DOSSIER DE PRESSE

12ème FESTIVAL D’ART LYRIQUE DE SALON-DE-PROVENCE

Du 11 au 14 août 2017 SOMMAIRE

1- COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2- LE PROGRAMME 3- L’ASSOCIATION MEZZA-VOCE 4- LE PRÉSIDENT D’HONNEUR 5- LE PARRAIN 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET 7- LES JEUNES TALENTS LYRIQUES 8- LES ARTISTES 9- LE CHŒUR DE L’OPÉRA DE PARME

10- STEFANO GIAROLI – DIRECTEUR MUSICAL ET CHEF D’ORCHESTRE DE L’ORCHESTRA SINFONICA DEI "CANTIERI D’ARTE" 11- ALESSANDRO BRACHETTI- METTEUR EN SCÈNE 12- LE FESTIVAL D’ART LYRIQUE EN PHOTO 13- SALON-DE-PROVENCE ET SON PATRIMOINE 14- NOS PARTENAIRES 15- INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS 1- COMMUNIQUÉ DE PRESSE

12ème édition du Festival d’Art Lyrique de Salon-de-Provence Les 11 – 12 – 13 et 14 août 2017 Château de l’Empéri - Cour Renaissance – 13300 Salon-de-Provence Alain FONDARY - Président d’Honneur Mathias Pérès - Parrain Pour cette 12ème édition du Festival d’Art Lyrique de Salon-de-Provence, le compositeur français Georges BIZET (1838-1875) sera particulièrement mis à l’honneur lors de deux soirées, les 11 et 12 août, consacrées à la représentation de . De grands solistes de renommée internationale se produisant sur toutes les plus prestigieuses scènes lyriques européennes, tels que Valter BORIN, Mihaela DINU, Frédéric CORNILLE, pour ne citer qu’eux, s’uniront pour interpréter cet opéra, l’un des plus représentés dans le monde. Carmen, la sulfureuse cigarière, sera interprétée par la superbe mezzo-soprano bolognaise, Claudia MARCHI, laquelle s’est produite sur les plus grandes scènes mondiales aux cotés des plus prestigieux interprètes comme par exemple , ou Cecilia Bartoli. Elle a fait de Carmen son personnage de référence. L’un des plus grands chœurs au monde, le chœur de l’Opéra de Parme (Chef de chœur : Emiliano ESPOSITO) et L’Orchestre Symphonique « Cantieri d’Arte » de Reggio Emilia, accompagneront ces voix d’exception, sous la direction musicale du Maestro Stefano GIAROLI, avec une mise en scène d’Alessandro BRACHETTI. La soirée du 13 août rendra hommage à la rencontre miraculeuse entre W.A MOZART et Lorenzo DA PONTE, qui vont donner naissance à trois des plus grands chefs-d’œuvre de tout le répertoire lyrique : « Così fan tutte » en 1790, « Les Noces de Figaro » en 1786, « Don Giovanni en 1787 ». La première partie de cette soirée sera dédiée à un concert lyrique où la narration se conjuguera avec l’interprétation d’extraits des trois opéras. Jacques Bertrand, créateur de ce festival et Président de l‘association Mezza-Voce, retracera toute l’histoire de la collaboration entre ces deux génies, récit ponctué par le talent de Catherine BOURGEOIS, mezzo-soprano, Mihaela DINU, soprano, Léa BECHET, soprano, Bertrand DI BETTINO, ténor, et Clorindo MANZATO, baryton, accompagnés au piano par Stefano GIAROLI. Durant la seconde partie de cette soirée, le public pourra assister à la projection sur écran géant du superbe film « Moi, Don Giovanni » de Carlos Saura, récompensé par un César en 1977 pour sa réalisation magistrale de « Cria Cuervos ». Pour clôturer cette 12ème édition, le 14 août, traditionnellement, les jeunes talents interprèteront les grands airs du répertoire lyrique (Puccini, Verdi, Mozart, Bizet..). Probablement grands de demain, ces solistes sont issus des Conservatoires et Ecoles de Musique de la région. Leur talent est déjà largement affirmé. Un grand moment d’art lyrique, inoubliable de beauté et d’émotion. Fabienne DI LANDRO, Chef de Chant de l’Opéra de Marseille accompagnera au piano ces jeunes artistes en devenir.

* La liste des artistes participants peut être sujette à modification en cas de force majeure 2- LE PROGRAMME Les 11 et 12 août à 21h30 (entrée 43€) CARMEN Personnages et Interprètes  Carmen: Claudia MARCHI  Don José: Valter BORIN  Micaëla: Mihaela DINU  Escamillo: Frédéric CORNILLE  Frasquita: Léa BECHET  Mercedes: Stefania FERRARI  Zuniga: Massimillano CATELLANI  Le Ramendado : Giovanni Maria PALMIA  Dancaïre: Giullo Alessandro BOCCHI  Morales: Franco MONTORSI

 Chœur de l’Opéra de Parme, Chef de Chœur : Emiliano ESPOSITO Enfants du Conservatoire de Salon-de-Provence  Orchestre Symphonique “Cantieri d’Arte”, Direction musicale : Stefano GIAROLI  Mise en scène: Alessandro BRACHETTI Le 13 août QUAND LORENZO DA PONTE ET W.A.MOZART SE RENCONTRENT…  1ère partie : 19h00 à 21h00 : MOZART & DA PONTE – Grand concert lyrique (entrée 18€) Les artistes interpréteront des extraits d’opéras: Les Noces de Figaro (1786), Don Giovanni (1787), Così fan tutte (1790) Avec  Catherine BOURGEOIS, mezzo-soprano,  Mihaela DINU, soprano,  Léa BECHET, soprano,  Bertrand DI BETTINO, ténor  Clorindo MANZATO, baryton,  Stefano GIAROLI, piano  Jacques BERTRAND, narrateur  2de partie : 21h30 : Projection sur écran géant: « Moi, Don Giovanni » un film de Carlos Saura – 2009 (entrée libre)

Le 14 août 21h00 (entrée 15€) SOIRÉE DES JEUNES TALENTS LYRIQUES Pour clôturer cette 12ème édition du Festival d'Art Lyrique de Salon-de-Provence Les Jeunes talents lyriques interpréteront les grands airs du répertoire lyrique (Puccini, Verdi, Mozart, Bizet...) accompagnés par Fabienne Di LANDRO de l'Opéra de Marseille, piano 3- L’ASSOCIATION MEZZA-VOCE

MEZZA-VOCE, UNE BELLE AVENTURE DEPUIS ONZE ANS En compagnie de quelques amis, nous avons créé il y a onze ans "MEZZA-VOCE" pour faire partager au plus grand nombre notre passion de l’art lyrique. Grâce au soutien de la Municipalité de Salon-de-Provence, nous avons pu rapidement proposer des manifestations de qualité : ainsi dès la première année, nous présentions sur la scène du Château de l’Empéri le chef-d’œuvre de Mozart : "Don Giovanni". Ce coup d’essai ambitieux, fut le point de départ d’une activité lyrique continue : en 2007 "" puis un hommage à "Maria Callas", avec la participation d’artistes internationaux ; l’ampleur du succès de cette soirée exceptionnelle, nous permit de reprendre cet hommage à Marsciano en Italie devant un public enthousiaste. En 2008, la représentation de "Madame Butterfly" donnée à l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Giacomo Puccini, fût une grande réussite. Pour la quatrième édition de notre Festival, nous présentions une nouvelle production de "La Traviata" dans des décors de Roman Polanski et un hommage à "Luciano Pavarotti". En ce qui concerne l’édition 2010, nous avions décidé de présenter "Carmen" ; compte tenu de la complexité du chef-d’œuvre de Bizet, ce fut pour nous, un véritable défi d’accueillir plus de 100 participants (solistes, chœur, orchestre) pour mener à bien cette magnifique, mais redoutable entreprise. Depuis 2011, nous avons rejoint la Cour Renaissance, véritable boite à musique, avec une nouvelle fois "Don Giovanni" et en 2012 avec "Le Barbier de Séville", deux éditions plébiscitées. Toutefois, notre plus prestigieuse édition fut probablement celle de 2013, qui célébrait "Marseille capitale Européenne de la Culture", mais également le bicentenaire de la naissance de l’un des titans de la musique lyrique : "Giuseppe Verdi". A cette occasion nous avons présenté "La Traviata" et un formidable "Concert de Gala en Hommage à Verdi" avec la participation de quatre solistes internationaux, du prestigieux Chœur de l’Opéra de Parme et de l’Orchestre Symphonique "Cantieri d’Arte" avec une grande exposition "Giuseppe Verdi", qui eut non seulement l’honneur du Musée de l’Empéri à Salon, mais également de l’Université d’Avignon et de notre magnifique ville jumelle de Gubbio en Italie ; 2013 restera pour nous tous une année inoubliable. 2014 fut dédiée à Puccini avec une très convaincante "" devant une salle pleine et enthousiaste. Malgré ces moments très forts et gratifiants, notre première ambition à travers le festival, reste de permettre à de jeunes artistes de talent de s’exprimer aux côtés de solistes de renommée internationale, et peut-être ainsi devenir le tremplin dont ils rêvent, pour se produire sur des scènes prestigieuses ; c’est la raison pour laquelle nous consacrons traditionnellement une soirée du festival, aux "Jeunes Talents Lyriques" accompagnés par Fabienne di Landro de l‘Opéra de Marseille. Pour célébrer en 2015 dix années d’opiniâtreté, de détermination, de joie, de bonheur, nous avons revisité toutes les soirées que nous avions partagées avec le public, en compagnie de tous les artistes, d’une indéfectible amitiés, qui sont à nos côtés depuis le premier jour, et seront encore parmi nous en 2017 : le Chœur de l’Opéra de Parme, l’Orchestre Symphonique “Cantieri d’Arte”, le Maestro Stefano Giaroli, Mihaela Dinu, Frédéric Cornille, Catherine Bourgeois, Léa Béchet, Fabienne Di Landro. Cette année nous avons l’honneur de recevoir l’immense artiste Claudia Marchi, mezzo soprano, le grand ténor Valter Borin, et le baryton Clorindo Manzato qui ont accepté notre invitation pour rendre hommage à Georges Bizet, puisque nous présenterons deux grandes soirées « CARMEN » avec l’Orchestre Symphonique “Cantieri d’Arte” mise en scène par Alessandro Brachetti ainsi qu’une soirée, Grand Concert Lyrique, consacrée à Lorenzo da Ponte et W.A Mozart.

Jacques Bertrand, Président 4- LE PRÉSIDENT D’HONNEUR ALAIN FONDARY UNE IMMENSE CARRIERE INTERNATIONALE UNE VOLONTE DE TRANSMETTRE

Après avoir exercé le métier de souffleur de verre et pratiqué le judo à haut niveau, Alain Fondary prend ses premiers cours de chant avec le baryton André Baugé dans les années 60. Il découvre sa vocalité à plus de 30 ans, et ne fera ses premiers pas sur scène avec Tonio dans "Paillasse" à Cherbourg que 6 ans plus tard… Dés lors, le déroulement de sa carrière restera exemplaire. Pendant plus de 48 ans, il pratique son art au plus haut niveau, sa voix d’une rare ampleur, son timbre mordant mais également sa technique accomplie qu’il s’est forgée auprès des grands maîtres italiens, ont fait de lui l’interprète idéal des rôles de barytons dramatiques. Son répertoire compte plus de 30 rôles parmi lesquels Scarpia de Tosca de Puccini, le rôle titre de Rigoletto, Iago dans Otello et quasiment tous les barytons verdiens, mais également le grand prêtre de Samson et Dalila de Saint-Saens et la plupart des barytons de l’œuvre de Massenet…Cet homme au destin hors normes a côtoyé les plus grands artistes d’ à Riccardo Muti, de Georges Prêtre à Nello Santi, il a partagé l’affiche avec les chanteurs les plus prestigieux : Luciano Pavarotti, Nicolaï Ghiaurov, Placido Domingo, Ghena Dimitrova entre autres. Sa carrière internationale l’a amené à se produire à de nombreuses reprises sur des scènes mythiques : le Metropolitan Opéra de New York, La Scala de Milan, le Festival de Salzbourg, le Théâtre Colon de Buenos- Aires…Les citer tous reviendrait à faire la liste exhaustive des plus grands lieux lyriques de notre planète… Sa parfaite technique lui a permis de se consacrer totalement à l’interprétation et son credo "seule la pensée doit s’entendre" en a fait une légende de l’expression dramatique associée à l’art du chant. Il fait honneur à cette lignée incomparable de barytons français, qui ont porté le flambeau que leur avait transmis Victor Maurel au XIXe siècle en créant Iago (Otello) et Falstaff à la demande de Giuseppe Verdi. A une nouvelle génération de chanteurs lyriques, Alain (que tous ceux qui le connaissent surnomment Nounours) transmet non pas seulement son savoir, non pas exclusivement sa passion, non pas uniquement son envie et son bonheur d’artiste mais bien l’ensemble de ces données indissociables qui forment en fait l’alchimie du chant. De jeunes professionnels viennent et reviennent le consulter du monde entier et c’est avec toute sa gentillesse, sa générosité et un plaisir sans cesse renouvelé qu’il les suit et les guide dans leurs parcours artistique.

Sa devise : "Ce qui compte n’est pas tant le but, mais la beauté du chemin parcouru" 5- LE PARRAIN 2017

Cette année, le Festival d’Art Lyrique de Salon-de-Provence a proposé à Mathias Pérès, Chef et Maitre Restaurateur de son restaurant « La Table du Roy » à Salon-de-Provence d’être le parrain de cette nouvelle édition 2017. En effet, que l’on soit artiste lyrique ou artiste culinaire, outre leur talent, tous partagent les mêmes valeurs, à savoir, le travail, la ténacité, l’engagement et surtout le plaisir infini de partager avec leurs publics, avec leurs convives!

Après avoir affuté son art à la Cabro Locavore de la première heure, d’Or* et à l’Oustau de Baumanière** Mathias Pérès aime s’entourer de (Baux de Provence), Mathias Pérès a, producteurs locaux car la qualité et depuis 2013, posé ses pianos dans son le respect du produit sont ses restaurant « La Table du Roy » à exigences premières afin de pouvoir Salon-de-Provence. proposer à ses convives, plaisir et Et quelle plaisir pour nos amis authenticité dans leur assiette ! salonais ! Mathias Pérès est Maitre Perfectionniste et talentueux, ce jeune Restaurateur, membre du collège chef, bouillonnant d’idées, propose culinaire de France et distingué par une cuisine sincère, et généreuse, le Gault & Millau comme Jeune concoctée à partir des produits de sa Talent 2015 et parmi les 100 jeunes région. Chefs en France de Demain. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET GEORGES BIZET (1838-1875)

Georges Bizet nait le 25 octobre 1838 au 26 rue de La Tour-d'Auvergne à Paris. Son père, Adolphe Armand Bizet, d'abord coiffeur et perruquier, se reconvertit dans l'enseignement du chant en 1837. Sa mère, pianiste, lui enseigne les premiers rudiments de piano. Le petit Georges, fils unique, entre au Conservatoire de Paris à l'âge de neuf ans. Il y obtiendra un premier prix de piano en 1851. En 1853, il entre dans la classe de composition de Jacques Fromental Halévy, auteur de nombreux opéras dont « La Juive » et qui a compté parmi ses élèves. Le jeune Bizet obtient un second prix d'orgue et de fugue en 1854, puis un premier prix en 1855. À l'automne 1855, à moins de dix-sept ans, il compose en un mois sa "première symphonie en ut", inspirée par la Première Symphonie de Gounod, dont il vient de publier une version pour piano à quatre mains. Cette symphonie n'a été redécouverte qu'en 1933 dans les archives du Conservatoire de Paris. En 1857, son opérette « Le Docteur Miracle » remporte le premier prix du concours d'opérette, la même année à l'âge de 19 ans, il remporte avec sa cantate "Clovis et Clotilde" le Grand Prix de Rome de composition musicale, prestigieuse distinction pour une carrière de compositeur et dont la récompense est un séjour de trois ans à la Villa Médicis à Rome qui accueillait de jeunes artistes pour leur permettre de se perfectionner dans leur art et leur demandait en retour de réaliser des travaux annuels envoyés et jugés à Paris. Ce séjour en Italie loin de sa famille a une importance considérable dans la vie du jeune musicien qui découvre le bonheur d'être libre et la beauté de Rome « Le Bizet de Carmen est né en Italie », De retour en France, il se consacre à l'enseignement et à la composition. Il a à peine 25 ans quand en 1863, Léon Carvalho lui commande "Les pêcheurs de perles", pour le Théâtre-Lyrique. Berlioz en donnera une critique positive. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET

Il épouse le 3 juin 1869 Geneviève Halévy, fille de son professeur de composition, Jacques Fromental Halévy, mort sept ans plus tôt. Il entre ainsi par son mariage dans la famille Halévy, une grande famille juive qui compte à cette époque dans la société française. Son beau-père était membre de l'Institut et secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts et Ludovic Halévy neveu de Jacques-Fromental, librettiste de talent composera le livret de Carmen avec Henri Meilhac. Sa jeune épouse lui donne un fils, Jacques Bizet (1872- 1922), qui sera le grand ami de jeunesse de Marcel Proust. Il réalise de nombreuses transcriptions pour piano d'œuvres lyriques à la mode pour le compte des éditeurs Choudens et Heugel Pour la pièce de théâtre "L'Arlésienne" d'Alphonse Daudet, Bizet compose une musique de scène créée aux Concerts Pasdeloup qui remportera un succès jamais démenti. À l'instar de Rossini, Bizet imaginait une vie matérielle confortable, mais de fait sa vie a été dévorée par les travaux alimentaires pour les éditeurs et par les leçons de piano. « Je travaille à me crever… » - « Je mène une existence insensée… », écrit-il dans ses lettres. Sa vie familiale n'est pas plus heureuse , ses six années de mariage ne lui feront pas connaître non plus le bonheur conjugal. En 1875, il s'installe dans le petit village de Bougival pour terminer l'orchestration de Carmen et honorer cette commande de l'Opéra-Comique qui voulait « une petite chose facile et gaie, dans le goût de notre public avec, surtout, une fin heureuse » sic!!! Il faudra toute la ténacité de Bizet et de Ludovic Halévy, son librettiste, pour convaincre le directeur de l'Opéra Comique d'accepter cet opéra si différent de ses aspirations ! Après trois mois de travail sans répit et 1 200 pages de partition, Carmen, son chef d'œuvre, est prêt avec son superbe livret de Henri Meilhac et de Ludovic Halévy qui ont écrit les livrets des plus célèbres opérettes de Jacques Offenbach, La Belle Hélène, La Vie parisienne, La Périchole. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET

Bizet assiste à toutes les répétitions épuisantes et se heurte aux chanteurs qui n'ont pas l'habitude de bouger en scène et d'interpréter leurs personnages avec le naturel que Bizet attend d'eux, mais également aux musiciens qui trouvent cet opéra trop difficile, ainsi qu'à la mauvaise humeur du directeur de l'Opéra Comique exaspéré par le thème de la pièce qu'il trouve indécent. En dépit du désastre de la première de Carmen le 3 mars 1875, Bizet est fait Chevalier de la Légion d'honneur, lors de cette soirée catastrophique. Les musiciens et les choristes sont médiocres, les changements de décor prennent un temps considérable si bien que la salle se vide peu à peu. Le public et la critique sont scandalisés par cette histoire sulfureuse que la presse du lendemain condamne au nom de la morale. Bizet en est bouleversé. Il contracte une angine, mais décide contre tous les avis de se réfugier dans sa maison de Bougival. Le 29 mai 1875, il se baigne dans l'eau glacée de la Seine et il est pris dès le lendemain d'une crise aiguë de rhumatisme articulaire. Lors d'une représentation de Carmen, Bizet est victime d'une rupture d’anévrisme au moment précis où Célestine Galli-Marié, durant le "trio des cartes", retournait la carte impitoyable qui dit "toujours la mort! ". Il décède d'un infarctus à Bougival dans la nuit du 2 au 3 juin, il a 36 ans. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Le 10 juin est inauguré le tombeau érigé par l'architecte de l'Opéra de Paris, Charles Garnier : un sarcophage est taillé dans la pierre rouge jurassienne de Sampans ; une stèle en forme de pyramide tronquée est ornée d'une lyre de bronze symbolisant son art, enlacée par une couronne de lauriers. Cette stèle porte le buste du compositeur qui est volé en novembre 2006. Retrouvé, il est maintenant détenu par la conservation du cimetière. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET

Le succès extraordinaire de Carmen tient évidemment à sa musique : « archétype de ce qui caractérise l'esprit et le style si particulier de la musique française : clarté, sonorités limpides, élégance diaphane, suggestion, articulation, lisibilité … »(J-C Casadesus) Carmen, adapté de la nouvelle de Prosper Mérimée, est l'œuvre lyrique la plus jouée dans le monde. L'échec de l'œuvre à la création tient au rejet du sujet par le public de l'époque. Carmen est une femme ayant pour seule morale et seule règle, la liberté. La critique musicale de l'époque est assassine; le journal "Le Gaulois" écrit: « Monsieur Bizet appartient à l'école du civet sans lièvre ; il remplace par un talent énorme et une érudition complète, la sève mélodique ! » Pour Camille du Locle, directeur de l'Opéra-Comique, « C'est de la musique cochinchinoise ; on n'y comprend rien! » Mais en Europe, après la mort de Bizet, la carrière de Carmen va connaitre un succès fulgurant. Le premier triomphe de cette œuvre lumineuse a lieu à Vienne dès le mois d'octobre 1875. Brahms, enthousiaste, assiste à vingt représentations. Richard Wagner et Nietzsche furent, entre autres, des admirateurs de l'œuvre dont Tchaïkovski disait que « d'ici dix ans, Carmen serait l'opéra le plus célèbre de toute la planète ». Il a fallu que Carmen connaisse le succès dans le monde entier et notamment aux États-Unis et en Russie pour que l'Opéra Comique accepte de la remettre à nouveau à son répertoire. Cette terrible bévue à l'égard de Carmen lors de sa création ne fait pas honneur à la France, malheureusement. Pourtant comme l'écrit très justement le metteur en scène Jean-François Sivadier, Carmen est : « Une histoire pure et limpide comme celle d'une tragédie antique, qui commence dans la naïveté d'une carte postale et s'achève dans le sang. » Dans tous les cas, un immense chef-d'œuvre. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET CARMEN Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée

ACTE I : SUR LA GRANDE PLACE DE SEVILLE Devant la caserne, le brigadier Moralès discute avec d'autres soldats. Micaëla, une jeune paysanne, s'adressant aux soldats qui discutent, demande à parler avec le brigadier Don José , apprenant qu’il n’est pas encore là, elle s’en va. C'est l'heure de la relève : la garde montante et la garde descendante échangent leurs postes, accompagnées par des gamins qui les imitent en s’amusant. Moralès, un autre brigadier informe Don José de retour, de la visite de Mihaela. Don José resté seul converse avec le lieutenant Zuniga, alors qu’il évoque sa vie, son engagement dans l’armée, son attachement à Micaëla, le lieutenant le questionne sur les cigarières de la manufacture. Justement c’est midi, cigarettes aux lèvres, les cigarières sortent, toutefois parmi elles, une en particulier concentre les regards : c’est Carmen, qui s’approche de Don José qui pourtant la regarde à peine, immédiatement elle tente de le séduire : c’est la célébrissime Habanera (« L’amour est un oiseau rebelle ») – mais sa tentative de séduction n'émeut pas Don José. La cloche sonne la reprise du travail : Carmen arrache alors la fleur de son corsage, la jette à Don José, puis s’enfuit en courant. Troublé, celui-ci la ramasse songeur. Mais arrive Micaëla qui apporte à Don José des nouvelles de sa mère. Tous deux s’attendrissent en se remémorant leurs souvenirs heureux d’antan au village, ils entonnent leur duo : "parle moi de ma mère". Puis Micaëla part, à peine a-telle disparu, que des cris s’élèvent de la manufacture , des cigarières affolées annoncent qu’une rixe a éclaté entre Carmen et une autre cigarière qu'elle a blessé au visage. Zuniga, le lieutenant ordonne à Don José d'arrêter immédiatement Carmen. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET

Mais quand le lieutenant lui demande de s’expliquer, la bohémienne rigole en fredonnant : « Tralala ! Coupe- moi, brûle-moi, je ne te dirai rien ! ». Zuniga charge alors Don José de la mener en prison. Restée seule avec Don José, Carmen réussit cette fois à le séduire, elle lui fixe rendez-vous « près des remparts de Séville ». Don José, abasourdi, perd la tête… et desserre les liens, ainsi elle n'a aucun mal à s’enfuir en riant.

ACTE II : La taverne de Lillas Pastia Deux bohémiennes dansent, Carmen enchaîne en chantant une chanson accompagnée par les deux bohémiennes Mercédès et Frasquita. Mais Escamillo, le célèbre torero de Séville arrive suivi de ses afficionados. On lui porte un toast et il répond par son célèbre air du toréador "votre toast, je peux vous le rendre" ; il tente en vain de séduire Carmen puis se retire, laissant la place aux contrebandiers, le Dancaïre et le Remendado qui demandent à Mercédès et Frasquita de les aider pour détourner l’attention des sentinelles. Carmen reste seule, attendant Don José . Il arrive, fou d’amour, Carmen danse pour lui. Mais un clairon sonne l’heure de la retraite : Don José explique à Carmen qu’il doit rentrer à la caserne pour l’appel, Carmen est atterrée, c'est donc cela cet amour fou qu’un simple coup de clairon peut remettre en cause; elle se moque de lui cruellement : Don José proteste, il lui rappelle "la fleur que tu m'avais jetée", ce par quoi tout a commencé. Carmen finalement le persuade s’il l’aime vraiment de partir avec elle dans la montagne retrouver les contrebandiers. Don José vacille, s’apprête à céder, puis se reprend, mais arrive Zuniga qui humilie Don José: les épées se croisent, Carmen voyant la situation dégénérer appelle à l’aide, ses amis contrebandiers surgissent et désarment Zuniga. Don José n’a plus le choix, il ne peut que déserter et partir dans la montagne avec Carmen et les contrebandiers. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET

ACTE III : La nuit, dans la montagne La bande de contrebandiers progresse parmi les rochers. Une scène éclate entre Carmen et Don José, elle est lasse de sa jalousie, lui est rongé par le remord de n’être plus un honnête homme. Frasquita et Mercédès se tirent les cartes, Carmen se joint à elles, retournant une carte, elle lit son destin : "la mort ! Moi d’abord, ensuite lui !... Toujours la mort !". Pendant ce temps le Dancaïre vient demander aux femmes de détourner l’attention des douaniers pendant que les contrebandiers vont passer. Don José, lui, veillera sur le campement. Le jour se lève à peine, Micaëla avance dans la montagne à la recherche de Don José, elle ne le trouve pas , morte de peur elle chante son air « je dis que rien ne m'épouvante ». Pendant ce temps, Don José vise avec son arme un inconnu qui s’approche, il tire… et troue le chapeau...d’Escamillo qui s'amuse de l'incident et lui confie qu’il vient ici retrouver celle qu’il aime : Carmen. Don José pâlit, puis le provoque en duel à coups de "navaja", un couteau. Un faux-pas, Escamillo va être tué, quand Carmen et les contrebandiers, alertés par le coup de feu, arrivent et s’interposent juste à temps. Escamillo se relève alors, salue la compagnie, invite tout le monde à sa prochaine corrida à Séville, et se tournant avec malice vers Carmen lui dit « qui m’aime et viendra ! ». Micaëla transie de peur qui s’était cachée, est à ce moment découverte par un contrebandier : elle est venue implorer Don José de la suivre, sa mère mourante le réclame. Carmen pousse Don José à partir… mais par jalousie, il va rester en menaçant Carmen "je te tiens fille damnée". Toutefois apprenant que sa mère est mourante, il accepte finalement de suivre Micaëla, non sans avoir prévenu menaçant Carmen: « nous nous reverrons », pendant que dans la montagne au loin on entend chanter Escamillo. 6- HOMMAGE À GEORGES BIZET

ACTE IV : Devant les arènes de Séville La foule s’anime sur la place en attendant la corrida. La procession commence, colorée, avec les banderilleros et les picadors, puis entre la cuadrilla qui précède Escamillo, Carmen est à son bras, ils se disent leur amour, Escamillo lui dit également qu'elle sera fière de lui durant la corrida. Les spectateurs pénètrent alors dans l'arène. Frasquita et Mercédès préviennent Carmen: Don José est présent dans la foule, il l'épie. Mais Carmen ne fuira pas, elle va l'affronter en face. Don José hagard, désespéré, l'implore de recommencer une autre vie avec lui. Mais Carmen intraitable, lui assène : « Non je ne t’aime plus ». Don José effondré : lui répond « Mais moi Carmen je t’aime encore » en s’accrochant à elle . Des arènes on entend les clameurs destinées à Escamillo. Carmen veut entrer dans l'arène, mais Don José l'en empêche. Elle le provoque alors : « Eh bien ! Frappe-moi donc, ou laisse-moi passer ! », puis elle jette à terre rageusement la bague que Don José lui avait offerte; c’en est trop : éperdu de douleur, lorsqu'elle passe devant lui, il la poignarde, puis s’effondre à ses pieds, pendant que la foule acclame Escamillo pour sa magnifique victoire, Don José dit aux soldats qui arrivent sur le lieu du drame "vous pouvez m'arrêter c'est moi qui l'ai tuée, O ma Carmen adorée" 7- LES JEUNES TALENTS LYRIQUES La première ambition de ce festival est d’être le tremplin de jeunes artistes lyriques rêvant de se produire sur les grandes scènes lyriques. Cette mise en lumière, lors de cette soirée, va permettre à ces jeunes artistes de talent de s’exprimer aux cotés de solistes de renommée internationale, d’être remarqués par des décideurs culturels et ainsi de prendre leur envol sur ces scènes prestigieuses. Ces artistes seront accompagnés au piano par Fabienne Di Landro de l’Opéra de Marseille.

Piano : Fabienne DI LANDRO, de l’Opéra de Marseille Après ses médailles d’or dans la classe d’Hélène Cesaro au CNR Marseille dirigé par Pierre Barbizet, Fabienne Di Landro décide de se consacrer au métier de chef de chant. C’est au Cnipal en 1985 qu’elle commence cette carrière qui se poursuivra à partir de 1989 à l’Opéra de Marseille. Elle a eu l’occasion de travailler avec les plus grands chanteurs, chefs d’orchestres, compositeurs et metteurs en scène : Angela Gheorgiu, , José Van Dam, Vladimir Galouzine, Alain Fondary, Wladimir Kosma, Patrice Caurier et Mosche Leiser, Laurent Pelly, Robert Fortune, Serge Baudo, Evelino Pido, Armin Jordan…Elle participe également aux activités de diverses structures : festival Musiques Interdites, arènes d’Avenches, Chorégies d’Orange, Opéra d’Avignon, de Vichy, Festival d’Art Lyrique de Salon-de-Provence…. 8- LES ARTISTES Claudia MARCHI Claudia Marchi débute sa carrière Mezzo-Soprano dont la presse écrit : « la magnifique. Claudia internationale en 1992 dans le rôle titre Marchi est une Carmen sensuelle et intense, de Sigimondo de Rossini, dirigé par elle se déplace sur scène avec une Richard Bonynge. Elle a abordé dans désinvolture et un tempérament magnifique, cette période les principaux rôles de elle est une bohémienne vocalement mezzo-soprano du répertoire rossinien, impressionnante au timbre chaud, elle ainsi elle est sur la scène de l'Opéra possède un vrai charisme, et une sensualité Royal de Wallonie à Liège dans le rôle envoûtante» Présente avec ce rôle sur les de Rosina du «Barbier de Séville», de plus grandes scènes italiennes , elle est Lucilla de «La Scala di Seta» au Festival également très demandée en France au Rossini de Pesaro sous la direction de Capitole de Toulouse, au Grand Théâtre de Alberto Zedda, de Isabella dans ou encore Maddalena de Bordeaux, à l'Opéra du Rhin à Strasbourg, à «l'Italienne à Alger» au Teatro Carlo «Rigoletto», elle devient l'une l'Opéra de Nice.. Elle est également Suzuki Felice de Genova, dans la mise en scène des mezzo-sopranos majeures dans «Madame Butterfly» à Torre del Lago de J.P.Ponnelle, elle participe également du répertoire verdien au Festival Puccini, elle chante «Il au grand concert Rossini donné à La lorsqu'elle aborde Ulrica du Matrimonio Segreto» de Cimarosa à l'Opéra Scala de Milan aux côtés de Cecilia «Ballo in Maschera», dont la de Toulon, elle a enregistré de nombreux CD Gasdia. presse unanime écrit : Claudia dont «Gianni Schicchi» pour Naxos, «Il C'est avec Luciano Pavarotti comme Marchi donne vie à une Divertimento dei Numi» pour Bongiovanni partenaire dans la «Messa da Requiem» inquiétante Ulrica avec des Records. Après le Bicentenaire de Giuseppe qu'elle aborde le répertoire verdien, ainsi graves «abyssaux»!. Elle chante Verdi célébré en 2013 à Salon-de-Provence, elle débute successivement dans parallèlement «Adriana elle nous fait l'honneur de sa présence pour Amnéris de '', Preziosilla de «la Lecouvreur», et naturellement la seconde fois, sur la scène du Château de Forza del Destino», Fenena de le rôle de mezzo-soprano par l'Empéri à l'occasion du Festival d'Art «Nabucco», Azucena de «Il Trovatore», excellence : « Carmen », Lyrique en interprétant le rôle titre de Mrs Quickly de «Falstaff» «Carmen» 8- LES ARTISTES Mihaela DINU Soprano

Premier prix de chant à l’Académie de Les grands rôles se succèdent sur les Musique de Bucarest en 1996, elle fait scènes européennes : Lucia di partie de la promotion 1998 du Lamermoor, Madame Butterfly, CNIPAL. Elle débute à l’Opéra de Carmen, Rosine du barbier de Bucarest dans Gilda (Rigoletto) et fait Séville, la Bohème au Palais de la ses débuts à l’Opéra de Marseille dans Musique de Lucerne en Suisse. Elle Don Carlo. est également à l’occasion Elle interprète aussi "Zerline" dans du centenaire de "Mirèio" en 2010 et Don Giovanni, mis en scène par a fait une série de concerts en Richard Martin et retransmis sur Arte. hommage à Maria Callas. Elle fut A l’occasion du centenaire de Verdi, professeur de chant au conservatoire elle est engagée par le San Carlo de de Salon-de-Provence jusqu’en 2016. Naples aux cotés de José Van Dam et Aujourd’hui résidente à Venise, elle Leo Nucci pour six représentations de participe à de nombreux concerts prestige de « Don Carlo ». Elle est lyriques dans les Palais de la aussi engagée en octobre 2009 pour Serenissime, néanmoins elle une série de représentations de www.mihaela-dinu.com continue à participer à l’élaboration "Rigoletto" à Zaragoza, Bilbao, Burgos du Festival Lyrique de Salon-de -Pce 8- LES ARTISTES Catherine BOURGEOIS Mezzo-Soprano Après des études d’archéologie à la Cette artiste est également lauréate faculté d’histoire de l’Art de du Concours International Léopold l’université Libre de Bruxelles, Bella à Paris. Elle chante Catherine Bourgeois décide de se notamment les rôles de Carmen, de consacrer au chant lyrique et intègre le Taven dans Mireille de Gounod, Conservatoire Royal Supérieur de d’Azucena avec le chœur de Musique de Mons en Belgique. Elle y l’Opéra de Parme sous la direction obtient un premier prix sous les de Stefano Giaroli au Festival d’Art conseils précieux du ténor Thierry Lyrique de Salon-de-Provence et se Migliorini, de la soprano Evelyne produit également dans de Bohen et du Chef Guy Van Waas. Au nombreux oratorios. sortir du conservatoire, elle est En 2016 et 2017 ses projets la immédiatement sollicitée et donne portent sur les rôles de Carmen et plusieurs récitals d’Opéra notamment d’Azucena en France et en Italie pour l’inauguration de l’Auditorium mais encore la partie d’alto de la Van de Winkel à Anvers et est invitée célèbre messe Solennelle de Rossini pour chanter le Stabat Mater www.catherinebourgeois.book.fr sous la direction de Claude Poletti d’Antonin Dvoràk en tournée en et plus tard un hommage à Mozart Angleterre sous la baguette d’Eric et da Ponte avec les rôles d’Elivira, Baltuch. Elle a pu travailler avec des Dorabelle et Cherubino. chefs tels que Jerôme Pillement, Jan Heiting, Carlos Orellana-Gomez, Stefano Giaroli, Claude Poletti. 8- LES ARTISTES

Léa BECHET Soprano

Après avoir pris quelques leçons de En 2014, toujours à Salon, elle est le Berger chant en privé, elle entre au dans Tosca. Conservatoire de Salon-de-Provence En 2015 elle participe à la soirée de Gala dans la Classe de Mihaela Dinu. du 10e anniversaire de Mezza-Voce, Très rapidement elle révèle un accompagnée par l’Orchestra Sinfonica potentiel incroyable, elle devient en “Cantieri d’Arte”, ainsi qu’au Concert de deux ans d’étude une artiste lyrique à Noël donné au Théâtre Armand. part entière. En 2016 elle était à l’Opéra de Bucarest en En 2012, elle participe au concert des compagnie de Mihaela Dinu pour préparer “Jeunes Talents Lyriques”, puis le rôle très important de Musette dans la encore en 2013, remportant un vif Bohème, qu’elle interpréta sur la scène du succès, elle fait également cette même Château l’Empéri en août de la même année ses débuts dans un ouvrage année. lyrique majeur Traviata, elle interprète Flora au Festival de Salon. 8- LES ARTISTES

Frédéric CORNILLE Baryton

C'est avec Alain FONDARY qu'il En 2010, il prend le rôle d'Henri développe sa technique vocale et Ashton dans la version française de approfondit son répertoire : Figaro, LUCIE DE LAMMERMOOR dans le Faust (Valentin), Almaviva (les cadre du Festival Opéras et Noces de Figaro), Don Giovanni Châteaux. etc... Il chante d'autres rôles : Figaro, Don Il obtient le 2ème Prix du Concours Giovanni, Marcello dans La international de Canari présidé par Bohème, Zuniga dans Carmen, le Gabriel BACQUIER. En 2008 et Docteur Malatesta dans Don 2009, il chante "l'Occasione fa il Pasquale de G.Donizetti. Ladro" de Rossini au Festival de Frédéric CORNILLE se produit Caunes Minervois ainsi qu'au régulièrement dans le cadre de festival "Off" d'Aix-en-Provence ; récitals, concerts événements. puis Gregorio de Roméo et Juliette www.cornille-frederic-baryton.book.fr Il fait ses débuts à l’Opéra de Nice de Gounod à l'Opéra de St Etienne. en mars 2016. 8- LES ARTISTES Clorindo MANZATO Baryton

Clorindo Manzato commence l’étude Figaro (Barbiere di Siviglia), Conte de du chant en 1993, il est diplômé du Luna (Il Trovatore), Giorgio Germont (La Conservatoire de Adria-Rovigo, il Traviata), etc... étudie également l’esthétique de il a également participé à de nombreux l’interprétation. concerts avec l’orchestre “La Neuvième Il a participé à de nombreuses “Master Symphonie” de Beethoven, le “Stabat Class”, notamment avec Maurizio Mater” de Rossini, la “Messa di Gloria” Arena et Leonora Banfi, il suit de Mascagni etc...il a aussi mis en scène également les conseils du grand ténor “Il barbiere di Siviglia”, “La Bohème” de Gastone Limarilli, et du prestigieux Puccini et “Rigoletto” il fut durant cette baryton Giorgio Zancanaro. période assistant au “Gran Teatro La Son répertoire s’étend des airs antiques Fenice” de Venise. En 2007 il est sur la du XVIIe siècle à l’opéra contemporain, scène du Théâtre de Charenton dans la sans oublier les “lieder” allemand et la région parisienne, à l’occasion du 30e mélodie français. Il est autant à l’aise anniversaire de la disparition de Maria dans le répertoire bel cantiste (Bellini, Callas et de l’exposition de Jean-Jacques Donizetti, Rossini) que dans le Hanine consacrée à la grande artiste répertoire romantique verdien, Verdi “Simon Boccanegra”. grecque. En date du 27 décembre 2007, puccinien ou français (Gounod, Il interprète de nombreux par décret du Président de la République Massenet). Il fait ses débuts en 1997 rôles principaux de baryton Italienne Giorgio Napolitano, il est fait avec l’opérette “l’Auberge du Cheval du grand répertoire Alfio Chevalier de l’Ordre du Mérite de la Blanc” de Benatzsky et dans l’opéra de (), République Italienne. 8- LES ARTISTES Valter BORIN ténor Valter Borin est un musicien ainsi il s’est produit sur les plus grandes reconnu pour son extraordinaire scènes de Milan, Paris, Bologne, parcours éclectique: il est diplômé Palerme, Gènes, Berlin, Tokyo, Saint de composition et d’un prix de Petersbourg. Il a également décidé de piano au Conservatoire de Milan, reprendre en parallèle, la baguette de alors qu’il prend parallèlement chef d’orchestre, tant dans le répertoire des cours privés pour devenir symphonique que dans le lyrique, il chef d’orchestre et chanteur devient l’assistant du maestro Daniel lyrique; les deux catégories dans Oren. Il a dirigé la Traviata e nabucco, le lesquelles il fait aujourd’hui Requiem de Verdi et le concert du brillamment carrière. Depuis une Nouvel An au Teatro Alfieri des Asti, le vingtaine d’années, sa carrière de Requiem de Mozart à la cathédrale San ténor l’a mené sur les plus Maria del Suffragio de Milan, il est grandes scènes lyriques actuellement le directeur artistique de interprétant les rôles principaux l’Orchestre Symphonique de Asti. des opéras de Puccini. Mais son Il sera sur scène au château l’Empéri cheval de bataille reste le rôle de pour la première fois cette année, il y Don José dans la Carmen de Bizet. interprètera son rôle fétiche, Don José, Les plus prestigieuses maisons aux cotés de l’admirable Claudia d’opéra dans le monde entier l’ont Marchi, elle aussi immense Carmen. invité, 8- LES ARTISTES

Bertrand DI BETTINO Ténor

Professeur d’italien, élève du Cette même année et la suivante, célèbre baryton Alain FONDARY, il faisait partie des Jeunes Talents lauréat du concours de la ville de Lyriques au Festival d’Art Crest et premier Prix Homme au Lyrique de Salon-de-Provence, et concours international d’opérette participera pour l’édition 2017 de de Marseille en 2012, Bertrand Di ce festival, au grand concert Bettino s'est produit dans lyrique en hommage à W.A plusieurs concerts lyriques dans la Mozart et son librettiste L. Da Drôme et dans le Gard Ponte. notamment à Nîmes où il interprétait en 2015, le Duc dans Rigoletto. 9- LE CHŒUR DE L’OPÉRA DE PARME

Tous les plus prestigieux artistes lyriques du XXe siècle sont passés devant ce public implacable, qui leur a ouvert le chemin de la gloire. Le chœur, acteur essentiel dans le fonctionnement du théâtre, a toujours été à la hauteur du rayonnement du théâtre. Il est même son ambassadeur puisqu’il se produit partout dans le monde jusqu’en Chine, où il Le chœur de l’Opéra de Parme est aujourd’hui l’un des chœurs connut un triomphe à Pékin. majeurs des grands théâtres lyriques européens. C’est un honneur pour notre Son histoire est indissociable de celle de Giuseppe Verdi, né à festival de le recevoir chaque Busseto dans la Province de Parme. L’illustre compositeur qui année, sous la direction de leur accepte à la demande du Comte de Cavour, chef du gouvernement, chef Emiliano Esposito qui a de se présenter à la députation en 1861, est élu député de Parme et à accepté avec gentillesse et amitié ce titre, participe à la séance inaugurale du premier parlement de célébrer la 12ème édition du italien. Depuis cette période glorieuse du "Risorgimento", le Teatro Festival d’Art Lyrique de Salon- Regio di Parma a toujours été associé à la vie verdienne. Il a été de-Provence. pendant plus de 70 ans le théâtre le plus redouté de toute l’Italie, car obtenir un succès devant le public parmesan, public intraitable et compétent, était le sésame obligatoire pour espérer se produire ensuite à la Scala de Milan ou au San Carlo de Naples. 10- STEFANO GIAROLI DIRECTEUR MUSICAL ET CHEF D’ORCHESTRE DE L’ORCHESTRA SINFONICA DEI "CANTIERI D’ARTE"

Il nait en 1966, diplômé de piano avec Depuis 2002, il assure la direction du mention, il étudie également la "Coro polifonico di Reggio" avec lequel composition et la direction d’orchestre il crée le Festival de Polyphonie. du Conservatoire de Bologne et de Aujourd’hui, directeur de la plus Parme. En 1992 il devient l’assistant de importante compagnie lyrique Gianfranco Masini au festival de Radio- itinérante d’Italie "Fantasia in Re", Le France à Montpellier, puis commence Maestro Giaroli est l’indéfectible une carrière de chef d’orchestre. C’est partenaire depuis la première en 2011 qu’il fait ses débuts comme représentation du Festival d’Art chef lyrique en dirigeant "Traviata" au Lyrique de Salon-de-Provence en Messehalle de Bâle, suivent "Le Nozze 2006. Sa sensibilité, sa connaissance de di Figaro", "L’Italiana in Algeri", l’opéra en complicité avec son "L’elisir d’amor", "Rigoletto", "l’amico magnifique orchestre des "Cantieri Fritz", "Cavalleria Rusticana", "La d’Arte" en font aujourd’hui sur toutes Bohème" et "Tosca« . Il devient les scènes où il se produit, un acteur l’assistant de Martino Faggiani, majeur de l’art lyrique. En 2015, à producteur de spectacles lyriques l’occasion du 10éme anniversaire du auprès du Théâtre de Modène, de Festival d’Art Lyrique de Salon-de- Reggio Emilia, du Teatro Strehler de Provence, la municipalité lui a décerné Milan. Après l’Orchestra da Camera la Médaille de la Ville de Salon-de- d’autunno, il fonde l’Orchestra Provence pour son indéfectible Sinfonica dei Cantieri d’Arte, qui à ses partenariat depuis la création du débuts donnait des concerts festival en 2006. symphoniques. 11- ALESSANDRO BRACHETTI – METTEUR EN SCÈNE

Alessandro Brachetti, acteur, chanteur et parallèlement il continue à collaborer metteur en scène, est diplômé de la avec le prestigieux Teatro Comunale de ″Bernstein School of Musical Theater di Bologne, tant comme acteur (Another Bologna″. Il fait ses débuts dans la Carmen) que comme chanteur (Concerto comédie musicale ″Beggar’s Holiday″ au Internazionale II Agosto). Teatro Comunale de Bologne; co- En 2010 il fait partie du projet Sony fondateur du ″Teatro dello Speziale di Cantagioco avec une série de DVD et de Bologna″, il est en 2006 premier acteur retransmissions TV sur le Canal Sky Easy comique et en 2012 metteur en scène de la Baby. ″ Compagnia 900 ″ de Reggio Emilia ». Il réalisa la mise en scène de “La Comme acteur il est attaché permanent Bohème” en 2016 au Festival d’Art au ″Teatro Fantateatro di Bologna″, Lyrique de Salon de Provence, il sera de comme chanteur il est le protagoniste de nouveau sur la scène du Château de différents spectacles musicaux tant en l’Empéri cette année à l’occasion du 12e Italie qu’à l’étranger (″Una Granja con Festival d’Art Lyrique, pour la mise en encanto ″ Madrid, ″ Nine ″ Los Angeles), scène de “Carmen”. 12- LE FESTIVAL D’ART LYRIQUE 2016 EN PHOTOS LES JEUNES TALENTS 12- LE FESTIVAL D’ART LYRIQUE 2016 EN PHOTOS HOMMAGE À G.PUCCINI LA BOHÈME 13- SALON-DE-PROVENCE ET SON PATRIMOINE

 Le château de l'Empéri, La Tour de l'Horloge (fin du XVIe) son campanile, un des plus beaux un des trois plus de la région. importants châteaux En 1912, le beffroi et la cloche sont classés au titre des Monuments médiévaux de Provence Historiques. Quant à la tour, elle est inscrite à l'inventaire conservé, domine la ville. supplémentaire en 1926. Ce monument constitue La Fontaine Moussue, véritable curiosité naturelle. un précieux conservatoire Des concrétions calcaires recouvertes de mousse ont soudé les deux des formes de vasques superposées, lui donnant ainsi une forme de champignon si l'architecture militaire en caractéristique qui l'a rendue unique. Provence au Moyen Âge. L’hôtel de Ville (XVIIe siècle) Les 1ères étapes de Monument de style classique avec sa salle des mariages, classée au titre des "Monuments construction datent du Xe historiques", présentant un plafond à la française et de magnifiques lambris en mélèze, siècle. Entre le XIVe et le enrichis de 9 toiles représentant d'illustres Salonais, dont Nostradamus, Adam de XVIe siècle, le château Craponne. On peut y voir un buste du Bailli de Suffren. prend son aspect quasi définitif. Entre place forte La Collégiale Saint-Laurent et résidence seigneuriale Monument gothique provençal des XIIIe - XIVe siècles, classé au titre des monuments des archevêques d'Arles historiques dès 1841. Elle abrite deux sculptures également classées au titre des Monuments le château de l'Empéri est Historiques depuis 1911 : une statue en albâtre de la Vierge, XVIe siècle, et le groupe unique en son genre. monolithe de la Déploration, début du XVIe siècle. L’église Saint Michel, monument du début du XIIIe siècle typique de l'architecture gothique provençale. Il a été classé au titre des Monuments Historiques en 1983. La plupart des tableaux et sculptures conservés sont inscrits ou classés 14- NOS PARTENAIRES 15- INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS

Billetterie Dans les points de vente habituels et A partir de mi-mai Théâtre Municipal ARMAND - Tel : 04.90.56.00.82

Renseignements Association Mezza-Voce – Monique GRANDOU – 06.37.61.51.42 - [email protected]

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