,5% entre 1999 et 2006) (INSEE 2006) - 20 600 hectares dont 6.600 ha "urbanisés" (32 %) et 14 000 ha "naturels et agricoles (68 %)

Pour être complet il convient d'évoquer les réflexions en cours sur un élargissement possible de la communauté d’Agglomération.

Page - 9 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 1.4. LE PROJET D’AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE 1.5. LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE L'AGGLOMERATION DE LA ROCHELLE Source : Projet d’agglomération, CdA de La Rochelle - Études Prospectives -Juillet 2003

Le Projet d’agglomération de La Rochelle, adopté le 11 juillet 2003 par le Conseil communautaire, Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de l'agglomération de La Rochelle a été approuvé par fixe les orientations stratégiques que l’agglomération souhaite mettre en œuvre dans les quinze délibération en date du 28 avril 2011. années à venir sur son territoire (2003-2018). Il "conjugue les perspectives de chacune des sphères du Ainsi que le précisent les études préalables au SCoT, la croissance démographique de la CDA a été de développement durable : l'économique, le social, l'environnemental". plus de 40 % alors que dans le même temps, celle de la Charente-Maritime n’était que de 24 %. Il prône " un développement équilibré et solidaire : équilibre entre attractivité économique et attractivité résidentielle conduisant à une progression de population, assorti d'une volonté de protection de la cohésion sociale et de l'environnement. Dans la hiérarchie des priorités, le projet Enjeux économiques, enjeux au niveau des services collectifs privés ou publics, enjeux résidentiels se d'agglomération place au premier rang le développement économique et en fait un objectif majeur". sont inscrits et développés sur le territoire de la Communauté d’Agglomération sous l’impulsion d’une politique et d’une offre résidentielle qui furent, pendant de très nombreuses années, l’œuvre de Il considère une population de 170 000 habitants en 2015 comme une hypothèse plausible, sans en chaque commune. Désormais, le SCoT permettra un meilleur partage des objectifs de croissance pour faire un objectif en tant que tel, en s'appuyant sur les projections démographiques de l'INSEE. Cette équilibrer les services, les choix en matière de transport au regard des différents enjeux évolution résulterait essentiellement du solde migratoire avec une forte augmentation des plus de 60 environnementaux à prendre en compte. ans (entre 28 et 30 % en 2015).

Ndlr : Précisons ici que l’objectif du projet d’agglomération de 170 000 habitants en 2015 a été actualisé par le Programme Local de l’Habitat en fonction des recensements récents, reportant cet objectif à l’horizon 2020 avec un rythme de progression d’environ 1 500 habitants supplémentaires par an. (Voir aussi Titre A – 3.1.5). Le présent rapport de présentation s'appuie en grande partie sur cette analyse, en s'efforçant de

replacer la commune dans son contexte, sans toutefois reprendre in extenso son contenu. Conformément à la loi d’orientation du 29 juin 1999 pour l’aménagement et le développement durable du territoire, il constitue le point de départ de l’élaboration du Contrat d’agglomération 2005 - 2006 adopté le 7 juillet 2005. Projet et contrat d’agglomération définissent des priorités partagées entre la Communauté d’agglomération, l’État, la Région et le Département, notamment : - développer une politique foncière et du logement cohérentes avec les objectifs du développement économique ; - maintien d’une attractivité résidentielle ; - produire des logements locatifs sociaux ; - préserver et valoriser l’environnement.

Il porte enfin sur l'agglomération un diagnostic complet. Bien qu'établi en 2003, son analyse est encore totalement d'actualité sur le fond et décrit parfaitement les enjeux à prendre en compte. Pour davantage de précisions, on pourra se reporter au diagnostic complet du Projet d’agglomération consultable sur le site internet de la Communauté d'Agglomération.

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Dompierre-sur-Mer est surtout la porte d’entrée majeure de l’agglomération de La Rochelle sur Commune périurbaine de la seconde couronne de La Rochelle, Dompierre-sur-Mer rassemble des l’axe autoroutier Paris Niort (RN 11 au statut de voie express) qui, en tant que pôle d’appui entériné conditions de vie très attractives avec : par le SCoT, la destine à un nouveau statut. - la proximité de la ville centre (vieux Port de La Rochelle à 9 kms) et du littoral (à 12 kms), Le SCoT "reconnait en effet au sein de la couronne urbaine rochelaise l’importance spécifique dans la - une qualité de desserte routière enviable, bientôt renforcée par le prolongement de la politique d’aménagement des communes disposant déjà d’un important appareillage d’équipements RD 9 jusqu’à Corne Neuve (échéance 2013-2015), qui permet de rejoindre rapidement les collectifs et commerciaux et, aujourd’hui ou demain, d’une bonne desserte par les services de pôles d’emplois majeurs de l’agglomération (Beaulieu à 4 kms, zone industrielle de Périgny à transports publics". Dompierre-sur-Mer figure, avec Nieul sur Mer, et Châtelaillon Plage, 4,5 kms et bientôt zone logistique de Ste Soulle - Usseau), parmi les 4 pôles d’appui de la seconde couronne. - un bon niveau d’équipements et de services à la population, A noter par ailleurs que trois niveaux de densité minimale sont reconnus par le SCoT : - le projet de desserte ferrée type TER, qui exploiterait la ligne Nantes – La Rochelle – - dans le territoire de la ville de La Rochelle : au moins 50 logements à l’hectare, Bordeaux, - dans le territoire des quatre autres communes de l’unité urbaine centrale (Aytré, , - un environnement et un cadre de vie plutôt qualitatifs avec notamment : Périgny et Puilboreau), et au sein des quatre pôles d’appui (dont Dompierre) ainsi que dans . le canal de Marans qui traverse son territoire et borde le bourg, le territoire de St-Xandre, la densité minimale est égale à 30 logements à l’hectare, . et une ruralité très présente qu’il est souhaité de préserver ; la commune est ainsi - dans les autres communes la densité minimale doit tendre vers 20 logements à l’hectare. l’une des plus agricoles de l’agglomération. Cette identité agricole s’explique en partie par l’emprise de son territoire (1 835 ha) qui en fait l'une des plus grandes communes par la superficie de l’agglomération. Le SCoT définit également "le principe d’un réseau armature de transports publics, à haut niveau de service, combinant de manière efficace les échelles de l’unité urbaine centrale, de la couronne La population (5 280 habitants en 2008 – INSEE population municipale c'est-à-dire l'ensemble des urbaine rochelaise et de l’ensemble de l’Aunis.[…] Il prévoit à ce titre le renforcement en capacité personnes dont la résidence habituelle se situe sur le territoire) se repartit pour 2/3 sur le bourg, et et en fréquence des services à destination/origine des grands générateurs de déplacement [et le reste sur des entités urbaines éclatées : notamment] la desserte depuis la ville de La Rochelle des pôles d’appui." - Chagnolet, Belle Croix, Les Brandes pour les principales, - Mouillepied, l’Abbaye, La Gabardelière pour les hameaux isolés Compte tenu de ces éléments, les enjeux du territoire reposent essentiellement sur 3 points : Répartition de la population en 2006 - la protection d’une certaine identité rurale de la commune, - l'équilibre à trouver entre le fait de vivre à Dompierre et celui de travailler dans l'agglomération, - l'embellissement de la commune, condition sine qua non à l'accueil de nouveaux habitants. fuseau d'étude voie ferrée

source : Plan de Référence 2011 - PONANT Page - 11 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

2. ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT  Anémométrie Rose des vents de la Rochelle 2.1. CADRE PHYSIQUE Le vent est un facteur climatique important dans cette région où le relief est peu marqué. Le 2.1.1. UN CONTEXTE CLIMATIQUE AGREABLE territoire de la Communauté d’agglomération de La Rochelle est directement sous influence Source : Météo France. maritime.  Généralités Les vents faibles (1,5 à 4,5 m/s) proviennent Le climat de la Charente-Maritime correspond à un climat océanique : la pluviométrie est élevée en majoritairement du Nord-Est. Les vents automne et en hiver, les hivers sont doux, l'ensoleillement est le meilleur du littoral atlantique. Plus dominants modérés à forts proviennent des on s’enfonce à l’intérieur des terres et plus cette influence océanique s’atténue. secteurs Nord-Ouest à Ouest ; il s’agit de vents généralement humides et doux. La station météorologique utilisée comme référence au regard de la localisation de la commune de Dompierre-sur-Mer est celle de La Rochelle. Les données recueillies portent sur une période La force du vent dépasse les 60 km/h à 50 d’observation d’une durée de 30 ans, de 1971 à 2000. reprises dans l'année sur la côte. La brise de mer se manifeste fréquemment à la  Températures belle saison : provoquée par le réchauffement rapide du sol en cours de journée, tandis que la La période la plus froide correspond aux mois de 26 décembre à février, ceux-ci affichant une 24 température de la mer reste constante, elle se 22 température moyenne de 7,2°C pour décembre traduit par un vent parfois soutenu qui souffle de 20 la mer vers la terre l'après-midi. Cette brise se et février, et de 6,4°C pour janvier. 18 16 traduit également par des températures La saison chaude, de juin à septembre, est 14 maximales agréables. caractérisée par des températures moyennes 12 10 comprises entre 17,8 et 20,3°C. 8 6 L’amplitude des températures est faible. L'été, 4 les températures sont tempérées par la brise de 2 mer en bordure côtière. 0 l s i ai e e re ût b  Ensoleillement rier M Juin uillet br v Mar Avr J Ao to m Janvier Fé c vembr ce La première gelée d'automne se produit O o é Septembre N D La Rochelle et la côte charentaise avec 2 251 heures de soleil par an (en moyenne annuelle sur la tardivement par rapport à l'est du département, période 1961-1990) bénéficient de près de 300 heures d’ensoleillement de plus que l’intérieur des aux alentours du 1er décembre. Les fortes gelées T°C max. T°C moyenne T°C min. terres. (températures ≤ - 5°C) sont très rares puisque observées en moyenne 1,5 jours par an. Cette caractéristique climatique fait de la Charente-Maritime, notamment au niveau de La Rochelle, la zone la plus ensoleillée de la côte atlantique. Température maxi quotidienne : 39°C le 08/07/1982 Température mini quotidienne : -13,6°C 15/02/1956

 Pluviométrie 95,0 La hauteur annuelle moyenne des précipitations, de 90,0 85,0 l’ordre de 763 mm/an, apparaît assez élevée. La 80,0 75,0 période d’octobre à décembre est la plus pluvieuse, 70,0 65,0 avec 86,1 mm en octobre, 90,6 mm en novembre et 60,0 85,4 mm en décembre. Les pluies sont également 55,0 50,0 marquées en avril (61,9 mm) et mai (59,0 mm). 45,0 mm 40,0 35,0 Quant au mois d’août, il affiche la pluviométrie la 30,0 plus faible (36,0 mm). 25,0 20,0 15,0 D’une manière générale, les pluies sont fréquentes 10,0 5,0 tout au long de l’année avec en moyenne, 116 jours 0,0

n t e e de pluie par an (précipitations > 1 mm). ai i lle r r vier rier ars M Ju i n M Avril Ju Août tob mbre Ja Fév c vembre O o Septemb N Déce

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L'analyse du relief met en évidence une ligne de crête qui traverse la commune du Nord-Est au Sud- Est, en contournant le bourg par l’Ouest. Celle ligne de crête reste très discrète et n'est pratiquement pas perceptible. Elle sépare la vallée de La Rochelle du marais Poitevin. Les villages de La Fromagère et des Brandes se trouvent sur cette ligne de partage des eaux. Quant au hameau de Chagnolet, il se trouve dans une vallée différente de celle du Bourg ou du hameau de Bellecroix. Ces deux derniers sont séparés par un talweg majeur à savoir le canal La Rochelle-Marans. La plaine d'Aunis et les coteaux boisés de l'Aunis se rencontrent à proximité de cette ligne de crête. En revanche, le canal, ouvrage créé de toute pièce, constitue l'un des points hauts de ce territoire. Quant aux points hauts de la commune, ils se concentrent sur les secteurs des Brandes et de la Fromagère (33 m), du Fief de la Garenne au Fief des Maquins (33 m), puis sur le secteur de Beauregard au Sud-Est du territoire qui correspond au point culminant soit 34 m. Le relief est beaucoup moins marqué au Nord de la commune, où les points les plus bas se concentrent sur les hameaux de Mouillepieds, Jésus Maria et la Grivelière avec des côtes altimétriques inférieures à 10 m (7 m au Petit Candé). Relief de l’Agglomération Rochelaise

Dompierre bourg

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2.1.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE Source : BRGM

La commune de Dompierre-sur-Mer est concernée par 4 types de couches géologiques à savoir :  Oxfordien supérieur Calcaires argileux d' (J6c) : Extrémité Nord du territoire communal C'est une puissante série (80 m) de calcaires à grain fin, plus ou moins argileux à débit noduleux ou lenticulaires, où s'intercalent des épisodes marneux d'épaisseur variable. Les calcaires sont souvent fortement bio turbés et les terriers à la partie médiane des bancs sont plus carbonates. Hormis les ammonites, ils livrent une faune peu abondante.

 Les Calcaires sublithographiques blancs crayeux à Nérinées (J7b1) au Sud et Sud-Ouest de Dompierre-sur-Mer Les calcaires à Nerinea et Montlivaltia correspondent à des calcaires à grain très fin, de couleur crème, à passées sublithographiques, disposés en bancs de 0,15 à 0,30 m d'épaisseur, alternant avec quelques bancs sublithographiques. Cette formation contient de nombreuses lentilles bioclastiques à Nerinea eliator, Nerinea rupellensis, Nerinea altenensis et Montlivaltia sp. Ils atteignent une quinzaine de mètres d'épaisseur si on regarde une coupe du canal de Marans à la Rochelle, puis au Sud de Dompierre-sur-Mer.  Kimméridgien inférieur : calcaires fins argileux et marne (J7a) à l’Ouest, au Nord-Ouest et au Nord de Dompierre-sur-Mer (zone à Rupellensis et partie inférieure de la sous-zone à Cymodoce) C'est un banc d'une cinquantaine de centimètres d'épaisseur, constitué de calcaire à grain fin beige rosé, bioclastique, à ponctuations rouille et passées sublithographiques. L’aspect caverneux est souligné par de nombreuses géodes de calcite et des nodules d'oxyde de fer. Ce banc est surmonté par une vingtaine de mètres de calcaires beiges à grain fin, de calcaires argileux et de marnes. Puis, un second banc à Thalassinoides marque la base de la zone à Cymodoce. Dès lors, les dépôts sont nettement plus carbonates et, de bas en haut, montrent la succession suivante : - 2 m de calcaire à grain fin, à intercalations sublithographiques, - environ 10 m de calcaires à grain fin, bioclastiques. Ces calcaires s'amenuisent progressivement d'Ouest en Est, - 20 à 30 mètres de calcaires beiges, à grain fin légèrement argileux (calcaires de la Pallice). C'est de ce niveau que provient le type de roche récolté près de Bellecroix (Dompierre-sur-Mer) lors du creusement du canal de Marans à la Rochelle.  Le complexe limoneux sur calcaire jurassique entre 0,50 m et 1,50 m (Rj) sur le secteur des Brandes Des formations de pente non stratifiées et relativement peu épaisses, dont il est difficile de préciser l'époque de mise en place, recouvrent localement les calcaires du Jurassique supérieur qu'elles masquent plus ou moins complètement. A l'Ouest de Dompierre-sur-Mer, les coteaux sont en effet recouverts d'un placage peu épais de limons argilo-calcaires jaune rougeâtre. Ces limons contiennent de nombreux petits nodules de limonite concrétionnée, des graviers et des petits galets calcaires ou siliceux et surtout d'abondants fragments des calcaires sous-jacents. Il s'agit généralement de produits de décalcification plus ou moins remaniés, souvent attribués à une altération tertiaire, mais dont en fait il semble peu possible de préciser l'âge.

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Les formations géologiques, affleurant sur le territoire de Dompierre-sur-Mer, sont essentiellement constituées de calcaires, de calcaires argileux et de marnes du Jurassique supérieur. Les circulations d'eau se font dans les fissures et sur les niveaux marneux. Selon leur perméabilité moyenne, ces formations peuvent être classées de la façon suivante : - Kimméridgien inférieur (J7b1) : perméable (aquifère), - Kimméridgien inférieur (J7a) : semi-perméable avec un niveau marneux imperméable à la base, - Oxfordien supérieur (J6b-c) : semi-perméable à perméable.

La nature géologique des terrains de Dompierre-sur-Mer, dominés par des roches perméables à semi- perméables, permet la constitution de réserves en eaux souterraines exploitables. Notons que l’aquifère du Kimméridgien inférieur représente l’essentiel de cet aquifère ; ce pourquoi nous nous attarderons principalement sur cet aquifère qui forme en partie la nappe de l’Aunis.

 L’aquifère du Kimméridgien inférieur (nappe de l’Aunis)

Cet aquifère complexe, constitué de calcaires, de calcaires argileux et de marnes a une épaisseur totale d'environ 170 m. Il comprend de haut en bas : - des calcaires argileux (j7c) dans lesquels se développent des lentilles de calcaires bioclastiques et récifaux (j7c1), - des calcaires crayeux (j7b2) et des calcaires sublithographiques (j7b1), - des calcaires fins, argileux (j7a) surmontant un niveau marneux d'une vingtaine de mètres.

Le toit et le mur de cet aquifère sont constitués de marnes. Dans cet ensemble, la formation des calcaires de la Pallice (J7a), souvent karstifiée, constitue un très bon réservoir. Le véritable mur de l'aquifère se situe à une profondeur d'une vingtaine de mètres. La nappe du Kimméridgien inférieur est essentiellement alimentée par les eaux de pluie. C’est un aquifère de type monocouche à porosité de fracture. Selon les secteurs, il peut être libre ou captif. Affleurant dans certains secteurs ou selon la période de l’année, cet aquifère présente une épaisseur comprise entre 5 m et 50 m et en moyenne inférieure à 25 m. la perméabilité moyenne est forte et se situe entre 10-4 et 10-5 m/s. D’autre part, près de 80 % des ouvrages ont une profondeur inférieure ou égale à 25 m. C’est une des caractéristiques de l’aquifère du Jurassique supérieur dont les niveaux superficiels, jusqu’à 25-30 m, sont très fissurés mais se referment en profondeur. Les sens d’écoulement de la nappe contenue dans ces niveaux, suivent la topographie du terrain naturel.

Source : BRGM

Page - 15 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014  Aspect quantitatif  Aspect qualitatif Les relations entre nappe et cours d’eau sont importantes. C’est une nappe très vulnérable en l’absence de protection superficielle par des couches imperméable. Le graphique suivant représente les courbes piézométriques des valeurs minimales, maximales et moyennes observées durant la période 1998 - 2007 par tranche de 15 jours ; ainsi que la courbe de la Concernant les teneurs en nitrates, la tendance « médiane », en augmentation en 2006, est très situation de la nappe pour l'année courante. élevée et dépasse les 50 mg/l (norme de potabilité). Dans les nappes libres, la présence de 8 molécules phytosanitaires différentes a été détectée en 2006, avec principalement l’atrazine déséthyl. Comme les années précédentes, les teneurs en

phytosanitaires observées en 2006 sont faibles. Profil piézométrique entre 1998 et 2007 Il convient de souligner l’apparente différence de comportement de la nappe entre les nitrates et les phytosanitaires. La qualité des eaux souterraines s’avère fortement dégradée par les nitrates mais en revanche moins contaminée par les phytosanitaires. Intensément exploitée pour l’irrigation, elle est également captée pour l’alimentation en eau potable. Toutefois, aucun captage destiné à l’alimentation publique en eau potable pour la consommation humaine n’est recensé sur la commune.

 Zones vulnérables La Directive européenne n° 91-676 CEE du 12 décembre 1991 vise à réduire et prévenir la pollution des eaux superficielles et souterraines par les nitrates d'origine agricole. Les secteurs concernés par des teneurs élevées en nitrates sont désignés sous le terme " Zones Vulnérables " et représentent les 3/4 de la superficie de la région Poitou-Charentes. La liste des communes située en Zones Vulnérables est publiée par Arrêté des Préfets Coordonnateur de Bassin. Pour la région Poitou-Charentes, les Zones Vulnérables à la pollution nitratée ont été définies par deux arrêtés inter-préfectoraux n°94-335 du 14 septembre 1994 pour le bassin Loire-Bretagne et n°154 du 19 décembre 1994 pour le bassin Adour-Garonne. 80 % du territoire sont classés en Zones Source : http://www.piezo-poitou-charentes.org Vulnérables. La commune de Dompierre-sur-Mer est ainsi classée en zone vulnérable. On constate que lors de la période d’avril à septembre les niveaux piézométriques s’infléchissent de Dans ces Zones Vulnérables, il a été mis en place, conformément au décret n° 96-163 de mars 1996, manière très importante. Ceci est la résultante d’une part des caractéristiques propres de la nappe des programmes d'actions en vue de la protection des eaux contre la pollution par les nitrates en relation directe avec les précipitations efficaces moins importantes durant cette période de d'origine agricole. Ces programmes départementaux comportent des mesures nécessaires à une bonne l’année et d’autre part des activités humaines (activités agricoles principalement) qui sollicitent maîtrise de la fertilisation et à une gestion adaptée des terres agricoles en vue de limiter les fuites particulièrement la ressource en eau au printemps et en été. de composés azotés dans les eaux superficielles et souterraines. Le déséquilibre constaté entre les usages et la ressource prélevable conduit au franchissement quasi Les principales dispositions de ce programme concernent en particulier : annuel des seuils de restrictions. - Les modalités de réalisation de l'épandage des fertilisants, Dans un objectif de retour à l’équilibre entre ressources et prélèvements et donc diminution des - Les périodes d'interdiction de l'épandage de certains types de fertilisants, prélèvements pour respecter les objectifs, des mesures de restrictions sont régulièrement prescrites - Les conditions particulières de l'épandage liées à la proximité des eaux de surface, à par arrêté préfectoral. l'existence de fortes pentes, à des situations particulières des sols (inondés, gelés, enneigés), Sur la commune de Dompierre-sur-Mer, on recense 11 forages mentionnés par le BRGM, - Des prescriptions relatives à la capacité de stockage des effluents d'élevage, compte tenu des principalement à usages domestique et agricole, pour la plupart exploités. La profondeur moyenne se possibilités d'épandage, de traitement ou d'élimination de ces effluents, situe autour de 20-25 m. - Des prescriptions relatives à l'établissement des plans de fumure et la tenue de cahiers d'épandage.

Page - 16 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 Le bilan du premier programme d'actions réalisé au niveau de chaque département montre, selon la  Exploitations des eaux souterraines DREAL pour la Charente-Maritime : Source : BRGM - Les enregistrements de pratiques de fertilisation sont peu développés, - Une augmentation de la demande de conseil de fertilisation par les exploitants, Sur le territoire communal, on recense plusieurs forages (Cf. tableau) destinés à une utilisation individuelle : arrosage agricole et domestique, eau potable… Il n’y a pas de captage pour - La majorité des conseils est fournie par les coopératives et organismes de stockage, l’alimentation en eau potable publique. L’eau potable distribuée à Dompierre-sur-Mer provient d’un - La surface des sols nus en hiver est encore importante, malgré une tendance à la baisse. captage situé dans le fleuve Charente. Cette ressource est vulnérable aux pollutions de surface. Le suivi de la qualité des eaux souterraines réalisé ne permet pas de conclure à une amélioration Liste des ouvrages du sous-sol recensés par le BRGM significative des aquifères vis-à-vis des nitrates, la même situation est notée pour les eaux superficielles. Coordonnées Code Localisation Lambert 2 Nature Profondeur Date étendu

X : 338670 m 06341X0048/F La Bernaderie Forage (agricole) 20 m Y : 2140000 m

X : 337480 m Dompierre-sur-Mer 06341X0044/F Les Fontaines Forage (agricole) 25 m Y : 2138660 m

X : 336900 m Juillet 06341X0010/1 La Terrière Sondage eau 38 m Y : 2137450 m 1961

2 rue des 4 X : 337150 m 06341X0071/F Forage (eau) 31 m Dimiers Y : 2137120 m

3 rue des X : 337960 m Forage 21 avril 06341X0077/F 25 m Mésanges Y : 2137450 m (eau domestique) 2006

6A rue de la X : 337550 m Forage 06341X0099/F 28 m 7 mai 2008 Sablière Y : 2137648 m (eau domestique)

10 impasse su X : 337500 m Forage 30 06341X0083/F château Les 21 m novembre Brandes Y : 2137710 m (eau domestique) 2006

15 2 impasse de X : 338530 m Forage 06341X0070/F 22 m décembre la Moinerie Y : 2136610 m (eau domestique) 2004

9 rue Marc X : 338690 m 06341X0067/F Forage (eau) 19 m Chagall Y : 2136810 m

4 rue Marc X : 338650 m 06341X0068/F Forage (eau) 19 m Chagall Y : 2136770 m

Communes classées en zone vulnérable en 2002 La Gare X : 336850 m Forage 1er juin Communes non classées en zone vulnérable en 2002 et ajoutées 06341X0001/F Étable Coop 22 m en 2007 1963 Bellecroix Y : 2135800 m (eau abreuvoir)

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 Réseau hydrographique  Hydrologie La Chenau La commune de Dompierre-sur-Mer s’inscrit sur le bassin versant hydrographique du canal de Marans et du Curé. Notons la présence d’une ligne de crête qui, de Marsilly au Nord à Ciré-d’Aunis au Sud, sépare les bassins versants de la Rochelle et du littoral à l’Ouest (Bassin versant Ouest), et de la Sèvre Niortaise (Marais Poitevin, canal du Curé) à l’Est (Bassin versant Est). Cette ligne de partage des eaux passe juste à l’Ouest du bourg de St-Xandre. La nature géologique du sous-sol de Dompierre-sur-Mer (calcaire) favorise la percolation des eaux de ruissellement (infiltration des eaux de pluie), et de fait ne participe pas (ou difficilement) à la formation d’écoulements pérennes.

Les écoulements non pérennes Parmi les principaux écoulements temporaires, citons le fossé qui s’écoule suivant un axe Sud-Nord du hameau des Brandes aux Bourneries, et qui vient confluer avec un autre fossé au Fond des Gandes. Ces 2 écoulements non pérennes se jettent plus en aval dans le ruisseau de la Chenau puis in fine dans le marais de la Sauzaie sur la commune de St-Xandre. Notons que le ruisseau de la Chenau prend sa source sur les communes de Dompierre-sur-Mer et de Puilboreau et que son écoulement n’est permanent qu’en aval du lieu-dit « les Bouyers » sur la commune de St-Xandre. Un autre fossé à écoulement non pérenne s’écoule du fief des Chirrons jusqu’au canal de Marans à l’Est immédiat du hameau de Mouillepied. Enfin, un fossé plus conséquent s’écoule du Pré Brûlé jusqu’à Maubec (talweg de Chagnolet), traversant ensuite le bourg de Chagnolet pour ressortir ensuite au Sud de ce dernier en direction du canal de Marans.

Le canal de Marans (écoulement pérenne) Talweg de Chagnolet Le seul écoulement pérenne de la commune se résume au canal de Marans. D’une longueur de 23 km, il relie la Rochelle à Marans en coupant la commune de Dompierre-sur-Mer dans sa partie Sud. Le canal de Marans est divisé en 2 biefs dont la séparation se fait à hauteur d’Andilly. La commune de Dompierre-sur-Mer est donc rattachée au bief Sud. Le canal de Marans appartient au domaine public fluvial (DPF) et est inscrit à la nomenclature des voies navigables. Il rejoint le canal maritime de Marans à La Rochelle. Autrefois utilisé pour le transport de marchandises, il fut détrôné par la voie ferrée qui le borde. Il est maintenant devenu un espace de promenade.

 Aspect quantitatif

On ne dispose pas de données hydrologiques sur le ruisseau de la Chenau. Le canal de Marans est équipé de trois écluses (Rompsay, Andilly et Marans) dont la gestion hydraulique est assurée par l’homme.

Page - 18 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014  Qualité des eaux A l’exception de quelques épisodes sur la période 2006-2007 la qualité des eaux du Chenau est bonne (classe vert du SEQ-Eau).  Aspect qualitatif En ce qui concerne le canal de Marans les données de suivi de la qualité des eaux (linéaires et Le ruisseau de la Chenau prenant sa source pour partie sur la commune de Dompierre-sur-Mer, la ponctuelles) sont les suivantes : qualité des eaux de ce cours d’eau est tributaire de sa partie amont et de son occupation du sol. Qualité des eaux du Canal de Marans Dans le cadre du suivi de la qualité des eaux des milieux récepteurs des eaux pluviales de Linéaire Ponctuelle l’agglomération le service « eaux pluviales primaires » de la CdA réalise un suivi sur le ruisseau de Chenau depuis 2005. 1991-1993 2001 La station de suivi est localisée à hauteur du franchissement du cours d’eau par la voie communale de Matière organique oxydable Qualité moyenne Qualité moyenne la Butellerie. Nitrates Très mauvaise qualité Bonne qualité Les tableaux ci-dessous montrent l’évolution mensuelle des paramètres physico-chimiques et Matières azotées qualité Bonne qualité Très bonne bactériologiques du ruisseau de Chenau sur la période 2006-2007. Matières phosphorées qualité Bonne /

A l’échelle du bassin versant, la qualité générale des eaux est médiocre à très polluée. Les raisons principales en sont : - L’importance des intrusions salines (par insuffisance de débits en étiage). - La pollution organique et les teneurs en nitrates (liées à la forte pression de l’agriculture intensive sur le bassin versant). - Les matières en suspension constituent également un paramètre déclassant. En revanche, la qualité vis-à-vis des phosphates est bonne à passable selon les années (1994 à 1997).

L’objectif de qualité des eaux fixé par le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne adopté le 4 juillet 1996 concernant les eaux du Curé et de ses affluents correspond à la classe de qualité 1B (bonne).

 Peuplement piscicole Source : Fédération de Pêche de Charente-Maritime

Les peuplements piscicoles des cours d'eau se répartissent en deux catégories : - La première catégorie est constituée par les cours d'eau où les salmonidés sont théoriquement prédominants (truites, loches, chabots, ombles, ombres...), ils sont représentatifs d'eaux propres, vives, fraîches et bien oxygénées, - La deuxième catégorie comprend des cours d'eau aux eaux plus calmes, moins fraîches abritant des cyprinidés, communément appelés poissons blancs tels que les carpes, les brèmes ou les carnassiers (brochets, perches, sandres, black-bass...). Le canal de Marans est classé en 2ème catégorie piscicole.

Il existe une station de suivi de la qualité piscicole du canal de Marans située sur la commune de Sainte-Soulle au niveau du pont de Mouillepied (RD 202). Elle fait état d’une qualité perturbée à Pour les matières en suspension (MES) et les analyses bactériologiques, on observe des concentrations dégradée avec un contexte de type cyprinicole. relativement basses excepté au mois de septembre 2006 pour la bactériologie. Il semble que ce soit Parmi les principales espèces de poissons, citons la Brème bordelière, la Brème commune, la Tanche, les événements pluvieux qui soient pour partie seulement et de manière ponctuelle à l’origine de ces la Carpe commune, la Carpe cuir, le Gardon, le Rotengle, le Brochet, le Sandre, le Black-bass, le fortes valeurs. Poisson chat, la Perche commune, la Perche soleil et l’Anguille. Quelques poissons marins remontent La demande chimique en oxygène sur 5 jours(DBO5), le carbone organique total (COT) et la demande le canal comme le Flet. chimique en oxygène (DCO) connaissent des concentrations relativement basses sur l’ensemble de la L’Ablette, le Goujon et le Silure sembleraient absents du canal. période et ne semble pas être sous l’influence de la pluviométrie. Quant aux salmonidés, ils ne sont pas représentés, exception faite des quelques Truites farios lâchés Finalement l’évolution des matières azotées et phosphorées ne semble suivre la pluviométrie que en mars pour les amateurs de la pêche à la truite. partiellement et de manière ponctuelle.

Page - 19 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014  Documents cadres

 SDAGE Loire-Bretagne  Le SAGE de la Sèvre Niortaise et du Marais Poitevin

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux a pour objet de mettre en œuvre les Certaines communes de l’agglomération de La Rochelle sont concernées par le Schéma grands principes de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, à l’échelle des grands bassins hydrographiques. d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la Sèvre Niortaise et du Marais Poitevin. Outre la commune de Dompierre-sur-Mer, citons Esnandes, Marsilly et Saint-Xandre. Le territoire de l’agglomération de La Rochelle est concerné par le SDAGE du bassin Loire-Bretagne. En application de la loi du 21 avril 2004 qui transpose la directive cadre sur l'eau, la révision du Le SAGE fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et SDAGE du bassin Loire-Bretagne a été engagée. Le Comité de Bassin Loire-Bretagne a adopté le 15 qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine et des écosystèmes aquatiques ainsi que Octobre 2009 le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) pour la période 2010-2015. la préservation des zones humides. Il a été arrêté le 18 Novembre 2009. Les objectifs définis sur le territoire du SAGE pour 2015 sont les suivants : Le SDAGE du bassin Loire-Bretagne prend en compte les principaux programmes arrêtés par les - lutter contre la pollution des nitrates et des phosphates ; collectivités publiques et définit de manière générale et harmonisée les objectifs de quantité et de - lutter contre la pollution des pesticides ; qualité des eaux ainsi que les aménagements à réaliser pour les atteindre. - lutter contre la pollution bactériologique ;

- améliorer la qualité des contextes piscicoles ; Les principaux objectifs du SDAGE Loire-Bretagne sont : - améliorer les capacités auto-épuratrices des hydro-systèmes. - Repenser les aménagements de cours d’eau

- Réduire la pollution par les nitrates Ces objectifs doivent répondre à un nécessaire besoin d’amélioration de la qualité des eaux, pour - Réduire la pollution organique plusieurs raisons : - Maîtriser la pollution par les pesticides - assurer l’alimentation en eau potable des populations, - Maîtriser la pollution due aux substances dangereuses - assurer la préservation des milieux naturels et des espèces qui leur sont inféodées, - Protéger la santé en protégeant l’environnement - assurer la pérennité des usages liés au milieu aquatique. - Maîtriser les prélèvements d’eau - Préserver les zones humides et la biodiversité - Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs - Préserver le littoral - Préserver les têtes de bassin versant - Réduire le risque d’inondation par les cours d’eau - Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques - Mettre en place des outils réglementaires et financiers - Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

Page - 20 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 2.2. CADRE NATUREL

2.2.1. INVENTAIRES ECOLOGIQUES ET PROTECTIONS REGLEMENTAIRES

 Inventaires écologiques La commune de Dompierre-sur-Mer n’est concernée que par la ZICO « Marais Poitevin et baie de l’Aiguillon » (PL13). Les ZICO (Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux) sont des zones comprenant des milieux importants pour la vie de certains oiseaux (aires de reproduction, de mue, d'hivernage, zones de relais de migration). Ces zones ne confèrent aux sites concernés aucune protection réglementaire. Par contre, il est recommandé une attention particulière à ces zones lors de l'élaboration de projets d'aménagement ou de gestion. L’ancien chemin de halage et Le canal à l’entrée du tunnel St Léonard (photos PONANT)

La ZICO « Marais Poitevin et baie de l’Aiguillon », d’une surface totale de 78 062 ha, ne concerne toutefois qu’une partie infime de la commune de Dompierre-sur-Mer, à savoir de Jésus Maria au Petit Candé. Outre cette ZICO, le territoire Dompierrois n’est concerné par aucune ZNIEFF ou sites Natura 2000 (ZPS, ZSC).

 Site protégé L’intérêt paysager et biologique du canal de Marans sont reconnus et protégés par inscription (site inscrit par arrêté du 14 mai 1970) ; précisément, il s’agit : - des deux rives du canal depuis le pont de Rompsay jusqu’au pont de Mouillepied, - du petit bois de pins de Dompierre sur la rive droite du canal.

Situé aux portes de la Rochelle et s’étendant sur plusieurs kilomètres, le canal de Marans forme un site naturel qui coule au fond d’une tranchée de 15 m environ avec des pentes rapides orientées l’une au Sud, et l’autre au Nord.

Sa protection est vivement souhaitée. En effet, les rives de ce canal sont le seul lieu de promenade pédestre dans les proches environs de la Rochelle. A cela, il convient d’ajouter la valeur écologique du canal, liée pour partie au micro-climat (chaleur et humidité), qui explique la richesse spécifique de ce corridor écologique, d’une part sur le plan floristique puis d’autre part sur le plan faunistique (gibier, papillons diurnes et nocturnes,…). Notons que la Commission départementale des sites, perspectives et paysages, a dans son assemblée plénière du 21 novembre 1967, émis le vœu que le canal de Marans et le petit bois de Dompierre soient protégés au titre des Sites.

SOURCE : DIREN

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Sur les berges du canal se développent ça et là des roselières et des magnocariçaies.  Les Espaces Boisés Classés (EBC)

Le zonage du POS, révisé en 2001 et modifié le 9 juillet 2009, mentionne les Espaces Boisés Classés à conserver ou à créer sur certains secteurs, comme à la Péraudière, au Fief des Chalones, de  Faune Dompierre ou des Chirons, aux Gandes, etc. Mammifères patrimoniaux : Loutre d’Europe (Lutra lutra) et Chiroptères (chauves-souris). Une analyse des Espaces Boisés Classés définira la mise à jour éventuelles dans le PLU. Le canal de Marans abrite en effet 8 espèces de chauves-souris que sont le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), la Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus), la Sérotine commune 2.2.2. LE CANAL DE MARANS (Eptesicus serotinus), le Murin de Daubenton (Myotis daubentoni), la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), la Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhli) et la (Source : Rivière environnement/Symbiose environnement/Calidris/Obios et Biotope) Pipistrelle commune (Pipistrellus Pipistrellus). Au moins 5 de ces espèces de chauves-souris sont présentes sur la section du canal de Marans traversant Dompierre-sur-Mer, dont le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et la Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus). Notons que ces 2  Le cordon boisé (Canal de Marans) dernières espèces sont en annexes II et IV de la directive habitats faune-flore et vulnérable sur la Sur le secteur de Dompierre-sur-Mer, les boisements longeant liste rouge nationale et mondiale. le canal de Marans sont pour partie de type « Erablaie-frênaie Papillons patrimoniaux : Azurée bleu céleste (Lysandra bellargus) et Colias alfacariensis (intérêt à fougère Scolopendre ». Cette formation boisée constitue la régional), Azurée du Serpolet (Maculinea arion) (Espèce d'intérêt communautaire), Zygène du lotier ripisylve du canal de Marans et se retrouve notamment près du (Zygaena loti) et transalpin (Zygaena transalpina), pont St-Léonard. Libellules patrimoniales : Anax empereur (Anax imperator), Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisi),

Coléoptères patrimoniaux : Rosalie des Alpes (Rosalia alpina), Lucane cerfvolant (Lucanus cervus), Fougère Scolopendre dans l’érablaie-frênaie Amphibiens : Crapaud commun (Bufo bufo), Rainette verte (Hyla arborea),

Poissons : Anguille européenne (Anguilla anguilla) et Brochet (Esox lucius). On notera toutefois le caractère envahissant du Genêt d’Espagne sur certains secteurs (Sud-Est immédiat du bourg, Chagnolet, …) qui recouvre les talus bien exposés. Nous  Enjeux habitats recommandons vivement d’ouvrir les talus envahis par cette espèce exogène pour permettre aux pelouses sèches de se - Piétinements des suintements et du Schoenetum (habitat à Choin noirâtre) en bordure du développer dans les parties hautes des talus. canal, - Dégradation des pelouses sèches sur les versants et les zones hautes par la colonisation d’arbustes et l’usage du VTT, - Dérangement potentiel des populations de chiroptères (chauves-souris) au droit du tunnel St- Talus envahit par le Genêt d’Espagne Léonard (zone d’accueil privilégié), - Conserver l’aire du Bois des Pins qui constitue un site favorable pour la faune. Le cordon boisé du canal de Marans constitue de fait un formidable continuum écologique, indispensable pour la dispersion des organismes le long du canal de Marans.  Enjeux espèces remarquables - Zone de nourrissage et de circulation de la Loutre d’Europe,  Hydrographie - Zone de chasse et de gîte (ouvrages) pour les chauves-souris, Le seul écoulement pérenne de la commune se résume au canal de Marans qui concentre une partie - Boisements linéaires à coléoptères xylophages et sapro-xylophages, importante des habitats et de la diversité spécifique de Dompierre-sur-Mer. Les principaux habitats et - Végétation rivulaire utilisée par la Cordulie à corps fin. espèces présents sur la commune au droit du canal sont détaillés ci-après.  Végétation et flore Rappelons que le canal de Marans est confronté aux espèces exogènes (exotiques) qui peuvent nuire au développement de certains habitats ou de certaines espèces animales et végétales. Parmi ces Les abords du canal dans le secteur du tunnel St-Léonard présente des pelouses sèches (rive droite en espèces, citons : aval et en amont du tunnel), sur lesquelles se développent notamment des espèces végétales l’Elodée dense (Egeria densa) qui forme des herbiers aquatiques sur tout le linéaire du canal, patrimoniales : Spiranthe d’automne (Spiranthes spiralis), Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus). A la faveur des fortes pentes du tronçon encaissé du canal (remblais issus du Page - 22 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 le Genêt d’Espagne (Spartium junceum) qui se développe sur les talus bien exposés (secteurs du tunnel de St-Léonard, de Chagnolet, etc), la Jussie (Ludwigia sp) sur le secteur de Mouillepied, l’Ecrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii) sur le secteur de Mouillepied. Haie relictuelle au Pré Brûlé

2.2.3. AUTRES ELEMENTS NATURELS D'INTERET Les grandes cultures (open-field) laissent peu de place aux espaces naturels et boisés, exception faite du canal de Marans et de quelques micro-boisements.

 Les micro-boisements (bosquets et boqueteaux) Ils sont peu représentés sur le territoire Dompierrois et se concentrent pour l’essentiel au Nord-Ouest de la  Principales espèces commune sur les secteurs de Fontaines, Mouillepied, Parmi les principales espèces susceptibles d’être rencontrées dans les boisements et le réseau de Les Etourneaux, Les Varennes, Les Brandes et La haies, citons le Frêne oxyphylle (Fraxinus angustifolia et Fraxinus angustifolia subsp oxycarpa), le Péraudière. Sorbier domestique (Sorbus domestica), le Sorbier Torminal (Sorbus torminalis), l’Aubépine monogyne Quant aux quelques boisements situés au Sud de la (Crataegus monogyna), le Prunellier (Prunus spinosa), le Fragon (Ruscus aculeatus), le Troêne commune, ils se concentrent sur les secteurs des (Ligustrum vulgare), le Chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum), le Chêne pubescent (Quercus Grandes Rivières (Sud), de Château Milan et de pubescens), le Chêne sessile (Quercus petraea), le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), le Viorne Chevillon. lantane (Vibumum lantana), le Prunier de Mahaleb (Prunus mahaleb), l’Erable champêtre (Acer Bosquet aux Brandes campestre), l’Erable de Montpellier (Acer monspessulanum), le Rosier toujours vert (Rosa Les deux plus importants d’entre eux sont liés à des châteaux à savoir : sempervirens), le Nerprun purgatif (Rhamnus catharticus), le Cornouiller mâle (Cornus mas), le Genêt des Teinturiers (Genista tinctoria), le Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum), etc. - celui de La Péraudière, - celui du Fief du Moulin (dont le bâtiment est situé sur la commune de Bourgneuf).  Les Vergers des Brandes Ces micro-boisements sont de type bosquets et/ou boqueteaux et dépassent rarement quelques D’importantes surfaces de vergers ont été plantées au nord du village des Brandes, à l’ouest de la hectares. commune. Ce sont les vergers les plus importants du territoire de la Communauté d’Agglomération de On notera de plus que ces habitats sont tous déconnectés entre eux et qu’ils ne peuvent en la Rochelle. Ces surfaces « boisées », bien que présentant peu d’intérêt sur le plan écologique, aucun cas jouer le rôle de corridor écologique. Certains de ces boisements sont rattachés aux méritent que l’on s’y intéresse pour leur valeur patrimoniale et paysagère. réserves de chasse et de faune sauvage dont la gestion est assurée par l’ACCA (Association Communale de Chasse Agréée) de Dompierre-sur-Mer. 2.2.4. LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE ET LES ZONES HUMIDES Leur intérêt écologique demeure toutefois peu élevé.

 Les zones humides  Les haies L’article 2 de la loi du 3 janvier 1992 codifié à l'article L 211-1 du code de l'environnement définit les  Généralités zones humides en tant que telles : « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, Le bocage constitue généralement un corridor écologique de qualité assurant la dispersion des habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou organismes, leur reproduction et par conséquent leur pérennité. De plus, ces boisements linéaires temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au accueillent souvent des arbres vieux et/ou sénescents à cavités qui constituent des gîtes d’accueil moins une partie de l'année ». pour de nombreuses espèces de rapaces ou de chauves-souris. Sur la commune de Dompierre-sur-Mer, aucun inventaire des zones humides n’a été lancé. Toutefois, Sur le territoire Dompierrois, les haies bocagères sont très relictuelles et leur rôle de corridor la nature du sol et du sous-sol (calcaire) favorise la percolation des eaux de ruissellement, ce qui écologique est très limité. L’essentiel de ces haies se concentrent sur les secteurs des Brandes, de limite considérablement la possibilité de formation de zones humides. De plus, le réseau Mouillepied, de Maubec, du Pré Brûlé, de Périoux, de la Corne Neuve et des Beaux Champs. hydrographique de la commune se résume principalement au canal de Marans, qui ne permet pas la formation de zones humides connexes. Les terres agricoles de la commune de Dompierre-sur-Mer ont subi il y a quelques années un remaniement foncier. Par conséquent, peu de haies anciennes existent aujourd’hui sur la commune. Toutefois, au niveau des rochers suintants du canal, on observe très localement des micro-tourbières On en note quelques unes au Nord du Moulin des Gandes, puis également au Nord-Est le long de la de pente, en particulier à l’entrée du tunnel Saint-Léonard, avec de très belles colonies de Capillaire petite route en direction de Mouillepied et très ponctuellement ailleurs. de Montpellier ou Adiantum cheveux de Vénus (Adiantum capillus-veneris). Outre les opérations d’arrachage de haies, certaines ont été plantées. C’est le cas d’une haie au On note également de petites Cladiaies à Cladium marisque (Cladium mariscus) et Choin noircissant Nord-Est de Chagnolet et d’une haie à la Gabardelière. (Schoenus nigricans), ainsi que la présence d’un millepertuis des lieux humides d’origine méditerranéenne, naturalisé et connu depuis le siècle dernier : le Millepertuis à odeur de bouc Il convient aussi de noter que l’ACCA de Dompierre-sur-Mer a planté 600 arbres dans la réserve des (Hypericum hircinum). Gandes et une haie de 630 mètres de long sur 5 mètres de large à Mouillepied, soit 840 arbres (2007).

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En outre, la quasi absence d’habitat fermé par la végétation explique les faibles populations de Enfin, le secteur de Maubec accueille un bassin de rétention qui constitue une zone humide Faisans (Phasianus colchicus), qui recherchent des zones riches en végétation pour se dissimuler. anthropique, qui potentiellement, peut s’avérer être un habitat propice aux amphibiens. Quelques individus ont toutefois été repérés dans les vergers des Brandes. Concernant le Vanneau huppé (Vanellus vanellus), la commune constitue un bon territoire de passage pour cette espèce, bien que les effectifs soient de plus en plus faibles d’une année à l’autre. L’année 2010-2011 a été une année record quant aux effectifs extrêmement bas (seulement 2 individus comptabilisés). Bassin de rétention des eaux pluviales Quelques pluviers dorés (Pluvialis apricaria) arpentent aussi le territoire. Bien que l’absence de zones humides ne soit pas propice à l’accueil du gibier d’eau, quelques populations de Colverts (Anas platyrhynchos) sont présentes sur le Canal de Marans ou sur d’autres secteurs comme Maubec, le Pré Brulé, etc. Couple de Colverts observé au Pré Brûlé 2.2.5. FAUNE CYNEGETIQUE Source : ACCA de Dompierre-sur-Mer  Gibier à poils Le faible taux boisé (y compris le bocage) de la commune de Dompierre-sur-Mer, et l’absence de zones humides, ne permettent que difficilement à la faune cynégétique de s’implanter sur le territoire. Du côté des cervidés, quelques populations de Chevreuils (Capreolus capreolus) arpentent le territoire, notamment sur les secteurs de Mouillepied (17 individus comptabilisés en 2010), de la Gabardelière, de Chagnolet et des Brandes. En outre, les populations de Chevreuils, peu nombreuses sur la commune de Dompierre-sur-Mer, finissent souvent accidentées (collisions routières). Du côté des Suidés, les Sangliers (Sus scrofa) sont seulement de passage, notamment sur les secteurs de la Gabardelière et de Belle-Croix. Quant aux lagomorphes (Lièvres et lapins), ils atteignent des densités relativement importantes. Les Lièvres (Lepus europaeus) fréquentent abondamment les champs de blé. 54 d’entre eux ont ainsi été abattus sur la période de chasse 2010-2011. Ils sont toutefois victimes de la Tularémie (pathologie du Lièvre) et de Coliques en raison des champs de Colza traités aux pesticides. Ces derniers se nourrissent effectivement de Colza. Les Lapins de Garenne (Oryctolagus cuniculus) sont très abondants, notamment sur les parties enfrichées et boisées du Canal de Marans, comme dans la lande à Genêt d’Espagne qui recouvre certains talus du canal. Les vergers subissent aussi un lourd tribut face aux populations de Lapins de Garenne qui prolifèrent. Des piégeages sont d’ailleurs organisés entre le début du mois d’octobre et le 28 février.

 Gibier à plumes L’absence de zones humides ne permet pas aux espèces d’oiseaux inféodées à ces milieux (échassiers, limicoles, anatidés) de s’arrêter sur le territoire. En outre, certains oiseaux sont très bien représentés comme la Palombe (Pigeon ramier), notamment dans les champs de tournesols, et de maïs dans une moindre mesure. Les compagnies de Perdrix rouge (Alectoris rufa) sont abondantes dans les champs de Colza et forment des escadrons de plusieurs dizaines d’individus. Perdrix rouge observé au Fief des Gandes

Page - 24 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES : CONSTATS MAJEURS & ENJEUX Trame verte et bleue Liaisons de biodiversité au sein de l’agglomération de La Rochelle Sur la commune, les enjeux liés à l'environnement reposent sur la présence : - d'une Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) de la plaine de l'Aiguillon qui effleure la partie Nord-Est du territoire. Cette ZICO est liée au marais de la Baie de l'Aiguillon ; - l'identification de plusieurs liaisons de biodiversité à maintenir à l'échelle de la CDA, permettant de connecter plusieurs ensembles repérés et notamment les différents "cœurs de nature" (Schéma prospectif des liaisons de biodiversité CDA - Biotope - 2009). Par ailleurs, cette même étude a mis en évidence le rôle du canal en tant qu'axe de liaison de biodiversité; - enfin, un site inscrit protège le canal de Marans dont le bois de pins.

A l'échelle du SCoT, l'analyse de l'Etat Initial de l'Environnement a fait apparaître de nombreux enjeux. Sur la commune de Dompierre, l'un des enjeux est d'assurer la continuité d’un corridor écologique porteur de la biodiversité dont on sait, désormais, qu'elle est plus forte dans les villes que dans les grands espaces céréaliers. A ce titre, Dompierre est traversée (du Sud au Nord Est) par une liaison potentielle dite en « milieux ouverts », partie intégrante du maillage de corridors reliant les cœurs de nature à l'échelle de la CdA. Il s’agira de mieux la décliner notamment dans le cadre d’éventuels projets impactant ces espaces. Par ailleurs, face au faible taux de boisement, il pourra notamment s’agir d’étendre les boisements en coïncidence avec : - le corridor écologique à conforter, - les nuisances visuelles de la RN 11 (enjeu paysager).

Source : SCoT - DOG 2011

Page - 25 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 2.3. RISQUES ET NUISANCES  Sources de pollution Sur le territoire communal, les principales sources d’émissions de polluants atmosphériques sont : 2.3.1. QUALITE DE L’AIR - L’activité agricole.  Le Plan Régional pour la qualité de l’air (Source : Atmo Poitou-Charentes) - Les transports routiers (RN 11) Le Plan Régional de la Qualité de l’Air en Poitou-Charentes (PRQA) fixe les orientations permettant de - Le secteur tertiaire et résidentiel (chauffage/climatisation). prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique ou d’en atténuer les effets pour atteindre les Le secteur industriel est peu représenté à Dompierre-sur-Mer. Les principaux émetteurs de polluants objectifs réglementaires de la qualité de l’air. atmosphériques à proximité de la commune se situe sur le territoire de La Rochelle avec : Le PRQA Poitou-Charentes a été approuvé par arrêté du 15 février 2001 du Préfet de Région. Ses - L’entreprise Alstom Transport. orientations s’organisent autour de 3 thèmes : - Rhodia Electronics & catalysis. - La surveillance de la qualité de l'air, les effets de la pollution sur la santé et - L’unité de valorisation énergétique de La Rochelle. l'environnement : Poursuivre et diversifier la surveillance, Développer géographiquement la Le territoire de Dompierre-sur-Mer ne se situe pas sous l’influence des vents (faibles) dominants par surveillance, Cartographie de la pollution, Qualité des informations, Approfondir les rapport à l’agglomération de La Rochelle. connaissances sur des polluants non "réglementés", Diversifier les moyens de surveillance. Ce sont les nuisances liées au transport qui constituent sur le territoire communal les principales - La réduction des émissions de polluants : La cohérence des actions de réduction des émissions sources d’altération de la qualité de l’air. Les infrastructures routières qui drainent le plus de trafic polluantes avec les schémas collectifs (énergie, transports) et les impératifs de lutte contre sont les suivantes : les gaz à effet de serre doivent être recherchés dont les actions les plus efficaces peuvent être classées en trois catégories : Maîtrise de l'énergie / Transports, déplacements, urbanisme - la RN11 qui traverse la commune d’Ouest en Est (plus de 33 000 véhicules / jour en 2007), / Réduction de la pollution due aux sources fixes. - la RD 107 qui traverse la commune suivant un axe Nord-Ouest/Sud-Est, - La formation et l'information : informer sur la qualité de l’air, sur les émissions, sur les effets - la RD 111 qui relie Dompierre-sur-Mer à Saint-Rogatien. de la pollution, et informer pour limiter les pollutions.  Surveillance de la qualité de l’air  Sources principales d’émission Selon les termes de la loi sur l’air du 30 décembre 1996 et de son décret d’application n° 98-360 du 6  Les principaux polluants mai 1998, l’État assure, avec le concours des collectivités territoriales, la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé ainsi que sur l’environnement. Les polluants que l’on retrouve classiquement dans l’atmosphère du fait d’activités humaines ou non sont : le dioxyde de soufre, les oxydes d’azotes, les oxydes de carbone, les composés organiques En Poitou Charentes, les associations de surveillance locales se sont régionalisées en 1994 volatiles (COV), les particules en suspensions, l’ammoniac, le méthane, le plomb, les dioxines, les (Association Régionale pour la mesure de la Qualité de l’Air en Poitou-Charentes) pour devenir en produits phytosanitaires, le pollen… 2000 ATMO Poitou-Charentes. Effets sur la santé des principaux polluants Polluant Origines Effets sur la santé  Réseau de surveillance Irritation des muqueuses, de la peau et des L'ATMO Poitou-Charentes, dispose aujourd'hui d'un réseau de mesure capable d'évaluer la qualité de Dioxyde de soufre Combustion de combustibles fossiles : installation voies respiratoires supérieures. de chauffage, centrale de production électrique l'air sur les villes chefs lieux de département (Poitiers, Angoulême, La Rochelle et Niort) ainsi que sur SO2 ou de vapeur, industries, véhicule diesel Aggravation des maladies respiratoires et cardio-vasculaires les communes d'Airvault et de Cognac. Oxydes d’azote La surveillance de la qualité de l’air sur l’agglomération de La Rochelle est assurée par 5 stations. Automobile principalement, installation de (monoxyde d’azote, Altération de la fonction respiratoire combustion (chauffage, centrale thermique de Trois stations assurent le suivi de la qualité de l’air dite de fond (Verdun, Vaugoin, Aytré). Une dioxyde d’azote…) (irritation des bronches) production électrique, usine d’incinération) quatrième est dite de trafic (rue St Louis – centre de La Rochelle). La dernière fournie des NOx informations sur la quantité de pollen de février à fin septembre (toit de la DDASS). Ozone Réaction chimique entre des gaz précurseurs Gêne respiratoire d’origine automobile et industrielle (NOx, COV), Les polluants surveillés sont : O3 Irritation des muqueuses amplifiée par les rayons solaires - L’ozone. Véhicule à moteur à essence principalement Monoxyde de carbone Mauvaise oxygénation du système nerveux, du - Le benzène. Combustion incomplète de matières organiques cœur, du système sanguin (maux de tête, CO (bois, charbon, fioul…) vertiges…) - Les oxydes d’azote. - Les dioxydes de soufre. Composés Organiques Evaporation des carburants, gaz d’origines Effets variables selon la nature du composé : Volatils automobile principalement et industrielle comme gêne olfactive, effets mutagènes et - Le monoxyde de carbone. domestique (peinture, détachant, colle, cancérigènes, irritations diverses, diminution COV cosmétique…) de la capacité respiratoire - Les poussières en suspension. Rappelons qu’il n’existe pas de station de surveillance permanente sur cette commune. La plus Poussières Combustion : installation de chauffage, centrale électrique, usine d’incinération, véhicule diesel, Gêne respiratoire proche en périphérie de La Rochelle est celle d'Aytré. PM10, PM2,5 certaines industries

Page - 26 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014  Indice de la qualité de l’air Sur les communes de grande taille ou de taille moyenne, ce sont généralement les transports qui émettent le plus d'oxydes d'azote, tandis que sur les communes rurales, les sources les plus L'indice ATMO est un indice de qualité de l'air sur les agglomérations importantes de NOx sont en général les activités agricoles. de plus de 100 000 habitants. Il est construit à partir de quatre polluants : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d'azote (NO2), ozone Sur la commune de Dompierre-sur-Mer, les transports et l'agriculture représentent (O3) et particules en suspension (PM). respectivement 80,34 % et 6,98 % des émissions de NOx de la commune. Pour les trois premiers, les maxima horaires sont pris en compte Le résidentiel est aussi une source importante de NOx sur la région Poitou-Charentes, en raison de privilégiant ainsi le phénomène de pointe de pollution. Pour les l'utilisation de combustible pour le chauffage des logements. Sur Dompierre-sur-Mer, les émissions du particules en suspension, la concentration moyenne journalière est secteur résidentiel représentent 8,01 % des émissions de NOx de la commune. prise en compte.

A partir des mesures effectuées sur les sites représentatifs de la . Les Composés Organiques Volatils Non Méthaniques (COVNM) pollution de fond d'une agglomération, un sous-indice est calculé pour chaque polluant. L'indice global prend la valeur du plus élevé Les Composés Organiques Volatils (COV) regroupent une multitude de substances qui peuvent être des quatre sous-indices. d'origine biogénique (origine naturelle) ou anthropogénique (origine humaine). Ils sont toujours composés de l'élément carbone et d'autres éléments tels que l'hydrogène, les halogènes, l'oxygène, le Pour les villes de moins de 100 000 habitants, un indicateur est soufre… calculé sur les mêmes bases et est appelé indicateur de la qualité de l'air. Leur volatilité leur confère l'aptitude de se propager plus ou moins loin de leur lieu d'émission, entraînant ainsi des impacts directs et indirects sur les animaux et la nature. Les COVNM font parti Pour chacun des polluants, un sous-indice est déterminé à partir des polluants à l'origine de la pollution par l'ozone. d’une échelle de référence qui fait correspondre une valeur de 1 (très bon) à 10 (très mauvais) à une gamme de concentration. Les COVNM sur la région sont pour plus de la moitié émis par la végétation. L’indice final correspond au sous-indice le plus mauvais, c’est-à-dire Sur la commune de Dompierre-sur-Mer, les émissions naturelles liées à la végétation (forêts, le plus grand. prairies, culture,...) représente 21.84 % des émissions de COVNM.

 A l’échelle de la Région Poitou-Charentes Parmi les émissions liées à l'activité humaine, les principales sources sont généralement l'industrie, le résidentiel et les transports. Les émissions industrielles et résidentielles de COVNM sont souvent pour Le bilan des mesures en regard aux valeurs réglementaires montre qu’aucun dépassement de valeur une part importante liées à l'utilisation de produits contenant des solvants (Peinture, vernis,...). règlementaire n’est constaté sur la région Poitou-Charentes pour les particules très fines, le dioxyde Sur Dompierre-sur-Mer, les secteurs industriel et résidentiel représentent respectivement 1,3 % d’azote, le monoxyde de carbone, les métaux lourds ainsi que pour les hydrocarbures aromatiques et 43.52 % des émissions de COVNM de la commune. polycycliques. Enfin, les transports représentent 20.21 % des émissions de COVNM de Dompierre-sur-Mer. Les concentrations en particules fines présentent un dépassement de l’objectif de qualité qui leur est applicable au niveau de la Porte de Paris à Poitiers. Ce site est de type ’trafic’, ce qui signifie qu’il est fortement influencé par la circulation automobile. . Le dioxyde de soufre (SO2)

Gaz incolore, le dioxyde de soufre est un sous-produit de combustion du soufre contenu dans des  A l’échelle de La Rochelle matières organiques. Les émissions de SO2 sont donc directement liées aux teneurs en soufre des A La Rochelle, l’indice de qualité de l’air est bon à très bon 84 à 87% du temps (période 2000-2007), combustibles. La pollution par le SO2 est généralement associée à l'émission de particules ou fumées sauf en 2003 (70%) en raison des conditions météorologiques exceptionnelles. noires. C'est un des polluants responsables des pluies acides. Ainsi en 2007, l’indice ATMO a été bon à très bon 296 jours dans l’année, moyen à médiocre 68 jours, Le dioxyde de soufre est un marqueur traditionnel de la pollution d'origine industrielle : les industries et mauvais 1 journée. représentent ainsi 68 % des émissions de SO2 de la région. La qualité de l’air se dégrade habituellement très ponctuellement en hiver, en raison des niveaux de Sur Dompierre-sur-Mer, les industries émettent 1,06 % du dioxyde de soufre de la commune. particules et/ou d’oxydes d’azote, et plus longuement l’été en raison des concentrations en ozone. Le secteur résidentiel peut également être une source importante de SO2 (55,08 % des émissions de SO2 sur Dompierre-sur-Mer), en particulier si le fioul domestique est couramment utilisé pour le  A l’échelle de Dompierre-sur-Mer : bilan des émissions (année de référence : 2003) chauffage des logements de la commune.

. Les oxydes d'azote (NOx) Enfin, les transports, avec en particulier les véhicules diesels, émettent généralement des quantités Les oxydes d'azote regroupent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2). Le NO2 est un non négligeables de SO2. gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires. Il participe aux Ils représentent 34.99 % des émissions de la commune de Dompierre-sur-Mer. réactions atmosphériques qui produisent l'ozone troposphérique. Il prend également part à la formation des pluies acides. Le NO est un gaz irritant pour les bronches, il réduit le pouvoir oxygénateur du sang.

Page - 27 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 CONTEXTE SONORE Afin de répondre au deuxième point, un classement des voies a été établi selon leur niveau sonore et définit un secteur affecté par le bruit, bande plus ou moins large de part et d’autre de la voie.

 Notions générales Les constructions prévues dans ce secteur doivent présenter une isolation acoustique minimum contre les bruits extérieurs conformément à la législation. Cela concerne certains types de bâtiments tels Le bruit est dû à une variation de la pression régnant dans l'atmosphère. Il est caractérisé par : que les bâtiments d’habitation, les bâtiments d’enseignement, les bâtiments de santé, etc. - Sa fréquence, exprimée en Hertz (Hz), qui correspond au caractère aigu ou grave d’un son. Un Les infrastructures concernées par les arrêtés préfectoraux sont classées en 5 catégories : bruit est composé de nombreuses fréquences qui constituent son spectre. Niveau sonore de Niveau sonore de Largeur maximale des - Son intensité ou niveau de pression acoustique, exprimée en décibel (dB), généralement Catégorie de classement référence Laeq référence Laeq secteurs affectés par le pondéré : le décibel A. Il correspond au niveau de bruit corrigé par une courbe de pondération de l'infrastructure (6h - 22h) en dB(A) (22h - 6h) en dB(A) bruit notée A, afin de tenir compte de la sensibilité de l'oreille humaine, inégale aux différentes fréquences. Le niveau sonore exprimé en dB(A) représente ainsi la sensation de bruit 1 L > 81 L > 76 300 m effectivement perçue par l'homme. 2 76 < L < 81 71 < L < 76 250 m Les niveaux de bruit sont régis par une arithmétique particulière (logarithme) qui fait qu’un 3 70 < L < 76 65 < L < 71 100 m doublement du trafic, par exemple, se traduit par une majoration du niveau de bruit de 3 dB(A). 4 65 < L < 70 60 < L < 65 30 m La gêne vis à vis du bruit est affaire d'individu, de situation, de durée ; toutefois, il est admis qu'il y a 5 60 < L < 65 55 < L < 60 10 m gêne, lorsque le bruit perturbe les activités habituelles (conversation, écoute de la TV, repos). Échelle de bruit En application de la loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, un arrêté préfectoral portant classement des infrastructures de transports terrestres à l’égard du bruit en Charente- Maritime, du 17 septembre 1999. Il est devenu exécutoire le 21 octobre 1999. La RN 11 et la RD9 sont concernée par le classement établi par cet arrêté préfectoral (voir ci- dessous). Classement sonore des infrastructures de transports terrestres

 Principales sources de nuisances sonores Les principales sources de bruit sont les transports (routier, ferroviaire, aérien…), le voisinage (établissements industriels, chantiers, loisirs, activités domestiques) et le travail, selon un rapport de l’Institut Français de l’Environnement en 1998. Sur le territoire de la commune comme sur le reste de l'agglomération, les principales nuisances sonores sont liées aux infrastructures de transport terrestre.

 Classement sonore des infrastructures de transport terrestre Source : Sous DDTM de Charente-Maritime

La loi « bruit » du 31 décembre 1992 fixe les bases de protection contre le bruit des transports : - Les maîtres d’ouvrage d’infrastructures doivent prendre en compte les nuisances sonores dans la construction de voies nouvelles et la modification de voies existantes, et s’engager à ne pas dépasser des valeurs seuils de niveau sonore.

- Les constructeurs de bâtiments, quant à eux, ont l’obligation de prendre en compte le bruit source : DDTM 17 engendré par les voies bruyantes existantes ou en projet, en dotant leur construction d’un isolement acoustique adapté par rapport aux bruits de l’espace extérieur.

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 Plan d’Exposition au Bruit de l'aérodrome de La Rochelle – Ile de Ré Règles d’urbanisme applicables aux constructions dans les zones de bruit du Plan d’Exposition au Bruit Par arrêté du 22novembre 2010, le Préfet de la Charente Maritime a approuvé la révision du Plan d'Exposition au Bruit (PEB) de l'aérodrome de La Rochelle – Ile de Ré sur la base de l'indice psophique IP 74 qui fixe la limite extérieure de la Zone C, ces nouvelles dispositions découlant de l'Avant-Projet de Plan Masse (APPM) modifié et approuvé le 22 Juillet 1998. Le Plan d’Exposition au Bruit est un document prévisionnel dont l’objet est la définition de zones de protection de la population contre le bruit, en vue de maîtriser l’urbanisation au voisinage des aérodromes. Outre les évolutions attendues du trafic aérien sur l’aérodrome, de nouvelles dispositions réglementaires relatives aux modalités d’établissement des Plans d’Exposition au Bruit sont entrées en application, notamment par le décret n° 2002-626 du 26 avril 2002, dont l’indice Lden (L : niveau, d : jour, e : soirée, n : nuit) représente le niveau d’exposition totale au bruit des aéronefs en chaque point de l’environnement de l’aérodrome. Le projet de plan d’exposition au bruit a été retenu après avis des services de l’aviation civile, de la commission consultative de l’environnement afin d’assurer la meilleure protection de l’aéroport tout en répondant au mieux à la sensibilité croissante de la population au bruit des avions. Les communes concernées par le PEB sont : La Rochelle, L’Houmeau, Lagord, Puilboreau, Dompierre/mer et Périgny. Le PEB est illustré par un document graphique définissant différentes zones (zones A et B dites zones de bruit fort et zones C et D dites zones de bruit modérées) fonction des nuisances sonores et de la gène occasionnée. La législation détermine les règles d’urbanisme applicables aux constructions dans ces zones de bruit (voir tableau ci-contre) définies par des courbes correspondant à des indices exprimés en décibels (voir planche jointe). Dans ce document, l’horizon retenu pour la définition des zones de bruit est l’année 2015 où le nombre de mouvements est estimé à 30 270 mouvements annuels. Le même trafic est considéré à l’horizon 2030.

La commune de Dompierre-sur-Mer est concernée par la zone D.

 L’environnement sonore Parmi les autres sources de nuisances sonores sur la commune, il convient d'évoquer également : - l'hôtel à chiens (chenil « Quat’ pat’ hôtel ») au Sud-Ouest de Belle Croix, soumis à déclaration au titre des installations classées, - la salle des fêtes place Verdun, - les terrains de sport … sur le pôle polyvalent de la Mare.

Page - 30 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 2.3.2. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

 Risques naturels Le dossier départemental sur les risques majeurs de Charente-Maritime (décembre 2007) recense 3 risques naturels sur le territoire de Dompierre-sur-Mer à savoir : - le risque de mouvement de terrain, - le risque de tempête, - le risque séisme.

 Le risque de mouvement de terrain

Généralités

Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol ou du sous sol, d'origine naturelle ou liée à l’activité de l’homme (anthropique). Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour). Sur les secteurs soumis au risque des argiles gonflantes, il conviendra de mettre en œuvre des On différentie les mouvements lents et continus (tassements, affaissements de sols, retrait- dispositions constructives adaptées. Un certain nombre de règles de conception sont listées ci-après. gonflement des argiles, glissements de terrain le long d’une pente) des mouvements rapides et - Les fondations sur semelle doivent être suffisamment profondes pour s’affranchir de la zone discontinus (effondrements de cavités souterraines naturelles ou artificielle, écroulements et chutes superficielle où le sol est sensible à l’évaporation (profondeur d’ancrage au minimum de 0,80 de blocs, coulées boueuses et torrentielles). m en zone d’aléa faible à moyen et de 1,20 m en zone d’aléa fort). - Une construction sur vide sanitaire ou avec sous-sol généralisé est préférable à un simple dallage sur terre-plein. Un radier généralisé, conçu et réalisé dans les règles de l’art, peut 8 arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris entre 1982 et 2010 sur la commune aussi constituer une bonne alternative à un approfondissement des fondations. de Dompierre-sur-Mer : - Les fondations doivent être ancrées de manière homogène sur tout le pourtour du bâtiment. - arrêté du 11/01/1983 pour cause d’inondations et de coulées de boue, - La structure du bâtiment doit être suffisamment rigide pour résister à des mouvements - arrêté du 14/05/1991 pour cause de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse, différentiels, d’où l’importance des chaînages haut et bas. - arrêté du 17/06/1996 pour cause de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la - Deux éléments de construction accolés et fondés de manière différente doivent être sécheresse et à la réhydratation des sols, désolidarisés et munis de joints de rupture sur toute leur hauteur pour permettre des - arrêté du 06/12/1993 pour cause de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse mouvements différentiels. - arrêté du 14/04/2000 pour cause d’inondations et de coulées de boue - Tout élément de nature à provoquer des variations saisonnières d’humidité du terrain (arbre, - arrêté du 29/12/1999 pour cause d’inondations, de coulées de boue, de glissements et de drain, pompage ou au contraire infiltration localisée d’eaux pluviales ou d’eaux usées) doit chocs mécaniques liés à l'action des vagues, être le plus éloigné possible de la construction. - arrêté du 23/01/2002 pour cause d’inondations et de coulées de boue, - Pour éviter des différences de teneur en eau au droit des fondations, il convient d’entourer la construction d’un dispositif, le plus large possible, sous forme de trottoir périphérique ou de - arrêté du 01/03/2010 pour cause d’inondations, de coulées de boue, de mouvements de géomembrane enterrée, qui protège sa périphérie immédiate de l’évaporation. terrain et de chocs mécaniques liés à l'action des vagues. - En cas de source de chaleur en sous-sol (chaudière notamment), les échanges thermiques à

travers les parois doivent être limités par une isolation adaptée pour éviter d’aggraver la Dompierre-sur-Mer ne dispose pas de Plan de Prévention du Risque Naturel « mouvement de terrain » dessiccation du terrain en périphérie. (PPRN) puisque ce risque est jugé trop faible sur son territoire. - Les canalisations enterrées d’eau doivent pouvoir subir des mouvements différentiels sans La commune est cependant soumise au risque de retrait-gonflement des argiles sur les secteurs risque de rompre, ce qui suppose notamment des raccords souples au niveau des points durs. de Chagnolet, des Brandes, des Montreaux, des Etourneaux, de la Richerie, des Bourneries, du Fond des Gandes, de Jésus Maria et de Mouillepied (Cf figure page suivante). Toutefois, cet aléa a été qualifié de « moyen » sur l’ensemble de la commune. Notons que la liste des communes soumises au risque retrait/gonflement des argiles a été établie grâce à l’étude menée en 2003 par le BRGM et aux arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, suite à la sécheresse de l’été 2003.

Page - 31 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 L’aléa "tempête" est un aléa fréquent en Poitou-Charentes du fait de sa position en façade atlantique. La Charente-Maritime a été durement touchée par la tempête du 27 décembre 1999 et plus récemment par la tempête « Xynthia » du 28 février 2010 Les données enregistrées en décembre 1999 ont un caractère exceptionnel. En effet, les vitesses enregistrées ont été très élevées (des pointes à plus de 150 km/h ont été enregistrées à La Rochelle), mais aussi par leur intensité (les vents ont soufflé plus de 3 heures à plus de 140 km/h). La tempête Xynthia est considérée comme une des plus violentes et des plus meurtrières depuis la tempête de décembre 1999. C’est une dépression météorologique qui a touché la Charente- Maritime entre le 26 février et le 1er mars 2010. L'impact du vent qui a soufflé à 120 km/h en moyenne à partir de 2h du matin a été renforcé par un fort coefficient de marée qui a provoqué de brutales inondations et une rapide montée des eaux. Aucune donnée anémométrique précise n’est disponible sur la commune de Dompierre-sur-Mer, qui demeure toutefois très exposée de part sa situation en façade atlantique.

 Risques sismiques Le risque de séisme est à priori faible sur le territoire. Toutefois, il n’est pas inexistant. Les principaux séismes qui se sont produits dans le département sont : - Le 7 septembre 1972, un séisme de magnitude 5,7 qui avait provoqué quelques dégâts sur des maisons situées sur l’île d’Oléron. - En mars 1992, un séisme dont l’épicentre se situait dans l’anse de l’Aiguillon a été légèrement ressenti au niveau des communes littorales situées au Nord de La Rochelle : L’Houmeau, Nieul-sur-Mer, Marsilly … - En janvier 1997 et septembre 2002, des séismes ont été ressentis dans un nombre restreint de communes du département. - En février 1998, un séisme ressenti dans les communes de et avec une faible intensité. - En avril 2001, un séisme de magnitude 3,9 est survenu dans les communes d’Aulnay, de , de Matha et de Saint-Jean d’Angely. - Le 18 avril 2005, un séisme de magnitude 4,7 est survenu dans l’île d’Oléron à 10 km à l’Ouest-Sud-Ouest de Saint-Pierre d’Oléron. - Le 28 septembre 2010, un séisme d’une magnitude de 4,5 a été enregistré à l’ouest de l’île d’Oléron.

Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement modifiés par les décrets no 2010-1254 du 22 octobre 2010 et no 2010-1255 du 22 octobre 2010, ainsi que par l’Arrêté du 22 octobre 2010) : une zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible), quatre zones de sismicité 2 à 5, où les règles de construction parasismique sont applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières. Dompierre-sur-Mer est situé en zone de sismicité de niveau 3 (modérée) comme toute la moitié Nord de la Charente Maritime. Les nouvelles règles de construction parasismiques sont applicables aux bâtiments dont le permis de er  Le risque de tempête construire est déposé à partir du 1 mai 2011.  Risques industriels L’ensemble de la Charente-Maritime est concerné par le risque tempête. Le littoral est cependant plus menacé par ce risque. L’inspection des installations classées, chargée de veiller au respect de la réglementation, a défini une liste d’établissements concentrant les principaux risques technologiques ou les potentiels de

Page - 32 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 pollution ou de nuisance élevés et nécessitant une attention particulière et d’une surveillance Il existe un passage à niveau à Corne Neuve pour franchir la voie ferrée. Le Conseil Général a annoncé renforcée et régulière. son intention de sécuriser à terme (échéance non précisée) ce point de franchissement dans le cadre du projet de la future RD9. Dans l'attente celui-ci reste un point d'insécurité à prendre en compte - Les établissements prioritaires se composent : dans la circulation. - des établissements SEVESO seuil haut, - des installations de stockage ou d’élimination de déchets d’une capacité autorisée de plus de  Remontée de nappes de sensibilité 20 000 t/an pour les déchets industriels spéciaux et de plus de 40 000 t/an pour les ordures Le SCoT identifie également un risque de remontée de nappes de sensibilité moyenne, très ménagères, ponctuellement forte en limite Est de la commune en coïncidence avec le canal de Marans et le petit - des installations à rejets importants dans l’atmosphère. cours d'eau qui longe les lieux dits Les Grandes et petites Rivières sur Ste Soulle (voir aussi carte Sur le territoire Dompierrois, on ne recense aucun établissement industriel relevant du seuil page 257 du SCoT approuvé). haut et du seuil bas de l'arrêté ministériel du 10 mai 2000 retranscrivant en droit français la Risque remontée de nappes directive SEVESO II.

 Transport de matières dangereuses Le risque de transport de matières dangereuses (ou risque TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisations. Ce risque se manifeste par : explosion, incendie, dégagement de nuage toxique.

La route nationale n°11 (qui relie La Rochelle à Niort, Poitiers ou Paris) et la voie ferrée (La Rochelle Nantes) sont classées comme exposées au risque “transport de matières dangereuses” au terme du Dossier Départemental des Risques Majeurs.

 Les installations classées Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) sont des installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients pour : - la commodité du voisinage, - la santé, - l'agriculture, la protection de la nature et de l'environnement, - la salubrité publique, - la conservation des sites et des monuments, - la sécurité. source BRGM

Dans le but de minimiser les risques relatifs à ces installations, la Loi 76-663 du 19 juillet 1976 définit 2.3.3. SITES ET SOLS POLLUES les procédures relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement. La gravité Source : Base de données BASIAS des dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation va dépendre du volume et du type d'activités pratiquées par ces installations. BASIAS est la base de données du BRGM, recensant les sites industriels et des activités de services, en activité ou non, susceptibles d’engendrer une pollution. Les activités sont classées en 3 groupes Sur le territoire de Dompierre, on ne recense aucune industrie susceptible de présenter des rejets définis en fonction de leur dangerosité potentielle décroissante (1>2>3), selon la circulaire du 3 avril significatifs (source observatoire-environnement.org). Les seules installations classées présentes sont 1996 du Service de l’Environnement Industriel. liées à l'agriculture. Mis à part le secteur Sud Ouest de Belle Croix Les installations susceptibles de présenter une gêne ou un risque vis-à-vis de l'habitat sont en très large majorité situées à l'écart du Sur cette base, 73 sites sont répertoriés sur le territoire de Dompierre-sur-Mer. Toutefois, le BRGM bourg et des villages (voir carte de localisation des activités agricoles au Titre A – 3.3.4). n’en géolocalise que 35 (voir ci contre). Rappelons qu’une ancienne décharge située à l’extrémité Sud-Ouest du territoire communal émet du  Sécurité routière méthane d’après les relevés effectués. Quant au Silo implanté au Sud de la commune, au lieu-dit Les principaux dangers liés à la route sont : l’Abbaye, il est soumis à autorisation en tant qu’installation classée. - La traversée du village de Chagnolet qui motive la réalisation rapide de la future RD9, Base de données BASOL - La bretelle d'accès Sud Ouest du bourg depuis la RN 11 compte tenu de sa proximité avec la BASOL est une base de données établie par le ministère en charge de l’environnement présentant les bretelle d'entrée depui l'échangeur de Chagnolet ; celle-ci doit être supprimée dans le cadre sites et sols pollués ou potentiellement pollués, qui appellent une action des pouvoirs publics à titre du projet RD9. préventif ou curatif. - L'entrée de bourg Ouest au niveau de la Fromagère vient d'être aménagée et mise en sécurité Aucun site n’est recensé sur le territoire communal. (nouveau giratoire).

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 Qualité de l’air : La maîtrise de la qualité de l’air passe par : - une meilleure gestion des déplacements, - le développement des énergies renouvelables (maîtrise des émissions des gaz à effet de serre), - la lutte contre l’étalement urbain.

Les enjeux sont les suivants : - à l’échelle intercommunale : développement des modes de transport alternatifs : modes doux (marche, vélo) et liaison ferrée voyageurs type TER avec la ville centre, - à l’échelle communale : limitation des déplacements automobiles de courte distance (la moitié des déplacements en France fait moins de 3 km) : . organisation du territoire pour favoriser la proximité (commerces, services, équipements), . nouvelle compacité urbaine, maîtrise du développement urbain

 Contexte sonore : - prise en compte des zones de bruit définies dans le PEB de l’aérodrome de La Rochelle, - limiter l'urbanisation à proximité des infrastructures de transport génératrices de fortes nuisances sonores.

 Risques naturels et technologiques Plusieurs risques sont recensés sur la commune : tempête, mouvement de terrain, transport de matières dangereuses sur la RN 11. Ils nécessitent de respecter les préconisations et la réglementation en vigueur.

Une partie des villages de Chagnolet, des Brandes et du hameau de Mouillepied, situés en zone d’aléa moyen pour l’enjeu retrait gonflement des argiles constitue le risque le plus sensible nécessitant préventions et recommandations pour les futurs constructeurs. Le SCoT identifie également un risque de remontée de nappes de sensibilité moyenne, très ponctuellement forte, en limite Nord Est de la commune. Enfin l'ensemble de la commune est situé en zone de sismicité de niveau 3 (modérée).

 Activités agricoles Compte tenu de la présence prédominantes des activités agricoles sur l’ensemble du territoire il s’agira de : - Mieux gérer la cohabitation avec l’habitat : circulation, installations classées - D’anticiper les éventuels effets de césure des infrastructures projetées à moyen – long termes (RD 9, voie ferrée fret) : rétablissement des accès, maintien des itinéraires

 Risques liés aux transports : - transports de matières dangereuses sur la RN11, - traversée de Chagnolet par l'actuelle RD 9, - passage à niveau de Corne Neuve.

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Caractéristiques paysagères

source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

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2.4. L’ANALYSE PAYSAGERE

Le territoire de la commune de Dompierre s’inscrit dans une vaste entité paysagère correspondant à une plaine de champs ouverts, et plus spécifiquement à la plaine d’Aunis, doucement orientée vers le Marais Poitevin. Avec le canal de Marans, elle bénéficie d’un espace naturel de grande qualité, assez atypique qui fait l’originalité du paysage communal. C’est en effet à la fois : - depuis l’extérieur : un repère quasi constant sur la ligne d’horizon (masse boisée associée aux talus qui l’encadrent) qui cadre les perspectives et qui structure fortement l’espace, - depuis l’intérieur : un univers très intimiste et cloisonné (quasi absence d’échappatoires La silhouette du bourg depuis la route reliant Corne Neuve et Chagnolet visuelles). Ces caractéristiques sont d’autant plus originales qu’il n’y a que sur la commune de Dompierre que le canal présente ce type de profil. En amont et en aval, il retrouve en effet rapidement le niveau naturel.

2.4.1. LES COMPOSANTES MAJEURES DU PAYSAGE

 Une végétation globalement peu présente Le maillage des haies est discontinu, et les alignements d'arbres, en dehors des entrées de bourg sur l’axe historique, peu nombreux. En dehors des abords du canal, seuls quelques bois marquent certains points : - bois de La Péraudière, - le Moulin des Gandes, - et quelques boisements en périphérie de la commune identifiables en tant que points de Le silo : un signal quasi constant dans le paysage repères : en limites avec Bourgneuf et Sainte Soulle à l’Est, La Tourtillère à l’Ouest sur (Photo PONANT) Puilboreau. Rappelons ici que la tempête qui a frappé la région en décembre 1999 a fortement endommagé certaines masses arborées notamment dans le parc du château de La Péraudière ou dans le bois de pins.

 Une ligne de crête peu marquée

Une ligne de crête peu marquée traverse la commune du Nord au Sud et contourne le bourg par le

Sud Ouest. Si sa perception demeure ténue, elle n'en constitue pas moins un élément fondamental du paysage qui participe à un relatif isolement visuel du bourg depuis la partie Sud Ouest du territoire, et plus encore depuis la RN 11 (le bourg n’est quasiment pas visible). Conjuguée avec l’éloignement, la perception de la silhouette urbaine du bourg, déjà très horizontale (peu d’éléments Le canal et les cavaliers (Photo PONANT) verticaux mis à part le clocher de l’église au demeurant peu élancé) s’en trouve ainsi atténuée. Dans ce paysage le silo de la coopérative agricole de Corne Neuve constitue un point de repère immanquable qui ajoute à l’originalité des lieux. Compte tenu de la relative discrétion du bourg, cet élément de paysage constitue un signal intéressant qui permet d’identifier et de localiser la commune depuis les axes de communication extérieurs.

 Une urbanisation maîtrisée et concentrique Elle s’est inscrite dans ce paysage, de façon bien maîtrisée autour du bourg. Les opérations successives se sont réalisées de façon presque concentrique autour du bourg ancien.

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Les unités paysagères et les enjeux

Base cartographique : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant Page - 37 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

ES PRINCIPALES UNITES PAYSAGERES 2.4.2. L

La commune de Dompierre s'inscrit dans un paysage globalement ouvert et à forte présence agricole. Le relief est peu accentué de la côte 33 au niveau du parc de St Léonard à la côte 7 au niveau de la Bernardière. Le relief le plus marqué dans le paysage est en réalité artificiel, il s'agit des talus du canal de Marans, formant un effet de "digue". C'est dans ce paysage ouvert que s'inscrivent les entitées bâties, bourg de Dompierre et les villages importants que sont les Brandes, la Fromagère, Chagnolet et Belle-Croix. Ces entités restent distinctes, se détachant ainsi de l'agglomération rochelaise. Le territoire est sillonné de deux grandes infrastructures, la RN 11, le canal de Marans couplé avec la voie ferrée, auxquelles devrait s'ajouter à terme le projet de ligne ferroviaire fret en partie Nord de Paysages ouverts au Nord et au Sud de la commune la commune.

 Les unités paysagères qui résultent du jeu de ces composantes sont : - De vastes entités agricoles au Nord et au Sud, avec au Nord des points de vue lointains sur les marais et le littoral. - Le canal de Marans, paysage en soi, qui organise des liens de proximité avec le bourg de

Dompierre et l'habitat isolé de rive (La Tourtillière, Trianon, ...). - Une unité agricole particulière entre le village de Belle Croix et les grandes étendues Paysages ouverts au Nord des Brandes : agricoles ouvertes. Belle Croix s'inscrivant dans un relief bordé de quelques limites végétales vues lointaines et cupressus existantes (boisements, haies). - Des ensembles relativement hétérogènes et diffus au Nord de la RN11 (les Brandes) et au Sud Est du canal (La Corne Neuve) avec un paysage mixte de franges urbaines, de boisements et de haies. On note ponctuellement, au Nord des Brandes notamment, des espaces importants bordés de cupressus avec une fermeture complète du paysage. - Enfin l'unité paysagère centrale, enjeu primordial pour la commune, vaste espace agricole perçu depuis la RN11, calé entre le bourg de Dompierre, le canal de Marans et les bourgs le Unité agricole de Belle Croix : entre village et canal Habitat isolé le long u canal village de Chagnolet.

 Les projets autour du canal Le Conseil Général a pris la décision d’aménager et de mettre en valeur l’ensemble du canal de Marans à La Rochelle, faisant de cet espace l’un des lieux de détente et de loisirs des habitants du département et tout particulièrement ceux de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et du Pays d’Aunis. Ce canal longe sur 7 kilomètres, soit près d'un tiers de l'ensemble du canal, la commune de Dompierre et en fait l’un des éléments attractifs. L'unité centrale depuis la RN 11 L’aménagement de ce canal est un formidable atout pour les habitants de Dompierre qui trouveront là un espace de loisirs de haute qualité. C’est autour et à partir de cet espace, que la commune de Dompierre devrait pouvoir recomposer son identité rurale, notamment par un travail paysagé permettant de structurer, organiser et hiérarchiser les voies. Pour rappel, le canal est protégé en tant que site naturel protégé (voir Titre A- 2.2.1) Vue intérieure du canal L'unité paysagère centrale et les micros-talwegs

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LES ENJEUX PAYSAGERS

Le bourg de Dompierre-sur-Mer s’inscrit au sein dans la vaste unité agricole de la plaine d’Aunis. Ce paysage de champs cultivés ouvert s’exprime globalement sur l'ensemble de la commune. S’il s’associe avec des vues lointaines au Nord, c’est paradoxalement au Sud Est qu’il est sans doute le plus sensible à l’implantation de nouvelles constructions dans la mesure où la végétation est quasiment totalement absente. Au Nord, la trame bocagère, bien que peu développée, compose des plans intermédiaires permettant d’envisager plus facilement l’intégration de nouveaux bâtiments et installations. L’intégration de la future ligne ferroviaire fret devra néanmoins être particulièrement étudiée (voir aussi Titre A – 3.3 Enjeux économiques).

Entre ces deux unités, les grandes infrastructures (RN 11 et canal de Marans) isolent très distinctement la partie centrale et Sud Ouest du territoire, le bourg se nichant à la rencontre des deux grands axes définissant ainsi une enveloppe physique nette pour le développement urbain. C’est au sein de cette unité centrale que s’expriment les plus forts enjeux paysagers compte tenu des velléités de développement « en réserves » annoncées par le SCoT. En effet, dans cet espace ouvert, se développent plusieurs points de vue emblématiques que la future RD 9 va en partie recomposer : - vue lointaine sur le canal de Marans et le silo de Corne Neuve, à partir de la RN 11 et de la future voie d’accès au bourg (à partir de l’échangeur de Chagnolet - entrée de bourg Sud Ouest), - vue sur la silhouette urbaine du bourg associée à la ligne de crête (vers le Nord à partir de la future RD 9), - vue sur le grand paysage de l’agglomération rochelaise avec en plan intermédiaire le village de Chagnolet niché dans son petit talweg (vers le Sud à partir de la future RD 9).

L’évolution de cet espace constitue un enjeu majeur d’autant plus qu’il se positionne à la fois : - à l’échelle de l’agglomération comme : . vitrine principale de l’agglomération sur l’axe Paris - La Rochelle (RN 11), 2 kms en amont de la zone commerciale de Beaulieu (front urbain en rive Nord de la RN 11), . et corridor écologique pour l’affirmation de la biodiversité. - et, à une échelle plus locale, vitrine de la commune de Dompierre à partir de la future RD 9, reflet d’identités « multiples » : . agricole et « rurale » (champs cultivés ouverts associés à la ligne de crête et à la vue sur le silhouette urbaine), . naturelle et patrimoniale (silhouette massive du canal et qualitative du bois de pins), . économique (potentiel à développer autour de la présence du silo en tant que signal de la zone d’activés de Corne Neuve).

En marge de l’unité centrale (au Nord de la RN 11 et à l’Est du canal) le paysage est assez fragmenté avec une imbrication des masses bâties et boisées définissant des ensembles composites et diffus. Il s’agira essentiellement d’améliorer ces transitions : - principalement dans le cadre des opérations projetées pour Corne Neuve, - par des actions ponctuelles pour Les Brandes (isolement visuel vis-à-vis de la RN 11), comme notamment l’extension des boisements en coïncidence avec les enjeux écologiques détectés précédemment (corridor écologique à créer, boisements à renforcer).

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2.5. PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET ARCHEOLOGIQUE

2.5.1. ARCHEOLOGIE source : DRAC Poitou-Charentes / SDAP 17/ base de données Mérimée /Inventaire du petit patrimoine naturel et bâti

La commune accueille des sites archéologiques recensés par Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Considérant l’intérêt historique de la commune, notamment une occupation néolithique (Les Gandes, La Fromagère), protohistorique (L'Abbaye), antique (Les Gandes), médiévale (le bourg, L'Abbaye St Léonard) et d'époque moderne (Chagnolet, La Péraudière, Château Milan) :

- dans la zone géographique « A » (bourg de Dompierre-sur-Mer, L'Abbaye, le Moulin Blanchard, Maubec, Chagnolet, La Péraudière, Château Milan, Fief des Chalons), toutes les demandes de permis de construire, de démolir, d’autorisations d’installations et travaux divers, d’autorisations de lotir et de décisions de zone d’aménagement concerté devront être transmises au Préfet de région pour instruction et prescriptions archéologiques éventuelles,

- dans la zone géographique « B » (La Fromagère, Les Gandes), les demandes de permis de construire, de démolir, d’autorisations d’installations et travaux divers, d’autorisations de lotir et de décisions de réalisation de zone d’aménagement concerté devront être transmises au Préfet de région pour instruction et prescriptions archéologiques éventuelles lorsque la surface des terrains d’assiette est supérieure à 1 000 m2.

Le seuil de transmission par défaut de 30 000 m² s'applique par défaut sur le reste du territoire communal.

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2.5.2. PATRIMOINE HISTORIQUE Source : Plan de Référence 2011- PONANT

 Le patrimoine bâti Le patrimoine bâti de la commune est lié aux fonctions qui se sont déroulées sur la commune. L'installation d'exploitations viticoles, héritage de l'Abbaye de Saint Léonard, a laissé des maisons de maître entourées de hauts murs, desservies parfois par des allées plantées, dont le seul signe visible de la rue était le porche.

Par ailleurs, un bâti de "ville" dans le bourg, aligné sur la rue, témoigne de l'impact de la voie royale sur la commune.

Enfin, les différents hameaux se sont, la plupart du temps, développés à partir d'exploitations viticoles.

 Le petit patrimoine bâti Le petit patrimoine bâti est très présent à l'intérieur du bourg et des villages. Celui-ci a fait l'objet d'un recensement relativement exhaustif sur l'ensemble de la Commune et à l'échelle de la CdA. Ont été ainsi recensés : - ponts,

- puits, - portails et porches, - 8 croix et calvaires, La liste de ce recensement figure en annexe des pièces écrites du Règlement.

A noter qu'il n'y a pas de périmètre monument historique sur la commune.

LES ENJEUX PATRIMONIAUX Protection des façades emblématiques, alignements principalement dans le bourg ancien. Prise en compte des sites archéologiques

Les différents porches au sein des villages et hameaux L'allée du Château de la Le hameau de l'Abbaye L'ancienne voie royale... Péraudière devenue l'actuelle avenue de la Libération. Page - 41 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

Morphologie urbaine et typologie de l’habitat

Source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

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2.6. ANALYSE URBAINE

2.6.1. ÉVOLUTION ET MORPHOLOGIE URBAINE

 Un développement urbain conditionné par les infrastructures Les premières étapes de l’extension urbaine se sont effectuées en continuité des sites d’implantation primitifs : le centre ancien de Dompierre mais aussi les villages de Chagnolet, des Brandes et de Belle Croix : voir carte page ci contre. A partir des années 80 l'urbanisation se concentre essentiellement sur le bourg et La Fromagère.

L'évolution du bourg et des principaux développements de la commune de Dompierre-sur-Mer ont été très largement conditionnés par les transformations des différentes infrastructures. Dompierre était sur le passage de l’axe en direction de Paris, ce qui a façonné l’organisation du bourg. La réalisation du canal a enserré les développements du bourg et l’aménagement, en deux fois deux voies, de la RN 11, a conduit au contournement du bourg. La prochaine réalisation de la liaison de la RD 9 (de la Vendée, vers le Sud de l’agglomération rochelaise) contribuera, par un nouveau barreau, à séparer le bourg, des villages au Sud-Ouest.

 Un bourg structuré autour de deux polarités Le bourg en 2007 Le bourg s’est progressivement structuré autour de deux polarités : - l’église (partie Est du centre bourg), - et la place d’Aunis (à l’intersection des rues du Gal de Gaulle et de l’Adjudant Galland).

L’émergence de ces polarités est la conséquence des transformations successives de l'organisation des voies. Le pôle de l’église correspond au noyau le plus ancien. Ce pôle a été renforcé lors de l’implantation de la maison de retraite en 2000 (50 personnes) et conforté par l’arrivée de la seconde pharmacie et la construction d’une halle couverte pour l’organisation du marché. Le pôle médical et paramédical s’est inscrit et développé en continuité. Maisons de bourg et alignements de façades rue du Général de Gaulle Ruelle du centre bourg Le second pôle coïncide avec un développement inhérent à la route nationale « historique » (N 11). Avant la mise en place de la déviation, et pour pallier les inconvénients des flux de passage des véhicules, une galerie commerciale avait été créée et permettait de relier la rue du Gal de Gaulle et la rue du Soleil Couchant, tout en offrant un espace de déambulation en dehors de la circulation automobile. La Poste a été refaite peu après la déviation, lors de l’aménagement de la petite galerie de services et commerces. Le supermarché s’inscrit dans ce contexte, profitant d’une situation stratégique au principal carrefour d’échanges du bourg, mais souffre d’une réelle carence d’identité (façades aveugles, parking minéral) qui ne permet pas de définir un espace public convivial. Avant la déviation, l’entrée Sud-Ouest du bourg (rue du Gal de Gaulle) accueillait toutes les activités telles que garagistes, matériels agricoles. Après la mise en place de la déviation, cette organisation linéaire s'est maintenue. Venelles et jardins (le bourg) Murs et portail Chagnolet Maisons de maître rue du Gl de Gaulle

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2.6.2. TYPOLOGIE DE L'HABITAT ET DENSITES URBAINES

 Trame bâtie du centre bourg La trame bâtie du centre bourg est essentiellement constituée de maisons édifiées en ordre continu, à l'alignement des voies publiques, le faîtage étant parfois perpendiculaire à l'axe de la rue et la hauteur des constructions étant de l'ordre de 9 mètres. La densité du bâti est finalement assez hétérogène, certaines parcelles présentant des constructions dont l’emprise au sol est supérieure aux surfaces d’espaces libres.

 Dans les quartiers pavillonnaires l’habitat se caractérise avant tout par sa relative uniformité, inhérente au modèle individuel prédominant. On trouve successivement : - un habitat strictement individuel, de type pavillon, édifié rigoureusement à 5 mètres en Maisonnées maisons de bourg retrait des voies, sur des parcelles généralement peu profondes (25 à 30 m) et de forme proche du carré (20 à 25 m de largeur). Les rez de chaussée sont prédominants. - Outre une densité relativement faible (de l’ordre de 12 à 20 logements à l’hectare selon les périodes d’urbanisation), ce tissu quelque peu standardisé engendre un cadre de vie finalement peu confortable pour les résidents : jardin "utile" de surface réduite une fois déduite les espaces de recul vis-à-vis de limites, et une certaine promiscuité (parcelles peu profondes). - A noter dans certains cas, l’apparition du phénomène, peu souhaitable en terme de qualité urbaine, de subdivision du parcellaire pavillonnaire : une dérive de rentabilité foncière à réprimer que l’on rencontre au cœur même du centre ancien. - des ensembles d’habitat individuel en bande (habitat groupé), en ordre continu ou semi continu. Edifiés à 5 mètres en retrait des voies, leur volumétrie s’étage sur 2 niveaux : R + 1 Maison de bourg Chagnolet Imbrication ancien / contemporain à Chagnolet Quartier pavillonnaire le bourg sur un parcellaire plus étiré (8 à 12 mètres en façade sur une profondeur moyenne de 30 mètres). Des décrochements peuvent venir animer les façades dans les opérations plus travaillées. Les densités sont de l’ordre de 20 logements à l’hectare et peuvent atteindre 25. Ce modèle d’habitat représente une alternative intéressante pour la recherche de mixité, et constitue un mode d’habiter satisfaisant : jardin "utile" plus confortable malgré des superficies réduites, promiscuité visuelle limitée. Lorsqu’il est bien conçu, il donne aussi la possibilité de façonner une véritable qualité urbaine en composant des fronts bâtis rythmés et des espaces publics plus chaleureux. - des formes d’habitat groupé plus proches du tissu ancien de centre bourg avec recherche d’alignement et jeu de clôtures minérales ; la densité atteint et dépasse régulièrement 25 logements à l’hectare. Habitat groupé le bourg Habitat intermédiaire le bourg rue des Fleurs - du logement intermédiaire (voir ci contre rue des Fleurs) ou collectif sur 2 niveaux voire 3 niveaux (rue du Soleil Couchant). La densité avoisine alors 50 logements à l’hectare.

 Trame bâtie des villages A Chagnolet, on retrouve une organisation assez similaire du bourg avec cependant une imbrication plus ténue des constructions contemporaines, bousculant quelque peu les équilibres et l'unité urbaine. Le village des Brandes s'est urbanisé spontanément selon un mode pavillonnaire linéaire à partir d'anciennes fermes. Enfin, Belle Croix et La Fromagère s'assimilent à de vastes quartiers pavillonnaires, juxtaposition d'opérations, La Fromagère étant rattaché fonctionnellement au bourg. Les quelques embryons d'habitat ancien sont aujourd'hui en grande partie absorbé et dissimulé dans l'urbansiation. Collectif rue du Soleil Couchant Somme toute on peut regretter dans ces quartiers, comme dans le centre bourg, la quasi absence d’architecture contemporaine (mis à part l'opération citée auparavant rue des Fleurs) et l’hégémonie des volumes parallélépipédiques recouverts de tuiles qui s’explique en partie par des dispositions règlementaires fortement axées sur le " style traditionnel régional " (articles 11 du PLU). Page - 45 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

2.6.3. ANALYSE FONCTIONNELLE DE LA TRAME VIAIRE / ACCESSIBILITE

Dans le cadre du plan de référence, les principales voies de la commune ont fait l'objet d'une analyse typologique afin, ultérieurement d'en faciliter l'aménagement. Cette typologie a tenu compte des projets identifiés mais pourra, le cas échéant, être complétée lors de la réalisation de projets comme la ZAC de la Gare.

Cette typologie des voies propose : - les voies et rues historiques, - les voies de transit, - les voies structurantes internes au bourg, - les voies liées aux opérations récentes, - les impasses, - les chemins ruraux.

A noter qu'en application du Plan de Référence l'entrée Ouest de la Fromagère (rue Jacques Archambault en provenance de St Xandre) a été aménagée début 2012

source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

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2.6.4. DES ESPACES PUBLICS PARTIELLEMENT REAMENAGES Les espaces publics (places, rues), même s’ils ont été réaménagés après la mise en place de la déviation de la RN 11, sont des espaces entièrement modelés, séparés et découpés par le passage et la présence de l’automobile. Initialement (au début du XIXème siècle), leur organisation répondait aux besoins d’une population (en majorité liée à l'activité agricole) de l’ordre de 2 000 habitants, vivant et travaillant sur la commune. L’Eglise et le cimetière en face (parking actuel devant l'ancienne Mairie et le Foyer rural) marquaient la limite bâtie à l’Est. Progressivement, les équipements se sont mis en place, le Foyer rural et l'Hôtel de ville notamment. Une place a été créée sur l'ancien cimetière.

Rue du Centre le Presbytère lieu du nouvel hôtel de ville Alignements d'arbres et entrée de bourg Avenue de la Libération

Place d'Aunis

source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

Place de Verdun : le foyer rural et l'ancienne mairie

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2.6.5. LES PROJETS D'URBANISATION ET D'AMENAGEMENT EN COURS ZAC de la Gare : schéma d'intentions

 Le futur quartier de la Gare Le projet d’urbanisation du quartier de la gare (ZAC créée en 2006) d’une surface d’environ 33 hectares est répartie deux sites : - l’îlot « Supermarché », dans le centre-bourg, - le site des Fiefs de Cheusse et de la Garenne dans un environnement péri-urbain à rural, au contact des secteurs urbanisés de la zone agglomérée de Dompierre-sur-Mer. Le programme indicatif prévoit une large diversité de logements afin de satisfaire les multiples attentes des différentes catégories de la population : locatifs aidés ou non, accession, primo- accédants,…. en cohérence avec les politiques du logement, en particulier avec les préconisations du Programme Local de l'Habitat de l'agglomération rochelaise. Le programme doit permettre l'accueil d'environ 520 logements sur une dizaine d'années (2012-2020). A noter que la commune se dirige plutôt vers un maintien du supermarché dans le centre bourg suite aux conclusions de l'étude diagnostique commerciale et artisanale réalisée en 2010 par la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle.

 La zone d'activités de Corne-Neuve La zone de Corne-Neuve fait l’objet d’un projet d’extension sur une étendue de l’ordre de 27 hectares, dont 15 ha pour une première tranche prévue à court moyen terme (voir aussi Titre A – 3.3.3). Le permis d'aménager a été déposé en juin 2012 sur la base du secteur NAx du POS.

Projet d’extension de la zone d’activités de Corne Neuve

source : Dossier de création Rapport de Présentation – juillet 2006 - SCE ZAC de la Gare - tranche 1 : plan de Composition

Source : Plan de compositions - aout 2010 - Ataraxia source : CdA de La Rochelle Page - 48 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

2.6.6. LE MARCHE FONCIER  Le marché foncier et immobilier communal La superficie des terrains dans les dernières opérations de lotissement tourne autour de 600 m²  Propriétés communales en intercommunales environ (Le Clos des Poètes 2003, Le Clos des Cavaliers 2006, Les Pins 2007). Quelques rares lots plus La CdA est compétente en matière de politique foncière. Elle peut utiliser son droit de préemption vastes (autour de 700 à 800 m²) se sont également commercialisés jusqu'au début des années 2000 afin de : mais le prix du foncier à la hausse limite de fait dorénavant ce type d'offres. - capter des terrains pour réaliser du logement social (lorsque les prix sont compatibles avec les financements HLM), - tenter de réguler les prix pour faciliter ultérieurement la politique financière.  Le marché foncier et immobilier Rochelais : vers une stabilisation des prix du marché à La commune et la Communauté d’Agglomération sont propriétaires de nombreux terrains, mais pour court terme la plupart supportant déjà des équipements publics. D'après le Diagnostic PLH, le niveau du marché immobilier local (niveau CdA) était le suivant : - Maison standard : 250 000 € Propriétés communales et intercommunales début 2012 - Location privée : 12,5 € / le m² - Terrain viabilisé en lotissement (1ère couronne) : 250 € / m² Ces valeurs sont à considérer comme des constats et ne sauraient être utilisées comme référence officielle. Selon l'étude du marché foncier commandé par la CdA, entre 2000 et 2006 : - les prix de l’immobilier ont doublé ; - les prix des terrains à bâtir on été multipliés par 2,5 à 3 ; - les prix des terrains bruts ont été multipliés par 5 ; - le foncier augmente encore plus vite que l'immobilier.

En 2007, la hausse des prix a néanmoins ralenti, la solvabilité maximum des acquéreurs étant probablement atteinte. Ce ralentissement ne concerne toutefois pas tous les secteurs de l'immobilier, la prospérité d'un marché haut de gamme qui perdure l'atteste. Il en résulte une détente sur les petits logements privés alors que la tension reste forte sur la location de grands logements. Toutefois, les demandeurs considèrent qu'il est toujours très difficile de se loger dans l'agglomération. Déjà en 2003, le projet d'agglomération soulignait que le coût du foncier sur l'agglomération et la localisation des logements sociaux avaient une influence majeure sur la répartition sociale des habitants de l'agglomération. Cette répartition conduisant à une décohésion spatiale en fonction de l'âge, des revenus, des catégories sociales, de la structure familiale … risque de conduire à une fracture profonde entre les rochelais. Voir aussi Titre A – 3.2.6

Source : CdA Page - 49 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

2.6.7. BILAN DES DISPONIBILITES FONCIERES DU POS Des disponibilités foncières encore " confortables " pour l’extension de l’urbanisation  Villages et écarts  Le bourg Extensions maîtrisée des villages Espaces "mutables" et de renouvellement urbain du Bourg

Zone Potentiel indicatif Localisation Superficie Remarques Localisation Zone Potentiel indicatif Remarques POS (nbre de logements) Superficie POS (nbre de logements) Le bourg : Espaces en réserve Chagnolet Centre commercial UB 0,5 20 Renouvellement urbain Une partie déjà urbanisée Chagnolet Ouest NA 3,5 100 Entrée de ville Sud- décomptée Ouest/Pépinières UE 1,8 70 Renouvellement urbain Secteur abandonné dans le cadre Chagnolet Sud NA 1,0 30 Robin du PLU TOTAL 14,3 610 Secteur en partie abandonné dans Chagnolet Est 1NA 7,0 200 le cadre du PLU Extensions maîtrisées du bourg Les Brandes

Nord (Fief des Ternet) NA 1,0 30 Zone Potentiel indicatif Localisation Superficie POS (nbre de logements) Remarques Une partie déjà urbanisée décomptée Les Brandes Sud 1NA 4,0 120 Le bourg : Opération en cours ou projetées Secteur restant abandonné dans Total programmé : 572 le cadre du PLU logements en 5 tranches ZAC de la Gare NAZ 20,9 520 Belle Croix 1e tranche de 50 logements Secteur en partie abandonné dans réalisée Belle Croix Sud Ouest NA 1,1 30 le cadre du PLU Le bourg : Espaces en réserve Secteur abandonné dans le cadre Secteur abandonné dans le Belle Croix Ouest 1NA 4,0 120 Groleau NA 1,5 45 du PLU cadre du PLU TOTAL 21,6 630 Fief des Fontaines NA 4,0 120 TOTAL 165 TOTAL VILLAGES : Potentiel de 630 logements environ En excluant les deux plus vastes réserves villageoises (Chagnolet Est et Les Brandes Sud), le potentiel TOTAL BOURG : Potentiel de 800 logements environ avoisine les 300 logements environ. auquel s'ajoute un potentiel d'intensification urbaine estimé à environ 2,7 ha (en zone UE auquel s'ajoute un potentiel d'intensification urbaine estimé à environ 9,5 ha: essentiellement). - Chagnolet : 1,9 ha en zone UE essentiellement

- Les Brandes : 2,0 ha en zone UE essentiellement

- La Fromagère : 0,9 ha en zone UE essentiellement - Belle Croix : 1,7 ha en zone UE essentiellement - Autres zones zone NB : 3,0 ha

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2.6.8. BILAN DU POS : ANALYSE DE LA CONSOMMATION D'ESPACES NATURELS

AGRICOLES ET FORESTIERS

Dominante résidentielle Dominante activités

Localisation NA Consommée NA non consommée 1NA restante Localisation NAx Consommée NAx non consommée

Bourg nord/ Groleau 1,5 Bourg Sud 2,1

Bourg Nord / Petit Tue-Loup 2 Chagnolet 1,2

Bourg Nord / Fief des Fontaines Chagnolet 1 8,8 Sud Corne Neuve (Sud) 27,7 Bourg Nord / Fief des Fontaines 4 Nord Corne Neuve (Nord) 3,5

Bourg Sud / Fief des Sablières 3,3 TOTAL (en ha) 1,2 34,3 Source : CdA – juillet 2011 Bourg Sud / La Motte 3

Bourg Sud / Les Drouillards 1,5

ZAC de la Gare tranche 1 2,9 En une dizaine d'années, le POS a donc consommé 29,2 hectares, essentiellement agricoles. Cela ZAC de la Gare 18,8 représente un rythme de 3 ha / an environ.

La Fromagère 1,5

Les Brandes / Sud-Est 1,5

Les Brandes / Nord 1

Les Brandes / La Péraudière 4

Chagnolet / Fissac Nord 3,5

Chagnolet / Fissac Sud 1,5

Chagnolet / Sud Est 2

Chagnolet / central 1

Chagnolet / Maubec 7

Belle Croix / Ouest 1,1

Belle Croix / Fief des Fontoreux 4

TOTAL (en ha) 28 23,1 22,8

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CONSTATS MAJEURS ET ENJEUX DE DEVELOPPEMENT URBAIN ENJEUX De l'ensemble des constats il se dégage : L’essentiel des enjeux d’aménagement urbain ont été mis en évidence dans le cadre du Plan de Référence. Ceux-ci sont synthétisés sur la carte ci contre. - Une qualité globale de l’environnement urbain : intérêt patrimonial du centre bourg historique, entrée de bourg Nord réaménagée, … prise en compte par le Plan de Référence En terme d'espaces publics, le Plan de Référence a établi comme objectif majeur de mieux adapter approuvé par la commune en 2010 et cadre les actions prioritaires pour les années à venir, les espaces publics de la commune à la population. Il s'agit, notamment, de doter Dompierre-sur-Mer - Un bourg fortement marqué par son identité rurale. La protection de cette ruralité est d’un espace central, permettant à chacun de s’identifier, de mettre en valeur les patrimoines bâtis, inscrite au Plan de Référence comme l'une des 3 orientations majeures. Les 2 autres de desservir les équipements scolaires et administratifs et de déambuler en toute sécurité et de orientations du Plan de Référence étant : façon apaisée, à pied, en vélo ou en voiture.

. la recherche d'équilibre entre croissance démographique et développement des Au delà de ces objectifs d'aménagement urbain, il s’agira également : équipements, . la poursuite des aménagements des espaces publics en recherchant l'amélioration du - de généraliser les formes urbaines compactes dans les futures opérations d’urbanisme pour cadre de vie, meilleure lisibilité du fonctionnement du territoire et sécurité des rejoindre les objectifs de développement durable : économie d’espace, d’énergie, mixité, déplacements limitation des déplacements (distances habitat / services / équipements), rentabilisation des équipements, … (enjeu d'économie d'espace voir aussi Titre A – 3.2), - Une agglomération plutôt bien circonscrite qui s'appuie sur des limites physiques franches : RN11 et canal de Marans, qui prédisposent la façade Sud du bourg pour les - d’optimiser et finaliser la boucle interquartier pour fluidifier la circulation dans un centre évolutions futures, d'autant qu'elle est naturellement tournée vers La Rochelle. bourg étroit (voir aussi Titre A -4 Déplacements), - Des réserves foncières encore substantielles sur le bourg (800 logements environ), notamment - de requalifier l’îlot de la superette qui constitue la seule véritable opportunité de par l'intermédiaire de la ZAC (550 logements environ), auxquelles s'ajoutent celles des villages renouvellement urbain en centre bourg. Celui-ci souffre d’un réel manque d’unité et de et le potentiel d'intensification urbaine pour un total théorique d'environ 1 700 logements convivialité en tant que polarité principale et il s'agirait de mieux l’intégrer en tant qu'espace potentiels. public majeur à la vie du bourg (action non déclinée dans le Plan de Référence, - des opérations urbaines qui demeurent timorées en terme d'innovation notamment en terme - de requalifier / aménager les entrées de bourg côté Ouest : de réponses apportées pour le traitement de la densité en réponse à l'étalement à l'urbain. . en lien avec la future RD 9 : entrée Sud Ouest (av du Gal de Gaulle), - une forte pression foncière qui demande une maîtrise très en amont. . en lien avec La Fromagère et le futur EHPAD, - d'affirmer une identité agricole et naturelle depuis les grands axes de communication Les principaux enjeux urbains (participation au corridor de biodiversité préconisé par le SCoT). - de reconsidérer les extensions villageoises au regard de l'étalement urbain généré jusqu'à présent, et de l'atteinte au statut de pôle d'appui (affirmation du bourg en tant que centre de vie et de services) affiché par le SCoT. - d'encadrer le phénomène des nombreuses divisions foncières.

Le projet urbain à travers le PADD et l’occasion de préparer l’avenir et d’amorcer de nouvelles orientations de développement pour les 20 ans à venir, voire au-delà, et de s'interroger sur les évolutions de l’emprise urbaine en adéquation avec le statut de pôle d'appui prôné par le SCoT. Bien que les réserves foncières soient encore confortables, l’évolution urbaine selon un schéma radioconcentrique exploite aujourd’hui avec la ZAC de la Gare ses dernières opportunités. S’il veut poursuivre son extension, le bourg doit avant tout faire face à de nouveaux choix stratégiques : - affirmation d’une ceinture agricole au sud qui pourrait participer à la mise en place du corridor de biodiversité préconisé par le SCoT ?, - extension de l’emprise urbaine : vers Corne Neuve, vers Belle Croix pour mieux intégrer le canal ? ces choix pourraient en partie être liés au site d’implantation de la future halte ferroviaire, mais demeurent à ce stade de la réflexion encore tributaire d'une échéance inconnue. Quoiqu'il en soit, il est souhaitable, au regard des projets communaux et intercommunaux (Zone d’Activités de Corne-Neuve, aménagement du canal, ZAC multi-sites de la gare), d’imaginer l’ampleur que pourrait prendre ce lieu (autour de la gare), et ainsi anticiper le développement de la desserte d'un hypothétique pôle multimodal depuis l'extérieur en s'interrogeant dès à présent sur les opportunités envisageables à long terme dans le cadre du développement urbain et d'éventuelles mutations industrielles (notamment le déplacement de la coopérative agriNieul). source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant L’intensification du développement de l’habitat à proximité des équipements et des services entre également dans cette réflexion. Page - 52 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 Synthèse du fonctionnement communal

source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

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Evolution de la population Les moteurs de la croissance 3. DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE

3.1. DEMOGRAPHIE

3.1.1. UNE CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE COMMUNALE SOUTENUE

En 2007, la population communale atteignait 5 280 habitants (source recensement 2008) soit 3,6 % environ de la population de la CdA (Sources : exploitation annuelle INSEE).

Dompierre-sur-Mer s’inscrit dans un bassin démographique particulièrement favorable : agglomération de La Rochelle : + 34 % entre 1962 et 1999 avec une croissance très élevée au cours Evolutions comparées de la population des années 90 (+ 1,23 %/an), moins forte toutefois que la période 1954-82 (+ 1,8 %/an).

Cette croissance se répercute sur la commune : sa population a quasiment triplé depuis la fin des années 60 et a été multipliée par 1,5 depuis 1990. La croissance est particulièrement soutenue depuis les années 90 qui coïncide avec un rythme de 103 nouveaux habitants par an environ sur la période 1990-2007. A l’échelle de l'agglomération c'est la plus forte progression de l'agglomération après Périgny (loin devant avec + 65,4 %). Voir aussi Titre A-3.1.4.

L’accélération de la croissance communale sur le début des années 2000 (121 nouveaux habitants par an) est à souligner car sur cette période le ralentissement démographique est quasi général sur l’agglomération (exceptée pour Aytré,

Dompierre, Sainte Soulle et Salles sur Mer). Evolutions comparées des soldes naturels et migratoires

Au sein de l’agglomération, Dompierre-sur-Mer a l’avantage de se raccrocher à l’aire du bassin Est, ensemble qui a connu la plus forte progression au cours de la première moitié de la décennie 2000 (voir ci contre).

Les nouvelles méthodes de comptabilisation de Remarques sur les nouvelles méthodes de comptabilisation de l’INSEE recensement 2008 minorent toutefois les résultats comparés à 1999 (voir ci contre). Des différences notables distinguent les recensements antérieurs à l’an 2000 du nouveau recensement. La population municipale de 2007 correspond à la population dont la résidence habituelle se situe dans la commune. Elle permet de bien comparer les populations des communes entre elles. Cette population provisoire est comparable à la notion de population sans doubles comptes du recensement 1999 à deux exceptions près : les étudiants majeurs vivant dans un établissement d’enseignement situé dans la commune mais ayant leur

résidence personnelle dans une autre commune sont désormais comptés dans la commune d’études alors qu’ils étaient comptés dans la commune de résidence en 1999, les militaires logés dans un établissement d’enseignement militaire, dans une caserne, un quartier, une base La croissance de la population est due, pour 78 % au solde migratoire, en particulier sur les périodes ou un camp militaires, sont désormais comptés dans la commune sur laquelle est située cette structure, alors les plus récentes. qu’ils étaient comptés dans leur commune de résidence personnelle en 1999. Compte tenu de ces éléments et des caractéristiques socio-démographiques de la commune (commune résidentielle au profil plutôt familial) les nouvelles méthodes de comptabilisation engendrent vraisemblablement un effet marqué à la baisse. Il est probable que sur les mêmes bases de comptabilisation de 1999, la population Dompierroise se rapprocherait davantage des 5 500 habitants en 2007. Page - 54 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

3.1.2. UN VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION CONTENU PAR LES MIGRATIONS Evolutions comparées des structures de la population

 Une population marquée par la prédominance des actifs La structure par âge est marquée par une sous-représentation des jeunes adultes (15 - 25 ans) et une sur-représentation des adultes en âge de travailler (35 - 60 ans). La commune conserve néanmoins un profil plutôt jeune puisque la part des plus de 60 ans n'excédait pas 23,3 % de la population en 2007. Entraînée par le phénomène national de vieillissement (allongement de l’espérance de vie), la part des seniors (+ de 60 ans) est en augmentation (19,9 % en 2006). Cette proportion demeure assez en retrait de celle de l’agglomération (24,9 %) et de la moyenne départementale (27,7 %). Il faut toutefois souligner la croissance du nombre des jeunes de moins de 15 ans sur la période récente, liée au solde migratoire. Le rapport (indice de jeunesse) entre les moins de 15 ans et les plus de 60 ans, met en évidence l'importance de Dompierre-sur-Mer, en tant que commune d'accueil de ménages jeunes avec des enfants.

Evolution de la structure de la population selon les âges Evolutions comparées des structures par âges de la population

Evolutions comparées de l’indice de jeunesse

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 Un fort renouvellement de la population Répartitions comparées de la population nouvelle 30 % de la population s'est installé sur la commune depuis moins de 5 ans ; le renouvellement démographique est plus important que sur l'ensemble de la Communauté d'Agglomération. La structure par âge de la population « nouvelle »(1) met en évidence une forte proportion des 25-54 ans (40% de cette tranche d'âge est arrivée sur la commune il y a moins de 5 ans).

(1)La population « nouvelle » désigne la population qui habitait 5 ans auparavant une autre commune en 2006 Evolution des effectifs scolaires de la commune La population « ancienne » désigne la population dont l’arrivée sur la Commune est antérieure à 5 ans.

 Une progression des effectifs scolaires qui confirme l’arrivée de jeunes ménages

Sur une quinzaine d’années, les effectifs scolaires sont en nette progression attestant de l'arrivée d'une population nouvelle sur la commune. On note néanmoins une stagnation puis un léger fléchissement depuis 2004, signes que les arrivées de ménages avec de très jeunes enfants sont moins nombreuses qu'auparavant. Ce phénomène nouveau pour la commune trouve vraisemblablement une partie de son explication dans l’évasion des jeunes ménages de l’agglomération vers les marchés immobiliers abordables, c'est-à-dire les 3ème et 4ème couronnes.

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3.1.3. POPULATION ACTIVE ET CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES  Un niveau de revenus dans la moyenne de l’agglomération  Une commune "active" Revenu moyen Le taux d'activité (part des actifs parmi les 15-64 ans) est stable : 72,8 % en 2007, idem en 1999. Il se En 2005, le niveau de revenu situe dans la moyenne de l'agglomération, le taux d'activité le plus élevé étant observé à Esnandes moyen sur la commune était DGI DGI Commune (77,5 % en 2005) et le plus faible à l'Houmeau (63,1 % en 2007). Source INSEE – Enquête annuelle de équivalent à la moyenne de Revenu fiscal de Revenu fiscal de Région recensement. l’agglomération. (voir tableau ci- référence moyen référence moyen dessous). Le taux de chômage (% de chômeurs dans la population active) : 6,9 % en 2007 contre 10,1 % en 1999, des foyers des foyers fiscaux est inférieur à celui de la CdA (8,7 % en 2007). fiscaux 2005 imposables 2005 Par ailleurs, la part de foyers Angoulins sur mer 18 635,00 € 27 004,00 € imposés est en augmentation  Une population en mutation socio professionnelle (65,7 % des foyers en 2006 contre Aytré 14 980,00 € 21 672,00 € 62,1 % en 1999), témoignant d’une Châtelaillon Plage 16 818,00 € 25 153,00 € Le profil socioprofessionnel de la population Dompierroise est assez proche de celui de évolution sociale corollaire d’une l’agglomération de La Rochelle. hausse des professions dites Dompierre sur mer 19 459,00 € 26 018,00 € supérieures. Les professions intermédiaires et les employés, qui constituaient déjà l’essentiel de la population Esnandes 16 295,00 € 21 982,00 € active en 1990, s’affirment cependant assez nettement pour représenter plus de 62 % en 2006. 18 584,00 € 25 044,00 € A noter que les catégories "Employés", "Ouvriers", mais aussi "Agriculteurs", augmentent alors que par La CCI dans son diagnostic Lagord 25 554,00 € 35 122,00 € ailleurs elles sont en baisse au niveau de la CdA. territorial de 2010 confirme cette analyse. L'Houmeau 22 958,00 € 29 836,00 €

Parts et évolution des catégories socioprofessionnelles La Rochelle 15 146,00 € 24 154,00 € Marsilly 21 600,00 € 29 185,00 €

Nieul sur mer 20 755,00 € 27 643,00 € Périgny 22 660,00 € 30 187,00 €

Puilboreau 17 545,00 € 24 086,00 € Saint Rogatien 21 197,00 € 28 256,00 €

Saint Vivien 17 368,00 € 24 379,00 € Saint Xandre 21 096,00 € 28 126,00 €

Sainte Soulle 19 889,00 € 27 305,00 €

Salles sur mer 19 960,00 € 27 169,00 €

CdA La Rochelle 17 094,00 € 25 646,00 €

Pays d'Aunis 14 795,00 € 23 066,00 €

Ile de Ré 20 744,00 € 30 724,00 € CdA Rochefort 14 151,00 € 22 464,00 € Source : DGI

Département 15 153,00 € 24 194,00 €  Niveaux de formation Les niveaux de formation des enfants et adolescents sur la commune de Dompierre mettent en évidence que les réussites scolaires sont identiques à celles de la moyenne enregistrée sur la CdA pour les formations BAC + 2, mais inférieures à celles de la CdA pour les formations supérieures.

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3.1.4. UN CONTEXTE ROCHELAIS PARTICULIEREMENT DYNAMIQUE  Les caractéristiques de la croissance Cette croissance soutenue présente 4 caractéristiques (source Diagnostic ScoT - Janvier 2008) : L’Agglomération de La Rochelle : une dynamique démographique et économique élevée qui  L’attirance du littoral : des soldes migratoires très élevés caractérisent les territoires rayonne dorénavant largement au-delà de son territoire. littoraux. C’est le cas de La Rochelle où la croissance s’est principalement reporté sur les communes périurbaines (celles-ci ont reçus 2/3 des apports démographiques au cours des  L’historique du développement années 90).

Les 3 grandes périodes démographiques depuis les années 50 (source : PLH) : A noter que le solde de nouveaux arrivants s’accompagne : 1 - Le boom d’après guerre qui a bénéficié à toute l’agglomération avec une croissance moyenne de - d’arrivées importantes de la population de 2,1 % par an (3 % hors La Rochelle ; 1,4 % pour La Rochelle). Cet accroissement territoires lointains (au-delà de la général pour l’ensemble des villes moyennes était le fruit « des trente glorieuses ». Il conduisait La région Poitou-Charentes). Rochelle à son apogée avec près de 80 000 habitants en 1975. - majoritairement d’actifs avec emplois ou de futurs actifs (jeunes 2 - Le ralentissement économique de 1975 à 1990 (crise des secteurs industriels et de la pêche) de moins de 15 ans). faisait stagner la croissance démographique moyenne à 0,4 % par an (1,4 % hors La Rochelle ; - 1,2 % pour La Rochelle). Le solde naturel, encore fort jusqu’en 1982 régressait, le solde migratoire Ainsi, contrairement aux idées reçues, extrinsèque également. Les mouvements migratoires étaient essentiellement intrinsèques à solde migratoire important ne signifie pas l’agglomération, La Rochelle se dépeuplait de près de 1 000 habitants par an sur la période au profit ipso facto vieillissement supplémentaire des communes périurbaines. Ces migrations internes s’accompagnaient d’une certaine segmentation et encore moins mise en place d’une sociale qui s’organisait par couronnes ou par notoriété de commune ou de quartiers selon les valeurs économie et d’une société de « rentiers- foncières. retraités ». Le départ de jeunes ménages solvables vers les lotissements périurbains conférait aux communes une population plutôt jeune, aux revenus moyens, en familles de taille moyenne.  Un rebond démographique Dans le même temps La Rochelle, et dans une moindre mesure Aytré, sédimentaient les catégories les spectaculaire depuis le milieu des années plus modestes et les jeunes indépendants qui ne trouvaient pas ailleurs d’habitat adapté. 90 : • s’appuyant sur le regain d’attractivité du territoire (fort 3 - L’attractivité du territoire, toujours très marquée depuis 1990, bénéficie à l’ensemble de la CdA. développement économique axé sur les Elle a conduit à un taux de croissance démographique de 1,1 % par an entre 1990 et 1999 alors que la filières de la connaissance), la CdA croissance française n’était que de 0,4 %. Cette croissance est quasi exclusivement due au solde enregistre une hausse démographique de migratoire qui y contribue pour 80 %1. Particulièrement forte entre 1993 et 1999, elle s’est 1 600 habitants par an. légèrement atténué depuis 2000, mais présente aujourd’hui des capacités de reprise à condition que les capacités d’accueil soient suffisantes2, sinon elle continuera de se déplacer vers les pays  Une croissance qui se diffuse dans limitrophes. l’Aunis : avec les années 2000, le Nord Ce développement démographique est corrélé au développement de l’emploi (environ 1 500 emplois de la Charente Maritime mais aussi / an depuis plusieurs années) ainsi qu'à la population étudiante en hausse (université de La Rochelle l’ensemble de l’Aunis et du Rochefortais ouverte en octobre 1993). se développent rapidement. Cette croissance est particulièrement marquée dans les territoires proches de la CdA de La Rochelle et aisément accessibles par le réseau routier et va de pair avec un certain ralentissement de la croissance sur le territoire de la CdA (essentiellement sur la ville centre). A titre d’exemple le pays d’Aunis a progressé aussi rapidement que les communes périurbaines de la CdA sur la période 99-2006. « La population des couronnes périurbaines progresse 1 désormais plus vite que celles de villes Le solde migratoire de la CdA a été de + 11 130 de 1990 à 1999, il était de – 2 350 dans la période de centres et des pôles urbains » 1982/1990 ; le solde naturel a été de + 2 830 de 1990 à 1999, il était de + 4 232 dans la période précédente. (Décimal - janvier 2007). 2 + 11 853 résidences principales entre 1990 et 1999, soit 1 317 par an (INSEE), + 5 791 entre 1999 et 2006, soit 827 par an (Sitadel).

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CONSTATS MAJEURS ET ENJEUX DEMOGRAPHIQUES :  La démographie des ménages : leur nombre croit sensiblement plus vite que celui de la population. Deux tendances cohabitent néanmoins : - un accroissement soutenu des très petits ménages (jeunes décohabitants, étudiants, étrangers, familles monoparentales, seniors âgés, actifs intermittents, …),  Bilan démographique : - un accroissement des familles avec enfants en phase avec la nette remontée de la Le POS approuvé en 2001 avait tablé sur une population de l’ordre de 4 800 à 5100 habitants en 2015. fécondité en France depuis la fin des années 90. Le Schéma Directeur approuvé en 2001 avait retenu un rythme de croissance de l’ordre de 60 nouveaux habitants par an, soit 4 800 habitants environ pour Dompierre-sur-Mer en 2007. Ces deux tendances concernent des populations différentes quant à leurs modes de vie, souvent quant à leurs consommations collectives et assez souvent quant à leurs préférences de localisation : Le recensement de 2008 a décompté précisément 5 280 habitants sur la commune. Les objectifs ont centripète, très urbaine pour les (très) petits ménages ; plus centrifuge, moins urbaine plus tournées donc été largement dépassés, notamment si l’on considère les nouveaux procédés de vers le confort spatial pour les familles avec enfant(s). comptabilisation appliqués par l’INSEE.

C’est pourquoi la diminution de la taille moyenne des ménages est sensiblement moins marquée dans les communes périphériques.  Objectifs démographiques : L’objectif du projet d’agglomération table sur un rythme de progression d’environ 1 200 habitants supplémentaires par an.

Décliné à l’échelle de Dompierre, cet objectif coïncide avec un rythme d’environ 120 habitants 3.1.5. LES PERSPECTIVES D’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE supplémentaires par an, qui permettrait à la commune d’atteindre 6 800 à 7 300 habitants à l’horizon 2020-2022. Selon les estimations du Programme Local de l’Habitat (PLH), récemment adopté (2008), cette phase d’expansion devrait se poursuivre.

L’objectif du projet d’agglomération table sur un rythme de progression d’environ 1 200 habitants La forte attractivité de la commune et les projets en cours (ZAC de la Gare) devraient permettre à la supplémentaires par an. commune de poursuivre son essor démographique sur des bases soutenues (la rapidité de la commercialisation de la première tranche de la ZAC en atteste), et probablement plus forte qu’à Décliné à l’échelle de Dompierre-sur-Mer, cet objectif coïncide avec un rythme d’environ 150 à l’échelle de la CdA. 200 habitants supplémentaires par an, qui permettrait à la commune d’atteindre 6 800 à 7 300 habitants à l’horizon 2020-2022. La priorité pour la commune sera donc de trouver un juste point d’équilibre entre rythme d’accueil de population, plein emploi des équipements, tout en respectant les équilibres à Les causes de migration sont essentiellement : l’échelle de l’agglomération prônés par le SCoT. La modification de la structure familiale avec : Contrairement à bien des communes de l’agglomération, Dompierre-sur-Mer a pour le moment su - l’agrandissement des familles qui incite à rechercher un logement plus grand avec jardin. contenir le vieillissement de sa population en attirant principalement des ménages avec enfant(s). Compte tenu de la pression foncière les familles s’éloignent de plus en plus de la ville centre, Face au phénomène de surenchère foncière, accentué par la récente crise économique, avec pour - le vieillissement de la population incitant les seniors à se rapprocher des pôles de services. conséquence directe une évasion des jeunes ménages vers les marchés immobiliers abordables (3ème et 4ème couronnes), il s’agira donc pour la commune de continuer à capter des populations jeunes. Les contraintes associées aux migrations alternantes qui peuvent encourager les populations à Cela doit se traduire par une politique de l’habitat plus diversifiée, davantage orientée vers le rechercher un logement plus proche du lieu de travail. « social » (ménages en début de parcours résidentiel notamment mais aussi correspondant à l’ensemble des niveaux de revenus locaux) en vue de contenir tout phénomène de segmentation Au regard de l’ensemble de ces motifs, Dompierre-sur-Mer bénéficie d’une situation assez sociale par le « haut ». En d’autres termes, il s’agira de promouvoir davantage de mixité" sociale " enviable pour capter la population estimée : au sens large, c'est-à-dire diversité de revenus, diversité de classes d’âges, diversité dans la rapidité d’accessibilité de la ville centre par la RN 11, composition familiale, … présence d’équipements collectifs structurants, …, Cette recherche de meilleur équilibre démographique s’entend aussi à l’échelle de vraisemblablement accrue à terme si le projet de halte ferroviaire est confirmée. l’agglomération pour davantage de solidarité entre ville centre et communes périphériques.

Ces arguments moteurs ne doivent cependant pas occulter la difficulté foncière qui peut constituer un frein réel à la réalisation des projections. L’accueil de population nouvelle est par ailleurs sous jacent aux enjeux de maintien et d’optimisation (voire d’extension) de l’offre en équipements collectifs, de développement de l’appareil commercial, et donc de répartition de la population sur son territoire (équilibre bourg – villages). A cet égard le développement urbain doit être ciblé en priorité sur le bourg.

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3.2. LE LOGEMENT Evolutions comparées des statuts d’occupations 3.2.1. LES CARACTERISTIQUES DU PARC DE LOGEMENTS COMMUNAL

sources : INSEE : RGP 2007, Sitadel - 2 264 logements en 2007 : 2 145 résidences principales, 37 résidences secondaires ou logements occasionnels et 82 logements vacants, - Une forte croissance du parc de logements : + 63,1 % entre 1990 et 2007 (INSEE), 36 nouveaux logements neufs par an entre 1999 et 2010 inclus (logements autorisés Sitadel - non compris les 67 logements de la résidence personnes âgées), - Un parc de logements constitué exclusivement de résidences principales (94,7 % en 2007, proportion stable par rapport à 1999), - Une prédominance de propriétaires occupants (76,6 % en 2007) ; une tendance qui s’équilibre au bénéfice des logements locatifs (21,8 % en 2007 contre 14,7 % en 1999), - Un parc de logements fortement axé sur la maison individuelle (90,8 % des résidences principales en 2007) … - qui tend à s’inverser avec, sur la période récente (1999-2010) : 32 % de la production de logements orientée vers l’individuel groupé et le collectif (non comptabilisée la construction de 67 logements en résidence pour personnes âgées (DRE Sitadel), - Une prédominance de grands logements : 4,4 pièces par logement en 2007, - Avec 2,45 personnes par logement en 2007 une commune qui conserve un profil nettement familial, - Un parc immobilier très récent en 2007 (seulement 16,9 % des résidences principales achevées avant 1949), synonyme de parc confortable (douche, baignoire et WC intérieur), - Un parc de logement social peu significatif : 83 logements fin 2007 soit 3,8 % des résidences principales, - Une faiblesse de l’habitat vacant qui avec 3,6 % en 2007 témoigne d’une réelle tension du marché immobilier (on considère en effet qu’il faut environ 5 % de logements vacants pour animer « normalement » le marché immobilier - équilibre entre l’offre et la demande).

3.2.2. UNE FORTE CROISSANCE DES MENAGES, FACTEUR DE DEVELOPPEMENT DE Répartition des ménages selon la structure familiale L’HABITAT

 Forte hausse des petits ménages sur la commune L'évolution de la composition des ménages est un paramètre important, duquel résulte directement l’évolution du nombre de logements. Les petits ménages n’ayant pas les mêmes besoins que les familles selon leur catégorie de revenus, la taille des logements doit nécessairement s'adapter aux évolutions sociologiques et familiales, faute de quoi ces populations devront s'exiler. Dompierre-sur-Mer n'échappe pas au phénomène actuel d'éclatement de la cellule familiale. L’allongement de la durée de la vie (la part des personnes âgées vivant seule et plus longtemps augmente) et l'apparition de plus en plus fréquente de familles monoparentales sont responsables en grande partie de la réduction de la taille des ménages. Ces phénomènes se conjuguent avec ceux de la décohabitation et celui de la baisse du nombre d'enfants par foyer. C'est ainsi que le nombre de ménages a cru de 30 % entre 1999 et 2007, alors que dans le même temps le nombre d’habitants progressait de 23 %.

La part des ménages de 1 personne a quasiment doublé entre 1990 et 2007, passant de 12,2 % en 1990, à 17,2 en 1999 puis à 21,1 % en 2007.

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 Taille moyenne des ménages en hausse sur l’agglomération Taille moyenne des ménages sur l’agglomération Globalement sur le territoire de l'agglomération Rochelaise, la taille moyenne des ménages se situait Commune Taux de desserrement en 2005 entre 2,0 et 2,1 personnes par ménage (1990 : 2,5, 1999 : 2,25). La Rochelle (55 % de la population de l'agglomération) 1,89 Ce phénomène de desserrement tient à la fois des évolutions tendancielles des ménages en place et Aytré (2,18), Angoulins sur Mer (2,4), Chatelaillon- aux caractéristiques des nouveaux arrivants. Il s'exprime principalement sur la ville de La Rochelle Plage (2,17), Esnandes (2,47), La Jarne (2,44) Inférieur à 2,5 alors qu'en dehors les situations varient sensiblement sans lien direct avec la proximité ou non de la (représentant 15% de la population) ville centre (voir tableau ci contre). Autres communes de l'agglomération (soit 30% de la Entre 1999 et 2005, le nombre de petits ménages a crû de plus de 6 800 unités alors que dans le Entre 2,5 et 3 population de l'agglomération) même temps, le nombre de ménages de 3 personnes ou plus a diminué de plus de 500 unités. Ces mouvements sont à relativiser car ils sont moins importants en proportion que sur l'ensemble de la Source : PLH région Poitou Charentes.

Au regard de l'ensemble de l'agglomération, Dompierre conserve un profil très familial. En moyenne le nombre moyen de personnes par ménage est passé de 2,84 en 1990, à 2,6 en 1999 puis à Part des logements locatifs en 2003 2,46 en 2007 (sources : INSEE : RGP).

3.2.3. LOGEMENT SOCIAL

La taille des logements permet de savoir si le parc immobilier est en adéquation avec la taille des ménages, or en 2007 : - 21,6 % des résidences principales comportaient 1, 2 ou 3 pièces principales, - 63,1 % des ménages étaient composés de 1 ou 2 personnes (voir tableau page précédente). Le parc de logements n’est donc pas en adéquation avec la taille des ménages d’où de réelles difficultés à répondre aux demandes des populations ayant des besoins spécifiques (logements étudiants et jeunes travailleurs, famille monoparentale, seniors, personnes handicapées, et défavorisées, …). A noter que le PLH prévoit des actions spécifiques en la matière - voir Titre 3.2.4. En outre, la part des logements locatifs demeure assez faible (21,8 % privé et social confondu) au regard de l'agglomération (47 % en 2005, source PLH).

Selon le PLH, la situation est cependant plus nuancée avec : - un manque de grands logements locatifs dans le parc privé, - un manque de petits logements dans le parc aidé.

 Un parc locatif social insuffisant

Avec 170 logements recensés en mars 2012 sur le territoire communal, le nombre de logements Composition du parc locatif social communal au 31/12/2008 sociaux est insuffisant notamment au regard de l’objectif de l’article 55 de la loi SRU (minimum de (source Service Habitat de la CdA) 20 % des résidences principales en logements locatifs sociaux) : - Atlantic Aménagement : 9 T2, 36 T3, 24 T4, 7 T5, pour un total de 77 logements, - selon le PLH en 2006 le parc social représentait 3,8 % du parc de résidences principales, soit - Logements locatifs privés conventionnés : 4 logements un déficit de 330 logements environ. (Voir Titre 3.2.7 sur les objectifs du PLH).

- la situation évolue néanmoins rapidement ; en mars 2012 le parc social représentait en Les 77 logements sociaux gérés par Atlantic Aménagement se répartissaient comme suit : effet environ 7,7 % du parc de résidences principales soit un déficit de 270 logements environ. (en considérant un parc de résidences principales d'environ 2190 logements en 2012, - 55 PLA (dont 4 PLA insertion et 1 PLA adapté, 2 PLA TS, 6 PLA loyer modéré) données DGFIP). - 22 PLUS

La demande en logements locatifs sociaux (petits logements essentiellement) ne cesse de croitre au sein de la CdA eu égard notamment au marché immobilier très tendu (voir plus loin).

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 Un déficit de logements locatifs souligné par le Plan de Cohésion Sociale de l’Etat 3.2.4. UN RYTHME DE CONSTRUCTION NEUVE SOUTENU

Dans le parc public :  Logements autorisés sur la période 1999 - 2010 En 2005, on dénombrait 13 087 logements HLM sur la communauté d'agglomération, (soit 54 % du parc départemental constitué de 23 401 logements). Le nombre moyen de logements commencés est plus important sur la période 1999 – 2004 inclus, il atteint 46,5 logements par an, contre 25 sur la période récente 2005 - 2010 inclus. 88 % du parc de l'agglomération est concentré sur la ville centre (11 448 logements). 2004 -2007 sont marquées par une accélération soudaine (150 logements autorisés en 4 ans) et une Ce parc représente par ailleurs 18,8 % des résidences principales sur l'agglomération, et 27,6 % des conjoncture très favorable (forte demande des ménages à l’échelle de l’agglo dynamisée par des taux résidences principales sur la ville-centre. d’intérêts attractifs). Ce sursaut a néanmoins été observé sur l’ensemble de l’agglomération (le Le quart des ménages y sont très pauvres (seraient éligibles au financement PLAI). Peu de jeunes y nombre de logements a ainsi quasiment doublé par rapport aux années précédentes). sont logés. Comme pour l’agglomération, la période récente (2008 - 2010) se caractérise par un retour à une Constitué à 85 % de logements en collectifs, ce parc affiche un taux de mobilité en 2006 d'environ moyenne plus raisonnable, marquée par la crise économique. 5,6 % marquant ainsi une rotation faible, caractéristique d'une situation tendue. Sur la période 1999-2010 (logements commencés hors résidence personnes âgées - source Sitadel): Entre 2005 et 2007, sur l'agglomération, seuls 546 logements ont été financés (PLUS+ PLAI +PLS), soit - l'habitat groupé représente 1/4 de la production des logements neufs (23,9 %), un déficit par rapport à l’objectif du PLH de 2002 de 508 logements. - l'habitat collectif représente seulement 7,9 % de la production des logements neufs. On note une progression tangible de la part de l'habitat groupé et collectif (42,1 % des logements Dans le parc privé : neufs entre 2005 et 2010, contre 26,1 % entre 1999 et 2004). Le parc privé sur le territoire de l'agglomération représente 54 557 logements en 2005, dont 18 977 Cette répartition se rapproche de celle observée sur l’ensemble de l’agglomération (hormis La logements loués. Rochelle) sans atteindre toutefois les moyennes constatées, signe que les efforts de densification doivent être poursuivis. Sur La Rochelle, on dénombrait 13 352 logements loués (soit 70% du parc locatif privé de la CdA). Evolution des logements autorisés : 1999 - 2010 Environ 2 750 logements occupés par leurs propriétaires seraient éventuellement éligibles à l'ANAH (ressources très faibles, logement de plus de 10 ans) sur la CdA, dont 1250 logements situés sur La Rochelle même. Le parc locatif privé remplit un rôle de logement social incontestable : 65% des ménages sont éligibles aux aides HLM (ménages à revenus modestes), et 14% sont très pauvres ; les ¾ des étudiants de l'agglomération sont logés dans ce parc (1 178 étudiants sur les 1600 recensés sur le département). 9 % du parc locatif privé serait encore « inconfortable » (n'aurait pas au moins un élément de confort), soit un gisement potentiel de 1 228 logements, dont 60 % des logements seraient situés sur La Rochelle.

Les objectifs du Plan de Cohésion Sociale sont repris dans le PLH (voir plus loin Titre 3.2.7)

source : DRE Sitadel –

Le taux de constructions neuves sur la commune de Dompierre-sur-Mer, rapporté à 1 000 habitants/an, est supérieur à la celui de la CdA et du Département (voir page ci après).

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Taux de construction pour 1 000 habitants/an : Les Charmilles Le bourg ? Logements commencés période 1990 -99 période 1999 - 06 Fief de Tue-Loup Le bourg ? Dompierre-sur-Mer 10,3 10,2 L'Aurore Le bourg ? CdA La Rochelle 8,4 6,3 Fief des Fontaines (locatif) Le bourg 18 Département 7,5 9,4 Fief de la Garenne Le bourg ? source : DRE Sitadel – Traitement PONANT 2007 2 lots activités tertiaires Les Pins Chagnolet 6 2 lots lgts groupés/collectifs

 Bilan de la consommation foncière pour l’habitat Les Cerisiers Les Brandes 4 2008 1 maison existante Un rythme de production de logements qui s'essouffle, faute de terrains disponibles. La Source : Mairie consommation moyenne des terrains a été bien maîtrisée pour une commune située dans la deuxième couronne de la CDA, du fait de la création de lotissements (privés et communaux). 3.2.5. ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

C'est ainsi que plus de 50 hectares ont été consommés entre 1990 et 2008 pour l'accueil de nouvelles constructions. Source : DDTM 17 Cette surface ne concerne que l'unité foncière affectée à la construction. Elle représente 2,6 ha/an en  Les aires d'accueil aménagées permanentes moyenne depuis 1990 pour environ 45 logements par an, soit une moyenne de 600 m2 par logement. Cette Le "Schéma départemental d'accueil des gens du voyage en Charente-Maritime" approuvé le 22 janvier moyenne est inférieure à celle constatée dans le cadre des études préliminaires du SCoT (780 m2 par 2003 et publié le 31 octobre 2003 a précisé les objectifs recherchés dans le département. La révision du logement). Si l'on rajoute 15 à 20 % qui on été nécessaire à la création de voirie et d'espaces divers, ce sont schéma départemental d'accueil des gens du voyage a été validée le 7 mai 2010 en commission consultative entre 55 et 58 hectares qui ont été consommés à Dompierre pour l'accueil de nouvelles constructions. départementale. Ce schéma, devra être pris en compte par le PLU. Il contient un programme d'actions visant, Si l'on croise avec la consommation observée sur la période 2001-2011 (30 ha environ selon la CdA voir sur la période 2010/2016, à compléter et à consolider l'offre d'accueil (aires d'accueil aménagées Titre A – 2.6.8), on constate que le rythme de consommation est très régulier : 3 ha / an environ. permanentes, aires de grand passage, aires de petit passage) et un programme d'actions visant à la prise en compte du phénomène de sédentarisation déjà identifié au précédent schéma. Rythme de la consommation de terrain pour l’habitat Il existe une aire d'accueil permanente de 16 places caravanes sur la commune de Dompierre-sur- Mer. Le schéma 2010/2016 ne prévoit pas d'augmentation de capacité de cette aire. Le schéma 2010/2016 recense également deux aires de petits passages sur le Pays Rochelais (sur les communes d'Esnandes et de La Jarne), comportant pour chacune 30 places caravanes. Les objectifs du schéma 2010/2016 sont de maintenir les aires de petit passage existantes et de porter le nombre d'aires à terme de 3 à 4. Le schéma identifie ce besoin pour contribuer à la régulation des flux et compléter le dispositif d'accueil des gens du voyage itinérants. Ces aires peuvent également offrir un accueil temporaire à l'occasion des fermetures annuelles des aires d'accueil permanentes comme celle de Dompierre-sur-Mer.

 Les terrains de grand passage "tournant" Le schéma départemental d'accueil et d'habitat des gens du voyage 2010/2016 propose sur le territoire de la CdA de La Rochelle de déterminer, en plus du terrain de grand passage fixe d'Aytré,  Les lotissements autorisés depuis 2000 un système effectif de terrains tournants pour l'accueil de 4 à 5 groupes par saison. Le PLH adopté le 19/12/2008 préconise également un accueil réparti à tour de rôle sur l'ensemble des communes, Noms Localisation Nbre de lots Année Observations chaque commune y contribuant ainsi tous les 3 ans. Un secteur pour ce terrain de grand passage Le clos de la Frenaie Le bourg 31 "tournant" devrait pouvoir être désigné au futur PLU de Dompierre-sur-Mer. La Métairie Le bourg 7  La sédentarisation des gens du voyage Les Drouillards 2 Le bourg 17 2001 Pour permettre la sédentarisation des gens du voyage qui le souhaitent, le PLH de l'agglomération rochelaise adopté le 19/12/2008, prévoit que chaque commune de la CDA doit réserver, Hameau de Fissac Chagnolet 15 2002 cos 0,4 éventuellement dans une ZAC ou par un "emplacement réservé" au PLU, un terrain pour une Fief des Fontaines Le bourg 18 2003 cos 0,4 famille sur son territoire. Le futur PLU de la commune de Dompierre-sur-Mer devra prendre en Le clos des Poètes Le bourg 12 2003 compte cette obligation ; obligation qui répond également au schéma départemental des gens du voyage 2010/2016 qui prévoit la réalisation de 18 terrains familiaux en location sur le territoire de la 2 lots réservés logements social Les Cavaliers Le bourg 19 2006 communauté de La Rochelle, soit un terrain par commune de la CDA. Le schéma prévoit également (1 à 2 lgts/lot) au titre des actions à mettre en œuvre sur le Pays Rochelais pendant la durée du schéma, l'évaluation Les Cavaliers 2 Le bourg 2 2006 des besoins à actualiser et l'étude des projets d'accession des familles des gens du voyage à la Résidence de la Motte Le bourg ? propriété.

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3.2.6. UN MARCHE DU LOGEMENT TENDU  Des objectifs qualitatifs à atteindre

 Un marché immobilier tendu qui accentue la segmentation sociale Les objectifs quantitatifs sont primordiaux mais ils doivent rester associés à des considérations Source : PLH 2008 qualitatives de deux ordres : le cadre de vie et la mixité sociale.

Aujourd'hui (en 2008), le marché immobilier particulièrement tendu accentue encore la segmentation  Pour le cadre de vie, l'attractivité de l'agglomération atteste de l'agrément général de son sociale : cadre de vie. La volonté d'accueillir de nouvelles populations en nombre conséquent doit - les ménages à revenus moyens qui continuent de souhaiter habiter en maison individuelle sur s'accompagner nécessairement d'une production nombreuse de logements qu'il convient grandes parcelles vont construire de plus en plus loin, au-delà des limites de l'agglomération d'organiser de façon à ne pas nuire à cette attractivité. Il convient donc de développer de en accroissant les interactions peu organisées avec les pays voisins, nouvelles formes d’habitat plus denses et respectueuses de notre environnement (architecture, coupures d'urbanisation, prise en compte la promiscuité, liaisons douces, …). - les ménages à revenus modestes logés dans le parc social qui "traditionnellement" se seraient orientés vers l'accession ont de grandes difficultés à le faire et ne libèrent donc pas les Ces questions sont reprises dans le SCoT. logements dont les ménages plus jeunes auraient besoin, - parmi les nouveaux habitants arrivant sur l'agglomération, les plus aisés contribuent à  Dans le cadre de la mixité sociale, celle-ci porte à la fois sur les niveaux de revenus, les l'enchérissement du marché et les plus modestes qui souhaitent également s'installer ici catégories d'âge et les compositions familiales. Elle n'est pas réellement équilibrée entre contribuent à l'allongement des listes de demandeurs de logements sociaux, communes ou à l'intérieur même de certaines villes. Le passé récent a en effet organisé la société en fonction des capacités financières des habitants, selon qu’ils pouvaient accéder ou - les coûts fonciers et de la construction ne permettent plus de réaliser des logements HLM avec non à la propriété, et lorsqu’ils le pouvaient selon la notoriété de la commune, ou sa distance les financements ordinaires. à La Rochelle ou la proximité de la mer. Ces phénomènes sont bien connus dans les zones littorales les plus recherchées ; conséquence : les "locaux" et surtout les générations arrivants sur le marché du travail éprouvent de plus en plus de La production de logements actuelle tend à uniformiser les prix dans la CdA sur les moyens des difficultés pour se loger. acquéreurs ou locataires les plus solvables et donc à repousser la diversité sociale à l’extérieur de son territoire. En 2005, 70 % des refus du FSL pour l'accès à un logement l'étaient en raison Alors que l'attractivité du territoire de la CdA concerne toutes les classes d'âge, le risque pourrait d'un foyer incompatible avec les revenus du demandeur. Pour mémoire, ¼ des aides du FSL être que le coût du marché immobilier y concentre des populations de seniors aisés qui (délivrées à l'échelle du département) bénéficient au territoire de la CdA. développeraient alors l'économie résidentielle, mais ne permettraient pas à l'économie d'activité de De ce fait, les primo-accédants, donc les jeunes ménages et donc les familles avec enfants sortent de trouver les actifs dont elle a besoin. la CdA pour accéder à la propriété. Le phénomène de vieillissement s’accentue dans la CdA, l’indice de jeunesse dégringole dans toutes les communes et les migrations alternantes s’amplifient. Mais c'est bien pour toutes les catégories sociales, toutes les catégories d'âgeset pour toutes les catégories de logements que la demande de logement est notablement supérieure à l'offre. Un nombre conséquent d'étudiants, de jeunes sans emploi, de jeunes salariés, d'employés des entreprises Evolution de l’indice de jeunesse au sein de la CdA que la CdA sait attirer, de familles éclatées, de personnes vivant des transferts sociaux, de travailleurs en emploi précaire ou à revenu minimum, de personnes âgées modestes, sont à la recherche d'un logement en adéquation avec leur besoins et leurs possibilités.

Si l'attractivité du territoire de la CdA se poursuit, ce qui semble s'être confirmé depuis le PLH 2002, le PLH actuel tend à affirmer que c'est la capacité à loger des nouveaux habitants qui déterminera la croissance démographique, alors que jusqu'à la fin des années 90, c'était avant tout le développement économique et la croissance démographique qui déterminaient le rythme de la production de logements.

"Aujourd'hui, l'agglomération est confrontée à son succès, la pénurie de logements étant le phénomène le plus visible […]. Lever la contrainte du logement est donc un impératif social indispensable pour pérenniser le développement économique. Cela impose une intervention de la communauté d'agglomération comme acteur du marché foncier, la construction de logements sociaux et l'incitation à une offre diversifiée de logements locatifs".

source : PLH Voir aussi Titre A – 2.6.6

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3.2.7. LE LOGEMENT : PERSPECTIVES D’EVOLUTION accords avec les promoteurs), prôner une densité plus élevée dans les PLU, organiser de nouvelles façons d’habiter, obliger à la mixité (voir précédemment), o la population vieillissante (intégration des seniors au sein de l’ensemble des  La politique communautaire en matière de logement (PLH) quartiers), Le Programme Local de l’Habitat (PLH) a été adopté le 19 décembre 2008 à l’échelle de la o personnes handicapées, Communauté d’Agglomération de La Rochelle. o personnes défavorisées, o accueil et habitat des gens du voyage : une aire d’accueil dans chaque commune Ce nouveau document fixe notamment pour objectifs quantitatifs : de plus de 5 000 habitants conformément au Schéma Départemental, - de relancer la croissance démographique (en s’appuyant sur le projet d’agglomération) en o actions en faveur du développement durable : anticiper la réglementation retrouvant un rythme de 1 200 habitants supplémentaires à l’horizon 2020 (SCoT). En thermique 2010, aide à l’installation de chauffe eau solaire, création d’un agenda tablant sur une moyenne de 2 personnes par ménage à cette même échéance, cet objectif 21, … nécessite la construction de 1 200 logements par an. . Evaluer et infléchir le PLH : mise en œuvre d’un observatoire de l’habitat, bilan annuel, …. - Une densité en accord avec les fondamentaux de la loi SRU et du Développement Durable soit, pour les opérations futures, des densités de l’ordre de : o 50 logements à l’hectare sur la ville centre,  Les opérations publiques en cours : voir à ce propos le Titre A – 2.6.5 o 30 logements à l’hectare pour les communes de 3 500 habitants et plus, 20 logements à l’hectare pour les autres communes. o - Une production annuelle de 420 logements sociaux au sens de la loi SRU dont :

o 330 logements PLUS et PLAI (dont 260 de compensation au titre des projets de rénovation urbaine),

o 90 logements locatifs PLS.

Le PLH traduit ces objectifs à travers 9 principaux axes d’actions : - Une plus grande maîtrise foncière en vue de limiter la flambée du marché immobilier : association des partenaires fonciers institutionnels, recours aux ZAC d’habitat, ZAD, emplacements réservés dans les PLU, quotas minimums de terrains ou de logements dans les opérations privées au bénéfice des organismes HLM, mise en place d’un Etablissement Public Foncier, observatoire foncier ; - La mixité sociale dans les PLU afin d’atteindre, à l’horizon 2020, 20 % des résidences principales en logements sociaux ; ceux-ci devront prévoir : o Des emplacements réservés (ou servitudes de mixité sociale L.123-2,b) pour des opérations comprenant au moins 50 % de logements sociaux locatifs, o Dans les zones U et AU, un % minimum de logements sociaux (PLUS ou PLAI) à réaliser dans les opérations d’aménagement ou de construction dès que l’un des critères suivants sera dépassé : opération supérieure ou égale à 10 logements, SHON supérieure à 1 000 m², unité foncière supérieure à 2 500 m². Pour Dompierre-sur-Mer ce taux est fixé à 39 %. - Répondre aux besoins en logements aidés en partenariat avec les organismes HLM : favoriser les groupements, recherche de nouveaux organismes extérieurs, aides au financement, … - Participer pleinement à la rénovation urbaine (essentiellement sur La Rochelle), - Intervenir sur le parc ancien privé et public : concours aux programmes de réhabilitations conventionnés du parc locatif social public ou privé, - Intervenir en faveur de l’accession à la propriété (prêt à Taux Zéro majoré conditionné à la libération d’un logement pris en compte par la loi SRU), - Renforcer la concertation avec les promoteurs privés, - Actions à l’égard des populations ayant des besoins spécifiques : o logements étudiants et jeunes travailleurs, o maintien des jeunes ménages et des primo accédants sur le territoire de la CdA en proposant des logements en rapport avec leur capacité financière et en produisant du foncier adapté : à cet égard mise en place de dispositifs incitatifs (prêt à Taux Zéro, Pass Foncier, PSLA (programme Social Location Accession,

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CONSTATS MAJEURS ET ENJEUX EN MATIERE DE LOGEMENTS

 Les enjeux d’économie de l’espace  Constats majeurs

Dans un contexte de construction soutenue de logements, la commune conserve un profil très Si la superficie moyenne de terrain consommée par logement semble globalement très modérée familial avec 2,45 habitants par logement en moyenne en 2007. La structure du parc de logements (266 m² par logement entre 2000 et 2008) et démontre une réelle volonté d’économiser l’espace (fortement orienté vers la production de maisons individuelles avec une nette prédominance de par rapport aux décennies précédentes (644 m² par logement au cours des années 90), celle-ci doit grands logements – plus de 170 m² de SHON en moyenne) conditionne toutefois profondément ce néanmoins être relativisée compte tenu de la construction de la résidence pour personnes âgées prise constat. Ainsi la part des petits et moyens logements (3 pièces et moins) a insuffisamment en compte dans le calcul de la moyenne. La moyenne dans les lotissements récents tourne davantage progressée au cours des années 2000 (21,5 % du parc des résidences principales en 2007 contre autour de 600 m² (voir à ce propos Titre A – 2.6.6). 19,1 % en 1999) pour répondre à l’ensemble des besoins engendrés par le phénomène de Le SCoT exige à ce propos le respect d’une densité moyenne de 30 logements à l’hectare dans les décohabitation et de desserrement des ménages. opérations futures, qui interroge notamment sur les nécessités de réadapter le programme de la ZAC de la Gare dont le programme est prévu pour s’étaler jusqu’à l’échéance 2015-2020. Face au déficit de logements sociaux (7,5 % en 2012 soit un manque de 280 logements sociaux), il devient urgent de redéployer véritablement l’offre de logements pour répondre à l’attente de toutes les populations et plus précisément des ménages aux revenus modestes voire défavorisés. La pression foncière et immobilière devient en effet préoccupante pour la mixité sociale. Les classes sociales les plus concernées sont:  L’accueil des gens du voyage - les jeunes actifs n’ayant pas les moyens d’acquérir, A propos de l’accueil des gens du voyage, afin de respecter le schéma départemental d'accueil et - les familles monoparentales, d'habitat des gens du voyage 2010-2016 (repris et précisé par le PLH), il convient de prévoir sur la - les jeunes désireux d’acquérir leur premier logement, commune : - des séniors désireux de se rapprocher des centres de vie (commerces, services, …), - un terrain de grand passage "tournant" pour l'accueil de 4 à 5 groupes par saison, - des ménages en second parcours résidentiel (couples avec enfants à la recherche d’un cadre - de réserver un terrain pour permettre la sédentarisation d’une famille des gens du voyage. de vie confortable). Enfin il faut rappeler que le plan départemental d’actions pour le logement des personnes  Les enjeux quantitatifs et qualitatifs défavorisées, approuvé le 31 mai 1991 et actualisé le 17 décembre 2007 s’applique sur le territoire. La réponse passe notamment par les actions suivantes : - continuer de développer le parc social HLM de qualité pour peser de manière efficace sur le marché locatif, - poursuivre le développement d'un parc locatif social financièrement accessible (logements familiaux de type PLUS ou PLA I), - la poursuite du développement du parc locatif privé, - recenser les friches immobilières et les dents creuses mobilisables en priorité au sein du bourg pour faciliter le développement d'une offre de logements à proximité des services et des équipements, et moteurs de la dynamique commerciale.

Pour pallier au déséquilibre « social », le PLH prévoit de façon indicative un objectif minimal de production de 25 logements sociaux par an en moyenne. Cet objectif permettrait (sur la base d’une production annuelle totale de 50 logements) d’atteindre : - 14 % de logements locatifs sociaux à l’horizon 2020, - 20 % de logements locatifs sociaux à l’horizon 2030, et ainsi répondre plus progressivement aux objectifs de la loi DALO. Il semble en effet raisonnable de réaliser cet objectif sur un temps plus long, afin de mieux maîtriser la mixité sociale dans les nouveaux programmes (dixit Plan de Référence). Cette orientation n’est pas forcément compatible avec les prescriptions de SCoT qui impose la production d’un minimum de 39 % de logements sociaux à réaliser dans les opérations d’aménagement importantes.

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3.3. LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET L'EMPLOI 3.3.2. DES ACTIVITES TERTIAIRES PREDOMINANTES

3.3.1. PRESENTATION GENERALE : UN PETIT POLE D’EMPLOIS DE PROXIMITE Les emplois dans le tertiaire représentent plus de 60 % des emplois proposés sur la commune. Les emplois liés au bâtiment sont proportionnellement plus nombreux que sur la CdA et le département.

Le tissu économique communal est relativement diversifié (150 établissement immatriculés au fichier Avec plus de 60 emplois dans l'agriculture (6 % des emplois en 2006) et plus de 20 exploitations, la consulaire CCI en 2001). Il se structure principalement autour : commune confirme son statut de commune la plus agricole de l’agglomération. (Voir aussi ci-dessous - d’une activité agricole dynamique et diversifiée ; c’est d’ailleurs avec Saint-Xandre la Titre A-3.3.4) commune la plus agricole de l'agglomération, Avec plus de la moitié des emplois, le secteur tertiaire (services aux entreprises, aux particuliers et - d’un réseau de petites et moyennes entreprises, à dominante artisanale (construction autres) représente la principale activité économique locale. Les activités de la construction (petit essentiellement), pour l’essentiel implantées dans la zone d’activités de Corne Neuve au Sud artisanat) représentent loin derrière le second poste d'activités avec 18,5 % des emplois. de la commune, à la Fromagère au contact du bourg, et de façon plus marginale à Chagnolet. - un ensemble de petites activités commerciales et de services à la personne qui animent le Le tissu commercial et de services est assez dense et réparti principalement dans le bourg autour de bourg (voir aussi plus loin Equipements et Services à la population), 42 % des activités. deux pôles (voir carte ci contre et Titre A - 2.6.1) : - autour de l’église (partie Est du centre bourg), Avec 922 emplois en 2007, la commune constitue un petit pôle d'emplois de proximité au sein de la - place d’Aunis (à l’intersection des rues du Gal de Gaulle et de l’Adjudant Galland). CdA de La Rochelle qui totalisait près de 72 000 emplois à la même date. Elle offre peu d'emplois pour ses habitants puisque seulement 14 % des ses actifs résidants y travaillent. Selon la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle (source : étude diagnostique

commerciale et artisanale 2010) "le commerce dompierrois ne semble pas menacé". Le supermarché La population communale profite également d’une situation relativement privilégiée avec la tient un rôle fondamental dans l'animation du tissu commercial du centre bourg en tant que proximité immédiate de deux pôles d’emplois majeurs de l’agglomération : "locomotive commerciale". - la vaste zone commerciale de Beaulieu éloignée seulement de 3 kms sur le territoire voisin de Puilboreau, La CCI préconise: - la non moins vaste zone industrielle de Périgny à moins de 4 kms au Sud, - d'améliorer la signalétique du centre commercial et d'accès aux parkings, auxquels viendra s’ajouter à terme la future base logistique de Ste Soulle/Usseau 4 kms au NE, un - de réagencer l'espace situé devant le supermarché pour soutenir son dynamisme, pôle tertiaire envisagé sur Dompierre prévu par le SCoT et bien sûr la zone d'activités de Corne - de limiter la durée du stationnement à proximité des commerces et services (zone bleue). Neuve dont l'extension est également prévue par le SCoT . Secteurs d’activités et emplois

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source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

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 Recensement des établissements 3.3.3. L’OFFRE FONCIERE EN ZONES D’ACTIVITES

Fin 2010, la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle recensait 160 établissements dont Les enjeux économiques, en matière de développement de zones d’activités (à l‘échelle de la CDA), 46 situés dans les rues très commerçantes du centre bourg (Av du Gal de Gaulle, Rue de l'Adjudant se situent autour de la zone de la Corne Neuve. Galland et rue du soleil Couchant). Sur la commune, l’offre en foncier destinée aux activités se concentre sur la zone de Corne-Neuve Les autres sont localisés dans les petits pôles d'activités comme La Fromagère, le bourg Sud, (zone d’activités communautaire). D'une surface de 3,2 ha, elle accueillait en 2010 plus d'une Chagnolet et Corne Neuve ou dispersés au sein de la commune. douzaine d'entreprises artisanales et de services dont les plus importantes en nombre d'emplois sont : - SOGETTI, Bureau d'études Ingénierie, 50 emplois

- EUROVIA, Travaux publics, 65 emplois, et située à proximité immédiate de la zone. Commerces et autres établissements à Dompierre-sur-Mer en 2010

A noter la présence d’un établissement de restauration rapide (snack). Début 2011, il n'y avait plus de terrain disponible. La zone de Corne-Neuve fait l’objet d’un projet d’extension sur une étendue de l’ordre de 27 hectares, dont 15 ha pour une première tranche prévue à court moyen terme (voir Titre A – 2.6.5) Dans le cadre de la prolongation de la RD 9, l’attractivité de la zone sera indéniablement renforcée. Le cas échéant elle pourra être décuplée, si le projet de desserte ferroviaire cadencée se concrétise à proximité de l’ancienne gare, aujourd'hui disparue (accessibilité accrue pour les salariés). Par conséquent il est d’autant plus nécessaire de veiller à la bonne organisation future de cette zone, afin qu'elle vienne accompagner les projets de mise en valeur du canal et s'inscrire dans les choix de développement du bourg de Dompierre (articulation avec la gare éventuelle).

Par ailleurs, un petit secteur d'activités existe à Chagnolet en façade sur la RN 11 Celui-ci accueille le centre d’exploitation de la DIRA. 1ha restait disponible en 2011. A noter également un petit pôle d'activités de services (bureau de géomètre).

Source : Diagnostic territorial préalable au DPU fonds de commerce & artisanaux - CCI nov 2010

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3.3.4. ACTIVITES AGRICOLES Structure foncière des exploitations agricoles Foncier mis en valeur en septembre 2011  Les exploitations et les productions Comme sur la Communauté d'Agglomération de La Rochelle, Dompierre-sur-Mer connaît une baisse du nombre d'exploitations agricoles accompagnée d'une diminution de la superficie agricole utilisée (- 3% entre 1988 et 2000) source Plan de Référence 2011.

En septembre 2011, on totalisait :

- 23 sièges d’exploitations sur le territoire tous types d’exploitation confondus et, - 24 exploitants dont le siège est en dehors de la commune. A noter qu'une activité a cessé depuis quelques années aux Brandes (exploitation n°8).

Les productions agricoles sont assez diversifiées. Sur les 23 sièges d’exploitations établis sur la commune, les productions principales se répartissaient comme suit : - 8 polycultures / céréales,

- 4 élevages et 5 élevages / céréales,

- 2 maraîchages, - 2 pépinières et 1 arboriculture / céréales. Parmi les particularités, à souligner : - Exploitation CHAGNEAU (n°6) : site d'exploitation en frange de secteur urbanisé au Sud Ouest de Belle Croix, avec notamment présence de stabulation.

- Exploitation ROUSSET (n°14) : siège en secteur urbanisé de village. Site fonctionnel malgré habitat alentour. Pas d'installation classée. Nuisances faibles. - Exploitation SAUDUSSE (n°15) : petite activité de maraîchage situé au sein du bourg. Bâtiment de très faible emprise. En définitive peu de nuisances au regard de la nature de l'activité (maraîchage), mais potentiel d'extension quasi inexistant. - Exploitation de la Moinerie (n°16) : agroforesterie - agriculture raisonnée - Exploitation SIMON (n°20) : malgré une accessibilité relativement contrainte (localisation en périphérie de village à Chagnolet, dans une impasse), peu de contraintes alentours (habitat limité).

- Exploitation JOSSENCY (n°23) : site d'exploitation récemment créé, issu d'un premier déplacement.

 Perspectives / transmission des exploitations :

En septembre 2011, on recensait 4 activités aux perspectives incertaines (exploitant proche de l'âge de la retraite (55 ans et +) et sans successeur déclaré) : - Exploitation des Gandes (n°3) – maraichage – vente sur les marchés, - Exploitation des Brandes (n°14) – céréales, - Exploitation du bourg (n°15) – maraichage,

- Exploitation de Chagnolet (n°20) – céréales,

Deux activités ont déclaré des projets ou des souhaits d'évolution importante : - Exploitation SAUDUSSE dans le bourg (n°15) qui souhaiterait se déplacer sur des terrains en propriété à Mouillepied, pour s'affranchir des difficultés soulignées précédemment, - Les pépinières ROBIN (n°24) au Sud Ouest du bourg dont le projet de développement et de modernisation prévoit la construction d'une nouvelle surface commerciale (4 000 m² de SHON environ). Un terrain d'environ 1 ha fait également défaut pour prévoir le stockage. Dans l'ensemble, la relative bonne qualité des bâtiments agricoles permet d'envisager des reprises éventuelles. Source enquête agricole - septembre 2011

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 Elevage : une forte orientation équestre  Appellations et protections

L'élevage repose sur une forte orientation équestre. On recense ainsi 5 activités autour du cheval et des ânes: La commune de Dompierre sur mer est située dans l’aire géographique des Appellations d’Origine Contrôlées (AOC) « Beurre Charentes-Poitou », « Beurre des Charentes », « Cognac Bois Ordinaires » - le centre équestre du Fief des Garennes au Nord des Brandes (n°22), et « Pineau des Charentes » aonsi que dans l’aire géographique des Indications Géographiques - 2 pensions de chevaux à l'Ouest des Brandes (n°5) et au Fief Malzais au Nord des Brandes Protégées (IGP) « Agneau du Poitou-Charentes », « Brioche Vendéenne », « Charentais » (ou « vins de (n°13), Pays Charentais ») et « jambon de Bayonne ». - la maison du poney (poney club) dans le bourg (n°21) : découverte, loisirs, perfectionnement

- l’asinerie du Fief des Varennes (n°17) : élevage et production de lait d’ânesse, cosmétiques.

Les autres activités d'élevage : - chèvrerie (siège n°1 au Nord de la commune), - vaches laitières (n°18 à l'extrême Nord de la commune), - bovins viande (n°10 au Nord du bourg et de la RN 11), (n°6 à l'Ouest de Belle Croix) et n°4 à l'Abbaye St Léonard

auxquelles il faut ajouter une pension pour animaux (chenil) au Sud de Belle Croix.

Toutes ces activités sont situées à l'écart des secteurs d'habitat, limitant ainsi les nuisances occasionnelles.

 Qualité agronomique des sols Selon les exploitants présents et leurs expériences du territoire communal, on peut distinguer 3 grands secteurs en fonction de la qualité des sols rencontrée : - La moitié Sud Est de la commune (approximativement à l'Est de la RN 11) : terres de groies assez légères (assez caillouteuses et de texture argilo-limoneuse), ressuyage assez rapide, favorables à la céréaliculture. Ce secteur remonte quelque peu sur La Fromagère. - Le secteur des Brandes: terres de varennes argileuses, plus profondes, humides et peu caillouteuses, favorables aux cultures légumières / maraîchage. - La partie Nord de la commune, beaucoup moins uniforme avec plutôt des terres de groies plus lourdes, moins bonne en réserves hydriques. Dans l'ensemble, il faut retenir le faible niveau de ressources en eau sur la commune, qui s'explique en partie par la construction du canal de Marans qui a coupé la nappe phréatique. Le potentiel de puisage est faible. On recense un seul forage aux Gandes, utilisé par l'exploitation Debaigue (maraîchage). Certaines exploitations ont développé des systèmes d'irrigation à partir des ressources de la Sauzaie, au Nord sur St Xandre (exploitation n°9). D'autres ressources semblent exploitables à partir de Périgny, au Sud Est.

 Remembrements Le territoire a été remembré partiellement en plusieurs étapes successives : 1967, la partie Sud Est en 1971 en lien avec Périgny, la partie centrale en 1981 lors de la réalisation de la déviation du bourg (RN 11), la partie Nord Ouest en 2003 en préalable de la réalisation de la nouvelle RD 9 en limite avec St Xandre.

 Consommation d'espaces agricoles L'analyse de la consommation d'espaces agricoles depuis la révision du POS de 2001 est présentée au Titre A – 2.6.8.

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3.3.5. ACTIVITES TOURISTIQUES  Attractions touristiques Les attractions touristiques reposent essentiellement sur le canal de Marans, mais aussi sur les activités équestres. On recense 3 activités recevant du public autour du cheval et des ânes: - le centre équestre du Fief des Garennes : haras, pratique de l’équitation, randonnée, - la maison du poney (poney club) dans le bourg : découverte, loisirs, perfectionnement, - l’asinerie du Fief des Varennes : élevage et production de lait d’ânesse, cosmétiques.

 Hébergements touristiques Dans son étude diagnostique commerciale et artisanale (2010), la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle a recensé : - 1 camping : Le Verger à Belle Croix, ouvert de Juin à Septembre. Accueil pour tentes caravanes, location de roulottes. Capacité d'accueil totale : 27 lits. - 18 meublés de tourisme. Capacité d'accueil totale : 97 lits. - 3 gîtes de France. Capacité d'accueil totale : 14 lits. - 4 chambres d’hôtes (dans le bourg, à L’Abbaye, Margorie, …). Capacité d'accueil totale : 28 lits. Capacité d'accueil totale de la commune : 166 lits en 2010

Le nombre de nuitées marchandes est estimé à plus de 21 000 en 2010 (source CCI).

3.3.6. UN CONTEXTE ECONOMIQUE TRES PORTEUR Source : Projet d’agglomération - juillet 2003

Depuis le début des années 90, l'agglomération de La Rochelle a su rebondir suite aux crises des secteurs industriels (années 70 et 80) et de la pêche (années 70 et 90) et mobiliser l'ensemble des secteurs d'activités pour alimenter la croissance : - Atout maritime avec le port de commerce de La Pallice (3ème port de la façade Atlantique), l'activité du port de pêche (bien que régulièrement malmenée) et la conchyliculture, et surtout avec le nautisme (plus de 150 entreprises pour les filières industrielles – construction navale, maintenance…) et un équipement de plaisance de tout premier plan avec le port de Minimes pour la plaisance (3 600 anneaux; 1er port de la façade Atlantique Européenne). - Un tissu industriel qui demeure très important pour l'emploi salarié, porté par des entreprises phares comme Alstom (matériel ferroviaire), Delphi (équipement automobile) Rodhia (chimie). - Des PME innovantes représentées par Lea Vital (compléments alimentaires), Ioltech (implants oculaires) Senoble, Innovia, … dont certaines se structurent en filières (agroalimentaire Nutrition / Santé, Nautisme, …). - Un réseau d'entreprises artisanales moyennement dense mais caractérisé par un nombre de salarié plus élevé que les territoires voisins (3 salariés en moyenne). - Une forte attractivité commerciale avec ses 3 pôles majeurs équilibrés entre La Rochelle (tissu du centre ville) et la ceinture péri urbaine (Beaulieu à Puilboreau et la zone d'Angoulins). Ces 3 grandes polarités commerciales sont relayées par des supermarchés de proximité. - Les services qui englobent la santé, l'éducation et les administrations, en croissance constante depuis les années 60.

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DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : CONSTATS MAJEURS ET ENJEUX Infrastructures et enjeux économiques

La commune de Dompierre présente un profil basé essentiellement sur l’économie résidentielle dans un contexte d'agriculture périurbaine active. La zone d’activités dites « de proximité de Corne Neuve est située en marge du bourg dans un contexte en mutation (valorisation du canal de marans, futur carrefour RD 9 / RD 108, future gare ferroviaire ?) et signalée par la présence « forte » du silo de la coopérative (principe de délocalisation confirmé) On note la présence de plusieurs activités dans le bourg. Un déplacement est pressenti pour plusieurs d’entre elles dans le cadre de l’extension de la zone d’activités de Corne Neuve. En coïncidence avec le SCoT, le développement d’un pôle d’activités tertiaires est envisagé à terme au Sud de la RN 11 en lien avec l'échangeur de Chagnolet. Dans le domaine commercial, avec 86 % des actifs travaillant hors de leur commune de résidence la commune doit faire face à un fort potentiel d'évasion commerciale. La CCI a confirmé à ce propos le rôle fondamental du supermarché, en tant que "locomotive", dans l'animation du tissu commercial du centre bourg. Enfin le dynamisme de l'activité agricole se vérifie avec la présence de 23 sièges d'exploitation sur le territoire. Ceux-ci sont relativement peu contraints (nuisances vis-à-vis de l'habitat notamment).

Les principaux enjeux liés aux activités économiques sont les suivants : - la protection des activités agricoles et plus particulièrement des terres de Varennes identifiées pour leur qualité agronomique, - la poursuite du développement économique de Corne Neuve dans l’esprit d’un « parc d’activités », vitrine de la commune depuis la nouvelle RD 9, - la requalification / renouvellement urbain du silo identifié pour son rôle de signal dans le grand paysage (voir également enjeux paysagers), - en liaison avec les objectifs en matière d’habitat, conforter en priorité le poids base cartographique : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant démographique du bourg pour soutenir l’appareil commercial, - maintenir et valoriser le supermarché et ses abords, - la conciliation d’un développement tertiaire dans le secteur proche de la RN 11 et de Dans le domaine touristique, en liaison avec les actions de valorisations du canal du Marans pilotées l’échangeur de Chagnolet et de la création d’un corridor écologique (relier les cœurs de par le Conseil Général : nature) : mise en scène / valorisation d’un paysage identitaire. - l’identité équestre de la commune pourrait être mieux exploitée en association avec le canal (ballades, centre de loisirs, …), Les espaces agricoles sont, eux aussi, à redéfinir en fonction des projets d’infrastructures à plus - les faces externes du canal (patrimoine bâti et paysager notamment entre le bourg et ou moins long termes : Mouillepied) mériteraient d’être valorisées (itinéraires alternatifs de découverte) et ainsi - nouveau barreau de la RD 9 à partir de Chagnolet, mais aussi de son prolongement éventuel proposer davantage d’ouverture avec le territoire communal, au-delà de Corne Neuve en direction de Saint Rogatien, Ces actions conditionnent en partie le maintien voire le développement des capacités - nouvelle desserte ferroviaire entre le port de La Pallice et la future base logistique de Sainte d'hébergement touristique. Soulle / Usseau, - et à un degré moindre le tracé de la nouvelle voie d’accès au bourg (entrée Sud Ouest) à

partir de l’échangeur de Chagnolet, principe dont le tracé reste à préciser sur le terrain.

Il s’agira aussi de conforter les parties dédiées à l’agriculture. Certains agriculteurs ont déjà engagé une démarche d’agriculture raisonnée avec l'insertion d’activités agri-forestières (à Belle Croix). Il s’agira de relier ces pratiques à certains enjeux environnementaux identifiés dans le SCoT (protection et-/ ou création de continuités écologiques). Par ailleurs les pratiques agricoles pourraient être étayées par le développement des circuits courts : maraîchage, création de vergers (sur les anciennes terres de Varennes, par exemple), poursuite d’activités existantes telles que pépinières.

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3.4. EQUIPEMENTS COLLECTIFS ET SERVICES A LA POPULATION

Globalement, Dompierre-sur-Mer est une commune bien équipée : Localisation des principaux équipements collectifs - équipements scolaires dont le collège Marc Chagal, - sportifs (centre hippique dans le bourg et centre équestre aux Brandes), - nouvel hôtel de ville, - culturels, - liés aux jeunes (centre de loisirs, maison des jeunes) … L’ensemble des équipements du bourg sont reportés sur la carte ci contre

Les principaux équipements publics sont rassemblés entre centre bourg et canal, dans un espace déjà planté, mais dont l’organisation (accès, stationnement, circulations (vélo, piétons, automobilistes)) n’est pas clairement définie.

Les projets en cours, comme : - la création du futur pôle socioculturel, - la construction d'un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) à La Fromagère (Les Dismeries), sont des projets qui vont permettre un meilleur service à la population. A noter que la ZAC de la Gare réserve un espace pour recevoir un équipement collectif. source : Plan de Référence 2011 - Atelier Ponant

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EQUIPEMENTS COLLECTIFS : CONSTATS MAJEURS & ENJEUX

Le Plan de Référence a d’ores et déjà permis de répondre à un certain nombre d’interrogations :

- les choix possibles pour augmenter la capacité d’accueil de la bibliothèque ; les élus se sont décidés pour un déplacement provisoire dans le foyer Rieux en attente de son implantation dans le bâtiment de l’actuel centre de loisirs, - l’implantation d’un équipement pour les jeunes adolescents,

- le programme, à déterminer, pour un pôle socio-culturel (présence d’une salle polyvalente ou non). - l’affectation du Foyer socio-culturel (du fait de la nouvelle salle, éventuellement inscrite dans le futur pôle socio-culturel), - la réorganisation des équipements scolaires,

- le déplacement des ateliers municipaux et les choix de sa future localisation.

Au-delà du très bon niveau d’équipement général, l’intérêt réside dans le fait que l’essentiel des équipements collectifs (scolaire dont le collège, sport, loisirs) se concentre dans un cadre végétal agréable. L’absence d’organisation générale rend toutefois le site peu accessible, en particulier à

pied et en vélo.

Un schéma de réorganisation (accès, stationnement, circulation) devrait permettre de mieux rendre compte d’une réalité de «parc» d’équipements, aujourd’hui peu perçu. D’autant plus que ce «parc» pourrait être l’un des maillages pour mieux relier le canal au centre bourg. En terme de programmation, il est également prévu que ce « parc urbain » accueille : . un espace polyvalent : petite enfance, centre de loisirs, CCAS, . une salle de spectacle à terme

Pour répondre aux besoins intercommunaux, il s’agira également de : - prendre en compte la saturation du collège (en liaison avec le Conseil Général), - réserver des espaces pour une nouvelle polarité dédiée aux équipements structurants pour répondre aux besoins engendrés à long terme par le statut de pôle d'appui affirmé par le SCoT.

La nouvelle mairie construite en 2011 appuyée contre l'église (côté place de Verdun)

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4. DEPLACEMENTS

4.1. RESEAU VIAIRE ET TRAFIC 4.2. LE RESEAU FERRE

 Les infrastructures La voie de chemin de fer qui relie La Rochelle à Nantes traverse la commune de Dompierre-sur-Mer. La RN 11 (La Rochelle-Niort) est aujourd'hui l'axe principal de l'agglomération de La Rochelle. Elle Elle reçoit sept à neuf trains quotidiens dans chaque sens. Il n'existe plus de gare sur le territoire de traverse la commune sur sa partie Nord et accueille plus de 34 200 véhicules/jour dont 8 % de poids- la commune. lourds. Le contournement du bourg a été mis en service en 1981. La réalisation prochaine de la liaison de la RD 9 va modifier l’organisation des entrées et en Des voies secondaires permettent également de relier le bourg de Dompierre-sur-Mer aux communes particulier : proches et notamment : - l’entrée Sud Ouest (Rue du Général de Gaulle), à partir de ce barreau, va remplacer l’accès à - la RD 107 vers Saint-Xandre et Bourgneuf, Dompierre à partir de la RN 11, - la RD 111 vers Saint-Rogatien, - l’entrée de la Commune, qui deviendra la plus proche du centre ville, est celle de l’entrée - la RD 263 vers Périgny, avenue de la Gare, - la RD 108 vers Chagnolet et La Rochelle, - Compte tenu des modifications induites par ce barreau, il s’agira de préserver la traversée de Chagnolet pour qu’elle ne devienne pas un itinéraire de transit trop important. - enfin une voie communale reliant le bourg aux Brandes et à Puilboreau.

 Trafic Les fréquentations enregistrées sur les différentes voies principales sont reportées sur la cartographie ci contre.

 Les voies de desserte communale L'importance de l'entrée Sud Ouest du bourg confère à la rue du Général de Gaulle un rôle particulier dans le fonctionnement actuel, d'autant plus qu'elle reprend l'ancien tracé de la RN 11. Elle guide le flux de véhicules vers le centre ancien de la commune, dont l'organisation et l'étroitesse de certaines voies ne sont pas toujours appropriées à un trafic important (source : Rapport de présentation du POS 2001). Les liaisons inter-quartiers sont abordées dans l’analyse urbaine (Titre A – 2.6) La nouvelle organisation des voies et des entrées de la commune de Dompierre-sur-Mer va permettre de redéfinir les nouveaux contours des parties agglomérées, en particulier sur la partie concernant l’arrivée Sud-Ouest de la commune (RN 11).

 Plan de Déplacements Urbains Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) de l’agglomération de la Rochelle, approuvé le 29 Novembre 2012, précise les différentes solutions de développement et d’optimisation des lignes de transport en commun qui pourront être mises en œuvre à l’échelle de la ville et de l’agglomération.

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RD 9 : section au Nord de Chagnolet mise en service en 2010

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4.3. DEPLACEMENTS PENDULAIRES : DOMPIERRE UN POLE 4.4.1. LES TRANSPORTS EN COMMUN RELATIVEMENT ATTRACTIF Deux lignes régulières desservent la commune de Dompierre-sur-Mer : Avec plus de 900 emplois proposés sur son territoire, Dompierre est un pôle relativement attractif au - la ligne 38, La Rochelle (Place de Verdun) – Ste Soulle, transite par Rompsay (sur la commune regard de sa situation en seconde couronne. de Périgny) et permet de desservir Chagnolet et le collège Chagal dans le bourg, Les flux sortants demeurent concentrés sur l’agglomération. - la ligne 39, La Rochelle (Place de Verdun) – Dompierre-sur-Mer (Belle Croix), via le centre commercial Beaulieu à Puilboreau, et qui permet de desservir les villages des Brandes et de La La part des actifs dompierrois résidant et travaillant dans la commune de résidence est en forte Fromagère. Elle transite par le centre bourg et dessert le village de Belle Croix à l'Est. diminution (27 % en 1999 contre 14 % en 2006 – sources : Rapport de Présentation POS 2001 et Plan de Depuis septembre 2011 la ligne 39 propose une ligne express permettant de relier la place de Référence 2011). Verdun à La Rochelle en 15 minutes environ aux heures de pointe.

Les autobus circulent du lundi au samedi, à raison de : - 12 allers retours express + 12 allers-et 13 retours, pour la ligne 39,, - 7 allers et 13 retours pour la ligne 38 (4 allers et 4 retours en période de vacances scolaires),

Les arrêts de bus dans le centre bourg

 Equipement des ménages en automobile La part des ménages possédant deux voitures ou plus est en légère augmentation mais reste toujours supérieure à celle constatée sur la CdA et le département.

4.4. LES TRANSPORTS ALTERNATIFS A LA VOITURE

Au vu du taux élevé d’équipement automobile des ménages, l’essentiel des déplacements reste axé sur l’usage de l’automobile. Les transports en commun pourraient certes être mieux utilisés. Toutefois la qualité de la desserte routière (qui sera renforcée à terme avec le prolongement de la RD 9), constitue une facilité de déplacements indéniable pour de nombreux Dompierrois. Le réseau viaire particulièrement développé sur Dompierre est toutefois marqué par une augmentation constante des flux de trafic. La circulation en heure de pointe (échanges domicile / travail) génère des dysfonctionnements sur plusieurs points d’entrée de l’agglomération rochelaise. De plus, la présence du pôle commercial de Beaulieu (sur Puilboreau) accessible par la RN 11 entrave en partie la fluidité de la circulation.

source : CdA

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Les lignes de transports en commun : offre Yélo 2ème couronne 4.4.2. MODES DE DEPLACEMENT DOUX

 "Carapate", une initiative permettant la mise en place de nouvelles habitudes Cet accompagnement des enfants à l'école permet, non seulement d'éviter les encombrements liés à l'automobile à proximité des entrées, mais en plus, de favoriser les échanges pendant les trajets piétons. Ces erniers ont été le support des réflexions sur l'organisation de la voirie et ont donné lieu à un jalonnement.  Sentier de découverte Un sentier de découverte lié à l'histoire de la commune, du centre-bourg au canal, permet de mettre en relief les différentes étapes historiques. 12 bornes explicatives jalonnent le circuit. Plusieurs circuits de randonnées à cheval sont proposés par les activités équestres (centre équestre du Fief des Garennes et poney club / maison du Poney du bourg).

source : CdA

Certains arrêts bénéficient du service « Taxis Autoplus ». Ce service, réservé aux habitants de l’agglomération, fonctionne en permanence (365 jours par an et 24 heures sur 24) et nécessite une inscription préalable. Le taxi prend en charge les voyageurs au niveau des 6 arrêts identifiés sur la commune et les dépose à l’une des 3 bornes du centre-ville de La Rochelle, et vice-versa. Ce service est particulièrement utile pour les retours de soirée, à l’heure où les bus ne circulent plus.

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Sentiers de randonnée 4.5. STATIONNEMENT

Dans le bourg, l'offre de stationnement est essentiellement répartie : - place de Verdun (ancienne mairie), relativement excentré par rapport aux commerces du centre bourg. - sur le parking Marché U (intersection Rue Adjudant Galland / rue des Hirondelles.

En dehors de ces espaces, la CCI a recensé 72 places (source Diagnostic territorial préalable au DPU fonds de commerce & artisanaux - CCI nov 2010) : - le long de la rue principale à double sens (Rue du Général de Gaulle) à l'entrée Ouest du bourg. Ces emplacements sont assez excentrés des commerces, - le long du parking de la rue du Général de Gaulle à hauteur des commerces de la petite galerie marchande (place d'Aunis ou siège la Poste) non réglementé dans le temps, - le parking de la place de l'église (pale du 19 mars 1962) où a lieu le marché le dimanche matin et qui facilite le stationnement sur de courtes durées pour les commerces voisins, - le parking rue du Soleil Couchant à l'arrière de la galerie marchande. La voie en sens unique ne facilite pas l'accès. Ce parking est situé près d'une résidence et semble peu pratique pour la clientèle. Il semblerait qu'il soit davantage utilisé par le salariés de certains commerces. A noter l'absence de signalétique. - des emplacements rue du Soleil Couchant occupés également par les résidents et les usagers de la Maison de la petite enfance et du cabinet médical.

D'une manière générale l'offre en stationnement semble insuffisante en centre bourg : saturations répétées au cours de la journée que ce soit autour du pôle mairie ou du pôle superette.

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 Les enjeux relatifs aux transports alternatifs à la voiture : CONSTATS MAJEURS & ENJEUX DE DEPLACEMENTS La majorité des habitants continue, malgré la présence de transports en commun (avec, pour certains, une fréquence importante -1/2 heure), à utiliser leur voiture, en particulier dans le cadre  Le territoire communal est concerné par plusieurs projets départementaux : des liaisons domicile-travail. - prolongement de la RD 9 vers Corne Neuve qui permettra d’éviter Chagnolet (en rejoignant la Plusieurs éléments peuvent modifier cette pratique : RD 11 au niveau de Corne Neuve – voir carte enjeux économiques et infrastructures au Titre A - l’amélioration de l’efficacité des transports en commun et leur meilleure accessibilité par des – 3.3), cheminements doux, - toujours sur la future RD 9 : à terme, franchissement du canal de Marans et de la voie ferrée - la mise en place d’un espace favorisant le covoiturage, par un ouvrage spécifique (qui reste à ce jour à préciser) pour améliorer la sécurité et - la mise en place de parkings relais, l’écoulement du trafic vers Périgny / St Rogatien (RD 108), - la sensibilisation de la population aux déplacements alternatifs et aux enjeux (communication, - projet de ligne ferroviaire TER cadencée entre La Rochelle et Marans avec halte ferroviaire site internet, …). envisagée sur la commune, ainsi que par des projets de grandes infrastructures qui restent à confirmer : - projet d’autoroute A 831 (Fontenay – Rochefort) à l’Est qui permettrait de soulager la RN 11, Les réflexions autour d’une desserte ferroviaire cadencée (étude en cours) proposent des arrêts possibles sur la Commune de Dompierre. Il semble que l’arrêt sur l’ancienne gare soit celui qui - projet de liaison ferroviaire « marchandise » à long terme, positionné par le SCoT au Nord de pourrait avoir le plus d’impacts positifs sur la commune et les communes proches. la commune, mais dont le fuseau alternatif, entre Les Brandes et le bourg, conditionnerait le développement éventuel du secteur Sud Ouest de la commune. A ce titre, il est souhaitable, au regard des projets communaux et intercommunaux (Zone d’Activités de Corne-Neuve, aménagement du canal, ZAC multi-sites de la gare), d’imaginer l’ampleur que pourrait prendre ce lieu autour de la gare, et ainsi anticiper le développement de la desserte du pôle  Des transports alternatifs à développer : multimodal depuis l'extérieur en s'interrogeant dès à présent sur les opportunités envisageables à long - un cadencement insuffisant du réseau de car, terme dans le cadre du développement urbain et d'éventuelles mutations industrielles (notamment le déplacement de la coopérative agriNieul). L’intensification du développement de l’habitat à - une voie ferrée inutilisable pour les Dompierrois, proximité des équipements et des services entre également dans cette réflexion. - un relatif désintérêt des jeunes pour la commune qui ne peuvent rallier facilement les établissements scolaires et le centre ville, - un plan vélo partiellement mis en œuvre : liaisons cyclables vers le littoral, … La desserte cyclable du bourg, qui rassemble plus de 64 % de la population, est par ailleurs perfectible. Aujourd’hui, celui-ci est en effet accessible par le village des Brandes et celui de Belle - des transports urbains cadencés à développer en perspective du statut de pôle d'appui prôné Croix. D’autres liaisons vélo ont été proposées dans le cadre du Plan de Déplacements Urbains et par le SCoT. identifiées à l'échelle de l'agglomération :

- la liaison en direction du Marais Poitevin (en limite Ouest de la Commune),  Concernant les déplacements automobiles, les enjeux sont les suivants : - des liaisons avec les communes proches. - l’intégration dans le territoire des projets d’infrastructures supra-communaux et la réflexion Au-delà de ces propositions, il s’agira d’optimiser les temps de parcours selon des axes fonctionnels sur leurs impacts dans les différents domaines environnementaux : circulation, nuisances et sécurisés en centrant avant tout les réflexions sur la desserte du bourg et d’un éventuel pôle sonores, franchissement du canal de Marans, … multimodal autour de la halte ferroviaire. - aménager les axes intercommunaux secondaires et renforcer, voire développer, les connexions En marge il s’agira pour l’ensemble des modes doux (cycles et piétons) : avec les territoires voisins : voies partagées modes doux vers St Xandre & Puilboreau à - d’améliorer le franchissement de la RN 11, l’Ouest, vers Périgny au Sud notamment, - de privilégier les connexions entre les pôles d’animation : bourgs (équipements, commerces), au sein du bourg : zones d’activités alentours ainsi que l’ensemble des villages communaux et voisins, - identifier et hiérarchiser les voies pour tous les types de déplacements, - de rechercher des cheminements « promenades » ou découverte pour relier les différents - optimiser et finaliser la boucle interquartier, points d’intérêts de la commune, - étendre la zone 30 – voirie partagée, - et notamment de s’attacher à la valorisation « interne » et « externe » du canal de - développer l'offre de stationnement. Marans. Et la résolution de certains dysfonctionnements ponctuels du réseau routier, par la mise en place d’alternatives : - itinéraire de délestage notamment Chagnolet, - recomposition des accès au bourg à partir de la RN 11 : entrées Sud Ouest et Ouest.

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5. RESEAUX 5.1.3. GESTION DES EAUX PLUVIALES

5.1. ASSAINISSEMENT  Pluvial primaire La gestion des « eaux pluviales primaires » est une compétence de la Communauté d’Agglomération 5.1.1. GENERALITES de La Rochelle. Cette question est traitée à l’échelle des grands bassins versants hydrographiques avec des ouvrages de régulation hydraulique (bassins, barrages, pompages, etc.) et des ouvrages de Source : CdA préservation de la qualité des eaux rejetées. La Communauté d’Agglomération de La Rochelle gère plus de 1 200 km de réseaux et de branchements pour collecter les eaux usées de son territoire. Celles-ci transitent par 155 postes de  Pluvial secondaire pompage et sont actuellement (2012) traitées sur 6 stations d’épuration. La gestion des eaux pluviales urbaines reste de la compétence des communes. Elle se structure : En remplacement des anciennes stations d’épuration, il est ainsi prévu que les infrastructures soient - dans le bourg et dans le secteur de Chagnolet : autour de réseaux pluviaux ayant pour regroupées sur quatre pôles épuratoires à l’horizon 2012 : exutoires principaux le Canal de Marans. L’architecture de ces réseaux s’est progressivement - au Centre, la commune de La Rochelle avec la Station de Port-Neuf, développée avec l’urbanisation mais souffre d’insuffisances localisées ; - à l’Est, la commune de Sainte-Soulle, - pour les développements urbains récents, la gestion des eaux pluviales est organisée autour - au Sud, la commune de Châtelaillon-Plage, d’un réseau de collecte avec rejet dans des dispositifs d’infiltration.

- au Nord, la commune de Marsilly. Sur le bassin versant Nord – Est du bourg, des dysfonctionnements des ouvrages pluviaux ont été mis La station de traitement des eaux située au nord du bourg de Dompierre-sur-Mer a ainsi été en évidence 2009, et notamment des problèmes récurrents d’inondations rue de la Mare. Dans ce abandonnée, au bénéfice d’un raccordement des réseaux d’assainissement à la station d'épuration cadre il a été décidé de réutiliser la lagune de l'ancienne station d’épuration en bassin pluvial, dans d’Usseau (commune de Sainte-Soulle). un double objectif de revalorisation du site et de gestion des eaux pluviales. Ces travaux projetés à court terme rejoignent plusieurs niveaux de projets en cours ou à venir : 5.1.2. POLE EPURATOIRE DE SAINTE-SOULLE - la politique d’amélioration de la qualité des eaux pluviales rejetées soutenue par la Le site de Sainte-Soulle a donc été choisi pour accueillir le nouveau pôle épuratoire Est de Communauté d’Agglomération de La Rochelle. l’agglomération, en remplacement des trois anciens sites de Dompierre-sur-Mer, Saint-Xandre et - le projet de revalorisation du Canal de Marans par le Conseil Général de Charente Maritime. Sainte-Soulle. Il a été mis en service en avril 2010. - et la requalification du site de la station d’épuration de Dompierre. 3 Sa capacité est de 20 000 « équivalents habitants », avec un débit pouvant aller jusqu’à 3 000 m par Plan des travaux de requalification de la lagune en bassin pluvial jour, et une pointe à 270 m3 par heure. Notons que le site ne génère aucune nuisance olfactive ou sonore et que la conservation des lagunes préexistantes permet de garder son aspect bocager. Les 4 pôles épuratoires de la CdA de La Rochelle

source : CdA

 Eaux pluviales issues des bassins-versants agricoles En amont de la zone urbaine de Chagnolet, d’importants apports par ruissellement agricole proviennent des secteurs des Sauzeaux et du Pré Brûlé. La CdA a réalisé en 2007 un bassin de rétention dit «Maubec » d’une capacité de 2 900 m3 visant à protéger la zone urbaine de Chagnolet.

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avec ou sans oxygène permet de dégrader les éléments contenant de l’azote et du phosphore, qui 5.1.4. LE CYCLE DE TRAITEMENT DES EAUX USEES peuvent entraîner une pollution du milieu naturel.

 Fonctionnement de la station d’épuration de Sainte-Soulle 3- Le clarificateur Les eaux usées collectées sur les communes de S-Xandre, Dompierre-et Sainte-Soulle sont acheminées Le clarificateur, dont la fonction est de récupérer les bactéries épuratrices (boues activées), a une jusqu’à la station d’épuration, qui les traite pour les restituer, une fois propres, dans la nappe surface de 450 m2. On récupère les bactéries épuratrices contenues dans l’eau, par décantation, phréatique. Cependant, en période de nappe haute, ces effluents sont acheminés sur les 2 lagunes de après qu’elles aient consommé la pollution. La majeure partie de ces bactéries est réinjectée dans le rétention de 5 700 m3 avant de rejoindre le ruisseau « la Courante ». bassin biologique. Sa capacité est de 20 000 l’équivalent habitants (EH), avec un débit pouvant aller jusqu’à 3 000 m3 par jour. Actuellement (2012), le site de Sainte-Soulle reçoit une charge polluante d’environ 4- La désinfection ultraviolet 5 600 EH. Entre l’entrée et la sortie, les effluents subissent toute une série de traitements décrits ci-après. Le rayonnement de lampes à ultraviolets (UV) très puissantes tue en quelques secondes les virus et les bactéries, potentiellement dangereux pour la santé. En moyenne, ce sont 125 m3 par heure qui Vue d’ensemble de la station sont traités avant d’être reversés dans la nappe. L’installation est dimensionnée pour un débit de pointe de 360 m3/h.

5- Les bassins d’infiltration Les eaux épurées rejoignent la nappe, via les bassins d’infiltration d’une capacité de 400 m3. Constituées de sable de différentes granulométries, ils jouent le rôle d’un filtre.

 Le traitement des boues Les boues produites sont évacuées vers un centre pour être compostées avec des déchets verts. Une capacité nominale de 40 tonnes de boues pâteuses (20 % de matière sèche) peut être produite en moyenne chaque semaine à la station d’épuration de Sainte-Soulle. Les volumes actuels de boues produites sont de 20 tonnes par semaine.

 Le traitement des nuisances olfactives Il permet d’éliminer les nuisances à proximité de la station. L’air extrait traverse une litière biologique naturelle, constituée de tourbe, dans laquelle vivent des bactéries qui se nourrissent des éléments odorants. La litière possède une capacité de 14 500 m3/h. A l’échelle de la commune de Dompierre-sur-Mer, la collecte des eaux usées est assurée pour les secteurs urbanisés suivants (Cf schéma d’assainissement collectif) : - Le Bourg, - Chagnolet, raccordé sur la système d’assainissement du pôle épuratoire de Port Neuf, 1- Le prétraitement - Belle-Croix, Plusieurs équipements commencent par retirer les éléments les plus importants : - la Fromagère, - Les dégrilleurs pour les éléments les plus gros, susceptibles d’encrasser les autres machines ; - les Brandes, - Les dessableurs qui fonctionnent par décantation pour récupérer les sables ; - la Gabardelière. - Les dégraisseurs qui fonctionnent par flottation pour récupérer les graisses ; Les sables sont acheminés vers la station d’épuration de Port-Neuf pour y être lavés et réutilisés pour 5.2. ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL les chantiers de travaux publics ; Les graisses sont transférées dans un réacteur biologique où elles sont digérées par des bactéries. Le nombre total d’installations individuelles existantes sur le territoire est d’environ 102. 35 ont fait l’objet d’un contrôle. Il en ressort que : 2- Le bassin biologique - 16 sont conformes, - 17 sont acceptables, Le bassin biologique de la station représente un volume total de 4 630 m3. - 2 sont à réhabiliter. Pour « épurer » les eaux usées, on utilise des bactéries, qui se nourrissent de la pollution. On reproduit ici l’action de la nature qui recycle ses déchets animaux et végétaux. L’alternance de zones Page - 84 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

5.3. EAU POTABLE Principales caractéristiques des captages Commune Nom du captage Débit moyen (m3/h) Source : CdA et SCoT Périgny-sur-Mer -Périgny 3 000  Les ressources Anais, Vérines Fraise 5000 La CdA de La Rochelle dispose d’un ensemble de production d’eau potable à Coulonge sur Charente situé près de Saint-Savinien, se composant d’une usine de production de 24 000 m3 à partir du fleuve Salles-sur-Mer La Ragotterie 800 Charente ainsi que de 4 forages implantés dans le Cénomanien d’une capacité initiale de production 3 3 de 6 000 m et qui n’atteint plus aujourd’hui qu’une production de 4 500 m /j, l’aquifère étant captif  Les étapes du traitement de l’eau et concurrencé par d’autres prélèvements, la ressource fragilisée s’amenuise. - le pompage dans le fleuve Charente selon un débit de plus de 1 000 m3/heure, Réseau principal d’alimentation en eau potable - le pré-traitement par pré-ozonation et charbon actif pour éliminer les pesticides, - la décantation sous l’effet d’un traitement coagulant où les particules contenues dans l’eau se regroupent, s’alourdissent et se déposent au fond du bassin, - la filtration : l’eau passe à travers des filtres à sable qui retiennent les particules les plus fines, - la désinfection : les microbes et les virus sont éliminés par des apports d’ozone (qui est un gaz désinfectant) puis de chlore pour la rémanence jusqu’aux châteaux d’eau de livraison situés dans l’agglomération.

 Exploitation et distribution de l’eau potable Dans le département de Charente-Maritime, la gestion de l’alimentation en eau potable est en grande partie assurée par le Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime (SDE17). Certaines communes de la Communauté d’agglomération de La Rochelle y adhèrent à travers le Syndicat La Rochelle Nord (SLRN) notamment. Le SLRN a confié l’exploitation et la gestion du réseau (surveillance, fuites, raccordement …) sous forme de contrat d’affermage à la SAUR pour 12 communes, dont celle de Dompierre-sur-Mer. L’eau distribuée à Dompierre-sur-Mer provient du réseau du SDE17 alimenté principalement par l’usine Sud-Charente.

 Qualité de l’eau produite et distribuée Afin de garantir en permanence une eau de bonne qualité aux consommateurs, une surveillance sanitaire stricte est réalisée par la SAUR (en tant que distributeur) et l’ARS (en tant que service de contrôle de l’Etat). Les rapports de l’ARS précisent que les eaux produites sont de bonne qualité chimique et bactériologique, répondant aux normes de potabilité. Quant aux eaux distribuées, elles sont conformes aux exigences de la règlementation sur la commune de Dompierre-sur-Mer. Toutefois, la pollution des nappes par les nitrates et les produits phytosanitaires, d'origine agricole ou non, entraine une situation préoccupante. Les ressources en eaux souterraines de la région Poitou- Charentes sont le plus souvent à faible profondeur, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux pollutions. Elles se dégradent de manière continue et régulière depuis les années 1970 pour ces deux paramètres. Les autres sources d’alimentation en eau potable sur le territoire de l’agglomération sont des captages situés sur le territoire de l’agglomération et en dehors de celui-ci : Afin d’assurer la protection de la ressource en eau potable, des périmètres de protection des captages ont été définis et déclarés d’utilité publique par voie règlementaire. Les périmètres arrêtés - l’usine Sud-Charente du Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime via le réseau primaire concernent les captages de Périgny (Varaize) et Salles-sur-Mer (La Ragotterie). littoral, - deux barrages en Vendée (Mervent et Angle Guignard), mais ces approvisionnements tendent à La commune de Dompierre-sur-Mer n’est pas concernée par les périmètres de protection de captage. diminuer, - deux captages localisés à Périgny (Varaize) et Fraise pour la ville de La Rochelle, et un

captage à Salles-sur-Mer (La Ragotterie) pour la Ville de Chatélaillon-Plage, Page - 85 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

La protection de la ressource en eau sur le territoire de la Communauté 5.4. GESTION DES DECHETS d’Agglomération de La Rochelle  Ordures ménagères et déchets recyclables La gestion des déchets relève de la compétence de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CdA). La CdA met à disposition des sacs poubelles noirs pour les ordures ménagères et des sacs poubelles jaunes pour les déchets recyclables (sauf le verre). Les camions bennes de collecte ramassent les sacs noirs 2 fois par semaine, à savoir le lundi et le vendredi pour la commune de Dompierre-sur-Mer. Quant aux sacs jaunes, ils sont ramassés une fois par semaine, à savoir le mercredi. La collecte a lieu le matin. Depuis 2011, le ramassage s'effectue par bacs.

 Déchetteries Dompierre-sur-Mer ne dispose pas de déchetterie. Les particuliers sont donc invités à se rendre sur les déchetteries mentionnées ci-après, à savoir (créneaux d’ouverture au 1er mars 2011) : - Lieudit La Suze – Sainte-Soulle ; ouverture du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés) - Rue Gustave Ferré – Périgny ; ouverture du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés) - Rue de la Fontaine au Blanc – Saint-Xandre ; ouverture lundi, mercredi et samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés) Les déchets susceptibles d’y être apportés sont : - Les encombrants (meubles, ferraille, gros appareils…) - Les gros cartons - Les déchets verts (feuillages, gazon) - Les produits toxiques - Les peintures et les solvants - Les huiles - Les piles et batteries - Les déchets électriques et électroniques Notons que les déchets de type téléphone portable, réfrigérateur, cuisinière, grille-pain, rasoir et autre télévision sont soumis à la réglementation d3E (déchets d’Equipements Electriques et Electroniques). Parce qu’ils contiennent des composants polluants ou précieux (cadmium, chrome, fluides frigorigènes, tubes cathodiques…) soumis à un recyclage particulier, les distributeurs (grandes Source : Communauté d’Agglomération de La Rochelle surfaces, magasins spécialisés...) ont l’obligation de reprendre les anciens appareils lors de l’achat de tout appareil neuf équivalent. Toutefois, l’application de ce principe étant parfois difficile à mettre en œuvre, les déchèteries de l’agglomération (sauf celle du Puilboreau) les acceptent. Parmi ces appareils, l’association Blan’Cass à Aytré répare ce qui peut l’être.

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 Compostage 5.5. ENERGIES Concernant le compost des particuliers, la plateforme de compostage des déchèteries n’est pas équipée pour recevoir de petites quantités de compost. 5.5.1. CONSOMMATION D’ENERGIE EN REGION POITOU-CHARENTES Notons que la plate-forme de compostage de Périgny produit du compost à partir des déchets Source : ADEME / ORE végétaux collectés en déchèteries et des services communaux : tontes de gazon, tailles de haies, élagages d’arbres… En 2002, la consommation d'énergie finale est de l'ordre de 5,1 millions de tonnes équivalent pétrole (tep). Ce sont les consommations finales pétrolières et électriques qui représentent près de 78 % du Cette plate-forme n’est toutefois pas ouverte aux particuliers. total régional avec respectivement 2,9 et 1 millions de tep. Le gaz représente environ 15 % avec 779 milliers de tep consommées.  Les Points d’Apport Volontaire (PAV) Les « Autres » types d'énergie (ensemble des énergies renouvelables : bois et déchets de bois, déchets urbains solides, géothermie, biogaz et solaire thermique) sont aujourd'hui largement plus La collecte du verre se fait à partir des points d’apport volontaire. Il existe à l’échelle de consommées que le charbon. Notons que le bois représente 89 % des énergies renouvelables l’agglomération 530 emplacements réservés au verre, au papier ou au plastique. Sur la commune de consommées. Dompierre-sur-Mer, on en compte 11. Le tableau ci-après illustre la consommation finale d’énergie par produit entre 1990 et 2002, en Les Points d’Apport Volontaire à Dompierre-sur-Mer soulignant clairement la consommation croissante d’énergie d’année en année. Adresse Type Grande rue (école) Verre Impasse du bois doré Verre Rue de la Fromagère Verre Rue adjudant Galland (supermarché) Verre Rue G. Clémenceau (transfo.) Verre Av de la gare (saur) Verre Rue de la garenne Verre

Rue du Lt Botton (foyer communal) Verre  Analyse par produit Avenue de la Libération Verre L'analyse par produit consommé montre que globalement, entre les années 1997 et 2002 : Rue des hérissons Verre - la consommation d'électricité a progressé de 16,5 %, Rond-point de Belle-Croix Verre - la consommation de gaz a augmenté de 13,5 %, - la région a atteint le chiffre de 71 milliers de tep de gaz de pétrole liquéfié consommés en Quelques chiffres (année de référence 2009) 2002, soit une augmentation de 20,3 %, - la consommation en fuel domestique reste relativement constante, en moyenne 584 milliers - 6 804 tonnes de produits recyclables ont été collectées aux points d’apport volontaire et tep par an, déchetteries, - la consommation de carburant et gasoil, compte tenu du poids du secteur des transports dans - 7 658 tonnes de produits recyclables (hors verre) ont été collectées à domicile sur la consommation régionale augmente régulièrement, l’agglomération. - la consommation de fuel lourd continue de diminuer.

 Analyse par secteur L'analyse par secteur d'activité montre qu'en 2002, le « résidentiel-Tertiaire » représente la plus forte consommation (près de 43 % de la consommation régionale d'énergie). Dans ce secteur, l'électricité reste très utilisée (771 ktep consommés par rapport aux 505 ktep consommés en fuel domestique et au 501 ktep consommés en gaz). L'industrie est surtout consommatrice de gaz et les « transports » bien sûr fortement utilisateurs de produits pétroliers. Ce dernier secteur représente quant à lui environ 40 % de la consommation régionale d'énergie.

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 Production d’énergie  La biomasse En 1999, la production d'énergie Primaire recensée s'élève à 1 207 000 tonnes équivalent pétrole La biomasse constitue une ressource importante liée à l’activité agricole et à la présence d’une (tep). Elle est principalement présente sous forme électrique d'origine nucléaire. L'énergie produite industrie de transformation du bois développée. Ainsi, deux filières principales en découlent : issue des énergies renouvelables provient essentiellement du bois.  la filière bois-énergie orientée notamment vers l'alimentation de chaufferies automatiques La mise en service de la centrale de Civaux en 1998 et sa montée en puissance au cours des années au bois déchiqueté ou aux granulés de bois. 1999 et 2000 a nettement modifié la production d'énergie en région. En 2001, le centre nucléaire de Ces quinze dernières années, la filière Bois-Energie s’est considérablement développée en Poitou- production d'électricité de Civaux a produit 11 milliards de kWh d'énergie. L'énergie thermique Charentes, notamment grâce aux « plans Bois-Energie » successifs qui ont favorisé l'utilisation des classique produit quant à elle 0,05 milliards de kWh (données 1996), à partir de centrales thermiques chaudières bois à alimentation automatique. industrielles ou de centrales thermiques d'alimentation du réseau. Le tableau ci-après illustre l’importance de l’énergie d’origine nucléaire. La valorisation de cette énergie participe efficacement à la lutte contre le changement climatique puisque le gaz carbonique (CO2) dégagé par la combustion est réabsorbé par la forêt pour la photosynthèse. Par ailleurs, l’utilisation de cette ressource renouvelable locale répond à des besoins identifiés et correspond à des investissements importants. Entre 1992 et 2009, 1 202 chaufferies collectives, industrielles et individuelles d’une puissance cumulée de 222 MW ont été financées au titre du CPER (Contrat de Projet État-Région).  la filière méthanisation qui, dans des démarches collectives d’initiatives agricoles ou territoriales, mobilise la ressource de plusieurs types d’acteurs. La méthanisation (encore appelée digestion anaérobie) est une technologie basée sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique, en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène (réaction en milieu anaérobie, contrairement au compostage qui est une réaction aérobie). Il existe 4 secteurs favorables au développement de la méthanisation : agricole, industriel, ménagers et boues urbaines. En effet, cette filière participe efficacement à la lutte contre le changement climatique : elle permet la production d’une énergie renouvelable qui propose une meilleure valorisation des déchets organiques issus des exploitations agricoles et de l’industrie agro-alimentaire. Les données énergétiques précédemment citées illustrent une croissance énergétique forte à l’échelle régionale et une part énergétique d’origine nucléaire toujours importante. Face à ce constat, il devient impératif de promouvoir les énergies renouvelables sous toutes leurs formes.  Le rayonnement solaire

Le rayonnement solaire équivaut, en Poitou-Charentes, à certaines zones du sud de la France et 5.5.2. ÉNERGIES RENOUVELABLES permet donc le développement : du solaire thermique. Les énergies renouvelables locales présentent de nombreux atouts : En Poitou-Charentes, l'ADEME mène une politique active de promotion du solaire thermique. Les bons niveaux de maturité, de fiabilité et de performance obtenus par les chauffe-eau solaires encouragent - elles n'émettent pas de gaz à effet de serre, la diffusion de ces systèmes. - elles contribuent à améliorer notre indépendance énergétique et notre sécurité d’approvisionnement, En Poitou-Charentes, la diffusion du solaire thermique collectif (production de chaleur par conversion du rayonnement solaire) concerne deux principaux types d’application : - elles sont créatrices d’emplois locaux. La région Poitou-Charentes dispose d’un potentiel en énergies renouvelables lui permettant . la production d’eau chaude sanitaire collective, de contribuer à l’objectif national de 23 % d'utilisation de ces énergies d'ici 2020. . le chauffage des piscines de plein air assuré au moyen de capteurs solaires simplifiés, dans En 2009, les énergies renouvelables assurent 8,3 % de la consommation d'énergie finale régionale. des équipements accueillant du public. Fin 2010, la Région Poitou-Charentes cumulait 384 installations d’eau chaude solaire collective représentant 14 300 m² de capteurs installés. Le climat « performant » en Poitou-Charentes permet ce type d’installation avec succès. En effet, la carte de France des zones climatiques mentionne la Charente-Maritime en zone 3 sur les 4 zones existantes. Pour indication, l’énergie solaire incidente sur un plan horizontal, en France Métropolitaine, varie de : - 1 100 kwh/m²/an en zone I1 (Nord de la France), - 1 700 kwh/m²/an en zone I4 (Sud de la France).

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Les zones climatiques en France  L’éolien

L'éolien présente également un potentiel intéressant. L’atlas du gisement éolien réalisé en 2002 a permis au Comité Régional Éolien de définir un objectif de 330 MW installés pour la fin d'année 2010, représentant ainsi 10% de la consommation électrique régionale. Situation de l’Eolien en Poitou-Charentes (2009) En 2009, la région Poitou-Charentes comptait à son actif : - 10 sites en fonctionnement au 1er janvier 2009, - 24 sites avec permis de construire autorisé au 1er janvier 2009, - 26 sites en cours d’instruction 1er janvier 2009 : Migré-Doueil Mignon, St-Félix, Ciré d’Aunis, St-Loup de Saintonge et .

Situation de l’Eolien en Charente-Maritime (2009) En 2009, le département de Charente-Maritime comptait à son actif : - 3 sites en fonctionnement au 1er janvier 2009 : St-Crépin, Péré d’Aunis et Bernay St-Martin, - 1 site avec permis de construire autorisé au 1er janvier 2009 : La Benate, - 5 sites en cours d’instruction 1er janvier 2009 : Migré-Doueil Mignon, St-Félix, Ciré d’Aunis, St- Loup de Saintonge et les Nouillers. Notons que la commune de Dompierre-sur-Mer ne compte pas de parcs éoliens sur son territoire.

 La petite hydro-électricité Même si plusieurs installations sont recensées en région, l'absence de relief en Poitou-Charentes ne permet pas une production importante d'énergie liée à la petite hydro-électricité.

 Les énergies marines Les énergies marines constituent une ressource émergente encore au stade de la recherche et développement (R&D). Les premiers pilotes sont en fonctionnement. Le littoral de la Charente Maritime offre un potentiel intéressant à l’énergie houlomotrice et à l’éolien offshore.

 Le solaire photovoltaïque (produire de l’électricité en site isolé ou avec raccordement au réseau). En région Poitou-Charentes, le Conseil Régional et l'ADEME mènent une politique active de promotion des générateurs photovoltaïques. RESEAUX : CONSTATS MAJEURS & ENJEUX Au 4ème trimestre 2010, le parc régional génère une puissance cumulée raccordée au réseau de 45,9 MWc, soit quatre fois la puissance raccordée au 31 décembre 2009. La surface totale de - Nouvelle station d'épuration de Sainte Soulle mise en service fin 2009 qui traite à ce jour des panneaux raccordés représente 352 500 m² (source AREC). effluents à hauteur de 13 000 EH, issus des communes de Saint-Xandre, Dompierre-sur-Mer et Sainte-Soulle. Cet équipement est prévu à terme pour une capacité globale de traitement de

20 000 équivalents-habitants  La géothermie - Eau potable : réserve et qualité satisfaisantes La géothermie, avec ses différentes techniques de valorisation, peut être utilisée en tout point de la - Pour les particuliers, le système de tri et de collecte des déchets est bien développé et devra région Poitou-Charentes : suivre l’urbanisation de la commune. la géothermie de surface ou intermédiaire avec le recours à des pompes à chaleur, la géothermie profonde concentrée dans la moitié sud du département de la Charente Maritime. Son usage est aujourd’hui principalement orienté vers des utilisations thermales. Notons que les propriétés thermiques de terrain ou des nappes varient selon les secteurs. Page - 89 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014

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B. LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Commune périurbaine de la seconde couronne de La Rochelle, Dompierre-sur-Mer rassemble des conditions de vie très attractives avec : . la proximité de la ville centre (vieux Port de La Rochelle à 9 kms) et du littoral (à 12 kms), . une qualité de desserte routière enviable, bientôt renforcée par le prolongement de la RD 9 jusqu’à Corne Neuve (échéance 2013-2015), qui permet de rejoindre rapidement les pôles d’emplois majeurs de l’agglomération (Beaulieu à 4 kms, zone industrielle de Périgny à 4,5 kms et bientôt zone logistique de Ste Soulle - Usseau), Maîtriser l’étalement urbain : . un bon niveau d’équipements et de services à la population, . Contenir la ville sur le moyen long terme entre la RN11 et le canal de Marans, à l'exception du village de La . le projet de desserte ferrée type TER, qui exploiterait la ligne Nantes – La Rochelle – Bordeaux, Fromagère pour lequel il convient d'affirmer le lien avec la ville. . un environnement et un cadre de vie plutôt qualitatifs avec notamment : . Contenir le développement du village de Chagnolet en accord avec son statut de pôle de proximité (école, - le canal de Marans qui traverse son territoire et borde le bourg, équipements…). - et une ruralité très présente qu’il est souhaité de préserver ; la commune est ainsi l’une des plus agricoles de . Stopper le développement des autres villages et hameaux plus particulièrement auprès des sièges

l’agglomération. Cette identité agricole s’explique en partie par l’emprise de son territoire (1 835 ha) qui en fait d’exploitation existants et des continuités écologiques : Mouillepied, Les Brandes, l’Abbaye, Belle Croix l'une des plus grandes communes par la superficie de l’agglomération. . Développement maîtrisé des activités économiques (extension maîtrisée de Corne Neuve),

COMMUNE COMMUNE

. Envisager une intensification du développement urbain à très long terme vers Belle Croix, Compte tenu de ces éléments, les objectifs fondamentaux consistent à :

LA . protéger une certaine identité rurale de la commune ; cet objectif implique en premier lieu de préserver les et préserver l’essentiel du territoire communal pour l'agriculture. grandes unités territoriales dédiées à l’agriculture,

DE . trouver un équilibre entre le fait de vivre à Dompierre et celui de travailler dans l'agglomération.

Mettre en place un territoire reconnu pour une agriculture périurbaine raisonnée et durable : . Maintenir des structures d’exploitation agricole au Nord et au Sud du territoire communal : préserver à cet effet RURALITE

des unités foncières suffisantes et "rentables" dans les secteurs à forte valeur ajoutée agronomique, Une dynamique agricole qui se vérifie avec la présence de 23 sièges d'exploitation sur le territoire, ou directement en . Maintenir une bonne accessibilité aux terres cultivables en minimisant les impacts sur la circulation automobile, LA marge. Ceux-ci sont relativement peu contraints (nuisances globalement faibles vis-à-vis de l'habitat notamment). . Préserver les coupures agricoles . Limiter du mieux possible les impacts de l’urbanisation sur l’activité agricole, On note une répartition des activités agricoles sur l’ensemble du territoire qui, au-delà de la protection des activités . Encadrer la création de nouveaux sièges d’exploitation agricole dans les secteurs de "plus value" paysagère, agricoles en tant que telles, invite à : . Préserver les terres de Varennes (argileuses, assez profondes, peu caillouteuses et relativement humides) . mieux gérer la cohabitation avec l’habitat, limiter les conflits d'usage (circulation, installations classées, …) dans favorables au développement des cultures légumières / maraîchage, et d’une agriculture citadine de proximité. RESERVER LES ACTIVITES AGRICOLES ACTIVITES RESERVER LES certains villages et hameaux (Belle Croix notamment et à un degré moindre Les Brandes et l'Abbaye), P . anticiper les éventuels effets de césure des infrastructures projetées à moyen – long termes (future RD 9, voie ferrée fret) : rétablissement des accès, maintien des itinéraires. PROTEGER

– . préserver les secteurs à forte valeur ajoutée agricole, et plus particulièrement les terres de Varennes, identifiées pour leur qualité agronomique, . prendre en compte la qualité paysagère (espaces ouverts) : voir Titre B-3.4 . 1.1

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Des enjeux environnementaux limités qui reposent sur la présence : . de la Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) de la plaine de l'Aiguillon qui effleure la partie Nord-Est du territoire. . du canal de Marans : axe de biodiversité majeur (liaison humide) qui structure le territoire du Sud Ouest au Nord Est, Mettre en valeur le patrimoine naturel et mettre en place progressivement un nouveau corridor de . d'une liaison de biodiversité ouverte Nord Sud à conforter en connexions avec plusieurs "cœurs de nature" : biodiversité (SCoT) . marais poitevin au Nord via la Sauzaie sur la commune voisine de St Xandre, reliant l’ensemble des pôles d’intérêts naturels de la commune : . canal de Marans au Sud, marais du Pont de la Pierre et du Chay au Sud de l'agglomération puis littoral, . Canal de Marans et environnement boisé associé, . du site inscrit du bois de Pins aux abords du canal. . bois de La Péraudière, parc et bois de Pins, bois des Ruches, et au delà : Au-delà de la protection et de la mise en valeur du canal en tant que liaison de biodiversité existante et fermée, . site de La Tourtillère (sur la commune de Puilboreau), l'objectif principal consiste à : . village de la Sauzaie et petit vallon de La Chenaud vers le marais Poitevin, . affirmer et à décliner la continuité du corridor écologique Nord Sud en lien avec les projets impactant ces et proposant ainsi à l’échelle de l’agglomération de vastes lieux de respiration pour les citadins. espaces : urbanisation mais aussi futures infrastructures (RD 9 principalement) et recherche de liaisons douces,

COMMUNE COMMUNE . mettre en place une véritable dynamique intercommunale autour des corridors de biodiversité.

LA

Protéger et étendre la maille boisée et bocagère en fonction du degré de sensibilités des milieux DE

Reconduction de la protection des boisements associés au canal de Marans, au château de La Péraudière, au bois des Ruches. Permettre la valorisation des parcs et boisements ouverts au public, en lien avec les quartiers d’habitat proche : . Espace polyvalent de la Mare (en lien avec le collège), en intégrant le développement des structures scolaires et culturelles ainsi que des équipements de sports et de loisirs (pôle équestre), Un faible taux de boisement, qu'il s’agit d’étendre en coïncidence avec : . Parc du bois de Pins en lien avec les futurs quartiers proches : d'habitat (nouveau quartier de la Gare) et

RURALITE d'activités (Corne Neuve),

. le corridor écologique à créer (bois de La Péraudière et des Ruches essentiellement), . Aménager un vaste parc public, le Bois d'Arlette, au Sud de la Fromagère en lien avec le nouvel établissement . les nuisances visuelles de la RN 11 (enjeu paysager).

LA d'hébergement des personnes âgées (EHPAD).

Encourager la poursuite des programmes de replantations : Un ensemble boisé important associé au château de La Péraudière qui fait office à la fois de temporisation (entre le . Haies au sein des grands espaces agricoles, village des Brandes et la RN 11) et de fond paysager structurant dans l'animation paysagère communale . Poursuivre le développement des activités agri forestières en particulier dans le corridor écologique (plantations de boisements entre la RN 11 et les Brandes), RESERVER LES ESPACES NATURELS ESPACES LES RESERVER . Création du bois d'Arlette au Sud de La Fromagère. P Revalorisation du canal de Marans en lien avec sa double vocation naturelle et touristique (impliquant notamment la disparition du terrain moto-cross, la requalification des espaces de stationnement, …) sous la maîtrise d'ouvrage du

PROTEGER Conseil Général.

– Un réseau hydrographique peu développé et altéré, constitué de petits émissaires (fossés à écoulement temporaire) Préserver les zones potentiellement humides et la ressource en eau Absence de zones humides en dehors du bassin artificiel de Maubec à Chagnolet (Voir aussi Titre B – 1.3 ci après Protéger le talweg de Chagnolet.

1.2 Promouvoir un Urbanisme Durable : Gérer la ressource en eau dans le respect du SDAGE, et plus particulièrement à l’échelle du PLU : . pour la récupération des eaux de pluie dans l’habitat, . limiter dégradation des milieux (voir ci-dessus), . limiter l’imperméabilisation des sols, …. . limiter fortement le développement de l’urbanisation dans l’espace à dominante rurale (voir Titre B – 1.1 précédent) . maîtriser les rejets d’eaux pluviales, . promouvoir un urbanisme durable (Voir aussi Titre B – 1.3 ci après)

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Un urbanisme plus compact : . Globalement : rechercher des densités plus fortes dans le respect du PLH et rompre avec la surconsommation foncière observée jusqu’à présent (limiter l’étalement urbain et la consommation d’espaces naturels et agricoles), Un climat doux et tempéré : . Développer des morphologies urbaines différenciées dans leurs formes et leurs densités, . un paysage très épuré ouvert aux vents dominants, . Une répartition spatiale cohérente des différentes formes d’habitation : voir Titre 3 . une pluviométrie assez élevée, Un urbanisme plus qualitatif : . un ensoleillement optimal . Privilégier la qualité de la forme urbaine (composition parcellaire et bâtie), Prendre en compte les éléments naturels et la préservation des ressources (vents dominants, exposition, économie des ressources, …) et accentuer l’effort réalisé sur les opérations récentes. . Favoriser une insertion satisfaisante des constructions nouvelles au sein de la trame bâtie. Promouvoir un habitat durable dans les futures opérations : . composer un parcellaire adéquat, peu consommateur d’espace, Maîtriser la qualité de l’air par : . composer le plan de voirie de manière à générer des expositions favorables pour les lots à bâtir, . le développement des énergies renouvelables (maîtrise des émissions des gaz à effet de serre), . optimiser la forme urbaine. . la réduction de la consommation énergétique Maitriser la consommation d’énergie et encourager le recours aux énergies renouvelables (conception des bâtiments) : . la lutte contre l’étalement urbain (voir Titre B – 1.1). . encourager le recours aux énergies solaires, . privilégier les orientations du bâti favorables aux apports solaires

COMMUNE COMMUNE Favoriser la qualité de l'air nécessité aussi par une meilleure gestion des déplacements (voir Titres B - 3.5, 3.6 et 3.7). . privilégier la compacité des constructions (), prévoir en amont l’évolutivité du bâtiment, . favoriser la récupération des eaux de pluie dans l’habitat, … LA Soutenir une gestion durable des déchets : Déchets

DE . encourager le compostage ; le développement d’une agriculture citadine de proximité (jardins familiaux, circuits Globalement un système de tri et de collecte des déchets satisfaisants et bien développés. courts, ...) au sein de la ville entrant dans ce processus, L'enjeu sera de suivre l’urbanisation de la commune et de poursuivre la sensibilisation auprès des particuliers. . localisation appropriée des containers dans l’habitat collectif et individuel … . déchetterie intercommunale projetée à moyen terme. Eau : présence de la nappe d'Aunis, identifiée par le SCoT : Limiter l’imperméabilisation des sols et favoriser l’économie de la ressource en eau . globalement avec un risque de remontée de sensibilité moyenne, . Limiter la canalisation systématique pour le recueil des eaux pluviales, encourager la gestion différenciée (noues, …), . à ponctuellement forte, en limite Nord Est de la commune. . Des bassins de retenues intégrés aux sites, RURALITE Territoire identifié comme très vulnérable pour la surexploitation de la ressource avec des mesures de restriction . Limiter l’imperméabilisation des sols à la parcelle, régulièrement prescrites par arrêté préfectoral . Encourager la récupération des eaux de pluie dans l’habitat, LA Améliorer la régulation et le traitement des eaux pluviales notamment des les futurs quartiers et favoriser une . Raccordement obligatoire au réseau collectif d’eaux usées pour l’ensemble des secteurs urbanisés de la commune, utilisation rationnelle de la ressource en eau. . Pour les secteurs d’habitat isolé et de hameaux : exigence d’un procédé d’assainissement autonome adapté. Au niveau des eaux usées, un réseau d’assainissement performant depuis la mise en service de la nouvelle station d’épuration intercommunale de Sainte Soulle (fin 2009).

Des axes de transports structurants sources de nuisances sonores, et de dangers routiers en tant que voies supportant Limiter fortement le développement de l’habitat au contact des infrastructures bruyantes un trafic dense ou assez dense : Stopper tout développement de l’habitat au contact de la RD 9. . RN11 et future RD 9 : génératrices de fortes nuisances sonores et qui impliquent de limiter fortement le Limiter fortement les constructions aux abords de la RN 11 concernée par ailleurs au risque inhérent au.

PROTEGER développement de l'urbanisation à proximité,

Prendre en compte les nuisances liées aux activités économiques et aménager des espaces de temporisation visuelles et

– . RN11 : transports de matières dangereuses qui sonores dans le secteur de La Fromagère. . traversée de Chagnolet par l'actuelle RD 9 et passage à niveau de Corne Neuve source de forte insécurité routière, Normes acoustiques imposées pour les nouvelles constructions dans les secteurs urbanisés exposés (zone de dégagement de . l’aérodrome de La Rochelle: plan d'Exposition au Bruit à prendre en compte pour les constructions neuves. l’aéroport, infrastructures routières bruyantes : RN 11). 1.3 Des risques naturels identifiés : Prévenir les risques

PTIMISER LES RESSOURCES NATURELLES ET PREVENIR LES RISQUES LES ET PREVENIR NATURELLES RESSOURCES LES PTIMISER . tempête, Envisager à long terme la suppression du passage à niveau sur la voie ferrée au niveau de la RD 9 (aménagement d’un

O . mouvement de terrain essentiellement sur les villages de Chagnolet et des Brandes, et le hameau de Mouillepied, passage souterrain en trémie avec voie douce protégée). (aléa moyen), Prévenir le risque tempête (dispositifs d'information du public). . sismique (niveau 3) Prévenir les nuisances liées aux activités économiques et orienter le développement industriel et artisanal en continuité du qui nécessitent de respecter les préconisations et les réglementations en vigueur nonobstant les dispositions du PLU pôle de Corne Neuve à l'écart des principaux quartiers d'habitat. et pour celui ne disposant pas à ce jour de Plan de Prévention (retrait gonflement des argiles) de mettre en place des Prendre en compte les risques dans les projets de constructions, en respectant des règles de conception adaptées : actions de préventions et de recommandations auprès des futurs constructeurs. . au retrait gonflement des argiles (aléa moyen sur l’ensemble de la commune), . aux normes sismiques (zone à risque de niveau 3 sur une échelle de 1 à 5).

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Dompierre-sur-Mer : . Porte d’entrée majeure de l’agglomération de La Rochelle sur l’axe autoroutier Paris Niort (RN 11), . un important appareillage d’équipements collectifs et commerciaux, . une bonne desserte par les services de transports publics" Evoluer du statut de bourg à celui de ville qui permettent de l'identifier parmi les 4 pôles d’appui de la seconde couronne, reconnu par le SCoT Constituer un véritable pôle d'appui en seconde couronne de l’agglomération de La Rochelle. et qui la destine à un nouveau statut de ville Poursuivre la redynamisation du centre historique et évoluer vers un statut de centre ville.

COURONNE DE L'AGGLO COURONNE Circonscrire le développement urbain dans le respect des unités paysagères (voir Titre 3).

E

2

Maîtriser et limiter les extensions urbaines 3 niveaux de densité minimale reconnus par le SCoT : dans toutes leurs composantes : habitat, activités, équipements, infrastructures pour préserver les espaces naturels . dans le territoire de la ville de La Rochelle : au moins 50 logements à l’hectare, Un développement de l'urbanisation : . dans le territoire des quatre autres communes de l’unité urbaine centrale (Aytré, Lagord, Périgny et Puilboreau), et . géré dans le temps et dans l'espace pour favoriser l'intégration des nouveaux quartiers, au sein des quatre pôles d’appui (dont Dompierre) ainsi que dans le territoire de St-Xandre, la densité minimale est égale à 30 logements à l’hectare, . privilégiant les potentiels de développement recensés au sein du centre ville, . dans les autres communes la densité minimale doit tendre vers 20 logements à l’hectare . qui doit tendre vers un habitat plus compact tout en poursuivant une volonté qualitative, ES PRINCIPES FONDAMENTAUX POUR LE DEVELOPPEMENT URBAINS DEVELOPPEMENT POUR LE ES PRINCIPES FONDAMENTAUX . pensé avant tout en fonction des dessertes de transport collectif. D 2.1 – UN NOUVEAU STATUT DE POLE D'APPUI EN POLE D'APPUI DE STATUT 2.1 – UN NOUVEAU

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Une insertion dans des projets pour des territoires plus larges : Maîtriser les programmes immobiliers dans le respect des objectifs de mixité

. Projet d’agglomération et de diversité de l’habitat définis à l'échelle de l'agglomération: . Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération de La Rochelle (SCoT) L’objectif du projet d’agglomération table sur un rythme de progression général d’environ 1 200 habitants Inscrire le développement de la commune dans un rythme plus soutenu que par le passé sur la base de 70 nouveaux supplémentaires par an. logements /an. Soit un objectif d'environ 3 000 résidences principales à l'horizon 2022 pour une accueillir une Dompierre-sur-Mer bénéficie d'une forte attractivité qui devrait lui permettre de poursuivre son essor démographique population de 7 000 à 7 400 habitants. sur des bases soutenues (la rapidité de la commercialisation de la première tranche de la ZAC en atteste), probablement plus forte qu’à l’échelle de la CdA.

Les orientations du SCoT la destine à un nouveau statut de pôle d'appui, avec un caractère stratégique fort dans le cadre du développement de l'agglomération, synonyme de la construction progressive d'un important programme de logements, Tendre vers une mixité sociale et générationnelle dans tous les quartiers : devant permettre d'évoluer à terme vers une petite ville d'une dizaine de milliers d'habitants. . logement social réparti dans l’ensemble des quartiers, L'AGGLOMERATION L'AGGLOMERATION Néanmoins la pression foncière demeure très forte et demande une maîtrise très en amont. . des programmes variés dans la taille des logements proposés.

DE

En conséquence la priorité pour la commune sera donc de trouver un juste point d’équilibre entre rythme d’accueil de population, le plein emploi des équipements, tout en respectant les équilibres de logements à l’échelle de Selon la typologie des logements, produire de l’ordre de : l’agglomération prônés par le Programme Local de l'Habitat. . 40 % en logements collectifs, Il s'agit aussi de valoriser le foncier (densification du bâti) plus particulièrement en lien avec les espaces urbains . 60 % en logements individuels (groupés, intermédiaires ou libres) "clés" et identitaires (pôles de centralités, entrée de ville Sud (voir aussi Titres B – 3.1 et 3.7)) pour rejoindre les enjeux de pôle d'appui. de manière à proposer à terme (2022) : . environ 17 % du parc en logements collectifs COURONNE . environ 83 % du parc en logements individuels groupés ou libres E 2

Un profil très familial avec 2,45 habitants par logement en moyenne en 2007.

EN Tendre vers un objectif de production de 39 % des résidences principales en logements locatifs sociaux (PLH)

Un parc de logements fortement orienté vers la maison individuelle synonyme de grands logements et produire en proportion, environ : Une part insuffisante de petits et moyens logements pour répondre aux besoins engendrés par les phénomènes de décohabitation et de desserrement des ménages. . 40 % des logements en locatif social, . 10 % des logements en locatif privé,

HABITAT DANS UN OBJECTIF DE MIXITE SOCIALE HABITAT Un déficit de logements sociaux (environ 7,5 % du parc en 2012), pour un manque en absolu d'environ 280 logements. de manière à proposer à terme (2022) : ’ D'APPUI

. environ 17 % du parc en logements locatifs sociaux Un vieillissement de la population contenu dans les années 2000, mais qui doit dorénavant faire face au phénomène . environ 15 % en logements locatifs privés d'évasion des jeunes ménages vers les marchés immobiliers abordables (3ème et 4ème couronnes principalement).

POLE Face au phénomène de surenchère foncière, accentué par la récente crise économique, l'un des objectifs communaux prioritaires est donc de continuer à capter des populations jeunes, et notamment des ménages avec enfant(s),

DE Cela sous entend une politique de l’habitat plus diversifiée, financièrement accessible (ménages en début de parcours résidentiel notamment) mais aussi correspondant à l’ensemble des niveaux de revenus locaux) des classes d’âges, et des ménages dans toute leur diversité (jeunes actifs, monoparentales, familles, seniors). STATUT

En accord avec le schéma départemental d'accueil et d'habitat des gens du voyage, un terrain d’'accueil de 4 à 5 groupes Accueillir les gens du voyage a été aménagé au Sud Ouest du bourg. Aménager un nouveau terrain d’accueil permanent à moyen terme en liaison avec la recomposition d'entrée de ville Sud Ouest. NOUVEAU

UN AITRISER LE DEVELOPPEMENT DE L

M 2.2

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ESPACE ’

Une évolution des consommations de terrain en baisse (600 m² en moyenne dans les lotissements récents) qui demande à être poursuivie pour rejoindre les objectifs du ScoT (30 logements à l’hectare dans les opérations futures). Une urbanisation plus compacte et plus qualitative, centrée en priorité sur la ville de Dompierre pour affirmer son statut de pôle d’appui :

1 - Renouvellement urbain et optimisation des espaces libres dans le centre ville :

L'AGGLOMERATION L'AGGLOMERATION . îlot Galland / de Gaulle en liaison avec la reconfiguration de la superette,

Des réserves foncières encore substantielles sur le bourg (600 logements environ) : . îlot Galland / rue Victor Hugo ECONOMIE DE L DE ECONOMIE . ZAC de la gare (potentiel restant (tranche 1 déduite) de plus de 500 logements), DE ’ . îlot « Sema » rue de la Garenne, . celles des villages . îlot rue de La Sablière / de Gaulle, . le potentiel d'intensification urbaine

pour un total d'environ 1 500 logements potentiels. 2 - Mise en œuvre de nouvelles formes d’habitat compactes en priorité en périphérie Sud-Ouest :

. achèvement de l’extension radioconcentrique avec l’urbanisation du quartier dit « de la Gare », Des opérations urbaines qui demeurent timorées en terme d'innovation notamment en terme de réponses apportées pour le traitement de la densité en réponse à l'étalement à l'urbain. . extensions urbaines en liaison avec les nouvelles entrées Sud tournées vers La Rochelle. pour à la fois :

COURONNE

E . orienter le développement vers l’espace agricole à forte plus value paysagère, et décliner ainsi les préceptes

2 d’une nouvelle forme de ville (voir Titre 5 Construire la ville autrement),

. et privilégier les espaces tournées symboliquement vers La Rochelle en lien avec les axes de transports en

EN Généraliser les formes urbaines compactes dans les futures opérations d’urbanisme pour rejoindre les objectifs de commun majeurs.

développement durable : économie d’espace, d’énergie, mixité, limitation des déplacements (distances habitat / services / équipements), rentabilisation des équipements, … 3 - Achèvement de l’extension radioconcentrique au Nord du centre ville

D'APPUI

HABITAT DANS UN OBJECTIF D OBJECTIF UN DANS HABITAT ’ POLE

DE

Une urbanisation maitrisée et contenue dans les villages : STATUT La population (5 280 habitants en 2008) se repartit pour 2/3 sur le bourg, et le reste sur des entités urbaines éclatées : . Au sein des enveloppes urbanisées villageoises (La Fromagère, Chagnolet, Les Brandes, Belle Croix) : optimiser . Chagnolet, Belle Croix, Les Brandes pour les principales, les espaces libres (dents creuses) et organiser l’intensification de l’habitat (redécoupage foncier, divisions . Mouillepied, l’Abbaye, La Gabardelière pour les hameaux isolés. foncières) en cohérence avec la capacité des voiries. . Poursuivre un développement urbain raisonné sur les secteurs de Chagnolet et de La Fromagère (extensions Reconsidérer les extensions villageoises au regard de l'étalement urbain généré jusqu'à présent, et de l'atteinte au urbaines limitées), et optimiser les dernières réserves foncières disponibles en privilégiant la mixité sous formes statut de pôle d'appui (affirmation du bourg en tant que centre de vie et de services) affiché par le SCoT. d’opérations d’ensemble propices aux logements groupés, intermédiaires, voire petits collectifs.

NOUVEAU . Développement maîtrisé des activités économiques (extension maîtrisée de Corne Neuve), Encadrer le phénomène des nombreuses divisions foncières. (voir aussi Titre 2 : Maîtriser l’étalement urbain)) UN

AITRISER LE DEVELOPPEMENT DE L 2.3 M

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Animer chaque "grand" quartier autour d'une centralité forte : . Entrée de ville Sud Ouest en lien avec la rue du Gal de Gaulle, le nouveau quartier de la Gare et un futur pôle Compte tenu du bon niveau d'équipements communal, il s'agit en premier lieu de maintenir et d’optimiser l’offre en tertiaire : pôles majeurs d’équipements collectifs en réserve. En lien avec une nouvelle place urbaine (voir équipements collectifs, en accord avec la politique de l'habitat et la croissance démographique. A cet égard le Orientation d’Aménagement Entrée Sud Ouest), ce pôle participe à la requalification de l’entrée de ville développement urbain doit être ciblé en priorité sur le bourg pour favoriser une économie d'échelle et contribuer à historique (axe de la route Napoléon) et peut accueillir à terme quelques commerces spécialisés. l'émergence du pôle d'appui. . Entrée de ville Sud en lien avec l’avenue de la Gare, le bois de Pins et le nouveau quartier de la Gare.

. Au Nord du centre ville. Le Parc polyvalent de la Mare (àl'Est du bourg): un cadre végétal agréable qui concentre l’essentiel des équipements

collectifs (scolaire dont le collège, sport, loisirs, centre équestre, …), et dont la requalification progressive est prévue par le Plan de Référence ; celle-ci intègre notamment : Bien connectées à la ville, réparties de manière équilibrée autour du centre historique, ces polarités sont sources :

L'AGGLOMERATION L'AGGLOMERATION . une refonte de l'accessibilité en particulier pour favoriser les liaisons à pied et en vélo, . de lien social et de rapprochement des habitants :

. la requalification paysagère de l'ensemble du site afin d'affirmer son rôle de lien urbain entre le centre bourg (qui . de qualification des espaces publics (points de repères, architecture qualifiante participant à l’animation de

DE doit évoluer vers un statut de centre ville), le canal, le centre équestre et le nouveau quartier de la Gare. l’espace urbain) ;

. d’émergence d’une identité propre à chaque quartier en développant des fonctions spécifiques. En terme de programmation, il est également prévu que ce « parc urbain » accueille : et permettent de réserver des espaces pour répondre aux besoins de moyen et long termes en perspective du . un espace polyvalent : petite enfance, centre de loisirs, CCAS, statut de pôle d’appui (halle de sports, médiathèque, lycée éventuel, maison médicale, …) . une salle de spectacle à terme, A noter que le collège (compétence Conseil Général), dispose d'espaces suffisants pour se restructurer sur place, voire pour évoluer. COURONNE

E En sus de ces orientations déjà programmées, il s'agit principalement de: 2 . prévoir la requalification et l'aménagement des entrées de bourg en lien avec les enjeux de déplacements :

EN . en lien avec la future RD 9 : entrée Sud Ouest (av du Gal de Gaulle), EQUIPEMENTS COLLECTIFS

’ . en lien avec La Fromagère et le futur EHPAD ; . réserver des espaces pour accueillir à moyen long terme de nouveaux équipements structurants engendrés par l'essor démographique tel que prévu par le SCoT (pôle d'appui d'une dizaine de milliers d'habitants à terme).

D'APPUI

POLE

DE Des équipements structurants sur les pôles villageois :

. EHPAD en cours de construction à la Fromagère, quelque peu en marge de l'enveloppe urbanisée et du centre Conforter et développer les équipements collectifs sur les pôles villageois de : bourg, . La Fromagère : établissement d'accueil des personnes âgées, jardins familiaux, bois d'Arlette, . groupe scolaire récent sur le village de Chagnolet . Chagnolet : groupe scolaire.

STATUT

Permettre l'évolution de ces équipements pour les optimiser, et mieux les intégrer à la ville (EHPAD en particulier) OURSUIVRE LA DYNAMIQUE D DYNAMIQUE OURSUIVRE LA P Une mutualisation des équipements collectifs à renforcer avec les communes voisines : Créer une dynamique La Tourtillère (Puilboreau) / l’Ardillère (St Xandre) / Les Brandes , associée à la trame verte Une dynamique intercommunale à mieux exploiter pour : structurante : . rentabiliser les équipements, . La Tourtillère : vocations plutôt sportive et culturelle NOUVEAU

. minimiser les frais de fonctionnement, . l’Ardillère (St Xandre): orientations plutôt festive et de loisirs en complémentarité du pôle pédagogique existant. . étendre et diversifier l’offre (complémentarité des sites) UN

.4

2

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Avec 86 % des actifs travaillant hors de leur commune de résidence, Dompierre-sur-Mer doit faire face à un fort Maintenir et développer la densité commerciale du centre ville, en adéquation avec le nouveau statut de pôle potentiel d'évasion commerciale. d’appui de seconde couronne : . Maintenir la superette dans le centre ville historique (place Galland), en tant que moteur du petit commerce de La qualité médiocre de l'espace commercial de centre bourg (autour de la superette - îlot Galland / Les proximité, Hirondelles), ne permet pas réellement de limiter ce phénomène. Ce pôle souffre en effet d’un réel manque

d’unité et de convivialité. . Adapter les exigences de stationnement pour encourager l’implantation de nouveaux commerces, La CCI a cependant confirmé son rôle fondamental en tant que "locomotive", dans l'animation du tissu commercial . Développer l’offre de stationnement public dans le cadre des projets d'ensemble (îlot Galland/V.Hugo). du centre bourg.

L'un des enjeux fondamentaux du projet de ville consiste donc à requalifier l’îlot de la superette tout en tenant compte de son potentiel de renouvellement urbain avec pour objectif de l’intégrer en tant qu'espace public L'AGGLOMERATION L'AGGLOMERATION majeur à la vie du bourg.

DE

AGGLOMERATION Un développement urbain à cibler en priorité sur le bourg pour maintenir puis de soutenir le développement de ’ l’appareil commercial, et contribuer à l'émergence du pôle d'appui.

Aménager, à terme, un nouveau pôle tertiaire pour répondre aux objectifs du projet d’agglomération (SCoT - COURONNE

voir Titre 4) E Un profil économique basé essentiellement sur l’économie résidentielle dans un contexte d'agriculture

2 Aménager une « île majeure », issue des nouveaux préceptes pour « construire la ville autrement » (voir Titre 3) :

périurbaine active, qui s'organise : . principalement autour de la zone d’activités dites "de proximité" de Corne Neuve, en marge du bourg dans . projet innovant et identitaire en entrée d'agglomération, reflet de la dynamique rochelaise, EN

un contexte en mutation (valorisation du canal de marans, futur carrefour RD 9 / RD 108), signalée par la . en situation de vitrine depuis la RN11 et la future RD 9, INSCRIRE DANS L DANS INSCRIRE

’ présence du silo de la coopérative, et vitrine de la commune depuis la RD 9, futur axe structurant de l'agglomération, . aisément accessible depuis l’échangeur de Chagnolet en transport en commun et en automobile. . atour de quelques sites d'activités disséminés dans le bourg, avec pour certains un déplacement pressenti dans le cadre de l’extension de la zone d’activités de Corne Neuve.

D'APPUI

En coïncidence avec le SCoT, le développement d’un pôle d’activités tertiaires est envisagé à terme au Sud de la RN 11 en lien avec l'échangeur de Chagnolet. Une ZAD (Zone d'Aménagement Différé) a été créée à cet effet le 19 Organiser et maîtriser l’extension du parc d’activités de Corne Neuve : mars 2012. . Requalification des espaces en contact avec le canal de Marans (transfert puis requalification du site de la coopérative POLE

AgriNieul à long terme), Les objectifs :

DE . Extension au Sud (en continuité des espaces d'activités existants) et à l’écart des quartiers d’habitat, en veillant à - pour Corne Neuve : qualifier le site dans l’esprit d’un « parc d’activités », en intégrant à terme les économiser l'espace. enjeux d'identité en lien avec le renouvellement urbain du silo, - dans le secteur proche de la RN 11 et de l’échangeur de Chagnolet : concevoir l'émergence du pôle en lien étroit avec la création d’un corridor écologique

STATUT

Un tourisme essentiellement de proximité : . Canal de Marans et bois de Pins Accompagner le tourisme de proximité . aire naturelle de camping du verger et locations de vacances essentiellement chez l'habitatnt, Développer les fonctions récréatives et ludiques au sein de la trame verte structurante (corridor de biodiversité), et . activités équestres améliorer les conditions de découverte du canal de Marans par le public. OUTENIR LA VIE ECONOMIQUE ET L ET VIE ECONOMIQUE LA OUTENIR

S à développer : Au-delà des corridors de biodiversité, vecteur majeur des cheminements doux, étendre les sentiers de randonnées (sentiers NOUVEAU . identité équestre de la commune à mieux exploiter en lien avec le canal (ballades, centre de loisirs, …), découverte) en accord avec les points d’intérêts communaux et intercommunaux (bois de pins, La Tourtillère, vers le . "faces externes" du canal (patrimoine bâti et paysager notamment entre le bourg et Mouillepied) à valoriser littoral, vers le marais, points de vue, petit patrimoine bâti, …). UN

– (itinéraires alternatifs de découverte), Encadrer la rénovation, la réhabilitation du patrimoine bâti de qualité, par des règles appropriées.

. et indirectement soutenir les initiatives de création et de développement d'hébergement touristique.

2.5

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Faire de la ruralité le cadre d'un développement privilégié, Un bourg fortement marqué par son identité rurale dont la protection est inscrite au Plan de Référence comme l'une ET

des 3 orientations majeures. pour une ville : . verte et aérée, imbriquée dans des paysages ouverts et préservés Plus spécialement la commune se signale par la richesse de son agriculture avec plus particulièrement la présence de . proche de la nature, et des fonctions agricoles en tant que ressources (agriculture citadine, agriculture maraîchage, d'anciens vergers, de pépinières plus ou moins associées au contexte urbain et par plusieurs initiatives périurbaine, circuits courts), d’agriculture raisonnée (agroforesterie notamment). Ces spécificités sont particulièrement propices au développement et proposant une échelle de vie harmonieuse et équilibrée :

NATURE de relations privilégiées entre fonctions urbaines et agricoles dans le cadre de circuits courts (maraîchage), de jardins . de type ville à la campagne, familiaux (agriculture citadine) qui peuvent également participer à la création de continuités écologiques. . proche d'une gamme riche de services et d'équipements variés, LA

. vecteur de lien social.

Au-delà des enjeux mis en évidence par le Plan de Référence sur les espaces publics, et en lien avec les objectifs Construire la ville autrement AVEC

URBANISME DURABLE URBANISME fondamentaux : Prendre en compte le paysage général de façon à respecter ses caractéristiques naturelles et topographiques, ’ . protection d'une certaine identité rurale de la commune (voir ci-dessus), Adapter et respecter l’identité locale : ruralité, bois de Pins, …, identité équestre . et recherche d'un équilibre entre le fait de vivre à Dompierre et celui de travailler dans l'agglomération : Organiser les extensions urbaines selon un principe d'archipels assez denses avec : concourir à l'embellissement du cadre de vie de la commune (condition sine qua non à l'accueil de nouveaux . des îlots urbanisés dont les limites doivent être maîtrisées : façades urbaines qualitatives pour s'afficher dans habitants) à travers des modalités de développement urbain ambitieuses et innovantes pour distinguer Dompierre le paysage en autant de points de repères, des communes périurbaines ordinaires et sans véritable identité. . une « île » majeure à la proue des RN 11 et RD 9 : "objet" à forte plus value architecturale et environnementale pour accueillir un futur parc d'activités tertiaires, isolé de la ville par le corridor de Le projet urbain à travers le PADD et l’occasion de préparer l’avenir et d’amorcer de nouvelles orientations de biodiversité et une coupure agricole entre celui-ci et l'urbanisation projetée en entrée de ville Sud Ouest. développement pour les 20 ans à venir, voire au-delà, et de s'interroger sur les évolutions de l’emprise urbaine en . une ville à dimension humaine, avec certes des archipels denses, mais des distances raisonnables (ensemble des adéquation avec le statut de pôle d'appui prôné par le SCoT. nouveaux quartiers à moins de 700 mètres des axes de transports en commun). . une recomposition des entrées de bourg Sud différenciées et qualitatives en terme d'identité, associées : Bien que les réserves foncières soient encore confortables, l’évolution urbaine selon un schéma radioconcentrique . à la ruralité et au patrimoine naturel (Bois de Pins pour l'Avenue de la Gare),

COMPLEMENTARITE exploite aujourd’hui avec la ZAC de la Gare ses dernières opportunités. . à l’axe urbain historique et à l’agriculture (axe « Napoléon » (rue du Gal de Gaulle). S’il veut poursuivre son extension et évoluer vers le statut de ville, tout en préservant une forme de ruralité (comme exprimée dans le Plan de Référence) le développement urbain doit poser de nouveaux principes d'évolution fondamentaux : . affirmer une identité agricole et naturelle depuis les grands axes de communication, en intégrant notamment le corridor de biodiversité préconisé par le SCoT, L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE . déclinaison d’une relation spécifique de la ville avec ses espaces agricoles au Sud, espace stratégique "en Ouvrir les extensions urbaines projetées au Sud, sur les paysages agricoles : réserve" identifiés par le SCoT, en lien avec la mise en place du corridor de biodiversité , Proposer des jardins partagés en liaison directe avec chaque îlot . extension de l’emprise urbaine volontairement orientée vers le Sud en adéquation avec ses composantes Gérer l’interface entre surfaces cultivées / espaces urbanisés sous forme d'un espace paysager public de paysagères (voir plus loin Titre B-3.4), la dynamique d'agglomération (rapprochement vers La Rochelle), les futurs transition : axes structurants de transport en commun (axe ferroviaire et RN 11) AUTREMENT,EN

. support d'une liaison douce structurante praticable toute l'année (éclairage public notamment)

. fédérant les différents espaces vécus : îlots d’habitations, jardins familiaux de proximité, espaces verts collectifs de loisirs et de rencontres. N NOUVEAU CADRE DE VIE POUR UN OBJECTIF D UN OBJECTIF N NOUVEAU CADRE DE VIE POUR

U VILLE

: Faire profiter de la configuration rurale au maximum d’habitants, LA

Offrir des vues depuis les logements en privilégiant la verticalité des constructions (habitat collectif en Répondre aux enjeux qualitatifs en matière de logements : R+2+attique) en franges urbaines, . développer un parc social de qualité pour peser de manière efficace sur le marché locatif, . organiser de nouvelles façons d'habiter (PLH), tout en offrant une vraie plus value du cadre de vie aux Privilégier le confort des logements : logements sociaux . recherche d'espaces extérieurs généreux pour chaque logement collectif (terrasses, balcon , jardin, voire patio / véranda), . privilégier les logements traversant dans les programmes de logements collectifs. . espace extérieur privatif pour chaque logement individuel (limiter la promiscuité par une composition CONSTRUIRE

A VILLE ARCHIPELS VILLE A urbaine qualifiante via des jeux de volumes). – L

3.1

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

LA

AVEC

Valoriser les espaces collectifs, le cadre de vie : . soin à apporter aux cœurs d'îlots végétalisés, jardins familiaux en lien direct avec les îlots d'habitat, jardins communautaires, … . limiter la présence visuelle de la voiture dans les quartiers : Une qualité globale de l’environnement urbain, essentiellement dans le bourg de Dompierre : . parkings mutualisés en entrées d'ilots, voire enterrés, . intérêt patrimonial du centre bourg historique, . parkings intégrés à la composition urbaine (recherche de qualité) sur les lieux de centralité stratégique . entrée de bourg Nord réaménagée, … (superette place Galland notamment), en n'excluant pas la réalisation de parkings couverts voire souterrain, prise en compte par le Plan de Référence approuvé par la commune en 2010 et qui cadre les actions prioritaires pour . valoriser les espaces de proximité en lien avec les liaisons douces structurantes : cœurs d'îlots végétalisés, les années à venir. zones de rencontres autour d'équipements (city stade, jardins familiaux, … pour une agriculture citadine, squares, …). COMPLEMENTARITE

Poursuivre la mise en valeur et l'aménagement des espaces publics EN et mieux adapter les espaces publics de la commune à la population, (qui compte parmi les 3 orientations majeures du Plan de Référence), en recherchant conjointement : L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE . l'amélioration du cadre de vie, . une meilleure lisibilité du fonctionnement du territoire en accord avec les lieux structurants, ET . la sécurité des déplacements.

AUTREMENT,

En substance il s'agit de doter Dompierre-sur-Mer de lieux de vie structurants, permettant à chacun de s’identifier, de Créer de véritables lieux de convivialité au cœur même du centre ville, mettre en valeur les patrimoines bâtis, de desservir les équipements scolaires et administratifs et de déambuler en toute

NATURE associés aux équipements et aux services, et propices au développement des commerces de proximité : sécurité et de façon apaisée, à pied, en vélo ou en voiture. . autour des places de l’Hôtel de ville, de l’église, de Verdun en relation avec l’axe historique du bourg (rue VILLE

du Général de Gaulle) Il s'agit aussi d'exploiter les dents creuses mobilisables au sein du bourg pour faciliter le développement d'une offre de . place Galland / les Hirondelles en liaison avec la reconfiguration de la superette, LA

logements à proximité des services et des équipements, et moteurs de la dynamique commerciale. . espace polyvalent de la Mare, . espace en devenir à l’extrémité Ouest de la rue du Général de Gaulle.

TRUCTURER LE CENTRE VILLE AUTOUR DE LIEUX PUBLICS FORTS PUBLICS DE LIEUX AUTOUR TRUCTURER LE CENTRE VILLE S CONSTRUIRE

3.2

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Identification particulière des espaces représentatifs du patrimoine bâti ancien : . hyper centre approximativement entre la rue G. Clemenceau et la rue Laporte, . tissu ancien de Chagnolet, . Protection et valorisation du "petit patrimoine bâti", en fonction des enjeux de renouvellement urbain. NATURE

LA

Un riche patrimoine bâti : . des morphologies urbaines typiques des bourgs "ramassés" de l’Aunis, organisées autour de venelles et de

AVEC querreux : bourg de Dompierre et Chagnolet,

. animés d'ensembles bâtis patrimoniaux (successions de maisons de bourgs, alignement de façades, logis, maisons nobles) qui participent à la qualité du cadre de vie et du paysage urbain (bourgs mais aussi ponctuellement dans les villages et de manière plus isolée : logis de la Péraudière), Renouvellement urbain en centre ville historique : . et agrémentés de nombreux éléments de "petit patrimoine" (portails, puits, …), qui témoignent sur . dans le respect des caractéristiques fondamentales du bourg ancien : trame verte, venelles, espaces publics l'ensemble du territoire de l'identité rurale primitive de la commune. intimistes, qualité des rapports domaines privé / public, … . avec adaptation aux nouveaux modes d’habiter qui, au titre de la préservation de la ruralité de la commune, incitent à la mise en valeur des ces caractéristiques sans occulter toutefois la nécessaire adaptation aux objectifs de renouvellement urbain.

COMPLEMENTARITE

EN

L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE

ET RENOUVELLEMENT URBAIN RENOUVELLEMENT AUTREMENT,

VILLE

LA

Un fort potentiel de découverte de vestiges archéologiques, répartis sur 2 secteurs géographiques : . Zone A de très forte présomption : bourg de Dompierre-sur-Mer, L'Abbaye, le Moulin Blanchard, Maubec, Chagnolet, La Péraudière, Château Milan, Fief des Chalons, . Zone B de forte présomption : La Fromagère, Les Gandes. Prendre en considération les sites archéologiques qui impose le respect des réglementations supra communales en la matière dans le cas de découverte fortuite comme à l’occasion de travaux et de projets immobiliers.

RESERVER ET METTRE EN VALEUR LE PATRIMOINE BATI EN FONCTION DES ENJEUX DE DE ENJEUX DES FONCTION EN BATI PATRIMOINE LE VALEUR EN METTRE ET RESERVER CONSTRUIRE P

3.3

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Un bourg qui s’inscrit au sein dans la vaste unité agricole de la plaine d’Aunis : paysage d'open Field ouvert qui s’exprime globalement sur l'ensemble de la commune. Garantir l’insertion paysagère des futures infrastructures LA Intégrer la future RD 9 dans le grand paysage et réaliser un ouvrage de franchissement du talweg de Chagnolet Préserver les vues lointaines et la trame bocagère qui composent des plans intermédiaires facilitant l’intégration de permettant de : nouveaux bâtiments et installations agricoles. . préserver l'intégrité écologique du corridor de biodiversité, AVEC . préserver la continuité douce structurante entre le bourg et Chagnolet, sous forme de passage inférieur aménagé Les projets d'infrastructures (voie ferrée "fret" et RD 9) vont modifier les liaisons routières et les chemins agricoles : en cohérence avec le corridor de biodiversité proche. veiller à ce que l’aménagement des franchissements permette bien un passage aisé et sécurisé des divers usages : Intégrer la future voie ferrée "fret" dans le grand paysage (compétence Région). véhicules motorisés, cycles et piétons.

Préserver les paysages agricoles sensibles (paysages ouverts) : Une unité paysagère centrale aux caractéristiques paysagères épurées : Attention particulière pour l’implantation des constructions agricoles : implantations avec principe de regroupement, . présence des grandes infrastructures (RN 11 et canal de Marans) qui définissent une enveloppe physique nette respect et reconquête du maillage bocager, …. pour le développement urbain, Préserver les paysages agricoles périurbains majeurs : . espace ouvert et vues emblématiques (sur le canal, le silo de Corne Neuve et le bois de Pins et sur le grand paysage de l’agglomération rochelaise) que la future RD 9 va en partie recomposer, . secteur Sud Ouest compris entre la ville, Chagnolet et le canal de Marans, COMPLEMENTARITE . ligne de crête associée à la silhouette urbaine du bourg, . secteur au Sud Est de Belle Croix et de Corne Neuve.

EN et qui concentre l'essentiel des enjeux paysagers :

. à l’échelle de l’agglomération : . vitrine principale de l’agglomération sur l’axe Paris - La Rochelle (RN 11), Un développement urbain inscrit dans le respect des unités paysagères : . en cohérence avec ses composantes physiques : L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE . corridor écologique pour l’affirmation de la biodiversité,

. espaces « en réserves de développement» annoncées par le SCoT, . RN 11 au Nord : limiter l'étalement urbain au-delà de la RN 11, et optimiser les espaces libres en "dent creuse" (La Fromagère), ET . à l'échelle locale en tant que vitrine de Dompierre à partir de la future RD 9, reflet d’identités « multiples » :

. agricole et « rurale » (champs cultivés ouverts associés à la ligne de crête et à la silhouette urbaine), . canal de Marans à l'Est à forte plus value paysagère, . naturelle et patrimoniale (silhouette massive du canal et qualitative du bois de Pins), . topographie (préservation de la ligne de crête au Sud), en ménageant des transitions entre les espaces urbanisés et la campagne sous forme de mise en scène de fronts bâtis homogènes (limites Sud Ouest associées AUTREMENT, . économique (présence du silo " signal" de la zone d’activés de Corne Neuve). à la ligne de crête), ouverts sur la future RD 9 ; . en respectant les coupures d’urbanisation entre : NATURE . La Fromagère et Les Brandes,

VILLE En marge de l’unité centrale (au Nord de la RN 11 et à l’Est du canal) le paysage est assez fragmenté avec une . Chagnolet et la ville, imbrication des masses bâties et boisées définissant des ensembles composites et diffus. Il s’agira essentiellement . et sur le très long terme en s'appuyant sur l'enveloppe entre le canal et Belle Croix pour intensifier le

LA d’améliorer ces transitions : développement urbain : . principalement dans le cadre des opérations projetées pour Corne Neuve,

ALORISER ET AMENAGER LES PAYSAGES PERIURBAINS PAYSAGES AMENAGER LES ALORISER ET . par des actions ponctuelles pour Les Brandes (isolement visuel vis-à-vis de la RN 11), comme notamment V l’extension des boisements en coïncidence avec les enjeux écologiques détectés précédemment (corridor écologique à créer, boisements à renforcer). A travers le futur corridor de biodiversité, façonner à terme un nouveau paysage depuis la RN 11,

à la fois : Une enveloppe urbaine (bourg de Dompierre) plutôt bien circonscrite qui s'appuie sur des limites physiques franches : . coulée verte à l’échelle de l’agglomération en imbrication avec un futur pôle tertiaire et les futurs quartiers . RN11 d'habitat prévus au Sud Ouest de la ville), CONSTRUIRE

. canal de Marans, . transition verte (agricole et corridor de biodiversité) entre la ville et un futur pôle tertiaire, – qui prédisposent la façade Sud naturellement tournée vers La Rochelle, pour les évolutions futures. . en marges support de fonctions urbaines ludiques et récréatives à la fois pour les usagers d’un futur pôle tertiaire, les riverains (futurs quartiers d'habitat prévus au Sud Ouest de la ville) et les citadins. 3.4

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

LA

Des orientations communautaires (SCoT) :

AVEC

. réseau armature de transports publics, à haut niveau de service, combinant de manière efficace les échelles Organiser les déplacements en accord avec l’agglomération : de l’unité urbaine centrale, de la couronne urbaine rochelaise et de l’ensemble de l’Aunis.[…] Dans le cadre de l’aménagement de la voie de ferrée Nantes / La Rochelle en ligne de transport en commun cadencé, . avec renforcement en capacité et en fréquence des services à destination/origine des grands générateurs préserver la possibilité de réaliser 2 haltes ferroviaires : de déplacement [et notamment] la desserte depuis La Rochelle des pôles d’appui (tel Dompierre-sur-Mer)." . à Corne Neuve : desserte des quartiers Sud du bourg et de la zone d’activités économiques avec l’intérêt de réaliser un pôle multimodal en relation avec la future RD 9 et le site historique de la gare, . au niveau de Belle Croix et du bourg, avec l’intérêt de rayonner sur une large partie des quartiers Est et Sud de la ville (dont le collège) ainsi que sur Belle Croix et les espaces en réserve du développement urbain à très long terme. Maîtriser la qualité de l’air par une optimisation des déplacements. A cet égard développer en priorité les modes de transport alternatifs : Préserver dans les deux cas la possibilité de répondre à long terme aux besoins en stationnement générés par ces haltes ferroviaires.

- à l’échelle intercommunale : modes doux (marche, vélo) et liaison ferrée voyageurs type TER avec la ville centre de La Rochelle, meilleure accessibilité des transports en commun par des cheminements doux et

COMPLEMENTARITE mise en place de parkings relais,

EN - à l’échelle communale : limitation des déplacements automobiles de courte distance : Optimiser les déplacements en réduisant l'usage de la voiture à l'échelle de Dompierre-sur-Mer et de

. organisation du territoire pour favoriser la proximité (commerces, services, équipements), l'agglomération . nouvelle compacité urbaine, maîtrise du développement urbain. Qualité et rapidité de l'offre en transports en commun vers le centre de l'agglomération de La Rochelle, du domicile aux lieux de travail et de loisirs : L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE . Bus à haut niveau de service en cours de réflexion sur l'axe Sautel / Beaulieu / Dompierre ville,

ET . Ligne de transport ferroviaire cadencé à long terme sur l'axe La Rochelle Gare / Marans (desserte de Chagnolet -

Rompsay, Corne Neuve ZA / Bois de Pins canal, Dompierre ville / Belle Croix), Des transports alternatifs à développer et à diversifier : . Maintenir et développer l'offre Bus (échelle SCoT), . un cadencement insuffisant du réseau de car,

AUTREMENT, . Développer le transport à la demande (échelle SCoT), . une voie ferrée inutilisable pour les Dompierrois, . Encourager la pratique des transports en commun et planifier en priorité le développement urbain à . un relatif désintérêt des jeunes pour la commune qui ne peuvent rallier facilement les établissements scolaires proximité des arrêts de transports en commun : Sud Ouest de Dompierre ville. NATURE et le centre ville,

VILLE . un plan vélo partiellement mis en œuvre : liaisons cyclables vers le littoral, …

. l'absence de ligne de transports urbains cadencés à mettre en perspective avec le statut de pôle d'appui prôné

LA par le SCoT.

N NOUVEAU SCHEMA DE CIRCULATION POUR UNE VILLE DE PROXIMITE POUR UNE VILLE DE CIRCULATION N NOUVEAU SCHEMA U

CONSTRUIRE

3.5

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Des corridors écologiques supports d'axe majeur de déplacements doux à l’échelle de Dompierre-sur-

ET Mer et de l’agglomération :

Un usage prédominant de la voiture : Aménagés progressivement (sur le court et le long terme), ceux-ci se comportent comme de véritables espaces

fédérateurs, à la fois : La majorité des habitants continue, malgré la présence de transports en commun (avec, pour certains, une . continuités écologiques (trame verte et bleue du SCoT ) : fréquence importante -1/2 heure), à utiliser leur voiture, en particulier dans le cadre des liaisons domicile-travail.

NATURE . constituées : canal de Marans et abords en tant que corridor majeur dont la revalorisation est projetée à moyen terme),

LA

. futures : Aménager des continuités cycles confortables et praticables toute l’année. . entre le canal de Marans et le marais Poitevin au Nord, via le bois de La Péraudière (entre la RN 11 et Les Brandes) et La Sauzaie (sur la commune de Saint Xandre), Desservir non seulement les pôles d’intérêt patrimonial mais aussi les lieux de vie et les équipements (Plan vélo à . entre le canal de Marans et le bois de La Tourtillère (sur la commune de Puilboreau), AVEC

optimiser) : . entre le canal de Marans et Saint Rogatien au Sud Est, . Sécuriser les traversées des infrastructures routières . Améliorer la signalétique (plan de jalonnement) . pour certains d'entre eux, support d'axe majeur de déplacements doux entre : . lieux de vie quotidiens : bourgs, villages, centres commerciaux et d'activités (existants et futurs), . et lieux d’intérêt patrimoniaux : canal de Marans, château de La Sauzaie au Nord, pôle polyvalent de La Tourtillère, …. relayés par des liaisons intercommunales et vers les hameaux pour mailler l'ensemble du territoire en différenciant les itinéraires de loisirs et les liaisons domicile / travail. COMPLEMENTARITE

Un centre ville apaisé : EN Améliorer les aménagements cyclables qui convergent vers le bourg. . Etendre la "zone 30" et poursuivre la requalification de l’Avenue de la Gare, de la rue du Général de Gaulle et de la rue du Lieutenant Botton en voies partagées en faveur des modes doux et de la réduction de la vitesse des automobiles, Donner une vraie place aux cycles et aux piétons en : . Poursuivre l’aménagement de liaisons douces à partir du centre ville vers les pôles d’équipements, d’activités et L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE . limitant l’usage de la voiture, d’habitat, . en améliorant et en multipliant les perméabilités piétonnes entre les quartiers, au sein des î lots . facilitant les déplacements pour tous les modes au sein du bourg, entre chaque polarité. . Encourager en priorité le vélo et la marche à pied au sein de la ville (aménagements adaptés, parkings en périphérie du centre). AUTREMENT,

Promouvoir la réduction des distances à l'échelle du territoire de Dompierre-sur-Mer :

VILLE Des axes structurants à renforcer, voire à développer en optimisant les temps de parcours selon des axes

. diversifier les itinéraires de déplacements à travers un maillage de liaisons douces hiérarchisé et ramifié, pour fonctionnels et sécurisés : desservir à la fois : LA

. en connexions avec les territoires voisins : . la ville et l'ensemble de ses quartiers, . voies partagées modes doux vers St Xandre (et en direction du Marais Poitevin) et Puilboreau à l’Ouest, . les pôles villageois, les pôles d'emplois (Corne Neuve, futur pôle tertiaire) et les sites d'intérêt (Bois de qui impliquent d’améliorer le franchissement de la RN 11, Pins, …), . la valorisation « interne » et « externe » du canal de Marans, . mais aussi les pôles majeurs de l'agglomération proches : centre commercial Beaulieu, pôle de loisirs de La . au Sud vers Périgny notamment. Tourtillère, zone industrielle de Périgny. . et à l'échelle de la commune : NE VILLE DE PROXIMITE QUI DONNE PRIORITE AUX MODES DE DEPLACEMENTS DOUX AUX DE DEPLACEMENTS MODES PRIORITE DE PROXIMITE QUI DONNE NE VILLE . privilégier les connexions entre les pôles de vie (bourgs, équipements, commerces, villages U communaux), d'emplois (zones d’activités communales et alentours, Beaulieu notamment), haltes CONSTRUIRE

ferroviaires potentielles,… – . rechercher des cheminements « promenades » ou découverte pour relier les différents points d’intérêts de la commune 3.6

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Un territoire concerné par plusieurs projets départementaux :

. prolongement de la RD 9 vers Corne Neuve qui permettra d’éviter Chagnolet, LA . puis à terme, toujours pour la future RD 9, franchissement du canal de Marans et de la voie ferrée par un ouvrage spécifique pour améliorer la sécurité et l’écoulement du trafic vers Périgny / St Rogatien (RD 108), Niveau agglomération : . projet de ligne ferroviaire TER cadencée entre La Rochelle et Marans avec halte ferroviaire envisagée sur la Répartir les flux entre les pôles majeurs générateurs de déplacements de l’agglomération de La Rochelle :

AVEC commune, . carrefour intermédiaire sur la RD 9 entre les échangeurs de Chagnolet et de Corne Neuve pour desservir de

ainsi que par des projets de grandes infrastructures qui restent à confirmer : façon satisfaisante (logique de bouclage) la ville de Dompierre-sur-Mer (pôle d'appui de 10 000 habitants) et un futur pôle tertiaire imaginé à terme, . projet d’autoroute A 831 (Fontenay – Rochefort) à l’Est qui permettrait de soulager la RN 11, . Proposer ainsi deux entrées de ville depuis la RD 9, véritable alternative au demi-échangeur de La Fromagère : . projet de liaison ferroviaire « marchandise » à long terme, positionné par le SCoT au Nord de la commune. . carrefour intermédiaire évoqué ci-dessus,

. Avenue de la Gare reconfigurée et redressée depuis Corne Neuve. L'absence d’échangeur complet avec la RN 11 au niveau du bourg est source de complexité et déséquilibres :

. Permettre, à moyen ou long terme, reconfigurations et aménagements des axes majeurs (RN 11 et RD 9 ) et de . déficit de structuration du réseau viaire dû à des entrées de ville tronquées (en l'occurrence soit une entrée, leurs systèmes d’échanges (notamment à Corne Neuve). soit une sortie), . une accessibilité qui s'organise principalement par le Nord et l'Ouest du bourg alors que l'urbanisation s'étire 2030

- au Sud.

La future RD 9 doit être l'occasion de réguler et surtout de réorganiser la diffusion du trafic automobile à partir de La Rochelle en vue d'améliorer la lisibilité et de qualifier les relations avec la ville centre. 2025 COMPLEMENTARITE

EN

ECHELLE DE FONCTIONNEMENT DU POLE DE FONCTIONNEMENT ECHELLE '

HORIZON ' L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE

A l'échelle communale, mettre à niveau un plan de circulation qui montre ses limites : ET

. en fonction des projets d’infrastructures supra-communaux et de leurs impacts dans les différents domaines environnementaux (circulation, nuisances sonores, franchissement du canal de Marans, …), Niveau communal : . tout en cherchant à résoudre les dysfonctionnements routiers constatés : . Mise en place à terme d’une voie partagée pour la desserte d’un pôle tertiaire avec priorité au transport en

AUTREMENT, commun à haut niveau de service

. accélérer autant que de possible (compétence Conseil général) la mise en œuvre de la future RD 9 pour délester Chagnolet, . Mise en place progressive d’un anneau de circulation automobile périphérique, au plus près du centre ville historique.

NATURE . dans l'attente de la RD 9, amorcer l'aménagement de la traversée de Chagnolet sur les points de sécurité clés, . Etendre la "zone 30" dans et autour du centre ville, et aménager l’Avenue de la Gare et la rue du lieutenant Botton APPUI PREVU A L A APPUI PREVU ' VILLE en voies partagées, . recomposer les accès au bourg à partir de la RN 11 : entrées Sud Ouest et Ouest, D . Stationnements supplémentaires en périphérie immédiate du centre ville. . palier à l'insuffisance de voies structurantes interquartiers, pour soulager la circulation en centre ville. LA . Améliorer la lisibilité dans la hiérarchisation des voies par une clarification du statut des voies.

. Sécuriser la traversée de Chagnolet Au sein du bourg : . aménagement Rue du Pont : aménagement d’un nouveau carrefour giratoire (en concertation avec . identifier et hiérarchiser les voies pour tous les types de déplacements, Périgny), . optimiser et finaliser la boucle interquartier, . aménagement d’une aire de stationnement (mutualisation accès ZI Périgny et canal), . étendre la zone 30 – voirie partagée . aménagement de la rue du Canal en voie partagée. . développer l'offre de stationnement.

CONSTRUIRE Optimiser et finaliser la boucle interquartier pour soulager la circulation dans un centre bourg étroit. – Fluidifier le trafic et mieux répartir les flux en provenance de l'extérieur à travers les quartiers. NE TRAME VIAIRE LISIBLE ET HIERARCHISEE A L A HIERARCHISEE ET NE VIAIRE LISIBLE TRAME 3.7 U

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ENJEUX - OBJECTIFS ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD)

Aménager et mettre en valeur les corridors écologiques dans une cohérence d’agglomération : Des orientations communautaires (SCoT) à prendre en compte : . continuités écologiques (voir Titre B – 1.2),

. supports d'axe majeur de déplacements doux entre les lieux de vie quotidiens et d’intérêt patrimoniaux (voir . trame verte et bleue (espaces agricoles et les espaces naturels et forestiers) : Titre 3). . à préserver ou à décliner sous forme de continuités écologiques reliant les cœurs de nature identifiés à l'échelle de l'agglomération. Eviter tous "risques de rupture, de fragilisation ou d’étanchéité", . et qui peuvent constituer ponctuellement des "lieux privilégiés de loisirs, de détente et de tourisme".

Maintenir et préserver les coupures d’urbanisation identifiées : . des logiques de coupures d’urbanisation à préserver : . coupure agricole et fonctionnelle (RD 9) entre Les Brandes, le pôle villageois La Motte / La Tourtillère (commune ères èmes de Puilboreau), et le bourg de St Xandre : coupure d’urbanisation entre les communes de 1ère et 2ème . entre les 1 et 2 couronnes reconduite par le SCoT couronnes, . Préserver les coupures agricoles et les continuités paysagères intercommunales identifiées par le SCoT . coupures agricole et paysagère fortes associées au canal de Marans : . Des espaces de qualité à mettre en valeur : interface agricole de Grammont entre le bourg et le pôle villageois La . limite paysagère intercommunale avec Sainte Soulle au Nord Est, L’AGGLOMERATION

Motte / La Tourtillère / les Brandes (voir aussi Titre 2) . interface entre le bourg et le pôle villageois de Chagnolet : unité agricole périurbaine au paysage de grande qualité à préserver et à mettre en valeur : coupure d’urbanisation entre les communes de 1ère DE et 2ème couronnes.

. poursuivre le développement du rayonnement économique de l'agglomération de La Rochelle : . et notamment sa capacité d'accueil d'emplois dans les fonctions métropolitaines supérieures en permettant l’implantation d'un nouveau pôle de développement tertiaire et technologique à Dompierre-sur-Mer, tel que prévu par le SCoT, " au bénéficie de son positionnement au sein de l'espace urbain La Rochelle - Rochefort - Niort et d'une bonne desserte, tant ferrée que routière" (ZAD créée à et effet en mars 2012), Développer le potentiel d’accueil économique : L’ECHELLE . "accroître de manière raisonnée" l’offre disponible pour l'accueil des "activités artisanales et de production . accroître de manière raisonnée le pôle d'activités de Corne Neuve, destiné majoritairement au développement et A destinées majoritairement au développement et à l’adaptation du tissu économique productif local […]sur l’axe à l’adaptation du tissu économique productif local, Ouest-Est de l'agglomération à Dompierre-sur-Mer / Corne Neuve", . permettre l’implantation d'un nouveau pôle de développement tertiaire dans un positionnement stratégique au . exploiter et créer des points de repères forts en adéquation avec les orientations de valorisation des paysages sein de l'espace urbain La Rochelle - Rochefort - Niort en accord avec une qualité de desserte, tant ferrée que périurbains (Titre B – 2.4) : routière. (voir aussi Titre 3–concepts de la ville autrement et de ville archipels). - silo de Corne Neuve, - aménager un pôle tertiaire en entrée d'agglomération autour d'un concept fort à la fois lieu identitaire et élément signal emblématique.

EQUILIBRES

Intégrer les infrastructures de transport envisagées à court et long termes ET

Réserver les emprises et les espaces de dégagement nécessaires pour : . le prolongement de la RD 9 vers Corne Neuve à court terme (voie structurante d'agglomération), . la jonction de la RD 9 avec la RD 108 au Sud Est à moyen – long terme (voie structurante d'agglomération) . poursuivre à moyen long termes la RD 9 vers St Rogatien (voie intercommunale de ceinture d'agglomération) via . en cohérence avec les projets d’infrastructures : la requalification et l'aménagement de la RD 111, . nouvelle RD 9 . aménager la future voie ferrée « fret » de desserte du port de La Pallice, . ligne ferroviaire "fret" vers le port de La Pallice, confirmée par le SCoT pour soulager le trafic poids lourds la . rétablir les liaisons agricoles en minimisant les impacts sur la circulation automobile. RN 11, DYNAMISME

Intégrer la future RD 9 dans le grand paysage : voir Titre 3 : Valoriser et aménager les paysages périurbains. . future autoroute A 831 au large du territoire communal (à l’Est) (fuseau autoroutier Fontenay le Comte / Rochefort), affirmer et améliorer les relations avec l’agglomération et avec l’extérieur, et : Aménager et développer les infrastructures existantes dans une cohérence d’agglomération : . intégrer ces projets dans une vision prospective à long terme du territoire, Requalification de la RN 11 par séquences paysagères (en phase avec la mise en fonction de la future voie ferrée) : . faciliter leur mise en œuvre par des dispositions adaptées. . en lien avec l'échangeur de Chagnolet : nouvelle accroche architecturale identifiant le statut d’entrée et qualifier l’image de La Rochelle depuis l’entrée de ville principale (RN 11). d’agglomération de La Rochelle en lien avec un futur pôle tertiaire (en amont de Beaulieu sur la commune de

CONCILIER Puilboreau),

– . entre un futur pôle tertiaire et le canal de Marans à l'Est aménager une séquence largement végétalisée à travers

4 des larges bandes boisées à planter : . entre la RN 11 et Les Brandes : extension vers l'Est et l'Ouest du bois de La Péraudière, . entre le bourg et la RN 11 en accompagnement des extensions urbaines.

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C. TRADUCTION REGLEMENTAIRE DU PADD ET JUSTIFICATIONS DES DISPOSITIONS DU PLU

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Pour atteindre les objectifs d’aménagement fixés et mettre en œuvre les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), le PLU prévoit un ensemble de dispositions  Les zones généralistes : dont la mise en œuvre et la justification sont présentées ci-après. - La zone UB caractérise le tissu urbain ancien de la commune. Elle comprend le centre ville, le noyau ancien de Chagnolet, ensembles urbains très cohérents essentiellement par 1. LES DIFFERENTS TYPES DE ZONE l’implantation et la hauteur des bâtiments. Elle cumule des fonctions d’habitat, de commerce, d’équipements collectifs et d’activités peu nuisantes. Pour des facilités d’utilisation du document d’urbanisme, le caractère et la vocation de chaque zone - La zone UE correspond pour la plus grande part à l’urbanisation récente de la commune. Elle sont décrits précisément aux pièces écrites du règlement en entête de chaque chapitre. Est ici coïncide avec les quartiers périphériques au centre ville et au noyau ancien de Chagnolet, et simplement présentée la structure générale du règlement en zones, secteurs et sous secteurs et leurs aux villages de La Fromagère, des Brandes, de Belle Croix. Les constructions d’habitations définitions générales. sous diverses formes prédominent. Le secteur UEb cible l’urbanisation plus diffuse des hameaux importants : Mouillepied, Corne Pour de plus amples précisions sur les principales distinctions règlementaires on pourra se reporter Neuve, L'Abbaye et La Gabardelière. La morphologie urbaine correspond à une implantation aux tableaux du Titre C 3 ci après. Le lecteur est également invité à se reporter aux pièces écrites du plutôt spontanée d’un nombre limité de bâtiments n’ayant pas fait l’objet d’opération règlement (document 4.2 du dossier) pour le détail des prescriptions. d’ensemble. La trame viaire est peu développée. L'emprise au sol maximale est adaptée en

fonction de l'emprise bâtie existante. Le règlement du PLU délimite quatre types de zones conformément à l’article R.123-4 du code de l'urbanisme : - La zone urbaine, Bien que de caractère sensiblement différent, la vocation des zones UB et UE est approximativement équivalente. Il s’agit avant tout d’y favoriser la diversité des fonctions urbaines - La zone à urbaniser, en accueillant l’habitat sous diverses formes, en y favorisant la mixité sociale et en accueillant des - La zone agricole, activités compatibles et l’ensemble des équipements nécessaires. - La zone naturelle et forestière

- La zone UF recouvre les espaces mutables d’une certaine envergure situés au sein du centre ville. Sa vocation est similaire à celle des zones UB et UE avec toutefois une dimension de 1.1. LES ZONES URBAINES projet urbain. A ce titre son urbanisation est conditionnée au respect de principes d’aménagement précisés dans les Orientations d’Aménagement. Le secteur UFz est afférent à la ZAC de la Gare (opération publique d'aménagement encours). Les zones urbaines comprennent les secteurs déjà urbanisés de la commune et les secteurs où les

équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.  Les zones spécialisées :

- La zone UL, spécialisée pour l’accueil des équipements collectifs, correspond à l'espace On compte 5 zones urbaines. Le cas échéant les constructions et opérations doivent être polyvalent de la Mare en périphérie Est de la ville, qui rassemble notamment les équipements compatibles avec les Orientations d’Aménagement. scolaires et sportifs. Il doit permettre d’accueillir de nouvelles activités et ainsi de renforcer ce pôle d’équipements. Les règles définies dans la zone UL aspirent à répondre aux besoins et - UB : zone mixte généraliste (habitat sous diverses formes et activités compatibles) aux exigences des équipements autorisés : éloignement des constructions par rapport aux correspondant au tissu urbain ancien de la commune (morphologie urbaine dense) et limites (commodité, sécurité, …). Le secteur ULz est afférent à la ZAC de la Gare (opération regroupant des fonctions urbaines de centralité ; 1 secteur UBb Chagnolet de hauteur plus publique d'aménagement en cours). limitée ; - Le secteur UXb, spécialisée pour l’accueil des activités économiques, comprend la zone - UE : zone mixte généraliste (habitat sous diverses formes et activités compatibles) d'activités de Corne Neuve, le centre départemental des routes à l'Ouest de Chagnolet, une d'urbanisation récente ; 1 secteur UEb, correspondant à une urbanisation moins dense de activité de négoce de matériaux en bordure de la RN 11 au niveau de l'échangeur de La hameaux ; 1 secteur UEz correspondant au quartier urbanisé de la ZAC de Gare ; Fromagère. Le tissu est caractéristique de ce type d’espaces avec une concentration de - UF : zone de renouvellement urbain et d'optimisation des espaces libres en centre ville ; 1 bâtiments d’activités édifiés généralement dans le cadre d’opérations d’ensemble et secteur UFm incluant des activités d'agriculture spécialisée, et 1 secteur UFz concerné par des implantés en recul des voies de desserte et entourés de parcs de stationnement ou d’aires de dispositions spécifiques à la ZAC de la Gare ; stockage et de manœuvres. - UL : zone spécialisée pour l’accueil des équipements collectifs, 1 secteur ULz concerné par Il s’agit de permettre aux activités présentes de se développer et de faciliter leur bon des dispositions spécifiques à la ZAC de la Gare ; fonctionnement dans un tissu urbain adapté aux exigences (commodité des espaces). UXb et UXc : zone spécialisée pour l’accueil des activités économiques ; l'indice b rappelle la La distinction de ce quartier par rapport aux autres secteurs agglomérés se justifie par présence d'activités à dominante artisanale et industrielle susceptibles de générer des nuisances ; l’incompatibilité de telles activités avec le tissu urbain des zones généralistes (hauteur des l’indice c correspond au secteur spécifique de la Péraudière qui accueille une activité de chais et bâtiments, compositions architecturales souvent radicalement différentes, larges espaces de de négoce de Cognac. stockage et de manœuvres, ….). Ces 5 zones peuvent se distinguer en deux grands groupes : les zones généralistes et les zones - Le secteur UXc correspond au secteur de la Péraudière qui accueille une activité de chais et de spécialisées. négoce de Cognac. Il s’agit sur ce secteur isolé et encadré par un espace boisé classé de concilier la Page - 110 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 valeur patrimoniale de la propriété (bois classé et ensemble bâti de caractère) avec le maintien et le développement mesuré de l’activité. Pour être livrés à la construction, les secteurs 1AU et 2AU devront être soumis à une procédure de Modification ou de Révision du PLU qui précisera les conditions de cette urbanisation. Ce secteur se distingue ainsi des autres tissus d’activités par des règles adaptées au contexte patrimonial bâti et paysager où est implanté l’activité (règle de hauteur et d’emprise au sol différenciées et principe de préservation du caractère patrimonial de l’ensemble architectural et paysager). 1.3. LA ZONE AGRICOLE

La zone A ou zone Agricole comprend les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en

raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres. 1.2. LES ZONES A URBANISER Elle correspond aux terrains sur lesquels s’est développée l’activité agricole et se caractérise par la présence : La zone AU, ou zone A Urbaniser, comprend les secteurs à caractère naturel destinés à être - de terrains cultivés ou non, ouverts à l’urbanisation. Les terrains sont peu ou pas équipés. A ce titre, il convient d’éviter - de quelques constructions, principalement destinées à l’exploitation agricole. toute urbanisation anarchique et au contraire d’y encourager les opérations d’ensemble portant sur des programmes de constructions. La vocation du secteur A strict (A sans indice) est de préserver l’ensemble des potentialités agronomiques, biologiques et économiques des terres agricoles et de permettre l’évolution des On compte 3 zones à urbaniser. Le cas échéant les opérations doivent être compatibles avec les structures agricoles (extension, modernisation, … des exploitations agricoles existantes et création de Orientations d’Aménagement. nouveaux sièges d’exploitation agricole dans un environnement adapté). La constructibilité est donc limitée à des usages spécifiques à l’agriculture. - AUH : zone d’extensions urbaines à court terme sous forme de projet d’aménagement d’ensemble à vocation dominante d’habitat sous diverses formes et permettant une diversité La zone A comprend un secteur Ap qui correspond à des espaces de plus value paysagère. des fonctions (mixité) ; 1 secteur AUHz concerné par des dispositions spécifiques à la ZAC de La zone A comprend également un secteur Ab qui correspond à des secteurs sensibles au niveau des la Gare ; paysages, mais également stratégiques car identifiés comme espaces à enjeux de long terme en corrélation avec les objectifs du SCoT (pôle d'appui définissable comme une petite ville d'une dizaine - AUX : zone d’extensions urbaines à court terme sous forme de projet d’aménagement de milliers d'habitants). d’ensemble à vocation d'activités économiques : Dans les secteurs Ap et Ab toute construction est interdite en vue à la fois de préserver et valoriser . un sous secteur AUXb pour l'accueil d'activités à dominante artisanale et industrielle des espaces présentant un potentiel agronomique, biologique ou économique ainsi que le paysage qui susceptibles de générer des nuisances et apparentée à la zone UXb ; leur est attaché. . un sous secteur AUXm pour l’accueil de commerces spécialisés dédiés aux cultures de maraîchage et de pépinières. La zone A comprend un secteur Ah qui correspond aux lieux dits, hameaux et bâtiments isolés disséminés dans l’espace à dominante rurale de la commune. Elle rassemble essentiellement des constructions à destination d’habitation sans lien avec l’agriculture. La vocation du secteur Ah est de - AU (avec indices 1 ou 2) : réserves foncières fermées à l’urbanisation ; celles-ci sont permettre l’évolution limitée des habitations. Les capacités d’accueil sont volontairement limitées en subordonnées à Modification ou Révision du PLU pour devenir constructible. La zone AU est m² d’emprise au sol afin de prévenir toute atteinte à la préservation des sols agricoles et forestiers constituée de 2 secteurs, fonction d’un phasage d’urbanisation dans le temps : alentours . 1AU pour une urbanisation à moyen terme, Enfin la zone A comprend un secteur Am dédiés aux cultures spécialisées de maraîchage et de . 2AU pour une urbanisation à long terme. pépinières, à préserver et à valoriser. En cohérence avec le PADD, les indices de chaque secteur 1AU et 2AU précisent la vocation pressentie en s’apparentant aux indices des zones urbaines (1AU, 1AUH, 1AUHm, 2AUH et 1AUXb). 1.4. LA ZONE NATURELLE ET FORESTIERE

Le caractère de l’ensemble des zones AU, avant toute urbanisation, est sensiblement identique. La zone N, ou zone Naturelle et Forestière, comprend les secteurs à protéger en raison soit de la Toutes recouvrent des terrains à large dominante naturelle ou agricole. Elles se caractérisent par une qualité de sites, des milieux naturels et des paysages, soit de leur caractère d’espaces naturels. faiblesse des équipements (réseaux, voiries, …) et présentent de surcroît une configuration et un On compte 2 zones naturelles. parcellaire inadaptés qui imposent le recours à une opération d’aménagement pour rechercher une cohérence d’ensemble. - La zone N qui comprend 3 secteurs : . Le secteur N sans indice qui comprend les espaces naturels et les sites de qualité La vocation des zones AUH et AUX se distingue par leur caractère opérationnel alors que les secteurs remarquablement bien préservés de la commune ; en vue de préserver et valoriser ces 1AU et 2AU sont pour le moment inconstructibles (il s’agit d’interdire les occupations et utilisations espaces, ceux-ci sont rendus inconstructibles mis à part les équipements de services du sol qui la rendraient impropre ultérieurement à l’urbanisation). Pour ces deux derniers une publics ou d’intérêt collectif (réseaux notamment) indispensables ; Orientation d'Aménagement spécifique précise le phasage des extensions urbaines dans le temps (respectivement moyen et long termes).

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. Le secteur Nj de parcs, jardins et d'agriculture citadine dans lequel des aménagements Zone / Secteur Superficie Total Zone Correspondance Superficie inhérents aux jardins sont admis (abris) ; 1 sous secteur Njz concerné par des Zonage PLU Zonage POS dispositions spécifiques à la ZAC de la Gare UB 15,3 . Le secteur Nt, spécifique aux aires naturelles de camping et aux constructions 20,4 UB 19,6 UBb 5,1 afférentes (sanitaires, piscine)

UE 178,7 UE - La zone NV correspond aux espaces à dominante naturelle pour partie artificialisés par la UEb 10,6 192,3 177,3 NB présence d'ouvrages à caractère public et/ou collectif (infrastructures et superstructures UEz 3 telles que voies express, échangeurs, …, installations techniques spécifiques telles que station

d’épuration, lagunages, bassins de régulation des eaux pluviales, …, parkings privés ou publics UF 1,7 aux abords des grandes voies de circulation (RN 11, RD9)). UFm 2 4 UFz 0,3

UL 29 30 NDa, NDb NDe 18,9 ULz 1

UXb 12,1 13,7 UX, UXb 8,7 UXc 1,6

AUH 3,8 24,6 NA 37,2 AUHz 20,8

AUXb 14,4 15,6 AUXm 1,5 NAZ 23,6

1AU 2,8 2,8

1AUH 4,5 16,8 1NA 15,1 1AUHm 12,3

1AUXb 12,8 12,8 1.5. TABLEAU RECAPITULATIF DES SUPERFICIES DES ZONES & SECTEURS 2AUH 7,1 7,1

A 1 192,1 Ab 104,6 Ah 7 1354,1 NC 1 349,2 Am 7,5 Ap 42,9

N 89 ,9 Nj 12,2 112,8 Njz 8,5 ND 159,3 Nt 2,2

NV 37,5 37,5

TOTAL 1 844,8 1 842,3

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2. DELIMITATION DU ZONAGE (DOCUMENTS GRAPHIQUES) - à La Fromagère : 2.1. LES ZONES URBAINES . la zone NA du POS, au Nord Est de la rue Archambault, . le terrain d'assise de l'EHPAD, livré mi 2012, auquel se rattache l'ancienne ferme du  La zone UB Fief des Dimeries (NC au POS), La zone UB recouvre le centre ville ancien et le noyau ancien de Chagnolet. - dans le village des Brandes, la zone NA du POS, au Sud de la rue des Vergers à l'Est du village. La tranche 2 (partie Sud) n'était pas réalisée au moment de l'arrêt du PLU, toutefois le permis d'aménager avait été délivré, Par rapport au POS, la zone UB a été étendue en plusieurs endroits en périphérie du centre ville - dans le village de Chagnolet : pour encourager une densification en cohérence et en continuité avec le tissu urbain resserré du centre ancien (alignement, mitoyenneté, hauteur plus élevées). Il s'agit : . la zone NA du POS de La Métairie, au Nord Est, . la zone NA du POS du Moulin (rues du Garouil et de la Baillarghe), au Nord Ouest. - De l'extrémité Ouest de l'îlot des rues De Gaulle / de La Sablière / des Hirondelles (UE au POS) qui prolonge une zone UF, - d'un terrain libre et d'une maison individuelle enclavée en rive Nord de la rue Tournade (UE au Pour le reste : POS), - à La Fromagère, deux maisons en rive au Nord Ouest (NC au POS), issues de succession - des terrains libres à l'extrémité Est de la rue Tournade, en rive Sud (UE au POS), d'anciens agriculteurs, sont intégrées à la zone UE. - des terrains libres rue de La Motte (UE au POS), - dans le village des Brandes, un terrain d'environ 1 000 m² (NA au POS), situé à l'extrémité de - au Nord Est de terrains libres et enclavés entre l'avenue de La Libération et la rue des l'impasse du Château, est intégré à la zone UE permettant de simplifier la forme du parcellaire Fontaines(UE au POS), agricole en limite de village. - et d'un terrain libre en reliquat entre la rue des Fontaines et l'opération d'habitat récente de - dans le village de Chagnolet : la rue Ronsard (NA au POS). . la zone UE est réduite en périphérie Est : voir plus loin évolutions de la zone A, . la zone UE est élargie en périphérie Nord pour intégrer deux habitations existantes. A Chagnolet, dans la section Sud de la Grande Rue, la zone UB est agrandie sur une dent creuse d' environ 1 000 m² au détriment de la zone NA du POS. L'emprise de la zone est limitée en profondeur La zone UE est également agrandie en rive Sud de la rue Archambault : voir plus loin évolutions de la en cohérence avec l'objectif de préservation d'un espace de respiration en cœur d'îlot (voir à cet zone UX. effet plus loin les évolutions du secteur Nj). A noter que le mur en pierres existant à l'alignement devra être conservé (protection L.123-1-5, 7ème).  le secteur UEb  La zone UE Dans les hameaux les plus importants, le secteur UEb se substitue à la zone NB du POS. Le secteur UEb attribue davantage de droits à construire que la zone NB du POS (nombre de logements, taille La zone UE a été adaptée par rapport au POS pour tenir compte des opérations réalisées. Ont ainsi minimale des terrains et COS auparavant limités dans le POS) répondant ainsi aux objectifs été intégré à la zone UE : d'optimisation des espaces au sein des secteurs équipés. En accord avec les objectifs affichés au PADD - dans la ville : les extensions en emprise de ces hameaux sont toutefois contenues, essentiellement afin de limiter . le nouveau quartier des Fontaines au Nord (zone NA au POS), les atteintes aux milieux agricoles et naturels. . le Fief des Sablières (rue des Droits de l'Homme, zone NA au POS), Par rapport au POS : . le nouveau quartier délimité par l'avenue de la Libération et la rue des Roses (zone NA - à Mouillepied, sont ainsi exclus : un champ agricole en rive Ouest classé en zone A, des au POS), parcelles peu desservies en rive Est situées dans l’espace tampon avec le canal de Marans . l'achèvement du quartier des Drouillards (rue René Caillie, zone NA au POS), classé en zone N (mise à distance de l’urbanisation et preservation des fonctions naturelles et . l'achèvement du quartier de La Garenne (rues des Tilleuls et des Mimosas, zone NA au écologiques de ces espaces); POS), - à l'Abbaye, sont exclus les bâtiments agricoles liés au site d'exploitation agricole n°4 ; . et la tranche 1 de la ZAC de la Gare (zone NAZ du POS), pour laquelle un indice z - à La Gabardelière, sont exclus les terrains libres en extension au Nord Ouest (voir évolutions (nouveau secteur UEz) rappelle que des dispositions règlementaires spécifiques du secteur Nj plus loin); à noter que ce secteur prolonge le village du même nom présent sur s'appliquent. la commune voisine de Bourgneuf. A contrario un terrain bâti, qui accueille une entreprise artisanale de terrassement au Sud du village (chemin du Paradis) est intégré au secteur UEb ; - à Corne Neuve, un vaste terrain équipé (0,6 ha environ) compris entre l'échangeur et le hameau, et isolé de l'espace agricole par la rue de la Tonnelle est zoné UEb (NC au POS) ; à noter la présence de talus paysagers réalisés dans le cadre des aménagements routiers faisant office de temporisation.

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Les constructions isolées (écarts, hameaux de faible emprise) sans rapport avec l’activité agricole et  La zone UX zonées NB au POS, évoluent vers un zonage Ah, voir plus loin. Celle-ci a été adaptée par rapport au POS pour tenir compte des opérations réalisées. Ont ainsi été intégré à la zone UXb :  La zone UF - une parcelle urbanisée au Sud Est de Corne Neuve (NAx au POS), La zone UF recouvre des espaces mutables et des terrains libres, situés en centre ville et pour partie - l'emprise du giratoire de Corne Neuve (NC au POS). équipés, mais dont la configuration et le parcellaire sont inadaptés aux enjeux de renouvellement urbain. Pour chaque zone définie, l’objectif est de regrouper les potentialités recensées dans une A La Fromagère la partie Ouest de la zone UXb du POS est classée en zone AUH en liaison avec la réflexion d’ensemble afin de permettre une utilisation optimale des espaces et des équipements en future EHPAD et le futur parc (Bois d'Arlette). L'affirmation d'un pôle de vie intergénérationnel avec conformité avec les exigences de la loi SRU. la mise en place d'un lien urbain avec la ville a été préférée à la confortation d'activités économiques. 5 zones UF sont créées : Plus à l'Est, le zonage UXb du POS est maintenu sur l'activité de négoces de matériaux en place. Le - au Nord, rue Galland, sur le site d'une ancienne activité (transports Grimaud), occupé par un renouvellement urbain est en effet peu souhaitable sur ce secteur vu la proximité de la RN 11 (voie hangar désaffecté peu compatible avec les quartiers d’habitat et les fonctions urbaines bruyante). La maison existante en bordure de la rue Archambault reçoit un zonage UE (UXb au POS) proches ; en accord avec la nouvelle destination résidentielle du quartier (nouvelle zone AUH adjacente). - en centre ville, sur les ilots délimités par les rues Galland, De Gaulle, des Hirondelles et du Soleil Couchant, et occupés principalement par des ensembles immobiliers vieillissants aux A Chagnolet, la zone UXb à l'Ouest du village reprend l’ancienne zone NAx du POS. architectures médiocres (aussi bien pour la moyenne surface commerciale que pour les maisons de ville) qui nuisent à la fois à l'identité urbaine et au dynamisme commercial. Sur la partie centrale un indice z rappelle que des dispositions règlementaires spécifiques à la ZAC Enfin, au Sud des Brandes, l’entreprise de Cognac Normandin-Mercier, située dans l’ensemble bâti et de la Gare s'appliquent. La zone UF intègre également des terrains libres à l'Ouest de la rue paysager remarquable de la Péraudière, est identifié en UXc. des Hirondelles ; - rue de la Garenne, sur le site d'une ancienne activité (la Sema) occupé par des anciens bâtiments d'activités non compatibles avec les quartiers d’habitat et les fonctions urbaines 2.2. LES ZONES A URBANISER proches ; - au Sud en limite du centre ancien, sur l'îlot des rues Lagrange et Laporte, occupés  Phasage des extensions urbaines à dominante d’habitat essentiellement par des jardins et d'anciens vergers, ainsi que par une maison de caractère ; - au Sud Ouest, rue De Gaulle, sur le site d'exploitation des pépinières Robin constitué de Le phasage des zones à urbaniser répond à une chronologie d’urbanisation décrite aux Orientations bâtiments à l'architecture disparate et médiocre (hangars, entrepôts, anciennes maisons d’Aménagement. transformées et dénaturées, espace de vente peu visible), de parkings, d'espaces de stockages Pour les futurs quartiers à dominante résidentielle : extérieurs, le tout disposés sans véritable organisation. - les zones AUH (ouvertes à l’urbanisation) coïncident avec les secteurs de développement prioritaires, dont le secteur AUHz qui correspond aux tranches opérationnelles de la ZAC de la Chaque zone UF fait l'objet d'Orientations d’Aménagement. L'état des lieux et les enjeux sont plus Gare restant à urbaniser ; particulièrement détaillés dans ce document (pièce n°3 du PLU). - le zonage AU (fermé à l’urbanisation car insuffisamment équipé) reprend les secteurs pour lesquels l’urbanisation est envisagée à moyen et long termes, avec par ordre chronologique 1AUH (Entrée de ville Sud Ouest et Chagnolet Maubec), puis 2AUH (Fief des Fontaines).  La zone UL La zone UL recouvre l'intégralité de l'espace polyvalent de la Mare : collège, école, complexe sportif, Pour les futurs quartiers réservés aux activités économiques : centre équestre, …. Elle reprend : - le secteur AUXb (ouverte à l’urbanisation) sur la partie médiane de Corne Neuve (permis - les équipements scolaires précédemment classés UE au POS, d'aménagement déposé au moment de l'arrêt du PLU), - la zone NDa du POS, - le zonage 1AUXb (fermé à l’urbanisation car insuffisamment équipé) reprend le secteur pour - le cimetière et les terrains prévus pour son extension (NDb au POS) ainsi que les espaces verts lequel l’urbanisation est envisagée à long terme : Corne Neuve Sud. Ce secteur, identifié au associés avenue de la Libération (UE au POS), schéma directeur des zones d’activités de l’agglomération de La Rochelle, a vocation, à - les installations techniques (ancienne station d'épuration et ses abords - NDe et ND au POS - terme, à venir conforter la vocation économique du secteur et à optimiser les aménagements réhabilités en bassin pluvial) que le plan de Référence communal prévoit d'intégrer dans un réalisés de la première tranche dont la projet est en cours. L’ouverture à l’urbanisation de ce parc urbain paysager. secteur sera liée aux besoins de développement économique de l’agglomération.

La zone UL intègre également l'école de Chagnolet (ancienne zone UB au POS) et un terrain libre Ce classement est également justifié par la nécessité de respecter le potentiel d'extensions urbaines mitoyen au Sud pour faciliter l’extension de cet équipement dans un contexte foncier contraint. annoncé par le SCoT à l’échelle de l’agglomération. Ainsi, pour maîtriser la croissance dans le temps, les Orientations d’Aménagement annoncent que l'ouverture à l'urbanisation des secteurs 1AU et 2AU

Page - 114 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 sera conditionnée à un bilan des rythmes d'évolution démographique et de consommation spatiale par rapport au SCoT de l'agglomération rochelaise sur les communes de la seconde couronne dont fait  A Chagnolet : partie Dompierre-sur-Mer. Le secteur 1AUH de Maubec (dit aussi de La Métairie) est redimensionné par rapport à la zone 1NA du Le zonage AU permet par ailleurs d’envisager l’exercice du Droit de Préemption Urbain ou tout autre POS. dispositif de maîtrise du foncier amont. La partie Nord accessible par la rue Maubec est conservée. La préservation du fond du talweg et de ses abords (zone humide potentielle) sont préservés via les orientations d'aménagement.  Délimitations des zones à urbaniser La partie Sud est supprimée pour des raisons multiples : La délimitation des zones à urbaniser s’accorde avec le respect des unités paysagères, en cohérence - proximité de l'exploitation agricole n°23, avec ses composantes physiques et les infrastructures existantes ou envisagées (RN 11, future RD 9). Voir aussi à ce propos le Titre C-9.3.4. - pas d'accès suffisamment dimensionné possible, ni depuis l'impasse des Prairies, ni depuis le groupement d’habitations de la résidence du Grand Chemin (passage existant exigu inadapté). Toutes seront desservies à terme par le réseau collectif d’assainissement. - Maintien des équilibres de consommation d’espaces liés au SCoT. Les préfixes (1 ou 2) reprennent le phasage annoncé aux Orientations d'Aménagement. Les terrains sont insuffisamment équipés pour recevoir une urbanisation à court terme, notamment en ce qui concerne la capacité d'accueil (une centaine de logements) et au regard du statut des voies  La ville : existantes : rue de La Métairie et impasse de Maubec inadaptées. Le secteur AUHz reprend les espaces non urbanisés de la ZAC de la Gare (zone NAZ au POS). Un secteur situé sur le fief Bazoges sur les arrières du lotissement du même nom (anciennement UE au POS) est identifié en AUH. L’objectif est de permettre une urbanisation maîtrisée sur ce secteur

par la mise en œuvre d’une orientation d’aménagement afin d’éviter un développement sous forme La délimitation du nouveau secteur 1AUHm (fermé à l’urbanisation car insuffisamment équipé) : de drapeaux successifs, peu satisfaisant en terme de forme urbaine développée et de connexion avec - s'accorde au Nord avec la bretelle de sortie de la RN11. Au Nord de celle-ci une bande de les secteurs adjacents existants et futurs. terrain d'une cinquantaine de mètres au plus favorable est incluse au zonage 1AUHm pour

permettre un déplacement éventuel du terrain d'accueil des gens du voyage dans le cadre de l'aménagement du secteur (voir aussi orientations d'aménagement) ; La zone AUH de Fissac reprend l’ancienne zone NA du POS, jusqu'au chemin des Tausières. Elle est - englobe les terrains libres existants en rive Sud de la rue De Gaulle à partir de l’accès actuel étendue à l'Est jusqu'au la Grande Rue (au détriment de la zone UB) pour garantir une cohérence au terrain des gens du voyage, en excluant la réserve d'eau inhérente aux pépinières (celle-ci d'aménagement. Les terrains sont suffisamment équipés pour permettre une desserte à partir de la zonée Am) et le secteur dédié à de nouveaux bâtiments commerciaux liés aux pépinières ; rue du Garouil et de la Grande Rue et assurer un bouclage. - et reprend pour le reste les principes de "presqu'île" et de "ville archipels" retenus au PADD. Son emprise respecte en partie les terres de Varennes (voir plus loin évolutions de la Pour les autres zones NA du POS leur suppression est argumentée plus loin (voir secteur Nj). zone A et paragraphe consacré aux cultures spécialisées). A l'Ouest la limite a été définie en concertation avec la profession agricole de manière à conserver une entité agricole confortable pour une mise en valeur agricole (de l'ordre de 300 mètres d'emprise) entre la  Dans le village des Brandes "presqu'île" et l' "île majeure" Les terrains sont insuffisamment équipés pour recevoir une urbanisation à court terme, notamment La zone AUH au Nord reprend l’ancienne zone NA du POS. Les terrains sont suffisamment équipés en ce qui concerne la capacité d'accueil (environ 300 logements + équipements collectifs) et au pour recevoir une opération de taille moyenne (une trentaine de logements) et permettre un regard de l'insuffisance des réseaux. bouclage à partir de la rue des Vergers.

La zone 2AUH du Fief des Fontaines reprend l’ancienne en partie la zone NA du POS. Elle est élargie  A Corne Neuve : au Nord (zone ND au POS) pour permettre d'intégrer la réalisation d'espaces verts tampons dans le cadre de l'opération (voir orientation d'aménagement) dans le respect de la marge de reculement de Le secteur 1AU reprend l’ancienne zone NAx du POS. La vocation de ce secteur (lié aux évolutions de 100m par rapport à l’axe de la RN11. réflexions sur le positionnement éventuel d’une halte ferrée sur le territoire de Dompierre) apparait à ce jour insuffisamment précise et les terrains sont par ailleurs insuffisamment équipés pour recevoir une urbanisation à court terme.  La Fromagère :

La création de la zone AUH de la Fromagère est abordée précédemment (voir évolutions de la zone UX).

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2.3. LA ZONE AGRICOLE Pour les habitations isolées, le zonage Ah est également limité aux abords des sites d'exploitation agricole existants : voir ci-dessous évolutions de zonage pour les écarts. La vocation de la zone A est d’assurer à la fois la protection des potentialités agronomiques, biologiques et économiques liées à l’agriculture. D'une façon générale, il convient de veiller à ce que  Sites d'exploitation agricole enclavés au sein des enveloppes urbaines l'activité agricole puisse se poursuivre sur le sol communal en lui conservant des espaces suffisamment vastes pour être exploités. S'agissant des sites d'exploitation agricole enclavés au sein des zones urbanisées : - le zonage UE est reconduit par rapport au POS sur les sites n°14 aux Brandes et n°15 Rue de  Prise en compte des sensibilités paysagères et écologiques Gaulle de façon à ne pas figer la situation existante et à permettre une mutation via la valorisation du foncier. Les activités peuvent toutefois se développer par la possibilité donnée Par rapport à la zone NC du POS, la délimitation de la zone A a été remaniée de façon à prendre en au règlement d'extensions limitées, compte les sensibilités paysagères et écologiques mises en évidence dans le diagnostic. - le zonage UE évolue vers un zonage UFm sur le site des pépinières n°24 (voir ci-dessous). En cohérence avec le PADD, le nouveau secteur Ab recouvre les paysages agricoles à la fois sensibles et stratégiques au regard des objectifs du SCoT : espace de transition associé à la ligne de crête entre la "presqu'île" et la future RD 9, et à des vues lointaines notamment :  Cas particuliers des sites d'exploitation de cultures spécialisées (pépinières, maraîchage) . sur la végétation associée au canal de Marans (silhouette du Bois de Pins), Le PLU assure le maintien d’une agriculture de proximité sur l’entrée de ville Sud Ouest (rue de . sur le silo de Corne Neuve point de repère marquant. Gaulle) en garantissant le maintien et l'évolution de l'activité des pépinières existantes (n°24) tout en En cohérence avec le PADD, le nouveau secteur Ap recouvre les paysages agricoles sensibles : s'inscrivant dans le projet de recomposition de l'entrée de ville : coupures d'urbanisation RN 11 / Les Brandes, La Fromagère / Les Brandes. - reconnaissance et pérennisation des espaces agricoles inhérents aux pépinières : large poche Par rapport au POS, ces entités étaient précédemment zonées NC, ou ND pour la RN11 et ses abords. de terres cultivables zonée Am (7,4 ha initialement NC au POS), et, à la date d'arrêt du PLU, pour partie mise en valeur par les pépinières (plein champ, serres et tunnels). En concertation

avec l'exploitant les terres les plus valeureuses ont été retenues en Am ; les terres autour de La zone NA du POS au Sud des Brandes a été supprimée au profit d'un zonage A pour stopper l'actuel terrain d'accueil des gens du voyage ayant été déclarées moins bonnes. La superficie l'urbanisation en lien avec le corridor de biodiversité. Voir aussi Titre C-9.1.2. ainsi protégée en Am donne la capacité aux pépinières de développer son espace cultivable à  Prise en compte des sièges d'exploitations agricoles proximité immédiate des bâtiments et des infrastructures d'exploitation. Les bâtiments et les installations, liés aux sièges d’exploitation agricoles pérennes recensés, sont - pour le site d'exploitation existant, sur le court/moyen terme : pour la plupart inclus dans la zone A sans indice. Aucun site d'exploitation n'est localisé au sein des . définition d'un secteur de renouvellement urbain UFm (précédemment UE au POS) paysages sensibles (Ab et Ap). avec, dans l'attente de toute opération, nouvelles possibilités règlementaires de construire des bâtiments et des installations agricoles liés aux cultures spécialisés limités en emprise à 200 m² supplémentaire (à ce propos le PLU est plus permissif  Sites d'exploitation agricole situés en rive ou à proximité des enveloppes urbaines puisque le règlement UE du POS permettait uniquement l'aménagement et l''extension des installations agricoles existantes), Par rapport au POS, les sites d'exploitation agricole (bâtiments, installations et abords) situés en rive de zones urbanisées (villages et hameaux essentiellement) sont classés en zone A. Il s'agit des sites : . nouveau site de développement sur le moyen/long terme : définition d'un nouveau secteur 1AUHm (précédemment NC au POS) incluant un espace réservé exclusivement à - n°4 à L'Abbaye (NB au POS), la construction de bâtiments liés aux pépinières dans le cadre des orientations - n°5 aux Brandes (UE au POS), d'aménagement : - n°6 à Belle Croix (UE au POS), - cadre de développement adapté, propice à la valorisation de l'activité des - n°11 au Petit Candé (NB au POS), pépinières en cohérence avec la restructuration de la rue de Gaulle (suppression à - et n°16 à Belle Croix (UE au POS), terme de la bretelle d'entrée depuis la RN 11). Espace commercial spécifique pour les pépinières (ouvert sur la voirie principale - mise en scène et participation à la Pour le siège n°12 aux Brandes le zonage agricole NC du POS est reconduit en zone A en incluant composition urbaine de l'entrée de ville Ouest). toutefois les bâtiments agricoles existants au contact immédiat au Nord, dans un souci de cohérence - affirmation de l'identité agricole sur le nouvel axe d'entrée de ville (orientation pour l'ensemble du site agricole. d'aménagement), voir aussi Titre C-9.3.1. A Belle Croix Ouest, la zone NA du POS a été réduite (remplacée partiellement par la zone AUH) pour tenir compte de la proximité d'un siège agricole (n°16). Le site des pépinières de Corne Neuve (n°19) est classé en zone A (NC au POS). A Chagnolet, la zone UE est réduite sur 1 500 m² environ en périphérie Est au profit de la zone A pour stopper toute extension urbaine à proximité d'un siège agricole (n°23).  Les écarts

Le secteur Ah identifie les constructions sans rapport avec l’activité agricole et isolées dans l’espace à dominante agricole (en dehors des enveloppes urbanisées). C’est un secteur totalement nouveau Page - 116 - sur 197 U11-01_17 A R C H I D E E - SAGE ENVIRONNEMENT Communauté d'Agglomération de La Rochelle - Commune de Dompierre-sur-Mer RAPPORT DE PRESENTATION 001 - Modification n°1 – Approuvée le 27 février 2014 par rapport au POS (les constructions visées étaient préalablement classées en zones NB et NC du POS), pour partie conséquence de l’entrée en vigueur de la zone agricole exclusive introduite par la  Le secteur Nj loi SRU (application de l’article R.123-8).  La ville Par rapport au POS : - étaient précédemment classés NB : Terre Nouvelle, Les Sauzeaux. Deux nouveaux secteurs Nj sont définis : - étaient précédemment classés NC : Candé, Petit Candé, Margorie, Le Fief de La Tougerie, Les - au Nord Ouest, un petit ensemble de jardins potagers (NA au POS) qui constitue un espace de Gandes, La Fresnaie, La Richerie, Chichillon, La Mothe, La Mare, La Métairie, Le Fief des respiration en lien avec un cheminement piéton (chemin des Poètes), et qui contribue à Chalonnes Le Moulin du Periou, Les prés Neufs, maison isolée à l'Ouest de La Gabardelière, maintenir une certaine identité rurale en ville, rejoignant ainsi un des objectifs fondamentaux Givran au Sud Est de Chagnolet. du PADD. - au Sud Ouest, un nouveau sous secteur Njz en corrélation avec l'aménagement d'espaces verts Le zonage Ah retenu est relativement circonscrit autour du bâti pour limiter le mitage, tout en (aménagement d’un parc entre les zones d’habitat et le canal) prévus dans le cadre de la ZAC maintenant des espaces libres suffisants en cohérence avec l'emprise des propriétés et de façon à de la Gare (ND et NC au POS). permettre la réalisation de systèmes d'assainissement individuels.  Chagnolet : Le zonage Ah est toujours défini en tenant compte de la présence des bâtiments et installations agricoles existants, conduisant à quelques cas particuliers : 5 nouveaux secteurs Nj sont définis en remplacement de zones NA et UE du POS : - Fief des Chalonnes, zonage Ah très restreint car ciblé sur des maisons d'habitations - en rive Sud Ouest sur des fonds de jardins peu accessibles (NA au POS), particulièrement enclavées au sein d'ensembles de bâtiments agricoles (siège n°2), - en cœur d'îlot en lien avec le petit ruisseau de Chagnolet, sur un ensemble de jardins enclavés - Le Fief de La Tougerie, zonage Ah limité à l'Ouest pour tenir compte de la présence d'une (nouveau secteur Nj à la place de la zone NA au POS) qui définit une animation paysagère stabulation à environ 50 mètres. qualitative dans la continuité du square communal de la rue de la Cité des Fresnes existant à 50 m plus au Nord (nouveau secteur Nj à la place de la zone UE du POS), - en rive Nord Est sur des fonds de jardins existants (zone NC au POS) qui n'ont plus d'usage En outre rappelons que plusieurs secteurs ont été reconsidérés au profit de la zone A. On peut citer agricole et qui permettent d'assurer une temporisation avec l'échangeur de Chagnolet, pour les plus importants :

- Le Fief des Fontereux à l'Ouest de Belle Croix (suppression du secteur 1NA du POS) : environ 4,5 ha, Indirectement, pour ces nouveaux zonages, il s'agit aussi : - Les Brandes Sud (suppression du secteur 1NA du POS) : environ 3,8 ha, - de limiter l'urbanisation pour ne pas accentuer le trafic véhicules dans le noyau ancien du - Chagnolet Maubec (suppression d'une partie du secteur 1NA du POS) : environ 4 ha. village (Grande Rue étroite), - d'éviter tous risques de dérives urbaines que pourrait constituer l'émergence d'une urbanisation en double rang susceptible de nuire à l'intérêt patrimonial de la morphologie L'ensemble des zonages a été soumis pour avis préalable aux représentants de la profession agricole ancienne et préservée du village (préservation des continuités bâties : façades et clôtures), dans le cadre d'une concertation étroite et constructive. - de maintenir en périphérie du village, quand cela est possible, une enveloppe naturelle et ainsi de contenir l'urbanisation en accord avec ses grandes caractéristiques paysagères (village implanté au creux du talweg, repli de terrain peu visible depuis la RN 11 notamment). 2.4. LES ZONES NATURELLES

 La zone N  La Fromagère La zone N stricte (sans indice) recouvre les milieux naturels et des portions de territoire non bâties, Le futur parc du bois d'Arlette, en lien avec l'EHPAD et la zone AUH proche, reçoit un zonage Nj (NC homogènes, dont la protection forte doit être assurée pour des raisons de qualité environnementale au POS). L'aménagement de jardins familiaux est prévu en partie Ouest dans le cadre des orientations et paysagère : d'aménagement. - canal de Marans et ses abords (talus boisés faces internes et externes) ; quelques adaptations très ponctuelles par rapport à la zone NDa du POS : Intégration des boisements existants au Sud de Mouillepied, protection des terrains compris entre le canal et le futur carrefour RD 9 à  La Gabardelière : l'Ouest de Corne Neuve, Un nouveau secteur Nj (NB au POS) est défini en coïncidence avec des jardins d'agrément privatifs liés - bois de Chevillon à l'extrême Sud Est du territoire, associé à une propriété localisée sur le à des habitations riveraines, répondant ainsi à l'objectif de contenir les emprises des villages. territoire voisin de la commune de Bourgneuf .

Voir aussi évolutions de la zone NV.

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 Le secteur Nt Un nouveau secteur Nt est défini au sud Est de Belle Croix en coïncidence avec l'aire naturelle de camping existante (NC au POS) afin de permettre quelques aménagements (aires de jeux, sanitaires, piscines, …). Le secteur Nt s'étend vers l'Est (NA au POS) pour permettre une extension éventuelle de l'aire naturelle de camping tout en la rattachant au contexte urbaine proche (liaisons possibles avec l'impasse de La Moinerie).

 La zone NV La zone NV recouvre : - en partie l'ancienne zone ND du POS associée à la RN 11. Par rapport au POS, globalement, la zone a été resserrée notamment au contact des espaces agricoles. - l'échangeur de Chagnolet, - une ancienne zone NA du POS à Groleau au nord de la ville, au contact de la RN11, peu propice au développement de l'habitat au vue de sa configuration (pente vers la voie express) et des nuisances (voie bruyante) ; cette parcelle est par ailleurs envisagée pour recevoir un aménagement de rétention des eaux pluviales.

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3. OBJECTIFS DES DISPOSITIONS ECRITES

Définition Zone mixte généraliste correspondant au tissu urbain ancien de la commune, et regroupant des fonctions urbaines de centralité. Développement de la mixité urbaine et des fonctions à poursuivre sous diverses formes : habitat, commerces, services, bureaux, équipements collectifs, activités peu nuisantes. Secteur UBb Centre ancien de Chagnolet dans lequel la hauteur des constructions nouvelles est plus limitée PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE

Habitat et constructions compatibles (y compris artisanat, entrepôts liés à activité en place, installations Zone généraliste. Optimisation des espaces urbanisés. Article 2 - classées soumise à déclaration) dans le respect des critères de salubrité, tranquillité, sécurité et « bonne Permettre la mixité des fonctions urbaines centrales et encourager le développement des Occupations tenue » des quartiers. services de proximité dans le respect de la vocation d'habitat dominante. Permettre autorisées Extension des activités agricoles en place dans la limite de 50 m² également les activités compatibles (artisanat, entrepôts, …) en limitant les risques de conflit d'usage et de proximité. 39 % logements locatifs sociaux si programme ≥10 logements ou surface de plancher > 1 000 m², ou foncier > 2 500 m². Permettre l'évolution des activités agricoles existantes. Encourager la diversité de l’habitat (formes et typologies) et la mixité sociale dans l’habitat dans le respect du PLH. Bâtiments implantés à l'alignement Respect de la morphologie et de la composition urbaine des centres anciens Article 6 - Constructions autres que bâtiments implantées à l’alignement ou en recul Implantation Par rapport aux liaisons douces : alignement ou recul d’au moins 3 m. par rapport Favoriser le renouvellement urbain avec des règles appropriées aux enjeux sur les aux voies Dispositions particulières pour : espaces importants ‐ projet d'ensemble, ‐ surélévation ou extension bâti existant dans marge de recul, Prendre en compte la variété du tissu urbain avec possibilité de s’harmoniser, de se raccorder de façon satisfaisante avec le bâti existant dérogeant aux règles de base. ‐ adaptation avec bâti avoisinant implanté avec un recul moindre,

‐ implantation sur parcelle de configuration atypique ou complexe, e Favoriser les dispositifs innovants favorisant la préservation des ressources naturelles, la ‐ préservation patrimoine identifié (L.123-1-5,7 ), production énergies renouvelables correspondant aux besoins domestiques de l'immeuble. ‐ favoriser dispositifs techniques spécifiques aux énergies renouvelables (production d'énergie renouvelable, retenue eaux pluviales). Par rapport aux limites latérales, bâtiments implantés : Respect de la morphologie urbaine existante constituée de fronts bâtis assez importants : Article 7 - si unité foncière ≤ 10 mètres de largeur sur rue : implantation en ordre continu (d’une limite ‐ soit sous forme bâtis s'étirant en façade principale, Implantations ‐ latérale à l’autre) ; ‐ soit forme de juxtaposition de maisons de ville continues (ordre continu). par rapport si unité foncière > 10 mètres de largeur sur rue : Favoriser l'optimisation des espaces par l'encouragement à implantation en limites aux limites ‐ - séparatives. Cette règle cumule les anciennes règles de retrait et de hauteur relative du POS séparatives implantation en ordre continu (d’une limite latérale à l’autre), - implantation en ordre semi continu (en retrait d'1 limite latérale) ou discontinu (en retrait des En cas de retrait, conserver un passage fonctionnel vers les fonds de parcelles et limiter 2 limites latérales) avec retrait au moins égal à H/2 avec mini 3 m. les vues sur parcelles voisines.

Par rapport aux fonds de terrains, bâtiments implantés : Edifices peu élevés en fonds de terrains, afin de limiter les vues et de préserver - en retrait mini de 4 m, ensoleillement mini sur parcelles voisines. - ou en limite si hauteur totale < 4 m, ou adossement à un bâti existant (+ conditions particulières).

Constructions autres que bâtiments : en limites séparatives ou en retrait. Dispositions particulières pour surélévation ou extension bâti existant dans marge de retrait. Article 8 Optimiser les espaces dans le contexte dense du centre ville tout en garantissant un Distance mini : d=1/2hauteur bâti avec mini 3 mètres. confort minimum des logements en terme de promiscuité Exception pour bâtiments publics ou d’intérêt collectif Permettre adaptations pour exigences fonctionnelles des équipements collectifs. Article 9 – 60 % maximum de l'unité foncière Maintenir un minimum d'espaces aérés au sein du tissu urbain au profit de la verticalité Emprise au Particularités : - présence de commerces en rez-de-chaussée : 75% maximum de l’unité foncière des constructions. Limiter l'imperméabilisation du sol. sol ‐ extension constructions existantes sur unité foncière ≤ 200 m² : 80% maximum de l'unité foncière Modérer les contraintes pour l'évolution des constructions anciennes sur petites parcelles. ‐ service public ou d’intérêt collectif : non règlementé Favoriser l’implantation de commerces de proximité

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Hauteurs des constructions règlementées par un gabarit enveloppe : Article 10 – Hauteurs - Hauteur maximale : 12 m Permettre une densification "verticale" raisonnée : - Hauteur façade sur voie maximale : 9 m ‐ équivalente à R + 2 + a ou combles, adaptée aux caractéristiques générales du centre - Possibilité étage supérieur en attique ou combles aménagés ville ancien, Dispositions particulières : ‐ équivalente à R + 1 ou combles, adaptée aux caractéristiques générales de Chagnolet. ‐ Chagnolet : Hauteur maximale : 8 m ‐ pour harmonisation avec bâti existant, ouvrages techniques, dispositifs énergies renouvelables, … sous conditions.

Article 11 – L’article 11 traite de : Aspect - Aspect des constructions nouvelles et des aménagements des constructions existantes. Respect des typologies marquantes de la commune sans obérer l’innovation environnementale extérieur - Traitement des toitures et façades appliquée au bâti et intégrée au site. - Traitement des clôtures Améliorer l'insertion paysagère des bâtiments et ouvrages techniques. - Intégration locaux et équipements techniques. Permettre l’innovation architecturale (recherche de qualité environnementale, économie d’énergie, …) intégrée au site.

Véhicules motorisés : Garantir des espaces de stationnements suffisants pour toutes opérations pour ne pas Article 12 - Habitations : encombrer l’espace public et permettre l'accès aux commerces et services pour les Stationnement - 1 place entre 1 et 40 m² de Surface de plancher avec au moins 1 place par logement, 2 résidents extérieurs. places mini au-delà. Dans les projets d'ensemble d'habitations : prévoir le stationnement "visiteurs" en nombre + dans le cadre de projet d'ensemble : 0,5 place supplémentaire par logement suffisant. (localisation possible en souterrain). Commerce : aucune exigence. Dynamiser le développement du commerce de proximité en centre ville en ôtant toute Hôtels : mini 1 place pour 60 m² de surface de plancher, avec mini 1 place pour 2 chambres, obligation de stationnement. Prise en charge de la recherche de parkings par la commune et Bureaux : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de la surface de plancher dans le cadre des Orientations d’Aménagement et de Programmation (UF - mutualisation Artisanat : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de la surface de plancher éventuelle privé / public à l'occasion de la réalisation de parkings souterrains). Entrepôts : mini 1 place / 200 m² de surface de plancher Prévoir des stationnements suffisants pour les activités urbaines, adaptés au type de Equipements collectifs : en fonction des besoins destination. Véhicules non motorisés : Habitations : pour 1 place automobile au moins une aire couverte de 1,5 m², Encourager l’usage des deux-roues. Bureaux & Equipements collectifs : pour 2 places automobile au moins une aire de 1,5 m², Permettre des alternatives pour ne pas bloquer les projets. Dans ce cas prise en charge des Commerces, artisanat, hôtels : pour 3 places automobile au moins une aire couverte de 1,5m², stationnements par la commune. Entrepôts : aucune exigence. Recours possible au L.123-1-12 en cas d’impossibilité de réaliser les places requises.

Espaces libres paysagés Assurer le traitement des abords des constructions, et mettre en valeur le bâti en tenant Article 13 – compte du contexte urbain dans le souci d'une mise en valeur globale. Espaces verts Arbres existants conservés, ou alors remplacés Préserver la présence du végétal dans la ville Patrimoine naturel préservé (L.123-1-5,7)

Gestion eaux pluviales : superficie minimale de pleine terre proportionnée en fonction de la taille de l'unité foncière Limiter les surfaces imperméabilisées pour limiter les débits des eaux pluviales

Article 14 – COS Non réglementé. Privilégier les règles de formes urbaines à l’approche quantitative de la densité bâtie

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Définition Urbanisation récente de la commune. Zone mixte généraliste à dominante résidentielle. Relative mixité urbaine sous forme de commerces, services, bureaux, équipements collectifs et activités peu nuisantes. Développement des espaces urbanisés à poursuive sous diverses formes (petits collectifs, habitats groupés ou individuels). Secteur UEb Maîtrise de l'urbanisation des écarts (Mouillepied, Corne Neuve, l'Abbaye, La Gabardelière). Secteur UEz Secteur soumis aux règles de composition spécifiques à l'opération publique du quartier de la Gare (Zone d'Aménagement Concerté). PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE Habitat et constructions compatibles (y compris artisanat, entrepôts liés à activité en place, Zone généraliste. Optimisation des espaces urbanisés. Article 2 - installations classées soumise à déclaration) dans le respect des critères de salubrité, tranquillité, Permettre la mixité des fonctions urbaines et encourager le développement des services Occupations sécurité et « bonne tenue » des quartiers à vocation dominante d’habitat. de proximité dans le respect de la vocation résidentielle dominante. autorisées 39 % logements locatifs sociaux si programme ≥10 logements ou surface de plancher > 1 000 m², ou Encourager la diversité de l’habitat (formes et typologies) et la mixité sociale dans foncier > 2 500 m² (avec conditions particulières dans UEz). l’habitat dans le respect du PLH. Bâtiments implantés en recul d’au moins 5 m. Article 6 - Constructions autres que bâtiments implantées à l’alignement ou en recul Respect de la morphologie et de la composition urbaines existantes en préservant les Implantation dégagements visuels depuis l'espace public. par rapport aux Par rapport aux liaisons douces : alignement ou recul d’au moins 3 m. Eviter le stationnement résidentiel sur la chaussée et permettre le stationnement d’une voies Dispositions particulières pour : automobile entre la voie et le bâtiment. ‐ surélévation ou extension bâti existant dans marge de recul, ‐ adaptation avec bâti avoisinant implanté avec un recul moindre, Prendre en compte la variété du tissu urbain avec possibilité de s’harmoniser, de se e ‐ préservation patrimoine identifié (L.123-1-5,7 ), raccorder de façon satisfaisante avec le bâti existant dérogeant aux règles de base. ‐ favoriser dispositifs techniques spécifiques aux énergies renouvelables (production d'énergie renouvelable, retenue eaux pluviales). Favoriser les dispositifs innovants favorisant la préservation des ressources naturelles, la Implantation possible dans marge de recul pour locaux vélos et ordures ménagères, dispositifs production énergies renouvelables correspondant aux besoins domestiques de l'immeuble. techniques de faible emprise (type isolation extérieure pour économies d'énergie, isolation Favoriser les dispositifs innovants favorisant l'économie d'énergie, les déplacements doux, acoustique, …) sous condition d'intégration paysagère et architecturale. … Par rapport aux limites latérales, bâtiments implantés : Article 7 - - en limites séparatives, Respect de la morphologie urbaine existante en favorisant l'optimisation des espaces par Implantations - ou avec un retrait au moins égal à H/2 avec mini 3 m. l'encouragement à implantation en limites séparatives. par rapport aux Par rapport aux fonds de terrains, bâtiments implantés : En cas de retrait, conserver un passage fonctionnel vers les fonds de parcelles et limiter les limites - en retrait mini de 4 m, vues sur parcelles voisines. séparatives - ou en limite si hauteur totale < 4 m, ou adossement à un bâti existant (+ conditions Edifices peu élevés en fonds de terrains, afin de limiter les vues et de préserver particulières). ensoleillement mini sur parcelles voisines. Dispositions particulières pour surélévation ou extension bâti existant dans marge de retrait.

Article 8 Distance mini : d=1/2 hauteur bâti avec mini 3 mètres. Confort des logements : respect ombres portées - limiter la promiscuité visuelle Exception pour bâtiments publics ou d’intérêt collectif Permettre adaptations pour exigences fonctionnelles des équipements collectifs

UE strict (sans indice) : 50 % maximum de l'unité foncière Maintenir un minimum d'espaces aérés au sein du tissu urbain au profit de la verticalité des Article 9 – constructions. Limiter l'imperméabilisation du sol Emprise au sol UEb : 35 % maximum de l'unité foncière UEb : ménager des espaces verts privatifs à l'échelle de ces hameaux constitués, en Particularités : fonction de la densité globale observée. Maintenir une trame verte en cohérence avec les ‐ extension constructions existantes sur unité foncière ≤ 200 m² : 60% maximum de l'unité espaces agricoles alentours. foncière en UE et 45% en UEb, Modérer les contraintes pour l'évolution des constructions anciennes sur petites parcelles ‐ service public ou d’intérêt collectif : non réglementé notamment à Chagnolet.

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Article 10 – Hauteurs des constructions règlementées par un gabarit enveloppe : Hauteurs - Hauteur maximale : 10 m Permettre une densification "verticale" raisonnée, équivalente à R + 1 + a ou - Hauteur façade maximale : 7 m combles, en tenant compte de l’identité des quartiers existants (habitat - Possibilité étage supérieur en attique ou combles aménagés. individuel dominant). Dispositions particulières : ‐ UEb : Hauteur maximale : 8 m ‐ pour harmonisation avec bâti existant, ouvrages techniques, dispositifs énergies renouvelables, … sous conditions.

L’article 11 traite de : Article 11 – - Aspect des constructions nouvelles et des aménagements des constructions existantes. Aspect - Traitement des toitures et façades Respect des typologies marquantes de la commune sans obérer l’innovation extérieur - Traitement des clôtures environnementale appliquée au bâti et intégrée au site. - Intégration locaux et équipements techniques. Améliorer l'insertion paysagère des bâtiments et ouvrages techniques. Permettre l’innovation architecturale (recherche de qualité environnementale, économie d’énergie, …)

intégrée au site.

Véhicules motorisés : Garantir des espaces de stationnements suffisants pour toutes opérations pour Article 12 - Habitations : ne pas encombrer l’espace public et permettre l'accès aux commerces et Stationnement - 1 place entre 1 et 40 m² de Surface de plancher avec au moins 1 place par logement, 2 places mini services pour les résidents extérieurs. au-delà. Dans les projets d'ensemble d'habitations : prévoir le stationnement "visiteurs" + dans le cadre de projet d'ensemble : 0,5 place supplémentaire par logement (localisation possible en en nombre suffisant. souterrain). Commerce ≤ 50 m² de surface de vente : aucune exigence, Commerce > 50 m² de surface de vente : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de la surface de plancher, Prévoir des stationnements suffisants pour les activités urbaines, adaptés au Hôtels : mini 1 place pour 60 m² de surface de plancher, avec mini 1 place pour 2 chambres, type de destination. Bureaux : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de la surface de plancher Artisanat : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de la surface de plancher Entrepôts : mini 1 place / 200 m² de surface de plancher Equipements collectifs : en fonction des besoins Véhicules non motorisés : Encourager l’usage des deux-roues. Habitations : pour 1 place automobile au moins une aire de 1,5 m², Bureaux & Equipements collectifs : pour 2 places automobile au moins une aire de 1,5 m², Commerces, artisanat, hôtels : pour 3 places automobile au moins une aire de 1,5 m², Entrepôts : aucune exigence. Permettre des alternatives pour ne pas bloquer les projets. Dans ce cas prise en charge des stationnements par la commune. Recours possible au L.123-1-12 en cas d’impossibilité de réaliser les places requises.

Assurer le traitement des abords des constructions, et mettre en valeur le bâti Article 13 – Espaces libres paysagés en tenant compte du contexte urbain dans le souci d'une mise en valeur Espaces verts Arbres existants conservés ou alors remplacés globale. Patrimoine naturel préservé (L.123-1-5,7) Préserver la présence du végétal dans la ville Assurer la réalisation d'espaces verts de respiration dans les quartiers Gestion eaux pluviales : superficie minimales de pleine terre proportionnée en fonction de la taille de importants. l'unité foncière Limiter les surfaces imperméabilisées pour limiter les débits des eaux pluviales

Non réglementé. Privilégier les règles de formes urbaines à l’approche quantitative de la Article 14 – COS densité bâtie

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Définition Zone de renouvellement urbain et d’optimisation des espaces libres en centre ville. Maîtrise du développement urbain sous forme d'opération d'aménagement. Secteur UFm Secteur incluant des activités spécialisées d'agriculture dite "de proximité" (pépinières, maraîchage, agriculture citadine, …) pour lesquelles un développement mesuré est admis. Secteur UFz Secteur soumis aux règles de composition spécifiques à l'opération publique du quartier de la Gare (Zone d'Aménagement Concerté).

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE Dans l'ensemble de la zone : Zone généraliste de renouvellement urbain et d'optimisation des espaces libres centraux. Article 2 - Orienter le renouvellement urbain à travers la construction d’ensembles immobiliers Occupations Habitat et constructions compatibles dans le respect des critères de salubrité, tranquillité, sécurité favorisant la mixité urbaine (vocation d’habitat sous diverses formes + activités autorisées et « bonne tenue » des quartiers à vocation dominante d’habitat. compatibles avec le caractère à dominante résidentielle). Projets et opérations compatibles avec les Orientations d’Aménagement et de Programmation concernant l’ensemble de la zone Renforcer la centralité, « l’urbanité » et l’aménité du centre ville (espace urbain majeur de la commune) et des espaces libres proches, au contact des transports en 39 % logements locatifs sociaux si programme ≥ 10 logements ou surface de plancher > 1 000 m², ou commun. foncier > 2 500 m² (avec conditions particulières dans UFz).

Uniquement dans le secteur UFm : Permettre des formes urbaines variées, organiser les interactions avec le tissu urbain Constructions agricoles nécessaires aux exploitations agricoles spécialisées dites "de proximité" en existant. place (pépinières, maraîchage, agriculture citadine, …) dans la limite de 200 m² d'emprise au sol Permettre la bonne évolution des activités agricoles existantes et leur intégration dans le supplémentaire. projet d'ensemble d'entrée de ville, présenté au PADD et détaillé aux OA.

Article 6 - Bâtiments implantés à l’alignement ou recul d’au moins 3 mètres. Favoriser le renouvellement urbain et l’optimisation des espaces en cohérence avec la Implantation Constructions autres que bâtiments implantées à l’alignement ou en recul. morphologie bâtie du centre ville (bâti édifié à l’alignement ou à proximité) en par rapport aux Particularités : déclinant des règles appropriées aux enjeux sur les espaces importants. voies ‐ respect dispositions spécifiques des Orientations d’Aménagement (ligne d'accroche des façades, axes de continuité visuelle des façades) ‐ exception pour projet d'ensemble ou édifice important.

Par rapport aux limites latérales, bâtiments implantés : Engager le renouvellement urbain et l’optimisation des espaces en cohérence avec la Article 7 - - en limites séparatives, morphologie bâtie du centre ville. Implantations - ou avec un retrait au moins égal à H/2 avec mini 3 m. Favoriser l'implantation en limites séparatives. par rapport aux Par rapport aux fonds de terrains, bâtiments implantés : En cas de retrait, conserver un passage fonctionnel vers les fonds de parcelles. limites séparatives - en retrait mini de 4 m, Edifices peu élevés en fonds de terrains, afin de limiter les vues et de préserver - ou en limite si hauteur totale < 4 m, ou adossement à un bâti existant (+ conditions ensoleillement mini sur parcelles voisines. particulières). Constructions autres que bâtiments implantées en limites séparatives ou en retrait Favoriser le renouvellement urbain et l’optimisation des espaces avec des règles appropriées aux enjeux sur les espaces importants. Adapter les retraits en fonction des Dispositions particulières pour surélévation ou extension bâti existant dans marge de retrait. projets. Dispositions particulières pour projet d'ensemble sur limites internes. Article 8 Distance mini : d=1/2hauteur bâti avec mini 3 mètres. Confort des logements : respect ombres portées - limiter la promiscuité visuelle Exception pour bâtiments publics ou d’intérêt collectif Permettre adaptations pour exigences fonctionnelles des équipements collectifs

Article 9 – Des principes de zones d'implantation des bâtiments se substituent aux règles d'emprise Non règlementé Emprise au sol au sol dans les OA.

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Article 10 – Hauteurs des constructions règlementées par un gabarit enveloppe : Hauteurs - Hauteur maximale : 12 m Permettre une densification « verticale », équivalente à R + 2 + a ou combles, à l’échelle - Hauteur façade maximale : 9 m des enjeux d’affirmation des fonctions centrales du cœur de ville. - Possibilité étage supérieur en attique ou combles aménagés Dispositions particulières pour harmonisation avec bâti existant, ouvrages techniques, dispositifs énergies renouvelables, … sous conditions.

Article 11 – L’article 11 traite de : - Aspect des constructions nouvelles. Aspect Permettre de nouvelles formes urbaines et architecturales extérieur - Traitement des toitures et façades - Traitement des clôtures Encourager l’innovation environnementale appliquée au bâti et intégrée au site. - Intégration locaux et équipements techniques. Améliorer l'insertion paysagère des bâtiments et ouvrages techniques. Permettre l’innovation architecturale (recherche de qualité environnementale, économie d’énergie, …) intégrée au site.

Article 12 - Véhicules motorisés : Garantir des espaces de stationnements suffisants pour toutes opérations pour ne pas Stationnement Habitations : encombrer l’espace public et permettre l'accès aux commerces et services pour les - 1 place entre 1 et 40 m² de Surface de plancher avec au moins 1 place par logement, 2 résidents extérieurs. places maxi. Dans les projets d'ensemble d'habitations : prévoir le stationnement "visiteurs" en nombre + dans le cadre de projet d'ensemble : 0,5 place supplémentaire par logement (localisation suffisant. possible en souterrain). Commerce ≤ 50 m² de surface de vente : aucune exigence, Pour les commerces : Commerce > 50 m² de surface de vente : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de - permettre l'évolution des petits commerces existants en ôtant toute obligation la surface de plancher, de stationnement. Hôtels : mini 1 place pour 60 m² de surface de plancher, avec mini 1 place pour 2 chambres, - dans le cadre d'un projet d'ensemble de renouvellement urbain et commercial, assurer des espaces de stationnements suffisants pour ne pas encombrer Bureaux : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de la surface de plancher l’espace public. Entrepôts : mini 1 place / 200 m² de surface de plancher Prévoir des stationnements suffisants pour les autres activités urbaines, adaptés au type Equipements collectifs : en fonction des besoins de destination. Véhicules non motorisés :

Habitations : pour 1 place automobile au moins une aire de 1,5 m², Encourager l’usage des deux-roues. Bureaux & Equipements collectifs : pour 2 places automobile au moins une aire de 1,5 m²,

Commerces, hôtels : pour 3 places automobile au moins une aire de 1,5 m², Permettre des alternatives pour ne pas bloquer les projets. Dans ce cas prise en charge Entrepôts : aucune exigence. des stationnements par la commune. Recours possible au L.123-1-12 en cas d’impossibilité de réaliser les places requises.

Article 13 – Assurer le traitement des abords des constructions, et mettre en valeur le bâti en tenant Espaces libres paysagés compte du contexte urbain dans le souci d'une mise en valeur globale. Espaces verts Patrimoine naturel préservé (L.123-1-5,7) Garantir l’insertion paysagère des opérations Espaces à paysager, espaces verts à aménager aux Orientations d’Aménagement et de Renforcer la présence du végétal dans la ville, notamment en relation avec les espaces Programmation. publics et les itinéraires doux structurants projetés. Gestion eaux pluviales : superficie minimales de pleine terre proportionnée en fonction de la taille Assurer la réalisation d'espaces verts de respiration dans les quartiers importants de l'unité foncière Limiter les surfaces imperméabilisées pour limiter les débits des eaux pluviales

Article 14 – COS Non réglementé. Privilégier les règles de formes urbaines à l’approche quantitative de la densité bâtie

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Définition Zone spécialisée dédiée à l'accueil des équipements collectifs (infrastructures et superstructures) de sports, loisirs, sanitaires et social, ...

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE

Services publics ou d'intérêt collectif : équipements sportifs, de loisirs, sanitaires et social, Zone spécialisée dédiée aux équipements collectifs, et à l'hébergement de tourisme sous forme Article 2 - exclusive de gîtes ruraux en lien notamment avec le centre équestre existant. Occupations éducatifs, culturels, … autorisées Logement de gardiennage nécessaire limité à 80 m² de surface de plancher dans le volume du Maintenir / conforter ces pôles d’équipements. Rassembler ces équipements pour ne pas bâtiment multiplier les nuisances avec les autres quartiers (notamment d’habitat) et faciliter leur bon Hébergements hôteliers sous forme de gîtes ruraux fonctionnement. Permettre une évolution maîtrisée des constructions, adaptée aux exigences de tels équipements. Article 6 - Bâtiments implantés à l’alignement ou avec un recul mini de 3 m Adaptations en fonction du contexte bâti et des exigences fonctionnelles Implantation Constructions autres que bâtiments implantées à l’alignement ou en retrait Privilégier la fonctionnalité des accès par rapport aux Dispositions particulières pour surélévation ou extension bâti existant implanté avec un recul voies Permettre des adaptations pour des cas spécifiques (type voies de service, voie partagée) et moindre. compte tenu de la grande diversité d'équipements couverte par la destination des services Adaptations possibles selon fonction de la voie, nature de la construction, pour impératifs publics ou d'intérêt collectif. techniques justifiés. Article 7 - Adaptations en fonction du contexte bâti et des exigences fonctionnelles. Implantations / Bâtiments implantés en limites, ou avec un retrait équivalent au moins de 5 m Dans le cas de retrait, ménager des marges latérales suffisantes pour limiter les vis-à-vis limites sép. directs, garantir la sécurité et conserver un passage fonctionnel vers les fonds de parcelles. Article 8 Non réglementé. Habitat limité aux logement de gardiennage : règlementation non requise Article 9 Non réglementé. Favoriser l'optimisation des espaces à proximité des services du centre ville Article 10 – Limiter la hauteur des constructions en accord avec la silhouette générale de l'agglomération Hauteurs Hauteur maximale : 11 m de Dompierre-sur-Mer implantée en points hauts. Limiter les hauteurs de l'hôtellerie de plein air en accord avec l'échelle du type d'hébergement Hauteur maximale des constructions d'hébergement hôtelier (gîtes ruraux) : 5 m souhaité. Dispositions particulières pour contraintes techniques sous conditions. Adaptations en fonction des exigences techniques compte tenu de la grande diversité d'équipements couverte par la destination des services publics ou d'intérêt collectif. L’article 11 traite de l'aspect des constructions nouvelles et des aménagements des constructions Article 11 – existantes. Favoriser une architecture de qualité en intégrant la souplesse nécessaire pour répondre aux Aspect Permettre l’innovation architecturale (recherche de qualité environnementale, économie critères de fonctionnalité, et à la grande diversité d'équipements couverte par la destination extérieur d’énergie, …) intégrée au site. des services publics ou d'intérêt collectif. Clôtures végétales en limites de zones A et N Permettre l’innovation environnementale appliquée au bâti et intégrée au site. Véhicules motorisés : Article 12 - Hôtels : mini 1 place pour 60 m² de surface de plancher, avec mini 1 place pour 2 chambres, Prévoir des stationnements suffisants pour les activités touristiques Stationnement Equipements collectifs : en fonction des besoins Permettre des adaptations au cas par cas compte tenu de la grande diversité d'équipements couverte par la destination des services publics ou d'intérêt collectif. Véhicules non motorisés : Encourager l’usage des deux-roues. Equipements collectifs : pour 2 places automobile au moins une aire de 1,5 m², Hôtels : pour 3 places automobile au moins une aire de 1,5 m². Espaces libres paysagés Impulser un souci de qualité au traitement des espaces extérieurs Article 13 – Arbres existants conservés ou alors remplacés Espaces verts Maintenir la présence du végétal dans la ville. Patrimoine naturel préservé (L.123-1-5,7)

Article 14 – COS Non réglementé. Privilégier les règles de formes urbaines à l’approche quantitative de la densité bâtie

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Définition Zone spécialisée dédiée à l'accueil des activités économiques (industrie, artisanat, entrepôts, bureaux et commerces connexes). L'indice b rappelle la présence de constructions susceptibles de générer des nuisances. Un indice c correspond au secteur spécifique de la Péraudière qui accueille une activité de chais et de négoce de Cognac.

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE

UXb : Article 2 - Zone spécialisée dédiée aux activités économiques, dont certaines susceptibles de générer Occupations Constructions industrielles, artisanales, entrepôts, de bureaux, commerces compatibles des nuisances. autorisées Installations classées soumises à déclaration Circonscrire les nuisances et faciliter le bon fonctionnement des activités et Dépôts installations connexes. Permettre une évolution maîtrisée des activités, adaptée aux Logement de gardiennage nécessaire limité à 30 m² de surface de plancher dans le volume du exigences. bâtiment activités Limiter fortement l’habitat pour prévenir les nuisances et faciliter la transmission des locaux d'activités. UXc : Limiter les commerces et privilégier dynamisation commerciale centre ville. Hôtellerie interdite : localisation peu appropriée, espaces disponibles restreints Activités viticoles, chais, bureaux

Constructions implantées en recul mini de 3 m / alignement ou à l’alignement avec hauteur réduite Article 6 - dans la bande de recul. Composition urbaine avec un dégagement visuel important depuis les voies, tenant Implantation Dispositions particulières : compte de l'échelle et des volumes des bâtiments d'activités par rapport aux - respect dispositions spécifiques des Orientations d’Aménagement (ligne d'accroche des Privilégier la fonctionnalité des accès, des espaces de manœuvre et de livraison. voies façades notamment) Eviter le stationnement sur la chaussée, encourager le stationnement clientèle dans la - pour services publics ou d'intérêt collectif (alignement ou recul), bande de recul. - pour construction situé sur terrain entre 2 voies ou en angle de 2 voies, - pour projet d'ensemble. Implantation possible dans marge de recul pour locaux vélos et ordures ménagères, dispositifs techniques de faible emprise (type isolation extérieure pour économies d'énergie, isolation acoustique, …) sous condition d'intégration paysagère et architecturale.

Isoler les activités à risque Article 7 - Répondre aux exigences de commodité et de sécurité Implantations Bâtiments implantés en retrait équivalent au moins à H/2, avec mini de 4 m par rapport aux Implantation possible en limites séparatives si disposition de sécurité (ex mur coupe feu) Garantir des marges d’isolement en périphérie des espaces d’activités et limites Constructions autres que bâtiments implantées en limites ou en retrait garantir un recul suffisant vis-à-vis des quartiers à destination principale d’habitat pour prévenir toute nuisance. séparatives Particularités : retrait mini 6 m / zones à dominante d'habitat (UE, 1AUH) et / zones A et N.

Article 8 Non réglementé Habitat limité aux logements de gardiennage : règlementation non requise

Article 9 – UXb : 60 % maximum de l'unité foncière Aérer les quartiers d’activités Emprise au sol UXc : 17% maximum de l’unité foncière

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UXb : Hauteur maximale : 15 m / 8m dans la marge de recul Article 10 – Hauteurs UXc : Hauteur maximale : 9 m Prendre en compte la hauteur des bâtiments existants. Ne pas entraver les activités soumises à des contraintes techniques (silos, process Exceptions pour ouvrages techniques indispensables et justifiées sous conditions d'intégrations particulier, hauteur d’atelier, …) paysagères et architecturales, et pour aménagement rénovation du bâti existant de hauteur supérieure.

Article 11 – Intégration au contexte environnant par le choix des matériaux et des couleurs surtout pour Aspect volumes importants Favoriser une architecture de qualité en intégrant la souplesse nécessaire pour répondre aux extérieur + principes généraux d’intégration, d’innovations, de recherche de qualité environnementale critères de fonctionnalité et aux contraintes économiques. intégrée au site. Permettre l’innovation environnementale appliquée au bâti et intégrée au site Masquer les dépôts, aires de stockage diverses visibles depuis les espaces publics .

Article 12 - Véhicules motorisés : Stationnement Bureaux : surface de stationnement ≥ à 60 % de la surface de plancher, Industrie et artisanat : mini 1 place / 200 m² de surface de plancher, avec mini 3 places Garantir des espaces de stationnements suffisants pour toutes activités pour ne pas Commerce : surface de stationnement ≥ à 40 % de la surface de plancher, encombrer l’espace public Entrepôts : mini 1 place / 500 m² de surface de plancher Permettre l'accueil de la clientèle dans des conditions optimales. Equipements collectifs : en fonction des besoins Ne pas brider arbitrairement l’évolution des activités Véhicules non motorisés : Encourager l’usage des deux-roues. Bureaux: pour 2 places autos au moins une aire couverte de 1,5 m², Commerces, industrie, artisanat : pour 3 places autos au moins une aire couverte de 1,5 m², Entrepôts & Eqpts collectifs : aucune exigence. Recours possible au L.123-1-12 en cas d’impossibilité de réaliser les places requises.

Espaces libres paysagés Article 13 – Impulser un souci de qualité au traitement des espaces extérieurs Espaces verts Arbres existants conservés ou alors remplacés Aires de stationnement paysagées Intégrer les dépôts et les espaces de stockage Ecrans paysagés pour atténuer impact des dépôts, aires de stockage, …

Capacité d’accueil assez large limitée de fait par les règles de formes urbaines (emprise au Article 14 - COS Non réglementé. sol et hauteurs notamment)

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Définition Zone d’extension urbaine sous forme d'opération d'aménagement d'ensemble à vocation dominante d'habitat sous diverses formes (petits collectifs, habitats groupés ou individuels).

Secteur AUHz Secteur d’extension urbaine faisant l'objet d'une opération publique sous forme de Zone d'Aménagement Concerté (ZAC de la Gare).

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE

Article 2 - Zone d'extensions urbaines. Occupations Accueil des constructions à destination d’habitat sous diverses formes + équipements collectifs et autorisées activités compatibles dans le respect des critères de salubrité, tranquillité, et "bonne tenue" du futur Activités nuisantes et incompatibles avec l'habitat (artisanat, industries, agricoles, …) quartier. interdites. Urbanisation sous conditions : Valoriser et optimiser l’espace dans un contexte de poussée périurbaine. - projet sur l’ensemble du secteur ou réalisation au fur et à mesure de la réalisation des Assurer l’intégration des nouveaux quartiers et organiser les interactions avec le tissu équipements, urbain existant. - compatibilité avec les Orientations d’Aménagement et notamment respect des vocations Nécessité de prévoir le bon raccordement des constructions sur des équipements par îlots et densités moyennes minimales, suffisants et adaptés à l’échelle de l’opération. - 39 % logements locatifs sociaux si programme ≥10 logements ou surface de plancher > 1 000 m², ou foncier > 2 500 m² (avec conditions particulières dans AUHz). Encourager la mixité sociale dans l’habitat dans le respect du PLH, permettre des formes urbaines variées, Constructions implantées dans une bande de recul de 0 à 5 m Article 6 - Implanter le bâti à proximité des voies et des espaces publics pour favoriser l’émergence Garage en recul de 5 m si celui-ci positionné en façade sauf secteur AUHz Implantation d’une composition urbaine affirmée et économe en espace. par rapport aux Particularités : Eviter le stationnement résidentiel sur la chaussée et permettre le stationnement d’une voies ‐ respect principes de composition urbaine aux OA. automobile entre la voie et le garage. ‐ préservation patrimoine identifié (L.123-1-5,7e), ‐ surélévation ou extension bâti existant dans marge de recul, Préserver le patrimoine arboré identifié ‐ favoriser dispositifs techniques spécifiques aux énergies renouvelables (production d'énergie renouvelable, retenue eaux pluviales), ‐ pour projet d'ensemble.

Article 7 - Par rapport aux limites latérales, bâtiments implantés : Favoriser une optimisation des espaces Implantations - en limites séparatives, par rapport aux - ou avec un retrait au moins égal à H/2 avec mini 3 m. En cas de retrait, conserver un passage fonctionnel vers les fonds de parcelles et limiter les limites vues sur parcelles voisines. Par rapport aux fonds de terrains, bâtiments implantés : séparatives - en retrait mini de 4 m, Préserver des cœurs d'îlots aérés : édifices peu élevés en fonds de terrains, afin de limiter - ou en limite si hauteur totale < 4 m, ou adossement à un bâti existant (+ conditions les vues et de préserver ensoleillement mini sur parcelles voisines. particulières). Constructions autres que bâtiments implantées en limites séparatives ou en retrait.

Article 8 Conserver une souplesse d'adaptation pour les opérations à venir (précision des principes et Non réglementé des règles de composition dans le cadre de ZAC, lotissement, …)

Article 9 – 50 % maximum de l'unité foncière Maintenir un minimum d'espaces aérés au sein du tissu urbain au profit de la verticalité des Emprise au sol constructions. Limiter l'imperméabilisation du sol .

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Article 10 – Hauteurs des constructions règlementées par un gabarit enveloppe : Hauteurs - Hauteur maximale : 10 m Permettre une densification "verticale" raisonnée, équivalente à R + 1 + a ou combles, en - Hauteur façade maximale : 7 m tenant compte de l’identité des quartiers existants (habitat individuel dominant). - Possibilité étage supérieur en attique ou combles aménagés.

Dispositions particulières : - dans le secteur AUHz : Hauteur maximale : 9 m Hauteur en accord avec la ZAC de la Gare créée le 11 juillet 2006 - pour ouvrages techniques, dispositifs énergies renouvelables, … sous conditions.

L’article 11 traite de : Article 11 – - Aspect des constructions nouvelles. Aspect - Traitement des toitures et façades Permettre de nouvelles formes urbaines et architecturales extérieur - Traitement des clôtures Encourager l’innovation environnementale appliquée au bâti et intégrée au site. - Intégration locaux et équipements techniques. Améliorer l'insertion paysagère des bâtiments et ouvrages techniques. Permettre l’innovation architecturale (recherche de qualité environnementale, économie d’énergie, …) intégrée au site.

Véhicules motorisés : Garantir des espaces de stationnements suffisants pour toutes opérations pour ne pas Article 12 - Habitations : encombrer l’espace public et permettre l'accès aux commerces et services pour les résidents Stationnement - 1 place entre 1 et 40 m² de Surface de plancher avec au moins 1 place par logement, 2 extérieurs. places maxi. Dans les projets d'ensemble d'habitations : prévoir le stationnement "visiteurs" en nombre + dans le cadre de projet d'ensemble : 0,5 place supplémentaire par logement suffisant. (localisation possible en souterrain). Commerce ≤ 50 m² de surface de vente : aucune exigence, Encourager le développement des petits commerces de proximité. Stationnement pis en charge à l'échelle de l'opération Commerce > 50 m² de surface de vente : surface de stationnement au moins équivalente à 60 % de la surface de plancher, Hôtels : mini 1 place pour 60 m² de surface de plancher, avec mini 1 place pour 2 chambres, Prévoir des stationnements suffisants pour les activités urbaines, adaptés au type de Bureaux artisanat : surface de stationnement ≥ à 60 % de la surface de plancher destination. Entrepôts : mini 1 place / 200 m² de surface de plancher

Equipements collectifs : en fonction des besoins

Véhicules non motorisés : Habitations : pour 1 place automobile au moins une aire couverte de 1,5 m², Bureaux & Equipements collectifs : pour 2 places automobiles au moins une aire couverte de Encourager l’usage des deux-roues. 1,5 m², Commerces, artisanat, hôtels : pour 3 places automobiles au moins une aire couverte de 1,5 m², Entrepôts, exploitation agricole : aucune exigence. Permettre des alternatives pour ne pas bloquer les projets. Dans ce cas prise en charge des stationnements par la commune. Recours possible au L.123-1-12 en cas d’impossibilité de réaliser les places requises. Assurer le traitement des abords des constructions, et mettre en valeur le bâti dans le souci Espaces libres paysagés Article 13 – d'une mise en valeur globale. Espaces verts Arbres existants conservés ou alors remplacés Garantir l’insertion paysagère des opérations Patrimoine naturel préservé (L.123-1-5,7) Renforcer la présence du végétal dans la ville, notamment en relation avec les espaces publics Espaces à paysager, espaces verts à aménager aux Orientations d’Aménagement. et les itinéraires doux structurants projetés. Gestion eaux pluviales : superficie minimales de pleine terre proportionnée en fonction de la Assurer la réalisation d'espaces verts de respiration dans les quartiers importants. taille de l'unité foncière (avec conditions particulières dans AUHz) Limiter les surfaces imperméabilisées pour limiter les débits des eaux pluviales Capacité d’accueil assez large limitée de fait par les règles de formes urbaines (emprise au Non réglementé. Article 14 – COS sol et hauteurs notamment)

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Définition Zone d’extension urbaine sous forme d'opération d'aménagement d'ensemble à vocation économiques (bureaux – services, industrie, artisanat, entrepôts, commerces liés,). L'indice b rappelle la présence de constructions susceptibles de générer des nuisances. L’indice m rappelle la vocation commerciale spécialisée dédiée au maraîchage et aux pépinières.

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE Urbanisation sous conditions : Zone d'extensions urbaines apparentée à la zone UX et à ses secteurs. Article 2 - - de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site, Nécessité de prévoir le bon raccordement des constructions sur des équipements suffisants Occupations - projet sur l’ensemble du secteur ou réalisation au fur et à mesure de la réalisation des et adaptés à l’échelle de l’opération autorisées équipements, Circonscrire les nuisances et faciliter le bon fonctionnement des activités et installations Accueil des constructions à destination d’activités économiques : connexes. Permettre une évolution maîtrisée des activités, adaptée aux exigences. AUXb : ‐ Constructions industrielles, artisanales, entrepôts, et Eqpts collectifs Limiter fortement l’habitat pour prévenir les nuisances et faciliter la transmission des ‐ Commerces compatibles locaux d'activités. ‐ Installations classées Limiter les commerces. Privilégier dynamisation commerciale centre ville. ‐ Dépôts liés aux destinations précédentes ‐ Logement de gardiennage nécessaire limité à 30 m² de surface de plancher dans le volume du Hôtellerie interdite : localisation peu appropriée, espaces disponibles restreints bâtiment activités AUXm : commerces compatibles avec la vocation de la zone Constructions implantées en recul mini de 3 m / alignement ou à l’alignement. Article 6 - Reculs : 10m / RD108E1 (AUXb) Composition urbaine avec un dégagement visuel important depuis les voies, tenant compte Implantation Dispositions particulières : de l'échelle et des volumes des bâtiments d'activités par rapport aux ‐ pour services publics ou d'intérêt collectif : pas de règle, Privilégier la fonctionnalité des accès, des espaces de manœuvre et de livraison. voies ‐ pour projet d'ensemble, Eviter le stationnement sur la chaussée, encourager le stationnement clientèle dans la ‐ Implantation possible dans marge de recul pour locaux vélos et ordures ménagères, dispositifs bande de recul. techniques de faible emprise (type isolation extérieure pour économies d'énergie, isolation acoustique, …) sous condition d'intégration paysagère et architecturale.

Isoler les activités à risque Article 7 - Bâtiments implantés en retrait équivalent au moins à H/2, avec mini de 4 m. Répondre aux exigences de commodité et de sécurité Implantations Implantation possible en limites séparatives si disposition de sécurité (ex mur coupe feu). par rapport aux Constructions autres que bâtiments implantées en limites ou en retrait. Garantir des marges d’isolement en périphérie des espaces d’activités. limites Particularités : Garantir un recul suffisant vis-à-vis des quartiers à destination principale d’habitat pour séparatives - retrait mini 6 m / zones à dominante d'habitat (UE, 1AUH) et / zones A et N, prévenir toute nuisance. - pour projet d'ensemble, - pour services publics ou d'intérêt collectif : pas de règle.

Article 8 Non réglementé Habitat limité aux logements de gardiennage : règlementation non requise

Article 9 – 60 % maximum de l'unité foncière Aérer les quartiers d’activités Emprise au sol 30% en AUXm

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Hauteur maximale : Article 10 – ‐ AUXb : 15 m, 8 m dans la marge de recul Hauteurs Limiter les bâtiments de grande hauteur à l'alignement ou à proximité des voies en AUXb ‐ AUXm : 12m avec principe de gabarit Ne pas entraver les activités soumises à des contraintes techniques (silos, process particulier, hauteur d’atelier, …). Exceptions pour ouvrages techniques indispensables et justifiées sous conditions d'intégrations paysagères et architecturales, et services publics.

Article 11 – Intégration au contexte environnant par le choix des matériaux et des couleurs surtout pour Aspect volumes importants Favoriser une architecture de qualité en intégrant la souplesse nécessaire pour répondre aux extérieur + principes généraux d’intégration, d’innovations, de recherche de qualité environnementale critères de fonctionnalité et aux contraintes économiques. intégrée au site. Permettre l’innovation environnementale appliquée au bâti et intégrée au site Masquer les dépôts, aires de stockage diverses visibles depuis les espaces publics.

Article 12 - Stationnement Véhicules motorisés : Bureaux : surface de stationnement ≥ à 60 % de la surface de plancher, Garantir des espaces de stationnements suffisants pour toutes activités pour ne pas Industrie et artisanat : mini 1 place / 200 m² de surface de plancher, avec mini 3 places encombrer l’espace public Commerce : surface de stationnement ≥ à 40 % de la surface de plancher, Permettre l'accueil de la clientèle dans des conditions optimales. Entrepôts : mini 1 place / 500 m² de surface de plancher Ne pas brider arbitrairement l’évolution des activités. Equipements collectifs : en fonction des besoins

Véhicules non motorisés : Encourager l’usage des deux-roues. Bureaux: pour 2 places autos au moins une aire couverte de 1,5 m², Commerces, industrie, artisanat : pour 3 places autos au moins une aire couverte de 1,5 m², Entrepôts & Eqpts collectifs : aucune exigence. Recours possible au L.123-1-12 en cas d’impossibilité de réaliser les places requises.

Article 13 – Espaces libres paysagés Impulser un souci de qualité au traitement des espaces extérieurs Espaces verts Arbres existants conservés ou alors remplacés Intégrer les dépôts et les espaces de stockage Aires de stationnement paysagées Ecrans paysagés pour atténuer impact des dépôts, aires de stockage, …

Capacité d’accueil assez large limitée de fait par les règles de formes urbaines (emprise au Article 14 - COS Non réglementé. sol et hauteurs notamment)

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Réserves foncières. Ouverture à l’urbanisation différée dans le temps. Le préfixe (1 ou 2) est défini en fonction Définition du phasage d’urbanisation dans le temps annoncé par les Orientations d’Aménagement et de Programmation. Echéance d'urbanisation annoncée à moyen terme. Secteur 1AU Le cas échéant un indice indique la destination pressentie en référence à la zone urbaine apparentée : Sous secteurs 1AUH et 2AUH Indice h en référence à une destination dominante d'habitat pressentie Sous secteur 1AUHm Indice m en référence à la présence, sur une partie du secteur, de cultures spécialisées de maraîchage et de pépinières à préserver et à valoriser en adéquation avec le projet de restructuration d'entrée de ville Ouest, défini dans les " Orientations d’aménagement et de programmation. Sous secteur 1AU Pas d’indice, vocation non définie (potentiel accueil d’installations et infrastructures ferroviaires) Sous secteur 1AUXb indice b en référence à une destination dominante d'activités industrielles et artisanales pressentie Secteur 2AU Echéance d'urbanisation annoncée à long terme

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE Zone inconstructible à l’exception : Article 2 - Zone de réserves foncières. ‐ des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, Occupations Evolution des constructions existantes sans hypothéquer les potentialités d’urbanisation ‐ des terrains d'accueil des gens du voyage, autorisées ultérieure de la zone. ‐ extension limitée des constructions existantes Permettre la culture des terres agricoles dans l’attente d’une (ou des) opération(s) Ouverture à l'urbanisation conditionnée à mise en œuvre d’une procédure de modification ou de future(s) révision du PLU.

Article 6 - Souplesse d’implantation nécessaire pour adaptation aux exigences de tels équipements Equipements publics indispensables à l’alignement ou en recul de 2m mini. et limiter les coûts dans l’attente de la réalisation des équipements engendrés par l’ (ou les) opération(s) future(s).

Article 7 - Souplesse d’implantation nécessaire pour adaptation aux exigences de tels équipements Equipements publics indispensables à l’alignement ou en retrait de 2m mini et limiter les coûts dans l’attente de la réalisation des équipements engendrés par l’ (ou les) opération(s) future(s). Article 8 Non réglementé Sans objet Article 9 – Non réglementé Sans objet Emprise au sol

Article 10 – Non réglementé Sans objet Hauteurs Article 11 – Aspect Ne pas porter atteinte au caractère te à l'intérêt des lieux avoisinants Permettre aux constructions existantes d'évoluer dans le respect du site et des paysages extérieur Article 12 - Non réglementé Sans objet Stationnement

Article 13 – Préserver du caractère et du patrimoine naturels pour ne pas hypothéquer la plus value Arbres existants conservés ou alors remplacés Espaces verts paysagère dans l’attente d’une opération future.

Article 14 – COS Non réglementé Sans objet

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Définition Espaces dédiés à l'activité agricole, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Zone réservée aux constructions et installations liées et nécessaires à l'agriculture Secteur Ab Secteur de plus value paysagère et / ou à enjeux de long terme dans lequel les constructions agricoles sont interdites Secteur Ap Secteur de plus value paysagère dans lequel les constructions agricoles sont interdites. Secteur Ah Secteur de hameaux. Constructions présentes en zone agricole non liées à l’activité agricole. Essentiellement habitations isolées. Evolution limitée des bâtiments existants + annexes aux habitations existantes d'emprise limitée. Secteur Am Espaces dédiés aux cultures spécialisées de maraîchage et de pépinières, à préserver et à valoriser en adéquation avec le projet de restructuration d'entrée de ville Ouest, défini dans les orientations d’aménagement et de programmation. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE Sur l’ensemble de la zone : Sur l’ensemble de la zone : permettre de nouvelles infrastructures tout en assurant les Article 2 - infrastructures de transport ferrés ou routières sans dénaturer les paysages, la préservation des milieux continuités écologiques, l’intégration paysagère. Occupations (corridors de biodiversité notamment) en compatibilité avec les orientations d’aménagement ; le cas autorisées Dans la zone A: échéant exiger des plantations et des ouvrages spécifiques pour assurer la continuité écologique). Maintenir un territoire adapté aux structures agricoles Uniquement dans la zone A : installations classées agricoles Logement de fonction regroupé autour du site d’exploitation pour stopper tout : phénomène de mitage et préserver un territoire agricole intègre. ‐ constructions spécifiques à l’agriculture sous réserve de bonne intégration à l'espace Limiter fortement l'habitat pour prévenir les nuisances et favoriser la transmission des environnant, locaux d'activités. L'autorisation de plusieurs logements de fonction sur un même site doit ‐ services publics d'intérêt collectif intégrés à l’espace environnant, être justifiée par la taille de l'activité (cheptel ou production importante par exemple). ‐ logement de fonction agricole admis sous condition de nécessité de surveillance et de présence Secteur Am : permettre l'évolution des activités spécialisées peu nuisantes au contact de la permanente induite par la nature de l’activité (élevage, installation de maraîchage) et de sa ville taille ; implantation à proximité immédiate des constructions agricoles, sauf impossibilités techniques motivées. Secteurs Ab et Ap : Protéger les paysages agricoles de qualité, et / ou les espaces à enjeux Secteur Am : constructions spécifiques à l’agriculture spécialisée dite de proximité: maraîchage, stratégiques pour le développement urbain, identifiés au PADD. pépinières Permettre retenue collinaire, station de pompage, … si nécessaire dans les secteurs de plus value paysagère avec mesures d’intégration paysagères. Secteurs Ab et Ap : inconstructible à l ‘exception : ‐ des services publics d'intérêt collectif sous réserve de bonne intégration à l'espace environnant. ‐ des installations techniques directement liées à l’activité agricole (retenue collinaire, …) Secteur Ah spécialisé de hameaux : Secteur Ah spécialisé de hameaux : Evolution limitée des constructions existantes (sous conditions d’emprise au sol) : stopper tout phénomène de mitage et préserver l’intégrité du territoire naturel agricole alentour. ‐ extension des habitations existantes limitée à 50 m² d’emprise au sol, sans excéder 170 m² de surface de plancher au total. Eloignement des annexes contenu par l’emprise limitée du zonage. ‐ annexes admises sous réserve d’une emprise au sol limitée à 25 m² supplémentaires et d’une hauteur n’excédant pas 4,5 mètres au faîtage.

Dans la zone A + Secteurs Ah et Am : Article 6 - Implantation Constructions implantées à minimum : Ménager de larges perceptions visuelles depuis les axes importants. - 75 m en recul RN et RD à grande circulation, par rapport aux voies - 20 m en recul de l’axe des RD, - 10 m en recul de l’axe des autres voies.

+ marge de reculement définie au plan graphique / RN11 Harmonisation avec le bâti existant dans les hameaux et les écarts. Secteur Ah spécialisé de hameaux : Bâtiments implantés à 20 m en recul de l’axe des RD, à l'alignement ou en recul mini de 3 m des autres voies. Constructions autres que bâtiments implantées en limites ou en retrait. Prendre en compte le bâti existant dérogeant aux règles de base. Dispositions particulières pour l'ensemble de la zone : Permettre des adaptations pour dispositifs techniques lies à la sécurité (réserve incendie, …), Exceptions pour : équipement public ou d’intérêt collectif, surélévation ou extension bâti existant à la distribution d'énergie, aux réseaux d'intérêt collectif. dans marge de recul, préservation élément de patrimoine, impératifs techniques justifiés

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Souplesse d'implantation compte tenu de la faible densité bâtie prédominante Article 7 - Bâtiments implantés en limites séparatives, ou en retrait avec mini de 3 m. En cas de retrait, conserver un passage fonctionnel vers les fonds de parcelles. Implantations Constructions autres que bâtiments implantées en limites ou en retrait. Nonobstant les dispositions du PLU, les constructions restent soumises aux règles de par rapport aux Particularités pour adaptation bâtiment existant. «réciprocité» (article L.111-3 du code rural) garantissant un éloignement des constructions limites séparatives sujettes à nuisances vis-à-vis des lieux de vie (écarts et hameaux)

Article 8 Non réglementé Sans objet

Article 9 – Non réglementé Sans objet Emprise au sol

Article 10 – Limiter les bâtiments de grande hauteur Hauteurs Hauteur maximale : 9 m Dans le secteur Ah spécialisé de hameaux : maîtriser l’intégration du bâti par rapport au Dans le secteur Ah : 8 m bâti environnant. Exceptions pour aménagement rénovation du bâti existant de hauteur supérieure, équipement Ne pas entraver l'évolution des activités agricoles soumises à des contraintes techniques public ou d’intérêt collectif, impératifs techniques agricoles, dispositifs d'économie d'énergie justifiées (silos, process particulier, hauteur d’atelier, …). intégrés, harmonisation avec élément de patrimoine bâti identifié. Permettre les évolutions du bâti existant dérogeant aux règles de base

Article 11 – Aspect Intégration au contexte environnant par le choix des matériaux et des couleurs surtout pour Favoriser une architecture de qualité en intégrant la souplesse nécessaire pour répondre aux extérieur volumes importants critères de fonctionnalité et aux contraintes économiques. + principes généraux d’intégration, d’innovations, de recherche de qualité environnementale intégrée au site. Permettre l’innovation environnementale appliquée au bâti et intégrée au site

Constructions agricoles et autres : en fonction des besoins Souplesse d’adaptation en fonction des projets et des capacités d’accueil Article 12 - Logement de fonction agricole, évolution des habitations existantes : au moins 2 places par Pour les habitations, garantir des espaces de stationnements suffisants pour ne pas Stationnement logement. encombrer la voirie publique.

Espaces libres paysagés Article 13 – Impulser un souci de qualité au traitement des espaces extérieurs Arbres existants conservés ou alors remplacés Espaces verts Intégrer les dépôts et les espaces de stockage Ecrans paysagés pour atténuer impact des dépôts, aires de stockage, …

Article 14 - COS Non réglementé. Sans objet

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Définition Zone à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels et des paysages. Secteur Nj Parcs et jardins, agriculture citadine Secteur Nt Aire naturelle de camping PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE Dans l'ensemble de la zone N : zone inconstructible excepté pour : Article 2 - - infrastructures de transport ferrés ou routières sans dénaturer les paysages, la préservation des milieux Occupations Permettre de nouvelles infrastructures tout en assurant les continuités (corridors de biodiversité notamment) en compatibilité avec les orientations d’aménagement ; le cas écologiques, l’intégration paysagère. autorisées échéant exiger des plantations et des ouvrages spécifiques pour assurer la continuité écologique). Zones de protection des sites et des espaces sensibles non bâtis - aménagements liés à l’utilisation traditionnelle des ressources du milieu naturel (travaux hydraulique, élevage extensif, cultures, …) Prévenir la sauvegarde des milieux naturels et des paysages environnants - aménagements légers pour l’accueil du public, Valoriser le patrimoine naturel et la découverte des ces milieux par le public - équipements de service public ou d’intérêt collectif indispensables dans des espaces aménagés et adaptés. sous réserve d'intégration (ne pas dénaturer le caractère des sites). En plus, dans le secteur Nt : aire naturelle de camping et bâtiments afférents. Permettre l'évolution raisonnée des structures d'accueil touristique existante. En plus, dans le secteur Nj : abris de jardins limités à 10 m² et à 1 abri par parcelle, et annexes aux habitations Permettre l'évolution raisonnée des jardins. existante sur même unité foncière (piscine notamment).

Article 6 - Par rapport à l’axe des RD : constructions implantés avec recul mini de 20 m. Implantation Par rapport autres voies : bâtiments implantés à l'alignement ou en recul mini de 3 m, constructions autres Ménager de larges perceptions visuelles depuis les axes importants. par rapport aux que bâtiments implantées en limites ou en retrait. voies Harmonisation avec le bâti existant à proximité. Exceptions pour : équipement public ou d’intérêt collectif, surélévation ou extension bâti existant, préservation élément de patrimoine,

Article 7 - Souplesse d'implantation compte tenu de la faible densité bâtie prédominante Implantations Bâtiments implantés en limites séparatives, ou en retrait avec mini de 3 m. En cas de retrait, conserver un passage fonctionnel vers les fonds de parcelles. Constructions autres que bâtiments implantées en limites ou en retrait, sauf piscine : 3 m mini. par rapport aux Piscine en retrait pour limiter désagréments vis-à-vis zone agricole alentour. limites séparatives Article 8 Non réglementé. Sans objet compte tenu de la nature de constructions admises En dehors des secteurs Nj et Nt : non réglementé En dehors des secteurs Nj et Nt : sans objet compte tenu de la nature de Article 9 – constructions admises Emprise au sol Dans le secteur Nt : 10 % maxi de l'unité foncière Dans le secteur Nj : 10 % maxi de l'unité foncière, 10m² / Dans les secteurs Nj et Nt : limiter les capacités d'accueil en cohérence avec le abri de jardin pour les jardins familiaux caractère agricole et naturel environnant Article 10 – En dehors du secteur Nj : hauteur maxi : 4 m Dans le secteur Nj : hauteur maxi : 3 m Limiter les bâtiments de grande hauteur en cohérence avec le caractère agricole et Hauteurs Exceptions pour ouvrages techniques indispensables, dispositifs d'économie d'énergie intégrés. naturel environnant. Intégration au contexte environnant par le choix des matériaux et des couleurs surtout pour volumes Article 11 – Essentiellement pour le secteur Nt, favoriser une architecture de qualité en importants intégrant la souplesse nécessaire pour répondre aux critères de fonctionnalité et Aspect + principes généraux d’intégration, d’innovations, de recherche de qualité environnementale intégrée au extérieur aux contraintes économiques. Permettre l’innovation environnementale site. appliquée au bâti et intégrée au site Article 12 - Répondre à la destination et aux besoins des constructions et installations, notamment si accueil en secteur Souplesse d’adaptation en fonction des projets et des capacités d’accueil. Stationnement Nt. Préservation du caractère naturel Préserver les composantes fondamentales du paysage : Boisements majeurs Article 13 – (EBC), Haies (L.123-1-5,7). Espaces verts Espaces Boisés Classés (L.130-1) et Patrimoine naturel préservé (L.123-1-5,7) Arbres existants conservés sauf nécessité motivée d’abattage, ou alors remplacés Préservation du caractère naturel dominant Article 14 – COS Non réglementé Sans objet

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Définition Equipements particuliers aux installations techniques et services publics : voirie notamment RN 11 et délaissés. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU REGLEMENT (SE REFERER AU REGLEMENT) OBJECTIFS / JUSTIFICATIONS DE LA REGLE

Article 2 - Zone inconstructible excepté les bâtiments et équipements spécifiques (infrastructure ou Occupations superstructure) d’intérêt public et/ou collectif liés aux réseaux, stationnement des véhicules, Zone spécifique aux équipements techniques et aux infrastructures routières. autorisées dépôts / recyclage des déchets … Permettre de nouvelles infrastructures tout en assurant les continuités écologiques, l’intégration paysagère. Infrastructures de transport ferrés ou routières sans dénaturer les paysages, la préservation des Permettre l’accueil et l’évolution de ces équipements dans des lieux adaptés et milieux (corridors de biodiversité notamment) en compatibilité avec les orientations d’aménagement d’emprise limitée, à l’écart des lieux de vie, afin de limiter et prévenir les nuisances. ; le cas échéant exiger des plantations et des ouvrages spécifiques pour assurer la continuité Permettre la réalisation d'aire de stationnement de covoiturage. écologique).

Article 6 - Implantation par rapport aux Constructions implantées à l’alignement ou en recul Souplesse d’implantation nécessaire pour adaptation aux exigences de tels équipements voies

Article 7 - Implantations par rapport aux Constructions implantées en limites ou en retrait. Souplesse d’implantation nécessaire pour adaptation aux exigences de tels équipements limites séparatives

Article 8 Non réglementé. Sans objet compte tenu de la nature de constructions admises

Article 9 – Non réglementé. Sans objet compte tenu de la nature de constructions admises Emprise au sol

Article 10 – Non réglementé. Sans objet compte tenu de la nature de constructions admises Hauteurs Article 11 – Aspect Non réglementé. Sans objet compte tenu de la nature de constructions admises extérieur

Article 12 - Non réglementé. Sans objet compte tenu de la nature de constructions admises Stationnement

Article 13 – Arbres existants conservés ou alors remplacés Préserver autant que de possible les éléments de paysage. Espaces verts Aires de stationnement paysagées Impulser un souci de qualité au traitement des aires de covoiturage notamment.

Article 14 – COS Non réglementé Sans objet

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4. LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT 4.1.1. ARTICULATION AVEC LE REGLEMENT

4.1. PRESENTATION DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT  Les orientations d'aménagement directement opérationnelles à vocation dominante d'habitat : Les orientations d’aménagement s’inscrivent en complémentarité du règlement, elles ne s’y substituent pas mais se superposent à celui-ci. - les secteurs du centre ville (Galland – Hirondelles – Grimaud - Sema) et de l'îlot Lagrange Ainsi que le permet le code de l’urbanisme, elles peuvent concerner des « secteurs à mettre en valeur, Laporte, en partie équipés reçoivent un zonage UF (zone généraliste de renouvellement réhabiliter, restructurer ou aménager et peuvent prévoir des actions et opérations d’aménagement à urbain et d'optimisation des espaces libres dense : habitat sous diverses formes et activités mettre en œuvre, notamment pour mettre en valeur l’environnement, les paysages, les entrées de ville et compatibles, règles différenciées en UFz inhérentes à la ZAC de la Gare). Le secteur du site le patrimoine, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune». d'exploitation des pépinières reçoit un zonage UFm compte tenu de la présence de bâtiments et installations agricoles spécifiques. Le zonage UF permet d’assurer une utilisation optimale Les orientations d’aménagement permettent à la commune de préciser les conditions d’aménagement des espaces via l'obligation de recourir à un projet urbain d’ensemble (ZAC, lotissements, …). de certains secteurs qui vont connaître un développement ou une restructuration particulière. Elles - les secteurs de Belle Croix La Garenne et des Brandes Sud, en partie équipés, reçoivent un n’ont d’intérêt que dans les quartiers qui connaissent une évolution significative. zonage UE en cohérence avec le tissu pavillonnaire existant alentour (zone mixte généraliste d'urbanisation récente : habitat sous diverses formes et activités compatibles). L'urbanisation Les opérations de construction ou d’aménagement décidées dans ces secteurs devront être est possible au coup par coup (progressivement dans le respect des principes d'organisation compatibles avec les orientations d’aménagement, c'est-à-dire qu’elles doivent les respecter dans figurant aux orientations d'aménagement) ou dans le cadre d'une opération d'aménagement l’esprit et non au pied de la lettre. Les orientations d'aménagement doivent être comprises comme d'ensemble. des intentions d'aménagement indiquant les principes de structuration et de requalification de secteurs à aménager ou à réhabiliter, et non comme la présentation d'un état fini. Par exemple, la - les secteurs de La Fromagère, de Chagnolet Fissac, de Chagnolet Fief Bazoges, de Belle Croix commune peut prévoir un schéma des futures voies d’une zone à urbaniser, sans aller jusqu’à inscrire Ouest, des Brandes Nord, au vu de leur caractère agricole et naturel, reçoivent un zonage AUH leur localisation précise par un emplacement réservé. Ceci permet d’organiser un quartier avec la destiné essentiellement à la construction de logements dans le cadre d'une opération souplesse nécessaire. d'aménagement d'ensemble (pouvant ponctuellement accueillir des activités compatibles avec l’habitat). Comme pour la zone UF, le règlement impose une réflexion d’aménagement globale par le recours obligatoire à opération d'aménagement d'ensemble (ZAC, lotissements, Le PLU de Dompierre-sur-Mer comporte plusieurs orientations d'aménagement qui figurent au …). document "3". On distingue les orientations d'aménagement : - à vocation dominante d'habitat, Les règlements des zones UF, UE et AUH permet dans la plupart des cas (unités foncières - a vocation dominante d'activités, supérieures à 2 500 m²) d’atteindre les objectifs du PLH avec l’exigence de réaliser un quota minima de 39 % de logements locatifs sociaux. - auxquelles s'ajoute une orientation d'aménagement spécifique au phasage des extensions urbaines dans le temps.  Les orientations d'aménagement directement opérationnelles à vocation d'activités : Parmi les orientations d'aménagement, méritent une attention toute particulière : - En cohérence avec son échéance de court terme, le secteur médian de Corne Neuve reçoit un - les secteurs du centre ville (Galland – Hirondelles) et de l'îlot Lagrange Laporte au vu de leur zonage AUXb (zone spécialisée d'accueil des activités économiques susceptibles de générer des situation stratégique au cœur du centre ville (renouvellement urbain). nuisances) en raison de son caractère agricole. Le permis d'aménager a été déposé en mai - les secteurs d'extensions urbaines de la ville (Entrée de ville Sud Ouest, La Fromagère), et 2012 dans le cadre du POS. d'extensions villageoises (Chagnolet Fissac, Fief Bazoges, Belle Croix La Garenne, Belle Croix Ouest, Les Brandes), en terme d'optimisation de l'espace et de cohérence d'aménagement. Dans les deux cas, l'urbanisation est possible au coup par coup (progressivement) ou dans le cadre d'une opération d'aménagement d'ensemble ; dans tous les cas le respect des principes d'organisation NB : figurant aux orientations d'aménagement s'impose. Dans un souci de cohérence de présentation, les justifications sont présentées au sein du document dédié aux orientations d'aménagement (voir document n°3 du dossier de PLU).  Les orientations d'aménagement différées à vocation dominante d'habitat : Les approches de faisabilité effectuées dans le cadre des réflexions préalables à la révision du PLU y - le secteur de l'Entrée de ville Sud Ouest reçoit un zonage 1AUHm au vu de son caractère sont présentées ; elles permettent de mieux visualiser les principes retenus pour définir les agricole dédié en partie aux cultures spécialisées (maraîchage, pépinières) et en cohérence orientations d’aménagement. Elles prennent la forme de simulations et sont destinées à mieux avec l'échéance de moyen terme affiché dans le PADD (précisée dans l'orientation apprécier le potentiel de chaque secteur et à justifier le parti d'aménagement retenu. d'aménagement de phasage des extensions urbaines dans le temps). Le zonage 1AUHm est directement apparenté au zonage opérationnel AUH (construction de logements dans le cadre

d'une opération d'aménagement d'ensemble avec possibilité d'accueil d'activités compatibles). L'indice m rappelle la nécessité de prise en compte des activités agricole spécialisées existantes à proximité (en l'occurrence en UFm) et afin d’assurer dans le temps le maintien d’une forme d’agriculture de proximité sur ce secteur.

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- le secteur de Chagnolet Maubec, au vu de son caractère agricole, et en cohérence avec - La matérialisation de principes de façades à valoriser, de continuité visuelle des façades, l'échéance de moyen terme affiché dans le PADD (précisée dans l'orientation d'aménagement d'axe d'orientation des façades principales, de ligne d'accroche des façades, de de phasage des extensions urbaines dans le temps) reçoit un zonage 1AUH. Le zonage 1AUH regroupement bâti ; par leurs statuts et leurs architectures ces éléments de composition est directement apparenté au zonage opérationnel AUH. doivent participer à l’affirmation de véritables lieux de centralité autour des places urbaines, - le secteur des Fontaines (au Nord de la ville), au vu de son caractère agricole, et en et à l’identification des axes structurants du quartier. cohérence avec l'échéance de long terme affiché dans le PADD (précisée dans l'orientation Ces principes n’interdisent pas la réalisation d’autres équipements au sein du quartier. d'aménagement de phasage des extensions urbaines dans le temps) reçoit un zonage 2AUH. Le De même, les principes de continuité visuelle des façades, d'axe d'orientation des façades zonage 2AUH est directement apparenté au zonage opérationnel AUH. principales, et de façades à valoriser n’interdisent pas les décrochements de façades et autres variations en volume ou interruptions ponctuelles, dans la mesure où ils ne remettent pas en cause la lisibilité de la composition. Ces animations sont particulièrement recommandées pour D'une façon générale, les principes détaillés dans les orientations d’aménagement permettent de les regroupements bâtis autour de communs villageois. garantir une cohérence urbaine sur l’ensemble du secteur à projet, mais également des opérations les unes avec les autres (notamment pour les zones UFm et 1AUHm dans l’hypothèse où l’urbanisation se réalisera par plusieurs opérations successives étalées dans le temps). - Des vocations dominantes par îlot. Pour les îlots destinés principalement à l’habitat, celles-ci ont pour objet de définir la typologie principale des logements (au moins 50 % des logements

devront répondre à cette typologie). 4.1.2. LES DISPOSITIONS GRAPHIQUES Les dispositions graphiques sont définies selon des principes communs à l’ensemble des orientations - Des densités, exprimées en logements à l’hectare, sont également imposées pour les d’aménagement. opérations d’habitat importantes ; celles-ci sont justifiées par le respect des objectifs généraux d’économie de l’espace du SCoT et du PLH, exprimés pour chaque commune. D’une façon générale, elles définissent un cadre dans lequel les aménagements pourront prendre D'une façon générale, les densités affichées par îlot sont des "densité moyennes cibles", soit place et permettent ainsi d’orienter la composition urbaine au regard des quartiers environnants : un potentiel à réaliser approché en nombre logements. hiérarchisation des voies, trame douce, typologies de l’habitat et formes urbaines en fonction des espaces publics existants ou projetés : localisation des bâtiments collectifs, recherche de centralité Dans certains cas une "densité moyenne minimale" sera toutefois maintenue : ilot de nature autour de ces mêmes bâtiments collectifs, lignes directrices pour l’organisation des espaces verts, … indéterminée (ex pépinières Robin pour permettre le partage successoral engagé par le propriétaire), souplesse nécessaire (permettre d'accroitre la densité pour amortir un parking Les représentations des principes de voie visent essentiellement à indiquer schématiquement souterrain dans le cas de la rue des Hirondelles par exemple). comment les continuités des voies existantes, les carrefours à créer, et la desserte des secteurs doivent s’effectuer. Elles ne doivent en aucun cas être considérées comme une préconisation de localisation. Il en est de même pour les espaces verts collectifs (pratique des loisirs de plein air) et - L'orientation préférentielle des pièces à vivre des logements. les places urbaines dont la représentation a davantage pour objectif de définir l’échelle de ces espaces au regard du quartier et en aucun cas leur emprise et forme exactes. - Les espaces paysagers, les jardins, les espaces verts à aménager, soit de mise en scène du De même, les équipements collectifs, les places et placettes, les espaces verts associés peuvent être bâti soit de parc à aménager. Aucune occupation des sols autre que des espaces verts et des configurés différemment par rapport au schéma présenté. plantations n’est envisageable pour ces espaces. Le parti paysager choisi doit contribuer à mettre en valeur à la fois les espaces publics proches et les bâtiments existants ou projetés.

Sont également représentés schématiquement sur le plan et selon les secteurs : - Les principes d'ouverture visuelle. Le parti paysager choisi doit contribuer à mettre en valeur - La continuité et la hiérarchisation des voies de circulation sous forme de principes de à la fois les espaces publics ciblés (recherche de qualité du cadre de vie). Aucune occupation voirie ; celles-ci incluent les liaisons douces (axes de circulation réservés exclusivement à des sols autre que des espaces verts et des plantations n’est envisageable pour ces espaces. l’usage des déplacements non motorisés), les continuités cyclables. Les espaces verts seront dominants mais des traitements de sol minéraux sont possibles dans l'esprit d'un aménagement de place urbaine. - Les limites sur lesquelles les accès automobiles sont interdits. - La végétation existante à préserver impérativement et à mettre en valeur au titre des éléments de patrimoine naturel protégés (L.123-1-5,7ème). Les haies, les arbres remarquables - Le bâti à démolir préalablement à la délivrance de tout permis de construire en application ème et les boisements concernés doivent être conservés ou restaurés (valorisation et confortation de l'article L.123-1-5,10 du code de l'urbanisme, dans l'intérêt de la mise en valeur des de l’existant) en ayant recours à des essences locales (on pourra se reporter à cet effet à espaces publics. Cette disposition concerne la zone UF du centre ville pour laquelle l’annexe du règlement). Une fois restaurés, ces éléments doivent être préservés dans le temps l'orientation d'aménagement offre la possibilité de reconstruire des logements (voir des et faire l’objet d’un entretien régulier. Pour les arbres remarquables, tout arbre abattu doit bâtiments annexes tels que garages) à proximité immédiate (des opérations "tiroirs" sont ainsi être remplacé, en privilégiant les essences locales (liste annexée au règlement écrit). possibles pour ne pas léser les propriétaires (démolition – reconstruction).

- Les principes de haies en mélange à réaliser selon la liste d'essences annexée aux - La localisation indicative des principaux équipements collectifs. orientations d'aménagement. Celles-ci peuvent jouer également un rôle de temporisation végétale, sous forme de limites souples composées de bouquets d'arbres et de bosquets, pour

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limiter les nuisances vis-à-vis des quartiers environnants et faciliter l'intégration des constructions nouvelles dans le paysage (création de fond visuel).

- Les espaces de stationnement à aménager (ou stationnement obligatoire), de parking 5. EMPLACEMENTS RESERVES paysager à aménager. Aucune autre occupation des sols n’est envisageable pour ces espaces. Leur mode d’utilisation reste libre, on suggère toutefois qu’une mutualisation peut être Les documents graphiques du règlement font apparaître, conformément à l’article R.123-11 du code envisagée dans un objectif de partage et d’économie des espaces. Dans le cas de de l'urbanisme, les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt stationnement optionnel, l'espace devra être maintenu libre ou en espaces verts de manière général et aux espaces verts, en précisant leur destination. Ces emplacements réservés sont au à permettre facilement leur réalisation ultérieure. bénéfice de la commune, du Conseil Général de Charente Maritime ou de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Ils permettent : - de prévoir la réalisation de la future RD 9 au profit du Conseil Général, - de créer des voies nouvelles en cohérence avec le schéma de circulation figurant au PADD, - de prévoir l'évolution d'équipements collectifs : école de Chagnolet, extension du cimetière avenue de la Libération, - de réserver des espaces pour des aménagements paysagers : intégration des fonds de parcelles en entrée Nord du bourg, abords de la RN 11, - de réserver des espaces pour réaliser des ouvrages techniques : gestion des eaux pluviales, - d’assurer la requalification de la desserte de la zone d’activités existantes de Corne Neuve par un élargissement de voirie.

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6. EMPLACEMENTS RESERVES DITS « DE MIXITE SOCIALE » 7. ESPACES BOISES CLASSES

Instituée au titre de l’article L.123-2,b du code de l’urbanisme, cette "servitude" permet de délimiter Les principaux espaces boisés de la commune on été classés afin de les préserver. Ils marquent des emplacements réservés en partie, ou même en totalité, à la réalisation de programmes de fortement le paysage de la commune. Ils sont repérés sur les documents graphiques du règlement. logements définis dans le respect des objectifs de mixité sociale.

En accord avec le PLH, ce dispositif a pour objectif de développer une offre locative sociale dans les Par rapport au POS approuvé en 2001, les entités les plus significatives ont été reconduites. Il s’agit : communes déficitaires auxquelles appartient Dompierre-sur-Mer (cf annexe logement social du présent rapport de présentation). - des boisements associés au canal de Marans, - du bois de Laroy dans le village de Belle Croix, - de boisements associés au domaine de La Péraudière au Sud du village des Brandes. Un emplacement réservé de ce type est défini aux documents graphiques à La Fromagère, en cohérence avec la zone AUH et l'Orientation d'Aménagement associée, en vue de rééquilibrer la mixité du parc de logement dans un quartier ou prédomine un habitat pavillonnaire de propriétaires Ceux-ci ont ponctuellement été adaptés pour tenir compte de la réalité des lieux : occupants. Via les dispositions écrites du règlement (article 2), l'urbanisation de la zone est soumise à la réalisation d'un minimum de 50 % de logements aidés bénéficiant d’un concours de l’Etat. - Au niveau du canal de Marans : L'Orientation d'Aménagement (voir document 3 du PLU) impose une densité moyenne minimale de . le classement a été supprimé sur les espaces dédiés plus particulièrement à l'accueil du 50 logements / ha, soit un potentiel minimal de 75 logements, permettant de garantir la réalisation public, dont le Parc du bois de Pins, pour lesquels des aménagements légers sont de 38 logements sociaux en application de la servitude. envisagés. Ceux-ci reçoivent une protection au titre de la loi Paysages (bois remarquable L.123-1-5,7ème) ; Pour rappel le déficit de logements était estimé à 270 logements en mars 2012 (voir Titre A – 3.2.3). . le classement a également été étendu aux remblais boisés internes en rives du canal. Ces 38 logements sociaux "garantis" (il s’agit d »un minimum sur cette opération) représentent donc 14,1 % du déficit (pour rappel cet emplacement réservé doit couvrir 15% du déficit observé). - Pour le boisement Ouest de La Péraudière extension du classement au Sud ; - Pour le bois de Laroy à Belle Croix, des réductions ont été consenties au Sud Est sur environ Il n'a pas été souhaité d'imposer une proportion plus élevée de logements sociaux afin de maintenir 1 000 m² pour permettre d'étendre l'offre en terrains à bâtir en cohérence avec le tissu une réelle diversité en liaison avec la maison de retraite située en continuité immédiate du quartier. pavillonnaire de la rue des Oiseaux (UE), et de permettre aux habitations proches existantes Néanmoins il convient de rappeler ici que l'étude de faisabilité (réalisée dans le cadre des de s'étendre. Cette évolution ne remet pas en cause l'intérêt du boisement et sa participation Orientations d'Aménagement) a révélé un potentiel supérieur, estimé à 85 logements sur l'ensemble à l'animation de l'espace public en cœur de village (rue Rembrandt) ; de l'opération, qui permet donc d'envisager de façon réaliste le respect des conditions imposées par - De même, pour le bois Doré, des réductions ont été consenties au Sud pour permettre le PLH. d'étendre l'offre en terrains à bâtir sans porter atteinte à l'intérêt des lieux (maintien de la bande boisée entre les habitations et la rue du bois Doré); Plusieurs espaces boisés classés ont été supprimés au profit de protection au titre de l'article L.123-1- 5,7ème : Bois remarquables : - dans la partie Nord Ouest de la commune aux Gandes et aux Etourneaux, - au Nord de la ville et de la RN 11 (Fief des Chirons), - à l'Ouest de Belle croix, en bordure du canal de Mrans aux Fief des Chalonnes, afin de ne pas contraindre trop radicalement d'éventuels aménagements agricoles. - bois des Ruches en liaison avec l'aménagement du corridor de biodiversité, - au sein du village des Brandes, entre les rues de la Greleterie et des Vergers, sur un petit bois privé pour permettre des aménagements légers. Espaces verts à protéger : - Bretelle de sortie de la RN11 vers la rue De Gaulle,

Enfin un espace boisé classé est supprimé à Chagnolet (absence de végétation). Les EBC représente 52,9 ha dans le PLU.

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8. ELEMENTS DE PATRIMOINE A PRESERVER 8.2. ELEMENTS DE PATRIMOINE NATUREL Le règlement du PLU identifie deux grandes familles d’éléments patrimoniaux à préserver au titre de l'article L.123-1-5,7ème du code de l'urbanisme : Sont répertoriés au titre des éléments de patrimoine naturel : - les ensembles bâtis (ou élément bâti) remarquables ainsi que les bâtiments remarquables, - bois remarquables, - les éléments de patrimoine naturel. - espaces verts remarquables, - arbres remarquables, - haies remarquables, Un groupe de travail communal a été mis en place pour recenser le patrimoine bâti et végétal de la commune en vue d'une protection règlementaire : transcription au règlement écrit et repérage au - alignements d’arbres remarquables, plan de zonage. Parmi les bois remarquables, signalons : - boisements en rives de villages, associés à des propriétés bâties privées, qui permettent d'intégrer l'urbanisation : Les Brandes au Nord (rue du fief Malzais), Belle Croix au Nord Est (au 8.1. ELEMENTS DE PATRIMOINE BATI Nord de la rue Paul Gauguin) - bois des Ruches en lien avec le corridor de biodiversité, Les constructions visées doivent être conservées, faire l’objet d’une maintenance ou d’une - bois de Chevillon à l'extrême Sud Est du territoire, restauration. Elles sont soumises au permis de démolir en application de l’article R.421-28,e du code de l’urbanisme. Les travaux de restauration et d'aménagement (dans le cas de changement de - ainsi que plusieurs espaces boisés préalablement classés au POS (voir Titre C-7 ci avant), destination ou non) doivent être conduits dans le respect de l’architecture originelle, de la L'ensemble des bois remarquables représente 16,1 hectares. préservation des caractéristiques historiques et esthétiques des dits bâtiments. Les espaces verts remarquables représentent 2,4 ha. Sont ainsi classé les abords de la RN La liste des bâtiments (ensembles bâtis, façades…) et des éléments de petit patrimoine (puits, 11(bretelle d'entrée rue de Gaulle) précédemment répertoriés en espaces boisés classés au POS. portail, murs, piliers, portes piétonnes…) concernés est annexée aux pièces écrites du règlement. 157 éléments ont été identifiés sur la commune. 69 arbres remarquables sont identifiés Les haies remarquables représentent un linéaire cumulé d’environ 43,8 km, et les alignements L’article 5 des Dispositions Générales du règlement littéral détaille les dispositions qui leurs sont d’arbres remarquables environ 1,5 km. applicables.

Ces éléments représentatifs et identitaires du paysage naturel et urbain de la commune doivent être conservés et préservés dans le temps sauf nécessité motivée d’abattage ; dans ce cas ceux-ci devront être remplacés en privilégiant les essences initiales. L’article 5 des Dispositions Générales du règlement littéral détaille plus précisément, selon la nature des éléments, les dispositions qui leurs sont applicables.

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9. JUSTIFICATIONS AU REGARD DES ORIENTATIONS DU PADD

Les dispositions du PLU sont ici mises en perspective avec les orientations retenues pour établir le PADD (voir Titre B).

ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Développement maîtrisé de l’urbanisation avec priorité donné au développement de la ville vers le Sud en tenant compte des limites physiques fortes (RN 11 et Canal de Marans) . Pour la ville : développement urbain stoppé au Nord de la RN 11. . Pour les villages : développement urbain des Brandes et de Belle Croix stoppé, avec respectivement suppression de la zone NA au Nord de la Péraudière et suppression de la zone NA du Fief des Fontoreux. Maîtriser l’étalement urbain : . Pour le village de Chagnolet : reconduction de la zone NA de Fissac (AUH) à proximité immédiate de l'école, réduction de la zone 1NA de Maubec en accord avec l'échelle du village et le paysage ouvert à l'Est, suppression des zones NA en périphérie et en lien avec le ruisseau de Chagnolet (voir aussi Titre C-9. 2.4).

. Contenir la ville sur le moyen long terme entre la . Pour les écarts : extensions en marges supprimées à La Gabardelière et à Mouillepied (NB au POS). RN11 et le canal de Marans, à l'exception du village de La Fromagère pour lequel il convient d'affirmer le Equilibre entre protection des zones naturelles et agricoles, développement maîtrisé de l’urbanisation et renouvellement lien avec la ville. urbain : COMMUNE COMMUNE

. D’ici 2020-2022, pour l'habitat, localisation du potentiel de développement à : . Contenir le développement du village de Chagnolet

LA . 15 % au sein des espaces urbanisés existants au POS (UF), en accord avec son statut de pôle de proximité (école, équipements…). . 85 % au sein des zones naturelles d''urbanisation futures existantes au POS (AUHz AUH ).

DE . A échéance très long terme (au delà de 2022), sur l'ensemble des surfaces de développement (habitat et activités confondues) :

localisation à : . Stopper le développement des autres villages et hameaux plus particulièrement auprès des sièges . 6,6 % au sein des zones urbanisées du POS, d’exploitation existants et des continuités . 75 % au sein des zones naturelles d''urbanisation futures du POS, Mise en place d’une ZAD sur le secteur pressenti écologiques : Mouillepied, Les Brandes, l’Abbaye, . 18,3 % au sein des zones agricoles ou naturelles du POS. pour l’implantation d’un pôle tertiaire Belle Croix. L’ensemble des orientations conduit à prévoir que la consommation d’espace pour l'ensemble des usages (résidentiels, équipements d’agglomération (SCoT) de proximité et activités économiques) sera sur la décennie 2012-2022 en moyenne annuelle d’environ 5 ha, alors qu’elle était RURALITE équivalente à 3 ha par an entre 2002 et 2011, soit une augmentation de +65% par an par rapport à la consommation d’espace passée. Cette hausse est justifiée par l'évolution du statut de bourg à celui de ville (statut de pôle d'appui prôné par le SCoT). Le LA SCoT évoque à ce propos une "petite ville d’une dizaine de milliers d’habitants" et prévoit en conséquence un développement

important de l'habitat, l'accueil de services et d’équipements de rayonnement intercommunal, le développement de zones d’activités économiques. . Développement maîtrisé des activités économiques (extension maîtrisée de Corne Neuve). Reconduction de la zone NAx du POS sur Corne Neuve sans extension avec introduction d'un phasage dans le temps de l'urbanisation : voir Titre 4. RESERVER LES ACTIVITES AGRICOLES ACTIVITES LES RESERVER . Envisager une intensification du développement Compte tenu de l'échéance lointaine, définition d'un zonage A (NC et NA au POS) sur les terres comprises entre le canal de Marans et P

PROTEGER urbain à très long terme vers Belle Croix, Belle Croix qui n'obère pas un développement agricole en fonction des besoins. Toutefois le PADD invite à limiter les investissements

en soulignant la situation stratégique des ces espaces.

1.1 et préserver l’essentiel du territoire communal pour Préservation et valorisation de 1 440 hectares d’espaces naturels (N strict, Nj et Njz, Nt) et agricoles (A strict, Ab, Am et Ap) : l'agriculture. - soit plus de 77 % du territoire communal, - et 93 % des surfaces naturelles et agricoles existantes au POS (ND, NDa, NDb, NDe et NC).

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Mettre en place un territoire reconnu pour une agriculture périurbaine raisonnée et durable :

La zone A recouvre une large majorité du territoire communal (73%) permettant à la fois la préservation des richesses du sol et la préservation d’un territoire intègre pour l’agriculture (dont coupures agricoles). . Maintenir des structures d’exploitation agricole au Nord et au Sud du territoire communal : préserver à L’ensemble des sièges d’exploitation agricoles en activité a été pris en compte. En accord avec les représentants de la cet effet des unités foncières suffisantes et Chambre d'Agriculture, ceux-ci sont pour la plupart répertoriées en zone A.

"rentables" dans les secteurs à forte valeur ajoutée Les sièges situés dans les enveloppes urbaines (n°14 aux Brandes et n°15 Rue de Gaulle) sont pris en compte par la agronomique, possibilité donnée au règlement de la zone UE d'extensions limitées (voir aussi Titre C-9.2.2).

COMMUNE COMMUNE A Belle Croix Ouest, la zone NA du POS est réduite (nouvelle zone AUH) pour tenir compte de la proximité d'un siège . Maintenir une bonne accessibilité aux terres cultivables en minimisant les impacts sur la agricole (n°16).

LA

circulation automobile,

Le PLU garantit le maintien et l'évolution de l'activité des pépinières (n°24) tout en s'inscrivant dans le projet de

DE . Préserver les coupures agricoles, recomposition de l'entrée de ville : . reconnaissance et pérennisation des espaces agricoles inhérents aux pépinières (Am) ,

. secteur mutable UFm sur le site d'exploitation existant avec, dans l'attente de toute opération, possibilités VITES AGRICOLES règlementaires de construire des bâtiments et des installations agricoles spécialisés limités, . secteur 1AUHm de développement sur le moyen/long terme incluant un espace réservé exclusivement à la construction de bâtiments liés aux pépinières dans le cadre des orientations d’aménagement :

RURALITE voir aussi à ce propos Titres C-2.3 et C-9.3.1.

LA Des extensions urbaines contenues par les zones AU et leur phasage dans le temps.

Définition de secteurs Ab et Ap inconstructibles limitant de fait le mitage et le morcellement des terres agricoles. Définition d'un secteur Ah (précédemment NC ou NB au POS) circonscrit aux hameaux et existants (logements nouveaux . Limiter du mieux possible les impacts de interdits). l’urbanisation sur l’activité agricole,

RESERVER LES ACTI LESRESERVER La protection des terres de Varennes correspond par ailleurs

P

PROTEGER à un objectif affiché dans le Plan de Référence communal. . Encadrer la création de nouveaux sièges –

La protection des terres de Varennes, reconnues pour leur aptitude à l'accueil de vergers, des maraîchages et des d’exploitation agricole dans les secteurs de "plus pépinières, est assurée sur leur quasi intégralité par un zonage A, Ap et Am. La suppression de la zone 1NA du POS au value" paysagère, Sud des Brandes participe à cet objectif. 1.1

. Préserver les terres de Varennes (argileuses, assez Voir aussi Titre 3.1 profondes, peu caillouteuses et relativement humides) favorables au développement des cultures légumières / maraîchage, et d’une agriculture citadine de proximité.

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Préservation et valorisation des espaces naturels majeurs, points d'accroches du futur corridor de La mise en place du corridor de biodiversité est Mettre en valeur le patrimoine naturel et mettre en place biodiversité, et constitutifs de la trame verte et bleue du SCoT : évaluée dans le cadre de l’évaluation progressivement un nouveau corridor de biodiversité (SCoT) . reconduction du zonage de protection (N strict en lieu et place de la zone ND du POS) sur le canal de environnementale (voir Titre D, volume 1.2 du Rapport reliant l’ensemble des pôles d’intérêts naturels de la commune : Marans, le parc du bois de Pins, de Présentation). . Canal de Marans et environnement boisé associé, . zonage Ap de protection sur le bois de La Péraudière et ses abords dans une large mesure (NC au POS), Pour mettre en œuvre le corridor de biodiversité au- . bois de La Péraudière, parc et bois de Pins, bois des Ruches, . maintien pour l'essentiel du zonage agricole (A strict, Ab et Ap) sur l'axe et aux abords du futur delà de la "Presqu'île" (vers le Sud en direction du canal puis vers le Sud de l'agglomération (marais du et au delà : corridor de biodiversité (NC au POS), + et limitation de l'urbanisation (suppression de la zone NA du POS au Sud des Brandes), Pont de la Pierre et du Chay, littoral)), la collectivité . site de La Tourtillère (sur la commune de Puilboreau), pourra notamment s'appuyer sur le programme de + définition d'orientations d'aménagement particulières au corridor de biodiversité en frange Ouest replantations des haies qui s'applique sur le territoire . village de la Sauzaie et petit vallon de La Chenaud vers le marais de la future presqu’île (1AUHm) Poitevin, de l'agglomération depuis 1999, afin d'affirmer le . protection de la trame arborée : espaces boisés classés, bois et haies remarquables au titre de continuum écologique. L'accompagnement auprès des et proposant ainsi à l’échelle de l’agglomération de vastes lieux de ème l'article L.123-1-5,7 dont le bois des Ruches. agriculteurs permettra de privilégier la plantation de respiration pour les citadins. L'ensemble de ces dispositions contribue à assurer et à développer les fonctions de biodiversité sur le linéaires bocagers Nord / Sud épousant le parcellaire territoire. agricole.

Protéger et étendre la maille boisée et bocagère en fonction du Le PLU protège les espaces naturels et forestiers majeurs du territoire :

degré de sensibilités des milieux . boisements associés au canal de Marans pour l'essentiel en espaces boisés classés ; les espaces dédiés Reconduction de la protection des boisements associés au canal de Marans, plus particulièrement à l'accueil du public, dont le Parc du bois de Pins, pour lesquels des COMMUNE au château de La Péraudière, au bois des Ruches. aménagements légers sont possibles, reçoivent une protection au titre de la loi Paysages (bois La commune et le Conseil Général maîtrisent ème remarquables L.123-1-5,7 ), l'essentiel du foncier sur l'espace polyvalent de la Mare LA Permettre la valorisation des parcs et boisements ouverts au public, en lien . boisements associés au château de La Péraudière reconduit en espaces boisés classés et étendu au et sont garants de l'aménagement et de la valorisation avec les quartiers d’habitat proche : Sud, des lieux. Le Plan de Référence communal définit à

DE . Espace polyvalent de la Mare (en lien avec le collège), en intégrant le . bois des Ruches qui participe à l'aménagement du corridor de biodiversité et qui reçoit une ce propos un ensemble d'actions. développement des structures scolaires et culturelles ainsi que des protection au titre de la loi Paysages (bois remarquable L.123-1-5,7ème), équipements de sports et de loisirs (pôle équestre), . bois de Laroy à Belle Croix reconduit en quasi totalité en espaces boisés classés, De même le Conseil Général maîtrise le foncier du . Parc du bois de Pins en lien avec les futurs quartiers proches : ème site inscrit du bois de Pins. d'habitat (nouveau quartier de la Gare) et d'activités (Corne Neuve), . bois de Chevillon à l'extrême Sud Est du territoire (bois remarquable L.123-1-5,7 ), La commune maitrise la majeure partie du foncier du . Aménager un vaste parc public, le Bois d'Arlette, au Sud de la . Projet de création du Bois d'Arlette et de plantations de boisements entre la RN 11 et les Brandes bois de Laroy. Fromagère en lien avec le nouvel établissement d'hébergement des traduits aux Orientations d'Aménagement,

RURALITE personnes âgées (EHPAD). . Projet de création de jardins familiaux ou de vergers en lien avec le futur Bois d'Arlette également Encourager la poursuite des programmes de replantations : traduit aux Orientations d'Aménagement, Un programme de replantations des haies s'applique LA

sur le territoire de l'agglomération depuis 1999. . Haies au sein des grands espaces agricoles, ceux-ci constituent une composante majeure de la trame verte du SCoT.

. Poursuivre le développement des activités agri forestières en particulier dans le corridor écologique (plantations de boisements L'évolution des espaces boisés classés est détaillée au Titre C-7. entre la RN 11 et les Brandes), . Création du bois d'Arlette au Sud de La Fromagère. La valorisation de ces espaces de plein air et l'accueil du public sont encouragés par un zonage adapté au Le canal de Marans est pour l'essentiel sous maîtrise RESERVER LES ESPACES NATURELS RESERVER LES ESPACES Revalorisation du canal de Marans en lien avec sa double vocation naturelle contexte : foncière du Conseil Général en charge de la mise en P et touristique (impliquant notamment la disparition du terrain moto-cross, . UL pour l'espace polyvalent de la Mare (équipements collectifs) application du programme de revalorisation du canal PROTEGER

la requalification des espaces de stationnement, …) sous la maîtrise . Nj pour le bois d'Arlette (agriculture citadine, jardins familiaux,…) de Marans. – d'ouvrage du Conseil Général. . N strict pour le site inscrit du bois de Pins. Préserver les zones potentiellement humides et la ressource en Le linéaire des liaisons humides des cœurs de nature identifié par le SCoT est classé en zone N. Les impacts sur les eaux souterraines et superficielles 1.2 sont évalués dans le cadre de l’évaluation eau Protection du talweg de Chagnolet : environnementale du PLU (voir Titre D, volume 1.2 du . au sein du village, la section préservée et non urbanisée du talweg est classée en zone N strict. La Rapport de Présentation). zone NA du POS, enclavée, a été supprimée à cet effet, Protéger le talweg de Chagnolet. . en amont du potentiel urbanisable dans le cadre de l'orientation d'aménagement spécifique au

secteur de Maubec : l'aménagement d'un espace paysager sera ainsi exigé dans le cadre de l'opération. Exhaussements et affouillements du sol limités à la prévention des risques d’inondations et à la création de Promouvoir un Urbanisme Durable : réserves d'eau de substitution en zone agricole. . pour la récupération des eaux de pluie dans l’habitat, Voir aussi Titre 1.3 . limiter l’imperméabilisation des sols, …. Limitation de l'imperméabilisation des sols: espaces paysagers et surface de pleine terre (terrain perméable) définis au règlement des quartiers résidentiels récents (UE) et futurs (AUH). Toitures végétalisées encouragées dans l'ensemble des zones.

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Promouvoir un urbanisme durable Un urbanisme plus compact : . Globalement : rechercher des densités plus fortes dans le respect du PLH et du SCoT et rompre avec la surconsommation foncière observée jusqu’à Dans le cadre des travaux d'élaboration du PLU, une sensibilisation présent (limiter l’étalement urbain et la consommation d’espaces naturels et Les orientations d'aménagement du PLU reprennent les objectifs de densité aux formes urbaines compactes, à l'habitat modulable, aux agricoles), minimale du SCoT fixé à 30 logements à l’hectare, excepté pour les secteurs de logements intermédiaires, … a été spécialement menée. Ces . Développer des morphologies urbaines différenciées dans leurs formes et leurs Belle Croix et des Brandes ; celles-ci sont justifiées par le relatif enclavement des documents sont disponibles en mairie de Dompierre-sur-Mer. densités, opérations, la recherche d'harmonisation avec le contexte villageois et la volonté de ne pas engendrer une circulation automobile excessive eu égard à l'enclavement. . Une répartition spatiale cohérente des différentes formes d’habitation : voir Titre 3 Ces exceptions ne concernent au demeurant que 8,5 % du potentiel de développement de logements de la période 2012- 2022. En marge du PLU, ces préconisations pourront être inclues dans les Un urbanisme plus qualitatif : cahiers des charges des futures opérations : . Privilégier la qualité de la forme urbaine (composition parcellaire et bâtie), . habitat modulable, . Favoriser une insertion satisfaisante des constructions nouvelles au sein de la . réduction de la consommation énergétique, trame bâtie. Recours à des études de faisabilité préalables à la définition les orientations . citernes de récupération des eaux pluviales, d'aménagement du PLU : voir Titre 2.1

COMMUNE COMMUNE . conception des espaces libres pour favoriser la création de zones ombragées et protégées du vent,

LA . …

Sur ces sujets, et afin de limiter la consommation, une démarche

DE d'information-sensibilisation pourra également être engagée par la

commune à destination des particuliers. Promouvoir un habitat durable : Espaces de projet identifiés avec un règlement propre opérationnel UF (UB et UE au Dans les futures opérations : POS) et AUH : renouvellement urbain et optimisation des espaces libres cadrés par les orientations d'aménagement. . composer un parcellaire adéquat, peu consommateur d’espace, Règlements des zones urbaines généralistes assouplis vers des formes urbaines . composer le plan de voirie de manière à générer des expositions favorables variées. pour les lots à bâtir, RURALITE . optimiser la forme urbaine. L’ensemble des dispositions réglementaires ne fait pas obstacle à la pose des Les grands principes de l'architecture bioclimatique, les

LA panneaux solaires, au recours à des toitures végétalisées, …. recommandations pour profiter au maximum des apports passifs, Maitriser la consommation d’énergie et encourager la conception des bâtiments le recours aux énergies renouvelables sont également abordés intégrant le recours aux énergies renouvelables : Quand cela est possible, les orientations d'aménagement privilégient l'orientation dans le cadre de l’évaluation environnementale (voir Titre D, . encourager le recours aux énergies solaires, Sud des pièces à vivre dans les îlots d'habitations. volume 1.2 du Rapport de Présentation). . privilégier les orientations du bâti favorables aux apports solaires . privilégier la compacité des constructions (réduction de la consommation Les dispositifs favorisant le recours aux énergies renouvelables et les énergétique), recommandations pour l’organisation des constructions pour l’approvisionnement énergétique des constructions neuves font l'objet d'une annexe bioclimatique

PROTEGER . prévoir en amont l’évolutivité du bâtiment, spécifique au Règlement. –

. favoriser la récupération des eaux de pluie dans l’habitat, . …

1.3 En marge du PLU, rappel de préconisations (compostage sur la parcelle notamment) dans les cahiers des charges des futures Soutenir une gestion durable des déchets : opérations. . encourager le compostage ; le développement d’une agriculture citadine de Le PLU encourage la poursuite le développement de la collecte et du tri des Le tri des déchets est par ailleurs encouragé par la politique de PTIMISER LES RESSOURCES NATURELLES ET PREVENIR LES RISQUES LES PREVENIR ET NATURELLES RESSOURCES LES PTIMISER proximité (jardins familiaux, circuits courts, ...) au sein de la ville entrant déchets via des dispositions règlementaires spécifiques dans les zones urbaines et à gestion des déchets de CdA de La Rochelle : urbaniser ou l'habitat prédomine (articles 4) : obligation de réalisation d'aires ou de O dans ce processus, . mise à disposition de sacs et bacs, locaux de stockages des déchets. . localisation appropriée des containers dans l’habitat collectif et individuel … . réseau de déchetteries

. déchetterie intercommunale projetée à moyen terme. . points d'apport volontaires pour la collecte du verre, . …

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Emprise aux sols des constructions limitées au règlement à 60 % de la parcelle en Des bassins de rétention d'eau ont déjà été réalisés (bassin

Limiter l’imperméabilisation des sols et favoriser l’économie de la zones UB, UX et AUx, à 50 % de la parcelle en zones UE et AUH. "Maubec" à Chagnolet). ) ressource en eau Emprise au sol non limitée quantitativement en zone UF pour privilégier la Dans le bourg l’aménagement du site de la lagune est engagé. Il . Limiter la canalisation systématique pour le recueil des eaux pluviales et démarche de projet initiée par les orientations d'aménagement. permettra d’avoir une maîtrise quantitative mais aussi qualitative encourager la gestion différenciée (noues, …), des eaux pluviales urbaines. SUITE

( Gestion des eaux pluviales évoquée aux articles 4 et 13 du règlement des zones, et

. Des bassins de retenues intégrés aux sites, Le maintien des eaux de pluies sur les parcelles est par ailleurs en recommandations dans l'annexe bioclimatique. . Limiter l’imperméabilisation des sols à la parcelle, préconisé au règlement (articles 4). . Encourager la récupération des eaux de pluie dans l’habitat, Les toitures végétalisées sont également propices à la limitation de En marge du PLU, rappel de préconisations dans les cahiers des l'imperméabilisation (autorisées dans le règlement). charges des futures opérations : . Raccordement obligatoire au réseau collectif d’eaux usées pour l’ensemble des secteurs urbanisés de la commune, Le PLU est en adéquation avec les capacités d'assainissement du réseau d'eaux . citernes de récupération des eaux pluviales, usées (prise en charge par la station de Sainte-Soulle). . privilégier les surfaces perméables ou drainantes pour RISQUES . Pour les secteurs d’habitat isolé et de hameaux : exigence d’un procédé l'aménagement des espaces extérieures (circulations, d’assainissement autonome adapté. voir aussi Titre C – 9.1.2 allées, …).

LES Pour les habitations isolées, renvoi au zonage assainissement pour

Limiter fortement le développement de l’habitat au contact des L'orientation d'aménagement du secteur du Fief des Fontaines (zone 2AU) prévoit le un procédé d’assainissement autonome adapté. infrastructures bruyantes maintien d'une zone tampon vis-à-vis de la RN 11 et l'aménagement de celle-ci sous Encourager l’agriculture extensive (hors PLU). forme d'espaces paysagers, assurant un recul minimal de 100 mètres des futures

COMMUNE habitations par rapport à l'axe de la RN 11. Par ailleurs l’incidence fine du projet voie ferrée "fret" est Stopper tout développement de l’habitat au contact de la RD 9. aujourd’hui difficilement appréciable compte tenu des évolutions La réalisation d'une haie tampon au contact de la zone UXb de La Fromagère est LA possibles de tracé. Le projet fera notamment l’objet d’une étude Limiter fortement les constructions aux abords de la RN 11 concernée par ailleurs exigée aux orientations d'aménagement. Les futurs habitants bénéficieront en outre au risque inhérent au transport des matières dangereuses. d’impact du tracé retenu. PREVENIR des plantations du futur bois d 'Arlette pour isoler visuellement le quartier de la

DE La réalisation de cette voie ferrée "fret" devra cependant tenir Prendre en compte les nuisances liées aux activités économiques et aménager des RN 11. espaces de temporisation visuelles et sonores dans le secteur de La Fromagère. compte de la proximité des villages (Mouillepied notamment) et ET De même les plantations prévues au Sud du bois de la Péraudière isoleront des écarts de façon à limiter la nuisance (création d’ouvrage de visuellement les habitations de la frange Sud Est des Brandes de la RN 11. protection éventuels). Normes acoustiques imposées pour les nouvelles constructions dans les secteurs En outre à Belle Croix Ouest, la zone NA du POS est réduite (nouvelle zone AUH) urbanisés exposés (zone de dégagement de l’aéroport, infrastructures routières pour tenir compte de la proximité de nuisances (chenil). bruyantes : RN 11). Les normes acoustiques imposées aux nouvelles constructions dans les secteurs exposés au bruit sont annexées au PLU. RURALITE

Les risques et nuisances sont évalués dans le cadre de l’évaluation

LA environnementale (voir Titre D, volume 1.2 du Rapport de Prévenir les risques Présentation).

NATURELLES

Le règlement de la zone N ne fait pas obstacle à la suppression du passage à niveau Les risques liées aux activités économiques sont peu élevés ; les Envisager à long terme la suppression du passage à niveau sur la voie ferrée au principales nuisances tiennent compte de la proximité entre niveau de la RD 9 (aménagement d’un passage souterrain en trémie avec voie douce sur la voie ferrée au niveau de la RD 9 mais rappelle la nécessaire prise en compte d'exigences paysagères (site inscrit). habitat et activités : au contact de l'Abbaye des espaces tampons protégée). (espaces verts, zone non aedificandi, …) sont prévus par la CdA de La Rochelle qui a en charge l'aménagement de la zone économique de Corne Neuve (lotissement d'activités). PROTEGER

– Prévenir le risque tempête (dispositifs d'information du public). La commune a la charge d'informer la population sur les

dispositions à prendre lors d'un événement de type tempête.

RESSOURCES

1.3 La commune a la charge d'informer la population sur les Prévenir les nuisances liées aux activités économiques et orienter le développement L'essentiel du potentiel d'accueil d'activités potentiellement nuisantes est prévu sur les secteurs AUXb et 1AUXb de Corne Neuve. recommandations à prendre pour la conception de bâtiment LES industriel et artisanal en continuité du pôle de Corne Neuve à l'écart des principaux

adaptés au retrait gonflement des argiles. Les dispositions quartiers d'habitat. Le secteur Ab, inconstructible, cerne par ailleurs l'enveloppe urbanisable au Sud de constructives sont détaillées dans le cadre de l’évaluation la ville et permet aussi de prévenir les nuisances agricoles éventuelles avec environnementale (voir Titre D, volume 1.2 du Rapport de l'habitat. Présentation). Les règles de construction parasismiques sont applicables aux er bâtiments dont le permis de construire est déposé à partir du 1 Prendre en compte les risques dans les projets de constructions, en respectant des mai 2011. règles de conception adaptées :

OPTIMISER . au retrait gonflement des argiles (aléa moyen sur l’ensemble de la commune), . aux normes sismiques (zone à risque de niveau 3 sur une échelle de 1 à 5).

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

En phase avec le PADD, le PLU définit un ensemble de réserves foncières et de dispositions en accord avec les objectifs de pôle d'appui affichés par le SCoT : . Projet urbain ambitieux et identitaire : voir Titre 3.1, . Capacité théorique de 1 300 logements à long terme (toutes zones AU Evoluer du statut de bourg à celui de ville confondues) permettant de tendre vers une population de 8 000 à 9 000 habitants permettant de mettre en place dès à présent des actions foncières pour maîtriser les coûts du foncier, COURONNE DE L'AGGLO L'AGGLO DE COURONNE

E Constituer un véritable pôle d'appui en seconde couronne de l’agglomération de . Réserves foncières pour des équipements structurants de dimension La Rochelle. intercommunale (1AUHm), Poursuivre la redynamisation du centre historique et évoluer vers un statut de . Aménagements de lieux publics de centralité favorisant l'essor du commerce centre ville. et des services : voir Titre 3.2, Circonscrire le développement urbain dans le respect des unités paysagères (voir . Règles de hauteur des constructions propice à la diversification de l'habitat Titre 3). (petits immeubles collectifs) en adéquation avec l'affirmation d'une échelle plus urbaine et l'accueil d'une population citadine, . Orientations d'aménagement favorisant la dynamisation de la superette commerciale existante, . Restructuration des entrées de ville : voir 3.1 et 3.2

Maîtriser et limiter les extensions urbaines Voir 1.1 dans toutes leurs composantes : habitat, activités, équipements, infrastructures L'urbanisation est phasée dans le temps (orientation d'aménagement spécifique) pour préserver les espaces naturels en privilégiant l'optimisation des espaces urbanisés(UF) puis le rapprochement symbolique vers La Rochelle (AUHz et 1AUHm au Sud de la ville), en lien avec le Un développement de l'urbanisation : développement des transports collectifs : voir 3.5. ES PRINCIPES FONDAMENTAUX POUR LE DEVELOPPEMENT URBAINS POUR LE DEVELOPPEMENT ES FONDAMENTAUX PRINCIPES . géré dans le temps et dans l'espace pour favoriser l'intégration des nouveaux Par le biais des études de faisabilité préalables (simulations d'aménagement), les D quartiers, orientations d'aménagement du PLU privilégient une démarche de projet . privilégiant les potentiels de développement recensés au sein du centre ville, (approche réaliste guidée par une de recherche de composition, d'optimisation . qui doit tendre vers un habitat plus compact tout en poursuivant une volonté des potentialités tout en prenant en compte le contexte urbain et paysager qualitative, environnant). 2.1 – UN NOUVEAU STATUT DE POLE D'APPUI EN 2 EN POLE D'APPUI DE STATUT UN NOUVEAU 2.1 – . pensé avant tout en fonction des dessertes de transport collectif. Voir aussi Titre 2.3

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Maîtriser les programmes immobiliers dans le respect des objectifs de mixité et de diversité de l’habitat définis à l'échelle de l'agglomération: Par le bais des orientations d'aménagement, le PLU fait évoluer l'habitat avec une préconisation forte de diversification des typologies dans un esprit d'équilibre social Inscrire le développement de la commune dans un rythme plus soutenu que par et générationnel : habitat collectif, individuel, individuel groupé, formes urbaines le passé sur la base de 70 nouveaux logements /an. Soit un objectif d'environ économes en foncier, architecture plus compacte tout en respectant les différents 3 000 résidences principales à l'horizon 2022 pour accueillir une population de contextes rencontrés (centre ville, périphérie urbaine, villages). 7 000 à 7 400 habitants.

L'AGGLO L'AGGLO Possibilité de mise en œuvre d’une politique de maitrise

Tendre vers une mixité sociale et générationnelle dans tous les quartiers : publique d’aménagement :

DE . logement social réparti dans l’ensemble des quartiers, . recours au Droit de Préemption Urbain en s’appuyant sur des Maitrise des programmes immobiliers privés et publics en accord avec le PLH : le . des programmes variés dans la taille des logements proposés. règlement du PLU détermine, dans les zones à dominante résidentielle, un études de faisabilité (dynamique de projets) et les minimum de 39 % des logements nouveaux à réaliser sous forme de logements orientations d’aménagement locatifs sociaux (bénéficiant du concours de l’Etat) dans les opérations Selon la typologie des logements, produire de l’ordre de : . partenariat HLM, importantes (≥10 logements, Superficie de plancher > 1 000 m², unité foncière > à . 40 % en logements collectifs, 2 500 m²) : voir articles 2 des zones concernées. . recours aux outils ZAC et DUP. . 60 % en logements individuels (groupés, intermédiaires ou libres)

de manière à proposer à terme (2022) : COURONNE

Définition d'un emplacement réservé de mixité sociale (L.123-2,b) à La Fromagère . environ 17 % du parc en logements collectifs E portant le taux de logements sociaux sur l’opération à 50%. minimum.

2 . environ 83 % du parc en logements individuels groupés ou libres Avec 795 logements projetés à moyen long terme (horizon 2010-2022), la commune

rentre dans le cadre admis par le SCoT dans la mesure ou ce potentiel entraîne une EN Tendre vers un objectif de production de 39 % des résidences principales en extension urbaine raisonnée de 24,7 ha environ (voir aussi Titre C – 10.4). logements locatifs sociaux (PLH) Possibilité de faire intervenir l'Etablissement Public Foncier en Le PLU intègre une réflexion à moyen long terme (2010- 2022) et au-delà (2030 et produire en proportion, environ : priorité sur ces espaces. environ) et propose une stratégie foncière pour maîtriser les coûts du foncier afin . 40 % des logements en locatif social, de favoriser l'accueil des jeunes ménages et de familles aux revenus modestes. Possibilité de recourir à l'outil ZAD. . 10 % des logements en locatif privé, La délimitation des secteurs 1 et 2AU permet à la commune de s’engager dans une D'APPUI

de manière à proposer à terme (2022) : démarche maîtrisée par le recours à des procédures de modification ou de révision . environ 17 % du parc en logements locatifs sociaux du PLU et ainsi d’accompagner dans le temps les évolutions et les besoins

HABITAT DANS UNOBJECTIF DE MIXITE SOCIALE HABITAT . environ 15 % en logements locatifs privés constatés. ’ POLE

DE

STATUT La politique communautaire est actuellement en cours de

définition afin de décliner le schéma départemental 2010 – 2016 sur l’agglomération. Le calendrier d’étude prévoit un aboutissement au plus tard pour 2016. Une procédure appropriée L'orientation d'aménagement "Entrée de ville Sud-Ouest" ne fait pas obstacle au (Modification, Révision du PLU) permettra le moment venu de maintien à court moyen terme du terrain d’accueil des gens du voyage existant. décliner sur le territoire de Dompierre sur Mer les objectifs Accueillir les gens du voyage Son déplacement, tel que suggéré sur la simulation d'aménagement illustrant les retenus. orientations d'aménagement, pourra être défini lors de l'ouverture à l'urbanisation NOUVEAU Aménager un nouveau terrain d’accueil permanent à moyen terme en liaison avec la recomposition d'entrée de ville Sud Ouest. du secteur 1AUHm lors d'une Modification ou Révision ultérieures du PLU.

UN

2.2 AITRISER LE DEVELOPPEMENT DE L M

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Le PLU intègre une analyse des possibilités de densification et de reconversion du tissu urbain de cœur de bourg en préalable à toute extension urbaine.

Le PLU privilégie un développement maîtrisé de l’urbanisation et exploite les Une urbanisation plus compacte et plus qualitative, centrée en priorité sur potentialités de renouvellement urbain recensées : la ville de Dompierre pour affirmer son statut de pôle d’appui : . D’ici 2020-2022, pour l'habitat, localisation du potentiel de développement à : ESPACE

’ 1 - Renouvellement urbain et optimisation des espaces libres dans le . 15% au sein des espaces urbanisés existants au POS, sous forme de réinvestissement centre ville : urbain ou d’intensification urbaine (UF), . îlot Galland / de Gaulle en liaison avec la reconfiguration de la . 85 % au sein des zones naturelles d'urbanisation futures existantes au POS, sous forme superette, d'opération publique d'ensemble (AUHz) ou d'opération soumise à Orientations . îlot Galland / rue Victor Hugo d'Aménagement. . îlot « Sema » rue de la Garenne, . A échéance long terme (au delà de 2022), sur l'ensemble des surfaces de développement . îlot rue de La Sablière / de Gaulle, (habitat et activités confondues : UF, UE Belle Croix Garenne, AUH, AUXb, 1AUH, 1AUHm, 1AUHz, 1AU, 1AUXb, 2AUH), localisation : L'AGGLOMERATION L'AGGLOMERATION

. 6,6 % au sein des zones urbanisées du POS,

ECONOMIE DE L DE ECONOMIE DE ’ . 75 % au sein des zones naturelles d''urbanisation futures du POS, 2 - Mise en œuvre de nouvelles formes d’habitat compactes en priorité en . 18,3 % au sein des zones agricoles ou naturelles du POS. périphérie Sud-Ouest : . achèvement de l’extension radioconcentrique avec l’urbanisation du Les extensions urbaines sont localisées préférentiellement en continuité du bourg et des quartier dit « de la Gare », villages existants à proximité des services urbains (école de Chagnolet, EHPAD de La . extensions urbaines en liaison avec les nouvelles entrées Sud tournées Fromagère). vers La Rochelle. Redynamisation du centre bourg dans la perspective d'évolution vers un statut de centre ville pour à la fois : essentiellement traduite par la définition de zones UF de renouvellement urbain /

COURONNE optimisation des espaces libres (Ilot Galland / Hirondelles). . orienter le développement vers l’espace agricole à forte plus value E paysagère, et décliner ainsi les préceptes d’une nouvelle forme de ville 2 (voir Titre 5 Construire la ville autrement), Incitations sous condition d'intégration architecturale au recours aux dispositifs d'énergie . et privilégier les espaces tournées symboliquement vers La Rochelle EN renouvelable aux articles 11 du règlement. en lien avec les axes de transports en commun majeurs.

3 - Achèvement de l’extension radioconcentrique au Nord du centre ville Reconduction de la NA du Fief des Fontaines (POS) en zone 2AUH d'urbanisation à long terme

D'APPUI

HABITAT DANS UN OBJECTIF D HABITAT ’ POLE Le PLU écarte toutes possibilités d'extension des villages et écarts situés en marge de la ville : Les Brandes, Belle Croix, l'Abbaye, Mouillepied, La Gabardelière. DE Le PLU optimise les espaces libres au sein des espaces urbanisés par le biais des orientations Une urbanisation maitrisée et contenue dans les villages : d'aménagement : . Les Brandes, au Nord de la rue des Vergers : vaste dent creuse initialement classée NA . Au sein des enveloppes urbanisées villageoises (La Fromagère, au POS, Chagnolet, Les Brandes, Belle Croix) : optimiser les espaces libres (dents creuses) et organiser l’intensification de l’habitat (redécoupage . Les Brandes, entre la rue des Vergers et la rue du Bois Doré : organisation et STATUT foncier, divisions foncières) en cohérence avec la capacité des voiries. désenclavement des parcelles arrières au sein d'un espace urbanisé (UE), . Poursuivre un développement urbain raisonné sur les secteurs de . Belle Croix Ouest : dent creuse initialement classée NA au POS, Chagnolet et de La Fromagère (extensions urbaines limitées), et . Belle Croix La Garenne, organisation et désenclavement des parcelles arrières au sein optimiser les dernières réserves foncières disponibles en privilégiant la d'un espace urbanisé (UE) mixité sous formes d’opérations d’ensemble propices aux logements Le PLU prévoit un développement mesuré à la Fromagère et Chagnolet en accord avec le groupés, intermédiaires, voire petits collectifs. contexte périurbain et villageois : . Développement maîtrisé des activités économiques (extension maîtrisée NOUVEAU . La Fromagère (50 logements / ha) dans un espace assimilable à une vaste dent creuse

de Corne Neuve), propice à des typologies diversifiées pour favoriser le lien urbain avec l'EHPAD, (voir aussi Titre 2 : Maîtriser l’étalement urbain)) UN . Chagnolet (30 logements / ha) avec le noyau ancien et l'école.

– Densification raisonnée dans le secteur UEb (35 % d'emprise au sol maximum) : l'Abbaye,

AITRISER LE DEVELOPPEMENT DE L Mouillepied, La Gabardelière 2.3

M

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Des études ultérieures à l'échelle de l'agglomération Animer chaque "grand" quartier autour d'une centralité forte : permettront de préciser la nature des équipements à envisager L'orientation d'aménagement de l'entrée de ville Sud-Ouest réserve une vaste emprise sur le pôle d'appui de Dompierre (lycée, centre aquatique, . Entrée de ville Sud Ouest en lien avec la rue du Gal de Gaulle, le nouveau halle de sports, médiathèque, maison médicale, …) quartier de la Gare et un futur pôle tertiaire : pôles majeurs d’équipements pour le moment à destination indéterminée, néanmoins pressentie pour recevoir un collectifs en réserve. En lien avec une nouvelle place urbaine (voir équipement collectif structurant qui serait particulièrement bien situé car : Un nouvel équipement dédié à la petite enfance est prévu dans Orientation d’Aménagement Entrée Sud Ouest), ce pôle participe à la . en lien direct avec l'axe potentiel de transport en commun en site propre, le cadre de la ZAC de la Gare.

requalification de l’entrée de ville historique (axe de la route Napoléon) et . mutualisable à terme avec un futur pôle tertiaire peut accueillir à terme quelques commerces spécialisés. . facilement accessible depuis la RD 9 et les communes voisines. . Entrée de ville Sud en lien avec l’avenue de la Gare, le bois de Pins et le L'AGGLOMERATION L'AGGLOMERATION nouveau quartier de la Gare. D'autres équipements seront possibles ultérieurement au sein de la zone 2AU des . Au Nord du centre ville. Fontaines pour répondre aux besoins de la population nouvelle et animer ce quartier. DE

A noter que le potentiel d’évolution des écoles a été jugé La nature et les conditions d'aménagement pourront être précisées lors de la suffisant par la commission d’urbanisme pour répondre aux Bien connectées à la ville, réparties de manière équilibrée autour du centre Modification ou la Révision ultérieures du PLU. besoins à moyen terme historique, ces polarités sont sources :

. de lien social et de rapprochement des habitants : D’une façon générale, de nouveaux équipements sont également admis au sein des . de qualification des espaces publics (points de repères, architecture zones UB, UE, UF, AUH et AUX et envisageables dans les secteurs 1 et 2AU. qualifiante participant à l’animation de l’espace urbain) ; La commune et le Conseil Général maîtrisent l'essentiel du

. d’émergence d’une identité propre à chaque quartier en développant des foncier sur l'espace polyvalent de la Mare pour lequel le Plan de COURONNE fonctions spécifiques. Référence communal définit un ensemble d'actions à mettre en E œuvre. 2 et permettent de réserver des espaces pour répondre aux besoins de moyen et En outre le pôle de sports et de loisirs de la Mare est pérennisé par un zonage UL.

long termes en perspective du statut de pôle d’appui.

EN EQUIPEMENTS COLLECTIFS

D'APPUI

L'orientation d'aménagement de La Fromagère prévoit notamment la réalisation d'un parc public et de jardins familiaux en continuité de l'EHPAD et du village de La Conforter et développer les équipements collectifs sur les pôles villageois de : POLE Fromagère, et mis en relation par des axes de déplacements doux à aménager. Le cas échéant le règlement des zones urbaines "généralistes" . La Fromagère : établissement d'accueil des personnes âgées, jardins permet l’extension des structures scolaires.

DE familiaux, bois d'Arlette, La fréquentation de l'école de Chagnolet sera favorisée par le développement de . Chagnolet : groupe scolaire. l'habitat à proximité immédiate sur les secteurs de Fissac et de Maubec (130 nouveaux logements potentiels à minima au total).

STATUT Une mutualisation des équipements collectifs à renforcer avec les communes

La complémentarité avec les sites de : voisines : OURSUIVRE LA DYNAMIQUE D DYNAMIQUE LA OURSUIVRE . l'Ardillère à St Xandre (vocation culturelle affirmée dans le PLU de St Xandre),

P Créer une dynamique La Tourtillère (Puilboreau) / l’Ardillère (St Xandre) / Les . et de la Tourtillère à Puilboreau (vocation sport / loisirs / tourisme affirmée dans Brandes, associée à la trame verte structurante : le PLU de Puilboreau) . La Tourtillère : vocations plutôt sportive et culturelle est confirmée avec la mise en relation du corridor de biodiversité avec le corridor . l’Ardillère (St Xandre): orientations plutôt festive et de loisirs en vert Nord / Sud reliant St Xandre et Puilboreau. Les liaisons douces pourront ainsi être facilement encouragées en empruntant : NOUVEAU complémentarité du pôle pédagogique existant. . la passerelle piétonne existante au niveau de l'Ardillère qui enjambe la RD9,

UN . le franchissement routier existant entre les Brandes et La Tourtillère et qui

– enjambe la RD9.

L'ensemble de ces dispositions va dans le sens de la reconnaissance de Dompierre-

2.4 sur-Mer en tant que pôle d’appui en marge de La Rochelle.

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Maintenir et développer la densité commerciale du centre ville, en Le PLU encourage la multifonctionnalité du tissu commercial de centre ville via : Dans le cadre du Plan de Référence communal, l'aménagement adéquation avec le nouveau statut de pôle d’appui de seconde les orientations d'aménagement: de la place de l'église est par ailleurs favorable au couronne : . mise en valeur des espaces publics majeurs (rues Galland et De Gaulle), développement du commerce de proximité avec notamment : . Maintenir la superette dans le centre ville historique (place Galland), en . incitation au développement de linéaires commerciaux, . une valorisation immobilière de l'îlot vaccant à l'Ouest de l'église propice à l'émergence de nouveaux box tant que moteur du petit commerce de proximité, . le maintien d'une moyenne surface commerciale (ou d'un supermarché) ; afin de commerciaux, ne pas brider la faisabilité du programme commercial l'orientation

. Adapter les exigences de stationnement pour encourager l’implantation d'aménagement définit un seuil minimal de surface de plancher commerciale. . une possible réhabilitation du CCAS en commerce. de nouveaux commerces, et les dispositions règlementaires : Réglementer le stationnement (zone bleue, stationnement . Développer l’offre de stationnement public dans le cadre des projets . densification résidentielle et apport de clientèle potentielle (zones UF), payant, parc relais, stationnement privé/public…), améliorer la lisibilité des places autorisées au stationnement (trottoirs). d'ensemble. . assouplissement des règles de stationnement pour le commerce en zone UB. Toutes ces dispositions sont en accord avec les préconisations de la Chambre de L'étude commerciale et artisanale réalisée en 2010 par la Commerce et d'Industrie de La Rochelle. Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle est L'AGGLOMERATION L'AGGLOMERATION

consultable en mairie. Diversité des fonctions urbaines dans les quartiers :

DE . Activités économiques, et notamment artisanales, compatibles avec l’habitat

autorisées dans les zones à vocation "généraliste", à condition de s’intégrer dans Mutualiser les places de stationnement en fonction des opportunités : parkings souterrains éventuels en lien avec les AGGLOMERATION l’environnement urbain (aspect extérieur, nuisances limitées, …), et en l’absence ’ de risques et d’insalubrité pour le voisinage. projets immobiliers et notamment ceux des îlots Grimaud et des Hirondelles. . Zones à vocation « spécialisée » limitées aux secteurs d’équipements collectifs (UL) et d’activités économiques (UX) encourageant ainsi l’évolution des zones urbaines à vocation "généraliste".

COURONNE Aménager, à terme, un nouveau pôle tertiaire pour répondre aux

E objectifs du projet d’agglomération (SCoT - voir Titre 4) 2 Aménager une « île majeure », issue des nouveaux préceptes pour « construire la ville autrement » (voir Titre 3) : La ZAD approuvée en mars 2012 s'exerce sur le secteur

EN Pré-localisation des nouveaux espaces d'activités tertiaires en cohérence avec les lieux pressenti pour l’implantation des activités tertiaires et permet INSCRIREL DANS . projet innovant et identitaire en entrée d'agglomération, reflet de la porteurs de dynamique, à la proue des RN 11 et RD 9. ’ dynamique rochelaise, de maitriser l'évolution du foncier. . en situation de vitrine depuis la RN11 et la future RD 9, . aisément accessible depuis l’échangeur de Chagnolet en transport en commun et en automobile. Les orientations du PADD et les dispositions du PLU sont D'APPUI

compatibles avec les orientations du Schéma Directeur des Reconduction de la zone NAx du POS (AUXb + 1AUXb au PLU) en tant que zone Zones d'Activités qui couvre l'agglomération de La Rochelle Organiser et maîtriser l’extension du parc d’activités de Corne artisanale et d’activités de production destinée majoritairement au développement et Neuve : à l’adaptation du tissu économique productif local.

POLE Pas d'extension par rapport au POS en accord avec l'objectif de développement

. Requalification des espaces en contact avec le canal de Marans (transfert raisonnée de l’offre : voir Titre 4. puis requalification du site de la coopérative AgriNieul à long terme), DE Développement résidentiel à proximité (UEb Corne Neuve et L'Abbaye) limité aux dents

. Extension au Sud (en continuité des espaces d'activités existants) et à creuses. l’écart des quartiers d’habitat, en veillant à économiser l'espace. Interdictions des habitations en zones d'activités (UX, AUX et 1AUx) excepté pour logements de gardiennage limité en superficie de plancher et intégré dans le volume des bâtiments d'activités

STATUT Accompagner le tourisme de proximité

Développer les fonctions récréatives et ludiques au sein de la trame verte structurante (corridor de biodiversité), et améliorer les conditions de Corridor de biodiversité existant (Canal de Marans) classé en zone N autorisant des découverte du canal de Marans par le public. aménagements légers (cheminements, accueil /information du public) dans le respect du site. Canal de Marans maîtrisé en grande partie par la collectivité. Au-delà des corridors de biodiversité, vecteur majeur des cheminements doux,

OUTENIR LA VIE ET L ECONOMIQUE OUTENIR LA étendre les sentiers de randonnées (sentiers découverte) en accord avec les Corridor de biodiversité à affirmer (Nord /Sud) traduit aux orientations d'aménagement S points d’intérêts communaux et intercommunaux (bois de pins, La particulières du futur pôle tertiaire. NOUVEAU Tourtillère, vers le littoral, vers le marais, points de vue, petit patrimoine Création d'une zone Ah spécifique de hameaux pour contenir le développement de bâti, …).

UN l’habitat existant dans les écarts et permettre seulement l’évolution de l’habitat.

– Encadrer la rénovation, la réhabilitation du patrimoine bâti de qualité, par En outre définition d'un secteur Nt spécifique pour prendre en compte la présence de

des règles appropriées. l'aire naturelle de camping du verger à Belle Croix (anciennement NC au POS). 2.5

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Construire la ville autrement L'orientation d'aménagement "Entrée de ville Sud-Ouest" préfigure la Prendre en compte le paysage général de façon à respecter ses caractéristiques physionomie des aménagements souhaités pour l'ensemble de la "presqu'île"

ET naturelles et topographiques, ainsi que pour les extensions urbaines pressentis à long terme au Sud de la

Adapter et respecter l’identité locale : ruralité, bois de Pins, …, identité équestre ZAC de la Gare, avec une imbrication forte des espaces cultivés et des futurs Densité, mixité et composition urbaines suggérées en outre par les Organiser les extensions urbaines selon un principe d'archipels assez denses avec : espaces urbanisés pour préserver une forme de ruralité. simulations d'aménagement accompagnant les orientations d'aménagement. . des îlots urbanisés dont les limites doivent être maîtrisées : façades urbaines qualitatives pour s'afficher dans le paysage en autant de points de repères,

NATURE . une « île » majeure à la proue des RN 11 et RD 9 : "objet" à forte plus value Etude préalable

architecturale et environnementale pour accueillir un futur parc d'activités

LA tertiaires, isolé de la ville par le corridor de biodiversité et une coupure agricole Mise en valeur de l'entrée Sud (avenue de la Gare) dans le cadre de la ZAC entre celui-ci et l'urbanisation projetée en entrée de ville Sud Ouest. (Njz). . une ville à dimension humaine, avec certes des archipels denses, mais des distances raisonnables (ensemble des nouveaux quartiers à moins de 700 mètres Recomposition de l'entrée Sud (orientation d'aménagement) en associant des

AVEC ouvertures visuelles sur les larges espaces de cultures spécialisés préservés des axes de transports en commun). Valorisation du Bois de Pins sous maîtrise du Conseil Général en URBANISME DURABLE URBANISME (Am pépinières) depuis : ’ . une recomposition des entrées de bourg Sud différenciées et qualitatives en lien avec le programme de revalorisation du canal de Marans, terme d'identité, associées : . la voie principale projetée (barreau de liaison avec la future RD 9), reprise par le Plan de Référence communal. . - à la ruralité et au patrimoine naturel (Bois de Pins pour l'Avenue de la Gare), la voie structurante projetée (nouvel Emplacement Réservé) . les futurs quartiers d'habitat de la tranche Ouest de la ZAC de la Gare - à l’axe urbain historique et à l’agriculture (axe « Napoléon » (rue De Gaulle). afin d'ancrer l'identité rurale au sein de la ville. Dans le cadre des travaux d'élaboration du PLU, une sensibilisation Faire de la ruralité le cadre d'un développement privilégié, à l'introduction de la nature en ville, à l'articulation avec une Préservation des jardins et des espaces cultivés existants (Njz) en lien avec pour une ville : agriculture de proximité a été spécialement menée. Ces la trame douce, sur les ensembles de jardins conséquents, en cœurs d'ilots, . verte et aérée, imbriquée dans des paysages ouverts et préservés, … en ville et dans les villages (Chagnolet, La Gabardelière, La Fromagère). documents sont disponibles en mairie de Dompierre-sur-Mer. . proche de la nature, et des fonctions agricoles en tant que ressources Parallèlement au PLU, le plan de Référence communal propose : (agriculture citadine, agriculture périurbaine, circuits courts), . la mise en place d'une trame verte le long des voies Aménager de nouveaux espaces paysagers (parcs urbains) propices au et proposant une échelle de vie harmonieuse et équilibrée : existantes ou futures,

COMPLEMENTARITE développement d'une agriculture citadine : La Fromagère, au Sud de la ZAC . de type ville à la campagne, en lien avec le Bois e Pins. . la requalification de l'espace polyvalent de la Mare en "parc urbain" autour des équipements existants ; . proche d'une gamme riche de services et d'équipements variés, la plupart de ces actions d'aménagements peuvent être mises en . vecteur de lien social. œuvre à court terme (domaine public).

L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE Ouvrir les extensions urbaines projetées au Sud, sur les paysages agricoles : Disposition des futurs immeubles collectifs garantis en franges urbaines par Faire profiter de la configuration rurale au maximum d’habitants, le biais des orientations d'aménagement: La Fromagère, "Entrée de ville Offrir des vues depuis les logements en privilégiant la verticalité des constructions Ouest". (habitat collectif en R+2+attique) en franges urbaines, Les principes de relations avec les paysages agricoles pourront

AUTREMENT,EN Proposer des jardins partagés en liaison directe avec chaque îlot être affinés dans le cadre de Modification ou de Révision du PLU, notamment sur le secteur 1AUHm. Gérer l’interface entre surfaces cultivées / espaces urbanisés sous forme d'un espace paysager public de transition : Liaisons douces structurantes prévues en interface des espaces cultivés aux N NOUVEAU CADRE DE VIE POUR UN OBJECTIF D N NOUVEAU CADRE DE VIE UN OBJECTIF POUR . support d'une liaison douce structurante praticable toute l'année (éclairage orientations d'aménagement :"Entrée de ville Ouest" avec les cultures VILLE

:U public notamment), spécialisées, La Fromagère avec le futur parc public. . fédérant les différents espaces vécus : îlots d’habitations, jardins familiaux de LA proximité, espaces verts collectifs de loisirs et de rencontres. Privilégier le confort des logements : Dans le cadre des travaux d'élaboration du PLU, une sensibilisation au traitement des espaces extérieurs et au rapport avec les . recherche d'espaces extérieurs généreux pour chaque logement collectif, cellules d'habitations a été spécialement menée. Ces documents . privilégier les logements traversant dans les programmes de logements sont disponibles en mairie de Dompierre-sur-Mer. collectifs. Les orientations d'aménagement privilégient l'orientation Sud des pièces à En marge du PLU, ces préconisations pourront être intégrées aux . espace extérieur privatif pour chaque logement individuel (limiter la vivre dans les îlots d'habitations. cahiers des charges des futures opérations ; par ex : promiscuité par une composition urbaine qualifiante via des jeux de volumes). La qualité du cadre de vie et le plaisir d'habiter prévalent à la définition des . espaces extérieurs généreux pour chaque logement collectif

CONSTRUIRE orientations d'aménagement, et sont exprimées sous la forme des

A VILLE ARCHIPELS VILLE A (terrasses, balcon, jardin, voire patio / véranda),

– simulations d'aménagement qui les accompagnent. L

. privilégier les logements traversant, notamment pour les orientations Est / Ouest,

3.1 . espace extérieur privatif et protéger des vis-à-vis pour les logements individuels, …

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Définition de secteurs Nj et Am en lien avec les terres de Varennes, les jardins existants en périphérie de Chagnolet : pérennisation de ces espaces propices au

LA développement des fonctions agricoles citadines (jardins familiaux, maraîchage, circuits courts,…) en contact direct avec les fonctions urbaines. Valoriser les espaces collectifs, le cadre de vie : Maintien d'espaces de respiration en cœur d'ilot le long du ruisseau de Chagnolet : nouveaux secteurs Nj. AVEC

. soin à apporter aux cœurs d'îlots végétalisés, jardins familiaux en La limitation de la présence visuelle de la voiture est assurée par : Compte tenu du faible espace disponible en centre ville et aux lien direct avec les îlots d'habitat, jardins communautaires, … . la définition de règles quantitatives de stationnement pour les habitations abords, la mutualisation des places de stationnement dans le nouvelles (articles 12 des zones concernées) favorisant le stationnement cadre d'un partenariat public / privé devra être particulièrement résidentiel et permettant ainsi d’encourager les résidents à " laisser leur voiture étudiée, et ceci au cas par cas en fonction de la faisabilité des au garage" : . limiter la présence visuelle de la voiture dans les quartiers : projets immobiliers. - 1 place automobile / 40 m² de surface de plancher, et 2 places minimum au- - parkings mutualisés en entrées d'ilots, voire enterrés, delà, Les îlots Grimaud et des Hirondelles sont particulièrement propices à ce type de réponse. Toutefois au vue de la complexité - parkings intégrés à la composition urbaine (recherche de - pour 1 place automobile réalisée, aménager au minimum 1,5 m² d'espace des programmes (petits commerces et superette en place, surcoût qualité) sur les lieux de centralité stratégique (superette place couvert réservé pour le stationnement des cycles. Galland notamment), en n'excluant pas la réalisation de parkings du foncier) aucune disposition du PLU n'a été définie dans ce sens couverts voire souterrain. Des règles quantitatives de stationnement pour les activités urbaines et les afin de ne pas obérer la faisabilité économique des opérations. équipements collectifs permettent par ailleurs de favoriser l'usage du vélo : - pour les bureaux et les services collectifs, pour 2 places automobiles réalisées,

COMPLEMENTARITE aménager au minimum 1,5 m² d'espace couvert réservé pour le stationnement des

Mise en place d'une trame verte et requalification de l'espace cycles, polyvalent de la Mare prévus par le plan de Référence : voir Titre

EN - pour les commerces, l'hôtellerie et l'artisanat, pour 3 places automobiles 3.1 . valoriser les espaces de proximité en lien avec les liaisons douces réalisées, aménager au minimum 1,5 m² d'espace couvert réservé pour le structurantes : cœurs d'îlots végétalisés, zones de rencontres stationnement des cycles. autour d'équipements (city stade, jardins familiaux, … pour une agriculture citadine, squares, …). L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE Liaisons douces structurantes prévues en interface des espaces cultivés aux orientations d'aménagement :"Entrée de ville Ouest" avec les cultures spécialisées, La

ET Fromagère avec le futur parc public.

AUTREMENT,

Créer de véritables lieux de convivialité au cœur même du centre ville,

NATURE associés aux équipements et aux services, et propices au développement des commerces de proximité : VILLE

Les orientations d'aménagement "Centre ville" et "Entrée de ville Ouest" favorisent la . autour des places de l’Hôtel de ville, de l’église, de Verdun en constitution d'espaces centraux et de rencontre de qualité, bâtis à partir d’approches LA

urbanistiques préalables jointe sous la forme de simulations d'aménagement relation avec l’axe historique du bourg (rue du Général de Gaulle) Le Plan de Référence communal prévoit l'aménagement de la (faisabilité préalable). place de l'église et une sécurisation de la traversée des piétons au . place Galland / les Hirondelles en liaison avec la reconfiguration de niveau du parvis de l’Eglise. la superette,

La commune qui maîtrise l'essentiel du foncier sur l'espace

TRUCTURER LE CENTRE VILLE AUTOUR DE LIEUX PUBLICS FORTS DE LIEUX AUTOUR CENTRE VILLE LE TRUCTURER . espace polyvalent de la Mare, L'orientation d'aménagement "Entrée de ville Ouest" vient compléter le Plan de

S Référence communal en proposant un plan de composition directeur pour qualifier et polyvalent de la Mare est garante de l'aménagement et de la mise . espace en devenir à l’extrémité Ouest de la rue du Général de restructurer l'une des entrées principales de la commune dans le cadre de la en valeur du site. Gaulle. suppression de la bretelle de sortie de la RN 11 et de l'aménagement de la future RD 9 CONSTRUIRE

3.2

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Identification particulière des espaces représentatifs du patrimoine bâti

ET ancien : L'habitat ancien bénéficie d'un règlement adapté (UB) qui favorise le regroupement des constructions et l’harmonisation avec la morphologie spécifique des tissus . hyper centre approximativement entre la rue G. Clemenceau et la rue urbains anciens. Le noyau ancien de Chagnolet bénéficie d'un zonage UBb (hauteurs Laporte, limitées) afin de ne pas porter atteinte à sa silhouette urbaine en accord avec le talweg dans lequel il prend place . tissu ancien de Chagnolet,

+ Article UB 11 protecteur (bâtiments anciens). NATURE . Protection et valorisation du "petit patrimoine bâti" (portails, puits, …)

en fonction des enjeux de renouvellement urbain. D'une façon générale réglementation des clôtures et respect des murs de clôtures en LA moellons.

Les projets d'optimisation des espaces libres villageois vont dans le sens du AVEC développement d'une identité spécifique de villages : développement et mise en valeur d'un maillage de voies, de placettes et de sentiers, recherche de La mise en valeur du patrimoine bâti ancien et la regroupement bâti autour de "communs". valorisation paysagère font également l'objet de préconisations transversales aux actions prévues par le Les éléments bâtis emblématiques ont bénéficiés d'un recensement exhaustif et sont Plan de Référence communal. protégés au titre de l'article L.123-1-5,7ème du code de l'urbanisme :

. la liste des édifices figure en annexe de la pièce écrite du règlement et sont notamment soumis au permis de démolir, . les dispositions spécifiques concernant la protection du patrimoine ainsi protégé sont rappelées aux dispositions générales du règlement.

Renouvellement urbain en centre ville historique : Plusieurs orientations d'aménagement sont définies permettant la prise en compte du paysage urbain. D'une façon générale celles-ci favorisent la constitution d'un cadre COMPLEMENTARITE

. dans le respect des caractéristiques fondamentales du bourg ancien : de vie de qualité pour chaque quartier futur, établi sur la base d’approches de trame verte, venelles, espaces publics intimistes, qualité des rapports faisabilité préalables.

EN domaines privé / public, …

Des perméabilités piétonnes sont prévues au sein des espaces de projet pour développer la trame douce. . avec adaptation aux nouveaux modes d’habiter.

L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE Celles-ci intègrent également le développement des liaisons douces. RENOUVELLEMENT URBAIN RENOUVELLEMENT AUTREMENT,

VILLE

LA

Prendre en considération les sites archéologiques Identification et localisation au PLU sur le plan "périmètres particuliers" des sites Les dispositions spécifiques issues de la loi relative à archéologiques connus à ce jour (patrimoine recensé par la DRAC). La constructibilité l’archéologie préventive (loi du 17 janvier 2001) est possible (dans les conditions définies par le règlement de la zone où le projet se s’appliquent en sus du PLU. Les textes spécifiques situe) et conditionnée au respect des conditions fixées par les différents textes concernant la protection du patrimoine archéologique législatifs relatifs à la protection de l’archéologie. sont rappelés aux dispositions générales du règlement. RESERVER ET METTRE EN VALEUR LE PATRIMOINE BATI EN FONCTION DES ENJEUX DE DE DES ENJEUX EN FONCTION BATI PATRIMOINE LE ET METTRE EN VALEUR RESERVER P CONSTRUIRE

3.3

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Garantir l’insertion paysagère des futures infrastructures Dans le cadre des orientations d’aménagement : Intégrer la future RD 9 dans le grand paysage et réaliser un ouvrage de L’incidence fine du projet voie ferrée "fret" est aujourd’hui franchissement du talweg de Chagnolet permettant de : . traitement sobre préconisé pour la future RD 9 pour ne pas créer de coupure visuelle forte entre la ville et son environnement rural identitaire difficilement appréciable compte tenu des évolutions possibles de . préserver l'intégrité écologique du corridor de biodiversité, (paysages cultivés ouverts). Eviter à ce propos autant que possible les tracé. Le projet fera l’objet d’une étude plus fine des tracés

NATURE . préserver la continuité douce structurante entre le bourg et Chagnolet, possibles et conduira à une étude d’impact du tracé retenu (DUP, déblais remblais. sous forme de passage inférieur aménagé en cohérence avec le corridor de mise en compatibilité du PLU). . recommandation pour un ouvrage de franchissement adapté (pont) afin de

LA biodiversité proche. ne pas rompre la continuité du corridor et ne pas fragmenter les habitats. La réalisation de cette infrastructure devra néanmoins tenir compte de la proximité des villages et des écarts, et de

Intégrer la future voie ferrée "fret" dans le grand paysage (compétence Région). l’intégration du projet dans le site (mouvements de terre, déblais- remblais, perception de la voie…). AVEC

Préserver les paysages agricoles sensibles (paysages ouverts) : Définition de secteurs Ab et Ap inconstructibles, et d'un secteur Ah (circonscrit aux hameaux et existants) limitant le mitage. Attention particulière pour l’implantation des constructions agricoles : implantations avec principe de regroupement, respect et reconquête du maillage bocager, …. Reconduction des zonages agricoles (A strict) entre Chagnolet et la future RD 9, Préserver les paysages agricoles périurbains majeurs : sur le secteur au Sud Est de Belle Croix et de Corne Neuve. Recherche d'intégration paysagère exigée aux dispositions écrites du règlement (articles 2 et . secteur Sud Ouest compris entre la ville, Chagnolet et le canal de Marans, 13 de la zone A). . secteur au Sud Est de Belle Croix et de Corne Neuve. Un développement urbain inscrit dans le respect des unités Le PLU pérennise les limites physiques des enveloppes urbanisables : paysagères :

COMPLEMENTARITE . nouvelle zone NV associée à la RN11 en substitution de la zone ND du POS, . en cohérence avec ses composantes physiques : . reconduction de la zone N sur l'emprise du canal de Marans (ND au POS), . RN 11 au Nord : limiter l'étalement urbain au-delà de la RN 11, et . nouveau secteur Ab de protection des paysages agricoles et des espaces optimiser les espaces libres en "dent creuse" (La Fromagère), stratégiques, associé à la ligne de crête au Sud de la ville (NC au POS) et à . canal de Marans à l'Est à forte plus value paysagère, la coupure d'urbanisation entre la ville et la future RD9, . topographie (préservation de la ligne de crête au Sud), en ménageant L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE . nouveau secteur Ap de protection des paysages agricoles associé aux des transitions entre les espaces urbanisés et la campagne sous forme coupures d'urbanisations (La Fromagère / Les Brandes, Les Brandes / RN11, de mise en scène de fronts bâtis homogènes (limites Sud Ouest

ET . reconduction de la zone agricole A (NC au POS), entre Chagnolet et la associées à la ligne de crête), ouverts sur la future RD 9 ; future RD 9, et entre le canal et Belle Croix (voir aussi 1.1), . en respectant les coupures d’urbanisation entre : . urbanisation de Chagnolet contenue en accord avec ses grandes . La Fromagère et Les Brandes,

AUTREMENT,EN caractéristiques paysagères et topographiques (voir aussi Titre C-9.2.4).

. Chagnolet et la ville, . et sur le très long terme en s'appuyant sur l'enveloppe entre le canal et Préserver les silhouettes urbaines de villages : hauteur des constructions limitée Belle Croix pour intensifier le développement urbain : en UBb à Chagnolet et en secteur UEb. VILLE

ALORISER ET AMENAGER LES PAYSAGES PERIURBAINS PAYSAGES AMENAGER LES ALORISER ET LA V

A travers le futur corridor de biodiversité, façonner à terme un nouveau paysage depuis la RN 11, à la fois : . coulée verte à l’échelle de l’agglomération en imbrication avec un futur pôle tertiaire et les futurs quartiers d'habitat prévus au Sud Ouest de la Définition d'un nouveau secteur Ab de protection des paysages agricoles et des ville), espaces stratégiques associés à la coupure d'urbanisation entre la ville et la . transition verte (agricole et corridor de biodiversité) entre la ville et un future RD9. futur pôle tertiaire, CONSTRUIRE . en marges, support de fonctions urbaines ludiques et récréatives à la fois – pour les usagers d’un futur pôle tertiaire, les riverains (futurs quartiers d'habitat prévus au Sud Ouest de la ville) et les citadins.

3.4

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Optimiser les déplacements en réduisant l'usage de la voiture à Le PLU anticipe l'extension du réseau de transports en commun en permettant L'aménagement d'une aire de covoiturage est prévu par le Conseil d'envisager à moyen long terme la réalisation d'une ligne en site propre via la Général en liaison avec l'échangeur de Chagnolet. LA l'échelle de Dompierre-sur-Mer et de l'agglomération RN 11 (NV), un futur pôle tertiaire et la "presquîle" (1AUHm). Qualité et rapidité de l'offre en transports en commun vers le centre de La mise en place d'une ville de proximités et de mobilités est assurée par : l'agglomération de La Rochelle, du domicile aux lieux de travail et de loisirs : . le développement de l'habitat prévu en priorité au plus près du centre AVEC

ville (UF) et des axes de desserte des transports en commun, . Bus à haut niveau de service en cours de réflexion sur l'axe Sautel / Beaulieu / Dompierre ville, en orange ci contre. . la coordination dans le temps et dans l’espace du développement urbain et de l'offre de transports publics par le biais d'une orientation . Ligne de transport ferroviaire cadencé à long terme sur l'axe La d'aménagement spécifique (phasage dans le temps des extensions Rochelle Gare / Marans (desserte de Chagnolet - Rompsay, Corne Neuve urbaines), ZA / Bois de Pins canal, Dompierre ville / Belle Croix). . l'intégration d'un axe de transport en commun en site propre au sein d’un . Maintenir et développer l'offre Bus (échelle SCoT). futur parc d'activités tertiaire . Développer le transport à la demande (échelle SCoT). . la réorganisation de l’offre de stationnement notamment sur le secteur . Encourager la pratique des transports en commun et planifier en central Galland / Les Hirondelles en lien avec la superette (orientation priorité le développement urbain à proximité des arrêts de transports d'aménagement) . en commun : Sud Ouest de Dompierre ville.

Les extensions urbaines potentielles sont localisées préférentiellement au plus

COMPLEMENTARITE près des lieux d’échange des réseaux de transports publics existants ou projetés assurant ainsi un bon niveau d’accessibilité : "île majeure" et "presqu'île en lien avec la ligne de Bus à haut niveau de service envisagée EN

N POUR UNE VILLE DE PROXIMITES POUR UNE N L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE

ET

Organiser les déplacements en accord avec l’agglomération : AUTREMENT, Dans le cadre de l’aménagement de la voie de ferrée Nantes / La Rochelle en ligne de transport en commun cadencé, préserver la possibilité de réaliser 2 NATURE haltes ferroviaires :

VILLE . à Corne Neuve : desserte des quartiers Sud du bourg et de la zone Définition d'un secteur 1AU sur le site de l'ancienne gare de Corne Neuve

d’activités économiques avec l’intérêt de réaliser un pôle multimodal en (ancien secteur NAx du POS) pour permettre ultérieurement (Modification du PLU nécessaire) la réalisation éventuelle d'un pôle d'échange multimodal (halte En l'absence d'études techniques précises, les espaces potentiels LA relation avec la future RD 9 et le site historique de la gare, pour aménager une halte ferroviaire au niveau de Belle Croix et du . au niveau de Belle Croix et du bourg, avec l’intérêt de rayonner sur une ferroviaire, parkings, aire de covoiturage, …). bourg sont maintenus en zone naturelle N et agricole A large partie des quartiers Est et Sud de la ville (dont le collège) ainsi que (respectivement ND et NC au POS), de constructibilité restreinte sur Belle Croix et les espaces en réserve du développement urbain à très permettant ainsi de préserver les potentialités du site. Des long terme. procédures appropriées permettront le moment venu de prendre Préserver dans les deux cas la possibilité de répondre à long terme aux besoins en compte un éventuel projet (DUP, mise en compatibilité du en stationnement générés par ces haltes ferroviaires. PLU).

N NOUVEAU SCHEMA DE CIRCULATIO SCHEMA NOUVEAU N

U CONSTRUIRE

3.5

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Des corridors écologiques supports d'axe majeur de déplacements doux à l’échelle de Dompierre-sur-Mer et de l’agglomération : Aménagés progressivement (sur le court et le long termes), ceux-ci se

comportent comme de véritables espaces fédérateurs, à la fois : Le canal de Marans est pour l'essentiel sous maîtrise foncière de la . continuités écologiques (trame verte et bleue du SCoT ) : collectivité garantissant le maintien et la valorisation des liaisons

NATURE Préservation et valorisation des espaces naturels et agricoles constitutifs de la trame . constituées : canal de Marans et abords en tant que corridor douces existantes. verte et bleue : voir Titre 1.2 majeur dont la revalorisation est projetée à moyen terme, Au sein du corridor (continuité écologique figurant au SCoT) : LA . futures : les orientations d'aménagement particulières au corridor de . entre le canal de Marans et le marais Poitevin au Nord, biodiversité sont compatibles avec le maintien d'une liaison douce via le bois de La Péraudière (entre la RN 11 et Les Nord Sud en coïncidence avec le chemin d'exploitation existante. Brandes) et La Sauzaie (sur la commune de Saint L'emprise minimum de 30 m du corridor permettant notamment AVEC Xandre), d'aménager des zones refuges confortables pour la faune. . entre le canal de Marans et le bois de La Tourtillère (sur la commune de Puilboreau), . entre le canal de Marans et Saint Rogatien au Sud Est,

. pour certains d'entre eux, support d'axe majeur de déplacements doux entre : D'une façon générale, la trame de liaisons douces est développée sur l'ensemble du En marge du PLU la commune envisage d'aménager les itinéraires . lieux de vie quotidiens : bourgs, villages, centres territoire en cohérence avec les communes voisines, les grandes polarités et les lieux doux structurants de façon à encourager les déplacements doux commerciaux et d'activités (existants et futurs), d'intérêts patrimoniaux (à la fois naturels, bâti et paysagers). toute l'année (sentier en revêtement stabilisé, éclairage public . et lieux d’intérêt patrimoniaux : canal de Marans, château pour les liaisons structurantes). de La Sauzaie au Nord, pôle polyvalent de La Tourtillère, …. Relayés par des liaisons intercommunales et vers les hameaux pour mailler l'ensemble du territoire en différenciant les itinéraires de loisirs et les liaisons domicile / travail.

COMPLEMENTARITE Un centre ville apaisé : Les orientations d'aménagement du PLU déclinent les principes du schéma de circulation et notamment : perméabilités piétonnes rues De Gaulle / du Soleil . Etendre la "zone 30" et poursuivre la requalification de l’Avenue de la Couchant, rues J.Jaurès / Laporte , principes d'espace public aménagés en priorité EN Gare, de la rue du Général de Gaulle et de la rue du Lieutenant Botton pour les circulations douces, … en voies partagées en faveur des modes doux et de la réduction de la vitesse des automobiles, Maintien de la trame douce existante : mail piétons entre le centre ville la ZAC . Poursuivre l’aménagement de liaisons douces à partir du centre ville (parallèle à la rue du Doc Schweitzer) (trame arborée protégée L.123-1-5,7 )

L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE Les aménagements de voirie et d'espaces publics préconisés contribuent notamment vers les pôles d’équipements, d’activités et d’habitat. à dissuader l’usage de l’automobile pour de courts trajets de proximité, et à

ET sécuriser les déplacements doux.

Promouvoir la réduction des distances à l'échelle du territoire de Les tracés retenus privilégient les itinéraires directs entre centre Dompierre-sur-Mer : ville, quartiers périphériques, villages, équipements collectifs, AUTREMENT,

arrêts des réseaux de transports publics. La plupart des actions . Encourager en priorité le vélo et la marche à pied au sein de la ville d'aménagements d'itinéraires cyclables et piétons peuvent être (aménagements adaptés, parkings en périphérie du centre), mises en œuvre à court terme (domaine public). . diversifier les itinéraires de déplacements à travers un maillage de En dehors de la ville, les liaisons douces figurées au PADD

VILLE liaisons douces hiérarchisé et ramifié, pour desservir à la fois :

empruntent pour une très large partie des sentiers ou des chemins . la ville et l'ensemble de ses quartiers La mise en place d'une ville de proximités et de mobilités est assurée par la d'exploitation existants, dont le foncier est maitrisé pour

LA déclinaison des liaisons douces à travers les orientations d'aménagement propres à . les pôles villageois, les pôles d'emplois (Corne Neuve, futur l'essentiel par la collectivité, permettant ainsi d'envisager pôle tertiaire) et les sites d'intérêt (Bois de Pins, …) chaque nouveau quartier (renouvellement urbain, extension urbaines) ; d'une façon aménagements et valorisations pour les modes doux. générale celles-ci ont été pensées en fonction des itinéraires de transport en . mais aussi les pôles majeurs de l'agglomération proches : commun pour permettre une facilité et une rapidité d'accès aussi bien à l'échelle centre commercial Beaulieu, pôle de loisirs de La Concrétiser la réalisation d'une continuité douce entre la ville et communale, qu'intercommunale. Tourtillère, zone industrielle de Périgny. Chagnolet dans le cadre du projet RD 9. Matérialisation au PADD graphique voir aussi 3.2 pour le stationnement Concrétiser la réalisation d'une continuité douce entre le territoire NE VILLE DE PROXIMITE QUI DONNE PRIORITE AUX MODES DE DEPLACEMENTS DOUX DEAUX MODES DEPLACEMENTS QUI DE PROXIMITE PRIORITE DONNE NE VILLE de Dompierre et la passerelle piétonne existante au niveau de U CONSTRUIRE

l'Ardillère à St Xandre), lors de la DUP liée aux infrastructures – (voie ferrée). Sensibiliser la population aux déplacements alternatifs et aux 3.6

enjeux (communication, site internet, …).

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Niveau agglomération : Le fuseau indicatif de la future RD 9 est reporté sur le PADD, avec un principe de carrefour intermédiaire entre les échangeurs de Chagnolet et de Corne Neuve, qui Répartir les flux entre les pôles majeurs générateurs de déplacements de écarte l'alternative d'un axe en contre allée de la RN11 à partir de l'échangeur de l’agglomération de La Rochelle : APPUI

' Chagnolet. Ce principe est justifié par : . carrefour intermédiaire sur la RD 9 entre les échangeurs de . la nécessité de doter la ville d'un maillage et d'un système de bouclage à hauteur

NATURE Chagnolet et de Corne Neuve pour desservir de façon satisfaisante

des enjeux du statut de pôle d'appui (10 000 habitants prévus à terme), (logique de bouclage) la ville de Dompierre-sur-Mer et un futur pôle tertiaire, . au Sud, la nécessité de hiérarchiser et de répartir les flux sur les 2 entrées villes LA

principales, et de dissocier le trafic inhérent au futur pôle tertiaire. . Proposer ainsi deux entrées de ville depuis la RD 9, véritable . la sauvegarde de la plus value paysagère existante et la mise en valeur des grandes alternative au demi échangeur de La Fromagère : Le projet de RD 9 a fait l'objet d'une Déclaration « lisières urbaines » perceptibles depuis la RN 11 (limites entre l’urbanisation et d'Utilité Publique s'appuyant sur une étude d'impact. . carrefour intermédiaire évoqué ci-dessus, l’agriculture ou les espaces naturels), AVEC . Avenue de la Gare reconfigurée et redressée depuis Corne . la recherche d'un urbanisme de qualité qui s'appui sur des actions fortes de Neuve. requalification et de composition urbaines visant à moderniser et structurer le La requalification de la rue Archambault est prévue par cadre bâti et les espaces publics de voirie dans le sens d’une valorisation le plan de Référence communal, celle-ci inclut le identitaire du cadre de vie et d’une meilleure intégration des déplacements doux. retraitement du demi échangeur de La Fromagère.

La fonction intercommunale de la future RD 9 est par ailleurs affirmée par une limitation

forte de l'urbanisation sur les espaces traversés par le fuseau indicatif : définition d'un secteur Ab en accord avec les espaces stratégiques en accord avec les objectifs du SCoT.

2030

Le règlement NV facilite les aménagements sur la RN11 -

. Permettre, à moyen ou long terme, reconfigurations et aménagements des axes majeurs (RN 11 et RD 9) et de leurs systèmes d’échanges Le règlement N strict n'entrave pas la réalisation d'un échangeur à Corne Neuve mais (notamment à Corne Neuve). rappelle la nécessaire prise en compte d'exigences paysagères (site inscrit). 2025

COMPLEMENTARITE Niveau communal : Suggestion de traitement des voies structurantes projetées via les orientations d’aménagement : recours . Mise en place à terme d’une voie partagée pour la desserte d’un pôle Le développement de l'habitat est prévu au plus près du centre ville et des axes de à des arbres d’alignement, mobilier urbain affichant un EN ECHELLE DE FONCTIONNEMENT DU POLE D tertiaire avec priorité au transport en commun à haut niveau de service desserte des transports en commun. ' statut, … et précisées dans les actions du Plan de . Mise en place progressive d’un anneau de circulation automobile La déclinaison des principes de hiérarchisation de la voirie (schéma de circulation du Référence communal (avenue de la gare)

HORIZON périphérique, au plus près du centre ville historique. PADD) à travers les orientations d'aménagement propres à chaque nouveau quartier ' les logements sociaux sont limités à la réalisation d’une L'AGRICULTURE L'AGRICULTURE . Etendre la "zone 30" dans et autour du centre ville, et aménager (renouvellement urbain, extension urbaines) permettront à terme : aire de stationnement par logement. l’Avenue de la Gare et la rue du lieutenant Botton en voies partagées, . de soulager le trafic en centre ville (liaison entre les rues Galland et Victor Hugo),

ET . Stationnements supplémentaires en périphérie immédiate du centre . de proposer une alternative à la rue de la Garenne (voie structurante vers la ZAC ville. de la Gare depuis la rue De Gaulle) pour irriguer l'ensemble des quartiers Sud Réglementer et mutualiser le stationnement : voir 2.5 . Améliorer la lisibilité dans la hiérarchisation des voies par une (existants et futurs) et mieux répartir les flux entre les 2 axes d'entrée de ville Sud

PREVU A L A PREVU (Avenue de la Gare et future prolongement de la rue De Gaulle vers la future La requalification de la rue de l'Adjudant Galland avec AUTREMENT, clarification du statut des voies. RD 9). Cette disposition permet aussi de sauvegarder l'intérêt de la rue des Fleurs . Sécuriser la traversée de Chagnolet : affirmation des on statut structurant, est prévue par le (statut de voie mixte adapté à sa faible emprise). plan de Référence communal. . aménagement Rue du Pont : Aménagement d’un nouveau L'articulation de la ZAC de la Gare avec la maille viaire existante est assurée grâce à la carrefour giratoire (en concertation avec Périgny), définition d’un nouvel emplacement réservé.

VILLE Aménagement d’une aire de stationnement (mutualisation Sécurisation et aménagement de la traversée de

accès ZI Périgny et canal), Le stationnement inhérent aux futurs quartiers doit être prévu dans le cadre des Chagnolet tributaires en grande partie de la mise en

LA opérations d’aménagement (règlement articles 12 des zones urbaines et à urbaniser service de la future RD9 qui soulagera le trafic

. aménagement de la rue du Canal en voie partagée. généralistes). automobile. La requalification de la traversée de Chagnolet est prévue par le plan de Référence communal

Par ailleurs les déplacements sont évalués dans le cadre de l’évaluation environnementale (voir Titre D, volume 1.2 du Rapport de Présentation). CONSTRUIRE

NE TRAME VIAIRE LISIBLE ET HIERARCHISEE A L A ET HIERARCHISEE LISIBLE NE TRAME VIAIRE U 3.7

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

CONCILIER DYNAMISME ET EQUILIBRE A L’ECHELLE DE La révision du PLU de Dompierre-sur-Mer a été conduite dans le souci d’assurer l’équilibre L’AGGLOMERATION : entre le développement urbain et le développement rural dans le cadre défini par le SCoT. Les dispositions majeures introduites par le PLU sont rappelées ci dessous : . L’organisation du développement urbain est affirmée de manière cohérente en phase avec l'émergence du statut de pôle d'appui de seconde couronne prôné par le SCoT. . Priorité est donnée au renouvellement urbain et d’optimisation des espaces libres : les

espaces mutables potentiels ont été recensés et font l'objet d’un nouveau zonage UF, "Mieux concilier le dynamisme du développement avec le maintien des équilibres, légère augmentation des hauteurs des constructions en UB permettant de réaliser qu’ils soient sociaux, démographiques, environnementaux et urbains" davantage de niveaux pleins dans le respect de la silhouette urbaine.

– devise du SCoT - . Le développement urbain est planifié dans le temps par une hiérarchisation claire des zones à urbaniser, dans le respect des capacités d’accueil définis par le SCoT (orientation d'aménagement). L’AGGLOMERATION L’AGGLOMERATION

. La recherche de mixité dans l’habitat accompagne les zones de projet (emplacement

DE réservé de mixité sociale en lien avec la zone AUH de La Fromagère, minima de

logements sociaux imposé dans les opérations d’envergure dans le respect du PLH). Pour le territoire rural : . Préservation des zones de richesses environnementales et écologiques. . Mise en œuvre de la trame verte et bleue du SCoT.

L’ECHELLE

A

Aménager et mettre en valeur les corridors écologiques dans une Préservation et valorisation des espaces naturels et agricoles constitutifs de la trame verte et cohérence d’agglomération : bleue : . continuités écologiques (trame verte et bleue du SCoT), . sur le canal de Marans :

. supports d'axe majeur de déplacements doux entre les lieux de vie . sur l'axe et aux abords du corridor de biodiversité (continuité écologique Nord Sud quotidiens et d’intérêt patrimoniaux (voir Titre 3.6). figurant au SCoT) voir Titre 3.6. EQUILIBRES

ET

Maintenir et préserver les coupures d’urbanisation identifiées : . coupure agricole et fonctionnelle (RD 9) entre Les Brandes, le pôle villageois La Motte / La Tourtillère (commune de Puilboreau), et le bourg de St Xandre : coupure d’urbanisation entre les communes de 1ère et 2ème couronnes, . coupures agricole et paysagère fortes associées au canal de Marans : Continuités paysagères intercommunales et interfaces agricoles avec St Xandre au Nord Ouest . limite paysagère intercommunale avec Sainte Soulle au Nord Est, et avec Périgny au Sud Ouest, maintenues par un zonage A . interface entre le bourg et le pôle villageois de Chagnolet : unité

DYNAMISME agricole périurbaine au paysage de grande qualité à préserver et à Reconduction du zonage N inconstructible du Canal de Marans. mettre en valeur : coupure d’urbanisation entre les communes de 1ère et 2ème couronnes. Coupures d'urbanisation et grandes « lisières urbaines » perceptibles depuis les axes majeurs de communication garanties par un zonage Ab et Ap inconstructibles.

CONCILIER

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ORIENTATIONS D’URBANISME (PADD) DISPOSITIONS DU PLU AU REGARD DU PADD AUTRES DISPOSITIONS

Mise en place d’une ZAD sur le secteur pressenti pour Développer le potentiel d’accueil économique : l’implantation du futur pôle tertiaire. Cette disposition . Accroître de manière raisonnée le pôle d'activités de Corne Neuve, destiné apporte un premier niveau de réponse aux besoins en Reconduction de la zone NAx du POS avec introduction d'un phasage réparti entre le court- majoritairement au développement et à l’adaptation du tissu économique développement économique tels qu'affichés par le SCoT. moyen terme et le long terme (respectivement AUXb et 1AUXb) et repris par le biais des productif local, Le site bénéficie de son positionnement au sein de Orientations d'Aménagement (phasage dans le temps des extensions urbaines). l'espace urbain La Rochelle - Rochefort - Niort et d'une . Permettre l’implantation d'un nouveau pôle de développement tertiaire dans bonne desserte, tant routière, qu'au niveau des un positionnement stratégique au sein de l'espace urbain La Rochelle - transports en commun (bus à niveau de service envisagé Rochefort - Niort en accord avec une qualité de desserte, tant ferrée que sur l'axe Sautel / RN11, halte ferroviaire potentielle à routière. moins d'1,5 km à Corne Neuve).

L’AGGLOMERATION

Intégrer les infrastructures de transport envisagées à court et long DE termes Réserver les emprises et les espaces de dégagement nécessaires pour : . le prolongement de la RD 9 vers Corne Neuve à court terme (voie structurante Sont matérialisés au PADD graphique pour information, et tel que prévu par le SCoT : Des procédures appropriées permettront le moment venu de prendre en compte les projets (DUP, mise en d'agglomération), . le fuseau ferré (vers le port de la Pallice) de contournement ferré Nord de compatibilité du PLU). . la jonction de la RD 9 avec la RD 108 au Sud Est à moyen – long terme (voie l'agglomération Rochelaise et son raccordement au réseau national. structurante d'agglomération) Ils feront l’objet d'études techniques plus fines de tracés

L’ECHELLE . des fuseaux routiers indicatifs (RD9 à l'Ouest et au Sud de Corne Neuve).

. poursuivre à moyen long termes la RD 9 vers St Rogatien (voie qui conduiront à une étude d’impact du tracé retenu. A

intercommunale de ceinture d'agglomération) via la requalification et Les terrains concernés sont classés pour l'essentiel en zone A, dans laquelle les évolutions l'aménagement de la RD 111, demeureront limitées.

. aménager la future voie ferrée « fret » de desserte du port de La Pallice, . rétablir les liaisons agricoles en minimisant les impacts sur la circulation (suite) automobile.

Intégrer la future RD 9 dans le grand paysage : Valoriser et aménager les paysages voir Titre 3 périurbains.

EQUILIBRES

ET

Aménager et développer les infrastructures existantes dans une cohérence d’agglomération : Requalification de la RN 11 par séquences paysagères (en phase avec la mise en fonction de la future voie ferrée) :

. en lien avec l'échangeur de Chagnolet : nouvelle accroche architecturale identifiant le statut d’entrée d’agglomération de La Rochelle en lien avec un Définition d'un nouveau secteur Ab de protection des espaces stratégiques et des paysages futur pôle tertiaire (en amont de Beaulieu sur la commune de Puilboreau), agricoles, associé à la coupure d'urbanisations entre la ville et la future RD9 et englobant le

DYNAMISME secteur pressenti pour l’implantation d’un futur pôle tertiaire d’agglomération, . entre un futur pôle tertiaire et le canal de Marans à l'Est aménager une séquence largement végétalisée à travers des larges bandes boisées à planter : Définition d'un nouveau secteur Ap de protection des paysages agricoles entre "l'île majeure et Les Brandes. . entre la RN 11 et Les Brandes : extension vers l'Est et l'Ouest du bois de La Péraudière, . entre le bourg et la RN 11 en accompagnement des extensions urbaines. CONCILIER

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10. BILAN DES CAPACITES D’ACCUEIL POUR L’HABITAT

10.1. ECHEANCIER INDICATIF EU EGARD AU SCOT 10.1.2. POTENTIEL DE LOGEMENTS A L’HORIZON 2022 (PERIODE 2012 / 2020-22)  En renouvellement urbain / optimisation des espaces libres Il s’agit ici d’évaluer la potentialité en nombre de logements générée par le PLU et par extrapolation le nombre d’habitants à Dompierre-sur-Mer à l’échéance du SCoT (horizon 2020 - 2022 environ). Potentiel indicatif Super- Echéance Localisation Zonage (nbre de logements) Remarques ficie envisagée Coll. Ind. Total 10.1.1. BASES DE CALCULS Opérations envisagées Les zones pavillonnaires avec des parcelles de 600 - 700 m² ne correspondent plus aux tendances actuelles. Les densités «traditionnelles» constatées en 1999 dans les zones urbanisées1 qui étaient de Ilots Centre ville : 10 logements/ha en moyenne dans les communes de la CdA hors La Rochelle2 et 32 logements/ha à "Galland-Hirondelles" + "Grimaud" + "Sema" La Rochelle ne sont plus adaptées aux besoins de la CdA. En outre, le coût du foncier et l’évolution UF 1,5 55 20 75 < 2022 OA Centre ville des modes de vie font que la population recherche des parcelles de plus petites dimensions que dans Place de l'Eglise / les années 70 et 80. Rue des Fleurs Ilot Centre ville "Sud" ilôt Lagrange/ UF 0,3 30 30 < 2022 OA Centre ville Sud Dans le respect du SCoT et du PLH, les densités minimales envisagées sont désormais de 30 logements Laporte minimum par hectare pour les opérations importantes (supérieures à 10 logements) sur la commune de Dompierre-sur-Mer. Entrée de ville Sud-Ouest UFm 2 100 < 2022 OA Entrée de ville Sud-Ouest

Les estimations qui suivent ont été calculées : Les Brandes Sud UE 0,8 10 10 < 2022 OA Les Brandes - pour les zones opérationnelles (UF et AUH) : sur la base d’approches de faisabilité (simulations d’aménagement utilisées pour la définition des orientations d’aménagement) et Belle Croix la Garenne UE 0,8 15 15 < 2022 OA Belle Croix La Garenne en respectant les objectifs généraux d’économie de l’espace du SCoT, soit une densité minimale de 30 logements à l’hectare. Conformément au document d’orientations générales TOTAL 4,6 225 environ du SCoT : « les valeurs minimales de densité sont des valeurs-guides qui conduisent tout processus d’aménagement en extension ; leur respect se vérifie « chemin faisant » et « ex  Extensions maîtrisées à l’horizon 2022 post », sur la durée du schéma de cohérence. Le respect du niveau minimal de densité pour les opérations d’extension urbaine potentielle considère non seulement les programmes Potentiel indicatif Super- Echéance résidentiels construits mais aussi les espaces publics aménagés (parc urbain par exemple) ». Localisation Zonage (nbre de logements) Remarques Ces études préalables permettent également d’évaluer le nombre de logements par typologies ficie envisagée (collectifs, intermédiaire, individuels). Coll. Ind. Total Ponctuellement, et de façon réaliste, une densité plus faible a été retenue pour les secteurs Opérations envisagées villageois de Belle Croix et des Brandes (voir à ce propos Titre C-9, tableau 1.3). Quartier de la Gare AUHz 20,8 522 < 2022 ZAC en cours - pour les secteurs fermés à l’urbanisation (1AUH et 2AUH) : sur la base de la densité minimale imposée par le SCoT (30 logements à l’hectare) déduction faite des contraintes ER Mixité sociale La Fromagère AUH 1,5 50 25 75 < 2022 connues à ce stade de la réflexion (reculs par rapport aux infrastructures, nuisances, OA La Fromagère intégrations paysagères, …) Les Brandes Nord AUH 1,2 30 30 < 2022 OA Les Brandes

1 Occupée majoritairement par de l’habitat (commerces de proximité, bureaux, services de proximité inclus…) Chagnolet Ouest Fissac AUH 0,9 30 30 < 2022 OA Chagnolet Fissac 2 Entre 16 à Châtelaillon et 6 à Saint-Vivien avec une médiane à 9. OA Chagnolet Fief de Chagnolet Fief de Bazoges AUH 0,5 12 12 < 2022 Bazoges

Belle Croix Ouest AUH 0,3 10 10 < 2022 OA Belle Croix La Garenne

TOTAL 25,2 680 environ

Total potentiel ouvert à l'urbanisation pour la période 2012 / 2022 : 905 logements environ

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10.2. POTENTIELS D'ACCUEIL EN LOGEMENTS SOCIAUX AU REGARD 10.1.3. POTENTIEL DE LOGEMENTS AU DELA DE L’HORIZON 2020-22 DES ORIENTATIONS DU PLH

Il s’agit ici d’évaluer la potentialité en nombre de logements sociaux du PLU. Potentiel indicatif Super- Localisation Zonage (nbre de logements) Echéance Remarques ficie envisagée Tableau récapitulatif des potentialités de logements sociaux Coll. Ind. Total % Nombre de logements Nombre logements Opérations envisagées Opérations envisagées logements estimés sociaux sociaux OA Entrée de ville Ouest – rue de Gaulle Ilots Centre ville 75 39 % 30 Entrée de ville Sud-Ouest 1AUHm 12,3 320 > 2022 Typologie indéterminée Ilot Centre ville "Sud" 28 39 % 11 Equipement collectif potentiel La gare (ZAC) sans tranche 1 522 40,8 % 213

Chagnolet Maubec 1AUH 3,2 100 > 2022 OA Chagnolet Maubec La Fromagère 75 50 % 38 Les Brandes Nord 27 39 % 11 OA Fief des Fontaines Fief des Fontaines 2AUH 7,1 120 > 2022 Espaces verts à aménager Les Brandes Sud 13 39 % 5 (3,3 ha environ) Chagnolet Ouest - Fissac 30 39 % 12 TOTAL 22,6 540 environ Belle Croix la Garenne 15 39 % 6

Belle Croix Ouest 10 39 % 4 Total potentiel fermé à l'urbanisation: 540 logements environ

TOTAL 795 331

Avec 170 logements recensés en mars 2012 sur le territoire communal, le parc social représentait TOTAL : un potentiel estimé à 1 445 logements "théoriques" à travers le PLU hors environ 7,7 % du parc de résidences principales soit un déficit de 270 logements environ selon les intensification urbaine résiduelle. orientations du Programme Local de l'Habitat. dont 905 logements (60 % environ) pour la période 2012 / 2020-22. Cette estimation considère un parc de résidences principales d'environ 2190 logements en 2012 (données DGFIP, 2012).

Avec la mise en place d’un emplacement réservé dit « de mixité sociale » sur le secteur de la Fromagère et l’imposition de réaliser au moins 50% de logements locatifs sociaux, cette opération couvre environ 15% du déficit observé sur la commune et permet de répondre aux objectifs du PLH. (cf titre C – 6). Ainsi, dans la mesure où la totalité du potentiel en logements est libéré, la part de logements sociaux représenterait environ 16,8 % à l'échéance 2020-22.

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10.3. EVALUATION DU NOMBRE D’HABITANTS A L’HORIZON 2022

A partir de l’estimation du potentiel de logements, il est possible d’extrapoler le nombre d’habitants à Dompierre-sur-Mer à l’échéance du présent PLU (horizon 2020-2022). Un taux de 2,3 personnes par foyer a été considéré faisant une moyenne entre le taux de 2,5 constaté par le recensement de 2007 et le taux de 2,0 constaté sur l’ensemble de l’agglomération (CdA) sachant que le nombre de personnes par foyer ne cesse de diminuer.

Ainsi dans la mesure où la totalité du potentiel en logements est libéré, la population Dompierroise atteindrait 7 100 à 7 600 habitants environ à l’horizon 2022, soit une croissance de 200 nouveaux habitants par an en moyenne. (La fourchette haute s'appuie sur une actualisation de la population estimée à environ 5 600 habitants en 2012).

Par ailleurs, le PLU permet de maîtriser le rythme d’urbanisation en établissant une hiérarchisation claire dans le phasage des opérations de renouvellement urbain et d'extensions urbaines, et par la mise en place d’outils de maîtrise foncière : . emplacement réservé de mixité sociale et / ou d'orientations d'aménagement sur les espaces mutables (UF), . orientations d'aménagement sur les opérations de taille moyenne à court moyen termes, . zonage différé pour les extensions urbaines à moyen long termes avec la mise en place d'un préfixe (1AU et 2AU), cumulé avec un échéancier exprimé sous la forme d’une orientation d’aménagement spécifique, affichant la priorité retenue par la commune pour l’ouverture à l'urbanisation. L’ouverture à l’urbanisation sera conditionnée à un bilan des rythmes d’évolution démographique et de consommation spatiale eu égard au SCoT (voir à ce propos page 3 des orientations d’aménagement).

Au total les extensions urbaines prévues pour une destination résidentielle à l'horizon 2022 représentent 24,7 hectares, soit environ 10 % du potentiel défini dans le SCoT (base 200 ha pour l’habitat). Au regard de ces arguments le PLU de Dompierre-sur-Mer est compatible avec SCoT et permet d’assurer un développement de l’habitat maîtrisé et échelonné dans le temps et de répondre au statut de pôle d’appui défini pour la commune de Dompierre-sur-Mer.

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D. INCIDENCES DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

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s'appliquent, de la nature et de l'importance des travaux et aménagements qu'ils autorisent et de la 1. PRINCIPES DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE sensibilité du milieu dans lequel ceux-ci doivent être réalisés. » Cette évaluation s’entend au sens de la Directive européenne 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement (dite « EIPPE »). 1.1. LE PROJET EVALUE Tous les PLU ne sont donc pas concernés par une évaluation environnementale au sens de la directive européenne. Le PLU est l’expression du projet urbain de la commune et constitue le cadre de cohérence et de L’article R121-14 du code l’urbanisme (pris dans sa rédaction antérieure au 10 juillet 2010) précise référence des diverses actions d’aménagement. A ce titre, il comporte un document spécifique à les critères de déclenchement de l’évaluation : probabilité d’incidence sur un site Natura 2000, caractère prescriptif, le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), qui se décline en existence/absence d’un SCOT approuvé ayant fait l’objet d’une évaluation, importance du territoire plans de zonage, règlement et orientations d’aménagement. (surface et population), importance des zones d’extension prévues. Le PADD est la traduction des objectifs communaux relatifs au développement que la collectivité La commune de Dompierre-sur-Mer est incluse dans un SCOT approuvé ayant fait l’objet d’une projette. évaluation environnementale et il a été retenu l’absence d’incidences significatives sur un site Natura Il s’appuie sur le diagnostic de territoire et les documents stratégiques cadres établis à une échelle 2000 (aucun site présent sur la commune et pas de proximité immédiate) du PLU. plus large. L’ensemble du projet doit faire l’objet d’une évaluation des impacts présumés sur Le PLU de Dompierre-sur-Mer fait donc l’objet d’une évaluation au titre de la loi SRU. Son l’environnement. Cette analyse est présentée ci-après. contenu est définit par l’article R123-2 du code de l’urbanisme. Si l’évaluation au sens de la directive « EIPPE » apparaît plus complète et plus structurée, la démarche est similaire dans les deux cas. La directive introduit en outre la participation au processus d’une autorité administrative compétente en matière d’environnement, avec d’une part le cadrage 1.2. L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PLAN préalable et d’autre par un avis spécifique sur le document arrêté.

1.2.1. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET OBJECTIFS 1.2.2. CONTENU

Les plans et programmes encadrent ou du moins, prévoient à plus ou moins long terme la réalisation de divers aménagements, en fixant les stratégies d’évolution d’un territoire. Ainsi, la règlementation L’évaluation environnementale s’intègre au présent rapport de présentation dont la composition prévoit que soient évalués les effets de la mise en œuvre de ces plans et programmes sur attendue est décrite à l’article R123-2 du code de l’urbanisme (pris dans sa rédaction antérieure au l’environnement. 10 juillet 2010) : A travers l’évaluation environnementale à ce niveau de planification, la prise en compte de « Le rapport de présentation : l’environnement se fait le plus à l’amont possible des projets et renvoie au principe de prévention des atteintes portées à l’environnement. 1° Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l'article L. 123-13 ; Les objectifs de l’évaluation environnementale sont de 4 ordres : - vérifier que l’ensemble des facteurs environnementaux ont été pris en compte lors de 2° Analyse l'état initial de l'environnement, l’élaboration du plan, - analyser tout au long du processus d’élaboration, les effets potentiels des objectifs et 3° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable, orientations d’aménagement envisagés, expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations - permettre les inflexions nécessaires pour garantir la compatibilité des orientations avec d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou les objectifs environnementaux, installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-24 ; - dresser un bilan factuel à terme des effets de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement. 4° Evalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont

le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur ; Le PLU de la commune de Dompierre-sur-Mer s’inscrit dans les dispositions du code de l’urbanisme pris dans sa rédaction antérieure au 10 juillet 2010 selon les termes de l’article 20 de la loi n°2011-12 du 5 janvier 2011. 3 Article L123-1, 1e alinéa :

« Les plans locaux d'urbanisme exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en matière de développement économique, d'agriculture, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre L’article 121-10 du code de l’urbanisme, dans sa rédaction antérieure au 10 juillet 2010, définit les social de l'habitat, de commerce, de transports, d'équipements et de services.» PLU qui font l’objet d’une évaluation environnement comme ceux étant « susceptibles d'avoir des effets notables sur l'environnement compte tenu de la superficie du territoire auxquels ils 4 Le PLU de Dompierre-sur-Mer ne prévoit pas ce type de servitudes.

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Dans le cas prévu au cinquième alinéa de l'article L. 123-1, le rapport de présentation comprend, en La question de l’échelle d’évaluation des incidences s’est posée ; elle doit rester conforme à celle du outre, le diagnostic sur le fonctionnement du marché local du logement et sur les conditions d'habitat territoire et au niveau de planification que donne le PLU. C’est pourquoi, les impacts précis de tel ou défini par l'article R. 302-1-1 du code de la construction et de l'habitation. tel aménagement ne peuvent être estimés à cette étape et seront déterminés dans les études détaillées déjà prévues par la réglementation (étude d’impact, dossier loi sur l’eau…), rappelées dans En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs le cadre de la présente évaluation. des changements apportés. » Ainsi, l’évaluation révèle des incidences positives ; vis-à-vis des incidences négatives, des mesures correctives ont été proposées quand des impacts notables ont été mis en évidence. Ces mesures Il a été intégré au présent PLU par anticipation de la loi Engagement National pour l’Environnement proposées pour réduire ou compenser les incidences négatives ont été intégrées au projet de PLU de juillet 2010 dite loi « Grenelle 2 » : arrêté. - une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers et la justification des objectifs de modération de cette consommation et de lutte contre l'étalement urbain au regard, notamment, des objectifs fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale, et des  Suivi environnemental du plan et de ses résultats dynamiques économiques et démographiques ; Enfin, dans l’objectif de suivre les impacts du projet sur l’environnement, et notamment le respect - une liste des indicateurs qui seront utilisés pour l’évaluation des résultats de l’application du plan des objectifs fixés et les incidences de son application sur l’environnement, des outils ont été (dans les six ans maximum et à chaque évolution du PLU). proposés ; il s’agit d’indicateurs de suivi, adaptés aux enjeux mis en évidence et aux moyens de la collectivité.

1.2.3. DEMARCHE ET METHODE 2. DONNEES DE CADRAGE  Analyse de l’état initial L’analyse de l’état initial de l’environnement permet d’établir un point zéro de la situation 2.1. LES OBJECTIFS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT environnementale de la commune (état de référence) et la tendance d’évolution. L’état initial couvre l’ensemble des champs sur lesquels le PADD peut avoir des interactions : milieu Les grands principes et objectifs de protection de l’environnement établis aussi bien au niveau physique, ressources en eau, milieux naturels, risques et nuisances, milieu humain, paysage, international, communautaire que national sont les suivants : patrimoine, équipements, déplacements, réseaux et déchets. - la protection de la faune et la flore, favorisant le maintien de la biodiversité, Cette analyse a été réalisée à l’échelle communale sur une base bibliographique (données, études) - la protection et la gestion des espaces naturels sensibles, recueillie auprès des services de l’état, des collectivités, des associations, des concessionnaires - la préservation des ressources en eau et l’amélioration de la qualité de l’eau, concernés, et complétée par des investigations in situ générales et spécifiques à certains secteurs sensibles ou devant faire l’objet d’un aménagement futur (habitat, activités, loisirs, équipements). - la protection des zones humides, - la protection des paysages, sites et du patrimoine, Sur la base de cette analyse de territoire et de ses perspectives d’évolution, ont pu être dégagés les sensibilités et enjeux du territoire à prendre en compte ainsi que ses atouts, à valoriser. Ce - la réduction des pollutions et des nuisances, diagnostic a guidé l’élaboration du Plan d’Aménagement et de Développement Durable. - la lutte contre le réchauffement climatique, - la prévention des risques naturels et technologiques.

 Evaluation environnementale du plan et mesures correctives Les références respectives (textes cadres, législatifs et réglementaires) sont présentées dans les Cette analyse permet d’apprécier les incidences, directes ou indirectes, liées à la mise en œuvre du tableaux qui suivent. projet et des actions qu’il prévoit. L’évaluation des incidences prévisibles du plan contribue à anticiper les plus forts impacts et à faire évoluer le projet vers des aménagements compatibles à la fois avec les besoins du territoire et ses particularités environnementales. Elle a porté sur le PADD ainsi que sur sa traduction en zonage et règlement.

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OBJECTIFS DE REFERENCES PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONALES COMMUNAUTAIRES NATIONALE

PROTECTION DE LA - Convention de Berne de 1979 (conservation des - Réseau NATURA 2000 : directives « Oiseaux » (1979) et - Arrêtés ministériels de protection de certaines espèces animales et FAUNE ET LA FLORE, espèces faunistiques et floristiques sauvages et leurs « Habitats faune flore » (1992) visant la préservation de la végétales MAINTIEN DE LA habitats naturels) biodiversité (conservation des habitats naturels et protection - Stratégie nationale pour la biodiversité adoptée en 2004, avec pour objectif BIODIVERSITE - Convention de Bonn de 1982 (espèces migratrices) des oiseaux) principal de stopper la perte de biodiversité d’ici 2010 (plan d’actions de - Convention sur la diversité biologique adoptée le 22 - Règlement n°300/38/97 relatif à la protection des espèces 2005) mai 1992 à Rio de Janeiro sauvages par le contrôle de leur commerce - loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement 1

PROTECTION DES - Convention de Barcelone de 1976, amendée en 1995 - Loi montagne de 1985 ESPACES NATURELS (Plan d’action pour la Méditerranée) - Loi littoral de 1986 SENSIBLES - Convention OSPAR de septembre 1992 pour la protection du milieu marin de l’Atlantique Nord-Est

PRESERVATION DES - Directive du 8 décembre 1975 sur la qualité des eaux de - Loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 RESSOURCES EN EAU baignade - loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du - Directive du 21 mai 1991 relative au traitemet des eaux Grenelle de l’Environnement 1 résiduaires urbaines - Directive du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles - Directive Cadre Eau de 2000 visant l’atteinte d’un bon état écologique des milieux aquatiques d’ici 2015

PROTECTION DES ZONES Convention RAMSAR de 1971 Directive Cadre Eau de 2000 - Plan national d’actions en faveur des zones humides adopté en 1995 HUMIDES - Loi du 25 juin 1999 d’orientation pour l’aménagement et le développement durable des territoires - Loi du 5 janvier 2006 d’orientation agricole - Loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006

PROTECTION DES - Convention européenne du paysage du 20 octobre 2000 - Loi du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur des paysages PAYSAGES, DES SITES ET - Convention européenne de Delphes sur les infractions visant - Loi du 31 décembre 1913 sur la protection des monuments historiques DU PATRIMOINE les biens culturels du 23 juin 1985 - Loi du 2 mai 1930 sur la protection des monuments naturels et des sites de - Convention européenne pour la protection du patrimoine caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque archéologique du 16 janvier 1992 - Loi du 17 janvier 2001 relative à l’archéologie préventive modifiée par la loi du 1er août 2003 - Loi du 29 décembre 1979 sur la publicité, les enseignes et préenseignes

REDUCTION DES - Convention de Vienne du 22 mars 1985 pour la - Directive du 28 juin 1984 sur la pollution atmosphérique en - Loi de lutte contre le bruit de 1992 POLLUTIONS ET protection de la couche d’ozone provenance des installations industrielles - Plan national d’action contre le bruit du 6 octobre 2003- NUISANCES - Convention cadre des Nations Unies du 5 juin 1992 - Directive du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la - Réglementation des ICPE de 1977 sur les changements climatiques gestion du bruit dans l’environnement - Loi du 5 février 1942 relative au transport de matières dangereuses - Accord de Kyoto signé en 2001 (réduction des - Directive du 26 avril 1999 concernant la mise en décharge - Loi du 15 juillet 1975 sur l’élimination des déchets et la récupération des émissions de gaz à effets de serre) des déchets matériaux - Directives de février 2004 et de mars 2005 relatives aux - loi d’octobre 2006 relative à la mise en décharge des déchets emballages et aux déchets d’emballage - Loi du 4 janvier 1993 sur les carrières - loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement 1

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OBJECTIFS DE REFERENCES PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONALES COMMUNAUTAIRES NATIONALE

LUTTE CONTRE LE - Convention de Genèvre de 1979 sur la pollution - Programme européen sur les changements climatiques de - Loi sur l’air et l’utilisation rationelle de l’énergie de 1996 RECHAUFFEMENT atmosphérique transfrontalière à longue distance juin 2000 - Programme national de lutte contre le changement climatique du 19 janvier CLIMATIQUE - Directive National Emission Ceilings de 2001 (plafonds 2000 nationaux d’émissions) - Règlementation Thermique 2005 pour la construction neuve - Directive de septembre 2001 relative à la promotion de - loi Programme des orientations de la politique énergétique de juilet 2005 l’électricité produite à partir de sources d’énergie - Plan climat de 2006 renouvelable sur le marché intérieur de l’électricité - loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du - Directive sur les performances éngertiques des bâtiments de Grenelle de l’Environnement 1 décembre 2002

- Directive de mai 2003 relative à la promotion des biocarburants - Directive de 2003 établissant un système d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre dans la communauté

PREVENTION DES - Directive dite SEVESO du 24 juin 1982 - Loi de 1995 relative à la prévention des risques naturels prévisibles RISQUES - Directive du 9 décembre 1996 concernant la maîtrise des - loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances Grenelle de l’Environnement 1 dangereuses

2.2. PLANS ET DOCUMENTS DE REFERENCE

Le PLU doit être compatible ou prendre en considération les orientations des plans et programmes supra-communaux suivants.

2.2.1. PLANS ET PROGRAMMES D’URBANISME

- Plan de Déplacements Urbains (PDU) 2010-2020 de l’agglomération de La Rochelle approuvé le 29 Novembre 2012;

- Programme Local de l’Habitat 2008 – 2013 adopté le 19 décembre 2008 et modifié le 27

Janvier 2011;

- Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, approuvé le 28 avril 2011.

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2.2.2. PLANS ET PROGRAMMES ENVIRONNEMENTAUX Ces documents cadres sont listés dans le tableau suivant.

 Plans et programmes environnementaux Ci-dessous, le tableau reprend les documents avec lesquels le PLU doit être compatible ou qu’il doit prendre en considération.

Date Domaine Nom du plan Contenu d’approbation Milieux ENS : Espaces Naturels Sensibles Zone de préemption du Département définie dans sa politique de protection, de gestion et d'ouverture au public afin notamment de préserver naturels la qualité des sites, des paysages et des milieux naturels Sous-sol SDC : Schéma Départemental des 7 février 2005 Document d’orientation pour la profession de l’industrie extractive et un instrument d’aide aux avis administratifs, qui définit les conditions Carrières de Charente-Maritime générales d’implantation des carrières dans le département. Eaux SDAGE : Schéma Directeur 18 novembre 2009 Document définissant les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les d’Aménagement et de Gestion des atteindre, à l’échelle du bassin hydrographique. Eaux du bassin Loire-Bretagne

Déplacements PDIPR : Plan Départemental Plan établi par le Conseil Général destiné à : d’Itinéraire de Promenades et de - préserver le patrimoine des sentiers et des chemins ruraux, Randonnées Pédestres - promouvoir la pratique de la randonnée, - assurer la pérennité des itinéraires, - garantir la qualité des circuits inscrits. Le PDIPR, après approbation par l'Assemblée départementale, confère aux chemins ruraux une protection juridique en posant l'obligation de maintien ou de rétablissement de la continuité de ces chemins.

Air PRQA : Plan Régional Pour la Qualité 15 février 2001 Fixe les orientations permettant de respecter sur le long terme les objectifs de qualité de l’air fixés par décret. de l’Air de Poitou-Charentes Identifie les zones où des objectifs de qualité de l’air plus ambitieux doivent être fixés.

Déchets PDEDMA : Plan Départemental 12 février 1996 Document d'objectifs fixant des orientations en matière de collecte et traitement des déchets ménagers et assimilés sur le moyen et long d’Elimination des Déchets Ménagers et (en cours de révision) terme dans un souci de cohérence départementale Assimilés Plan Départemental d’Elimination des Document de planification élaboré à l’échelle d’une région ou de plusieurs régions qui permet de définir les installations nécessaires au Déchets du BTP en Charente-Maritime traitement des déchets industriels dangereux au regard des capacités de traitement et des besoins d'élimination. Il a pour objet de coordonner les actions qui seront entreprises dans les 10 ans dans ce domaine.

PREDIS : Plan Régional d’Elimination 22 juillet 1996 Document de planification élaboré à l’échelle de la région qui permet de définir les installations nécessaires au traitement des déchets des Déchets Industriels et Spéciaux de (en cours de révision) industriels dangereux au regard des capacités de traitement et des besoins d'élimination. Il a pour objet de coordonner les actions qui seront Poitou-Charentes entreprises dans les 10 ans dans ce domaine. Ce plan prend ici en compte les Déchets d’Activités de Soins.

Risques DDRM : Dossier Départemental des décembre 2007 Document d'information réglementaire et de sensibilisation, illustré par des cartes d'aléas, regroupant les principales informations sur les Risques Majeurs risques naturels et technologiques du département et fixant les priorités communales

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3. ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT

Les enjeux définis pour le territoire de Dompierre-sur-Mer sont repris dans le tableau qui suit :

THEMATIQUES ENJEUX DEFINIS - intégrer la forte exposition aux vents des constructions CADRE PHYSIQUE - prendre en compte la présence d’une nappe d’eau souterraine peu profonde et vulnérable (nappe d’Aunis) (Climat, eaux souterraines - prendre en compte le réseau hydrographique peu développé de la commune (canal de Marans et fossés, notamment talweg de Chagnolet) / et superficielles) - qualité des eaux des milieux récepteurs (canal de Marans) dégradée (moyenne à médiocre) - porter une attention particulière au ruissellement des eaux pluviales sur les surfaces urbanisées - Protection des habitats, de la faune et de la flore du canal de Marans (chauves-souris, pelouses sèches,…) - maintenir la continuité des corridors écologiques (canal de Marans et bandes boisées associées, quelques haies) ENVIRONNEMENT NATUREL - créer des corridors de biodiversité (intérêt écologique majeur du Canal de Marans et des boisements associés) - conserver les rares boisements et haies de la commune - protection et valorisation du patrimoine bâti et petit patrimoine bâti de la commune CADRE PAYSAGER - promouvoir la découverte des vestiges archéologiques ET PATRIMONIAL - porter une attention particulière à l’intégration paysagère des constructions dans l’espace agricole (Grand patrimoine, - prendre en considération le relief (paysage de plaine) mollement ondulé et sensible à toute évolution marquée patrimoine protégé, paysage urbain et - valorisation des transitions paysagères entre contextes agricole – habitat – activités périurbain) - valoriser les entrées de ville et le centre-bourg - maintien des éléments naturels existants (canal de Marans et ses bandes boisées, bois et trame bocagère, parcs et jardins) - prendre en compte le risque de mouvement de terrain (argiles) - prendre en compte le risque sismique - prendre en compte le risque d’inondation (bien que très localisé) RISQUES et NUISANCES - prendre en compte le risque de transport de matières dangereuses (RN 11) - prévenir les nuisances d’ordre divers, notamment sonore, par la maîtrise de l’urbanisation (localisation de l’habitat par rapport aux infrastructures et zones d’activités) et le développement des déplacements alternatifs à la voiture (prise en compte des zones de bruit du PEB) - limiter les consommations d’énergie (formes urbaines, limitation des déplacements automobiles) et développer le recours aux énergies renouvelables - poursuivre le dynamisme démographique, tout en recherchant une meilleure mixité - proposer une typologie de logements adaptée aux nouveaux besoins et peu consommatrice d’espace ENVIRONNEMENT HUMAIN - maîtriser le rythme des constructions (Démographie, logements, - conforter le dynamisme du tissu économique emplois et activités) - maintien de la densité commerciale du centre-bourg - ne pas compromettre l’installation ou l’évolution des exploitations agricoles - renforcer et accompagner le tourisme de proximité

EQUIPEMENTS et - développer les équipements en place, notamment pour faire face à la croissance démographique SERVICES PUBLICS - maintien d’un niveau d’équipement adapté, en complémentarité avec les communes voisines

- adapter le schéma de circulation en lien avec les projets de la commune (futurs quartiers, équipements) DEPLACEMENTS - favoriser l’utilisation des modes de transports alternatifs à la voiture (vélo, piétons et transports en commun) - améliorer le stationnement en centre-bourg - limiter le ruissellement des eaux pluviales afin de ne pas saturer le réseau RESEAUX et DECHETS - si possible, raccordement des filières d’assainissement autonome au réseau collectif - concernant les déchets : le système de tri et de collecte des déchets est bien développé ; il devra suivre l’urbanisation de la commune

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1AU 2,8 2,8 4. EVALUATION DES INCIDENCES NOTABLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ET PROPOSITION 1AUH 4,5 DE MESURES CORRECTIVES 1AUHm 12,3 16,8

L’évaluation des incidences du PLU, décliné en PADD, zonage et règlement, a été menée à l’échelle 1AUXb 12,8 12,8 du territoire communal et d’une manière plus précise au niveau des zones à urbaniser.

2AUH 7,1 7,1 Elle se décline par composante environnementale, reprenant les thématiques présentées dans l’état initial. Pour chacune d’elles, A 1 192,1 - sont analysées les incidences négatives et positives liées à la mise en œuvre du PLU, Ab 104,6 - sont proposées les mesures correctives ou compensatoires. Ap 42,9

4.1. BILAN DES SURFACES ET CONSOMMATION D’ESPACES Am 7,45 Ah 7 1 354,1 Tableau des surfaces du PLU (en hectares) N 89,9 UB 15,3 Nj 12,2 UBb 5,1 20,3 Njz 8,5 Nt 2,2 112,8 UE 178,6

UEb 10,6 NV 37,5 37,5 UEz 3,0 192,3 Total 1 844,8 1 844,8 UF 1,7 Emplacement réservé / Ha 4,3 UFm 2

UFz 0,3 4 EBC / Ha 52,9

UL 29,1 Bois remarquable / Ha 16,1 ULz 1,0 30,1 Espace vert remarquable / Ha 2,4

UXb 12,1 Haie / Ml 43 839 UXc 1,6 13,7 Alignement d’arbres / Ml 1526l

AUH 3,8 Arbre remarquable / Unité 69 AUHz 20,8 24,6

AUXb 14,4

AUXm 1,5 15,9

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4.1.1. VERS UNE DENSIFICATION DE L’HABITAT

Afin de limiter le prélèvement de surfaces naturelles ou agricoles, du fait du renforcement du parc de logements, le plan met en œuvre les dispositions suivantes :

 Une urbanisation plus compacte centrée en priorité sur la ville de Dompierre-sur- Mer avec: - Un renouvellement urbain et une optimisation des espaces libres (dents creuses) dans le centre ville (ex : îlot Galland et îlot Sema), - Une mise en œuvre de nouvelles formes d’habitat compactes en priorité en périphérie Sud- Ouest.

 Une urbanisation maitrisée et contenue dans les villages : - Au sein des enveloppes urbanisées villageoises (La Fromagère, Chagnolet, Les Brandes, Belle- Croix) en optimisant les espaces libres (dents creuses) et en organisant l’intensification de l’habitat, - Poursuivre un développement urbain raisonné sur les secteurs de Chagnolet et de La Fromagère et optimiser les dernières réserves foncières disponibles, - Un développement maîtrisé des activités économiques (extension maîtrisée de Corne Neuve). La comparaison des surfaces relatives aux différentes zones et notamment la forte réduction des zones en réserve sur les villages (suppression sur Les Brandes et Belle Croix, réduction sur Chagnolet) donnent une bonne indication de l’orientation donnée au projet retenu. Le SCoT préconise en outre que la densification des zones urbaines doit représenter 1/3 du nombre de logements crées contre 2/3 en extension. Un recensement des dents creuses (espaces libres au sein du tissu urbain constitué) et des ilots potentiels de renouvellement urbain (friches, bâti mutable) a été mené à cet effet sur l’ensemble de la commune. Ce travail prospectif a mis en évidence un potentiel de densification globalement assez faible. Des orientations d’aménagement spécifiques ont été définies en coïncidence avec les potentiels recensés pour notamment y maîtriser les objectifs de production logements. Celles-ci dégagent un potentiel total de 135 logements (voir tableau au Titre C – 10.1.2), soit un potentiel de densification de 17 % sur l’ensemble des capacités d’accueil en Tableau des surfaces du POS logements du PLU. Aucune étude n’a pour l’heure été menée sur le potentiel d’intensification résiduel (densification par réorganisation ponctuelle sur le tissu constitué en bon état, type démarche « BIMBY »). On observe des évolutions importantes entre le POS et le PLU. En particulier, la proportion de zones urbaines (UB, UE hors UEb, UX, UF du PLU comparées aux zones UB/UE/UX du POS) correspond un écart d’environ 23 ha gagné sur des zones à urbaniser (NA du POS), des zones agricoles et naturelles. C’est principalement la zone UE qui a vu son enveloppe augmentée de 17ha entre le POS et le PLU par l’intégration des dernières opérations réalisées sous régime du POS principalement sous forme de 4.1.2. DES ACTIVITES ET EQUIPEMENTS RENFORCES lotissement à la zone urbaine. Les zones NA/1NA représentent 106 ha au POS ((81 ha ouvert et 25 ha en réserve) contre 80,4 ha au L’augmentation de la population nécessite un ajustement du niveau des équipements et services PLU (39 ha ouvert et 41,4 ha en réserve). Malgré des surfaces équivalentes, le PLU amène de collectifs à l’échelle communale et intercommunale. Pour satisfaire les nouveaux besoins, la nombreuses nuances et évolutions par des arbitrages et des rééquilibrages forts réalisés : commune anticipe en prévoyant l’extension ou la création de nouveaux équipements à court et concentration de l’urbanisation autour du bourg et son corollaire la suppression de zones en réserve moyen termes. sur les écarts, l’échelonnement dans le temps des zones à urbaniser à vocation d’habitat (24,6 ha ouvert uniquement) et l’identification de zones à vocation d’activités économiques Ces nouvelles activités vont permettre de répondre aux nouveaux besoins liés à la croissance (industrie/artisanat : 14,4ha ouvert). démographique, de pourvoir à un certain nombre d’emplois de la nouvelle population, d’éviter des déplacements vers le centre de l’agglomération. Le PLU amorce ainsi un tournant important dans la politique de planification de la commune de Dompierre-sur-Mer et vise une rationalisation et une optimisation des consommations d’espace dans Cela va dans le sens de la reconnaissance de Dompierre-sur-Mer en tant que pôle d’emplois et les équilibres définis au SCoT. véritable pôle d’appui en périphérie de la Rochelle.

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Le projet prévoit ainsi :  Mesures - des réserves pour les équipements avec un potentiel restant sur le pôle de La Mare et des L’infiltration des eaux pluviales exige un traitement préalable (décantation au minimum) en fonction réserves envisagées à moyen terme sur l’entrée Sud-Ouest. de leur provenance et de la profondeur de la nappe. - La création d’un nouveau pôle d’emplois sur le secteur de la Corne Neuve Il est interdit de rejeter des eaux autres que pluviales dans les dispositifs d’infiltration, excepté les (artisanat/industrie) qui permettra de renforcer le dynamisme local et de corréler accueil de eaux de refroidissement non polluées et les eaux de vidange déchlorées des piscines. nouvelles populations (nouveaux quartiers d’habitat) et proximité des services et de l’emploi (pôle d’appui identifié au SCoT).

4.2. CADRE PHYSIQUE 4.2.3. EAUX SUPERFICIELLES

4.2.1. CLIMAT 4.2.3.1 Le réseau hydrographique

 Effets du plan  Effets du plan Le PLU prend en considération l’existence de vents dominants fréquents dans les dispositions du règlement relatives aux constructions : orientation du bâti, protection par écran végétaux… Le réseau hydrographique de la commune s’avère peu développé puisqu’il se résume au canal de Marans puis au réseau de fossés, notamment le talweg de Chagnolet.  Mesures Le canal de Marans est inscrit au PLU en zone N (espaces naturels et sites de qualité). La préservation Sans objet. de ce corridor de biodiversité est par conséquent maintenue par rapport au POS où il était inscrit en zone ND (espaces naturels devant être protégés en raison de la qualité paysagère ou environnementale des sites). 4.2.2. EAUX SOUTERRAINES Quant au talweg de Chagnolet, son inscription au PLU en zone A (espaces dédiés à l’activité agricole) ne change pas son affectation par rapport au POS où il était inscrit en zone NC (espaces à protéger en  Effets du plan raison de leur valeur agricole). L’urbanisation prévue dans le PLU entraîne une réduction de l’alimentation en eau de la nappe Rappelons que le PADD prévoit de préserver les zones potentiellement humides (rares sur le d’Aunis présente au droit de la commune puisque les surfaces imperméabilisées augmenteront de territoire) et la ressource en eau de la commune, ce pourquoi il prévoit de protéger le talweg de manière inéluctable. Néanmoins, l’infiltration des eaux pluviales préconisée permet de compenser Chagnolet qui joue en rôle de corridor écologique. L’ouvrage de franchissement prévu dans le cadre partiellement cette perte d’alimentation. de la future RD 9 devra par conséquent garantir une parfaite intégration paysagère. En effet, les eaux pluviales seront en règle générale conservées sur l’unité foncière. Les dispositifs Enfin, les autres tronçons de fossés temporaires (secteurs des Etourneaux, des Charrons et des Prés d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés pour éviter toute résurgence sur les Neufs) ne changent pas d’affectation puisqu’ils sont inscrits au PLU en zone A (NC au POS). fonds voisins. Ces différents fossés drainent les terres agricoles et constituent le réceptacle des eaux pluviales. Un Toutefois, cette gestion par infiltration amène le risque d’une pollution ; la nappe étant affleurante, bassin de rétention des eaux pluviales est à ce titre présent au droit du talweg de Chagnolet (Maubec) le sol ne peut jouer son rôle de filtrant naturel. afin de protéger le bourg du risque d’inondation. Le règlement du PLU rappelle qu’en cas de difficultés liées aux contraintes locales justifiées Le PLU apporte une protection supplémentaire de ces milieux par rapport au POS en insistant sur leur (mauvaise perméabilité du terrain, nappe trop haute, risque de résurgence sur les propriétés voisines, rôle de corridor écologique, leur valeur paysagère et l’importance de conserver les secteurs humides. périmètre de protection de captage d’eau potable...), les eaux pluviales seront stockées sur la Quant aux aménagements prévus à moyen terme pour revaloriser le canal de Marans (ex : sentiers), parcelle puis rejetées au réseau public avec un débit limité selon les conditions définies dans le ils ne devront en aucun cas modifier les écoulements de surface. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2010-2015. De même, en cas de sensibilité du milieu récepteur ou de risque de pollution (voiries des zones Le PLU apporte donc dans l’ensemble une protection et une prise en compte du réseau d’activités, aires de distribution de carburant…), les eaux pluviales seront stockées dans un dispositif hydrographique d’une façon ciblée. étanche puis rejetées au réseau public avec un débit limité. Ajoutons que l’inventaire des zones humides requis par le SDAGE est envisagé par la CdA d’ici 2015. Il Concernant le secteur du talweg de Chagnolet, le site ne présente pas d’enjeu particulier vis-à-vis est prévu de l’intégrer dans le cadre de l’évolution du PLU au PLUi, soit à l’horizon 2016 au plus tard. des eaux souterraines et de leur protection et n’affecte pas les périmètres de protection des captages pour l’alimentation en eau potable  Mesures

L’utilisation des corridors de biodiversité comme support de déplacement doux (ex : le long du canal de Marans) pourra s’accompagner d’une valorisation par un traitement des berges et de la ripisylve (débroussaillage éventuel et plantations d’une végétation variée…), contribuant à l’amélioration de

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jour, et une pointe à 270 m3 par heure. Le PADD prévoit toutefois : L’évolution de la population envisagée par le PADD peut être prise en charge par les capacités - de limiter l’imperméabilisation des sols, d’assainissement actuelles. - des dispositifs d’infiltration à la parcelle,

- la gestion différenciée (noues,…), - la récupération des eaux de pluie pour l’habitat, etc. Par ailleurs, l’augmentation des surfaces imperméabilisées du fait de la mise en œuvre du plan conduira à une hausse de la production des eaux de ruissellement chargées en polluants divers. Selon Il serait aussi intéressant de privilégier les surfaces perméables pour les circulations (accès au garage, la vocation des zones aménagées (zone industrielle, zone commerciale, zone d’habitat, voirie), la allée privative, aire de stationnement, …) dans les futures zones prévues à l’urbanisation mais aussi pollution produite est plus ou moins importante. le recours à des dalles alvéolées, des surfaces sablées/stabilisées, du gazon renforcé (mélange terre/pierres engazonné), des pavés non jointoyés sur lit de sable, etc. Ces eaux plus ou moins chargées rejoindront les fossés et pourront perturber les milieux aquatiques. La densité des constructions, la lutte contre l’étalement urbain, le comblement des dents creuses (vides urbains) et le renouvellement urbain devraient ainsi permettre de minimiser les surfaces à imperméabiliser.  Productions d’effluents industriels L’ouverture d’une zone d’activités peut s’accompagner de la production d’effluents non domestiques  Mesures pouvant perturber le fonctionnement de la station d’épuration selon leur nature. La commune de Dompierre-sur-Mer devra informer le Syndicat des eaux de la Charente-Maritime de ses prévisions d’évolution démographiques et économiques afin qu’il puisse estimer les besoins futurs  Pollution agricole et étudier l’adéquation entre les ressources disponibles et la production supplémentaire nécessaire. L’activité agricole est un facteur de dégradation de la qualité de l’eau, en tant que source ponctuelle Afin de limiter la consommation, la commune pourra mettre en œuvre une démarche visant la de pollution (rejets des bâtiments d’exploitation) et source de pollution diffuse (engrais et pesticides réutilisation de l’eau pluviale (information-sensibilisation des particuliers, cahier des charges pour les utilisés pour les cultures). aménageurs des opérations d’aménagement groupées ou des équipements collectifs), notamment pour l’arrosage des jardins et espaces verts et la réserve incendie. Toutes les nouvelles opérations d’aménagement doivent intégrer des principes d’aménagement  Mesures permettant une réduction significative des surfaces imperméabilisées et la mise en place de systèmes Il conviendra de suivre l’évolution, en concertation avec l’agglomération, de la capacité de performants de gestion des eaux pluviales (infiltration dans les fossés drainants, surfaces enherbées, traitement de la station d’épuration de Sainte-Soulle. réservoirs de récupération, etc). Ces systèmes devront être étudiés et localisés lors des études d’avant projet. Celle-ci sera à comparer avec l’urbanisation de la commune, mais aussi des autres communes qui leur sont raccordées, de façon à adapter le rythme de l’ouverture à l’urbanisation et d’anticiper une éventuelle extension des capacités de l’équipement afin d’assurer un traitement correct des eaux usées et ainsi d’éviter la dégradation du milieu récepteur. 4.2.3.3 Aspect qualitatif

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Le règlement du PLU rappelle aussi que selon la qualité des eaux de ruissellement et la sensibilité du Par rapport au POS approuvé en 2001, les entités les plus significatives ont toutefois été reconduites. milieu récepteur, un prétraitement des eaux pluviales peut être imposé. Les mesures prévues Il s’agit : concernent ainsi la mise en place de dispositifs de traitement et de rétention des eaux lors - des boisements associés au canal de Marans, d’opérations d’aménagement. La gestion de l’eau à la parcelle constitue une bonne réponse pour gérer efficacement les apports quantitatifs mais aussi la qualité des eaux. - du bois de Laroy dans le village de Belle Croix, - de boisements associés au domaine de La Péraudière au Sud du village des Brandes. Plusieurs dispositifs et techniques peuvent être employées (filtre à sable, traitement par végétation hygrophile, séparateur à hydrocarbures pour les parkings et les zones industrielles …). La préservation des éléments végétaux structurant (haies, boisements…) jouent également un rôle Ceux-ci ont ponctuellement été adaptés pour tenir compte de la réalité des lieux : important dans la préservation de la qualité de l’eau de part leur pouvoir filtrant. . au niveau du canal de Marans : - le classement a été supprimé sur les espaces dédiés plus particulièrement à l'accueil du public, dont le Parc du bois de Pins, pour lesquels des aménagements légers sont envisagés. Ceux-ci reçoivent une protection au titre de la loi Paysages (bois remarquable L.123-1-5,7ème), 4.3. ENVIRONNEMENT NATUREL - le classement a été étendu au Sud de Mouillepied pour intégrer des boisements existants : - le classement a également été étendu aux remblais boisés internes en rives du canal. 4.3.1. LES SITES NATURELS SENSIBLES RECONNUS . Pour le boisement Ouest de La Péraudière : extension du classement au Sud.  Effets du plan Concernant les périmètres de protection réglementaire et les inventaires scientifiques, la commune . Pour le bois de Laroy à Belle Croix : des réductions ont été consenties au Sud-Est sur environ de Dompierre-sur-Mer n’est concernée que par la ZICO « Marais Poitevin et baie de l’Aiguillon » 1 000 m² pour permettre d'étendre l'offre en terrains à bâtir en cohérence avec le tissu (PL13), et ce à l’extrémité Nord de son territoire (Nord de Jésus Maria). pavillonnaire de la rue des Oiseaux, et de permettre aux habitations proches existantes de La commune de Dompierre-sur-Mer dans son ensemble est comprise dans le périmètre défini au titre s'étendre. Cette évolution ne remet pas en cause l'intérêt du boisement et sa participation à des espaces naturels sensibles par arrêté ministériel du 29 novembre 1974 puis par arrêté préfectoral l'animation de l'espace public en cœur de village (rue Rembrandt). du 3 avril 1980 au bénéfice des actions engagées par le Département de CHARENTE-MARITIME en matière de protection et de mise en valeur de sites et paysages ou du Conservatoire national du littoral. . Pour le bois Doré : des réductions ont été consenties au Sud pour permettre d'étendre l'offre en terrains à bâtir sans porter atteinte à l'intérêt des lieux (maintien de la bande boisée entre les habitations et la rue du bois Doré).  Mesures Sans objet. Ainsi, l’ensemble des « bois remarquables » de la commune représente dans le cadre du PLU environ 16 hectares.

4.3.2. LES ELEMENTS BOISES A ces bois remarquables, il convient d’ajouter :

- 69 arbres remarquables,  Effets du plan - 43,2 km de haies, Les grandes cultures (open-field) laissent peu de place aux espaces boisés, exception faite du canal - 1,5 km d’alignement d’arbres, de Marans et de quelques micro-boisements. Ces derniers se concentrent pour l’essentiel au Nord- Ouest de la commune sur les secteurs de Fontaines, Mouillepied, Les Etourneaux, Les Varennes, Les - 2,4 hectares d’espace vert remarquable au Sud immédiat de la RN 11 à l’entrée du bourg. Brandes ou encore La Péraudière. C’est pourquoi, nous attirons notre attention sur ces espaces naturels, qui se doivent d’être conservés. Les dispositions générales du règlement du PLU rappellent que « les haies, arbres, alignement Le nouveau zonage proposé, dans le cadre de l’élaboration du PLU, se traduit par une perte d’arbres et espaces boisés remarquables, identifiés, sur les documents graphiques en vertu du 7° de surfacique des EBC (Espaces Boisés Classés). En effet, la dernière révision du POS (approuvée le l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme doivent être conservés, sauf nécessité d’abattage pour des 9/07/09) faisait état d’une surface en EBC de 56,55 hectares, alors que le nouveau zonage du PLU raisons sanitaires ou de sécurité ». offre une surface en EBC de 53,177 hectares, soit une perte de 3,37 ha. « Si, au titre de cette identification, une unité foncière se trouve être enclavée, il peut être réalisé Cette différence s’explique par un changement d’affectation de certains micro-boisements, qui un accès et un seul malgré cette identification sous réserve du respect des dispositions de l'article 3 étaient identifiés en EBC lors de la dernière révision du POS, et qui aujourd’hui sont inscrits comme « de la zone dans laquelle l’élément est identifié ». bois remarquable » en vertu de l’article L.123-1-5 7 ème du code de l’urbanisme. Bien que le PLU se traduise par une perte en EBC, il propose néanmoins d’identifier la plupart des haies, arbres et alignement d’arbres comme « éléments remarquables » en vertu de l’article L.123-1

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7° du code de l’Urbanisme, ce qui est plutôt favorable en comparaison avec le POS qui ne proposait réduisent à quelques bosquets et boqueteaux déconnectés les uns des autres, exception faite de la pas de statut de protection. bande boisée qui longe le canal de Marans au nord et au sud de ce dernier. Enfin, le chevelu hydrographique se résume principalement au canal de Marans qui constitue le corridor aquatique Ainsi, les principaux éléments boisés, source de biodiversité, présents sur le territoire (haies majeur. Quelques écoulements temporaires offrent aussi des potentialités de dispersion animale, bocagères et boisements) ont été pris en compte ; Le PLU est donc favorable à leur maintien. Par notamment au lieu dit du Pré Brûlé. ailleurs, les éléments boisés majeurs bénéficient toujours d’une protection au titre des Espaces Boisés Classés, notamment les bandes boisées qui longent le canal de Marans, le bois de la Péraudière et le bois du Fief de Dompierre. Notons toutefois la suppression de plusieurs EBC au profit de Le plan prévoit ainsi de renforcer le corridor écologique reliant l’ensemble des pôles d’intérêt protection au titre de l'article L.123-1- 5,7ème naturels de la commune à savoir :

- le Canal de Marans, en tant que cœur de Nature, et l’environnement boisé associé, Bois remarquables : - les Bois de la Péraudière, des Ruches et des Pins. - dans la partie Nord Ouest de la commune aux Gandes et aux Etourneaux, - au Nord de la ville et de la RN 11 (Fief des Chirons), Il est aussi prévu de réaliser des plantations entre la RN 11 et les Brandes. - à l'Ouest de Belle croix, en bordure du canal de Mrans aux Fief des Chalonnes, afin de ne pas

contraindre trop radicalement d'éventuels aménagements agricoles, - bois des Ruches en liaison avec l'aménagement du corridor de biodiversité,  Zone d’ancrage du corridor écologique - au sein du village des Brandes, entre les rues de la Greleterie et des Vergers, sur un petit bois Le positionnement du futur continuum écologique devra se faire en cohérence avec l’aménagement privé pour permettre des aménagements légers. du secteur sud-ouest et les différents compartiments écologiques du territoire de Dompierre-sur-Mer pouvant servir de zones d’ancrage. C’est pourquoi, et de manière générale, le corridor devra se positionner entre le canal de Marans et le marais Poitevin au Nord, via le bois de La Péraudière (entre Espaces verts à protéger : la RN 11 et Les Brandes) et La Sauzaie (sur la commune de Saint Xandre). - Bretelle de sortie de la RN11 vers la rue De Gaulle,

. Secteur compris entre la bande boisée du canal de Marans et la RN 11  Mesures Ce secteur est sensible puisque le corridor écologique projeté sera « corseté » entre la future RD9 à Les éléments de boisement existant bénéficient pour une grande part, d’une protection (52,9 ha en l’ouest et la future zone d’habitat à l’est. C’est pourquoi, le corridor de biodiversité devra offrir une Espaces Boisés Classés + 16,1 ha de bois remarquables + 2,4 ha d’espaces verts remarquables + 69 largeur minimum (30-35 m) pour assurer à minima la tranquillité des espèces qui y trouveront e arbres remarquables au titre de l’arrêté L123.1-5, 7 du code de l’urbanisme + 43 839 ml de haies), refuges. Notons de plus que ce corridor majeur viendra intercepter l’écoulement non pérenne situé Le règlement vise à conserver les éléments arborés existants. Les arbres existants doivent être au lieu dit du Pré Brûlé qui constitue lui-même un corridor aquatique : le talweg de Chagnolet. conservés, sauf nécessité motivée d’abattage. Tout arbre abattu doit être remplacé, en privilégiant Le traitement de la frange Est du corridor (à l’Ouest de la « presqu’île ») sera quant à lui précisé dans les essences locales. le cadre de l’ouverture à l’urbanisation du secteur 1AUHm (procédure de Modification ou de Révision ultérieure du PLU). Enfin, la RD 9 projetée sur le secteur sud-ouest devra faire l’objet d’un ouvrage de franchissement au 4.3.3. LES CORRIDORS ECOLOGIQUES droit de ce talweg, sans rompre la continuité du corridor majeur pour ne pas fragmenter les habitats. Les investigations de terrain (juin) de la bande boisée située au nord du canal de Marans n’ont pas  Effets du plan permis de mettre en exergue un secteur plus favorable pour le point d’ancrage du corridor écologique majeur. Cet habitat s’est révélé relativement homogène. On entend par corridor écologique (ou continuum écologique) une liaison fonctionnelle entre écosystèmes ou entre différents habitats d’une espèce, permettant sa dispersion et sa migration. Ceci a pour résultat un effet favorable non seulement sur la génétique des populations, mais aussi sur l’espèce elle-même et sur d’autres interactions au niveau de la population. Toutes les classes zoologiques sont concernées par les corridors écologiques (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, insectes et poissons). Certaines espèces sont strictement dépendantes des corridors aquatiques (ex : poissons) alors que d’autres sont inféodées aux corridors terrestres (ex : lézards). A l’échelle communale, les corridors écologiques sont très peu représentés, et ce pour plusieurs raisons. D’une part, la quasi-absence de bocage sur le territoire limite considérablement les potentialités d’échanges entre les populations et méta-populations animales, d’autant plus que les haies sont pour la plupart non connectées entre elles et de qualité moyenne. D’autre part, les massifs boisés se

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L’intérêt majeur de cette liaison écologique repose sur la connexion du bois de la Péraudière (commune de Dompierre-sur-Mer) à l’espace boisé de la Tourtillière (commune du Puilboreau) et par conséquent à un essaimage potentiel de la faune sauvage sur le secteur (gibier à poils et à plumes).  Corridor écologique et critères de réussite La création du corridor ne doit pas se limiter aux strictes fonctionnalités écologiques de cet écosystème, notamment sur le secteur Sud-Ouest. Il convient de respecter certains critères esthétiques dans la création du corridor à savoir : - arbres à baies pour les couleurs automnales (ex : Fusain d’Europe), - arbres de hauts jets (ex : chênes et frênes) pour rompre la monotonie du corridor en alternant les différents niveaux de strates, - arbres à floraison abondante et mellifères (Prunellier). - mélange des essences en jouant sur les palettes des couleurs proposées par le feuillage, - jouer sur les courbes du corridor (pas de plantations rectilignes).

Cette prise en considération de la fonction paysagère permettra à terme à la fois de structurer et de qualifier l’espace. En effet, le passage d’un paysage d’open-field à un paysage planté de haie, ne peut qu’apporter une plus-value paysagère, en donnant du relief au territoire.

Talweg et corridor de Chagnolet Outre ces critères d’ordre paysager, d’autres critères indispensables au bon fonctionnement de cet écosystème sont à prendre en considération : C’est pourquoi, et dans un souci de maitrise foncière, l’utilisation du futur Feeder comme axe de plantation pour le corridor écologique nous parait judicieux, en raison du caractère non constructible - la notion de continuité est fondamentale pour permettre aux espèces de se disperser. La au droit de l’emprise du Feeder. En effet, et d’une manière générale, une zone non aedificandi et fragmentation des habitats est donc à proscrire, non plantandi semble s’appliquer à savoir : - la diversité des strates (herbacée, buissonnante, arbustive et arborée) est favorable à la - une zone minimum de 4 m de part et d’autre de l’axe pour un diamètre de 150 mm. diversité des espèces, aussi bien animale que végétale,

- une zone de 6 m pour un diamètre 200 mm. - la réutilisation d’essences locales s’impose, d’autant plus que le substrat calcaire de la région sélectionne naturellement les végétaux. Parmi les espèces présentes sur le secteur, citons Cela suppose toutefois de privilégier les végétaux à racines traçantes ou pivotantes mais à distance l’Erable champêtre (Acer campestre), le Prunellier (Prunus spinosa), le Viorne mancienne de la conduite. (Viburnum lantana), le Troène (Ligustrum vulgare), le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), Concernant la recherche d’un point d’ancrage au nord de la RN 11, le secteur boisé de la Péraudière le Frêne élevé (Fraxinus excelsior), le Sureau noir (Sambucus nigra), le Chêne sessile (Quercus apparait comme l’habitat le plus approprié, en tant que zone refuge, pour connecter le corridor sessiliflora), le Merisier (Prunus avium), l’Orme champêtre (Ulmus campestris) ou encore le écologique. Fusain d’Europe (Euonymus europaeus). . Secteur compris entre la RN 11 et le marais poitevin (marais de Sauzaie) - l’utilisation d’essences mellifères pour attirer les insectes, favoriser la richesse spécifique de ces derniers et fournir une banque alimentaire suffisante aux insectivores (amphibiens, Le marais poitevin, en tant que zone humide majeure et réservoir de biodiversité, apparait comme le reptiles, oiseaux,…), seul point d’ancrage favorable pour assurer la continuité écologique avec le sud de la commune. De - l’utilisation d’essences à baies (cenelles, prunelles, cynorhodons, merises, cornouilles) en vue fait, le marais de la Sauzaie situé au sud immédiat du marais poitevin, servira de point de connexion de fournir une banque alimentaire suffisante aux oiseaux et à certains mammifères, avec le corridor écologique. - planter des arbres (ex : chênes) qui constitueront à long terme (voire très long terme) des . Secteur compris entre la RN 11 et la partie Ouest du village de la Fromagère îlots de sénescences favorables aux insectes xylophages et/ou des arbres à cavités pour Une orientation d’aménagement est définie entre les villages de la Fromagère et des Brandes. Celle- certains rapaces ou autres oiseaux, chiroptères (chauves-souris) ou mammifères (écureuil, ci prévoit la réalisation d’un boisement sous forme de parc public (réalisé lors de l’hiver 2013) et martre, …). Notons à titre d’exemple que la Huppe fasciée (Upupa epops) qui recherche les d’un espace destiné à des jardins familiaux et à un verger (travaux engagés lors de l’hiver 2013), arbres à cavités pour nicher est présente sur le secteur, l’ensemble étant zoné en secteur Nj. Ces aménagements participeront au fonctionnement du corridor - la largeur du corridor devra être suffisante pour permettre aux espèces animales d’y trouver écologique. En effet seuls les jardins familiaux seront clôturés et un large passage restera libre une zone refuge sécurisante (30-35 m), (d’une cinquantaine de mètres environ au plus étroit) sous forme d’une zone agricole entre les - la zone d’ancrage du corridor écologique conditionnera la qualité de ce dernier, espaces paysagers ouverts au public (parc + jardins familiaux) et la zone urbanisée des Brandes UE. - la gestion des espaces en adéquation avec les objectifs de préservation et les fonctions du . Secteur compris entre le bois de la Péraudière et l’espace boisé de la Tourtillière site. (commune du Puilboreau)

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Les corridors écologiques projetées sur le territoire de Dompierre-sur-mer dans le cadre du PLU, - Des ensembles relativement hétérogènes et diffus au Nord de la RN11 (les Brandes) et au Sud devraient à termes participer à un essaimage de la faune sauvage et par conséquent à une Est du canal (La Corne Neuve) avec un paysage mixte de franges urbaines, de boisements et amélioration de la richesse spécifique des différents compartiments écologiques. Il convient de haies. toutefois de rappeler que le corridor écologique doit rester une zone refuge pour la faune - Enfin l'unité paysagère centrale, enjeu primordial pour la commune, vaste espace agricole sauvage et non pas un axe vert destiné prioritairement à des activités de promenade, de perçu depuis la RN11, calé entre le bourg de Dompierre, le canal de Marans et les bourgs de randonnée et autres activités sportives. Dompierre et de Chagnolet.

 Mesures L’analyse du bourg est détaillée au Titre 4.4.3 qui suit. Le PLU contribue au maintien des corridors écologiques tout en les renforçant, via notamment : -la protection des éléments végétaux structurant,  Mesures -l’inscription dans les orientations d’aménagement des haies à planter pour renforcer la trame verte. Le maintien et le renforcement du caractère de chacun des grands paysages de la commune passent par une valorisation des éléments structurants et caractéristiques, objectif recherché par les démarches suivantes : - Le règlement favorise le maintien des éléments naturels existants, - Les espaces agricoles ouverts participant à la qualité paysagère de la commune et à la mise en 4.4. CADRE PAYSAGER ET PATRIMONIAL valeur des éléments de patrimoine majeur ont été identifiés et classés en Ap, inconstructible. Les projets en limite entre zone urbaine et agricole devront apporter des éléments montrant Le maintien de la qualité des paysages passe par : l’analyse de leur intégration au paysage, notamment au sud du bourg avec la mise en place d’espaces - la préservation des grands ensembles, dédiés à l’agriculture périurbaine (jardins familiaux, maraîchage, etc). - la protection du patrimoine historique et culturel, - l’aménagement du paysage urbain. 4.4.2. LE PATRIMOINE PROTEGE

4.4.1. LE GRAND PAYSAGE  Effets du plan

La loi du 2 mai 1930 permet d’établir la protection de certains sites naturels, au regard de leur  Effets du plan intérêt paysager. Le maintien et le renforcement du caractère de chacun des grands paysages de la commune passent Outre le Bois de Pins situé sur la rive droite du canal qui possède des caractéristiques originales, de par la valorisation des éléments structurants et caractéristiques, objectif recherché par les part les espèces végétales présentes et par son inscription dans le paysage puisqu’il est situé sur la démarches suivantes : ligne de partage des eaux, la commune de Dompierre-sur-Mer ne dispose pas d’autre site inscrit au - Les éléments d’intérêt du petit patrimoine bénéficient d’une protection par un classement au registre des Monuments historiques. titre de l’article L.123-1-5,7ème du code de l’urbanisme ; cela concerne à la fois les éléments Elle accueille toutefois un petit patrimoine symbolique de l'histoire et du passé de la commune. bâtis (bâtiment remarquable, élément bâti remarquable (portails, porches, croix, calvaire, puits) qui ont fait l’objet d’une étude fine pour leur identification, Le PADD prévoit la protection et la valorisation du petit patrimoine bâti en fonction des enjeux de - Le règlement du PLU favorise le maintien des éléments naturels existants, renouvellement urbain à savoir : - Les points de vue lointains majeurs ont été identifiés ; aucun projet de PLU n’entrave ces - identification particulière des espaces représentatifs du patrimoine bâti ancien, vues. - renouvellement urbain en centre ville historique, - La préservation de coupures d’urbanisation à l’Est des Brandes puis au Sud-Ouest de la - prise en considération des sites archéologiques. Fromagère, permet de circonscrire l’urbanisation du bourg et de préserver des espaces de respiration entre les zones urbanisées.  Mesures Le territoire communal se découpe en cinq grandes unités paysagères : Les éléments d'intérêt du petit patrimoine bénéficient d'une protection par un classement en Espaces Boisés Classés ou au titre de l'article L. 123-1-5 7" du code de l'urbanisme ; cela concerne à la fois les - De vastes entités agricoles au Nord et au Sud, avec au Nord des points de vue lointains sur les éléments bâtis (ensemble remarquable, éléments ponctuels comme des puits, portails, façades) qui marais et le littoral, ont fait l'objet d'une étude fine pour leur identification, et des éléments arborés (arbres isolés» - Le canal de Marans, paysage en soi, qui organise des liens de proximité avec le bourg de haies, boisements, parcs).* Dompierre et l'habitat isolé de rive (La Tourtillière, Trianon, ...),

- Une unité agricole particulière entre le village de Belle-croix et les grandes étendues agricoles ouvertes. Belle-croix s'inscrivant dans un relief bordé de quelques limites végétales existantes (boisements, haies).

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4.4.3. LE PAYSAGE URBAIN ET PERIURBAIN  Mesures Le maintien de la qualité des paysages passe par la préservation du paysage urbain.  Effets du plan La préservation de coupures d’urbanisation du bourg permet de circonscrire l’urbanisation du bourg et de préserver des espaces de respiration entre les zones urbanisées. Il s’agira aussi de : Les limites de l’urbanisation ont été identifiées. Ainsi, le PADD prévoit de circonscrire le développement urbain dans le respect des unités paysagères à savoir : - construire la ville autrement sous forme d’archipels en complémentarité avec la nature et l’agriculture, . En cohérence avec ses composantes physiques : - maitriser le développement de l’habitat dans un objectif de mixité, - limiter l'étalement urbain au-delà de la RN 11, et optimiser les espaces libres en "dent creuse" - structurer l’espace urbain en recréant du lien. (vides urbains). Il s’agit donc de contenir la ville entre la RN11 et le canal de Marans à

l’exception du village de la Fromagère pour lequel il convient d’affirmer le lien avec la ville. - canal de Marans à l'Est à forte plus value paysagère, Le PLU recherche aussi une qualité urbaine et paysagère des espaces urbains notamment à travers les orientations d’aménagement. - topographie (préservation de la ligne de crête au Sud), en ménageant des transitions entre les espaces urbanisés et la campagne sous forme de mise en scène de fronts bâtis homogènes (limites Sud-Ouest associées à la ligne de crête), ouverts sur la future RD 9. 4.5. RISQUES ET NUISANCES

. En respectant les coupures d’urbanisation entre : 4.5.1. RISQUES NATURELS - La Fromagère et Les Brandes,

- Chagnolet et la ville. 4.5.1.1. Mouvements de terrain

. En s'appuyant sur l'enveloppe entre le canal et Belle Croix pour intensifier le développement urbain (très long terme).  Effets du plan La commune de Dompierre-sur-Mer ne dispose pas de Plan de Prévention du Risque Naturel « mouvement de terrain » (PPRN) puisque ce risque est jugé trop faible sur son territoire. Le PADD prévoir aussi de stopper le développement des autres villages et hameaux plus particulièrement auprès des sièges d’exploitation existants et des continuités écologiques : La commune est cependant soumise au risque de retrait-gonflement des argiles sur les secteurs de Mouillepied, Les Brandes, l’Abbaye ou encore Belle Croix. Chagnolet, des Brandes, des Montreaux, des Etourneaux, de la Richerie, des Bourneries, du Fond des Gandes, de Jésus Maria et de Mouillepied. Toutefois, cet aléa a été qualifié de « moyen » sur Le paysage urbain inscrit au PLU devra aussi respecter les règles suivantes à savoir : l’ensemble de la commune. - une urbanisation plus compacte (densification de l’habitat) en priorité en périphérie Sud- Par conséquent, le plan n’inscrit pas de secteurs d’urbanisation future en zone à risque du fait que Ouest, l’ensemble de la commune soit concernée par le risque du retrait-gonflement des argiles. - une urbanisation plus qualitative (formes, consommation, exposition), Le plan conduit donc potentiellement à l’exposition des futures habitations à un risque de - un achèvement de l’extension radioconcentrique au Nord du centre ville, dégradation (fissurations en façade, décollements entre éléments jointifs, distorsion des portes et - une optimisation des dents creuses (La Fromagère), fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons…). - un développement urbain raisonné sur les secteurs de Chagnolet et de la Fromagère,  Mesures - encourager la verticalité des constructions en frange urbaine, Afin de connaître le risque réel de mouvement de terrain, il convient de réaliser avant toute - structurer la ville autour des lieux publics forts. urbanisation, une étude géotechnique qui identifiera entre autres la présence ou non d’argiles gonflantes. Enfin, le règlement du PLU prévoit un traitement systématique des abords des constructions « Si tel est le cas, il conviendra de mettre en œuvre les dispositions constructives adaptées. Un certain espaces libres ») et approprié au paysage environnant. nombre de règles de conception sont listées ci-dessous. Les espaces libres doivent être conçus comme un accompagnement des constructions existantes ou - les fondations sur semelle doivent être suffisamment profondes pour s’affranchir de la zone projetées sur l’unité foncière, en tenant compte de la composition des espaces libres voisins. Ceci superficielle où le sol est sensible à l’évaporation (profondeur d’ancrage au minimum de participera à donner une image soignée et qualitative de l’espace urbain. 0,80 m en zone d’aléa faible à moyen et de 1,20 m en zone d’aléa fort). De même, des écrans paysagés doivent être réalisés pour préserver les paysages environnants et - une construction sur vide sanitaire ou avec sous-sol généralisé est préférable à un simple atténuer l’impact de certaines constructions ou installations (ex : espace de transition ouvert à dallage sur terre-plein. Un radier généralisé, conçu et réalisé dans les règles de l’art, peut paysager notamment au Sud du bourg de Dompierre-sur-Mer). aussi constituer une bonne alternative à un approfondissement des fondations. - les fondations doivent être ancrées de manière homogène sur tout le pourtour du bâtiment.

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- la structure du bâtiment doit être suffisamment rigide pour résister à des mouvements 4.5.1.2. Inondation différentiels, d’où l’importance des chaînages haut et bas.

- deux éléments de construction accolés et fondés de manière différente doivent être désolidarisés et munis de joints de rupture sur toute leur hauteur pour permettre des  Effets du plan mouvements différentiels. L’absence de chevelu hydrographique, exception faite du canal de Marans, de zones humides et la - tout élément de nature à provoquer des variations saisonnières d’humidité du terrain (arbre, nature du sol (calcaire), protège le territoire de Dompierre-sur-Mer du risque d’inondation. drain, pompage ou au contraire infiltration localisée d’eaux pluviales ou d’eaux usées) doit Il convient toutefois de veiller au bon écoulement des eaux de pluies et à d’éventuelles inondations être le plus éloigné possible de la construction. circonstancielles en certains lieux, notamment en bordure du canal de Marans, et ce à l’Est du bourg - pour éviter des différences de teneur en eau au droit des fondations, il convient d’entourer la de Dompierre-sur-Mer, puis au droit du talweg de Chagnolet. construction d’un dispositif, le plus large possible, sous forme de trottoir périphérique ou de géomembrane enterrée, qui protège sa périphérie immédiate de l’évaporation. - en cas de source de chaleur en sous-sol (chaudière notamment), les échanges thermiques à  Le cas du talweg de Chagnolet travers les parois doivent être limités par une isolation adaptée pour éviter d’aggraver la dessiccation du terrain en périphérie. Ce talweg a pour fonction de drainer les eaux du site en direction de ce bourg. Or, l’urbanisation de ce secteur aura pour conséquence d’imperméabiliser les terrains aujourd’hui agricoles. Afin de - les canalisations enterrées d’eau doivent pouvoir subir des mouvements différentiels sans limiter le ruissellement et d’éviter tout augmentation du ruissellement vers le bourg de Chagnolet, le risque de rompre, ce qui suppose notamment des raccords souples au niveau des points durs. projet devra s’accompagner d’une gestion des eaux pluviales (rétention à la parcelle, gestion des eaux de ruissellement au droit de noues, limitation des rejets). Le projet devra maintenir par ailleurs Aléas retrait gonflement des argiles des espaces verts perméables permettant de limiter les ruissellements. Source : SAGE-Environnement A ce titre, un bassin de rétention des eaux pluviales est présent au droit du talweg de Chagnolet (Maubec) afin de protéger le bourg du risque d’inondation. Celui-ci est pris en compte aux Orientations d'Aménagement à travers un espace paysager suffisamment large en emprise pour envisager une extension de capacité de retenue.

 Mesures Le PLU prévoit de limiter l’imperméabilisation des terrains et espaces en pleine terre sur les nouveaux projets.

4.5.1.3. Risque sismique

 Effets du plan Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement modifiés par les décrets no 2010-1254 du 22 octobre 2010 et no 2010-1255 du 22 octobre 2010, ainsi que par l’Arrêté du 22 octobre 2010) : - une zone de sismicité 1 où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal (l’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible), - quatre zones de sismicité 2 à 5, où les règles de construction parasismique sont applicables aux nouveaux bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières. Dompierre sur Mer est situé en zone de sismicité de niveau 3 (modérée) comme toute la moitié Nordde la Charente Maritime. Les nouvelles règles de construction parasismiques sont applicables aux bâtiments dont le permis de construire est déposé à partir du 1e mai 2011.

 Mesures Aucune mesure n’est prévue dans le cadre du P.L.U.

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4.5.2. NUISANCES  Mesures Les nuisances de riveraineté concernent les gènes d’ordre sonore, olfactif, vibratoire… Pour le secteur à urbaniser situé à proximité de la RN 11 (Tue-Loup), il conviendra au minimum de respecter les niveaux d’isolement phonique donnés dans les secteurs dits « affectés par le bruit » aux abords des voies classées. Il en est de même pour le secteur de la Fromagère où des espaces de  Effets du plan temporisation sonore seront aménagés. Du fait de l’urbanisation prévue par le PLU (habitat et zones d’activités), une hausse de trafic est On rappellera par ailleurs qu’il existe une réglementation spécifique pour la prévention des nuisances prévisible d’une manière générale ; elle sera plus marquée sur les axes principaux de circulation sonores dans le cadre la création d’une voie nouvelle (RD 9) ou de la modification « significative » (RN 11, RD 107, RD 111 et future RD 9), y compris sur les différentes voies pénétrantes du bourg d’une voie existante. A cet égard, le PLU prévoit de stopper tout développement de l’habitat au (notamment les liaisons à l’est puis à l’ouest du bourg en lien avec la RN 11). contact de la RD 9 et de limiter fortement les constructions aux abords de la RN 11 (marge de reculement indiquée au plan graphique). Cette hausse de trafic sera à l’origine d’une augmentation des niveaux sonores à leurs abords. Seront principalement concernés par une dégradation de l’ambiance sonore les riverains de ces axes routiers à savoir, les secteurs : Pour limiter les nuisances éventuelles liées aux activités, les mesures peuvent ainsi concerner : - situés au sud de la Fromagère, - le choix de la nature des activités accueillies, - au Sud-Ouest du bourg (les Sauzeaux) - le choix de leur implantation par rapport aux habitations au sein de la zone d’activités en - et au Nord immédiat du bourg (Tue-Loup) en lien avec le RN11. fonction des nuisances potentielles, - la réalisation de dispositifs de protection phonique (merlon paysagé, écran anti-bruit…). On peut noter que le projet de la RD 9 devrait libérer le centre-ville d’une partie de la circulation routière, réduisant ainsi les nuisances sonores associées. A partir d’une certaine taille et selon la nature de leur activité, les établissements industriels, Les trafics futurs attendus et les niveaux sonores associés resteront donc probablement modérés. artisanaux et agricoles sont soumis à la législation des Installations classées pour la Protection de l’Environnement Quant aux zones d’activités prévues (extension de la Corne Neuve), leur isolement par rapport aux zones d’habitat existantes et projetées permettra de protéger les riverains des nuisances sonores. Cela se traduit par une étude préalable à leur installation quant au risque humain et environnemental potentiel et définissant les mesures à mettre en œuvre, appropriées à la sensibilité du site. Ainsi, des Le projet ne conduit pas à rapprocher de manière sensible l’urbanisation des bâtiments agricoles, seuils en matière de niveau sonore, de rejets liquides et atmosphériques comme d’odeur et de évitant ainsi tout conflit d’usage et nuisances respectifs. dispositifs de surveillance sont notamment définis. Par ailleurs, le plan conduira à une production supplémentaire d’émissions atmosphériques en lien avec : - l’augmentation de trafic induit par l’accueil de nouveaux habitants et nouvelles activités, 4.6. ENVIRONNEMENT HUMAIN - l’augmentation de la consommation énergétique (électricité, chauffage).

4.6.1. DEMOGRAPHIE ET OFFRE EN LOGEMENTS

En aménageant des continuités douces structurantes entre les principaux lieux de vie puis un centre ville dit « apaisé » (voie mixte avec priorité aux piétons, cycles et transport en commun), le projet de  Effets du plan PLU conduit à limiter les déplacements en automobile pour les petits trajets ; cela participe à limiter En 2007, la population communale atteignait 5 280 habitants (source recensement 2008), soit 3,6 % les nuisances sonores et les émissions de gaz et particules liées au trafic routier. environ de la population de la CdA (Source : exploitation annuelle INSEE). Dompierre-sur-Mer s’inscrit La présence d’un hôtel à chiens (chenil Quat’ pat’ hôtel) soumis à déclaration au titre des par conséquent dans un bassin démographique particulièrement favorable. installations classées) en zone A au sud-ouest de Belle Croix engendre inévitablement des nuisances A partir de l’estimation du potentiel de logements, il est possible d’extrapoler le nombre d’habitants sonores ; celle-ci demeureront limitées de par sa distance vis-à-vis des habitations existantes et de Dompierre-sur-Mer à l’échéance du présent PLU (horizon 2022). futures (développement urbain prévu à plus de 100 mètres de l’emprise de l’établissement et de capacité limité à une dizaine de nouveaux logements). Ainsi, le plan prévoit le développement de la commune dans un rythme plus soutenu que par le passé sur la base de 70 nouveaux logements /an, soit pour accueillir une population de 7 000 à De même, le projet de PLU vise à un meilleur équilibre entre emplois et actifs sur le territoire 7 500 habitants (en s'appuyant sur une actualisation de la population estimée à environ 5 600 communal par l’accueil d’activités ; cette démarche contribue à limiter les longs trajets vers des habitants en 2012). Ce développement correspondrait à une augmentation moyenne de 2,7% par an pôles d’emplois plus éloignés et donc les émissions atmosphériques. de la population supérieure aux perspectives d’évolution du SCoT, à savoir 0,72 % / an pour Enfin, le règlement incite à une conception d’un bâti peu consommateur en énergie (règles l’ensemble de la CdA et 1,2%/an pour les communes de seconde couronnes dont Dompierre sur Mer d’implantation, volume des constructions, ouvertures, plantations…) et permet le recours aux fait partie. énergies renouvelables. Cette démarche concourra à limiter les émissions liées au secteur tertiaire et Le SCoT retient toutefois un statut de pôle d’appui spécifique pour Dompierre sur Mer qui doit lui résidentiel. permettre d’évoluer à terme vers une petite ville d’une dizaine de milliers d’habitants. Le rythme de développement plus soutenu retenu est compatible avec cet objectif et justifié au Titre B – 2.2 page 94 du présent rapport.

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 Mesures Pour loger la population actuelle et future, le PLU déploie ainsi un programme offrant un potentiel Sans objet. d’environ 3100 résidences principales à l'horizon 2022.

Le PADD vise une mixité sociale et générationnelle dans tous les quartiers : 4.6.2. EMPLOIS ET ACTIVITES - logement social réparti dans l’ensemble des quartiers, - des programmes variés dans la taille des logements proposés. 4.6.2.1 Activité agricole A cette mixité sociale, le PADD propose aussi une diversité de l’habitat. Selon la typologie des logements, le PADD oriente vers une production de l’ordre de 40 % en  Effets du plan logements collectifs, 60 % en logements individuels (groupés, intermédiaires ou libres) de manière à Tous les sièges d’exploitation s’inscrivent en zone A. Le projet de PLU tend à maintenir les structures proposer à terme (2022) : d’exploitation agricole au Nord et au Sud de la commune en préservant notamment les unités - environ 17 % du parc en logements collectifs ; foncières rentables à forte valeur ajoutée agronomique (ex : terres de Varennes). - environ 83 % du parc en logements individuels groupés ou libres. Il ne bloque pas l’évolution éventuelle des exploitations implantées sur le territoire communal. De même, les zones d’urbanisation future (habitat) se trouvent dans la continuité des zones La maîtrise du développement de l’habitat passe également par un objectif de 39 % des résidences préexistantes (ex : Les Brandes, Chagnolet, la Fromagère) afin de ne pas contraindre l’évolution des principales en logements locatifs sociaux (PLH) et produire en proportion, environ : activités des sièges d’exploitations ou concernent le comblement des dents creuses (vides urbains existants). C’est pourquoi, le plan prévoit de contenir la ville sur le moyen long terme entre la RN11 - 40 % des logements en locatif social, et le canal de Marans pour limiter la consommation de l’espace agricole. - 10 % des logements en locatif privé, Il est aussi prévu de stopper le développement des villages et des hameaux auprès des sièges de manière à proposer à terme (2022) : d’exploitation existant (Mouillepieds, Les Brandes, Belle Croix, l’Abbaye). - environ 17 % du parc en logements locatifs sociaux ; Le prélèvement de surface sur la zone agricole entre le POS et le PLU représente ainsi 10,1 ha - environ 15 % en logements locatifs privés. (1 343,9 ha pour le POS et 1 3254 ha pour le PLU). Notons que dans la zone A et le secteur Ah, les L’offre en logements proposée est ainsi très diversifiée : activités de gîtes ruraux, de commerce de produits de la ferme constituant une activité accessoire d'une exploitation agricole en activité et localisées sur le lieu du siège de l'exploitation agricole sont - par sa localisation : en centre-ville (renouvellement urbain à dominante d’habitat compact) et autorisées. en périphérie (extension urbaine au Nord des Brandes, au Sud de La Fromagère, au Nord-Ouest de Chagnolet). Les possibilités de constructions dans les écarts sont très réduites, voire Ces dispositions visent à ne pas perturber les exploitations, à maintenir une activité agricole interdites (Mouillepied, Belle-Croix, l’Abbaye). dynamique (diversification) et à valoriser les paysages. A ce titre, le PLU intègre la valorisation - par sa forme : habitat individuel, habitat groupé ou libre, habitat collectif. paysagère de certaines zones agricoles (zone Ap), ce qui limite l’impact de l’urbanisation sur ces espaces. - par le statut : logements privés et logements sociaux ; les efforts pour renforcer le parc social sont à noter. Le règlement exige 39 % d’habitat social pour les opérations d’une certaine taille  Mesures en zones UB, UE, UF, AUH. Ainsi, cette mixité est favorisée dans tous les quartiers. Le PLU Le PLU prévoit certaines mesures liées à la gestion des espaces agricoles : prévoit en outre la mise en place d’une servitude de mixité sociale sur le secteur de La Fromagère portant ce taux à 50% sur cette opération. - Localisation des extensions d’urbanisation en continuité directe des espaces déjà urbanisé et Cette diversité de l’offre permettra de répondre à l’évolution de la demande en logements locatifs identification des secteurs d’enjeux de développement à plus long terme (frange sud-est du dont les logements sociaux et de favoriser une mixité sociale dans la commune. bourg) pour une visibilité des activités en place, - Identification des sièges d’exploitation de la commune et maintien des potentiels de La politique de logements inscrite au PADD cherche à proposer des logements adaptés aux nouvelles développement, formes de ménages et aux personnes âgées. - Sur les secteurs A, possible implantation de nouveaux sièges. Le rythme de construction sera étalé dans le temps puisqu’il a été prévu une urbanisation à court, moyen et long termes (AUH, 1AUH, 2AUH). Cela donne à la commune la maîtrise du rythme d’urbanisation, qui se basera sur la demande en logements et le niveau d’équipement. Au total les extensions urbaines prévues pour une destination résidentielle à l'horizon 2022 représentent 22,1 hectares, soit 9,6 % du potentiel défini dans le projet de SCoT (DOG). Au regard de ces arguments, le PLU de Dompierre-sur-Mer est compatible avec le SCoT (approuvé le 28 avril) de l’Agglomération de la Rochelle et permet d’assurer un développement de l’habitat maîtrisé et échelonné dans le temps.

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4.6.2.2 Autres activités économiques Il s’agit aussi de permettre l’accueil et l'évolution des équipements d’intérêt public et collectif inhérents aux terrains d'accueil des gens du voyage et de mettre en œuvre des dispositions pour

limiter leur impact sur l’environnement. Cet aménagement prévu à moyen terme se fera en liaison  Effets du plan avec la recomposition d’entrée de ville Sud Ouest. Le plan montre une volonté forte de conforter le tissu économique de Dompierre-sur-Mer. Pour cela, la commune prévoit un zonage AUX qui recouvre des terrains en continuité de la zone  Mesures d’activités existante dont la vocation est de permettre la construction d’ensembles immobiliers Sans objet nouveaux à vocation d'activités économiques.

Il est ainsi prévu d’étendre le secteur d’activités de la Corne Neuve vers le Sud (zones 1AUXb et AUXb) en continuité des espaces d’activités existants. 4.8. DEPLACEMENTS Enfin, le projet vise le maintien de la densité commerciale de centre-ville et favorise le développement des commerces et services de proximité en fonction de l’augmentation de la population, et ce en adéquation avec le nouveau statut de pôle d’appui de seconde couronne.  Effets du plan Il est aussi suggéré de poursuivre l'urbanisation de la seconde ceinture périphérique selon les Le PADD affiche clairement une volonté communale de réduire l’usage de la voiture au profit des préceptes de la ville archipels avec les extensions Sud du quartier de la Gare (ZAC) ouvertes sur les déplacements doux (piétons, vélos et transports en commun) en proposant un nouveau schéma de paysages agricoles. circulation pour une ville de proximité. La volonté du PADD est de développer le potentiel d’accueil économique en accord avec le SCoT. Il s’agit d’optimiser les déplacements en réduisant l'usage de la voiture à l'échelle de Dompierre-sur Mer et de l'agglomération. Cela suppose de développer l’offre en transports en commun, ce que propose le PADD :  Mesures - transport à la demande, Afin de maintenir l’attractivité des commerces du centre-ville, il convient, outre de faciliter leur accès par des itinéraires doux prévus dans le projet de PLU, d’intégrer des stationnements pour les - transport en commun à haut niveau de service, cycles à leurs abords et en nombre suffisant. - ligne ferroviaire avec 2 haltes (long terme), - développement urbain prévu à proximité des arrêts de bus (nouveaux quartiers à moins de 700 mètres des axes de transports en commun).

4.7. EQUIPEMENTS ET SERVICES PUBLICS Outre le développement envisagé des transports en commun, la commune souhaite mettre en avant les modes de déplacement doux. Pour cela, le PADD propose :

- d’aménager les corridors écologiques (trame verte et bleue du SCoT), notamment au droit du  Effets du plan canal de Marans, et ce en créant des itinéraires de randonnées, La démarche engagée par la commune consiste à améliorer et optimiser les équipements en place et - d’étendre la « zone 30 » dans le centre ville, à favoriser la complémentarité avec les communes voisines. Pour cela, le PADD propose de : - de développer et de donner priorité aux liaisons douces (marche à pied, vélo) entre le centre ville et les pôles d’équipements, d’activités et d’habitat, . Créer une dynamique entre La Tourtillère (Puilboreau), l’Ardillère (St Xandre) et Les Brandes, associée à la trame verte structurante : - d’aménager des parkings en périphérie de la ville. Il convient de rappeler que la limitation de l’étalement urbain, la densification des formes d’habitat - La Tourtillère : vocations plutôt sportive et culturelle et l’optimisation des espaces libres (dents creuses) ne peut que participer à réduire l’usage de la - L’Ardillère (St Xandre): orientations plutôt festive et de loisirs en complémentarité du voiture au profit des modes de déplacement doux. pôle pédagogique existant. Ainsi, plusieurs emplacements réservés sont prévus pour l’élargissement et l’aménagement de voies

principales, voire la sécurisation de certains carrefours. . Conforter et développer les équipements collectifs sur les pôles villageois de La Fromagère Les principales liaisons douces projetées dans le cadre du PLU apparaissent clairement au travers des (établissement d’accueil des personnes âgées, jardins familiaux) et de Chagnolet (groupe Orientations d’Aménagement. Parmi ces liaisons douces, citons : scolaire). - centre ville Sud / îlot Lagrange Laporte : prolongation de la liaison douce de la rue Jean- . Equiper sur du moyen long terme le futur pôle d’appui (halle de sports, médiathèque, lycée Jaurès jusqu’à la rue Laporte, éventuel, maison médicale, …). - entrée de ville Ouest / rue de Gaulle : aménagement des chemins d’exploitation sous forme . Développer l’offre de stationnement public au droit du bourg. de liaison douce

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- La Fromagère : liaison douce vers l’EHPAD (personnes âgées) et pour structurer les espaces Cette augmentation de trafic sera limitée par la mise en place de voies structurantes interquartiers publics, permettant d'éviter le passe systématique par le centre ville et par les orientations prises pour limiter - Les Brandes : liaison douce vers les quartiers environnant, l’utilisation de la voiture : - Chagnolet : liaisons douces avec le chemin des Messielles et le chemin des Tausières, - le développement du réseau de cheminements doux incitant à se déplacer à pied ou à vélo - Belle-Croix / La Garenne : liaison douce structurante en rive Sud, pour les petits trajets dans le bourg. - Entrée d’Agglomération / RN 11 : liaisons douces structurantes entre le bois de la Péraudière (village des Brandes) et le canal de Marans. L’ensemble de ces orientations est compatible avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU) de Les aménagements envisagés traduisent la volonté de réduire la place de la voiture en centre-ville, et l’agglomération de la Rochelle, arrêté le 26 janvier 2012. d’améliorer la circulation apaisée, notamment par la réalisation d’une voie nouvelle : la RD 9.

Toutes ces mesures visant à développer les liaisons douces permettront de :  Mesures - Limiter les nuisances sonores, Afin de rendre fonctionnel et d’inciter au maximum l’usage du vélo, il convient de prévoir des bornes - Réduire les émissions de GES (Gaz à effet de serre) et autres rejets polluants, de stationnement pour les vélos en centre-ville, aux abords des équipements publics et collectifs, - Améliorer la sécurité routière, ainsi qu’à proximité des arrêts de bus, voire au niveau des aires de covoiturage. - Recréer du lien social. La mise en place d’aires de covoiturage est programmée par le Département au droit de l’échangeur de Chagnolet ce qui permettrait de limiter l’usage de la voiture et de réduire les nuisances Outre le développement des liaisons douces, une trame viaire lisible et hiérarchisée se dessine à engendrées par la circulation automobile. l’échelle de fonctionnement du pôle d’appui prévu à l’horizon 2025-2030, et ce afin de mieux répartir L’évolution des transports en commun est dépendante de la Communauté d’Agglomération de la les flux entre les pôles majeurs générateurs de déplacements de l’agglomération de La Rochelle. Cela Rochelle qui ne proposera des mesures concrètes pour la commune de Dompierre sur Mer qu’une fois se traduit par : le PDU approuvé et l’analyse de la refonte du réseau de bus qui vient d’être mise en place. Le - la création d’un carrefour intermédiaire sur la RD 9 entre les échangeurs de Chagnolet et de principe qui se dessine est la mise en place de système de rabattement vers des lignes de bus à haut Corne Neuve, service (axe Sautel / Beaulieu / Dompierre ville : desserte de Chagnolet, de Dompierre ville). - la création de 2 entrées de ville depuis la RD 9. Dans l’attente des évolutions du service de transport collectif, il est proposé de prévoir une sécurisation des déplacements des cycles vers les arrêts existants associée à la mise en place de stationnements vélo aux leurs abords. Concernant la capacité du stationnement automobile en centre-ville, elle est améliorée par des stationnements supplémentaires en périphérie immédiate du centre de bourg. D’autres parkings verront le jour, notamment des parkings mutualisés en entrées d’îlots (voire enterrés). 4.9. RESEAUX ET DECHETS Le PADD considère un nouveau Schéma de Circulation visant à organiser les déplacements en accord avec l’agglomération, pour encourager l’usage des transports en commun, développer le transport à 4.9.1. RESEAUX HUMIDES la demande (échelle SCoT), et planifier le développement urbain à proximité des arrêts de transports en commun. Ce schéma doit permettre la mise en place d’une trame viaire lisible et hiérarchisée, en relation avec  Effets du plan l’agglomération d’une part, et au niveau du bourg de Dompierre-sur-Mer d’autre part. La croissance de la commune et les nouvelles implantations d’activités économiques induiront une Le schéma de circulation vise à donner la priorité aux modes de déplacements doux, à aménager et hausse : mettre en valeur une liaison verte structurante et fonctionnelle (corridor) à l’échelle de - des besoins en eau potable, l’agglomération. - des effluents produits (eaux pluviales, eaux usées). La prise en charge des eaux pluviales par le réseau est toutefois limitée à travers les dispositions du L’accueil de nouvelles populations et de nouvelles activités induira une hausse globale du trafic règlement qui visent à limiter l’imperméabilisation du sol en privilégiant les surfaces perméables routier sur le territoire communal ; elle affectera particulièrement : pour les circulations et prévoient de gérer les eaux au plus près de leur production, notamment par infiltration. Les eaux pluviales sont en règle générale conservées sur l’unité foncière. Les dispositifs - les axes majeurs (RN 11, RD 107 et future RD 9) support de l’essentiel du trafic lié à la d’infiltration doivent être conçus, dimensionnés et implantés pour éviter toute résurgence sur les desserte du bourg, ainsi que des déplacements domicile-travail. fonds voisins. Cette gestion permet de prévenir les désordres hydrauliques en lien avec un sous- - les voies pénétrantes du bourg. dimensionnement global du réseau d’eaux pluviales. Cela concerne essentiellement des véhicules légers. Concernant les eaux usées, on rappelle que ces effluents seront traités au niveau de la station intercommunale de Sainte-Soulle. Cette unité de traitement apparaît suffisamment dimensionnée pour accepter les apports de l’urbanisation à moyen terme (Cf Titre 4.2.3.3 précédemment).

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 Mesures Au-delà de l’infiltration, il peut également être favorisé la récupération des eaux de ruissellement Schéma architecture bioclimatique pour constituer une réserve incendie ou pour l’arrosage, en priorité pour les espaces verts publics mais également pour les particuliers. Ainsi, des dispositifs peuvent être prévus au sein des opérations d’aménagement d’ensemble à vocation d’habitat et d’activités (à défaut les dispositions générales du règlement envisagent une prévision en amont de la mise en œuvre ultérieure de dispositifs de récupération des eaux de toitures). Il conviendra de suivre l’évolution de la capacité de traitement de la station d’épuration en comparaison de l’urbanisation de la commune, de façon à adapter le rythme de l’ouverture à l’urbanisation et d’anticiper une éventuelle extension des capacités de l’équipement afin d’assurer un traitement correct des eaux usées.

4.9.2. RESEAUX SECS ET ENERGIE

 Effets du plan L’évolution de la commune se traduira par une demande supplémentaire en énergie, du fait des nouvelles activités qui vont s’implanter et des habitants supplémentaires que la commune va accueillir (éclairage, chauffage, climatisation, électricité).

Une des orientations du PADD est la promotion d’un urbanisme et d’un habitat durables, peu Source : Espace Info Energie consommateur d’énergie et favorisant l’utilisation des énergies renouvelables. Ainsi, - l’orientation des bâtiments sera considérée au plus tôt dans la conception des projets afin  Des apports gratuits d’optimiser les apports solaires passifs. Au Sud, les ouvertures permettront aux pièces de vie de profiter au maximum des apports passifs. - la réalisation de bâtiments passifs sera encouragée, de même que le recours aux énergies Mais il n’y a pas que les apports directs du soleil : des surfaces claires aux abords d’un bâtiment renouvelables, que ce soit pour les constructions existantes ou futures. (graviers, dalles, etc.) réfléchissent sur les murs l’énergie solaire qu’elles reçoivent. Des murs aux A ce titre, une annexe dite « bioclimatique », relative à l’utilisation des énergies renouvelables et à couleurs extérieures absorbantes (ocres, bruns, tours de fenêtres en noir) emmagasineront plus de l’organisation des constructions pour l’approvisionnement énergétique des constructions neuves, est rayonnement, donc auront une température de surface plus élevée. Attention toutefois aux risques fournie avec le règlement du PLU. de surchauffe en été. Ainsi, et dans le but de réduire la consommation énergétique, les recommandations ci-après peuvent Orientation des pièces être appliquées.

 Les grands principes de l’architecture bioclimatique

L’orientation et les ouvertures sont déterminantes dans la consommation énergétique.

- le Sud : afin de capter un maximum de lumière et de chaleur gratuite, il faut s’ouvrir au sud. C’est ce que l’on appelle les apports passifs. Contrairement à certaines idées reçues, de grandes ouvertures au sud sont bénéfiques pour le confort des habitants, à condition de savoir se protéger l’été. Or c’est bien au sud qu’il est le plus facile de se protéger du soleil l’été.

- l’Est et l’Ouest : ces faces du bâtiment seront à étudier avec prudence et à bon escient car elles correspondent à une incidence quasiment perpendiculaire du soleil occasionnant le plus souvent une gêne visuelle ou des « surchauffes ». Bénéficier du soleil levant et du soleil couchant n’offre donc pas que des avantages. - le Nord : c’est la partie la plus froide. Il faudra donc s’en protéger et limiter les ouvertures afin de minimiser les déperditions thermiques du bâtiment. Malgré tout, la lumière diffuse qu’offre une ouverture au nord peut se révéler très agréable et offrir de remarquable rendu de couleur.

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Exemples de mode d’éclairage

 La répartition et la compacité des pièces Aménager des espaces tampons au Nord permet de réduire l’impact du froid et contribuera directement aux économies d’énergies et au confort des occupants. Les pièces peu utilisées et à faible température sont à placer de préférence côté nord de l’habitat : ces " zones tampons " seront des intermédiaires isolants entre l’intérieur et l’extérieur, du côté le plus exposé au froid. La salle de bains, le garage, la buanderie, les escaliers, le cellier, les couloirs, constituent des zones tampons idéales.

L’orientation des bâtiments sera considérée au plus tôt dans la conception des projets afin d’optimiser les apports solaires passifs.

Energie renouvelables

La réalisation de bâtiments passifs sera encouragée, de même que le recours aux énergies renouvelables, que ce soit pour les constructions existantes ou futures. Ces dispositions concernent aussi bien les habitations, les équipements collectifs que les bâtiments d’activités.

Parmi ces énergies renouvelables, citons : Une extension des divers réseaux secs sera nécessaire, voire un renforcement pour certain d’entre - le solaire thermique, eux, pour accompagner l’accueil de nouveaux habitants et établissements. La densité des constructions visée limitera le linéaire des réseaux supplémentaires à créer. - le solaire photovoltaïque, - la géothermie de surface ou profonde, - la biomasse,  Mesures - l’éolien individuel (ou collectif), Sans objet - les Pompes à chaleur.

 Eclairage public Afin de limiter cette hausse de consommation énergétique, il est notamment recommandé :

- d’utiliser pour l’éclairage public, des lampes à faible consommation et dispersion lumineuse. L’éclairage inutile ou gênant doit être évité, en jouant sur l’orientation, la puissance et la durée en fonction de son usage et de sa position, - de prendre en compte l’exposition des bâtiments et les vents dominants dans l’élaboration des plans d’aménagement d’ensemble des futures zones d’habitat, - d’inciter à l’utilisation des énergies renouvelables pour des opérations individuelles ou groupées d’habitat, les zones d’activités (mutualisation des installations) et les bâtiments publics.

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4.9.3. GESTION DES DECHETS

 Effets du plan Le développement de la commune se traduira par une hausse des déchets produits, par les ménages, ainsi que par les artisans et les commerçants. La commune dispose de 3 déchetteries : Sainte-Soulle, Saint-Xandre et Périgny.

Les déchets de type industriels produits seront également en hausse mais ils ne sont pas gérés par les collectivités.

 Mesures La commune devra solliciter la Communauté d’Agglomération de la Rochelle pour la réorganisation de la collecte des déchets et la mise en place éventuelle de nouveaux points d’apport volontaire à proximité des nouveaux quartiers.

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EFFETS DU PLAN 4.10. BILAN VIS-A-VIS DES ENJEUX MIS EN EVIDENCE Bilan positif

Bilan mitigé Bilan négatif

THEMATIQUES ENJEUX DEFINIS EFFETS DU PLAN

- intégrer la forte exposition aux vents des constructions CADRE PHYSIQUE - prendre en compte la présence d’une nappe d’eau souterraine peu profonde et vulnérable (nappe d’Aunis)

(Climat, eaux - prendre en compte le réseau hydrographique peu développé de la commune (canal de Marans et fossés, notamment talweg de Chagnolet) / souterraines et - qualité des eaux des milieux récepteurs (canal de Marans) dégradée (moyenne à médiocre) superficielles) - porter une attention particulière au ruissellement des eaux pluviales sur les surfaces urbanisées - Protection des habitats, de la faune et de la flore du Canal de Marans (chauves-souris, pelouses sèches,…) - maintenir la continuité des corridors écologiques (canal de Marans et bandes boisées associées, quelques haies) ENVIRONNEMENT NATUREL - créer des corridors de biodiversité (intérêt écologique majeur du Canal de Marans et des boisements associés) - conserver les rares boisements et haies de la commune - protection et valorisation du patrimoine bâti et petit patrimoine bâti de la commune CADRE PAYSAGER - promouvoir la découverte des vestiges archéologiques ET PATRIMONIAL - porter une attention particulière à l’intégration paysagère des constructions dans l’espace agricole (Grand patrimoine, - prendre en considération le relief (paysage de plaine) mollement ondulé et sensible à toute évolution marquée patrimoine protégé, - valorisation des transitions paysagères entre contextes agricole – habitat – activités paysage urbain et - valoriser les entrées de ville et le centre-bourg périurbain) - maintien des éléments naturels existants (canal de Marans et ses bandes boisées, bois et trame bocagère, parcs et jardins) - prendre en compte le risque de mouvement de terrain (argiles) - prendre en compte le risque sismique

- prendre en compte le risque d’inondation (bien que très localisée) RISQUES et NUISANCES - prendre en compte le risque de transport de matière dangereuse (RN 11) - prévenir les nuisances d’ordre divers, notamment sonore, par la maîtrise de l’urbanisation (localisation de l’habitat par rapport aux infrastructures et zones d’activités) et le développement des déplacements alternatifs à la voiture (prise en compte des zones de bruit du PEB) - limiter les consommations d’énergie (formes urbaines, limitation des déplacements automobiles) et développer le recours aux énergies renouvelables - poursuivre le dynamisme démographique, tout en recherchant une meilleure mixité ENVIRONNEMENT - proposer une typologie de logements adaptée aux nouveaux besoins et peu consommatrice d’espace

HUMAIN - maîtriser le rythme des constructions (Démographie, - conforter le dynamisme du tissu économique logements, emplois et - maintien de la densité commerciale du centre-bourg activités) - ne pas compromettre l’installation ou l’évolution des exploitations agricoles - renforcer et accompagner le tourisme de proximité EQUIPEMENTS et - développer les équipements en place, notamment pour faire face à la croissance démographique - maintien d’un niveau d’équipement adapté, en complémentarité avec les communes voisines SERVICES PUBLICS - adapter le schéma de circulation en lien avec les projets de la commune (futurs quartiers, équipements) DEPLACEMENTS - favoriser l’utilisation des modes de transports alternatifs à la voiture (vélo, piétons et transports en commun)

- améliorer le stationnement en centre-bourg - limiter le ruissellement des eaux pluviales afin de ne pas saturer le réseau RESEAUX et DECHETS - si possible, raccordement des filières d’assainissement autonome au réseau collectif

- concernant les déchets : le système de tri et de collecte des déchets est bien développé ; il devra suivre l’urbanisation de la commune

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5. SUIVI ENVIRONNEMENTAL DE LA MISE EN OEUVRE DU PLU Végétalisation (surface des espaces verts aménagés Maintien et protection des éléments publics et privés d'usage public situés en végétaux structurants du paysage / L’article L.123-13-1 du code de l’urbanisme prévoit que « Lorsqu'un plan local d'urbanisme doit faire espaces urbanisés x 100) / superficie protection du patrimoine bâti l'objet d'une évaluation environnementale en application de l'article L. 121-10, la commune ou totale des espaces urbanisés. l'établissement public de coopération intercommunale compétent procède, au plus tard à l'expiration d'un délai de dix ans à compter de la délibération portant approbation ou de la dernière délibération Protection du patrimoine bâti portant révision de ce plan, à une analyse des résultats de son application, notamment du point de Somme des surfaces protégées vue de l'environnement. » règlementairement (secteurs sauvegardés, ensembles bâtis Ainsi, il est proposé un certain nombre d’indicateurs, adaptés aux moyens et outils dont dispose la CADRE PAYSAGER ET collectivité, permettant le suivi à la fois : protégées au titre de l'article L.123-1 7° PATRIMONIAL du Code de l'Urbanisme) + éléments - des orientations et objectifs fixés visant la préservation de l’environnement, ponctuels et linéaires protégés au titre - des mesures proposées, du L.123-1 7° du Code de l'Urbanisme. - des effets de la mise en œuvre du plan. Protection du patrimoine naturel

Les indicateurs qui suivent constitueront des outils pour cette analyse. Selon ses conclusions, la somme des surfaces protégées règlementairement (espaces naturels commune délibèrera sur son maintien en vigueur ou sur sa mise en révision complète ou partielle. A sensibles, réserves naturelles, sites défaut d’une telle délibération, le plan sera caduc. incrits ou classés, sites Natura 2000, Les indicateurs proposés servent également de repères pour réajuster le PLU avant l’échéance de zones protégées au titre de l'article 10 ans. L.123-1 7° du Code de l'Urbanisme, espaces boisés classés, arrêtés de Le tableau ci contre présente les indicateurs retenus, par thématique environnementale. Ces biotope) + éléments naturels ponctuels indicateurs de suivi sont développés en grande partie dans le cadre de l’observatoire de et linéaires protégés au titre du L.123-1 l’environnement (OdE) porté par la communauté d’agglomération de La Rochelle. 7° du Code de l'Urbanisme. Risques naturels Par tranches de dix années, nombre THEMATIQUE INDICATEUR DE SUIVI RESULTATS / EFFETS SUIVI d’évènements survenus dans la Améliorer la sécurité des riverains face collectivité : - nombre d'arrêtés de aux risques naturels reconnaissance de l'état de catastrophe CADRE PHYSIQUE Qualité des eaux superficielles Amélioration de la qualité des eaux naturelle par type de risques, (nombre superficielles et des nappes phréatiques Analyses physico-chimiques des eaux de dispositions prises dans le PLU par (Canal de Marans) et des sédiments type de risque)

Sécurité routière Protection du patrimoine naturel Nombre d'accidents corporels par mode somme des surfaces protégées Protection des habitats, de la faune et de déplacements et par voie. Mode de règlementairement (espaces naturels de la flore de la commune / lutte contre déplacements considérés : vélos, sensibles, réserves naturelles, sites Diminution du nombre d’accidents l’érosion de la biodiversité / protection cyclos, moto, VL, PL, et TC. Suivi du incrits ou classés, sites Natura 2000, Diminution des émissions de Gaz à effet des espèces patrimoniales du territoire trafic sur les axes principaux du bourg zones protégées au titre de l'article RISQUES et NUISANCES de serre (GES) Développement d’une agriculture (fréquence indicative : 2 ans) L.123-1 7° du Code de l'Urbanisme, espaces boisés classés, arrêtés de respectueuse de l’environnement

biotope) + éléments naturels ponctuels (agriculture raisonnée et agrobiologie). Mesures de réduction du bruit ENVIRONNEMENT et linéaires protégés au titre du L.123-1 linéaire de protection phonique NATUREL 7° du Code de l'Urbanisme. linéaire de revêtement routier moins Evolution du trafic qui pourra bruyant, linéaire de zone 30, nombre de déclencher des campagnes de mesures Estimation du linéaire de haies bâtiments propriété de la collectivité acoustiques en cas de croissance forte (fréquence indicative : 3 ans) ayant été traités partiellement ou pour définir les niveaux sonores à leurs totalement au niveau acoustique abords et des mesures à mettre en nombre de dispositions prises dans les Pratiques agri-environnementales œuvre (axe de délestage, protections documents de planification acoustiques…) somme des surfaces faisant l'objet d'une (délimitation de zones ou de secteurs convention pour un développement des spécifiques, définition de règles pratiques agricoles durables et/ou d'implantation des constructions ayant une certification agriculture spécifiques, , ...) biologique.

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Amélioration de la qualité des eaux Evolution des espaces urbanisés et Estimation de la consommation de Eau pluviale arrivant dans la station d’épuration artificialisés de la commune l’espace au profit de l’urbanisation et Diagnostic du réseau d’eaux pluviales (superficies des espaces non au détriment des espaces naturels et (fréquence indicative : 5 ans)

urbanisés = surface totale de la agricoles Eaux usées et dépollution ENVIRONNEMENT collectivité - surface des espaces Nombre d'installations d'assainissement URBAIN urbanisés de cette collectivité) non collectif conformes Estimation du taux d’activité Indication sur le dynamisme économique nombre d'installations d'assainissement Adaptation du rythme d’urbanisation et Estimation du taux d’activités, de la commune (qui tend à limiter les RESEAUX et DECHETS non collectif non conformes de la capacité des ouvrages rapport entre le nombre d’emplois et déplacements) et à l’entretien de Nombre d'habitants raccordés au réseau d’assainissement / améliorer la qualité le nombre d’actifs sur la commune l’espace agricole d'assainissement collectif des eaux rejetées au milieu récepteur (fréquence indicative : 2-3 ans) Nombre d'habitants alimentés en eau Suivi du nombre de sièges potable d’exploitation implantés sur le Bilan annuel de la capacité résiduelle territoire communal (fréquence de la station d’épuration (charge indicative : 5 ans) organique et hydraulique) en concertation avec l’Agglomération

Nombre Consommation eau potable Adapté l’offre en eau potable à la demande Développement de l’activité touristique Volume total facturé par an EQUIPEMENTS et de la commune et dynamisme (facturation domestique) SERVICES PUBLICS Hébergements touristiques considérés économique Volume total facturé par an (hôtels, gîtes, meublés, chambres (facturation de la collectivité) d’hôtes, centres de vacances, Volume total facturé par an camping, auberge de jeunesses,…) (facturation industrielle) Volume total facturé par an (facturation agricole)

Mesures de la collectivité en faveur Données permettant le déclenchement des déplacements moins polluants des travaux de voirie prévus au PLU Consommation énergétique Diminution de la consommation Réseaux de cheminements doux énergétique par type d’énergie et par ENERGIE Consommation annuelle d’énergie de (piétons et cyclistes) Etat d’avancement de la réalisation du l’ensemble du territoire communal type d’activités Offre en aire de covoiturage maillage cyclable par rapport au schéma par type d’énergie (électricité, gaz Limiter les émissions de CO2 Transports en commun avec carburant établi naturel, énergie renouvelable) et par alternatif secteur d’activités DEPLACEMENTS Véhicules de la collectivité avec Limiter les émissions de Gaz à effet de Nombre de subventions attribuées aux carburants alternatifs serre énergies renouvelables Nombre de Plans de Déplacements Entreprises (PDE) Amélioration de la sécurité routière Répartition en pourcentage des modes de déplacements (enquête déplacements, nombre de voyages effectués par bus/car)

Suivi du trafic sur les axes principaux du bourg (fréquence indicative : 2 ans) Suivi du linéaire de liaisons cyclables (fréquence indicative : 2-3 ans)

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La Charente-Maritime est soumise à un climat de type océanique qui se caractérise par une pluviométrie élevée (763 mm/an), des températures douces et des vents dominants de secteur ouest. 6. RESUME NON TECHNIQUE La commune de Dompierre-sur-Mer s’inscrit dans la partie ouest de la Plaine d’Aunis. La topographie se résume à un relief légèrement ondulé avec une ligne de crête qui traverse la commune du Nord-Est

vers le Sud-Est, en contournant le bourg par l’Ouest. 6.1. OBJET ET CONTENU DE L’EVALUATION D’un point du vue géologique, le territoire repose sur des formations sédimentaires d’âge secondaire : calcaires fins argileux et marnes, calcaires blancs crayeux puis marnes et calcaires Un Plan Local d’Urbanisme (PLU) constitue le document de référence de la réglementation urbaine argileux. On notera aussi la présence d’un complexe limoneux au droit des Brandes. locale. C’est un instrument porteur du projet urbain de la collectivité, présenté dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) et générateur des conditions d’utilisation du  Ressources en eau sol et de l’espace et de l’aménagement (zonage et règlement associé).  Eaux souterraines De ce fait, il prévoit et autorise à plus ou moins long terme la réalisation de divers aménagements, en fixant les stratégies d’évolution d’un territoire. Ses interactions avec l’environnement sont multiples. Le sous-sol renferme des réserves en eaux souterraines appartenant à la nappe dite d’Aunis ; située à L’élaboration du plan se doit aujourd’hui d’intégrer cet aspect qui fait partie intégrante du territoire. faible profondeur entre 5 et 50 m (25 m en moyenne), elle apparaît vulnérable aux pollutions de surface. Elle présente actuellement de fortes teneurs en nitrates.

Cette nappe est fortement dépendante des précipitations ; ainsi son niveau s’infléchit de manière L’objet de l’évaluation environnementale est de prendre en considération, le plus en amont possible, marquée entre avril et octobre, cette baisse étant prononcée par les prélèvements humains les caractéristiques et sensibilités environnementales du territoire, dans le but de limiter l’impact (irrigation notamment). Les relations entre nappe et cours d’eau sont importantes. Dix forages sont des projets et même de contribuer à la préservation des ressources naturelles. recensés sur la commune de Dompierre-sur-Mer. Cette évaluation environnementale se compose de 5 parties :  Eaux superficielles 1) l’analyse de l’état initial de l’environnement Le réseau hydrographique est très peu développé sur la commune ; il s’inscrit sur le bassin versant 2) la présentation et la justification du projet retenu hydrographique du canal de Marans et du Curé. Notons la présence d’une ligne de crête qui, de 3) l’évaluation des incidences notables prévisibles du schéma sur l’environnement et la Marsilly au Nord à Ciré-d’Aunis au Sud, sépare les bassins versants de la Rochelle et du littoral à présentation des mesures compensatoires proposées pour corriger les incidences négatives du projet l’Ouest (Bassin versant Ouest), et de la Sèvre Niortaise (Marais Poitevin, canal du Curé) à l’Est (Bassin de PLU versant Est). Cette ligne de partage des eaux passe juste à l’Ouest du bourg de St-Xandre. 4) les indicateurs de suivi Le seul écoulement pérenne de la commune se résume au canal de Marans. 5) le résumé non technique. A l’échelle du bassin versant, la qualité générale des eaux est médiocre à très mauvaise. La gestion de l’eau est encadrée par un document à grande échelle : le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Loire Bretagne.

6.2. DEMARCHE ET METHODE  Milieu naturel Le territoire communal de Dompierre-sur-Mer est seulement concerné dans sa partie Nord par la ZICO « Marais Poitevin et baie de l’Aiguillon » (PL13). Outre ce périmètre d’inventaire scientifique portant sur l’avifaune, il n’existe pas de périmètre de protection réglementaire de type NATURA 2000 (ZPS, 6.2.1. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ZSC). L’analyse de l’état initial de l’environnement a permis d’établir un point zéro de la situation Aucune zone humide n’a été recensée à l’échelle communale et le réseau hydrographique se résume environnementale de la commune (état de référence) et la tendance d’évolution. au canal de Marans. Ce dernier constitue toutefois un corridor de biodiversité de qualité puisqu’il L’état initial couvre l’ensemble des champs sur lesquels le PADD peut avoir des interactions. s’accompagne de bandes boisées. Les principales caractéristiques dégagées sur le territoire de Dompierre-sur-Mer sont présentées par Les parcelles cultivées de la commune n’offrent ici pas d’intérêt ou de particularités spécifiques sur la suite par thématique. le plan floristique. La trame bocagère est peu développée sur le territoire communal et se concentre pour l’essentiel au Nord de la RN11. A l’échelle de l’agglomération de La Rochelle, un programme de Cette analyse a été réalisée à l’échelle communale sur une base bibliographique (données, études) replantation de haie ou de bosquets a été mis en place depuis 1999 dans le cadre de la « Trame recueillie auprès des services de l’état, des collectivités, des associations, des concessionnaires Verte ». concernés, et complétée par des investigations in situ générales et spécifiques à certains secteurs sensibles. Quant au boisement, il se résume au corridor boisé bordant le canal de Marans et à quelques micro- boisements situés principalement au Nord de la RN11. Cette analyse du territoire a permis de définir un certain nombre d’enjeux qui ont guidé l’élaboration du Plan d’Aménagement et de Développement Durable.  Paysage  Cadre physique Le territoire de Dompierre-sur-Mer peut se découper en 5 unités paysagères à savoir :

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- de vastes entités agricoles au Nord et au Sud, avec au Nord des points de vue lointains sur les  Risques naturels et technologiques marais et le littoral, La commune de Dompierre-sur-Mer est concernée par différents risques : - le canal de Marans, paysage en soi, qui organise des liens de proximité avec le bourg de Dompierre et l'habitat isolé de rive (La Tourtillière, Trianon, ...), - 3 types de risques naturels : risque tempête, risque mouvement de terrain et risque sismique. - une unité agricole particulière entre le village de Belle-croix et les grandes étendues agricoles - 1 type de risque technologique : le risque lié au transport de matières dangereuses (RN 11). ouvertes. Belle-croix s'inscrivant dans un relief bordé de quelques limites végétales existantes (boisements, haies).  Analyse urbaine - des ensembles relativement hétérogènes et diffus au Nord de la RN11 (les Brandes) et au Sud Est du canal (La Corne Neuve) avec un paysage mixte de franges urbaines, de boisements et  Evolution et morphologie du bourg de haies. Le développement urbain de Dompierre-sur-Mer est conditionné par les infrastructures (Canal de - enfin l'unité paysagère centrale, enjeu primordial pour la commune, vaste espace agricole Marans, RN 11 et prochaine RD 9). Le bourg s’est aussi structuré autour de 2 polarités : l’Eglise et la perçu depuis la RN11, calé entre le bourg de Dompierre, le canal de Marans et les bourgs de place d’Aunis. Dompierre et de Chagnolet.

 Patrimoine architectural et archéologique  Typologie de l’habitat et formes urbaines La trame bâtie du centre bourg est essentiellement constituée de maisons édifiées en ordre continu, L’intérêt paysager du canal de Marans est reconnu et protégé par inscription (site inscrit par arrêté du 14 mai 1970) ; Précisément, il s’agit : à l'alignement des voies publiques, le faîtage étant parfois perpendiculaire à l'axe de la rue et la hauteur des constructions étant de l'ordre de 9 mètres. Dans les quartiers pavillonnaires, l’habitat se - des deux rives du canal depuis le pont de Rompsay jusqu’au pont de Mouillepied, caractérise avant tout par sa relative uniformité, inhérente au modèle individuel prédominant. On - du petit bois de pins de Dompierre sur la rive droite du canal. trouve ainsi successivement : - un habitat strictement individuel, de type pavillon, Le petit bois de pins, situé sur la rive droite du canal de Marans, est inscrit au registre des Monuments - des ensembles d’habitat individuel en bande (habitat groupé), en ordre continu ou semi Historiques. continu, Le patrimoine bâti et petit patrimoine bâti (puis, portail, porche,…) sont bien représentés sur la - des formes d’habitat groupé plus proches du tissu ancien de centre bourg, commune. - du logement intermédiaire (voir ci contre rue des Fleurs) ou collectif sur 2 niveaux voire 3 niveaux. La commune accueille par ailleurs des sites archéologiques recensés par Direction Régionale des Affaires Culturelles. Concernant la trame bâtie des villages, on retrouve une organisation assez similaire du bourg avec cependant une imbrication plus ténue des constructions contemporaines (Les Brandes et Chagnolet).

 Risques et nuisances  Analyse fonctionnelle de la trame viaire  Nuisances Dans le cadre du plan de référence, les principales voies de la commune ont fait l'objet d'une analyse Les sources de dégradation de la qualité de l’air à Dompierre-sur-Mer sont la circulation routière typologique afin, ultérieurement d'en faciliter l'aménagement. Cette typologie a tenu compte des (RN11), l’activité agricole, le secteur résidentiel et économique. Ce sont les nuisances liées au projets identifiés mais pourra, le cas échéant, être complétée lors de la réalisation de projets comme transport qui constituent sur le territoire communal les principales sources d’altération de la qualité la ZAC de la Gare. On distingue ainsi : de l’air. - les voies et rues historiques, La qualité de l’air est surveillée à l’échelle régionale ; 5 stations permanentes assurent la - les voies de transit, surveillance de la qualité de l’air de l’agglomération de la Rochelle. - les voies structurantes internes au bourg, En 2007, la qualité de l’air en Poitou-Charentes a été bonne à très bonne 80 % de l’année. Les plus - les voies liées aux opérations récentes, fortes dégradations ont été observées en période hivernale du fait des teneurs en oxydes d’azote et en poussières et en période printanière en lien avec les taux d’ozone. Aucun seuil d’alerte n’a été - les impasses, dépassé. - les chemins ruraux. Quant au bruit, les principales sources de nuisances sonores recensées sont les transports. Un classement des infrastructures de transport terrestre fonction des niveaux sonores à leurs abords a été établi ; selon la catégorie de la voie, une bande plus ou moins large est définie de part et d’autre, dans laquelle des dispositions minimales d’isolation acoustique doivent être respectées pour les nouvelles constructions. Sur le territoire communal, la RN 11 est concernée par le classement établi par cet arrêté préfectoral. Dompierre-sur-Mer est aussi concerné par le PEB (Plan d’exposition au Bruit) de l’aérodrome de La Rochelle – île de Ré (exposition à la zone D).

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6.2.2. DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE - d’un réseau de petites et moyennes entreprises, à dominante artisanale (construction essentiellement), pour l’essentiel implantées dans la zone d’activités de Corne Neuve au Sud  Démographie de la commune, à la Fromagère au contact du bourg, et de façon plus marginale à Chagnolet, En 2007, la population communale atteignait 5 280 habitants (source recensement 2008). Dompierre- - un ensemble de petites activités commerciales et de services à la personne qui animent le sur-Mer s’inscrit dans un bassin démographique particulièrement favorable : agglomération de La bourg (42 % des activités). Rochelle : + 34 % entre 1962 et 1999 avec une croissance très élevée au cours des années 90. Cette croissance se répercute sur la commune : sa population a quasiment triplé depuis la fin des années 60 et a été multipliée par 1,5 depuis 1990. Avec 922 emplois en 2007, la commune constitue un petit pôle d'emplois de proximité au sein de la CdA de La Rochelle Elle offre peu d'emplois pour ses habitants puisque seulement 14 % des ses actifs A l’échelle de l'agglomération, c'est la plus forte progression de l'agglomération après Périgny. La résidants y travaillent. croissance de la population est due, pour 78 % au solde migratoire, en particulier sur les périodes les plus récentes. La population communale profite également d’une situation relativement privilégiée avec la proximité immédiate de deux pôles d’emplois majeurs de l’agglomération : La population de Dompierre-sur-Mer est marquée par la prédominance des actifs et un vieillissement de la population contenu par les migrations. La commune se caractérise aussi par un fort - la vaste zone commerciale de Beaulieu éloignée seulement de 3 kms sur le territoire voisin de renouvellement de la population. Puilboreau, - la zone industrielle de Périgny à moins de 4 kms au Sud, auxquels viendra s’ajouter à terme la Sur le plan socio-économique, la commune est « active » et se caractérise par un taux d’activité future base logistique de Ste Soulle/Usseau 4 kms au NE. stable. Le taux de chômage est inférieur à celui de la CdA (8,7 % en 2007). Les professions intermédiaires et les employés, qui constituaient déjà l’essentiel de la population active en 1990, s’affirment.  Equipements collectifs Globalement, Dompierre-sur-Mer est une commune bien équipée :  Logements - équipements scolaires dont le collège Marc Chagal, Le parc de logements offert à Dompierre-sur-Mer comporte les caractéristiques suivantes : - sportifs (centre hippique dans le bourg et centre équestre aux Brandes), - 2 145 résidences principales, 37 résidences secondaires ou logements occasionnels et 82 - culturels, logements vacants, - liés aux jeunes (centre de loisirs, maison des jeunes) - Une forte croissance du parc de logements : + 63,1 % entre 1990 et 2007 (INSEE), - … - Un parc de logements constitué exclusivement de résidences principales (94,7 % en 2007, Les principaux équipements publics sont rassemblés entre centre bourg et canal, dans un espace déjà proportion stable par rapport à 1999), planté, mais dont l’organisation (accès, stationnement, circulations (vélo, piétons, automobilistes) - Une prédominance de propriétaires occupants (76,6 % en 2007) ; une tendance qui s’équilibre n’est pas clairement définie. au bénéfice des logements locatifs (21,8 % en 2007 contre 14,7 % en 1999), - Un parc de logements fortement axé sur la maison individuelle (90,8 % des résidences principales en 2007) qui tend à s’inverser avec, sur la période récente (1999-2010) : 32 % de la 6.2.3. DEPLACEMENTS production de logements orientée vers l’individuel groupé et le collectif,  Réseau viaire et trafic - Une prédominance de grands logements : 4,4 pièces par logement en 2007, La RN 11 (La Rochelle-Niort) est aujourd'hui l'axe principal de l'agglomération de la Rochelle. Elle - Une commune qui conserve un profil nettement familial avec 2,45 personnes par logement en traverse la commune sur sa partie Nord et accueille plus de 34 200 véhicules/jour dont 8 % de poids 2007, lourds. Le contournement du bourg a été mis en service en 1981. - Un parc immobilier très récent en 2007 (seulement 16,9 % des résidences principales achevées Des voies secondaires permettent également de relier le bourg de Dompierre-sur-Mer aux communes avant 1949), synonyme de parc confortable (douche, baignoire et WC intérieur), proches et notamment : - Un parc de logement social peu significatif : 83 logements fin 2007 soit 3,8 % des résidences principales, - la RD 107 vers Saint-Xandre et Bourgneuf, - Une faiblesse de l’habitat vacant qui avec 3,6 % en 2007 témoigne d’une réelle tension d - la RD 111 vers Saint-Rogatien, marché immobilier. - la RD 263 vers Périgny, - la RD 108 vers Chagnolet et la Rochelle,  Activités économiques et emplois - enfin une voie communale reliant le bourg aux Brandes et à Puilboreau. A cela il convient de rajouter les voies de desserte communale (ex : entrée Sud-Ouest du bourg). Le tissu économique communal est relativement diversifié (150 établissements). Il se structure principalement autour : - d’une activité agricole dynamique et diversifiée ; c’est d’ailleurs avec Saint-Xandre la Quant à la voie de chemin de fer qui relie La Rochelle à Nantes, elle traverse la commune de commune la plus agricole de l'agglomération, Dompierre-sur-Mer et reçoit sept à neuf trains quotidiens dans chaque sens. Il n'existe plus de gare sur le territoire de la commune.

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La réalisation prochaine de la liaison de la RD 9 va modifier l’organisation des entrées. Sur le territoire de l’Agglomération, l’exploitation et la gestion du réseau d’eau potable (surveillance, fuites, raccordement …) sont concédées sous forme de contrat de gérance a la SAUR Les transports en commun sont organisés par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle. Deux pour 12 communes, dont celle de Dompierre-sur-Mer. lignes régulières desservent la commune de Dompierre-sur-Mer :

- la ligne 38, La Rochelle (Place de Verdun) – Ste Soulle, transite par Rompsay (sur la commune de Périgny) et permet de desservir Chagnolet et le collège Chagal dans le bourg.  Déchets - la ligne 39, La Rochelle (Place de Verdun) – Dompierre-sur-Mer (Belle Croix), via le centre La gestion des déchets ménagers et assimilés relève de la Communauté d’Agglomération de la commercial Beaulieu à Puilboreau, et qui permet de desservir les villages des Brandes et de La Rochelle. Les déchets sont collectés en porte-à-porte et au niveau des points d’apport volontaire. Fromagère. Elle transite par le centre bourg et dessert le village de Belle Croix à l'Est. Notons que les Dompierrois disposent de 3 déchetteries situées sur les communes de Périgny, Saint-

Xandre et Sainte-Soulle.  Modes de déplacement doux

La majorité des habitants continue, malgré la présence de transports en commun, à utiliser leur voiture, en particulier dans le cadre des liaisons domicile-travail. Les liaisons douces sont aussi peu représentées à l’échelle communale. Un développement progressif de ces réseaux est prévu. Il s’insère dans un programme de développement des circulations douces à l’échelle de l’agglomération. 6.3. EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PLAN ET MESURES CORRECTIVES Les documents graphiques de zonage du PLU prennent en considération ces déplacements, notamment en figurant des prescriptions de réalisation des passages piétons ou de pistes cyclables dans les zones à urbaniser. Cette analyse permet d’apprécier les incidences, directes ou indirectes, liées à la mise en œuvre du PLU et des actions qu’il prévoit. L’évaluation des incidences prévisibles du plan contribue à anticiper D'une manière générale l'offre en stationnement semble insuffisante en centre bourg : saturations les plus forts impacts et à faire évoluer le projet vers des aménagements compatibles à la fois avec répétées au cours de la journée que ce soit autour du pôle mairie ou du pôle superette. les besoins du territoire et ses particularités environnementales. Elle a porté sur le PADD ainsi que sur sa traduction en zonage et règlement. La question de l’échelle d’évaluation des incidences s’est posée ; elle doit rester conforme à celle du ES RESEAUX ET LES DECHETS 6.2.4. L territoire et au niveau de planification que donne le PLU. C’est pourquoi, les impacts précis de tel ou  Réseaux tel aménagement ne peuvent être estimés à cette étape et seront déterminés dans les études détaillées déjà prévues par la réglementation (étude d’impact, dossier loi sur l’eau…), rappelées dans Le réseau d’eaux pluviales est géré par la Communauté d’Agglomération de la Rochelle pour les eaux le cadre de la présente évaluation. pluviales dites « primaire » et par la commune pour les eaux pluviales dites « secondaire ». La commune de Dompierre-sur-Mer possède un ensemble de bassins de retenue ou d’infiltration, de puisards, de fossés ou d’exutoires de tailles diverses. Structurés par le réseau collecteur, ces Ainsi, les principaux effets, positifs ou négatifs liés à la mise en œuvre du plan ainsi que les mesures équipements permettent la bonne évacuation des eaux pluviales des espaces urbanisés. correctives proposées sont repris dans le tableau qui suit. La grande majorité des eaux usées est dirigée vers la station de traitement et de lagunage d’Usseau située sur la commune de Sainte-Soulle. Concernant les dispositifs d’assainissement autonome, ils passent progressivement au collectif ou se mettent aux normes en vigueur.

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THEMATIQUE EFFETS DU PLAN MESURES PROPOSEES - Risque de dégradation de la nappe dans les secteurs où elle est proche du niveau du terrain naturel - Ne pas infiltrer les eaux pluviales sur les secteurs où la nappe affleure - Amélioration de la prise en compte du réseau hydrographique (protection du talweg de Chagnolet) - Préconiser un traitement préalable des eaux pluviales avant infiltration en fonction de leur - Hausse de la consommation en eau potable origine RESSOURCES EN EAU - Imperméabilisation des sols à l’origine d’une hausse des débits d’eaux de ruissellement même si plusieurs dispositions - Favoriser la réutilisation des eaux pluviales (arrosage, réserve incendie) chez les particuliers permettent de la limiter (infiltration, surfaces perméables pour les circulations, densité de l’habitat) et pour les espaces publics (opérations d’aménagement d’ensemble, …) - Productions d’eaux usées supplémentaires - Suivre l’évolution de la capacité épuratoire de la station de Sainte-Soulle en parallèle de l’urbanisation pour adapter le rythme de l’ouverture à l’urbanisation et pouvoir anticiper l’extension de sa capacité - Aucune mesure d'inventaire (pas de zones humides sur le territoire), de gestion ou de protection relative aux milieux - Maintien des éléments boisés et poursuite du programme de plantations lancé par la CdA + naturels. création de corridors de biodiversité en connexion avec le canal de Marans et les communes PATRIMOINE - Prise en compte des éléments boisés, des quelques haies et des corridors de biodiversité voisines (SCoT) NATUREL - Maintien des corridors écologiques (bandes boisées du canal de Marans) - Protection du talweg de Chagnolet - Les éléments d’intérêt du petit patrimoine bénéficient d’une protection par un classement au titre de l’article L.123-7 du - principe d’une frange urbaine à paysager, en tant qu’espace de temporisation entre le bourg code de l’urbanisme et le contexte agricole au Sud-Ouest du bourg - Certains éléments boisés bénéficient d’une protection par un classement en bois remarquable, haie remarquable ou arbres - plantation de corridor de biodiversité et protection des haies, boisements et arbres au titre PAYSAGE et remarquable au titre de l’article L.123-1-5 7e du code de l’urbanisme de l’article L.123-1-5 7e du code de l’urbanisme (éléments remarquable), PATRIMOINE - Protection des éléments caractéristiques et structurant du paysage (patrimoine boisé, bâti, points de vue, respect des lignes - maîtrise du renouvellement urbain à vocation dominante habitat dans le bourg HISTORIQUE de crête …) - Projets de valorisation de l’image du centre-ville et des entrées de ville qui devraient augmenter son attractivité - coupures d’urbanisation entre les Brandes et La Fromagère - le plan inscrit des secteurs d’urbanisation sur des espaces classés en aléa moyen par le BRGM pour le phénomène de retrait et - Réaliser des études géotechniques préalables pour identifier la présence d’argiles gonflantes gonflement des argiles (toute la commune est en aléa moyen) et préconiser les dispositions constructives adaptées - Hausse des niveaux sonores en lien avec l’augmentation de trafic mais limitée en raison des démarches de développement - Pour limiter les nuisances éventuelles liées aux activités, les mesures peuvent concerner : le RISQUES et NUISANCES des transports alternatifs et d’équilibrage emplois/actifs ; les niveaux acoustiques resteront modérée au regard des trafics choix de la nature des activités accueillies, le choix de leur implantation par rapport aux actuels et de la croissance démographique. habitations en fonction des nuisances potentielles, la réalisation de dispositifs de protection - Hausse des émissions atmosphériques du fait de l’augmentation de trafic et de la consommation énergétique phonique. - Croissance démographique sur un rythme élevé (+ 70 logements/an d’ici l’horizon 2022) - Renforcement du parc de logements en proposant une offre diversifiée, adaptée aux nouveaux besoins et moins énergivore MILIEU URBAIN - Activités agricoles : pas de contrainte pesant sur les sièges d’exploitation par rapport à une éventuelle évolution / (Démographie, consommation de l’espace agricole non négligeable (future extension de la zone d’activité de Corne Neuve) logements, activités - Pour renforcer leur attractivité, prévoir des stationnements pour les deux-roues à proximité - Tissu économique conforté pour générer et maintenir l’emploi sur le territoire et équilibrer le nombre d’emplois par rapport des commerces de centre-ville économiques) aux actifs (zone d’activités de la Corne Neuve, commerces de centre-bourg) - Dynamisation du tissu commercial du centre-ville : valorisation du centre. - Développement et confortement des équipements collectifs sur La Fromagère (établissement pour personnes âgées, jardins familiaux) et Chagnolet (groupe scolaire), de la densité commerciale du centre-ville, projet d’extension du parc d’activités EQUIPEMENTS de la Corne Neuve - Complémentarité avec le Puilboreau (La Tourtillère : vocations sportive et culturelle), St-Xandre (l’Ardillère : vocations festive et de loisirs) - Amélioration de la lisibilité du réseau viaire - Prévoir des bornes de stationnement pour les vélos en centre-ville, aux abords des - Réduction de la place de la voiture dans le bourg : voies apaisées, développement du réseau de cheminements doux (piétons équipements publics et collectifs, ainsi qu’à proximité des arrêts de bus, et vélo), - Prévoir une sécurisation des déplacements des cycles vers les arrêts de transport collectif, - Amélioration de la capacité de stationnement automobile en centre-ville (nouveaux commerces) et dans le cadre des projets - Prévoir des aires de covoiturage, DEPLACEMENTS d’ensemble, - Encourager la mixité des voiries - Amélioration de la desserte des équipements et notamment vis-à-vis des personnes à mobilité réduite - Hausse globale du trafic (véhicules légers) mais limitée du fait du développement des cheminements doux - schéma de circulation visant à donner la priorité aux modes de déplacements doux - Hausse de la production d’effluents et de déchets - Réorganiser la collecte et prévoir de nouveaux points d’apport volontaire (PAV) / RESEAUX et DECHETS - Hausse de la consommation énergétique déchetterie intercommunale projetée à moyen terme / encourager au compostage - Développement des énergies renouvelables et des habitations bioclimatiques

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6.4. SUIVI ENVIRONNEMENTAL DU PLAN ET DE SES RESULTATS

Enfin, dans l’objectif de suivre l’avancement du projet, et notamment le respect des objectifs fixés en termes de préservation de l’environnement et les incidences de son application sur l’environnement, des outils ont été proposés ; il s’agit d’indicateurs de suivi, adaptés aux enjeux mis en évidence et aux moyens de la commune (Cf § 5).

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-me r

Direction générale des services techniques

Service Études Urbaines

Dompierre-su

Plan local d'urbanisme Pièce N°1

Rapport de présentation Annexe logement social

Modification N°1 Approuvée le 27 février 2014

Communauté d’Agglomération de La Rochelle

6, rue Saint-Michel CS 41287 17086 LA ROCHELLE CEDEX 2

Tél. : 05 46 30 34 00 Fax : 05 46 30 34 09 www.agglo-larochelle.fr [email protected]

ANNEXE LOGEMENT SOCIAL

PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE LA ROCHELLE APPROUVÉ LE 19 DECEMBRE 2008 ET MODIFIE LE 27 JANVIER 2011

DEFINITION ET OBJET DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT

Le programme local de l'habitat (PLH) est un outil de programmation qui permet d'articuler, dans le cadre d’une agglomération, les politiques d'aménagement urbain et d'habitat dans une vision globale de "politique de la ville". Il définit pour une durée de six ans, les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale en assurant entre les communes et entre les quartiers d'une même commune, une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements.

Les principaux enjeux d’un Programme Local de l’Habitat peuvent être ainsi formulés : - s'opposer à la ségrégation sociale, - promouvoir un développement urbain équilibré, grâce à la mixité des fonctions urbaines et à la diversité de l'offre d'habitat, - favoriser la mobilité résidentielle et éviter les phénomènes de relégation qui caractérisent certains grands ensembles, - offrir à l'ensemble de la population un véritable droit au logement, aux services et aux équipements urbains.

I/ LES OBJECTIFS DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT

A/ OBJECTIFS QUANTITATIFS TERRITORIALISES POUR LES LOGEMENTS SOCIAUX ET MIXITE SOCIALE DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME :

Pour répondre aux besoins d’une population de 170 000 habitants en 2020 définis par le projet d’agglomération, il convient de produire 1 200 nouveaux logements annuellement sur la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. A partir de ce nombre, il est possible d’approcher, commune par commune, les besoins en logements sociaux de façon à ce que les communes soumises à la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) ou à la loi instituant le Droit Au Logement Opposable (DALO) 1 atteignent 20 % de logements sociaux en 2020 et que les autres communes2 atteignent environ 10 % au minimum.

L’article L 123-1 du Code de l’Urbanisme dispose que le « Plan Local d’Urbanisme doit être compatible avec les dispositions […] du Programme Local de l’Habitat ». Si ce dernier est approuvé après l’approbation d’un Plan Local d’Urbanisme, le Plan Local d’Urbanisme doit être rendu compatible dans un délai de trois ans.

Cet article permet de définir dans les Plans Locaux d’Urbanisme, la destination et la nature des constructions autorisées.

1 Communes dont la population est au moins égale à 3.500 habitants. Pour la communauté d’agglomération, les communes de : La Rochelle, Angoulins, Aytré, Châtelaillon-Plage, Dompierre-sur-Mer, Lagord, Nieul-sur-Mer, Périgny, Puilboreau et Saint Xandre. 2 Communes d’Esnandes, de l’Houmeau, de La Jarne, de Marsilly, de Saint-Rogatien, de Sainte-Soulle, de Saint-Vivien, de Salles- sur-Mer.

201 L’article L 123-2 du même code permet, dans les Plans Locaux d’Urbanisme, d’instituer des servitudes consistant : · A réserver des emplacements en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu’il définit (1). L’article L. 123-1 16e du code de l’urbanisme permet également : · de délimiter des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d’un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements locatifs qu’il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale (2).

Pour mettre en œuvre le Programme Local de l’Habitat dans toutes les communes de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, les Plans Locaux d’Urbanisme permettront la mixité sociale par le logement en prévoyant :

1. DANS LES ZONES DEJA URBANISEES, DES SERVITUDES DE MIXITE SOCIALE (ART L 123-2 b DU CODE DE L’URBANISME) OU EMPLACEMENTS RESERVES, POUR REALISER DES LOGEMENTS SOCIAUX LOCATIFS.

Pour les communes soumises à l’obligation d’atteindre 20 % de logements sociaux en 20203, ces emplacements réservés seront retenus en accord avec les Conseils Municipaux, sur des terrains bâtis ou non bâtis, particulièrement dans des secteurs où la proportion de logements sociaux est la plus faible. Pour ne pas regrouper systématiquement le logement social, ces emplacements réservés devront chacun correspondre à un nombre mesuré de logements sociaux. Pour répondre à des objectifs de mixité sociale, des logements libres pourront éventuellement être également réalisés sur ces emplacements sans excéder 50 % du nombre total de logements. Dans chaque commune où s’applique l’obligation de 20 % de logements sociaux en 2020, ces emplacements réservés devront représenter une capacité en logements sociaux d’au moins 15 % du déficit constaté au moment de la transcription dans le Plan Local d’Urbanisme4.

2. UN POURCENTAGE MINIMUM DE LOGEMENTS LOCATIFS SOCIAUX

Pour toutes les communes de la Communauté d’Agglomération, dans l’ensemble des zones urbanisées ou à urbaniser, mais en dehors des Zones Urbaines Sensibles5, il sera réalisé un pourcentage minimum de logement locatifs sociaux au sein de chaque opération d’aménagement concernant le logement ou de construction de logements répondant à certains critères. Ces logements locatifs sociaux seront exclusivement de statut PLUS (prêt locatif à usage social) ou PLAI (prêt locatif aidé d’insertion).

B/ DENSITE DE LOGEMENT ET MAITRISE FONCIERE

1. DENSITE DE LOGEMENT A L’HECTARE

La densité de logement est primordiale dans l’approche spatiale. L’étude diagnostic sur le marché foncier de décembre 2006 et l’étude diagnostic préalable au Schéma de Cohérence Territorial constatent que si les consommations récentes d’espace étaient poursuivies, les disponibilités foncières seraient utilisées en quelques années, ce qui est inacceptable et nécessite d’utiliser l’espace disponible de façon plus rationnelle. Les densités « traditionnelles » constatées en 1999 dans les zones urbanisées6 des communes qui étaient de 10 logements/ha en moyenne dans les communes hors La Rochelle7 et 32

3 Communes de l’agglomération dont la population est au moins égale à 3.500 habitants : La Rochelle, Angoulins, Aytré, Châtelaillon-Plage, Dompierre-sur-Mer, Lagord, Nieul-sur-Mer, Périgny, Puilboreau et Saint Xandre. 4 Les emplacements réservés permettront de réaliser un nombre de logements locatifs sociaux = [(résidences principales existantes x 20%) - logements sociaux] x 15 %. 5 Pour les communes d’Aytré et de de La Rochelle. 6 Occupée majoritairement par de l’habitat (incluant commerce de proximité, bureaux, services, équipements de voisinage, …) 7 Entre 16 à Châtelaillon et 6 à Saint-Vivien avec une médiane à 9.

202 logements/ha à La Rochelle ne sont plus adaptées aux besoins de la Communauté d’Agglomération.

2. ACTION FONCIERE DES PLU DANS LES ZONES AU

Les Plans Locaux d’Urbanisme permettront une gestion maîtrisée des zones AU inconstructibles, même pour l’aménagement à court terme, en n’affichant les droits à construire que lorsque le projet sera conforme aux objectifs du Programme Local de l’Habitat.

C/ DES REPONSES DIVERSIFIEES ET CONJUGUEES POUR LES BESOINS SPECIFIQUES

1. LA POPULATION VIEILLISSANTE

La diversification des types et des catégories de logements, la densification de l’habitat auprès des centres de services et des transports publics sont déjà des facteurs de réponse importants aux besoins des seniors. Ils génèrent une mixité sociale qui inclut également la vie ensemble des différentes catégories d’âges. C’est pourquoi la réalisation de résidences dédiées exclusivement aux personnes âgées sera envisagée avec prudence après vérification des besoins et uniquement dans des contextes urbains d’équipements, de services généraux et d’animation. Les concentrations de logements dédiés aux personnes âgées seront proscrites pour des raisons de mixité sociale. Comme pour les autres logements, ces opérations comporteront le quota de logements locatifs sociaux définis par ailleurs. Ce quota pourra même être dépassé pour tenir compte des revenus des personnes âgées inférieurs à ceux des actifs. Il serait de même souhaitable que les résidences à caractère social soient réalisées avec des statuts PLAI (prêt locatif aidé d’insertion) ou PLUS (prêt locatif à usage social). Il convient d’y réfléchir dans les grands quartiers d’habitat social pour permettre aux personnes âgées d’intégrer des logements mieux adaptés sans subir de traumatisme. Il est, de plus, nécessaire d'accroître l'adaptabilité intrinsèque des logements en général, pour garantir le maintien à domicile tardif des personnes âgées. Les organismes HLM y sont encouragés. Le recensement et le classement des logements particulièrement adaptés aux personnes âgées ou handicapées pourraient être faits afin de leur être réservés en priorité.

2. LE LOGEMENT ETUDIANT

La mise en place de l’Université à La Rochelle a très fortement dynamisé le développement de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Elle a également interagi sur le marché de l’habitat. La poursuite de son essor est un enjeu prioritaire. Pour cela, il faut veiller à ce que la croissance de l’Université ne soit pas freinée par les difficultés pour les étudiants à se loger. Ce sont plus aujourd’hui les prix des loyers qui posent problème que le nombre de logements disponibles. Aujourd’hui, les étudiants résidant dans un logement privé se diffusent sur la ville et même sur l’agglomération, tendance qu’il convient d’encourager. Les types de logements qu’ils recherchent se diversifient, ce qui les intègre à la vie locale mais les met en concurrence avec les autres populations sur un marché immobilier tendu. La Communauté d’Agglomération de La Rochelle se donne pour objectif de poursuivre son effort en faveur du logement véritablement social des étudiants modestes et étrangers par tout moyen à sa disposition, sans concurrence avec le logement social des autres catégories de populations. Pour cela, elle a demandé le transfert à son bénéfice de la compétence logement étudiant dans le cadre de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales. Il convient de rester attentif à l’intégration des étudiants dans la cité en veillant à ne pas créer d’effet de campus. Pour cela, la diversité des modes d’habitat et des lieux d’implantation des logements pour étudiants sera privilégiée. La diffusion des logements étudiants dans le parc des logements sociaux familiaux mérite aussi d’être envisagée avec l’appui des instances ou associations spécialisées.

203 3. LES PERSONNES DEFAVORISEES ET L’HEBERGEMENT

La loi précise que « le droit à un logement décent et indépendant est garanti par l’Etat à toute personne qui, résidant sur le territoire français de façon régulière […] n’est pas en mesure d’y accéder par ses propres moyens ou de s’y maintenir ». L’article R. 441-3 du Code de la Construction et de l’Habitation indique également que « les commissions d’attributions [des organismes HLM] procèdent à l’attribution des logements en veillant à la mixité sociale des villes et quartiers selon les critères et au bénéfice, notamment, des demandeurs prioritaires […] ainsi qu’au bénéfice des personnes visées au Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées ». Dans le cadre de la solidarité communautaire, l’objectif est que s’opère progressivement une plus grande répartition des structures, des hébergements et des logements pour les personnes défavorisées entre les communes les plus importantes de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Une part plus conséquente de PLAI (prêt locatif aidé d’insertion) dans les opérations de logements sociaux ou en opérations spécifiques liées à l’accueil, l’hébergement et l’urgence peut en partie constituer une réponse à ce besoin.

4. L’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

L’accueil des Gens du Voyage est organisé dans le cadre du Schéma Départemental, chaque commune de plus de 5 000 habitants devant disposer d’une aire d’accueil. Les statuts de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle lui confèrent la compétence « réalisation et gestion des aires d’accueil des gens du voyage ». C’est donc sur proposition d’un terrain par la commune concernée que la Communauté d’Agglomération de La Rochelle en réalise l’équipement, puis le gère. La Communauté d’Agglomération de La Rochelle prévoit désormais de réaliser une aire d’accueil sur chaque commune qui atteindra 5 000 habitants et proposera un site.

De plus, les communes d’Esnandes et La Jarne disposent chacune d’une « aire de passage ».

La sédentarisation des gens du voyage

Les dispositifs administratifs et financiers existent pour permettre la sédentarisation de voyageurs. Pour cela, des solutions intermédiaires, jouxtant caravane et maison, seront recherchées. L’action préalable et essentielle est de trouver les terrains d'assiette de telles opérations en accord avec les communes.

II LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT DANS LA COMMUNE DE DOMPIERRE- SUR-MER

A partir des éléments généraux décrits dans la première partie (I), la mise en œuvre du Programme Local de l’Habitat dans la commune de DOMPIERRE-SUR-MER passe par la réalisation des objectifs ci- après.

A/ OBJECTIFS QUANTITATIFS TERRITORIALISES POUR LES LOGEMENTS SOCIAUX ET MIXITE SOCIALE DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME : LOGEMENTS SOCIAUX A REALISER

Dans l’ensemble des zones urbanisées ou à urbaniser, un pourcentage minimum de logements locatifs sociaux de statut PLUS ou PLAI est à réaliser au sein de chaque opération d’aménagement concernant le logement ou de construction de logements dès qu’elle dépassera l’un des critères suivants : nombre de logements réalisés égal ou supérieur à 10, Surface Hors Œuvre Nette réalisée supérieure à 1000 m², unité foncière initiale avant division supérieure à 2500 m². Cette prescription ne s’applique pas dans le cas d’une division familiale gratuite d’une parcelle d’une superficie inferieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’une même famille ou acte assimilé).

204 Il est signalé que les logements sociaux de statut PLUS et PLAI ne peuvent être réalisés que par un organisme HLM, ce qui implique donc un accord préalable avec un tel organisme.

Dans ces zones, le taux de logements locatifs sociaux de statut PLUS (prêt locatif à usage social) ou PLAI (prêt locatif aidé d’insertion) à produire par rapport au nombre de logements réalisés, dans le cadre d’une opération de logements, est fixé pour la commune de DOMPIERRE-SUR-MER à 40 %.

L’assiette d’application du taux ci-dessus est calculée, en affectant au nombre de logements prévus par chaque permis de construire ou d’aménager, un abattement forfaitaire représentatif de la part des résidences secondaires et logements occasionnels de la commune, selon les données communiquées par les Services Fiscaux au moment de la transcription de cette mesure dans les Plans Locaux d’Urbanisme.

Pour la commune de DOMPIERRE-SUR-MER, le taux de résidences secondaires est de 3,27 %8. Ceci conduit à retenir le taux de 39% pour la commune de DOMPIERRE SUR MER.

Dans les zones d’aménagement concerté (ZAC) et les projets d’ensemble, le taux s’applique également, mais de façon globale à l’échelle de la ZAC et non par constructeur. Dans les ZAC dont le dossier de création est antérieur à l’adoption du PLH, une part de PLS pourra être prise en compte au titre des logements aidés, dans la limite des agréments attribués par l’Etat.

Ces prescriptions ont pour objectif d’obtenir 20% des résidences principales en logements locatifs sociaux en 2020 pour les communes soumises à obligation au titre des lois SRU ou DALO9 et au moins 10% dans les autres communes. Ce taux pourrait être modifié si les 20 % de logements sociaux étaient atteints de façon anticipée. En cas de décimales dans le nombre résultant de l’application du taux, c’est la règle des arrondis mathématiques qui est utilisée. En complément des taux ci-dessus, des principes pourront être fixés pour des logements locatifs sociaux de statut PLS (Prêt Locatif Social) ou des logements en accession aidée (Prêt Social Location Accession, Prêt à Taux Zéro majoré, Passfoncier) ou des logements destinés aux primo accédants ou aux jeunes ménages.

La mise en œuvre de ces prescriptions conduit à compléter le dossier de demande de permis de construire en indiquant les caractéristiques des logements par catégorie conformément à l’article R. 431-16-1 du Code de l’Urbanisme qui dispose que « lorsque la demande de permis de construire porte sur des constructions situées dans un emplacement réservé à la réalisation d’un programme de logements en application du b de l’article L. 123-2 ou dans un secteur délimité en application du même article, le dossier de la demande est complété par un tableau indiquant la surface de plancher hors œuvre nette des logements créés correspondant aux catégories de logements dont la construction sur le terrain est imposée par le plan local d’urbanisme ou le document d’urbanisme en tenant lieu ».

B/ DENSITE DE LOGEMENT A L’HECTARE DANS LA COMMUNE

Les densités minimum à atteindre pour la commune de DOMPIERRE-SUR-MER sont de l’ordre de 30 logements à l’hectare.

C/ DES REPONSES DIVERSIFIEES ET CONJUGUEES POUR LES BESOINS SPECIFIQUES

1/ L’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

La commune doit répondre à l’obligation de disposer d’une aire d’accueil des gens du voyage.

Les aires de passage

8 Données de la Direction des services fiscaux de Charente-Maritime datant de 2008. 9 Communes dont la population est au moins égale à 3.500 habitants et qui sont comprises dans une agglomération de plus de 50.000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15.000 habitants.

205 Afin de diversifier et de répartir les modes d’accueil, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle souhaite que de nouvelles communes de moins de 5 000 habitants se portent candidates pour la mise en service de nouvelles aires de passage légèrement aménagées.

La sédentarisation des gens du voyage

La commune réservera dans une zone d’aménagement concertée ou par un « emplacement réservé » au Plan Local de l’Urbanisme, un terrain pour une famille sur son territoire. Pour éviter les rassemblements et la ghettoïsation, ces installations seront exclusivement unifamiliales et réparties sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. En partenariat avec les Maires et les organismes HLM, une prospection et une veille seront effectuées par le dispositif de gestion foncière pour saisir toute opportunité susceptible de répondre à ce besoin. Chaque terrain permettra la construction « en dur » d’une pièce de vie, d’une cuisine et de sanitaires et permettra en plus d’accueillir deux caravanes maximum. L’environnement urbain, social et paysager sera particulièrement choisi pour permettre une intégration sereine et ne pas autoriser le stationnement d’autres caravanes à proximité. Cette parcelle sera aménagée et gérée par un organisme HLM puis louée aux occupants. L’accompagnement social sera particulièrement adapté à chaque situation de façon à minimiser les incidences pour la commune d’accueil.

III LE BILAN ANNUEL DE REALISATION DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT

Prévu par l’article R 302-13 du Code de la Construction et de l’Habitation, le bilan annuel de réalisation du Programme Local de l’Habitat est dressé par l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale. Il prend en compte les travaux de l’observatoire de l’habitat, du comité technique et du groupe de travail. Le bilan annuel ainsi que les délibérations approuvant les adaptations mentionnées à l’alinéa précédent sont transmis aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale ainsi qu’au Préfet et sont tenus à la disposition du public dans les conditions prévues à l’article R. 302-12 du Code de la Construction et de l’Habitation. Les dispositifs évoqués ci-avant permettent d’évaluer de façon partenariale et continue l’évolution des questions d’habitat et de logement et l’efficacité du Programme Local de l’Habitat pour y répondre au regard de la situation sociale, économique, démographique ou législative. Cette évaluation peut conduire l’État ou la Communauté d’Agglomération de La Rochelle à proposer d’éventuelles adaptations ou modifications sous forme d’avenants adoptés dans les mêmes conditions que le Programme Local de l’Habitat, lui-même.

206

r

-me r

Direction générale des services techniques

Service Études Urbaines

Dompierre-su

Plan local d'urbanisme Pièce N°1

Rapport de présentation Notice explicative de modification

Modification N°1 Approuvée le 27 février 2014

Communauté d’Agglomération de La Rochelle

6, rue Saint-Michel CS 41287 17086 LA ROCHELLE CEDEX 2

Tél. : 05 46 30 34 00 Fax : 05 46 30 34 09 www.agglo-larochelle.fr [email protected]

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 207 COMMUNE DE DOMPIERRE SUR MER Rapport de présentation PLAN LOCAL D’URBANISME Notice explicative de modification

Modification n°1 Approuvée le 27 février 2014

SOMMAIRE

1 - CONTEXTE DE LA PROCEDURE 210

1.1 - Historique de la planification communale 210

1.2 - La procédure de modification 210

1.3 - Les objectifs de la modification 210

1.4 - La concertation 211

2 - LES OBJECTIFS DU PROJET DE MODIFICATION 212

3 - LES EVOLUTIONS PORTEES AU PLAN LOCAL D’URBANISME 214

3.1 - Evolution portée au document graphique de zonage 214

3.2 - Evolution portée au règlement (documents écrits) 215

3.3 - Evolution portée aux orientations d’aménagement 227

3.4 - Autres évolutions portées au document 233

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 208 PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 209 1 - CONTEXTE DE LA PROCEDURE

1.1 - Historique de la planification communale

La commune de Dompierre-sur-Mer est membre de la Communauté d’agglomération de La Rochelle compétente en matière de plans locaux d’urbanisme et de documents d’urbanisme prévisionnel. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Dompierre-sur-Mer, prescrit le 24 Septembre 2010, a été approuvé le 30 mai 2013 par délibération du conseil communautaire de la communauté d’agglomération de La Rochelle.

1.2 - La procédure de modification

L’article L.123-13-1 du code de l’urbanisme fixe la procédure de modification d’un plan local d’urbanisme ainsi que les conditions pour que celle-ci puisse être utilisée. Cet article a été modifiée par l’ordonnance du 05 janvier 2012 portant clarification et simplification des procédures d’élaboration, de modification et de révision des documents d’urbanisme applicable depuis le 1° janvier 2013. Sous réserve des cas où une révision s’impose en application des dispositions de l’article L.123-13, le plan local d’urbanisme fait l’objet d’une procédure de modification lorsque l’établissement public de coopération intercommunal ou, dans le cas prévu au deuxième alinéa de l’article L.123-6, la commune envisage de modifier le règlement ou les orientations d’aménagement et de programmation. Un PLU peut être modifié à condition que le projet d’évolution : - ne modifie pas les orientations définies dans le projet d’aménagement et de développement durables, - ne réduise pas un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière, ou une protection édictée en raison des risques de nuisances, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, - ne constitue pas une évolution de nature à induire de graves risques de nuisance. La procédure de modification est engagée à l’initiative du président de l’établissement public de coopération intercommunale qui établit le projet de modification et le notifie au préfet et personnes publiques associées mentionnées au premier alinéa du I et au III de l’article L.121-4 avant ouverture de l’enquête publique.

1.3 - Les objectifs de la modification

Le secteur d’entrée de ville Sud-Ouest de la commune de Dompierre-sur-Mer a été identifié comme un secteur à enjeux de développement pour la commune. A ce titre, une orientation d’aménagement a été développée dans le cadre du PLU. Une première phase de mutation est envisagée sur ce secteur afin de permettre le déplacement des actuelles pépinières et la libération, au profit d’une opération de renouvellement urbain à vocation d’habitat, de leur site actuel. PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 210 Afin de permettre cette évolution, la projet de modification propose de :  Ouvrir à l’urbanisation une partie de la zone 1AUHm (environ 1,9 ha sur 14,2 ha au PLU approuvé) pour permettre l’implantation de nouveaux bâtiments à vocation commerciale pour les pépinières et réajuster le zonage,  Supprimer un emplacement réservé (n°9, liaison interquartier),  Proposer une écriture règlementaire répondant aux objectifs visés par la création d’un secteur AUXm,  Ajuster l’orientation d’aménagement sur le secteur considéré.

1.4 - La concertation

Le code de l’urbanisme, lors d’une procédure de modification d’un Plan Local d’Urbanisme, n’impose pas d’obligation de concertation préalable. Ainsi, le projet de modification n’a pas donné lieu à une concertation préalable considérant le faible impact de l’évolution envisagée par rapport au projet présenté lors de l’élaboration récente du PLU. En effet, la modification proposée vient décliner de manière opérationnelle un principe de déplacement des pépinières au profit d’une opération de renouvellement urbain déjà présent dans la définition de l’orientation d’aménagement de l’entrée de ville Sud-Ouest au PLU approuvé en mai 2013.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 211

2 - LES OBJECTIFS DU PROJET DE MODIFICATION

Actuelles pépinières

Le bourg se structure à l'heure actuelle principalement autour de la rue du Général de Gaulle. C'est l'entrée principale en provenance de La Rochelle. Elle relie en outre les deux principales polarités du centre (places de Verdun et de l'église à l'Est, places de l'Aunis et pôle superette à l'Ouest). Elle tient un rôle particulier dans la hiérarchisation du réseau viaire actuel, d'autant qu'il n'existe pas de réelle alternative sous forme de voies inter quartiers périphériques. Cet axe guide l'essentiel des flux de véhicules vers le centre ancien de la commune, dont l'organisation et l'étroitesse de certaines voies ne sont pas toujours appropriées à un trafic important. Le PADD prévoit, à terme, une nouvelle organisation des voies et des entrées de ville à partir de la future RD 9. Celle-ci doit permettre de mieux répartir les flux entre Dompierre ville et les pôles majeurs de déplacement de l'agglomération de La Rochelle, et, avec deux nouvelles entrées de ville, proposer une véritable alternative au demi échangeur de La Fromagère : - l’entrée Sud Ouest (Rue du Général de Gaulle), à partir de la future RD 9, viendra renforcer les accès à Dompierre à partir de la RN 11, - l’entrée Sud (avenue de la Gare) sera reconfigurée et redressée depuis Corne Neuve. L’échéance de réalisation de ces aménagements de voirie est aujourd’hui incertaine. Toutefois, les développements urbains envisagés sur cette entrée de ville recherchent la plus grande souplesse possible dans la programmation et l’organisation du secteur afin de ne pas obérer le devenir de ce secteur stratégique. Avec la présence d'alignements d’arbres soulignant la perspective, la rue du Général de Gaulle bénéficie d'une réelle plus value paysagère et identitaire, caractéristiques de l'ancienne voie royale (surlargeurs enherbées et plantées sous forme de mail, succession d'anciennes maisons de maîtres

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 212 charentaises). A mesure que l’on pénètre dans le bourg, le végétal se fait plus rare, et cède le pas à des espaces de plus en plus minéraux. Les fronts bâtis se resserrent au niveau de l'intersection avec la rue de l'Adjudant Galland, marquant l'entrée dans le centre bourg. Au fil du temps, et surtout avec la réalisation de la RN 11 au début des années 80 (déviation du bourg), l'entrée de bourg a cependant progressivement perdu son identité : - évolution de l'ancienne voie royale en simple bretelle autoroutière et perte de statut, - urbanisation pavillonnaire banale sous forme de lotissement en rive Nord et proposant au regard ses arrières de parcelles, - urbanisation diffuse en rive Sud où les bâtiments d'activités des pépinières, bien que présents depuis plus d'un siècle sur le site, s'intercalent entre les cultures maraichères, les parkings et les espaces de dépôts, - implantation du terrain des gens du voyage. L'étroite rue des Fleurs constitue à l'heure actuelle un accès de service peu approprié aux pépinières. Elle dessert 2 îlots d'habitations (5 habitations individuelles situées à l'arrière de la rue de Gaulle et une opération récente d'habitat intermédiaire) avant de se transformer en chemin d'exploitation, principalement utilisé par le pépiniériste. Ajoutons que le quartier de la Gare (ZAC en cours d'urbanisation) prévoit la construction de 520 logements à l'arrière de la rue des Fleurs, au Sud Est des pépinières. Cette opération, dont la densité a été affirmée en cohérence avec le SCoT sera en partie enclavée (accès à partir de la rue de la Garenne). Les flux seront donc accrus risquant de saturer sur la rue de la Garenne avec un point particulièrement dur à la jonction avec la rue du Gal de Gaulle. Dans la continuité des orientations générales du PADD, il s'agit donc essentiellement sur ce secteur : - de requalifier la rue du Gal de Gaulle dans sa section urbaine (approximativement à partir de la rue de la Citoyenneté) en lien avec la réalisation de la future RD 9, - de composer une nouvelle entrée de bourg Sud-Ouest en lien avec la réalisation de la future RD 9, - de proposer une nouvelle organisation viaire pour desservir le futur quartier de la Gare (ZAC) et mieux répartir les flux résidentiels depuis les futures entrées de ville, - d'assurer le maintien d’une agriculture de proximité sur l’entrée de ville en garantissant le maintien et l'évolution de l'activité des pépinières : - disposant d'un site pérenne pour l'exercice des activités agricoles, en privilégiant les terres de qualité agronomique pour les cultures, - qui participe pleinement à la dynamique urbaine en lien avec les futurs espaces structurants de l'entrée de ville, - avec des accès reconfigurés. Cette évolution est envisagée en plusieurs phases afin d’assurer une mutation cohérente et progressive de ce secteur. La présente modification vise à permettre la réalisation des premières mutations urbaines : - déplacement de l’actuel espace de vente des pépinières vers le sud et reconfiguration partielle des espaces de production à proximité immédiate, - renouvellement urbain vers une opération à dominante habitat sur le site des actuelles pépinières permettant le désenclavement de la future Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) vers l’avenue du Général de Gaulle avant l’échéance de l’urbanisation de cette dernière (en cours, finalisation prévue pour 2020). Les phases ultérieures, dont la temporalité n’est pas connue à ce stade, permettront d’envisager le développement de l’urbanisation sur l’entrée de ville en lien avec le développement du réseau viaire d’accès à la ville. Par ailleurs, cette modification permet d’intégrer l’abrogation de la servitude PT2 (protection contre les obstacles applicables sur le parcours du faisceau hertzien Niort-Saint-Xandre).

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 213 L’annexe sanitaire relative aux eaux usées est également amendée.

3 - LES EVOLUTIONS PORTEES AU PLAN LOCAL D’URBANISME

3.1 - Evolution portée au document graphique de zonage

Extrait du document graphique de zonage avant modification

Le document graphique est modifié de la manière suivante : - basculement d’une partie de la zone 1AUHm en AUXm (environ 1,5 ha) et en UFm (pour environ 0,4 ha) - réajustement de la limite entre les zones Am et UFm au profit de la zone Am (pour environ 0,1 ha) - suppression de l’emplacement réservé n°9 (au profit d’un principe de desserte réaffirmé à l’orientation d’aménagement et dans le règlement écrit)

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 214

Evolution envisagée du document graphique de zonage après modification

Evolution des zonages avant/après le projet de modification :

Avant Après 1AUHm 12,3 ha

1AUHm 14,2 ha AUXm 1,5 ha

UFm 2 ha UFm 1,7 ha Am 7,4 ha Am 7,5 ha TOTAL 23,3 ha TOTAL 23,3 ha

3.2 - Evolution portée au règlement (documents écrits) Le règlement introduira un nouveau secteur AUXm pour permettre l’implantation de bâtiments commerciaux en entrée de ville. Une règle spécifique est ainsi définie dans la zone AUX pour ce secteur. Elles visent à permettre une intégration qualitative de bâtiments commerciaux dans un contexte urbain d’entrée de ville. Le règlement du secteur 1AUHm n’est pas modifié. Les règlements des zones Am et UFm connaissent également quelques évolutions mineures explicitées ci-après.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 215

3.2.1. Evolutions portées à l’écriture règlementaire de la zone AUX Le règlement de la zone AUX évoluera afin d’introduire le nouveau secteur AUXm. Les éléments suivants (en bleu ci-dessous) seront introduits dans l’écriture de la règle de la zone AUX pour répondre aux caractéristiques spécifiques de ce secteur (entrée de ville, proximité de tissus à vocation d’habitat). Seuls les articles modifiés sont repris.

ZONE AUX

CARACTERE DE LA ZONE AUX

La zone AUX recouvre des terrains dont le caractère naturel, la configuration, la superficie, le parcellaire inadapté et la situation stratégique pour le développement de l’urbanisation imposent le recours à une opération d’aménagement pour rechercher une cohérence d’ensemble. Elle est destinée à l’urbanisation future à court ou moyen terme. Un indice b rappelle la vocation à dominante artisanale et industrielle de la zone d’activités et la présence de constructions* susceptibles de générer des nuisances. Le secteur AUXb correspond à l’extension de la zone d’activités dit de Corne Neuve. Cette zone à vocation à accueillir des activités industrielles, artisanales, de bureaux et services, de commerce de gros, d'entrepôts et leurs activités commerciales connexes (magasin d’usine, show room, point de vente lié à la nature de la production…) à l’exception de la vente directe aux particuliers. Elle pourra également accueillir des constructions et installations nécessaires aux services publics et d’intérêt collectif. Un indice m rappelle la vocation commerciale spécialisée dédiée aux cultures de maraîchage et de pépinières à préserver et à valoriser en adéquation avec le projet de restructuration d'entrée de ville Sud-Ouest, défini dans les " Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs ". La vocation de la zone AUX est de permettre la construction* d’ensembles immobiliers nouveaux à vocation d'activités économiques. Les règles énoncées ci-dessous sont essentiellement destinées à : - créer un tissu urbain adapté aux exigences de telles activités en recherchant une qualité d'ensemble, - permettre l’accueil de nouvelles activités en prévoyant la réalisation des équipements nécessaires et en prenant en compte les espaces urbanisés qui entourent la zone, - organiser les interactions nécessaires avec le tissu urbain existant, - favoriser une intégration paysagère des constructions*. Le cas échéant, les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 216 ARTICLE AUX 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

2.1. - SONT ADMISES TOUTES LES OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL NON INTERDITES A L’ARTICLE AUX1, DES LORS QU’ELLES : - sont projetées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble portant sur tout ou partie du secteur considéré, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes au secteur. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions* à destinations d’équipements collectifs ; - sont desservies par des voiries et par des réseaux divers ayant une capacité suffisante au regard de l’opération projetée; - ne sont pas de nature à compromettre l’aménagement cohérent de l’ensemble du secteur, dans le cas où l’opération ne concerne qu’une partie du secteur concerné ; - qu’elles s’intègrent dans un schéma d’aménagement cohérent compatible avec les principes indiqués le cas échéant dans les Orientations d’Aménagement. Ces conditions sont cumulatives.

2.2. - CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS, DANS LE SECTEUR AUXB UNIQUEMENT : 2.2.1. Sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site : - les constructions* à destination d'industrie, - les constructions* à destination d’artisanat, - les constructions* destinées à la fonction d'entrepôt, - les constructions* à destination de bureaux (dont services)*, - les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, - les aires de stationnement, - les exhaussements* ou les affouillements* du sol, liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise, et à condition de faire l’objet de l’autorisation prévue. 2.2.2. Les constructions* à destination de commerces* sont autorisées à condition qu’elles restent compatibles avec la vocation dominante de la zone, 2.2.3. Les constructions* destinées aux personnes nécessaires pour assurer la surveillance des constructions* et installations autorisées au 2.1.1. ou au fonctionnement de l’activité sont admises sous réserves qu’elles soient comprises dans le volume du bâtiment* d’activité et qu’elles ne dépassent pas une surface de plancher de 30m². 2.2.4. Les aires de dépôts sont autorisées sous conditions qu’elles soient directement liées à une destination mentionnée aux 2.1.1. ou 2.1.2.

2.3. - CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS, DANS LE SECTEUR AUXM UNIQUEMENT : 2.3.1. Sont admises à condition de faire preuve d’une bonne intégration paysagère dans le site et d’être compatibles avec la vocation du secteur définie dans le caractère de la zone : - les constructions* à destination de commerces, - les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, - les aires de stationnement, - les exhaussements* ou les affouillements* du sol, liés ou nécessaires à une occupation ou utilisation admise, et à condition de faire l’objet de l’autorisation prévue. 2.3.2. Les constructions* destinées aux personnes nécessaires pour assurer la surveillance des constructions* et installations autorisées au 2.3.1. ou au fonctionnement de l’activité sont admises sous

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 217 réserves qu’elles soient comprises dans le volume du bâtiment* d’activité et qu’elles ne dépassent pas une surface de plancher de 30m². 2.3.3. Les aires de dépôts sont autorisées sous conditions qu’elles soient directement liées à une destination mentionnée aux 2.3.1. ou 2.3.2. et qu’elles fassent l’objet d’une intégration paysagère soignée.

Le cas échéant les occupations et utilisations du sol autorisées doivent être compatibles avec les principes indiqués dans les Orientations d’Aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs (pièce n°3).

ARTICLE AUX 6 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX EMPRISES PUBLIQUES ET AUX VOIES* (PUBLIQUES ET PRIVEES)

6.1. - CHAMP D’APPLICATION Les voies* et emprises publiques considérées pour l’application des dispositions du présent article sont les voies* et emprises publiques ainsi que les voies* privées ouvertes à la circulation du public et les emprises privées d’usage public qu’il s’agisse de voies* ou emprises existantes ou à créer. Cet article s’applique à l’ensemble des constructions à l’exclusion des clôtures qui sont régies par l’article 11. L’implantation est considérée en excluant les débords de toiture.

6.2. - REGLE GENERALE Dans le secteur AUXb, les constructions* doivent être implantées à l’alignement* ou avec un recul* de 3 mètres minimum par rapport à l’alignement* de la voie*. Les bâtiments* doivent être implantés avec un recul* de 10 mètres minimum par rapport à l’axe de la RD108E1. Dans le secteur AUXm, les constructions* doivent être implantées à l’alignement* ou avec un recul* de 3 mètres minimum par rapport à l’alignement* de la voie*.

6.3. - DISPOSITIONS PARTICULIERES 6.3.1. Dans le cadre d’une opération d’aménagement, des dispositions différentes peuvent être admises à condition que les règles d’implantation* soient clairement définies dans le cadre de l’opération elle-même. 6.3.2. Dans les marges de recul*, sont autorisés : les locaux vélos et ordures ménagères sous réserve d'une intégration paysagère et architecturale, les adjonctions de faible emprise aux constructions* existantes répondant à des motifs d'isolation thermique, acoustique, à l'accessibilité, les dispositifs nécessaires à l'utilisation des énergies renouvelables ... 6.3.3. Il n’est pas fixé de règle d’implantation par rapport aux voies* et emprises publiques pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

ARTICLE AUX 7 IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS* PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*

7.1. - CHAMP D’APPLICATION Les dispositions du présent article régissent l’implantation des constructions* par rapport aux limites séparatives* et qui ne sont pas concernées par l’application de l’article 6.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 218 7.2. - REGLE GENERALE 7.2.1. Dans le secteur AUXb : 7.2.1.1. Les bâtiments*, ou parties de bâtiment*, doivent être implantés en retrait* des limites séparatives*. Ce retrait* doit être au minium égal à la demi-hauteur de la construction*, sans être inférieur à 4 mètres. Ce retrait* est mesuré horizontalement entre le nu des façades* du bâtiment* et les limites séparatives*. 7.2.1.2. L’implantation en limites séparatives* peut cependant être admise, lorsque les activités sont communes ou complémentaires ou que des dispositions de sécurité, notamment contre l’incendie sont prévues. 7.2.1.3. Les constructions* nouvelles doivent être implantées en observant un retrait* minimum de 6 mètres : - par rapport aux limites séparatives* qui jouxtent une zone à vocation dominante d’habitation, - par rapport aux limites séparatives* qui jouxtent une zone naturelle ou agricole. 7.2.2. Dans le secteur AUXm, les bâtiments*, ou parties de bâtiment* doivent être implantées en observant un retrait* minimum de 6 mètres par rapport aux limites séparatives. 7.2.3. Les constructions* ne constituant pas des bâtiments* peuvent être implantées en limites séparatives*, ou en observant un retrait*.

7.3. - DISPOSITIONS PARTICULIERES 7.3.1. Dans le cadre d’une opération d’aménagement, des dispositions différentes peuvent être admises à condition que les règles d’implantation* soient clairement définies dans le cadre de l’opération elle-même. 7.3.2. Il n’est pas fixé de règle d’implantation* par rapport aux limites séparatives* pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

Le cas échéant, les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE AUX 9 EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS*

9.1. - L’EMPRISE AU SOL* MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS* AUXb : L’emprise au sol* ne doit pas excéder 60 % de la superficie de l’unité foncière*. AUXm : L’emprise au sol* ne doit pas excéder 30 % de la superficie de l’unité foncière*.

9.2. - DISPOSITIONS PARTICULIERES L’emprise au sol* des constructions* n’est pas fixée de règle pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt général.

ARTICLE AUX 10 HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS*

10.1. - MODALITE DE CALCUL DE LA HAUTEUR La hauteur des constructions* est mesurée à partir du sol existant jusqu'au sommet du bâtiment*, ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures exclus.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 219 Le niveau du sol existant est défini par la moyenne des points altimétriques mesurés avant réalisation des travaux aux extrémités de la construction*.

10.2. - REGLE GENERALE Dans le secteur AUXb, la hauteur maximale des constructions* est limitée à 15 mètres. En cas d’implantation à l’alignement*, la hauteur des constructions* est limitée à 8m dans la marge de recul* définie à l’article AUX6.2. Dans le secteur AUXm, les constructions* ne doivent pas excéder une hauteur maximale de 12 mètres en s'inscrivant dans un gabarit enveloppe défini par le schéma ci-dessous :

10.3. - DISPOSITIONS PARTICULIERES 10.3.1. Une hauteur différente pourra être admise dans le cadre de contraintes techniques particulières, sous réserve qu’elles soient justifiées et que la construction* fasse l’objet d’une intégration paysagère et architecturale. 10.3.2. Il n’est pas fixé de règle de hauteur maximale pour les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt général.

ARTICLE AUX 11 ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS* ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS – CLOTURES

11.1. - ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS 11.1.1. Principes généraux Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions*, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments* ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions* doivent s’intégrer harmonieusement aux lieux avoisinants ainsi qu’aux paysages environnants. Ce principe général concerne aussi bien l’édification de constructions* nouvelles que

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 220 toute intervention sur des bâtiments* et des aménagements existants (restauration*, transformation, extension, …). Il est en de même des constructions* annexes* qui doivent en outre s’intégrer harmonieusement avec la construction* principale à laquelle elles se rattachent. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, briques creuses, agglomérés de ciment, etc) est interdit. Les dépôts de matériaux et de matériel, les aires de services, le stockage des déchets par conteneurs ou benne, ne doivent pas être visibles depuis l’espace public ; ils peuvent être cachés par un bâtiment*, par une haie, par un mur opaque de hauteur adéquate ou encore par un écran traité comme une véritable façade* en termes de matériau(x) et de hauteur. 11.1.2. Dispositifs énergétiques et projets dits « contemporains » Le recours à des matériaux et des mises en œuvre innovantes en matière d’aspect et de techniques de construction* (recherche de qualité environnementale, économies d’énergie, …) est admis dans le respect d’une bonne intégration à leur environnement. La pose de panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en façade* doit s’inscrire dans l’architecture du bâtiment* et participer pleinement à la composition architecturale afin d’assurer une bonne intégration à leur environnement. Les panneaux solaires (solaire thermique, photovoltaïque) en toiture doivent s’intégrer le mieux possible dans le pan de la toiture. La pose de panneaux solaires en toitures terrasses est également autorisée. Dans tous les cas, leur intégration doit être recherchée pour en limiter l’impact visuel.

11.2. - CLOTURES 11.2.1. Règles Générales Les clôtures devront par leur aspect, leur nature et leurs dimensions, s’intégrer harmonieusement à l’environnement urbain. Les clôtures doivent respecter les plantations existantes (haies et boisements). Les éléments repérés au titre du L123-1-5 7e du code de l’urbanisme doivent être conservés dans les conditions prévues aux dispositions générales. Dans le cas de murs et murets enduits, ceux-ci doivent l'être sur les deux faces. A proximité immédiate des carrefours, des modalités particulières de clôture peuvent être imposées pour des raisons de sécurité : interdiction de mur plein, de haies vives, d'arbres, d'arbustes, réalisation de pan coupé, …. 11.2.2. Mise en œuvre Dans le secteur AUXb, les clôtures d'une hauteur maximum de 2 mètres, doivent être constituées : - soit d’un mur-bahut surmontée d'une grille, - soit d’un grillage soudé sur poteaux de même couleur, éventuellement doublés de végétation, ou de haies vives d’essences diversifiées locales. Par ailleurs, pour marquer l’entrée de la parcelle un mur plein d’une hauteur maximale de 2 mètres pourra être admis ponctuellement. Une constitution et une hauteur différentes pourront être admises dans le cadre de contraintes techniques particulières, sous réserve qu’elles soient justifiées et que la clôture fasse l’objet d’une intégration paysagère et architecturale. Dans le secteur AUXm, A l’alignement* des voies* publiques ou privées et des emprises publiques, les clôtures doivent être constituées :  soit par un muret enduit n'excédant pas 0,60 mètre surmonté d’un dispositif à claire-voie, l'ensemble ne pouvant excéder 1,60 mètres de hauteur.  soit par un espace paysager de présentation ouvert d’une largeur minimale de 3 mètres avec possibilité de clôture en retrait de 3 mètres minimum par un grillage ou un mur n’excédant pas 2 mètres. Les clôtures en limite séparative devront être constituées de haies vives d’essences diversifiées locales doublées ou non d'un grillage n’excédant pas une hauteur de 2 mètres.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 221

11.3. - RESEAUX DIVERS / LOCAUX ET EQUIPEMENTS TECHNIQUES Les équipements techniques tels que les transformateurs électriques, répartiteurs téléphoniques, matériels de ventilation et de climatisation, regards, boitiers, coffrets, compteurs, boites aux lettres, … doivent être intégrés dans la construction* ou les clôtures en s'implantant selon une logique de dissimulation. En cas d’impossibilité technique avérée, ils doivent être intégrés à la composition générale du paysage dans les meilleures conditions.

ARTICLE AUX 13 OBLIGATIONS IMPOSEES AUX CONSTRUCTEURS EN MATIERE DE REALISATION D'ESPACES LIBRES, D'AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS ET DE PLANTATIONS

Les espaces libres aux abords de la construction* doivent être traités avec un soin particulier afin de participer à son insertion dans le site, à l’amélioration du cadre de vie et à la gestion de l’eau pluviale. Lors de travaux de réhabilitation ou d’extension sur des constructions* existantes, la qualité des espaces libres doit être maintenue ou améliorée. Les arbres existants devront être conservés dans la mesure du possible. Tout arbre abattu devra être remplacé si l’espace libre* restant le permet. Il conviendra de privilégier des essences locales (voir le document « Annexe horticole » du présent règlement écrit). Les aires de stationnement des véhicules motorisés doivent faire l’objet d’un traitement paysager d’ensemble, y compris les délaissées. Des écrans paysagés doivent être réalisés pour préserver les paysages environnants et atténuer l’impact de certaines constructions* ou installations (protection visuelle des dépôts, aires de stockage…). Les espaces boisés classés figurant aux documents graphiques du règlement doivent respecter les dispositions de l’article 7 des dispositions générales du présent règlement. Les éléments de patrimoine naturel identifiés en vertu du 7° de l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme sur les documents graphiques du règlement et dont la liste figure aux annexes* du présent règlement doivent respecter les dispositions de l’article 5 des Dispositions générales du présent règlement. En outre, dans le secteur AUXm : - les espaces paysagés* représenteront au moins 10% de l’unité foncière, - les aires de stationnement extérieures comportant plus de 4 emplacements doivent être plantées, à raison d'au moins un arbre par tranche de 6 places de stationnement créées. Les essences utilisées seront adaptées à la nature du sol. Dans le cas de construction en retrait de l’alignement, les surfaces libres en bordure de voie ainsi que les délaissés des aires de stationnement doivent être traités en espaces paysagés.

Le cas échéant, les principes de plantations* à réaliser et les conditions d’intégration paysagère des projets figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 222 3.2.2. Evolutions portées à l’écriture règlementaire de la zone A

Le règlement de la zone A évoluera dans la forme pour reprendre la vocation spécifique du secteur Am dans le caractère de la zone et non dans le corps de la règle. Les éléments modifiés sont indiqués en bleu ci-dessous. Seuls les articles modifiés sont repris.

ZONE A

CARACTERE DE LA ZONE A

La zone A correspond aux espaces dédiés à l’activité agricole, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres. Elle correspond aux terrains sur lesquels s’est développée l’activité agricole et se caractérise par la présence : - de terrains cultivés ou non, - de quelques constructions*, liées ou non à l’exploitation agricole. La zone A comprend trois secteurs : - le secteur Ah, qui correspond aux bâtiments* isolés disséminés dans l’espace à dominante rurale de la commune. Ils rassemblent essentiellement des constructions* à destination d’habitation sans lien avec l’agriculture. - le secteur Am qui correspond à des espaces dédiés aux cultures spécialisées dites « de proximité » (pépinières, maraîchage, agriculture citadine…) compatibles avec la proximité de zones d’habitat de maraîchage et de pépinières, à préserver et à valoriser en adéquation avec le projet de restructuration d'entrée de ville Ouest, défini dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs ». - le secteur Ap qui correspond à des espaces de grande valeur paysagère. Ils coïncident avec les espaces situés en bordure Nord de la RN11 en frange des villages des Brandes et de La Fromagère. - le secteur Ab qui correspond à des espaces à enjeu de développement à long terme et sensible au niveau du paysage. Ils coïncident en majeur partie avec les espaces ouverts, propice aux vues lointaines situé dans la frange Sud du bourg et identifié au Schéma de Cohérence Territoriale comme site stratégique en lien le statut de pôle d’appui de Dompierre-sur-Mer. Les règles énoncées pour la zone A sont essentiellement destinées à : - préserver l’ensemble des potentialités agronomiques, biologiques et économiques des terres agricoles, - permettre une évolution des activités et des structures agricoles présentes pour s’adapter aux exigences des pratiques et de la modernisation de l’agriculture, - permettre l’installation de nouveaux sièges d’exploitation agricole dans un environnement adapté. Les constructions* et installations nécessaires à des équipements collectifs peuvent être autorisées dans les zones naturelles, agricoles ou forestières dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière du terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. Toutefois, les projets d’infrastructures routières et ferrées y sont autorisés. Dans le secteur Ap de grande valeur paysagère, toute construction* est interdite en vue à la fois de préserver et valoriser des espaces présentant un potentiel agronomique, biologique ou économique ainsi que le paysage qui leur est attaché. Dans le secteur Ab à enjeu de développement à long terme et sensible au niveau du paysage, il s’agit de ne pas augmenter les enjeux agricoles en présence tout en préservant à court terme le potentiel agronomique, biologique ou économique des espaces ainsi que le paysage qui leur est attaché.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 223 Dans le secteur Ah, les capacités d’accueil sont volontairement limitées afin de prévenir toute atteinte à la préservation des sols agricoles, forestiers, la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages. Le cas échéant, les principes d’aménagement à réaliser figurant dans les « Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs », du présent plan local d’urbanisme doivent être respectés.

ARTICLE A 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

2.1. - DANS L’ENSEMBLE DE LA ZONE A (Y COMPRIS SECTEURS Ah, Am, Ab et Ap) : Sont admis : - les exhaussements* et affouillements* du sol sous réserve qu’ils soient indispensables au bon fonctionnement de l’activité agricole ou qu’ils soient nécessaire aux travaux d’intérêt général, - Les constructions* de faible emprise et les installations techniques directement liées à l’activité agricole ainsi que les bâtiments* à condition qu’ils soient liés à la gestion des réserves d’eau (telle que station et équipement de pompage, …) sous réserve qu’elles ne dénaturent pas le caractère des paysages et qu’elles s’intègrent à l’espace environnant ; des plantations pourront être exigées à cet effet afin de les dissimuler dans le paysage, - les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sous réserve qu’elles s’intègrent à l’espace environnant, - les infrastructures de transport routières ou ferrées aux conditions cumulatives suivantes : - qu’elles ne dénaturent pas le caractère des paysages, - qu’elles ne portent pas atteinte à la préservation des milieux et notamment des corridors de biodiversité mentionnés au PADD, - qu’elles sont compatibles avec les principes indiqués le cas échéant aux orientations d’aménagement ; Des plantations et des ouvrages spécifiques pourront être exigés afin d’assurer la préservation de la continuité écologique.

2.2. - DANS LA ZONE A (A L’EXCLUSION DES SECTEURS Ah, Am, Ab et Ap) : Sont admises dès lors qu’elles sont conçues pour s’intégrer au site dans lequel elles s’implantent et ne compromettent pas le caractère agricole de la zone, les occupations et utilisations des sols suivantes : - Les constructions* et installations à destination agricole dès lors qu’elles sont nécessaires et directement liées à une exploitation agricole ou à l’activité agricole tels que les silos et leurs annexes*; - Les constructions* à destination d’habitation nécessaires aux exploitations agricoles (logement de fonction agricole) motivées par la surveillance et la présence permanente au regard de la nature de l’activité (élevage, installation de maraîchage,….) et de sa taille. Les habitations seront implantées aux abords immédiats des constructions* ou d’installations nécessaires aux activités agricoles, sauf impossibilité liée à la configuration de l’exploitation, à la topographie, à l’organisation économique ou sociale de l’exploitation ou des exigences sanitaires.

2.3. - UNIQUEMENT DANS LA ZONE A (A L’EXCLUSION DES SECTEURS Ah, Am, Ab et Ap) : Sont admis : - Les constructions* et installations classées pour la protection de l’environnement dès lors qu’elles sont nécessaires à l’activité agricole. - Les nouvelles constructions* à destination d’activités agricoles régies par l’article L111-3 du code rural dès lors qu’elles sont implantées à une distance minimale de la limite des zones urbaines ou à urbaniser correspondant aux dispositions en vigueur.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 224 2.4. - UNIQUEMENT DANS LE SECTEUR Am : Sont admises les constructions* et installations nécessaires à l’activité agricole aux exploitations agricoles spécialisées dite "de proximité" (pépinières, maraîchage, agriculture citadine, …), sous réserve qu’elles s’intègrent à l’espace environnant et qu’elles soient compatibles avec la vocation du secteur définie dans le caractère de la zone et avec les orientations d’aménagement définies sur le secteur (pièce n°3).

2.5. - UNIQUEMENT DANS LE SECTEUR Ah : Sont admis : - la réfection, l’aménagement et l’extension des constructions* existantes à la date d’approbation du PLU, quelle que soit leur destination. Toutefois, ces extensions sont limitées et doivent être inférieures à 50 m² d’emprise au sol* en sus de l’emprise au sol* du bâtiment* existant à la date d’approbation du PLU sans dépasser 170 m² de la surface de plancher totale ; - la construction* de bâtiments* annexes* aux habitations existantes à la date d’approbation du PLU aux conditions cumulatives suivantes : - les annexes* projetées doivent être directement liées à une habitation existante sur l’unité foncière*, - l’emprise au sol* cumulée des annexes* n’excèdent pas 25 m² supplémentaires par rapport à l’emprise au sol* des annexes* existantes à la date d’approbation du PLU, - la hauteur des annexes* projetées n’excède pas 4,5 mètres au faîtage* et qu’elles fassent l’objet d’une bonne insertion paysagère.

3.2.3. Evolutions portées à l’écriture règlementaire de la zone UFm

Le règlement de la zone UFm est également amené à être amendé dans son article 2. Les éléments modifiés sont indiqués en bleu ci-dessous. Seuls les articles modifiés sont repris.

ZONE UF

ARTICLE UF 2 OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

2.1. - SONT ADMISES : 2.1.1. Toutes les occupations et utilisations du sol nouvelles non interdites à l’article UF1 dès lors qu’elles : - sont projetées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble portant sur tout ou partie du secteur considéré, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes au secteur. Cette disposition ne s’applique pas aux constructions* à destinations d’équipements collectifs ; - sont desservies par des voiries et par des réseaux divers ayant une capacité suffisante au regard de l’opération projetée; PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 225 - ne sont pas de nature à compromettre l’aménagement cohérent de l’ensemble du secteur, dans le cas où l’opération ne concerne qu’une partie du secteur concerné ; - qu’elles s’intègrent dans un schéma d’aménagement cohérent compatible avec les principes indiqués le cas échéant dans les Orientations d’Aménagement. Ces conditions sont cumulatives. En outre, dans le secteur UFm uniquement, le projet d’aménagement envisagé devra être réalisé dans le cadre d’un projet d’ensemble portant sur une unité foncière supérieure ou égale à 10000 m² et permettant de disposer de tous les équipements nécessaires à la desserte. Ce minimum ne s’applique pas aux ensembles fonciers résiduels à la réalisation du projet d’ensemble situés sur le secteur considéré. 2.1.2. Uniquement dans le secteur UFm, pour les constructions* existantes à la date d’approbation du PLU et sous réserve de ne pas compromettre l’aménagement cohérent de l’ensemble du secteur et qu’elles restent compatibles avec les orientations d’aménagement définies sur le secteur : - La réfection, l’aménagement et l’extension des constructions* et installations nécessaires aux exploitations agricoles spécialisées dite "de proximité" (pépinières, maraîchage, agriculture citadine, …), sous réserve qu’elles s’intègrent à l’espace environnant et dans la limite de 200m² d’emprise au sol* supplémentaire par rapport à l’emprise au sol* des constructions* existantes à la date d’approbation du PLU et ceci sur l’ensemble de la zone UFm, - la réfection, l’aménagement et l’extension des bâtiments* à usage d’habitation dans la limite de 30m² d’emprise au sol* supplémentaire par rapport à celle des bâtiments* existants à la date d’approbation du PLU. - la construction* de bâtiments* annexes* aux habitations existantes à la date d’approbation du PLU aux conditions cumulatives suivantes : - les annexes* projetées doivent être directement liées à une habitation existante sur l’unité foncière*, - l’emprise au sol* des annexes* n’excèdent pas 25m² supplémentaires par rapport à l’emprise au sol* des annexes* existantes à la date d’approbation du PLU, - La hauteur des annexes* projetées n’excède pas 4,5 mètres au faîtage* et qu’elles fassent l’objet d’une bonne insertion paysagère.

2.2. - CONDITIONS RELATIVES AUX DESTINATIONS DES CONSTRUCTIONS* 2.2.1. Dès lors qu’elles ne sont pas interdites au titre des articles UF1 et UF2.1, les constructions*, ouvrages ou travaux à destination d’activités commerciales et artisanales à condition que soient mises en œuvre toutes les dispositions utiles pour les rendre compatibles avec le milieu environnant et permettre d’éviter les nuisances et les dangers éventuels. 2.2.2. Sont autorisées les installations nouvelles classées soumises à déclaration aux conditions cumulatives suivantes : - que leur importance (volume, emprise) ne modifie pas le caractère de la zone, - que soient mises en œuvre toutes les dispositions utiles pour les rendre compatibles avec les milieux environnants et permettre d’éviter les nuisances éventuelles, - dans le cas d’extension d’installations classées pour la protection de l’environnement existantes soumises à déclaration, que celles-ci soient maintenues dans leur classe initiale. 2.2.3. Sont admises les constructions* et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sous réserve d’une bonne insertion paysagère dans le site. 2.2.4. Sont admis les constructions* à destination d’entrepôts si ceux-ci constituent le complément d’une activité autorisée et installée sur l’unité foncière*. 2.2.5. Sur le secteur UFm uniquement, sont admises les constructions* et installations nécessaires aux exploitations agricoles spécialisées dite "de proximité" (pépinières, maraîchage, agriculture citadine, …), sous réserve qu’elles s’intègrent à l’espace environnant.

2.3. - CONDITIONS RELATIVES A DES RISQUES OU DES NUISANCES La nature, l’importance et l’aspect des constructions* et installations projetées doivent être compatibles avec la vocation à dominante résidentielle projetée et n’entraîner aucune nuisance ou

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 226 insalubrité pouvant causer des dommages ou troubles importants aux personnes, aux biens et aux éléments naturels destinés à résider ou à perdurer dans la zone.

2.4. - CONDITIONS RELATIVES A LA CREATION DE LOGEMENTS SOCIAUX Dans l’ensemble de la zone, pour tout programme de logements comportant : - soit 10 logements ou plus ; - soit représentant une surface de plancher supérieure à 1 000 m² ; - soit portant sur une unité foncière* de 2 500 m² minimum avant division à la date du 19 décembre 2008 ; il doit être réalisé au minimum 39 % de logements locatifs bénéficiant du concours de l’Etat (de type PLAI, PLUS ou équivalent). Lorsque l’application de la règle conduit à ne faire que 1 ou 2 logements locatifs sociaux*, ceux-ci peuvent être de statut PLS, dans la limite des agréments attribués par l'Etat. La règle ne s'applique pas dans le cas d'une division familiale gratuite d'une parcelle d'une superficie inférieure à 3 500 m² (partage successoral ou acte assimilé, donation au sein d’une même famille ou acte assimilé) ; Dans les ZAC et les projets d’ensemble, le taux s'applique également, mais de façon globale à l'échelle de l'opération et non par constructeur ; Dans les ZAC dont le dossier de création est antérieur à l'adoption du PLH, une part de PLS pourra être prise en compte au titre des logements aidés, dans la limite des agréments attribués par l'Etat.

3.3 - Evolution portée aux orientations d’aménagement

L’écriture de l’orientation d’aménagement sera revue à la marge afin : - d’affirmer le principe de désenclavement de la ZAC. En effet, au vu de l’avancement des réflexions, le tracé de la voirie reliant la ZAC à l’avenue du Général de Gaulle pourra être plus souple et réfléchit dans le cadre de l’aménagement de la zone UFm. L’emplacement réservé initialement envisagé est ainsi supprimé pour laisser cette souplesse dans le plan de composition. - d’affiner les objectifs de densité de logements sur le secteur et de les décliner de façon plus précise sur la première phase envisagée. - de conforter et renforcer les principes énoncés (dessertes, intégration paysagère des projets) et notamment d’affiner les principes de transition entre les zones d’habitat nouvelles et les zones des pépinières (accès et dessertes dissociés, traitement de la transition paysagère, traitement du nouveau bâtiment commercial assurant son retournement vers la nouvelle entrée de ville à terme…). Rappel de l’écriture actuel de l’orientation d’aménagement (pièce n°3 du PLU approuvé), les éléments modifiés sont indiqués en bleu ci-dessous : p.20 : « Le PADD prévoit une nouvelle organisation des voies et des entrées de ville à partir de la future RD 9 ; celle-ci doit permettre de mieux répartir les flux entre Dompierre ville et les pôles majeurs de déplacement de l'agglomération de La Rochelle, et, avec deux nouvelles entrées de ville, proposer une véritable alternative au demi échangeur de La Fromagère : - l’entrée Sud Ouest (Rue du Général de Gaulle), à partir de la future RD 9, viendra renforcer les accès à Dompierre à partir de la RN 11, - l’entrée Sud (avenue de la Gare) sera reconfigurée et redressée depuis Corne Neuve. »

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 227 p.23 et 24 : . Recomposer l'axe historique avec infléchissement au Sud (vers la future RD 9), et aménager une véritable entrée de ville : - Créer un lieu public fort et qualifiant : - espace de rencontre (voire place urbaine) en lien avec la réserve foncière (équipement collectif éventuel à long terme et possibilité de maintien de l’entrée de ville actuelle), - cadrer l'entrée de ville par des immeubles collectifs, et marquer ainsi une séquence forte dans la progression vers le centre ville, - développer et affirmer les fonctions urbaines : immeubles collectifs propices à l'émergence de commerces et services en pied d'immeubles. - Mise en scène et affirmation du statut structurant de la rue du Gal de Gaulle avec : - préservation du mail paysager au Nord, - composition d'un nouveau front urbain qualifiant en rive Sud, en accompagnement du mail paysager. Les logements traversant permettant une double orientation (sur rue au Nord et sur cour au sud) seront privilégiés sur l’avenue du Gal de Gaulle, - création à terme d'une voie structurante pour connecter le quartier de la Gare (ZAC en cours) et proposer ainsi une nouvelle trame viaire lisible et hiérarchisée adaptée aux flux de circulation futurs (déclinaison du schéma de circulation inscrit au PADD et alternative à la rue interquartier de la Garenne), - permettre l'aménagement d'une ligne de transport en commun cadencé en liaison directe avec l'agglomération de La Rochelle et l'île majeure (futur pôle tertiaire). . Faire de la ruralité le cadre d'un développement privilégié : Pour une ville verte et aérée, imbriquée dans des paysages ouverts et préservés, proche de la nature et des fonctions agricoles : - Pérenniser les espaces agricoles inhérents aux pépinières (terres de qualité agronomique), - Faire entrer la nature dans la ville et ouvrir les quartiers sur le paysage de cultures spécialisées : - en lien avec la séquence d'approche de la nouvelle entrée de ville - au niveau du quartier de la Gare sur le paysage de cultures spécialisées ; - Aménager les chemins d'exploitations sous forme de liaisons douces ouvertes au public : - lien entre les quartiers, vers l'axe de transport en commun, - lieux de découverte quotidienne (ou de redécouverte) de l'identité rurale au sein de la ville en longeant les cultures spécialisées, - Préserver la partie Nord de la rue des Fleurs dans sa configuration actuelle ; la prolonger parallèlement à la rue du Gal de Gaulle jusqu'au lieu public projeté en entrée de ville selon la même configuration : voie mixte et apaisée, de transition entre les fonctions agricoles (pépinières) et les espaces urbanisés, aménagée en priorité pour les modes doux. - Affirmer l'identité agricole sur l'axe d'entrée de ville : - larges poches de cultures, - espace commercial potentiel pour les pépinières (bâtiment de type jardinerie associé au lieu public projeté voir ci-dessus), Une attention particulière est attendue pour réussir l'insertion de ce bâti et des installations au sein de la future entrée de ville : - recherche de composition urbaine et de qualité architecturale, particulièrement pour l'angle du bâtiment orienté vers l'espace public projeté : hauteur en harmonie avec les futurs immeubles collectifs projetés à proximité (6 7 à 8 m à l'acrotère minimum), souligner le hall d'entrée, dissimuler les toitures si celles-ci ne participent pas à la mise en valeur esthétique du bâti, façades aveugles interdites, - parking paysagé avec un linéaire de stationnement limité en façade sur voie.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 228 Schéma de principe du traitement paysager du parking

NB : les localisations des accès et des cheminements doux sont indicatives

- entrée des pépinières pouvant être maintenue en première phase sur l’avenue du Gal de Gaulle : la qualité paysagère sera soignée afin de limiter l’impact des espaces stationnement et d’assurer une qualité du traitement des limites avec les espaces adjacents. Ainsi, le traitement de la limite avec l’avenue du Gal De Gaulle devra : - permettre de préserver l’alignement d’arbres existants sur l’espace public, - proposer un traitement qualitatif de cette limite sur l’avenue d’environ 60 mètres de façade (clôture basse maçonnée en alignement sur l’avenue doublée de plantations ou espace de présentation paysager et clôture en retrait d’au moins 3 mètres), - intégrer et répartir au sein de l’espace de stationnement des plantations (arbres, îlots plantés, haies basses…) permettant de limiter l’impact de la voiture. Tout ou partie de la zone de stationnement pourra opportunément être traitée avec des matériaux perméables (cf références ci-dessous).

. Concilier plus value paysagère et activités agricoles : - Faire entrer la nature et l'agriculture en ville et : - réserver des espaces de cultures exclusifs (sans bâtiment), faisant également office d'espaces de respiration, - réaliser des clôtures simples pour préserver les vues sur les cultures.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 229 - Eviter les limites rigides dans le paysage, et aménager des transitions qualitatives : - transition paysagère souple entre les bâtiments d'activités (entrepôts/ateliers liés aux pépinières) et les cultures, - bandes boisées pour préserver les cultures des vents dominants. - Limiter les nuisances potentielles : - prolongement de la rue des Fleurs (en parallèle de la rue de Gaulle) en interface entre les futurs quartiers d'habitat et les espaces de cultures, - haies de temporisation en mélange en rive Nord (liées aux îlots urbanisés), - dissociation des accès techniques et de livraison liés aux pépinières et des accès résidentiels.

. Déplacer à terme (phase 2 ou 3) le terrain d'accueil des gens du voyage

D'une façon générale les Orientations d'Aménagement doivent permettre : - d'optimiser l'espace, - de conforter la population sur un axe d'entrée ville majeur, en lien direct avec le réseau de transports en commun de l'agglomération, - de diversifier la population en privilégiant la mixité de l'habitat, et en programmant la réalisation de logements sociaux en application du Programme Local de l'Habitat. »

Récapitulatif des potentialités

Habitat collectif et intermédiaire, Vocation générale du secteur commerce spécialisé, agriculture de proximité

Superficie urbanisable indicative Secteur UFm : Environ 2 ha Nombre total de logements (indicatif) Environ 160 100

Dont estimatif logements sociaux 39% des logements réalisés par opération

Par ailleurs, les simulations d’aménagement indiquant un phasage prévisionnel d’évolution du secteur figurant p.21 sont supprimées.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 230 OA avant modification

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 231

OA après modification

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 232

3.4 - Autres évolutions portées au document

- Actualisation du rapport de présentation

Le rapport de présentation est actualisé pour tenir compte de la modification : tableau des surfaces et tableau de synthèse du nombre de logements. Les pages 111, 112, 115, 130 à 131, 161 à 162 et 172 connaissent ainsi des évolutions.

- Abrogation de la servitude PT2 St Xandre/Rochefort (servitude de protection des centres radioélectriques contre les obstacles)

Cette servitude qui passait à l’extrême Nord du territoire communal a été abrogée par décret du 11 janvier 2005. Cette modification est ainsi l’occasion de mettre à jour le document en supprimant cette servitude dans la liste et le plan des servitudes.

- Evolution des annexes sanitaires

Le zonage d’assainissement fait l’objet d’évolutions (décrite dans la notice de présentation relative à la modification du zonage d’assainissement) qui sont reprises et intégrées dans les annexes sanitaires (pièce 5.2.2.) du PLU modifié. La notice d’assainissement (pièce 5.2.5.) est également revue en conséquence.

- Evolution du périmètre du DPUR (pièce 5.3.1.)

Les limites des zones urbaines et à urbaniser étant revues sur le secteur objet de la modification, le périmètre du droit de préemption urbain renforcé est ajustée sur les nouvelles limites.

PLU de DOMPIERRE SUR MER / 001 - Modif 1 approuvée le 27 février 2014 page 233