MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

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SECRETARIAT GENERAL ------

------Unité- Progrès- Justice

OBSERVATOIRE NATIONAL DE L’EMPLOI ET DE

LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Juin 2007

Version provisoire 1

LISTE DES TABLEAUX ...... 5

LISTE DES FIGURES ...... 5

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES ...... 6

TERMES DE REFERENCES ...... 7

INTRODUCTION ...... 9

I - CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES ...... 10

I – 1 Situation administrative ...... 10

I – 2 Caractéristiques géographiques ...... 11

I – 3 Caractéristiques démographiques ...... 13

I – 4 Caractéristiques sociales ...... 14

1 – 5 Economie ...... 19

II - SITUATION DE L’EMPLOI ...... 26

2-0 Définitions et concepts ...... 26

2-1 Emploi dans la zone d’étude ECOLOC ...... 27

2-2 Population active occupée ...... 28

2-3 Caractéristiques du sous-emploi ...... 30

III – POTENTIALITES, CONTRAINTES ET PERSPECTIVES ...... 32

3-1 Potentialités ...... 32

3-2 Contraintes ...... 34

3-3 Perspectives ...... 35

IV – FICHES DE PROJETS DES METIERS ET EMPLOIS ...... 37

4-1 Secteur primaire ...... 38

4-2 Secteur secondaire ...... 53

4-3 Secteur tertiaire ...... 56

BIBLIOGRAPHIE ...... 63

Version provisoire 2 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

CHR Centre Hospitalier Régional

ECOLOC Economie Locale

QUIBB Questionnaire Unifié des Indicateurs de Base sur le Bien-être

CM Centre Médical

CMA Centre Médical avec Antenne Chirurgicale

CSLP Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté

CSPS Centre de Santé et de Promotion Sociale

DEP Direction des Etudes et de la Planification

EBCVM Enquête Burkinabé sur les Conditions de Vie des Ménages

DGPSA Direction Générale de la Prévision et des Statistiques Agricoles

DGR Direction Générale des Routes DRED Direction Régionale de l’Economie et du Développement

DRED Direction Régionale de l’Economie et du Développement

DRITH Direction Régionale des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat

DRRA Direction Régionale des Ressources Animales

EDSBF Enquête Démographique et de Santé du Burkina Faso ENEC Enquête Nationale sur l’Effectif du Cheptel

EPCD Etablissement Public Communal de Développement

INSD Institut National de la Statistique et de la Démographie

MEBA Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche MESSRS Scientifique MITH Ministères des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat

MRA Ministère des Ressources Animales

ONATEL Office National des Télécommunications

Version provisoire 3 ONEA Office National de l’Eau et de l’Assainissement

ONEF Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle

PAMER Projet d’Appui aux Micros Entreprises Rurales

RPGH Recensement Général de la Population et de l’Habitat

SONABEL Société Nationale Burkinabé d’Electricité

SONAPOST Société Nationale des Postes

Version provisoire 4 LISTE DES TABLEAUX Tableau n° 1 : Evolution de la population et de la densité de la région du centre- ouest Tableau n° 2 : Structure de la population par âge de la région du centre-ouest en 1996 Tableau n° 3 : Evolution du taux de scolarisation de la région entre 2004 et 2006 Tableau n° 4 : Ratios au niveau de l’éducation pour l’année 2006-2007 Tableau n° 5 : Données générales sur l’enseignement secondaire en 2005 Tableau n° 6: Ratios nombre d’habitants /personnel médical en 2005 Tableau n° 7 : Indicateurs sanitaires de la région du centre- ouest Tableau n° 8 : Accès, besoins, utilisation et satisfaction des services médicaux Tableau n° 9 Evolution de la population urbaine de la région du centre- ouest Tableau n°10 Evolution de la population urbaine de la région du centre- ouest Tableau n° 1 : Evolution de la population et de la densité de la région du centre- ouest Tableau n° 2 : Structure de la population par âge de la région du centre- ouest en 1996 Tableau n° 3 : Evolution du taux de scolarisation de la région entre 2004 et 2006 Tableau n° 4 : Ratios au niveau de l’éducation pour l’année 2006-2007 Tableau n° 5 : Données générales sur l’enseignement secondaire en 2005 Tableau n° 6: Ratios Nombre d’habitants /personnel médical en 2005 Tableau n° 7 : Indicateurs sanitaires de la région du centre- ouest Tableau n° 8 : Accès, besoins, utilisation et satisfaction des services médicaux Tableau n° 9 Evolution de la population urbaine de la région du centre- ouest Tableau n°10 Evolution de la population urbaine de la région du centre- ouest Tableau n° 11 : Evolution de la production céréalière de la région du centre- ouest de 2002 à 2006 Tableau n° 12 : Production céréalières de la campagne 2006-2007 ventilée par province Tableau n° 13 : Evolution des effectifs par espèce animale de 2000 à 2006 Tableau n° 14 : Les capacités hôtelières de la région Tableau n° 15 : Evolution du réseau routier de la région (en kilomètres) Tableau n° 16 : couverture téléphonique des villes du centre- ouest en 2003 Tableau n° 17 : répartition de la population active (%) par sexe Tableau n° 18 : Indicateur d’emploi dans la région en 2007 Tableau 19 : Répartition (en %) de la population qui travaille par employeur Tableau n° 20 : Evolution de la répartition de la population (%) qui travaille par branche d’activité Tableau n° 21 : répartition de la population sous- employée selon l’employeur Tableau n° 22 : répartition de la population (%) sous- employée selon la branche d’activité

LISTE DES FIGURES Figure 1 : Carte administrative de la région du centre- ouest Figure 2 : Carte des sols Figure 2 : Carte hydrographie

Version provisoire 5

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES

1. Monsieur Désiré NIKIEMA, Promoteur

2. Monsieur Emmanuel SILGA, GIE - SDS

3. Monsieur Fernand ZONGO, Exploitant d’anacarde

4. Monsieur Issa Sébastien BORO, Socio-économiste à l’INERA

5. Monsieur Jean Baptiste ZONGO, Embouche porcine

6. Monsieur Jérôme ZABRE, Association EMESA

7. Monsieur le directeur de l’EPCD Koudougou

8. Monsieur le directeur régional de l’ANPE du centre-ouest

9. Monsieur le directeur régional de l’économie et du développement du centre-ouest

10. Monsieur le gouverneur de la région du centre-ouest

11. Monsieur le secrétaire général de la Mairie de Koudougou

Version provisoire 6 TERMES DE REFERENCES DESIGNATION DU POSTE : Consultant national spécialiste en opportunités d’emploi.

I - CONTEXTE Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), adopté en 2000, en son axe 3 intitulé « élargir les opportunités en matière d’emploi et d’activités génératrices de revenus pour les pauvres », a réaffirmé l’importance accordée à la promotion de l’emploi tout en insistant sur l’identification d’indicateurs de suivi-évaluation des différentes politiques et programmes de promotion d’emploi et de formation professionnelle. Ainsi, le Projet d’appui au Renforcement de la Gouvernance Economique (PRGE) qui a démarré ses activités en mai 2001 et qui a pour objectif d’appuyer le gouvernement de façon coordonnée avec les autres partenaires au développement, en vue d’améliorer la gouvernance économique afin d’assurer un environnement politique et économique approprié à la lutte contre la pauvreté et au renforcement du Développement Humain Durable (DHD), a repris la recommandation de créer deux observatoires : un Observatoire de la Pauvreté et du DHD et un Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF). Ces deux observatoires ont pour finalités :  le suivi de la mise en œuvre du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté ;  le suivi de la stratégie nationale de promotion de l’emploi et de la formation professionnelle ;  et le suivi des indicateurs internationaux. L’ONEF a démarré ses activités en août 2001 dans un contexte où le marché du travail était caractérisé par :  une faiblesse des données sur l’emploi et la formation professionnelle ;  une faible qualité des données disponibles sur l’emploi et la formation professionnelle ;  des définitions, concepts et nomenclatures non harmonisés ;  des productions sur le fonctionnement du marché du travail quantitativement limitées.

2 – OBJECTIF DE L’ETUDE L’objectif global de l’étude est de donner des éléments d’orientation en matière de promotion de l’emploi par la création de micros, petites, moyennes et grandes entreprises. De façon spécifique, il s’agira de déceler les secteurs, les opportunités, les métiers porteurs susceptibles d’être investis et attirés par les investisseurs, les promoteurs, les opérateurs du secteur informel, les initiateurs d’auto-emploi.

3 – ATTRIBUTIONS Sous la supervision du Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse et de l’Emploi et du Directeur de la cellule de l’ONEF, le consultant est chargé au niveau de la région du centre- ouest de :

 proposer une méthodologie de travail et un plan d’élaboration du rapport ;

Version provisoire 7  procéder à une analyse des différents secteurs économiques (primaire, secondaire et tertiaire) en vue de dégager les contraintes et les potentialités de chaque secteur ;  répertorier les branches d’activités économiques et déceler les gisements potentiels d’emplois dans chaque branche d’activité ;  identifier les métiers et emplois susceptibles d’être investis dans le cadre de l’auto- emploi et présentant des valeurs ajoutées élevées. Chaque métier fera l’objet d’une fiche de projet indiquant la faisabilité technique et financière dudit projet ;  faire des recommandations pour l’instauration d’un climat favorable à l’emploi et à l’auto-emploi pour la création d’entreprises ;  faire un débriefing chaque semaine, et à la fin de la mission pour exposer les résultats obtenus, les difficultés rencontrées et les solutions envisagées ;  présenter à la fin de la mission un rapport provisoire écrit qui sera amendé par les responsables de l’ONEF. Les amendements seront pris en compte dans le rapport final.  déposer un CD contenant le rapport final et cinq copies sur papier.

4 – QUALIFICATIONS DU CONSULTANT  avoir au moins un DESS ou tout autre diplôme équivalent en économie, en socio- économie ou en démographie ;  être spécialiste en étude de faisabilité ;  avoir une expérience confirmée sur les politiques macro-économiques et les politiques d’emploi et de formation professionnelle ;  être disponible durant toute la période ;  être motivé.

5 – DUREE DE LA MISSION La mission est prévue pour 30 jours soit 1 homme / mois.  début des travaux le 15 juin 2007 ;  Dépôt du rapport provisoire le 16 juillet 2007 ;  Dépôt du rapport final le 15 août 2007.

6 – FINANCEMENT ET MODALITE DE PAIEMENT Le financement est assuré par budget de l’Etat, financement ONEF 2007. Le paiement s’effectuera en une seule fois à l’acceptation des différents rapports par le commanditaire.

7 – LIEU DE DEROULEMENT DE LA MISSION Les séances de débriefing se dérouleront toutes les deux semaines à l’ONEF ou à un lieu choisi par l’ONEF.

Version provisoire 8 INTRODUCTION L’objectif global de l’étude est de donner des éléments d’orientation en matière de promotion de l’emploi par la création de micros, petites, moyennes et grandes entreprises. De façon spécifique, il s’agira de déceler les secteurs, les opportunités, les métiers porteurs susceptibles d’être investis et attirés par les investisseurs, les promoteurs, les opérateurs du secteur informel, les initiateurs d’auto-emploi.

Pour mener à bien cette étude, nous avons procédé à :

o des rencontres avec le directeur de l’ONEF, responsable technique de l’étude ; o une analyse des statistiques sectorielles pour dégager les potentialités de la région du centre-ouest ; o une analyse des résultats de l’enquête QUIBB sur l’emploi dans la région du centre-ouest ; o une analyse des résultats de l’étude ECOLOC de Koudougou (phase étude et phase dialogue concertation) ; o une recherche documentaire portant sur les filières porteuses de la région du centre-ouest ; o des rencontres avec des personnes ressources de la région du centre-ouest ; o des rencontres avec des spécialistes.

Les difficultés rencontrées sont de deux ordres: l’indisponibilité du personnel ressource de la région et ainsi que des documents mis à jour. En effet, la période des entretiens a coïncidé avec celle de la post-campagne des législatives 2007 au Burkina.; de plus, les services de documentations sont souvent non mis à jour ou parfois même inexistants, ce qui rend difficile la conservation et l’exploitation à temps des documents et différents rapports intéressants pour l’étude. Un travail d’actualisation des travaux a dû être parfois fait et il a fallu attendre la publication des derniers rapports du QUIBB 2007 et des données préliminaires du RGPH 2006.

Ce présent rapport comporte quatre chapitres. Après l’introduction, nous passerons en revue les caractéristiques socio-économiques de la région du centre-ouest en mettant l’accent sur la situation de l’emploi. Ensuite, nous analyserons les potentialités et les contraintes économiques de la région du centre-ouest ; pour en finir avec des fiches de projets sur les métiers/emplois propices dans la région.

Version provisoire 9 I - CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES

I – 1 Situation administrative La région du centre-ouest est située sur le plateau central entre 11° et 13° de latitude nord et entre 1°30 et 3° de longitude ouest. Elle est limitée à l’est par les régions du centre-sud, et du centre, au nord par la région du nord, à l’ouest par les régions de la boucle du Mouhoun et du sud-ouest et au sud par la république du Ghana.

Figure 1 : Carte administrative de la région du centre-ouest

La région du centre-ouest qui couvre une superficie de 21 857 km2 comprend quatre provinces que sont : la province du Boulkiemdé, du Sanguié, de la Sissili et du Ziro. Elle est repartie en 39 communes dont 4 communes urbaines (les quatre chefs-lieux de provinces) qui sont regroupées comme suit :

Version provisoire 10  Boulkiemdé : Koudougou, Bingo, Imasgo, Kindi, , , Niandala, Pella, Poa, , , Siglé, Soaw, , .  Sanguié: Réo, Dassa, Didyr, Godyr, Kordié, Kyon, Pouni, Ténado, Zamo, Zawara.  Sissili : Léo, Biéha, Boura, Nebiélianayou, Niambouri, Silly, Tô.  Ziro : Sapouy, Bakata, Bougnounou, Cassou, Dalo, Gao.

I – 2 Caractéristiques géographiques La région est caractérisée par un relief plat perturbé par quelques élévations surtout dans la province du Sanguié avec le mont "Sandié" comme point culminant (400 m d’altitude). On rencontre selon les provinces, des sols de type sablo – argileux, des sols ferrugineux, des sols ferralitiques épais et meubles. On trouve également des sols érodés, des cuirasses et quelques îlots de sols hydromorphes dans les zones de bas-fonds.

Figure 2 : Carte des sols

Le sous-sol est composé en majorité de formations précambriennes (granites antébirrimiens, schistes birrimiens).

Version provisoire 11

Figure 2 : Carte d’hydrographie

Le réseau hydrographique de la région du centre-ouest est caractérisé par des bas-fonds et la présence des fleuves Mouhoun et Nazinon et leurs affluents qui drainent essentiellement la région. On distingue :  le Mouhoun et ses affluents que sont le Bobo, le marigot de Koudougou et le Vranso ;  le Nazinon avec ses affluents que sont la Sissili, le Kadiogo, le Kirou, le Kion, le Boulapoy, le Guébi et le Sélé. Ces cours d’eau ont défini des groupes de bassins versants dont les plus importants sont le Vranso, le Nazinon et la Sissili.

Quelques barrages et retenues d’eau ont été aménagés sur les cours d’eaux principaux. On dénombre un total de 190 barrages et retenues d’eau dans la région dont 35 sont permanents. Le barrage du soum sera l’un des plus importants de la région, voire du pays quand il sera achevé.

Version provisoire 12 I – 3 Caractéristiques démographiques La population Burkinabé, au recensement général de la population et de l’habitat de 2006 était de 13 730 258 habitants. Elle est majoritairement féminine (51,7 %). la région du centre-ouest compterait 1 183 473 habitants vivant dans 172 513 ménages. Le rapport de masculinité indique qu’il y a 86 hommes pour 100 femmes. Avec 54 habitants au km² en 2006, la densité de la population de la région du centre-ouest est supérieure à la moyenne nationale de 47 habitants au km². Cependant, la province du Boulkiemdé est quatre fois plus dense en population (117 habitants au km²) que la province de la Sissili la moins dense (30 habitants au km²).

Tableau n° 1 : Evolution de la population et de la densité de la région du centre- ouest Population Superficie Densité Provinces 1985 1996 2006 km² 1985 1996 2006 Boulkiemdé 365 223 421 302 498 008 4 268 86 99 117 Sanguié 217 277 249 583 297 230 5 183 42 48 57 Sissili 116 215 153 434 212 628 7 147 16 21 30 Ziro 88 514 119 219 175 607 5 128 17 23 34 Centre-ouest 787 229 943 538 1 183 473 21 726 36 43 54 Burkina Faso 7 964 705 10 312 609 13 730 258 270 764 29 38 47 Sources : INSD, Recensements généraux de la population de 1985, 1996 et 2006.

Le Taux brut de natalité (TBN) de la région du centre-ouest était de 49,1‰ au Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 1996. Il est relativement élevé dans les différentes provinces ; en effet, ce taux était de 48,0‰ dans la province du Boulkiemdé, de 47,4‰ au Sanguié, de 51,1‰ dans la province de la Sissili et de 49,7‰ dans le Ziro. Quant au taux de mortalité, les résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 1996 donnent 12,4‰ ; 13,4‰ ; 14,7‰ et 21,5‰, respectivement dans les provinces du Ziro, de la Sissili, du Sanguié et du Boulkiemdé.

Tableau n° 2 : Structure de la population par âge de la région du centre- ouest en 1996 provinces 0-6 7-12 13-19 20-64 65 et + ND Boulkiemdé 98 061 84 093 68 258 148 541 20 748 1 601 Sanguié 59 927 48 421 41 168 86 950 12 301 816 Sissili 39 496 29 971 23 358 55 546 4 802 261 Ziro 30 664 23 635 19 067 41 816 3 584 453 Région 228 148 186 120 151 851 332 853 41 435 3 131 Source : INSD RGPH 1996

La répartition par groupe d’âges indique une proportion élevée des individus appartenant aux groupes les plus jeunes. En effet, la population âgée de moins de 19 ans représente 60% de la population; celle du groupe d’âge de 20 à 64 ans représente 46% de la population tandis que les personnes âgées de 65 ans et plus ne représentent que 5 % de la population du centre- ouest. La migration liée à la recherche d’emploi, de terres favorables à l’agriculture et/ou à l’élevage est un phénomène connu depuis des générations au Burkina-Faso. Le centre-ouest n’échappe pas à la règle mais enregistre davantage de migrants que de sortants, du fait de la forte

Version provisoire 13 migration agricole vers les provinces de la Sissili et du Ziro. En effet, la pénurie de terres cultivables dans les provinces du Boulkiemdé et du Sanguié a engendré cette migration. Elle touche surtout les hommes de la tranche d’âge 20 – 40 ans.

I – 4 Caractéristiques sociales

1-4-1’ Education La région compte une des provinces dit « prioritaires » du MEBA. C’est dire que l’état de la scolarisation dans la région du centre-ouest est jugé insatisfaisant mais les performances du système éducatif dans la région sont légèrement au-delà des moyennes nationales.

Tableau n° 3 : Evolution du taux de scolarisation de la région entre 2004 et 2006.

2004 2006 Boulkiemdé 62,8 86,39 Sanguié 52,9 68,02 Sissili 42,5 55,77 Ziro 39,0 55,61

Centre-ouest 53,6 72,10 Burkina Faso 50,2 66,55 Source : Annuaire statistiques MEBA 2004/2005 et 2006/2007.

Au niveau de l’enseignement primaire, le taux brut de scolarisation de la région se situe à 72,10% pour une moyenne nationale de 66,55% au cours de l’année scolaire 2006-2007. Au niveau de l’offre éducative, en 2004, on dénombre 672 écoles et 2 565 classes pour un personnel enseignant de 2509 pour des ratios élèves/classes (46) et élèves/maîtres (45) se situant au-dessus de la moyenne nationale. En 2006, on dénombrait 2 875 maîtres pour 2 927 classes répartis dans 802 écoles avec toutefois une stabilisation des ratios élèves/classes et élèves/maitres.

La situation comparée des quatre provinces montre encore une tendance dominée par le Boulkiemdé avec 42,39% des écoles entraînant 46,83% des classes et 49,12% des enseignants en 2006. Toutefois, les ratios Elèves/maîtres et Elèves/classes restent en défaveur de cette province notamment au niveau du ratio élèves/classe qui dépasse le ratio régional d’environ 5 élèves.

Tableau n° 4 : Ratios au niveau de l’éducation pour l’année 2006-2007 Provinces % d’écoles % de classes % de maîtres ratio élèves /classe ratio élèves/maître Boulkiemdé 42,39 46,83 49,12 50 46 Sanguié 26,06 28,19 27,40 45 45 Sissili 17,25 15,37 14,30 40 42 Ziro 14,31 09,61 09,18 41 42 Centre-ouest 100,00 100,00 100,00 46 45

Source : Annuaire statistique MEBA 2006-2007

Au niveau de l’enseignement secondaire, la région comptait à l’année scolaire 2004/2005 58 établissements dont 36 publics et 22 privés pour un effectif de 25 908 élèves encadrés par 309 enseignants.

Version provisoire 14 La situation comparée des quatre provinces montre une tendance dominée par le Boulkiemdé avec 63 % des établissements et 60 % des enseignants en 2005. Les taux de réussite au BEPC et au Baccalauréat sont respectivement de 48,93 % et de 27,43 % en 2003 contre 46,58 % et 25,02 % en 2004.

Tableau n° 5 : Données générales sur l’enseignement secondaire en 2005. Provinces Nombre d’établissements Effectif Taux brut de Personnel enseignant scolarisation Publics Privés Homme Femme Boulkiemdé 19 16 15 228 20,99 158 28 Sanguié 10 05 6 599 14,33 64 10 Sissili 05 01 2 743 09,58 35 06 Ziro 02 00 638 02,70 08 00 Région 36 22 25 908 14,88 265 44

Source : DR-CO/MESSRS (2004/2005)

1-4-2 Santé Au plan sanitaire, la situation reste marquée par la persistance de maladies potentiellement épidémiques et de maladies endémiques. La situation reste encore marquée par une mortalité périnatale très élevée (50,71‰ en 2002), une couverture vaccinale insuffisante pour certains antigènes et une prévalence du VIH/SIDA qui reste encore préoccupante.

Cette situation s’explique par la faible fréquentation des formations sanitaires par les populations en raison d’une offre sanitaire toujours insuffisante. Cette offre sanitaire se caractérise par l’existence de 133 formations sanitaires, tous types d’infrastructures sanitaires confondues et de 853 agents tous types de personnel médical confondus. Ceci permet d’offrir à la région le ratio nombre d’habitants par personnel médical comme indiqué dans le tableau n°6 sous-dessous. Elle s’explique également par une demande de soins sanitaires encore limitée par l’accessibilité physique et financière réduite des formations sanitaires (distance longue à parcourir, coûts des actes médicaux et des soins de santé parfois élevés).

Tableau n° 6: Ratios Nombre d’habitants /personnel médical en 2005 Ratios nombre d’habitants pour un agent de santé

Provinces Hbts/1 médecin Hbts/1 infirmier Femmes/1 sage femme 2003 2005 2003 2005 2003 2005 Boulkiemdé Koudougou 191 903 40 238 3 726 113 38 380 3 054 Nanoro 71 005 65 855 4 030 126 142 010 9 997 Sanguié 139 508 286 657 4 810 205 139 508 14 505 Sissili 174 272 56 284 5 446 139 58 090 8 544 Ziro 168 851 278 8 544 Centre-ouest 82 124 70 679 3 685 153 38 324 5 884 Norme OMS 10 000 10 000 5 000 5 000 5 000 5 000

Source : Annuaires statistiques de la santé En dehors du ratio nombre d’habitants pour un infirmier qui respecte la norme OMS, le nombre d’habitants par médecin et le nombre de femmes par sage-femme ne respectent pas les normes de l’OMS. Cependant, dans la région, de façon générale, ces ratios sont en baisse.

Version provisoire 15 En 2005, le nombre de femmes par sage-femme tend vers la norme OMS à 884 femmes près. Cette situation cache de fortes disparités entre les différentes provinces marquées par une concentration des infrastructures et du personnel dans le chef-lieu de la région (47,46% des infrastructures et 62,1% du personnel médical en 2002). Le cas des différents ratios nombre d’habitants /personnel médical illustre ces disparités.

Tableau n° 7 : Indicateurs sanitaires de la région du centre- ouest Nombre de FS Nombre de FS respectant les normes en Taux de fréquentation Nombre moyen de personnel des FS visites

Koudougou 44 28 26,5 1,39

Nanoro 13 9 47,88 1,22

Léo 23 13 30,82 1,23

Réo 25 20 22,17 1,29

Sapouy 13 8 33,97 1,30

Centre-ouest 118 78 29,70 1,30

Source : Annuaires statistique de la santé

Le pourcentage de formations sanitaires (CSPS) remplissant les normes en personnel est l’un des indicateurs clés suivis dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté. Un CSPS répond à la norme en personnel s’il dispose d’au moins un infirmier diplômé d’Etat ou un infirmier breveté, une accoucheuse auxiliaire ou matrone, un agent itinérant de santé ou un manœuvre. Au niveau national, c pourcentage est de 75,4% en 2006 contre 77,1% en 2005. L’objectif de 75% que s’était fixé le ministère de la santé en début 2004 a été atteint au niveau national cette année, même si ce n’est pas le cas au niveau de la région du centre-ouest (66,1% en 2005).

Le taux de fréquentation est un indicateur qui mesure l’utilisation des services de santé ; il s’exprime soit en proportion de la population venue consulter dans les formations sanitaires soit en nombre de nouveaux contacts par habitant. Dans l’ensemble, en 2007, tous ceux qui avaient besoin (8,4%) des services sanitaires avaient accès (36%) et 81,5% était satisfait de ce service. Ces indicateurs ont maintenu leur évolution de 2005 avec toutefois moins de satisfaits qu’en 2007.

Version provisoire 16

Tableau n° 8 : Accès, besoins, utilisation et satisfaction des services médicaux 2005 2007 Indicateurs Burkina Faso Centre Ouest Burkina Faso Centre Ouest Accès 38,1 28,9 36 30,5 Besoin 10,9 13,1 8,4 11,8 Utilisation 6,9 9,8 6,2 8,6 Satisfaction 77,2 72,5 81,5 82,6 Source : Analyse QUIBB 2005 et 2007

Par rapport à l’utilisation, si dans l’ensemble, c’est seulement 6,2% de la population qui ont utilisé les services de santé en 2007, au niveau de la région par contre, cette proportion enregistre une augmentation de 2,4% même si ces chiffres sont en régression par rapport à 2005. Toutefois, le niveau d’utilisation des services sanitaires reste inférieur à l’objectif du PNDS qui est de 40%.

1-4-3 Cadre de vie Population urbaine

Tous les chefs lieux de provinces ont le statut de communes urbaines même si elles ne remplissent pas les critères démographiques et économiques ci dessus énoncés. Ainsi, les villes de la région du Centre Ouest sont Koudougou, Réo, Léo et Sapouy. Selon les résultats préliminaires du RGPH de 2006, la population urbaine de la région est de 147.480 habitants soit 5,3% de la population urbaine nationale. Le taux d’urbanisation de la région s’est affaiblie passant de 13,3% à 12,5% en 2006.

Tableau n° 9 Evolution de la population urbaine de la région du centre ouest 1985 1996 2006 Taux d’urbanisation en 2006 Koudougou 51 529 72 490 82 720 16,6 Réo 18 456 22 534 27 209 9,2 Léo 25 940 34 621 26 183 12,3 Sapouy 19 363 29 195 11 368 6,5 Centre Ouest 115 288 158 840 147 480 12,5 Burkina Faso 1 053 519 1 783 860 2 766 383 20,1

Source : Recensements généraux de la population de 1985, 1996 et 2006, INSD

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Eau et assainissement

Tableau n°10 Evolution de la population urbaine de la région du centre ouest 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Nombres d'abonnés Centre-ouest 2 752 2 842 2 914 3 047 3 107 3 197 Burkina Faso 59 260 63 863 68 932 72 869 77 820 86 784

Production (en milliers de m3) Centre-ouest 928,8 1 054,1 1 257,2 1 276,0 1 351,2 1 323,7 Burkina Faso 29 395,1 30 863,6 31 908,7 32 994,7 37 139,7 41 384,5

Ventes d'eau potable (en milliers de m3) Centre-ouest 807,2 866,1 997,8 1 017,0 1 106,4 1 109,1 Burkina Faso 24 337,1 26 053,3 27 460,6 27 955,9 30 829,7 33 817,2

Ventes d'eau brute (en milliers de m3) Centre-ouest 11,1 16,8 0,5 0,7 0,7 1,6 Burkina Faso 462,5 427,3 413,4 438,5 549,2 539,3 Source : Annuaire statistique INSD

La région du centre-ouest est équipée en infrastructures hydrauliques. Selon l’enquête sur les conditions de vie des ménages de 2007, plus des trois quart (76,9%) des habitants de la région ont accès à l’eau dont 61,3% à une source d’eau potable. Sur les quatre villes que compte la région, seule Sapouy ne dispose pas du réseau d'adduction d'eau potable. La consommation annuelle est de 1.446.384 m3 dont plus des quatre cinquième (84,9%) est consommée à Koudougou, 11,1% à Léo et 4% à Réo. Au niveau des bornes fontaines, 84,1% sont localisées dans la ville de Koudougou, 10,3% à Léo et 5,6% à Réo. D’une manière générale, Koudougou domine nettement les trois autres villes de la région en matière d'infrastructures hydrauliques urbaines. Comparativement à la consommation nationale, la région consomme moins de 4% (3,6%) de l’eau potable de l’ONEA.

En matière d’assainissement, en 2007, moins de 5% des ménages de la région utilisent des latrines saines (soit moins de la moitié de la proportion des ménages burkinabè utilisant des latrines saines), moins de 2% des ménages évacue sainement leurs ordures ménagères.

Energie

Toutes les villes de la région du Centre-Ouest en dehors de Sapouy sont couvertes par le réseau électrique de la SONABEL. Selon l’enquête QUIBB 2007, moins de 10% des ménages de la région ont accès à l’électricité. Ce ratio est la moitié de celui du pays (14,4%). En 2006, les ménages de la région ont consommé environ 15 millions de KWh dont 87,7% pour la ville de Koudougou, 4% pour Réo et 8,3% pour Léo. Néanmoins, la consommation de la région représente moins de 3% du pays en raison notamment de la faiblesse du tissu industriel. Mais

Version provisoire 18 avec l’ouverture de la mine de Perkoa, cette consommation connaitra une augmentation sensible.

Pour la cuisine, le bois reste la principale source d’énergie avec plus de 94% des ménages utilisateurs en 2007, chiffres proches de la moyenne nationale qui est de 91,6%.

Habitat

La répartition des ménages selon les caractéristiques de l’habitat en 1996 montrait qu’en matière de type d’aisance, seulement 12,6% des ménages utilisaient des WC contre 85,5% qui utilisaient encore la nature. En termes de type d’habitat, 78,9% des ménages ont leurs maisons en banco contre 15,9% en banco amélioré ou en dur. Enfin seulement 2,7% des ménages utilisaient des poubelles ou un bac pour évacuer leurs ordures. Ces chiffres de 1996 gardent les mêmes tendances aujourd’hui même si on peut supposer de légères améliorations.

1 – 5 Economie Les principales activités économiques de la région restent l’agriculture, l’élevage, le commerce, l’artisanat et la culture. En effet, la production céréalière a atteint 410.000 tonnes en 2005 (+5,7 %) contre 351.000 tonnes l’année précédente, soit une hausse de 17%. Elle connaît une baisse de 5% à la campagne 2006-2007 avec une production céréalière de près de 390 .000 tonnes. Plusieurs facteurs expliquent cette situation, notamment

- la production et l’utilisation des semences améliorées, - la poursuite du Programme SAAGA qui a contribué à résorber les grosses poches de sécheresse, - le développement de la petite irrigation qui a permis d’assurer une production de saison sèche grâce à l’aménagement de plus de 26000 hectares et la formation des milliers de paysans aux techniques d’irrigation, de gestion de l’eau et d’entretien des périmètres aménagés ont fortement contribué à la réalisation d’une telle performance. L’exploitation de ces 26 000 hectares a permis de récolter 186 000 tonnes de produits agricoles (maïs, fruits et légumes, niébé, etc.) et d’améliorer le revenu monétaire des producteurs.

Il convient de souligner l’importance croissante des cultures maraîchères avec une production de près de 10.000 tonnes. Pour la campagne 2002-2003 la production des cultures maraichères est estimée à 8 966 tonnes ; l’oignon et le chou y occupent une place de choix avec plus de 75% de la production maraichère totale. La province du Sanguié assure près de 90% de la production maraîchère de la région du centre ouest.

La production fruitière est également assez importante dans la zone avec un tonnage en2003 estimé à plus de 6 000 tonnes

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1-5.1 Secteur primaire Le secteur primaire est le principal secteur économique de la région du centre ouest avec l’activité agricole qui constitue la principale source de revenus et occupe plus de 90 % des actifs de la région.

Agricole

La production agricole représente en moyenne 420.000 tonnes par an. Elle repose essentiellement sur les cultures céréalières (sorgho, mil), les cultures de rentes (coton et arachide) et d’autres cultures vivrières (niébé)

Tableau n° 11 : Evolution de la production céréalière de la région du centre ouest de 2002 à 2006 Année 2002 2003 2004 2005 2006 Spéculation Mil 88 727 77 779 114 362 105 115 96 162 Sorgho 151 143 183 232 150 029 201 665 182 220 Mais 44 617 44 272 51 636 37 639 46 076 Riz 1 183 751 980 2 308 1 621 Niébé 24 481 28 330 18 321 43 974 41 087 Voandzou 3 946 3 279 1 580 4 400 4 412 Igname 3 962 3 643 5 432 6 263 7 459 Source : MARH / DGPSA

Si lors de la campagne 2004-2005, la province du Ziro avait la meilleure production de céréale (38,69%) de la région, à la campagne 2006-2007, le Boulkiemdé est la plus grand producteur de céréales avec plus de 36% de la production régionale. Il est suivi de près par la Sissili et le Sanguié avec plus de 20% chacune.

Tableau n° 12 : Production céréalières de la campagne 2006-2007 ventilée par province Province Spéculation Boulkiemdé Sanguié Sissili Ziro Centre Ouest Mil 46 619 31 473 10 836 7 236 96 162 Sorgho 69 711 43 750 38 253 30 508 182 220 Maïs 1 395 973 25 740 17 969 46 076 Riz 405 350 743 124 1 621 Niébé 22 453 6 654 7 178 4 802 41 087 Voandzou 1 126 999 1 929 358 4 412 Igname - - 7 459 - 7 459 Patate 1 250 11 237 - 11 489 Source : MARH / DGPSA

La production des cultures de rente est basée sur le coton à 50% en moyenne sur la période et l’arachide 49,4% en moyenne sur la période 2002-2006.

La province de la Sissili avec 18 562 tonnes de coton soit 61,7% de la production régionale reste la province cotonnière du Centre-Ouest à la campagne 2006-2007.

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Elevage

L’élevage dans le Centre-Ouest est caractérisé par la prédominance de deux (2) systèmes :

 le système traditionnel extensif transhumant : caractérisé par des migrations cycliques à la recherche de pâturages, de points d’eau et de l’alimentation. Ce mode d’élevage est pratiqué surtout par les peuhls dont les troupeaux sont constitués de zébus, de métis et de taurins. Ils ont tendance à se sédentariser ;  le système traditionnel extensif sédentaire : caractérisé par un élevage en association avec l’agriculture ou l’agro pastoralisme avec le plus souvent un cheptel constitué de bovins, de petits ruminants, d’asins, de porcins, d’équins et de la volaille. Les principales espèces de la région sont les bovins, les ovins, les caprins, les porcins et les asines. Les bovins représentaient 7,76% des effectifs nationaux du pays en 2002. L’élevage dans cette région est confronté à la dégradation du couvert végétal, à l’insuffisance des points d’eau d’abreuvement et des pistes à bétail. Ces facteurs constituent de temps à autre des obstacles à la prospérité de cette activité.

Tableau n° 13 : Evolution des effectifs par espèce animale de 2000 à 2006 Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Espèces Bovins 307 691 313 843 320 120 567 733 579 086 590 666 Ovins 611 593 629 961 648 858 745 205 767 559 790 584 Caprins 748 197 770 634 793 761 1 216 875 1 253 379 1 290 979 Porcins 163 846 167 092 170 433 367 617 374 968 382 465 Asins 65 375 66 682 68 015 122 497 124 945 127 441 Equins 645 653 658 376 379 382 Volailles 2 771 969 2 855 127 2 940 780 4 081 336 5 584 494 4 659 974 Source : DEP/MRA

Pêche, chasse et cueillette

Quatorze (14) plans d’eau à vocation piscicole ont été recensés dans la région dont sept (7) dans la province du Boulkiemdé, un (1) dans la province de la Sissili, quatre (4) dans la province du Ziro et deux (2) dans la province du Sanguié. On y pratique artisanalement la pêche.

La région du Centre-Ouest dispose de ressources fauniques importantes. En effet, tous les grands mammifères de savane se rencontrent dans cette zone : éléphants, buffles, hypotragues, bubale, damalis, phacochères, singes rouges, hyènes, crocodiles, lièvres outardes, pintades, poules de roches etc. En plus des zones villageoises de chasse, la région abrite une zone de chasse concédée dénommée "Safari de la province de la Sissili". En 2000, 94 permis de chasse ont été délivrés contre 82 en 2002.

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1-5-2 Secteur secondaire A - Industrie

Le secteur industriel est peu développé et subit présentement les effets du marasme économique. Les unités industrielles sont tous actuelles situées dans le Boulkiemdé:

 La SOFITEX est implantée à Koudougou depuis décembre 1968. Elle emploie aujourd’hui, un effectif de trois cent cinquante (350) travailleurs dont cent (100) permanents et deux cent cinquante (250) saisonniers. Les salaires versés à ces employés leur permettent de contribuer à la vie économique de la région.  la SODIBO (Société de Distribution des Boissons) est née de la SOBBRA (mise en bouteille de la bière) ;  les boulangeries privées. Elles ravitaillent les localités de la région comme Sabou, Ramongo, Sakoinsé, Kindi, Poa, et même hors telles Poura et la vallée du Sourou etc. Elles ont créé environ 45 emplois permanents pour une masse salariale d’environ 8 000 000 FCFA par an.

B – Mines

Les ressources minières de la région sont concentrées principalement dans le Sanguié. En effet, sur sept types de gisements présents, seul celui de la bauxite est localisé à Sabou dans le Boulkiemdé. Le reste, sont localisé au Sanguié notamment :

- à Kuademen dans le département de Tenado avec l’or

- à Vour et Sémapou dans département de Réo pour le zinc, l’argent et l’or ;

- à Bounga dans le département de Pouni pour le Nickel ;

- à Kilsio dans le département de Réo pour le cuivre ;

- et à Perkoa dans le département de Réo pour le sulfure de zinc, l’argent et de plomb.

Seul le gisement de zinc de Perkoa connaît un début d’exploitation avec le lancement des travaux en 2006 par le premier ministre.

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1-5-3 Secteur tertiaire A - Commerce

L’activité commerciale dans la région du Centre ouest est essentiellement basée sur les échanges de produits de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et de certains produits manufacturés. Elle est favorisée par l’existence de nombreux marchés locaux et sa position de région frontalière avec le Ghana. Les opportunités d’échanges intra régionales se réalisent grâce aux différents marchés implantés dans la plupart des localités (provinces, départements, villages). On peut retenir dans le cadre des activités commerciales de la région la Journée des Fruits et Légumes (J.F.L) organisée chaque année dans la province du Sanguié, la fête du poulet qui se tient annuellement à Poa dans la province du Boulkiemdé et la journée de l’igname que la province de la Sissili accueille à son tour après chaque récolte du tubercule.

Le commerce reste une activité informelle dominé par les ventes de détail de produits du primaire (céréales, fruits et légumes) et de produits alimentaires manufacturés divers, le commerce de motocycles et accessoires (pièces détachées notamment). En outre, Koudougou constitue le principal lieu d’approvisionnement en produits commerciaux de la zone. On note en effet que 72% des produits commercialisés dans l’hinterland (27% dans l’urbain et 45% dans le rural) proviennent de Koudougou.

B - Artisanat

Le secteur de l’artisanat concerne des activités assez diversifiées que l’on peut regrouper sous les formes d’artisanat d’art, d’artisanat de production et d’artisanat de service. Au niveau de l’artisanat d’art, on retrouve la poterie, la sculpture de bois, la fabrication de figurine en plâtre et des masques. Ce type d’artisanat est assez répandu dans la région du Centre Ouest et occupe une bonne partie des populations sans distinction de sexe. S’agissant de l’artisanat de production, la forge, la vannerie, le tissage (nattes et vêtements) et la fabrication traditionnelle de meubles sont les spécialités rencontrées dans la région.

C - Tourisme, hôtellerie et restauration

Les principaux sites touristiques de la région du Centre-Ouest sont la zone de Safari dans la Sissili, la mare aux "Caïmans sacrés de Cassou dans le Ziro et la mare aux caïmans sacrés de Sabou" dans le Boulkiemdé. Le dernier est le site touristique le plus reconnu de la région. Parmi les manifestations à caractère touristique On peut citer la biannuelle des Nuits atypiques de Koudougou dans la province du Boulkiemdé et le festival des masques du département de Pouni dans la province du Sanguié. Elles drainent plusieurs centaines voire des milliers de personnes. Au niveau de l’hôtellerie, la région compte 3 hôtels et 25 centres d’accueil d’une capacité d’accueil d’environ cinq cent cinquante (550) chambres toutes

Version provisoire 23 catégories confondues. Il faut souligner cependant que cette capacité d’accueil a connu en 200 une baisse en raison de la transformation de certains hôtels en cité universitaire.

Tableau n° 14 : Les capacités hôtelières de la région Hôtel Auberges, Foyers, Pensions et Autre

Villes Nomb Nombre de Nombre de Nombre Nombre de Nombre de re chambre lits chambre lits

Koudougou 2 43 57 15 201 370

Réo 0 0 0 4 35 55

Léo 1 21 21 5 43 55

Sapouy 0 0 0 1 - -

Centre Ouest 3 64 78 25 276 480

Source : DRED / CO, Monographies provinciales, 2003

D -le transport et télécommunications

Le réseau routier est assez desservi et se caractérise par la prédominance des routes secondaires à praticabilité intermittente rendant la circulation des personnes et des biens difficiles à certaines périodes de l’année. Il se compose des routes nationales (N°1 et N°14), des routes départementales et pistes villageoises. Cependant, de manière générale, à l’exception des routes nationales et de quelques routes départementales, les voies de communication sont défectueuses et impraticables surtout en saison pluvieuse notamment dans les provinces du Sanguié, de la Sissili et du Ziro. De plus, le réseau routier n’a pas évolué entre 2000 et 2005.

Tableau n° 15 : Evolution du réseau routier de la région (en kilomètres) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Réseau routier Centre-Ouest 1 544,5 1 544,5 1 544,5 1 544,5 1 544,5 1 544,5 1 544,5 Burkina Faso 15 271,6 15 271,6 15 271,6 15 271,6 15 271,6 15 271,6 15 271,6 Route bitumé Centre-Ouest 192,0 192,0 192,0 192,0 192,0 192,0 302,0 Burkina Faso 1 992,5 2 012,7 2 244,2 2 289,6 2 404,7 2 417,6 2 527,5 Route en terre Centre-Ouest 1 352,5 1 352,5 1 352,5 1 352,5 1 352,5 1 352,5 1 242,5 Burkina Faso 13 279,1 13 258,9 13 027,4 12 982,0 12 866,9 12 854,0 12 744,0 Source: Annuaire statistique 2006, INSD

Toutes les villes de la région du Centre-Ouest sont couvertes en infrastructures téléphoniques. En 2003, on dénombrait 1 922 lignes fixes pour l’ensemble de la région, 271 lignes de télécentres, 253 télécentres, 4 cabines téléphoniques publics et 5 cybercafés. Sur les 1 922 lignes fixes que compte la région, la ville de Koudougou compte 1 681 lignes, soit 87,5%, Léo en compte 128, soit 6,7%, Réo en compte 70, soit 3,6%et Sapouy en compte 43, soit

Version provisoire 24 2,2%. En dehors de ces infrastructures, on note la présence de la téléphonie mobile dans la région. A ce niveau, seules les villes de Koudougou, Réo et Léo sont couvertes par la téléphonie mobile.

Tableau n° 16 : couverture téléphonique des villes du centre ouest en 2003 Nombre de Nombre de Téléphones Internet Province Société présente télécentres Cybercafé fixes

Boulkiemdé Onatel Celtel –Telecel- Telmob 236 5 1681 169

Sanguié Onatel - Celtel –Telecel- Telmob 9 0 70 8

Sissili Onatel - Celtel –Telecel- Telmob 3 0 128

Ziro Onatel 5 0 43

Région Onatel - Celtel –Telecel- Telmob 253 5 1922

Source: Profil économique de la région du centre ouest

Selon l’enquête sur les conditions de vie des ménages de 2007, plus de 15% de la population dispose d’un téléphone (fixe ou mobile) mais le téléphone mobile reste le plus vulgarisé avec 15,7% contre 1,6% pour le téléphone fixe.

Les villes de la région du Centre-Ouest disposent de 6 radios locales émettant en Fréquence de Modulation (FM) dont 3 dans la seule ville de Koudougou. Réo et Léo disposent chacune d'une radio FM. Seule, la ville de Sapouy ne dispose pas d'une radio locale.

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II - SITUATION DE L’EMPLOI

2-0 Définitions et concepts

Il y a chômage, dès lors que l'offre de travail (proposée par les chômeurs) est plus élevée que la demande de travail (exercée par les entreprises) : ici on considère le facteur de production (travail); On peut également dire que le chômage naît d'une demande d'emploi (exercée par le travailleurs) plus élevée que l'offre d'emploi (proposée par les entrepreneurs).

Le taux de chômage (définition BIT) est le rapport entre le nombre de personnes n’ayant pas travaillé pour un revenu (ne serait-ce qu’une heure) lors de la semaine de référence, ayant recherché un emploi au cours du mois précédant l’enquête et étant prêt à occuper un emploi si elles en trouvent et

Le taux d'activité est le rapport entre le nombre des personnes actives occupées et des chômeurs dans la population cible et la population en âge d'activité

La proportion de chômeurs découragés est la proportion de personnes sans emploi qui bien que prêtes à travailler ne font plus de démarches pour en trouver,

La proportion de chômeurs de longue durée est la proportion de chômeurs à la recherche d'un emploi depuis plus d'un an

Le taux de dépendance est le rapport entre le nombre de personnes au chômage ou inactives et la population active

Le taux de salarisation est le rapport entre le nombre de salariés et la population active occupée

Le taux de pluriactivité est le rapport entre le nombre de personnes exerçant un ou plusieurs emplois secondaires et le nombre d’actifs occupés

Le taux de sous-emploi visible est le rapport entre le nombre d’actifs occupés travaillant involontairement moins de 35 heures par semaine et la population active occupée.

Le taux de sous-emploi invisible est le rapport entre le nombre de chômeurs et d’actifs occupés en situation de sous-emploi (visible ou invisible) et la population active.

Le taux de sous-emploi global est le rapport entre le nombre d’actifs occupés gagnant moins que le salaire minimum horaire et la population active occupée.

Version provisoire 26 2-1 Emploi dans la zone d’étude ECOLOC Koudougou

Selon l’approche ECOLOC, est considéré comme actif occupé toute personne (de 10 ans et plus) ayant travaillé ne serait-ce qu’une heure au cours de la semaine ayant précédé le passage de l’agent enquêteur, ou n’ayant pas travaillé durant cette période mais restant formellement liée à son emploi. Le chômage quant à lui est pris dans son sens large, c’est-à- dire qu’il correspond à l’état de toute personne (de 10 ans et plus) n’ayant aucun emploi, n’étant ni salarié ni non salarié, mais qui serait disponible pour travailler dans un avenir proche (par exemple les deux semaines qui suivent la date de l’interview). Toutefois, pour des raisons de comparaison, nous estimons également le chômage au sens du BIT, en prenant en compte la recherche d’un emploi.

Sur la base de ces différentes définitions, la population active (actifs occupés plus chômeurs) de la zone est estimée à 304 021 individus, soit un taux d’activité global de 91% selon l’optique ECOLOC et de 88,4% selon l’optique BIT.

Lorsque l’on s’intéresse au chômage, l’enquête révèle que c’est un phénomène assez résiduel dans la zone. En effet, de façon globale, le taux de chômage au sens large est estimé à 4,4% et n’atteint même pas 1% en milieu rural. En se référant à la définition du BIT, le taux de chômage n’est que de 1,8%. Dans la zone agglomérée de la ville principale, ces taux sont respectivement de 19,8% et de 8,8%. La faiblesse des différents taux de chômage s’explique essentiellement par leur mode d’estimation, notamment la période de référence qui est assez courte et aussi le temps de travail minimal au cours de cette période (une heure). En outre, ces chiffres cachent certaines réalités telles que le sous-emploi (visible ou invisible) et le travail des enfants qui sont autant d’obstacles au développement de nos localités.

Dans l’ensemble le taux d’activité est plus élevé chez les hommes que chez les femmes, 88,3% contre 85,2%. Cet écart est plus prononcé dans la zone agglomérée de la ville principale où le taux d’activité des hommes est largement supérieur à celui des femmes (60,0% contre 45,2%). Dans la partie non agglomérée par contre, on constate une suractivité des femmes par rapport aux hommes (85,0% contre 80,3%).

L’analyse de l’activité selon l’âge montre que le groupe d’âge le plus actif est celui des 30-44 ans avec un taux de 94,5%. On constate toutefois, un taux d’activité assez élevé (près de 80%) chez les plus jeunes d’âge compris entre 10 et 14 ans. Dans la ville principale agglomérée, cependant, l’activité des plus jeunes est faible, due sans doute au niveau de scolarisation plus élevé dans cette zone par rapport à l’hinterland et à la partie non agglomérée.

Version provisoire 27

2-2 Population active occupée La situation de l’emploi dans la région du centre-ouest se caractérise par : - Une forte participation de la population au travail ; - Une prédominance de l’emploi agricole rural marqué par un sous-emploi saisonnier et une faible productivité. Le taux brut d’activité est le rapport entre la population active (occupée ou en chômage) et la population totale. Il donne une mesure du volume relatif de la population active ou une mesure du niveau de participation de la population aux activités économiques.

Tableau n° 17 : répartition de la population active (%) par sexe Homme Femme Ensemble Taux brut d'activité Boulkiemdé 55 62 59 Sanguié 56 58 59 Sissili 59 39 48 Ziro 67 22 45 Centre Ouest Burkina 59 51 55 Taux net d'activité Boulkiemdé 71 76 74 Sanguié 76 71 74 Sissili 77 49 62 Ziro 77 43 59 Centre-ouest 73,3 67,1 69,9 Burkina 76 64 70 Source : RGPH 1996, volume 1 INSD

Le taux brut d’activité qui exprime le pourcentage de la population active au sein de la population totale, donne une mesure du volume relatif de la population active ou une mesure du niveau de participation de la population aux activités économiques. Globalement au centre-ouest, le taux brut d’activité avoisine la moyenne nationale mais il est moins élevé chez les hommes que chez les femmes.

Tableau n° 18 : Indicateur d’emploi dans la région en 2007 Taux d'activité Taux de chômage Taux de sous-emploi

Population 82,1 4,7 23,0 Centre-ouest Chef de ménage 90,5 3,9 22,0

Population 78,8 3,3 19,4 Burkina Faso Chef de ménage 90,3 1,9 22,4

Source : QUIBB 2007

Version provisoire 28 Le taux net d’activité est un indice global qui utilise la population résidente totale. Il est très sensible à l’effet de structure par âge de la population.

Globalement au centre-ouest, le taux net d’activité est au même niveau que la moyenne nationale. Selon le genre et comparativement au taux net d’activité du pays, les hommes de la région sont moins actifs tandis que les femmes sont plus actives avec un gain d’environ 3%.

Une décennie après, cet indicateur (QUIBB 2007) enregistre une hausse d’environ 9% au niveau national et de 12% au niveau régional.

Tableau 19 : Répartition (en %) de la population qui travaille par employeur Burkina Faso Centre-ouest Employeur 2005 2007 2005 2007 Public 2,4 3,6 1,9 3,6 Para-public 0,3 0,5 0,3 0,3 Entreprise privée 9,6 4,0 1,4 2,3 Entreprise individuel. Privée 87,7 91,9 96,4 93,8 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : QUIBB 2005, 2007

Pour affiner l’analyse de l’emploi dans la région du centre-ouest, il faut voir qui est le principal employeur : le QUIBB donne l’entreprise individuelle comme le premier employeur aussi bien en 2005 qu’en 2007. Au niveau national, l’entreprenariat privé est le premier employeur avec toutefois une accentuation en 2007 par rapport à 2005, suivent les entreprises privées qui enregistrent une baisse significative de plus de 50% entre 2005 (9,6%) et 2007 (4,0) ; l’Etat vient en troisième position avec une hausse de 50% passant de 2,4% en 2005 à 3,6% en 2007. cette situation pourrait s’expliquer par la mise en œuvre de la décentralisation et surtout des programmes comme le PDDEB et le PNGT II.

Version provisoire 29

Tableau n° 20 : Evolution de la répartition de la population (%) qui travaille par branche d’activité 2005 2007 Burkina Faso Centre-ouest Burkina Faso Centre-ouest Chasse sylviculture 84,7 89,4 67,7 83,4 Pisciculture aquaculture 0,1 0,1 0,1 0,0 Activité extractives 0,3 0,0 2,7 0,2 activités de fabrication 2,0 0,7 3,4 0,9 Electricité .eau 0,2 0,0 0,2 0,0 Construction 0,6 0,6 1,6 1,2 Réparation activités domestiques 6,7 4,0 15,0 7,2 Commerce. réparation, art. 0,3 0,4 0,6 0,4 Communications 0,6 0,2 0,8 0,3 activités financières 0,4 0,2 0,6 0,1 Location services .entreprises 0,3 0,9 0,6 0,9 Administration publique 1,5 1,4 1,9 1,4 Education 0,8 0,7 1,6 1,9 Action sociale 0,6 0,6 0,8 1,1 Collectivité. Personnel. 0,5 0,4 0,7 0,2 Personnel. domestique 0,5 0,4 1,7 0,9 Extra-territoire 0,1 0,0 0,1 0,0 Total 100,0 100,0 100 100 Source : QUIBB 2005 & 2007

2-3 Caractéristiques du sous-emploi Le sous-emploi est un phénomène qui contribue à une diminution de la productivité en raison de la sous-utilisation du capital travail. Le sous-emploi est beaucoup plus important pour les indépendants, les travailleurs non payés ou aides familiaux. On constate que le sous-emploi n’existe pratiquement pas chez les personnes employées à la tâche.

Tableau n° 21 : répartition de la population sous- employée selon l’employeur Burkina Faso Centre-ouest

2005 2007 2005 2007 Public 0,9 1,5 1,6 0,4 Para public 0,2 0,2 0,4 0,0 Entreprise privée 5,2 3,9 1,6 0,5 Entreprise individuelle, Ménage Privée 93,7 94,4 96,4 99,2 Total 100 100,0 100 100,0 Source : QUIBB 2007

Version provisoire 30 Le sous-emploi caractérise les entreprises individuelles, évoluant très souvent dans le secteur informel. De 2005 à 2007, ce phénomène a pris de l’ampleur au profit de l’administration public. Aussi, au niveau national, de 93,7% des sous-employés en 2005, l’on est passé à 94,4% en 2007, soit moins d’un point de pourcentage. C’est au niveau de la région que l’ampleur est plus visible avec presque 3 points de croissance entre 2005 et 2007. Le tableau n° 22 nous indique que si au niveau national la proportion des sous-employés a diminué de 10 points dans la branche « Agriculture, chasse et pisciculture), elle a par contre enregistré une hausse de 6 points de pourcentage au niveau régional.

Tableau n° 22 : répartition de la population (%) sous- employée selon la branche d’activité Burkina Faso Centre-ouest

2005 2007 2005 2007 Chasse sylviculture 77,3 67,4 89,2 95,1 Pisciculture aquaculture 0,1 0,0 0,0 0,0 Activité extractives 1,5 4,8 0,0 0,0 activités de fabrication 4,6 3,2 1,0 0,2 Electricité .eau 0,2 0,2 0,0 0,0 Construction 1,2 1,9 1,2 0,7 Réparation activités domestiques 10,4 16,2 3,3 1,9 Commerce. réparation, art. 0,6 0,6 1,5 0,0 Communications 0,6 0,7 0,0 0,0 activités financières 0,2 0,6 0,0 0,3 Location services .entreprises 0,4 0,7 0,0 0,2 Administration publique 0,4 0,9 1,2 1,1 Education 0,4 0,7 0,8 0,4 Action sociale 0,3 0,3 0,6 0,0 Collectivité. Personnel. 1,0 0,6 0,6 0,0 Personnel. domestique 0,6 0,9 0,6 0,3 Extra-territoire 0,1 0,1 0,0 0,0 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : QUIBB 2005 & 2007

Version provisoire 31 III – POTENTIALITES, CONTRAINTES ET PERSPECTIVES

3-1 Potentialités Au niveau national, la création récente des Centres de Formalités des Entreprises (CEFORE) qui facilité et simplifie les formalités de création d’entreprises permettrait de bouster l’activité industrielle, chose qui serait bénéfique pour la région. De plus, les actions de promotion de l’emploi des jeunes à travers le Fonds d’Appui au Secteur Informel (FASI) et le Fonds d’Appui à la Promotion de l’Emploi (FAPE) accompagneront les initiatives privées, tout en contribuant à résorber le chômage et pourraient soutenir les sous-secteurs des industries manufacturières modernes et informelles. Pour la région spécifiquement, nous avons les potentialités agro-pastorales et économiques. L’installation prochaine du guichet unique permettra de résoudre les problèmes de proximité géographique et d’accès à l’information sur les possibilités de financement des micros- entreprises et projets. Il regroupe en son sein le Fonds d’Appui à la Promotion de l’Emploi (FAPE), le Fonds d’Appui au Secteur Informel (FASI), le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) et le Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIJ). Il offrira aux jeunes un seul point d’accès aux fonds nationaux, dans le cadre de la lutte contre le chômage et la pauvreté. De plus, il constitue une source d’information et d’orientation des promoteurs, une structure technique d’assistance et de suivi des projets et un instrument de simplification et d’accélération des procédures administratives des fonds nationaux. Avant le début de l’exploitation de la mine de zinc de Perkoa, il pourrait être possible d’envisager un partenariat avec les autorités régionales pour faciliter la formation professionnelle à l’instar de ce qui est fait dans le nord.

La capitale de la région du centre-ouest est une ville à vocation industrielle et textile (unité d’égrenage du coton avec la SOFITEX et unité de filature et de tissu avec FASOTEX). De plus, avec l’installation de l’université de Koudougou, elle devient aussi une ville universitaire où les besoins de cadres de stages et de formation seront plus importants. Il y a un besoin de création d’unités industrielles pour satisfaire cette demande en formation et en stage.

Les atouts identifiés par de nombreuses études dans la région du centre-ouest sont entre autres :  une main-d’œuvre importante au regard de la jeunesse de sa population qui est à même de l’accompagner dans son développement durable ;  des opportunités dans l’artisanat ;  un potentiel agro-sylvo-pastoral pouvant contribuer à réaliser des excédents de production ;  un potentiel touristique inexploité ou faiblement exploité qui pourrait générer des devises pour son essor économique ;  un secteur commercial en plein essor ;  l’importance du potentiel foncier (Sissili et Ziro) aménageables et irrigables ;

Version provisoire 32  l’existence de minerais ;  un cheptel important ;  une richesse culturelle manifeste (carnavals de masques, lutte traditionnelle, troupes de danse) offre des possibilités pour le tourisme rural ;  un potentiel halieutique nourri par le mouhoun, le plus important fleuve ;  l’existence de forêts classées occupant une place parmi les plus importantes des régions ligneuses du pays (exportation du bois, charbon de bois, faune importante).

3-1-1 Potentialités agro-pastorales L’analyse du pôle primaire de la région du centre-ouest révèle que la zone dispose des atouts et des potentialités qui sont à valoriser d’avantage. Nous avons l’élevage de volaille et le maraîchage qui sont favorisés par la position de la capitale de la région (Koudougou). En effet, Koudougou est un carrefour d’échanges commerciaux, un centre de collecte (au niveau des marchés primaires) et de redistribution vers d’autres régions du Burkina Faso. L’aviculture est un secteur économique très important ; un véritable acquis traditionnel. L’élevage de volaille est un tissu de commercialisation existant. Les acteurs dans le domaine ont bénéficié de quelques formations qui ont considérablement renforcé leur projet technologique et leur savoir-faire traditionnel. Le secteur a bénéficié de l’appui des services et structures techniques, de l’Etat ou d’ONG centralisés à Ouagadougou dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs. L’élevage porcine est intra-urbain (Koudougou, Réo, Didyr, Ténado, Sabou, Imasgho, etc.…). Elle est majoritairement féminine à Réo où l’on estime que 80 à 90% de l’effectif porcin appartient aux femmes. De par les effectifs, les deux provinces sont leaders dans la production porcine. Le marché interne est très porteur. Un tenancier de « porcs au four » dans la ville de Koudougou, déclare abattre 3 porcs par jour. Pour les espèces bovines ovines et caprines, les grands acteurs de cette filière sont au nombre de 10 (exportateurs) et sont tous à Koudougou. Des jeunes commerçants de temps en temps s’associent pour des interventions ponctuelles dans le secteur en fonction des opportunités. Les acteurs possèdent un riche savoir-faire traditionnel (de pères en fils). Les noyaux d’animaux (engraissés) sont constitués par des achats au niveau des marchés locaux et spécialement sur certaines localités qui sont : Sissili, Sourou, Passoré, Yatenga et le Soum. Ils font jusqu’à 6 cycles d’exportation par an vers la Côte d’Ivoire en priorité et secondairement vers le Ghana. Les animaux de qualité inférieure sont vendus sur place à l’abattoir de Koudougou. Compte tenu de sa position géographique, Koudougou constitue aussi un pôle d’attraction pour les acteurs d’autres régions voisines. Cependant, il n’existe pas dans la zone un vrai marché de bétail aménagé de type moderne.

Le maraîchage place deux provinces de la région (Boulkiemdé et Sanguié) en tête avec la province d’Oubritenga, des zones productrices du pays avec 15% (15 491 tonnes) de la production nationale (2001/2002). Une grande partie de cette production est écoulée à l’extérieur de la région. L’acquisition de certains équipements publics (par exemple les motos pompe manuelle, en arrosoirs, râteau, appareil de traitement, grillage, etc.) favorisent

Version provisoire 33 l’activité. En outre, les différents aménagements qui conditionnent favorablement l’activité sont réalisés soit par l’Etat, soit par les partenaires extérieurs (projet, ONG…).

Sur le plan organisationnel, les acteurs sont regroupés en union, en groupements, en association. Ces inter-organisations favorisent l’aménagement de la force collective de production et renforcent l’action et les ambitions des producteurs.

3-1-2 Potentialités économiques (commerce, culture et artisanat) Les facteurs qui catalysent le commerce régional sont la proximité avec Ouagadougou, le Ghana, la position de carrefour entre plusieurs régions, l’importance de la clientèle et des petits marchés, les manifestations locales (foires, séminaires …) et les différentes manifestations culturelles (Nuit Atypique de Koudougou, 21 de Réo, Festivals …).

3-2 Contraintes Les contraintes socio-économiques et techniques au niveau de la région du centre-ouest sont d’ordres organisationnel, financier et technique. Ce sont des problèmes de stockage et d’approvisionnement en intrants, des problèmes de fiscalités en passant par ceux liés à l’évacuation et à l’écoulement et des problèmes d’ordres alimentaire et sanitaire. Par ailleurs, des difficultés liées aux conditions naturelles (climatologie, géomorphologie, pédagogie, etc.) sont rencontrées notamment dans les provinces du Boulkiemdé et du Sanguié. Ces conditions naturelles se manifestent par la dégradation et la pauvreté des sols, une pluviométrie irrégulière et mal repartie, ainsi que par des formations naturelles très pauvres… En résumé, les contraintes socio-économiques et techniques sont rendues austères par la forte pression démographique et foncière. Aussi, note-t-on un faible niveau de technicité, d’équipements de production et un coût élevé des intrants. Le faible niveau organisationnel et l’analphabétisme des producteurs restent une préoccupation.

Les contraintes socio-économiques, naturelles et techniques limitent considérablement la contribution de la région du centre-ouest dans l’économie locale. Les principales contraintes qui entravent le développement socio-économique de la région du centre-ouest sont :  la dégradation des terres et de l’environnement ;  la déforestation ;  la non-maîtrise de l’eau ;  l’insuffisance d’encadrement des producteurs ;  la faiblesse des indicateurs sociaux ;  l’insuffisance des infrastructures socio-économiques ;  la persistance du chômage des jeunes ;

Version provisoire 34  un déficit céréalier ;  l’émigration de la population ;  l’insuffisance de la concertation des acteurs au développement.

3-2-1 Contraintes techniques Les entraves techniques au développement économique de la région vont de l’insuffisance du savoir et du savoir-faire local dans le but de participer ardemment à la concurrence extérieure à l’insuffisance d’appui et d’assistance technique en passant par l’insuffisance d’équipements de transformation et de stockage et la rareté d’appui technique dans le domaine.

3-2-2 Contraintes socio-économiques Les entraves socio-économiques de la région sont d’abord l’inorganisation des acteurs, l’inaccessibilité aux crédits (les opérateurs économiques de la région sont confrontés au problème de l’accès au crédit et même si l’accès est effectif, ils sont de nouveau confrontés au problème de garantie exigée par les banques). Ensuite, le mauvais état de la voirie et des routes de liaisons telles Koudougou-Dédougou, Léo-Koudougou-Yako, Koudougou-Sabou- Bobo-Dioulasso-Côte d’Ivoire est un handicap majeur dans la promotion des échanges de la région.

3-2-3 Contraintes institutionnelles De façon précise, sur le plan organisationnel, il est noté le manque de dynamisme des acteurs dans la promotion du secteur, l’insuffisance d’organisations structurelles des différents secteurs. L’absence de cadre de concertation des producteurs et d’organisation structurant l’ensemble des acteurs autour de leurs intérêts et de leur idéologie de développement de l’activité.

3-3 Perspectives En terme de perspectives, la région devra mettre l’accent sur l’amélioration des infrastructures socio-économiques notamment de communication et sur l’utilisation rationnelle du potentiel existant pour : i) accroître la production agro-sylvo-pastorale tout en préservant l’environnement ; ii) mettre en place des unités de transformation des produits agricoles et maraîchères pour réduire le taux de déperdition de la production et surtout accroître le potentiel d’embauche de la région ; iii) accélérer le processus de désenclavement notamment dans son volet intra-régional par la réalisation d’infrastructures routières et de pistes rurales ; iv) garantir aux pauvres un meilleur accès aux services sociaux de base et aux emplois rémunérateurs; v) renforcer les capacités des services déconcentrés tout en mettant l’accent sur les services de sécurité.

Version provisoire 35

3-3-1 Au niveau du secteur primaire De façon inéluctable, le secteur devrait faire preuve d’un plus grand professionnalisme et aider à la mise en place d’une structure spécialisée pour l’appui à la recherche des financements nécessaires. Par ailleurs, il devrait se doter de grandes infrastructures pour jouer le rôle de carrefour et de transit réel. Pour la réalisation d’une telle ambition, les actions suivantes, spécifiques à chaque filière, doivent être envisagées. Pour la filière des cultures maraîchères, il faut une meilleure valorisation des potentialités existantes à travers :  une mise en place d’une structure de gestion du secteur, une dotation en équipements, en intrants et en infrastructures adéquates, (magasins de conditionnement et de stockage des produits, outils de transformation des produits...) ;  un appui technique et financier assisté pour une valorisation de l’activité à travers des séances de sensibilisation de la population sur la valeur réelle de l’activité, de son impact économique dans la zone, de la promotion des unités de transformation, de conditionnement, de stockage et de commercialisation, etc. Ces actions seront mises en œuvre en comptant sur la motivation et le dynamisme des acteurs, l’organisation de journées de réflexion, les voyages d’étude et le renforcement des capacités des acteurs.

3-3-2Au niveau du secteur secondaire Pour la filière élevage, il faut une intensification dans l’élevage de la volaille et des animaux à cycle court (porcins/caprins) à travers, d’une part la réalisation dans la zone d’étude d’un marché de bétail moderne et équipé, d’un abattoir moderne ; et d’autre part l’aménagement des voies, l’amélioration de la productivité de cette filière et l’entrée des producteurs dans une dynamique d’exploitation économique du cheptel.

3-3-3 Au niveau du secteur tertiaire Face aux réalités du terrain, et pour relancer les activités économiques de la zone d’étude, il faut d’abord lever les entraves au commerce, renforcer les acquis (potentialités et atouts). Ensuite il faut mener une politique de promotion du secteur privé en lui restituant son rôle premier de locomotive de la politique économique de la zone. Enfin il faut définir une politique d’industrialisation basée sur les potentialités de la région (par exemple la mise en place des unités de transformation et de conservation des produits maraîchers, des fruits et légumes, de la viande et de la volaille, etc.) et même envisager la reprise des activités des défuntes unités industrielles.

Version provisoire 36 IV – FICHES DE PROJETS DES METIERS ET EMPLOIS

Version provisoire 37 4-1 Secteur primaire

4-4-1 Agricole

MAÏS

 Variétés productives vulgarisés par la recherche : SR 22, Jaune de Fô, Maomba etc.  Types de sols convenables : Sols argilo – sableux, argilo –limoneux, argileux riches en humus à drainage facile.  Techniques de culture : Semis en ligne de 0,80 m entre les lignes et 0,40 m sur les lignes, 2 à 3 graine par poquet, quantités de semence nécessaires à l’hectare 12 Kg  Fertilisation et lutte contre les insectes:  Fumure organique : 5 tonnes de matière organique bien décomposée à l’ha.  Fumure minérale : KPK 150 Kg, en un seul épandage, Urée, 100 Kg en deux épandages.  Lutte contre les prédateurs : deux pulvérisations au décis, 1 boite /ha.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantités Prix unité Coût total Semences Kg 15 300 4 500 NPK Kg 150 270 40 500 UREE Kg 100 300 30 000 Fumure organique Tonne 5 7 000 35 000 Semis Homme/j 3 6 000 18 000 Sarclo-binages Homme/j 10 1 200 12 000 Récolte Homme/j 10 1 200 12 000 Décorticage Homme/j 20 1 000 20 000 K.otrine sachet 150 275 41 250 Sacheries unité 60 250 15 000 Pulvérisation décis boite 2 8 000 16 000 TOTAL 244 250

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 6 000 Production(tonne) 6 Semence et perte (20%) Kg 1 200 Production disponible (Kg) 4 800 Prix du Kg (F CFA) 150 Valeur de la production (F CFA) 720 000 Coût Total de production (F CFA) 244 250 Résultat d'exploitation 475 750

Version provisoire 38 TOMATE

 Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sablo – argileux bien profonds, avec matière organique et avec un bon drainage.  Techniques de culture : Variétés sélectionnées en vente au Burkina Faso, Roma, pétromète etc. Cycle court 120 à 130 jours, sans tuteurage.  Réalisation de pépinière, 100 m² pour un ha, quantité de semence pour un ha, 200 à 250 g.  Repiquage en rangs espacés d’un mètre les uns des autres, 0,40 m sur les rangs,  Fumure organique : 30-35 tonnes de matière organique bien décomposées à l’ha.  Fumure minérale : NPK 150 Kg.  Réaliser des désherbages pendant le cycle de la plante.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantités Prix unité Coût total Réalisation des planches de Ha 1 120 000 120 000 plantation Repiquage des plantules Homme/j 5 3 000 15 000 Matière organique Tonne 35 7000 245 000 NPK Kg 150 270 40 500 Sarclo-binages Homme/j 3 2000 6 000 Récolte Homme/j 10 2000 20 000 Arrosage Homme/j 30 2500 75 000 Total 521 500

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 30 000 Production (Tonne) 30 pertes (30%) Kg 9 000 Production disponible (Kg) 21 000 Prix du Kg (F CFA) 35 Valeur de la production (F CFA) 735 000 Coût Total de production (F CFA) 521 500 Résultat d'exploitation 213 500

Version provisoire 39 OIGNON

 Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sablo – argileux bien profonds, avec matière organique et avec un bon drainage. Culture de saison sèche uniquement pour la bulbaison.  Techniques de culture : Variétés sélectionnées en vente au Burkina Faso, Violet de Galmi, blanc de Galmi, variétés locales productives, comme IRAT 4, etc. Cycle de 100 à 110 jours.  Réalisation de pépinière, 100 m² pour un ha, quantité de semence pour un ha, 4-5 Kg.  Repiquage en lignes jumelées espacées de 0,15 m les unes des autres et sur billons espacés de 0,40 m, avec un écartement de 0,10 m sur la ligne. Densité de plantation 450 000 pieds à l’ha.  Fumure organique : 5 tonnes de matière organique bien décomposées à l’ha.  Fumure minérale : N =60 Kg P =75 kg, K =85 Kg.  Réaliser 2 sarclo-binages pendant le cycle de développement de la plante.  Récolter à bonne maturité des bulbes, trier les bulbes blessés et conserver en clayette, en endroit bien aéré.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantité Prix unité Coût total Graines de semence Kg 5 6 000 30 000 Réalisation des billons de plantation Ha 1 200 000 200 000 Repiquage des plantules Homme/j 15 5 000 75 000 Matière organique Tonne 5 7 000 35 000 NPK Kg 220 350 77 000 Sarclo-binages Homme/j 6 2 000 12 000 Récolte Homme/j 15 5 000 75 000 Arrosage Homme/j 30 2 500 75 000 TOTAL 579 000

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 35 000 Production(Tonne) 35 Pertes (30%) Kg 10 500 Production disponible (Kg) 24 500 Prix du Kg (F CFA) 120 Valeur de la production (F CFA) 2 940 000 Coût Total de production (F CFA) 579 000 Résultat d'exploitation 2 436 000

Version provisoire 40 IGNAME

 Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sablo – argileux bien profonds, avec matière organique et bien drainés.  Techniques de culture : Variétés locales, (Kpoona, podjiélo, possiè, américain etc., existant au Burkina Faso, cycle de 7 mois, début première récolte en septembre, deuxième récolte en janvier- février.  Réalisation de buttes haute de 80 cm de haut, espacées les unes des autres de 1,50 mètre.  Nombre de buttes sur un ha : 350.  Nombre de semenceaux : 350.  Nombre de tuteurs en bois : 350.  Deux binages et rebutages Conservation de la récolte : En endroit bien aéré, à l’abri de la lumière ou en sol sableux, après tri des tubercules coupés pendant la récolte.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantité Prix unité Cout total Semenceaux Unité 350 150 52 500 Confection des buttes Unité 350 100 35 000 Mise en terre des semenceaux Homme/j 5 2 000 10 000 Tuteurs de bois Unité 350 25 8 750 Sarclo-binages Homme/j 6 2 000 12 000 Récolte Homme/j 3 2 000 6 000 TOTAL 124 250

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 40 000 Production(Tonne) 40,0 Semence et perte (30%) Kg 12 000 Production disponible (Kg) 28 000 Prix du Kg (F CFA) 20 Valeur de la production (F CFA) 560 000 Coût Total de production(F CFA) 124 250 Résultat d'exploitation 515 750

Version provisoire 41 MANIOC

 Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sablo – argileux bien profonds, avec matière organique et bien drainés,  Techniques de culture : Variétés locales, à pulpe blanche jaunâtre existantes au Burkina Faso, cycle de 12 mois.  Culture sur billon de 20 mètres de long, 80 cm de large et de 50 cm de haut.  Reproduction par bouture de 30 cm de long, enterrée à 15 cm de profondeur, au mois d’août ou en début septembre, pour faciliter la reprise végétative. Densité préconisée 15 000 pieds ha.  Fumure minérale, NPK de 100 Kg/Ha, 50 kg d’urée à épandre en deux phases.  Fumure organique : 40 tonnes de matière organique bien décomposées à l’ha.  Réaliser désherbages pendant le cycle de la plante.  Récolte suivant les besoins de consommation et de transformation.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantités Prix unité Cout total Boutures unité 18 000 10 180 000 Réalisation des billons Ha 1 70 000 70 000 NPK kg 100 270 27 000 Urée Kg 50 300 15 000 Sarclo-binages Homme/j 6 2000 12 000 récolte Homme/j 3 2000 6 000 TOTAL 310 000

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 35000 Production(Tonne) 35 Semence et perte (30%) Kg 10500 Production disponible (Kg) 24500 Prix du Kg (F CFA) 25 Valeur de la production (F CFA) 612500 Coût Total de production(F CFA) 310 000 Résultat d'exploitation 302 500

Version provisoire 42 CHOU

 Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sablo – argileux bien profonds, avec matière organique et avec un bon drainage.  Techniques de culture : Variétés sélectionnées en vente au Burkina Faso, KK cross, chou cœur de bœuf, chou nantais, etc.  Réalisation de pépinière de 180 m² pour 1 ha de plantation, quantité de semence nécessaire, 3 kg en planches.  Densité de plantation, lignes espacées de 0,60m, et 0,40 m sur la ligne, 42 000 pieds à l’ha.  Fumure organique : 5 tonnes de matière organique bien décomposées à l’ha.  Fumure minérale : N PK 150 Kg /Ha en un seul épandage.  Réaliser 2 sarclo-binages pendant le cycle de développement de la plante.  Traitement phytosanitaire 4 traitements au décis (litres à diluer dans 16 litres d’eau).  Récolte à partir de 70 jours et suivant la demande.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantité Prix unité Cout total Graines de semence Gramme 400 220 88 000 Réalisation du labour Ha 1 40 000 40 000 Réalisation du repiquage Homme/j 10 5 000 50 000 Matière organique Tonne 5 7 000 35 000 Traitements phytosanitaires au décis Unité 4 8 000 32 000 NPK Kg 150 350 52 500 Sarclo-binages Homme/j 6 2 000 12 000 Récolte Homme/j 3 5 000 15 000 Arrosage Homme/j 30 2 500 75 000 TOTAL 399 500

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 45 000 Production(Tonne) 45 pertes (30%) Kg 13 500 Production disponible (Kg) 31 500 Prix du Kg (F CFA) 105 Valeur de la production (F CFA) 3 307 500 Coût Total de production(F CFA) 399 500 Résultat d'exploitation 2 908 000

Version provisoire 43 ANACARDE

La plantation d’anacardiers est possible dans les provinces de la Sissili et du Ziro où la pluviométrie annuelle dépasse les 800 mm.  Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sableux bien profonds, avec matière organique et avec une bonne perméabilité du sous - sol.  Techniques de culture : Variétés existantes au Burkina Faso, vulgarisées au sud du pays. Semis direct de noix sur lignes écartées de 5 m sur 5 m, 2-3 noyaux par poquet, éclaircir à un plant par la suite. Réalisation de pépinière avec des mises de noyaux en pots plastiques ou en feuilles de rônier, puis plantation en lignes espacées de 5 m les unes des autres.  Fumure organique : 5 tonnes de matière organique bien décomposées à l’ha.  Fumure minérale : N PK 200 Kg /Ha en un seul épandage.  Urée de croissance chaque année : 100 Kg/Ha.  Réaliser des désherbages réguliers pendant le cycle de développement de l’anacardier.  Produits de traitement phytosanitaire : 4 traitements au décis pendant le cycle végétatif et la fructification de l’anacardier.  Première récolte 4-5 ans après plantation des arbres.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantité Prix unité Coût total Semences ou plants d'anacarde Unité 500 150 75 000 Réalisation des trous de plantation Unité 440 50 22 000 Mise en sol des noyaux ou des plants Homme/j 5 2 000 10 000 Matière organique Tonne 5 7 000 35 000 Traitements phytosanitaires au décis Unité 4 8 000 32 000 NPK Kg 200 350 70 000 UREE Kg 100 300 30 000 Oligo-éléments correctifs Kg 25 600 15 000 Sarclo-binages de la plantation Homme/j 20 5 000 100 000 Récolte Homme/j 10 5 000 50 000 TOTAL 439 000

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 2 000 Production (Tonne) 2 Pertes (5%) Kg 100 Production disponible (Kg) 1 900 Prix du Kg (F CFA) 400 Valeur de la production (F CFA) 760 000 Coût Total de production (F CFA) 439 000 Résultat d'exploitation 321 000

Version provisoire 44 CONCOMBRE

 Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sablo – argileux bien profonds, avec matière organique et avec un bon drainage.  Techniques de culture : Variétés sélectionnées en vente au Burkina Faso.  Réalisation de semis direct, quantité de semences nécessaire 3 kg /Ha.  Densité de plantation, lignes espacées de 0,60m, et 0,40 m sur la ligne, 42 000 pieds à l’ha.  Fumure organique : 5 tonnes de matière organique bien décomposées à l’ha.  Fumure minérale : N PK 150 Kg /Ha en un seul épandage.  Réaliser 2 sarclo-binages pendant le cycle de développement de la plante.  Traitement phytosanitaire 2 traitements au décis (litres à diluer dans 16 litres d’eau)  Cycle végétatif de 70 jours et suivant les variétés.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantité Prix unité Coût total Graines de semence Gramme 3 000 30 90 000 Réalisation du labour Ha 1 40 000 40 000 Réalisation de semis Homme/j 5 5 000 25 000 Matière organique Tonne 5 7 000 35 000 Traitements phytosanitaires au décis unité 2 8 000 16 000 NPK Kg 150 350 52 500 Sarclo-binages Homme/j 10 2 000 20 000 Récolte Homme/j 2 5 000 10 000 TOTAL 288 500

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 20 000 Production (Tonne) 20 pertes (30%) Kg 6 000 Production disponible (Kg) 14 000 Prix du Kg (F CFA) 45 Valeur de la production (F CFA) 630 000 Coût Total de production(F CFA) 288 500 Résultat d'exploitation 341 500

Version provisoire 45 PIMENT

 Types de sols convenables : Sols sablo – limoneux ou sablo – argileux bien profonds, avec matière organique et avec un bon drainage.  Techniques de culture : Variétés sélectionnées en vente au Burkina Faso.  Réalisation de pépinière de 175 m² pour 1 ha de plantation, quantité de semence nécessaire 300 g en planches. Densité de plantation, lignes espacées de 0,60m, et 0,40 m sur la ligne, 45 000 pieds à l’ha.  Fumure organique : 5 tonnes de matière organique bien décomposées à l’ha.  Fumure minérale : NPK 150 Kg /Ha en un seul épandage.  Réaliser 2 sarclo-binages pendant le cycle de développement de la plante.  Cycle de 160jours.

I – CHARGES D’EXPLOITATION

Opération Unité Quantité Prix unité Coût total Graines de semence Gramme 300 65 19 500 Réalisation du labour Ha 1 40 000 40 000 Réalisation du repiquage Homme/j 3 5 000 15 000 Matière organique Tonne 5 7000 35 000 Traitements phytosanitaires au décis Unité 1 8 000 8 000 NPK Kg 150 350 52 500 Sarclo-binages Homme/j 2 2000 4 000 Récolte Homme/j 10 5000 50 000 TOTAL 224 000

II – COMPTE D’EXPLOITATION

Opération Montant Rendement (Kg/Ha) 15 000 Production (Tonne) 15 pertes (20%) Kg 3 000 Production disponible (Kg) 12 000 Prix du Kg (F CFA) 120 Valeur de la production (F CFA) 1 440 000 Coût Total de production (F CFA) 224 000 Résultat d'exploitation 1 216 000

Version provisoire 46 4-4-2 Elevage EMBOUCHE BOVINE Description: L’activité du projet consistera à acheter 20 jeunes taureaux d’au moins 4 ans d’âge. Il faudrait constituer, à la bonne période, un stock suffisant d’herbes séchées, de tiges de sorgho, de graines ou de tourteaux de coton et de son. Ces animaux seront nourris et traités (déparasitage et autres soins curatifs en cas de besoin) pendant 45 jours avant d’être vendus ainsi que le fumier produit à raison de 8 kg de fumier par taureau.

I - INVESTISSEMENTS PRIX PRIX DESIGNATIONS QUANTITE UNITAIRE TOTAL Parc 1 250 000 250 000 Charrette asine 1 150 000 150 000 Mangeoires 4 3 750 15 000 Abreuvoirs 4 3 750 15 000 Hangar 1 250 000 250 000 Puits buisé 1 5 000 5 000 Local technique 1 200 000 200 000 Brouettes 4 15 000 60 000 TOTAL 945 000

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE PRIX PRIX DESIGNATIONS QUANTITE UNITAIRE TOTAL Achat taureau 20 75 000 1 500 000 Aliments 20 25 000 500 000 Suivi vétérinaire 20 4 000 80 000 TOTAL 2 080 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION RUBRIQUES MONTANTS Produits 5 000 000 Vente de bœufs 5 000 000 Charges 2 733 000 Achat de bœufs 1 500 000 Achat d’aliments 500 000 Suivi vétérinaire 80 000 Frais de personnel 540 000 Dotations aux amortissements 83 000 Charges et pertes diverses 30 000 Résultat d’exploitation 2 267 000

Version provisoire 47 EMBOUCHE OVINE

Description: Le projet consistera à acheter des béliers d’au moins 1 an d’âge de sexe mâle et non castrés. Ces animaux seront alimentés convenablement pendant 3 mois après un déparasitage et des soins curatifs, bien engraissés et vendus.

I - INVESTISSEMENTS PRIX DESIGNATIONS QUANTITE PRIX TOTAL UNITAIRE Parc 1 250 000 250 000 Charrette asine 1 150 000 150 000 Mangeoires 2 3 750 7 500 Abreuvoirs 2 3 750 7 500 Hangar 1 200 000 200 000 Puits buisés 1 5 000 5 000 Local technique 1 200 000 200 000 Brouettes 2 15 000 30 000 TOTAL 850 000

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE PRIX DESIGNATIONS PRIX TOTAL QUANTITE UNITAIRE Achat ovins 40 25 000 1 000 000 Aliments (15 000F/mouton) 40 15 000 600 000 Suivi vétérinaire (2 500F/mouton) 40 2 500 100 000 TOTAL 1 700 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION RUBRIQUES MONTANTS Produits 3 000 000 Vente de moutons 3 000 000 Charges 1 663 000 Achat d'ovins 500 000 Achat d’aliments 600 000 Suivi vétérinaire 100 000 Frais de personnel 360 000 Charges et pertes diverses 20 000 Dotations aux amortissements 83 000 Résultat d’exploitation 1 337 000

Version provisoire 48 EMBOUCHE PORCINE

Description: Le projet consistera à acheter des porcs sevrés d’au moins 5 mois d’âge. Ces animaux seront alimentés convenablement pendant 3 mois après un déparasitage et des soins curatifs et vendus bien engraissés.

I - INVESTISSEMENTS

PRIX PRIX DESIGNATIONS QUANTITE UNITAIRE TOTAL Charrette asine 1 150 000 150 000 Porcherie 1 200 000 200 000 Mangeoires 2 3 750 7 500 Abreuvoirs 2 3 750 7 500 Puits buisés 1 5 000 5 000 Local technique 1 200 000 200 000 Brouettes 2 15 000 30 000 TOTAL 600 000

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE PRIX DESIGNATIONS QUANTITE PRIX TOTAL UNITAIRE Achat porc 40 30 000 1 200 000 Aliments (30 000F/porc) 40 30 000 1 200 000 Suivi vétérinaire (2 500/porc) 40 2 500 100 000 TOTAL 2 500 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION RUBRIQUES MONTANTS Produits 4 000 000 Vente de porcs 4 000 000 Charges 2 927 200 Achat de porcs 1 200 000 Achat d’aliments 1 200 000 Suivi vétérinaire 100 000 Dotations aux amortissements 57 200 Frais de personnel 360 000 Charges et pertes diverses 10 000 Résultat d’exploitation 1 072 800

Version provisoire 49 APICULTURE

Description: ce projet consiste à installer 50 ruches mobiles afin de procéder à la production de miel. Le projet consistera à acquérir des ruches avec housses dont les dimensions seront standardisées afin de rendre tous les éléments interchangeables et facilement transposables. Il sera nécessaire de procéder à une alimentation artificielle des abeilles avec du sirop de sucre si les provisions naturelles sont insuffisantes pour atténuer les effets néfastes des pesticides. Toujours pour la même raison, la transhumance constituera un autre moyen pour la sauvegarde et l’amélioration des rendements de la ruche.

I – INVESTISSEMENTS Coût Nature Quantité unitaire Montant Miellerie (en m²) 40 10 000 400 000 Hangar (en m²) 80 5 000 400 000 Atelier de cire (en m²) 16 10 000 160 000 Équipements pour aménager les 50 ruches d’abeilles 1 500 000 500 000 Équipements pour extraction de miel. 1 200 000 200 000 Combinaisons, masques, gants, enfumoirs, lève cadres et brosses d’abeilles 1 100 000 100 000 Cirificateur solaire 1 25 000 25 000 Petit matériel (lot) 1 25 000 25 000 Camionnette 1 3 000 000 3 000 000 Fonds de roulement 1 250 000 250 000 Frais d’étude 1 500 000 500 000 Total 5 560 000

II – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUES MONTANTS Produits 13 000 000 Vente produit miellerie 13 000 000 Charges 9 600 000 Approvisionnement 900 000 Services extérieurs 2 000 000 Charge de personnel 6 000 000 Dotations aux amortissements 700 000 Résultat d’exploitation 3 400 000

Version provisoire 50 CULTURE DE CHAMPIGNON

Description: ce projet consiste à utiliser la méthode de composte ensemencée pour produire du champignon, très riche en protéine (qui résiste à la cuisson, à la mise en conserve, au séchage et à la congélation). La méthode se décline aux étapes suivantes : - le compostage des différents substrats comme la paille de riz, la sciure de bois ou d’herbe avec des additifs organiques comme le son de riz ou les fèces de volaille ; - la mise en sacs du substrat composté dans un sac spécial en polyéthylène ou polypropylène résistant à la chaleur et compacté ; - la pasteurisation des sacs compostés dans des futs pendants 3 à 4 heures ; - l’inoculation par ajout de blancs de champignon après avoir laisser reposé les sacs compostés et pasteurisés ; - l’incubation en conservant les sacs compostés inoculés sous un conditionnement contrôlé de température et de concentration en gaz carbonique ; - l’installation et la fendaison du sac de blanc de champignon bien dans une maison spéciale afin que les champignons puissent se développer.

La culture du champignon est écologique car elle n’utilise pas d’engrais chimique mais plutôt les déchets polluants (plante d’eau comme les hyacinthes et le salvinia). Les champignons ont une période de croissance très courte (10 à 14 jours) et demande moins de terre.

I – INVESTISSEMENTS

Nature Quantité Coût unitaire Montant Aire de compostage 1 200 000 200 000 Hangar d'ouvrage 1 200 000 200 000 Chambre de conditionnement 1 500 000 500 000 Chambre d'inoculation 1 500 000 500 000 Maison d'incubation 1 500 000 500 000 Maison de récolte 1 500 000 500 000 Magasin 1 500 000 500 000 Etagères d'incubation 4 60 000 240 000 Etagères de récolte 4 60 000 240 000 Equipements générales 1 2 414 000 2 414 000 Fonds de roulement 1 250 000 250 000 Frais d’étude 1 500 000 500 000 Total 6 544 000

Version provisoire 51

II – COMPTE DE PRODUCTION

RUBRIQUE MONTANT Sachet de composte 5 000 Perte (10%) 500 Quantité mise en récolte 4 500 Rendement par sachet et pour deux mois 0 Rendement total 1 350 Production annuel 8 100 Prix de vente du kg 3 000 Recettes 24 300 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUES MONTANTS Produits 24 300 000 Vente de champignon 24 300 000 Charges 10 620 800 Approvisionnement 3 906 000 Services extérieurs 1 500 000 Charge de personnel 3 906 000 Dotations aux amortissements 1 308 800 Résultat d’exploitation 13 679 200

Version provisoire 52 4-2 Secteur secondaire

4-2-1 Industrie SECHAGE DE FRUITS ET LEGUMES

Hypothèses sur les quantités séchées par an et par légume ou fruit : Oignons : 10 kg frais pour 1,5 kg sec en 3 jours soit 15 kg sec par an ; Tomates 15 kg frais pour 1 kg sec en 3 jours soit 20 kg sec par an ; Mangues 10 kg frais pour 1 kg sec en 3 jours soit 20 kg sec par an.

I – INVESTISSEMENTS DESIGNATIONS QUANTITE PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL Séchoirs 4 1 200 000 4 800 000 Petit matériel 1 1 000 000 1 000 000 Hangars 3 200 000 600 000 Magasin 3 250 000 750 000 Total 7 150 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION RUBRIQUES MONTANT Produits 17 000 000 Oignons (300 Frs les 100 g) 8 000 000 Tomates (300 Frs les 100 g) 6 000 000 Mangues (250 Frs les 100 g) 3 000 000 Charges 12 100 000 Achats oignons frais 1 000 000 Achats tomates fraiches 750 000 Achats mangues fraiches 665 000 Amortissement séchoirs sur 10 ans 480 000 Amortissement petit matériel sur 5 ans 200 000 Amortissement bâtiments sur 10 ans 135 000 Sachets plastiques oignons (100 g) 700 000 Sachets plastiques tomates (100 g) 700 000 Sachets plastiques mangues (200 g) 350 000 Cartons 300 000 Transport produits secs 270 000 Eau lavage, trempage produits frais 150 000 Métabisulfite (pré-traitement) 150 000 Entretien annuel séchoirs (peinture et claie) 450 000 Frais de personnel 4 800 000 Autres frais 1 000 000 Résultat d'exploitation 4 900 000

Version provisoire 53 BEURRE DE KARITE

En attendant les éléments de coût, nous présentons deux méthodes que pourront utiliser les projets d’extraction de beurre de karité.

La méthode traditionnelle d'obtention du beurre de karité

Les fruits sont ramassés entre mi-juin et mi-septembre, séchés au soleil, puis débarrassés de la pulpe qu'ils contiennent par des opérations de fermentation et de nettoyage. L'amande contenant le corps gras permettant d'obtenir le beurre est retirée, puis concassée, torréfiée, amalgamée (barattage) afin d'obtenir une pâte qui, immergée dans l'eau bouillante va donner le beurre de karité.

L'immersion dans l'eau bouillante va permettre de séparer le beurre des autres composants de l'amande, notamment les impuretés qui se déposent au fond du récipient. Une fois retiré, le beurre qui était en surface est malaxé sous la forme d'une boule dont la couleur peut aller du blanc cassé, au jaune ou au gris. Lorsque le beurre est produit par le biais de cette méthode traditionnelle, il n'est jamais d'un blanc pur.

La méthode de fabrication de beurre de karité par pression mécanique : la trituration

L’amande de karité est écrasée dans des broyeurs-lamineurs à cylindres afin d'obtenir une pâte qui sera dirigée vers les étapes ultérieures de l'extraction. Deux procédés sont alors utilisés : soit une technique de pressage à froid, soit à un pressage à chaud.

Dans le cas de la pression à froid, une presse extrait l'huile à une température inférieure à 80°C. Cette méthode a pour inconvénient de produire des tourteaux dont la teneur en graisse est encore très importante. Le rendement est donc assez faible.

Lors d'un pressage à chaud, les noix de karité sont préalablement cuites à une température de 90°C à 100°C, ce qui va fluidifier l'huile qu'elles contiennent. Elles sont ensuite introduites dans une presse à vis dont la température peut aller de 80°C à 120°C. A la fin de cette étape, on obtient d'une part, de l'huile et d'autre part, un sous-produit valorisable ; le tourteau de pression (ou "expeller"), qui sera retraité à l'aide d'un solvant volatil (en général : l'hexane) afin d'en extraire l'huile qui peut encore s'y trouver. Une fois extraite, celle-ci est mélangée à l'huile sortie des presses et est qualifiée d'huile brute.

Cette huile obtenue doit être raffinée afin d'être utilisable. Pour cela, elle peut passer à travers différentes étapes d'un processus dont les plus importantes sont la neutralisation, la décoloration, la désodorisation, le fractionnement, l'hydrogénation, le dégommage et le traitement contre l’oxydation.

I – INVESTISSEMENTS

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE

III – COMPTE D’EXPLOITATION

Version provisoire 54

4-2-2 Artisanat

ATELIER DE MENUISERIE

I – INVESTISSEMENTS

DESIGNATIONS QUANTITE PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL Table 1 25 000 25 000 Scie 1 11 500 11 500 Rabot métallique 1 12 500 12 500 Vilebrequin 1 12 500 12 500 Marteau 1 1 750 1 750 Tenaille 1 2 750 2 750 Equerre 1 1 500 1 500 Scie à métaux 1 5 000 5 000 Lime 1 1 250 1 250 Autres matériels (tournevis…) 1 15 000 15 000 TOTAL 88 750

III – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUES MONTANTS Produits 7 020 000 Vente de meubles 7 020 000 Charges 6 215 750 Achat de matières premières 5 200 000 Frais de personnel 840 000 Frais de scierie 52 000 Dotations aux amortissements 17 750 Entretien et réparation 15 000 Charges et pertes diverses 91 000 Résultat d’exploitation 804 250

Version provisoire 55 4-3 Secteur tertiaire

4-3-1 Services

TELECENTRE

I – INVESTISSEMENTS

DESIGNATION QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT Local 1 150 000 150 000 Cabine 2 30 000 60 000 Caution 2 150 000 300 000 Installation ligne téléphonique 2 18 000 36 000 Taxa plus 2 90 000 180 000 Table 1 15 000 15 000 Chaises 3 4 000 12 000 Bancs 1 2 000 2 000 Total 755 000

II – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUE MONTANT Produit 2 880 000 Recettes 2 880 000 Charges 2 397 250 Facture ONATEL 1 900 000 Frais de déplacement 24 000 Frais de personnel 360 000 Dotations aux amortissements 113 250 Résultat d'exploitation 482 750

Version provisoire 56 ATELIER DE COIFFURE

I – INVESTISSEMENTS

DESIGNATIONS QUANTITE PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL Local 1 150 000 150 000 Tondeuse 2 24 000 48 000 Miroirs 2 7 500 15 000 Chaises 2 3 000 6 000 Tables 2 2 000 4 000 Bancs 1 3 000 3 000 Tissus (en mètre) 3 750 2 250 Eau de javel 1 250 250 Poubelle 1 4 000 4 000 Eponge 2 50 100 Branchement électrique 1 200 000 200 000 TOTAL 432 600

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE

DESIGNATIONS QUANTITE PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL Electricité 12 5 000 60 000 Eau de javel 52 550 28 600 Eponges 600 50 30 000 Enlèvements ordures 12 500 6 000 Frais de personnel 12 40 000 480 000 TOTAL 118 600

III – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUES MONTANTS Produits 1 080 000 Recettes des prestations 1 080 000 Charges 734 380 Achat d’éponges 30 000 Achat d’eau de javel 28 600 Electricité 60 000 Frais d’enlèvement des ordures 6 000 Frais de personnel 480 000 Dotations aux amortissements 129 780 Résultat d’exploitation 345 620

Version provisoire 57 ATELIER DE COUTURE

I – INVESTISSEMENTS

PRIX DESIGNATIONS QUANTITE PRIX TOTAL UNITAIRE Machines à coudre 2 150 000 300 000 Machines à broder 1 250 000 250 000 Machine à surfiler 1 75 000 75 000 Tables 2 12 000 24 000 Chaises 2 5 000 10 000 Bancs 1 2 500 2 500 Armoire 1 75 000 75 000 Fers à repasser 2 3 000 6 000 Mannequins 2 20 000 40 000 Présentoir 1 30 000 30 000 TOTAL 812 500

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE

DESIGNATIONS QUANTITE PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL Fournitures de couture 12 100 000 1 200 000 Charbon de bois 52 1 000 52 000 Electricité 12 5 000 60 000 Produits d’entretien et divers 1 15 000 15 000 Frais de personnel 12 90 000 1 080 000 Location 12 20 000 240 000 TOTAL 2 647 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUES MONTANTS Produits 3 600 000 Recettes 3 600 000 Charges 2 809 500 Charges locatives 240 000 Achat fournitures de couture 1 200 000 Achat de charbon de bois 52 000 Electricité 60 000 Produits d’entretien et divers 15 000 Frais de personnel 1 080 000 Dotations aux amortissements 162 500 Résultat d’exploitation 790 500

Version provisoire 58

RESTAURANT

I – INVESTISSEMENTS

RUBRIQUE QUANTITE COUT UNITAIRE MONTANT Aménagement du local 1 500 000 500 000 Aménagement du hangar 1 300 000 300 000 Congélateurs 1 400 000 400 000 Emballages (casier de boisson) 10 5 000 50 000 Chaises 50 5 000 250 000 Tables 10 4 000 40 000 Verres 100 500 50 000 Cuvettes 2 1 250 2 500 Barrique 1 9 000 9 000 Décapsuleurs 5 500 2 500 Branchement électrique 1 200 000 200 000 Réchauds 2 30 000 60 000 Seaux 4 2 500 10 000 Couverts 100 2 000 200 000 Matériels de nettoyage 1 10 000 10 000 Total 2 084 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUE QUANTITE COÛT UNITAIRE MONTANT Produits 12 690 000 Vente de boisson 17 280 500 8 640 000 Vente de mets 5 400 750 4 050 000 Charges 5 710 000 Electricité 12 50 000 600 000 Eau 12 50 000 600 000 Achat de savon 12 5 000 60 000 Frais de personnel 12 150 000 1 800 000 Dotations aux amortissements 1 150 000 Fonds de roulement 12 200 000 2 400 000 Charges et pertes diverses 100 000 Résultat d'exploitation 6 980 000

Version provisoire 59 PRESSING

I - INVESTISSEMENTS

PRIX PRIX DESIGNATIONS QUANTITE UNITAIRE TOTAL Machine à laver 1 400 000 400 000 Tables 2 7 500 15 000 Fer à repasser à charbon 1 3 000 3 000 Fer à repasser électrique 1 15 000 15 000 Total 433 000

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE

PRIX PRIX DESIGNATIONS QUANTITE UNITAIRE TOTAL Eau (09 fûts/semaine) 468 100 46 800 Charbon de bois 52 600 31 200 Electricité 12 8 000 96 000 Divers petits matériels FF 20 000 20 000 Produits d’entretien et divers FF 50 000 50 000 Savon en poudre 1 080 50 54 000 Total 298 000

III – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUES MONTANTS Produits 1 750 000 Recettes des prestations du pressing 1 750 000 Charges 1 005 600 Charges locatives 120 000 Achat d’eau 46 800 Achat de savon en poudre 54 000 Achat de charbon de bois 31 200 Electricité 96 000 Divers petits matériels 20 000 Produits d’entretien et divers 50 000 Frais de personnel 480 000 Charges et pertes diverses 21 000 Dotations aux amortissements 86 600 Résultat d’exploitation 744 400

Version provisoire 60 CYBER-CAFE I – INVESTISSEMENTS

DESIGNATIONS QUANTITE PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL Micro-ordinateurs 9 150 000 1 350 000 Modem externe 1 40 000 40 000 Onduleur 3 75 000 225 000 Hub 1 30 000 30 000 Rallonges de quatre ports 4 2 500 10 000 Mètre de câble réseau 30 2 000 60 000 Fiche gigogne 8 1 000 8 000 Imprimante 1 150 000 150 000 Tables 10 10 000 100 000 Chaises 10 5 000 50 000 Installation ligne téléphonique 1 18 000 18 000 Abonnement Internet 1 35 000 35 000 Frais d’installation de réseau 1 50 000 50 000 Régulateur de tension 1 25 000 25 000 Ventilateur 2 17 000 34 000 Panneau publicitaire 1 50 000 50 000 TOTAL 2 235 000

II – CHARGES D’EXPLOITATION ANNUELLE

DESIGNATIONS QUANTITE PRIX UNITAIRE PRIX TOTAL Fournitures de bureau 12 2 000 24 000 Encre 2 70 000 140 000 Electricité 12 15 000 180 000 Facture ONATEL 12 236 000 2 832 000 Loyer 12 50 000 600 000 Frais de personnel 12 200 000 2 400 000 TOTAL 6 176 000

Version provisoire 61 III – COMPTE D’EXPLOITATION ANNUELLE

RUBRIQUES MONTANTS Produit 10 000 000 Recettes du cyber 10 000 000 Charges 6 723 000 Fournitures de bureau 24 000 Encre 140 000 Electricité 180 000 Facture ONATEL 2 832 000 Frais de personnel 2 400 000 Dotations aux amortissements 447 000 Entretien et réparation 100 000 Frais de loyer 600 000 Résultat d’exploitation 3 277 000

UNITE D’ENLEVEMENTS D’ORDURES

I – COMPTE D’EXPLOITATION

RUBRIQUES Quantité Coût unitaire Montant Produits 6 300 000 Enlèvements des ordures 6 000 750 4 500 000 Recyclage des ordures 12 150 000 1 800 000 Charges 4 117 000 Anes 5 50 000 250 000 Charrettes asines 5 150 000 750 000 Paires de gans 20 1 000 20 000 Masques de protection 50 200 10 000 Râteaux 10 1 500 15 000 Pelles 10 12 000 120 000 Paires de bottes 12 6 000 72 000 Suivi vétérinaire des ânes 5 6 000 30 000 Alimentation des ânes 5 150 000 750 000 Salaires 10 180 000 1 800 000 Location d'un local (siège) 12 25 000 300 000 Résultat d'exploitation 2 183 000

Version provisoire 62

BIBLIOGRAPHIE

Abdoulaye SANOU, Etude sur les créneaux porteurs d’emplois de la région de l’est, Ouagadougou Décembre 2006. Clément Roger Yaméogo, Étude sur les créneaux porteurs du Burkina Faso, Ouagadougou Décembre 2005. Direction générale des statistiques agro-pastorales. Direction régionale de l’économie et du développement du centre-ouest, Profil économique du centre-ouest, 2006. Idrissa KABORE, Etude sur l’évolution de l’emploi au Burkina Faso, Ouagadougou 2005 Institut National de la Statistique et de la Démographie, Analyse des Résultats de l’Enquête Annuelle sur les Conditions de Vie des Ménages et du Suivi de la Pauvreté en 2005, Ouagadougou avril 2005. Institut National de la Statistique et de la Démographie, Analyse des Résultats de l’Enquête Burkinabé sur les Conditions de Vie des Ménages, Ouagadougou novembre 2003. Institut National de la Statistique et de la Démographie, Profil de pauvreté, Ouagadougou 2004. Institut National de la Statistique et de la Démographie, Tableaux d’Analyse des Résultats de l’Enquête Annuelle sur les Conditions de Vie des Ménages en 2007. JP. LEMELLE, Caisse française de développement: Evaluation d’un projet de relance de la filière fruits et légumes du Burkina Faso. Ministère de l’économie et du développement, Cadre Stratégique Régional de Lutte contre la Pauvreté de la Région de l’ouest, juin 2005. Ministère de l’enseignement de base et de l’alphabétisation, Statistiques de l’éducation de base 2006/2007 (statistiques scolaires), Ouagadougou mars 2007. Ministère de la santé, annuaire statistique/santé 2006, Ouagadougou mai 2007.

Version provisoire 63