Juin/Juillet 2010 Sommaire
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N° 60 – JUIN/JUILLET 2010 Vous pouvez à présent consulter le Country Web Bulletin directement en ligne sur www.cwb.countryenalsace.com Que vous soyez en bas débit ou en haut débit, vous aurez accès à l’intégralité du journal. Vous conservez bien sûr la possibilité de le télécharger gratuitement comme par le passé. Pour nous contacter : Pour nous informer de vos dates et envoyer vos CDs : Jacques DUFOUR : [email protected] Pour proposer un article ou question à la rédaction : Gilles BATAILLE : [email protected] SOMMAIRE •Cd reviews : Les Partners, Rusty Legs, Tennessee Rose, Dixie Chorus, Eddy Ray Cooper, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour •Biographies : Susan Hickman, The Grascals, Robert Earl Keen, Radney Foster, Mitch Webb, par Georges Carrier •Spécial DJ : Jean Agostini, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour •Dans le texte, Billy Ray Cyrus « Trail of Tears », par Mireille Lafond •Interview de Charlie West, par Laurence de Country Connection •Crazy Heart, par Jacques Donjon •Les instruments de la country, par Marc Verdier •Le festival Western Longhorn, par Gérard Vieules •Une artiste australienne au grand coeur : Christina Louise, par Bruno Gadaut •L’été des festivals, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour •Made in France, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour •L’agenda, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour •Radios Country sur le Net, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour et Gilles Bataille 02 CD REVIEWS par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Les PARTNERS - « Absoluty country » Les Partners étaient en région lyonnaise en avril (Heyrieux) pour présenter leur album sorti quelques jours auparavant. Cette première descente au sud de la Loire aura permi aux Parisiens de conquérir un nouveau public tombé sous le charme de leur jeune chanteuse Aziliz. En effet seul le plus intégriste des ayatollahs saurait rester de marbre devant le talent et le dynamisme de la blonde demoiselle. Ajoutons un vocal exemplaire et un sourire permanent et vous aurez là une interprète sur qui la country française devra désormais compter. J’aurais mauvaise grâce de passer sous silence cinq musiciens chevronnés et efficaces. Jean-Jacques le guitariste partage le vocal pour des titres assez rock et bien dansant (Little Texas, Billy Ray Cyrus, Alan Jackson) qu’il reprend d’une manière assez classique. Aziliz aborde le côté plus new-country avec les Dixie Chicks, Sara Evans ou Shania Twain. Son vocal l’autorise à s’attaquer à des titres pas si simples à reprendre comme « Devil in disguise » (Elvis), « Let her rip » (Chicks) ou « Burning love ». Sur scène les Partners n’accordent que très peu de place aux surprises en ne sortant pas des classiques. Sur cet album ils ont l’originalité de présenter des chansons moins rengaines, voir méconnues. Et ça c’est un point très positif. Par exemple combien d’entre nous connaissent la ballade « Holding you » extraite du premier album de Gretchen Wilson ? Et le « Texas tattoo » exhumé d’un album du Gibson Miller Band ? Autre rock « Keep me rockin ‘ » est emprunté à la canadienne Patricia Conroy. Sinon Jean-Jacques s’offre « Hard working man » de Brooks & Dunn, « One more last dance » de Vince Gill et le hit de Buck Owens « Act naturally ». Plus torrides par Aziliz « Burning love » et « Long time gone » des Chicks et le sympathique « One Mississippi » de la méconnue Jill King. « Home to Louisiana » et « This is the life » sont des titres bien dansants. Enfin pour la touche de douceur Aziliz nous caresse de son « Mexican wind » (de la trop vite oubliée Jann Browne en 1990) accompagnée d’une jolie mandoline. « Absoluty country » est un bel album produit par un groupe qui ne doit pas se limiter au public des danseurs. Une ouverture sur un répertoire plus personnel devrait offrir aux Partners de belles perspectives. 03 Les RUSTY LEGS - « Line dance party n°3 » Et voici déjà le volume 3 de la série « Line dance party » démarrée il y a seulement deux ans. Les Rusty Legs font partie des meilleures formations de notre pays et si tant d’organisateurs font appel à eux (plus de 80 concerts annuels) c’est que leurs qualités ne sont plus à prouver. Leur répertoire plaît aux danseurs mais ce ne serait pas suffisant s’ils n’étaient en sus d’excellents musiciens entraînés par un chanteur, Eddy Olmo, qui n’a rien à envier aux chanteurs de saloons américains. La qualité d’enregistrement de ce dernier opus est remarquable et démontre qu’il n’est pas indispensable d’aller enregistrer outre Atlantique pour avoir un bon son. Avec ce n°3 Rusty Legs s’éloigne des grands standards de Garth Brooks ou Alan Jackson pour nous proposer des reprises plus intéressantes puisées chez des gens moins connus comme l’Irlandais Robert Mizzell, Jason Allen, Aaron Watson ou deux titres du jeune groupe Zac Brown Band. Peu de groupes reprennent Lyle Lovett. Nos Mazamétins réusissent une bonne reprise de « Cowboy man ». Parmi les artistes plus conventionnels nous trouvons toujours Toby Keith, Tim Mc Graw et Alan Jackson mais avec des chansons nouvelles ou peu reprises par leurs confrères. Les Rusty Legs aiment à reprendre un classique du rock sur chaque album. Cette fois c’est au tour du « Lover please » de Clyde Mc Phatter mais c’est la version de Billy Swan qui les a inspirés. Le morceau se transforme en un duo original avec Cécilia, la violoniste, au vocal. Avec une seule ballade contre douze titres rapides, les danseurs seront assurés de ne pas faire tapisserie. Nous avons une touche d’irish sur deux morceaux dont le « The Galway girl » de Steve Earle et deux autres ont une coloration tex-mex. Les Rusty Legs ne rechignent pas à libérer leur esprit créatif et en fin d’album ils nous mettent des paroles sur « Guitar boogie » et couplent un succès de Shania Twain avec Queen. Et ça marche ! Continuez dans cette voie les gars !! Tout amateur de country music prendra un réel plaisir à l’écoute de cet album qui nous offre une musique dynamique auréolée de belles envolées de fiddle et de pedal steel guitare. Une totale réussite. 04 TENNESSEE ROSE - Démo 2009 Tennessee Rose n’est pas encore une formation très connue à l’échelle nationale. Pourtant ce groupe récent est bien situé géographiquement pour rayonner sur de nombreuses régions : le Cher d’où il est originaire est considéré comme le département le plus central de France. Ce septet berrichon est axé autour de sa chanteuse Merrilly à la voix des plus agréables. Elle est bien épaulée par Jipé au violon, Cahloun aux guitares, Norbert au piano, Biaddgio à la basse et Phil aux baguettes. Ce premier album intitulé « Démo 2009 » a été enregistré à la maison, chez l’un des musiciens, mais le son est au demeurant fort correct et il n’a rien à envier à bien d’autres réalisations. Côté choix des huit titres on tape en plein dans les tubes de la country moderne qui plaisent aux danseurs : « I feel lucky » (Mary Chapin Carpenter), « Black coffee » (Lacy J Dalton), « Sold » (John M Montgomery), « Right now » (Mary C Carpenter d’après l’original de Gene Vincent), « Mercury blues » (Alan Jackson). Côté douceur Merrylly nous offre une jolie reprise de « Blue bayou » (Orbison, Ronstadt). « That’s what I get » est une country song récupérée chez BR549 et c’est bien pour l’originalité. Et puisqu’on est dans les surprises agréables c’est un instrumental celtique sans titre qui termine l’album. Souhaitons que Tennessee Rose poursuive cette volonté de rechercher des morceaux moins souvent repris dans les soirées. En attendant cet album nous prouve que cette formation de Vierzon a déjà un excellent niveau et la Rose du Tennessee devrait s’épanouir sur de nombreuses scènes… DIXIE CHORUS - « Pirat’s gospel » Trio du littoral Atlantique, Dixie Chorus serait un peu cousin de Mary-Lou s’il était plus country et s’il s’éloignait des classiques pour aborder les compos. La musique acoustique de Dixie Chorus peut être qualifiée de folk, mais une folk imprégnée de différentes influences. J’ai cru reconnaître des tonalités irish et yiddish mais je ne suis pas un spécialiste ! Les tempos sont le plus souvent rapides et guitare, fiddle et mandoline sont les instruments de base. Dans « Jam’s Ouest » cependant, adaptation assez libre d’ « Orange blossom special », c’est l’harmonica qui a la vedette. Autres instrumentaux rapides « Amazing grace » n’a plus rien à voir avec le rythme langoureux que vous connaissez et « Chicano blues » n’en est pas un mais un medley de fiddle tunes. Côté country « I saw the light » est dans l’esprit Carter Family et « Country road » est bien classique. Dylan grande époque a droit à deux reprises avec « Blowin’ in the wind » et « Don’t think twice, it’s all right ». 05 Les Beatles sont aussi présents avec « Yesterday ». « White trash wedding » est un titre rapide chanté et dominé par le fiddle. Enfin bien folk nous avons « Mary don’t you weep », « Pirat’s gospel » et « Further on up the road ». « Down in the river to pray » » est un gospel chanté a-capella. Dixie Chorus semble avoir un répertoire assez vaste d’après cet échantillon et une soirée avec eux doit être bien agréable. La chanteuse soliste est Emmanuelle Braud. Jean-Denis Charrier est au violon, banjo et mandoline. Patrick Couton est à la guitare et à l’harmonica. EDDY RAY COOPER - « Live » Les albums enregistrés en public sont assez rares dans la country française et les artistes ou groupes francophones ayant été invités à se produire sur la grande scène du Country Rendez- Vous de Craponne sur Arzon peut-être plus rares encore. Eddy Ray Cooper a eu cette chance, ou plutôt cet honneur, car notre ami Georges trie ses groupes sur un volet qui n’est pas très large.