Journal Officiel Du Samedi 25 Février 1978
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* Année 1978. — N" 8 AN. Samedi 25 Février 1978 * JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DÉBATS PARLEMENTAIRES ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 5° Législature QUESTIONS REMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET RÉPONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS ÉCRITES « 6 . Font l'objet d'un rappel publié au Journal officiel les ques- tions écrites auxquelles il n 'a pas été répondu dans les délais prévus QUESTIONS ÉCRITES aux articles 2, 3 et 4 du présent article ; (Art . 139 et 133 du règlement.) « 7 . Le texte des questions écrites est reproduit dans les rappels. Il est communiqué aux auteurs des questions en mène temps que le rappel leur est notifié . » Article 139 du règlement : « 1 . Les questions écrites sont rédigées, notifiées et publiées dans lss conditions fixées par l'article 133 . En outre, elles tue doivent contenir aucune imputation d'ordre personnel à l'égard de tiers QUESTIONS ECRUT ES nommément désignés ; REMISES 'A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE « 2. Les réponses des ministres doivent être publiées dans le mois suivant le publication des questions. Ce délai ne comporte aucune interruption ; PREMIER MINISTRE « 3. Dans ce délai, les ministres ont toutefois la faculté soit de Construction (réduction de la contribution patronale). déclarer par écrit que l 'intérêt public ne leur permet pas de répondre, soit, à titre exceptionnel, de demander, pour rassembler 44397. — 25 février 1978 . — M . René Feït rappelle à M. le Premier les éléments de leur réponse, un délai supplémentaire qui ne peut ministre que le Gouvernement a pris des mesures d ' ordre financier excéder un mois ; _ tendant à inciter les travailleurs étrangers à revenir dans leur pays d'origine . Il attire son attention sur le fait que 20 p « 4. Lorsqu 'une question écrite n 'a pas obtenu de réponse dans . 100 des les délais susvisés, son auteur est invité par le président d , sommes versées par les employeurs au titre de l'aide à la construc- couvert' tion sont destinés aux logements des travailleurs étrangers, et lui l'Assemblée à lui faire connaître s'il entend ou non la demande s'il n'estime pas souhaitable que toutes dispositions utiles en question orale. Dans la négative, le ministre compétent dispose délai supplémentaire d'un mois ; soient prises à son initiative pour que cette charge Imposée aux d'un entreprises soit réduite d'abord et supprimée ensuite, ce qui contri- « 5. Dans le cas où la question écrite est transformée en question buerait à alléger sensiblement la trésorerie des employeurs de orale, celle-ci prend rang dans les conditions prévues au dernier main-d'oeuvre. alinéa de l'article 133 ; 15 642 ASSEMBLEE NATIONALE 25 Février 1978 Persouct•s cigées (création de palliers dégressifs cu rue d 'atténuer hnpôt sur le receuu ndlégemm~t de l ' impôt pour Ions les les effets de seuil en nieliére d'attribution de l ' allucat not snpplé- contribuables retraités agent élevé an renias cinq enfouis). nmentaire du F'NS et des avantages qui y sont altach~si. 44393 . — 25 février 1978 . — M . Duraffour expose à M. te Premier 44406, -- 25 février 1978 . — M . Bisson appelle l ' attention de ministre (Economie et finances) que malgré l 'amélioration que M . le Premier ministre sur la situation des personnes âgées dont constitue l ' institution, dans la limite de 5000 francs, d 'un abatte- le.s ressources sont légéremt•nt supérieures au minimum vieillesse ment supplémentaire de 10 p . 100 sur le montant des pensions et et qui, de ce fait, ne peuvent prétendre à aucun des avantages retraites, l ' impôt sur' le revenu constitue une lourde charge pour qui sont consentis aux bénéficiaires de l' allocation complémentaire les retraités et particulièrement pour ceux qui ont eu au cours du fonds national de solidarité . Pa rmi ces avantages, figure l' exo- de leur vie active la charge d ' une famille nombreuse . Il lui fait nération de la taxe de raccordement téléphonique dont le bénéfice observer que ces derniers ont dù consentir de lourds sacrifices serait particulièrement bien accueilli par les personnes intéressées, et n ' ont pu en eousequcncc constituer la moindre épargne pote• en raison de leur âge ou de leur état de santé . Il s ' avi•re que le leurs vieux jours . Il lui demande en conséquence, compte tenu crittre de !a perception c(u fonds national de solidarité représente de l 'intérêt national qui ti attache à encourager un renouveau de une contrainte qui ne tient pas compte de'cas dignes d ' intérêt, la natalité, s ' il ne conviendrail pas d ' assurer les pères et mères et qu ' il parait. utile de créer des paliers dégressifs, destinés à de familles nombreuses qu 'ils ne seront pas pénalisés lorsque le atténuer les « effels de seuil douloureusement ressentis par ceux moment sera venu de cesser leur activité et dans ce but, et à titre dont les ressources si modestes qu'elles soient, dépassent légérement de première étape, de prévoir soit par une revalo risation du quo- celles ouvrant droit au minimum vieillesse et, par voie de consé- tient familial, soit par l ' institution d 'un abattement spécial, un quence aux divers avantages qui s 'y rattachent. M. Bisson demande allégement ale l'impôt sur le revenu pour tous les contribuables à M . le Premier miniitre s' il ne juge par opportun d ' envisager retraités ayant élevé au moins cinq enfants. l'étude de mesures répondant à celte suggestion. Fuuctionutires (arnénngenten' de la réglementation ,'elatire à Epnrgne t'irise en place d'un système (l ' indle .ratior 1 ' aeressiun à Iu propriété des jorctivruiair'es bénélicinrrt d'uni loge- de l ' épargne populaire). ment rle fonction). 44429. — 25 février 1978 . — M . Pierre Weber souligne à l' attention 44399 . — 25 février 1978. — M . Broehard expose à M . le de M . le Premier ministre les difficultés que rencontrent les fonc- Premier ministre (Economie et finances) due de nombreux petits tionnaires qui, logés par nécessité de service sur le lieu du travail épargnants attendent, avec une légitime impatience, la mise en pendant leur période d'activité, se voient refuser certains avantages oeuvre des mesures annoncées à la télévision par M . le Président liés à la construction d ' une résidence principale. Il lui demande de la République, il y a quelques mois, relatives à l ' institution s'il n ' estimerait pas opportun d 'assouplir et de modifier la réglemen- d ' un système d'épargne indexé sur le coût de la vie . Si l ' on consi- tation actuelle de manière à pe rmettre à ces fonctionnaires d'assurer dère la différence clui existe actuellement entre le taux d ' intérêt citons les meilleures conditions possibles leur habitat clos la mise à des sommes déposées sur ton livret de caisse d ' épargne et le taux la retr aite . d'inflation . on est amené ià estimer qu'il s 'agit là d'un véritable impôt sur le capital, qui pose particulièrement sur les plus modestes épargnants qui n 'ont pu, en raison de la faiblesse de Calamités laide aux sinistr és leurs écotomnies, procéder à des investissements avantageux . It lui de l ' Eure par suite d 'abondantes cloutes de neige). demande de bien vouloir indiquer où en sont les étude« entre- prises pour mettre au point• fun système d 'indexation de l 'épargne 44483. — 25 février 1978. — M . Claude Michel appelle l 'attention populaire et si des décisions concrètes doivent intervenir à bref de M. le Premier ministre sur la situation extrêmement difficile délai. dans laquelle se trouve plongée une grande partie de la Nor• mandie, et notamment le département de l 'Eure du fait du verglas et de très abondantes chutes de neige. Outre les immenses dégâts Aide fiscale à l ' investissement (intensification des dispositions pré- causés aux biens, les habitants de cette région connaissent de grandes difficultés dans leur vie quotidienne, en particulier parce voyant l 'acquittement de l'impôt et cas d'anuulation ale la qu' ils sont privés d'eau, d' électricité et souvent de téléphone. En commande en d'inexécution dans tut délai de trois ans). conséquence, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour que tous les moyens disponibles, qu ' ils soient civils ou mili• 44403 . — 25 février 1978. — Mme Crépin rappelle à M. le )aires (notamment des groupes électrogènes), soient effectivement Premier ministre (Economie et finances) ses questions écrites mobilisés pour alléger les difficultés de la population sinistrée. n" 36311 (Journal officiel, Débats AN du 12 mars 1977, p . 1023) et n" 40030 (Journal officiel, Débats AN du 30 juillet 1977, p . 4927) concer nant l ' application du paragraphe III de l'article 1 de la loi n " 75 . 408 du 29 mai 1975 instituant une aide temporaire fiscale Amnénageme t du territoire ümplamtation du centre national à l 'investissement . En venu de cette disposition, en cas d 'ennui d ' e .cpériinentaiinu de inachinnes agricoles dons le Biterrois). ration de la commande ou d ' inexécution clans un délai de trois ans, l'impôt dont le paiement n 'a pas été effectué dei : être immédiate- 44493. — 25 février 1978. - M . Balmigére attire l ' attention de M . le Premier ministre .sur le contenu des propositions qui ont ment acquitté . Elle lui demande de bien vouloir faire connaître, été faites le 30 novembre dernier au conseil des- ministres pour le plus tôt possible : 1" si cette disposition est applicable dans le cas où, bien qu ayant reçu un acompte sur le prix de vente l ' aménagement du Languedoc-Roussillon . Béziers a, semble-l-il, été ' complétement oubliée, littéralement rayée de la carte . Aucun des avant la date limite prévue pour l'octroi de l'aide, le vendeur n ' exécute pas son obligation de délivrance du matériel .