—V- Yi w f,cenitrepompidou .fr 1 Direction de la communication JEAN HÉLION 75 191 Paris cedex 04 directeur 8 DÉCEMBRE 2004 - 7 MARS 2005 Jean-Pierre Biron GALERIE 2, NIVEAU b attachée de presse Dorothée Mireux NOCTURNES : LES JEUDIS JUSQU'À 23 HEURES téléphone FERMETURE DES CAISSES À 22H 00 33 )0)1 44 78 46 60 télécopie 0033)0)1 44 78 13 02 Pour célébrer le centenaire de la naissance de Jean Hélion, le Centre e-mail
[email protected] Pompidou, Musée national d'art moderne, présente, du 8 décembre 2004 au 7 mars 2005, une exposition rétrospective de l'oeuvre de l'artiste. A travers quatre-vingts peintures, cette manifestation retrace les étapes d'une carrière atypique : de l'abstraction la plus radicale au début des années trente à la figuration adoptée par l'artiste après la Seconde Guerre mondiale, au moment même où s'impose partout la peinture abstraite. En 1930, Jean Hélion fait irruption dans l'histoire de tait moderne en fondant, avec Théo van Doesburg, Otto Cartsund, et Léon Tutundjian, la première avant-garde française (Art Concret), vouée à un art radicalement abstrait. Son activisme dépasse les frontières : en Angleterre, il participe à ta fondation de la revue Axis. Aux Etats-Unis, son atelier devient un lieu d'information capital sur les mouvements modernes européens : « Vous ne pouvez pas avoir affaire avec l'AAA (association des Artistes Abstraits Américains) dans les années trente ou au début des années quarante sans la présence d'Hélion », déclarera Ad Reinhardt. Si la peinture figurative, inspirée des scènes de la vie quotidienne, que pratique Hélion à partir de 1939, est, pour un artiste «pop» tel Jim Dine, une référence historique majeure, elle apparaît en France, après la Seconde Guerre mondiale, alors que triomphe l'abstraction, comme un anachronisme .