Ce Document Est Le Fruit D'un Long Travail Approuvé Par Le Jury De Soutenance Et Mis À Disposition De L'ensemble De La Communauté Universitaire Élargie
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur. Ceci implique une obligation de citation et de référencement lors de l’utilisation de ce document. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite encourt une poursuite pénale. Contact : [email protected] LIENS Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4 Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10 http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm UNIVERSITE DE LORRAINE ECOLE DOCTORALE FERNAND BRAUDEL Doctorat : Sociologie THESE Pour l’obtention du grade de Docteur de l’Université de Lorraine LA MONDIALISATION CULTURELLE EN AFRIQUE FRANCOPHONE : LE CAS DU CINEMA A LIBREVILLE (GABON) Présentée et soutenue par : Carinne NKOULE NKOGHE Sous la direction du Professeur Fabrice MONTEBELLO Et la co-direction du Professeur Jean-Marc LEVERATTO Membres du jury : Fabrice MONTEBELLO, Professeur d’Etudes cinématographiques, Université de Lorraine Jean-Marc LEVERATTO, Professeur de Sociologie, Université de Lorraine Fréderic GIMELLO, Professeur en Sciences de l’information et de la communication, Université d’Avignon et des pays de Vaucluse Suzie GUTH, Professeur de Sociologie, Université de Strasbourg Metz le 21 Mai 2014 SOMMAIRE DEDICACE……………………………………………………………………………….... 3 REMERCIEMENTS….........................................................................................................4 INTRODUCTION ……………………………………………………………………...….5 PREMIERE PARTIE: LE MARCHE DU FILM AU GABON : ESSAI DE PRESENTATION DE L’OFFRE …................................................................................32 CHAPITRE I : Diffuseurs et lieux de diffusions des films …………………………..33 CHAPITRE II : L’offre des films ……………………………………………………...141 DEUXIEME PARTIE: LA CULTURE DU CINEMA AU GABON ………………...152 CHAPITRE III : Modes de consommation et expérience des films…………………..153 CHAPITRE IV : Goûts et préférences……………………………............................ ....180 CHAPITRE V : Réalités du cinéma gabonais………………………………………......317 CONCLUSION …………………………………………………………………………..337 BIBLIOGRAPHIE GENERALE…..................................................................................343 ANNEXES……………………………………………………………………………..….363 TABLE DE MATIERES……………………………………………………………...….431 2 DEDICACE Je dédie ce travail à trois êtres qui me sont chers : Ma mère, Micheline SOMA pour son amour, son soutien indéfectible, ses conseils et ses prières. Sans elle, ce travail n’aurait pas vu le jour. Mon arrière-grand-mère et homonyme, feue Pauline NKOULE qui a su très tôt tracer mon chemin. Mon père, feu Anselme NKOGHE qui a magistralement joué son rôle de chef de famille. 3 REMERCIEMENTS Ce travail est l'aboutissement de plusieurs efforts. Je tiens à remercier Monsieur Fabrice MONTEBELLO et Monsieur Jean-Marc LEVERATTO qui m’ont accompagnée durant ce long chemin et qui m’ont formée au terrain et à l’analyse. Vos compétences et vos remarques m’ont permis d’avancer à grands pas dans la recherche. Le chemin que vous m’avez fait parcourir m’a permis d’améliorer considérablement mon approche sociologique. Mes remerciements vont également à l’endroit de tous les membres du jury, pour avoir accepté de prendre part à cette soutenance de thèse, malgré leurs multiples occupations et l’éloignement géographique du lieu de la soutenance. Nous ne pouvons pas oublier nos parents: D’abord mes tantes Odette NZE et Catherine NZAME ; ma grand-mère chérie Jeanne NYNDONG, pour leur amour et encouragement. Ensuite nos frères Yann-Béranger NSEME, Lionel MBA NKOGHE, Lionel Gildas MINKO et Michel Donald NZE NKOGHE, pour leurs encouragements. Mes enfants Lionel Christ MBA NKOGHE et Grâce NYNDONG NSEME pour leur amour. Mention spéciale à mon unique sœur Gaëlle NKOGHE qui m’a supportée et m’a permis de me lever motivée, le cœur léger et l’esprit tranquille depuis le début de ma thèse. Très humblement, je voudrais te dire merci pour ton soutien pendant mes périodes de doutes. Tu as su mettre en musique les paroles de ma composition scientifique. Nous ne saurions terminer enfin de citer : Nos amis : Ulrich TOGBE, Franck EVAKA, Eudes Davy ILOTSE, Brice IPANDI et Pamela EFFA NGO’O, leurs conseils judicieux ont contribué à la maturation de ce travail. Merci à tous mes interlocuteurs pour avoir facilité mes recherches sur le terrain. Aussi, je tiens à saluer les efforts de toutes les personnes dont les noms ne paraissent pas ici mais qui ont participé, de près ou de loin, à la réalisation de ce travail. 4 INTRODUCTION De nos jours, il est difficile d’écouter un discours qui ne fasse pas appel à la mondialisation. C’est un terme qui est dans l’air du temps; cependant il est employé partout, tantôt pour expliquer tous les maux tantôt pour justifier tous les espoirs. La mondialisation effraye et fascine tout à la fois. Mais n’est-elle pas tout simplement l’expression d’une réalité indissociable à la condition de l’Homme? Déjà à l’époque de la forte rivalité des grandes cités antiques, SOCRATE avait pris l’habitude de répondre à qui l’interrogeait sur sa localité natale : « Je ne suis ni d’Athènes, ni de Corinthe, je suis un citoyen du monde », pour déjouer justement les querelles de territoires. La mondialisation n’est donc pas un phénomène nouveau, mais une préoccupation récurrente qui a évolué à travers le temps et les disciplines scientifiques. Une telle approche nous oblige à reconstituer conjointement l’histoire et les débats de la mondialisation, dans trois domaines particuliers (d’abord l’Economie, ensuite le Management et enfin, la Sociologie). Le choix de ces trois disciplines s’appuie sur l’hébergement des préoccupations majeures véhiculées par le discours de la mondialisation. L'origine de la mondialisation remonterait donc au Moyen-âge européen quand se manifestaient les premiers balbutiements du capitalisme. Les flux de produits et de services circulaient alors librement d'une cité-État à l'autre. Au milieu des années 60, les échanges internationaux étaient marqués par une intensification, jamais atteinte jusque-là. « La poursuite de cette tendance forte, a atteint au cours des années quatre-vingt une croissance exponentielle des échanges internationaux, seuil qui déborde les barrières physiques et réglementaires des États nationaux» selon Jacques ADDA (1996: 25)1. De ce fait, le discours actuel construit autour de cette réalité ne fait que traduire, dans des catégories linguistiques nouvelles, des faits qui sont vieux de plus de trois siècles. Dans cette optique, le discours de la mondialisation s'alimente fondamentalement de l'évolution des échanges internationaux depuis Adam SMITH. De ce pas, Jean-Luc FERRANDERY (1996:6)2 souligne sa pensée en ses termes : « sur la base de la spécialisation internationale des systèmes de production et de la complémentarité que les biens et les services devraient être échangés sans se heurter aux barrières protectionnistes ou aux handicaps de la concurrence. La mondialisation a toujours désigné «un mouvement complexe d'ouverture des 1 Jacques,ADDA 1996. La mondialisation de l’économie, Paris, éditions La Découverte, p.25. 2 Jean-Luc FERRANDERY, 1996. Le point sur la mondialisation, Paris, PUF, p.6 5 frontières économiques et de déréglementation, qui permet aux activités économiques capitalistes d'étendre leur champ d'action à l'ensemble de la planète ». Dès lors, la mondialisation acquiert une définition. A contrario, OHMAE (1995 :269)3 pense que cette définition est incomplète, c’est dans cette lancée qu’il énonce les trois éléments fondamentaux facilitateurs de la mondialisation. Ces éléments sont d’après lui : « d'abord le mouvement instantané des personnes, des idées, de l'information et des capitaux à travers les frontières. Ensuite, les flux d'information avertissent les consommateurs mondiaux sur le mode de vie des autres communautés. Ce qui aurait pour effet de faire converger les goûts et les préférences. Enfin, l'État s'étant révélé comme un dissipateur de richesse et n'étant plus en mesure de jouer un rôle effectif dans la nouvelle économie sans frontière. Il devient incapable de composer avec la main invisible du marché.». Nous retenons dans l’analyse d’OHMAE une théorie à deux volets, d’une part, la circulation des produits économiques à l’échelle globale et d’autre part, l’uniformisation des goûts des consommateurs. Mais, dans le contexte du capitalisme « post-fordiste », l’homogénéisation n’est jamais absolue, tant le pouvoir économique, aussi concentré soit-il, nécessite de vivre d’après H. HOUBEN et M. INGHAN (1996 :10)4 « culturellement au travers de la différence », voire de « la prolifération de la différence », pour mieux toucher ses consommateurs ». Dans ce cas le seul qui reste réaliste, est le premier volet. Un autre champ disciplinaire, le Management des entreprises, vient prendre part aux débats sur la mondialisation. Toutefois, il est urgent de mentionner ici, que cette discipline, (utilisera le terme globalisation à la place de mondialisation) s’inscrit dans les mêmes logiques que les sciences économiques. La globalisation5 est un concept apparu au milieu des années 80, dans les écoles de management américaines, puis dans la presse anglo-saxonne. C’est Théodore LEVITT (1983 :92)6 qui a utilisé pour la première fois, le terme de globalisation quand « il traitait du 3 Kenichi OHMAE, Managing a badeless