Les Matières Colorantes Au Début Du Paléolithique Supérieur : Sources, Transformations Et Fonctions Hélène Salomon
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Les matières colorantes au début du Paléolithique supérieur : sources, transformations et fonctions Hélène Salomon To cite this version: Hélène Salomon. Les matières colorantes au début du Paléolithique supérieur : sources, transforma- tions et fonctions. Archéologie et Préhistoire. Université Bordeaux 1, 2009. Français. tel-02430482 HAL Id: tel-02430482 https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02430482 Submitted on 7 Jan 2020 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. N◦ d’ordre : 3971 THÈSE présentée à L’UNIVERSITÉ BORDEAUX 1 ÉCOLE DOCTORALE :SCIENCES ET ENVIRONNEMENTS par Hélène SALOMON POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR Spécialité : Préhistoire LES MATIÈRES COLORANTES AU DÉBUT DU PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR S OURCES, TRANSFORMATIONS ET FONCTIONS Soutenue publiquement le 22 décembre 2009 Après avis de : M. Pierre Bodu Chargé de Recherche CNRS ArcScAn-Nanterre Rapporteur M. Marcel Otte Professeur de préhistoire Université de Liège Rapporteur Devant la commission d’examen formée de : M. Pierre Bodu Chargé de Recherche, CNRS ArcScAn-Nanterre Rapporteur M. Francesco d’Errico Directeur de Recherche CNRS PACEA, Université Bordeaux 1 Examinateur M. Jean-Michel Geneste Conservateur du Patrimoine, Directeur du CNP Périgueux et PACEA Universiré Bordeaux 1 Directeur de thèse M. Jacques Jaubert Professeur de préhistoire Université Bordeaux 1, Directeur de PACEA Président M. Michel Menu Ingénieur de Recherche Directeur du département Recherche au C2RMF, Paris co-Directeur M. Marcel Otte Professeur de préhistoire, Université de Liège Rapporteur PACEA, ÉQUIPE PRÉHISTOIRE ET GÉOLOGIE DU QUATERNAIRE Remerciements Ce mémoire est la réalisation de cinq années de recherches au cours desquelles ont été convoquées des connaissances et un savoir-faire de toutes parts. L’essentiel du travail a été réalisé au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) dirigé d’abord par Jean-Pierre Mo- hen, puis par Christiane Naffah. J’ai été heureuse d’être aussi accueillie à Bordeaux 1 et au Centre National de la Préhistoire par l’équipe du laboratoire “Du Passé à l’Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie”, où j’ai reçu le soutien scientifique et financier lorsque nécessaire. Il faut encore signaler l’Institut de Préhistoire orientale pour avoir supporté mes expérimentations en rouge et noir dans les murs de l’ancienne commanderie templière de Jalès. Quand arrive le moment de remercier tous les acteurs, individuels ou institutionnels, qui ont fait que cette recherche ait été possible et menée à son terme, on se retrouve devant une multitude. Com- ment choisir de rendre hommage à ce grand nombre sans lequel rien de ceci n’aurait existé ? Réaliser une classification typologique respectant le rang, l’âge, le diplôme, les liens affectifs, la taille et le poids, la couleur des cheveux, le nombre de dents, la couleur préférée, etc. ? Ou respecter un ordre chronologique qui exposera et donnera un sens à la maturation du sujet de cette thèse ? Il a donc fallu choisir et trancher entre Harris et Clarke, entre stratigraphie et sériation. C’est, bien entendu, le croisement de ces deux options qui permet d’avoir un aperçu de l’apport décisif de chacun dans la réalisation de ce travail - ces questionnements sur la façon la plus appropriée de présenter une liste sont le résutlat d’une déformation professionnelle caractérisée, qui attirera, je l’espère toute votre indulgence et votre sympatie. C’est donc par catégorie institutionnelle, que je présenterai ce grand corpus au sein duquel j’ai pu dénombrer 74 personnes. Et au sein de ces catégories, seront présentés par ordre chronologique d’arrivée, les différents acteurs qui ont accepté de participer à l’élaboration de ces pages. Ma reconnaissance et mes nombreux remerciements vont donc d’abord s’adresser aux membres du C2RMF qui m’ont accueillie et m’ont formée depuis ma maîtrise de Préhistoire en 2003, et parmi eux, tout particulièrement Martine Regert1 qui fut à l’initiative de tout ceci, m’introduisant dans le monde des recherches à l’interface de l’archéologie et des sciences physico-chimiques, me guidant jusqu’à l’élaboration du sujet de thèse et à la constitution des laborieux dossiers de demandes de financement. Ma reconnaissance est inquantifiable et ne saurait se contenter d’un simple “merci“. Plus encore qu’un guide, elle fut un réel bâtisseur qui sut établir les fondations sur lesquelles s’est construite cette thèse. Jean-Pierre Mohen, alors directeur du C2RMF, a su me faire une place au sein du laboratoire pour que je puisse y mener mes recherches dans les meilleures conditions. L’exploration du tumulus 1. à présent au CEPAM, à Sophia Antipolis 3 4 de La Boixe me permit aussi de m’imprégner de sa très riche expérience de préhistorien. La collaboration de mes deux directeurs de thèse Michel Menu et Jean-Michel Geneste a été riche d’apprentissage et d’expériences exceptionnelles, parmi lesquelles je retiendrai toujours les vi- sites de Lascaux et de Chauvet. Leur rigueur scientifique, leur insatiable curiosité et leur générosité à toute épreuve ont su relancer ce travail lorsque la nécessité s’est faite ressentir et ont permis de teinter mon discours. Emilie Chalmin avec qui j’ai commencé à broyer du noir manganeux... et qui est restée à l’écoute de mes incertitudes pour la détermination des oxydes de manganèse. Eric Laval qui, depuis ma maîtrise, s’est échiné à m’enseigner le maniement du microscope électronique à balayage avec patience, qui a su, de plus, me transmettre les secrets d’un bon prélève- ment... a toujours été d’une générosité sans égale lors de nos échanges d’expériences, notamment au sujet des analyses des pigments de Chauvet et de Lascaux. Marie-Pierre Pomiès a été immergée dans les matières colorantes rouges de mon DEA et a conti- nué d’y évoluer tout au long de cette thèse, en français et en anglais. MEB, DRX et MET, chauffage ou pas ? cristallite... pores de déshydratation... Elle était imprégnée de ces méthodes, moyens d’in- vestigation et problématiques et m’a fait prendre le virus. Ses relectures et ses conseils n’ont jamais fait défaut. Colette Vignaud... Ah ! Que de temps avons-nous passé ensemble ! Inépuisable, repoussant au- tant que possible l’échéance de son départ définitif du C2RMF pour continuer de collaborer à ce travail notamment, elle a été probablement la personne la plus percévérante que j’ai été amenée à rencontrer. Relançant continuellement les problématiques, vérifiant les résulats et objectant de tout tant que preuve n’était pas fermement établie, elle m’a formée au cours des travaux d’analyse, a suivi ma progression dans ce labyrinthe tout en me guidant, et tout particulièrement lors de nos longues séances de microscopie électronique en transmission. Ses critiques sont distillées tout au long de ce travail. Indissociable de Colette, Françoise Pilier, qui a accepté de préparer les échantillons pour la micro- scopie électronique en transmission et qui passait de longues heures dans le noir et dans le froid de la climatisation exagérée pour traquer et orienter les cristaux, mais aussi pour tenter sans relâche de capturer des clichés des minuscules pores de déshydratation. Danièle Levaillant, documentaliste chevronnée qui sut retrouver des écrits disparus, enfouis là où personne n’allait les chercher. La riche documentation nécessaire à l’élaboration de l’inventaire des gisements n’aurait pu se faire sans sa contribution. Elsa Van Elslande. Quand trop de remerciements sont nécessaires... il faut tenter d’écrire l’es- sentiel. Son aide ne s’arrêtait pas à la binoculaire, à la microscopie, à l’inclusion en résine, à la microscopie infrarouge. L’écoute et l’incommensurable patience dont elle fit preuve me permirent de mettre en place les idées. 5 Cette recherche s’est inscrite dans le cadre d’un Projet National de Recherche sur les objets du patrimoine financé par le Ministère de la Culture et de la Communication. Merci à Sandrine Pagès- Camagna d’avoir accepté de porter ce projet et d’avoir supporté les contraintes qui y étaient liées. Yvan Coquinot, le géologue providentiel ! Qu’aurais-je fait sans lui ? J’ai appris à son contact que la prétrographie était probablement le moyen d’investigation qui pouvait en dire le plus sur les matières colorantes. J’ai mieux mesuré l’ampleur de l’horreur et de l’inquiétude que les oxydes de fer et de manganèse peuvent générer lorsqu’on les étudie car ils poluent tous les gisements, les vestiges archéologiques, les sédiments... Il faut tout reprendre et regarder autrement, reformuler les questions. J’ai aussi appris à faire parler au mieux ces matériaux en prenant en considération ces limites contrai- gnantes. L’impulsion qu’il a donné à mon travail a été salvatrice. Nombreux sont encore les membres du C2RMF qui mériteraient qu’on détaille leurs qualités et apports. Ce qui a été le plus agréable dans ce cadre si particulier de laboratoire de recherche dévolu entièrement à l’étude des objets du patrimoire a consisté en la possibilité de trouver des réponses à de nombreuses questions en se déplaçant d’un bureau à l’autre. Chacun a apporté des conseils, des avertissements, mais aussi formulaient des questions. En somme, tous ont été attentifs aux travaux des différents thésards, ce qui constituait un cadre extrêmement riche d’enseignement pour un novice. C’est cette impression si exhaltante que je garde à l’esprit, cet environnement où le savoir prime et où on fait mûrir les petits thésards pour les aider à se construire en tant que chercheur.