SOMMAIRE HONG SANG-SOO | JOÃO CÉSAR MONTEIRO | CLAIRE DENIS | ROBERT LEPAGE | Gratuit EMMANUEL CARRÈRE | MIKE ET GEORGE KUCHAR | FLORENCE MIAILHE | PHILIPPE NOIRET | CHRISTELLE LHEUREUX | Le Fresnoy | Rendez-vous littéraires Cinémathèque / INA | les 6e Sommets du cinéma d’animation | Famille et cinéma québécois | Clin d’œil au Festival du cinéma italien d’Annecy | Tapis rouge au cinéma suisse | LEONARD RETEL HELMRICH | Sur le cinéma | Serge Daney : Penser le cinéma et la télévision | Ciné-conférence d’Olivier Barrot | Alliance des arts médiatiques indépendants | Poésie animée | Volatile Works | Programmation du 5 septembre au 23 décembre 28–43 | Expositions 44, 54 | Index des cycles et des titres 45–51 | Renseignements et remerciements 52

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 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 Famille et cinéma

LES MERCREDIS DU 5 SEPTEMBRE AU 31 OCTOBRE Les liens du contexte social et historique dans lequel se déroule une histoire, intimes qui tissent les individus au sein d’une famille, un microcosme peu importe sa problématique. Lorsqu’on raconte des histoires de en soi, sont le foyer par excellence pour représenter au cinéma les famille, on aborde inéluctablement les conflits intergénérationnels conflits humains dont on retrouve des manifestations dans les corps et l’héritage que laissent les aînés à leurs enfants. a Pour la suite du sociaux d’une collectivité. a En dramaturgie, le conflit est d’essence monde. a Nous ne pouvons y échapper. C’est le destin de l’humanité. tragique. Le personnage doit confronter le confort de son intimité à des C’est en ce sens qu’il faut penser la représentation de la famille forces qui le dépassent. Il affronte, malgré lui, un idéal de grandeur. à l’écran. Inscrire l’histoire d’une famille, non seulement au sein a Dans quelle mesure cet idéal est-il aujourd’hui revendiqué lorsque de l’intime, mais également du collectif. Penser et voir la famille l’on aborde le thème de la famille au cinéma ? a Le cinéaste Jean-Luc comme une communion d’individus qui participent de l’Histoire. Godard a dit qu’un jour, le cinéma serait entièrement contaminé par la Conséquemment, nous devons nous libérer du quotidien qui mine télévision au point où le spectateur ne ferait plus la différence entre tant notre cinéma et souscrire au langage du mythe et du rêve. Et plus un cadrage cinéma et un cadrage télévision, comme il ne fait plus que jamais nous méfier des images que nous renvoie le petit écran. la distinction entre la pellicule cinématographique et le numérique. Le meuble est peut-être joli, mais un coup de pied pour le renverser a Eh bien, nous y sommes. a L’image télévisuelle abolit la notion par terre ne nous ferait pas de tort, car il faut réapprendre à voir en  de durée, chère au cinéma, et renvoie à quelque chose de familier. nous libérant des images. Elle ne dépayse pas car elle privilégie l’intime qui s’est, en quelque sorte, installé au sein du cinéma au point de le tyranniser et de miner ce qui lui est propre, c’est-à-dire, entre autres, la représentation de Hubert-Yves Rose personnages plus grands que nature. a La représentation de la famille Réalisateur et professeur de cinéma à l’écran n’échappe pas à la tyrannie de l’intime. a Le tragique est absent du quotidien des personnages parce qu’il n’est pas inscrit dans un espace temps. Y prédominent plutôt la psychologie et son catalogue de névroses qui tournent le dos au contexte social. L’intime domine l’épopée collective. Il la dénature et la domestique à grands coups d’éclats empreints de nostalgie et de chansonnettes, incapable d’affronter les enjeux de la modernité. Comme si nous n’avions jamais quitté le merveilleux monde de Walt Disney et... plus près de nous, la famille Plouffe. Dans notre approche de la fiction, nous ne nous sommes jamais véritablement aventurés hors de l’esprit du téléroman. a Je suis d’une école de pensée, sans doute menacée, où le cinéma n’est pas un divertissement mais bien un art qui doit témoigner de son Le film de Hubert-Yves RoseL a Ligne de chaleur est présenté le 31 octobre. Voir l’index du cycle temps. Or, pour pleinement parler de son temps, il faut tenir compte Famille et cinéma québécois, p. 47. d (2003) et et (2003) doit lui On 2008. février 17 jusqu’au l’exposition boucles des réalisateur le est Rose Sébastien Cinéaste S fin. sans et fascinante tâche cette poursuivre de nous À temps. leur questionner avant pour et tout d’abord faisaient le ils rappeler d’où on vient. Lorsque Jutra et Groulx prenaient une caméra, risque, du nous des pour devrons sortir nos retrouver ténèbres, et racines nous phobie la de et rendement du l’obsession de raison en Pour de sortir la le crise dans est laquelle cinéma en train de s’enliser ou morts. silencieux sont aujourd’hui d’hier Les de maîtres modèles. pas n’avons Nous finalement. père de cruellement manque cinéma monde du suite la pour proposer à neuf de Qu’avons-nous aînés des de la désaffection tirons-nous leçon Quelle infantilisant. cinématographie, demeure essentiellement infantile, pour ne pas dire de notre l’ensemble dans comme le regard, Mais cinéma. notre dans must be seen, but not be dicton heard fameux le inversait cinéaste le si comme champ, hors toujours presque sont cet enfants les à d’Arcand, le film Dans égard. éloquents particulièrement sont années, ces de phares films je. au nous du passait on bref s’imposait, VHS le —, référendaire échec premier un s’infligeait on — utopies des et idéologies grandes des mort la c’était histoire, petite la à l’Histoire de passait on au Occident, grandi en partout J’ai comme Québec, Au 1980. écrans. années nos des milieu sur au cinéma oblitérée été avait vies nos dans et prenante dans tellement si cette réalité Comme cinéma. notre d’enfants l’absence par intrigué été j’ai longtemps, Pendant L éb a s ’â Le Déclin de l’empire américain l’empire de Déclin Le tien tien L a a L ’ V A e rai e ie avec mon père mon avec ie venture cinéma (v.o. québécoise) cinéma venture R o s e g (2005). 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 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 La révolution

à l’écran Woman on the Beach cinéma muet en musique

LES VENDREDIS DU 7 SEPTEMBRE AU 14 DÉCEMBRE Cette cinématographique de la révolution. L’expérimentation est alors de sélection­ de films soviétiques muets marque le 90e anniversaire de mise : le « montage idéologique » élaboré par Esther Choub dans ses la révolution bolchevique d’octobre 1917, s’intéressant en particulier assemblages d’actualités cinématographiques convainc le spectateur à ses répercussions cinématographiques. Simultanément, elle vise de l’avènement inévitable et nécessaire des événements de 1917 (La à présenter au public montréalais des fonds rares et jusque-là peu Chute de la dynastie des Romanov) ; Neiges sanglantes de Leonid projetés de la collection de la Cinémathèque québécoise¹. Les films Trauberg et Grigori Kozintsev dote la révolution d’un antécédent retenus peuvent être regroupés en deux catégories : les uns, ancrés historique, mais le travail de persuasion repose plus sur les effets dans l’actualité postrévolutionnaire, se concentrent sur la construction spéciaux, le jeu gestuel et la conception graphique de l’image que du nouveau mode de vie ; les autres, dans une démarche plus sur le sujet ; dans Un débris de l’Empire, de Fridrikh Ermler, l’éveil ouvertement propagandiste, relèvent le défi de faire de la révolution d’un amnésique et sa découverte de la nouvelle société trouve un un événement cinématographique, en complément ou en substitut à équivalent dans les points de vue inédits et dans les contrastes l’événement historique. a Si la nécessité de nationaliser le cinéma et d’éclairage du film La Fin de Saint-Pétersbourg de Vsevolod  d’en faire un outil de persuasion était postulée par Lénine dès 1919, Poudovkine. Le discours politique se trouve soumis au parcours l’envol du cinéma soviétique muet doit être situé plutôt vers 1924, à personnel et à l’intérêt pour le détail. Sans doute, tous ces films l’époque de la Nouvelle politique économique (NEP) qui redresse le fabriquent de l’histoire ; mais ils mettent aussi en scène le cinéma, pays suite à la guerre civile de 1918–1921. a Certains des films choisis un cinéma irréductible aux faits historiques, comme dans Zvenigora abordent ainsi le sujet de la révolution par le biais du changement ­d’Aleksandr Dovjenko, où la révolution devient l’occasion d’une qu’elle apporte, en l’intégrant à des genres cinématographiques déjà chimère cinématographique extraordinaire entremêlant réalité, rêve, existants : la comédie d’action (Les Aventures extraordinaires mythe et folklore. de Mister West au pays des Bolcheviks, de Lev Koulechov), la science-fiction (Aelita, d’Yakov Protazanov), la comédie lyrique (La 1. Il s’agit, pour la plupart, de copies 35 mm déposées par le Gosfilmofond (Archives de l’État russe) Jeune Fille au carton à chapeau, de Boris Barnet). Ils chantent ayant uniquement des intertitres russes qui, pour l’occasion, seront lus en français. (NDLR) la victoire de la nouvelle société sans omettre ses imperfections. La pénurie de logements est ainsi un motif privilégié qui détermine les agissements des citadins, et surtout, des paysans venus étudier ou Elitza Dulguerova travailler dans la grande ville ; ils rejettent fermement la nostalgie du Historienne de l’art passé et les mirages illusoires d’une vie ailleurs, même lorsqu’il s’agit de lieux aussi attractifs que la planète Mars, dans sa reconstruction fantastique, par la constructiviste Alexandra Exter (Aelita). a D’autres films cherchent davantage à construire un équivalent Voir l’index du cycle Cinéma muet en musique : La révolution à l’écran, p. 45. états-unien vivant en Corée) lors du Festival de Cannes de Festival du lors Corée) en vivant états-unien un voici (journaliste Paquet à travail, Darcy Hong par accordée l’entrevue de son extrait de description propre ma avec aller d’y que découvrir. faut qu’il unique trésor un est stylo, caméra sa temps l’espace de microcosmique approche son doute, aucun Sans pris réalisation. de partis ses soutenir pour abondante assez est œuvre son mais autres. les penser que avec Hong est trop uns jeune pour faire les l’objet d’une rétrospective, converser de manière personnages leur ses et de émotions les explorer pour libre plus semble Femme sur la plage récent, plus le film Son personnel. plan au histoire une raconter de caractéristique sa perdre sans narration de méthodes nouvelles de expérimente et réguliers arrière et avant zooms des à recours a cinéma de vie la de avec amorcé dialogue du éléments des à ­renvoie lui-même film le que moins pas demeure n’en il conséquences, des ou vérité une reflète titre ce Que réflexion. la à invite qui futuriste l’homme de l’avenir est femme public. le rejoindre pour commerciales tentatives ses déplore mais artistiques, qui qualités riches critique, ses la louange de part la de mitigé accueil un reçoit Il explicites. vie la de la plupart de ses filmsont été àsélectionnés Cannes. film, second son dès et Depuis, de Rotterdam. film du international Festival au Tiger VPRO prix le remporte film Ce quotidien. environnement leur dans saisis ordinaires gens de vie la profondeur en pénétrer à réussit il le puits. dans tombé est où le porc Le jour D U 5 5 AU 14 S 14 et prolonge le discours visuel du réalisateur. 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 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 João César Monteiro

João Du 13 au 28 septembre Je connaissais João César bien avant de César commencer à travailler avec lui. Nous avions de longues conversations Monteiro sur le cinéma, autour du cinéma, un peu sur tout en fait. C’étaient SE JETER toujours d’authentiques défis aux mots, mots qu’il adorait démonter À L’EAU pour leur donner des doubles, triples sens ou retrouver leur ancien sens perdu, leur faire quitter la grande route pour les emmener par des chemins de traverse. Ce jeu incessant des mots ricochant sur des idées était savoureux et fascinant. João était un intarissable conteur d’histoires qu’il réinventait sans cesse. Ce don pour les mots, 10 il l’exerçait continuellement dans la conversation entre amis, mais aussi et surtout dans l’écriture. Mais pour ce passionné de peinture, de littérature, de poésie, cet amoureux fou de la musique, le seul défi artistique était le cinéma. Les petits gestes, les petites banalités, les rencontres fortuites, tout était pour lui une matière première pour ces films, matière qu’il réussissait à transformer, grandir, ritualiser, tout en s’inspirant de ce qui, ici ou là, le fascinait dans ses œuvres de prédilection. a J’ai travaillé pour la première fois avec João César sur La Comédie de Dieu, film qui initiait une nouvelle phase à la suite du Dernier Plongeon, un film-ébauche, comme il l’appelait lui-même. Le Dernier Plongeon est un film charnière, beaucoup plus important qu’il n’est admis généralement. Il lui permit d’arpenter de nouveaux chemins dont l’un, au moins, allait être déterminant pour les films suivants : un travail (presque) uniquement en lumière naturelle, même de nuit, éclairé ici par les lumières des fêtes de Lisbonne. Les déambulations avec ses personnages et une équipe réduite dans la ville en fête, très à son goût, lui apporta une grande liberté, notamment celle du temps, celui gagné sur l’installation de la touche à son ultime film film ultime son à touche dernière la donner pu d’avoir avant ans, 64 de âgé 2003, en quittés provoquait). (et miracles petits recherchait ces qu’il sont Ce soleil. le avec nuages des jeu le selon silhouettes en transforme les soit personnages, les illumine soit qui, changeante parla lumière est transfigurée La un scène, unique, plan jardin. le et maison la entre atrium petit un dans avec danse Ariane Dieu de Jean où celui moi pour est plans beaux plus des Un âme. et corps à l’eau et se jette risques d’énormes — prend l’acteur aussi ici et — réalisateur le où nouveau, est où tout films de nombre comme mal-aimé film un fut Ce tournage. le pendant scène en mise la toute réinventa et l’autre à jour d’un scénario le radicalement modifia Il offrir. avec les impondérables et les miracles que la lumière naturelle pouvait en plus pratiquement n’utilisant de Ils projecteurs. purent ainsi jouer directeur de la photo qui avait accepté de prendre des risques avec lui de partir À possibles. miracles les tous à doublement ainsi s’exposant caméra, la de côtés deux des était João ego, alter son Deus, de João Depuis scène. la à presque participaient qui acteurs les aussi surprenant mais l’équipe toujours complètement, improvisant l’eau, à jeter se la lumière, des acteurs, des hasards. Il aimait se lancer dans l’inconnu, la à pas de à l’espace, de partir à pas inventer aimait il car film son de s’avancer découverte pouvoir pour nécessaire disponibilité la Durant lumière. «

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João César Monteiro nous a nous Monteiro César João ce temps gagné lui donnait donnait lui gagné temps ce une œuvre vaste et pleine pleine et vaste œuvre une où naquit le personnage de le personnage où naquit , son film le plus plus le film son , Consulat général du Portugal, de l’Institut Camões, la Caisse d’économie des Portugais de de Portugais cycle du des l’index Voir d’économie l’eau, à jeter (Lisbonne). se Caisse la du audiovisuais Camões, Portugaise, Lusomundo de et l’Institut de Cinémathèque Montréal la de Portugal, du collaboration général la à grâce Consulat réalisée est rétrospective Cette 2007 juillet 20 le Lisbonne, assistante-réalisatrice et Réalisatrice T côté l’autre De monde. du reflet le jardin, du reflet le l’arbre, de reflet le découvrir par finirons nous mais qui, peu à peu nous fait au regarder plus profond et dans lequel nous laisse sidérés devant ce globe immense qui ne nous regarde plus s’immobilisant, qui, transparent bleu œil son de longuement fixera nous il où là et Daphné, apparaître lui va où là magiques, et laires le monde, assis sur un au banc, pied de l’arbre aux branches tentacu Real et de vice Principe versa. Dans observe ce le jardin, personnage jardin de jusqu’au sa venir comme maison le le personnage, cinéaste et aller fait qui 100 nº bus le empruntant quartier, propre son dans il mais se cette fois déplace principal le fois personnage incarne qu’il première la pas n’est ce Certes, jamais. que présent plus est y César Va et Vient intransigeant. complètement neuf, et musical cinéma ce poétique, de beau, singulier, l’aventure dans totalement plonge nous qui merveilleux d’orgue point un déambulation, nouvelle Une univers. des dans sens l’ancien du duplicités, terme, de si son caractéristiques ere s a Gar a p.49. est sur apparu les écrans mais après sa João disparition, c ia

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À Flor do Mar 11 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 les Rendez-vous de 19 h à fernand- seguin

Voir les le cinéma Rendez-vous autrement littéraires cinémathèque / ina

Les jeudis à partir du 13 septembre Voir comment le Les mercredis à partir du 12 septembre Proust, Tchekhov, cinéma se fait, parcourir son histoire, écouter cinéastes, acteurs Pirandello, Colette, Fuentes, Camus, Lovecraft, Aragon, Gombrowicz, et artisans, c’est ce que propose la nouvelle case horaire « Sur le Sarraute... Cet alignement de « stars » n’est évidemment pas celui cinéma », tous les jeudis à la salle Fernand-Seguin. Par le biais de d’une équipe de foot... Mais ce que le sport et la littérature partagent, documentaires, d’entretiens, d’essais ou de fictions ayant comme c’est d’être confrontés à une certaine frilosité des diffuseurs publics sujet le cinéma, ce cycle abordera divers thèmes propres au cinéma. québécois qui rechignent à accomplir leur mission envers ces deux Pour débuter, dès le 13 septembre, un cycle sur les premiers pôles de la culture des peuples. La télévision publique française temps du cinéma. Par le biais de figures marquantes (Lumière, n’a cependant jamais hésité à accorder une place de choix à la La Magie Méliès), des corpus nationaux (What Do Those Old ­littérature. Les Rendez-vous littéraires que nous proposons, en Films Mean?) et de l’histoire des techniques (Les Origines collaboration avec l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), à partir du cinéma scientifique, Les Premiers Pas du cinéma), les du 12 septembre, n’auront rien de banal ! Tous les mercredis à 19 h, productions au programme explorent le monde étonnant du à la salle Fernand-Seguin, nous vous convions donc à rencontrer des 12 cinématographe et des « vues animées », avant que se mettent en géants de la littérature mondiale. Provenant des riches collections place les manières de faire, de montrer et de voir le cinéma qui de l’Ina, ces émissions (documentaires, portraits ou entrevues), dont sont les nôtres aujourd’hui. En novembre et décembre, le cycle se certaines très rares, ont toutes été produits pour la télévision publique concentrera sur le cinéma russe et soviétique. La série « Russie : ­française. Des entrevues que Pivot a menées pour sa série Apostrophes Le pouvoir et le cinéma », couvrant la période de 1896 aux années ­jusqu’aux portraits de la série Un siècle d’écrivains, ces documents 1990, sera suivie de portraits d’Eisenstein, Tarkovski et Medvedkine. esquissent les contours subjectifs de cent ans de littérature moderne et Une occasion de remettre en contexte le travail de ces figures contemporaine, de la fin du XIXe à la fin du XXe siècle. a La projection marquantes du cinéma russe, de découvrir le regard porté par de Colette 1873–1954, le 19 septembre, est présentée par l’écrivaine des cinéastes sur d’autres cinéastes, avec les films magnifiques de Chrystine Brouillet dans le cadre du 13e Festival international de Chris Marker et d’Alexandre Sokourov sur Tarkovski (Une journée littérature (FIL). a La présentation de ce cycle de projection est rendu d’Andreï Arsenevitch et Élégie de Moscou) et de Marker sur possible grâce à la précieuse collaboration de l’Institut national de Medvedkine (Le Tombeau d’Alexandre). l’audiovisuel (Ina) et de la Régie du cinéma.

karine boulanger dominique dugas Programmatrice invitée Conservateur, télévision et vidéo

Voir l’index du cycle Sur le cinéma, p. 51. Voir l’index du cycle Rendez-vous littéraires Cinémathèque / Ina, p. 49. Leonard Leonard Retel Retel Helmrich, Helmrich, documentariste documentariste expressionniste expressionniste

Du 26 octobre au 3 novembre Depuis le début des années 1990, Leonard Retel Helmrich élabore une œuvre où l’inventivité technologique est mise au service du documentaire comme forme d’art. Déployant une ingéniosité inouïe, il bricole, avec les moyens du Daney, bord, des appareils qui lui permettent d’obtenir ses longs plans fluides et saisissants. Ainsi, cette vue en plongée d’un homme qui marche sur une étroite passerelle ferroviaire, sans garde-fou, au-dessus d’une vallée vertigineuse. Ou encore ces scènes où la caméra se mêle aux affrontements entre manifestants et militaires indonésiens. a Au delà du spectaculaire, il y a dans ce traitement une critique de la grammaire cinématographique contemporaine et de son montage accéléré. Favorisant plutôt l’expressivité du mouvement dans le plan penser séquence, Helmrich cherche à renouveler le regard documentaire. En cela, il revendique l’héritage de son compatriote, Joris Ivens : il ne s’agit pas tant de reproduire le réel que de le traduire dans ses propres termes. Témoigner des enjeux économiques, politiques et religieux certes, mais en même temps, rendre palpable l’émotion de la scène. Sa caméra, d’une constante mobilité, accompagne les protagonistes de ses mouvements, amples, emportés ou à peine perceptibles. Mais se démarquant du maniérisme de la caméra nerveuse (voire énervée), a le cinéma Helmrich a l’élégance de rechercher d’abord la vérité de la scène. La rétrospective permet de remonter aux premières expérimentations du cinéaste. Elle sera suivie de deux ateliers à l’UQAM où Helmrich enseignera sa méthode aux professionnels, le jeudi 15 novembre, et aux étudiants, le vendredi 16 novembre. Ces ateliers sont présentés par la Chaire René Malo, en partenariat avec les Rencontres internationales du documentaire de Montréal et le Consulat général des Pays-Bas. et la télévision

Diane Poitras Cinéaste et programmatrice Voir le cycle Leonard Retel Helmrich, p.49.

Daney, penser le cinéma et la télévision

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Du 28 septembre au 5 octobre « Un critique est un prêtre mort, il crée avec Jean-Claude Biette la revue Trafic, avec l’idée de raté, quelqu’un qui est entre ». En 1992, Serge Daney s’entretenait proposer une lecture diachronique du cinéma. Balayant du revers de longuement avec Régis Debray, dans le cadre d’un documentaire la main les poncifs, les idées toutes faites et le dogmatisme d’une

(Serge Daney, itinéraire d’un ciné-fils) qui allait s’avérer le certaine élite cinéphilique, mais surtout refusant de s’embrouiller décembre 2007 – testament filmé du penseur. C’était il y a 15 ans, à une époque où, dans une pensée figée, Daney, plus que quiconque, aura su établir simplifiant un peu trop les idées de Daney, on annonçait la mort du un véritable dialogue entre le cinéma, la télévision et la société. Il cinéma. Ce fut plutôt celle de Daney, inévitable lorsqu’on constate les convient donc, 15 ans après sa disparition, de retourner sur les traces septembre

| ravages de la maladie qui le rongeait à cette époque. a La trajectoire que les images auront laissées de l’homme et de sa pensée. de Serge Daney s’apparente à la démarche d’un artiste qui, pour 89

exprimer les contours éthiques et esthétiques d’une pensée, aurait èque h fait de la critique son instrument. Entré aux Cahiers du cinéma dans dominique dugas les années 1960, il dirige la publication de 1973 à 1979, avant de Conservateur, télévision et vidéo se retrouver à Libération dans les années 1980, en charge des pages cinéma : désormais il peut écrire au « je », et c’est à Libé qu’il va de la cinémat s’intéresser à la télévision et « à l’image ». Quelque temps avant sa Voir l’index du cycle Serge Daney : Penser le cinéma et la télévision, p. 51. a revue L Clin d’œil au Festival du cinéma Clin d’œil italien d’Annecy au Festival Alla luce del sole du cinéma italien d’Annecy

Du 29 septembre au 10 octobre Créé en 1983, le festival succès du programme Nanni Moretti de mars dernier, c’est affirmer « Annecy Cinéma Italien » fête cette année sa 25e édition, occasion la présence d’une cinématographie qui souffre à l’étranger d’un de mesurer le travail accompli pour maintenir la présence en France grave déficit d’image. Le choix des titres permet de découvrir des d’une production longtemps en butte à de grandes difficultés. premiers films prometteurs et aussi des confirmations. Contre une Aujourd’hui, le cinéma italien a repris des couleurs pour le plaisir de idée reçue, il se tourne beaucoup de premiers films en Italie, ces ses admirateurs. Dans un contexte politique pas toujours favorable, « opere prime » qui assurent le renouvellement permanent d’une il a su réagir et retrouver un niveau qualitatif remarquable aussi cinématographie. Ainsi en va-t-il pour des comédies, reflet de société, bien dans le secteur des œuvres d’auteurs que dans celui des films comme Et si demain de Giovanni La Pàrola, Qu’est-ce que je fais grand public. Cette situation lui permet de reconquérir d’importantes ici de Francesco Amato, Agent matrimonial de Cristian Bisceglia, parts de marché sur son territoire (25 % en 2006) et de reprendre L’Été de mon premier baiser de Carlo Virzì. Mais la diversité est pied à l’exportation. a Les films de Marco Bellocchio, Gianni Amelio, également présente avec un « polar », Piano 17, d’Antonio et Marco 14 Nanni Moretti, Marco Tullio Giordana, Mimmo Calopresti, Francesca Manetti, un film à sketches sur le monde du football, 4-4-2, Le Comencini, Cristina Comencini, Paolo Sorrentino, Emanuele Crialese, Jeu de plus beau du monde, enfin une œuvre magistrale sur les Vincenzo Marra, Roberto Andò, sont les repères actuels d’une problèmes de l’immigration, Saimir de Francesco Munzi. a Au rang créativité en éveil. a La présence au festival de Cannes cette année des cinéastes confirmés, les œuvres d’Alessandro D’Alatri, Roberto du vétéran Ermanno Olmi et du protégé de Nanni Moretti, Daniele Faenza et Gianluca Maria Tavarelli sont autant de témoignages sur une Luchetti, est le gage d’une continuité assurée. De fait, il ne s’agit plus société que travaillent les drames sociaux et les désarrois existentiels. aujourd’hui de guetter les signes du renouveau mais de mettre en Enfin le petit hommage rendu à Gianni Amelio (Lamerica, L’Étoile perspective la richesse et la diversité du cinéma italien contemporain. ­imaginaire) offre l’occasion de découvrir — si ce n’est déjà fait a Le succès en France d’œuvres comme Romanzo criminale de — le cinéaste italien le plus important de sa génération, primé à Michele Placido, Le Caïman de Nanni Moretti, Libero de Kim Cannes et à Venise. Rossi Stuart, L’Etoile imaginaire de Gianni Amelio, Nuovomondo d’Emanuele Crialese, A casa nostra de Francesca Comencini — en oubliant l’indifférence injustifiée qui a accompagné la sortie de Jean A. Gili L’Ami de la famille de Paolo Sorrentino ou la sortie retardée du Délégué artistique « Annecy Cinéma Italien » Metteur en scène de mariages de Marco Bellocchio — démontre la

permanence d’un intérêt qu’« Annecy Cinéma Italien » focalise chaque Ce cycle est présenté grâce à la collaboration de l’Institut culturel italien et du Festival du année avec précision. a Présenter à la Cinémathèque québécoise cinéma italien d’Annecy. Remerciements à Cinecittà Holding et Filmitalia ainsi qu’à MM. Angelo Mazzone, Jean A. Gili, Pierre Todeschini et Giovanni Pillonca. Voir l’index du cycle Clin d’œil au une sélection des films projetés à Annecy en 2005 et 2006, après le Festival du cinéma italien d’Annecy, p. 47. Directeur du Fresnoy du Directeur A marché. du et modèles des modes, des formules, des formats, des dictats aux rapport par liberté totale une commun en ont autres, des du Fresnoy, sans être reconnaissables par un style particulier ou par une marque de fabrique qui leur serait propre, tous très différents les uns québécoise à Montréal, un panorama de dix 3D. années de création cinématographique, création où le de public découvrira que logiciels les filmsdesdes jeunes et cinéastes l’infographie de hyperréalistes, celles, jusqu’à sur le un départ, continuum entre toutes les images de la à modernité, de partir celles de la photographie (les non premières faites à la main) dès postulé, a Fresnoy du esthétique et artistique pédagogique, projet Le calculées. entièrement voire manipulées, images des et vif le sur saisies réellement images des de distinguer possible ne sera plus et qu’il changé auront supports et les machines les que alors présentation, de àmode ce appel faisant œuvres des cinéma d’appeler on devantcontinuera Car écran un leurs fixe et yeux. place à assignés spectateurs avecde historique la obscure, salle au des dispositif derrière destinées un des à œuvres eux projecteur continuent produire d’entre certains de partie la des invités sont fermement moyens à où et leur cursus nos s’emparer numériques, étudiants offerts par informatiques les de outils Dans création Lumière. frères les par inventées projecteurs, et caméras historiques, la machines dans ses de Fresnoy au-delà au survie perçu sa de également perspective est cinéma le performance..., la installations, les photographie, la comme d’expression moyens des reconnaissance... cette de reconnaissants ces haut-lieux de la cinéphilie que sont les comme cinémathèques, c’est le cas aujourd’hui à la québécoise, Cinémathèque à qui nous sommes duet Fresnoysouvent cinéastes sontaccueillis dansde les des films jeunes ouprimés nombreux festivals, programmés pourquoi C’est programmes. de industries aux absolue insoumission d’une part, d’autre l’invention l’indépendance, l’originalité, et part, d’une techniques parvient-elle cinématographique production à cumuler la spécificitéet l’exigence propres àprofessionnelles l’artet cinématographique à ses André S. Labarthe, Chantal Akerman ou Jean-Luc Godard, que les jeunes cinéastes du Fresnoy élaborent et réalisent leurs projets. Ainsi notre Dumont, Tsai Bruno Huillet, Danièle c’est et Ming-liang, Straub Kramer, Robert Jean-Marie Ruiz, et, Raul comme invités professeurs de contact au cinéphilique culture véritable une aussi célèbre et entretient Fresnoy le Pourtant, l’architecture... de la de photographie, la de musique, la danse, de plastiques, arts des langages les avec étroite l’intimité de viennent Fresnoy,leur au cinéastes jeunes les par réalisés films les dans décèle l’on que accents, Ces cieux. d’autres sous locuteurs nouveaux de par enrichie et d’origine territoire son de échappée langue une comme industriel, et commercial production de mode son de et narratives conventions ses de que d’ailleurs venus nouveaux, XX du l’art dominé et inspiré ont qui référence de culture une et langage un D lain Flei lain U 11 AU 20 sc O her C TO B RE

Avec le cinéma, le Fresnoy-Studio des national arts contemporains, situé à Tourcoing, au nord de Lille, s’est trouvé

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Au cœur de nos activités d’enseignement, de production et de diffusion, qui comportent aussi aussi comportent qui diffusion, de et production de d’enseignement, activités nos de Aucœur Voir l’index du cycle cycle du l’index Voir e siècle. Mais au Fresnoy, le cinéma s’est trouvé des accents accents des trouvé s’est cinéma Fresnoy, le au Mais siècle.

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Nous sommes heureux de présenter à la Cinémathèque Cinémathèque la à présenter de heureux sommes Nous L es dix ans du Fresnoy, du ans dix es p. 47. p. li Fi Fre au L e e b g c re ure in s ém . s s noy a

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Occupied © Peter Downsbrough et Le Fresnoy –

Studio national 15 f La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 3 S’en fout la mort

DU 11 AU 21 OCTOBRE Tout commence face à la mer, avec la poussée toute la matière du paysage en transmettait les vibrations (L’Intrus). d’un continent dans le dos (Chocolat). Sur ce littoral va s’inventer Dans Trouble Every Day, le regard oblique de Christelle va sentir le regard singulier de Claire Denis, sa manière d’accueillir et de ce qui se trouve au-delà de sa portée, le corridor vide d’où elle vient, reproduire le rythme profond de ce qu’elle regarde. Ce sera aussi le comme le potentiel d’un événement à venir. C’est sur une deuxième regard de Forestier dans Beau Travail ou de Trebor dans L’Intrus. Ce question qu’on rebondit alors, et sur laquelle on se bute aussi chaque sera celui de la caméra à partir de S’en fout la mort : accompagner fois qu’on cherche à se déprendre de soi-même : est-ce parce que je ne les mouvements du personnage ou du paysage de manière à traduire crois pas à l’invisible que j’ai l’impression d’être dans un cul-de-sac ? a leurs translations en oscillations. Il aura fallu pour cela que la mer Les personnages ne flottent pas dans la matière du paysage, du passé envahisse les espaces et enveloppe les corps. Chez Claire Denis, tous ou des images sans que leur corps en soit marqué ou pénétré. Ce qui les espaces acquièrent une densité leur permettant de maintenir les s’inscrit ainsi sur ou dans les corps, c’est un mouvement que l’on s’est corps et la caméra en suspension entre le fond et la surface. C’est dans assimilé, mouvement du boy ou du coq, de la mer ou du désert, du le vent et la chaleur qu’oscillent les légionnaires (Beau Travail) ; c’est désir ou du sang. C’est ce rythme corporel qui permet aux personnages dans le soir que flottent les mobiles et les attentes(Vendredi soir) ; de se composer ou de se décomposer entre eux, en deçà ou au-delà de 16 c’est le contre-jour qui maintient tout dans les limbes (L’Intrus). la communication. Chez Claire Denis, on aime, on cohabite, on dresse, Première question, donc, et qui nous concerne chaque fois qu’on se on tue, on dévore ou on désire sans jamais s’expliquer, de même que cherche un nouveau monde : comment participer ainsi aux matières le corps accepte ou rejette un organe : question de rythme vital, ou ou aux éléments sans se briser ou se dissoudre ? a Ce flottement fatal. On aboutit ainsi à une dernière question : est-ce ce rythme qui des corps dans les déplacements plus amples d’une matière va m’a permis de passer 90 minutes avec tous ces inconnus ? déterminer la forme que prendront la mémoire et la sensibilité dans le cinéma de Claire Denis. Dans Chocolat, c’est un travelling sur le fond autochtone du paysage qui entraîne le personnage vers son Serge Cardinal passé et celui de l’Afrique coloniale. Dans S’en fout la mort, c’est Université de Montréal le reflux des nostalgies de Pierre Ardennes et de l’instinct sexuel qui fait de Jocelyn cette fière et tragique épave antillaise. C’est encore le mouvement du révolu qui, dans amène et ramène les Beau Travail, Mme Claire Denis donnera une leçon de cinéma pour les étudiants et les professionnels du milieu débris de la vie militaire de Galoup. Le passé comme lame de fond. du cinéma. Réalisée en collaboration avec l’université Concordia et l’université de Montréal, la rencontre sera dirigée par Serge Cardinal et aura lieu le samedi 13 octobre à 16 h, à la salle Mais, surtout, ces mouvements des corps dans les mouvements de la Claude-Jutra. Droit d’entrée : 10 $. matière finiront par produire une étrange sensibilité, comme si, pour Cette intégrale Claire Denis est réalisée par la Cinémathèque québécoise en partenariat avec le Festival du nouveau cinéma, grâce à l’aide du Consulat général de France à Québec. Les billets Claire Denis, malgré les barrières spatiales ou les distances temporelles seront en vente à la billetterie centrale du Festival du nouveau cinéma et à la Cinémathèque entre deux corps, chacun pouvait affecter l’autre, de particule en québécoise. Droits d’entrée : 10 $ tarif régulier, 8 $ tarif réduit. Les privilèges accordés aux membres et aux abonnés de la Cinémathèque seront respectés. Voir l’index du cycle Claire particule. Tel personnage va sentir la venue de tel autre, comme si Denis, l’intégrale, p. 45, 47. Claire Deni Claire pour que T roi s s tion s s 17 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 En haut : Le Polygraphe © Véro Boncompagni En bas : Le Confessionnal © Claude Huot

robert Lepage

18 du cinéma et du théâtre de Robert Lepage Robert de théâtre du et spécialiste et cinéma du Davis à performance la de Californie de études en l’université à Doctorante Bi Sylvie époque. notre de grands sociaux et les sur politiques réflexion débats une proposant en tout divertir de défi le relève Lepage de cinéma le fois la accessible, à et complexe perspicace, à surtout mais spectateurs ironique les parfois ludique, ainsi invitant Philosophique, films. ses de engagée et cinématographique, active lecture une représentation la de artifices les surligne les et Lepage spéculaires motifs perspectives, les regard, au allusions les collectionnant En vérité. de critères multiples aux fragmentée et dansune mondialisée société humaines laart et desles defilms science, complexité communications soulignent Lepage découvertes des répercussions présent, passé les et global, local et sur entre lestensions Reflétant réflexion société. notre dans une médias des etl’influence susciter scientifiques de plus en quotidien le dans technologie la de subtils l’approche de et effets les présentent artistique œuvres ses création la detechnoculture, la l’ère à de etcollectifs celle personnels conflits les aussi, Abordant mais scientifique. canadiennes, solitudes deux des références que les ainsi réconciliation la multiplient l’Occident à de qui aspirent nationale, identitaires, identification forte quêtes à Ses symboliques lieux l’autre. les à et historiques s’ouvrir de et voie sa retrouver de afin monde le d’explorer suggère voyageur, Lepage Grand familiaux. liens des et racines des l’Histoire, de poétique exploration une par passe soi de recherche la dont identité, leur de quête en personnages des scène en met Lepage Robert de cinéma D L d po Dualit U 21 21 NOVE epa e e ss onnette MB RE é

AU R 21 DÉC 21 tique o g E MB RE b Métaphorique, d’un style personnel s’inspirant du théâtre de l’image, le le l’image, de théâtre du s’inspirant personnel style d’un Métaphorique, e

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R obert obert L epage, un cinéma de liberté de cinéma un epage,

: celle de l’Orient et et l’Orient de celle : , p. 51. p. , 19

La revue de la cinémathèque 89 septembre–décembre 2007 |

L d p D À gauche : Conte de quartier À droite : Isabelle au bois dormant

LES 6e SOMMETS DU CINÉMA D’ANIMATION, DES NOUVEAUTÉS À PROFUSION ET UNE EXPOSITION !

FLORENCE Les 23 et 24 novembre 2007 Les Sommets édition 2007 MIAILHE : ­s’annoncent robustes et vivifiants. Fidèles à notre pratique de DES PEINTURES sélectionner un éventail de styles et de techniques, nous pouvons SUR ÉCRAN ­annoncer la présence de deux films déjà célèbres produits par l’ONF : le cauchemardesque Madame Tutli-Putli de Chris Lavis et Maciek ­Szczerbowski et le désopilant Isabelle au bois dormant de Claude LES 26 ET 27 SEPTEMBRE Le cinéma d’animation et la peinture Cloutier. L’indépendant montréalais Malcolm Sutherland sera aussi de présentent plusieurs similarités esthétiques et plastiques. D’ailleurs, la partie avec sa satire grinçante The Tourists. a Des films du Japon, quelques cinéastes d’animation célèbres se sont intéressés à la de France, d’Allemagne, de Belgique et des États-Unis représentent la peinture : pensons à McLaren, Larkin, Leaf et bien d’autres. production internationale : une dénonciation drolatiquement féroce Florence Miailhe appartient à ce groupe, à la différence que la ligne des méthodes d’enquête des services secrets américains (Do-It- de démarcation entre l’animation et la peinture est dans son cas Yourself d’Éric Ledune, Belgique), une hilarante mise en boîte du très ténue. Chez elle, l’acte de peindre et de travailler la matière télémarketing moderne (Cold Calling de Nick Mackie, Royaume- épouse intimement l’animation image par image, comme si les deux Uni), une mélancolique évocation de la pellicule argentique sur fond disciplines étaient menées de front et en simultanéité. La cinéaste de villes modernes (Bildfenster / Fensterbilder de Bert Gottschalk, utilise une technique d’animation directe, c’est-à-dire qu’elle peint Allemagne), une adaptation extravagante d’un texte de Kafka (A directement sous la caméra, modifiant successivement le dessin à Country Doctor de Koji Yamamura, Japon), une délirante histoire chaque image. Une peinture se forme progressivement dans chaque d’infidélité conjugale (Même en rêve d’Alice Taylor, France) et une scène, portant les traces de ses transformations ininterrompues, spectaculaire expérience comique qui repose sur une fusion réussie la matière s’accumulant en plusieurs couches. L’auteure Marie de l’animation 3D à la prise de vues réelles (Raymond de France Le 20 Desplechins écrit au sujet de Florence Miailhe : « J’ai l’impression Nezet, François Roisin et Jules Janaud, France). Au total, une vingtaine qu’elle a une sorte de répulsion pour tout ce qui, dans l’animation, de titres composeront la programmation. a Les Sommets inaugurent relève de la propreté technique, de l’hygiène industrielle. Elle affirme cette année un volet expo, en conviant le public à découvrir, en qu’elle s’interdit de tout maîtriser et qu’il lui plaît de laisser la matière collaboration avec l’ONF, quelques-uns des dessins originaux créés agir, produire ses propres intensités, ses propres couleurs. » a La par Claude Cloutier pour son film Isabelle au bois dormant. a technique pratiquée par la cinéaste caresse les sens de la vue et du Entamant leur sixième année d’existence, les Sommets du cinéma toucher. Les récits, qui ne sont pas scénarisés de façon traditionnelle, d’animation s’inscrivent comme un incontournable du calendrier progressent en suivant la courbe de son geste de peindre. Ses œuvres culturel de Québec et de Montréal. Le partenariat qui a pris naissance sont à la fois évocatrices et sensuelles, nous invitant aussi bien dans entre le diffuseur Antitube et la Cinémathèque québécoise donne de un hammam que dans un palais des Mille et Une Nuits, nous amenant beaux fruits — et c’est loin d’être terminé ! a La programmation finale aussi bien au bal musette que dans un quartier de Paris. sera dévoilée en octobre au www.cinematheque.qc.ca.

Marco de blois Marco de blois Conservateur, cinéma d’animation Conservateur, cinéma d’animation

La rétrospective Florence Miailhe : des peintures sur écran est présentée en collaboration avec Les Sommets se tiendront à Québec, au Musée de la Civilisation, les 17 et 18 novembre l’Office national du film du Canada et Antitube. Le 27 septembre, à 15 h, Florence Miailhe (www.antitube.org) et à la Cinémathèque les 23 et 24 novembre. Voir l’index du cycle Cinéma donnera une classe de maître. Voir l’index du cycle Cinéma d’animation, p. 45. d’animation, p. 45. quoi sence de films reposant sur la métamorphose ( McWilliams). Alcock, (Smith, musicale misent sur le texte parlé, récité, travaillant la voix comme une texture matériau graphique (Toccafondo, Akerman, Pool) tandis que d’autres comme l’utilisant l’écran, à texte le apparaître faisant certains tous, a classiques. haïkus six fondent se aux lesquelles sur évocations fugitives visuelle équivalence une trouver de tente qui Ledune, d’Éric esthétiques explorations aux Schwitters Kurt de phonique poème riences, qui va de la vivifiantetranspositionqu’Ed Akerman fait d’un forme poétique. On y trouvera ainsi un de échantillon diverses expé la pour d’animation cinéastes des l’intérêt de indiscutable preuve la comme aussi mais introduction, longue de sorte une comme vu être pourra programmes deux des premier le poèmes, de s’inspirant ou ces deux programmes. travers à combattre à cherchons nous que cliché ce donc C’est etc. le « mot exacte), « de d’animation films les est souvent qualifie cliché le qu’on fait Car qui tenace, là, d’animation. cinéma le et cliché, poésie le la lier par-delà qui, pourrait ce cerner de tenter de avant précautions vagues. souvent et multiples du avec étant terme ce les décrire définitions désigne, qu’il précision « mot le que d’abord remarquant d’animation, cinéma le et poésie la revue suisse 4 poésie « définissent qui éléments certains sur l’accent mettre à cherche

poésie poétiques On remarquera que le rapport aux mots n’est pas le même pour pour même le pas n’est mots aux rapport le que remarquera On ET

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Cette rétrospective est présentée en collaboration avec le Festival international d’animation d’animation international Festival le cycle avec du l’index Voir collaboration d’Ottawa. en présentée est rétrospective Cette d’animation cinéma du spécialiste et auteur invité, Programmateur Mar révélatrices. et audacieuses associations des métaphore, la de champ le dans enfin ramène nous affectif. potentiel leur Pascal, Monsieur explorer et images des mieux sens pour le interroger traditionnel récit du s’affranchir de qui — etc. permettent leur collage, variation, itération, — procédés de série une Word Strong et Pavlatova Michaela voir peut ainsi qu’on C’est mots. des musicale approche résonance, rythme, aussi film. chaque de forme la de émotive expérience indissociable irréductible, subjective expérience d’une cœur au spectateur le entraînent voyants de qui œuvres trois de d’ apparitions imposant et voit qui l’évidence de celui sa vision. de position la dans plaçant se choses, des enfoui sens le révélant regard, son de force seule la sous plier réel à le effet en parvient danois cinéaste Le films. ces à apparenté être peut différente, approche d’une relevant quoique Marcussen, et réalités. deux fondent rapprochent les cinéastes dans lesquelles métaphoriques Warny), Clorinda hautement œuvres Cournoyer Renaissance c el Jean el

; ; Comme Comme personne Une Une nuit sur le Mont chauve de J.J. Villard. Ces œuvres reposent, en effet, sur sur effet, en reposent, œuvres Ces Villard. J.J. de

de de Walerian Borowczyk et de Kaiten Mokuba Kaiten d’Alison de Vere, qui vient clore le programme, programme, le clore vient de Vere,qui d’Alison C a 9 in a Chimney 10 in a Bed or Hates A Hates or Bed a in 10 Chimney a in 9 inéma d’animation, inéma La vision est aussi au cœur des troublantes a Incubateur d’images, « d’images, Incubateur

d’Ursula d’Ursula Ferrara de Thomas Hicks, Hicks, Thomas de ani page 45. page

d’Alexandre d’Alexandre Alexeïeff, Grace

; ; Premiers Premiers Jours Rochers

de de Lorelei Pepi,

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Accordéon 21 a La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 Cinéma et oralité

Programmation présentée dans le cadre du colloque « Pratiques orales du cinéma »

Du 24 au 27 octobre Le colloque « Pratiques orales du cinéma » intéressera les néophytes tout autant que les “ spécialistes ”, et qui est organisé par l’équipe de recherche Cinéma et oralité, de laissera une large place à l’animation, au débat et à la participation l’université de Montréal, et son directeur Germain Lacasse. « Notre des spectateurs. » a Le colloque, quant à lui, présentera des commu­ travail porte sur l’histoire internationale, méconnue et pourtant très nications de tous les horizons disciplinaires, qui exploreront les riche et colorée, des formes de boniment de cinéma qui fleurirent perspectives ouvertes par l’influence de la culture et de la tradition au-delà de l’arrivée du parlant. Nous avons découvert, notamment, orales sur les pratiques cinématographiques. a Pour plus de que cette forme d’interaction avec le public a connu un fort succès renseignements, visitez le site Internet à l’adresse suivante : populaire au Québec, durant tout le 20e siècle. Nous proposons http://cri.histart.umontreal.ca/grafics/cinoralite/ donc une programmation dynamique et interactive qui explore les thématiques du colloque, soit le rapport entre cinéma et oralité, qui Voir l’index du cycle Cinéma et oralité, p.45,

Derrière la façade* : Trois films français en leur époque, choisis et commentés par Olivier 22 Barrot

LES 25 SEPTEMBRE, 23 OCTOBRE ET 20 NOVEMBRE À partir de films choisis parmi les grands classiques ou les œuvres à redécouvrir, nous parlerons cinéma, littérature et histoire (autant la grande histoire de la société française que la petite histoire de ses œuvres) : des films témoins de leur temps, propres à incarner, à synthétiser l’état d’esprit d’une société ; des œuvres qui transcendent leur art pour traduire le contexte ; des scénarios et dialogues écrits par les meilleurs. La projection des films sera ainsi précédée d’une présentation fouillée et suivie de dialogues avec les participants. Entrée libre.

* Film de Georges Lacombe, 1939. Oliver Barrot est, entre autres, journaliste, producteur et présentateur du magazine quotidien Un livre un jour (France 3 et TV5 Monde). Ce cycle de ciné-conférences est présenté grâce à la collaboration de la Faculté des arts et des sciences de l’université de Montréal, des Éditions Gallimard et du Consulat général de France à Québec.

Voir l’index du cycle Derrière la façade, p. 47. La Grande Illusion obsédé ma vie. Les livres que j’ai écrits ne parlent de rien d’autre. rien de parlent ne écrits j’ai que livres Les vie. ma obsédé est réalisé grâce à la collaboration des Éditions Gallimard et du Consulat général de France à France de général hommage Consulat Cet du et cycle films. le Voir Gallimard ses Québec. de Éditions des présentation collaboration la la à pour grâce réalisé est Cinémathèque la à sera Carrère Emmanuel programmation et conservation Directeur, P cliché. du beauté la vérifié donc J’ai cliché. beau un mais cliché, un est qui larmes, aux rire du aussi chez nous, plus une façon bruyante de faire son deuil, de passer vrai c’est Et “ de implique avec ce qu’elle tout langue, une dans l’étude de cette langue car « russe. Ayant parlé un peu le russe quand il était enfant, il s’est remis à tournage du filmet l’histoire touteparticulière de sa famille, d’origine son dans reprise aussi assassinés. sont voyage, premier du lors filmés film son à inespéré pour une deuxième période de tournage et apportera le fil conducteur Kotelnitch à nouveau de l’amènera hasard affreux Un pas. satisfait le ne personne, première la à approche d’une celle sauf apparente directrice ligne sans ville, petite cette de vie la de fugitifs instants hôpital psychiatrique en Russie. Son premier tournage, qui capte des un dans mondiale Guerre Deuxième la depuis détenu sur Hongrois un reportage un faire l’écrivain envoyé avait qui télévision la de Moustache. de quatre titres en le présentant à cinq reprises dans le cadre de cette rétrospective de Cinémathèque la tournés, a accordera une à place privilégiée son premier, qu’il films deux Des romans. ses de mais aussi à ses et cinématographiques réalisations aux films adaptés d’Emmanuel Carrère donne le ton non seulement à son œuvre littéraire du couverture de quatrième la de tirée citation Cette o 31 Du ierre Jutra ierre L’Adversaire c to

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La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 s

r George et Mike Kuchar A Woman Distressed marginaux de l’underground

DU 21 NOVEMBRE AU 22 DÉCEMBRE Les films de George et Mike difficulté à exprimer une émotion, George a une solution radicale : Kuchar furent ma première inspiration. Hold Me While I’m Naked, « changez le dessin de ses sourcils à chaque scène ». Si j’avais eu un tel de George, et Sins of the Fleshapoids, de Mike, furent des films- professeur à l’école de cinéma, peut-être ne me serais-je pas fait foutre clés dans ma jeunesse, m’influençant davantage que Warhol, Kenneth à la porte si vite. a Mike Kuchar aurait pu être mon mentor de plus de Anger ou même que le Wizard of Oz. En tant qu’adolescent de manières que je puisse l’imaginer : lui aussi utilise d’énormes vedettes Baltimore au milieu des années 1960, j’ai d’abord entendu parler de (qui font près de 300 livres) et fut profondément influencé par le ces frères cinéastes du Bronx dans la chronique « Movie Journal » sens de la mode de Bozo le clown (dont j’ai toujours dit qu’il avait que publiait Jonas Mekas dans le Village Voice. Voici des réalisateurs influencé l’apparence initiale de Divine). Mike donne l’impression que je pouvais admirer, complètement cinglés, sans une once de d’être le collégien fou d’audiovisuel par excellence — le jeune bizarre prétention, marginaux même de l’underground, qui pouvaient tourner au projecteur qui finit par être plus à la page et talentueux qu’il ne les films de leur choix sans argent, uniquement avec leurs amis. En le pensait. Voici un réalisateur qui admet créer ses propres « objets dévorant ma revue de cinéma préférée, Film Culture, j’en ai appris sexuels » (les plans de fesses sont sa spécialité) et qui tombe amoureux beaucoup plus sur l’originalité de leur travail : leurs répliques corsées, de ses créations cinématographiques dans sa vie privée. Les autres leurs déesses cinématographiques maison, leurs costumes grotesques réalisateurs se rappellent avec émotion et sans ironie comment il était de magasin de pacotille, c’en était assez pour que je me précipite à reconnaissant pour une petite bourse mensuelle de 40 $ reçue plus New York pour voir une de leurs œuvres. a Eh bien ! Je n’ai pas été tôt dans sa carrière. Mike a dû se faire engager comme projectionniste déçu. Tout était là à l’écran — le célèbre éclairage Douglas Sirk bon grincheux ou caméraman sûr de lui dans plus d’un film d’autrui afin marché des frères Kuchar, la bande sonore mélo volée au mauvais de joindre les deux bouts, mais il n’hésite pas à argumenter avec cinéma hollywoodien, la nudité masculine et féminine — même un un réalisateur qui ne veut pas que ses propres films soient financés a 24 gros plan d’un étron. Une vision si particulière, si drôle, si bonhomme « par l’argent des autres ». Les vrais beaux jours du « cinéma et fièrement pitoyable, que j’ai compris (aidé d’un peu de LSD) que underground » n’ont pas duré longtemps dans les années 1960 mais je pouvais, moi aussi, faire les films dont je rêvais. Les frères Kuchar les jumeaux Kuchar se sont arrangés pour subsister en conservant m’ont donné l’assurance pour croire au mauvais goût de mes propres intacts leur sens de l’humour et leur style original. Ils n’ont jamais visions. Je suis retourné à Baltimore, rebaptisai « Divine » un de mes voulu passer la main. Ils continuent à tourner chaque jour de leur amis du voisinage et tournai ma première épopée trash, The Roman vie des films et des vidéos follement optimistes, sexy et drôles, et Candles. a Dans sa vie privée, George Kuchar a transformé son piètre personne ne leur dit quoi faire ou comment tourner quelque chose de amour-propre en une sorte de médaille d’honneur. Il se préoccupe plus « commercial ». Les Kuchar sont peut-être les seuls vrais cinéastes de pouvoir sentir mauvais lorsqu’il est en montage. Il écrit sur le underground encore en activité aux États-Unis. triste état de sa peau et sur sa constipation chronique qui semble une métaphore cinématographique. Il se décrit même aujourd’hui comme « toujours célibataire » mais « accompagné d’un vent intestinal John Waters ravageur ». a Mais en tant que réalisateur et enseignant, George fait Cinéaste preuve de plus d’assurance. Il brise toutes les règles de la rectitude (Traduit de l’anglais par Pierre Véronneau) cinématographique en disant aux acteurs exactement la manière dont ils doivent jouer leur rôle et même en leur montrant comment. Il suggère aux autres réalisateurs de ne jamais faire d’auditions — « si John Waters est réalisateur, scénariste et comédien. Il a écrit ce texte en introduction de l’ouvrage des frères Kuchar Reflections from a Cinematic Cesspool (1997). Voir l’index du cycle Mike et vous aimez leur apparence, utilisez-les ». Et si un comédien a de la George Kuchar, p. 49. d th Cin Wor V olatile olatile oe è ém que s ks a

d th Cin Wor V formé de cinq membres actifs rassemblés par des affinités électives électives affinités des par rassemblés actifs membres cinq de formé époque. Ce collectif cinématographique underground montréalais est L Voir l’index du programme programme du l’index Voir Tamara Vukov dit dit DeGiglio-Bellemare Mario ces alternatif, Brown dit (Allan cinq larrons réseautage du et communautaire et l’engagement de artistique l’interdisciplinarité, DIY,de du l’expression culture la de dans Baignant politique. éthique une dans racine prenant Conservateur, télévision et vidéo et télévision Conservateur, d artistique. d’expression modes différents les avec constant dialogue un dans diffusion, de supports à les et tous technologies les toutes à s’ouvre engagée marginaliser, se et de loin qui, indépendante résolument foisonnante, Montréal, de underground éclatée, mouvance cette soirée à lancé Une chapeau de salles. coup un ses comme dans tient qu’elle traditionnelles au de propose collectif revisiter, cette fois, le des modèle projections ( Island Coney d’attractions parc du d’or l’âge durant tournés public, audomaine appartenant d’archives de films à partir réalisés à travers remixes, six Island Coney Volatile Works revisitait et de remixage, d’échantillonnage techniques des utilisant En 2005, de etantimilitaristes engagés films les par passant de d’agitprop assaisonnés d’horreur B et films série de surréalisme de mâtinés et garde d’avant- accents aux expérimentaux films des distinctes, et fortes signatures cinq de composé est Works Volatile individualité, toute de au-delà ces gomme aventures où collectives le communautarisme Bien médias. nouveaux les et cinéma le réelles, vues de prise la et l’animation et le politique, le poétique et anglophone, francophone cultures les narratif, genre de film le et abstraite l’expérimentation et la vidéo, la pellicule entre admirablement Ils naviguent étanches. e 23 nove 23 e o olatile olatile oe m è inique inique ém que s ks a

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La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 o o Christelle Lheureux L’EXPÉRIENCE PRÉHISTORIQUE

Du 7 septembre au 28 octobre Née en 1972, Christelle Lheureux est artiste et cinéaste; elle vit et travaille à Paris. Après une formation universitaire, elle étudie aux Beaux-Arts de Grenoble puis au Fresnoy. Elle réalise des films et crée des installations vidéo depuis 1997. Ses œuvres sont présentées dans des lieux d’art contemporain et dans des festivals de cinéma. Sa démarche artistique témoigne de son intérêt pour les conventions du cinéma, tant sur les plans formel que sémantique. Fascinée par l’Asie, elle y réalise plusieurs résidences. Selon ses projets, elle collabore avec d’autres artistes, cinéastes, architectes ou écrivains, notamment avec le cinéaste thaï Apichatpong Weerasethakul. a L’Expérience préhistorique (2003-2007) est un projet en expansion qui s’élabore au moyen du film Les Sœurs de Gion réalisé en 1936 à Kyoto par Kenji Mizoguchi. Racontant l’histoire de deux sœurs geishas dans le Kyoto des années 1930, ce Geneviève film marque le début du cinéma parlant et d’une longue relation entre Chicoine son, voix et images. C’est cette relation qui va devenir la base de TERRITOIRE, L’Expérience préhistorique et de son processus d’expansion TERRITOIRES narrative. En 2003, alors qu’elle était en résidence au Japon, Christelle Lheureux a refilmé, plan par plan, le film de Kenji Mizoguchi. Travaillant avec de nouveaux acteurs qui rejouent l’histoire séquence Du 7 novembre au 23 décembre Autour d’un événement, par séquence mais sans parole, cette nouvelle version respecte le la destruction d’une maison (celle de sa grand-mère, celle de sa découpage original ne conservant que les aspects formels du film. tante Aline), le cinéaste Jean Chabot et sa cousine, la photographe Cette version muette, sans histoire, sert depuis de matrice ouverte Geneviève Chicoine, décident de donner naissance à un projet, à à de multiples récits et interprétations. L’artiste fait appel à des un questionnement autour de la mémoire, de l’identité familiale, écrivains de différents pays, langues et cultures (il existe déjà des de la disparition et, du même souffle, de leurs rapports à l’image. versions enregistrées au Japon, en France, en Corée, en Italie et une Le projet ne sera jamais complété, Jean décède. Il reste ses films, version québécoise sera présentée dans le cadre du Mois de la Photo une boîte de photographies trouvée dans la maison et beaucoup de à Montréal) qui réécrivent une nouvelle trame sonore pour son film questions. a L’installation vidéo Territoire, territoires s’articule muet. L’enregistrement accompagne ensuite le film de Christelle autour d’un travail d’appropriation d’archives photographiques 26 Lheureux. Le projet, qui reste à l’état de processus, génère plusieurs familiales trouvées dans cette maison, et d’images du film de Jean scénarios pour une même séquence d’images. La structure formelle du Chabot Notre Dame des Chevaux. a C’est un regard avec en film reste identique d’un enregistrement à l’autre mais, à chaque fois, trame de fond, l’absence. C’est aussi un croisement de regards d’un c’est une nouvelle histoire qui est racontée. La narration est toujours territoire commun, une mémoire partagée à travers une iconographie reconduite, rejouée, réinterprétée, tel un palimpseste (...) Cette trafiquée, entre la photographie et le cinéma. a Quittant l’exacte réactualisation ne touche pas seulement à la structure narrative, aux référence, l’image marquante dans ce contexte n’est plus devant les conventions et aux codes de la narrativité, mais à celle du langage, de yeux mais ailleurs. Elle est effleurée et fuyante. Les sens se trouvent la langue, de la culture (...) Les jeux d’associations et de combinaisons peut-être entre les images, c’est-à-dire dans la tête du spectateur... a sont sans fin, d’autant plus que l’installation se modifie à chacune de Entre document et fiction, entre pure exactitude et pur simulacre, il ses présentations pour s’adapter à l’espace d’exposition (...) y a la nature trouée de l’image, ce trou qui permet de l’ouvrir.

Marie Fraser Commissaire invitée du Mois de la Photo à Montréal

L’installation de Christelle Lheureux est présentée dans la salle Norman-McLaren. La version québécoise sera écrite et interprétée par Wajdi Mouawad. Le film Les Sœurs de Gion de Kenji Mizoguchi sera présenté à la salle Claude-Jutra, le 16 septembre à 17 h. Voir aussi l’index du cycle Christelle Lheureux, p. 45. Cette œuvre inédite de Geneviève Chicoine est présentée dans la salle Norman-McLaren. territoires Consul de Suisse, chargé des affaires culturelles affaires des chargé Suisse, de Consul rouge Tapis Ciné Vice-président, P rouge Tapis Ciné générale, Directrice et Présidente V unique fait à tout expérience une vivre pour évènement notre de bénéficier peu, pourront d’ici étudiants jour des le que voit peut-être scolaire réseau le travers à d’échange programme un pied sur mettre de désir notre si notre sait, qui Et d’accueillir Suisse cinématographie. la de tour au sera ce 2008, En pays. deux des contemporaine production la de témoigne qui cinématographique l’événement. durant ( ( Steiner Michaël suisses, réalisateurs trois que ainsi (ECAL). Lausanne de d’art cantonale l’École de étudiants « s’improviser maintenant peut qui n’importe peu un où facilité, la de dite ère une dans en cinéma, d’étudier de la nécessité avec le public discuteront et suisses québécois invités des de discussion, forum d’un sans d’auteurs films des suisse box-office cinéastes, du récent succès les oublier jeunes de films des voir d’y occasion merveilleuse une offre pédagogique, que tant artistique concentre se l’aspect qui sur rouge, tapis Le cinéma. en programme sont un offrant rencontres universités et et écoles des formations étudiants enfants, qu’aux pour ainsi public au ateliers offerts projections, découvertes, lesquelles travers à thématiques journées quatre durant nove 29 Du est-elle la même qu’ici même la est-elle Garçon stupide stupide Garçon ane ierre Bu ierre ss a- T c at h mb j s ana Beerli ana re au 2 2 au re et et a Comme des voleurs des Comme Ciné Tapis Rouge est né de cette volonté de créer un échange entre le Québec et la Suisse à travers une rencontre rencontre une travers à Suisse la et Québec le entre échange un créer de volonté cette de né TapisCiné est Rouge

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Le tapis rouge est déroulé en hommage aux cinéastes et films suisses qui nous rendent visite visite rendent nous qui suisses films et cinéastes aux hommage en déroulé est rouge tapis Le ss c g s ) et Laurent Nègre ( Nègre Laurent et ) in

! Pour cette première édition, un accent particulier est porté sur la formation en cinéma. Lors Lors en cinéma. la formation sur porté est particulier un accent édition, ! première cette Pour e e

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! L’évènement sera suivi de la présentation d’une compilation des meilleurs films films meilleurs des compilation d’une présentation la de suivi sera L’évènement ! a Nous aurons aussi le privilège d’accueillir Léa Pool en tant que porte-parole porte-parole que tant en Pool Léa d’accueillir privilège le aussi aurons Nous Fragile [email protected]. Voir l’index du cycle cycle du Info l’index de qui Voir privés événement. cet Centre [email protected]. de le commanditaires tenue les de la tous et étrangères possible remercient Cinématou rendu affaires festival des ont le fédéral l’ECAL, organisateurs Swissfilms, Les Département du l’INIS, Suisse, Suisse. étrangère de politique Cinémathèque la la général pour avec Compétence Consulat collaboration le en et Rouge Tapis Ciné par québécoise organisées sont journées Ces

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La revue de la cinémathèque septembre–décembre 2007 89

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u ¬ Alors que les premières neiges tombent sur 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Séoul, un professeur d’arts plastiques et un Hong Sang-soo, cinéaste à l’avenir incertain sont hantés par le souvenir d’une jeune femme. « Le film de Hong poète du quotidien Sang-soo ne peut pas finir autrement qu’en The Day a Pig Fell SEPTEMBRE suspens. Ce qu’il effleure sans jamais appuyer n’est rien d’autre que la part mélancolique de la Into the Well ¬ « Pour ce film, nous nous sommes inspirés d’un vie, ses mécomptes, le temps qui file, les espoirs (Daijiga umule pajinnal) fantôme qui erre sur les rivages touchés par le MERCREDI 5 effilochés, le bonheur que nous n’avons pas su Réal. : Hong Sang-soo [Corée du Sud, tsunami de 2004 [...]. Sur une île thaïlandaise, voir, l’illusion de le rattraper [...]. » (Jacques 1996, 114 min, s.-t. a.] avec Cho Eun- nous avons mis notre acteur à la disposition de 1 8 h 3 0 Claude-Jutra Kermabon, 2004) i Repris le dimanche 9, 19 h. sook, Kim Eui-sung, Lee Eung-kyung trois enfants de 4 à 6 ans, en les invitant à le Famille et cinéma québécois ¬ Les aventures, parfois rocambolesques, d’un diriger. Le personnage devient une marionnette groupe de gangsters urbains qui fréquentent les qui s’agite au gré de leur imaginaire. » Tourne ta langue lieux les plus déroutants. « Ce n’est pas seulement (C. Lheureux et A. Weerasethakul) Réal. : Pascale Ferland JEUDI 6 les liens entre les individus qui intéressent le S U I V I d e [Qué., 2006, 11 min] cinéaste, mais la manière dont ils sont pris, 1 8 h Fernand-Segu i n ¬ Montage d’extraits de films sur le thème de tendus ou brusquement relâchés, dans un réseau Second Love la langue, préparé pour l’exposition L’Aventure Christelle Lheureux beaucoup plus vaste d’événements, la plupart cinéma (v.o. québécoise) présentée au Musée du temps imperceptibles, toujours absurdes et in Hong Kong de la civilisation de Québec. Bingo Show Réal. : Christelle Lheureux et Réal. : Christelle Lheureux humiliants. » (Didier Peron, 2003) Apichatpong Weerasethakul [Fr., 2003, 8 min] S U I V I d e [Fr., 2002, 30 min] ¬ « Pour Bingo Show, Christelle Lheureux filme le ¬ « Le film est centré sur le personnage de Hong qui moment d’attente précédant l’enregistrement d’une VENDREDI 7 Hommage à quitte la Thaïlande pour un travail de femme de émission de télé en direct. Hors du monde, dans ménage à Hong Kong. À partir d’une histoire tirée notre paysannerie un temps circulaire, le plateau de télévision est 1 6 h Claude-Jutra Réal. : Albert Tessier [Qué., 1938, 24 min] d’une bande dessinée sentimentale, les cinéastes une caverne de lumière noire, où des automates ¬ Mgr. Albert Tessier est né avec le cinéma et a Hong Sang-soo, tracent le portrait de la condition de travailleur attendent un signal pour s’animer dans un espace commencé à tourner à 30 ans. Ses films sont poète du quotidien immigré. » (C. Lheureux et A. Weerasethakul) spectaculaire normalisé. » (Pascale Beausse, 2003) des documents sociologiques et historiques de Conte de cinéma S U I V I d e première main. La famille joue un rôle capital S U I V I d e (Keuk jang jeon) dans le monde dont il parle. « Évocation réaliste Réal. : Hong Sang-soo [Corée du et authentique de la civilisation paysanne que j’ai Les Busters Kuala Sud-Fr., 2005, 89 min, s.-t. f.] avec Uhm Réal. : Christelle Lheureux connue, ces images ont été prises chez moi et Réal. : Christelle Lheureux Ji-won, Lee Ki-woo, Kim Sang-kyung [Fr., 2001, 26 min] dans les diverses régions de la province. Elles sont [Fr., 2006, 21 min] ¬ À Séoul, les trajectoires de deux hommes et d’une ¬ « Kuala est un film d’architecture, c’est aussi une vraies ! Les leçons dégagées le sont aussi. » ¬ Après avoir vu The Paleface (1921) de Buster femme se touchent et s’éloignent en un jeu de architecture en soi, un lieu qu’on habite et où on (A. Tessier, 1969) Keaton, deux garçons s’amusent dans la forêt. Bien qu’estompé, le film de Keaton transparaît miroirs dont le cinéma est le pivot. « Si Conte aménage ses propres histoires. Une suite d’images S U I V I d e dans leurs mouvements, dans la lumière et le de cinéma fait affleurer un pathétique inédit dans à habiter. Un film à habiter. Les personnages sont rythme. Les enfants commentent et narrent l’œuvre de Hong, si les larmes, humeur nouvelle, comme ces petites figurines dans les maquettes Famille et variations leurs actions dans le film. coulent à répétition des yeux des personnages, d’architecture, des silhouettes sans histoire... » Réal. : Mireille Dansereau c’est que l’invariant met à nu sa vérité jusqu’ici (C. Lheureux, 2001) [Qué., 1977, 75 min] S U I V I d e voilée. Ligne droite vers la mort. En pliant la ligne, S U I V I d e ¬ Isolée, déracinée, la famille de 1975 est en crise. A Carp Jumps Hong fait proliférer les petites différences de la Mireille Dansereau pénètre dans quatre familles vie. » (Cyril Neyrant, 2005) i Repris le Je cherche en moi de types différents : avec enfant handicapé, en in his Mind mercredi 12, 20 h 30. commune, mère seule, enfants de couple séparé. Réal. : Christelle Lheureux ce qui n’est pas moi re Ce film constitue un effort positif de réflexion [Fr., 2005, 33 min] 1 8 h 3 0 Claude-Jutra Réal. : Christelle Lheureux sur la famille moderne, pour qu’elle réapprenne ¬ « Représenter l’irreprésentable, telle est la Cinéma muet en musique : [Fr., 2006, 26 min] mb la communication et l’harmonie et découvre sa ¬ Ce film suit la création d’une pièce chorégraphique question au cœur de A Carp... dont le sujet est la La révolution à l’écran véritable identité au sein de la société actuelle. destruction atomique d’Hiroshima et sa perception de Vera Mantero au Portugal et en France. dans le Japon actuel [...]. Le point de départ est Révolution Quatre mois durant, Mantero et cinq danseurs 1 9 h Fernand-Segu i n un manga qui raconte l’histoire d’Hiroshima du de nationalités différentes vont questionner, epte point de vue d’un enfant [...]. Il est restitué par la interplanétaire au fil de discussions et des répétitions, s Le Mois de la Photo (Mezplanetnaja revoljucija) narration en voix off d’un jeune Japonais, que la ce que signifie danser aujourd’hui. à Montréal Réal. : Nikolaï Khodataiev, Youri cinéaste filme, déambulant dans une forêt près du Merkoulov, Zenon Komissarenko [URSS, L’Expérience lieu de la catastrophe. » (Larisa Dryansky) 2 0 h 4 5 Claude-Jutra 1924, 10 min à 18 i/s, intertitres russes 5–14 Hong Sang-soo, préhistorique S U I V I d e lus en français] Réal. : Christelle Lheureux ¬ Dans ce dessin animé, les capitalistes fuient la poète du quotidien [Fr., 2003, 80 min] avec Anna Nakai, Water Buffalo Russie et décident de s’envoler vers Mars. The Power of Mariko Yamamoto, Imai Kentarou Réal. : Christelle Lheureux ¬ En 1936, Kenji Mizoguchi tourne Les Sœurs [Fr., 2007, 33 min] S U I V I d e Kangwon Province 28 de Gion, qui raconte l’histoire de deux sœurs ¬ Une série télévisée sur un enfant à la recherche (Kangwon-do ui him) geisha dans le Kyoto des années 1930. En 2003, de son père dans la tourmente de la guerre Aelita Réal. : Hong Sang-soo [Corée du Sud, Réal. : Yakov Protazanov [URSS, 1924, Christelle Lheureux s’inspire de cette œuvre et d’Indochine se superpose au quotidien d’une 1998, 110 min, s.-t. a.] avec Paik Jong- 118 min 17 i/s, intertitres russes lus tourne L’Expérience préhistorique, un film muet jeune téléspectatrice vietnamienne contemporaine. hak, Oh Youn-hong, Kim Yu-seok en français] avec Nikolaï Tseretelli, dans lequel la succession des plans respecte le Le film joue sur les écarts et les croisements de ¬ Une étudiante et son ancien amant, professeur Youlia Solntseva, Igor Ilinski découpage des dialogues du film de Mizoguchi. ces deux histoires, confrontant ainsi l’imaginaire à l’université, vivent chacun de leur côté une ¬ « Aelita est un film de compromis entre le Dans les différents pays où son œuvre est collectif communiste au quotidien d’une vie aventure sexuelle dans une ville de villégiature. cinéma prérévolutionnaire (Protazanov est un présentée, l’artiste fait appel à des auteurs en vue urbaine en pleine expansion. « Aujourd’hui, il me semble de plus en plus clair de créer de nouvelles versions sonores. Chaque des grands cinéastes de l’époque tsariste qui que le scénario est une excuse pour lancer un revient au pays) et les tendances novatrices liées auteur invité donne ainsi une autre voix au film. 1 8 h 3 0 Claude-Jutra tourbillon d’interactions entre moi et les acteurs, à la Révolution (scénario adapté d’une utopie Dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal, Cinéma d’animation moi et les décors, moi et les sujets, moi et les le public assistera à la projection du film avec la sociale d’Alexis Tolstoï avec des décors et des formes. [...] À la fin, une solution, une forme très narration en direct écrite et interprétée par Wajdi Les Triplettes costumes de la constructiviste Alexandra Exter). » simple finit toujours par apparaître. » Mouawad. Cette performance narrative sera captée (François Albera, 1996). Ce long métrage est ici (H. Sang-soo, 2003) en vidéo et projetée à partir du 7 septembre dans de Belleville accompagné d’un dessin animé où science-fiction Réal. : Sylvain Chomet [Belg.-Fr.-Qué., la salle Norman-McLaren en simultané avec le film et propagande s’entremêlent dans un graphisme 2003, 81 min, sans dial.] de Christelle Lheureux. d’inspiration constructiviste. Initialement conçu ¬ Accompagnée de son chien, une brave Française pour faire partie d’Aelita mais non retenu par SAMEDI 8 part aux États-Unis à la recherche de son petit-fils, Protazanov, il fut produit et distribué séparément. 2 0 h 3 0 Claude-Jutra 1 7 h Claude-Jutra champion cycliste kidnappé pendant le Tour ACCOMPAGNEMENT AU PIANO PAR GABRIEL Hong Sang-soo, de France. Trois vieilles femmes qui formaient THIBAUDEAU. Hong Sang-soo, poète du quotidien jadis un célèbre trio vocal lui prêtent main-forte. poète du quotidien La femme est « Pratiquement muet, Les Triplettes de Belleville 1 9 h 3 0 Fernand-Segu i n Virgin Stripped Bare est une merveille d’invention, une pirouette qui Christelle Lheureux l’avenir de l’homme ne cherche jamais qu’à laisser aller le spectateur, by Her Bachelors (Yeojaneun namjaui miraeda) au bout d’une heure vingt, avec un sourire béat Ghost of Asia (Oh! Soo-jung) Réal. : Hong Sang-soo [Corée du affiché sur les lèvres, fredonnant la contagieuse Réal. : Christelle Lheureux et Réal. : Hong Sang-soo [Corée du Sud, Sud-Fr., 2004, 88 min, s.-t. f.] avec chansonnette des irrésistibles Triplettes. » Apichatpong Weerasethakul 2000, 126 min, s.-t. a.] avec Lee Hunjoo, Kim Taewoo, Sung Hyunah, Yoo Jitae (Claire Valade, 2004) [Fr., 2005, 26 min] Jung Bosuk, Yougsoo Moon ¬ h 9 1 ¬ h 7 1 D ¬ h 1 2 ¬ h 9 1 ¬ Voir mercredi 5,20h30. Fr., 2004,88min,s.-t.f.] Réal. : HongSang-soo [CoréeduSud- miraeda) namjaui (Yeojaneun l’homme de l’avenir est femme La quotidien du poète Sang-soo, Hong méchants. frères Marx ne furent aussi fondamentalement un État voisin sur le pied de guerre. « l’invasion du pays par les troupes de Sylvanie, Mrs Teasdale. Un ambassadeur complote T. Firefly, placé là par son amie, la richissime son président du conseil, l’excentrique Rufus Freedonie, principauté que mène rondement Le film se passe dans un État imaginaire, la Chico Marx,ZeppoMarx s.-t. f.]avecGroucho Marx,Harpo Réal. : LeoMcCarey [É.-U.,1933,68min, Soup) (Duck canard au Soupe La cinéma du Histoire cinéma m’aideàcela. afin demieuxcernerquinoussommes.Le cequim’entoure [...] J’essaieplutôtd’observer passe autourdenousetcomprendrelavie. avons tousunsecretdésirdesaisircequise laquelle ilauneaventure.« amis vientlevisiteravecunejeunefemme à laplagepourterminersonscénario.Undeses Un réalisateurenpanned’inspirations’installe jeong, SongSeon-mi,KimSeung-woo 2006, 127min,s.-t.a.]avecKoHyeon- Réal. : HongSang-soo[CoréeduSud, yoin) (Haebyonui Beach the on Woman quotidien du poète Sang-soo, Hong 2004) des monstres. d’être humain,essayonsdenepasdevenir refrain désenchanté :“ de cettephrasequicirculedanslefilm,telun que leshommes,tristementenrond.Àl’image portes quitournent[NDLR :“ en Corée.Etcesontnaturellementmoinsles fille qu’unvieilamiécrivain.« une liaisonamoureuseaveclamêmejeune Un comédien,dontlacarrièreestencrise,a Gyeong, Ye Ji-Won, ChuSang-Mi 2003, 115min,s.-t.a.]avecKimSang- Réal. : HongSang-soo[CoréeduSud, balgyeon) (Saenghwalui Gate Turning the Remembering of Occasion the On quotidien du poète Sang-soo, Hong protagonistes. réinterprétation delamémoiredeuxdestrois une autrelecturedutemps,quiestsurtout fait celledudébut.Nul clôt unrécitparuneséquencequiprécèdeen entrelace lespointsdevuemasculinsetféminins, « d’une jeunefemmeviergeavecdeuxhommes. Ce film,diviséencinqparties,dépeintlesrelations I [...] lefilmperturbel’ordrechronologique, M a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C i AN

» (Marc Cerisuelo, 1995) Reprislevendredi14,16h. ” » (HubertNiogret,2000) » (JacquesMendelbaum, C » (H. Sang-soo,1999) Même sic’estdifficile flash-back HE

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0 3 h 8 1 J ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 ¬ S ¬ 0 3 h 8 1 M U EU I V I Le Travail dediable(DjavoljaPosla) (Izumitelj cipela) 9 min,sansdial. Deep Threat (Gljiva) v. a. 1966, 8min,s.-t.a. musical (Muzikalnoprase) Youg., 1965,9min,sansdial. 1 min,sansdial. 9 min Voir vendredi7,16h. Fr., 2005,89min,s.-t.f.] Réal. : HongSang-soo[CoréeduSud- jeon) jang (Keuk cinéma de Conte quotidien du poète Sang-soo, Hong images d’archivesdelieuxchersàl’écrivain. d’extraits d’ Paul Morand, PhilippeSoupault),lalecture bien connu(JeanCocteau,FrançoisMauriac, travers lestémoignagesdepersonnalitésquil’ont ce documentairefaitleportraitdel’écrivainà pour le40 marquants desXIX une sériedeportraitsetd’entrevuesd’écrivains l’Audiovisuel (France)présententcetautomne La Cinémathèqueetl’InstitutNationalde Réal. : Gérard Herzog[Fr., 1962,87min] Proust Marcel Cinémathèque littéraires Rendez-vous l’intérieur attention, unrespectquienfont“ à jourles“ Famille québécoisedontilestessentielderemettre delaGrande extrêmement riched’observation une visionduQuébecassezinusitée.« dans lacarrièredeMoreauetluipermetdonner sociologique quimarqueuneétapetrèsimportante vus chacundansleurfamille.Unfilmethno­ Quatre enfantsdemilieuxsociauxdifférents Réal. : familiales alvéoles et Québec du Enfants de lacivilisationQuébec cinéma (v.o. québécoise) religion, préparépourl’exposition Montage d’extraitsdefilmssurlethèmela Réal. : Religion québécois cinéma et Famille 1972, 1min,sansdial. RFA, 1968,8min,sansdial. (Klizi-puzi) Trouble Prica) (Izvrnuta Piretoks l’ONF à Film Zagreb Grgic Zlatko d’animation Cinéma (Optimist iPesimist) 9 min,sansdial. coréal. : BrankoRanitovic,Youg., 1967, Le Voyage depêche(Ribolov) 7 min, sansdial. ER ; e d u g e S - d n a n r e F Little andBig(MaliiVeliki) ;

Michel Louis Who Are We? D Youg., 1972,1min,sansdial. ”. e Youg., 1min,v. a. anniversairedelamortProust, fondations C À larecherchedutempsperdu » (JeanPierreLefebvre,1981) a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C coréal. :K.L.Ruppel,Youg.- I

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13 13 Moreau Mer mère e ; ; ; ; etXX Tolérance (Tolerancija) Inventor ofShœs Optimist &Pessimist Hot Stuff Youg., 1967,9min ”. Maisilyaplus :une

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siècles.Réaliséen1962 [Qué.,

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Youg., 1972, Qué.,1977, I i : De De : n 12 12 Qué.,1971, ; Youg., 1965, ;

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L’Aventure Champignon 2006, ; Le Cochon document de Youg., Une source Youg.,

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h 9 1 ¬ ¬ h 6 1 VEN ¬ 0 3 h 0 2 ¬ João de [Port., (1 scientifique film du Origines Les cinéma le Sur la réussitescolaireetartistiqued’unétudiant. remet unprixportantsonnomafindesouligner 1988. Chaqueannée,l’universitéConcordia Grgic (prononcer« humour mordant.Néen1931Yougoslavie, œuvre decommandequisedémarqueparun films àl’Officenationaldufilm,dont et l’absurde.Danslesannées1970,ilréalisetrois graphique demêmequ’ungoûtpourladérision hollywoodien. Ilyachezluiunegrandeénergie et l’humourserapprochentleplusdu Grgic estl’undeceuxdontlestylegraphique Des cinéastesdel’écoleZagreb,Zlatko Voir samedi 8,19h. 2003, 115min,s.-t.a.] Réal. :HongSang-soo [CoréeduSud, balgyeon) (Saenghwalui Gate Turning the Remembering of Occasion the On quotidien du poète Sang-soo, Hong vendredi 21,16h. (Paulo AntonioParanagua,1991) (Fernando Pessoa)n’estpasun,maisplusieurs. après tout,dansunpaysoùleplusgrandpoète personne parMonteirolui-même :riend’étonnant, par JoãoCésarMonteiroetracontéàlapremière est unfilmdeJoãoCésarMonteiro,interprété de lamaisonjaune—unecomédielusitanienne marché d’unvieuxquartierdelaville.« de lavie,vitdansunepensionfamillebon moyen, tourmentéparlamaladieetlesvicissitudes À Lisbonne,en1989,unpauvrediabled’âge Réal. : Lusitana) comédia Uma — Amarela Casa da (Recordações jaune maison la de Souvenirs l’eau à jeter se de Monteiro scientifiques et« travaux souventméconnusetleursimpacts Cette productionduCNRSprésenteces et certainsserontexploitéscommercialement. parfois laprojectiond’imagesenmouvement Les appareilsqu’ilsdéveloppentimpliquent décomposition et/oularestitutiondumouvement. de nombreuxsavantstravaillentsurla Dans ladeuxièmemoitiéduXIX aussi lesoriginesscientifiquesducinéma. Les originesducinémascientifiquecesont Réal. : Virgilio Tosi [Fr.-It., 1992,73min]

Freitas, re u g e S - d n a n r e F a r t u J - e d u a l C

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Souvenir de la maison jaune h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 ¬ S ¬ 0 3 h 0 2 ¬ U I V I et DominiqueRabourdin de cette épée cette de [Fr., 1993,188min] Serge Daney Serge GABRIEL THIBAUDEAU. société. politique conduitàleurexclusiondelanouvelle groupes sociauxàaccepterlechangement prédilection delaNEP :réticencecertains y transposesurunmodeludiquesujetde comédies américainesdesonépoque,Koulechov de lemanipuler. S’inspirantouvertementdes Mais c’estplutôtunebanded’escrocsquiessaie bolcheviks, ilsefaitaccompagnerd’uncowboy. pour sontravail.Redoutantfortlesmonstres Un philanthropeaméricainserendenURSS Vsevolod Poudovkine Aleksandra Khokhlova, Boris Barnet, en français]avecPorfiriPodobed, 87 minà16i/s,intertitres russeslus Réal. : LevKoulechov[URSS,1924, bol’sevikov) strane v Vesta mistera priklucenia (Neobycajnye Bolcheviks des pays au West Mister de extraordinaires Aventures Les l’écran à révolution La musique en muet Cinéma méditerranéen deMontpellier, 1996) part àladécouvertedesracines “ œillets tournage, unanàpeineaprèsla“ de certitudes,quireflètebienl’époqueson production, unfilmd’interrogationsplutôtque « Costa, MargaridaGil,CarlosMena 66 min,s.-t.f.]avecMariaVelho da Réal. : JoãoCésarMonteiro [Port.,1975, Espada?) Esta com Farei (Que ferai-je Que Cinéma méditerranéendeMontpellier, 1996) la lassitude,rage. manque d’argent,lespetitescombines.Etsurtout la petitebourgeoisieintello-estudiantine.Le découpée danslaviequotidiennetranquillede « Carlos Ferreiro, PaulaFerreira 33 min,s.-t.f.]avecLuísMiguelCintra, Réal. : JoãoCésarMonteiro [Port.,1970, Descalço) Morre Defunto de Sapatos por Espera (Quem nus pieds meurt défunt du souliers des attend qui Celui l’eau à jeter se de Monteiro cinéma incarna pourtousl’imagemêmedel’homme- (générale) suruneécriture(fragmentaire).Il sur unnom,beaucoupmirentalorsunepensée cette chanceàlatélévision.Plusqu’unvisage Il futreconnaissantàDebrayd’avoirsuluidonner penseur decinémaqu’ilétait,au-delàducritique. « son parcoursaufild’entretiensavecRégis Debray. Filmé quelquesmoisavantsamort,Daneyretrace Réal. : Pierre-André Boutang ciné-fils d’un Itinéraire télévision la et cinéma le de sonpays. Un film“ Des acteursetunecaméraenattente.Uneaction Daney asouffertden’êtrepastenupourle e d u g e S - d n a n r e F ”. UnportraitduPortugald’alors. Monteiro ». (PatriceRollet,2004) ACCOMPAGNEMENT AUPIANOPAR minimaliste » (Festivalinternationaldu Cinéma a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C

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” 29 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 5–14 septembre 1 9 h Claude-Jutra Monteiro : L’art 1 8 h 3 0 Claude-Jutra SAMEDI 15 de se jeter à l’eau ¬ Sauvé par un vieux marin à la retraite, le jeune Cinéma muet en musique : 1 7 h Claude-Jutra À Flor do Mar Samuel, qui a tenté de se suicider, reprend goût à La révolution à l’écran Réal. : João César Monteiro Monteiro : L’art la vie suite à la rencontre d’une prostituée nommée [Port., 1986, 143 min, v. o. fr., it., port.] La Jeune Fille au de se jeter à l’eau Esperança. « C’est avec un cinéma primitif que Le avec Laura Morante, Philip Spinelli, Dernier Plongeon reprend le dialogue, à travers carton à chapeau Manuela de Freitas Silvestre des images épurées (mais jamais abstraites) (Devuska s korobkoj) Réal. : João César Monteiro [Port, 1982, ¬ Quand Laura décide brusquement de partir éveillant, par une évidente simplicité contraire Réal. : Boris Barnet [URSS, 1927, 85 min 118 min, s.-t. f.] avec Maria de Medeiros, pour Rome, en emmenant ses enfants, elle est à tous les effets, les sensations primordiales du à 20 i/s, s.-t. f. et a.] avec Anna Sten, Teresa Madruga, Luís Miguel Cintra profondément convaincue qu’elle ne reviendra spectateur. » (Frédéric Strauss, 1992) Ivan Koval-Samborski, Vladimir Fogel ¬ Dom Rodrigo, pour agrandir son domaine, arrange jamais au Portugal, et qu’elle abandonne pour ¬ Dans cette dynamique comédie de l’époque de la le mariage d’une de ses filles – il en a deux : toujours un pays mort. « La caméra se déplace Nouvelle Politique Économique (1921-1928), la Silvia la légitime, et Suzana la bâtarde – avec un comme les personnages avec grâce et lenteur. JEUDI 20 pénurie de logements à Moscou devient l’occasion jeune et riche voisin. « L’influence de la peinture Souvent elle s’immobilise et observe une scène. d’une histoire d’amour et d’une victoire toute est une des sources d’inspiration du film. Dès le La beauté des cadres est d’un raffinement extrême. 1 8 h 3 0 Claude-Jutra quotidienne des prolétaires sur les anciens riches. générique, une miniature inscrit le récit dans la Pourtant, le cinéaste ne cède jamais à l’esthétisme. Monteiro : L’art Porté par le jeu des acteurs, le film de Barnet perspective d’un livre d’heures ; plus loin, on se Ce sont des personnages pleins de rêves, de repose aussi sur l’exploration visuelle des espaces meut constamment dans la peinture de la fin du nostalgie et de conflits qui occupent l’écran, non de se jeter à l’eau de la ville et de la campagne, et de leur moyen de Moyen Âge, avec les perspectives simplifiées, d’élégantes figurines. » (Joshka Schidlow, 1993) communication, le train. ACCOMPAGNEMENT les couleurs vives disposées en aplat, les La Comédie de Dieu (A Comédia de Deus) AU PIANO PAR GABRIEL THIBAUDEAU. compositions structurées. » (Jean A. Gili, 1992) Réal. : João César Monteiro [Port.-Fr.-It, MERCREDI 19 1995, 165 min, s.-t. f.] avec Cláudia 1 9 h Fernand-Segu i n 1 9 h Claude-Jutra Teixeira, João César Monteiro, 1 8 h 3 0 Claude-Jutra Serge Daney : Penser Le Mois de la Photo Manuela de Freitas le cinéma et la télévision à Montréal Famille et cinéma québécois ¬ Jean de Dieu (Monteiro) partage son temps Léolo entre son travail au « Paradis de la Glace » et sa Propos d’un passeur : Courts métrages précieuse collection de poils pubiens féminins. Réal. : Jean-Claude Lauzon [Qué.-Fr, Serge Daney « Grand film à la première personne,La Comédie d’Eija-Liisa Ahtila 1992, 107 min] avec Ginette Reno, Réal. : Philippe Roger [Fr., 1993, 56 min] Me/We, Okay, Gray Finl., 1993, 8 min, de Dieu est l’œuvre de Monteiro, alias Jean de Pierre Bourgault, Maxime Collin ¬ Critique aux Cahiers du cinéma puis à Libération, s.-t. a. ; Consolation Service Finl., 1999, ¬ Léolo vit dans un univers familial assez particulier. Dieu, organisateur d’un cérémonial érotique, fondateur de Trafic, Daney a développé sur plus 10 min, s.-t. a. ; Love is a Treasure Finl., Se sentant menacé par la folie dont sont victimes poétique et comique sans équivalent dans le de 30 ans sa conception du cinéma, qui devait 2002, 57 min, s.-t. a. tous les siens, il se réfugie dans l’écriture et le cinéma contemporain. En plein cœur du vieux ouvrir sur une pensée plus large de l’image et de la Au cours des années 1990, la cinéaste finlandaise ¬ rêve... « C’est un grand mensonge basé sur une Lisbonne, Monteiro reconstruit un monde représentation. Philippe Roger le confronte à des Eija-Liisa Ahtila a contribué à reconceptualiser vérité [...] C’est sûr qu’il y a quelques ancrages insulaire, dédié entièrement au plaisir de tous extraits d’œuvres de Chaplin, Stevens, Eustache et la narrativité au cinéma, dans l’installation i véritables au niveau des émotions, mais ce qui les sens. » (Thierry Jousse, 1996) Repris le Truffaut. Daney décrit, commente, digresse entre vidéo et la photographie. Transformant la importe c’est de savoir rendre universelles ses vendredi 28, 15 h. esthétique et éthique, perte et salut, Europe et structure du récit cinématographique par une “ bébittes ” personnelles. Sinon, c’est très rare que Amérique, acte de montrer et de regarder. fragmentation spatiale et temporelle, le récit ça touche les gens. » (J.-C. Lauzon, 1992) 1 9 h Fernand-Segu i n n’est pas présenté à partir d’un seul point Sur le cinéma : Son avènement 2 0 h 3 0 Claude-Jutra de vue mais, au contraire, en fonction d’une 1 9 h Fernand-Segu i n multiplicité d’interprétations subjectives. Lumière Monteiro : L’art

re Rendez-vous littéraires Réal. : André S. Labarthe de se jeter à l’eau 2 1 h Claude-Jutra Cinémathèque / INA [Fr., 1995, 52 min] Le Bassin mb Monteiro : L’art Colette 1873–1954 ¬ À l’occasion du centenaire du cinéma(tographe), André Labarthe livrait sa vision des premières de John Wayne Réal. : Jacques Trefouel de se jeter à l’eau « vues » des frères Lumière. Un commentaire (Le Bassin de J.W.) [Fr., 1994, 47 min] Chemins de traverse finement écrit accompagne 60 films, interrogeant Réal. : João César Monteiro [Port.-Fr.,

epte ¬ Des souvenirs de sa mère (Sido), à sa carrière (Veredas) les gestes fondateurs des premiers opérateurs. 1997, 144 min, v. o. fr. et port.] avec s au music-hall (La Vagabonde) et ses amours (Le Il propose une réflexion sur la spécificité Hugues Quester, Pierre Clémenti, Réal. : João César Monteiro Blé vert), l’œuvre de Colette est traversée d’échos originelle du cinéma et de la mise en scène, Joana Azevedo [Port., 1978, 123 min, s.-t .f.] avec autobiographiques. Ce portait documentaire s’attardant sur la maîtrise de l’espace, du ¬ Comédie philosophique et religieuse pour Manuela de Freitas, Luís de Sousa explore sa vie, jugée scandaleuse par certains de temps, et l’intervention du hasard. profanes mettant en scène Dieu, Lucifer et Ariane. Costa, Francisco Domingues ses contemporains (l’Église catholique refusera

15–28 « Un parcours poétique au cœur même du « Le fil rouge essentiel duBassin de J.W., film ¬ à sa mort de célébrer ses obsèques), mais qui Portugal. Ils étaient deux. Un homme et une femme S U I V I d e bâti non sur la narration mais sur la récurrence de s’affirme surtout comme étonnamment libre. qui se rencontrèrent et descendirent depuis le motifs conversationnels, est le fabuleux bassin de PRÉSENTATION PAR L’ÉCRIVAINE CHRYSTINE Correction, Please, Tras-os-Montes jusqu’à la mer. Légendes et John Wayne, si stable et solide, et en même temps BROUILLET DANS LE CADRE DU 13e FESTIVAL rochers escarpés, pas et visages, terres et si souple que la marche de l’acteur légendaire INTERNATIONAL DE LITTÉRATURE (FIL). or How We Got 30 épreuves. Ils étaient deux, car l’homme ne connaît Into Pictures incarne la perfection de la virilité et donc, plus ou pas de parcours solitaire. Dans ce film passe moins, de l’humanité. » (Stéphane Bouquet, 1997) 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Réal. : Noel Burch [R.-U., 1979, 52 min] la mélopée d’un pays qui possède une histoire ¬ Noel Burch fait partie de la génération d’historiens longue de huit siècles... » (Festival international du Monteiro : L’art de se jeter à l’eau qui redécouvrit à la fin des années 1970 le cinéma Cinéma méditerranéen de Montpellier, 1996) des premiers temps. Dans une démarche tout SAMEDI 22 Conserva Acabada aussi personnelle que celle de Labarthe, et presque 1 7 h Claude-Jutra (série Clips sur Fernando Pessoa) expérimentale, il explore, au travers d’extraits DIMANCHE 16 Réal. : João César Monteiro [Port., de films et de mises en scène fictionnelles, le Monteiro : L’art 1989, 12 min, s.-t. f.] avec João César développement et la codification du langage de se jeter à l’eau Claude-Jutra 1 7 h Monteiro, Alexandra Lencastre cinématographique, du cinéma des débuts Histoire du cinéma ¬ Un producteur, que le cinéaste interprète avec un au parlant. Sans être toujours d’une précision Les Noces de Dieu (As Bodas de Deus) sens critique aiguisé, cherche l’interprète idéal historique inattaquable, son analyse demeure Réal. : João César Monteiro [Port.-Fr., Les Sœurs de Gion pour le film du réalisateur, et non le moindre, riche, ludique et stimulante. (Gion no shimai) 1998, 150 min, s.-t. f.] avec Rita Durão, Fernando Pessoa. « César (Monteiro) assume sans Réal. : Kenji Mizoguchi [Jap., 1936, João César Monteiro, Joana Azevedo détour la dimension comique de sa personnalité 99 min, s.-t. f.] avec Isuzu Yamada, ¬ Dans un vieux parc glacé, un envoyé de Dieu remet cinématographique ; son goût pour la moquerie, Yôko Umemura, Benkei Shiganoya VENDREDI 21 au pauvre Jean de Dieu (Monteiro) une valise la raillerie ainsi que pour la citation “ détournée ” ¬ Deux geishas travaillent à Kyoto. L’une est persuadée bourrée d’argent. « On voudrait dire d’abord la est ici pratiqué avec la vigueur et la spontanéité 1 6 h Claude-Jutra que le métier qu’elle exerce lui vaudra plus tard beauté de presque chaque plan de ces Noces, la du cinéaste doué en brillant dialoguiste. » le paradis. La seconde, plus réaliste, n’a qu’un Monteiro : L’art splendeur concrète de la lumière blonde, d’un nuage (Luís Miguel Oliveira) but, bien précis : se venger des hommes. Cette de se jeter à l’eau qui passe, d’un étang aux nénuphars, d’un porche projection constitue un complément à l’installation S U I V I d e taillé dans le roc, des architectures anciennes, du de Christelle Lheureux. « Les Sœurs de Gion est, Souvenirs de la visage des femmes, d’un fruit rouge sang, des yeux vers la fin de la période prolétarienne de Mizoguchi, Le Dernier Plongeon maison jaune bleus de Jean de Dieu. Visiblement, ces deux-là (le un cri de révolte contre la condition des prostituées (O Último Mergulho — Esboço de Filme) (Recordações da Casa Amarela — cinéaste et son personnage) sont ravis de la Création dans le Japon moderne et militariste d’alors. Le Réal. : João César Monteiro [Port.-Fr., Uma comédia Lusitana) et on ne sait trop avec qui ils célèbrent leurs noces, style de Mizoguchi y est encore très réaliste et d’une 1992, 85 min, s.-t. f.] avec Fabienne Réal. : João César Monteiro [Port., 1989, à la fois sans doute avec chaque atome du monde et précision, dans la description sociale, assez rare à Babe, Henrique Canto e Castro, 120 min, s.-t. f.] avec l’entrejambe des femmes. » (Stéphane Bouquet, l’époque. » (Max Tessier, 1978) Francesca Prandi ¬ Voir jeudi 13, 20 h 30. 1999) i Repris le mercredi 26, 20 h 30. ¬ 0 3 h 8 1 M ¬ h 9 1 ¬ h 7 1 D ¬ h 0 2 avec JeanGabin,Pierre Fresnay, exhaustive d’OlivierBarrot. La projectionestprécédée d’une présentation (Fresnay, Stroheim,Gabinet touslesautres...). nations. Interprétationproprement horspair le rêved’uneréconciliationentreclasses, comme nulautrel’espritduFrontpopulaireet de prisonnierspendantlaGrandeGuerre,exprime gai film « Réal. : JeanRenoir[Fr., 1937, Illusion Grande La Barrot d’Olivier conférence façade la Derrière Vuvu prendplace. composition maniaquedestableauxoùJoao l’incongruité dessituationsettirades,àla qu’à lafixitéetàl’étirementdesplans, tient autantàlaradicalitédesonapparence pratique unburlesquepince-sans-rire,qui et redoutablementinefficaces.« de femmeménage,jeunesfillesséduisantes tromper sasolitude,ilchangerégulièrement depuis quesonfilsestenprison.Pour Joao Vuvu, veuf,vitseuldanssamaison Joaquina Chicau César Monteiro, RitaPereira Marques, Fr., 2003,175min,s.-t.f.]avecJoão Réal. : JoãoCésarMonteiro [Port.- Vem) E (Vai vient et Va l’eau à jeter se de Monteiro plusieurs joursdurant.»(AndréBazin,1956) par l’infortuneetmaintenuesenpérildemort sociale etdecaractèrevariés,rassemblées entre quelquespersonnesdesexe,d’origine événements etdessentimentsquipeuventnaître de faireleurfilmstrictementàpartirdes scénariste, etHitchcockonttenulagageure Première Guerremondiale.« occupants, rescapésd’untorpillagependantla L’histoire d’uncanotdesauvetageetses William Bendix,Walter Slezak 96 min,s.-t.f.]avecTallulah Bankhead, Réal. : Alfred Hitchcock[É.-U.,1944, Lifeboat cinéma du Histoire (Jacques Mandelbaum,2000) problématique réenchantementparl’art. suraiguë dudésenchantementmondeetdeson unissent Walser etMonteiro,danslaconscience folie etcréation,lefilmsoulignelesaffinitésqui de l’histoire.« Neige) racontentchacun,aposteriori,leurversion drame (lareine,lechasseur, leprince,Blanche Grimm setermine.Lesprincipauxacteursdu il s’inspire,commencelàoùletextedesfrères film, commel’œuvreenprosede Walser dont Monteiro revisitel’histoiredeBlancheNeige.Son Rôlo, AnaBrandão,ReginaldodaCruz 75 min,s.-t.f.]avecMariaDoCarmo Réal. : JoãoCésarMonteiro [Port.,2000, Neve) de (Branca Neige Blanche l’eau à jeter se de Monteiro 113 min,copierestaurée 35mm] Erich vonStroheim I Tous lesdémocratesdumondedevraientvoirce AR M » selonsonauteur, situédansdiverscamps », déclaraleprésidentRoosevelt.Ce« a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C AN D a r t u J - e d u a l C Entre obscuritéetlumière,entre

: L’art L’art : L’art : I » (LouisGuichard,2003) 25 25 C HE

ENTRÉE LIBRE John Steinbeck,

: Ciné- : Monteiro 23 23

»

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drame 0 3 h 0 2 ¬ S ¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 M ¬ U I V I [Fr., 1995,51min] 11 min,sansdial. [Port.-Fr., 1998,150min,s.-t.f.] [Fr., 1994,60min] Monteiro seulement depenséesetsentiments finissent parl’êtretouslesvraisartistes,capable d’écrivain l’avaitlaissé« biographique deceluiquiaffirmaitquesonactivité de romans,nouvellesetpoésie.Portrait moderne, Pirandellofutaussiunprolifiqueauteur Connu surtoutpoursoninfluencesurlethéâtre Réal. : MichelDumoulin Pirandello Luigi pour mieux cerner l’œuvre de l’auteur russe. témoignages de metteurs en scène et de traducteurs, tions biographiques, extraits de mises en scène et documentaire de Jacques Renard entrelace informa l’influence de Tchekhov sur le théâtre moderne. Ce montréalaise récente suffit à elle seule à rappeler Oncle Vania Réal. : JacquesRenard Tchekhov Anton Cinémathèque littéraires Rendez-vous chronologie. le délicedurécitvéritable,salogiqueet puis ilyacetteautrehistoire,l’histoireapparente, travaille, pastelsec,craie,sable,huile...[...]Et filmée lestracesdesmatériauxaveclesquelselle surl’image intime delatoile,etqu’elleconserve deux fois.D’abordquandellerendvisiblel’histoire deux histoires.Ellelesaimetantqu’elle sensualité. « un senstrèsfortdel’évocationetuneindéniable construit ununiverscohérentquisedémarquepar Miailhe, quipeintdirectementsouslacaméra,a En sixfilms,lacinéasted’animationFlorence Fr.-Qué., 2006,16min,sansdial. premier dimanched’août noirs Les Oiseauxblancsetlesoiseaux mendiant Histoire d’unprincedevenuborgneet Schéhérazade Hamman métrages Courts écran sur peintures Des Miailhe Florence Voir samedi22,17h. Réal. : JoãoCésarMonteiro Deus) de Bodas (As Dieu de Noces Les l’eau à jeter se de ER e d u g e S - d n a n r e F Fr., 2002,4 min,sansdial. C Fr., 1991,9min,sansdial. , Fr., 1996,16min,sansdial. La Mouette » (MarieDesplechins,2006) Florence ditvolontiersqu’elleaime a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C

RE : L’art L’art : Fr., 1995,16min ; Conte dequartier

/ , D hors delavie,comme Les Trois Sœurs

INA

: I i

n Fr., 2000, 26 26

; ; ». Au , la scène ;

; -

Me / We Okay Gray ¬ 0 3 h 8 1 ¬ h 5 1 J ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 EU Cairo Calling Woloshen, Qué.,2003,3min,sansdial. 6 min réal. : MichaelCrochetiere, Can.,1996, techniques : pastelsurpapier, peintureàl’huilesur 1993, 112min]avecRoyDupuis, Andrée Lachapelle,ÉliseGuilbault Henricks, Can.,1994,7min qui s’entr’aimeets’entre-déchirepassionnément. unefamilletisséeserré endroit essaiedesurvivre Une demeurefamilialeestdevenueauberge.Àcet Réal. : MichelLanglois[Qué., Tourmente Cap québécois cinéma et Famille des méthodesdetravailtrèsartisanales. avec l’ONF, marquel’intégrationdel’ordinateurà verre etsable.Enfin, blancs, lesoiseauxnoirs pastel secsurunsupportpapier. devenu borgneetmendiant ( d’animation directesouslacaméra.Lespremiers cinéaste douéesontréalisésàl’aidedetechniques et faitlepointsursonœuvre.Lesfilmsdecette Florence Miailheprésentesestechniquesdetravail maître de Classe écran sur peintures Des Miailhe Florence en dialogueaveclamétropole québécoise. variété detitresquifontréférence ouentrent et artistique.Lapremièreséance proposeune représentatives d’unpointde vuehistorique faire ressortirdesœuvresintéressanteset en collaborationaveceux.Ils’agissaitde du pays.Laprogrammations’esteffectuée plusieurs distributeursdetouteslesrégions vidéo indépendantsauCanada.Elleregroupe indépendants défendetpromeutlecinémala Depuis 25ans,l’Alliancedesartsmédiatiques Xiodan He,Can.,2005,9min 1991, 7min. Bataclan réal. : SylvanaAfram,Qué.,1988,4min 29 min désir Snow, Can.,1969,26min One SecondinMontreal Montréal de Autour I Programme AAMI complet surlavieetlecinémadeGeorgesMéliès. son œuvre,JacquesMénysigneundocument de filmsettémoignagesspécialistes reconstitutions, d’unericheiconographie,d’extraits de l’industriecinématographique.Àl’aide mondial, avantd’êtreruinéparlesmutations produira plusde500filmsetconnaîtraunsuccès Lumière, le28décembre1895.De1896à1914,il présentation publiqueduCinématographe Georges Mélièsassiste,fasciné,àlapremière Réal. : JacquesMény[Fr., 1997,131min] Méliès Magie La cinéma le Sur est celledel’enfance. Cocteau. Ilsontlanostalgiedubonheur, qui enfants. Desenfantsterribles,commedisait d’aimer oud’êtreaimés.Ilssonttousrestésdes à larecherched’eux-mêmestraversunbesoin chacun l’effetd’unrévélateur. « Le soudainretourd’unamid’antanaurasur Hammam u g e S - d n a n r e F u g e S - d n a n r e F réal. :DianePoitras,Qué.,1984, ; Cameras Take Five ; D L’Obscurité demonlangage

, réal. :ÈveLamont,Qué., : 25 ans d’indépendance ans 25 : Schéhérazade a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C I ; réal. :JosephAntakiet 27 27 Comédie Conte dequartier » (M.Langlois,1993)

: Son avènement Son : combineplusieurs et ) ontététravaillésau

réal. :Nelson : Histoire d’unprince

i i réal. :Michael

: ; n n Ce sontdesgens réal. :Steven Pense àton ; Les Oiseaux

Nocturne

, coproduit

; ; ¬ 0 3 h 8 1 ¬ h 5 1 VEN ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 20 min Life Naponse, Can.,2000,3min on theReservation Can., 1997,5min with Crooked Teeth Mckay, Can.,1994,19min Somalia Yellow réal. : DanaClaxton,Can.,1994,7min Can., 1981,4min Amoeba Culture réal. : JohnPaizs,Can.,1981,24min [Port.-Fr.-It, 1995,165min,s.-t.f.] enneigés sontàlafoistableauxetacteursde patinoire géante,cirque,église,vasteschamps visuel estàl’honneur :maisondejeux, 1825 etsarépressionsanglante.Lespectacle des officiersdécabristescontreletsaren de larévolutionbolchevique :lesoulèvement ce filmdépeintunévénementannonciateur de l’acteurexcentrique(FEKS)Petrograd, Réalisé selonlesconventionsdelaFabrique Sofia Magarill Sergueï Guerassimov, PiotrSobolevski, intertitres russeslusenfrançais]avec Kozintsev [URSS,1927,86minà20i/s, Réal. : LeonidTrauberg etGrigori (S.V.D.) sanglantes Neiges l’écran à révolution La musique en muet Cinéma Voir jeudi20,18h30 Réal. : JoãoCésarMonteiro Deus) de Comédia (A Dieu de Comédie La l’eau à jeter se de Monteiro (Claxton, Niro,Monkman& Gordon,Naponse). une placeparticulièreauxcultures autochtones large éventaildesujets.Ce programmeaccorde (de l’expérimentalàl’animation) ettouchentun artistes ontrecoursàunevariétéd’expressions messages commerciauxetinstitutionnels.Les les schèmesquisous-tendentlamajoritédes dévoiler illusionsetpréjugés,ainsiexposer et indispensablesdenosculturespeuvent médias sontdesexpressionsàlafoisinestimables Pour l’Alliance,lavidéo,lecinémaetlesnouveaux 2005, 8min Kent MonkmanetGiseleGordon, Can., 1979, 4min Opus 40 canadien Panorama II Programme AAMI avec desvoixamies :Deleuze,Godard,Rivette... médiatique delarévolutionroumaines’entremêle Damned Daney2 des imagesetmédiasdanssonentier. Dans et estl’occasiond’embrasserl’histoireducinéma, toujours, lecommentaireestprétexteàdigressions deWoodyinterview AllenparGodard.Comme Dans 2 Mantelli, Fr., 1991, 55 min plus Damned! Daney Damned télévision la et cinéma le Daney Serge AU PIANOPAR GABRIELTHIBAUDEAU. ce dramehistorique. réal.

réal. : MikeHoolboom,Can.,2001, Damned! Daney, a r t u J - e d u a l C u g e S - d n a n r e F vite

: Bernard Mantelli, Fr., 1993, 47 min ; Group ofSevenInches

D réal. :BarbaraSternberg, Can.,

que : 25 ans d’indépendance ans 25 :

Daney a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C ;

RE Springtime inGreenland

: L’art L’art : son , sonanalysedelacouverture réal. : AllanHarding

réal. :JamesMacSwain,

— ACCOMPAGNEMENT

; ; : Penser Penser : homme Daneycommenteune Abandoned Houses I Wanna KnowWhy

réal. :Darlene L’ombre D réal. :ShelleyNiro,

I i

;

n réal. 28 28 Damned ; : Overweight ;

qui Imitation of

: Bernard réal. :

pensait

:

Daney

; ;

31 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 15–28 septembre 1 9 h Claude-Jutra Clin d’œil au Festival du cinéma italien d’Annecy Et si demain 2 0 h 3 0 Claude-Jutra SAMEDI 29 (E se domani...) Clin d’œil au Festival du Réal. : Giovanni La Pàrola [It., 2005, cinéma italien d’Annecy 1 7 h Claude-Jutra 90 min, s.-t. f.] avec Luca Bizzarri, Paolo Kessisoglu, Sabrina Impacciatore Saimir Clin d’œil au Festival du Réal. : Fancesco Munzi [It., 2004, cinéma italien d’Annecy ¬ La vie d’un avocat particulièrement économe bascule What Do Those quand un de ses clients s’enferme dans une banque 88 min, s.-t. f.] avec Mishel Manoku, Lamerica avec une valise pleine d’explosifs. Convaincu que Xhevdet Feri, Lavinia Guglielman Old Films Mean? Réal. : Gianni Amelio [It., 1994, cet homme possède malgré tout un bon cœur, il ¬ Un adolescent originaire d’Albanie vit avec (épisodes I à III) 125 min, s.-t. f.] avec Enrico Lo Verso, prend la décision de lui raconter un traumatisme son père qui coordonne un réseau d’immigrés Réal. : Noel Burch Michele Placido, Piro Mikani d’enfance. Les deux acteurs sont des vedettes de clandestins. Il désapprouve cette occupation [R.-U.-Fr., 1985, 72 min] ¬ Deux jeunes escrocs italiens se rendent en la télévision italienne. Prix spécial du jury 2005 et sans toutefois s’y opposer de vive voix. La ¬ Dans les années 1980, l’historien du cinéma et Albanie, tout juste après la chute du communisme. Prix d’interprétation masculine ex-æquo à Paolo situation se complique quand l’enfant découvre essayiste Noel Burch produisit pour la télévision Un prisonnier politique enfermé depuis 50 ans Kessisoglu et Luca Bizzari et Prix d’interprétation que les activités de son père incluent aussi britannique une série sur le cinéma muet. Burch est victime de leur tromperie. « D’une manière féminine 2005 à Sabrina Impacciatore. la prostitution de mineures. Premier long s’intéresse au cinéma comme phénomène social, impitoyablement émouvante, Amelio mène son métrage de Francesco Munzi. « En mettant en examinant son contexte de production et de récit avec force et respect, à l’image de la toute scène des Albanais déracinés et des gitans réception dans différents pays. La projection dernière scène du film qui est à la fois cruelle, OCTOBRE qui se sédentarisent dans la douleur, Munzi propose les trois premiers épisodes de la série : porteuse d’espoir et d’infinie tendresse. » surprend par la limpidité de son propos et la Great Britain (1910-1912), United States (Marc-André Lussier, 1996) rigueur de sa démarche. » (Jean A. Gili, 2007) (1902-1914), Denmark (1910-1912). MERCREDI 3 Grand Prix et Prix CICAE 2005 Confédération Voir la suite le 25 octobre, 19 h. 1 9 h 1 5 Claude-Jutra Internationale des Cinémas d’Art et d’Essai. 1 8 h 3 0 Claude-Jutra Clin d’œil au Festival du 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Famille et cinéma québécois cinéma italien d’Annecy Clin d’œil au Festival du Les Muses orphelines JEUDI 4 cinéma italien d’Annecy L’Étoile imaginaire Réal. : Robert Favreau [Qué., 2000, (La Stella che non c’è) 1 8 h 3 0 Claude-Jutra La Fièvre 107 min] avec Marina Orsini, Réal. : Gianni Amelio [It., 2006, 104 min, (La Febbre) Céline Bonnier, Fanny Mallette Cinéma d’animation Réal. : Alessandro D’Alatri [It., 2005, s.-t. f.] avec Sergio Castellitto, ¬ Hantés par la mort de leur père et la disparition de Poésie animée : 122 min, s.-t. f.] avec Fabio Volo, Tai Ling, Zing Thou leur mère, quatre enfants, trois filles et un garçon, Des industriels chinois se rendent en Italie pour Valeria Solarino, Cochi Ponzoni ¬ se réfugient dans un monde idéal et délirant tout Des mots aux images acheter des pièces d’équipement d’une aciérie ¬ Un jeune homme connaît ses premières expé­ en s’opposant à leur milieu social. Adaptation Primiti Too Taa réal. : Ed Akerman, Colin ayant fermé ses portes. Un ouvrier, convaincu riences dans le monde du travail. Orphelin de re de la célèbre pièce de Michel Marc Bouchard. Morton, Can., 1986, 3 min, sans dial.; père et vivant avec sa mère, il prend l’initiative

b que ces pièces sont défectueuses et peuvent Avec sa caméra vivante et audacieuse, Les Muses Essere morti o essere vivi è la stessa provoquer des incidents graves, prend la décision d’ouvrir une discothèque, puis est confronté à orphelines dépasse le théâtre filmé et plonge au cosa réal. : Gianluigi Toccafondo, It., 2000,

to d’aller à Shanghai pour essayer de les réparer. la réalité de la bureaucratie municipale. « La cœur de l’identité personnelle et familiale. 3 min, sans dial. ; Forgetfulness réal. : c « Le personnage [de l’ouvrier] est une sorte de Julian Grey, Can., 2005 1 min ; Rain réal. : fantaisie débridée de la réalisation fait passer Don Quichotte qui se bat, non contre des moulins, la dénonciation sur un mode allègrement 1 9 h Fernand-Segu i n Michael Sewnarain, P.-B., 2005, 3 min ; mais contre un défaut installé dans les mentalités Espolio réal. : Sidney Goldsmith, Qué., juvénile. » (Muriel Steinmetz, 2007) Prix d’aujourd’hui, le bâclage. » (G. Amelio, 2006) Rendez-vous littéraires 1970, 6 min ; Aloud / Bagatelle réal. : Sergio Leone 2005 à Alessandro D’Alatri. Cinémathèque / INA Don McWilliams, Can., 1983 6 min ; 2 1 h Claude-Jutra 6 haïku réal. : Éric Ledune, Belg., 1998,

re–11 o Toute marche Clin d’œil au Festival du 6 min ; A Said Poem réal. : Veronika Soul, VENDREDI 5 cinéma italien d’Annecy mystérieuse Qué., 1977, 2 min ; Tengo la posizione mb vers un destin : réal. : Simone Massi, It., 2001, 4 min ; 1 6 h Claude-Jutra Alla luce del sole The Old Fools réal. : Ruth Lingford, Clin d’œil au Festival du Réal. : Roberto Faenza [It., 2005, Le cas Lovecraft R.-U., 2002, 6 min ; Poetry is Child’s Play cinéma italien d’Annecy 90 min, s.-t. f.] avec Luca Zingaretti, Réal. : Pierre Trividic et Patrick Mario réal. : Bouwine Pool, P.-B., 2005, 3 min ; epte Alessia Goria, Corrado Fortuna Bernard [Fr., 1998, 47 min] Sandburg’s Arithmetic réal. : Lynn Smith, Qu’est-ce que je fais ici s ¬ À Palerme, un prêtre ayant mis sur pied un centre ¬ Portrait littéraire et biographique de l’écrivain Qué., 1995, 6 min ; Tread Softly réal. : (Che ci faccio chi) d’accueil pour enfants itinérants se bute à la mafia américain Howard Phillips Lovecraft, grand Heebok Lee, É.-U., 2005, 2 min ; At the Réal. : Francesco Amato [It., 2006, 29 qui tente d’embrigader ceux-ci. D’après un fait réel. maître de la littérature fantastique. Le film se Quinte Hotel réal. : Bruce Alcock, Can., 90 min, s.-t. f.] avec Daniele de Angelis, « Je me suis demandé comment il était possible présente comme une tentative de « biographie 2005, 4 min Paolo Sassanelli, Chiara Nicola qu’un prêtre soit ainsi abandonné au cœur de psychique » à travers son œuvre. L’unique ¬ Ce programme est composé essentiellement ¬ Un jeune adulte ayant l’intention de faire le ces années qui ont vu se dérouler les massacres décor est un appartement pauvre et vétuste qui de films adaptant ou s’inspirant de poèmes. Il tour de l’Europe voit ses projets remis en de Capaci et de via d’Amelio, des années durant pourrait être celui où Lovecraft vécut, ou encore témoigne ainsi de l’intérêt marqué d’un grand question par ses parents à la fin de l’année 32 lesquelles l’offensive de la Mafia contre l’État était la représentation du paysage mental de l’écrivain, nombre de cinéastes d’animation pour la forme scolaire. Déterminé à quitter la maison, il fait devenue plus violente que jamais. » (R. Faenza, hanté par la peur et l’exil intérieur. poétique, la concision et l’imagerie évocatrice une fugue, ce qui l’amène à faire des rencontres 2005) Prix du Public 2005. présentes dans les poèmes se prêtant bien au et à vivre des péripéties qui le marqueront. S U I V I d e court métrage d’animation. Kurt Schwitters, Cesare Apostrophes : Pavese, Pier Paolo Pasolini et Earle Birney sont au 1 8 h 3 0 Claude-Jutra DIMANCHE 30 menu de cet étonnant mariage entre le cinéma et la Cinéma muet en musique : Georges Simenon littérature. La révolution à l’écran 1 7 h Claude-Jutra Réal. : Nicolas Ribowski Histoire du cinéma [Fr., 1981, 74 min] 1 9 h Fernand-Segu i n La Chute de la ¬ Autre grand maître de la littérature de genre, Simenon s’entretient avec Bernard Pivot dans le Sur le cinéma : Son avènement dynastie des Romanov La Solitude du (Padenie dinastii Romanovyh) cadre de l’émission littéraire Apostrophes. Lancé The Silent Feminists : Réal. : Esther Choub [URSS, 1927, coureur de fond par de rares questions de Pivot, Simenon engage (The Loneliness of the 92 min à 17 i/s, intertitres russes de longs monologues, presque des confessions, America’s First Long Distance Runner) lus en français] sur sa vie privée, sa personnalité et son œuvre. Réal. : Tony Richardson [R.-U., 1962, Women Directors ¬ La monteuse Esther Choub a conçu et Réal. : Jeffrey Goodman et Anthony 104 min, s.-t. f.] avec Michael Redgrave, exécuté ce documentaire exclusivement à Slide [É.-U., 1993, 45 min] Tom Courtenay, Avis Bunnage partir d’extraits d’actualités filmiques russes ¬ Colin Smith, pensionnaire d’un centre d’éducation ¬ L’implication des femmes dans l’industrie et internationales des années 1912-1917. Le surveillée, s’entraîne pour un « cross-country » du cinéma au temps du muet fut longtemps récit de la chute de l’empereur Nicolas II est qui doit opposer son école à une pension oubliée, et reste largement méconnue. Dans ce ainsi doté d’une véracité redoutable et apparaît privée voisine. « [Ce film] est caractéristique documentaire, Slide et Goodman retracent la comme historiquement inévitable. Outre la du Free Cinema des années 60 en Angleterre. carrière des premières réalisatrices américaines, valeur d’archives extraordinaires des documents Ce courant bénéficie de deux influences dont Lois Weber, Frances Marion, Dorothy Arzner assemblés, le « montage idéologique » adopté par principales : l’école documentaire britannique et Alice Guy Blaché. En plus d’images d’archives Choub produit quelques séquences fascinantes des années 30 et les “ Quatre Garçons dans le et de photos rares, le film propose des entrevues par leur puissance de conviction visuelle (tel vent ” des années 60. Ces origines éclairent deux uniques avec certaines des artisanes du cinéma le raz-de-marée littéral du déclenchement de perspectives : le réalisme social et la drôlerie muet et leurs proches. la Première Guerre). ACCOMPAGNEMENT

irrévérencieuse. » (Sylvie Pliskin, 1995) Qu’est-ce que je fais ici S U I V I d e AU PIANO PAR FRANÇOIS BOURASSA. ¬ h 7 1 S ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 9 min, sansdial. réal. : LejfMarcussen, Dan.,1982, Fr., 1933,8min,sansdial. réal. : Alexandre Alexeïeff, Claire Parker, Pascal Kané,Fr., 1993,45min comme l’itération,lesvariations etlecollage. àcréerenutilisantdesprocédés parviennent surlamusicalitéquelescinéastes la rythmique, fondre deuxréalités,àune démarche fondéesur métamorphose, quipermetderapprocheret du cinémad’animation,delaprésence certains élémentsquidéfinissent« Ce programmechercheàmettrel’accentsur 1979, 7min,sansdial. Villard, É.-U.,2002,4min Hates AStrong Word sans dial. Michaela Pavlátová,Tchéc., 1995,9min, Fr., 1963,10 min,sansdial. Renaissance Gagnon, Qué.,1980,9min,sansdial. Clorinda Warny, SuzanneGervais,Lina 2004, 2min,sansdial. Mokuba 2 min personne Qué., 2004,6min,sansdial. Accordéon poème que tant en film Le poétique Animation d’animation Cinéma (C. Bisceglia,2006) des véritésparfoisdésagréables[...]. savoureux etpittoresques,capablesderaconter culture populaire,richeenpersonnagesauxprofils comédie italiennebaséesurlerégionalisme,la film estaussilerésultatdemapassionpourla camarade : deveniragentmatrimonial.« Envers etcontretous,ilacceptelapropositiond’un est contraintderetournerdanssarégionnatale. Un SicilienémigréàMilanseretrouvelicenciéet Nicola Savino,ElenaBouryka 100 min,s.-t.f.]avecCorradoFortuna, Réal. : ChristianBisceglia[It.,2006, matrimoniale) (Agente matrimonial Agent d’Annecy italien du cinéma Festival au d’œil Clin cinéphiliques public jusqu’alorspeuconcernéparlesdiscours médias modernes[...]asansdouteconquisun ses objetstriviaux.[...]Cetteouverturesurles génération às’êtreintéressélatélévisionet Daney vientaussidufaitqu’ilestleseuldesa au cinéma,àl’éthiqueetmonde.« parle (surtout)delatélévision,sonrapport Libération plus enàlatélévision,qu’ilcouvredans Dans lesannées1980,Daneys’intéressede Bernard Mantelli,Fr., 1994,43min Le CinéphileetleVillage téléphilie Téléphagie, télévision la et cinéma le Daney Serge Télé Flux—LeGuéDaney Mr. Pascal Lorelei Pepi,É.-U.,1999, 7 min,sansdial. A M u g e S - d n a n r e F a r t u J - e d u a l C ; Une nuitsurlemontchauve . Danscesdeuxentretiens,Daney réal. :ThomasHicks,R.-U., E ; réal. :UrsulaFerrara,It.,1994, 9 inaChimney10Bedor réal. :AlisondeVere, R.-U., a r t u J - e d u a l C réal. :MichèleCournoyer, ». (AxelleRopert,2005) D réal. :Walerian Borowczyk, ;

I Premiers jours : Penser Penser : 6 réal. :Jean-Jacques ; Rochers (Sten) i ; réal. : n ; Grace Kaiten ; réal. : ; Repete la poésie Comme

; »

L’aura de

réal. : réal. : [...] mon

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? ; ¬ h 7 1 D ¬ h 1 2 ¬ h 9 1 ¬ h 9 1 115 min,s.-t.f.,copied’archives 35mm] très “ systématique dutéléobjectif)pouruneversion une techniquerévolutionnaire(dontl’emploiquasi un budgetinouï,prèsdedeuxansmontage, de laGrèceantique.« dans uneesthétiquevirileetclassiques’inspirant Olympiques d’étéde1936dépeintlesathlètes Ce filmdepropagandeduIII Réal. : LeniRiefenstahl[All.,1936, (Olympia) stade du Dieux Les cinéma du Histoire de 85000euros. chances deréussiteavecunbudgetmoins budget. [Lesréalisateurs]ontsumaximiserles rafraîchissant deproductionitalienneàpetit dans unascenseurimmobilisé,estexemple autour dutic-tacd’unebombeàretardement à lamaison.« avec deuxemployésquis’apprêtaientàrentrer retardement restecoincédansunascenseur une banqueetportantsurluibombeà Un hommeayantreçulamissiondedétruire Giuseppe Soleri Elisabetta Rocchetti,EnricoSilvestrin, [It., 2005,105min,s.-t.f.]avec Réal. : AntonioManetti,Marco Manetti 17 Piano d’Annecy italien du cinéma Festival au d’œil Clin d’interprétation masculine2006àGigioAlberti. mineur dufootball. comédie, autantd’histoiresconsacréesaumonde débutants racontent,suruntonconvaincantde scénariste FrancescoBruni,lesquatreréalisateurs à l’amicaleaileprotectricedePaoloVirzìetdu du footballeuropéenamateur. « cinematografia, dépeignentavechumourlemonde débutants, diplômésduCentroSperimentaledi Quatre sketchesréaliséspardesréalisateurs Gigio Alberti Alessandro Guasco,RobertoCitran, 100 min,s.-t.f.]avecNinod’Angelo, Francesco mondo) del Réal. : MichelCarrillo,ClaudioCupellini, bello più gioco Il (4-4-2 monde du beau plus le Jeu Le 4-4-2, d’Annecy italien du cinéma Festival au d’œil Clin spécial du jury 2006. spécial dujury de cemalaise... sentiments amoureuxetsur lesvelléitésdesortir Mais surtout,unfilmsurla maladiedetousles rire involontaire,enréactionàuneréalitéamère. augmentant. « où l’amertumeetledésabusementvonten la quarantaines’entrecroisentdansunmonde Les destinsdequatrecouplesromainsdans Giorgio Tirabassi,Andrea Renzi 96 min,s.-t.f.]avecLucaZingaretti, Réal. : GianlucaMariaTavarelli [It.,2006, stasera impegni prendere Non d’Annecy italien du cinéma Festival au d’œil Clin en France1938. manifeste. l’ensemble neprêtepasàrire,tantlaperfectionest kitsch estatteintdanslesscènesgrecques,mais I M typée a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C AN » (MarcCerisuelo,1995)Version sortie ” del’olympisme.Lesommetdu Lagi, Cet efficacepetitthriller, conçu [...] onritaussibeaucoup,un » (G.M.Tavarelli, 2006)Prix » (NickVivarelli,2006) » (PedroArmocida,2006)Prix C Roan Des dizainesd’opérateurs, HE Johnson e Reichlorsdesjeux Grâce peut-être

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2006, h 9 1 ¬ S ¬ 0 3 h 8 1 M ¬ 0 3 h 0 2 ¬ S ¬ U U I V I I V I Paul Ahmarani,SylvieMoreau 103 min]avecMichelineLanctôt, Nini Marcorè, ReginaOrioli [Qué., 2006,11min] donné pour yéchapper. Traité endrame,çaaurait ses méfaitsetlesrusesdeSiouxduhéros finesse qu’ondécritcettesociétématriarcale, bouleverser. « mais lanaissancedesonfilsviendratout en s’émancipantdesamèreetsœur, réussira finalementàdevenirunhomme complètement exclu.Cetadolescentde30 ans vivant dansunmondedefemmesdontilest Cette comédierelatel’histoired’unhomme Réal. : SébastienRose[Qué.,2003, ménopause sa durant moi de accoucha mère ma Comment de lacivilisationQuébec cinéma (v.o. québécoise) famille, préparépourl’exposition Montage d’extraitsdefilmssurlethèmela Réal. : SébastienRose Famille L’Heureuse québécois cinéma et Famille qu’elle, nelaremarquepas. piscine ducentrebalnéaire.Celui-ci,plusvieux nouvelle connaissance,ungarçonpréposéàla passer àl’adolescencetombeamoureused’une les vacancesd’été,uneenfantsurlepointde En Toscane, verslafindesannées1980,pendant s.-t. f.]avecLauraMorante, Réal. : CarloVirzì [It.,2005,85min, bacio) primo mio del (L’Estate baiser premier mon de L’Été d’Annecy italien du cinéma Festival au d’œil Clin deParisetnarréparPierreDaix. Conservatoire « historiques. Basléproposeunportraitd’Aragon le témoindesesdéchirementspolitiqueset bouleversements artistiquesduXX Aragon futl’undesgrandsacteurs Comité nationaldesécrivains),communiste, Surréaliste, résistant(ilcroiseraMauriacau Réal. : HervéBaslé[Fr., 1998,49min] Aragon Louis appartenait. incisif d’un milieu et d’un monde auxquels il a été le témoin parfois compromettant et toujours l’auteur de charnière, nous avons voulu montrer comment (1885-1970), observateur engagé d’un siècle « Réal. : OlivierGuiton[Fr., 1995,46min] Mauriac François Cinémathèque littéraires Rendez-vous

À travers l’évocation de la vie de François Mauriac tel qu’enlui-même ER e d e d u g e S - d n a n r e F Léolo Thérèse Desqueyroux C

» (Olivier Guiton/Jérôme Prieur) . a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C » (LucPerreault,2003) Malgré lacaricature,c’estavec RE », interprétéparlesélèvesdu

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Bloc-notes

Le Haut Mal e r b o t c o 1 2 u a 0 1 u D ¬ 0 3 h 0 2 ¬ 0 3 h 8 1 J EU Giulia Boschi,FrançoisCluzet Notre Sébastien Betbeder, Fr., 1999, 18 Fr., 1998, 20 min 1999, 11 min carte demembre oud’abonné. respectés surprésentationd’une abonnés delaCinémathèqueseront privilèges accordés auxmembres et tarif régulier québécoise auxtarifssuivants :10 $ centrale duFNCetàlaCinémathèque seront disponiblesàlabilletterie Les billetspourcesprogrammes un hommageauFresnoy. l’intégrale Claire Deniset cinéma (FNC)enprésentant collaborer auFestivaldunouveau La Cinémathèqueestheureuse de 2007 FNC aube... Mal une explorationexpérimentale deladanse. deux hommessolitairesse croisent. qui reculeàl’infini.Dans personnage n’enfinitpasd’avancerversunpoint promotion, cellede1997-1999.Dans programme proposedesœuvresdelapremière accueilli plusde250étudiants45pays.Ce Depuis sacréationen1997,leFresnoya Frédéric Maufras, Fr., 1997, 22 min 11 Plus Fresnoy du années premières les commencement... Au Fresnoy du ans dix Les le dimanche21,17h. En présencedelaréalisatrice. bonne conscience. sur lesujet,refusantaussibienl’exotismequela aura montréunetelleprobité,lucidité sud-africain AbdullahIbrahim.« métrage deClaireDenisavecmusiquedupianiste années ducolonialismes’achèvent.Premierlong installée auCamerounconstatequelesbelles À lafindesannées1950,unefamilledeFrançais s.-t. a.]avecIsaachdeBankolé, Réal. : Claire Denis[Fr., 1988,105min, Chocolat l’intégrale Denis, Claire au Voir laprogrammationcomplèteduFNC

www.nouveaucinema.ca min abordeladisparitionetmort. Enfin

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Ci-vit : Éric Oriot, Fr., 1999,

» (DanièleHeynemann,1988)

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Agent matrimonial 33 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 29 septembre–11 octobre 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Les dix ans du Fresnoy Dimanche 14 Cinéma expérimental Seamlessness réal. : Nadia Reich, 1 7 h Claude-Jutra Fr., 2004, 10 min ; Cinema and Visual

Circa Claire Denis, l’intégrale Pleasure réal. : Annie Madonnell, 2001, Fr., 9 min ; Abraxas réal. : Daniel Browne, Fr., Le 15 mai 2006, 10 min ; A Chain of Circumstances Réal. : Claire Denis [Fr., 1969, 29 min] SAMEDI 13 réal. : Bruno Elisabeth, Fr., 2005, 10 min ; avec Claudia Morin, Philippe Rouleau Carnet du Sertao réal. : Laura Erber, Fr., VENDREDI 12 1 6 h Claude-Jutra ¬ Un couple se réveille un matin ensoleillé, le 2003, 14 min ; Di marmo siete voi réal. : 15 mai. Ils ont fait le même cauchemar. La Claire Denis, l’intégrale Nicolas Devos, Fr., 2003, 17 min ; Digiland 1 8 h 3 0 Claude-Jutra journée se déroule bizarrement. Le lendemain, réal. : Jérôme Ruby, Fr., 2002, 9 min ; Leçon de cinéma on est encore le 15 mai... Largement inspiré de Claire Denis, l’intégrale Rewritable réal. : Loïc Bontems, Fr., 2005, Philip K. Dick, ce premier film de Claire Denis est avec Claire Denis 8 min ; Prototype réal. : Yves Ackermann, L’Intrus me réalisé lors de ses études à l’IDHEC. « On faisait ¬ M Claire Denis donnera une leçon de cinéma Fr., 2007, 2 min Réal. : Claire Denis [Fr., 2004, 126 min] ça par rébellion. On refusait de travailler dans pour les étudiants et les professionnels du ¬ Promoteur d’un cinéma libre et personnel, avec Michel Subor, Grégoire Colin, le réalisme, parce qu’on ne voulait surtout pas milieu du cinéma. Réalisée en collaboration avec le Fresnoy est un vivier de la production Yekaterina Golubeva donner l’impression qu’on admirait la Nouvelle l’université Concordia et l’université de Montréal, expérimentale française. Les œuvres de cette ¬ Du Jura français glacé aux îles luxuriantes de Vague, alors que c’était le cas. » (C. Denis, 2002) Polynésie, le voyage initiatique d’un homme la rencontre sera dirigée par Serge Cardinal de sélection sont placées sous le signe du montage, tout juste greffé du cœur. « Claire Denis l’université de Montréal. Droit d’entrée : 10 $ S U I V I d e du recyclage d’images et de l’exploration de la poursuit avec L’Intrus un travail éblouissant sur banalité : déconstruction des gestes de la vie la notion d’“ étranger ”, du temps qui passe et 1 9 h Claude-Jutra Man No Run quotidienne (Seamlessness), utilisation d’images Réal. : Claire Denis [Fr., 1989, 90 min] son éclatement, la maladie, les paradoxes et la Claire Denis, l’intégrale provenant de films divers pour construire une ¬ Claire Denis, qui a passé 14 ans de sa jeunesse sensualité des êtres. Le film est inspiré du texte histoire d’amour (A Chain...), exploration des films en Afrique, suit la première tournée en France du philosophe Jean-Luc Nancy, où il expose S’en fout la mort de famille d’un cinéaste amateur (Di marmo...), Réal. : Claire Denis [Fr.- All., 1990, des « Têtes brûlées », ces seigneurs de la l’expérience de greffe de cœur, un intrus qui finit parcours dans le cinéma catastrophe (Rewritable). 93 min] avec Isaach de Bankolé, forêt du Cameroun qui dansent et jouent avec par s’immiscer dans un corps étranger au point de Alex Descas, Solveig Dommartin leurs guitares électriques la musique bikutsi, devenir un autre lui-même. » (Olivier Bombarda, ¬ Dah est originaire du Bénin, Jocelyn des Antilles. rythme ancestral du pays beti. « Comme les 2005) en présence de la réalisatrice. Tous les deux forment une belle équipe. Un “ Têtes brûlées ” sont autant musiciens que MARDI 16 i Repris le dimanche 21, 19 h. patron véreux, Pierre Ardennes, les a engagés comédiens, du documentaire on a vite fait de 1 8 h 3 0 Claude-Jutra pour organiser des combats de coqs dans un basculer dans la fiction. Ce qui aurait pu être 1 9 h Fernand-Segu i n restaurant désaffecté de Rungis. « Claire Denis un simple reportage pour un magazine musical Les dix ans du Fresnoy Les dix ans du Fresnoy s’est jetée dans la fosse, caméra à l’épaule, pour devient un film savoureux, cocasse, débordant Le corps dans Figures in filmer ces étranges rituels au cours desquels de bonne humeur. » (Frédéric Théobald, 1989) s’affrontent les hommes, par coqs interposés. » tous ses états the landscape (Léonce Gaudreault, 1991) en présence de la 1 9 h Claude-Jutra La Plaine réal. : Roland Edzard, Fr., 2004, 14 min ; Vide pour l’amour réal. : Vimukthi Point d’eau réal. : Oleg Tcherny, Fr., 2004, réalisatrice. i Repris le lundi 15, 18 h 30. Claire Denis, l’intégrale 26 min ; Red Crab in the Landscape Jayasundara, Fr., 2002, 28 min ; Visités réal. : Florent Trochel, Fr., 2007, 17 min ; 1 9 h Fernand-Segu i n Cinéma, de notre réal. : Clément Cogitore, Fr., 2007, 18 min ; Morning Lemon réal. : Daan Spruijt, Fr., Buffer Zone réal. : Samer Najari, Fr., 2004, Les dix ans du Fresnoy 16 min ; Interludes réal. : Jannick Guillou, temps : Jacques 2006, 8 min ; Malye Azerki réal. : Dmitri re Fr., 2007, 9 min ; Camerata réal. : Mémoire et Rivette, le veilleur Makhomet, Fr., 2006, 16 min ; Viril réal. : b Julien Tarride, Fr., 2005, 25 min Réal. : Claire Denis et Serge Daney Damien Manivel, Fr., 2007, 10 min ¬ Les films de ce programme se présentent comme apprentissage [Fr., 1990, 125 min] avec ¬ Le corps comme motif plastique (Viril). Le corps to Surfing on (our) History réal. : autant de dispositifs ingénieux de construction Jean-François Stévenin comme lien au monde (Morning Lemon, Visités). c Sandy Amerio, Fr., 2001, 30 min ; de l’espace et des personnages. Point d’eau ¬ En compagnie de Serge Daney, Rivette joue avec Le corps animal (La Plaine, Vide pour l’amour). Amnésie réal. : Banya Sim, Fr., 2006, s’interroge sur le visage du penseur arabe franchise le jeu du portrait dans un film en deux Le corps quotidien (Malye Azerki). Par le biais 35 min ; Le Bon Français mal parlé réal. : Al-Jahiz dont on ne connaît pas l’apparence parties, Le Jour et La Nuit. Il hésite, s’interroge, se de la fiction, de l’animation ou du documentaire, Carlos Franklin, Fr., 2007, 10 min ; 3. Piano physique. Dans Red Crab..., un samouraï et dérobe : « Beaucoup de réponses sont à lire sur ces œuvres posent la question du rapport au réal. : Julien Roby, Fr., 2007, 23 min un vendeur d’assurances se partagent l’écran son visage », dit Daney. Conversation sur l’art, la corps, entre pulsion et contrôle, déterminismes ¬ Les films de ce programme ont en commun 12–21 o dans un jeu d’échos surprenant. Le Montréalais création, l’éthique, la politique des auteurs et les technologiques et culturels, action et effacement. d’explorer les mécanismes liés de la mémoire et Samer Najari explore les endroits fréquentés débuts de la bande des quatre (Truffaut, Godard, de l’apprentissage. Que ce soit au gré d’un voyage par les voyageurs clandestins autour du Rohmer, Rivette) aux Cahiers du cinéma. Rivette 2 0 h 3 0 Claude-Jutra en Roumanie qui pulvérise les clichés (Surfing...), port de Calais (Buffer Zone). EnfinCamerata médite à haute voix : ses films ne lui ont jamais d’une rencontre inopinée entre deux hommes que Claire Denis, l’intégrale s’organise comme un arrangement musical. « appartenu » ; ils représentent trop de souvenirs, rien ne semble lier (Amnésie), de l’immigration et de rencontres, pour qu’il puisse les revoir. Keep It For Yourself 34 de l’apprentissage d’une nouvelle langue (Le Bon 2 0 h 4 5 Claude-Jutra Réal. : Claire Denis [Fr.-É.-U., Pays-Bas, Français...) ou par l’étude de la musique (3. Piano), 1991, 40 min] avec Sophie Simon, Les dix ans du Fresnoy ils se placent sous le signe de l’adaptation et de LUNDI 15 Sarina Chan, Michael James Le cinéma, l’attention à l’autre. ¬ Une Française part à New York rejoindre son 1 8 h 3 0 Claude-Jutra petit ami. Elle ne trouve que le mot qu’il lui a la littérature, 2 1 h Claude-Jutra laissé. Elle attend seule dans l’appartement vide, Claire Denis, l’intégrale le cinéma Les dix ans du Fresnoy puis commence à sortir et faire des rencontres, Cendres réal. : Siegfried Breger, Fr., 2001, S’en fout la mort notamment celle d’un Américain d’origine 28 min ; À l’ami imaginé réal. : Laurent La tentation Réal. : Claire Denis [Fr. All., 1990, 93 min] portoricaine qui fuit la police. Ce dernier va Pernot, Fr., 2003, 10 min ; Pentimenti de la fiction ¬ Voir samedi 13, 19 h. changer son existence. Un beau moyen métrage, réal. : Carolina Saquel, Fr., 2004, 7 min ; Fiction réal. : Valérie Kempeners, filmé par Agnès Godard. Imomushi – La chenille réal. : Vincent Fr., 1999, 6 min ; Dewind réal. : Julien S U I V I d e Loubère, Fr., 2006, 16 min ; Fragments Loustau, Fr., 2000, 16 min ; Entropie réal. : of destruction réal. : Anna Katharina Jérôme Thomas, Fr., 2002, 10 min ; Avant US Go Home Scheidegger, Fr., 2004, 6 min ; L’Agnosie réal. : Emile Soulier, Fr., 2002, 13 min ; (« Tous les garçons et visuelle réal. : Guillaume Meigneux, Fr., Extrait des lois réal. : Alain Puel, Fr., 2005, les filles de leur âge...») 2007, 20 min 12 min ; Circa réal. : Alejandro Moncada, Réal. : Claire Denis [Fr., 1994, 68 min] ¬ Provenant d’horizons artistiques divers, Fr., 2005, 8 min ; Quando corpus morietur avec Grégoire Colin, Alice Houri, dont la littérature, les étudiants du Fresnoy réal. : Laura Gozlan, Fr., 2007, 22 min Jessica Tharaud explorent par ces voies le cinéma. Cendre ¬ Documentaire, expérimental, animation, fiction, ¬ Martine, qui vit en banlieue parisienne, n’a qu’une s’inspire du martyr Johannes Hu. À l’ami..., et tous les hybrides possibles, les élèves du envie : perdre sa virginité pour faire comme son décrit le monde de plus en plus étrange d’un Fresnoy sont libres d’explorer tous les types amie Marlène. Elles se rendent un jour à une fête jeune écrivain. Pitementi explore la notion de cinéma. Les œuvres de ce programme et au retour, elles sont prises en stop par un G.I. de de portrait et de pose au cinéma. Imomushi proposent des conceptions très différentes de la base américaine voisine... « Le sujet véritable de est adapté d’Edogawa Rampo. Fragments... la fiction et explorent ses limites entre humour Claire Denis n’est pas l’accomplissement sexuel, s’attarde aux maisons murées de Roubaix. noir (Circa), et commentaire philosophique mais le désir dont la nature reste mystérieuse, et Enfin dansL’Agnosie... , Meigneux interroge (Extraits des lois), fantastique (Entropie), ce mystère encore plus grand qu’est un corps qui

André Labarthe sur la définition du cinéma. et mise en abyme du cinéma (Avant). Vendredi soir palpite et s’émeut. » (Stéphane Bouquet, 1994). ¬ h 9 1 ¬ S ¬ S ¬ S ¬ 0 3 h 8 1 M U U U I V I I V I I V I Fr., 2006,15min [Fr., 1995,48 min,s.-t.a.] Oleg Tcherny, Fr., 2006,7min 2005, 11 min Fr., 2007,7min sans gravité Watanabe, Fr., 2004, 11min Resonance ofTears réal. : ZhenchenLiu,Fr., 2007, 10min supports numériquesetdes nouveauxmédias. étudiants quisetournentvers l’explorationdes numérique. Deplusen nombreuxsontles sur lesupportdeleurchoix : 16ou35mm,vidéo, produire desœuvresdequalitéprofessionnelle Le Fresnoydonneàsesétudiantslesmoyensde Jérôme Thomas,Fr., 2004, 7min 4 min verte La proiezione ècominciata numérique vague La Fresnoy du ans dix Les générosité etparleaussidel’avenir. cadrée enplanserré,seprêteaujeuavec particulier celleducorpsaucinéma,lacinéaste, hypothèses detravail,questionsrécurrentes,en perspective d’ensemble.Thèmestransversaux, faire l’exégètedesespropresfilmsprisdansune Claire Denisselivreiciàundifficileexercice : Réal. : SébastienLifshitz vagabonde la Denis, Claire ville méditerranéenne. jacent àladécontractionapparentedecette Arabe, suggérantainsileclimatdeviolencesous- erre dansledéfiléducarnavaldeNiceetabatun Denis, unjeunehommechargéd’un« ses facescachées.DanslecourtmétragedeClaire rendent hommageenrevisitantlaville,safaçadeet Jean Vigo Soixante-cinq ansaprèslasortiedufilmde avec Grégoire Colin, Réal. : Claire Denis[Fr., 1995,15min] suite) la Nice, de propos (À Nice Very Nice, concrète, physique. d’honorer letextepourlui-même,danssaréalité dans saparticipationà écrit danslecahierposédevantlui.ClaireDenis, sa énièmeconsommationetsemetàlireuntexte fermeture, unhommeaufonddelasalledéguste Un cafélanuit,alorsquepatronnes’activeà avec JacquesNolot,Dani Réal. : Claire Denis[Fr., 1992,24min] « (Collection cerceaux à Robe La la fictionniàs’engagerenpolitique. fois encore,qu’ellen’hésitepasàdélaisser prisonnier auSoudan.Ellenousmontre,une rendre hommageàUshariAhmedMahmoud, et blancdeladoucevoixd’AlainSouchonpour Denis accompagnesesbellesimagesennoir prônent leurlibération.Danssonclip,Claire dédiés à30prisonnierstraverslemonde, Pour les30ansd’AmnestyInternational, films Réal. : Claire Denis Soudan Mahmoud, Ahmed Ushari Pour l’oubli Contre l’intégrale Denis, Claire [Fr., 1991,11min,s.-t.a.] Thierry SaïdBouibil ER e d e d e d u g e S - d n a n r e F réal. :Laurent Mareschal, Fr., 2005, ; Yeux À proposdeNice C a r t u J - e d u a l C réal. :RolandEdzard, Fr., RE ; réal. : SébastienCaillat,

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» ¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 J ¬ 0 3 h 0 2 ¬ 0 3 h 0 2 EU 2002, 20min fiction etdocumentaire,retracelavied’une aux passionnésd’automobiles, rapport àl’identitéetl’autre : films deceprogrammeposentlaquestiondu Entre excentricités,dérivesetaffirmation,les 2007, 22min corpus morietur S. Labarthe,Fr., 1998,15min 20 min lointain Fr., 2007,20min Kant Tuning Club histoire autre une S’inventer Fresnoy du ans dix Les un Noirpédéetassassin. pas sommeil politiquement correctmedégoûte.[...]Avec pour nepaslesfaireseredresser. Lanotion de sont lesperdantsquipersistent.Jeaimetrop du sidaenprison,avantd’avoirétéjugé.« arrondissement, estarrêtéàParisen1987.Ilmeurt homosexuel, tueurdevieillesdamesdansle18 Le films’inspired’unfaitdivers :unjeuneAntillais Richard Courcet, BéatriceDalle, 108, min]avecKaterinaGolubeva, Réal. : Claire Denis[Fr.-Suisse, 1994, sommeil pas J’ai l’intégrale Denis, Claire de l’espaceurbainPeterDownsbrough. Green, et Le Nomdufeu des élémentsde n’est pluslà quelques œuvresdecesinvitésdont Didi-Huberman. Ceprogrammeregroupe Snow, RaoulRuiz,Jean-LucGodardouGeorges cinéastes, artistesetpenseursdontMichael denombreux professeurs ouintervenants Au fildesannées,leFresnoyaaccueillicomme Tsaï Ming-liang,Fr., 2003,20min Le Fr., 2001,15min Plage maîtres de Leçons Fresnoy du ans dix Les film quiaducorps. comme unsculpteur. Aufinal,ellenousoffreun physique etcharnelle.Elle façonne sesplans faire vivreleslieuxetpersonnages demanière Nénette etBoni lui. Elleestenceinte... « Nénette, enfuiedesonpensionnat,débarquechez de fantasmessexuels.Unjour, sajeunesœur, la solitudeetlemutisme,unevieternenourrie sa mère,ilarompuavecsonpèreetmène,dans Boni estpizzaïoloàMarseille.Depuislamortde Jacques Nolot avec AliceHouri,Grégoire Colin, Réal. : Claire Denis[Fr., 1996,99min] Boni et Nénette l’intégrale Denis, Claire musée réunionnaisdans ses proches,enfinAndréLabartheexploreun malade de célibat cacheunamoursurprenant,lejeune une vieenapparencenormale,maisson femme disparue,dans Peter Downsbrough, Fr., 2000,18min Gomes, Fr., 2006,12min Mréjen, Fr., 2002,12min

Nom dufeu u g e S - d n a n r e F réal. :DominiqueGonzalez-Foerster, ; D réal. :Takako Yabuki, Fr., 2004, Occupied Soleil coucoupé Quando deTsaï Ming-liang,quireprend , ilyatout :unfilmdefemme,avec a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C I , contelycanthropiqued’Eugène qu’elleaunvéritabletalentpour ; 18 18 Et là-bas,quelleheureest-il Le pontn’estpluslà réal. :EugèneGreen, Fr., ... décidedecontaminer , exercicededéconstruction » (JacquesMorice,1997) ; ; réal. :LauraGozlan,Fr., Teresa Chamonix réal. :RaphaëlSiboni, Japon Claire Denisconfirmeavec Soleil coucoupé » (C.Denis,1994) ..., Keikomène ; i réal. :AnaMaria ; réal. :André Kant n Occupied Teresa Japon, unpays réal. :Valérie

; ... s’attache Quando Le pont , entre . réal. : Ce réal. : J’ai ; ? , e

h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 VEN S ¬ h 7 1 S ¬ 0 3 h 0 2 ¬ U I V I Emmanuel Vantillard, Fr., 2005,7min 2007, 12min un œiletl’autre Thierry deMey, Fr., 1999,24min Michel Subor, Grégoire Colin Ana Samardzija 21 petitesétudesàdanser danse la de L’appel Fresnoy du ans dix Les (André Lavoie,2000) de lameretbrûlured’unsoleilsansombre. une terredespremiersâges,entrelebleuprofond étrange chorégraphiequedessine minérale d’undésertderochescalcinées,c’estune gens s’enlaçantensimulacresdecombat,âpreté « les momentsqu’ilavécusavecseshommes. À Marseille,l’ex-adjudantGaloupserappelle étrangère réparelesroutesets’entraîneàlaguerre. Dans legolfedeDjibouti,unpelotonlaLégion Réal. : Claire Denis[Fr., 1999, Travail Beau l’intégrale Denis, Claire l’une desesétudiantes,sur lethèmedel’intrus. Strasbourg, entrelephilosophe Jean-LucNancyet une conversation,àborddutrainParis-Nancy- à du temps.ClaireDenis,dansunbelhommage dizaine deminutes,leurinterprétationsurlethème totale liberté,doiventchacunexprimer, enune commandé àplusieurscinéastesqui,dansune composant Vers Nancy avec Jean-LucNancy, AlexDescas, Réal. : Claire Denis[Fr., 2002,11min] Older Minutes (Ten Nancy Vers l’intégrale Denis, Claire mortifère l’autre, lorsquecelui-cidevientirrépressiblement Comment lelienconjugals’arrangedudésirde Day amants. « pulsion carnassièreladévasteetelledévoreses Coré impossibilité, celledejouirenpaix.Léovitavec Il yadeuxhommes,femmes,etuneseule Tricia Vessey, BéatriceDalle 100 min,v. o.f.]avecVincent Gallo, Réal. : Claire Denis[Fr.-All.-Japon, 2001, Day Every Trouble l’intégrale Denis, Claire du corpsetmouvement. d’une mêmepréoccupationpourlareprésentation façon defusionnerladanseetlecinémaautour de lachorégraphiefilmée,ilsproposentautant danse, laporositéetleslimitesdescorps.Loin programme interrogentlepassagedugesteàla Stanikas) passésparleFresnoy, lesfilmsdece et desartistesmultimédia(LaetitiaLegros,S&P deMey) Réalisés paruncompositeur(Thierry Fr., 2004,46min Inferno 93 min,s.-t.a.]avecDenisLavant, A La Chinoise Souplesse huiléedescorpsdemi-nusdejeunes estavanttoutungrandfilmsurlecouple. M e d ; lorsqu’elleatteintl’orgasme,uneétrange u g e S - d n a n r e F a r t u J - e d u a l C réal. :SvajoneetPauliusStanikas, ? D Film gore,filmd’horreur, » (Jean-MarcLalanne,2001) estl’undeshuitcourtsmétrages E Ten MinutesOlder:TheCello a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C deJean-LucGodard,montre RE ; D Le Corpssilencieux réal. :LaetitiaLegros, Fr., I 20 20 D

: The Cello) The : I i n 19 19 réal. : Beau Travail Trouble Every

; Entre ,

réal. :

;

» , sur h 9 1 ¬ h 9 1 ¬ ¬ h 9 1 ¬ h 7 1 D ¬ h 1 2 ¬ Nilupili Jayawardena Mahndra Perera, KaushalyaFernando, [Fr.-Sri Lanka,2006,105min]avec Les dix ans du Fresnoy du ans dix Les travail entraindesefaire. le corpssemetautravail.Essayerd’attraper Mathilde. « répétitions d’unenouvellechorégraphiede fût intenseetintime.ClaireDenisasuiviles Montpellier, etlacollaborationquiendéboucha se sontrencontréeslorsd’unfestivaldedanseà La réalisatriceetlachorégrapheMathildeMonnier Réal. : Claire Denis[Fr., 2005,84min] Mathilde Vers l’intégrale Denis, Claire entre fantastique et féerie. dehors du temps, ou comment le quotidien vacille « rapidement et les amène à passer la nuit ensemble. monte dans sa voiture. Une attirance mutuelle naît dans les embouteillages. Jean, un auto-stoppeur, se rend à un dîner chez des amis et se retrouve prise Laure, qui s’apprête à emménager avec son fiancé, Décembre 1995, Paris est paralysé par les grèves. s.-t. a.]avecValérie Lemercier, Réal. : Claire Denis[Fr., 2002,85min, soir Vendredi Voir vendredi 12,18h30. Réal. : Claire Denis[Fr., 2004,126min] L’Intrus l’intégrale Denis, Claire Voir jeudi11,18h30. Réal. : Claire Denis Chocolat l’intégrale Denis, Claire construire toutàl’heure libres descénario,enattenteceuxqu’ilsvontse même decequ’inventelàJayasundara :descorps latence àjamaisirrésolue(...).C’estl’importance évoquant unepaixfragile.« Tout près,descharsetsoldatserrent, tandis quesafemmes’essaieauxjeuxdudésir. chez lui.Safilles’inquiètedenejamaisgrandir, Chaque jour, unhommemontelagardedevant Réal. : Vimukthi Jayasundara pinisa) enu (Sulanga abandonnée Terre La Fresnoy du ans dix Les cinéma, etcréateurdes« Marchand, critiqued’art,delittératureet partagés... incontournable. BenoîtBourreaului,dans raconter lacréationetl’évolutiondecetteréférence témoignages, citationsfilmiquesettextuellespour Cinéma desCahiers Soulignant les50ansdes question de la critique comme mémoire du cinéma. Les deuxfilmsdeceprogrammeposentla Benoît Bourreau, Fr., 2006,60min partagés quenousnesommes Cozarinsky, Fr., 2001,52min Le CinémadesCahiers document comme cinéma Le [Fr., 1988,105min,s.-t. a.] Vincent Lindon,HélèneFillières I

Un moment de pure intimité qui nous projette en M u g e S - d n a n r e F a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C AN , partàlarencontredeJean-José J’ai voulusaisircequisepassequand C utiliseimagesd’archives, » (J.-P. Rehm,2005). HE

» (Claire Vassé, 2002) Archives duXX » (C.Denis,2005) Cahiers ducinéma Le pireiciestune réal. :Edgardo i n 21 21 ; Mieux

réal. :

e siècle Mieux , Le ». 35 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 12–21 octobre JEUDI 25

1 8 h 3 0 Claude-Jutra Cinéma d’animation Le Filmfest de Dresde VENDREDI 26 présente la nouvelle 1 6 h Claude-Jutra MARDI 23 animation allemande Cinéma d’animation Tirez sur le pianiste Our Man in Nirvana réal. : Jan Koester, Le Filmfest de Dresde Réal. : François Truffaut [Fr., 1960, 2005, 11 min, sans dial ; Mr. Schwartz, 80 min, s.-t. a.] avec Charles Aznavour, 1 8 h 3 0 Claude-Jutra Mr. Hazen & Mr. Horlocker réal. : Stefan présente la nouvelle Nicole Berger, Michèle Mercier Derrière la façade : Ciné- Müller, 2005, 7 min, sans dial. ; Delivery animation allemande ¬ Un pianiste virtuose voit sa carrière brisée après conférence d’Olivier Barrot réal. : Till Nowak, 2005, 9 min, sans dial. ; ¬ Voir jeudi 25, 18 h 30. le suicide de sa femme. Devenu pianiste de bar, Le Corbeau Close Your Eyes and Do Not Breathe il est poursuivi par des tueurs tandis qu’une réal. : Vuk Jevremovic, 2006, 8 min, jeune femme cherche à le sauver de son passé. Réal. : Henri-Georges Clouzot [Fr., 1 8 h 3 0 Claude-Jutra v. a. ; Lovesick réal. : Speka Cadez, « Le distributeur André Pépin (Art Films) était 1943, 90 min] avec Pierre Fresnay, 2007, 8 min, sans dial. ; Bildfenster/ Cinéma et oralité cinéphile, curieux, téméraire et incapable de freiner Ginette Leclerc, Micheline Francey Fensterbilder réal. : Bert Gottschalk, ¬ Des lettres anonymes ébranlent le conformisme « J’étais hier au ses enthousiasmes : le manque d’argent et les 2007, 6 min, sans dial. ; The Tell-Tale d’une petite ville, dans la France occupée par les revenus modestes prévisibles ne l’empêchaient Heart (Der Verrückte, das Herz und Royaume des ombres ». Allemands. Produit par la Continental allemande, pas d’acquérir un film qu’il avait aimé. » (Robert das Auge) réal. : Annette Jung, 2006, ce portrait au vitriol des comportements intimes, Pour découvrir le Daudelin, 2007) 8 min, v. a. ; Diary of a Perfect Love somptueusement filmé par un maître, fut contesté (Tagebuch einer perfekten Liebe) réal. : Cinématographe à la Libération en raison même de ses qualités. 1 9 h Claude-Jutra Sebastien Peterson, 2007, 15 min, s.-t. a. L’éclairage, le découpage, la direction d’acteurs, Lumière Cinéma et oralité ¬ Le Festival international du court métrage de des seconds rôles autant que des vedettes, ¬ Après avoir assisté à une projection de vues Dresde a été fondé en 1989. Il est devenu depuis n’ont pas cessé d’impressionner durablement. Lumière, le 4 juillet 1896, l’écrivain Maxime Gorki Moi, un Noir l’un des plus importants festivals de courts (Treichville) La projection est précédée d’une présentation publie un texte fascinant qui servira de fil rouge métrages en Allemagne et le plus généreux Réal. : Jean Rouch [Fr., 1958, 73 min] exhaustive d’Olivier Barrot. ENTRÉE LIBRE. dans cette représentation spéciale. Animée par d’Europe en ce qui concerne la valeur totale des André Gaudreault (Université de Montréal), cette avec Oumarou Ganda, Petit Touré, prix, laquelle atteint 60 000 €. La manifestation soirée proposera de (re)voir les films Lumière à Alassane Maiga MERCREDI 24 présente ici quelques-uns des meilleurs films la faveur d’une série d’accompagnements divers, ¬ Jean Rouch, ethnologue et cinéaste hors pair, d’animation allemands ayant marqué l’événement dont le texte de Gorki, et rappellera certains réalise Moi, un Noir en 1958 à Treichville en depuis trois ans, incluant quelques œuvres suivant dans leurs pérégrinations des jeunes 1 8 h 3 0 Claude-Jutra mythes ayant entouré les premières présentations primées. i Repris le vendredi 26, 16 h. du Cinématographe, de Paris à Nijni-Novgorod, Nigériens venus chercher la fortune en ville. Toute Cinéma et oralité l’originalité du film réside dans le fait que Rouch a

re en passant par Montréal. PRÉSENTÉ PAR LE Seule la main : 1 9 h Fernand-Segu i n GRAFICS. ACCOMPAGNEMENT AU PIANO demandé aux acteurs improvisés de s’inventer eux- PAR PHILIPPE MARION. mêmes un personnage puis de commenter ensuite

mb Sur le cinéma : Son avènement Une performance les images muettes qu’il avait enregistrées : What Do Those de cette façon, il a pu entrer au cœur de la vie de Pierre Hébert 1 9 h Fernand-Segu i n ¬ Seule la main a été présentée cette année à Old Films Mean? de ces jeunes gens donnant un documentaire Leonard Retel Helmrich d’une authenticité et d’un lyrisme exceptionnels. Vancouver et dans le cadre d’une Classe de (épisodes 4 à 6) PRÉSENTÉ PAR NADINE WANONO, CHERCHEURE maître à l’université Saint-Joseph à Beyrouth. Réal. : Noel Burch Moving Objects ET ETHNO-CINÉASTE DU CNRS EN FRANCE. La performance associe animation et traitement [R.-U.-Fr., 1985, 72 min] Réal. : Leonard Retel Helmrich vidéo en direct. L’artiste dessine à l’aide de ¬ Loin des canons et des passages obligés, [P.-B., 1991, 50 min, s.-t. a.] ¬ Il y a aux Pays-Bas une soixantaine de troupes 1 9 h Fernand-Segu i n re–2 nove plumes à feutre sur un tableau et efface l’image Noel Burch explore l’inscription du cinéma de théâtre qui ont une spécialité très particulière : b après l’avoir enregistrée sur un ordinateur. La dans l’histoire des sociétés qui le produisent Leonard Retel Helmrich performance propose ainsi un magnifique texte et le consomment. Ces épisodes s’attardent sur les spectacles de marionnettes. Assurant tant la Jemand auf to animé travaillé de manière poétique et picturale. l’influence de la culture populaire sur le cinéma en création que la manipulation des marionnettes, c France entre 1904 et 1922, le cinéma en Russie elles pratiquent un art de l’illusion pure, insufflant der Treppe 1 9 h Fernand-Segu i n après la révolution (1926–1932), et la richesse la vie à la matière inanimée. Portrait de sept de ces Réal. : Leonard Retel Helmrich artistes et collectifs : Feike Boschma, le Triangel, Rendez-vous littéraires du cinéma allemand jusqu’à la prise de pouvoir [P.-B., 1994, 60 min]

23 o le Studio Peer, le Stuffed Puppet, Peter Zegveld, le Cinémathèque / INA nazie (1925-1932). ¬ Jemand auf der Treppe est une performance Sirkel et le Dogtroep. musicale de la troupe néerlandaise Orkater. Albert Camus 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Dans un espace désaffecté, entourés de 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Réal. : Cécile Clairval et Paul Vecchiali Cinéma et oralité consoles et d’instruments hybrides, l’artiste [Fr., 1974, 91 min] Cinéma et oralité Peter Zegveld et le compositeur Thijs van 36 ¬ Pour ce portrait d’Albert Camus, l’auteure Cécile Tournoi de der Poll font figure de savants fous, mêlant Clairval a choisi une approche en regards croisés, The Last Vaudevillian musique industrielle, ukulélés, guitares bonimenteurs de films Réal. : Jeffrey K. Ruoff ceux de ses confrères, de ses familiers, de ses ¬ Lors de cette soirée spéciale, Germain Lacasse électriques et musique classique. Helmrich compagnons de résistance. Elle retrace la vie de [É.-U., 1998, 30 min] se tient au plus près des acteurs, filmant en et Jean Cliche incarneront des bonimenteurs des ¬ Jeffrey K. Ruoff, professeur et documentariste, a l’auteur et explore les principaux thèmes de son débuts du cinéma et s’essaieront au commentaire un enchaînement de mouvements fluides. œuvre : la Méditerranée, le divorce entre l’homme réalisé plusieurs courts et longs métrages dont The en direct et devant public d’un film muet. Le Last Vaudevillian qui suit le cinéaste indépendant et le monde, la révolte contre l’oppression et la public sera ensuite invité à faire de même. Les 2 1 h Claude-Jutra revendication de liberté. John Holod, qui parcourt les États-Unis à bord volontaires, à tour de rôle, prendront la parole pour de sa caravane afin de présenter et commenter Cinéma et oralité imaginer une histoire et inventer un commentaire ses propres films de voyages lors de séances 2 0 h 3 0 Claude-Jutra original de la séquence filmique. Le grand Le silence est d’or mi-comiques, mi-politiques. Bonimenteur des Réal. : René Clair [Fr., 1947, 90 min, v. Cinéma et oralité gagnant, désigné à l’applaudimètre, sera couronné Temps modernes, John Holod réalise plus de anglaise, copie restaurée 35 mm] avec du trophée du meilleur bonimenteur. L’Esquive 125 performances par année dans des salles Maurice Chevalier, François Périer, Réal. : Abdel Kechiche [Fr., 2003, de concert, des cinémas et des universités. Marcelle Derrien 117 min] avec Osman Elkharraz, PRÉSENTÉ PAR LE RÉALISATEUR. ¬ L’histoire met en scène Clément, directeur Sara Forestier, Sabrina Ouazani d’un petit studio de cinéma au temps du muet, ¬ Marivaux transporté dans une banlieue, joué et de son « disciple », Émile. À travers les par des jeunes issus des minorités culturelles SAMEDI 27 marivaudages de ce dernier, René Clair dépeint et prétexte à de savoureuses joutes verbales en fait l’atmosphère qui règne dans la production et amoureuses. « Je trouvais amusant de 1 7 h Claude-Jutra de films dans ces années cruciales du cinéma juxtaposer le langage de cette jeunesse de André Pépin (1927-2007) muet. Nous vous présenterons une étonnante banlieue avec celui de Marivaux [...]. Ça me Animation allemande version anglaise du film dans laquelle c’est le faisait plaisir de mélanger les deux formes Charlotte et son Jules commentaire en voix hors champ du chanteur de langage. J’aime beaucoup le langage de Réal. : Jean-Luc Godard [Fr., 1959, Maurice Chevalier qui fait des traductions plus ou Marivaux, mais j’aime beaucoup celui des jeunes 13 min] avec Jean-Paul Belmondo, moins approximatives dans son style inimitable. que je trouve très inventif. C’est un mélange Gérard Blain, Anne Collette PRÉSENTÉ PAR ALAIN BOILLAT, PROFESSEUR culturel. » (A. Kechiche, 2003) PRÉSENTÉ PAR ¬ Une jeune fille écoute un ancien ami lui livrer À L’UNIVERSITÉ DE LAUSANNE. UNE COPIE ISABELLE VANDERSHELDEN, PROFESSEUR à un long monologue. RARE POUR SOULIGNER LA JOURNÉE la MANCHESTER METROPOLITAN UNIVERSITY. S U I V I d e MONDIALE DU PATRIMOINE AUDIOVISUEL. ¬ S ¬ h 9 1 ¬ h 7 1 D U I V I dial. réal. : KatjaGeorgi, 1980,4min,sans Georgi, 1989,3min,sansdial. dial. réal. : OttoSacher, 1989,4 min,sans Shelley Winters,LillianGish 1955, 93min]avecRobertMitchum, réussites artistiques des archives du DIAF. regroupe quelques-unes des plus remarquables de la production de la DEFA. Ce programme film d’animation allemand) s’est vu confier l’héritage internationaux. Fondé en 1993, le DIAF (Institut du obtenu beaucoup de succès dans plusieurs festivals Les films ont voyagé dans plus de 100 pays et ont en passant par les silhouettes et les marionnettes. pratiquées, du les techniques d’animation artisanales y étaient produit plus de 1500 films de 1955 à 1992. Toutes Dresde en République démocratique allemande, a Propriété de l’État, le studio d’animation DEFA, à 1978, 15 min,sansdial. dem Vogel Turlipan) a Bird CalledTurlipan (DieSuchenach 1982, 4min,sansdial. (Kontraste) sans dial. Rainer Schade,RalfKukula,1989,10 min, URSS, 1986,18 min,sansdial. Schatten) 5 min, sansdial. (Heldensage) 4 min,sansdial. (Ein Vogel) Hamacher, 1988,3min,sansdial. DEFA The la de classiques d’excellence Soupçonnés www.toonboom.com/contest/international2007 peuvent s’inscriresurlesitedeToon Boom à jusqu’au 24septembre2007etlesparticipants réchauffement climatique.Leconcoursestouvert à traverslemonde.Lethèmesuggéréest pour Internet,ouvertàtouslesespritscréatifs lancent unConcoursinternationald’animation d’animation) etToon BoomAnimationInc. L’ASIFA (Associationinternationaledufilm l’Internet pour d’animation international Concours d’animation cinéma du mondiale Journée l’expressionnisme. aux sourcessomptueusementhorrifiantesde de saforced’évocationpoétiquequipuise Night oftheHunter la magnifiquephotographiedeStanleyCortez, deux enfants.« importante sommed’argentvolé,gardéepar un prédicateur, chercheàs’emparerd’une Un psychopathe,sefaisantpasserpour Réal. : CharlesLaughton[É.-U., Hunter the of Night cinéma du Histoire I M e d ; ; Solution a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C TheFallingShadow(Derfallende The Circle (DerKreis) AN ; réal. :StanislawSokolow, RDA- The Deer(DieHirschkuh) réal. :OliverGeorgi, 1983, réal. :SieglindeHamacher, cartoon Bravant letempsetportépar réal. :KurtWeiler, 1985, (Die n’arienperduaujourd’hui » (GérardGrugeau,2002) ; ; C The River(DerFluss) Legend ofHeroes aux éléments découpés, Lösung) HE réal. :KurtWeiler, ; The Search for

: Les Les : réal. : Sieglinde réal. :Klaus 28 28 ; Contrasts ; Sitis

; A Bird

réal. :

¬ 0 3 h 0 2 ¬ S ¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 M ¬ S ¬ S U U U I V I I V I I V I [Qué., 2006,11min] Simon Gonzales,Gerard Parkes 90 min,s.-t.a.]avecGabrielArcand, [Fr., 1975,61min] [Qué., 2006,10min] [Fr., 2003,105min,s.-t.a.] au MuséedelacivilisationQuébec L’Aventure cinéma(v.o. québécoise) relations amoureuses,préparépourl’exposition Montage d’extraitsdefilmssurlethèmedes Réal. : SébastienRose cour Basse québécois cinéma et Famille pour leslanguesetsacarrièred’écrivain. en français,évoquesavie,laRussie,songoût son roman Vladimir Nabokovàl’occasiondelaparution Émission spécialed’ Réal. : NicolasRibowski Nabokov Vladimir artistique unregardcritiqueetimpertinent. perspicacité, etposesurlacréationlittéraire lui-même. Gombrowiczsemeticienscèneavec polonais, enrevanche,necraintpasd’être lui correspondpasetquil’étouffe.L’écrivain l’extérieur, seconformantàunmodèlequine Gombrowicz décritl’hommefaçonnéde Dans sonpremierroman, Réal. : Yannick Bellon[Fr., 1969,57min] Gombrowicz Witold Cinémathèque littéraires Rendez-vous le 2nov., 16h,le3nov., 21hetle7nov., 18h30 DU RÉALISATEUR. mégarde. provoque toujourslepassé,lorsqu’ilresurgitpar et tendrequisuscitel’émoi.Etlevagueeffroique histoire étaitlasienne.« deux ans,racontaientunehistoireetquecette s’est renducomptequecestournages,étaléssur une jeunefemmequ’ilavaitconnuelà-bas.Il psychiatrique. Puis,ilyestretournépourenterrer passé 55 ans,oubliédetous,dansunhôpital d’un prisonnierdeguerrehongroisquiavait lointain villagedeRussie,surlestraces L’écrivain-cinéaste estd’abordalléàKotelnitch, Réal. : EmmanuelCarrère Kotelnitch à Retour écrivain-cinéaste Carrère, Emmanuel (André Roy, 1988) d’une relationentrepèreet fils cinéastes. de safiction,ellemesemble pluslatransposition cinéastes. Silarelationpère-fils occupelecentre lui (leréalisateur),c’estlecinéma,sespères,les de lamortetlesrapportspère-fils.« de laroutedansuneréflexionsurl’appréhension de sonpèremortenFloride.Ilplongetoutaulong Un hommepartavecsonfilsrécupérerlecorps Réal. : Hubert-Yves Rose [Qué.,1987, chaleur de Ligne La la civilisationdeQuébec. (v.o. québécoise) préparé pourl’exposition de laconvivialité,duplaisird’êtreensemble, Montage d’extraitsdefilmssurlethème Réal. : ManonBriand Convivialité ER e d e d e d u g e S - d n a n r e F » (PierreMurat,2004) C Ada oul’ardeur a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C RE présentéeauMuséede

i Apostrophes

Reprisle1 / D C’est unfilmmystérieux L’Aventure cinéma

Ferdyduke INA . Nabokov, quis’exprime

I i n

31 31 EN PRÉSENCE

consacréeà er nov., 20h30, présentée , Witold Sa familleà

»

J 0 3 h 8 1 NOVE ¬ h 9 1 ¬ EU en couleur Trépanier, Qué.,1986,6min,sansdial. Mechanical Monsters Can., 2004,2min,sansdial. I Almost Drowned Morse, É.-U.,1980,5min,sansdial. Charleston HomeMovie Gervais, Qué.,1993,7min,sansdial. the DayBreaks É.-U., 1974,8min,sansdial. 1932, 8min Moocher Qué., 1992,5min,sansdial. dial. M. Cournoyer, Qué.,1988,4min,sans 1994, 5min,sansdial. artiste Suisse, 1975,2min,sansdial. Perspectives sans dial. Amanda Forbis,Can.,1999,10min, 1933, 7min Snow White vivant le d’après d’animer L’art Rotoscopie d’animation Cinéma dans lesannées1930. l’explosion ducinémaparlantetTechnicolor ou artisanauxenusagedelafinduXIX et lesfortunesdiversesdesprocédésindustriels phonographe, cesdeuxfilmsretracentl’histoire synchronisation dusonetdel’imageavecle accompagnement musical,tentativede couleur. Colorationàlamainouaupochoir, exploitants s’échinentàluidonnerlesonetla Dès lesdébutsducinéma,inventeurset Fr., 2004,52min recherche duson Les Premiers Pasducinéma :Àla couleur la et son Le cinéma le Sur est davantage« devient unefigurestylistiqueparlaquelleleréel Tilby, AmandaForbisetMichèleCournoyer, elle Par lasuite,chezdescinéastescommeWendy des caractéristiqueshumainesauxpersonnages. animateurs toutenimprimantunegestuelleayant rotoscopie al’avantagedefaciliterletravaildes deux ansplustard.Pendantdesannées,la appareil, lerotoscope,en1915,etfaitbreveter invention àMaxFleischerquimetaupointun tournée enprisedevuesréelles.Ondoitson consiste àcalquerimageparuneaction La rotoscopieestunprocédéd’animationqui É.-U., 1941,9min et Serge Bromberg, Fr., 2003,52min Les Premiers Pasducinéma :Unrêve ; u g e S - d n a n r e F La BasseCour réal. :MichèleCournoyer, Qué., Di 1 Di ; réal. : DaveFleischer, É.-U., Transfert a r t u J - e d u a l C réal. :É.LangeetS.Bromberg, ; ; réal. :DaveFleischer, É.-U., MB L’Attente Fuji cité réal. :Georges Schwizgebel, réal. :Wendy Tilbyet » que« réal. :RobertBreer,

réal. :ÉricLange er réal. :RickRaxlen, : Son avènement Son : réal. :Jean-Pierre réal. :M.Cournoyer,

RE ; réal. :Suzanne réal. :DanGordon, : reproduit Dolorosa i réal. :Deanna

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; ; ; The Minnie the When ; ». Une e siècleà réal. :

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Retour à Kotelnitch 0 3 h 8 1 ¬ h 6 1 VEN ¬ 0 3 h 0 2 ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 ¬ [P.-B., 2001,94min,s.-t.f.] [Fr., 2003,105min,s.-t.a.] [Fr., 2003,105min,s.-t.a.] Ivan Tchouvelev Tchistiakov, Vera Baranovskaïa, lus enfrançais]avecAleksandr 1927, 84minà20i/s,intertitres russes Réal. : VsevolodPoudovkine[URSS, Sankt-Peterburga) (Konec Saint-Pétersbourg de Fin La l’écran à révolution La musique en muet Cinéma Voir mercredi31octobre,18h30. EN PRÉSENCEDURÉALISATEUR. Réal. : EmmanuelCarrère Kotelnitch à Retour écrivain-cinéaste Carrère, Emmanuel Voir mercredi31octobre,18h30. Réal. : EmmanuelCarrère Kotelnitch à Retour écrivain-cinéaste Carrère, Emmanuel i 2006) en interrogations,doutes. absentes dupanorama,riche enquestionnements, et lasimplicité.Réponsesexplicationssont dans sanarrationomnisciente,pourlapudeur l’intensité, Carrèreaopté,danssamiseenscène, paru en1986.« ce changement.Adaptéduromanmêmenom constate aveceffroiquepersonneneremarque une situationdéstabilisantequandcelui-ci De cetacteanodin,enapparence,sedéveloppe Un hommesecoupeunjourlamoustache,parjeu. Réal. : EmmanuelCarrère [Fr., Moustache La écrivain-cinéaste Carrère, Emmanuel un foisonnementd’imagesextraordinaires. quotidien, sansentrevue,narrationetavec dans lapluspuretradition :viefilméeau de quatrepersonnages.Ducinéma-vérité explore ceschangementsàtraverslequotidien et d’insécuritésocialepolitique.Lefilm Une périodedemanifestations,pauvreté dans unepériodetumultueuse :laReformasi. après 22ansaupouvoir, l’Indonésieestplongée Suite àladémissionforcéedeSuhartoen1998, Réal. : Leonard RetelHelmrich Zon) de van Stand Day (De the of Eye The Helmrich Retel Leonard AU PIANOPAR GABRIELTHIBAUDEAU. puissance ducapital. vers lalutteorganiséecontretoute- d’un paysandepuisl’inconsciencesociale contrepoint, lefilmsuitl’évolutionpersonnelle mais aussimétaphoredelaguerremondiale.En chasse aucapital,caused’inégalitéssociales, Poudovkine choisitdemettrel’accentsurla du 10 Pour cefilmconçudanslecadredescélébrations Emmanuelle Devos,MathieuAmalric 2005, 86min]avecVincent Lindon, Reprislemercredi7,20h 30. e a r t u J - e d u a l C u g e S - d n a n r e F anniversairedelarévolutionrusse, EN PRÉSENCEDURÉALISATEUR. D a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C RE Sans sacrifieràlacomplexitéet ACCOMPAGNEMENT

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37 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 23 octobre–2 novembre ¬ Un réalisateur de films, divorcé, peine à trouver un scénario. Il fait la connaissance de deux femmes, MARDI 20 JEUDI 22 une jeune aristocrate à la personnalité trouble et une comédienne. Il tombe amoureux de celle-ci, mais la 1 8 h 3 0 Claude-Jutra 1 8 h 3 0 Claude-Jutra relation avorte. « Moi aussi je prends les femmes au Derrière la façade : Ciné- Mike et George Kuchar : SAMEDI 3 sérieux, trop peut-être, et voilà pourquoi je fais des conférence d’Olivier Barrot marginaux de l’underground films surtout sur les femmes et aussi parce que je 1 7 h Claude-Jutra les connais mieux que les hommes. Je n’ai jamais Un revenant Hollybronx : couché avec un homme, alors je les connais moins Réal. : Christian-Jaque [Fr., 1946, Collaborations Emmanuel Carrère, intimement, je me connais moi-même mais pas les 111 min] avec Louis Jouvet, écrivain-cinéaste autres. » (M. Antonioni, 1982) Gaby Morlay, François Périer 8 mm (II) La Classe de neige ¬ Méconnu, Un revenant se situe à Lyon au lende­ Night of the Bomb réal. : M. et G. Kuchar, É.-U., 1962, 18 min ; The Confession Réal. : Claude Miller [Fr., 1998, 1 9 h 3 0 Claude-Jutra main de la guerre, dans le milieu des « soyeux ». of Babette réal. : M. et G. Kuchar, É.-U., 96 min] avec Clément van den Bergh, Emmanuel Carrère, Un chorégraphe devenu célèbre revient dans sa 1963, 15 min ; Anita Needs Me réal. : M. Lokman Nalcakan, François Roy écrivain-cinéaste ville natale, au cœur de sa famille qui naguère ¬ Dans une classe de neige, Nicolas, un enfant l’en chassa. Règlements de compte entre Saône et et G. Kuchar, É.-U., 1963, 16 mm ; I Was a grave, fragile et perturbé, est assailli de souvenirs L’Adversaire Rhône, semé de répliques grinçantes conçues par Teenage Rumpot réal. : M. et G. Kuchar, douloureux et de fantasmes parfois terrifiants. Réal. : Nicole Garcia [Fr.-Suisse-Esp., un Jeanson inspiré (« Mieux vaut se souvenir sur É.-U., 1960, 10 min ; The Slasher réal. : « Réalité, fantasmes, souvenirs et cauchemars se 2002, 129 min] avec Daniel Auteuil, du Mozart que sur du Meyerbeer »), ce film noir M. et G. Kuchar, É.-U., 1958, 21 min confondent dans ce film noir où Œdipe et grand Géraldine Pailhas, François Cluzet et désenchanté offre son meilleur rôle à Jouvet. ¬ Une sauterie interrompue par une attaque guignol font bon ménage. Un mélange détonant ¬ C’est une histoire vraie, mais les noms ont changé. La projection est précédée d’une présentation atomique, une confession (beaucoup trop) qui nous perd parfois pour mieux nous happer. Si Jean-Marc Faure a menti pendant 18 ans. Il a fait exhaustive d’Olivier Barrot. ENTRÉE LIBRE. détaillée, des mélodrames amoureux, et un on veut apprécier La Classe de neige, il faut jouer croire qu’il était médecin, qu’il travaillait à l’OMS à tueur difforme, les frères Kuchar s’amusent de le jeu et accepter d’être déstabilisé, pris par cette Genève... D’après le livre du même titre d’Emmanuel la culture de l’ère Kennedy. « Leur connaissance menace qu’on sent planer, sans savoir d’où elle Carrère. « Drame calme et intimiste, morceaux MERCREDI 21 de Hollywood et leur volonté de faire des films surgira. » (Éric Fourlanty, 1999) Adapté du roman timides d’enquête a posteriori sur les événements, selon ses standards sans en avoir les moyens d’Emmanuel Carrère paru en 1995. sauts risqués dans le temps, la cinéaste tient bien 1 8 h 3 0 Claude-Jutra leur permettent d’aller au-delà de la parodie le rythme, aidée des airs mélancoliques d’Angelo Robert Lepage, adolescente. Rapidement, leurs films circulent à New York et sont encensés, entre autres, par 1 9 h Claude-Jutra Badalamenti. » (Denis Côté, 2003) un cinéma de liberté Mekas ». (Scott Mac Donald, 1988) Ingmar Bergman (1918-2007) Le Confessionnal Une passion MERCREDI 7 Réal. : Robert Lepage [Qué.-Fr.-R.-U., 1 9 h Fernand-Segu i n (En passion) 1995, 101 min] avec Lothaire Bluteau, Sur le cinéma : Réal. : Ingmar Bergman [Suède, 1969, 1 8 h 3 0 Claude-Jutra Jean-Louis Millette, Kristin Scott-Thomas Le cinéma russe et soviétique 100 min, s.-t. f.] avec Liv Ullmann, Emmanuel Carrère, ¬ Sur fond d’intrigue policière, Lepage nous convie à une recherche des origines qui s’apparente à Le cinéma Bibi Andersson, Max von Sydow écrivain-cinéaste ¬ Les rapports difficiles d’un couple vivant sur l’île de une relecture de notre histoire et de l’héritage et le pouvoir de la Révolution tranquille. Pierre revient à Farö. Bergman bouscule ici la narration et met en Retour à Kotelnitch De Nicolas II à Staline réal. : Belkacem Réal. : Emmanuel Carrère Québec pour assister aux funérailles de son cause l’illusion de réalité. « Je me figure (encore) Bazi, Fr., 1999, 52 min ; Le Réalisme [Fr., 2003, 105 min, s.-t. a.] père. Cet événement sera le déclencheur d’une qu’il existe une méchanceté que rien ne peut socialiste réal. : Belkacem Bazi, Fr., 1999, Voir mercredi 31 octobre, 18 h 30. recherche de son frère adoptif et d’un difficile expliquer, une méchanceté virulente, terrible, dont ¬ 52 min ; De l’URSS à la Russie réal. : travail de mémoire. « Le nouveau cinéma seul, parmi les animaux, l’homme est capable. Une Belkacem Bazi, Fr., 1999, 56 min méchanceté irrationnelle et n’obéissant à aucune loi. 1 9 h Fernand-Segu i n d’auteur auquel appartient Lepage ne sépare pas ¬ Parcourant l’histoire du cinéma russe de la Cosmique. Sans motif. Et les hommes ne craignent Rendez-vous littéraires le génie de l’auteur individuel des conditions première projection de mai 1896 aux années rien autant que cette méchanceté incompréhensible, politiques, sociales et culturelles qui influencent 1990, cette production en trois épisodes s’attache re Cinémathèque / INA inexpliquée. » (I. Bergman, 1990) le récit filmique. » (A. Dundjerovic, 2003) aux relations du cinéma avec le pouvoir. De la Jean Genet censure tsariste à l’enthousiasme révolutionnaire, mb 1 9 h Fernand-Segu i n Réal. : Michel Dumoulin 1 9 h Fernand-Segu i n du réalisme socialiste stalinien à la libéralisation, Leonard Retel Helmrich [Fr., 1992, 151 min] Rendez-vous littéraires le cinéma russe a toujours entretenu avec les ¬ Biographie en deux volets de Genet. Jean Genet, le Cinémathèque / INA dirigeants en place des relations complexes, qui Shape of the Moon vagabond se concentre, à partir des témoignages influencèrent son esthétique et son contenu. Une (Stand van de Maan) de ses proches, sur la jeunesse marginale de Apostrophes : occasion unique de remettre en contexte le travail Réal. : Leonard Retel Helmrich l’auteur, ses fugues, ses séjours en centres de des cinéastes russes. [P.-B., 2004, 92 min, s.-t. f.] rééducation, en prison, l’armée et ses rencontres Marguerite Yourcenar Réal. : Nicolas Ribowski ¬ Dans ce documentaire d’une sobriété étonnante, essentielles. Jean Genet, l’écrivain est centré sur

3–29 nove [Fr., 1979, 71 min] 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Helmrich suit trois membres d’une famille chrétienne la carrière littéraire de Genet alors qu’encensé ¬ Interview de Marguerite Yourcenar par Bernard pauvre de Djakarta. « Avec ce film, je voulais décrire par Sartre et Cocteau, il se consacre à l’écriture Mike et George Kuchar : Pivot, réalisée dans sa maison de l’île des Monts une société non-occidentale. Nous entendons romanesque puis théâtrale, et s’engage dans marginaux de l’underground Déserts aux États-Unis, en septembre 1979. beaucoup parler de ce que les autres cultures sont différents combats politiques. L’auteure parle de ses romans, de ses traductions Electrocute censées être, mais elles nous restent toujours, en et évoque également, devant un Bernard Pivot 38 un sens, inconnaissables. Je voulais montrer ce que 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Your Stars abasourdi, son action politique. tout le monde reconnaît : les sentiments humains, Emmanuel Carrère, Réal. : Marie Losier [É.-U., 2004, 8 min] pour faire comprendre leur vie quotidienne et leur ¬ En guise d’introduction à l’œuvre solo de George écrivain-cinéaste 2 0 h 3 0 Claude-Jutra vision du monde ». (L. R. Helmrich) Kuchar, Electrocute... propose un portrait fantasmé La Moustache Mike et George Kuchar : de l’artiste par Marie Losier. Entre tempête de neige 2 1 h Claude-Jutra Réal. : Emmanuel Carrère marginaux de l’underground en confettis et références à Hitchcock, Kuchar parle Emmanuel Carrère, [Fr., 2005, 86 min] de ses films, et notamment du tournage deHold Hollybronx : Me When I’m Naked qui raconte les angoisses écrivain-cinéaste ¬ Voir vendredi 2, 20 h 30. Collaborations d’un jeune cinéaste indépendant. Retour à Kotelnitch S U I V I d e Réal. : Emmanuel Carrère 8 mm (I) RIDM 2007 Sylvia’s Promise réal. : M. et G. Kuchar, [Fr., 2003, 105 min, s.-t. a.] Du 8 au 18 novembre É.-U., 1962, 9 min ; Born of the Wind George Kuchar : ¬ Voir mercredi 31 octobre, 18 h 30. réal. : M. et G. Kuchar, É.-U., 1962, 24 min ; Trash Mélos (I) The Thief and the Stripper réal. : M. et Moshulu Holiday É.-U., 1966, 10 min ; G. Kuchar, É.-U., 1959, 25 min ; A Town Hold Me While I’m Naked É.-U., 1966, DIMANCHE 4 Called Tempest réal. : M. et G. Kuchar, 15 min ; Eclipse of the Sun Virgin É.-U., É.-U., 1963, 33 min ; A Woman Distressed 1967, 12 min ; Corruption of the Damned 1 7 h Claude-Jutra ¬ Depuis 10 ans, Les Rencontres internationales du réal. : M. et G. Kuchar, É.-U., 1962, 12 min É.-U., 1965, 55 min Michelangelo Antonioni documentaire de Montréal proposent des œuvres ¬ Un amour impossible (et poids lourd !), une ¬ Amateur de faux cils, de stars maison, de (1912-2007) singulières et novatrices qui témoignent des momie vampire, des fantômes vengeurs, une Sirk, de science-fiction, desoap , d’horreur, réalités du monde actuel et ouvrent des pistes de tornade destructrice, une femme enceinte (et saine d’amours impossibles, d’Hitchcock, de série Z, L’Identification réflexion sur le cinéma documentaire de création. d’esprit !) enfermée dans un asile, bienvenue dans de comics, de pastiches, de Corman, de d’une femme Les RIDM constituent une tribune unique en son le monde des frères Kuchar ! Encore adolescents, travestis, d’humour parodique et d’esthétique (Identificazione di una donna) genre en Amérique du Nord. Venez mieux regarder Mike et George Kuchar, appelés à devenir des camp ? Vous trouverez votre bonheur dans Réal. : Michelangelo Antonioni [It.-Fr., pour voir ! Voir la programmation complète des figures de proue de l’underground américain, le cinéma de George Kuchar. Au milieu des 1982, 130 min, v. f.] avec Tomas Milian, RIDM (résumé des films, horaire des présentations réalisent dans leur Bronx natal des petits bijoux de années soixante, Kuchar passe à la réalisation Christine Boisson, Daniela Silverio et tarifs de billetterie) au www.ridm.qc.ca parodies exacerbées et d’humour (très) douteux. solo et au 16 mm, gardant sa passion pour la Pour amateurs de cinéma très, très trash ! culture populaire et le cinéma hollywoodien. ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 ¬ h 6 1 VEN Me Shameless I, AnActress 17 min 2000, 5min Pagan Rhapsody 2 min Voir p. 20. II Programme d’animation cinéma du 6 Les underground, engagéetcontestataire Chvostek. dont ThePracticeofJoyBeforeDeathetAnnabelle participation demusiciensetcinéastesinvités, live troisième partiedelasoiréeseraunesession et decollectifsavecquinoustravaillons.La plus récentesproductionsetd’œuvresd’artistes nous présenteronsdeuxprogrammesdenos collaboration quiestaucœurdenotrepratique, d’engagement politiqueetsocial.Dansl’espritde de lacréation,etnotrevolontésolidarité notre conceptioncollectiveetcommunautaire parties illustrantnotreimaginairecommun, Does Cinémathèque montréalais Volatile Works : « Soirée Carteblancheaucollectifd’artistes 2005, 5min Houde(VolatileBernadette Works), Can., 2004, 8min Greenwald etCollectifPinkBloque,É.-U., 2005, 4min (alias Tamara Vukov–Volatile Works), Can., ...Tourist Volatile Works, 2007,8min cadavre exquisvolatil... Ayesha Ahmeed,Can.,2007,6min Dislocation = LossoftheEast Glenn Gear(Volatile Works ),2005,7min É.-U., 2004,6min of Leisure Shahin Parhami,Can.,2004,7min Can., 2007,3min Spell (Volatile Works), Can.,2004,16min Business Les Lucioles),Can.,2002,5min réal. : CholéGermain-Thérien(Collectif Works), Can.,2007,5min I AmProfit Cinémathèque Does Works Volatile Works Volatile Voir p.20. I Programme d’animation cinéma du 6 Les réside son pouvoir créateur sition des plans et l’atmosphère inimitable que d’un cinéaste en roue libre. C’est dans la compo incompréhensibles, Kuchar donne l’impression poignarde ses tableaux ( « Barbara Lapsley hurle une tirade hystérique contre une bonne idée.., ( s’amourache de l’actrice, ce qui n’est jamais aventure avec la comtesse del Monaco, puis L’aristocrate Edgar commande une pièce sur son House oftheWhitePeople (II) Mélos Trash Kuchar George l’underground de marginaux Kuchar George et Mike

Harold d’improvisationmusicaleetvidéoavecla a r t u J - e d u a l C u g e S - d n a n r e F , réal. :GlennGear(Volatile Work), ; ; Freak Girls

e e » (une patère Sommets Sommets Sommets Sommets Knocturne D » Bienvenueauxamateursdecinéma réal. :AnneGolden,Can.,2001, i i réal. :MarioDeGiglio-Bellemare réal. :DanielJ.Anderson, a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C réal. : AllanBrown (Volatile ; ; ; Reprislesamedi24,17h. Reprislesamedi24,19h. RE Pink Bloque Bildo Pants intotheSun É.-U.,1977,10min Pagan É.-U.,1967,30min seraunesoiréeentrois ; É.-U.,1970,24min ;

réal. :Pomgrenade réal. :Lamathilde,Can., !) ( Raga Malkauns É.-U.,1968,10min Ikuma Siku Color D ). L’aspirante actrice I...

». (David Walker) ). Bob, artiste esseulé, I réal. :Collectif ). « i Volatile Works ; n réal. : Dara 23 23 ; Engrenage

Avec ses histoires É.-U.,1968, My Heartthe

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réal. : !

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réal. : : Zombie ; ; Color ; ; , réal. : Joy Un ;

; ­ ; D ¬ h 1 2 ¬ h 9 1 ¬ h 9 1 ¬ h 7 1 S h 9 1 ¬ h 7 1 (Chuck Kleinhans) à direquel’excèsestsonélémentdebase Tennessee WilliamsetRussMeyer. Cequirevient s’étaient associéspourtournerunscénariosigné commesiSamFulleretSternberg merveilleux, et empruntsdirects.« des années1950et1960,entreparodie,hommage Cleavage Bite yourtongue! Avec desrépliquescomme« Devil’s Cleavage Wild NightinElReno (II) Mélos Trash Kuchar George l’underground de marginaux Kuchar George et Mike ses hautsetbas. sur leprocessuscréateurévolutifdeLepage,avec Ce mondiale, surunepériodedeplusd’unanetdemi. Géométrie desmiracles censure, lacaméraaccompagnel’équipede approche privilégiée,sansfairel’objetd’aucune Lepage etdesescollaborateurs.Danscette à illustrerlanatureuniquedutravaildeRobert Chercheurs demiracles Robert Lepage,Tea Alagic 2000, 100min]avecMarieBrassard, Réal. : DavidClermont-Béïque[Qué., miracles de Chercheurs liberté de cinéma un Lepage, Robert Voir p.20. I Programme d’animation cinéma du 6 Les Voir p.20. II Programme d’animation cinéma du 6 Les Réal. : DanielToaff [It.,1982,40min] Auschwitz ad Ritorno écrivain et témoin Levi Primo Colloque Ceaucescu. déguisé enfableetunconteoùl’ogres’appelle et unegrandehistoired’amour, undocumentaire de Pintilieestàlafoisuneterriblecritiquesociale comme elle,estunanticonformiste.« pays. Elletomberaamoureused’unmédecinqui, d’affronter lesdangersetpartsurroutesdeson colonel delaSecuritate,vientmourir, décide Une jeunefemmeroumainedontlepère,unancien Razvan Vasilescu, Victor Rebengiuc 105 min,s.-t.f.]avecMaiaMorgenstern, Réal. : LucianPintilie[Roum.-Fr., 1992, (Balanta) Chêne Le cinéma du Histoire beaucoup plusqu’uneœuvre“ A I M work inprogress M u g e S - d n a n r e F a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C u g e S - d n a n r e F a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C e e estundérivéhilarantdesmélodrames Sommets Sommets Sommets AN E » (GeorgesPrivet,1992) D » « C porteunregardenprofondeur É.-U.,1973,122min I Bite itforme...», Le filmestunhybride 24 24 aucoursd’unetournée viseàdocumenteret HE

É.-U., 1977,6min

Such language! i i n n politique 25 25

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: Le Chêne

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». La est ; ¬ S ¬ h 9 1 ¬ S ¬ h 9 1 ¬ S ¬ 0 3 h 8 1 M U U U I V I I V I I V I Marie Brassard, Pierre-Philippe Guay [Fr., 1995,47min] 1989, 7 min]avecRobertLepage, les derniers humains vivent dans une décadence de Sins of the Fleshapoids Plan 9 From Outer Space Vous avez toujours rêvé de voir Fleshapoids Star Fragments Tales oftheBronx (I) Cie et Camp Kuchar Mike et quirappellentcellesqu’ilalui-mêmecréées. costumé, ilinteragitaveclescréaturesqu’ilcroise dans sessouvenirsetsonimaginaire.Étrangement présente MikeKucharflottantensurimpression Dans Réal. : MarieLosier[É.-U.,2003,13min] Beyond and Bath Bird, l’underground de marginaux Kuchar George et Mike l’Institut culturelitalien.Tél. :514.849-3473. Levi : M.GiovanniPillonca,attachéculturelde Pour desrenseignementssurlecolloquePrimo communautés juivesitaliennes. — latélévisionpubliqueitalienneetl’Uniondes « Réalisée pourl’émissiondeculturejuive au MuséedeAuschwitz-Birkenau,en1982. Entrevue avecPrimoLevilorsdesavisite correspondance del’auteure de d’archives, cetteévocation s’appuie surla Blixen. Illustréepardenombreusesimages internationale del’écrivainedanoiseKaren le cinémacontribuaàlareconnaissance Avec Réal. : JeanNoëlCristiani Blixen Karen Cinémathèque littéraires Rendez-vous recherches esthétiquesducinéaste. correspondances. Unfilmquitémoignedes complexe, déroutante,remplied’échosetde et laculpabilité.Iladopteuneformenarrative à Lepagedepeindreunmonderongéparledoute inspirée d’unfaitdiversauquelilfutmêlépermet du meurtre.Cettepseudo-enquêtepolicière fut l’amantdecettefemmeetprincipalsuspect pour interprétercelle-cidécouvrequesonvoisin d’une amiepoursonfilm.Lacomédiennechoisie Une réalisatrices’inspiredumeurtrenonrésolu Marie Brassard, MariadeMedeiros 1996, 92min]avecPatrickGoyette, Réal. : RobertLepage[Qué.-Fr.-All., Polygraphe Le tournage etcelled’uneenquêtepolicière. d’un réalité la confond se où meurtre d’un autour Inspiré du Réal. : FrançoisGirard [Qué., n Suspect liberté de cinéma un Lepage, Robert des années 1960 l’un des films les plus marquants de l’underground l’égal de Fleshapoids, robots qui découvriront la révolte... « meilleurs (pires tissus bariolés et de fruits en plastique digne des Sorgente divita ER e d e d e d É.-U.,1974,20min Out ofAfrica Bird, BathandBeyond a r t u J - e d u a l C u g e S - d n a n r e F Scorpio Rising Polygraphe C a r t u J - e d u a l C É.-U.,1966,8min

RE ?) péplums. Ils sont servis par les É.-U., 1965,43min

». (Jack Stevenson, 1999) », encollaborationaveclaRai ou Le FestindeBabette , de Robert Lepage. Suspense É.-U.,1970,16min o . Dans un avenir lointain,

et / 1

D ? C’est votre chance avec

Chelsea Girl, INA , MarieLosiernous

; I i Sins ofthe : n Caligula La Fermeafricaine 28 28 ENTRÉE LIBRE

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À . ¬ 0 3 h 0 2 ¬ ¬ S ¬ 0 3 h 9 1 ¬ h 9 1 J U EU I V I [Suisse-Qué., 2006,4min,sansdial.] [Fr., 1995,50min] The Secret ofWendel Samson The CravenSluck renouvellement, présenteunegrandediversité époque. « et soap,sonsecretrévèlelesmalaisesd’une œuvre surprenanteoscillantentreartetessai fin... intersidérale.Quantà homme toutdecuirvêtu.Elleconnaîtraune de starletteauneaventureavecunbeaujeune Dans 1966, 34min Variations Green Desire (II) Cie et Camp Kuchar Mike l’underground de marginaux Kuchar George et Mike parle entrenous.Moiaussi. n’étais pastrèsrassuré.Elleauraitpréféréqu’onse Trahison. J’aitentédeposerquelquesquestions,je “ Il fallaitdirenon.Unjourletéléphonesonne : Elle n’enavaitpasenvie.Ons’étaitmisd’accord. serais paspermis.Ellenevoulaitfairecefilm. « Réal. : JacquesDoillon Sarraute Nathalie eux. qu’ils sontjeunesetont laviedevant le fosséetlesconflitsqui séparent.Parce retrouver pourfairefaceàla tragédie,malgré la manièred’affronterleursdouleursetdese funérailles, SametCatherinecherchentensemble de leurmère.Durantlanuitquiprécèdeles perdus devue,sontconfrontésàlamortbrutale mauvais termes,quisesontdélibérément Sam etCatherine,unfrèreunesœuren Felipe Castro, StefanieGünther 87 min,fr., s.-t.a.]avec MartheKeller, Réal. : Laurent Nègre [Suisse,2005, Fragile piano deSergueïProkofiev. Scherzo dudeuxièmeconcertopour vifdu et sedéconstruitsurlerythme Un jeumusicaletvisuelquiseconstruit Réal. : GeorgesSchwizgebel Jeu suisse cinéma au rouge Tapis un étonnantvoyagedansl’universdumaître. ceux decinéastesqu’iladmirait,lefilmserévèle d’Eisenstein etdesextraitsdesesfilms d’archives rares,desphotos,dessins avec lerégimestalinien.Utilisantdesimages Prokofiev, etsarelationdeplusendifficile voyage enAmérique,sacollaborationavec sa formationthéâtraleavecMeyerhold,son de Ce documentaireretraceleparcoursduréalisateur 1998, 104min,s.-t.a.] Kirejawa etNaumKleiman[Russie-All., Réal. : AlexanderIskin,Marianna House Master’s The Eisenstein soviétique et russe cinéma Le cinéma le Sur (Jack Stevenson,1999) explique probablementqu’ilsoitsiméconnu. de styles,contenusettechniques.Cequi Nathalie voudraitquetufasseslefilmsurelle Je nevoulaispasfilmerNathalie.me Potemkin EN PRÉSENCEDURÉALISATEUR. e d Craven u g e S - d n a n r e F D Le travaildeMikeKuchar, enconstant etde É.-U.,1967,13min ..., unequinquagénaireauxallures a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C I 29 29 É.-U., 1966,20min Ivan leterrible

É.-U.,1967,21min :

: Wendell Samson » (JacquesDoillon)

i : n : sonenfance,

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É.-U., : ; , » ; ”. 39 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 3–29 novembre DIMANCHE 2 DÉCEMBRE Exit, le droit 1 4 h Claude-Jutra er SAMEDI 1 de mourir Tapis rouge au cinéma suisse Réal. : Fernand Melgar Classe de maître VENDREDI 30 1 0 h Claude-Jutra [Suisse, 2005, 76 min] Tapis rouge au cinéma suisse ¬ On ne connaît ni le jour ni l’heure. Quand une avec le cinéaste 1 4 h Claude-Jutra maladie survient, avec les douleurs, la déchéance, nous voilà face à la mort. Ce qui reste à vivre Michael Steiner Matinée pour enfants ¬ Michael Steiner est réalisateur des films Tapis rouge au cinéma suisse apparaît comme terrible et angoissant. Comment Je m’appelle Eugen (Mein Name ist Eugen) — Carte blanche s’épargner une lente agonie, pour soi comme Forum de discussion et Grounding, les derniers jours de Swissair pour ses proches ? La Suisse est le seul pays ¬ Formation en cinéma : où, quand, comment, à Cinématou qui ont tous deux connu un énorme succès Jeu réal. : Georges Schwizgebel, Suisse- au monde où des associations telles qu’EXIT pourquoi, nécessité ou pas ? Invités : les cinéastes au box-office suisse. DROIT D’ENTRÉE : 5 $ suisses Laurent Nègre, Lionel Baier et Michael Qué., 2006, 4 min, sans dial. ; Le Génie de proposent, en toute légalité, une assistance Steiner, la porte-parole du Tapis rouge au cinéma la boîte de raviolis réal. : Claude Barras, au suicide pour les personnes en fin de vie. 1 7 h Claude-Jutra suisse, Mme Léa Pool, la directrice du département Suisse-Fr., 2006, 8 min ; Les Voltigeurs cinéma de l’INIS Mme Ginette Petit ainsi que divers réal. : Isabelle Favez, Suisse, 2003, 6 min, 1 9 h Fernand-Segu i n Tapis rouge au cinéma suisse intervenants en cinéma des universités à Montréal. sans dial. ; Bonne Journée Monsieur M Robert Lepage, Feierabend réal. : Les Frères Guillaume, Fr.-Suisse- DROIT D’ENTRÉE : 5 $ un cinéma de liberté Réal. : Alex E. Kleinberger [Suisse, Can., 1999, 6 min, sans dial. ; La terre 2006, 9 min, dialecte suisse all., s-t. f.] est ronde (Die Erde ist rund) réal. : 1 8 h 3 0 Claude-Jutra La Trilogie avec Elvira Schalcher, Christian Liniger, Jadwiga Krystyna Kowalska, Suisse-Pol., Tapis rouge au cinéma suisse Tina Perger 2006, 5 min, sans dial. ; Chyenne réal. : des dragons Réal. : Robert Lepage [Qué., 2003, ¬ Une vieille dame va faire ses courses peu avant la Alexander Meier, Suisse, 2004, 5 min, sans Compilation 260 min] avec Simone Chartrand, fermeture des magasins. Avec toutes ses petites dial. ; Rush réal. : Claude Luyet, Xavier Véronika Makdissi-Warren, Éric Leblanc manières et ses innombrables anecdotes, elle va des meilleurs films Robel, Suisse, 2004, 3 min, sans dial. ; ¬ Captation de la pièce effectuée à Montréal. La inévitablement irriter les autres clients. Peu avant Animatou réal. : C. Barras, D. Delachau, étudiants de l’école Trilogie des dragons, Grand Prix du Festival de que la situation ne dégénère, les choses prennent G. Schwitzgebel, C. Luyet, R. Andreani ; théâtre des Amériques en 1987, a été présentée un tour inattendu... cantonale d’art La Limace réal. : Tania Zambrano Ovalle, de nombreuses fois entre 1985 et 1992 et sa mise Anthony Vouardoux, Suisse, 2005, 6 min S U I V I d e de Lausanne en scène a évolué au fil des ans. La pièce parle ¬ Une occasion unique de se plonger dans l’univers ¬ Présentation d’un programme de courts métrages d’une Chine imaginaire, surgie initialement dans le des meilleurs films étudiants de l’école cantonale pour les tout-petits concocté par le Festival Handyman Chinatown de Québec. Elle ouvre sur la thématique Réal. : Jürg Ebe [Suisse, 2006, 93 min, d’art de Lausanne. Un programme concocté et Cinématou en Suisse. Après la projection, les de l’orientalité dans l’œuvre de Lepage. dialecte suisse all., s.-t. f.] avec Marco présenté par le responsable de la section cinéma enfants qui le désirent peuvent participer à un Rima, Oliver Korittke , Regula Grauwiller de l’ECAL, Lionel Baier. atelier de formation offert par le cinéaste Laurent 1 9 h Claude-Jutra ¬ Mike est lâché par sa copine et s’adresse au

re Nègre dans les locaux de l’INIS. ENTRÉE LIBRE. psychologue Gregor, qui lui promet de trouver la 1 9 h Fernand-Segu i n Tapis rouge au cinéma suisse femme de ses rêves. Mike s’amourache de Christina, 1 1 h I N IS mb Mike et George Kuchar : Il neige à Marrakech sans se douter que c’est l’amie de Gregor... e marginaux de l’underground Tapis rouge au cinéma suisse Réal. : Hicham Alhayat [Suisse, 2006, 15 min, français, s.-t. a.] avec Eugen 1 9 h Claude-Jutra George Kuchar Atelier de formation Cristea, Mirela Oprisor, Bianchi Ernesto

déc Tapis rouge au cinéma suisse en vidéo (I) avec Laurent Nègre : ¬ Afin d’exaucer la dernière volonté de son père Video Album 5 : The Thursday É.-U., mourant qui rêve de skier en Suisse, Karim, son Le Génie de Travailler l’imaginaire fils de 28 ans, installé à Genève, tente de lui 1987, 60 min ; Cult of the Cubicles ¬ Quand on voit, qu’est-ce qu’on regarde ? Quand la boîte de raviolis É.-U., 1987, 45 min obtenir un visa. Essuyant un refus catégorique, re–8 on regarde, qu’est-ce qu’on voit ? À partir de ce Réal. : Claude Barras Se mettant à la vidéo dans les années il décide d’emmener son père dans la station ¬ que les participants mettront en lumière, tant sur le [Suisse, 2006, 8 min] 1980, G. Kuchar, en marge de ses parodies marocaine de Oukaimeden, en lui faisant croire

mb plan narratif qu’en ce qui touche les impressions ¬ Armand travaille à la chaîne dans une usine de qu’il est dans les Alpes suisses. hollywoodiennes, développe un cinéma plus et le ressenti, le cinéaste Laurent Nègre les fera pâtes alimentaires. Un soir après le travail, il ouvre personnel, sorte de vidéojournal. Dans Video participer à un cadavre exquis scénaristique qui S U I V I d e une boîte de raviolis de laquelle surgit un génie. Album 5, il suit son ami le cinéaste Curt se développera sur la base des commentaires et Celui-ci lui promet d’exaucer deux de ses vœux... McDowell, gravement malade au moment du des embryons de récit qui auront émergé de la Das Fräulein S U I V I d e tournage. Dans Cult of the Cubicles, il visite son discussion. À la fin de l’atelier, l’objectif serait que Réal. : Andrea Staka [Suisse, 2006, Bronx natal, sa mère, des amis perdus de vue. Ses 81 min, dialecte suisse all., all. et

30 nove les participants aient approché de près — sans Grounding, proches, ses rencontres, toujours au cœur de son forcément s’en rendre compte directement — le autres langues, s.-t. f. et a.] avec Mirjana travail, apparaissent ici sans les travestissements premier moteur de la fiction : le travail de l’imagi­ Karanovic , Marija Skaricic, Ljubica Jovic les derniers jours de la fiction. naire. Participants : Enfants de 5 à 12 ans. Durée : ¬ Ruza a quitté son pays, la Serbie, il y a plus de 30 ans et vit actuellement à Zurich. Son de Swissair 1 heure (deux ateliers : samedi 1er déc. de 11 h à Réal. : Michael Steiner et Tobias Fueter 2 0 h 3 0 Claude-Jutra quotidien n’est qu’une longue répétition de midi et de midi à 13 h). DROIT D’ENTRée : 5 $ [Suisse, 2006, 120 min, dialecte suisse 40 moments identiques. Jusqu’au jour où Ana fait Tapis rouge au cinéma suisse all., s.-t. f.] avec Jürg Brändli, son apparition : soudain, le monde bien ordonné 1 4 h Claude-Jutra Michael Sauter, Michael Steiner The Ark Job de Ruza bascule. D’une part, la jeune femme de ¬ Ce film raconte les derniers jours de la compagnie Réal. : Titus Fehr [Suisse, 2005, 3 min] Tapis rouge au cinéma suisse Sarajevo est belle et amoureuse de la vie. De d’aviation Swissair, alors que les avions étaient ¬ Que serait-il arrivé si l’on avait oublié quelque l’autre, elle se sent un peu perdue. Entre les deux Classe de maître cloués au sol le 2 octobre 2001, ainsi que tout ce chose lors de la construction de l’Arche de Noé ? femmes naît alors une amitié pleine de tendresse. Un scénario possible... avec Lionel Baier : qui a conduit à cette catastrophe. Il rapporte aussi les répercussions de ces événements sur le destin 2 1 h Claude-Jutra S U I V I d e « une fiction sans de Mario A. Corti, dernier P.D.G. malchanceux de Comme des voleurs chauffeur, caravane, Tapis rouge au cinéma suisse la prestigieuse compagnie, mais aussi sur celui Tarte aux pommes de tous les subalternes que Swissair a entraînés et table de régie » dans sa chute et qui ont ainsi tout perdu : emploi, — (À l’Est) Réal. : Isabelle Favez Réal. : Lionel Baier [Suisse-Fr., 2006, ¬ L’axe principal de l’atelier : Travailler sur le thème de maison et foi en la Suisse. EN PRÉSENCE DE faire de la fiction avec les moyens du documentaire, [Suisse, 2006, 10 min, sans dial.] 112 min, fr. et polonais, s.-t. a.] avec ¬ Une boulangère s’éprend d’un boucher, mais MICHAEL STEINER. Luc Andrié, Natacha Koutchoumov, c’est-à-dire produire, écrire, et diriger des acteurs avec une infrastructure de tournage identique à celle le chien du chasseur met leurs projets sens Alicja Bachleda-Curus dessus dessous. ¬ Un couple qui passe la douane germano- d’un documentaire. DROIT D’ENTRÉE : 5 $ helvétique comme des voleurs. C’est Lucie et S U I V I d e Lionel qui disparaissent dans la nuit allemande 1 7 h Claude-Jutra La Mémoire au volant d’une voiture «empruntée» à la Radio Tapis rouge au cinéma suisse Suisse. Ils sont frère et sœur, enfants d’un pasteur des autres vaudois, et potentiellement descendants direct Glück Réal. : Pilar Anguita-Mackay [Suisse, Réal. : Andrej Zolotuchin d’une famille polonaise. Mais rien n’est moins 2006, 90 min, s.-t. a.] avec Marie-Josée [Suisse, 2005, 3 min, sans dial.] sûr. Ce qui est sûr, c’est la course-poursuite en Croze, Julie Depardieu, Nicolas Rossier Slovaquie, les usines désaffectées de Silésie, ¬ Une silhouette se détache en ombres chinoises. Elle ¬ Une famille se déchire. Chacun s’accuse de la mort la voiture volée, le mariage blanc, l’étudiant de regarde par la fenêtre, se déplace. Nous apercevons du père, trahi par la mère désormais malade en Cracovie, les faux passeports, les vrais ennuis, bientôt son ventre rond qui renferme... la vie. Le tout phase terminale. Mais tous devront admettre que la route pour Varsovie, l’aventure, enfin. sur fond d’une mélodie tranquille, jouée au piano. leurs souvenirs les ont trompés, et pourront enfin

EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR. S U I V I d e regarder la vérité en face. Ciné rouge Tapis ¬ 0 3 h 0 2 ¬ S ¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 M U I V I Marie Brassard, AlexisMartin Philippe Noiret, HubertDeschamps 85 min]avecAnne-MarieCadieux, Guy Scarpetta[Fr., 1999,47min] i D’aprèsleroman deRaymondQueneau. perverti. premier cinéasteàl’avoircinématographiquement auparavant authéâtre,faisantdeLouisMallele et tranchantcomplètementaveccequ’ilavaitfait Noiret incarneletontondeZazie,rôlesavoureux qu’un désir : voir le métro. Or, celui-ci est en grève. costumé enfemmedansuncabaret.L’enfant n’a son oncleGabriel(Noiret),un« à Parissamère,quilaconfiepourdeuxjours Zazie, unepetiteprovincialedélurée,accompagne avec CatherineDemongeot, Réal. : LouisMalle[Fr.,métro 1960,89min] le dans Zazie bienheureux le Noiret, Philippe ses rencontres, et son engagement politique. étapes de sa carrière littéraire, ses influences, d’un passage à Paris, il évoque les grandes et d’essayiste. Dans cet entretien tourné à l’occasion le Prix Nobel de littérature pour son œuvre de poète Siglo XXI (1965), Octavio Paz a remporté en 1990 Revue mexicaine de littérature Compatriote de Fuentes avec qui il fonda en 1955 la [Fr., 1989,50min] Réal. : AlainJaubertetFrédéricMagne tourbillon de forme en Paroles Paz. Octavio (V. SarmientoetG.Scarpetta) produire surlemondeuneffetdevérité. militant del’artduroman;unartsusceptible solidarité quiinciteàpenserqu’ilestunvéritable côté deStyron,Kundera,Rushdie,etcette cruels, etdeschansonsd’amour. IlyaFuentes au [...], ilyadeslégendesfamiliales,épisodes « temps Réal. : Valeria Sarmientoet le dans voyage Fuentes Carlos Cinémathèque littéraires Rendez-vous (R. Lepage,1997) d’octobre. Unecomédiesurfondd’histoire. au QuébecetimpliquédanslesÉvénements elle tentedejoindreMichel,sonamantresté de 1970.Serendantcomptequ’elleestenceinte, à Osaka,l’occasiondel’expositionuniverselle actrice montréalaise,joueunepiècedeFeydeau Branches delarivièreOta Adaptation parLepagedesapièce Réal. : RobertLepage[Qué.,1998, Nô liberté de cinéma un Lepage, Robert une humilitédontonn’apasbesoinauthéâtre. « Dans cefilm,ilyaFuentes,chezlui,àMexico Il fautbeaucoupd’humilitépourfairedesfilms, ER Reprislevendredi7,16h. e d u g e S - d n a n r e F C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C RE

/ D . Sophie,unejeune

INA et la maison d’édition I i n 5 artiste

Les Sept

: Un Un : » quidanse »

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0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 J ¬ EU s.-t. a. réal. : Pierre Hébert,Qué.,1988,16min, 8 min, sansdial. réal. : ZbigniewRybczynski,Pol.,1980, Marlène Jobert avec PhilippeNoiret, FrançoiseBrion, Réal. : Yves Robert[Fr., 1968,95min] bienheureux le Alexandre bienheureux le Noiret, Philippe du cinéasterusse. elles formentlecœurd’unparcoursdansl’œuvre appelent d’autresimages son filsaprèscinqansdeséparation.« En 1987,Tarkovski, gravementmalade,retrouve Réal. : ChrisMarker[Fr., 2000,55min] Arsenevitch d’Andreï temps notre de Cinéma, soviétique et russe cinéma Le cinéma le Sur qu’hypnotiques ougénérateursd’angoisse. qui peuventêtreaussibienhumoristiques Chez certainscinéastes,celaproduitdeseffets sur laréitérationininterrompued’uneséquence. mise enévidencedansdesœuvresreposant Toutefois, l’animationenbouclepeutaussi être filmé plusieursfoisdesuitesouslacaméra. cycle dequelquessecondesquiestensuite « répétitif, lescinéastesontl’habituded’animer Pour montrerunpersonnagequiposegeste 4 min,sansdial. Georges Schwizgebel, Qué.-Suisse,2006, Qué., 1968,5min,sansdial. En marchant Munro, Qué.,1964,9min,sansdial. Canon Eric Dyer, É.-U.,2006,7min,sansdial. sans dial. Odell, LarsOhlson,Suède,1993,8min, Stig Bergqvist, MarttiEkstrand,Jonas Suisse, 1992,5min,sansdial. à l’abîme Qué., 1995,13min,sansdial. quatre saisons in FourSeasons É.-U., 1932,8min Boop-Oop-A-Doop boucles en histoires Des d’animation Cinéma (P. Noiret,2005) labrador qui,lui,sourit,lalanguependante. avec lesPyrénéesenneigéesauloin.Etmon andalou, lenezauventdanslafraîcheurdumatin, bienheureux du farniente.LebonheurparfaitselonPhilippele ce film, Yves RobertainventéNoiretengénialRoi consacrer àsagrandepassion :laparesse.Avec Lorsque safemmemeurt,Alexandredécidedese en boucle«,c’est-à-direqu’ilsdessinentun u g e S - d n a n r e F ; réal. :NormanMcLaren, Grant D Revolver réal. :Georges Schwizgebel, ; ? « Copenhagen Cycles a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C I

: Une journée journée Une : Le culbiensurlaselledemon 6 / Walking réal. :PaulDriessen, ; / / La Lettre d’amour ; La Findumondeen

Här ärkarusellen : The EndoftheWorld réal. :DaveFleischer, », commelediraMarker,

réal. :RyanLarkin, i n

; Jeu ; ; La Course Tango réal. : Images qui réal. : ; réal. : »

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Madame Tutli-Putli Cyclone Alley Ceramics ¬ 0 3 h 8 1 ¬ h 6 1 VEN ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 Les Podorojny Nikolaï Nademski,SemionSvachenko, 1928, 78minà20i/s,s.-t.f.eta.]avec 1998, 17 2005, 9 révolution russe,l’undesespetits-filsépouse épris dupassédesonpays.Aulendemainla suit lesrêvesetlavied’unvieillardcroyant Imprégné defolkloreukrainien,cefilmpoétique Réal. : AleksandrDovjenko[URSS, Zvenigora l’écran à révolution La musique en muet Cinéma Voir mercredi5,20h30 Réal. : LouisMalle[Fr.,métro 1960,89min] le dans Zazie bienheureux le Noiret, Philippe (Jean Beaunoyer, 1992) révolutionnaire etàmonsens avant-gardiste. de rencontresàéchellehumaine. « Cette métaphoresertàraconter plusieurshistoires entier faitdedérives,fissuresetcoulissages. mouvement delatectoniquedesplaques,tout cultures etdudésirhumain,lefilmévoque intercontinentales del’histoire,l’art,des pièce homonymedeLepagesurlescollisions un amourdejeunesse.Adaptationlibrela Une artistepeintrecherchedurant20ans Robert Lepage,CélineBonnier 108 min, s.-t.f.eta.]avecMarieGignac, Réal. : PeterMettler[Can.,1992, Plates) (Tectonic tectoniques Plaques Les liberté de cinéma un Lepage, Robert (Mike Kuchar) en mouvementetdubruit,jel’utiliseavecjoie concerne, tantqu’ilmepermetdefairedesimages tendance àsnoberlenumérique.Encequime joue unrôlecentral.« souvent homoérotique,oùlaplastiquedescorps inscrivent dansuneesthétiquebaroque,leplus amoureuse etlesréférencesmythologiquess’y impertinente etcrue.Ledésir, lasexualité, quête La productionvidéodeMikeKucharestinventive, Lure vidéo Statue en Kuchar Mike l’underground de marginaux Kuchar George et Mike AU PIANOPAR GABRIELTHIBAUDEAU. (Aleksandr Dovjenko). marché sans« un millénairetoutentier devant sesyeux,en2 me direlespectateurlorsqu’ilverradéfiler l’unité dutempsrègneaucinéma[...]Queva la guérillanationaliste.« la causecommuniste,alorsquel’autresoutient 13 The

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Les puristesdufilmont É.-U., 2004, 6 min É.-U., 1996, 18 min ACCOMPAGNEMENT », sansamours[...] É.-U., 2007, 10 min ? Etpar-dessus le D Jusqu’à aujourd’hui,

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É.-U., 2006, É.-U., É.-U.,

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! ». ¬ h 9 1 ¬ h 7 1 S ¬ h 1 2 ¬ S ¬ h 9 1 U I V I Jean-Claude Brialy Anne-Marie Cadieux,MarieBrassard 1976, 126min]avecPhilippeNoiret, 48 min] Michel Galabru,IsabelleHuppert, de sesrôleslesplustroublantseténigmatiques. admire Noiretsousunjourplussombredans y retrouvelanoirceurgrinçantedeMockyetl’on retrouvera accuséaprèslamortducoupable.On adolescente. Paramitié,ilneparlerapas,maisse Antonio surprendcedernierenmeurtrierd’une pour restaurerlespeinturesdelacathédrale, Appelé àReimsparsonamiRobert(Noiret) Réal. : Jean-Pierre Mocky[Fr.-It., Témoin Le bienheureux le Noiret, Philippe D’après le roman de François Mauriac. propriété, où elle sombre dans la déchéance. comprendre ce geste et l’enferme dans leur l’honneur d’une famille respectable. Il ne peut au témo époux, Thérèse Desqueyroux est acquittée grâce Après l’empoisonnement manqué de son Philippe Noiret, ÉdithScob 105 min] avecEmmanuelleRiva, Réal. : GeorgesFranju[Fr., 1962, Desqueyroux Thérèse bienheureux le Noiret, Philippe extrêmement duretprofondément antipathique. propose unNoiretdans rôle àcontre-emploi, Pour leurtroisièmecollaboration, Tavernier nous patiemment àlatracejusqu’à sonarrestation. bergers. Unjugedeprovince(Noiret)lesuit montagne enégorgeantetviolantfillettespetits raison desescrisesviolence,arpentela Joseph Bouvier, anciensergentréforméen Réal. : BertrandTavernier [Fr., l’Assassin et Juge Le bienheureux le Noiret, Philippe présentation dans les grands festivals. de son film a suivi l’artiste dès le début du tournage Robert Lepage. La caméra de Martin Fournier Ce film trace un portrait presque cubiste de Christophe Flambard [Qué.,2002, Lynda Beaulieu,MarioSt-Laurent, Réal. : MartinFournier, KevinMcCoy, Frequency Different a to Tuned Lepage, Robert cinématographique. de l’espritdutexteetletraduitenlangage chorégraphie dumouvementquirendcompte et lesjeuxd’illusion,pourluisubstituerune Lepage, habituellementaxésurletrompe-l’œil à briserlelangagescénographiquetrèsarrêtéde atomique lâchéeenaoût1945.« les séquellespsychologiquesdelabombe sur septheures,sevoulaitunefresqueexplorant Robert Lepagequi,d’Hiroshimaàaujourd’huiet Adaptation duspectaclefleuvehomonymede 61 min] avecPatrickGoyette, Réal. : FrancisLeclerc [Qué.,1997, Ota rivière la de Branches Sept Les liberté de cinéma un Lepage, Robert Philippe Noiret, RolandDubillard 1978, 94min]avecAlbertoSordi, A M e d a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C u g e S - d n a n r e F i gnage de la victime qui veut sauver E Possible Worlds D » (MartinBilodeau,1997) I 8

et jusqu’à sa i n Leclerc aréussi

41 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 30 novembre–8 décembre ¬ Albert (Noiret) et Vincent sont amis d’enfance. Un jour, une femme tente d’assassiner Vincent pour venger sa propre sœur. Albert, désireux d’aider VENDREDI 14 son meilleur ami et de résoudre le mystère que ce Jerome David geste soulève, tente alors de décrypter le passé 1 6 h Claude-Jutra amoureux de Vincent. Un Noiret en bon mari Salinger Philippe Noiret, le bienheureux à la morale bourgeoise face à un Rochefort en Réal. : Benoît Jacquot [Fr., 1996, 43 min] Casanova des Temps modernes... ¬ Figure à sa manière tout aussi insaisissable que L’Étoile du Nord DIMANCHE 9 Gary, Salinger a quitté la vie publique depuis les Réal. : Pierre Granier-Deferre [Fr., 1982, 1 9 h Fernand-Segu i n années 1960 et n’a rien publié depuis 1965. Pour 124 min] avec Simone Signoret, 1 7 h Claude-Jutra pallier ce silence, Jacquot s’est penché sur les Philippe Noiret, Fanny Cottençon Mike et George Kuchar : Philippe Noiret, le bienheureux personnages de ses romans et sur les lieux qu’ils ¬ Sur le bateau qui le ramène d’Égypte, Édouard marginaux de l’underground décrivent, traquant leur atmosphère. Binet (Noiret) fait la connaissance de la jeune Que la fête Sylvie Baron qu’il présente au riche négociant George Kuchar commence... 2 0 h 3 0 Claude-Jutra Nemrod. Suite au meurtre de ce dernier dans un en vidéo (II) Réal. : Bertrand Tavernier [Fr., Philippe Noiret, le bienheureux compartiment de l’Étoile du Nord, Édouard se Weather Diary 3 É.-U., 1988, 25 min ; 1975, 119 min] avec Philippe Noiret, réfugie dans la pension de Madame Baron qu’il 500 Millibars to Ecstasy É.-U., 1989, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle Tendre poulet subjugue par son charme de beau parleur. 16 min ; Passage to Wetness É.-U., ¬ Au XVIIIe siècle, sous le régent Philippe Réal. : Philippe de Broca [Fr., 1977, D’après le roman de Georges Simenon. 1990, 15 min ; Scarlet Droppings É.-U., d’Orléans (Noiret), le marquis de Pontcallec 104 min] avec Annie Girardot, 1991, 15 min ; Point’n’ Shoot É.-U., 1989, organise une conspiration pour renverser le Philippe Noiret, Catherine Alric 1 8 h 3 0 Claude-Jutra 6 min ; The Inmate É.-U., 1997, 16 min jeune roi Louis XV et gagner l’indépendance ¬ Au hasard d’un carrefour, la commissaire Lise Cinéma muet en musique : ¬ Un séjour solitaire dans un motel à El Reno, de la Bretagne. Noiret en réformateur, Marielle Tanquerelle renverse Antoine Lemercier (Noiret), La révolution à l’écran une tournée de projections dans les collèges en idéaliste et Rochefort en homme politique une vieille connaissance de jeunesse, à qui elle américains, Los Angeles, une méditation un forment un trio éblouissant. « Philippe Noiret n’ose dévoiler sa profession. Tandis qu’il retombe Un débris de l’Empire jour d’hiver à Normal, Illinois, l’évocation d’une trouve ici sans conteste son rôle historique le amoureux d’elle, elle se voit confier une enquête (Oblomok imperii) aventure érotique, Kuchar propose des vignettes de plus important. » (Dominique Maillet, 1989) sur des meurtres en séries de députés dans laquelle Réal. : Friedrich Ermler [URSS, 1929, ce qu’est, ou pourrait être, sa vie, mêlant l’humour Antoine se retrouvera mêlé malgré lui, pris en otage. 94 min à 20 i/s, intertitres russes lus au mal-être, le personnel à l’universel. Ainsi de 1 9 h Claude-Jutra Le tandem Noiret-Girardot opère à merveille. en français] avec Fiodor Nikitine, sa série Weather Diary qui documente son état Philippe Noiret, le bienheureux Lioudmila Semionova, Yakov Goudkine physique et psychologique et... la saison des ¬ En 1928, un employé de gare, amnésique depuis tornades dans les plaines américaines ! La Grande Bouffe JEUDI 13 sa blessure au combat lors de la Première Guerre Réal. : Marco Ferreri [Fr.-It., 1973, mondiale, retrouve soudain sa mémoire et part 1 9 h Claude-Jutra 129 min] avec Marcello Mastroianni, 1 8 h 3 0 Claude-Jutra vers Saint-Pétersbourg pour retrouver sa maison Philippe Noiret, le bienheureux Michel Piccoli, Philippe Noiret, Philippe Noiret, le bienheureux et son épouse. À leur place, il découvre Leningrad Ugo Tognazzi et la société postrévolutionnaire. L’opposition entre Les Ripoux ¬ Quatre amis s’enferment tout un week-end Trois Frères l’ancien et le nouveau devient l’enjeu visuel de ce Réal. : Claude Zidi [Fr., 1984, à la campagne et organisent une « bouffe » (Tre fratelli) film expressionniste et donne lieu à des solutions 106 min] avec Philippe Noiret, gigantesque. Dans le quatuor qu’il forme avec Réal. : Francesco Rosi [It.-Fr., 1981, surprenantes, telles que la dominante sombre des Thierry Lhermitte, Régine Mastroianni, Tognazzi et Piccoli, Noiret, en petit 112 min] avec Philippe Noiret, scènes du passé. ACCOMPAGNEMENT AU PIANO ¬ René (Noiret), vieux flic parisien adepte des magistrat de province romantique, demeure très Michele Placido, Charles Vanel PAR GABRIEL THIBAUDEAU. arrangements à l’amiable avec les petits truands, à l’aise dans un registre où l’on ne l’attendait pas. ¬ À la mort de leur mère, trois frères se retrouvent doit faire équipe avec François, un jeunot frais « J’aimais tellement ce scénario touchant, tendre dans leur village natal au sud de l’Italie, en 1 9 h Fernand-Segu i n émoulu de l’école de police. Avec l’aide de son et désespéré, avec malgré tout cette amitié qui est compagnie de leur père. Raffaele, l’aîné (Noiret), amie Simone, il entreprend de le convertir à re Robert Lepage, l’un des thèmes principaux du film, que je n’ai pas est juge d’instruction à Rome en butte au un cinéma de liberté ses méthodes... Couronné de trois Césars, ce hésité malgré mon anxiété. » (P. Noiret, 1989) terrorisme, Rocco est éducateur pour jeunes film est l’un des plus grands succès du cinéma mb délinquants, et Nicola est ouvrier syndiqué au français et a définitivement fait de Noiret la figure

e The Busker’s Opera chômage. Noiret, confirmé avec ce rôle comme un Réal. : Robert Lepage [Qué., 2005, incontournable des comédies françaises à succès MERCREDI 12 acteur italien à part entière, compose avec force un 107 min] avec Kevin McCoy, des années 1980 et 1990. homme déchiré entre la peur et le sens du devoir. déc Frédéric Lebrasseur, Frédérike Bédard 1 8 h 3 0 Claude-Jutra ¬ Captation effectuée à Berkeley. Direction musicale : 2 1 h Claude-Jutra Robert Lepage, 1 9 h Fernand-Segu i n Martin Bélanger. Lepage s’inspire librement Philippe Noiret, le bienheureux un cinéma de liberté Sur le cinéma : de Beggar’s Opera de John Gay et plus encore 9–23 Le cinéma russe et soviétique de l’Opéra de quat’sous de Kurt Weill. L’œuvre Le Grand Carnaval Possible Worlds baroque de Gay était une satire du pouvoir sous Réal. : Alexandre Arcady [Fr., 1983, Réal. : Robert Lepage [Qué., 2000, Le Tombeau une forme parodique de l’opéra italien. Lepage 136 min] avec Philippe Noiret, 94 min] avec Tilda Swinton, d’Alexandre dénonce les dérives du show-business, de ses Roger Hanin, Fiona Gélin Tom McCamus, Gabriel Gascon stars, fans, agents artistiques véreux et autres ¬ Quand les Américains délivrent Tadjira, petite ville Réal. : Chris Marker [Fr., 1993, 120 min] ¬ Adaptation d’une pièce de John Mighton. Dans ses d’Algérie, en 1942, deux amis dirigent la ville. 42 ¬ Chris Marker adresse six lettres filmiques à son parasites, en une pièce qui mêle comédiens, vies parallèles, dans l’espace-temps où il se perd, Étienne Labrouche (Noiret) en est le maire et Léon ami Alexandre Ivanovitch Medvedkine, cinéaste chanteurs et genres musicaux variés. un homme tombe toujours sur la même femme. Castelli, cafetier, met en place un vaste réseau de et communiste, qui vient de mourir. « Le film « En déjouant l’hermétisme par quelques touches marché noir, sous l’œil indulgent d’Étienne. Mais combine films d’archives, entrevues, fragments 2 0 h 3 0 Claude-Jutra d’humour, en considérant l’humain comme un l’arrivée de la jeune et belle Sylvie, gouvernante de documentaires et fictions reconstruisant ainsi Philippe Noiret, le bienheureux insecte prisonnier de structures absconses, Lepage des enfants Labrouche, va tout bouleverser et le puzzle d’une Russie en évolution, depuis la nous donne à voir les éléments de plus en plus les deux hommes se retrouveront rivaux pour la Russie tsariste jusqu’à 1992, et à travers lequel L’Africain concrets de sa méthode et de sa réelle vision du Réal. : Philippe de Broca [Fr., 1983, première fois. émerge l’histoire et la mémoire du dernier des monde. » (Denis Côté, 2000) 100 min] avec Catherine Deneuve, bolcheviks. » (Viva Paci, 2004) Philippe Noiret, Jean-François Balmer 1 9 h Fernand-Segu i n ¬ Charlotte veut créer un village de vacances au 2 0 h 3 0 Claude-Jutra DIMANCHE 16 cœur de l’Afrique centrale. Son plus fervent Rendez-vous littéraires Philippe Noiret, le bienheureux Cinémathèque / INA opposant s’avère être son mari Victor (Noiret), 1 7 h Claude-Jutra Il faut tuer qui a fui il y a des années la vie trépidante de Philippe Noiret, le bienheureux En quête Paris et qui voit cette arrivée intempestive comme Birgit Haas une menace à son univers paradisiaque. Avec un Masques de Romain Gary Réal. : Laurent Heynemann [Fr.-RFA, rôle taillé sur mesure pour lui, Noiret retrouve Réal. : Claude Chabrol [Fr., 1987, Réal. : Olivier Mille et André Asseo 1981, 105 min] avec Philippe Noiret, Deneuve avec qui il forme un couple pétillant. 100 min] avec Philippe Noiret, [Fr., 1998, 50 min] Jean Rochefort, Lisa Kreuzer Robin Renucci, Bernadette Lafont ¬ « Si nous avons préféré opter pour la quête plutôt ¬ Désireuse de faire éliminer la terroriste Birgit ¬ Christian Legagneur (Noiret) est un animateur- que pour l’enquête, c’est par conviction profonde Haas par un service secret au-dessus de tout SAMEDI 15 vedette de télévision. Sous le prétexte fallacieux qu’il n’y a, à propos de la vie et de l’œuvre de soupçon, l’Allemagne s’adresse à son homologue d’écrire sa biographie, un jeune journaliste Gary, aucune certitude possible [...]. L’élément français. À la tête de cette mission mouvementée, 1 7 h Claude-Jutra s’introduit dans sa demeure où il commence à unificateur de ce périple est le problème de Athanase (Noiret), patron du service spécial chargé Philippe Noiret, le bienheureux enquêter sur l’étrange entourage de l’animateur l’identité. Dans sa vie, dans son œuvre, Gary n’a des opérations douteuses, est un personnage et progressivement les masques tombent... « La cessé de changer. La progression de notre récit est implacable, ténébreux et fin manipulateur. C’est le L’Ami de Vincent double perversité de Chabrol consiste à utiliser relancée en permanence par cette interrogation. » film de famille par excellence où Noiret retrouve Réal. : Pierre Granier-Deferre [Fr., Noiret à contre-emploi humain en même temps (Olivier Mille et André Asseo) son vieux copain Rochefort au milieu d’une galerie 1983, 92 min] avec Philippe Noiret, qu’il prend le spectateur à rebrousse-poil. » S U I V I d e de seconds rôles tout à fait bien distribués. Jean Rochefort, Françoise Fabian (Dominique Maillet, 1989) ¬ 0 3 h 0 2 ¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 M ¬ S ¬ h 9 1 U I V I Anne-Marie Cadieux,Marco Poulin [Fr., 1983,79min] Sophie Marceau, Lambert Wilson échauffés parlarévolution et lachouannerie. avec sagesseetlucidité,les jeunesesprits rôle decomtebretontentant envaindedépartager, françaises. Philippe Noiret est remarquable dans ce révoltes chouannesde1793danslescampagnes celle ducomteSaviniendeKerfadec,lorsdes L’histoire d’unefamillenobleetéclairée, 143 min] avecPhilippeNoiret, Réal. : PhilippedeBroca [Fr., 1988, Chouans bienheureux le Noiret, Philippe de sesprojetscinématographiques. Roue rouge de saméthodetravail,sonlivre son travaild’écrivain.Ilparle,entreautres, lui quedansuneoptiquepolitique,négligeant reproche auxjournalistesdenes’intéresserà Au tournantdesannées1980,Soljenitsyne Réal. : NicolasRibowski Soljenitsyne Alexandre Apostrophes Cinémathèque littéraires Rendez-vous insolites. Lepage aimecréerdesliens,raccordements poupées gigognesappartientàtoutessesœuvres. à sonfilmprécédent,maissaconstructionen clins d’œil.Sonintérêtpourlasciencefaitécho humoristique deLepage,rempligagset suite dudécèsdeleurmère.« de deuxfrèresquitententseréconcilieràla En adaptantsapièce,Lepageyincarnelesrôles 94 min] avecRobertLepage, Réal. : RobertLepage[Qué.,2003, lune la de cachée Face La liberté de cinéma un Lepage, Robert d’enfant. aussi facilementqu’elleréveillenotrecuriosité la voixdeNoiretnousentraînedanssesrêves « histoires amoureusesavecpatienceetdouceur. accorde lafaveurd’écouterlessouvenirsdeses En échangedel’entretenir, ilsouhaitequ’ellelui défunt pourluiproposeruncurieuxmarché. chez labelleSilvaine,maîtressedesonami Après l’enterrementdeDino,Gabrieleserend Muti,Nicola FarronOrnella 1988, 100min,v. f.]avecPhilippeNoiret, Réal. : GianfrancoMingozzi[Fr.- It., passero) del Frullo (Il amours mes de Femme La d’animation en1987. prix, notamment,l’Oscardumeilleurfilm voix dePhilippeNoiret.Lefilmreçutnombreux de JeanGionoestnarréparladouceetinoubliable Alpes etdelaProvence.Cecontephilosophique arbres dansunerégiondéserteauxconfinsdes berger, quientrepritvers1910deplanterdes Ce filmd’animationévoquelavied’ElzéarBouffier, 30 min] avecPhilippeNoiret (narrateur) Réal. : FrédéricBack[Qué.,1987, arbres des plantait qui L’homme bienheureux le Noiret, Philippe Mélodieuse, raffinée,élégante,profondeetgrave, ER e d a r t u J - e d u a l C u g e S - d n a n r e F » (DominiqueMaillet,1989) » (OdileTremblay, 2003) C , del’histoirelaRussie,et a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C RE

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». (A. Sokourov)

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¬ h 9 1 ¬ 0 3 h 8 1 h 9 1 ¬ h 7 1 S ¬ 0 3 h 0 2 2000, 12min Philippe Noiret, ClaudeRich 45 min Philippe Noiret, JeanRochefort 85 min] avecJean-Pierre Marielle, états-uniennes, Lepagetraitedesdifférencesqui de latélévision.Surfondrivalitéssoviéto- d’histoire del’espace,l’autremétéorologuevedette incarne lesrôlesenmiroirdedeuxfrères,l’unféru Captation delapièceàParis.Yves Jacquesy 125 min] avecYves Jacques Réal. : RobertLepage[Qué.,2003, lune la de cachée Face La liberté de cinéma un Lepage, Robert bercée par la musique de Luis Enrique Bacalov. bouleversant Troisi, dans cette œuvre nostalgique magistralement le rôle de Neruda aux côtés du à se vouer une admiration réc poète chilien. Une amitié s’établit et ils en viennent de défier sa timidité pour connaître de plus près le dans une petite île italienne, Mario, le facteur, décide À l’arrivée de Pablo Neruda (Noiret), exilé politique, Massimo Troisi, MariaGraziaCucinotta 1994, 108min]avecPhilippeNoiret, Réal. : MichaelRadford [Fr.-It.-Belg., Postino) (Il Facteur Le bienheureux le Noiret, Philippe Rocky Interlude Weather Diary6 (III) vidéo en Kuchar George l’underground de marginaux Kuchar George et Mike (Jean-Jacques Bernard,1996) pour unacteurqu’onimagineindémontable ici d’untracparalysant—trouvaillelumineuse bajoue tremblantesouslecheveuteint,s’honore brillamment surledevantdelascène.« le glasdeleurcarrièrevaenfaitlesremettre province. Ladébâcleprévuequidevaitsonner levé pourjouerunepiècedethéâtremédiocreen et passésdemode,sontréquisitionnésaupied Victor (Noiret),EddieetGeorges,acteursfauchés Réal. : PatriceLeconte[fr., 1996, Ducs Grands Les bienheureux le Noiret, Philippe du duoNoiret-Tavernier. et courtlerejoindreàParis.Undesgrandssuccès En dignefilledesonpère(Noiret),elles’insurge impuissante, aumeurtredesamèresupérieure. Pensionnaire ducouvent,Éloïseassiste, 129 min] avecSophieMarceau, Réal. : BertrandTavernier [Fr., 1994, d’Artagnan de Fille La bienheureux le Noiret, Philippe et SylvieCourbron. Laurie Anderson,marionnettesdePierreRobitaille les conflitsquiopposentnations.Musiquede sein dechaqueêtrehumainetquisereflètentdans forces contrairesetl’ambivalencequicohabitentau les opposentetquilient,faisantressortir Metropolitan Monologues Route 666 A M u g e S - d n a n r e F u g e S - d n a n r e F a r t u J - e d u a l C ; Cyclone AlleyCeramics E É.-U.,1994,7min a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C ; D Burnout É.-U.,1990,10 min É.-U.,1990,30 min I 22 22

É.-U.,2003,20min i proque. Noiret habite i i n n É.-U.,2000, ;

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Noiret, É.-U.,

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h 1 2 ¬ h 9 1 ¬ ¬ S ¬ h 9 1 ¬ h 7 1 D ¬ U I V I Philippe Noiret, CharlesBerling Thierry Lhermitte,Marie-AnneChazel 1982, 92 min]avecAnémone, Les Palmes Les de Palmes M. Schutz bienheureux le Noiret, Philippe marquants qu’ilinterpréta. à noussurprendremalgrélesdizainesderôles àforcedefinesseetd’intelligence, Parvenant, il estégalàlui-même,impérialetémouvant. formaient GabinetBelmondo.QuantàNoiret, forme avecNoiretuntandemdignedeceluique son meilleurrôledepuisdesannées,Lambert avec Jérémie,unpetitvoyouambitieux.« Tueur àlaretraite,Max(Noiret)selied’amitié 118 min] Réal. : Jérémie et Max bienheureux le Noiret, Philippe goût pourlekitschetunhumourdécalé. où ilretournechaqueannée.Toujours avecun jusqu’à lachaleurintenable,ElRenoetlesplaines promeneurs dansuncoindésert,NewYork enété, instantanés devacances,amitiéentredeux qu’il parcourtouhabite,desgenscroise : portrait atmosphérico-impressionnistedeslieux nature (ettoujoursàlamétéo),Kucharbrossele Sensible auxlieux,objets,couleurs,àla Lambert, l’histoire duspectacle. drôle, àprendrecommeune datedans Noël àmoitiéclochard.« complexé, homosexueldépressif etpère se croisentpèreNoëlafricain,couple Une avalanchedegagsentoutgenreoù Réal. : Jean-MariePoiré[Fr., ordure une est Noël père Le mythe dupèreNoël,jusqu’àl’anéantir. Un filmd’animationquirepliesurlui-mêmele Noël Réal. : Pierre Hébert père Noël, Père générale demande la À paternaliste ettendre. vieux bonhommeaussicyniqueetroublardque road-movie des retrouvaillesfamilialessousformede baleines àbossesauQuébec.Joliechronique l’accompagner, dansunderniervoyagevoir les Il invoquelamaladiepourlesconvaincrede David, SimonetMaxretrouverleuraffection. Léo (Noiret)estprêtàtoutpourréconciliersesfils Pierre Lebeau 92 min]avecPhilippeNoiret, MarieTifo, Réal. : MichelBoujenah[Fr.-Qué., 2003, fils et Père bienheureux le Noiret, Philippe parfois grandiloquentetpathétique. Sklodowska. NoiretinterprèteunSchultzrosse, adjoint uneétudiantepolonaisedunomdeMarie Gustave Bémontdansleursrecherches,illeur Ainsi, pourdoperPierreCurieetsoncollègue chercheurs desonécolephysique-chimie. récolter leshonneursgrâceauxdécouvertesdes M. Schutz,obsédéparlesuccès,espère 106 min] avecIsabelleHuppert, Réal. : ClaudePinoteau[Fr., 1997, [Qué., 1974,12min,sansdial.] I M e d a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C a r t u J - e d u a l C

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avec auCanada.Noiretestmagistralen Jean-Pierre

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Dans 43 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 9–23 décembre TERRITOIRE, Une installation vidéo de Geneviève Chicoine, présentée en collaboration avec la Cinémathèque québécoise et le Centre interuniversitaire des arts médiatiques (CIAM), dans le cadre des TERRITOIRES Rencontres internationales du documentaire de Montréal. SALLE NORMAN-McLAREN 7 NOVEMBRE–23 DÉCEMBRE s ition s ISABELLE po x e AU BOIS 44 DORMANT

Dessins de Claude Cloutier créés pour son film d’animation. Une exposition présentée en collaboration avec l’Office national du film du Canada.

FOYER LUCE-GUILBEAULT 22 NOVEMBRE–10 FÉVRIER A L Rotoscopie Soupçonnés d’excellence Soupçonnés J Grgic Zlatko 2 Programme Concours international d’animation pour l’Internet pour d’animation international Concours II Programme I Programme Belleville de Triplettes Les animée Poésie Forêt Petite La Town to Goes Bug Mr. allemande animation nouvelle la présente Dresde de Filmfest Le boucles en histoires Des poème que tant en film Le : poétique Animation 05. Buffalo Water Kong Hong in Love Second Kuala moi pas n’est qui ce moi en cherche Je Asia of Ghost Busters Les Show Bingo Mind his in Jumps Carp A 04. pianiste le sur Tirez Jules son et Charlotte passion) (En passion Une I donna) una di (Identificazione femme d’une L’Identification M 03. 1 Programme 02. Noël père Noël, Père ordure une est Noël père Le 01. ngmar ourn es ndr ichelangelo 25 octobre, 18 h 30 et 26 octobre, 16 h 16 octobre, 26 et 30 h 18 octobre, 25 h 17 novembre, 4

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6 septembre, 18 h 18 septembre, 6 : De Zagreb Film à l’ONF à Film Zagreb De : 7 septembre, 19 h 30 h 19 septembre, 7

dé 23 novembre, 18 h 30 et 24 novembre, 19 h 19 novembre, 24 et 30 h 18 novembre, 23 23 novembre, 20 h 30 et 24 novembre, 17 h 17 novembre, 24 et 30 h 20 novembre, 23 6 septembre, 18 h 18 septembre, 6 : Panorama canadien Panorama : : Autour de Montréal de Autour : D I (192 s 20 décembre, 18 h 30 h 18 décembre, 20

mém : Des mots aux images aux mots Des : telle telle : 25 an 25 : A a a E

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oire oire 6 décembre, 18 h 30 h 18 décembre, 6 3 novembre, 19 h 19 novembre, 3 : Les classiques du DEFA du classiques Les :

6 septembre, 18 h 18 septembre, 6 7 d cin é 7 septembre, 19 h 30 h 19 septembre, 7 6 septembre, 18 h 30 h 18 septembre, 6 ) ma 23 décembre, 19 h 19 décembre, 23 an L (1912-200 D é s

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GÉ 28 septembre, 20 h 30 h 20 septembre, 28 d d ation ’ e 13 septembre, 18 h 30 h 18 septembre, 13 animation e 4 octobre, 18 h 30 h 18 octobre, 4 7 septembre, 19 h 30 h 19 septembre, 7 7 N ) É 1 er RALE novembre, 18 h 30 h 18 novembre, 6 octobre, 17 h 17 octobre, 6 x 28 octobre, 19 h 19 octobre, 28 28 octobre, 19 h 19 octobre, 28

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Seule la main la Seule Contre l’oubli Contre Cinéma, de notre temps notre de Cinéma, Les Aventures extraordinaires de Mister West au pays des des pays au West Mister de extraordinaires Aventures Les Aelita 30 h 18 à vendredis Les 07. films de bonimenteurs de Tournoi d’or est silence Le (Treichville) Noir un Moi, Vaudevillian Last The L’Esquive Lumière Cinématographe le découvrir Pour « octobre 27 au 24 Du 06. métrages Courts maître de Classe F S’en fout la mort la fout S’en suite) la Nice, de propos (À Nice Very Nice, Boni et Nénette Run No Man Denis Claire avec cinéma de Leçon Yourself For It Keep sommeil pas J’ai L’Intrus vagabonde la Denis, Claire Chocolat Travail Beau 1 Le octobre 21 au 11 Du 08. Zvenigora imperii) (Oblomok l’Empire de débris Un revoljucija) (Mezplanetnaja interplanétaire Révolution (S.V.D.) sanglantes Neiges korobkoj) s (Devuska chapeau à carton au Fille Jeune La Sankt-Peterburga) (Konec Saint-Pétersbourg de Fin La dinastii (Padenie Romanov des dynastie la de Chute La La Robe à cerceaux (Collection « (Collection cerceaux à Robe La

lorence J’étais hier au Royaume des ombres des Royaume au hier J’étais 18 h 30 h 18 30 h 18 30 h 18 septembre, 21 30 h 18 Romanovyh) bol’sevikov) strane v Vesta mistera priklucenia (Neobycajnye Bolcheviks

5 L Cin Cin Claire Deni Claire mai mai 7 septembre, 18 h 30 h 18 septembre, 7 12 octobre, 18 h 30 et 21 octobre, 19 h 19 octobre, 21 et 30 h 18 octobre, 12 a r a 11 octobre, 18 h 30 et 21 octobre, 17 h 17 octobre, 21 et 30 h 18 octobre, 11 24 octobre, 20 h 30 h 20 octobre, 24 7 décembre, 18 h 30 h 18 décembre, 7 14 octobre, 17 h 17 octobre, 14 M ém ém 14 octobre, 17 h 17 octobre, 14 19 octobre, 18 h 30 h 18 octobre, 19

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47 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 index des cycles et des titres

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G 7 décembre, 19 h 19 décembre, 7 INAU 22 novembre, 20 h 30 h 20 novembre, 22 25 novembre, 19 h 19 novembre, 25 d 27 octobre, 19 h 19 octobre, 27 23 septembre, 19 h 19 septembre, 23 É

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: Georges Simenon Georges : : Marguerite Yourcenar Marguerite : : Alexandre Soljenitsyne Alexandre : 10 octobre, 19 h 19 octobre, 10 d 28 novembre, 19 h 19 novembre, 28 24 octobre, 19 h 19 octobre, 24 ienheureu 12 septembre, 19 h 19 septembre, 12 12 décembre, 20 h 30 h 20 décembre, 12

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49 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 index des cycles et des titres

Téléphagie, téléphilie Téléphagie, Propos d’un passeur d’un Propos Cinéma, de notre temps notre de Cinéma, É What Do Those Old Films Mean? (épisodes IV à VI) à IV (épisodes Mean? Films Old Those Do What III) à I (épisodes Mean? Films Old Those Do What couleur la et son Le (1 scientifique film du Origines Les Méliès Magie La Lumière Pictures Into Got We How or Please, Correction, d’Alexandre Tombeau Le Eisenstein pouvoir le et cinéma Le le h 19 à jeudis Les 25. ciné-fils d’un Itinéraire Daney Damned h 19 à octobre 5 au septembre 21 Du 24. dragons des Trilogie La n Suspect Ota rivière la de Branches Sept Les Frequency Different a to Tuned Lepage, Robert Worlds Possible Polygraphe Le Plates) (Tectonic tectoniques Plaques Les Nô lune la de cachée Face La lune la de cachée Face La Confessionnal Le miracles de Chercheurs Opera Busker’s The décembre 21 au novembre 21 Du 23. S The Silent Feminists Silent The légie de Moscou de légie ur

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d’art de Lausanne de d’art 1 voir p. 54 p. voir 54 p. voir Luce-Guilbeault, foyer novembre, 4 jusqu’au prolongation 54 p. voir l’étage, à durée, 44 et 26 p. voir Norman-McLaren, salle décembre, 23 44 p. voir Luce-Guilbeault, foyer février, 10 26 et 3 p. voir Norman-McLaren, salle octobre, 28 h 10 chauffeur, caravane, et table de régie de table et caravane, chauffeur,

29 novembre, 19 h 30 h 19 novembre, 29 er er décembre, 11 h 11 décembre, au au T E V 1 29 novembre, 19 h 30 h 19 novembre, 29 er api X olatile Wor olatile décembre, 17 h 17 décembre, PO 2 décembre, 17 h 17 décembre, 2 2 décembre, 17 h 17 décembre, 2 30 novembre, 20 h 30 h 20 novembre, 30 c 1 s er er in S décembre, 19 h 19 décembre,

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» : Travailler l’imaginaire Travailler : 1 2 décembre, 19 h 19 décembre, 2 du 22 novembre au au novembre 22 du er du 7 novembre au au novembre 7 du décembre, 14 h 14 décembre,

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51 La revue de la cinémathèque 89 | septembre–décembre 2007 index des cycles et des titres renseignements

La Cinémathèque québécoise est une institution sans but lucratif, dont Remerciements les activités publiques, les projections et les expositions ont un caractère Alliance Atlantis Vivafilm,A lliance des arts médiatiques indépendants, Anthology Film Archive (New York), Antitube, Archives françaises du film (Bois d’Arcy), ASIFA, Centre interuniversitaire muséal. Le droit d’entrée demandé aux visiteurs pour les projections des arts médiatiques (CIAM), Ciné-Asie, CJ Entertainment, Cinecittà Holding (Rome), est versé aux programmes de conservation de l’institution. Cinémathèque Portugaise (Lisbonne), Cinémathèque royale de Belgique (Bruxelles), Consulat général de la République de Corée, Consulat général de France à Québec, Consulat général du Portugal, Consulat général de Suisse, Ex Machina, Festival du cinéma italien d’Annecy (Annecy), Festival international d’animation d’Ottawa, Festival international du court métrage (Dresde), Festival international de littérature, Filmitalia (Rome), Filmmaker’s Coop (New York), Les Films de l’Arlequin (Paris), Films Séville, Goethe-Institut, Hexagram, Institut du film d’animation Droit d’entrée * allemand (Dresde), Institut national de l’audiovisuel / Ina (Paris), KOFIC – Korean Film Council (Séoul), Le Fresnoy-Studio national (Tourcoing), Les Éditions Gallimard, Lusomundo Audiovisuais (Lisbonne), Métropole films, Ministère saxon des Sciences et des Arts (Dresde), Le Mois de Adultes 7 $ a Étudiants et aînés 6 $ 1 a 6–15 ans 4 $ a 0–5 ans la Photo à Montréal, Museum of Modern Art (New York), Office national du film du Canada, 2 Rencontres internationales du documentaire de Montréal, Swissfilms (Zürich),T oon Boom accompagnés d’un adulte gratuit Inc., TVA films, Université Concordia, Université de Montréal, Video Data Bank (Chicago), Ciné-carte 10 séances, valable pour un an (à partir de la date Volatile Works ; Susan Allenback, Stefan Anastasiu, Julie Arseneault, Anne Beaulieu, Micheline Beaulieu, Natalie Bélanger, Denis Bellemare, Dora Benousilio, Marc Bertrand, Teresa Borges, d’achat) a Régulier 50 $ a Aînés 45 $ a Étudiants 40 $ Lucie Borleteau, Sylvain Brabant, Allan Brown, Pierre Buchs, Geneviève Chicoine, Gabrielle Claes, Nadine Clarisse, Claude Cloutier, Michelle Corbeil, Ricardo Costa, François Croquette, ciné-maniaque Abonnement d’un ou deux ans a João Bénard da Costa, Claire Denis, Alain Fleischer, Nicolas Girard, Leonard Retel Helmrich, Fernando Jorge Santos, George Kuchar, Mike Kuchar, Germain Lacasse, Andrew Lampert, Pour une personne : 99 $ / un an, 150 $ / deux ans Frédéric Lavoie, Robert Lepage, Eric Le Roy, Sophie Le Tétour, Christelle Lheureux, Francine a Pour deux personnes : 150 $ / un an, 250 $ / deux ans. Loranger, Marie Losier, Robin Malick, Rosanna Maule, Angelo Mazzone, Florence Miailhe, Laurence Moiroux, Fabrice Montal, Christine Noël, Coline Niess, Carlos Oliveira, Frédéric Papon, Les abonnés de la Cinémathèque auront droit à de nombreux privilèges dont celui d’assister André Pâquet, Giovanni Pillonca, Rolf Puls, Sylvie Richard, Sabine Scholze, Gundula Sell, Kaisa gratuitement à toutes les activités de la programmation régulière, à des avant-premières exclusives Tikkanen, Pierre Todeschini, Charles Tremblay, François-Xavier Tremblay, Johanne Tremblay, et à des forfaits auprès de nos partenaires (la Boîte noire, revue 24 images, Nouvel Ensemble Lucia Vaz, Sarah Ziegler. moderne, Centre Pierre-Péladeau, Museé des Beaux-Arts de Montréal, Ensemble Arion). Collaboration spéciale : Olivier Barrot, Vanessa-Tatjana Beerli, Karine Boulanger, Sylvie Expositions Entrée libre. Bissonnette, Serge Cardinal, Elitza Dulguerova, Alain Fleischer, Marie Fraser, Teresa Garcia, Jean A. Gili, Marcel Jean, Mi-Jeong Lee, Diane Poitras, Hubert-Yves Rose, Sébastien Rose, John Waters. * Taxes incluses. Le droit d’entrée peut différer dans le cas de certains programmes spéciaux. La Revue de la Cinémathèque est éditée par le service des communications de la Cinémathèque 1. sur présentation d’une carte d’étudiant ou d’identité québécoise. Programmation et rédaction : Pierre Jutras (Directeur, programmation et 2. maximum de deux enfants par adulte conservation), Marco de Blois (Conservateur, cinéma d’animation), Alain Gauthier (Coordonnateur des expositions), Dominique Dugas (Conservateur, télévision et vidéo), Pierre Véronneau (Conservateur, cinéma québécois et canadien). Rédaction de l’édito : Yolande Racine (Directrice générale). | Photothèque et numérisation : Nicole Laurin et Robert Beaudoin |

s Heures d’ouverture Collaboration technique : François Auger, Stéphanie Côté, Serge Desaulniers | Publicité : Sol Millan 514 842-9768 poste 255. | Conception et réalisation graphiques : Atelier Chinotto et Sophie Lyonnais | Relecture d’épreuves : Betty Larose | Impression : Quebecor | Distribution : Publicité sauvage | Tirage : 40 000 exemplaires | Périodicité : 3 numéros par année | Envoi ent Sauf exception, la Cinémathèque fait relâche les lundis et mardis. postal : Poste directe Xtra | No convention : PP 40012273. Retourner toute correspondance ne m Billetterie Les billets des activités de la semaine en cours sont pouvant être livrée au Canada à la Cinémathèque québécoise, 335, boul. de Maisonneuve Est, Montréal, Québec, Canada H2X 1K1. Courriel : [email protected] Toute reproduction

ne en vente du mercredi au dimanche à compter de 16 h. (textes ou photos) est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La Revue de la Cinémathèque est

g indexée dans l’International Index to Film Periodicals publié par la Fédération internationale des * Les billets émis aux détenteurs de laissez-passer et de carte d’abonné, ainsi qu’aux archives du films (Belgique) et dans le Film Literature Index (États-Unis). Certains textes sont

ei membres et employés, ne sont disponibles que le jour même de l’événement. également disponibles sur www.cinematheque.qc.ca La Revue de la Cinémathèque est disponible s gratuitement à la Cinémathèque québécoise et dans de nombreux endroits publics à Montréal. * Afin de préserver la qualité des projections, la Cinémathèque se réserve le droit de refuser Elle est distribuée dans la plupart des maisons d’enseignement de Montréal. On peut la recevoir l’entrée en salle à tout retardataire. par la poste en s’y abonnant. Abonnement pour un an, toutes taxes incluses : 25 $ (poste par

ren voie de surface). Date de parution : Août 2007. Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec. ISSN 0843-6827. Les activités de la Cinémathèque québécoise bénéficient de l’aide financière La salle Claude-Jutra est accessible aux malentendants, fréquence 88,5 FM. du ministère de la Culture et des Communications du Québec, du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts de Montréal. Couverture : Philippe Noiret et Catherine Demongeot dans Zazie dans le métro, de Louis Malle. 52 Salle Norman-McLaren, salle raoul-barré, Foyer Luce-Guilbeault Expositions : du mardi au vendredi 11 h à 20 h a samedi et dimanche 16 h à 20 h Cinémathèque québécoise Médiathèque Guy-L.-Coté du mardi au vendredi 13 h à 20 h 335, boul. de Maisonneuve Est Café-bar du mardi au vendredi de 13 h à 22 h. Montréal (Québec) CANADA H2X 1K1 Info-programme www.cinematheque.qc.ca ou 514 842-9763 Métro Berri-UQAM

La Cinémathèque remercie tous ses partenaires et collaborateurs pour leur soutien et leur confiance.

DONATEURS EXCEPTIONNELS La Fondation René Malo ; MZTV Museum (Moses Znaimer) COLLABORATIONS SPÉCIALES Quebecor, impression de la revue ; Vision Globale, fournisseur officiel ; Publicité Sauvage, distribution de la revue. Ayant à coeur la promotion et la pérénnité de notre cinéma, Quebecor est heureuse d'appuyer la Cinémathèque québécoise, un lieu unique de diffusion et de conservation de notre patrimoine cinémathographique. N’AJUSTEZ PAS FORMES VOTRE APPAREIL ! EN MOUVEMENT Téléviseurs provenant de la collection Moses Znaimer REGARDS SUR L’ANIMATION À l’ère de la technologie numérique et de la haute définition, Formes en mouvement rend hommage à des créateurs célèbres cette exposition propose un voyage à travers 60 ans d’histoire et présente des appareils de l’histoire de l’animation ainsi que à la découverte de cette boîte à images fascinante. L’exposition N’ajustez des dessins et des marionnettes. Une exposition animée pour pas votre appareil !/Do not ajust your set! est présentée en collaboration avec MZTV Museum et Panasonic. un art qui l’est tout autant !

335, boul. De Maisonneuve Est venez voir ! (métro Berri-UQAM) les expositions de longue durée 514-842-9763 à la Cinémathèque québécoise www.cinematheque.qc.ca ENTRÉE LIBRE

prolongation jusqu’au 4 novembre TOUT LE CINÉMA DU MONDE films d'auteursetnouveautés. Classiques, cinémaétranger, 376, Mont-RoyalE.,514.287.1249 DVDenventeetlocation 380, LaurierO.,514.277.6979 42, rueMcGill,514.844.8727 TOUT www.boitenoire.com 1 LE 1 CINÉMA h à2 3 DU h - MONDE 7 / 7 ‰..7**3)0.#64.&%*" 4*-, */$'"/%"/(0#&&7*/&1*$563&4

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