Conseil Général Des Ponts Et Chaussées. Table Des Affaires Soumises Au Conseil Général Des Ponts Et Chaussées En 1880
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Conseil général des ponts et chaussées. Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées en 1880. F/14/11041/176. Stéphane RODRIGUEZ-SPOLTI Première édition. Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2017 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_054731 Cet instrument de recherche a été rédigé dans le système d'information archivistique des Archives nationales. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence F/14/11041/176 Niveau de description collection Intitulé Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées. Date(s) extrême(s) 1880 Nom du producteur • Conseil général des ponts et chaussées Importance matérielle et support 1 registre. Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès Conformément aux dispositions du règlement de la salle de lecture des Archives nationales. Conditions d'utilisation Conformément aux dispositions de l'article L. 213-2 du Code du Patrimoine. DESCRIPTION Présentation du contenu Les affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées en 1880. Durant l'année 1880, près de 5615 affaires sont soumises au Conseil général des ponts et chaussées. La répartition des domaines concernés par les affaires traitées durant cette année 1880 témoignent du développement du plan Freycinet. Assez similaire à la répartition de 1879, 44% sont relatifs aux chemins de fer, 21% concernent les rivières et les canaux et 15% les routes et les ponts. Cependant, près de 10% ont trait aux travaux maritimes et aux ports. À noter, deux affaires sont relatives au premier projet de tunnel sous la Manche. Bien que tout le territoire soit concerné, y compris les trois départements d'Algérie, 11% des affaires traitées en 1880 par le Conseil général des ponts et chaussées sont localisées dans trois départements du nord de la France : Nord, Pas-de-Calais et Seine-maritime. Viennent ensuite les anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise dont Paris rassemble près d'un tiers des affaires. Les rapporteurs. Sur les 5615 affaires présentées dans ce registre, aucun nom de rapporteur n'est indiqué pour près de 3726 d'entre elles. Soixante-trois rapporteurs apparaissent toutefois dans ce registre. Comme pour l'année 1879, ils sont en majorité ingénieurs des ponts et chaussées. Quelques uns sont aussi des ingénieurs des mines et l'un d'entre eux représente le ministère des finances. Outre, MM. MEISSONNIER, PLANCHAT, CROIZETTES-DESNOYERS, DELESTRAC et GOSSELIN, qui sont les principaux rapporteurs de l'années 1879, trois autres ingénieurs sont mentionnés pour une centaine d'affaires durant l'année 1880. Ainsi, Armand MARTIN (1816-1893) est rapporteur pour près de 109 affaires. Édouard, Michel 3 Archives nationales (France) LEBLANC (1824-1892) apparaît pour 106 affaires. Quant à Charles RAILLARD (1817-1900), il rapporte près de 91 affaires. • Armand, Paul, Joseph MARTIN (1816-1893). Né à Arras le 13 août 1816, fils d'ingénieur, Armand Martin est élève à l'École des Ponts et Chaussées en 1837, après être passé par l'École polytechnique. Après avoir été en mission en Gironde en 1838 puis chargé du service de l'arrondissement de Montauban, en Tarn-et-Garonne, en 1839, il est nommé Aspirant Ingénieur en 1840 avant de devenir ingénieur ordinaire de 2e classe en 1842. Il s'occupe du service du canal latéral à la Garonne à Toulouse de mai 1842 à septembre 1844, date à laquelle il est participe aux travaux du chemin de fer de Bordeaux à Sète. À partir de cette époque, il oeuvrera ainsi quasiment exclusivement dans le domaine des chemins de fer, sauf durant l'année 1851 où il transite par le service hydraulique du département de Seine-et-Marne, à Melun. À partir de 1851, il se consacre aux chemins de fer de Paris à l'Atlantique. Il est d'ailleurs autorisé à passer au service de la Compagnie concessionnaire du chemin de fe rde l'Ouest en 1855 jusqu'en 1867, date à laquelle il est chargé du service ordinaire du département de la Sarthe pour lequel il coordonne les travaux sur les routes, les cours d'eau, les usines et les bassins. Nommé ingénieur en chef en 1859, il devient inspecteur général en 1874. Il est chargé de la direction du service du contrôle des réseaux d'Orélans, des Charentes et de la Vendée sur plus de 5000 km. Durant cette période, il est nommé administrateur du séquestre des lignes de chemins de fer formant le réseau de la Compagnie de Vendée (1877), chargé du service du 20e arrondissement d'Inspection (1879-1881) puis membre du Comité consultatif des chemins de fer (1880). Sa carrière évolue alors puisqu'il est nommé dans diverses commissions : commission des Inventions et Règlements concernant les chemins de fer (1875), commission centrale des chemins de fer (1877), commission consultative du matériel fixe des chemins de fer construits par l'État (1880). La fin de sa carrière sera ainsi exclusivement consacrée à la participation à diverses commissions de vérification des comptes de plusieurs compagnies de chemins de fer, telles que le Réseau de Paris à Lyon et à la Méditerranée, les chemins de fer algériens, notamment le réseau est algérien, et les chemins de fer de l'État. Durant la dernière année de sa carrière, il est nommé vice-président du Conseil général des ponts et chaussées (1885), membre de la Commission mixte des travaux publics et membre du Conseil de l'École nationale des ponts et chaussées. Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1854, Officier en 1869 et Commandeur en 1885 (Voir son dossier de Légion d'honneur LH/1756/82). Il prend sa retraite en 1886 et décède au Mans en janvier 1893. • Édouard, Michel LEBLANC (1824-1892). Né à Douai en 1824, Édouard Blanc est élève à l'École des Ponts et Chaussées en 1845 après avoir été admis à l'École polytechnique en 1843. En mission dans l'Isère en 1846, il est attaché au secrétariat du Conseil général des ponts et chaussées l'année suivante avant d'être nommé ingénieur ordinaire en 1848. Il est alors chargé du service de l'arrondissement de Péronne, dans la Somme, avant d'être attaché au service du port de Calais puis à celui de Boulogne-sur-mer. Jusqu'en 1871, il exerce ainsi dans le département du Pas-de-Calais. Nommé ingénieur en chef en 1871, il transite par les Vosges avant d'être chargé du service ordinaire du département du Calvados. C'est à partir de cette époque qu'il s'occupe des questions de chemins de fer pour cette région, jusqu'en 1879. À partir des années 1880, il est également en charge des ports maritimes, de la surveillance de l'éclairage et du balisage et du service hydraulique du Calvados. Il intègre d'ailleurs la commission des phares en 1886. Durant les années 1880-1890, il participe à diverses commissions, notamment la commission de vérification des comptes des compagnies de chemins de fer (1885), la commission mixte des travaux publics (1886), la commission d'annonce des crues, dont il est le président (1888) tout en étant chargé de la direction du service central hydrométrique du bassin de la Seine. À la même époque, il est chargé de l'inspection du service municipale de la vile de Paris. Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1857, Officier en 1881 et Commandeur en 1891. (Voir son dossier de Légion d'honneur LH/1515/12). Il décède à Paris en 1891. 4 Archives nationales (France) • Charles RAILLARD (1817-1900). Né à Longwy, en Moselle, en 1817, il est élève à l'École des Ponts et Chaussées en 1839 après avoir été élève à l'École polytechnique. Bien qu'il s'occupe majoritairement d'affaires relatives aux rivières et canaux, dès le début de sa carrière, il intervient également pour des affaires concernant les travaux maritimes et les ports ainsi que les routes et ponts et les chemins de fer . Il exerce ses fonctions principalement dans les départements de l'est de la France, dans les Ardennes, dans la Meuse et la Moselle. Il est nommé dans le département du Nord en 1868 où il reste jusqu'à la fin de sa carrière en 1882. En 1880, toutes les affaires qu'il rapporte sont ainsi localisées dans les départements du Pas-de- Calais, du Nord, de l'Aisne, de l'Oise et de l'actuel Val-d'Oise. Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1861 puis Officier en 1880 (Voir son dossier de Légion d'honneur LH/2260/58). Il décède en 1900. Les commissions. Ces ingénieurs rapportent les affaires dont ils sont en charge ou au nom d'une commission. Ainsi, onze commissions apparaissent dans ce registre, pour 91 affaires. Dans la majorité des cas, la nature de la commission n'est pas indiquée, la mention n'apparaissant que pour indiquer que l'ingénieur est rapporteur de la commission. Les rapporteurs interviennent soit seuls, soit au nom de commissions, ou à plusieurs membres de commissions. Pour celles qui sont identifiées, la commission des tramways est la plus présente, avec la commission permanente d'aménagement des eaux. Certains ingénieurs, comme M. PAIRIER, n'interviennent ainsi qu'en tant que président de commissions. Liens : Liens IR : • Conseil général des ponts et chaussées. Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées en 1879.#Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées.#F/14/11041/175 Liens annexes : Consulter les documents annexes ci-joint • CGPC_affaires_1880 • CGPC_carte_1880 Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France ENTREE ET CONSERVATION Modalités d'entrée Versement par voie ordinaire.