Journal Des Débats
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
PREMIÈRE SESSION QUARANTE ET UNIÈME LÉGISLATURE Journal des débats de la Commission permanente de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles Le mardi 25 avril 2017 — Vol. 44 N° 114 Étude des crédits du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (1) : volet Développement nordique et volet Mines Président de l’Assemblée nationale : M. Jacques Chagnon QUÉBEC Abonnement annuel (TPS et TVQ en sus): Débats de l'Assemblée 145,00 $ Débats de toutes les commissions parlementaires 500,00 $ Pour une commission parlementaire en particulier 100,00 $ Index (une session, Assemblée et commissions) 30,00 $ Achat à l'unité: prix variable selon le nombre de pages. Règlement par chèque à l'ordre du ministre des Finances et adressé comme suit: Assemblée nationale du Québec Direction de la gestion immobilière et des ressources matérielles 1020, rue des Parlementaires, bureau RC.85 Québec (Québec) G1A 1A3 Téléphone: 418 643-2754 Télécopieur: 418 643-8826 Consultation des travaux parlementaires de l'Assemblée ou des commissions parlementaires dans Internet à l'adresse suivante: www.assnat.qc.ca Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec ISSN 0823-0102 Commission permanente de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles Le mardi 25 avril 2017 — Vol. 44 N° 114 Table des matières Développement nordique Remarques préliminaires 1 M. Pierre Arcand 1 Mme Lorraine Richard 2 M. Éric Lefebvre 3 Discussion générale 3 Mines Discussion générale 40 Autres intervenants M. Jean Habel, vice-président M. Norbert Morin, président suppléant M. Jean Boucher M. Guy Bourgeois M. Serge Simard M. Sylvain Rochon * M. Robert Sauvé, Société du Plan Nord * Témoin interrogé par les membres de la commission Commission permanente de l’agriculture, des pêcheries, CAPERN-114 page 1 de l’énergie et des ressources naturelles Le mardi 25 avril 2017 — Vol. 44 N° 114 Étude des crédits du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (1) : volet Développement nordique et volet Mines (Quinze heures seize minutes) Le Président (M. Habel) : Alors, à l’ordre, s’il vous plaît! Ayant constaté le quorum, je déclare la séance de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles ouverte. Je demande à toutes les personnes dans la salle de bien vouloir éteindre la sonnerie de leurs téléphones cellulaires. La commission est réunie afin de procéder à l’étude du volet Développement nordique des crédits budgétaires du portefeuille Énergie et Ressources naturelles pour l’exercice financier 2017-2018. Mme la secrétaire, y a-t-il des remplacements? La Secrétaire : Oui, M. le Président : M. Chevarie (Îles-de-la-Madeleine) est remplacé par M. Boucher (Ungava); M. Lelièvre (Gaspé) est remplacé par Mme Richard (Duplessis); et M. Martel (Nicolet-Bécancour) est remplacé par M. Lefebvre (Arthabaska). Développement nordique Remarques préliminaires Le Président (M. Habel) : Nous allons débuter par les remarques préliminaires puis nous allons procéder à une discussion d’ordre général par blocs d’environ 15 minutes, incluant les questions, réponses. Puisque nous avons débuté nos travaux à 15 h 16 et qu’une période de trois heures doit être consacrée à l’étude de ce programme cet après-midi, y a-t-il consentement pour poursuivre nos travaux au-delà de l’heure prévue, soit 18 h 16? Y a-t-il consentement? Des voix : Consentement. Le Président (M. Habel) : Consentement. Merci beaucoup. Donc, nous débutions donc avec les remarques préliminaires. M. le premier ministre, vous disposez de 12 minutes. M. Pierre Arcand M. Arcand : Merci beaucoup, M. le Président. Membres de cette commission, j’aimerais prendre quelques minutes pour remercier les députés et collègues qui seront présents pendant ce bloc de crédits qui touchent évidemment plus particulièrement tout l’aspect du Plan Nord, du développement nordique. J’aimerais donc saluer le député de Dubuc, le député d’Abitibi-Est, d’Ungava, de Côte-du-Sud et de Saint-Maurice, qui sont évidemment présents aujourd’hui. Je salue également ma collègue de Duplessis et M. le député d’Arthabaska. Pour répondre aux questions aujourd’hui, à ma gauche, M. François Émond, mon directeur de cabinet, et, à ma droite, le président-directeur général de la Société du Plan Nord, M. Robert Sauvé. Alors, la Société du Plan Nord vient de boucler sa deuxième année d’activité. C’est une société qui est encore jeune, mais elle a beaucoup accompli depuis sa création. La première année de la société a été consacrée à sa mise en place, la deuxième a permis de poursuivre le travail afin de concrétiser les objectifs. En fait, sur une période de cinq ans, la Société du Plan Nord dispose de plus de 450 millions de dollars pour la réalisation de sa mission. La totalité de ces sommes est utilisée au bénéfice du développement du territoire du Plan Nord. Ses investissements dans les secteurs aussi diversifiés que les infrastructures de transport et télécommunication, le logement, les parcs nationaux sont bénéfiques pour la vitalité et la diversité économique du territoire. Je suis donc heureux de vous présenter en quelques minutes les principales réalisations de la Société du Plan Nord pour la dernière année. D’abord, le projet porteur, celui qui va faciliter la relance de l’exploitation de gisements de minerais, entre autres dans la fosse du Labrador, c’est évidemment le projet de Pointe-Noire. En 2016, le gouvernement a créé la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire afin d’acquérir et d’opérer les installations stratégiques situées à Sept-Îles tout en assurant un accès multiusager. On a donc désenclavé ce nouveau quai multiusager de l’administration portuaire de Sept-Îles et nous voulons bien sûr augmenter bien sûr la capacité de transport maritime de la Côte-Nord afin de répondre, entre autres, aux besoins des compagnies minières de la fosse du Labrador. Nous avons un partenariat avec deux entreprises, Tata Steel et Champion, et d’autres entreprises pourraient aussi se joindre à cette société en commandite. • (15 h 20) • La société ferroviaire et portuaire veut rendre ses voies ferrées, ses accès au quai, ses installations accessibles à tous les utilisateurs potentiels, et ce, au meilleur coût possible. Elle emploie actuellement 39 personnes, devrait atteindre 50 employés en 2017. CAPERN-114 page 2 Débats de l’Assemblée nationale 25 avril 2017 Également, il s’agit d’une excellente nouvelle pour, entre autres, Mine Arnaud, qui travaille sur son projet de mine d’apatite à Sept-Îles. La Société du Plan Nord a mis en place les conditions d’accès propices au démarrage du projet. Nous avons annoncé, l’automne dernier, cette acquisition stratégique qui permettrait de réduire, selon les données, de 82 millions les coûts de construction de la mine. Un appel de projets a également été lancé pour donner un nouveau souffle à l’usine de bouletage de minerai de fer située sur son site de Sept-Îles. La relance, donc, de cette usine va permettre d’augmenter de façon significative le volume d’affaires de la société. J’étais là, au lancement, il y a quelques semaines, et on me disait entre autres qu’il y avait 1 million de tonnes cette année, en fait à la fin de 2016, et on aurait, à la fin de 2018, environ 14 millions de tonnes de minerai, là, c’est donc très significatif, et ce, malgré un marché mondial volatil... nous continuons à voir un contexte favorable au développement. Les signes sont extrêmement encourageants. Comme vous le savez, nous sommes sixièmes au monde en termes d’endroit le plus attrayant en matière d’investissement, et ce, sur 104 régions. 12 mines sont actuellement en exploitation sur le territoire du Plan Nord. Nous avons inauguré, le 12 octobre dernier, la première mine de diamant au Québec, la mine Renard. Plusieurs autres projets d’exploration ont été mis en branle dans les secteurs du fer, du phosphate, du graphite, du lithium, du nickel. Et, à ce chapitre, nous pouvons également souligner que la minière Osisko est active au nord de la mine Éléonore à la Baie-James, et particulièrement, récemment, à l’est de Lebel-sur-Quévillon. Afin de soutenir la réalisation de tous ces projets, j’aimerais souligner que le Bureau de commercialisation a été créé. Ce bureau vise à faire connaître à toutes les entreprises les besoins de nos donneurs d’ordres. Nous avons bien sûr travaillé à deux éléments qui, pour nous, sont très importants pour l’avenir du développement nordique, c’est-à-dire les infrastructures routières et également les télécommunications. Plusieurs infrastructures ont donc été consolidées au cours de l’année dernière : la route de la Baie-James, entre autres, et celle de la 389, qui relie évidemment la municipalité de Baie-Comeau à celle de Fermont. Il ne faudrait pas oublier non plus la route 138, un projet dont je m’occupe personnellement. La députée de Duplessis a d’ailleurs sans doute remarqué que ce projet a maintenant été identifié comme une priorité gouvernementale dans le cadre du dernier budget qui a été fait. Les routes ne sont pas la seule voie d’accès au territoire; nous devons aussi penser aux moyens de communication. Quatre projets ont été priorisés : le réseau plus performant au Nunavik; la région d’Eeyou Istchee—Baie-James; le raccordement au réseau de fibre optique pour deux communautés; Schefferville, également, qui doit raccorder la fibre optique — on parle de 200 kilomètres — et 10 millions de dollars sur deux ans également pour en améliorer le réseau sur la Basse-Côte-Nord. Cette meilleure accessibilité va contribuer certainement à la qualité de vie des communautés en place. Et, afin que toutes ces mesures soient optimales, on a parlé récemment de l’engagement de soutenir la création de l’Institut nordique jusqu’à concurrence de 30 millions de dollars.