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SPON Jacob Né Le 13 Janvier 1647 À Lyon, Rhône

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SPON Jacob Né Le 13 Janvier 1647 À Lyon, Rhône Dictionnaire historique des membres de la société linnéenne de Lyon et des sociétés Physiophile de Lyon, d’études scientifiques de Lyon, botanique de Lyon et d’anthropologie de Lyon réunies SPON Jacob Né le 13 janvier 1647 à Lyon, Rhône. Décédé le 25 décembre 1685, Vevey, Suisse. Gravure de Mathieu Ogier, 1683 http://bayle-correspondance.univ-st- Via Wikipedia etienne.fr/spip.php?page=gallerie&g2_itemId =287 Biographie Médecin. Botaniste. Antiquaire. Archéologue. Épigraphiste. Numismate et historien. Famille protestante. Fils de Spon Charles(1609-1684), médecin à Lyon. 1657. Envoyé au Collège de Genève (Professeurs MM. Puerari Daniel (1621- 1692), Wys Kaspar (1634-1692) et de Rodon David (ca 1600-1664)). 1662, Promu du Collège de Genève. Puis, Étude du grec ancien et du latin à Strasbourg chez Boëcler. Rencontre de Charles Patin et de la numismatique. Passage à Paris pour étudier la médecine. 1664, inscription à la faculté de médecine de Montpellier, avec comme maitres : MM. Chicoyneau Michel (1626-1701), Solignac Louis (C 1599- Spon Jacob (1647-1685). Dictionnaire des membres de la Société linnéenne de Lyon … 1 1676), Sanche Pierre (1627-1668), et Durand Ainé (1638-1694). 1666, Baccalauréat et licence. 1667, doctorat de médecine à Montpellier. Sa formation lui a assuré un regard aiguisé et le sens de l'observation. 1668, agrégé au collège royal de médecine de Lyon. Suivant les thèses hippocrato-galéniques, mais intéressé par l’expérimentation de nouveaux remèdes. 1669, 1670, 1671, Voyage en Italie avec M. Vaillant. Voyage en Allemagne et Hollande. Apprentissage de l’allemand. 1671, médecine pour la clientèle des marchands fortunés de la Ville. Il tenait des assemblées, avec Moze Henri apothicaire et les docteurs agrégés de Lyon MM. Garnier et de Ville, tous les mercredis à une heure après midi, pour conférer sur les diverses maladies qu’ils avoient pu voir pendant la semaine, et rapporter leurs observations. 1674, voyage en Italie, puis Constantinople, la Grèce, retour par Venise, Padoue et les Grisons en Suisse. Intérêt pour la physiognomie, à partir des médailles. 1680. Voyage aux eaux de Bourbon, accompagné de Garnier Pierre II et De Ville. Rencontre de John Lederer, hambourgois, de retour du Maryland où il avait observé les coutumes et la médecine des tribus indiennes de la région. 1681. L’assemblée des antiquaires du duc d’Aumont avait entrepris, selon Ezéchiel Spanheim, d’écrire les vies des empereurs «en y rapportant toutes les médailles qui s’étoient battues sous leur règne ». Jacob Spon eut pour charge d’écrire la vie des empereurs Commode et Trajan Dèce. En 1682, Jacob a rédigé la vie de Commode et a envoyé sa dissertation à l’assemblée des curieux du duc d’Aumont. Mais, le projet de l’ouvrage commun sur la vie des Empereurs est abandonné. Néanmoins, Jacob Spon continua à écrire sur les hommes illustres de l’Antiquité et rédigea les vies d’Homère, Epaminondas, Hannibal, Scipion l’Africain, Virgile et Corbulon. Mais, il ne put publier l’ouvrage qu’il espérait. 1683 (20 avril-22 mai), Excursion dans le midi de la France, avec son ami l'apothicaire Moze pour étudier les propriétés de certaines eaux minérales. 1685, À la suite de la Révocation de l'Édit de Nantes, en septembre, accompagné de son ami l’apothicaire Philippe Sylvestre Dufour, il se réfugie en Suisse, épuisé, ruiné, et malade. Il décède à Vevey, veillé par son ami Moze Henri. Ce dernier reçu en 1686 à Genève, mille francs léguée par disposition testamentaire de Jacob Spon. Il abandonna dans son cabinet de nombreuses œuvres manuscrites : des observations médicales, des lettres de Guy Patin échangées avec son père Charles Spon, des lettres savantes de ce dernier, le second volume des Miscellanea eruditae antiquitatis, un complément aux Recherche des Antiquités et curiosités de la ville de Lyon parues en 1673, et les vies des hommes illustres (lettre de Vincent Minutoli à Pierre Bayle écrite de Genève et datée du 15 février 1686) Après son exil, ses manuscrits ont été récupérés par des amis lyonnais. Membre de la République des Lettres. « La République des Lettres est un « État » sans frontière, sans distinction de religion ni de naissance dont les membres, savants, lettrés, sont reliés entre eux par de vastes réseaux de Spon Jacob (1647-1685). Dictionnaire des membres de la Société linnéenne de Lyon … 2 correspondance où s’échangent idées, manuscrits, livres, et objets particuliers. » Membre de l'Académie de Padoue. Gallica.bnf.fr Sources biographiques Arnauld Antoine 1681. Remarques sur une lettre de M. Spon de la religion prétenduë réformée, médecin à Lyon, contenant les raisons qui font prendre à ces Messieurs la Religion catholique pour nouvelle, & la leur pour ancienne & qui leur font croire, qu’en y demeurant ils mettent leur salut en assurance. Anvers, Paris, A. Pralard. Bange C. 2009. La réception de Linné et le mouvement linnéen à Lyon de 1750 à 1830. Bull. mens. Soc. linn. Lyon, hors-série n°1, 2009 : 41- 59. Spon, p. 42 Baratte François 1993. Notice sur Jacob Spon, p. 295-300. Etienne R. et Mossière J.-C. (Coord.) 1993. Jacob Spon. Un humaniste lyonnais du xviie siècle. Paris, de Boccard. Candaux Jean-Daniel 1976. Jacob Spon et son "Histoire de Genève" : introduction au reprint de l'édition de 1730. [S.l.] Chisholm Hugh ed. (1911). Spon Jacques. Encyclopaedia Britannica (11th ed.). Cambridge University Press. Correspondance entre le Père Lachaise, jésuite, confesseur de Louis XIV, et Jacob Spon, antiquaire et médecin à Lyon. Nouvelle édit. Paris, chez Servier. D’Apples 1685. Epitaphium celeberrimi vir domini Jacobi Sponii [Épitaphe du très célèbre Monsieur Jacob Spon enseveli dans l’Église Saint-Martin à Vevey. Traduction : ornement de la patrie, de la ville et de la terre. Elle Spon Jacob (1647-1685). Dictionnaire des membres de la Société linnéenne de Lyon … 3 ne le contenait pas, non plus que ne l’enferme une urne insignifiante après des labeurs supportés par terre et par mer jusqu’à ce qu’à la fin son corps trouvât un port sacré dans ce temple. Son esprit jamais rassasié de livres se rassasie abondamment, pleinement lui-même, en se nourrissant du bien suprême. / Distique chronologique. / Loin de sa patrie, Spon meurt dans la souffrance le jour de l’anniversaire de la naissance du Christ. » Correspondance de Pierre Bayle. Lettre 517 : Vincent Minutolo à Pierre Bayle. http://bayle-correspondance.univ-st- etienne.fr/?Lettre-517-Vincent-Minutoli-a&lang=fr#nb20 Demornex Suzanne 1966. Un érudit au XVIIe siècle, Jacob Spon : sa vie et son oeuvre. Lyon, Faculté des lettres et sciences humaines, 162 p. De Ville Dr. 1680. Histoire anatomique d’un Chat monstrueux disséqué et examiné par M. de Ville Dr. En Médecine, aggregé au Collège des Médecins de Lyon. Journal des Sçavans, 15 juillet 1680 : 197-202. Dumont Gabriel 1718. Vie de Scipion l’Afriquain par feu M. Jacob Spon. Histoire critique de la République des Lettres tant ancienne que moderne. Volume XV, Amsterdam, Jacques Desbordes : 1-83. Dumont Gabriel est un neveu de jacob Spon. Seule biographie conservée Exposition, Jacob Spon. Un humaniste lyonnais du XVIIe. Lyon, 20 octobre-8 décembre 1993, Organisée par la Gypsothèque de l'Université Lumière Lyon 2. Guillet de Saint-George 1679. Lettres écrites sur une dissertation d'un voyage de Grèce publiée par M. Spon, médecin. Paris, E. Michallet, [VIII]-288 p. Huguetant Jean 1681. Voyage d’Italie curieux et nouveau : enrichi de deux listes, l’un de tous les curieux et toutes les principales curiositez de Rome, et l’autre de la plupart des sçavants, curieux et ouvriers excellents de toute l’Italie à présent vivants. Lyon Amaulry, 346 p. La première liste est celle de Spon Jacob de son Voyage, 1678. Jurieu Pierre 1682. La politique du clergé de France, ou Entretiens curieux, de deux catholiques romains, l'un parisien & l'autre provincial, sur les moyens dont on se sert aujourd'huy, pour destruire la religion protestante dans ce royaume. Dernière édition reveuë corrigée & augmentée de la lettre de Mr. Spon. au P. La Cheze. A La Haye, chez Barent Beeck, 376 p. Käfer Marcus 1983. Jacob Spon et Bernard de Montfaucon. De la conception de l'art chez les « Antiquaires » et la critique du comte de Caylus. Bulletin de l'Association Guillaume Budé : Lettres d'humanité, n°42, décembre 1983 : 414-426. Consultable sur Persée. Lyon, Archives départementales du Rhône, BP 3994, compte Spon. Magnin Antoine 1906. Prodrome d'une histoire des botanistes lyonnais. Additions & errata. N° 1-134 - [Prodrome of a history of Lyonnais botanists. Additions & Errata]. Ann. Soc. bota. Lyon, Notes et mémoires, année 1906, 31 : 1-72 et 1-4. N° 1 à 134. Spon, Jacob, n°47, p. 22 Mémoires de la Société des amis de Jacob Spon. Collection 1991, Presses universitaires de Lyon, PUL. Ménestrier Claude-François 1694. Factum justificatif, Paris, La Caille, 1694 Mollière A. Dr 1905. Une famille médicale lyonnaise au XVIIIe siècle : Charles et Jacob Spon. Lyon, A. Rey, 90 p., portraits. Consultable sur Gallica. Spon Jacob (1647-1685). Dictionnaire des membres de la Société linnéenne de Lyon … 4 Moreau Yves 2005. Jacob Spon, un protestant lyonnais dans la République des Lettres. Correspondance, érudition et religion. Mémoire de DEA sous la direction de Y. Krumenacker, Université Jean Moulin – Lyon III 2005. Consultable sur Persée. Moreau Y. 2011. Jacob Spon et les arts : un savant protestant dans la République des lettres. Chrétiens et Sociétés, numéro spécial I : Le calvinisme et les arts, 91-113. https://journals.openedition.org/chretienssocietes/2732 Moreau Y. 2016. Sur une œuvre inédite de Jacob Spon publiée par son neveu Gabriel Dumont. Antiquarisme, 23 octobre 2016. https://arsantica.hypotheses.org/181. Moreau Y. 2016. De nouvelles pistes sur la postérité des œuvres manuscrites de Jacob Spon.
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