PROCÈS-VERBAL DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE

DÉPARTEMENT DE SÉANCE DU 28 MARS 2013 à

LA CHARENTE- Sous la présidence de M. , Président MARITIME Autres membres présents : Mme Marie-Claude BRIDONNEAU, M. Jean-François FOUNTAINE (jusqu’à la 2ème COMMUNAUTÉ question), M. Michel-Martial DURIEUX, M. Denis LEROY, M. Guy DENIER, Mme Maryline SIMONÉ, M. Jacques D'AGGLOMÉRATION BERNARD, M. Christian GRIMPRET, M. Guy COURSAN, M. Daniel GROSCOLAS (à partir de la 20ème question), M. DE Henri LAMBERT, M. Christian PEREZ, M. Jean-François VATRÉ, Mme Nathalie DUPUY, M. Pierre MALBOSC, Mme Soraya AMMOUCHE-MILHIET, Mme Nicole THOREAU, M. Jean-François DOUARD, M. Jacques LEGET, M. Jean- Pierre FOUCHER, M. Patrick ANGIBAUD, Mme Marie-Anne HECKMANN, M. Alain TUILLIÈRE, Vice-présidents

M. Yves AUDOUX, M. Michel AUTRUSSEAU, Mme Saliha AZÉMA, M. Bruno BARBIER, M. René BÉNÉTEAU, M. Michel BOBRIE, M. Jean-Pierre CARDIN (jusqu’à la 19ème question), Mme Marie-Thérèse CAUGNON, M. Jean- Claude CHICHÉ, M. Jean-Claude COUGNAUD, Mme Émilie de GUÉNIN-SABOURAUD, Mme Marie-Thérèse DELAHAYE, M. Vincent DEMESTER, M. Paulin DEROIR, M. Jack DILLENBOURG, M. Alain DRAPEAU (jusqu’à la 31ème question), Mme Sylvie DUBOIS, Mme Marylise FLEURET-PAGNOUX (jusqu’à la 31ème question), M. Gérard FOUGERAY, Mme Patricia FRIOU, M. Gérard GOUSSEAU, M. Christian GUICHET, Mme Josseline GUITTON, M. Date de David LABICHE, Mme Sabrina LACONI, Mme Joëlle LAPORTE-MAUDIRE, M. Patrick LARIBLE, M. Henri MASSIN, M. convocation Philippe MASSONNET, Mme Esther MÉMAIN (jusqu’à la 24ème question), M. Marc NÉDÉLEC, M. Yvon NEVEUX, 22/03/2013 Mme Brigitte PEUDUPIN, M. Michel PLANCHE (jusqu’à la 31ème question), M. Yannick REVERS, M. Jean-Marc SORNIN, Mme Christiane STAUB (jusqu’à la 31ème question), Mme Suzanne TALLARD (à partir de la 4ème question), M. Michel VEYSSIÈRE, Conseillers Date de publication : Membres absents excusés : M. Jean-François FOUNTAINE (à partir de la 3ème question), M. Yann JUIN, M. Daniel 04/04/2013 GROSCOLAS (jusqu’à la 19ème question) procuration à M. Michel VEYSSIÈRE, M. Jean-Louis LÉONARD procuration à M. Gérard FOUGERAY, M. Patrice JOUBERT procuration à M. Marc NÉDÉLEC, Vice-présidents

Mme Brigitte BAUDRY, Mme Catherine BENGUIGUI procuration à M. Maxime BONO, Mme Lolita BOLLEAU procuration à Mme Nathalie DUPUY, Mme Marie-Sophie BOTHOREL procuration à M. Guy COURSAN, M. Alain BUCHERIE procuration à M. Jean-Marc SORNIN, M. Jean-Pierre CARDIN (à partir de la 20ème question), M. Jean- Pierre CHANTECAILLE procuration à Mme Marylise FLEURET-PAGNOUX (jusqu’à la 31ème question), Mme Christelle CLAYSAC procuration à M. Denis LEROY, M. Pierre DERMONCOURT procuration à M. Yvon NEVEUX, M. Alain DRAPEAU (à partir de la 32ème question), Mme Sylviane DULIOUST, M. Olivier FALORNI procuration à Mme Patricia FRIOU, Mme Marylise FLEURET-PAGNOUX (à partir de la 32ème question), Mme Nathalie GARNIER, M. Dominique GENSAC procuration à M. Patrick ANGIBAUD, Mme Bérangère GILLE procuration à M. Jean-Pierre CARDIN (jusqu’à la 19ème question), Mme Brigitte GRAUX procuration à M. Jean-Claude CHICHÉ, M. Dominique HÉBERT, M. Arnaud JAULIN procuration à Mme Marie-Claude BRIDONNEAU, Mme Anne-Laure JAUMOUILLIÉ procuration à M. Jacques BERNARD, M. Philippe JOUSSEMET procuration à Mme Sabrina LACONI, M. Charles KLOBOUKOFF procuration à Mme Maryline SIMONÉ, M. Guillaume KRABAL procuration à M. Philippe MASSONNET, M. Daniel MATIFAS procuration à Mme Esther MÉMAIN (jusqu’à la 24ème question), Mme Esther MÉMAIN (à partir de la 25ème question), Mme Sylvie-Olympe MOREAU procuration à Mme Nicole THOREAU, Mme Dominique MORVANT procuration à M. David LABICHE, M. Habib MOUFFOKES procuration à M. Jack DILLENBOURG, Mme Annie PHELUT procuration à M. Paulin DEROIR, M. Michel PLANCHE (à partir de la 32ème question), M. Jean-Pierre ROBLIN, M. Jean-Louis ROLLAND, Mme Véronique RUSSEIL procuration à Mme Emilie de GUENIN-SABOURAUD, Mme Christiane STAUB (à partir la 32ème question), Mme Suzanne TALLARD procuration à M. Alain TUILLIÈRE (jusqu’à la 3ème question), M. Abdel Nasser ZÉRARGA procuration à M. Michel AUTRUSSEAU, Conseillers

Secrétaire de séance : M. Sylvain MEUNIER

Le quorum étant atteint, Monsieur le Président ouvre la séance à 18 h 20. Monsieur Jean-François DOUARD, Maire de Lagord, souhaite la bienvenue aux conseillers communautaires.

Monsieur Sylvain Meunier est désigné comme secrétaire de séance.

Adoption du procès verbal du conseil communautaire du 29 janvier 2013.

Rendu des travaux du bureau exercés par délégation de l’organe délibérant (Article L5211.10 du Code Général des Collectivités Territoriales). Monsieur le Président rappelle que, conformément à l'article 6 des statuts, le Bureau communautaire a reçu délégation du Conseil communautaire par délibération du 11 avril 2008 pour délibérer en matière d'exercice du droit de préemption et autoriser Monsieur le Président à agir et accomplir des démarches nécessaires.

1 Conformément à l'article L 5211-10 du Code Général des Collectivités Territoriales, le Président rend compte des travaux du Bureau exercés par délégation à chaque réunion de l'organe délibérant.

Dans ce cadre, Monsieur le Président informe que le Bureau a décidé des opérations suivantes : Bureau du 18 janvier 2013 : o Commune de La Rochelle – Délégation du droit de priorité à la ville de La Rochelle – Immeuble situé 168-170 chemin des remparts à La Rochelle o Commune de Salles-Sur-Mer – Immeuble 5 rue du Roulet – Délégation du droit de préemption urbain à la commune o Commune de Sainte-Soulle – ZAD Usseau – Délégation du droit de préemption à l’Établissement public foncier de Poitou-Charentes sur ses périmètres d’intervention.

1-Élection d’un(e) vice-président(e) Vu les articles L5211-2, L2122-2, L2122-4, L2122-7, L2122-7-2 et L2122-15 ;

Vu le courrier du 17 janvier dernier adressé par M. Aimé Gloux, 18ème Vice-président de la Communauté d’Agglomération informant de sa démission de son mandat de conseiller communautaire et par voie de conséquence de son mandat de Vice-président ;

Vu l’installation de M. Henri MASSIN comme conseiller communautaire représentant la commune de Marsilly le 28 février 2013 ;

Considérant qu’un poste de Vice-président est vacant ;

Après délibération, le conseil communautaire propose : - De procéder à l’élection d’un(e) Vice-président(e) dans les conditions stipulées à l’article L2127-7 du CGCT, à savoir : o Election au scrutin secret à la majorité absolue o Si après 2 tours de scrutin, aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour de scrutin et l’élection a lieu à la majorité relative. - De décider qu’il occupera dans l’ordre du tableau le 27ème rang - De remonter d’un rang les Vice-présidents actuellement classés du rang 19 au rang 27. - D’approuver les modifications ci-dessus énoncées, - D’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous actes nécessaires à cet effet.

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’approuver les modifications ci-dessus énoncées, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous actes nécessaires à cet effet.

Monsieur le Président désigne Madame Émilie de Guénin-Sabouraud et Monsieur Michel Bobrie comme scrutateurs.

Monsieur le Président présente la candidature de Madame Marie-Thérèse Delahaye.

Il est ensuite procédé au vote à bulletins secrets.

1er tour :

Votants : 89 Bulletins litigieux (blancs + nuls) : 3 Suffrages exprimés : 86 Majorité absolue : 44 Marie-Thérèse Delahaye: 86

Madame Marie-Thérèse Delahaye ayant obtenu la majorité absolue des voix, est élue 27ème vice- présidente et Monsieur le Président la déclare installée dans ses fonctions.

2 - De décider qu’elle occupera dans l’ordre du tableau le 27ème rang - De remonter d’un rang les Vice-présidents actuellement classés du rang 19 au rang 27.

Adopté. Rapporteur : M. BONO

2-Nombre et répartition des sièges au conseil communautaire La loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, modifiée par la loi « Richard » du 31 décembre 2012 définit les nouvelles modalités de composition des assemblées et bureaux des communautés de communes et d’agglomération.

La loi établit des règles pour déterminer le nombre maximum de délégués et le mode de représentation de chacune des communes membres au sein du conseil communautaire.

Ces dispositions rentreront en vigueur après le prochain renouvellement général des conseils municipaux prévu en mars 2014.

Les règles pour déterminer le nombre des conseillers communautaires sont fixées par le nouvel article L5211-6-1 du CGCT qui comprend un tableau de référence en fonction de la population totale du groupement avec une attribution des sièges par commune à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne.

Sur ces bases, et sachant que chaque commune doit disposer d’au moins un siège, le nombre de conseillers communautaires pour la Communauté d’Agglomération de La Rochelle serait de 70 avec une répartition selon le tableau joint.

La loi prévoit que, sous réserve d’un accord à la majorité qualifiée des communes (moitié du nombre des communes représentant les deux tiers de la population ou l’inverse), ce nombre peut être augmenté jusqu’à 10%, soit 77 avec une libre répartition des sièges supplémentaires (option 1) ou jusqu’à 25%, soit 87 avec une libre répartition des sièges (option 2), mais avec l’obligation dans le dernier cas de respecter les trois autres critères suivants :

- Cette répartition tient compte de la population de chaque commune, - Chaque commune dispose d’au moins un siège, - Aucune commune ne peut disposer de plus de la moitié des sièges.

Dans l’hypothèse de la recherche d’un accord pour l’application des options 1 ou 2 et selon les textes en vigueur à ce jour, les communes membres doivent se prononcer avant le 30 juin 2013, avec la prise d’un arrêté préfectoral au plus tard le 30 septembre 2013.

Pour respecter l’usage d’un délai de 3 mois de consultation des communes, il convient d’arrêter avant la fin mars 2013, une éventuelle proposition d’accord.

Suite aux consultations engagées auprès des 28 maires des communes actuelles et futures membres de la CdA, et après avis du bureau, il est proposé un accord pour un nombre porté à 80 avec une répartition par commune selon le tableau joint.

Par ailleurs, il est rappelé que le nombre de conseillers communautaires, pour la période transitoire entre le 1er janvier 2014 jusqu’au renouvellement général des conseils municipaux de mars 2014, sera porté à 116 avec une représentation pour chaque nouvelle commune de 2 délégués.

Monsieur le Président explique que ce nombre résulte d’un consensus avec les communes membres et les communes entrantes. Le nombre maximum de représentants possible étant de 87, celui de 80 délégués constitue donc un bon compromis, offrant une marge de manœuvre en cas d’évolution importante.

Par ailleurs, Monsieur le Président ajoute qu’en 2020, l’augmentation de la démographie viendra, sans doute, moduler la représentativité des communes.

3 Il précise en outre que les communes auront un délégué suppléant, que celles n’ayant qu’un seul délégué auront deux suppléants, garantissant ainsi la représentativité de toutes les communes.

En conséquence, et considérant les éléments exposés ci-dessus, et après délibération, le Conseil communautaire décide d’émettre un avis favorable sur cette proposition d’accord portant le nombre de délégués à 80 et de permettre à Monsieur le Président d’informer et saisir chacune des 28 communes pour les inviter à délibérer et se prononcer avant le 30 juin 2013.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. BONO

1 TABLEAU DE RÉPARTITION DES SIÈGES AU CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Commune Population Répartition Proposition Commune Population Répartition Proposition janvier 2013 70 délégués 80 délégués janvier 2013 70 délégués 80 délégués –SUR- PERIGNY 7 284 (4,5 %) 3 3 MER 3 739 (2,3 %) 1 2 (2,5 %)

AYTRÉ 8 914 (5,5 %) 3 4 (3,75 %) 5 361 (3,3 %) 2 3

BOURGNEUF 1 062 (0,6%) 1 1 (1,26 %) 75 170 LA ROCHELLE (46,4 %) 33 33 (41,25 %) CHÂTELAILLON- PLAGE 6 029 (3,7 %) 2 3 (3,75 %) SAINT-CHRISTOPHE 1 230 (0,7 %) 1 1

CLAVETTE 1 184 (0,7 %) 1 1 SAINT-MEDARD 1 820 (1,1 %) 1 1

CROIX-CHAPEAU 1 154 (0,7 %) 1 1 SAINT-ROGATIEN 1 920 (1,2 %) 1 1 DOMPIERRE-SUR- MER 5 329 (3,3 %) 2 3 SAINT-VIVIEN 1 101 (0,6 %) 1 1

ESNANDES 2 063 (1,3 %) 1 1 SAINT-XANDRE 4 488 (2,7 %) 1 2

L'HOUMEAU 2 267 (1,4 %) 1 1 SAINTE-SOULLE 3 577 (2,2 %) 1 2

LA JARNE 2 418 (1,5 %) 1 1 SALLES-SUR-MER 2 029 (1,2 %) 1 1 2 744 (1,7 %) 1 2 THAIRE 1 493 (0,9 %) 1 1 LAGORD 7 230 (4,5 %) 3 3 VERINES 1 987 (1,2 %) 1 1 MARSILLY 2 619 (1,6 %) 1 2 YVES 1 438 (0,8 %) 1 1 MONTROY 645 (0,4 %) 1 1 TOTAL 161 935 70 80 NIEUL-SUR-MER 5 640 (3,5 %) 2 3

4 3-Fonds de concours aux équipements communaux structurants (2008-2014) – Commune de Périgny – Aménagement du centre-ville Le Conseil communautaire, en application de l’article 4 de ses statuts, a décidé de compléter le dispositif des dotations de solidarité au bénéfice des communes en reconduisant le fonds de concours aux équipements communaux structurants dont les modalités et règles d’attribution ont été adoptées par délibération du 27 avril 2009.

Les projets subventionnables concernent des investissements à maîtrise d’ouvrage communale et structurants pour l’agglomération avec une seule opération par commune sur la durée de mandat 2008-2014. Le montant attribué, déduction faite des aides extérieures obtenues par la commune, est plafonné à 150 000 € et les modalités de versement sont les suivantes : - 50 % dès communication de l’ordre de service ou de l’acte d’acquisition, - 50 % sur justificatifs de dépenses représentant au moins 80 % des dépenses totales.

Après avis favorable du bureau et après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’attribuer le fonds de concours à la commune de Périgny, pour l’aménagement du centre ville tel que présenté ci-joint. - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes nécessaires à cet effet.

Monsieur Denier remercie la CdA pour l’attribution de ce fonds qui permettra à la commune de Périgny de réaliser certains équipements et de densifier le centre-ville autour d’un projet de développement cohérent.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme BRIDONNEAU

4-Modernisation de l’axe ferroviaire Nantes-Bordeaux – Etude préliminaire – Participation financière Bien que structurante pour l’ensemble de la façade atlantique, la ligne ferroviaire entre Nantes et Bordeaux connait un état critique du fait de la faiblesse de l’offre actuelle, de la vétusté de l’infrastructure et de l’obsolescence de la signalisation. Réseau ferré de a programmé en 2013 des travaux de maintenance relativement importants mais ces derniers ne permettent pas de garantir la survie de la ligne, en particulier de la section entre La Rochelle et La Roche-sur-Yon.

Entre 2010 et 2011, Réseau ferré de France et ses partenaires régionaux sur les Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine ont fait réaliser une analyse exploratoire sur l’axe Nantes Bordeaux afin d’identifier les perspectives de développement et les éléments d’infrastructure nécessaires pour accompagner ce développement.

Les différents partenaires de cette étude exploratoire, à laquelle la Communauté d’agglomération de La Rochelle a été associée bien que n’ayant pas pris part à son financement, ont affirmé leur attachement à cette ligne structurante. Dans l’objectif de développer cet axe ferroviaire, ils ont décidé d’engager la poursuite des études pour l’amélioration de la desserte entre Nantes et Bordeaux à travers quatre volets : - Volet 1 : étude d’infrastructure et d’aménagements ; - Volet 2 : étude d’exploitation ; - Volet 3 : étude de trafic ; - Volet 4 : choix du scénario projet et étude préliminaire de ce scénario.

Les volets 2 et 3 sont financés sur le solde de la convention relative à l’étude exploratoire réalisée entre 2010 et 2011. Les volets 1, 4 et 5 font l’objet d’une nouvelle convention sur une assise partenariale élargie pour laquelle la Communauté d’agglomération de La Rochelle est sollicitée à hauteur de 8 500 €.

Le plan de financement de cette nouvelle convention est le suivant : Clé montant € courants État 29,00% 58 000 € RFF 20,00% 40 000 € 5 Région Pays de la Loire 8,50% 17 000 € CG de la Vendée 8,50% 17 000 € Région Poitou-Charentes 8,50% 17 000 € CG de la Charente-Maritime 4,25% 8 500 € CDA La Rochelle 4,25% 8 500 € Région Aquitaine 17,00% 34 000 € Total 100,00% 200 000 €

Monsieur le Président explique que les résultats de l’étude ont proposé soit de supprimer une voie, soit de les conserver toutes les deux, sans amélioration des courbes. Il estime qu’il ne faut pas tromper l’usager et que cette ligne doit être maintenue car elle est structurante pour le territoire.

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’approuver la participation de la Communauté d’agglomération de La Rochelle au financement de l’étude préliminaire pour la modernisation de l’axe ferroviaire Nantes-Bordeaux à hauteur de 8 500 €, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous documents afférents.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. BONO

5-Garantie d’emprunt auprès de la Société Générale – CROUS de Poitiers – Construction de la résidence universitaire Jean Jouzel Vu l’article R 221-19 du code monétaire et financier, Vu les articles L 5111-4 et les articles L 5216-1 et suivants du Code général des collectivités territoriales, Vu l’article 2298 du Code Civil,

Dans le cadre de la construction de la résidence universitaire « Jean Jouzel » à La Rochelle, qui comprend 120 logements, dont 6 pour personnes à mobilité réduite, le CROUS de Poitiers sollicite la Communauté d’Agglomération de La Rochelle afin d’apporter une garantie partielle pour un prêt PLS souscrit par le CROUS auprès de la Société Générale, d’un montant global de 4 549 578 €. La CdA La Rochelle participe sous forme de fonds de concours dans le cadre du CPER au financement de cette résidence à hauteur de 500 000 €, soit 25% du total des subventions obtenues sur cette opération. Aussi, il est proposé d’apporter une garantie partielle de la CdA à l’emprunt souscrit par le CROUS à hauteur de 25% du montant du prêt, soit une garantie à hauteur de 1 137 394,50 €.

Les caractéristiques de ce prêt sont les suivantes : - Montant : 4 549 578 € - Durée : 25 ans - Taux : Taux du livret A majoré de 1.11% - Révision du taux : La révision intervient lors de chaque révision du taux du livret A et s’applique au capital restant dû. - Périodicité des échéances : Trimestrielle - Mode d’amortissement : Amortissement en capital constant.

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’apporter une garantie partielle, à hauteur de 25% du montant total du prêt, soit 1 137 394,50€, contracté par le CROUS de Poitiers auprès de la Société Générale, - de s’engager pour la durée totale de remboursement du prêts sur le montant du prêt garanti (soit 25% du prêt total) dû par le CROUS dont il ne se serait pas acquitté à la date d’exigibilité. Sur notification de l’impayé par lettre simple de la Société Générale, de s’engager à se substituer au CROUS pour son paiement, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais opposer le défaut de ressources nécessaires à ces règlements, - de s’engager pendant toute la durée, ci-dessus mentionnée, des prêts, à libérer, en cas de besoin, les ressources suffisantes pour couvrir les charges de l’emprunt partiellement garanti,

6 - d’autoriser Monsieur le Président de la Communauté d'Agglomération ou son représentant à intervenir aux contrats de prêts qui seront passés entre la Société Générale et l’emprunteur et à signer la convention.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme BRIDONNEAU

6-Commune de Dompierre-sur-Mer – Modification du zone d’assainissement – Approbation (QUESTION RETIRÉE)

7-Commune de Dompierre-sur-Mer – Révision du Plan d’Occupation des Sols (POS) et transformation en Plan Local d’Urbanisme (PLU) – Approbation du PLU (QUESTION RETIRÉE)

8-Commune de Dompierre-sur-Mer – Périmètre de préemption urbain renforcé – Modification (QUESTION RETIRÉE)

9-Commune de Châtelaillon-Plage – Modification du zonage d’assainissement - Approbation Par délibération en date du 14 décembre 2007, le Conseil communautaire a approuvé le zonage d’assainissement de l’ensemble du territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CdA).

Par arrêté en date du 22 octobre 2012, le Président de la CdA a prescrit la mise à l’enquête publique du projet de révision du plan d’occupation des sols et de sa transformation en Plan Local d’Urbanisme (PLU), ainsi que la modification du zonage d’assainissement de Châtelaillon-Plage. Cette enquête publique s’est déroulée du 12 novembre 2012 au 14 décembre 2012 inclus. Le commissaire enquêteur a ensuite transmis son rapport et ses conclusions, le 14 janvier 2013.

Considérant l’absence d’observation du public émise à l’occasion de l’enquête publique,

Vu l’avis favorable du commissaire enquêteur.

Après délibération, le Conseil communautaire décide d’approuver le zonage d’assainissement tel qu’il est annexé au dossier du projet de PLU de Châtelaillon-Plage.

La présente délibération : - fera l’objet d’un affichage pendant un mois au siège de la CdA, et en mairie de Châtelaillon- Plage. Mention de cet affichage sera également insérée dans le journal Sud-Ouest, - sera exécutoire dès sa transmission au Préfet de Charente–Maritime et accomplissement des mesures de publicité précitées, - sera publiée au recueil des actes administratifs mentionné à l’article R.5211-41 du code général des collectivités territoriales.

Le zonage d’assainissement sera tenu à la disposition du public en Préfecture, en mairie de Châtelaillon-Plage et au siège de la CdA, aux jours et heures habituels d'ouverture.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. DENIER

10-Commune de Châtelaillon-Plage – Périmètre du droit de préemption urbain renforcé – Modification Vu le Code de l’urbanisme, Vu le plan d’occupation des sols (POS) opposable de la commune de Châtelaillon-Plage approuvé le 18 juin 1999, Vu les statuts et compétences de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CdA), Vu la délibération du Conseil communautaire en date du 27 avril 2007 prescrivant la révision du POS de la commune de Châtelaillon-Plage, Vu le débat au sein du conseil municipal du 18 février 2009 puis 26 mars 2012 sur les orientations générales du projet d’aménagement et de développement durable, Vu le débat au sein du conseil communautaire du 27 février 2009 puis le 29 mars 2012 sur les orientations générales du projet d’aménagement et de développement durable, 7 Vu la délibération du Conseil communautaire en date du 28 juin 2012 approuvant le bilan de la concertation qui a eu lieu tout au long de la procédure et arrêtant le projet de plan local d’urbanisme (PLU) de Châtelaillon-Plage, Vu les avis favorables assortis d’observations émis par le Préfet de la Charente-Maritime le 1er octobre 2012, et par la mairie de Châtelaillon-Plage en date du 16 octobre 2012, Vu l’avis favorable du Conseil Général en date du 17 octobre 2012, de la chambre de commerce et d’industrie de la Charente-Maritime en date du 16 août 2012, de la Chambre d’agriculture en date du 3 octobre 2012, de la Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais en date du 13 septembre 2012, de la SNCF en date du 18 octobre 2012, Vu les avis réputés favorables de la Région Poitou-Charentes, de la chambre des métiers de la Charente-Maritime, de la section région conchyliculture, de la Mairie d’Angoulins, de la Mairie de Saint-Vivien, de la Mairie de Salles-sur-Mer, de la Mairie d’Yves, Vu l’avis favorable assorti d’observations de l’Autorité environnementale en date du 19 octobre 2012, Vu l’arrêté du Président de la CdA en date du 22 octobre 2012 prescrivant l’enquête publique unique portant sur le projet de révision du POS et sa transformation en PLU, sur le projet de modification du zonage d’assainissement de la commune de Châtelaillon-Plage, Vu le rapport et les conclusions favorables du commissaire enquêteur, Vu la délibération du Conseil municipal de Châtelaillon-Plage en date du 15 mars 2013 donnant un avis favorable sur le projet de PLU prêt à être approuvé, Vu le projet de PLU modifié suite aux remarques et observations émises par les personnes publiques associées et aux résultats de l’enquête publique, qui a été tenu à disposition des conseillers communautaires au siège de la CdA et lors de la séance d’approbation, accompagné des avis émis par les personnes publiques consultées ainsi que du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur, Vu la notice explicative de synthèse jointe à la présente délibération,

Considérant qu’au terme de l’ancien article L. 123-10 du Code de l’urbanisme, le PLU, éventuellement modifié pour tenir compte des observations du public et des personnes publiques consultées, est approuvé par l’organe de l’établissement public intercommunal compétent en matière de PLU,

Considérant qu’aux termes de l’article 20 de la loi n° 2011-12 du 5 janvier 2011, les PLU arrêtés avant le 1er juillet 2012 et approuvés avant le 1er juillet 2013 peuvent opter pour l’application des dispositions du Code de l’urbanisme dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national en faveur de l’environnement,

Après délibération, le Conseil communautaire décide d’approuver le projet de PLU de la commune de Châtelaillon-Plage tel qu’il est annexé à la présente délibération, dans le cadre des dispositions du Code de l’Urbanisme dans sa rédaction antérieure à la n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national en faveur de l’environnement.

La présente délibération sera affichée pendant un mois au siège de la CdA et à la mairie de Châtelaillon-Plage. Mention de cet affichage sera insérée dans un journal diffusé dans le département. Elle sera en outre publiée au recueil des actes administratifs.

La présente délibération sera exécutoire dès sa transmission au Préfet de Charente–Maritime et accomplissement des mesures de publicité précitées.

Le plan local d’urbanisme approuvé de la commune de Châtelaillon-Plage sera tenu à disposition du public, en Préfecture, au siège de la CdA, ainsi qu’en mairie de Châtelaillon-Plage.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. DENIER

11-Commune de Châtelaillon-Plage – Périmètre du droit de préemption urbain renforcé – Modification Par délibération du 6 avril 2007, le Conseil communautaire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CdA) a institué le droit de préemption urbain renforcé en application des dispositions de l’article L.211-4 du code de l’urbanisme, sur l’ensemble des zones urbaines ou à urbaniser, du Plan d’Occupation des Sols (POS) de la commune de Châtelaillon-Plage.

8 Considérant que la CdA est compétente de plein droit en matière de droit de préemption urbain.

Considérant que par délibération en date du 28 mars 2013, le Conseil communautaire a approuvé le plan local d’urbanisme de la commune de Châtelaillon-Plage définissant de nouvelles zones urbaines et à urbaniser.

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - de modifier sur le territoire de la commune de Châtelaillon-Plage, le périmètre du droit de préemption urbain renforcé, - d’appliquer ce droit sur l’ensemble des zones urbaines et à urbaniser délimitées sur les documents graphiques du règlement du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Châtelaillon-Plage, tel qu’il a été approuvé le 28 mars 2013,

La présente délibération fera l’objet d’un affichage pendant un mois au siège de la CdA, et en mairie de Châtelaillon-Plage. Mention de cet affichage sera également insérée dans les journaux « Sud-Ouest » et « Le Littoral de Charente-Maritime ».

La présente délibération sera exécutoire dès sa transmission au Préfet de Charente-Maritime et accomplissement des mesures de publicité précitées.

Conformément à l’article R.211-3 du code de l’urbanisme, la présente délibération ainsi que les documents graphiques du règlement du PLU de la commune de Châtelaillon-Plage seront transmis : - au directeur départemental des services fiscaux, - au Conseil supérieur du notariat, - à la chambre départementale des notaires, - aux barreaux constitués auprès des tribunaux de grande instance dans le ressort desquels est institué le droit de préemption urbain et au greffe des mêmes tribunaux.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. DENIER

12-Commission des concessions d’aménagement en zone d’aménagement concerté – Désignation de la personne habilitée à engager les discussions Par délibération du 28 avril 2008, le Conseil Communautaire a défini les modalités de la constitution de la commission communautaire chargée d’examiner les candidatures des aménageurs dans le cadre de la réalisation des Zones d’Aménagement Concerté (ZAC). Depuis, le décret du 22 juillet 2009 a modifié les compétences de cette commission qui est désormais chargée d’émettre un avis sur les propositions reçues, préalablement à l’engagement de toute discussion utile avec une ou plusieurs personnes ayant remis une proposition.

Pour cela, il convient de désigner la personne habilitée à engager ces discussions et à signer la convention, étant précisé qu’elle pourra recueillir l’avis de la commission à tout moment de la procédure, y compris sur les candidatures reçues.

Le Conseil Communautaire choisira le concessionnaire sur proposition de la personne habilitée à mener les discussions et à signer la convention, au vu du ou des avis émis par la commission.

Vu le code de l’urbanisme et notamment ses articles L300-4 et suivants et R300-4 à R300-11,

Vu la délibération du Conseil Communautaire en date du 28 avril 2008, approuvant la constitution de la commission communautaire chargée d’examiner les propositions des candidats pour la réalisation des Zones d’Aménagement Concerté,

Considérant la délibération du Conseil Communautaire du 2 juin 2008, désignant les membres de la commission communautaire chargée d’examiner les propositions des candidats pour la réalisation des Zones d’Aménagement Concerté,

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - De dénommer la commission chargée d’examiner les propositions des candidats pour la réalisation des Zones d’Aménagement Concerté « la commission des concessions d’aménagement », - De prendre acte des nouvelles compétences dévolues à ladite commission, 9 - De désigner l’élu communautaire habilité à engager les discussions, à recueillir en tant que de besoin l’avis de la commission à tout moment de la procédure, à proposer à l’organe délibérant un concessionnaire et à signer la convention.

Conformément à l’article L.2121-21, le Conseil communautaire décide de ne pas procéder au vote à bulletins secrets.

La candidature de Monsieur Guy Denier est proposée : Votants : 88 Abstentions : 0 Suffrages exprimés : 88 Pour : 88 Contre : 0

Monsieur Guy Denier, ayant obtenu la majorité absolue, est désigné comme personne habilitée à engager les discussions, à recueillir en tant que de besoin l’avis de la commission à tout moment de la procédure, à proposer à l’organe délibérant un concessionnaire et à signer la convention.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme BRIDONNEAU

13-Commune de l’Houmeau – Zac de « Monsidun, Cœur de bœuf et le Chêne » - Lancement de la procédure de consultation d’aménageurs Par délibération du 25 octobre 2012, le Conseil Communautaire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CDA) a approuvé la modification du dossier de création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) dite « Monsidun, Coeur de Boeuf, Le Chêne » sur la commune de l’Houmeau.

Le projet devra promouvoir un aménagement durable favorisant la qualité de vie des habitants et intégrant l’ensemble des sensibilités environnementales.

Cette opération, à vocation principale d’habitat, concerne un site d’environ 19 ha à proximité du centre-bourg de la commune. Son aménagement doit permettre de mettre en œuvre la politique communautaire de développement de l’habitat et notamment de proposer une offre diversifiée de logements, en particulier à destination des jeunes ménages.

A l’instar des autres ZAC en cours de réalisation sur le territoire de l’agglomération, il convient désormais d’engager la procédure de mise en concurrence en vue de la désignation d’un concessionnaire, en application de l’article L.300-4 du code de l’urbanisme.

Dans la mesure où le montant total des produits de cette opération d’aménagement est supérieur au seuil de 4 845 000 € HT et où le concessionnaire assure le risque économique de l’opération, il convient de mettre en œuvre la procédure relative aux concessions d’aménagement soumise au droit communautaire des concessions. Cette procédure est régie par les articles R 300-4 et suivants et R.300-11-1 et suivants du code de l’urbanisme.

Les missions de l’aménageur couvriront l’ensemble des tâches nécessaires à la finalisation des études et à la réalisation de la ZAC, notamment : - procéder aux études nécessaires à la réalisation de l’opération d’aménagement, en particulier pour la constitution du dossier de réalisation de la ZAC, - acquérir, par tous les moyens mis à disposition par la législation en vigueur, les biens nécessaires à la réalisation de la ZAC et en assurer leur gestion, - réaliser toutes les missions nécessaires à l’exécution des travaux et équipements concourant à l’opération prévus dans la concession, - mettre en place des moyens efficaces pour assurer la promotion et la commercialisation des terrains situés à l’intérieur du périmètre de la ZAC, - assurer la gestion administrative, comptable et financière ainsi que l’ensemble des tâches de coordination nécessaires à la bonne réalisation de l’opération.

10 Cette mise en concurrence prendra la forme d’un avis d’appel à candidature précisant la nature de l’opération concédée, les objectifs du concédant (CDA), les critères du choix de l’aménageur et les modalités de déroulement de la procédure.

Un document programme présentant les caractéristiques essentielles de la concession d’aménagement, le programme global prévisionnel des constructions et les conditions de mise en œuvre de l’opération, sera ensuite envoyé à l’ensemble des candidats, qui pourront formuler une offre.

Le dossier remis par chaque candidat devra permettre d’apprécier sa situation administrative, sa capacité économique et financière ainsi que sa capacité technique à mettre en œuvre la ZAC.

Plus précisément, les critères et pondérations proposés pour choisir l’aménageur sont les suivants : - 40% pour la pertinence de la simulation financière considérant l’ensemble des postes (prix de cession des charges foncières, prix de sorties des logements et terrains à bâtir, niveau de rémunération de l’aménageur, cohérence du bilan d’aménagement, niveau de participations aux équipements publics de superstructures…), - 30% pour la valeur technique (motivation, délai et modalité de réalisation de la ZAC, pertinence de la stratégie mise en œuvre pour garantir le respect des objectifs de la CDA…), - 30% pour la capacité technique et financière.

La commission des concessions d’aménagement sera chargée d’émettre un avis sur les propositions reçues, préalablement à l’engagement des discussions.

Les nouvelles compétences de cette commission, issues de la règlementation en vigueur, ainsi que la désignation de la personne habilitée à engager les discussions et à signer la convention, sont soumises au Conseil Communautaire dans sa séance du 30 mars 2013.

Les discussions auront lieu avec un ou plusieurs candidats et pourront prendre la forme de compléments d’informations, de demandes de précisions ou d’une invitation faite d’améliorer leur proposition, sans pour autant bouleverser l’économie générale du projet.

Le Conseil Communautaire choisira alors le concessionnaire pour la réalisation de cette ZAC, sur proposition de la personne habilitée à mener les discussions et à signer la convention, et au vu du ou des avis de la commission.

Vu le code de l’urbanisme et notamment ses articles L300-4 et suivants et R300-4 à R300-11,

Vu la délibération du Conseil Communautaire en date du 28 avril 2008, approuvant la constitution de la commission communautaire chargée d’examiner les propositions des candidats pour la réalisation des Zones d’Aménagement Concerté,

Vu la délibération du Conseil Communautaire du 2 juin 2008, désignant les membres de la commission communautaire chargée d’examiner les propositions des candidats pour la réalisation des Zones d’Aménagement Concerté,

Vu le dossier de création de la Zone d’Aménagement Concerté « Monsidun, Cœur de Bœuf, le Chêne » sur la commune de l’Houmeau,

Considérant les nouvelles compétences de la commission des concessions d’aménagement et la désignation de la personne habilitée à engager les discussions et à signer la convention, soumises au Conseil Communautaire du 28 mars 2013,

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - D’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à lancer la procédure de mise en concurrence afin de choisir un concessionnaire pour la réalisation de la Zone d’Aménagement Concerté « Monsidun, Coeur de Boeuf, Le Chêne » sur la commune de l’Houmeau, - D’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tout document afférent à cette procédure. 11 Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. DENIER

14-Commune de Nieul-sur-Mer – Politique de développement économique – Demande de création d’une zone d’aménagement différé sur le secteur de l’Aubreçay Le Schéma de COhérence Territoriale (SCOT), approuvé en Conseil Communautaire du 28 avril 2011, a mis en avant la nécessité d’accroître de manière raisonnée l’offre foncière à vocation économique afin de faire face aux demandes d’implantation.

Le site de l’Aubreçay, « à cheval » sur les deux communes de Saint-Xandre et Nieul-sur- Mer, a été identifié parmi les secteurs stratégiques potentiels d’accueil de zones d’activités artisanales et de production destinées majoritairement au développement et à l’adaptation du tissu économique productif local.

Sur la commune de Nieul-sur-Mer, commune pôle d’appui au sein de la couronne urbaine rochelaise, un périmètre de 23 ha environ a été retenu pour répondre aux besoins de desserrement des PME/PMI et entreprises artisanales installées sur l’agglomération ou en périphérie immédiate.

La transformation de la vocation agricole des terres concernées pour rendre possible l’accueil de ces entreprises nécessitera une révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui ne pourra désormais intervenir que dans le cadre du PLU intercommunal dont l’approbation est prévue en 2016.

Durant cette période transitoire, la Communauté d’Agglomération souhaite la mise en place d’une Zone d’Aménagement Différé en vue de la constitution de réserves foncières et de l’aménagement à terme d’un parc d’activités à haute qualité environnementale.

Le périmètre de la ZAD a été défini après prise en considération des forts enjeux paysagers, environnementaux et agricoles en présence (cf. plan ci-joint).

Vu le Schéma de Cohérence Territoriale approuvé par délibération du Conseil Communautaire du 28 avril 2011,

Considérant le dossier de création de ZAD à vocation économique sur la commune de Nieul-sur-Mer dans le secteur de l’Aubreçay,

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’approuver le dossier de création de ZAD à vocation économique sur la commune de Nieul-sur- Mer, tel qu’il figure en annexe ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à solliciter Madame la Préfète de Charente-Maritime en vue de la création de la ZAD ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous actes nécessaires à cet effet.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. DENIER

15-Commune de La Rochelle – Syndicat mixte du Port de Pêche – Aménagement d’un espace de recyclage – Délégation de la maîtrise d’ouvrage à la CdA Pour répondre aux besoins de développement en matière d’équipements, le syndicat mixte du port de pêche de La Rochelle a décidé la construction d'un espace de recyclage comprenant une aire de stockage protégée, ainsi que la mise en place du contrôle d'accès de la zone d'activités professionnelles portuaires.

Le syndicat mixte du port de pêche a proposé à la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CdA) de lui déléguer la maîtrise d’ouvrage de l’opération.

Dans ce cadre, les missions de la CdA seront les suivantes : - Définition des conditions administratives et techniques selon lesquelles l’ouvrage sera étudié et exécuté, - Préparation du choix des maîtres d’œuvre, des entreprises et de tout prestataire par le maître d’ouvrage, dévolution et signature des contrats et marchés après approbation par le mandant, 12 - Approbation des avant-projets et accord sur le projet, - Versement de la rémunération des missions de maîtrise d’œuvre et du montant des travaux, - Suivi de la réalisation : gestion des contrats et marchés, suivi des travaux, - Réception des travaux et réception de l’ouvrage, - Accomplissement de tous les actes juridiques afférents aux attributions mentionnées ci-dessus.

Le syndicat mixte du port de pêche a proposé l’établissement d’un marché passé, conformément à l’article 28 du Code des Marchés Publics.

La CdA, pour l’exercice de cette mission, sera rémunérée à hauteur de 2 % du coût HT de l’opération estimée à 450 000 € HT. Ainsi, la rémunération s’élèvera à 9 000 € HT.

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’approuver le mandat de maîtrise d’ouvrage proposé par le syndicat mixte du port de pêche ci- dessus exposé, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer le marché correspondant.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. BONO

16-Contrat Régional de Développement Durable 2007-2013 – Volets projets vie quotidienne – Association ATLANTECH L’Association ATLANTECH, qui regroupe l’ensemble des membres et partenaires du projet de parc « bas carbone » de Lagord, est un réseau d’acteurs qui souhaitent contribuer au développement économique sur le territoire de l’agglomération de La Rochelle en plaçant l’innovation au cœur de la compétitivité et de l’attractivité territoriale.

L’objet de l’association est de stimuler la création d’entreprises, d’attirer de nouvelles entreprises, de susciter le développement de nouveaux projets technologiques, de porter l’innovation au cœur de la stratégie des entreprises afin qu’elles gagnent en compétitivité, de fédérer et dynamiser les acteurs par la valeur ajoutée de l’animation et de l’ingénierie, d’impulser des actions nouvelles en faveur du développement économique et de l’emploi, de concevoir et développer des outils permettant l’exécution de cet objet.

L’association a pour vocation de développer des actions sur le thème de l’« efficacité énergétique en milieu urbain » présentant des enjeux forts en matière de développement économique et d’innovation.

L’association veillera ainsi à accompagner la création, le développement, la croissance ainsi que l’installation d’entreprises, notamment dans le domaine de l’efficacité énergétique en milieu urbain.

Elle développe notamment les activités suivantes : - Participer à l’élaboration des grandes orientations en matière de diversification économique par l’innovation ; - Concourir au développement économique des entreprises ; - Mettre en place des actions structurantes pour le développement économique local : accompagnement au montage de dossiers d’aides, soutien à l’innovation, à la communication, aux investissements, bourses aux entreprises, diagnostics individuels, actions collectives, accompagnement à la mise en place d’une offre de formation performante et adaptée aux besoins, etc. ; - Promouvoir l’association et l’ensemble de ses membres.

La Région Poitou-Charentes est membre de l’association. Pour l’année 2013, il est proposé d’inscrire sa participation au financement du fonctionnement de l’association dans le cadre du Contrat régional de développement durable. La Région s’engageant sur les années 2014 et 2015 à financer l’association Atlantech sur un autre dispositif.

Cette inscription a reçu un avis favorable du Comité local d’examen des projets.

13 Après délibération, le Conseil communautaire décide de solliciter la Région Poitou-Charentes pour l’inscription de ce projet au Contrat régional de développement durable 2007-2013 au titre des projets de « Vie Quotidienne » pour un montant de 33 000 €.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

17-Commune de La Rochelle – Plateau nautique – Centre d’Affaires Nautiques II – Copropriété – Cession du lot 1 au profit de la SARL STOPSEL Le Centre d’Affaires Nautiques 2, constitué d’un bâtiment composé de locaux formant 9 lots et d’une cour intérieure qui seront soumis au régime de la copropriété, a une vocation strictement nautique. L’ensemble de ces lots est destiné à la vente à des entreprises, dont l’activité est directement liée au nautisme, souhaitant s’y implanter et s’y développer. Cet ensemble immobilier représente une emprise au sol d’environ 2 361,80 m².

Chaque acte de vente à intervenir comportera, pour une durée d’application de 20 ans, des clauses interdisant l’affectation à l’habitation de tout ou partie des locaux composant le lot vendu et imposant à l’acquéreur d’affecter ses locaux à une activité directement liée au nautisme avec obligation d’obtenir l’agrément préalable, express et écrit de la CDA en cas de vente ou location totale ou partielle de ceux-ci. Le non respect de l’une de ces obligations donnera lieu à l’application d’une clause pénale.

Intéressée par l’acquisition du lot 1 aux fins du transfert/reprise d’une activité spécialisée dans la commercialisation de produits de désalinisation et d’entretien pour le nautisme et la plaisance, la SARL STOPSEL a signé une promesse d’achat de ce lot le 20 mars 2013.

L’acquisition sera réalisée par la SARL STOPSEL ou toute entité juridique (personne physique ou personne morale) qu’elle se substituera.

La cession de ce lot d’une superficie d’environ 109 m² répartie sur trois niveaux pourrait intervenir au prix de 160 515,00 € HT se décomposant comme suit : - coût de construction et des aménagements..……………………145 800,00 € HT - quote-part dans le prix du foncier ………………..……………………. 14 715,00 € HT (valorisé à 135 € HT/m²)

Les frais notariés de cette cession ainsi que la quote-part dans les frais de géomètre et d’établissement de l’état descriptif de division et du règlement de copropriété seront à la charge de la SARL STOPSEL.

Les Services de France Domaine ont émis leur avis sur le prix de cession de ces lots de copropriété par lettre du 14 décembre 2011, sous la référence 2011-300 V 1782. Afin d’intégrer les contraintes et servitudes d’usages de ce programme immobilier, le prix de cession ci-dessus tient compte de la cession gratuite de l’emprise de la cour commune à la future copropriété du Centre d’Affaires Nautiques 2, représentant une minoration de celui-ci de moins de 2%. Il est donc proposé de passer outre cet avis comme le Conseil Communautaire l’a déjà fait par délibérations n°14 et 46 du 23 Février et n°15 du 25 Octobre 2012 pour les lots précédemment cédés au sein de la même copropriété.

En conséquence, après délibération, le Conseil communautaire décide : - de céder le lot 1 du CAN 2 à la SARL STOPSEL, ou toute entité juridique qu’elle se substituera, dans les termes, conditions, prix et finalités mentionnés ci-dessus, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l’état descriptif de division et règlement de copropriété afférent à cet ensemble immobilier ainsi que l’acte de cession à intervenir et tous documents nécessaires à ces effets, - d’inscrire les dépenses et recette au Budget Annexe des Affaires Economiques.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

14 18-Commune de Périgny – Atlanparc – Cession d’une parcelle à la société CMCIC LEASE pour remise en crédit-bail à la SAS INCIDENCES La Rochelle La société CMCIC LEASE souhaite acquérir, pour remise immédiate en crédit-bail à la SAS INCIDENCES LA ROCHELLE, une parcelle de terrain sur le parc d’activités Atlanparc® Périgny.

Le projet consisterait pour M. Yannick RICHOMME, Président d’INCIDENCES LA ROCHELLE, à construire un bâtiment d’une surface de plancher de 1587 m² environ. Ce bâtiment accueillerait l’activité de production de tissus et membranes, notamment du tissu D4, de l’entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de voiles pour bateaux de plaisance et pour les professionnels.

Le terrain concerné par ce projet est issu de la parcelle cadastrée AP n°477 (îlot 3 bis) en cours de délimitation et représentera une surface d’environ 11 142 m². Cette cession serait réalisée en deux temps : dans un premier temps, l’acquisition d’une première tranche ferme d’environ 5 000 m², et dans un second temps, l’acquisition d’une deuxième tranche conditionnelle d’environ 6 142 m², dans les deux ans suivant la signature de l’acte notarié de la première tranche.

La transaction interviendrait sur la base de 40 € HT/m², représentant un prix de cession de 200 000 € HT, payable comptant à la signature de l’acte de vente, frais notariés et honoraires de géomètre en sus.

Conformément aux dispositions de l’article L.2241-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, les Services Fiscaux ont été saisis et ont donné un avis conforme.

Il est par ailleurs précisé, qu’en cas d’inobservation par l’acquéreur de l’engagement pris par lui aux termes de l’acte de vente de réaliser ladite construction, la Communauté d’Agglomération pourra exiger la rétrocession du terrain non construit, libre de toute inscription d’hypothèque conventionnelle, judiciaire ou légale ainsi que de tout privilège immobilier spécial.

L’acquéreur aura droit, dans ce cas, au remboursement du prix de cession payé par lui, hors droits et taxes, ainsi que des frais d’acquisition et de géomètre. Tous les frais pouvant résulter de la rétrocession seront à la charge du propriétaire défaillant qui s’y oblige.

L’acte de cession comportera des clauses prévoyant l’obligation de construire l’immeuble projeté dans le délai d’un an de sa signature, le non respect de cette obligation sera sanctionné par l’application d’une clause pénale.

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - de céder, selon les conditions ci-dessus exposées, à la société CMCIC LEASE ou à toute entité venant à s’y substituer, la première tranche de terrain sus-désignée moyennant paiement comptant, le jour de la vente, du prix de 200 000 € HT, frais d’acte et de géomètre en sus (sous réserve de bornage) ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l’acte translatif de propriété à intervenir ; - d’inscrire la recette correspondante au Budget Annexe des Affaires Economiques.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

19-Commune de Puilboreau – Requalification des espaces publics de la zone commerciale de Beaulieu – Mise en œuvre de la procédure de concertation La Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CdA) a décidé d’engager une démarche globale de requalification des espaces publics de la partie la plus ancienne de Beaulieu, aujourd’hui très dégradée, et qui connaît des problèmes de fonctionnement.

Une étude préalable, réalisée dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) approuvé le 23 septembre 2011, a permis d’identifier des orientations d’aménagement et de les intégrer au document d’urbanisme de la commune. 15

En vue de la définition précise des aménagements à réaliser, de leur échéancier et de leur estimation, un marché de maîtrise d’œuvre a été attribué le 7 juin 2012 au groupement SCE, bureau d’études VRD, et Forma 6, agence d’urbanisme, d’architecture et de paysage.

Cette opération d’aménagement qui s’inscrit dans le champ d’application de l’article L300-2 du code de l’urbanisme, devra associer, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, tous les publics concernés par celui-ci.

Considérant qu’au titre de l’article L300-2 du Code de l’Urbanisme, il convient de délibérer sur les objectifs poursuivis par cette opération et sur les modalités d’organisation de la concertation,

Après délibération, le conseil communautaire décide : - d’organiser la concertation, conformément aux dispositions de l’article L300-2 du Code de l’Urbanisme, de cette opération qui vise : • à réorganiser la circulation automobile et le stationnement en améliorant la fluidité et la lisibilité des voiries tout en les hiérarchisant, • à offrir une véritable alternative à la voiture par la promotion des modes doux et l’extension du site propre de transport en commun, • à la restructuration des espaces publics dans leurs dimensions fonctionnelles et paysagères, • à l’incitation à la rénovation sur les propriétés privées des espaces extérieurs et du bâti, • à requalifier les façades sur la RN 11 et la rocade, sur la porte d’entrée du cœur d’agglomération. - de dire que la concertation sera mise en œuvre et conduite selon les modalités suivantes : • une réunion publique ouverte à tous, • une réunion ciblée pour les commerçants de la zone, • la mise à disposition d’un registre en mairie de Puilboreau et à l’accueil de la CDA avec exposition du projet permettant de recueillir les avis exprimés.

Des articles dédiés seront diffusés sur différents supports pour informer le public des objectifs poursuivis et des manifestations prévues.

Conformément à l’article L300-2, un bilan de cette concertation sera présenté devant le Conseil Communautaire.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. LAMBERT

20-Médiathèque et Médiabus – Acquisition de livres, vidéos et compacts-disques – Dossier de consultation des entreprises Les marchés ayant pour objet l’achat de livres, de vidéos (DVD), de compacts disques et de diverses prestations de service bibliographiques et discographiques et de promotion du livre, de la lecture et de l’image, vont échoir au 31 décembre 2013.

Il convient donc de lancer la procédure pour établir de nouveaux marchés.

Au regard de l’importance de ces acquisitions, dont le montant s’est élevé en 2012 à 234 672 € HT, il convient de préparer un dossier de consultation des entreprises pour procéder à un appel d’offres ouvert conformément aux articles 33 et 57 à 59 du Code des Marchés Publics.

Les marchés sont passés pour une durée initiale de 12 mois (1er janvier 2014 au 31 Décembre 2014) et reconductibles 3 fois 12 mois de manière tacite.

Du fait de l’impossibilité à cerner par avance avec précision les besoins pour chaque lot, il convient de passer des marchés fractionnés à bons de commande conformément à l’article 77 du Code des Marchés Publics.

16 Les montants des marchés sont susceptibles de varier dans les limites indiquées dans le tableau ci- dessous.

Ces acquisitions sont estimées à un montant annuel total maximum de 457 600 € HT et à un montant annuel total minimum de 114 400 € HT, étant précisé que le taux de TVA appliqué actuellement est différencié selon qu’il s’agisse de livres (5,5 %) de vidéos ou de compacts disques (19,60 %).

Les acquisitions sont décomposées en 13 lots répartis comme suit :

Montant annuel en euros (H.T.) Lot Désignation Minimum Maximum

Livres en littérature et langues / fictions et documentaires, adultes et adolescents : 1 Documentaires en langues et littératures, romans, 11 250 € 45 000 € romans bilingues et en langues étrangères, livres en gros caractères, textes lus, science-fiction et romans policiers, poésie et théâtre Livres documentaires adultes en sciences humaines et sociales : 2 Philosophie, psychologie, parapsychologie, sciences 16 750,00 € 67 000,00 € sociales, histoire du livre et des bibliothèques, histoire, géographie, guides touristiques, religion Livres adultes hors bandes dessinées, pour le Médiabus (bibliothèque itinérante) / publics 3 adultes et adolescents: 7 300 € 29 200,00 € Fictions, documentaires, romans pour adolescents, livres en gros caractères, textes lus Livres documentaires adultes sciences et 4 techniques : 8 300,00 € 33 200,00 € Sciences, techniques, bricolage, jardinage, cuisine, sports, jeux, loisirs

5 Livres documentaires adultes arts : 7 200,00 € 28 800,00 € Beaux-arts, arts décoratifs, photographie

6 Bandes dessinées adultes et jeunesse 5 950,00 € 23 800,00 €

7 Livres pour le fonds local : 2 900,00 € 11 600,00 € Livres à caractère régional (auteur, contenu, éditeur) Livres reliés spécialement pour bibliothèques 8 Livres adultes et enfants y compris bandes dessinées, 4 100,00 € 16 400,00 € livres en gros caractères Livres documentaires adultes arts du spectacle, 9 2 400,00 € 9 600,00 € musique, cinéma Livres fiction jeunesse (hors bande dessinée) et 10 10 250,00 € 41 000,00 € textes lus jeunesse 11 Livres documentaires jeunesse 5 000,00 € 20 000,00 € Vidéos (DVD, Blu Ray) avec droits négociés : 12 DVD et Blu Ray adultes et jeunesse, fiction et 26 000,00 € 104 000,00 € documentaires 13 CD de musique adultes et jeunesse 7 000,00 € 28 000,00 € 114 400,00 € 457 600,00 €

17 Aussi, après délibération le Conseil communautaire décide d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer les marchés à intervenir.

21-Contrat Régional de Développement Durable 2007-2013 – Volet projets vie quotidienne – Handicarto À travers le produit Handicarto, la Ville de La Rochelle a développé une application permettant de repérer, sur une carte de la Ville, différentes informations telles que les stationnements réservés PMR, le mobilier urbain, les toilettes publiques accessibles, les feux sonores, les passages piétons aménagés… De plus, le système de géolocalisation permet à l’usager de s’orienter vers le cheminement le plus accessible et le mieux adapté à son handicap. Enfin, l’usager peut relever la localisation précise d’un obstacle ou d’une rupture dans la chaine d’accessibilité et signaler le problème rencontré aux services compétents de la Ville afin qu’il puisse être pris en compte et si possible, résolu. L’utilisateur devient donc acteur de l’accessibilité du territoire, qu’il contribue à améliorer.

HandiCarto est le fruit de la rencontre de deux politiques menées par la Ville de La Rochelle : l’Open Data et la politique en faveur des personnes en situation de handicap. Elle associe également l’Université de La Rochelle à travers le laboratoire LIENSs.

Développée initialement sur smartphones et tablettes Androïd, la Ville de La Rochelle souhaite l’ouvrir également aux utilisateurs du système iOS (iPhone et iPad). Elle a sollicité la Région Poitou- Charentes, dans le cadre du Contrat régional de développement durable, pour participer au financement de ce nouveau développement.

Cette inscription a reçu un avis favorable du Comité local d’examen des projets.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide de solliciter la Région Poitou-Charentes pour l’inscription de ce projet au Contrat régional de développement durable 2007-2013 au titre des projets de « Vie Quotidienne » pour un montant de 8 000 €.

Madame Peudupin ajoute que cette application a été créée par la ville de La Rochelle concomitamment au lancement de la démarche Open data. Elle invite d’ailleurs la CdA à se lancer également dans ce processus, afin de libérer ses données et permettre aux citoyens de se les approprier.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme AZÉMA

22-Contrat Régional de Développement Durable 2007-2013 – Volet projets vie quotidienne – Subvention E.C.O.L.E. de la Mer Depuis 1999, l’association E.C.O.L.E. de la Mer contribue, par ses actions, à l’information, la pédagogie et la diffusion de la culture scientifique et technique sur les thèmes, entre autres, de la biodiversité marine et des espaces littoraux en direction des publics les plus larges. Les actions développées par l’association pour les années 2012 et 2013 concernent le thème spécifique du littoral à destination de ses habitants et usagers : - actions pédagogiques auprès de la jeunesse, - actions d’information et de sensibilisation auprès du grand public, - actions de collecte et diffusion de données auprès des acteurs de l’éducation à l’environnement littoral.

La Région Poitou-Charentes participe financièrement au fonctionnement de l’association. Pour les années 2012 et 2013, elle a souhaité que sa participation soit retenue dans le cadre du Contrat régional de développement durable 2007-2013 respectivement pour un montant de 147 000 € et 160 000 €. Pour les exercices suivants, l’association devra de nouveau solliciter la Région Poitou-Charentes.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide de valider l’inscription de la participation de la Région Poitou-Charentes au fonctionnement de l’association E.C.O.L.E. de la Mer au Contrat régional de développement durable 2007-2013 au titre des projets de « Vie Quotidienne » pour : - l’année 2012 à hauteur de 147 000 €, - l’année 2013 à hauteur de 160 000 €. 18 Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. ANGIBAUD

23-Contrat Régional de Développement Durable 2007-2013 – Volets projets vie quotidienne – Chantier d’insertion BLAN’CASS 2013 - inscription Les objectifs du chantier d’insertion de l’association Blan’Cass à Aytré, sont triples : 1) Favoriser l’insertion professionnelle de personnes en difficulté par la mise en œuvre d’opérations de massification d’appareils électroménagers : regroupement, classement par flux, valorisation et réparation ; 2) Vendre (sur prescriptions sociales) à moindre coût du matériel révisé et offrant toutes les garanties de qualité et de maintenance à des familles ou personnes bénéficiant de revenus sociaux ; 3) Contribuer à la préservation de l’environnement.

Le chantier d’insertion d’Aytré est conventionné pour 30 postes en insertion. En 2012, 40 personnes ont été suivies dont 16 sur de nouveaux contrats. 17 personnes sont sorties du chantier dont 11 en sorties dynamiques sur un objectif de 10 mais seulement sur des emplois de transition (4) ou d’autres sorties positives (7). Les objectifs de retour à l’emploi durable n’ont donc pas été atteints compte tenu des problématiques multiples que rencontrent les publics mais également de la conjoncture de l’emploi sur le territoire.

Pour son chantier d’insertion 2013, l’association Blan’Cass sollicite la Région à hauteur de 30 000 € au titre du Contrat Régional de Développement Durable (CRDD).

Le Comité Local d’Examen des Projets (CLEP), réuni le 7 février, a émis un avis favorable pour une intervention de la Région à hauteur de 30 000 €.

Compte tenu de l’intérêt du Chantier d’insertion Blan’Cass d’Aytré, après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’inscrire pour l’année 2013, cette action au CRDD, - de solliciter la Région Poitou-Charentes à hauteur de 30 000 € au profit de l’association Blan’Cass pour cette action. - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer les documents à intervenir.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme THOREAU

24-BLAN’CASS – Chantier d’insertion d’Aytré – Subvention de fonctionnement 2013 – Convention Dans le cadre de ses compétences Emploi & Insertion professionnelle, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle soutient des actions de développement de l’insertion professionnelle.

L’association Blan’Cass sollicite la Communauté d’Agglomération de La Rochelle pour le fonctionnement de son chantier d’insertion d’Aytré.

Pour l’année 2013, il est proposé d’attribuer à l’association BLAN’CASS au titre de son chantier de récupération et recyclage du matériel électroménager, une subvention à hauteur de 17 388 €.

Conformément aux dispositions de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations et du décret n°2001-495 du 6 juin 2001, il convient de passer une convention précisant les missions de la structure, les dispositions financières, la durée de la convention...

Après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’accepter les dispositions ci-dessus énoncées, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer la convention à intervenir et tous les actes nécessaires à cet effet, - de verser à l’association BLAN’CASS la subvention de fonctionnement 2013 proposée. 19 Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme THOREAU

25-Plan local pour l’insertion et l’emploi – Programmation 2013 – Deuxième tranche Pour l’année 2013, suite à l’appel à projets, lancé par délibération n°48 du 27 septembre 2012, le Comité de pilotage du PLIE réuni le 12 mars 2013, a examiné des propositions reçues.

Par délibération n°10 du 29 janvier 2013 une première tranche prévisionnelle a été programmée.

Le Comité de pilotage propose aux élus communautaires de consolider la programmation prévisionnelle 2013 en prenant en compte une deuxième tranche.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’approuver la programmation du PLIE 2013 première et deuxième tranche consolidées, sous réserve de l’obtention des certifications de contreparties à hauteur de : o axe 3/Mesure 31/Sous mesure 312 : 635 954 € de FSE et 716 249 € de contreparties, o axe 5/Mesure 51/Sous mesure 511 : 29 310 € de FSE et 30 331 € de contreparties. - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes nécessaires à cet effet.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme THOREAU

26-Réseau des points emploi de quartier – Subvention de fonctionnement Villeneuve-les-Salines 2013 et convention Les quatre Points Emploi sont basés sur les quartiers en Zones Urbaines Sensibles. Le Point Emploi de Villeneuve les Salines est porté par la Régie de Quartiers Diagonales. En 2012, le Point Emploi de Villeneuve a généré un flux de 4 907 passages quasiment identique à 2010 (augmentation de 1% par rapport à 2011). En revanche, ce flux correspond à 911 personnes différentes ce qui représente une augmentation de 76% par rapport à 2011. La moyenne sur les quatre points emploi est de +55%. Le premier accueil a concerné 679 personnes.

Il est proposé d’accompagner financièrement le réseau des Points Emploi dans les missions d’Accueil, Information, Orientation et Conseil (AIOC) : - Repérer des personnes qui sont en recherche d’emploi, mais qui ne sont dans aucun dispositif ; - Accueillir, écouter et orienter les personnes qui résident en Zones Urbaines Sensibles en donnant les informations souhaitées ou en les dirigeant vers la Maison de l’Emploi.

Pour l’année 2013, il est proposé d’attribuer à la Régie de Quartiers Diagonales, pour le Point Emploi de quartier de Villeneuve les Salines, une subvention de fonctionnement à hauteur de 22 824 euros.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - de verser une subvention de fonctionnement de 22 824 euros au Point Emploi de Villeneuve les Salines ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous documents à intervenir.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme THOREAU

27-Couveuse d’entreprises – Demande de subvention de fonctionnement 2013 et convention La Couveuse d’entreprises de Charente-Maritime a été créée à l’initiative du PLIE en 2002. Elle répondait alors à un besoin d’accompagnement à la création d’entreprises rencontré par les publics bénéficiaires du PLIE.

Cet outil se situe à la croisée des politiques d’insertion professionnelle et de développement économique. La finalité d’une couveuse est de permettre de tester ses capacités d’entrepreneur et la réalité du marché avant de prendre la décision de créer. 20 La Couveuse de La Rochelle s’inscrit dans un réseau national d’une cinquantaine de couveuses. Elle sollicite une subvention de fonctionnement auprès de la CdA.

Bilan d’activités 2012 sur le territoire de la CdA : 69 porteurs accueillis, 32 Entrepreneurs à l’Essai dont 59% de femmes. Les entrepreneurs à l’essai issus de la Communauté d'Agglomération de La Rochelle représentent 41 % des personnes suivies par la Couveuse sur l’ensemble du département.

La Couveuse est un dispositif d’entrée-sortie permanente, la durée du parcours s’établit à environ deux ans. 15 sorties pour création d’entreprises ou retour à l’emploi en 2012. Le taux de sortie positive s’élève donc à 80%

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - de soutenir la Couveuse d’Entreprises à hauteur de 4 040 € pour 2013, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer la convention à intervenir, et tous les actes nécessaires à cet effet, - de verser la subvention de fonctionnement 2013 à l’association La Couveuse.

La CDA certifie que cette participation n’est pas gagée et peut servir de contrepartie financière pour mobiliser du Fonds Social Européen.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme THOREAU

28-Association « Prépasia » - Subvention de fonctionnement 2013 et inscription au Contrat Régional de Développement Durable L’association PrépAsia a pour but d’offrir aux dirigeants et collaborateurs d’entreprises françaises et étrangères des formations continues dans les domaines linguistiques, et d’information sur la culture et la civilisation des pays de la zone Asie - Pacifique – Océanie.

En 2012, 52 formations interculturelles ainsi que 10 formations linguistiques ont été organisées. Dans le cadre de l’opération « Horizon Chine » développée par le Département, une formation « communiquer et travailler « avec les chinois a été proposée à des entreprises du département.

L’activité 2012 a connu une progression intéressante, le chiffre d’affaires lié aux prestations vendues est estimé en augmentation de 15% pour s’établir (avant clôture des comptes) à 290 000 €. En 2011, le résultat de l’exploitation s’est établi à 25 065 €.

En 2013 l’association est accompagnée par le Département à hauteur de 30 000 €. La Région Poitou- Charentes est appelée pour un montant de 27 000 € dans le cadre du Contrat Régional de Développement Durable. La Communauté d’Agglomération est sollicitée pour un montant de 35 000 €.

Après délibération, le Conseil communautaire décide: - de soutenir l’association PrépAsia ; - d’inscrire son action dans le cadre du Contrat Régional de Développement Durable pour un montant de 27 000 € ; - de voter une subvention de fonctionnement pour un montant de 35 000 € ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer la convention à intervenir.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. GROSCOLAS

29-Demande de dérogation au dispositif « Duflot » - Investissement fiscal pour les communes situées en zone B2 de la communauté d’agglomération de La Rochelle L’article 80 de la loi de finances pour 2013 prévoit un nouveau dispositif de soutien fiscal en faveur de l’investissement locatif (dispositif « Duflot ») qui succède au dispositif Scellier.

21 Il s’agit d’une réduction d’impôts de 18 % applicable aux contribuables qui acquièrent ou font construire du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013 des logements neufs avec engagement de location pendant une durée minimale de 9 ans. La réduction d’impôts est soumise au respect de plafonds de loyers et de ressources du locataire.

Seules les communes situées en zones classées A et B1 sont éligibles à ce nouveau dispositif.

Cependant, à titre transitoire, les communes situées en zone B2 peuvent être éligibles à ce dispositif jusqu’au 30 juin 2013. Il est nécessaire que ces communes fassent l’objet d’un agrément du Préfet de Région pris après avis du Comité Régional de l’Habitat (CRH).

C’est à ce titre que certaines communes de la communauté d’agglomération, situées en zone B2, ont déjà demandé à la Préfecture de Région une dérogation leur permettant de bénéficier du dispositif Duflot d’aide à l’investissement locatif.

Or, avant examen par le CRH de cette demande, la Préfecture de Région demande à ces communes que la Communauté d’Agglomération compétente en matière de Programme Local de l’Habitat (PLH) délibère de manière favorable pour ces demandes de dérogation.

Cette dérogation permettrait de débloquer des programmes immobiliers, dont certains sont déjà engagés, tout en favorisant une réelle mixité sociale.

Les communes situées en zone B2 sont les suivantes : Dompierre-sur-Mer, , , Marsilly, Saint-Rogatien, Sainte-Soulle, Saint-Vivien, Saint-Xandre et Salles-sur-Mer.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide de donner un avis favorable et d’appuyer les demandes des communes situées en zone B2 pour cette demande d’agrément dérogatoire auprès de la Préfecture de Région afin qu’elles soient éligibles au dispositif Duflot d’aide à l’investissement locatif.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme FLEURET-PAGNOUX

30-Programme local de l’habitat – Réactualisation et évaluation / mise en place des bases et indicateurs d’un système d’observation de l’habitat – Dossier de consultation des entreprises La Communauté d’Agglomération connait, depuis plusieurs années, un contexte de marché immobilier très tendu (rareté et prix élevés des biens et des terrains, forte demande en logements sociaux, …).

C’est dans ce cadre qu’un Programme Local de l’Habitat a été mis en œuvre en décembre 2008 afin de définir les grandes lignes de la politique de l’agglomération en matière d’habitat.

Au 1er janvier 2014, le territoire intercommunal, actuellement composé de 18 communes, intègrera 10 nouvelles communes. Il est à noter que le PLH en vigueur, qui s’achève fin 2014, ne concerne que les 18 communes actuelles. Ce PLH sera donc amené à évoluer afin d’être prorogé jusqu’en 2016 et en tenant compte de cette nouvelle aire géographique.

Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2016, le PLH devra constituer le volet habitat du PLU intercommunal.

Ainsi, après quatre années de mise en œuvre de ce PLH, la CdA souhaite faire un point d’étape sur sa politique publique en matière d’habitat à travers une étude qui ne remettra pas en cause l’économie générale de ce document mais qui devra permettre d’analyser l’ensemble des thèmes constitutifs du PLH : un diagnostic réactualisé et revisité ainsi que des propositions d’actions et d’orientations (enjeux / objectifs).

Il s’agira aussi, à travers cette étude, de proposer les indicateurs pertinents qui permettront d’assurer le suivi et la mise à jour du diagnostic ainsi que l’évaluation des actions issues du PLH (bases d’un observatoire). 22 Un marché pourrait donc être passé pour ce faire.

Le marché correspondant intègrera l'éventualité d'une mission complémentaire ultérieure, dans le cas de la nécessité d'une intégration du résultat de l'étude dans le PLU intercommunal.

Cette consultation serait conduite selon une procédure d’appel d’offres ouvert, à mener selon les dispositions des articles 33 et 57 à 59 du code des marchés publics.

Le marché est conclu pour une durée de 10 mois. Le montant total des prestations est estimé à 80 000 € HT.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer les marchés à intervenir.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme FLEURET-PAGNOUX

31-Contrat urbain de cohésion sociale – Versement de la subvention – Les Anges Rebelles Pour la 9ème année consécutive, la compagnie « Les Anges Rebelles » accueille une résidence d’artistes pour faciliter les échanges nord/sud en partenariat avec Aire 198 et le festival Musiques Métisses, au profit des habitants des quartiers des 4 agglomérations de la région, dont la nôtre. Aire 198 prend en charge les cachets des artistes et leurs déplacements dans la région pendant un mois, soit 80 000 €. Les agglomérations gèrent et financent l’accueil local des artistes durant une semaine chacune.

Les Anges Rebelles, qui ont prouvé leur savoir-faire, organiseront la rencontre entre les artistes de la fanfare Eyo’Nle et les habitants des quartiers entre le 31 mars et le 7 avril.

La compagnie ne dispose pas de trésorerie pour faire face aux dépenses (hébergement, restauration, déplacements locaux, technique, médiation culturelle…) de la résidence qui approche. Il est proposé, à titre exceptionnel et à leur demande, de leur attribuer par avance une subvention de 10 000 € dans le cadre de la programmation du contrat urbain de cohésion sociale. Ce montant est identique aux subventions allouées les années précédentes pour des résidences d’artistes similaires.

Le versement de la subvention pourra ainsi se faire dans un délai qui leur permettra de régler l’ensemble des factures inhérentes à l’accueil local de cette résidence d’artistes.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide de valider le versement de la subvention d’un montant de 10 000 € à la compagnie « Les Anges Rebelles ».

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme AMMOUCHE-MILHIET

32-Transformations d’emplois – Mise à jour du tableau des effectifs Il est proposé les transformations d’emplois suivantes au tableau des effectifs : - Transformation d’un poste relevant du cadre d’emplois d’ingénieur territorial au sein du service gestion des déchets en un emploi d’agent d’accueil susceptible d’être pourvu par des agents relevant du cadre d’emplois d’adjoint administratif. Il s’agit d’un poste vacant au tableau des effectifs depuis la nomination de 2 techniciens en tant qu’ingénieurs, responsables du service. - Transformation d’un poste de chargé de missions « extension des consignes de tri » susceptible d’être pourvu par un agent relevant du cadre d’emplois de technicien territorial au sein du service « gestion des déchets » en un emploi de chargé de projet « traitement ». Compte tenu de la spécificité de cette mission, il est possible d’avoir recours, si nécessaire, au recrutement d’un agent contractuel conformément aux dispositions de l’article 3 alinéa 2 de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984. Il est précisé que la personne bénéficierait, dans cette hypothèse, d’un niveau de rémunération déterminé par référence à la grille indiciaire du cadre d’emplois de

23 technicien territorial et que le régime indemnitaire des agents permanents de la CdA pris par délibération en date du 26 septembre 2006 lui sera également applicable. - Transformation d’un emploi de gardien de déchetterie relevant du cadre d’emplois d’adjoint technique au sein du service gestion des déchets en un emploi de chef d’équipe relevant du cadre d’emplois d’agent de maitrise. - Transformation d’un emploi de collaborateur de groupe d’élus à mi temps en un poste à temps plein et suppression d’un poste à mi-temps de chargé de mission « accompagnement et mise en œuvre du schéma d’orientation et d’aménagement touristique » relevant du cadre d’emploi d’attaché. - Transformations d’emplois au titre de la promotion interne pour l’année 2013 après avis des commissions administratives paritaires du 18 mars 2013 : o Transformation d’un poste de rédacteur territorial en un poste relevant du cadre d’emplois d’attaché territorial ; o Transformation d’un poste d’agent de maîtrise en un poste relevant du cadre d’emplois de technicien territorial.

Suite à la réforme de l’indemnité spécifique de service par le décret n°2012-1494 du 27 décembre 2012, il est proposé que les montants individuels du régime indemnitaire des agents relevant du cadre d’emplois de techniciens restent inchangés.

En conséquence, après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’approuver les transformations d’emplois telles qu’elles sont détaillées ci-dessus ; - d’approuver la suppression d’un poste à mi-temps de chargé de mission « accompagnement et mise en œuvre du schéma d’orientation et d’aménagement touristique » relevant du cadre d’emploi d’attaché territorial créé par délibération du 30 octobre 2009 ; - d’intégrer la réforme de l’ISS issue du décret n°2012-1494 du 27 décembre 2012 en conservant les montants versés individuellement aux agents concernés ; - d’autoriser Monsieur le Président à imputer les dépenses correspondantes sur les crédits ouverts à cet effet au budget primitif de la Communauté d’agglomération de La Rochelle.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. MALBOSC

33-Pass’Partout 17 – Tarification multimodale ter + bus – Liaison La Rochelle-Rochefort – Avenant à la convention La grille tarifaire TER + bus a été créée en 2007 par le Syndicat Mixte de la Mobilité Durable (SYMOD), avec l’accord des AOT concernées. Elle visait à : - accompagner la modernisation de la ligne TER La Rochelle – Rochefort par des mesures tarifaires incitatives ; - encourager l’intermodalité train-bus et la fréquentation des réseaux urbains, grâce aux facilités offertes par un titre unique de transport.

Cette grille n’a jamais été revalorisée. Dans le même temps, les tarifs TER ont subi les augmentations nationales de la SNCF (2 à 3 % par an) ce qui conduit aujourd’hui à une incohérence des tarifs.

Les tarifs multimodaux TER + bus sont à présent inférieurs ou équivalents aux tarifs TER monomodaux comme l’indique le tableau ci-joint en annexe.

En conséquence la vente de titres multimodaux TER + bus a connu une progression à deux chiffres, pour atteindre 60 % des titres TER vendus en 2011. Si une partie de cette progression peut être attribuée à un véritable développement de l’intermodalité, il est indéniable qu’il existe une déconnexion entre les ventes et l’usage intermodal réel.

24

Afin de remédier à ces incohérences, il a été adopté, lors de la séance du 27 septembre 2012, une évolution progressive sur 4 ans de la grille tarifaire avec l’objectif d’atteindre un tarif TER + bus supérieur au titre TER seul, tout en restant attractif pour encourager l’usage intermodal (inférieur aux sommes des tarifs monomodaux), le nombre d’abonnés réguliers étant évalué à 500 environ. La première évolution devait intervenir au 1er novembre 2012 jusqu’en 2015.

La Communauté d’Agglomération du Pays Rochefortais a adopté cette disposition lors du Conseil du 24 janvier 2013 pour une mise en application à partir du 1er juillet 2013.

Il est donc proposé de faire évoluer progressivement les tarifs de l’ensemble des titres, unitaires et abonnements à compter du 1er juillet 2013, puis au 1er janvier de chaque année jusqu’en 2016.

L’impact pour l’usager sur les abonnements est à diviser par deux, compte tenu de l’obligation de prise en charge à 50% par l’employeur.

A cet effet, un avenant à la convention est préparé, intégrant cette nouvelle grille tarifaire.

Monsieur Nédélec craint que cette augmentation freine les usagers et encourage le retour à l’usage de l’automobile, avec les conséquences écologiques néfastes qui en découlent.

Monsieur le Président répond que l’utilisation de la voiture serait beaucoup plus onéreuse, et qu’il était essentiel de mettre un terme à l’incongruité qui rendait le prix du ticket TER+bus moins cher que celui du TER seul.

Monsieur Leroy ajoute que l’abonnement mensuel de 61,50 € est couvert pour 50 % par l’employeur, ce qui ramène le coût journalier à environ 1 €, soit une gamme de transport public vraiment attractive.

Monsieur Demester précise que les voyageurs ne sont pas uniquement constitués de salariés, mais également d’étudiants, de lycéens, qui ne bénéficient pas de cette participation employeur. L’augmentation lui semble donc conséquente pour un jeune et craint que cela n’incite pas à utiliser le transport en commun.

Monsieur le Président indique que les tarifs proposés doivent correspondre à l’usage et être en cohérence avec le service offert. D’ailleurs, Monsieur le Président rappelle que la CdA finance le bus pour ceux qui achètent le ticket TER+bus moins cher que le ticket TER seul qui, alors qu’il n’est pas emprunté.

En conséquence, après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’annuler la délibération du 27 septembre 2012 ; - d’adopter la nouvelle gamme tarifaire TER+BUS pour une mise en application au 1er juillet 2013 ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l’avenant à la convention à intervenir ainsi tout document y afférent.

Votants : 79 Abstentions : 3 (messieurs Vincent Demester, Marc Nédélec et Patrice Joubert) Suffrages exprimés : 76 Pour : 76 Contre : 0

Adopté. Rapporteur : M. LEROY

25 A N N E X E – TARIFICATION MULTIMODALE TER + BUS 2013/2016

TARIFICATION ACTUELLE MISE EN COHERENCE DES TARIFS

Prix TER Prix bus Total Prix actuel 01/07/2013 01/01/2014 01/01/2015 01/01/2016 seul seul TER+BUS TER+BUS Prix Prix Prix Prix Billet unité 2,60 € 1,30 € 3,90 € 2,00 € 2,50 € 3,00 € 3,60 € 4,10 € 1 zone Billet journée 5,20 € 4,50 € 9,70 € 4,00 € 5,00 € 6,00 € 7,20 € 8,20 € La Rochelle Abt hebdo 7,80 € 12,50 € 20,30 € 10,00 € 12,50 € 15,00 € 18,00 € 20,50 € Abt mensuel 28,00 € 35,00 € 63,00 € 36,00 € 37,50 € 45,00 € 54,00 € 61,50 €

Billet unité 2,60 € 1,00 € 3,60 € 2,00 € 2,50 € 3,00 € 3,60 € 4,10 € Billet journée 5,20 € 2,00 € 7,20 € 4,00 € 5,00 € 6,00 € 7,20 € 8,20 € 1 zone Rochefort Abt hebdo 7,80 € 7,00 € 14,80 € 10,00 € 12,50 € 15,00 € 18,00 € 20,50 € Abt mensuel 28,00 € 22,00 € 50,00 € 36,00 € 37,50 € 45,00 € 54,00 € 61,50 €

Billet unité 6,10 € 2,30 € 8,40 € 4,00 € 5,20 € 6,30 € 7,50 € 8,20 € Billet journée 12,20 € 6,50 € 18,70 € 8,00 € 10,20 € 12,50 € 15,00 € 16,40 € 2 zones Abt hebdo 17,20 € 19,50 € 36,70 € 16,00 € 20,00 € 24,00 € 28,00 € 30,80 € Abt mensuel 61,80 € 57,00 € 118,80 € 62,00 € 72,00 € 82,00 € 94,00 € 102,50 €

Légende : en rouge sur fond jaune les titres TER+BUS dont les montants sont inférieurs au TER seul

34-Commune de Tonnay-Boutonne – Livraison d’eau potable – Résiliation du marché actuel et passation d’une nouvelle convention – Proposition La Communauté d’Agglomération de La Rochelle (CdA) est propriétaire d’un important ensemble de production d’eau à Coulonge-sur-Charente, commune de Saint-Savinien, et d’une conduite d’amenée aux réservoirs du « Pré Carré » situés dans l’agglomération rochelaise.

A partir de cette conduite d’amenée, la CdA livre l’eau potable nécessaire à la commune de Tonnay-Boutonne. Cette livraison fait l’objet d’un marché signé en décembre 2009, applicable jusqu’au 31 décembre 2016.

Le prix de l’eau consenti à la commune de Tonnay-Boutonne est déterminé en fonction des éléments financiers figurant dans le marché d’exploitation des installations que la CdA a confié à la Société SAUR.

Par ailleurs, la commune de Tonnay-Boutonne, en adhérant au Syndicat Départemental des Eaux, lui a transféré sa compétence de distribution d’eau potable.

Dans ces conditions, la CdA a souhaité proposer l’eau nécessaire à un ensemble de collectivités clientes à des conditions techniques et financières harmonisées, en créant une complémentarité territoriale où le tarif consenti est lié au volume global annuel livré.

Dans ce cadre, le Syndicat des Eaux s’engage à acheter à la CdA un volume minimal de 80 000 m³/an pour les besoins de Tonnay-Boutonne, au tarif harmonisé de 0,4019 €HT/m³. Ce prix est fixé selon la valeur de janvier 2010 actualisée, hors répercussion des redevances Agence de l’Eau Adour- Garonne, sur la base d’une production globale minimale de 5 800 000 m³/an pour l’ensemble des collectivités clientes.

Une convention de livraison d’eau potable à la commune de Tonnay-Boutonne a été préparée sur ces bases, jusqu’au 31 décembre 2016, en remplacement du marché existant.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - de mettre un terme au marché existant de livraison d’eau de la CdA à la commune de Tonnay- Boutonne, - d’adopter les nouvelles dispositions prises pour livrer l’eau à la commune de Tonnay-Boutonne dans les conditions ci-dessus indiquées, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer la convention à intervenir pour la fourniture d’eau au Syndicat des Eaux pour les besoins de la commune de Tonnay-Boutonne.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. GRIMPRET

35-Coopération décentralisée 2013 – Haïti Dans le cadre de la coopération décentralisée, la Communauté d’Agglomération poursuit son action en direction des enfants de Port-au-Prince :

1 - Écoles communales de Port-au-Prince : - Par le soutien aux écoles aujourd’hui ré-ouvertes – parfois dans des conditions précaires – trois ans après le séisme du 12 janvier 2010 qui avait détruit la plupart des immeubles. Toutes sont maintenant restaurées et meublées en particulier grâce aux dons des communes de l’agglomération, - Par la fourniture à chaque rentrée scolaire de fournitures scolaires élémentaires et de matériel pédagogique, - En favorisant la scolarisation des enfants des quartiers les plus pauvres, en particulier les jeunes adolescents appelés « sur-âgés » qui n’ont pas encore accédé à l’instruction et que leur marginalisation conduirait à la délinquance sans une formation leur permettant une insertion dans la vie sociale et professionnelle haïtienne, - La poursuite de formations pour les personnels éducatifs des écoles.

2 - C.L.A.P.S. (Centre de Loisirs et d’Appui Psycho-Social) : Créé à l’initiative de la CdA avec la participation de la ville de Port-au-Prince pour accueillir les enfants abandonnés au lendemain du séisme, le CLAPS est une création originale qui sert 26 maintenant de référence en Haïti. Après la première urgence de 2010/2012 où il a fallu assurer l’accueil, l’alimentation, l’encadrement et un appui psychologique aux enfants traumatisés, le CLAPS tend maintenant à devenir une structure de loisirs accueillant les enfants les plus pauvres. En absence de personnels qualifiés, la CdA a engagé à Port-au-Prince des formations d’animateurs en faisant appel à l’Association départementale des Francas de la Charente- Maritime. Les cadres responsables haïtiens du CLAPS ont pu découvrir en Poitou-Charentes les réalisations des villes d’Aire 198, d’Angoulins, Cheusse…

Participation Subvention Coopération CdA Décentralisée Ministère Affaires Etrangères Soutien aux écoles communales de la capitale Port-au-Prince Formation personnel éducatif (stage 2013) 9 900 3 300 Aide à la scolarisation des enfants des 64 500 21 500 quartiers les plus pauvres Fonctionnement du CLAPS créé par CDA et ville au lendemain du séisme Participation au fonctionnement 25 277 8 425 Formation animateurs par association des 9 000 3 000 Francas 17 Total 108 677 36 225

Ces montants sont inscrits au budget 2013.

Monsieur Groscolas fait état de la situation en Haïti où les stigmates de la catastrophe de 2010 sont encore très présents dans les esprits. Il souligne l’importance à poursuivre le soutien aux actions menées en Haïti car la CdA est aujourd’hui la seule collectivité française à s’y être investie et il aspire à ce que d’autres collectivités la rejoignent.

Monsieur le Président constate que la tâche est immense devant la détresse de ce pays. Les actions pédagogiques qui y sont menées constituent un début de solution. Il espère également voir d’autres collectivités suivre le chemin tracé par la CdA en Haïti.

En conséquence, après délibération, le conseil communautaire décide : - d’accepter les dispositions ci-dessus énoncées, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les documents nécessaires à cet effet.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. GROSCOLAS

36-Mission à l’Étranger – Conseillère Communautaire déléguée Madame Esther MÉMAIN, Conseillère Communautaire Déléguée à la Prévention de la Délinquance, représentera la CdA à Mannheim (Allemagne) lors du Comité Exécutif du Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (EFUS), dont la CdA est membre.

Cette mission sur le territoire allemand durera 2 jours, du lundi 25 au mardi 26 mars 2013.

Le Comité Exécutif présentera sur ces deux journées ses activités depuis octobre 2012, le budget prévisionnel 2013 et proposera une conférence sur le thème « Sécurité, Démocratie et Villes : le Futur de la prévention ».

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Le remboursement des frais occasionnés par l’exécution d’un mandat spécial par un membre de l’organe délibérant requiert une délibération préalable de celui-ci et obéit aux conditions déterminées par décret du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements des personnels civils de l’Etat.

Les frais occasionnés par cette mission sur le territoire allemand seront remboursés à Madame Esther MÉMAIN sur la base d’une indemnité journalière de 164 €, sur présentation des justificatifs.

Cette dépense est inscrite au budget principal du Cabinet du Président – Conseil et Assemblées sous l’imputation 6532/0211/101.

Après délibération, le Conseil communautaire décide - d’autoriser les dépenses inclues dans le forfait énoncé ci-dessus, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer les actes nécessaires à cet effet.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme BRIDONNEAU

37-Commune de La Rochelle – Pôle technologique de Chef de Baie – Mise à disposition de locaux au profit de l’ARIA Poitou-Charentes – Demande de local supplémentaire Par délibération du Conseil Communautaire en date du 30 avril 2010, la Communauté d'Agglomération de La Rochelle acceptait de consentir à l’ARIA Poitou-Charentes un contrat de concession portant mise à disposition d’un bureau dans le Pôle Technologique de Chef de Baie – bâtiment 1 - moyennant un loyer forfaitaire mensuel de 220 € HT répondant ainsi au souhait de l'association de relocaliser ses activités sur La Rochelle - auparavant installée aux Ruralies à Praheck (79).

La Communauté d'Agglomération de La Rochelle ayant programmé la réhabilitation de ce site, ledit bâtiment 1 a été libéré et de nouveaux locaux d’environ 30 m² dans un bâtiment rénové (bâtiment 3) moyennant de nouvelles conditions de loyer ont été proposés et acceptés par l'ARIA Poitou- Charentes le 16 novembre 2012.

L’ARIA Poitou-Charentes sollicite de la CdA un local supplémentaire pour une durée temporaire, dans ce même bâtiment 3, afin d'accueillir de nouvelles personnes. Cette mise à disposition pourrait intervenir par un avenant au contrat de concession selon les conditions d’occupation suivantes : - durée de l’avenant : 5 mois maximum, soit du 1er avril 2013 au 31 août 2013 - prise d’effet de la nouvelle situation : le 1er avril 2013 - bureau n°4 d'une surface de 14,77 m² - redevance mensuelle de 125,33 € HT supplémentaire soit une redevance total (bureau n°2 et bureau n°4) de 385,33 € HT pendant les 5 mois de durée de l'avenant.

En conséquence, après délibération, le Conseil Communautaire décide : - de consentir à l'Association ARIA Poitou-Charentes un avenant au contrat de concession dans les termes et conditions ci-dessus énoncées ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes (contrats, avenants…) à intervenir dans les termes et conditions ci-dessus énoncées, ainsi que tous documents y afférent, - d’inscrire les recettes correspondantes au budget annexe du développement économique.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

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38-Commune de La Rochelle – Pépinière d’entreprises des technologies de l’information et de la communication – Société MÉTÉOJOB - Prolongation Par délibération du Conseil Communautaire en date du 31 mai 2012, la Communauté d'Agglomération de La Rochelle acceptait de concéder au bénéfice de la société METEOJOB, un local d’une superficie de 105,90 m² (bureau unité 17), répondant ainsi aux besoins de développement de l’entreprise qui occupait préalablement et depuis le 19 mars 2011 un bureau d’une superficie de 53,57 m² (unité 16) au sein de la pépinière d’entreprises Créatio®TIC sis 1 rue Fleming 17000 La Rochelle.

La société METEOJOB exerce une activité de « développement, maintenance et exploitation d’une ‘place de marché’ nouvelle génération dans le domaine des ressources humaines » ; elle est devenue un acteur reconnu au niveau national.

Le contrat de concession arrivant à expiration le 18 mai 2013, la société METEOJOB a sollicité de la CdA une prolongation d’occupation du local au sein de ce bâtiment et d’y finaliser l’implantation définitive de son activité.

Il pourrait être proposé à Monsieur VUJASINOVIC, représentant la S.A.S METEOJOB en tant Président, un nouveau contrat de concession selon les conditions d’occupation suivantes : - durée de l’avenant : 1 an renouvelable pendant une durée de 5 ans maximum, soit du 19 mai 2013 au 18 mai 2018 - prise d’effet de la nouvelle situation : le 19 mai 2013 - loyer déterminé sur la base de : o 12 € HT/m², soit 1 270,80 € HT/mois la première année o 13 € HT/m², soit 1 376,70 € HT/mois les années suivantes.

En conséquence, après délibération, le Conseil Communautaire décide : - de consentir à la société METEOJOB un nouveau contrat de concession selon les conditions - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes (contrats, avenants…) à intervenir dans les termes et conditions ci-dessus énoncées, ainsi que tous documents y afférent, - d’inscrire les recettes correspondantes au budget annexe du développement économique.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

39-Commune de La Rochelle – Parc d’activités Technocéan – Acquisition d’une parcelle pour la réalisation de travaux d’aménagement Dans le cadre des travaux de viabilisation prévus dans l’objectif d’augmenter le nombre de places de stationnement dans le Parc d’Activités TECHNOCEAN, la Communauté d’Agglomération doit racheter une bordure de terrain appartenant à la copropriété dénommée « Zone Créocéan ». En effet, le bornage du terrain avait été réalisé par erreur lors de la 1ère cession, une partie du terrain appartenant à la copropriété se trouve située sur le domaine public.

La parcelle concernée par ce projet est référencée au cadastre section AZ n° 464 et représente une surface de 155 m².

Conformément aux dispositions de l’article L.2241-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, les Services Fiscaux ont été saisis et ont valorisé le terrain à 10 €HT/m².

La copropriété « Zone Créocéan » a donné son accord pour que le rachat de cette bande de terrain soit réalisé à titre gracieux, les travaux d’aménagement étant entièrement exécutés par la CDA. Lesdites places feront dès lors partie du domaine public.

En conséquence, après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’acquérir, selon les conditions ci-dessus exposées, à la copropriété dénommée « Zone Créocéan » la parcelle de terrain sus-désignée, à titre gracieux, frais d’acte en sus ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l’acte translatif de propriété à intervenir ; 29 - d’inscrire la dépense correspondante au Budget Annexe des Affaires Economiques.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

40-Commune de La Rochelle - Créatio®Tech – Société SELENIUM MEDICAL – Mise à disposition de nouveaux locaux dans le bâtiment n°2 La Communauté d'Agglomération de La Rochelle héberge depuis mai 2009 la société « SELENIUM MEDICAL » représentée par Monsieur Olivier RICHART dans ses bureaux et atelier dépendants du bâtiment N°2 pour une surface totale d’environ 158 m² sur le site Créatio®Tech situé 40 rue Chef de Baie.

Par délibération du Conseil Communautaire en date du 26 janvier 2012, la Communauté d’Agglomération de LA ROCHELLE, acceptait de mettre en place un contrat pour des locaux de 765 m² dans le bâtiment n°4 du site Créatio®Tech jusqu’en février 2017.

Par délibération du Conseil Communautaire en date du 26 avril 2012, la Communauté d’Agglomération de LA ROCHELLE, acceptait de mettre en place un nouveau contrat pour des locaux dans le bâtiment 2 du site Créatio®Tech également jusqu’en février 2017.

La société SELENIUM MEDICAL a sollicité la Communauté d’Agglomération de La Rochelle pour la mise à disposition de locaux supplémentaires dans le bâtiment 2, afin de répondre au développement très rapide de la société. Aussi, compte tenu des surfaces actuellement disponibles sur le site Créatio®Tech de Chef de Baie, des locaux dans le bâtiment N°2, dénommés « Unité 2H» et « Unité 2D2 », sur des superficies respectives de 115 m² et 43 m² pourraient être proposés à Monsieur Olivier RICHART, représentant la société SELENIUM MEDICAL.

La mise à disposition des locaux 2D2 et 2H pourrait donc intervenir dans les conditions suivantes : - Durée : 3 ans 9 mois et 28 jours soit, du 8 avril 2013 jusqu’au 5 février 2017; - Nouvelles surfaces Concédées : 115 m² et 43 m² soit 158 m² environ au total. - Conditions tarifaires : • Du 8 avril 2013 au 5 février 2015 : 4 €HT/m², soit 632 €HT mensuel environ, • Du 6 février 2015 au 5 février 2016 : 5 €HT/m², soit 790 €HT mensuel environ, • Du 6 février 2016 au 5 février 2017 : 6 €HT/m², soit 948 € HT mensuel environ - Création d’un droit de passage au bénéfice de la société ABCAR DIC PROCESS 3 fois par jour vers la porte sectionnelle de l’accès 6 pour traverser les locaux mis à disposition de la société SELENIUM MEDICAL entre les bâtiments 2 et 4.

Toutes les autres clauses du contrat d’origine demeureront sans changement et continueront à recevoir application

En conséquence, Après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes à intervenir (avenant…) selon les conditions figurant ci-dessus ; - d’inscrire les recettes au budget annexe du service Développement Économique.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

41-Commune de Périgny – Pépinière d’entreprises Créatio®Prod – Société Black Local – Avenant n°11 de prolongation du contrat de concession Par délibération du Conseil Communautaire en date du 30 avril 2004, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle acceptait de louer à l’entreprise « BLACK LOCAL », un local de 115 m² (unité B5), sis à l’Hôtel d’Entreprises de Périgny, rue André AMPERE, pour y exercer une activité de fabrication, réparation et vente de planches à voile.

Dix avenants de prolongation au contrat de concession initial ont été accordés par la collectivité à la société « BLACK LOCAL » afin de permettre son relogement sur le territoire de la Communauté d'Agglomération de la Rochelle. 30

Le dernier avenant arrivant à expiration le 31 mars 2013 et la société devant signer son acquisition le 26 mars 2013 dans le « Centre d’Affaires Nautiques 2 », Monsieur Sergio MUNARI a sollicité de la Communauté d’Agglomération une prolongation d’occupation du local B5 de quelques mois supplémentaires afin de lui permettre de terminer les travaux d’aménagement intérieur de ses futurs locaux et d’y transférer l’activité.

Un avenant N°11 au contrat initial pourrait donc intervenir dans les conditions suivantes : - Durée de l’avenant N°11 : 3 mois, soit du 1er avril 2013 au 30 juin 2013 ; - Montant de la redevance : 115 m² x 5 €HT/m² = 575 € HT/mois

Toutes les autres clauses du contrat de concession d’origine demeureront sans changement et continueront à recevoir application.

En conséquence, après délibération, le Conseil Communautaire décide : - de consentir à la société BLACK LOCAL un avenant N°11 au contrat de concession initial selon les conditions figurant ci-dessus ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l’avenant à intervenir ; - d’inscrire les recettes au budget annexe du service Développement Economique.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

56-Commune de La Rochelle – Plateau nautique – Cession par SCI D-PHI d’un bâtiment acquis de la CdA avec conservation par la CdA du droit d’usage de 10 emplacements de parking – Demande de mise à disposition au profit du nouvel acquéreur Par acte notarié du 31 Octobre 1995, la CDA a cédé à la SCI D-PHI un bâtiment cadastré section DZ n° 549, situé à l’angle de la rue du Cerf Volant et de la rue Sénac de Meilhan à La Rochelle, composé d’un local à usage professionnel d’environ 613 m² au rez-de-chaussée et d’un appartement d’environ 76 m² à l’étage. Cet acte de vente comportait l’engagement de l’acquéreur de louer cet immeuble à la Société Philippe HERVE Distribution pour la poursuite de son activité de vente de peintures marines.

Cette cession était expressément assortie d’un droit d’usage personnel, ne pouvant être ni cédé ni sous-loué, de dix places de parking restant la propriété de la CDA et ayant fait l’objet d’une participation financière.

Après cession de son activité par la Sté PHILIPPE HERVE Distribution, les baux commerciaux conclus par la SCI D-PHI pour les locaux composant ce bâtiment ont intégré la jouissance de ces places de parking pour les exploitants des activités situées dans ce bâtiment. La location de celles-ci n’est cependant pas valorisée dans le loyer. Les locataires commerciaux actuels sont les sociétés 2C2R (restauration de type rapide) et INTERNATIONAL BRETAGNE ATLANTIQUE (commerce de gros - commerce interentreprises, continuant l’activité de vente de peintures marines).

La SCI D-PHI ayant trouvé un acquéreur pour la cession de ce bâtiment a chargé Maître CORBELLE, notaire, de la formalisation de cette cession et, au préalable, de solliciter la CDA pour la conclusion d’une convention d’usage de ces places de parking au profit de l’acquéreur du ce bâtiment.

Compte tenu de la participation initiale prise en charge par le premier acquéreur pour la construction des parkings, il est proposé d’autoriser, par convention et à titre exceptionnel, leur usage à titre gracieux au profit de l’acquéreur dudit bâtiment, et ce pour toute la durée pendant laquelle il sera propriétaire de ce bâtiment, et d’ajouter dans l’acte de cession à intervenir des clauses mentionnant : - l’obligation d’entretien desdits parkings par le propriétaire du bâtiment cadastré section DZ n°549, - l’obligation d’adresser préalablement à chaque mutation totale ou partielle dudit bâtiment une même demande à la CDA en vue d’obtenir son éventuel agrément préalable pour la mise en place d’une même convention au profit du nouvel acquéreur pour l’usage desdits parkings,

31 - l’interdiction pour chaque propriétaire successif dudit bâtiment de séparer l’usage desdits parkings de la propriété et/ou de l’occupation du bâtiment en cas de location de celui-ci. - l’obligation de transmission à la CDA, en cas d’obtention de son agrément préalable, d’une copie de l’acte de cession du bâtiment dans le mois de sa signature aux fins d’établissement de la convention d’usage desdits parkings.

En conséquence, après délibération, le Conseil communautaire décide : - d’accepter de consentir au profit de l’acquéreur du bâtiment appartenant actuellement à la SCI D-PHI, cadastré section DZ n° 549, une convention d’usage des 10 emplacements de parking précités dans les termes, durée et conditions ci-dessus mentionnés, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer la convention à intervenir et tous documents nécessaires à cet effet.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme SIMONÉ

42-Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi – Programmation 2013 – Plan de visites sur place et plan de contrôles qualité gestion Pour l’année 2013, le Comité de pilotage du PLIE réuni le 12 mars 2013, a examiné des propositions reçues, validé le plan de visites sur place et le plan de contrôles qualité gestion établis selon les critères exposés dans le Descriptif de Système de Gestion et de Contrôle validé par la Commission Interministérielle de Coordination des Contrôles le 11 juillet 2012.

En tant qu’Organisme Intermédiaire gestionnaire du FSE, la CdA est responsable des Visites sur Place (VSP) des opérations programmées. La CDA a externalisé par voie de marché public le contrôle de service fait des opérations du PLIE à un prestataire externe (COGEPRO depuis 2012) qui réalise des visites sur place au vu du plan établi par la CDA.

Le Plan des Visites sur place concernera les sept actions 2013 suivantes : - Formations et aides financières (association Maison de l’emploi), - Médiation à l'emploi / Relations entreprises (association PARIE), - Accompagnement socioprofessionnel (régie de quartiers DIAGONALES), - Accompagnement spécifique / Coordination du Point Emploi de Quartier de Villeneuve les Salines (régie de quartiers DIAGONALES), - Accompagnement spécifique des parcours d'emploi (ADEF), - Animation du PLIE (association Maison de l’emploi), - Assistance technique (association Maison de l’emploi).

L’échantillon retenu est conforme à l’instruction n°2012-11 du 29 juin 2012 relative aux modalités de contrôle de service fait des dépenses déclarées au titre d’opérations subventionnées dans le cadre des programmes du Fonds Social Européen.

En tant qu’Organisme Intermédiaire gestionnaire du FSE, la CdA est responsable des Contrôles Qualité Gestion (CQG) sur les opérations programmées.

Le Plan de Contrôles Qualité Gestion réalisé par la CDA concernera en 2013 les six actions du PLIE 2012 suivantes : - Formations et aides financières (association Maison de l’emploi), - Accompagnement spécifique / Coordination du Point Emploi du Quartier de Laleu (Mairie de La Rochelle), - Accompagnement spécifique et mesure Accompagnement à la recherche d’emploi et dans l’emploi (Centre social de La Rochelle Ville), - Accompagnement spécifique des parcours emploi (association CLAF), - Accompagnement à la recherche d’emploi et dans l’emploi (association ALTEA), - Accompagnement à la recherche d’emploi et dans l’emploi (Centre social de Tasdon).

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : 32 - d’approuver le plan des visites sur place 2013, - d’approuver le plan des contrôles qualité gestion à mener en 2013, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes nécessaires à cet effet.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : Mme THOREAU

43-Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi 2011-2013 – Convention de subvention globale - Avenant Par délibérations n°8 du 24 février 2006 et n°14 et 15 du 14 décembre 2007, le dispositif PLIE a été reconnu d’intérêt communautaire. La Communauté d’agglomération, en tant qu’Organisme Intermédiaire (OI), gère le Fonds Social Européen (FSE) par voie de convention de subvention globale signée avec l’Etat le 16 mai 2011. Pour la période 2011-2013, le montant conventionné prévisionnel maximal est de 4 457 418 € dont 2 207 613 € de crédits communautaires du FSE.

2011-2013 conventionné Dépenses Totales Contreparties FSE Axe 3 4 343 418 € 2 195 805 € 2 147 613 € 49,45% Axe 5 114 000 € 54 000 € 60 000 € 52,63% TOTAL 4 457 418 € 2 249 805 € 2 207 613 € 49,53%

Le PLIE de la CdA de La Rochelle s’inscrit ainsi dans le Programme Opérationnel National du Fonds Social Européen (FSE)- objectif « compétitivité et emploi ». Cette subvention est destinée d’une part à mettre en œuvre des actions favorisant le retour à l’emploi d’habitants de la CdA (axe 3 opérationnel : 2 147 613 €) et d’autre part à assurer les divers actes de gestion du FSE (axe 5 assistance technique : 60 000 €).

L’Etat a fait savoir en 2012 qu’il reste des crédits disponibles de FSE. Compte tenu : - de la réalisation 2011 après contrôle de service fait approuvée par délibération n°13 du 28 février 2013, - de la programmation 2012 consolidée par délibération n°12 du 28 février 2013, - des besoins 2013 proposés par le comité de pilotage du 12 mars 2013,

Il est proposé de solliciter du FSE supplémentaire à hauteur de : - 34 820 € au titre de l’axe 3, - 11 267 € au titre de l’axe 5.

Il est donc proposé la nouvelle maquette globale suivante :

2011-2013 après avenant Dépenses Totales Contreparties FSE Axe 3 4 879 197 € 2 696 764 € 2 182 433 € 44,73% Axe 5 173 922 € 102 655 € 71 267 € 40,98% TOTAL 5 053 119 € 2 799 419 € 2 253 700 € 44,60%

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’approuver la demande d’avenant à la convention de subvention globale ci-annexée - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes nécessaires à cet effet.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : Mme THOREAU

33 Liste des données relatives aux opérations de subvention globale - programmation Années 2011-2013

Organisme Communauté d'agglomération de La Rochelle

N° PRESAGE 212 Récapitulatif de la programmation de la subvention globale sur 3 années N°3969/34379 Programmation 2013 Subvention globale programmée Réalisation 2011 Programmé 2012 estimée (avec FSE Nouvelle programmation sur 3 années pour 3 années supplémentaire) besoins FSE Fse actions Intitulé des opérations Taux supp. 2013 nouvelles Taux Dépenses Dépenses Participation Participation FSE d'intervention Total FSE Total FSE Total FSE d'intervention totales totales FSE % % Axe 3 / Mesure 31 / sous-mesure 312 Dispositif 1 : Formations Total dispositif 277 341 € 128 106 € 32 740 € 32 740 € 36 242 € 36 242 € - 7 882 € 51 242 € 51 242 € 120 224 € 120 224 €

Dispositif 2 : prospection et relation entreprises Total dispositif 867 750 € 561 000 € 330 945 € 165 990 € 280 943 € 146 859 € - 85 291 € 322 018 € 162 860 € 933 906 € 475 709 €

Dispositif 3 : Insertion par l'activité économique Total dispositif 873 000 € 150 000 € 503 633 € 84 340 € 312 254 € 30 815 € 13 155 € 352 574 € 48 000 € 1 168 461 € 163 155 €

Dispositif 4 : Accompagnement Total dispositif 1 832 214 € 980 394 € 751 784 € 321 349 € 749 609 € 364 206 € 55 162 € 629 161 € 350 001 € 2 130 554 € 1 035 556 €

Dispositif 5 : Animation Total dispositif 493 113 € 328 113 € 175 824 € 119 039 € 161 031 € 130 379 € 46 656 € 13 020 € 189 197 € 138 371 € 526 052 € 387 789 € Total Axe 3 dispositifs 4 343 418 € 2 147 613 € 49,45% 1 794 926 € 723 458 € 1 540 079 € 708 501 € 34 820 € 1 544 192 € 750 474 € 4 879 197 € 2 182 433 € 44,73% opérationnels

Axe 5 / Mesure 51 / sous-mesure 511 Assistance technique Total assistance 114 000 € 60 000 € 52,63% 43 247 € 19 912 € 71 034 € 22 045 € 11 267 € 59 641 € 29 310 € 173 922 € 71 267 € technique Total Assistance 114 000 € 60 000 € 52,63% 43 247 € 19 912 € 71 034 € 22 045 € 11 267 € 59 641 € 29 310 € 173 922 € 71 267 € 40,98% technique

Total Subvention 4 571 418 € 2 207 613 € 48,29% 1 838 173 € 743 370 € 1 611 113 € 730 546 € 46 087 € 1 603 833 € 779 784 € 5 053 119 € 2 253 700 € 44,60% globale

34 44-Edition et distribution du magazine de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle : Point Commun – Lots impression et distribution - Avenants Les marchés d’impression et de distribution des numéros 83 à 88 du magazine Point Commun ont été notifiés, en novembre 2012, respectivement à l’Imprimerie Rochelaise et à La Poste.

Ils prévoyaient, initialement, l’impression et la distribution du magazine à 28 communes : les 18 communes de la CDA et 10 communes supplémentaires par anticipation de la création du nouveau périmètre communautaire.

Ces marchés ont été modifiés une première fois, en décembre 2012, pour faire en sorte que l’élargissement de la diffusion du magazine concorde avec le calendrier de publication de l’arrêté de création du nouveau périmètre de la CDA sur les bases suivantes : - impression et distribution des numéros 83 à 86 du magazine aux 18 communes de la CdA ; - élargissement de la distribution à partir du numéro 87.

La date échéance de la publication de l’arrêté en question étant désormais fixée au plus tard au 1er juin 2013, l’élargissement de la distribution du magazine peut s’opérer dès le mois de juin, il convient donc de modifier à nouveau le marché afin de permettre cette évolution, soit : - impression et distribution des numéros 83 à 85 du magazine aux 18 communes de la CDA, - impression et distribution des numéros 86 à 88 élargie aux 28 communes (soit 3 numéros au lieu de 2).

Dans le même temps, il convient également de prendre en compte la 1ère mise à jour 2013 effectuée par la Poste du nombre de foyers distribués : - soit : + 350 foyers pour les 18 Communes - et : + 694 foyers pour les 28 Communes et d’ajuster en conséquence le nombre d’exemplaires imprimés : soit : 84 500 exemplaires pour les 18 communes (à partir du n°85) et + 91 500 exemplaires pour les 28 communes (à partir du n°86) Montant initial du Montant de Montant de Nouveau montant du Lot Titulaire marché HT l’avenant n°1 HT l’avenant n°2 HT marché HT Imprimerie 142 698 € 1 149 652 € - 10 896 € + 3 942 € Rochelaise 2 La Poste 44 326,38 € - 2 829,08 € + 1 004,06 € 42 501,36 €

Après délibération, le Conseil Communautaire décide d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l’avenant ci-dessus décrit.

45-Association « Pour une nouvelle scène » - La Coursive – Attribution d’une subvention de fonctionnement - Convention L’Association « Pour une nouvelle scène » a pour but de soutenir et de contrôler la gestion matérielle et financière de la Scène Nationale dénommée La Coursive dans l’accomplissement des missions de service public qui lui sont confiées conjointement par l’Etat et la Communauté d’Agglomération de La Rochelle.

L’Association « Pour une nouvelle scène » exerce ainsi une mission d’intérêt général pour l’agglomération rochelaise et dans ce cadre, il est proposé d’attribuer une subvention de fonctionnement de 1 723 630 € pour l’année 2013.

Ce montant est inscrit au Budget Primitif 2013, adopté par le Conseil Communautaire du 29 janvier 2013.

Conformément à la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, il convient d’établir une convention avec l’Association « Pour une nouvelle scène ». Cette convention précise les modalités d’attribution de cette subvention, ainsi que les obligations des parties. A cet effet, une convention entre la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et l’Association « Pour une nouvelle scène » pour les années 2011 à 2013 avait été approuvée par le Conseil Communautaire du 24 février 2011.

35 Afin de modifier le calendrier de versement de cette subvention à partir de l’année 2013, il convient de conclure une nouvelle convention pour une durée d’un an, renouvelable 2 fois par tacite reconduction, l’inscription budgétaire du montant de la subvention pour les années 2014 et 2015 valant avenant à cette convention.

Après délibération, le Conseil communautaire décide - d’accepter les modalités ci-dessus énoncées, - d’autoriser le versement d’une subvention de 1 723 630 € pour l’année 2013, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer ladite convention avec l’Association « Pour une nouvelle scène ».

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. COURSAN

46-ligue pour la protection des oiseaux de la Charente-Maritime (LPO 17) - sensibilisation sur l’avifaune locale - participation financière et partenariat Les populations de rapaces sont en déclin à l’échelle nationale ou européenne. La « Nuit de la Chouette » est un événement national qui permet une mobilisation du réseau Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) afin de partager les connaissances et les actions en cours pour préserver ces espèces.

A l’occasion de la 10ème édition, le samedi 23 mars 2013, plusieurs partenaires (dont le Comptoir du Développement Durable) ainsi que des bénévoles s’associent à la LPO 17 pour proposer, au Relais Nature de la Moulinette (Aytré), une soirée pédagogique et ludique, avec pour objectifs de sensibiliser le public aux exigences écologiques de ces espèces et leur utilité, et de promouvoir les actions à mettre en œuvre pour les préserver.

Après délibération, le Conseil communautaire décide - d’approuver le versement d’une participation financière à hauteur de 700 €, sur un budget total de 3 350 € ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tout acte et document y afférent.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. ANGIBAUD

47-Pépinières et hôtels d’entreprises – Marché de prestation de nettoyage - Avenant La Communauté d'Agglomération de La Rochelle a notifié le 28 décembre 2012 à la société SERVY CLEAN un marché de prestations régulières de nettoyage des bâtiments communautaires – les Pépinières et Hôtels d’Entreprises La Rochelle – Les Minimes (Lot 1 – SERVY CLEAN – Marché 120206- 01).

Le marché à procédure adaptée, d’une durée de 12 mois renouvelable par reconduction expresse 2 fois, à compter du 1er janvier 2013, est établi sur la base d'un prix forfaitaire d’un montant annuel de 18 367,80 euros HT.

La Communauté d'Agglomération de la Rochelle dispose d’autres bâtiments hébergeant de jeunes entreprises (pépinières), et pour lesquels ont également été mis en place des marchés de prestations régulières de nettoyage.

Toutefois, pour la pépinière d’entreprises – Créatio TIC – 1 rue Alexander Fleming 17000 La Rochelle, des modifications sont nécessaires concernant l’entretien hebdomadaire des lieux. Il faut notamment prendre en compte le nettoyage du bureau de la responsable du bâtiment (local 18) et le nettoyage de la nouvelle salle de pause.

Des modifications sont aussi à apporter pour l’entretien mensuel et annuel du bâtiment pour du nettoyage des sols, vitreries et désinfection des containers. Ces dernières prestations ont été oubliées dans la rédaction du 1er marché.

36 Par volonté de répondre aux exigences de nettoyage de ce type de bâtiments et pour ce faire, il est proposé un avenant de modification pour l’année 2013, pour des prestations hebdomadaires, mensuelles et annuelles de nettoyage.

Cette prolongation va générer un coût supplémentaire de 1 561,20 euros HT, soit une augmentation de 8,45% du montant global du marché initial (3 ans).

En conséquence, après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer tous les actes (factures, avenants…) à intervenir dans les termes et conditions ci-dessus énoncées, ainsi que tous documents y afférent, - d’inscrire les dépenses correspondantes au budget annexe du développement économique.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. CHICHÉ

48-Communes d’Yves et Châtelaillon-Plage – Exploitation des ouvrages d’assainissement du village des Bouchôleurs – Convention avec le syndicat des eaux 17 – Avenant Le village des Boucholeurs est situé à la fois sur la commune de Châtelaillon-Plage, membre de la Communauté d'Agglomération (CdA) et sur la commune d’Yves, adhérente au Syndicat des Eaux 17 (SdE 17).

Au vu de la topographie des lieux, il a été prévu que l’ensemble des eaux usées du village soit traité sur le système d’assainissement situé sur Châtelaillon-Plage, propriété de la CdA, en accord avec le SDE 17.

Par délibération du 28 novembre 2003, le Conseil Communautaire adoptait les termes de la convention pour l’exploitation des ouvrages de collecte, de transfert et de traitement des eaux usées des Boucholeurs. Aujourd’hui, il convient de revoir certaines modalités administratives afin d’homogénéiser l’ensemble des conventions d’exploitation entre la CdA et le SdE 17. Les modifications portent sur le règlement d’assainissement applicable, à savoir celui de l’exploitant, et confirment les conditions de rémunération de l’exploitant, celles-ci ayant été harmonisées avec celles en vigueur pour les autres conventions existantes.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’adopter les termes de l’avenant n°1 à la convention, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant, à signer l’avenant n°1.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. BERNARD

49-Communes de Dompierre-sur-Mer, Sainte-Soulle et Bourgneuf – Exploitation des ouvrages d’assainissement du hameau de la Gabardelière – Convention avec le syndicat des eaux 17 Le Hameau de la Gabardelière se situe sur les communes de Dompierre-sur-Mer et Sainte-Soulle, membres de la Communauté d'Agglomération de La Rochelle (CdA) et sur la Commune de Bourgneuf, adhérente au Syndicat des Eaux 17 (SdE 17).

Au vu de la topographie des lieux, il a été prévu que l’ensemble des eaux usées du hameau soit collecté et traité sur le système d’assainissement situé à Sainte-Soulle, propriété de la CdA, en accord avec le SdE 17.

Par délibération du 17 novembre 2011, le Conseil Communautaire a autorisé Monsieur le Président, ou son représentant, à signer une convention entre la CdA et le SdE 17 pour la réalisation des travaux de desserte en assainissement collectif du Hameau de la Gabardelière sur la commune de Bourgneuf. Aujourd’hui, ces travaux se terminent, et il convient de définir les modalités d’exploitation des ouvrages d’assainissement.

Un projet de convention a été établi entre la CdA et le SdE 17, pour définir les modalités techniques, administratives et financières d’exploitation. 37

Il est prévu que la CdA exploite les ouvrages d’assainissement, sur l’ensemble du hameau, y compris la commune de Bourgneuf et en assure la maintenance.

Le SdE 17 réaliserait les investissements nécessaires à l’extension ou aux grosses réparations des ouvrages et pourrait, en contrepartie, percevoir la Participation pour le Financement de l'Assainissement Collectif (PFAC).

Les tarifs appliqués pour le Hameau de la Gabardelière correspondaient respectivement aux tarifs de la CdA et du SdE 17 selon les communes concernées.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’adopter les termes de la présente convention, établie sur les bases indiquées ci-dessus, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer ladite convention.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. BERNARD

50-Communes de La Jarne, Salles-sur-Mer, La Jarrie, Croix-Chapeau – Exploitation des ouvrages d’assainissement des hameaux de Chassagne, Aubépin et Grolleau – Convention avec le syndicat des eaux 17 – Avenant Les Hameaux de Chassagné (La Jarne – La Jarrie), l’Aubépin (La Jarne – Salles-sur-Mer) et Grolleau (Salles-sur-Mer – La Jarrie – Croix Chapeau), sont situés à la fois sur des communes membres de la Communauté d'Agglomération de La Rochelle (CdA)(La Jarne – Salles-sur-Mer) et sur des communes adhérentes au Syndicat des Eaux 17 (La Jarrie – Croix Chapeau).

Au vu de la topographie des lieux, il a été prévu que l’ensemble des eaux usées de ces hameaux soit traité sur le système d’assainissement d’Aigrefeuille, propriété du Syndicat des Eaux 17 (SdE 17).

Par délibération du 25 mas 2005, le Conseil Communautaire adoptait les termes de la convention pour l’exploitation des ouvrages de collecte, de transfert et de traitement des eaux usées de ces hameaux. Aujourd’hui, il convient de revoir certaines modalités administratives et financières afin d’homogénéiser l’ensemble des conventions d’exploitation entre la CdA et le SdE 17. Les modifications portent sur le règlement d’assainissement applicable, à savoir celui de l’exploitant, et sur les conditions de rémunération de l’exploitant lesquelles ont été revues à la baisse pour être au même niveau que la rémunération de la CdA dans les cas réciproques.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide d’adopter les termes de l’avenant n°1 à la convention.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. BERNARD

51-Marché de travaux de transfert des eaux usées de Salles-sur-Mer et Saint-Vivien vers le pôle épuratoire sud – Avenant Un marché a été passé en décembre 2012 avec l'entreprise CODA pour les travaux de transfert des eaux usées de Salles sur mer et Saint-Vivien vers le Pôle épuratoire sud d'un montant de 428 722,24 € HT. Les prestations prévues au marché sont inchangées mais l'entreprise CODA devient CODA TP suite à une scission des activités de CODA et à la création de CODA TP pour les travaux relatifs à l'activité d'hygiène publique. Le marché prévoit, par l'article 3.2 du CCAP, une actualisation des prix, lequel attribue une revalorisation unique du montant du marché dans le cas d'un démarrage des travaux supérieur de plus de trois mois à la remise des offres des candidats.

Compte tenu de la durée du marché, 8 mois, et considérant que les produits (canalisations) sont exposés à des risques de variations économiques, une révision mensuelle des prix du marché semble plus adaptée. Elle se fera sur la base de l'indice TP10A - Canalisations, égouts, assainissement et adduction d’eau avec fournitures de tuyaux, avec la formule de calcul suivante: 38 Cn = 15,00% + 85,00% (In/Io)

Il convient de prendre en compte ces modifications par avenant.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l'avenant.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. BERNARD

52-Desserte ferroviaire cadencée La Rochelle/Rochefort – Convention de financement des études et travaux de la première phase – Avenant n°1 Le programme d’amélioration de la desserte ferroviaire cadencée entre La Rochelle et Rochefort s’est réalisé en 2 phases successives à partir de 2007. La première phase de cette opération consistait en la création de deux nouveaux points d’arrêts à Angoulins/Mer et Saint-Laurent de la Prée. La seconde phase a permis la création des arrêts d’Aytré-Plage et de la Porte Dauphine.

Une convention, signée les 2 février 2007 pour la première phase entre la Région Poitou-Charentes, la SNCF et les Communautés d’Agglomérations de La Rochelle (CdA) et du Pays Rochefortais (CAPR), définissait les modalités de financement de chaque partenaire, tant en investissement qu’en fonctionnement. La clé de répartition était définie ainsi : 45 % pour la Région Poitou-Charentes, 25 % pour la SNCF, 20 % pour la CdA et 10 % pour la CAPR.

Le montant total des études et travaux de cette première phase était estimé à 222 K€, soit 44,4 K€ pour la Communauté d’Agglomération de La Rochelle.

Les études et travaux ont été réalisés puis payés. Ils correspondaient à 80% du montant initialement prévu, soit 35 520 € HT pour la CdA. Mais cette convention n’a jamais été soldée.

La Région Poitou-Charentes propose aujourd’hui d’équiper les haltes ferroviaires d’Angoulins/Mer et Saint-Laurent de la Prée d’un système d’information par afficheur léger, composé notamment de 2 écrans par halte. Ces équipements permettraient de compléter et d’améliorer l’information des usagers.

L’installation de ce système est estimée par la SNCF à 32 960 € HT. Il serait réparti entre chaque co-financeur selon les modalités définies dans l’article 5 de la convention initiale de 2007 et permettrait de la solder.

A cet effet, un avenant n° 1 à la convention du 2 février 2007 est préparé.

Les haltes d’Aytré-Plage et de la Porte Dauphine doivent également être équipées, sans incidence financière pour la CdA.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’adopter les termes de l’avenant n°1 à la convention du 2 février 2007 ; - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer ledit document.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. LEROY

53-Desserte ferroviaire cadencée La Rochelle/Rochefort – Convention de financement du service d’exploitation – Avenant n°3 Dans le cadre du financement de la desserte ferroviaire périurbaine La Rochelle/Rochefort, une convention est intervenue le 27 janvier 2009, entre la Région Poitou-Charentes et les Communautés d’Agglomérations de La Rochelle(CdA) et du Pays Rochefortais (CAPR).

Cette convention détermine notamment la clé de répartition du déficit d’exploitation entre les trois collectivités, soit : 70 % pour la Région Poitou-Charentes, 10 % pour la (CAPR) et 20 % pour la CdA.

39 L’avenant n° 1 du 27 mai 2010 fixait les montants du déficit pris en charge par chaque collectivité qui, pour la CdA, s’élèvent à (valeur 2009 hors indexation) :

2012 Ö 607 176 € net de taxes 2013 et suivantes Ö 599 380 € net de taxes

Ces montants sont actualisés chaque année en fonction d’une formule d’indexation qui s’applique dans le cadre de la convention d’exploitation des transports publics ferroviaires de voyageurs 2007- 2016 liant la Région à la SNCF. L’indexation de l’année n-1 est versée l’année n au moment du 3ème et dernier versement de l’année n.

L’avenant n° 2 remplaçait deux indices n’existant plus de ladite formule d’indexation.

Lors de la séance du 29 janvier 2013, le Conseil communautaire adoptait les termes d’un avenant n°3 visant à modifier les modalités de paiement définies à l’article 6.2.c.de l’avenant n°1, à compter de 2012 suite à une erreur de rédaction de ces modalités de paiement qui n’étaient pas en adéquation avec les montants annuels défini à l’article 6.2.a. du même avenant n°1. Seulement, la Région a envoyé depuis un nouvel avenant n°3 modifié qu’il convient de remplacer.

Tableau de l’avenant n°1 :

1er versement 2nd versement 3ème versement Indexation 28 février 30 juin année n 31 octobre 31 octobre année n année n année n+1 2011 35 % du montant 35 % du montant 30 % du montant annuel 2011 annuel 2011 annuel 2011 Indexation 2012 35 % du montant 35 % du montant 30 % du montant calculée selon les annuel 2011 annuel 2011 annuel 2011 modalités figurant 2013 35 % du montant 35 % du montant 30 % du montant à l’article 6.2.b. et versé en année versé en année versé en année suivantes n-1 n-1 n-1

Ce tableau ne tenait pas compte du montant de participation défini pour l’année 2012 et des années suivantes, sachant que ces montants sont dégressifs à partir de 2012.

Tableau de l’avenant n°3 qui remplace et annule le précédent :

1er versement 3ème versement Indexation 2nd versement 28 février 31 octobre 31 octobre 30 juin année n année n année n année n+1 35 % du montant 35 % du montant 30 % du montant 2011 annuel 2011 annuel 2011 annuel 2011 35 % du montant 35 % du montant Montant annuel 2012 annuel 2011 (3) annuel 2011 (4) 2012 – (3) –(4) Montant annuel Indexation année n – (5) – calculée selon les 35 % du montant 35 % du montant 2013 (6) + modalités figurant annuel 2013 (5) annuel n 2013(6) régularisation à l’article 6.2.b. 2012 Montant annuel 2014 et 35% du montant 35 % du montant année n – (7) – suivantes annuel n (7) annuel n (8) (8)

Les modalités de paiement se faisant en trois versements, la somme de ces trois versements doit correspondre au montant défini pour l’année n, auquel s’ajoute l’indexation de l’année n-1.

Pour l’année 2013, il est prévu d’intégrer un ajustement de nos participations 2012 suite aux erreurs de rédaction de l’avenant n°1, en tenant compte des versements réellement effectués par les parties, soit un solde pour 2012 de 496,22 € à verser par la CdA avec le 3ème versement de 2013.

40 Par ailleurs, l’indice EFBCFE entrant dans la composition de la formule d’indexation du déficit annuel n’existe plus. Il est proposé de renforcer la pondération d’un indice (FODC4) pour compenser cet indice disparu.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide : - d’annuler la délibération du 29 janvier 2013 ; - d’adopter les termes de l’avenant n°3 à la convention du 27 janvier 2009, - d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer ledit document.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. LEROY

54-Commune de Puilboreau – Construction d’un bassin de traitement des eaux pluviales – Avenant Les travaux pour la réalisation du bassin de traitement des eaux pluviales de Beaulieu à Puilboreau ont débuté en mai 2012 après une procédure d'appel d'offres.

Ces travaux sont en cours, cependant des modifications, consistant en la fourniture et la pose de tuyaux et grilles avaloires, doivent être apportées pour une meilleure collecte des eaux de ruissellement de la RN 11.

Ces ajustements peuvent faire l'objet d'un avenant comme suit :

Nouveau Montant Avenant HT montant marché HT HT Lot 1 Charpentier 514 580,06 12 143,00 526 723,06 terrassement Après délibération, le Conseil Communautaire décide d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l'avenant.

Adopté à l’unanimité. Rapporteur : M. GRIMPRET

55-Entretien des zones d’intérêt communautaire – Convention avec les communes – Avenant n°8 Par délibération du 27 octobre 2000, le Conseil Communautaire a adopté une convention d’entretien des zones d’activités économique définissant l’intervention de la Communauté d'Agglomération de La Rochelle (CdA) et ses éventuelles participations financières aux communes, en contrepartie, des prestations techniques qu’elles assurent directement pour le compte de la CdA.

Cette convention a fait l’objet : ƒ D’un avenant n°1 par délibération du 6 juillet 2001, ƒ D’un avenant n °2 par délibération du 23 octobre 2003 modifiée par délibération du 28 novembre 2003, ƒ D’un avenant n°3 par délibération du 17 décembre 2004, ƒ D’un avenant n°4 par délibération du 15 décembre 2006, ƒ D’un avenant n°5 par délibération du 30 janvier 2009, ƒ D’un avenant n°6 par délibération du 27 janvier 2011, ƒ D’un avenant n°7 par délibération du 26 janvier 2012.

Considérant que le Conseil Communautaire a adopté la définition de l’intérêt communautaire sur les compétences exercées en matière de développement économique et notamment des zones d’activités d’intérêt communautaire par délibération du 24 février 2006.

Considérant les extensions et créations de zones réalisées depuis conformément aux critères de définition de l’intérêt communautaire.

41 Considérant les aménagements réalisés en 2012 et les travaux en cours avec la modification des surfaces de voiries, de trottoirs, d’espaces verts et des points lumineux qui en résulte, il convient d’établir l’avenant n°8 à la convention d’entretien des Zones d’Intérêt Communautaire (ZIC) liant la CdA aux communes de Marsilly, de Puilboreau et de La Rochelle afin de prendre en compte les nouvelles modifications.

Après délibération, le Conseil Communautaire décide d’autoriser Monsieur le Président ou son représentant à signer l’avenant ci-dessus exposé.

Adopté à l'unanimité. Rapporteur : M. LAMBERT

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19 heures 50.

42

CREATION D’UNE ZONE D’AMENAGEMENT DIFFERE

A VOCATION D’ACTIVITES

______

SECTEUR DE L’AUBREÇAY

COMMUNE DE NIEUL SUR MER

DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES Service Urbanisme Opérationnel et Foncier Mars 2013

CREATION D’UNE ZONE D’AMENAGEMENT DIFFERE A VOCATION D’ACTIVITES

SECTEUR DE L’AUBRECAY – COMMUNE DE NIEUL SUR MER

NOTICE EXPLICATIVE DE CREATION

I – CONTEXTE INSTITUTIONNEL Page 2

1.1 – Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Page 2 1.2 – Le document d’urbanisme de la commune Page 2 1.2.1 - Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur 1.2.2 – La révision générale du PLU pour transformation en Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi)

II – MOTIVATION POUR LA CREATION D’UNE ZAD Page 3

2.1 – La constitution de réserves foncières Page 3 2.1.1 – A l’échelle de l’agglomération 2.1.2 – A l’échelle de Nieul-sur-Mer – projet de réalisation de la ZAD à vocation d’activités au sein de l’une des communes pôle d’appui de la deuxième couronne de l’agglomération 2.2 – La recherche de la maîtrise foncière par l’exercice du droit de préemption Page 4 2.3 – La lutte contre la spéculation foncière Page 5

III – PERIMETRE DE LA ZAD Page 5

IV – IMPACT DU PROJET Page 5

4.1 – Sur les milieux naturels Page 5 4.2 – Sur l’activité agricole Page 6

V – CONCLUSION Page 7

CARTOGRAPHIE

1 – Extrait du SCoT : l’armature économique 2 – Plan de situation 3 – Photographie aérienne 4 – Plan cadastral 5 – Plan topographique 6 - Zonage du PLU

ANNEXES

1 – Extrait du PADD du PLU 2 – Diagnostic environnemental 3 - Etat cadastral

CREATION D’UNE ZONE D’AMENAGEMENT DIFFERE

A VOCATION D’ACTIVITES

______

SECTEUR DE L’AUBREÇAY

COMMUNE DE NIEUL SUR MER

NOTICE EXPLICATIVE

DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES Service Urbanisme Opérationnel et Foncier

1

CREATION D’UNE ZONE D’AMENAGEMENT DIFFERE A VOCATION D’ACTIVITES SECTEUR DE L’AUBRECAY - COMMUNE DE NIEUL-SUR-MER

La Communauté d’Agglomération (CdA) de La Rochelle est compétente en matière de développement économique et de réserve foncière.

La disponibilité foncière étant plus tendue que dans la plupart des agglomérations de taille comparable, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de la CdA de La Rochelle a mis en évidence la nécessité de reconstituer des réserves foncières pour l’accueil des entreprises, en particulier en créant des parcs d’activités dans la deuxième couronne afin d’améliorer le taux d’emploi de la périphérie.

Le secteur de l’Aubreçay, à cheval sur les communes de Nieul-sur-Mer et de Saint-Xandre, est repéré au SCOT comme l’un des secteurs privilégiés pour accueillir une zone d’activités d’intérêt communautaire dite « Parc d’activités de l’Aubreçay ».

Sa localisation, au carrefour de la D 105 et de la D 107, en fera une zone d’activités de rayonnement régional visant à répondre aux besoins des entreprises artisanales et PMI installées sur l’agglomération ou en périphérie immédiate.

Compte tenu des documents d’urbanisme en vigueur et de l’avancée de la maîtrise foncière, l’opération s’envisage en deux phases.

La première phase porte sur l’aménagement à court terme de 17 hectares environ sur la commune de Saint-Xandre.

Elle nécessite préalablement la modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) pour permettre l’ouverture à l’urbanisation du secteur ainsi que la maîtrise du foncier, en cours.

La seconde phase conduira, à plus long terme, à la poursuite de l’aménagement du parc d’activités sur environ 23 hectares situés au lieudit du Fief d’Angleterre sur la commune de Nieul-sur-mer.

C’est dans cet objectif et afin de pouvoir constituer des réserves foncières dans les meilleures conditions qu’est sollicité la création d’une zone d’aménagement différé (ZAD) sur la commune de Nieul-sur-Mer, reconnue commune pôle d’appui au sein de la couronne urbaine rochelaise.

2

I – CONTEXTE INSTITUTIONNEL

1.1 – Le Schéma de COhérence Territoriale (SCOT)

Le SCOT de la CdA de La Rochelle a été approuvé par délibération du Conseil Communautaire du 28 avril 2011.

Dans son Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), le SCOT affirme la volonté de développer l’offre foncière afin de faire face aux demandes d’implantation d’activités économiques.

Identifié au SCOT, le site de l’Aubreçay participe de cette offre foncière potentielle.

Ce site ne présente pas d’enjeu de protection fort vis-à-vis des milieux naturels, mais constitue toutefois un secteur d’intérêt vis-à-vis de la biodiversité et des continuités écologiques. Une attention particulière devra donc être portée au maintien de ces continuités qui devront s’inscrire dans l’aménagement d’ensemble du site de l’Aubreçay.

1.2 – Le document d’urbanisme de la commune

1.2.1 – Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur

La commune de Nieul-sur-Mer dispose d’un important appareillage d’équipements collectifs et commerciaux, ainsi que d’une bonne desserte par les services de transports publics.

Son document d’urbanisme en vigueur est le PLU modifié, approuvé par délibération du Conseil Communautaire du 28 février 2013.

L’un des principes définis au Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du PLU vise à maintenir une vie économique locale afin de contribuer au développement économique de l’agglomération, en favorisant notamment la création d’espaces d’activités dans le secteur de l’Aubreçay, au sud du hameau, vers le Fief d’Angleterre.

Ces espaces sont aujourd’hui classés en zone agricole (A) dans le PLU.

1.2.2 – La révision générale du PLU pour transformation en Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi)

L’aménagement à terme de cette réserve foncière à vocation d’activités supposera la transformation du zonage agricole en zonage à vocation d’activités.

3

Cela nécessitera la révision du PLU, cette dernière ne pouvant désormais intervenir que dans le cadre de l’élaboration du PLU intercommunal, dont l’approbation est prévue pour le 1 er janvier 2016.

II – MOTIVATION POUR LA CREATION D’UNE ZAD

Dans l’attente, le projet de réalisation du parc d’activités amène à envisager la mise en œuvre d’une ZAD sur la commune de Nieul-sur-mer, afin de faciliter les acquisitions foncières en zonage A (agricole).

En effet, la ZAD permet :

- de constituer des réserves foncières nécessaires à l’aménagement du futur périmètre de ZAD ; - de bénéficier du droit de préemption dans un périmètre où ne peut s’exercer le droit de préemption urbain ; - de lutter contre la spéculation foncière.

2.1 – La constitution de réserves foncières

2.1.1 – A l’échelle de l’agglomération

Le diagnostic territorial mené par la CdA de La Rochelle en 2004 a mis en évidence la faiblesse des réserves foncières dédiées aux activités économiques au regard du dynamisme du tissu économique local et du rythme soutenu de la consommation annuelle observée ces dernières années.

En 2006, la CdA de La Rochelle possédait plus de 1 000 hectares de parcs d’activités occupés sur son territoire. Elle commercialise chaque année 9 à 10 hectares de foncier destinés à recevoir des activités économiques.

Malgré les efforts menés ces dernières années pour renouveler les disponibilités foncières avec la création ou l’extension de plusieurs nouveaux parcs d’activités, la CdA n’a pas réussi à reconstituer un stock de terrains suffisant (actuellement inférieur à un an et demi de commercialisation).

Cette situation s’explique notamment par le dynamisme de la demande qui s’est significativement accrue ces dernières années.

Le stock commercialisable fait ainsi apparaître une disponibilité immédiate d’une quinzaine d’hectares épars sur le territoire, ce qui ne saurait constituer une réserve foncière suffisante et cohérente.

Dans le prolongement de ce diagnostic et dans le cadre de l’élaboration du SCOT, un Schéma Directeur des Parcs d’Activités a été finalisé fin 2009 dans le but de proposer une stratégie nouvelle en matière d’offre foncière à la fois en termes de hiérarchisation, de qualification et de localisation.

Ce schéma fait clairement ressortir l’intérêt stratégique que revêtent pour la CdA de La Rochelle un certain nombre de sites représentant, conformément au SCOT, un potentiel de 4

200 ha du fait notamment de leur positionnement le long d’axes routiers existants ou projetés.

Le Schéma de COhérence Territoriale a par conséquent défini comme objectif premier en matière d’orientation relative aux zones d’activités économiques, la nécessité d’accroître l’offre foncière afin de faire face aux demandes d’implantation.

2.1.2 – A l’échelle de Nieul-sur-mer – projet de réalisation de la ZAD à vocation d’activités au sein de l’une des communes pôles d’appui de la deuxième couronne de l’agglomération

Pour répondre aux orientations développées par le PADD du PLU, la création d’une ZAD permettra notamment de :

- répondre aux aspirations des entreprises de la commune de réaliser des opérations de développement de leurs activités ; - réfléchir aux opportunités les plus pertinentes d’implantation d’activités nouvelles, d’équipements et de services en privilégiant un urbanisme durable et de qualité ; - contribuer au développement économique de l’agglomération en favorisant la création d’espaces d’activités dans le secteur de l’Aubreçay.

A l’instar des autres zones d’activités de la nouvelle génération aménagées par la CdA de La Rochelle, celle-ci sera viabilisée en intégrant un haut niveau d’exigence en matière de qualité environnementale (critères d’éco-aménagement…) conformément à la charte « Aménagement et Construction durables » dont elle s’est dotée, en vue : ♦ d’être exemplaire dans l’aménagement de ses zones d’activités et la construction de ses bâtiments, ♦ de servir d’exemple à des acteurs économiques soucieux de s’inscrire dans une démarche de développement durable.

Enfin, les parcelles seront commercialisées aux entreprises qui accepteront de se conformer aux règles du futur cahier de prescriptions architecturales et paysagères. Le parc d’activités aura vocation à répondre aux besoins de desserrement des PME/PMI et entreprises artisanales installées sur l’agglomération ou en périphérie immédiale.

2.2 – La recherche de la maîtrise foncière par l’exercice du droit de préemption

L’assiette foncière du parc d’activités est classée dans le PLU en vigueur en zone A (agricole), excluant de ce fait toute possibilité juridique d’exercer le droit de préemption urbain, en cas de mutations.

La création d’une ZAD ouvre des possibilités élargies de maîtrise foncière, notamment par la mise en place d’un droit de préemption spécifique.

5

Conformément à l’article L 212-1 du code de l’urbanisme, une ZAD peut être créée, dès lors qu’elle s’inscrit en compatibilité avec le SCOT, en dehors des zones urbaines et des zones d’urbanisation future délimitées par un PLU rendu public et approuvé.

2.3 – La lutte contre la spéculation foncière

Le territoire agricole couvert par le futur parc d’activités est appelé à muter en zone d’urbanisation à vocation d’activités dans le cadre de l’élaboration du PLU intercommunal.

Dans cette attente, la mise en place d’une ZAD permettra d’éviter toute spéculation foncière.

Eventuellement, la Communauté d’Agglomération sollicitera le concours de l’Etablissement Public Foncier de Poitou-Charentes (EPF PC) en vue de conclure une convention de veille foncière sur ce périmètre.

III – PERIMETRE DE LA ZAD

Le périmètre de ZAD se situe à l’extrémité Est de la commune de Nieul-sur-Mer.

A vocation d’activités, la ZAD, d’une superficie de 23 hectares environ, est délimitée :

- au nord par le hameau de l’Aubreçay, dont quelques maisons seulement se situent sur la commune de Nieul-sur-mer, le long de la D 107 ; - à l’est par une emprise foncière du Département sur laquelle est aménagée une aire de covoiturage, et plus loin la D 105, axe structurant reliant la ville de La Rochelle au département voisin, la Vendée ; - au sud par une zone répertoriée pour partie en « Espace Boisé Classé » et irriguée par un petit cours d’eau, le Gô, puis un chemin rural ; - aucune limite physique ou naturelle ne délimite le périmètre de ZAD à l’ouest, seule l’approche paysagère et l’optimisation de l’exploitation des terres agricoles ayant présidé à sa définition.

IV – IMPACT DU PROJET

4.1 – Sur les milieux naturels

En ce qui concerne les milieux naturels, le site ne présente pas d’enjeu particulier au regard de la faune et de la flore et n’est concerné par aucune protection au niveau national et international. Les terrains sont en majeure partie occupés par des terres de cultures.

Cependant, pour la partie plus au sud, ce site constitue un secteur d’intérêt pour la biodiversité ainsi que pour la trame verte et bleue (cf. annexe 2) : - la trame verte est représentée par un réseau de haies remarquables protégé au PLU en raison de son importance dans le paysage et pour les liaisons de biodiversité ; - la trame bleue est représentée principalement par le ruisseau du Gô qui débouche dans le marais Gâtineau.

6

La présence d’un point haut et la morphologie des terrains conduisent à une certaine sensibilité paysagère ainsi qu’à des vues sensibles sur les parcs d’activités. Un intérêt sera donc porté sur l’insertion dans le site ainsi que sur le traitement architectural et paysager du projet.

En termes de gestion des eaux pluviales et de ruissellement, la qualité au point de rejet devra faire l’objet d’une attention particulière, de façon à éviter tout impact sur les activités et usages situés en aval immédiat, ainsi que sur la qualité des eaux souterraines. Ainsi, le bassin de rétention à sec de l’Aubreçay, situé au niveau de l’échangeur de la D 105, assure le stockage des eaux pluviales et l’évacuation des eaux dans le Gô par gravité. Il est alimenté par trois fossés collecteurs et peut accueillir un volume d’eau de 7 400 m 3.

Aussi, dans le cadre de l’aménagement futur du périmètre de ZAD et compte tenu de la surface à aménager, est-il prévu l’implantation d’un bassin d’eaux pluviales au sud, entre la zone de construction future et la rivière le Gô. Cet équipement permettra de stocker et évacuer les eaux pluviales.

4.2 – Sur l’activité agricole

Le SCOT porte un accent particulier à la protection des espaces « à dominante agricole » en proche périphérie de l’agglomération.

Nieul-sur-Mer est une commune rurale puisque les espaces urbanisés représentent moins du quart du territoire de la commune.

L’agriculture est très présente avec 660 hectares de Surface Agricole Utile, soit 60 % environ de son territoire. Le hameau de l’Aubreçay est situé au cœur du plateau agricole.

Le projet de ZAD à vocation d’activités, d’une superficie d’environ 23 hectares, se positionne sur trois parcelles à vocation principale de cultures :

- la première (18,5 hectares) est exploitée par un jeune agriculteur dont le siège social est à Saint-Xandre, et dont l’exploitation représente 128 hectares sur les communes de Nieul-sur- Mer, Saint-Xandre, Marsilly et ; l’impact sur son exploitation est réel puisque l’emprise du périmètre représente 12,6 hectares, soit 10 % environ de l’ensemble de son exploitation. Dans le cadre de la convention de projet qui sera sollicitée auprès de l’EPF PC une fois la ZAD créée, l’intervention de la SAFER permettra qu’une solution soit proposée à l’exploitant ou à son propriétaire, de façon à ce qu’il soit prioritaire sur une éventuelle cession ou sur un échange de terres, tenant compte de la localisation du siège d’exploitation ;

- les deux autres (10 hectares environ) sont exploitées par un agriculteur de Vendée possédant des bâtiments sur la commune de Saint-Xandre. Son exploitation représente environ 150 hectares, dont 10 sont en propriété. L’impact est différent car l’exploitant est proche de la retraite, sans repreneur familial et les propriétaires envisagent de confier dans cet intervalle l’exploitation à un jeune agriculteur dans le cadre d’un bail dont la forme reste à définir.

Deux réunions d’information ont permis de proposer puis d’élaborer, en concertation avec les propriétaires et les exploitants concernés, un périmètre prenant en compte les attentes de la profession agricole afin, notamment, d’optimiser l’exploitation des terres résiduelles après aménagement du parc d’activités. 7

Ainsi, le périmètre a été défini en s’appuyant sur une optimisation de la forme de la parcelle restant en exploitation, tout en tenant compte du paysage et de l’environnement.

V- Conclusion

La création d’une ZAD relevant de la compétence de l’Etat, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle sollicite de Madame la Préfète de Charente-Maritime :

- la création de la ZAD de l’Aubreçay à vocation d’activités sur la commune de Nieul-sur-Mer ;

- la désignation de la CdA de La Rochelle en tant que titulaire du droit de préemption au sein du périmètre de la ZAD, étant précisé que l’exercice de ce droit de préemption est susceptible d’être délégué à l’Etablissement Public Foncier de Poitou-Charentes consécutivement à la signature d’une convention d’acquisition et de portage foncier.

CREATION D’UNE ZONE D’AMENAGEMENT DIFFERE

A VOCATION D’ACTIVITES

______

SECTEUR DE L’AUBREÇAY

COMMUNE DE NIEUL SUR MER

CARTOGRAPHIE

DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES Service Urbanisme Opérationnel et Foncier

CREATION D’UNE ZONE D’AMENAGEMENT DIFFERE

A VOCATION D’ACTIVITES

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SECTEUR DE L’AUBREÇAY

COMMUNE DE NIEUL SUR MER

ANNEXES

DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES Service Urbanisme Opérationnel et Foncier

Contexte et diagnostic du site

Paysage 3 L’altitude du sol de 22 m NGF à 13,5 m NGF permet d’avoir une vue quasi dégagée sur trois entités paysagères : - la plaine agricole (1) représente une surface importante de la commune (environ 60%) et constitue un espace ouvert avec quelques haies. 1 L’agriculture est principalement dédiée aux cultures céréalières conventionnelles. - Le creux de vallon (2) représente la partie basse du plateau calcaire, elle se caractérise par une situation en encaissement au sein d’un faible relief et une zone boisée. Cette dernière est pour partie répertoriée en «espace boisé classé» et représente environ 1 ha parmi les 14,3 ha d’EBC de la commune. - Le hameau de L’Aubreçay (3) si situe en bordure nord de la zone de projet 2 et représente l’espace urbanisé le plus proche.

Vue 1 Haie au bord Le hameau L’Aubrecay Fief d’Angleterre Haie qui borde le verger au de la D 107 sud

3 1

Bourg de Vue 2 Rond point D 105 - D107 Haie au bord Creux de vallon boisé Puits de la Role Abbaye de Sermaize D 107 Nieul/Mer de la D 105 2

1

1 Direction Générale des Services Techniques 1 Service Environnement Contexte et diagnostic du site

La plaine agricole Les différentes cultures (colza, orge, blé) créent une mosaïque et des nuances de couleur dans cet espace ouvert. La parcelle agricole a un faible dénivelé qui va du sud vers le nord de 14 m NGF à 22 m NGF. Elle est exploitée actuellement en culture céréalière conventionnelle (blé) sur des terres de groie. Ces espaces agricoles ont une fonction écologique importante pour certaines espèces : colonie de busards cendrés dans les champs de céréales, Gorge bleue dans les colzas… Le boisement du creux de vallon C’est un petit secteur boisé d’environ 2 hectare en zone basse (entre 13 m NGF et 16 m NGF) et bordé par un fossé au nord. Il est répertorié pour partie dans le PLU en espace boisé classé (EBC). A notre connaissance, aucun inventaire naturaliste n’a été réalisé sur cet espace. Malgré sa petite taille, il a un intérêt écologique pour la faune locale par sa situation à l’interface d’espaces agricoles. C’est un ilot de biodiversité locale qui est en mesure d’assurer différentes fonctions : zone refuge, étape migratoire, hivernage. Les deux bois sont denses et peu faciles d’accès et occupent environ la moitié de la surface. Celui plus à l’est a fait l’objet d’une coupe à blanc et d’un complément de plantations entre 1989 et 1998 (cf. photos ci-contre). Ces bois sont constitués d’essences communes dans nos régions : Orme champêtre, Frêne commun,

Charme, Erable champêtre, Erable de Montpellier… Extrait PLU approuvé le 26 mai 2011 1989 1998 A noter la présence d’un verger de prés de 1 000 m² sur sa partie ouest (cf. photo n°7 p8) . 2 Enjeux

Enjeux de protection et continuités écologiques Le site n’est pas concerné par des espaces protégés ou des zones d’inventaires (Natura 2000, ZNIEFF…), il ne présente pas d’enjeux de protection fort vis-à-vis des milieux naturels au sens de la réglementation. 2 1 Cependant, pour la partie plus au sud, il constitue un secteur confirmé d’intérêts pour la biodiversité ainsi que pour la trame verte et bleue.

Le SCOT signale qu’une attention particulière devra être portée dans le cadre de l’aménagement au maintien des continuités écologiques (p 279). Des continuités écologiques ont été schématiquement répertoriées sur le secteur : - (1) un potentiel de continuité écologique « trame verte » qui relie la zone du marais poitevin au marais de Pampin et au marais de Lauzière -(2) un potentiel de continuité écologique « trame bleue » qui correspond au réseau de fossé existant vers le Go.

Le trame verte : un réseau de haies remarquables a été protégé dans le PLU au titre du L 123-1-7°en raison de son importan ce dans le paysage et pour les liaisons de biodiversité. Haies remarquables – extrait PADD – PLU approuvé le 26 mai 2011. La trame bleue est représentée principalement par la ruisseau du Gô qui débouche dans le marais Gâtineau.

Aménagements sur ce bassin versant en termes de pluvial primaire 3 Contexte et diagnostic du site

Vues du secteur boisé

Fenêtre de vue dans la bois et puits de la Role en fond

Passage pour engins agricoles Vue du hameau de L’Aubreçay au dernier plan Secteur boisé dense

Prairie ouverte Le verger Le fossé entre le champ et le verger 4 Enjeux

Enjeux

- Répondre aux enjeux environnementaux établis dans le SCOT pour la thématique milieux naturels, biodiversité et paysage ; - Intégrer l’aménagement dans l’environnement et le paysage local sensible (prise en compte de la charte d’aménagement durable de la CdA) ; - Conforter et renforcer les continuités écologiques du site trame verte et bleue ; - Assurer la gestion des eaux de pluie sur le secteur afin de limiter tout risque de pollution dans le milieu naturel, dans la marais et la zone ostréicole avals. Propositions - Planter une frange paysagère en utilisant la palette d’essences locales afin de conforter les continuités écologiques ; - Aménager des noues dans la zone « basse » (zonage Ai au PLU) afin d’assurer la maîtrise des eaux de pluie en surface ; - Préserver et valoriser l’espace naturel boisé au sud.

5 NIEUL SUR MER ETAT CADASTRAL ZAD de l'Aubreçay

Section Parcelle surface (m²) Propriétaire Adresse Propriétaire

Indivision GUEFFIER : GUEFFIER Micheline (épouse de CHARDONNET Claude) 1 rue des Alizés 17137 NIEUL SUR MER MOLLO Anne (épouse GUEFFIER) 24 rue Braille 56100 LORIENT GUEFFIER Loïc 6 Cité Hauteville 75010 GUEFFIER Véronique 54 avenue Jules Ferry 16000 ANGOULEME ZO 40 99 717 GUEFFIER Bernard 5 rue Bouhier Allais 78700 CONFLANS STE HONORINE

ZO 42 6 028 M. Mme CHARDONNET Claude et Micheline 26 rue Alsace Lorraine 17138 PUILBOREAU

ZO 44p 185 174 Association d'Entraite Protestante de La Rochelle Rue du Brave Rondeau 17000 LA ROCHELLE TOTAL 290 919 p : Cette parcelle n'est qu'en partie située dans le périmètre de la ZAD. Cependant, le propriétaire pouvant mettre en demeure d'acquérir l'emprise totale de son terrain, la surface intégrale de ces parcelles a été maintenue. Il en ressort un écart entre la superficie totale de la ZAD et celle des terrains à acquérir.

Direction Générale des Services Techniques Service Urbanisme Opérationnel et Foncier