Répertoire Géographique De La Comédie Humaine DU MEME AUTEUR
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Répertoire géographique de la Comédie humaine DU MEME AUTEUR ROMANTIQUE ESPAGNE — L'image de l'Espagne en France entre 1800 et 1850, Paris, 1961. LA PESTE A BARCELONE — En marge de l'histoire politi- que1964. et littéraire de la France sous la Restauration, Paris, H. de Latouche et L.-F. Lhéritier : DERNIERES LETTRES DE DEUX AMANS DE BARCELONE ; introduction et notes de L.-F.H., Paris, 1966.. ÉTUDES BALZACIENNES : REPERTOIRE GEOGRAPHIQUE DE LA COMEDIE HUMAI- NE, I, L'étranger, Paris, José Corti, 1965. Les Métaphores animales dans « Le Père Goriot », L'Année balzacienne, 1963. Mignonne et Paquita, L'Année balzacienne, 1964. Balzac et les Noirs, L'Année balzacienne, 1966. Eros en filigrane : « Le Curé de Tours », L'Année balzacienne, 1967. EN PRÉPARATION : L'Eros balzacien. LÉON-FRANÇOIS HOFFMANN RÉPERTOIRE GÉOGRAPHIQUE DE LA COMÉDIE HUMAINE ii LA PRO VINCE LIBRAIRIE JOSÉ CORTI 11, RUE DE MÉDICIS - PARIS 1 1968 @ Librairie José Corti, 1968 Tous droits réservés N° d'édition : 367 Dépôt légal : 1er trimestre 1968 J'ai tâché de donner une idée des diffé- rentes contrées de notre beau pays. Avant-propos de La Comédie humaine. AVANT-PROPOS Le deuxième volume du Répertoire géographique de « La Comédie humaine », qui comprend les noms des lieux situés en France, devait à l'origine inclure les références à la ville de Paris. Ce projet a été modifié pour deux raisons : d'abord, il aurait étendu démesurément les limites du volume, ensuite, la parution du Guide to Balzac's Paris de M. George B. Raser 1 rend inutile ce travail supplémentaire. Voilà pourquoi le deu- xième volume porte le sous-titre de « La Province » et non pas celui de « La France » sous lequel il avait été annoncé. Comme pour le volume consacré à « l/Efranger », les chif- fres renvoient à l'édition de la Pléia(le""Tous les noms de lieux sont relevés," même s'TtsTne semblent présenter qu'un inté- rêt minime. La distinction entre les références est maintenue : certaines sont accompagnées d'une paraphrase ou d'une cita- tion, d'autres sont groupées sans commentaires à la fin de la rubrique. Le nombre des noms de lieux, bien plus élevé pour La Province que pour L'Etranger (700 noms contre 500), m'a imposé un critère de sélection très strict : ne sont commentés que les renvois qui signalent un jugement (« sublime paysage de la vallée de Gémenos »), une particularité, linguistique ou autre (« dans le Blésois on taille des bavettes », « en Provence on célèbre une messe de relevailles »), une réminiscence his- torique (« A Saint-Ouen Louis XVIII a commis une faute poli- tique »), les mentions de rues ou de monuments, bref toute notation qui démontre de la part de Balzac une connaissance ou une appréciation du lieu en question. Toutes les autres références sont renvoyées à la fin de la rubrique. Malgré les remarques très pertinentes que l'on m'a faites sur les inconvénients d'un classement par romans plutôt que par noms de lieux, j'ai finalement conservé ce système. Il rend certes le Répertoire un peu moins facile à consulter dans l'op- 1. Choisy-le-Roi, Impr. de France, 1964. tique de certaines recherches ; mais en revanche, il permet de mettre certains autres renseignements à la disposition des chercheurs. Il serait oiseux d'exposer ici le détail des raisons qui ont dicté ce choix. Encore une fois, mon but a été de four- nir un instrument de travail aussi complet et aussi souple que possible. La division établie pour L'Etranger entre les grandes régions du globe et les différents pays n'a plus de sens dans le cadre de La Province. On aurait pu séparer les accidents géographi- ques (fleuves, montagnes, îles etc.) des régions, provinces, départements, villes et villages. Mais le contexte ne permet pas toujours de savoir si Balzac parle — par exemple — des Vos- ges (montagnes) ou des Vosges (département). J'ai donc adopté le classement alphabétique de tous les noms de lieux sans dis- tinction pour chaque roman. J'ai toutefois cru bon d'établir quatre Index : 1) Index régional, comprenant les noms de régions, de provinces, de départements. 2) Index des commu- nes, comprenant les noms de villes, de villages, de châteaux isolés. 3) Index des accidents géographiques (montagnes, fleu- ves, forêts etc.) 4) Index des lieux imaginaires. Un problème s'est constamment posé : celui de savoir si tel village ou tel château existe réellement. Dans certains cas, Bal- zac invente ; dans d'autres, il transporte dans une région un nom qui existe seulement dans une autre ; parfois, il est possible qu'une localité qui n'existe plus aujourd'hui ait existé il y a plus d'un siècle. Pour certains cas (et ils sont nombreux) une enquête minutieuse aurait été nécessaire. Je ne me suis pas cru obligé à faire plus que des recherches préliminaires dans le Dictionnaire national des communes de France et dans diverses éditions critiques. Les notes en bas de page montrent que souvent ces recherches n'ont pas été concluantes. D'autres chercheurs, travaillant à loisir sur des cas particuliers, par- viendront à des résultats plus précis. Quoi qu'il en soit, les noms de lieux inventés par Balzac — ou tout du moins dont je n'ai pas retrouvé trace — sont indiqués en italiques, de même que les noms de rues, de bâtiments, de monuments ran- gés dans les rubriques de certaines villes. Certaines communes rattachées à la ville de Paris depuis 1849 sont incluses ; c'est le cas pour Vaugirard, Passy, La Chapelle etc. Je n'ai pas inclu les innombrables références à la Seine quand il s'agit de la partie du fleuve qui traverse Paris. Comme pour L'Etranger, une série de notations qui n'ont qu'un rapport apparent avec la géographie proprement dite ont été écartées. Ce sont en particulier : 1. Les noms de lieux qui caractérisent un animal, une plante, un objet : « chien des Pyrénées », « jasmin de Corse », « porcelaine de Sèvres » etc. 2. Les noms de lieux que l'on retrouve dans le titre d'une œuvre littéraire ou artistique : « Le Postillon de Longju- meau », « La Bataille de Bouvines » etc. 3. Les noms de lieux qui font partie d'une expression idio- matique : « le coup de Jarnac » etc. 4. Les noms de lieux compris dans un titre de noblesse ou quifet duindiquent Morbihan un »rang etc. : « la duchesse d'Angoulême », « le pré- Si le Répertoire géographique facilite la tâche de ceux qui veulent étudier la géographie, humaine, physique ou politi- que de La Comédie humaine, il aura atteint son but. En fin de compte, sa valeur sera déterminée par la mesure où il aura servi et Balzac et ses lecteurs. Te tiens enfin à remercier Madame Carolyn Good, qui a bien voulu dactylographier un manuscrit souvent remanié, ainsi que Monsieur José Corti, qui m'a rendu confiance, et m'a per- suadé que mon travail n'était pas complètement inutile. LÉON-FRANÇOIS HOFFMANN Princeton University AVANT-PROPOS (I, 3-16) INDRE : 13. 1. LA MAISON DU CHAT-QUI-PELOTE (I, 17-71) DIEPPE : 60. HAVRE (LE) : 22. LOUVIERS : Les fils de riches manufacturiers de Louviers et de Sedan font des stages comme commis dans les magasins de Paris, 24. SEDAN : voir LOUVIERS. 2. LE BAL DE SCEAUX (I, 72-127) ANTON Y : Le clan Fontaine va passer la belle saison dans les beaux sites d'Aulnay, d'Antony et de Châtenay, 94 ; les poétiques ombrages d'Aulnay, les collines d'Antony et la vallée de Bièvre sont habités par quelques artistes qui ont voyagé, par des étrangers, gens fort difficiles, et par nom- bre de jolies femmes qui ne manquent pas de goût, 95. AULNAY : voir ANTONY. BEAUCE : Les stupides bourgeois de Paris admirent même les plaines de la Beauce, 95. BERRI : On y marque les moutons au front, 120. BIEVRE : voir ANTONY. BOURGES : 81. BRETAGNE : 72. CHATENAY : voir ANTONY ; les bosquets fleuris et embau- més de Châtenay, 100. CHEVREUSE : 102, 104. Rue du Sentier : 118. FONTAINE : Domaine de la famille du même nom, 77. — 81. LONGC.HAMP : 86. LONGUEVILLE : Terre de la famille du même nom, 123. POITOU : 72. SAINT-OUEN : Les ultra-royalistes pensent que Louis XVIII et M. Beugnot ont tout gâté à Saint-Ouen, 74. SCEAUX : La salle de danse qui s'y trouve a fait la popula- rité de Sceaux, 95 ; bon nombre de mariages bourgeois s'y sont ébauchés, 96. — 100, 101. SEINE (département de la) : Comme il est un peu douteux que la réputation du bal champêtre de Sceaux ait jamais dépassé l'enceinte du département de la Seine, Balzac en fait la description, 95. VENDEE : 81. 3. MEMOIRES DE DEUX JEUNES MARIEES (I, 128-327) ALPES : 231. AVEYRON (département de l') : Références au grand écri- vain, au philosophe de l'Aveyron [Bonald], 208. — 209. BEAUGENCY : 131. BLESOIS : Louise de Chaulieu taillera des bavettes, en style du Blésois, à son filleul, 254. BLOIS : Son couvent de Carmélites, 129 ; Renée a peut-être passé pour une commère très délurée, pour employer les mots de Blois, 184. — 128, 138, 143, 150, 190, 231, 233. BOUCHES-DU-RHONE : 186, 256. BRIARE : 233. CHANTEPLEURS : Château acheté par Felipe en Nivernais, sur les bords de la Loire, à soixante lieues de Paris, 233 ; il y a un long étang et une délicieuse vue, 272. — 235, 236, 242, 243, 254, 256-258, 264, 271, 285. CRAMPADE (LA) : Bastide achetée par l'Estorade dans la vallée de Gémenos, 154. — 152, 202, 226, 241-243, 256. FONTAINEBLEAU : 236. GEMENOS (vallée de) : Son sublime paysage, 150. — 130, 153, 154. HYERES (îles d') : 160. LOIRE : Beauté des journées d'automne sur les bords de la Loire, 147 ; fleuve pailleté par ses sables, auquel aucune rivière ne ressemble, 271.