Cinéma Français
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- . ■ ' ■ f ; ' " ■■ ■/' -- • • V - ■ -• ■ • ' " • - -'•••• - - • - STv - ■ -■ - la première revue ; - '<• ' _ de grandluxe . ducinéma français v - . ,,. - ■ -■ . 1111111 wmm DAm . à s a TR.^91o DISTRIBUTION LES EXCLUSIVITÉS ARTISTIQUES Téléphone : ELYSÉES 93-15 64, Rue Pierre Charron, 64 PARIS (VIIIe) DU RIRE A L'ECRAN ISCOT LE POPULAIRE COMIQUE BISCOT VOUS SURPRENDRA TRÈS BIENTOT La dernière réalisation de DANS UNE COMÉDIE HUMORISTIQUE DE M. ROBERT PÉGUY REX INGRAM AVEC ... î ' s ROSITA GARCIA Retenez une date dès PIERRE RATCHEFF aujourd'hui pour la A. ENGELMAN programmation de colette'I) Une production ANDRÉ GAUMONT BRITIS1 ÉDITION SUPER-FIL, B I S C O T LES FILMS ARMOR distributeurs pour la France. Vente à dans l'étranger ANDRÉ WEIL CLOCHA Mise en scène de Robert Péguy avec SIMONE CERDAN - GERMAINE BRIERE FLORENCIE - BARENCEY - VONELLY avec ROBERT ANCELIN et GEORGES FLATEAU C'est une production NORMA-FILM DIRECTEUR DE LA PRODUCTION O. J. MONAT 11, Boulevard de la Madeleine DIRECTEUR ARTISTIQUE MAURICE DE CANONGE Téléph. : Louvre 57-05 » QAUMONT-FRANCO-FiLM-AUBERT ' " pour PRÉSENTE I image DOLLY DAViS DANS ÀDEMOISELLE avec ui_y ZEVACO PiERRE DE RiGOULT DE LA COMEDIE FRANÇA'lSE, FU5IER GiR, GÉ.O BURY. c/l oujjVwù Ea vunwM& d& et h.KOSENFELD, felIxOUD RT. (dle> m LOUIS VERIER , CH. JOURJON REALiSATÎON DE 12.rue Gaillon. Paris Çj(JpA£& MAURiCE CHAN PREUX ROBERT RRALiN, SOUS LA D1RECTÎON DE TMMMCpê/ d& O. STRANSKY, henry CAURIER. otnxku^Crw &owz> 6oj cHÂ>teo- •WcfefERNAND MASSON. pour le son T.F.4 fMxkjLdjLow G . F . F . A . mnzcjy RADiO-CiNÉHA s,cg - Moïse a été sauvé des eaux et ( personne n'a oublié1 son extraordinaire histoire... On n'oubliera pas davantage la cocasse et funambulesque aventure de Le film le plus curieux et le plus inattendu quil vous ait été donné de voir et que vous annonce fT/niinIjo&ne. héros et héraut des FILMS JACQUES H Al K UN FILM DES PRODUCTIONS MICHEL SIMON (Jhramcunl PjrêSenite La première revue de grand luxe du dnéma français ...Un film dont le comique I » 1 i irrésistible n exclut pas le côté sentimental, et qui fait salle comble, chaque Ml III181AI lt I: jour, au cinéma des Champs-Élysées Un Américain m'a dit... Chez M. de Montesquiou-Fezensac. où il par Edmond Epardaud. passe en exclusivité Nos jeunes Producteurs : Claude Haymann, A mi-chemin du rire et de l'épouvante, par Robert Trévise. par Louis Saurel. En suivant la Production. Le Répertoire du film français, Les Films Présentés, par Gaston Roig. par Madeleine Orta. La Mode à l'Ecran, Echos et Informations. Par Gisèle de Biezville. L'Ouverture du Métropole à Bruxelles. Le Film Documentaire de Voyage, La Production Soviétique, par Pierre Michaut. par Chamil Akouchkoff. Ciné d'Enseignement, Les Livres à l'Ecran, par Roland Guérard. par Pierre Coulange. Le Congrès annuel de la G.F.F.A. Nouvelles de l'Etranger. ABONNEMENTS : REVUE MENSUELLE 6* Année France, un an : 50 francs Etranger, un an : 85 francs Novembre 1932 ■ N 58 Directeur - Rédacteur en Chef: Edmond ÉPARDAUD Direction artistique : Henri FRANÇOIS Une Productîoïi de la Harold Lloyd Corporation Secrétaire général : Paul BARBELLION distribué par Çjhramcunt Editions Henri FRANÇOIS: 9, Avenue de Taillebourg, Paris (XIe) — Tél. Diderot 88-40 et 8 8-41 Aiiirrirniife m'si «lil... Il mi-chemin du rire E temps est loin où la production française était mépri¬ et de l'épouvante sée et vilipendée par nos concurrents étrangers quand elle ne l'était pas par nous-mêmes. Un critique de théâtre résumait, il y a quelques années, son Le producteur, émerveillé. — Prodigieux, ces Américains ! Pour ma part, je n'ai jamais souscrit à cette impression sur un certain spectacle du Grand-Guignol par ces Quels hommes d'affaires ! Mais, attendez..., laissez-moi réflé¬ mots : chir. Je que nous parer condamnation en bloc qui éliminait l'effort — maté¬ crois allons pouvoir le coup. Que direz- vous d'un drame chez les rialisé souvent lépreux ? par de purs chefs-d'œuvre ■— des « Spectacle copieux. La direction n'a pas lésiné. Le public Delluc, des L'Herbier, des Gance, des Baroncelli, en a pour son argent : de neuf heures à minuit on verse sur Le metteur en scène. — Epatant ! Pour le rendre plus hor¬ des Epstein, des René Clair, des Grémillon. scène au moins dix litres de sang ! » rible, on pourrait introduire dans l'action une jeune fille saine que les lépreux contamineraient... En écrivant cela, ce Mais il est de fait que a critique faisait le procès de ces drames le parlant donné des Le d'épouvante, dans lesquels on ne recule devant rien pour faire producteur. -— Ou un incendie qui réduirait les lépreux ailes au film français. Le Français serait-il à ce point né bavard ? en torches vivantes ? frissonner le spectateur : si, dans une pièce, une femme s'ouvre Deux la gorge, nous l'entendons râler pendant un quart d'heure et grands succès viennent, coup sur coup, d'affirmer une maîtrise Le metteur en scène. — Que direz-vous aussi d'un vampire voyons gicler son sang jusqu'à ce qu'elle meure. Dans le but de que l'étranger, aujourd'hui, nous envie : Les Gaietés de l'Escadron et Fanny. lépreux ? satisfaire notre curiosité morbide pour tout ce qui est atroce, Ce sont deux œuvres bien différentes; la première s'apparente à la « nou¬ etc... horrible... et notre désir de trembler de peur tout en ne risquant Etc..., velle », la seconde au théâtre, mais l'une comme l'autre marque une réussite on ne nous fait rien, grâce d'aucun détail de cette agonie. Dans beaucoup de films d'épouvante, l'angoisse est unique¬ complète dont nous pouvons nous enorgueillir. ment provoquée par des moyens matériels : corps horrible d'un Ce que ce journaliste disait, il y a plusieurs années, d'une homme formé de parties de cadavres (Franlçenstein), assemblée On dira que le cinéma, pour découvrir le génie de Courteline et celui pièce de'théâtre, il pourrait le dire aujourd'hui de bien des de monstres (Barnum), transformation d'un homme en un être films d'épouvante. Nous assistons actuellement à une concur¬ de Pagnol, s'est levé un peu tard et qu'il ne lui est pas très malaisé de com¬ simiesque (Le docteur Jefyyl et Mr. Flyde), etc. Or, ces moyens rence effrénée des producteurs pour présenter au public des poser des chefs-d'œuvre quand il dispose d'une telle matière. matériels, pour peu qu'ils soient employés maladroitement ou images de plus en plus atroces. C'est une véritable course à l'horreur. que notre esprit ne soit pas sensible à ces effets purement senso¬ La réponse à cette objection dont les détracteurs du cinéma ne se font riels, risquent de nous faire rire. Dans ces films, le côté horri¬ pas faute, m'a été fournie par un Américain de mes amis qui n'est pas préci¬ Tel producteur a-t-il réalisé un film dans lequel on voit un fiant côtoie souvent le comique. sément un spécialiste du film et avec lequel je me rencontrai, l'autre soir, à la bandit tuant une dizaine d'hommes ? Aussitôt son concurrent Autre danger pour ces films basés voudra uniquement sur des moyens au : faire mieux ! Il montrera un mort sortant de son cer¬ première de Fanny, théâtre Marigny matériels : tel effet reposant sur la mentalité du public améri¬ cueil ou un vampire suçant le sang d'un être humain. cain — par exemple, sera sans action, ou même Ce qui fait la supériorité de votre production cinématographique paraîtra risible aux spectateurs français. C'est le cas de cet homme digne et reli¬ — Jusqu'où ira-t-on dans cette voie ? d'une certaine tout au moins — me dit-il, c'est son intellectualité. On vous gieux qui, menacé par un vampire, s'en débarrasse en lui mon¬ On a peut facilement un reproché parfois de faire des films qui sont des pièces transposées ou des imaginer le dialogue téléphonique de trant crucifix ! (comme on le voit dans Dracula). demain entre un metteur en scène et un romans illustrés. Mais c'est, à mon avis, votre incomparable domaine litté¬ producteur : Enfin l'écueil le plus sérieux pour ces productions est la raire Le en qui donne à votre cinéma ses lettres de noblesse et l'impose aux yeux metteur scène. Allo ! Allo ! C'est vous lassitude du public. Sous peine d'ennuyer les spectateurs, les M. Lacoste ? de de l'étranger. créateurs films d'épouvante sont contraints d'imaginer sans cesse de nouveaux moyens matériels propres à frapper l'imagina¬ Le Oui, c'est moi. Mais Si les films américains semblent parfois composer en série cela tient à la producteur. qui y a-t-il ? Vous tion. Après les vampires, les monstres, un homme-singe... que paraissez affolé ! monotonie et à la pauvreté relative — sauf quelques exceptions — de notre pourra-t-on nous montrer ? moderne entre roman sentimental roman Le metteur en scène. — littérature évoluant le et le d'aven¬ Vous le seriez aussi si vous aviez A notre avis, ce qui crée vraiment l'angoisse sans prêter au vu le dernier tures film d'épouvante de la Trust Company. Vous vous policières. ridicule, ce sont, non des moyens matériels, mais des situations souvenez que peu après la sortie de Frisson d'horreur, cette dramatiques poignantes. Evidemment, nous manquons d'un Pagnol ou d'un comme tirée d un Courteline, bande conte d'Edgar Poë et dans laquelle on voit le Un d'un Balzac, d'un Maupassant ou de Goncourt. Et cela se sent malgré tous corps d'un mort pourrir en un instant, nous avions pris notre exemple. Dans Le Maudit, nous voyons un vampire réfu¬ revanche.