Leurs Demeures En Lorraine
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LEURS DEMEURES en Lorraine Collection «Histoires et Images» Dans la même collection «HISTOIRES ET IMAGES» Toul et le Toulois en cartes postales - Gérard Howald Sarreguemines hier et aujourd'hui en cartes postales - Jeannie Jung Nancy la Belle - J.C. Cuny - M. Cordier - Ch. Jam La Lorraine des Sortilèges - Claude Elghozi Heucheloup ou la Lorraine Sauvage - Dominique-Marie et Marcel Cordier Le Pays Haut - Maurice Noël Les Demeures où ils vécurent en Lorraine - Tome 1 - Marcel Cordier Images de Lorraine Mosellane - André Jeanmaire Rappel des personnages du tome 1 - «Les Demeures où ils vécurent en Lorraine» : Jeanne d'Arc - Maurice Barrès - Louis Bertrand - Paul Briquel - Frédéric Chopin - Cugnot - Pierre Fourier - Friant - Charles de Gaulle - Claude Gellée - Louis Guingot - Hermite et Charpentier - Georges de la Tour - Eve Lavallière - Maginot - Louis Marin - Moselly - François Nourissier - Raymond Poincaré - Robert Schuman - Verlaine. © Editions Pierron - Sarreguemines Imprimerie Pierron 4, rue Gutenberg - 57206 Sarreguemines 1 1/1 983 - Dépôt légal 11/1 983 ISBN : 2-7085-0020-1 ISSN : 0291-2333 N° 450 Les opinions, exprimées ou rapportées, le sont sous la seule respon- sabilité de leurs auteurs. Marcel Cordier LEURS DEMEURES en Lorraine Tome Il Editions Pierron - Sarreguemines OEUVRES DE MARCEL CORDIER MAUX CROISÉS (épuisé). Poèmes, 1970 (hors commerce). Portrait de l'auteur par Claude Guion. MAT DE COCAGNE (épuisé). Choix de contes et poèmes. Editions P.-J. Oswald, Paris, 1974. Portrait de l'auteur par Xavier Degans (ex-élève de Salvador Dali). Préface de R. Molho (professeur à Paris X- Nanterre). KAKI ou LE SERVICE MILITAIRE (épuisé). Document, 1974 (hors commerce). NANCY SOIT-IL (épuisé). Récit. Editions Arts et Lettres, Nancy, 1975. Illustrations de Dominique Davril. DES FEUILLES ET DES BRANCHES (épuisé). Poèmes. Préface de Pascal Chipot. Editions Art et Poésie, Paris, 1976. Prix des Poètes Lorrains. NANCY STORY. Récit. Illustration d'Eddy Munerol (auteur du «Giscarte»). Préface de François Matenet, Editions Nancéiennes, 1976. NANCYCLIQUE et NANCYCLAQUE. Récit. Illustration de Bruno Carpentier. Préface de Jacques Debû- Bridel (Prix Interallié, ancien sénateur R.P.F.). Editions Nancéiennes, 1977.. AUX ARBRES CITOYENS. Poèmes pour 200 sérigraphies de Sandor Kiss et Bernard Charpentier, 1977. QUATRE VENTS. Poèmes, en collaboration avec Maurice Carême (Prince des Poètes), Gérard Simon et Didier Vincent. Illustration de Philippe Francomme. Editions Club-Poésie, 1978. L'AMOUR, LA MORT. Poèmes, Illustration de J.-F. Cornu, Philippe Delestre et Jacques Koskowitz. Préface de Joseph Paul Schneider. Editions de la Vie, Paris, 1979. Recueil couronné par l'Académie de Stanislas. NOUVELLES LORRAINES. Contes et nouvelles. En collaboration avec onze autres auteurs. Préface de Frédéric Pottecher. Editions Pierron, Sarreguemines, 1980. Prix Maurice Barrès 1980. LES COTES DE MEUSE. Guide illustré. En collaboration avec Jean-Claude Dubos. Préface de Rémi Herment, sénateur-maire de Vigneulles. Editions de l'Imprimerie Moderne, Pont-à-Mousson, 1980. Deuxième Prix des Conseils Généraux de Lorraine, 1981. NANCY LA BELLE. Poèmes. En collaboration avec Jean-Marie Cuny (texte) et Christian Jam (photos). Préface de Félix Vazemmes. Présentation de Claude Coulais. Editions Pierron, Sarreguemines, 1980. HEUCHELOUP ou LA LORRAINE SAUVAGE. Contes et nouvelles. En collaboration avec son épouse. Illustrations de Sandor Kiss et Francis Bergbauer. Préface de Jean Robinet, Président des Ecrivains- Paysans. Présentation de Jean Dutourd, de l'Académie française. Editions Pierron, Sarreguemines, 1980. Ouvrage couronné par l'Académie française. LES DEMEURES OU ILS VÉCURENT... EN LORRAINE. (Tome 1). Préface de François Nourissier, de l'Académie Goncourt. Documents et photographies de l'auteur. Editions Pierron, Sarreguemines, 1981. ALLÉES ET AVENUES. Poèmes illustrés par Jean-François Chevalier. Editions Nancéiennes, 1982. TAUREAUMAGIE. Poèmes pour une exposition de Bernard Charpentier, Sandor Kiss et Gilbert Mangin. Editions de la Vie, Paris, 1982. A Léopold Sédar Senghor, Docteur honoris causa de l'Université de Nancy 11, en témoignage d'admi- ration et d'amitié. J'exprime ici mes sentiments de vive gratitude à toutes les personnes qui m'ont apporté leur con- cours dans la préparation de ce livre. Dans l'impos- sibilité où je suis de les nommer toutes, je remercie particulièrement Mesdames Nadine Bozzetti, Raymonde Collignon, Charlotte Condé, Monique Hervé-Bazin, Marguerite Job, Jeannie Jung, Annelise Langohr, Michèle Maubeuge, Fresnette Pisani-Ferry, Messieurs Robert Barjonnet, Hervé Bazin, Francis Bergbauer, Maurice Berger, Paul de Blic, H. de Bonnay de Breuille, Pierre Briquel, Jean Cohu, Etienne Collin, J.-L. Colombat, Albert Conte, Jean Crécély, J.-L. Demandre, Pierre Dubois, René Duboz, Maurice Durosoy, Pierre Geoffroy, Fernand Grosjean, Hubert Guérin, J.-M. Hanus, Louis Kornmann, Jack Lang, Louis Lhérault, Daniel Manessier, Jacques Manière, Maurice Noël, Jean de Ravinel, J.-A. Renoux, Henri Troyat, mon ami Bernard de Mercy-le-Bas, C.A.G. Photo et ses animateurs Alain Gérard et J.-P. Auer, la librairie ancienne et nancéienne Curiosa de M. Roux, Jean- Marie Pierron et la Direction des Affaires Culturelles Régionales, la librairie Quantin de Lunéville, sans oublier Michel Barthélémy et Roberte Loiseau. PERSONNAGES LIEUX: Hervé Bazin (né en 1911) Vioménil (88) Antoine Drouot (1774-1847) Nancy (54) Georges Ducrocq (1874-1927) Metz (57), Morey (54) Erckmann-Chatrian (1822-1899) Phalsbourg (57), Grand-Soldat (57) (1826-1890) Jules Ferry (1823-1893) Saint-Dié (88) Charles de Foucauld (1858-1916) Mirecourt (88), Nancy (54), Pont-à-Mousson (54) Nicolas Gilbert (1750-1780) Fontenoy-le-Château (88) Stanislas de Guaita (1861-1897) Château d'Alteville près de Tarquimpol (57), Nancy (54) Charles Guérin (1873-1907) Lunéville (54), Vadelaincourt (55), Château de Romécourt (57). Albert Lebrun (1871-1950) Mercy-le-Haut (54) Hubert Lyautey (1854-1934) Nancy (54), Crévic (54), Thorey (54) Marie Marvingt (1875-1963) Nancy (54) Eugène de Mirecourt (1812-1880) Mirecourt (88), Châtel-sur-Moselle (88) Gabriel Molitor (1770-1849) Hayange (57), Tomblaine (54) Nicolas Oudinot (1767-1847) Bar-le-Duc (55), château de Jeand'Heurs (55) Pilâtre de Rozier (1754-1785) Metz (57) Ligier Richier (1506 567 ?) Saint-Mihiel (55) Madame de Saint-Balmont (1607-1660) Neuville-en-Verdunois (55), Lay-Saint-Christophe (54), Bar-le-Duc (55) Voltaire (1694-1778) Commercy (55), Lunéville (54), Senones (88) et Dom Calmet(1672-1757) Ménil-la-Horgne (55), Commecy (55), Lay-Saint- Christophe (54), Senones (88) mais aussi : Louis Pergaud (1882-1915) Marchéville-en-Woëvre (55) et Alain-Fournier (1886-1914) Les Eparges (55) Alfred Dôblin (1 878-1 957) Housseras (88), Sarreguemines (57) Thomas Masaryk (1850-1937) Darney (88) Villa, hôtel, château, palais, comme tous ces termes majes- tueux, malgré leur prestige, sont incolores ? A quoi bon emberlificoter la vérité ? La maison, cela suffit, La maison, cela dit tout. Henry Bordeaux Le disparu, si l'on vénère sa mémoire, est plus précieux et plus vivant que le vivant. La prédestination de l'enfant est la maison où il est né. Son Antoine de Saint-Exupéry âme se compose surtout des impressions qu'il y a reçues. Alphonse de Lamartine A-t-on bien raison de tenir tant à ces demeures pleines d'ima- Je voulais vous faire comprendre que les hommes ne peu- ges douces ou cruelles, histoire de notre propre vie, écrite vent plus se passer d'habitations magiques. Jean Giono sur tous les murs en caractères mystérieux et indélébiles qui, à chaque ébranlement de l'âme, vous entourent d'émotions profondes ou de puériles superstitions. George Sand Il nous faut des maîtres qui nous apprennent pieusement la langue presque inarticulée des vénérables pierres sur les- quelles s'est enregistrée la lente évolution de l'humanité vers ses destinées actuelles. Emile Nicolas Si un jour tu vois qu'une pierre te sourit, iras-tu le dire ? Guillevic Il faut que France et Lorraine continuent. Charles Péguy PRÉFACE N'est-il pas curieux que j'éprouve une sorte de Ce fut ma réflexion finale. Alors se produisit en timidité au moment de commencer la préface pour moi le réflexe qui ne me trompe jamais : j'éprouvai le le livre de Marcel Cordier? Mais plus que de la besoin de relire. timidité, c'est sans doute l'émotion qui s'emparera J'avais coché certains passages, comme il de chaque lecteur, car cet écrivain a su animer les m'arrive de le faire lorsque je veux garder trace différents chapitres de son livre au point de leur d'une idée, d'une phrase, parfois d'un simple mot conférer une âme. Oui, ce qui aurait pu rester un qui m'ont frappé. Un exemple : les lignes de Voltaire ouvrage documentaire très soigné, appliqué, peut- (dans le chapitre « Les cellules de dom Calmet et de être un peu froid, est devenu sous sa plume un texte Voltaire) : « Le train du monde ne vaut pas la peine vivant et vivifiant. qu'on s'y attache. L'histoire du jour ne vaut pas A mesure que j'avançais dans la lecture du l'Histoire des siècles passés. Qui sait aimer et manuscrit, je me découvrais, moi aussi, un Lorrain s'occuper est au-dessus de tout». d'adoption, — et pas seulement parce que le hasard m'avait amené à Nancy et à Neufchâteau pendant Tel est le propre des essayistes authentiques: ils des années. Alors, pourquoi cette émotion ? Je crois distillent leur culture, comme on « rectifie » une eau- que cela tient à l'art de Marcel Cordier: il sait de-vie (Les fabricants de mirabelle vosgienne me décrire, il excelle à raconter, il s'entend à dégager comprendront...) les traits affectifs des êtres dont il parle. Ainsi, dans Bref, Marcel Cordier a réveillé en moi la tripe son évocation d'Alain-Fournier et de Louis Pergaud, patriotique. Ah ! combien l'on se sent français après — l'un Berrichon, l'autre Franc-comtois —, nous l'avoir lu ! Sans doute ai-je été préparé à cet état sommes finalement d'accord avec lui quand il les d'âme par mon propre destin : tour à tour charentais, sacre lorrains, l'un et l'autre, parce qu'ils sont morts jurassien, quoique de sang provençal, avant de en se battant pour cette terre devenue symbole de devenir auvergnat et parisien, je me suis attardé, à la notre patrie.