OPERA V/D2MGNON ET DES RWS DEWJCLUSE

SIMONE BOCCANEGRA

SAISON 91-92

OPÉRA DAVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE

Directeur général : Raymond Duffaut

Vendredi 10 avril 20 h Dimanche 12 avril 14 h 30 Mardi 14 avril 20 h

SIMONE BOCCANEGRA

opéra en un prologue et trois actes Livret de Ftancesco-Mana Piave et Arrigo Boïto Musique de Giuseppe Verdi (Editions musicales Salabert) en langue originale

Avec le partenariat de Alliance Opéras

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PRODUCTION OPERA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE \ ^

Le Crédit local de France, Air Inter et FR3 s'associent pour une plus large diffusion de l'art lyrique en France.

L'art lyrique, fleuron de notre patrimoine musical, n'est plus un art populaire. Des représentations trop rares excluent un grand nombre d'habitants du plaisir de sa découverte.

Décidées à mettre en œuvre tous les moyens en leur pouvoir pour ouvrir plus souvent les portes de l'Opéra, trois institutions se sont réunies pour créer l'Association Alliance Opéras.

Parce que le Crédit Local de France, Air Inter et FR3 contribuent chaque jour à faire vivre la Décentralisation, ils réaffirment avec Alliance Opéras leur soutien à toutes les villes qui s'engagent à promouvoir l'art lyrique.

ALLIANCE OPERAS est aux côtés de la Ville d'Avignon pour offrir cette représentation supplémentaire du I4 avril de Simone Boccanegra de G. Verdi. Direction musicale Alain Guingal Mise en scène, éclairages, décors et costumes Antoine Selva

Maria Boccanegra Françoise Follet Un Ancella di Amelia Martine Olmeda

Simone Boccanegra Alain Fondary Jacopo Fiesto Dimitri Kavrakos Gabriele Adorno Bernard Lombardo Paolo Albiani Alain Vernhes Pietro Bertrand Kovack Un Capitano Alain Charles

ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE Direction artistique : François-Xavier Bilger

CHOEURS DE L'OPERA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Michel Capperon

CHŒURS DU CENTRE NATIONAL D'INSERTION PROFESSIONNELLE D'ART LYRIQUE PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR Direction : Michel Lasserre de Rozel

Directeur de scène : Paul-Emile Fourny Régisseur général : Jean-Claude Wellecam Directeur de producdon : Philipe Turchi Régisseurs de scène : Yolande Puig, Jean-Claude Sidot Régisseur d'orchestre : Philippe Degrenier Coiffeuse - Perruquière : Christiane Bruno Maquilleuse : Laurence Labrousse

Les perruques sont fournies par la maison Buteux (Rouen) Les chaussures sont fournies par la maison Galvin (Paris)

HISTOIRE D'UNE MÉTAMORPHOSE: SIMONE BOCCANEGRA (1875-1881)

Se rendant au Théâtre de la Fenice, à Venise, pour une reprise de La Traviata, Verdi reçut la commande d'un opéra pour le Carnaval de 1857. Le contrat fut signé le 15 mai 1856. Le musicien choisit Sivtone Boccanegra, pièce du dramaturge espagnol Antonio Garcia Gutierrez, qui lui avait déjà fourni le sujet de II Trovatore. Le fidèle et docile Francesco Maria Piave fut chargé de rédiger le livret en vers. Verdi contrôla attentivement le travail de son librettiste, multipliant les conseils et les indications, tout particulièrement pour le dernier acte de l'ouvrage. Le 6 septembre 1856, le compositeur écnt ainsi à Piave : "Je recommande beaucoup la dernière scène, lorsque le Doge ordonne à Pietro d'ouvrir les balcons ; il faut qu'on voie une très nche illuminanon, partout, dans un grand espace où l'on peut bien voir les lumières qui, peu à peu, l'une après l'autre, s'éteindront, jusqu'au moment de la mort du Doge ; alors tout tombera dans une obscurité profonde. C'est là, je crois, un moment d'un grand effet, et il ne faudrait pas que la scène ne soit pas bien faite". Une fois terminé, le livret fut soumis à la direction du Théâtre de la Fenice et à la censure autrichienne qui proposèrent diverses modificarions. En effet. Verdi avait surtout été attiré pat l'aspect patriotique de l'œuvre de Gurierrez qui mettait en scène un personnage his- torique — Simone Boccanegra, Doge de Gênes en 1339, sur fond de luttes fraticides entre deux facrions rivales — et constituait un vibrant plaidoyer pour la cause de l'unité ita- lienne. Irrité des réticences véniriennes et décidé à refuser tout compromis. Verdi déclara : "Si la Fenice ne veut pas de Simone Boccanegra, je le garderai !" La composirion musi- cale de Simone Boccanegra ne se fit pas sans difficultés et en 1857, soit un mois seule- ment avant la création au Théâtre de la Fenice, Giuseppina Strepponi, compagne du musicien, écrivait : "Verdi travaille à se tuer... et il a encore un acte à composer ; plus à orchestrer toute la parrition..." Verdi fit alors un premier envoi de musique à Venise, tout en recommandant à Piave : "La partie de Paolo est très importante ; il faut absolu- ment un baryton qui soit bon acteur ; cette parrie mal tenue pourrait compromettre l'opéra. Il est absolument nécessaire de le trouver!" L'ouvrage fut créé au Théâtre de la Fenice le 12 mars 1857. Verdi écrivit à cette occasion à sa fidèle amie, la Comtesse Maffei : "C'est un fiasco pire que La Traviata. J'avais cru bien faire cependant. Mais, sans doute, je me suis trompé." Le public fut déçu de ne pas retrouver les grandes envolées lyriques auxquelles le musicien l'avait habitué et cer- tains cririques, dont Abramo Basevi, crurent déceler dans Simone Boccanegra des fâcheux relents de wagnénsme ! En 1880, Verdi exhuma la partition de Simone Boccanegra, décidé à reprendre le sujet ' 'comme s'il s'agissait d'un opéra nouveau". Conscient des faiblesses du livret de Piave, il demanda le concours d'Arrigo Boïto. Ce dernier accepta avec empres- sement, mais suggéra à Verdi de reprendre toute la seconde partie du premier acte, en ajoutant une scène au Sénat, et une autre à l'intérieur de l'éghse de San Siro. Le musi- cien donna son accord en ces termes : "L'acte que vous avez créé dans l'église de San Siro est magnifique sous tous les rapports. Beau par sa nouveauté, beau par sa couleur historique, beau du point de vue scénique et musical, mais il m'engagerait trop et je ne voudrais pas entreprendre un tel travail. Il faut s'en tenir à la scène du Sénat. Vos critiques sont justes, mais vous, qui êtes déjà plongé dans les travaux les plus élevés, et qui pensez déjà à Otello, vous visez à une perfecdon qu'il serait impossible d'atteindre ici. Je regarde moins haut et, plus optimiste que vous, je ne désespère pas. J'admets que la table est bancale, mais si l'on ajoute quelques pieds supplémentaires, on pourrait, je crois, la faire tenir debout..." Le nouveau Simone Boccanegra triompha à la Scala de Milan le 24 mars 1881, sous la direction de Franco Faccio, avec le baryton français Victor Maurel dans le rôle dtre et le ténor Francesco Tamagno dans celui de Gabnele Adorno. ' 'Déjà avant l'exécution d'hier soir", relata le musicien à son ami Opprandino Arrivabene, "je l'aurais affirmé, si j'avais eu le temps de t'écrire, que les jambes cassées de ce vieux Boccanegra me semblaient par- faitement réparées. Le résultat d'hier soir m'a confirmé dans mon opinion." Reconnais- sant, Verdi devait confier à Victor Maurel les rôles de lago et Falstaff, et à Francesco Tamagno le personnage d'Otello. Au début de notre siècle, Simone Boccanegra connut, ainsi que de nombreux ouvrages de Verdi, une inexplicable échpse. Vienne et Bedin reprirent l'ouvrage en 1930, et deux ans plus tard, le de New York affichera Simone Boccanegra avec une éblouissante distribution réunissant Lawrence Tibbett, Ezio Pinza, Ehsabeth Rethberg et Giovanni Martinelli, sous la direction de Tullio Serafin. Parmi les plus grands interprètes du rôle ritte citons, entre autres, Carlo Galeffi, Lawrence Tibbett, Alexander Sved, Carlo Tagliabue, Tito Gobbi, Léonard Warren et, de nos jours, Piero Cappuccini, Ingvar Wixell et Renato Bruson, hste à laquelle s'ajoute aujourd'hui le nom d'Alain Fondary. André Segond

Graffiti à la gioire de Verdi, en 1859, anne'e de la première repre'sentation de Simone Boccanegra à la Scala de Milan. PROLOGUE Une place de Gênes, la nuit

Sur la place, qui s'étend devant le palais des Fiesco et l'église San Lorenzo, deux plébéiens, Pietro et Paolo, évoquent la vacance du pouvoir à Gênes. Dévoré d'ambition, Paolo Albiani arrive à convaincre Pietro de l'aider à faire élire Doge le corsaire Simone Boccanegra, vainqueur des pira- tes africains. Les deux hommes espèrent en retour or, puissance et honneurs. Rappelé par Paolo, Simone Boccanegra arrive à Gênes et apprend que la fille de l'orgueilleux patricien Fiesco, Maria, qu'il aime et qu'il a déjà rendue mère, est gardée prisonnière dans le palais. Simone Boccanegra n'a aucune envie de devenir Doge, mais Paolo lui hk remarquer que Fiesco ne pourra lui refuser la main de sa fille s'il est élu, et obtient ainsi son accord. Pietro arrive sur la place, accompagné de marins et d'artisans. Le peuple ne veut pas d'un patricien pour Doge. Paolo propose de choisir Simone Boccanegra et désigne au peuple l'impitoyable palais des Fiesco où gémit l'innocente Maria. Les représentants du peuple et Paolo conviennent de se retrouver au même endroit à l'aube d'élire Boccanegra. Fiesco quitte le palais en proie à une intense douleur car sa fdle vient de mourir. Du palais parviennent les gémissements des femmes et les Miserere des hommes. Fiesco invoque l'âme de sa fille et lui demande de prier pour lui au ciel. Boccanegra revient de la ville ; il exulte car son nom est sur toutes les lèvres. Sortant de l'ombre, Fiesco accuse Boccanegra d'être la cause du malheur de sa fille sans lui apprendre la mort de cette dernière. Boccanegra implore le pardon du patricien mais Fiesco ne répond que par des malédictions. Fièrement, Boccanegra offre sa vie mais Fiesco ne veut pas d'une telle vengeance et réclame, en échange de son pardon, la fille née de l'amour impur de Simone Boccanegra et de Maria. Désespéré, Boccanegra avoue que l'enfant a disparu, probablement enlevé. Dès lors, Fiesco reste sourd aux supplicafions de Boccanegra ; il s'éloigne, puis s'arrête un peu à l'écart pour observer Boccanegra ; ce dernier pénètre dans le palais, découvre le cadavre glacé de Maria et laisse éclater sa douleur tandis qu'au dehors les Génois saluent leur Doge par des cris de joie, les cloches sonnant à toute volée.

ACTE I Premier tableau - Les jardins du Palais Grimaldi

Vingt-cinq ans ont passé, la scène représente le jardin du Palais Grimaldi, au bord de la mer. Amelia, héritière de la famille Grimaldi, attend son bien-aimé Gabriele Adorno qui compte, avec le moine Andrea, tuteur de la jeune fille, parmi les patriciens ennemis du Doge Simone Boccane- gra. Gabriele Adorno approche, chantant une sérénade et ne tarde pas à paraître sur scène. Ame- lia s'efforce de mettre en garde le jeune homme dont elle n'ignore pas les activités de conspirateur. L'arrivée du Doge est annoncée. Boccanegra vient demander la main d'Amelia pour son favori, Paolo. Amelia demande à Gabriele Adorno d'aller chercher au plus vite le moine Andrea pour qu'il procède à leur union, puis se rend au-devant du Doge. Andrea, qui n'est autre que Fiesco déguisé en moine, arrive sur les lieux et apprend à Gabriele Adorno qu'Amelia n'est pas la fille des Grimaldi, mais une orpheline de modeste origine qui a été adoptée par la famille patricienne afin de pouvoir conserver la fortune des frères Grimaldi, bannis de Gênes. Cette révélation n'enle- vant rien à l'amour de Gabriele Adorno pour Amelia, Andrea donne sa bénédiction à leur futur mariage. Le Doge fait son entrée. Après avoir renvoyé sa suite, il reste seul avec Amelia, lui apporte la grâce des Grimaldi et plaide la cause de Paolo. Amelia avoue au Doge qu'elle aime un autre homme, qu'elle n'éprouve que répulsion pour Paolo visiblement intéressé par sa seule fortune et qu'elle n'est pas une Grimaldi. De confidence en confidence, Boccanegra comprend bientôt qu'il se trouve en présence de sa propre fille et serre Amelia sur son cœur. Après le départ de la jeune fille, Paolo s'approche du Doge pour connaître le résultat de l'entrevue. A l'annonce du refus, la haine s'empare de lui et il ordonne à Pietro d'enlever Amelia et de la retenir captive dans la demeure de l'un des conjurés, Lorenzino. Deuxième tableau - La salle du conseil Réuni dans la salle du conseil, le Sénat fait le point sur la guerre opposant Gênes à Venise. Le Doge voudrait signer la paix avec Venise mais les plébéiens et les patriciens veulent continuer la guerre. A l'extérieur éclate une émeute populaire. Dans la salle, les conseillers patriciens et plé- béiens sont prêts à s'affronter. Boccanegra impose le silence et invite le peuple à formuler ses doléan- ces. La foule acclame le Doge et fait irruption dans la salle, traînant Adorno et Fiesco, ce dernier toujours habillé en moine. Gabriele Adorno a tué Lorenzino, mercenaire qui a participé à l'enlève- ment d'Amelia, et a confié avant de mourir avoir agi sur ordre d'un puissant personnage. Convaincu qu'il s'agit du Doge, Gabriele Adorno se jette sur lui pour le frapper de son épée, mais Amelia, qui vient d'entrer, protège Boccanegra. La jeune fille confirme qu'elle a été enlevée mais elle a réussi à s'échapper et connaît le véritable coupable, qui d'ailleurs est dans la salle. Les patriciens et les plébéiens s'accusent mutuellement mais le Doge les arrête et les abjure de renoncer à leurs affrontements fratricides. Boccanegra a compris la terrible vérité. 11 ordonne à Paolo de maudire publiquement l'auteur du rapt, et Paolo, en qualité de représentant du peuple, doit répéter après lui la malédiction qui le condamne.

ENTRACTE DE TRENTE MINUTES

ACTE II Les appartements du Doge Atterré par la malédiction qu'il a été contraint de jeter sur lui, Paolo a décidé de tuer le Doge. Il verse du poison dans la coupe de ce dernier, puis il propose à Fiesco et à Adorno, qu'il a fait quérir dans leur cachot, de les aider dans leur complot s'ils acceptent d'assassiner Boccanegra. Fiesco refuse avec indignation un acte aussi lâche, mais Gabriele Adorno hésite car Paolo a insinué qu'Amelia est devenue la maîtresse du Doge. Resté seul, le jeune homme laisse éclater son déses- poir. Amelia paraît et Gabriele Adorno l'accueille par des accusations et des reproches. La jeune fille ; lui avoue qu'elle aime le Doge mais, tenue par sa promesse, ne lui révèle pas qu'il est son père. Entendant le Doge approcher, Amelia cache Gabriele Adorno sur le balcon. Boccanegra demande à sa fille l'idenuté de celui qu'elle aime. Au nom de Gabriele Adorno, il apprend à Amelia que le jeune homme figure sur la liste des conspirateurs. Amelia implore la clémence de Boccanegra ; ce dernier promet son pardon à Gabriele Adorno s'il se repend puis demande à sa fille de le laisser seul. Très las, Boccanegra saisit la coupe empoisonnée, la boit et sombre peu à peu dans le sommeil. Amelia revient juste à temps pour empêcher Gabriele Adorno de poignar- der le Doge. Réveillé brutalement, Boccanegra révèle sans le vouloir qu'Amélia est sa fille ; Gabriele Adorno frémit à l'idée du crime qu'il s'apprêtait à commettre et s'incline respectueusement devant le Doge. Une nouvelle émeute éclate aux portes du palais. Gabriele Adorno, qui a choisi de se ranger aux côtés du Doge, va au-devant des patriciens pour leur transmettre le message de paix de ce dernier ; en retour, Boccanegra promet à Gabriele Adorno la main de sa fille. ACTE III Une salle du palais des Doges donnant sur la mer La révolte a échoué. Fiesco retrouve son épée et sa liberté. Paolo, par contre, est conduit au gibet ; il avoue à Fiesco son double forfait ; il est responsable de la tentative d'enlèvement d'Amelia, qui est en train d'épouser à ce moment-là Gabriele Adorno, et il a empoisonné Boccanegra. Fiesco est bouleversé par cette révélation et ne souhaitait pas une telle vengeance. Epuisé par le poison, qui travaille lentement, Boccanegra affronte Fiesco une dernière fois ; il rappelle au chef des patri- ciens qu'il lui a jadis promis son pardon s'il lui remettait sa petite fille ; il peut maintenant rem- plir cette condition car l'enfant de Maria n'est autre qu'Amelia Grimaldi. Lorsque le cortège nuptial arrive au palais, Boccanegra révèle à Amelia que Fiesco est son grand-père. Apôtre de la paix, Boccanegra remporte une ultime victoire en se réconciliant avec Fiesco. Il a encore la force de bénir les jeunes époux avant d'expirer. Bouleversé, le vieux Fiesco annonce aux Génois la mort de Simone Boccanegra et le nom de leur nouveau Doge, Gabriele Adorno. Direction inusicale Mise en scène, décors, Direction des chœurs Alain Guingal costumes et éclairages Michel Capperon Antoine Selva

De 1975 à 1981, il dirigera à Après avoir obtenu en deux ans ses Après des études secondaires et l'Opera d'Avignon Thaïs zvcc]osé deux premiers prix à l'unanimité musicales (piano, percussion, har- Van Dam, Simone Boccanegra au CNSM de Paris et étudié le monie), Michel Capperon décide avec G. Dimitrova et Renato Bru- chant et l'art lyrique, Antoine de s'orienter vers la direction d'or- son, Traviata avec Maria Chiara et Selva devient élève de Germaine chestre. Il étudie à Strasbourg avec des concerts lyriques avec Shirley Lubin qui lui transmet son art de J.-S. Béreau et suit dans le même Verrett et Ruggero Raimondi. Sa l'interprétation, puis d'Elisabeth temps des stages de direction au- carrière internationale l'a conduit Brasseur, dans sa célèbre chorale. près de Pierre Dervaux. sur les plus grandes scènes, où il Devenant soliste, il travaillera avec Nommé deuxième chef d'orches- a pu diriger June Anderson, Ga- des gens illustres : Knapperbusch, tre permanent et chef des chœurs briel Bacquier, Mirella Freni, Paul Paray, Karajan, Margarita au Théâtre des Arts de Rouen, il B. Hendricks, Alfredo Kraus, Rug- Wallmann et Visconti. En 1965 et y dirige des œuvres lyriques, The gero Raimondi, Renata Scotto, 1966, les représentations de rape ofLucretia (Britten), la Dame Léontina Vaduva entre autres et Norma avec Callas à l'Opéra lui Blanche (Boieldieu), La Fournaise grands interprètes. Il est invité offrent dans la personne de l'illus- Ardente (Britten), Lysistrata (Quil- régulièrement au Staatsoper de tre cantatrice tout ce qu'il a vu et let). Les Enfants du Ciel (Tisné), Vienne. En 1988, il a ouvert la sai- rêvé jusque-là en une inoubliable des spectacles chorégraphiques : son de l'Opéra de Paris en diri- synthèse. La Monnaie de Bruxelles Giselle (Adam), La Belle au Bois geant avec A. Fondary. l'engage en 66 au sein de l'Opéra Dormant (Tchaïkovski), Cendril- En Russie, il a enregistré avec le Studio où il chante Schaunard de lon (Prokofiev) et plus de trente ténor William Mattenzzi. En sep- La Boheme et Figaro du Barbier. opérettes. tembre dernier, il a dirigé Hen- Depuis 1976, il a mis en scène et II y apprend surtout comme assis- ri Vili àt Saint-Saéns pour l'inau- décoré des ouvrages aussi divers tant de Paul Ethuin, un des meil- guration du Théâtre Impérial de que La Boheme. Attila. Faust, leurs chefs lyriques français, une Compiègne. Il a dirigé Don Qui- Thaïs, Les Chouans, Une Nuit à grande partie du répertoire : plus chotte à l'Opéra de Monte-Carlo Venise, La Favorite, Andrea Che- de quarante opéras. et à Florence avec R. Raimondi nier, Lucia di Lammermoor, Un Nommé chef des chœurs de puis ce sera Rigoletto à Bilbao avec Ballo in Maschera, Manon Lescaut l'Opéra d'Avignon et des Pays de Alfredo Kraus. L'Opéra d'Avi- et Don Giovanni. En 89/90 il a Vaucluse depuis le début de la sai- gnon l'accueilli en début de saison mis en scène Rigoletto et la Tosca, son 90/91, il assure également la dans la Boheme. en 90/91, la Traviata qui a été direction musicale de plusieurs montée dans toutes les grandes vil- productions. les de France puis une toute nou- velle production de Turandot et récemment la Boheme. Françoise Pollet Alain Fondary

Françoise Pollet débute en 1983 à l'Opéra de Lübeck, Quel chemin parcouru depuis le maître verrier du dans le rôle de la Maréchale du Rosenkavalier. Elle boulevard Voltaire et les débuts en 1984 à l'Opéra interprète également Fiordiligi de Cosi Fan Tutte, de Paris dans laJerusalem de Verdi, et à Bercy dans Donna Anna de Don Giovanni, Amelia de Un Ballo Aïda. Il retrouvera le Palais Garnier en 1987 pour m Maschera, le rôle titre à'Arabella et Elisabeth de Montségur àc: Landowski ainsi que pour Don Carlo Tannhaüser. En 1986, elle a créé Malven, de de Verdi et Rigoletto en 1988. Il reviendra aussi à R. Strauss au Festival de Radio-France. Ses débuts Bercy en 1987 pour Nabucco (qu'il rechanrera aux en France ont lieu à l'Opéra de Marseille en 1986 Chorégies d'Orange en 1989) puis pour en dans le rôle d'Agathe du Freischütz. En 87, elle fait 1989. En 1985 à la Scala de Milan, il remplace au ses débuts à l'Opéra de Paris dans le rôle de Vitellia pied levé Piero Cappuccini dans . On l'y rede- de La Clemenza di Tito. Elle a chanté récemment mandera en 1986. Après au Sieglinde de Die Walküre sous la direction de Marek Covent Garden de Londres en 1985, (où il revien- Janowski. Elle apparaîtra la saison prochaine dans le dra pour Otello en 1989), San Francisco en 1987 La rôle de la Maréchale du Rosenkavalier au Capitole Tosca, Dallas La Tosca et surtout le Metropolitan de Toulouse où elle a aussi chanté le rôle de Leo- Opera de New York en décembre 1988 Cavalleria nora d'// Trovatore. Françoise Pollet a été révélée par Rusticana puis en 89-90 Gioconda et Samson et ses enregistrements ; l'intégrale des Huguenots de Dalila. La Fenice de Venise La Tosca, Barcelone et Meyerbeer ou le récital L'Opéra Français consacré à Vienne Samson et Dalila, Munich Nabucco, Franc- des extraits d'opéras de Berlioz, Halévy, Gounod, fort La Tosca font tous appel à ses talents de chan- Massenet... Chez Erato : Henri VIII de Saint-Saëns, teur et d'acteur. Alain Fondary, c'est d'abord Verdi : Bérénice d'Albéric Magnard ou Ariane et Barbe- Nabucco, Amonasro, Posa, Rigoletto, Iago, Luna, Bleue de Paul Dukas. Elle est la créatrice de l'œuvre Macbeth, Falstaff. C'est aussi Puccini avec Jack Rance de Rolf Libermann Médéa, qu'elle interprétera sur de La Fanciulla del West et surtout Scarpia de Tosca. scène en Allemagne à l'ouverture de la saison Il fut le dernier Scarpia de Karajan à Salzbourg en 1995-1996. Elle a fait ses débuts en septembre 1991 89, avec Pavarotti. Mais c'est aussi le répertoire fran- sur la scène de l'Opéra de Paris-Bastille dans la Com- çais : Carinen, , Les Contes d'Hoffmann, tesse des Nozze di Figaro ; elle apparaîtra également Hérodiade aux Chorégies d'Orange en 87, Thais à pour la première fois en juin 1992 au Théâtre de la l'Opéra Comique de Paris et à Toulouse, en atten- Monnaie à Bruxelles dans Cassandre des Troyens de dant et Saint-Saëns avec Henri VIII, Berlioz. Françoise Pollet a chanté sous la baguette en 89 à Montpellier, et Samson et Dalila dont il de Giulini, Ozawa, Prêtre, Cambreling, Pritchard, incarne le grand prêtre aux côtés de Placido Albrecht.. En 1992-93, elle enregistrera des oeuvres Domingo. Avec Simone Boccanegra, il va assumer de Webern sous la direction de Boulez chez Deuts- l'une des figures les plus complexes que Verdi ait che Grammophon et La Dammation de Faust sous écrites pour baryton. la direction de Dutoit chez Decca... L'Opéra d' Avi- gnon l'accueille pour la première fois. Dimitri Kavrakos Bernard Lombardo Alain Vernhes

Natif d'Athènes, Dimitri Kavralcos Lauréat de plusieurs concours Alain Vernhes fait ses études musi- y poursuit de brillantes études internationaux : Caruso de Milan, cales au Conservatoire National de musicales au Théâtre National de Prix Georges Thill, 'Voix d'Or, Musique de Lyon où il obtient les cette ville, avant de chanter sur les Vinas de Barcelone... Il a fait ses premiers prix de chant, d'opérette plus grandes scènes. Il est invité débuts dans le rôle de Gabriele et d'opéra à l'unanimité. Au Con- régulièrement au Metropolitan Adorno dans Simone Boccanegra cours National des Voix d'Or, il se Opera, à l'Opera de Chicago, au à l'Opéra des Flandres aux côtés de voit décerner en 1970 le premier Covent Garden, à l'Opéra de Van Dam sous la direction de second prix Hortense Schneider, et Paris, la Scala de Milan, à Florence, Cambreling en 89, puis il a chanté le premier prix Voix d'Or d'Enrico Rome, Bordeaux, Aix-en-Pro- Cavallena Rusticana sous la direc- Camso. De 1969 à 1972, il fait vence, Marseille et dans les festi- tion de Carlo-Felice Cillario en partie de la troupe permanente de vals de Salzbourg, Bregenz et Australie. En 90-91, Bernard Lom- l'Opéra de Lyon. LDurant ces trois Glyndebourne. Il a chanté aux bardo débute sur quatre scènes années, il tient les emplois de bary- côtés des plus grands orchestres internationales : Simone Boccane- ton. En 1972, à la dissolution de sous la baguette de chefs tels : gra au Grand Théâtre de Genève, la troupe de l'Opéra Nouveau il Daniel Barenboïm, James Conlon, Cassio dans Otello aux côtés de arrête le chant. C'est en 1981 qu'il Charles Dutoit, Edo de Waart, Placido Domingo à l'Opéra Bas- revient à la scène avec le concours Bernard Haitink, James Levine, tille ainsi qu'au Wiener Staatsoper et l'appui de Raymont Duffaut. Giuseppe Parane, Helmut Rilling et Lodoïska de Chembini à la Scala De 82 à 85, il fait partie de la et Sir Georg Solti. Durant ces der- de Milan sous la direction de Ric- troupe de l'Opéra d'Avignon nières saisons, nous avons pu cardo Muti. Bernard Lombardo a tenant les premiers et seconds rôles l'entendre à Marseille dans Anna interprété cet été au Festival de de baryton, aux côtés des artistes Bolena, au Metropolitan Opera Saint-Céré le rôle principal des les plus prestigieux. En 83, il dans Luisa Miller et Don Giovanni, Contes d'Hoffmann ; il a inter- quitte Avignon pour entreprendre à Naples dans Lucrezia Borgia, en prété pour la première fois Rodolfo une carrière internationale. Sous la ouverture de Festival à Londres dans La Boheme pour le Glynde- direction de Paul Ethuin, il a inter- dans Nabucco et au Théâtre du bourne Tour. 11 est apparu derniè- prété les grands rôles du réper- Châtelet dans Samson et Dalila rement à Liège dans Nabucco et à toire : Scarpia, Charpless, Nilakan- dirigé par James Conlon. 11 est Genève dans Benvenuto Cellini. tha, Marcello, Inigo Gomcz, Bar- invité permanent de l'Opéra de Parmi ses prochaines prises de rôles tholo, le Prince de Bouillon, Des Chicago depuis 1980 où il a chanté importantes : le rôle-titre de Faust Grieux, Donner, Ourrias, Pizzaro. les principaux rôles du répertoire. de Gounod, ainsi qu'Alfredo dans On peut noter les quatre rôles des 11 a enregistré Don Giovanni pour La Traviata. Bernard Lombardo Contes d'Hoffmann, Géronte EMI (Bernard Haitink) et Otello chantera dans Esclarmonde de dans Manon Lescaut, le Comte de pour Decca (Sir Georg Solti). Massenet à l'Opéra-Comique en Lucrezia Borgia en 91-92 (Mar- L'Opéra d'Avignon l'a déjà ac- novembre 1992. seille). cueilli dans Lucia di Lammermoor. Martine Olmeda Bertrand Kovack Alain Charles

Après avoir étudié avec le Maestro Betttand Kovack fait ses études Alain Charles est né à Paris où il Puig à Barcelone, Marune Olmeda musicales au Conservatoire de Bor- effectue ses études musicales au est engagée sur de nombreuses scè- deaux. Il est remarqué par Roger Conservatoire de cette ville. Il étu- nes telles que Toulouse, Montpel- Lalande qui l'engage pout le rôle die parallèlement le chant avec lier, Metz, Avignon. Elle participe de barman dans La Charrue et les René Bianco, le solfege avec une première fois au Festival Etoiles (création mondiale en 69). madame Gilles et la mise en scène d'Otange dans le tôle d'Anna de La même année, il obtient le pre- avec José Beckms qui fut directeur Nabucco, au Festival Massenet à miet prix Henri Duparc aux Voix de scène à l'Opéra de Paris. En l'Opéra de Montpellier, elle chante d'Or. En 70 Gérard Boireau l'en- 1969, il obtient le premier ptix de le rôle de madame Fabien dans Vol gage comme deuxième baryton au chant de Paris, il est en 1970 lau- de Nuit de Dallapiccola. Elle Grand Théâtre de Bordeaux où il réat Voix d'Or, et la même année, donne un récital de Mélodies de reste six ans, jouant de nombreux il est lauréat de la Bourse de la Bedioz à l'Opéra Bastille. Invitée rôles de composition. Lors d'une vocation et finaliste au concours de à nouveau au Festival d'Orange, audition, il est remarqué par Ro- la Scala de Milan. Il débute elle interprète le rôle de Tebaldo land Giard, directeur du Théâtre comme baryton dans Roméo et Don Carlo, puis celui de la grande de Rennes, qui l'engage pom But- Juliette. Il se produit à Bologne prêtresse de Aida. Elle travaille terfly, L'Ope'ra d'Aran, Le Jon- dans Les Pêcheurs de Perles avec actuellement avec le Maestro Thio- gleur de Notre-Dame, Ciboulette Beniamino Prior et Jeannette las en Italie et son répertoire évo- etc. En 1973 : premiers pas en Bel- Pilou. Puis c'est Manon avec Ara- lue vers les grands rôles de mezzo. gique avec Histoire d'Opérettes gall à Rouen et Lakmésm les scènes Elle a participé à la reprise de puis de nombreux spectacles à Belges. Il chante successivement L'Amour des Trois Oranges (pro- Liège, Verviers, Charleroi, Mons, Carmen, Le Roi d'Ys, La Traviata duction de l'opéra de Lyon) à Sao Namur, etc. En 76, il obtient le et Mireille. Alain Charles appar- Paulo (tôle de Smeraldine). Elle va ptemier prix de la Ville d'Avignon dent à la troupe permanente de interpréter la cantate de Prokofiev au Concours International d'Opé- l'Opéra d'Avignon et des Pays de Alexandre Newsky sous la direc- rettes de cette ville. Les proposi- Vaucluse, tion d'Alain Lombard. Elle chan- tions affluent de France et de tera le rôle du compositeur dans Belgique. Il se produit dans un Ariadne auf Naxos, celui de Médée vaste répertoire d'opérettes et dans le Niédée de Carpentier à d'opéras-comiques. Il participe à l'Opéra Comique et à l'étranger. de nombreuses émissions de radio Durant la saison 90-91, l'Opéra et de télévision. Avignon l'invite d'Avignon et des Pays de Vaucluse régulièrement et c'est toujours avec l'a accueillie de nombreuses fois : plaisir que l'on retrouve cet artiste dans Carmen, U Ritorno di Ulisse dont les qualités vocales et scéni- in Patria, Le Nozze di Figaro et le ques sont en constante progression. Requiem de Mozart. ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE Directeur artistique : François-Xavier Bilger

Violon super soliste : Cordelia Palm Premier violon solo : Sylvie Negrel Premiers violons : Sylvie Bonnay, Marc Aidinian, Jean-Luc Amiel, Cécile de Rocca-Serra, Jeanne Maizoué, Zelsko Haliti Seconds violons : Jean-Claude Tassiers, Gabriella Kovacks, Anne-Marie Bernard, Nathalie Cau- lier, Marie-Georges Picard, Pascale Watelle Altos •. Fabrice Durand, Marie-Claude Conrad, Patrick Aubert, Anne-Marie Aulus, Annie Bal- dacchino, Michel Tiertant Violoncelles : Alain Avcioglu, Lucienne Nottelet, Victor Bahuaud, Jean-Christophe Bassou, Chantai Cartigny Contrebasses : Frédéric Béthune, Farshad Soltani, Jean-Claude Galigne, Jean-Pierre Bigonnet Plûtes : Odile Bruckert, Nicole Libraire Hautbois : Frédéric Costantini, Thierry Guelfucci Clarinettes : François Slusznis, Christophe Hocquet, Didier Breuque Bassons: Robert Malbec, Pascal Chabaud, Luc Berrichon Cors: Yves Stocker, Jean-Pierre Jouannie, Eric Sombret, Emile Dal'Bello Trompettes : Hervé Cunty, Thierry Aubier, Alain Longearet Trombones : Didier Comte, Bernard Buffet, Guy Barthalay Timbales : Marie-Françoise Antonini Percussions : Hervé Catil Harpe : Maryvonne Dupire

Régisseur : Philippe Degrenier

Musicien remplaçant : Violon : Corinne Puel

Musiciens supplémentaires : Violons : Ambroise Chevalier, Jacques Nottelet, Monique Seignardie Violoncelle : Bertrand Malmasson Clarinette : Daniel Paloyan Tuba : Daniel Beltramo

Musiciens de scène : Trompettes : Tristan Hugon, Florence Pascal, David Pizon, Jean-Marie Villard Trombones : Anne Cartigny, Fabien Cattale, Vincent Elix, Alexandre Manzanares Percussions: Raoul Cospen, Rachel Faucon CHŒUR DE L'OPERA D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Micliel Capperon Soprani •. Suzy Bonet, Marie-Claude Burger, Annie Gounon, Vanina Merinis, Farida Mulheisen, Nicole Pierboni, Christel Simonel, Michèle Thibaud Alti: Patricia Bernard, Magali Cunty, Victoria Ferment, Tania Krestinsky, Christiane Lahondes, Bernadette Laude Ténors : Yves Blanc, Francis Choukroune, Michel Feron, Pierre Mestres, Serge Mione, Armand Nony, Julien Olivier, Roland Salmon, Henri Subrin, Michel Vincent Barytons basses : Henri Auteuil, Claude Chêne, André Cluchier, Jacques Fauroux, Pino Manci- nelli, Hervé Pyot, Luc Seignette Pianiste répétitrice : Florence Goyon Régisseur : Jean-Claude Sidot Chœurs supplémentaires : Ténors •. Alain Brumeau, Eric Girard, Patrick Jeanne Barytons basses : Bruno Chapoutot, Vincent Dufour, Michel Godon, Hervé Jandard, Marc Tinot

CHŒURS DU CENTRE NATIONAL D'INSERTION PROFESSIONNELLE D'ART LYRIQUE PRO VENCE-ALPES COTE D'AZUR Directeur : Michel Lasserre de Rozel Soprani •. Arnaïd Nazarian, Floriane Rolland, Christine Vetgeron, Pascale Verheecke, Sylvie Vilaceque Ténors : Sylvain Bocquet, Gérard Thomas Baryton : Pascal Porquct

irÎAND^ ^ 'ROVER ' ROVER VOTRE CONCESSIONNAIRE T7 A Z.l. de Fontvert - 84130 Le Pontet - Tél. 90.32.31.31 S. V . /l.. Route d'Avignon - 84300 Cavaillon - Tél. 90.78.36.78

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Enrichi d'une très agréable verriere où l'on retrouve la décoration raffinée de Régine Viaud, le Bain Marie vous accueille après le spectacle. Bar - Salon 5, rue Pétramale - 84000 Avignon Tél. 90.85.21.37 SAISON D'OPERAS 91-92

DIE ZAUBERFLOTE de Wolfgang-Amadeus Mozart (Nouvelle production) Dimanche 27 octobre 14 h 30 - Mardi 29 octobre 20 h 30 Jeudi 31 octobre 20 h 30

LA BOHEME de Giacomo Puccini Vendredi 29 novembre 20 h 30 - Dimanche 1" de'cembre 14 h 30

DER FLIEGENDE HOLLANDER de Richard Wagner Dimanche 19 janvier 14 h 30 - Mardi 21 janvier 20 h 30

VERDI / MESSA DI REQUIEM

Samedi 22 février 20 h 30 - Dimanche 23 février 14 h 30

Création à Avignon NOCES DE SANG de Chades Chaynes Vendredi 27 mars 20 h 30 - Dimanche 29 mars 14 h 30

SIMONE BOCCANEGRA de Giuseppe Verdi Vendredi 10 avnl 20 h - Dimanche 12 avril 14 h 30 Mardi 14 avril 20 h

LES PECHEURS DE PERLES de Georges Bizet Vendredi 29 mai 20 h 30 - Dimanche 31 mai 14 h 30

PROCHAINE MANIFESTATION

Samedi 23 avril 14 h 30 - 20 h 30 Dimanche 26 avril 14 h 30

NOS FOLLES ANNEES Opérette de Jacques METEHEN Direction musicale : Michel CAPPERON Mise en scène et chorégraphie : Jacques FABRE Maquettes des décors : Antoine SELVA Costumes : Aristide BOYER Maquettes des costumes : Henry DELANNOY Anne-Marie LYONNAZ - Jacqueline GUY Maguy GAUTHIER - Cathy ALBERT - Mania MHAIDZE Philippe FARGUES - Chrisrian ASSE - Jean-Claude CALON Jacques DUPARC - Christian BOREL - Jacques LEMAIRE Jacques FABRE - Michel GRISONI - Alain CHARLES

Avec la participation de Jean-Charles GIL danseur étoile

Opéra d'Avignon et des Pays xle Vaucluse Directeur de la publication : Raymond Duffaut B.P. 111 - 84007 Avignon Cedex Tél. 90.82.42.42 (direction) - 90.82.23.44 (location) Brochure réalisée par Charlyne Biaise

IP^III Conseil Régional % * p J Provence-Alpes- ^ Côte d'Azur VOJCLÜSC