Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur «ÿNo­ tes du mont Royalÿ» dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres LES OLYMPIQUES

PARIS, TYPOGRANIIE ne FIRIIN hlm FRÈRES, nul-7 ucon, 56.

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BEVU PAR M. le

AVEC

un CHOIX DE FRAGMENTS

LA TRADUCTION FRANÇAISE En REGARD et du nous un n. somma 7. n. "(aux filin: ntn’icoLIIoIIALl .«j y cg), si unir.- uucLAun nurznxlnllunlszlfruv. , . noctuln. is-Llrr-u .1 .6.’ -î ,9 * i H5 LIBRAIRIE DE L. HACHETTE ET il" nue manas-nanan, N° I2

l8147

DES JEUX OLYMPIQUES.

Les jeux olympiques se célébraient tous les cinq ans, ou plutôt tous les quatre ans accomplis, en l’honneur de Jupiter, à Pise ou Olympie, en Elide. lis tenaient lieu d’ère à toute la Grèce. L’origine de ces jeux se perd dans la nuit des temps; cependant la plupart des historiens s’accordent à en rapporter l’institution à Hercule. D’autres disent que Jupiter, ayant vaincu les Titans, institua lui-même ces jeux , où Apollon remporta le prix de la course sur Mercure, et celui du pugi- lat sur Mars. Plus d’une fois interrompusjusqu’au temps de Pélops, qui les fit célébrer avec une pompe nouvelle, on en avait presque perdu le souvenir , quand lphîtos, législateur de Sparte, les rétablit. * La première olympiade, appelée olympiade de Corœbos, parce que tel était le nom du vainqueur qui remporta le prix de la course, date de l’an 776 avant notre ère. Les EIéens présidaient à ces jeux. w la première olympiade , on proposa un prix de la course; la qua- torzième, on ajouta la course du double stade; la dix-huitième, le pentathle, c’est-à-dire le saut, la course, le disque, le javelot et la lutte. Le combat du ceste fut remis en usage dans la vingt-troisième olympiade; dans la vingt-cinquième , la course du char a deux che- vaux; dans la vingt-huitième , le combat du pancrace et la course avec des chevaux de selle. Plus tard, on établit aussi des combats pour les enfants. Enfin, on introduisit la course armée. Les vainqueurs étaient couronnés d’un rameau d’olivier.

si

ARGUMENTS ANALYTIQUES.

vos l. A Hiéron de Syracuse, vainqueur au celés. Hiéron , fils de Dinomène , roi de Syracuse, venait de vaincre Thrasydée, fils et successeur de Tliéron , tyran d’Agrigente , lorsqu’il remporta la vic- toire qui fait le sujet de cette ode. Gloire éclatante des couronnes olympiques. Hiéron vient de s’illus- trer dans la terre de Pélops. Traditions fabuleuses sur Pélops et Tan- tale. Retour aux louanges d’Hiéron. Pindare lui souhaite une nou- velte victoire, et termine par quelques conseils de modération. Cette ode fut composée et chantée à Syracuse, dans le palais d’Hié- rou, en présence de Pindare, olympique Lxxvn. ODE li. A Timon d’Agriyente, vainqueur à la course des chars. Théron , fils d’Enésidème , descendant de Cadmos, occupa seize ans le trône d’Agrigente. L’un de ses ancêtres, Théras , avait conduit une colonie de lacédémoniens dans l’lle de Théra; leurs descendants ga- gnèrent Rhodes; de la , sous le nom d’Emménides, ils émigrèrent à (téla en Sicile, puisa Agrigente. Après sa mort, Théron fut honoré comme un héros. L’année même où il remporta la victoire aux jeux olympiques, Hiéron le menaçait d’une guerre qu’il sut détourner. Le poète va chanter Théron et ses aïeux; il rappelle l’origine de leur race, et fait des vœux pour leur bonheur. La félicité présente fait oublier les infortunes passées. Exemples des filles de Cadmos, des Ennuénides, et de Théron lui-même. Aujourd’hui , Théron est riche; heureux ici-bas par sa vertu, il le sera encore après sa mort. Bonheur des justes aux enfers; peines des méchants. Bienfaisance de Théron. Cette ode fut composée dans le cours de l’olympiade LXXVII , et chantée à Agrigente. ODE IlI. A Théron d’Agrigenle, pour les Théozénies. Voyez sur Théron l’argument de l’ode précédente. Pindare célèbre ici la même p victoire. Invocation aux Dioscures. Hercule va chercher dans le pays des Hyperboréens l’olivier qui doit ombrager le cirque et fournir les cou- ronnes des vainqueurs. Éloge de Théron. Cette ode fut probablement chantée dans le temple des Dioscures , à Agrigente; elle parait être de la même date que la précédente. 0m: tv. A Psaumis de Camarine, vainqueurà la course des

------ARGUMENTS ANALYTIQUES. 3 tabars attelés de mules. Psaumis , fils d’Acron , avait concouru pour le prix des quadriges, des chars attelés de mules et de la course équestre; il ne fut heureux qu’une fois. Le poète prie Jupiter d’accueillir la pompe qui accompagne le hé- ros vers son temple. Éloge du vainqueur. On peut se montrer homme de cœur, méme avec des cheveux blancs. Exemple d’argine. Cette ode fut, dit-on , improvisée et chantée à Olympie même, en présence de Pindare , olympique LXXXII. Dos V. A Psaumis de Camartne, vainqueur à la course des chars attelés de mules. Voyez l’argument de l’ode précédente, com- posée en l’honneur de la méme victoire. Invocations à camarine, a Minerve, a Jupiter; le poète y mêle des vœux et des louanges avec des conseils de modération. Cette ode fut composée a la méme époque que la précédente , et chantée à Camarine. 0m: V1. A Agésias de Syracuse, vainqueur à la course des chars attelés de mules. Agésias , fils de Sostrate , était de la famille des Iamides, qui prétendaient descendre de lames, fils d’Apollon. Anciennement, ils remplissaient les fonctions de devins chez les Sparn listes , en Arcadie, à Olympie , d’où ils s’étaient répandus en Italie et en Sicile. L’un des ancêtres d’Agésias avait quitté stympliale pour suivre Archias de Corinthe , fondateur de Syracuse. Éloge d’Agésias, courageux athlète et devin habile. Origine des lamides. Recommandations du poële à Énée , qui va porter cette ode à Stymphale. Vœux pour le bonheur et l’heureux retour d’Agésias. cette ode tut composée et envoyée de Thèbes à Stymphale , pour y être chantée chez un parent d’Agésias , olympique LXXVltL 0m: VIL A Diagoras de Rhodes, vainqueur au pugilat. Diago- ras, fils de Démagète , appartenait à la tribu des Ératides , et pré- tendait descendre d’Hercule par Tlépolème. Depuis la trentième olympiade , les Ératides, rois jusqu’alors , n’étaient plus que pry- tanes; plus tard , les fils de Diagoras furent chassés et mis à mort par les Athéniens , qui établirent le gouvernement populaire. Images empruntées au festin. Éloge rapide de Diagoras et de son père. Les Eratides descendent de Tlépolème, qui, après avoir,tué Licymnios, reçut d’Apollon l’ordre de se rendue dans une ile arrosée d’une pluie d’or à la naissance de Minerve. Les Héliades , par erreur , instituent en l’honneur de Minerve des sacrifices sans feu. Pluie d’or envoyée Par Jupiter; la déesse leur donne en partage l’habileté dans les arts. Les dieux , en l’absence du Soleil, se partagent la terre. Le

4 ARGUMENTS ANALYTIQUES. Soleil demande et obtient une ile qu’il voit s’élever du sein des flots. il épouse Rhodo, et les Héliades, issus de cette union, bâtissent trois villes, dont les Héraclides doivent s’emparer plus tard. Nombreuses victoires de Diagoras; sa modération. Vœux du poète pour son héros et pour sa famille. - Voir les notes pour l’enchaînement de cette ode. Cette ode fut composée et chantée a Ialyse, ville de l’île de Rho- des, olympiade LXXIX. Elle inspira un tel enthousiasme, que les nhodiens la tirent graver en lettres d’or dans le temple de Minerve. ODE VIII. A Alcimédon d’Éçine, vainqueur à la lutte parmi les jeunes gens. Alcimédon, fils d’lphion , appartenait à l’illustre famille des Blepsiades. Le poète offre ses vers à Olympie. Succès d’Alcimédon. Éloge d’3- gine et des Eacides. anue aide les dieux à fortifier Troie. Apollon lui prédit que cette cité tombera sous les coups de ses descendants. Éloge de Mélésias , maitre d’Alcimédon. Celui-ci honore sa famille, et réjouit les ombres de ses aïeux. Puisse Jupiter protéger toujours les Blepsiades. Cette ode fut composée et chantée a Olympie même , olympiade LXXX. 0m: IX. A Épharmoste d’0ponte, vainqueur a la lutte. Pour célébrer Epharmoste et Oponte , le poète invoque les Muses; car rien n’est grand sans le secours du ciel. avec les dieux, Hercule a pu lutter contre Neptune , Apollon et Pluton. Histoire de Deucalion et de Pyrrha; une nouvelle race d’hommes liait de pierres lancées par eux. Protogénie, aimée de Jupiter, met au jour Opos; d’Opos descendent les ancêtres d’Epharmoste. Opos accueille Ménétios, père de Patrocle. Dans un combat contre Télèplie, roi de Mysie, Patrocle excite l’admiration d’Achille, qui le prend pour compagnon. Retour au sujet : victoire et qualités naturelles d’Epharmoste. cette ode fut composée et chantée à Oponte, olympiade LXXXL ODE x. A Aqesidame de Lacres l’Épizéphyràenne, vainqueur au pugilat parmi les jeunes gens. Agésidame était fils d’Archestrate. Le poète promet à son héros une ode plus longue pour les fetas qui seront célébrées à son retour en Italie. Cette ode fut composée et chantée a Olympie , en présence de Pin- dare; on croit que ce fut dans l’olympiade LXXlV. ODE XI. A Age’sidame de Lacres l’Épizéphyflenne, vainqueur au pugilat parmi les jeunes gens. Voir l’argument de l’ode précé- dente. Pindare ne composa celle-ci que beaucoup plus tard , pour célébrer la mémo victoire.

ARGUMENTS ’ ANALYTIQUES. 5 Pindare alongtemps retardé l’exécution de sa promesse, mais ja- mais il n’a voulu tromper Agésilas. Éloge rapide des Locriens, d’A- gésidame et de son maitre. Histoire de la fondation des jeux olympi- ques par Hercule. Les Parques et le Temps sanctionnent cette institu- tion. L’hommage rendu par le poète est bien tardif, mais il plaira au vainqueur comme plait à un vieillard la naissance d’un fils. On ignore la date de cette ode. 0m; XI]. A Ergotèle d’Himère , vainqueur (Ha grande course. Ergotèle, fils de Philanor , ne a Cuosse , en Crète , avait été forcé par une sédition de se réfugier à nimère , en Sicile. Himère venait d’être affranchie de ses tyrans. Invocations a la Fortune , qui a changé si heureusement les desti- nées d’aimère et d’Ergotèlc. Cette ode fut composée en Sicile et chantée à aimera, olympiadeg LXXVII. ou: xm. A Xénophon de Corinthe, vainqueur alu course du stade et au pentathle. Xénophon, fils de Thessalos, était de la noble famille des Oligéthides. . Sa famille comptait des nombreux triomphes dans les jeux. . Le poète va chanter la famille du vainqueur et sa patrie. Grâce aux dieux, Corinthesest aussi célèbre par ses inventions que par ses vic- toires. Puisse Jupiter agréer cet hymne et protéger toujours Corinthe et xénophonl’Sagesse de Sisypheet de Médée. Valeur des Corinthiens dans la guerre de Troie; Exploits de Bellérophon. Retour au sujet : Éloge des Oligéthides; le poète leur présage de nouveaux succès , et énumère leurs victoires. cette ode fut composée et chantée a Corinthe dans un banquet en l’honneur de Jupiter , olympiade LXXIx. 0m; x1v. AAsopique d’archomène, vainqueur au stade parmi los-jeunes gens. Asopique était fils de Cléodame. Le poète invoque les Grâces et prie Écho de porter l’heureuse nou- velle au père d’Asopique, dans le séjour des Ombres. Cette ode lut composée et chantée à Orchomène, en Béctie, olym- plade LXXVl.

Non. Les chiffres placés, dans le texte grec, au commencement des vers. en indiquent le nombre d’après la métrique de Diana, et ceux qui se trou- vent à la lin désignent les nombres correspondants del’ancien système. . w- I.

0A YMIIIONIKAI.

ElAOE A’.

IEPQNI EYPAKOEIQ

KEAHTI.

(tioçù a’.) ’Apiarov pâti Üôœp l, ô 8è mana-à; atôâpsvav 7:59 in ôta-mâta vomi peyotvopoç E2079: «Mérou 2 - si 8’ à’eOÂa yen 155v A), U! 932m, (900v 51-09, 1...»;- pmn’ô’ âMow; du; DE” i110» OaÀnËIË-rspov êv épiça; (pansoit n’impov épina;

un? ’OÀututiotç a’wâ’wœ çÉpËËpov8U «Maisons»aîes’poc L 3;, no 80cv ô n°16 11110:: Gino: ânpiôoînsmt ooçëiv fiÊÏÊoat, xelptôsîv (MW 1 5 10 K 6vou iraiô’, 5’; c’uêvïàv ixoye’vouç pampas. 15’va éon-(av 5, V p... sa , 1(’Avr.w1:poipà a’.) OrgiîàlËeiov 8e âgÏMËîLŒt charroi: 5 ëv noÀup’rÇÀq) 2029405, Spérrrinïîrïièv xqpucpàzç &petïv aïno 1116W, 20 J eN’â-fiaÉte-rai 8è xa 1 c miné" 15 (Loue-ma; êv àgüçiw, aï: miCopev 904:» J- avôpeça! flapi Gapàiauêoîrretav 5. ’AÀÀè Awpîav aïno (pép- piwa naocdÀoo’v’ M 25 Myfiav’ 9, si et TOI. niera: Ire x41). Qspevixou flips; vomi fait?) transcodage ëenxs çpovriaw 1°, 3o 20 81’s nap’ ’Alçsê’) drË"Ës’;La: àxe’vrq’rov êv déminerai nape’xœv, aspirer 8è «pas paie Bemotow ", Un au.

LES OLYMPIQUES. -..-. ODE I. A HIÉRON DE SYRACUSE,

vstUsun au cents.

1 (strophe I.) L’eau est la plus précieuse des choses , et l’or, semblable a un feu qui rayonne dans la nuit, brille d’un vif éclat au milieu des ri- chesses les plus superbes; mais , o mon âme, si tu veux chanter les luttes, ne cherche point désormais pesant le jour un astre qui étincelé plus ardent que le soleil dans les solitudes des cieux; ne vantons point de combats plus magnifiques que ceux d’olympie: c’est de la que l’hymne renommé s’élance au cœur des poêles pour glorifier le fils de Cronos , près du riche foyer de l’heureux mérou , (Antistrophe I.) qui tient dans la Sicile opulente en troupeaux le sceptre de la jus- tice , cueillant la lieur sublime de tontes les vertus , honoré par les suaves accords que souvent nous faisons retentir dans son palais, autour d’une table amie. Allons , saisis la lyre dorienne, si la gloire de Pise et de Phérénice a ouvert ton cœur aux douces pensées, quand sur les bords del’Alphée il s’élança dans la carrière, sans que son corps sentit l’aiguillon , et donna la victoire à son maure,

8 OATMHIONIKAI K. JMPÏI ’Entp"lut 88; a’.) Zupaxéeiov’î’m’o’xâpaav pacifia. AÉjJJtEl 86 oî xÂÉoç 3 5 êv sôév’o’p’ Au8o’ù’ Hamme sin-omis; 1- i 25 roi? psyaoôevijç êpâcoato valsiogpc www HOUELSÏV, en: vw xaôapo’ü lé moi; 3 è’EsÀs KÀœflt’o [.0 êkfcpavn (pai8tp.ov diploéikszcoz8pts’vovfl”M qIl! entonna: nenni, mi 1:06 Tl. and. fipoeôv (paient 9...; ôrrèp 18v àlaefi 1610i: 0*" 8s8ai8aljsévoi. 11568561 flonflon; s’Eomam’iîvn p.500; 3. 45

30 si LeX , 8’1re 5«avec ë (2190M 156 si. 1’ s04 a: a Ova’roîç ” la” Êtgs’powa «in. ne! rimerai! ëw’î’o’aroxmorov ’ gfLELEVŒl rouokléxtç’ lïiffaœ v âjLE’pŒL 8’ (inamical I poipwpsç a (ôterai. 5,! 35 "Eau 8’ ris: pi. wifis? 30m8: in?! 8aqs6vmv xaÂaî’ X Ça)?! il jasions 7&9 airiez 3. , 55 m T avro’ùou, «à 8’ nivela npors’pinv 7 (pGÉyEogLâi; Q y. H 61:61’ gamases nar’àp 18v SÔVOstljîœtovMaLqu 60 ë: Ëp’cixïoîa pûav ce Eimlov 8, rwi’mâppoiëaîa 0min 8sî1rva nupéxwv, 40 70’s” ëyàao’æiagav lâprtoioat ç J (’ variorpocp-h 3’.) 8ajLévra s’v ,4 î s’ (p ucs’aww o’w’ ïmrotç 65 5341W EgâîtLlçLæp’fiî’ù ëâpu Alec (struëüc’at, Ëvôa 8suupcp. xpéwp 9’ îles nui. Fanny-fifi; 70 45 val. rmür’ ê’ttl. xpéoç 3’ ne ne 8’ épavroc ënsksç, oô8ènul pep! nana: Fatigue; (pâme dyayovhzmro. Ëvvsns x ça ne aûxîxaxpfiavspmv YEtTÔVuW, 75v 58m0: 819:: ce «tipi lisois-fil &jscp’ dxpàvllwü ont a]: sa ov naira ne 1), 50 gâtant 5’ époi. 8sxîüü’îoi xpsîôv 80 oÉ0sv 8tsâécuvro mi. psi-vos n. ((ÇE’WPSÔC 35) ’Ejsoi 8’ chopa ÏaÊrpÏpapyov paxoîpwv rw’ simili l3; A farauds "mi-Mafia «gr’Axs’p8suz M1071." flapwàjxaxayôpoç l5. 85 ’ au ,.’ 7 W. mugi. .

q LES OLYMPIQUES. l. 9

"le roi(Épode de Syracuse , ami des I.) coursiers. Pour lui s’épanouit la gloire dans la vaillante colonie du Lydien Pélops; Pélops qui fut aimé du dieu qui embrasse la terre, du puissant Neptune, après que Clotho l’eut retiré du vase sans tache, orné d’une épaule d’ivoire brillant. Nombreux sont les prodiges; mais souvent d’ingénieuses fictions fran- chissent les limites de la vérité , et par de séduisants mensonges éga- rent les récits des hommes. ( Strophe I I . ) La grâce, qui apporte aux mortels toutes les douceurs , vient consacrer l’erreur et donne presque toujours du crédit aux fables les plus incroyables vinais les jours à venir sont les plus surs témoins. il convient à l’homme de publier ce qui est à la gloire des dieux; il est ainsi moins coupable. Fils de Tantalc, je parlerai de toi autrement que les anciens : quand ton père appela les immortels à un pieux festin dans sa chère Sipyle, et leur offrit à son tour sa table hospitalière , le dieu au superbe trident, (Antistrophe Il.) le cœur brûlant de désir, t’euleva sur un char d’or, et te transporta dans le palais sublime de l’auguste Jupiter, où Ganymède vint aussi plus tard rendre à ce dieu les mémos soins. Tu avais disparu, et tes serviteurs te cherchèrent en vain pour te rendre à ta mère; alors des voisins envieux répétèrent dans l’ombre que, près de l’eau qui fré- missait sur la flamme, les dieux avaient coupé tes membres avec le fer, et que, se partageant tes chairs autour de leur table, ils avaient assouvi leur faim. ’(Epode 11.)

N°0, je ne saurais accuser aucun des immortels d’une semblable voracité. Loin de moi cette pensée. La calomnie attire presque tou-

10 , OATMUIONIKAI A’. ,. .04 1 Eî 8è 813 rw’ à’V8pa. Ovurôv ’Olüuncu excitai f?” p 55 êtipucav, iv ’l év’raÀcç 051-0; ’ aîné: 75:9 natans’qæai" Fémur 8À60v ci’m ê8uvo’ncôn 1,33m) w.8’ Elsv L mais cirait ôrrs’ponlov 2, 6iv ci nuança finspxps’uao’s xap’rsp’ov’i’ , K

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Gavsîv 8’ oÏcw &VüIYXŒ, Êoîvsl11’ né me àvo’wuypv ". . 1 3o fipaç tv exc’up xaôvîusvc; Enter. licitait, âmivrœv xaÀŒv ippopoç 12; ’AÀN époi. uèv 05mg oisela; 1 35 85 ômxeicerat’ à 8è npâEw (pilou! 8i8ci. u

U

LES OLYMPIQUES. l. il jours le châtiment. si les maltres de l’olympe honorèrentjamais un mortel , ce fut Tantale; mais il ne put supporter tant de bonheur; son orgueil lui valut une peine terrible: le père des dieux suspendit sur son front un énorme rocher; sans cesse il veut l’éloigner de sa tète, et il ne peut goûter un instant de repos. (Strophe Ill.) Telle est la vie cruelle et éternellement misérable qu’il endure à coté de trois autres coupables, pour avoir dérobé aux dieux et pro- digué à ses convives le nectar et l’ambroisie qui l’avaient fait immor- tel. Si un homme espère cacher à Dieu quelqu’uue de ses actions , il se trompe. Aussi les immortels rejetèrent son fils au sein de la race éphémère des hommes. Quand sa jeunesse fut dans sa fleur, et qu’un noir duvet ombragea son menton , il médita un hymen proposé a tous , (Antistrophe Il]. ) et voulut obtenir du roi de Pise la glorieuse Hippodamie sa tille. Il vint seul , la nuit, au bord de la blanche mer, et appela le dieu au beau trident, aux mugissements redoutables; le dieu parut à ses pieds. Il dit alors z a 0 Neptune, si les aimables faveurs de Cypris u ont pour toi quelque charme, arrête le javelot d’airain d’OEnomaos, a transporte-moi dans I’Elide sur un char rapide, et donne-moi la vic- « toire. Déjà il a fait tomber sous ses coups treize prétendants, et il a diffère l’hymen(Épode 111.)l A « de sa fille. Un grand péril n’est point fait ur le lâche. Et a nous, qui devons mourir, pourquoi, demeurant accroupis dans a les ténèbres , consumer une honteuse et stérile vieillesse . étrangers a atomes les gloires? Du moins,j’affronterai ce combat; c’est à toi

« de m’assurer le succès. n Ainsi parla Pélops; et ces paroles ne tu.

I 2 OATMDIONIKAI A’. Yl; Ëvvmcw oôô’ ùpo’zvrmç êqaoîqzuc’ 33v ËRECI. Â Tèv pèv dyaînœv 2 65è; En.)er ôïcppov 1:: xpüasov mepoîcfv 1’ «inégaux

"EÂsv 8’ Oîvopmïou fiiuv n°04.napes’vov(Et me p côveuvov o 99. 3 ’ 1 8’.) [.0 - rêne ra luira; SE égarais! 92540045101: uîoüç 4. 1 45 90 NÜv 8’ êv aîgaxoupïmç âflauîm figurant 5, ’Alqaso’ü R690) xhôeiç 3, rôpfiov âpçmoÀov En» noÂuEevœraïnp Twpù 9mm?»

11.16053! ôéôopxe 7 taxaT?) ’OÀupmoîBœv 8è êv Spâpou; fiée; 150 95 Hékonoq, Yvon tuxu’ràç môôv ËPŒETËI 1 55 dupai 1’ îo’xôoc OpactÊnovov ô VIXÜV êè Xomôv âyqfi pîorov Exit. palwôccaav eûSiuv (’Avrw’rpocpfl 8’.) âe’ôlmv y’ Eva-45v. T2: 8’ «En nagé .5 ov à)?» 160 100 Ü-mnov Ëp mon. nourri [3901133. ’Ey.- 85 fleçuvücat xsîvov in up vépq) AîoMÎôt palu? 1913 8° nénotôu 8è Es’vov 165 pué tw’ àpxpôtepu 110:)ti ce ’8va 600m à ôüvuyw nu- puârepov 105 75v y: vÜv fluais-1 SatSaÀwa-s’ysv Üpvwv muxaîç 9. x 70 95è; Ënirponoç êùv TEŒÎO’I. (Lias-cm ëxœv 1051-0 xâôoç 1°, ïe’pwv, gspïgavaww - si 8 p.91 tafia Mm; ", à; ïÀuxure’pav av ÜROlLdG 1 7 5 N S’E m9 ô à c 5’.) ’ 110 abv &ppan 0m? xÀstEew ênixou av 569m ôSèvÏÀoymvm, nap’ eûSst’eÀov 13106»: K 6mm: 3. ’Epoï [Lèv mV Moïse: xap’re ’mrov [3510; 800:3 1’95’an l4 * 1 80 ën’ Mater. Êwà’ÀÀm psynîÀot. Î?) 8’ lcxœrov xopu- - çoîrou. acth’ù’cl. Mnxe’rl. némawe râpa-10v. 115 Êïn 65’ 15 1051m 64105 po’vov wareïv, âgé te roumis:

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LES OLYMPIQUES. l. I3 rent point vaines. Le dieu l’exauce , et lui donne un char d’or et des coursiers aux ailes infatigables. (Strophe I V. ) Il triomphe du robuste OEnomaos, et fait entrer la jeune vierge dans sa couche; elle lui donna six rois amis des vertus. Maintenant il reçoit de magnifiques hécatombes, et repose sur les rives de l’Al- phée , dans un tombeau sans cesse honore , près d’un autel que visite la foule des étrangers. Ainsi la gloire des fêtes olympiques rayonne au loin dans la carrière de Pélops, où viennent lutter et la vitesse des pieds ’et la mâle vigueur du corps : le vainqueur passe le reste de ses jours au sein d’une douce tranquillité , (Antistrophe I V.) récompense de ses travaux. Un bonheur toujours fidèle est pour l’homme le bien suprême. Pour moi, je veux, selon le nome équestre, couronner mérou d’un chant éolien : j’en ai l’assurance, je ne sau- rais laisser couler en capricieux détours mes hymnes glorieux pour honorer, parmi les hommes de nos jours, un autre qui réunisse mieux que lui l’amour des grandes choses et l’éclat de la puissance. 0 Hié- ron , un dieu protecteur veille avec tendresse à l’accomplissement de tes vœux; bientôt, s’il ne t’ahandonne point , trouvant, je l’espère , pour mes chants et mes louanges une voie nouvelle (Épode I V. )

let plus douce encore , je viendrai sur un char rapide te célébrer au pied du superbe Cronios. La muse nourrit en moi une vive et puis- sante inspiration; d’autres sont grands par d’autres arts. Au faite su- prême sont les rois: n’aspire point au delà. tinsses-tu marcher je front haut durant ta vie entière, et moi-même puissé-je aussi me m6- ler aux vainqueurs, et, par mon génie , devenir fameux dans toute la Grèce l . s-o-’-.

14 OATMIIIONIKA]. ---.,.N’ .-

EIAOZ B’.

GHPQN I AKPAPANTINQ

APMATL

(Z 1: p o en a’.) ’Avaîiçôpprweç 35mm, riva 026v, riv’ figuier, riva 8’ 6&8 a xslaô’r’jcroisev l ; ’Hrov. Hic-a ph Aio’ç ° ’OÀupm 8a 8’ Écran-av ’Hpa-

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(in 60mm «aliénai: a ’ engrava. 3è terpaopiaç ivette: vocaçdpou YEwi’q’tÉOv, 6m. Stxaiov Sévmv, ëpswp.’ ’Axpd-favtoç 3, 10 eûmvôpmv ce warépwv d’inter! ôpOo’n-ohv 4 ’

(’Av’na’rpoçù d.) stupéfia: oÎ «and Ovni?) 5 15 ispèv êqov obi-nm: RMulLOÜ 3, Eistaç 1’ En»: 10 ôpfialpôç 7, «En 1’ sprue pope-mm, nÀoîhôv ra mi 1.41,pr divan 20 yvnataiç ê1r’ âpsraîq 3. ’ ’AXÀ’ (Ï) Kpdvœ «si ’Ps’aç 9, Ëôoç ’OMp-rrou ve’jLon 015’010»; se nopurpsdw 1° nôpov 1’ ’Ahpeoî, iavôs’iç tier- au; 25 süppœv dpoupuv Ën muphti: arpion trépide»: I (’Encpôôç a’). 1.01m?) YéVEl Il. Tan: 8è nenpaypévœv êv Stuc; TE ml scalpât Sixmv dirai-41:0»; oüô’ av Zpdvo: ô minon non-ù dévorera espar: ëpyuw 19.0; 12’ M01 8è 1:61pm.» du si: «mon yévow’ div. ’Ealôv 7&9 inti) Xapnoî’rœv finet Wiener 20 «aliyxo’rov l3 Sapaoes’v, Ï (2190W ’3’.) dru 0503 palpa «En-m &vsxèc 5X50v sans l4. ’E-xrsrou 8è Myoç :6096v02ç

î X LES OLYMPIQUES. 15 ODE Il. A THÉRON D’AGRIGENTE,

VAINQUEUR A LA COURSE DES CHARS.

( Strophe I. ) Hymnes qui régnez sur la lyre , quel dieu, quel héros, quel mor- tel allons-nous chanter? Pise appartient a Jupiter; Hercule , avec les prémices de la guerre, fonda les solennités d’Olympie ; Théron, vain- queur au quadrige, réclame nos chants : respectant les droits «le l’étranger, il est le rempart d’Agrigente , le soutien de la cité , l’hon- neur de ses nobles aïeux ; (Antistropke I.) ceux-ci, après mille maux soufferts avec courage, occupèrent les rives sacrées du fleuve, et furent la gloire de la Sicile; le destin fidèle embellit leur vie, et vint ajouter la richesse et l’honneur à leurs vertus héréditaires. Fils de Cronos et de llhéa , toi qui gouver- nes les palais de l’olympe, et les luttes sublimes, et le cours de l’alphée , charmé par mes accents , daigne dans ta bonté transmettre le champ des pères

a leurs futurs descendants. Les(Épode actions passées , justesI. )ou injustes,* sont accomplies , et le temps, père de toutes choses , ne saurait les anéantir; mais un heureux destin peut amener l’oubli. De douces joies domptent et détruisent l’odieuse souffrance , (Strophe Il.) quand la volonté d’un dieu élève et fait crottre la prospérité. Elles rendent, témoignage decesparoles , les filles de Cadmos aux

16 OATMI’IIONIKAI B’.

Koî8jLoro xoüpatç l, êrraôov si peyotls, néflier 8’ Éni- rver papi) [.0 xpsaaâvœv 1:98; dyaôiôv 2. 25 Z0321 pèv êv ’Olujurimç ânoôavoîea fipo’wp [.5 xspowvoü ravuéestpïx 2m90, (pillai 8s p.11» Banal; «le mi Z58: noir-hg 3 poila, enliai 8è vrai; ô xtaaocpo’po: t. 50 (itvawrp’oqafl 6’.) Aéyov-rv. 8’ ëv au) Balais-colt p.518: xo’pcuc-t anîoç élime fiions; icônes 30 ’Ivoî. raréfiai 18v 810v âtLCP’t Xpôvov. ’Hror ppariîw y: xe’xpiwi 55 mi au; si; si Gendron, 068 âcdxipov (même: (mâts, and? filiez), drapai 68v mon raleu’roîaonsv 5 ’ peut 8’ Mo-r’ ânon 60 sôôuwâv se p.518: mi no’vmv à; dv8potç 5’600 5.

(’Ernp 8è ç 3’.) 35 0310) 8è Moîp’, â se narpdiïov 65 rüv8’ 5x51 18v nippon 1:61pm, 0569119 et» 5’169 sur Il mi rît! àysv. nalivrpoîrrelov me xpdvq» ’ ES oôrrsp sarraus Aâov imprime uî’oç 70 cuvavrôpsvoç, êv 8s mais»; minces»; 40 neluicpœrov céladon 7. (2 1: p a a?) 1’.) ’I8oîa’a 8’ 6’55? ’ (mime inspiré et 68v àMaÀoqaovtali yévoc âpfiïov 9’ ketch] 8è 0épe-ow8 0; êpmévrv. HoÂuvstxst, vs’otc Êv défi ou; êv (mixoit: 1s ardélion rrntôissvoç, ’A8powri88iv flafla; âpœyôv 86pmç 1° - g 805v anépnaroç Ëxovra êiÇav «pénal 18v Aime-fioi- pou êyxwpïœv 1s neÀÉmv lupëv ce wTAavs’jasv. 85 (ïvtiarpopù 7’.) ’Olunrriqt p.8)! 789 crû-:8: u 7éme è’8swro, mais" 8’ ôyo’xlapov ëc dôehpabv 1669M 1s xowu’i Xdpvrsç dv6501 retirai-tram ôuwâsxq- 6mm: 90 dyayov 12. T8 8è ruxsiv

LES OLYMPIQUES. n. 11 trônes éclatants; après de longues infortunes , leurs accablantes douleurs tombèrent devant de plus grandes félicités. Au milieu des déesses de l’olympe habite Sémélé à la longue chevelure, qui périt sous les éclats de la foudre; elle est chérie de Pallas et de l’auguste Jupiter , chérie de son fils que couronne le lierre. (Antistrophe Il.) On dit que, admise au sein des flots parmi les vierges de la mer , lno reçut en partage le bonheur et l’immortalité. Les hommes ne con- naissent point le terme de leur carrière ; ils ne savent pas non plus quand ils verront dans un bonheur sans nuage s’écouler paisible un seul jour fils du soleil; mais des flots inconstants nous apportent tour a tour les plaisirs et les peines. (Epode Il. ) Ainsi la Parque, qui assure a cette race un bonheur héréditaire, après une félicité divine, lui amène la souffrance qui doit encore s’en- fuir un jour; depuis que, conduit par le destin , le fils de Laïcs tua son père dans une rencontre et accomplit l’antique oracle de Pytho. (Strophe HI.) L’œil perçant d’Erinnys l’a découvert et elle a fait tomber sous des coups mutuels ses belliqueux enfants; mais Thersandre survit a Po- lynice égorgé, Thersandre , honoré dans les luttes de la jeunesse et dans les combats de la guerre, rejeton sauveur de la maison des Adrastides : sorti de cette tige , le fils d’Enésideme est digne d’ - tendre l’hymne de gloire et les accents de la lyre. (Antistrophc III.) Il a remporté , lui aussi , les palmes d’Olympie; a Pytho et dans l’Isthme , les Grâces , avec une égale bienveillance, ont décerné à son frère , non moins heureux que lui, la couronne des quadrises fini parcourent douze fois la carrière. La gloire , prix des efforts dans les 4.4 ., a.

18 OAYMHIONIKAI B’. ’ mupdipsvov avouais; 1 reparlés! 8uçeppovâv. 95 ’O p.6w nloîroç a’ipsraîç 8s8au8azljsévo: piper. si?» se au). 183v 2 xaupdv, paradeur 635’wa pépipvav aiypore’paw 3, 100 (’E rap 8 à ç 7’.) 55 âofip âptCnloç, Ërrîrupov n a’w8p’t (pâmer si vé in» Étant ne, oiôsv 18 péllov 4, p au Oavôv-rwv pèv êvôd8’ 5 aû’rI’x’ aimilatpvar (pps’veç 105 nowàrç Ëncatv, à 8’ êv 13.8s Ail»; aîpxë ailwpà navrât 7&2; 8aniCsl Tl: mais 60 léyov ppa’ia’aiç 5 01deer. (2 r p o p à 8 ’.) «pflaav 8è vénus-div «ici, in 8’ êv âpe’pauç &liov Exov-rec àvrovs’o’repov 110 salol 8s8épxawn Nov 7, où 106w: tapais-cava: ëv me fixai oû8è nôvrtov Ü8mp H5 x5w8w «spi 8iawraw t cilla: ampli: pèv nylon; 056v 3, d’un; Exempt»: eôopxiaiç, à’8ampuv VÉPOVTat 120 aîüvav roi 8’ 9 a’mpaçôparov ôXXEIOVTt nôvov. (’Av’rtotpaqaù 8’.) r’Ocror. 8’ êrôlpnaaw êçrpiç êxwrs’pœôi HEÏVŒVTEÇ 81:8 wigwam aî8txœv ËXEW 125 70 drelin Ërstlaw N8; 688v fidpà Kpôvou rôpa’w 10’ riveur paxaîpœv véda; (bxaavi8sç adpnt nepuws’oww, à’vesita: 8è Xpucroü " (pls’yet, r30 1:8 pèv xepo’o’esv âZr’Ga’zylatôv 8ev8ps’wv, 58cm 8’ allai et, gppowt 153v xépaz: âvunle’xavn mi nloxaipooç 135 (’Emp8ôç 8’.) 75 paillai; Ëv ôpOaiç ’Pai8aztta’wôuoç n, Sv Turlp Ëxst K ovo; éroipov afin?) raip58pov, «du; ô traîna»; çéaç ôns’praæov ëXoicraç Opo’vav l3. 11.0 1110.56: se ml Kai8jLoç êv raie-w àls’yovrai 14° ’Axilléa r’ Ëvstx’, êrrs’v. vaôç irai) 80 lirai; guzlas, pat-mg) I5 ’ (E ’r p o p à s’.) ô: r’Exrop’ impala)", ’l’palbarç 145 dpaxov a’wrpatôfi 150m, Kôxvav ce envoi-rap no’psv,

LES OLYMPIQUES. Il. 19 luttes , bannit les chagrins. La richesse , rehaussée par les vertus , dispense tous les biens et fait nattre une passion profonde et ardente. (Épode III. ) astre glorieux , flambeau de vérité pour les mortels; celui qui le porte perce l’avenir , il sait qu’après la mort les âmes des méchants payent aux enfers la peine de leurs crimes, et qu’un juge terrible , dont les sentences sont inévitables, poursuit sous la terre tous les forfaits qu’a vu commettre ici-bas l’empire de Jupiter. (Strophe I V. ) Eclairés la nuit et le jour par un soleil toujours éclatant, les justes coulent une existence paisible; leurs bras ne fatiguent point la terre ni les flots humides pour leur arracher une chétive nourriture; mais, près d’augustes dieux , ceux qui ont gardé la sainteté du serment jouissent d’une existence exempte de larmes; les autres endurent d’affreux châtiments. ( Anttrtrophe 1V. ) Ceux qui ont pu , habitant trois fois l’un et l’autre monde , conser- ver leur âme loin de l’injustice, suivent la route de Jupiter, qui mène à la tour de Cronos ; la, les brises de l’Océan viennent rafraîchir les iles fortunées; la brillent des fleurs d’or dans les prairies, dans les bosquets charmants, et l’onde en nourrit d’autres encore; ils tressent des guirlandes pour leurs bras et des couronnes pour leurs fronts :

(Épode 1V n )

ainsi l’a voulu, dans sa justice, Rhadamanthe, qui siégé sans cesse près de l’auguste Cranes, l’époux de Rhéa, dont le trône domine tous les trônes. On croit que Pélée et Cadmos vivent au milieu d’eux; quand les prières d’une mère eurent fléchi le cœur de Jupiter, Thétis

y porta Achille(Strophe V.) , ’ Achille qui renversa Hector, cet inébranlable et invincible rempart de Troie, qui mit a mort Cycnos et l’Ethiopien fils de l’Aurore. Je

20 OATMIIIONIKAI B’.

’Aoîç ce naî8’ Aiôiorrat. Hollai p.01. ôn’a’wxâîvoç 6min

s’lvj Ëv80v Ëvrl (parfisse: 85 pœvîvrai WVETOÏG’W I- Ëç 8è rendu ëppnvs’mv xarilst. Eoçèç ôsnollèr sî8d); puë’ pattlôv’reç 8è lé- a: 155 .f. nawlœa’ctq, XOIPSXEÇ (7x, à’xpawra ïapûs-rav (’Avna’rpopù e’.) Ath; 7rp84 tipule esîov 3. ’Esrsxe v’ù’v axa-1:83 165w, 0’11: eupe’, rivai paillopsv 1 60’ 90 En pallium; aigre ppsvàc sôxle’aç ôtas-oh: livre; 3; ’Evrt TOI. ’Axpaiyaivrt ravôamç, 165 «Métrage; êvôpxtav lôyav allaitai v taxait! pi rw’ Exardv 1s ËTÉŒV rôlw cptlaiç dv8pa Fallait 170 sôspys’rav fiptx’lttd’tv âpeovs’arspo’v se xépat

( ’En Lp 8 8 c s ’.) 95 Gripmvoc 4. ’All’ aÏvov 56°: xo’paç où 86a; auvuwôpevoç 5, me. pot 111w ôar’ aiv8pâ’w, 1:8 lulazfia’at êôe’lœv xpôcpov sa (lapai; ëelâ’w xaloîç ËPYOtÇ. ’Ensl grippa: aiprôpèv rapt-tréqaewsv, êxeîvoç 86a: la par! 3 aillois 50mn, 180 100 si; a» clapoterait rivalisa ;

LES OLYMPIQUES. 11. 21 porte dans mon carquois mille traits rapides qui ont une voix pour les sages; mais le vulgaire ne les comprend point. Celui-la est savant, à qui la nature a beaucoup appris; ceux que l’étude a formés pous- sent d’inutiles et violentes clameurs, comme le corbeau , ’ (Antistrophe V.) contre l’oiseau divin de Jupiter. Allons, mon aine , dirige l’arc au but; qui frapperons-nous de nos flèches glorieuses lancées d’un cœur ami? Je me tournerai vers Agrigente , et, sous la foi du serment, je prononcerai des paroles véridiques; je-dirai qu’il n’est pas de ville qui ait enfanté, depuis cent années , un homme dont le cœur soit plus dévoué à ses amis, dont la main soit plus libérale (Épode V.)

que celle de Théron. Une injuste envie s’est élevée contre sa gloire, car il est des insensés qui se plaisent à répandre la calomnie et à obs- curcir les nobles actions des hommes vertueux. Nul ne saurait comp- ter les grains de sable; qui pourrait énumérer les bienfaits que pro- digue Théron?

’Km 22 OATMIIIONIKAI.

12le): F’.

GHPQNI AKPAPANTINQ

E12 OEOEENIA. -

(erocpù si.) ’l uv5upi8atç 1:: ÎLXoEeÉvmç l âôeîv xaMmÀoxoîwP 6’

EÀs’vqt xÀstvàw ’Axpoîyavra epuipmv eüxopun, fifipœvoç ’OÀupnlovZXav Üpvov ôpôécratç 2, chapon;- Tonéëwv ïmrwv ëurrov 3. Moïse: 8’ 051w TOI. rengréna p.01 vea- cfyoùov 5696er 1961:1»: ’ Awpûp cpœvèv êvapyôîal 115809 c: (Àvnarpocp’h al.) âflaôxwpov. ’Emï xairawt pèv (enfiévra; Ëm aré- «vol 10 npoîccovrl p.5 10’510 Osâôparov xpe’o: 4, quo’pwyyoî 18 «013111670190»: mû fioàv uûlâîv ânémv ce eëcw Aîvnazôoîpou muâï aupyiEa: arpenév-rœç 5 , ë a nice: p.5. ysywveîv 6 ’ «a; âne I5 10 Ozôpopm vicoovr’ ên’ «ivôptônouç àotôai, (Empôè; a’.) (ï) 1m, motiva»: êçsrgè: ’Hpaxle’o; «parépaç 7, 20 arpexùËEXÂavoêîxaç flsçipmv Aîuokôç e’wfip 64669: 61.11.?! xôlumcn pila ylauxo’x 901 xôcpov 9min; 8- 14v «on: Wflpou ârà cxupav «MEN Ëvstxev ’Agzprrpmovmîâxç, 25 guipa 15v OùÀupnïq minai-mV ému, (Erg o ç à 5’.) 8851m Trapôops’mv miam: Kuala)": Osçémvm m Mm) ’

LES OLYMPIQUES. 23

A THÉRON D’AGRIGENTEODE Il]. a

POUR L175 THÉOXENIES.

(Strophe I.)

Puissent les Tyndarides hospitaliers , puisse Hélène à la belle che-

velure m’accueillir avec bonté , tandis que j’élève , pour honorer l’il- lustre Agrigente , un hymne consacré à la victoire olympique de Thé- ron et à la gloire de ses coursiers aux pieds infatigables! La muse marche à mes cotes dans la route brillante que je me suis ouverte pour marier au rhythme dorien ce chant, (Antistrophe l.) l’honneur du festin. Les couronnes qui ceignent le front du vain- queur réclament de moi un tribut sacré; il faut que je mole digne- ment pour le fils d’Enésidème les accords brillants de la lyre , et le chant des flûtes , et la cadence des vers; Pise elle-même m’ordonne de chanter , Pise d’où l’hymne divin siélance vers le vainqueur ,

l (Épode I. )

lorsque, fidèle aux lois antiques d’Hercule, I’Etolien,juge impartial, a pose sur son front et sur ses cheveux la couronne du pâle olivier: jadis , des sources ombragées de l’Istcr, le fils d’Amphitryon apporta ce magnifique souvenir des luttes d’olympie , ’ (Strophe Il.) après avoir persuadé par sa parole le peuple des Eyperboréensy

24 OATMIIIONIKAI I”. mord: çpovémv 1 Aide n’irai. «mon once; extapôv ra (géranium Envov (imprimer; a crépu- vo’v 1’ âps’rïv. ’Hôn 7&9 «61123, un?! (Lèv poilai?» âywfie’vrœv, Sixti- par": 810v xpuodpgorroç 20 êo-rrépaç ôcpeoûyîov &vrs’qùefis Mvîva 3, (’Avrtorpoçù 3’.) xoà payâtes: às’ôâmv âyvâv arpion! ml nevmernpiô’

P.a 07m5 («0601; En). xpnpvoîc ’Akcproü 4 r à)? où me: SENS s’ 50ans: 15390: Ëv pic-cou: K90- v ou Kilo-no; 5. [.0 To610»: ËSoEev yopvoç wifi?) narra: dicton; ônuxoué- pu aôyaîç filou. 25 Ah ro’r’ ê; yaîcv flopsôew Ourse: ëppacv’ 45 ( ’E 1: q) ô à ç ’Iatpiotv vw - (Na Amo’üç inaction Ouyoîr-qp ôéEovr’ êlôôw’ ’ApanvÏuç 8m?) dupât! au). archivât;- mmv puxâ’w, 551i [sur incitai; Eôpucôe’oç Évru’ o’woîyxo: norpo’ôev mouchage»: flaqmv 019mm! o’ÉEovô’, &v note Taüye’ra 30 o’umfieîo ’Opeœo-tq Eypotqaav ipév 5. (ET P ° 9 ù ’1’.) Tèw "soin-(av ra: mi. utvuv x66ch m0134 6m05»: Bops’oz 55 Mxodù’. T60185’vôpeot fiaügLouve aromate. ’l’â’nv vw flood); m5904 Éole: Smôexoîyvoumov moi répits: 896mo 11mm cpwsücav. 7. Kent vuv ê; mûr-av Eopràv fluo; ântôéotow via-oscar * 60 35 oint [iotOuÇtôvou alaLIJPNOlÇ natal Aida; a. (’Avno-rpocpù 1’.) Toi: 7&9 inérpamv Ovï’rÀuwrâvôv ÎÊov Gamin! dyôivo: même; 65 o’w8 15v 1’ à 513i; néo; mi. 1p. a pérou ôtçgnlaoMÇP’Epè à" En :àpçôîpôc ôrpôvu (9de ’Eppevtômç Gâpmvt 1’ 9.01m x3804, sôïmv Stôâvrœv Tuv8otpt- 8&3, Un «Retenue-l. Sporôv 70 40 Enviom; avinoit; ênoixovrou tonnant: 9,

LES OLYMPIQUES. lll. 25 adorateur d’Apollon; le héros pieux leur demanda pour la vaste en- ceinte de Jupiter un arbre qui donnât à la fois de l’ombre a la foule des hommes et des couronnes aux vainqueurs. Déjà il avait consacré des autels à son père , et sur le soir , au milieu du mois , la lune au char d’or avait fait briller à ses yeux son disque rempli, (Antistrophe Il.) et avait amené sur les rives divines de l’Alphée le pieux jugement des grandes luttes et les pompes quinquennales; fmais aucun arbre n’ombrageait encore de son beau feuillage les vallons de Pélops, fils de Cronos, et cette contrée délicieuse lui parut exposée aux feux ar- dents du soleil. Alors s’empara de son cœur un vifdésir d’aller vers la terre (Epode Il.) d’Istrie , ou la fille de Latone , Diane qui presse les coursiers , l’a- vait reçu jadis sortant des vallées profondes de la sinueuse Arcadie , quand les lois d’un père et les ordres d’Eurysthée l’envoyaient a la poursuite de la biche aux cornes d’or que Taygète avait consacrée autrefois à Ortbosie. (Strophe III. ) En suivant ses traces, il découvrit cette terre protégée contre le souffle glacial de Dorée. Il s’arrêta et admira les arbres. Il voulut, pressé d’un doux désir, les planter autour de la carrière que parcou- rent douze fois les coursiers. Il vient d’un cœur bienveillant assister à ces fêtes , avec les jumeaux immortels fils de Léda au sein puissant. A (Antîstrophe HI.) Lorsqu’il monta dans l’Olympe , c’est eux qu’il chargea de présider à ces combats magnifiques ou les hommes luttent par la vigueur et par l’habileté à conduire les chars. Mon cœur me presse de publier la gloire que les Tyndarides aux beaux coursiers ont donnée à Théron et aux Emménides, qui les honorent plus que tous les autres mortels par des banquets hospitaliers, j 3 26 OAYMIIIONIKAI I" . (’Entpôàc y.)

eùoeëeî pépon gaulée-cons; immigrent relatée. Ei 8’ âme-:565: uèv 88m9, ureoîwov 8è loua-oc «idolâ-

vUv 75 «Foc équerrant Sagan âpsraîow îxoîvmv &- orotrov,matou 75 oixofisv ’Hpuxle’oç oralïv l. T à «696m 8’ écu ooçoîç à’Garov 45 xo’too’qaotç. 06 une ôttbëm ’ muid; sin»: 2.

LES OLYMPIQUES. Il]. 27 (Épodo 1H.) et par un empressement pieux à observer les fetesdes dieux. si l’eau est chose excellente, si l’or est le plus précieux des biens, Théron , touchant le but extreme, grâce aux vertus de sa race, atteint les colonnes d’nercule. Ni le sage ni l’insensé ne peuvent aller plus . loin. Je ne le tenterai pas; ce serait folle.

28 OATMIIIONIKAI.

EIAOE A’. lFAYMIA’I KAMAPINAIQ anima.

(E t P 0 9 73-) ’EÂou-hp Méta-rare ppm-fic! àxauuv-rârroôoç 225- and 7&9 Taper 6nd nomtlooôpptfloç àorôâc amodiant y.’ fleurirait boulocha»; oïprup’ démunir a. Sein.» 8’ su «paso-ornoit, Ëoavozv m’a-rif o’tflEMozv naît fluxa’mv 5610i. 3. 2003, (Î) K o’vou n’ai, ô; Aïrvow 31m, 10 itov avalisasse-av ânon-renardeau Tuqaôvoç ôpêpt’uou 4, OÔÀuiLmovtxow ôéxeu Xapi-rcov gnan 5 ro’vôe xôîpov, 15 (in-rio": 0913.) 10 xpovtn’irarov ado: sôpuaeevsœv (ÏPE’ÊËV. monitrice 1&9 au élémi! 5, 8:; flotta; creçuvwôst: Htcértôt :380; ô’pom 20 oneôôet Kauapivq. Bec: nippon sin lourai; mixai? êmi un! aîvs’w poila très rpoçotîç éroîiLov Ïmrmv, 15 loupoient se Eîviouç novôôxotç I zou «po; coupure «granulai: 7 meeting warrant serpett- - pavov. 0o 4.456866 réyEm Myov’ ôté-tramai rot pporôîv llano;- 3o ( ’Evt q) ô 6 ç.) titrer; Kluye’voto naîôa Aapvtoîdtov yuvumiïw aussi: ES âTtlLtŒÇ 3. XaÀxéoto-t 3’ êv ËVTEGI. vtxâ’w 8965m: gauler: anrrohiqt perd. oréqzavov tu»; 9’ a Gino; êyài ruxur’ù’rt ’ Laps;’ ’ 8è l 71:0 auïoov 1°.n p d’ôovrou. 8è mi vs’otç ëv o’wôpoio’w 40 «flood (tout): mi napà rov (flotta; s’otxâra xpo’vov ". n w.-

LES camionnas. 29 . ODE 1v.. A PSAUMIS DE CAMARINE,

VAINQUEUB. A [A COURSE DES CHARS ATTELPS DE MULES.

(Strophe. ) Tresphaut Jupiter , toi qui lances la foudre aux ailes infatigables , les Heures tes filles, achevant leur carrière aux sous brillants de la lyre, m’appellent pour être témoin des luttes sublimes. Quand des amis triomphent, les nobles meurs tressaillent de joie a cette douce nouvelle. Fils de Cronos , souverain de l’Etna , dont la cime orageuse pèse sur l’impétueux Typhon aux cent tétés , accueille cet hommage des Grâces , cet hymne dola victoire olympique,

( Anttstrophe. ) qui jette un éclat immortel sur les puissantes vertus. Il célèbre le char de Psaumis; Psaumis , couronné de l’olivier de Pise, est impa- tient de faire luire la gloire de Camarine. Qu’un dieu bienveillant ac- complisse désormais ses vœux; je loue en lui un héros ardent à élever des coursiers , ami d’une hospitalité généreuse, et dont le cœur pur embrasse la tranquillité , bienfaitrice des États. Le mensonge ne souillera point mes lèvres; l’expérience fait connaître les hommes:

c’est elle qui sauva le fils de Mme.)clymene du mépris des femmes . de Lemnos. Vainqueur à la course malgré le poids d’une armure d’airain, il dit a Bypsipyle , en venant chercher la couronne : n Vous connaissez - ma vitesse , mes bras et mon cœur ne valent pas moins. Souvent les u cheveux du jeune homme blanchissent avant que Page soit venu. n

3.

3m OAYMHIONIKAI. ElÂOE E’.

WAYMIAI KAMAPINAIQ

Alll-INH.

(2 T P 0 9 ù 05-) ilïjznlâv àperëv ml. orsqaoïvow à’œrov yluxùv 153v OÔÀutmta, ’Qxeowoü eôyarsp, impair; valant U! &xopavro-iroôoç 1’ doive; ôéxsu Waûuto’ç ce défige ’- i (’Av’rto-rpocpù a’.) d ac du aux! réélu: ou’SEuw, Kupoîpwot, laorpôtpov 5 Bantou; E5 8186W"); Ëye’papsvv ëoprotiç 0:83»: perforoit: Euro purifiera-tong oiselant TE nepnapépotç épillets, (’Empôô: ot’.) t’a-nm; flonflon; ce novait-manioit 1:53. Tiv 8è xüôoç âêpèv 15 Vtxa’a’atç o’tvs’finxe, Mi ôv narép’ ’Axpœv’ e’xoîpuës m3 ï ’ Tom véotxov Ëôpow 3. (Ë T P 0 °P il Ba) Îlxwv 8’ Oîvonoîou mi même; ’ eônpoîrœv 20 l 0 orafipôv”, à mariol; Bondé”, oieiôet pèv 60.1704 âyvov ce 156v, norapdv ce ’Qoww, Europium ce liman (’Avnor papi) 3’.) and carnet); ôxsroüç, ’Imraptç oÏotv dipôst orparo’v 6, mollît ra studio)» ôflépuw vexée); ôqrïYUtov fluo; 7 30 in” âuaxotviozç divan à; 9&0: révôe 88net; dorois 3-

K’E’lttQSÔc 13’.) 15 crier.t Ko âpq)’ donation, nôvoç dative: ce patronnoit 1:90; soyov 35 xwôôwp xexaluupévov 9’ fifi 8’ ixovreç capot ne! 1vo- M-rouç ËôoEotv ëtLjLEV. (2 r a o a a 75) . 2m19)? Ô’JlNNE?èÇ Ze’ù’, Kpôvro’v 1:5 vaiwv nous: 1°

LES OLYMPIQUES. si

ODE V. A PSAUMIS DE CAMARINE,

VAlNQUEUR A LA COURSE DES CHARS ATTELFS DE MULES.

(Strophe I . ) Fille de l’Océan , reçois d’un cœur joyeux la douce fleur des hautes vertus et des couronnes olympiques; accueille les présents de Psau- mis et de son char aux pieds infatigables ; (Antistrophe 1.) Psaumis ennoblit ta cité populeuse, o camarine, et, dans les grandes fetas des dieux , il a honoré les six autels jumeaux par des sacrifices de bœufs et par les combats et les luttes de cinq jours entiers (Épode I.) avec des coursiers , des mules et le cheval de main. Vainqueur , il t’a rapporté une gloire magnifique , il a fait proclamer Acron son père et la cité qui vient de renaltre. (Strophe Il. ) ne retour de la terre délicieuse d’OEnomaos et de Pélops, o Pallas, protectrice des cités , il chante le bois chaste qui t’est consacré , et le fleuve oanis , et le lac de sa patrie , (Antistrophe Il.) et les courants augustes dont l’Hipparis baigne la ville, l’flipparis qui élève une haute foret d’inébranlahles édifices, appelant des téne- bres a la lumière un peuple de citoyens. (Épode Il. ) Toujours, en poursuivant la gloire. le travail et l’argent luttent pour une œuvre semée de périls; celui qui est heureux parait sage a ses concitoyens. (Strophe HI.) Jupiter sauveur, dont le trôneestsur les nues, toi qui habites le

32 OAYMIHONIKAI E’. I mon. 1’ ’AÀcpsôv sôpb ÔÉOVË ’lôaîdv ce orpvôv Év- vpov 1, îxévaç céôsv Ëpxopou Audiotç cimier»! êv côtoie 2, [.5 (’Avrte-rpoçù 20 minium «au sûmvoptatot roiVSe adorai: êatôoiDew, si 1’, ’OÂulmttowxs, Iloo’etôavtatow i1:- «ou; .êntvspnéuevov pipent fipaç 350051.01: ê: valseront 3, (’Empôà: 7’.) i425", m0591, Resptovotue’vœv. iïytsvvot 8’ si et: 5).- ov dpôet, êEotpxe’wv unirent tout confiant «poe-steak, p.91 pot- uôon 036: ysvr’oflou t.

LES OLYMPIQUES. V. 3 3 sommet du Cronios , qui honores l’Alpbée aux cours majestueux et l’antre sacré de l’lda , je viens en suppliant, chantant sur la flûte Ly- dienne , (Anttstrophe HI.) te conjurer de donner a cette ville une parure d’éclatantes vertus; et toi, vainqueur d’0lympie , puisses-tu jusqu’au terme porter avec courage le fardeau de la vieillesse , (Épode III.) o Psaumis , entouré de tes enfants! si un mortel jouit du bonheur sans injustice, s’il joint à des richesses suffisantes une belle renommée, qu’il n’aspire pas a devenir un dieu.

,34 OAI’MIIIONIKAI.

EIAOE C. APHEIA EYPAKOEIQ

anima.

fluera ah) Xpuo’e’ou; ômordoavrsç sûrslxeî «900699 enlignai xiovaç, (il; du 0an’rôv néyapov, naîEopev l° o’: xopévou 8’ ëpyou a a: écru-nov xpù OÉiLEV mîauys’ç. Et 8’ sin pèv Chu-ruminas, pwth) 1:5 pont-rai? rapin Ath; êv Htoqt a, amome-r69 1: rait tomai; Eupaxoooâv fi riva xav 967m. 8mm xsîvoç M9 , êtrtxi’tpoatç âçfiôvow o’umïw Ëv inspecte àot8aîç 5; 10 (’Avnorpopù ot’.) ’Ioro) 1&9 êv ro’ m8041) 8utp6vtov 1:68’ ËXŒV Etna-spiral) vioc 6. Axtv8uvot 8’ à and 10 ours nup’ àv8 (tout 7 oür’ êv vouoï zonai; 15 rimer nono 8è pépvotvrat, xoùôv si Tl reverdi a. ’Aflo’ia, 11v 8’ GTVOÇ émince, 8V ëv 8ixq o’urà 7146601: ’A8pcto-roç iLG’V’t’tV Oîxhiôow nor’ Ë: ’Aianoîpnov 20 cpfiiyEwr’, être! nard: yod? aôro’v ré mais! (pampa: Ï-rnrouç épuçait" 9.

(’Empôôç a’.) 15 ’Emà 8’ lustra topât! vsxpê’w relsoeévvœv Tolsto- vi8ot: ’ sÏmv êv Gfiêatot roto’ürôv Tl Ë’KOÇ 1° a « flottée) orpa- nüc ôpfiakpàrv ipâç", 25 àpcpéxepov (MÉV’t’tv 1’ avec» ml 801191 pépvaoeatm. n T8 aux âv8pl. mimai) Slmôîq râpent Eupootooiq) ’3. 3o

LES OLYMPIQUES. 35 ODE VI. A AGÉSIAS DE SYRACUSE,

VAINQUEUR A LA COURSE DES CHARS A’lTELES DE MULES.

Que. le(Strophe vestibule de cet édifice, comme I.) celui d’un palais superbe, repose sur des colonnes d’or élevées par nos mains : au devant de l’œuvre, il faut placer un fronton resplendissant. Qu’un homme, vain- queur a Olympie , garde a Pise l’autel prophétique de Jupiter, qu’il descende des fondateurs de l’illustre Syracuse, quel éloge lui sera refusé dans les chants aimables de citoyens sans envie P (Antistrophe I.) Qu’il le sache bien , l’heureux fils de Sœtrate, ce bonheur est le sien. Une victoire sans péril reste sans honneur et dans les combats de terre et sur les vaisseaux recourbés; mais les peuples gardent le souvenir d’une gloire achetée par les labeurs. Tu as mérité, o Agésias, le juste éloge que prononça jadis la bouche d’adraste sur le devin Amphiaraos, fils d’OEclée , quand la terre l’eut englouti avec ses ma- gnifiques cavales. (Épode I.) Sept bûchers venaient de consumer les cadavres, et en présence de Thèbes , le fils de Talaos s’écria: « Je pleure un héros , la gloire de a mon armée, habile devin, courageux guerrier. u Cet éloge convient aussi au «Moyen de Syracuse qui préside a cette feta. Ennemi des

OAI’MlIIONlKAI Ç".

051e 86mm: Ëàw où’1’ (tu çtMvemoç d’yow, 20 ne). péyav 89xov ôuôo’oatç 10316 vé et capta); 35 pa91u91’jou)’ peMchoyyot 8’ê1rt195’npovu Moîoozt. (z r a o a à 6’) 79 (Divan and: CeÜEov i811 par ofie’voç intôvwv, ë 1oîxoç, écima arleôfirp 1’ êv xa0a9â’ Maman ôxxov, (rampai 15 1196; o’w 33v [.0 25 au! yévo: 1 ’ xsîvou. 1&9 ëE aillait 880v âYEtLOVEÜGat nom êtriamv-rat, «suiveur ëv ’OÀup-irio; âne) 8é’ç’otv10’ "à 1oivuv 1161m fluvmv o’tvam’rvoîusv «finir 119?): nuévow 8è 11(19’ Eûptfim «690v 8st cépepo’v y.’ 9.027» Ëv 15W 2’ (tune-19091) 6’.) â 1ot Hooet8dœvr. puritaine: K9oviw livarot 30 110:7.8’ Ï060’o19uxov 3 Eûoî8votv 15x par. K915qu 8è ne905viotv Gr8îvot 4 mûron ° xu9iqi 8’ êv yawl 5 râla-trots” âyætfio’ÂOUÇ ëxÉÀEuoev 9j9m’t 1109616;va 86net! 6 EiÀa1t8qt pps’poç, 8c dv8963; ’A9xoî8wv à’votoo-e (Dmcroîvqt Mx: 1’ ’AÀ- sèv oixsîv 7 - 35 Ëvôa 19acpeîo’5 im’ ’Arro’Dxœvt flottais: «951w 5.11106” 149908km. j ( ’E 11 q) 8 à c p’.) 01’28’ En? Aïnu1ov à: «av1’tX96vqi 9 démettra. fisoîc évov ’ 60 60X ô psy IIuOiI’inoi8’, êv fient?) miaou: 107m ou (9o:- 15v dicta; peÀérq, d’axes En pov1suo6psvoç1zz61aç «59’ drM1cu «deaçlo. ’A 8è owtxo’x90xov Coiwow xaraenxaps’va 40 mil-M et 1’ âpyupéotv Il, Mxpotç 61:5 xuave’otc du: and pava xo’Üpov. T a; uèv ô X9uoox6potç 70 npdûpma 1’ ’Ekeifiutav NGQÉG’IŒG’ÉV 1e Moi9csc ’2 ’ (z r a o a a Y.) âme! 8’ 61th onÀoËYXvœv ôn’ di8îv6ç 1’ ê9a1îç ’Iotpo; ê; poing «mon la. Tèv nèv milouin l4 [45 lettre Xauou’. t 860 8è ylauxû’msç ou’nàv 8dtp6vœv poulotîo’w êôpéqmvro 8pdxovrsç énonçai i623 [renouait Xaôâtl-EVO! 15. Baothitç 8’ être!

LES OLYMPIQUES. Yl. 37 querelles, peu ardent à la dispute, je suis prêt à confirmer mon té- moignage par un auguste serment, et les Muses harmonieuses me don- neront leur suffrage. (strophe Il. ) Allons, Phintis, vite , attèle-moi ces mules vigoureuses , lançons le char dans une brillante carrière: je veux remonter à l’origine de ces héros. Mieux que d’autres elles sauront nous guider dans cette route, elles qui ont remporté les couronnes d’olympie; il faut leur ouvrir la porte des hymnes: aujourd’hui le temps me presse d’arriver sur les bords de l’Eurotas , près de Pitané ,

( Antistrophe I I . ) qui s’unit, dit-on, à Neptune fils de Cronos, et mit au jour Evadné aux tresses noires. La vierge avait dissimulé le gage que renfer- mait son sein; mais quand fut venu le mois critique , elle ordonna à ses femmes d’emporter sa fille et de la confier au vaillant fils d’Elatos, qui commandait aux Arcadiens de Phésane et régnait sur l’Alphée : c’est la qu’elle fut élevée, et qu’Apollon lui fit goûter pour la première fois les caresses de Vénus. - (Épode Il.)

Mais elle ne put assez longtemps cacher a Epytos le fruit des amours du dieu ; et, le «sur gonflé d’un inexprimable courroux,d’une terrible douleur , il vient a Pytho interroger l’oracle sur un malheur qui l’ac- cablc. Pour elle, déposant sa ceinture de pourpre et son urne d’ar- gent, elle enfante, sous des ombrages épais, un fils doué d’une sa- gesse divine. Le dieu à la chevelure d’or avait appelé près d’elle la secourable llithye et les Parques; (Strophe III.) aussitôt, par un heureux enfantement, lames s’élance de son sein à la clarté du jour. Dans ses alarmes , elle le laisse a terre; mais par l’ordre des immortels, deux dragons aux yeux verts s’empressent a le nourrir du suc bienfaisant des abeilles. Le roi revient en hâte de la 1,

38 OATMDIONIKAI Ç’. nerpae’aaac 016sz Îxet’ êx Hoeôvoç, &navraç êv coup aigu-o «miam, tin Eôaîôvo: rs’xot ’ 006600 116:9 aôrèv ça yayoîxuv v (’Avnatpoçù 7’.) 50 m1196; 7:59! 0vau7w l 8’ Ëcmôm point»: êtryfioviotc âoyov, oüôe’ n’ai êxht’qasw ycvaa’w. 4Il; H: upa I paume.r 1 a! [on 1 81’ ou: a onN amusai. oür’ îâaîv eù’xovro wspnruîov yeysvapz’vov 2. ’ADÜ ëv xéxpxgn-ro 7&9 0710W? paria]: ’1’ âv ânetpo’wq», 90 ïow avômîal x0: rag-n’a&fipèv u on; âmîav. P? 56 Évoç 9 I3 mu ChË! 653340. 3 15 m1 xarecpoîptîev xaÀeîo’ôuÉZuw xpôvq) oôpnowu "41119 ( ’E1r q! ô à ç roür’ ëvup.’ &Ooîvætov k Tepmâç 8’ êmî xpuaoflecpé-

V010 ÀŒ’GEV 9C) xap’rrbv ’Hôaç 5, ’AÀÇuÏ) gluau) xaraêâç ëxûeaas IIoaetôâv’ sûpu (ou, 8V «pâyovov 5, ml roEoîâpov A610!) Oeoôpâraç axa-116v, l 00 60 aî-n’œv Àuorpôcpov up. v rtv’ ë? xsqmlfi, vulîàç ôfialôpzoç. ’Aws 05’12an 8’ âp’rœrhç 105 rupin 566c, persillerez: ré [av ’ a ’Opao, réxvov, l 85590 néyxowov à; xépav ïpev quipou; 51:;005v 7. » (219 oçù 8’.) "[xovro 8’ ôhloîo néepav affin-av Kpoviou. è’vflu et énonce hauupàv Siôupm [[0 panacha, 16x11 ph (rameau âxoüew çeuôéuw ëyvœnov, 531 av 8è Opao’ugzo’zxavoç ËMnbv (Hpaxlénç, cepvàv 06.10; ’Ahaîôîv, nurpî ëoprév 1: mien «Ketnôpspmv æefipôv ce péylcrrov Il.) défilant, 70 vaè; E76 àxpwénp ro’r’ «Ü xpnc-nîptov 0é- oeou xe’Àeucev 3. (’Avrwtpocpù 8’.) ’EE 05 9 nolüxlsvrov xaô’ "EMavaç yévoç ’Iawôâ’v. 120 ’OÀGoç gy: fanera . ambre; 8’ âperàq ê; çavspèv ôôàv Ëpxovrat. Tsxpaipet [pi y.’ Exactevlo- pipo: 3E Mon! xpÏgLaral ç00vso’vrœv l a 5

LES OLYMPIQUES. v1. au pierreuse Pytho, il interroge tonales siens dans son palaislsur l’enfant qu’Evadné vient de mettre au monde; il dit que Phébos (Antistrophe III.) est son père, que l’enfant sera un jour le plus sage devin entre les mortels , que sa race ne s’éteindra jamais. Ainsi parle Epytos. Tous affirment qu’ils ne l’ont ni entendu ni vu, quoiqu’il soit né depuis cinq jours. Il était caché parmi les joncs , à l’écart , dans un bosquet; de pales et éclatantes violettes couvraient de leurs rayons son corps délicat : aussi sa mère ordonna de l’appeler toujours (Épode III.) de ce nom immortel. Quand le duvet de l’aimable jeunesse à la couronne d’or ombragea sa joue , il descendit au milieu de llAlphee ,, invoqua le puissant Neptune son aïeul, le dieu qui porte un arc , roi de la divine Délos, et leur demanda un pouvoir bienfaisant pour les peuples, la nuit, sous la voûte des cieux. Alors son père élève sa voix véridique, et lui adresse ces mots : s Lève-toi, mon fils, viens « dans «me contrée où se pressent les peuples et où t’appelle mu a voix. w (Strophe I V. ) Ils arriventà la roche escarpée du sourcilleux Cronios : la il lui donna le double trésor de l’art prophétique, lui permit d’entendre une parole qui ne connaît point le mensonge, et lui ordonna, quand le vaillant Hercule,auguste rejeton des Alcides, serait venu fonder en l’honneur de son père ces fêtes recherchées des mortels et ces luttes glorieuses, d’établir un nouvel oracle sur; le grand autel de Jupiter. i (Antisvrophe I V. ) Dès lors la race des [amides devint célèbre dans la Grèce. Le hon- heur leur resta fidèle; ils cultivent les vertus et s’avancent dans une route brillante. Toutes leurs actions en rendent témoignage; l’enVÎe

40 marmonna: ça 75 roîç, aï: nm «pérore «spi ômôs’xam 89(5va êMuvo’vrsoaw aidois: ROTIGTÉCEI. Xépu; eôxÀéu p.09- aîv I. Eî 8’ étripai: ces; KuÀMvaç 89mg, 37-46101, pâmois: dvôpsç x30 (’E’rrepôàç 3’.) valsa-éons: êdôp’qo’av 656w nippera hui: Quoique «and 89] rondin! ’Eppfiv sôozëéœç 2, 8; (infâme; ê’xet poîpoîv r’ défiant 80 ’Apxuôiav 1’ eôévopot rusa, xsïvoç, a) nui 2cm chou, du papuyôoûmp non-pt xpatvsi défiai: sûruxïav. Ao’Eozv Élu) rrv’ lut 7106064 ânon; Myopie, â p.’ 309mm a: oçéprm xahtpoowt maori: L parpopcîrœp âne Zropqaaktç, sôavô’hc Matcha, (E 79 o ç a) 5’.) nÂéEtmrov à 81Î6av étama, si; êpœrswàv 58m9 «topai, âvôpoîaw aixparaîm «lémur! Romani: 51mm: 5. I’Olrpuvov VÜV ârœipouç, Aîvéa, «pâlirois ph "Hpav Hapflsvlow allusion 5, 71:63qu 1’ ënew’, âpxaiov dv2604 àhôëo’w 90 16101; si (95670119! , BOthlGV Ëv 7. ’Eo’aï 1&9 aîne- Âoç 6906:, fiüxopœv azurât: Moto-av, 711ml); xpn-rhp àyaqaôéï- 2:va àotôîv 8 r (’Avuorpocpù e’.) aïnàv 8è peuvücôai Zupuxoooiîv se mi ’Opwyiaç 9 ’ 1h ’Iépoov notent?) :31qu) (Piéton, digne! pnôôpsvoç, çawrxôrrstow 95 distraire: Adlsu’rpa 1°, kami-luron se ôwutpàç éoptév, 160 mi vaôc Aîwm’ou xpoîroç. c[mélo-for de vtv Râper. pâmai ce ytyvcâaxovn". M91 Opaîooor xpâvoç 5Mo»: êtpépnœv. En 8è «pilorppoo’ôvatç cônpti’rorç ’Ayno’c’a SÉano :183- p.0v ( ’Err q) 8 à c 3’.) oïxodsv oïxuô’ m en Zwmaava talleroit «ouvro- cépavov 100 parép’ sûpnîlioio let-novæ” ’Apxuôtaç la. 31101:1 8?. né. Àow’ êv xetpeptq

LB OLYMPIQUES. vr. 41 s’attache aux mortels. qui , accomplissant douze totales premiers le tour de la carrière, verront l’auguste Charis répandre sur eux une glorieuse beauté. s’il est vrai, Agésias, que tes ancètres maternels , habitant les frontières de Cyllène , (Épode I V. ) pieux envers Mercure, ont souvent honoré de nombreuses vic- times propitiatoires le héraut des dieux qui préside aux luttes, décerne les couronnes et protégel’Arcadie féœnde en héros, c’est lui, fils de Sostrate , c’est son père, le dieu de la foudre terrible , qui accomplissent ton bonheur. Je crois sentir sur me langue une pierre mélodieuse; j’accueille avec transport l’inspiration nouvelle qui vient vers moi dans des ilote d’harmonie: mon aïeule maternelle est à Stymphale; c’est la délicieuse métope; (Strophe V.) elle a enfanté Thèbe qui presse les coursiers; je m’abreuve a son onde chérie, tandis que je prépare de riches poésies pour de vaillants mortels. Maintenant, Énée, anime tes compagnons a chanter d’abord Junon Parthéniœne, a montrer ensuite s’il est vrai, comme on le dit, que nous échappons a cette vieille injure , pourceau de Béolte. Tu es le messager fidèle , l’interprète des Muses il la belle chevelure , le doux cratère qui verse les chants harmonieux : (Antistrophe V.) dis-leuraussi qu’ils se souviennent de Syracuse et d’Ortygie, ou lliéron règne avec un sceptre juste et de sages pensées, honorant cérès aux pieds vermeils, et les tètes de sa fille aux blancs coursiers , et la puissance de Jupiter Etnéen. La lyre mélodieuse et les doux chants le connaissent. Que le temps qui s’avance ne trouble point sa félicité. Puisse-HI accueillir avec une aimable bonté le cortége d’A- cédas . (Épode V.) qui revient d’une patrie dans une autre patrie , et quitte les rem- w parts de stymphale, mère de l’arcadie riche en troupeaux. ll est bon, 1..

42 I OAÏMIIIONIKAI Ç’. vox-ri Goa; in nô; àrreaxtp, est 86’ dyxupou l. 9:8; 1&8: lutinoit se 3 adorât: a on trapéxot çlÂÉoov. 1 7 5 Aécma nov’râpe8ov, sûObv 8è rôdai! impaire» 5x18; êôvra 8t80r 3, xpucalaxcîrow 1:66"; 105 ’Ay.cpvrpiraç, ëpôlv 8’ 514w»; de? :61ch bene. 180

LES OLYMPIQUES. v1. 43 dans une nuit orageuse, de pouvoir lancer deux ancres de la nef ra- pide. Qu’un dieu ami accorde aux deux peuples de nobles destinées. Souverain maltre des mers, époux d’Amphitrite au fuseau d’or, donne a Agésias une navigation prompte, sans périls, et fais grandir la fleur charmante de mes hymnes.

44 OAÏMIIIONIKAI.

ElAOZ Z’. aurore. POAIQ urus.

(2 r a o a a aï) 0100m du; et ne à verîç 611:8 x’etpoç 943w lv8ov àerOrou XGXÏŒ’COIGGV 8900m 8mp’âa’eral nervin; ïapôpcî) npmivwv oïxoeev oïxa8s ’, nâflpuoov xopwpèv xrsévwv, ’ copulation se liât! x886ç 1e russienne éo’v 2, ëv 8è on napcovrœv 071x51», («lutoit ôpôqapovoç sima; 3 - 10 (’Avnorpoçù a’.) xalë à» vix’rup 1916m Maladie 866w, âOÀoqaôpotç âvôpzaw négaton, florin xapnàv çpsvôç, 15

10 Oûluprriq Hoûoî. a vmâv-reocw 4. ’0 8’ 316m, 8V ânon xare’xovr’ sifflai. Quimper,"Ancre 8’ Nov romarin Xaîptç Cœfloîhjstoç â8ujuhî , 20 fleuri pèv çôijtYYt «oppriment 1’ à! s’usent aÔÀüv 5.

(’Errrpôèç 4’.) Kut VIN fm’ imprégna: si»: Atuyôpq uræus «du: novttav , ôpxs’œv, aruî8’ ’Açpo8truç ’AeÀtotô 1:5 vôpcpuv, T680»: 3, a5 15 tôOujsa’xcw dupa mhôprov 0389: nup’ Khan?) ors- (pavœcoijssvov clivés-to ramifie 4mm: 3o ml mpà Kanulio; 7, ara-râpa ce Aauéynrov â86vra Mm 3 ’Aatuç eôpuxôpou TPÉKOiW valsoit 1:04; tpôo’hp votons: ’Apyriq si" du? 9. 35’

LES OLYMPIQUES. 45 ODE VII. A DIAGORAS DE RHODES,

VAlNQUEUR AU PUGILAT.

(Strophe I.) Gomme un père prend d’une main libérale une coupe d’or massif où pétille la rosée de la vigne , y mouille ses lèvres , et, de. famille à. famille, offrant au jeune fiancé ce présent magnifique, redouble la gaité du festin ,’ honore l’époux de sa fille, et fait envier à ses amis présents cette union formée par l’amour; (Anttstrophe I.) ainsi, envoyant aux athlètes couronnés un limpide nectar, don des Muses , doux fruit de mon âme, je répands des libations pour les vainqueurs d’Olympie et de Pytho. il est heureux, celui qui possède un beau renom. Mais la Grace, qui embellit la vie, visite aujourd’hui celui-ci, demain un autre, avec la lyre et la flûte mélodieuse.

(Épode I.)

Elles résonnent, tandis que je m’avance avec Diagoras , chantant la déesse des mers , nhodo , fille d’Aphrodite , épouse du Soleil, pour payer par mes éloges le prix du pugilat a un robuste et vaillant héros couronné près de l’Alphée et de Castalie, et à son père Démagète ,v chéri de la Justice: tous deux , dans la vaste Asie , près de l’Eperon, habitent avec des guerriers Argiens une ile mère de trois cités.

46 OAYMHIONIKAI Z’.

(2 7p o (p 1h 3’.) 20 ’EOskrîcu) roîow ëE zip-Aï; du?) TRurroÀégLou Euvèv aîwe’lhov 8top0ôc’at Myov,

eûpuoOsvsî’Hpazùrs’o; ys’wq ’. T8 ph 181p « «MP609 s’x N8; 56- Kawa".2 ° 78 8’ ’Apuvropîâur [.0 parpo’esv ’Ao’ru8alLsiaç 3. ’Apxpl 8’ âvôpo’mwv apporo’w épaulassiez: àvuptôpnjror xps’puvruv 10510 8’ épilent»: eûpeîv, [.5 (’Avrtorpopù 3’.) 8 Tl vîv ëv xa’t «leu-fi péprwrov dv8pl wxsîv 4. Karl yàp ’Alotpnîvuç xaciyvnrov volley uxoinrrp esvt’nv attrapât; Data; lxruv’ Ëv Ttpuvôl Atxôpvwv5 êMôvr’ En enlignoit Mt8s’aç 30 ratât me x00v8ç oixwehp xcÀwestç. Ai 8è (ppsvüîv’ tapa: al. napÉnÀayEuv ml aoqzov. Muvtsôoato 8’ à; 058v êÀOo’w.

(’Errcpôàç 3’.) T86 ph ô X cacaoyer; 55038:0: ES 0186100 vaiïw «160v site Aspvatpaç ân’ smaç eûôbv Ë; âpzptOcîÀuocov vop.6v, 60 ËvOu «est fips’xe 058w peuhl»; 6 pérot; [pustule v1.- oî8eoot «611v 6, 35 âvtx’ ’Acpuio’roo TÉXVGIGW 7 xahtkoïflp «show. «crépu; ’Aôuvata xopuzpàv xur’ c’ixpav évaporions” àMÂuEsv ôrrsppâxsr lied. Oôpuvôç 8’ ËgoptEé vw ml raïa. pérnp.

(Il r p o ç 1h 7’.) T on au). paucipêporoc ôuipwv ’I’rrsptovt’o’a; 3 40 gênoit lit-raclai! QUÀŒIEWSOŒI Zpe’oç «moly 90m: 9, du: av de? npôirot mie-aisy palpai; s’vupys’u, and os- jsvèw Bouton: Oépsvot ara-ml”) r: 0141.8»: icîvïisv xôpq: 1’ ËYXEIGPOIWP. ’Ev 8’ à 51 v (Gorki: ne) Xdppar’ a’wôpofmom IIpopaOs’oç amatir" -

LES OLYMPIQUES. Vil. 47 (Strophe in.) Je veux , remontant jusqu’à l’origine, conduire depuis Tlépolème un récit également cher a tous les puissants rejetons d’uercule. Du côté de leurs pères, ils se vantent de descendre de Jupiter; par leur mère Astydamie , ils sont du sang d’Amyntor. Mille erreurs assiègent Je cœur des hommes; on ne saurait dire 0 (Antistrophe Il.) quel est pour un mortel le bien le plus désirable, soit pour le présent, soit dans l’avenir. Jadis, dans sa. colère , le fondateur de ce peuple, armé d’un rameau de noueux olivier, fit périr dans Tiryn- the Licymnios, frère bâtard d’Alcmène, sorti de la couche de Midée. Les passions, qui troublent l’Ame, égarent le sage même. il vint dans le temple consulter l’oracle. (Épode Il.)

Du fond de son sanctuaire parfumé, le dieu à la chevelure d’or lui commanda de quitter le rivage de berne, et , monté sur une flotte rapide, de gagner cette terre qu’environnent les eaux, où jadis le puis saut roi des dieux fit tomber une pluie d’or , quand parle secours de Vulcain et de sa hache d’acier, Minerve s’élance du cerveau de son père en poussant un cri terrible. Le ciel et la Terre féconde en fré- mirent d’épouvante.

(Strophe III.) Alors le dieu qui éclaire le monde , le fils d’aypérion , ordonna à ses enfants bien-aimés de songer a s’acquitter d’une dette prochaine, d’élever les premiers a la déesse un magnifique autel, d’instituer en son honneur un sacrifice auguste qui charmerait le cœur de Jupiter et de sa fille à la lance frémissante. Le respect de la Prévoyance met dans l’homme la vertu et la joie;

48 OAYMIIIONIKAI Z’. (’Avrm’rpoçù f.) 45 Ënï pàv Quint n mû M011; àrfxpapra l véçoç, and napélxu npaypérmv 69060: ôôèv E20) çpeviïw 2. Kali roi 7&9 «Moka; è’xovrsc mépy.’ o’wéGav 3 cpÀoYèç

05 ’ 153500! 8’ à’KÜPOIÇ îapoîç aux Ëv &xpmroîefl . Ksivmc ô yèv Eavôèv àyayàw veqae’Àow 90 noÀbv 50’s xpuco’v’ «sa 85’ aqnaw (fa-trace réxvav

( ’E 1: q) 8 à ç f.) nîaav êmxeovïwv nauxïnnc àptmnôvotç lapa-î xpareîv 5. ’Epyu 8è Cœoîmv êpnôvreccï 0’ ôpoîa xéÀsuOm cpépovô. 95 31H»: 8è idée; [30:06. Aaévn 8è mû sagaie: pelCœv 01’80- Àoç filées! 7. (Paul 8’ 8 âvôptbnœv nahua). 100 fiez-tec 061:0) , 815 xeôva Sars’ovro 2:6; u mû au- votre: ouvepâv êv tâcha Po’8ov Ëp.p.ev nov-dg), âÀgLupoîç 8’ êv fiévflecw vâaov xexpôçean. 10.) (En: oçù 8’.)

’Amâvroç 8’ 0511; Ëvôetîev Mixa; ’AsMoxr mi pi un; xépaç âxÀa’Lpœrov Àïnov, 60 âyvàv Ouz’v. Mvaa’eév’u 9 8è Zsbç (151.1:an pénal Oégst. ’AÀÀaË pu oôx eïao’ev ’ âne). ficha; aîné uv’ aô’rèç ôpîv Ëvôov OuÀdccaç aûEoyœ’vav 7::- ln) ôzËOev . noMGocxov yaîav àvOmeom mû süçpova pilou. 11:) (’Avno’rp 0913 6’.) ’Exe’Àsuo-sv 8’ crû-côte: leuaéyfiwxu yèv Adxeaw 8931030 péyav 65 xeîpaç àvreîvm, esôîv 8 120 p.91 napgoa’psv 1°, cillât Kpôvou du; 7m61 vsücat,cpaevvèv ê; aîôs’pa y.w nspçôeîmv fort xeççalë" êEomÏau) 75’911; Eccecôou. Telsütacav 5è 167m1! x0- 12.) âv ùlaôeîalt nuoient. 12.;Bkoîcreïpèvu aïËE ailé; ôypü’ç. kv h

LES OLYMPIQUES. Vil. 49 (Antistrophe III.) souvent aussi l’oubli dresse tout a coup son nuage, et dérobe à l’âme le droit chemin. Ils montèrent sans emporter avec eux la se- mence de la flamme ardente , et construisirent dans l’acropole une enceinte destinée à des sacrifices sans feu : Jupiter amena sur leurs têtes une blonde nuée, et répandit sur eux une pluie d’or; la déesse aux yeux bleus leur donna

(Épode HI.)

de surpasser les autres mortels dans tous les arts , par le travail de leurs mains industrieuses. Toutes les routes portaient leurs ouvrages, semblables a des êtres vivants et marchants. leur gloire fut immense. Le talent est plus noble quand il sait se passer d’artifices. L’antique tradition des hommes raconte que quand Jupiter let les immortels se partagèrent le monde, Rhodes n’apparaissait point encores lasurface des flots ; l’lle demeurait cachée dans les profondeurs de l’onde amère. ( Strophe I V. )

Le Soleil était absent, et personne ne tirs son lot; aucune terre n’avait été donnée en partage au dieu de la pureté. Il se plaignit à Ju- piter , qui voulut consulter de nouveau le sort. Le Soleil ne le permit point; il dit qu’au fond de la blanche mer il voyait s’élever une terre, féconde nourrice d’hommes, bienveillante aux troupeaux. (Anttstrophe 1v.)

Il ordonne a mais au bandeau d’or d’étendre aussitôt les mains, et, fidèle au terrible serment des dieux , de jurer avec les fils de Cronos que cette lis qui va paraltre à la clarté du jour sera désormais son partage. Les paroles augustes, prononcées d’une bouche véridi- que, eurent leur accomplissement. L’lle sortit 5

50 OATMIIIONIKAI Z’.

(’E’Iupôôc 8’.) 70 va’croç, 5x31 1É Env ôEerïv ô ysvs’ôhoç âx1ivwv RGT’IÎP, n59 mso’vtœv âpxôç Ymrwv’ Ëvôa gP689 ROTË p.1- xestç 15m 130 :3118! coction" vofipa’r’ ëni npo1s’pmv àv8pâ’w napa- N BeEape’vouç Kawa: l, (àv zig nèv Képstpov 135 1195066111161! 1e ’Ia’tÂucov 31’5er Atv8ov 1’2. ’A1ra’15905 8’ Ëxov, ôtât vain mixa. kantisme! natpoiiav, &méœv unipow, xÉxMVErai 8é 091v 15189:1! 3. 11.0 (E 19 o q; ù e’.) T66: 161pov estampa: oîxrpëç fluxb TÀu-rroÀa’wp Yonne: Tipuvôiwv égayent, 63:11:59 0583, 80 pfilœv 1e anodisent trop-na: tu! xpimç âpcp’ défilent Tâ’w üvôes-v. Alcyon; êa-raçavoflaœro 8k, salaud. 1’ Ëv 160w?» fltpdmç eû- TUXEŒV, Nsuéq. 1’ dînai: ên’ and 5, nul. xpuvaaîc Ëv ’Aôoîvmç. (’Avttcrpoqrh 5’.) r’O 1’ êv ’A PYEl xaÂxèç gym.) p.w a, roi 1’ ëv ’Apxa8i’q Ëpya ml 0460m, àyôîvs’ç 1’ Ëvvopor Bonn-riot, Henné 1’ 7’ Aîyivqt 1e mana fichu: 3’ év Maya- owiv 1’ 054 3159m; mm miaou Élu 167w 9. ’AÀÀ’, a) 2:3 «chap vo’rroww ’Atuëupïou 1° 160 psôe’ow, 11’414: pèv 5m00 130p.?)v ’OÀugL-movîxav, (’E1np88 ç 5’.) &v8pa1eath âpe1èw sôpôvra Il, 8t8ot1éoî «180M xi w 90 ml. «01’ dot-53v aux) mari Estvmv.’E1tel (559w; Ëxôpèv 888v 165 sôôutropsî, déçu 8ms); â 1e et neu’pwv 890011 çpéveç ËE àyaflôv v Expaov la. Mû 31961115 xowèv 170 crépir? ânà Kantoïvumoç i3. ’Epem’8üv 1m 08v pipi- une: ë 8l (talions nul 1:04; l4’ êv à in? palpa xpôvou site! minoient 8taiaôcs’owiv «liparis. i ...... ,.- . I 175

LES OLYMPIQUES. vu. 5l (Épode 1v. ) des ondes humides; elle fut le partage du père de la lumière ra- dieuse, du roi des coursiers qui souillent le feu; la, il s’unit à Rhodo, et engendra sept fils , les plus sages parmi les anciens hommes; l’un d’eux donna la vie à Camiros, à [alysos , l’alné des trois frères , et a Lindos. Ils divisèrent en trois parts la terre paternelle , et possédè- rent autant de cités; chacun d’eux donna son nom à sa demeure. (Strophe V.) La, douces consolations d’une infortune déplorable, sont consacrées à Tlépolème, chef des Tirynthiens, comme a un dieu, une fête ou fume le sang des brebis, et des luttes d’athlètes. Deux fois leurs couronnes ont ceint le front de Diagoras; heureux quatre fois dans l’Isthme ce- lèhre, il a remporté deux victoires a mimée et dans la rude Athènes. (Antistrophe V.) L’airain d’Argos connaît sa valeur; la luttes de l’Arcadie et de Thèbes , les] jeux solennels des néotiens et Pellène la connaissent aussi ; Egine l’a vu vaincre six fois ; à Mégare, la colonne de pierre lui rend aussi témoignage. Puissant Jupiter, qui règnes sur les cimes de l’Atabyrios, accueille avec bonté l’hymne qui célèbre la victoire a Olympie , (Épode V.) et le héros qui vient de triompher au pugilat; fais que la laveur et le respectde ses concitoyens et des étrangers l’accompagnent. Il marche d’un pas sur dans une route ennemie de l’injure , et n’oublie point les préceptes que lui enseigna l’âme généreuse de pères vertueux. N’a- baisse point la race de Callianax ; la cité , par ses tètes , prend part aux joies des Ératides; mais en un moment change le souffle des vents rapides.

52 OAÏMIIIONIKAI.

EIAOE H’.

AAKIMEAONTI AIFlNHTH

HAIAI HAAAIETH.

(E 1 p o ph a’.) M’à’1ep (Ï) xpua’oouça’wœv défiant Côlon-tria, 8émow’ andain: 1- in [suiv-ne; dv8psç Etc-116901; 1sxnaipép5voi nepamtpîâwat Ath: imme- pathos, si 1w’ Élu Myov 2 àvfipo’mœv flip: patoisâmes: paysans: oignant Boni?) lassa: 3 , 163v 8è n6x0œv àpnvoaîv’ (’Av1t01p on?) a1.) à’vswt 8è 1:98; épi»; eôasëïaq &v8pt’5v hui: 4. 10 ’AD.’ à Iliade so8sv8pov Ën’ ’Akpeê’) flanc, 10 16v85 naine»: mi c-rsqmvaqzoptav 8s’Eai.’ Mixa 1o: xÂe’oç niai, 831m 68v yépaç 861m6 «influer 15 a’tna 8’ ên’ ëÀÀov ËGav àyaôâ’w, 1101M). 8’ 880i. 08v 650i; cônpaït’rxç.

(’Entpôàç al.) T indemnise, 51.1.34: 8’ ËxRoï mon «6111.0: vai ventilée: 5’ 8; ce p. v Natalia npâqatuov, 20 ’AÂque’8ov1a 8è 1:89 Kpo’vou Mec; 09]er ’Okuimtovtxav. ’Hv 8’ écopïlv MM; 0, ëpytp 1’ où and 57:80; êMyxœv êEs’vevrs xpa1e’wv 1100.01 8ohx-Iîpe1nov Aiywav nérpow 7- ê’vôaz 2:51am: A18; avion népe’o’poç siestai-rat Béni; 3

LES OLYMPIQUES. à 3 ODE VIH. A ALCIMÉDON D’ÉGINE,

VAINQUEUR A LA LUTTE PARMI LES JEUNES GENS.

(Strophe I.) Mère des luttes à la couronne d’or , Olympie , sanctuaire de la vérité , dans ton enceinte des devins mortels , consultant les entrailles fumantes de la victime, interrogent la voix de Jupiter, le mettre de la foudre rapide , sur ces hommes dont le cœur désire une gloire su- blime et le repos après les fatigues; (Antistrophe I. ) le dieu se révèle, touché de la piété et des prières de ses ministres.

Et toi, foret sacrée dePise, qui ombrages les bords de l’Alphée, accueille cette pompe et ces couronnes. Il a conquis une grande et immortelle gloire , celui qui a reçu tu palme magnifique; mais les mêmes biens ne sont pas réservés a tous les hommes , et les dieux ont ouvert mille routes vers la félicité. (Épode I.) 0 Timosthène, le destin vous a mis sousla garde de Jupiter, auteur de votre race ; Jupiter t’a rendu illustre à Némée, et près de la col- line de Cranes, il a donné a Alcimédon la couronne d’olympie. Il était beau , et sa valeur ne démentait pas sa même; vainqueur à la lutte , il a fait proclamer sa patrie , Egine aux longues rames , où la bienfaisante Thémis , qui siège auprès de Jupiter hospitalier . est honorée 5.

OAI’MIIlONlKAI H’.

(z 1’ P ° 9 à i5”) ë’ç’ox’ àvepdmwv. "O 11 819 10).?) x01 son? 9:91.11, 3o 5908 81ax9tvew 995v! p. 1101981 x01196v, Sumah’çl, 1809.8; 85’ 11; 110011141101! ne). 10’1v8’0’1hepxe’01

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LES OLYMPIQUES. VIII. 55 (strophe Il.) plus que chez tous les autres hommes. Il est difficile de juger d’un esprit droit et sans erreur tant de causes si diverses; mais la volonté des immortels a fait de cette terre, battue par les flots , une colonne divine pour les étrangers de tous les pays; et puisse le temps qui s’a- vance ne point se lasser de la protéger!

( Antistrophe II. )

Un peuple dorien la gouverne depuis anue : le fils de tatoue et le puissant Neptune , quand ils voulurent donner a llion une couronne de remparts, appelèrent anue a leur aide; le destin avait résolu que dans des guerres futures, au milieu des combats funestes, Ilion lan- cerait vers le ciel des tourbillons de fumée.

(Épode Il.)

La tour était achevée a peine, quand trois dragons au dos d’azur

s’élancerent vers son talle z deux retombent et expirent épouvantés; l’autre atteint le sommet et. fait entendre son sifflement. Alors Apol-

I Ion, méditant sur ce prodige : «Héros, s’écrie-HI, Pergame est prise

n par les remparts qu’ont élevés tes mains; ainsi me l’annonce ce pré-

« sage envoyé par le fils de Cronos, Jupiter à la fondre retentissante; (Strophe HI.) « tes enfants prendront part a cet exploit; il s’accomplira sous ta

n première etta quatrième génération. a Après cet oracle manifeste, le dieu gagne rapidement le Xanthe, les Amazones aux beaux cour- siers , l’lster. Le matira du trident , ramenant anne sur son char d’or , fait voler ses cavales vers l’tsthme que resserrent les flots.

OAÏMHIONIKAI H’.

(’Avrtorpoqafi 1’.) x01). Koptveou 8519aî8’, ênoëæômvoç 8ai101 x).o10iv. T5 min 8’ à: âvûpo’motç 00v 1150051011. 01585»: 1. 7o i 8’ Êyôo Mal-4040.1 li àyevsiow 31’680; âvéôpotuov 59.qu 2. 55 v 9.91 [3005110 p.5 me, 19axsî côcher :1011 N595’q1 1&9 69.173: 695’111 1016101v xeîpw 3, 75 1 v 8’ bren” àv89t’5v mixait (damas; 7’.) Ex 110w): «leu. T8 8180450100011 4 85’ 101 60 5î8611 9q1590v1 à’yvmnov 8è 18 un 1190150105iv’ 101090159011 7&9 a’msrpaî1œv 995354. Keîvet 8e naïve; 81v 5’1’1101. Ë a n59ut1epov film, 1l; 196110: 0’1’v8901 119064051 5 ê i595»! défiant 9.5110111101 110051v011i101v 865mo (95’951v. 85 Nüv 93v 011’111?)’ 75’901; ’AÀxqte’ômv80 leav rpmxocvdtv 9.031: ’

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LES OLYMPIQUES. Vlll. 51 (Antistropha HI.) et vers les hauteurs de Corinthe, pour assister a un festin magnifi- que. Il n’est rien qui plaise également a tous les hommes. si je rap- pelle dans cet hymne la gloire que Mélésias doit à de jeunes vain- queurs, que l’envie ne me poursuive point la pierre à la main; je proclamerai que lui aussi a triomphé comme eux à Némée, et que plus tard parmi la hommes (Épode HI.) il a vaincu au pancrace. Instruire est chose facile pour celui qui sait; c’est folie que de ne point s’instruire d’abord soi-même ; celui qui n’a pas essayé est un esprit frivole. Pour lui, mieux que tout autre, il peut diriger les travaux, et montrer par quel art s’élèvera l’athlète qui veut remporter dans les luttes saintes une gloire enviée. Aujourd’hui Alcimédon l’honore par une trentième victoire,

(Strophe I V.)

Alcimédon qui, grâce aux dieux et à sa valeur, a donné à quatre jeunes lutteurs un retour odieux, une langue timide , une vie hon- teuse , tandis qu’il inspirait au père de son père une vigueur ennemie des ans. Dans le bonheur; on oublie vite la mort. ( Antistrophe 1V. )

Je veux , réveillant l’antique mémoire, chanter dans un hymne de victoire la valeur des Blepsiades; ils ont ceint leur front d’une sixième couronne méritée dans les jeux. Il faut, selon l’usage pieux , donner aussi aux morts une part de gloire; la poussière qui les re- couvre n’arréte pas le bruit des beaux exploits de leur sang.

( Épode I V. )

Quand la Renommée, tille de Mercure, sera venue aux oreilles d’Iphion , il redira a Callimaque l’honneur sublime que Jupiter vient

58 OAI’MIIIONIKAI H’.

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LES OLYMPIQUES. Vlll. 59 d’accorder a leur race dans Olympie. Puisse-cil leur donner sans cesse de nouveaux triomphes , et chasser loin d’eux les cruelles maladies! Je le conjure de ne point rendre Némésis jalouse des biens qui sont leur partage ; qu’il laisse couler paisiblement leur vie , qu’il augmente leur bonheur et celui de leur patrie!

60 OAÏ’MIIIONIKAI.

EIAOE 8’. EŒAPMOETQ OHOYNTIQ

HAMETH.

(z T P ° t? 91 01’») T8 925v ’A xthou p.00; (91011351! ’Oâojmtq, 3101).).(v1310; 6 191117160; 1153008165 épuce K9o’v10v 11019’ âx0ov â75u0v580011 ijLetëevrt 90.01; ’E1901996010p 08v E101t901; l - 8179.01 vÜv 5x011016ûwv Motoâ’v 81118 10’Euw Aie 1s potv1x00159o’1rav aegavâv 1’ infirmant 10 81319011159101; 181180; a 1010i;85 09.501111; 3, 18 83j 11015 A088; fi tu; 110.019 15 10 êE&90110 11001101011 Ë8vov ’I1r110801p.st01; t (’Av1101900’h 0L) 111596511101 8’ tu fientai; H0061d8’ 4 81201611 ’ 05101 x01 0111151Éow 107m êçeîqleat 0’1v898; aimai nûatcpaow 1909151 ’ ileMcow fleura; 5E ’0110’5v10;. Aivfiaau; puai. otôv 5 1 15 âv 859.1; 0070i1119 1t et 20315190 hélons; 25 1551008050; Eôvopta, 0000.51 8’ â95101îcw ëv 15 Ksaran 1101931 70.19505 15 9550 ov 0- 80511 015190010111 01101 111018111 3o 20 onptîw êua5t9ov111501159’ 01780085118901! 7. (’Empôè; 01’.) * ’Eyt’o 85 101 (90.011! 116).!» (adeptat; 511119857011 0’101801iç, 11001 0171211090; Ïmreu 35 Oîooov 31011 11018; 61101110900 5 amuï 31771160111 11511111» 101610111 9, 25

LES OLYMPIQUES. (il

ODE 1X. A ÉPHARMOSTE D’OPONTE,

VAINQUEUR A LA LUTTE.

(Strophe I. )

chantés dans Olympie , les vers d’Archiloque , ce pompeux hymne de victoire au triple refrain , ont sutli près des hauteurs du Cronos pour conduire le cortège d’Epharmoste et de ses compagnons bien- aimés. Mais aujourd’hui, saisis l’arc des Muses.qui frappent au loin, et dirige tes traits vers Jupiter à la foudre étincelants , vers l’auguste cime de l’Elide , dot magnifique que le héros Pélops reçut autre- fois d’Hippodamie ; ( Antistrophe I.) fais voler vers Pytho l’une de tes douces flèches ; les éloges ne tom- beront point par terre , quand tu fais vibrer la lyre pour chanter les luttes d’un héros fils de l’illustre Oponte. Célèbre donc et le fils et la mère; a Oponte règnent Thémis et sa tille, la glorieuse et tutélaire Eunomie; Oponte brille par ses exploits près de Castalie et sur les bords de l’Alphée; de la viennent les couronnes fleuries qui relèvent la glorieuse mère de Locres , la cité aux brillantes forets. (mais 1.) Pour moi, qui fais rayonner l’éclat de mes chants sur une ville chérie, plus prompt que les coursiers généreux , que le navire à l’aile rapide , je répandrai partout cette nouvelle, si la faveur des dieux 6

OAYMIIIONIKAI 9’. si 66v 1m p.01 têtu) mâtina; éEaipsrov Xapmov vép.op.ou xürrov l a 40 XEÎVŒt 1&9 (Yl-mou»: «a ré m’ a ’ 0114100! 8è mi mon). x0113: ôatpov’ dv3924 (En 099! 5C) êye’vowr’. Taret 3 aimiez 30 «En av rptâôovroç il! paradé-q: GXÔŒŒÂOV rivais xspa’iv, àvix’ &pcpl Hélov ouest; ipstôe Hooerôâv fipet’ôév 15’ lm âpyups’rp ":659 «chutât»:

(Doîéoç, oôô’ ’AÉSaç âxw’tîwv il: êo’zëâov, [3961m créna? ë xanthe; x0041; me; âymàv 35 Ovaa’xâwœv; ’Arrô p.01. 161:»: roürov, crépu, pâton 4 ’ être! 16 y: lotôo fiera: 0min,- êxôpà copia, ses ce xanxâcflut napà xarpèv (’Avnc’rpoç-n 3’.) uniate!» ûrtoxpéxst. 40 Mi va ÀaÀdycnè tardifs in: mimoit pin" TE «Env pipi; âhvéuuv 5 ’ pépon 8è Hpmoyzvelaç rio-rem flâneur! 6, ïv’ aïoloôpo’v-ta Aràq aida; Hôêêa AeuxaMœv me Hmpvaao’ù’ xaraôévre Sépov Ëeev’ro RPÜTOV, des? 8’ sûvfiq ôp.68ap.ov xmcnïcôav Mewov yôvov ’ Moi. 8’ ôvâpao’ôev 7. ’Eyetp’ éne’mv cqaw 05 ov 11761: 8, ulve: 8è rallumoit pèv (gym, évent 8’ firman

( ’E 1! (9 5 à c [Ï- )

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LES OLYMPIQUES. 1x. 63 m’aide à cultiver le magnifique jardin des Grâces : ce sont elles qui donnent la joie; c’est par les dieux que les morteh deviennent braves l et sages. (Strophe Il.) Comment Hercule aurait-il brandi sa massue contre le trident, quand Neptune le pressait, debout près de Pylos , que Phébos le pres- sait , combattant avec son arc d’argent, et que Pluton lui-même agi- tait la verge qui fait descendre les corps des hommes dans la cité souterraine des morts? O ma bouche, loin de toi de semblables dis- cours: insulter les dieux est une odieuse sagesse; se glorifier mal à propos (Antistmphe II.) ressemble a de la folie. Arrête tes écarts; ne mélo point les immor- tels aux guerres et aux combats; consacre ta voix a la ville de Pro- togénie, où, par la volonté de Jupiter à la foudre impétueuse, Pyrrha et Deucalion, descendus du Parnasse, établirent la première demeure et, sans hymen, eurent pour descendants des peuples nés de pierres, et qu’on appela Lai. Fais lever pour eux une brise harmonieuse; chante le vieux vin et les lieurs (Épode Il.)

des hymnes nouveau On dit que la masse puissante des eaux avait couvert la terre noire , et que leurs flots immenses furent engloutis soudain par les conseils de Jupiter. De cette race antique descendi- rent vos aïeux aux blancs boucliers; fils des filles de la tribu: de Japet et des valeureux enfants de Cronos, ils furent toujours rois de ce pays. (Strophe HI.) Jadis le maître de l’olympe enleva de la terre des Epéens la tille d’Oponte, s’unit a elle en secret sur les sommets du hiémale, et la

6-! OAYMIIIONIKAI 6. Fixer] MatveMaww êv SEIPGÎÇ x11 ËVfltŒV (il) onptï), p.91 mimai pu arion ndrpav êça’uyaiç ô (pavov 19:55:. ’Exsv 8è crépita piperait à azor, a?) poirier; ce î8ôiv 59m: Osrov uîo’v, uârpwoq 8 êxéhcai uw îs’éwuimv lutin I, ânépqaa-rov dv8941 1109?? ce and Épyotot. Ho’Àw 8’ dmacev laâv u maudit [00 (’Avricrpoqaù 7’.)

’Aqaîxovro 85’ et Eévoi. ’ ë): 1” ’A 91:0; ëx ce 8116m, oî 8’ ’Apxoî854, si 8è mi. [Imam ’ oîôv 8’ ’Axropoc êEo’xmç ripaton Ênoixcov 105 70 Aîyivaç ce Mevoi-riov- roi? nui; &p.’ ’A-rpsl8ouç TsôOpavroç 1re8(ov a p.016»; gara 68v ’AxtÀÀsî gong, 81’ finance Anatolie; médiat; élimai» 110 upéuvatq T’I’jÂsepoç Euëakv ’ (65’ grimpera 857511. uaôsîv Harpo’xlou piaràv vôov 3. 115 ’EE 03 Séné; 7’ 061qu 76W; vtv ëv ’Apsi.

(’Eatqiôôç 1’.) napotyopsîro psi] «ou cos-râpa drapes raitoücôai 8auaatuëpo’1’ou militas 4. Eïnv Eôp’qd’lêfi-ÀÇ âvaysîs’eat 80 120 upéççogoç êv Moicav 8(an ’ tolus: à ml ËPÇIÂŒÇùÇ 8uvap.u; garrotta 5. HpoEevïqt 8’ ripera. 1’ ïMov. ætuéopoç ’Iceytaiai Aapnpoisoîxou pt’rputç, se âpr- qidregot xpsîmaav

(z r p o qui 6’.) pieu 597w âv’ épiça 5. ’AÀML 8l 86’ ëv Kopiveoo milan; êyévovr’ gram si (Il. 7, rai 8è nul NEPÆ’GÇ ’Ëqmpudarq) nard: rail-nov 3 ’ 130 ’A YEl 1’ 16x50: :580: àv8pâ’iv, irai: 8’ ëv ’AOoîvmc 9. 0 ov 8’ êv Mapaôôivv. colorent; âïsveloiv 135 90 y.s’vsv àyëivot «pscéure’pœv o’qscp’ àpyupi8samv "3 ’

LES OLYMPlQUES. un. «a!» donna ensuite a Locros, pour que le temps , qui amène la mort, ne l’enlevat point sans postérité. Son épouse mit au jour un enfant vigou- reux, et le héros, transporté de joie à la vue de ce fils d’adoption, lui donna le nom de son aïeul maternel; ce fut un guerrier d’une rare beauté et d’une prodigieuse valeur. il lui confia le soin d’une cité et d’un peuple. (Antistropke tu. )

Les étrangers accouraient près de lui, et d’Argos , et de Thèbes, et de l’Arcadie, et de Pise; mais de tous ces botes, celui qu’il honora le plus fut Ménétios , enfant d’Actor et d’Egine; Ménétios , dont le fils suivit les Atrides dans les plaines de Teuthras, et seul, avec Achille, demeura de pied ferme, quand Télèpbe porta le désordre chez les Da- naëns belliqueux, et les força de regagner les poupes marines, faisant voir aux sages le brave cœur de Patrocle. Dès ce jour, le fils de Thé- tis ne voulut plus, dans cette guerre funeste, (Épode III. )

le laisser combattre loin de sa lance terrible aux guerriers. Puissévje, poète fécond , m’avancer dignement sur le char des nous! Puisséje réunir l’audace et la puissante vigueur l Mais je suis venu , appelé par un vertueux proxène, pour chanter les couronnerque lampromaque remporta dans l’isthme, lorsque tous deux , dans un seul jour , (strophe 1V.)

sortirent vainqueurs de l’épreuve. Plus tard, Epharmoste triompha deux fois aux portes de Corinthe , et conquit plus d’une palme dans la vallée de fleurée; il mérita dans Argos le prix des athlètes , et dans Athènes la couronne des enfants. AMarathon, à peine sorti des imberbes, avec quelle valeur il disputa la coupe d’argent à des rivaux supérieurs par l’âge l Et quand il eut dompté les athlètes par une hao 6. l

66 OAÏMIIIONIKAI 3’.

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LES OLYMPIQUES. ix. 67 bile souplesse unie a la vigueur, quelles acclamations l’accompagne- rent au moment ou il traversait le cirque , jeune, beau , ennobli par les exploits l (Antistrophs IV.) Dans l’assemblée des Parrhasiens , on l’admira aux fetas solennelles de Jupiter Lycéen , on l’admira quand il conquit dans Pellène un doux rempart contre les vents glacés; le tombeau d’lolas , la maritime Éleusis rendent témoignage de ses triomphes. Les qualités que don- nent la nature sont toujours les meilleures; et pourtant, combien d’hommes s’élancent vers la gloire, avec des vertus qu’ils empruntent à l’art! si un dieu n’est avec nous, mieux vaut que nos actions res- tent dans le silence. Il est des routes (Épode I V.) qui mènent plus loin que d’autres; mais un seul goût ne saurait nous réunir tous: la sagesse est placée haut. Porte ’cet hymne au vainqueur, et proclame d’une voix haute et ferme que les dieux l’ont chéri des sa naissance, ce héros aux bras robustes, aux membres souples, dont le regard étincelle de courage, et qui, vainqueur, offrit un sacrifice a ajax fils d’oîlée, et couronna son autel.

68 marmonner.

ElAOX l’. AFHEIAAMQ mime EHIZEŒTPIQ DAM! marri.

(2 r p o qui.) l’Eo’tnv êvOpoSnoiç o’wéiLœv 8re «baiera mafias, larw 8’ oôpaviwv 15805er ôpêptwv, tral8œv vsqvéhç 1. Et 8è 68v m’vcp Tl; :3 npdoooi, palryaîpus: gravai Cinémas àpxal Myow TÉÂÂI’WA and math 89mm ptyüœiç riperai; a. (’Avnarpoqar’j.) ’Açpttévnroç 5 8’ diva»: ’OÀuumovtxatç 051:0: dynamo Tôt iaàv âusrëpa. flûtiau NOtpŒtVEtv sont: 4- êx 0:05 8’ dvùp acquît; nivelai. Égal. 1:9u1rt8ecoiv 5. 10 a’Isttt. v’üv, ’Apxso’rpérou irai, 158;, ’AflcŒajsa, «Dynamite: Évexev ( ’Ert q) 8 6 ç.) xâoiaov tut nerpu’vip xpuos’aç ébats: â8uisski xeÀa8n0m, 15 75v ’Emlsqaupiwv onpïôv ysveàv dle’yoiv. » 15 ’Eveat ou xoopsiEac’, émois-oison rai ont, o) Moîcm, cpoyôîsvov mpurôv 11.118’ àrreiparov xaÀc’Bv, âxpdooqàov 8è ml. aîxuarâv àqatEscOm 5. T8 7&9 20 impute 061? uïflœv âMi-rmE 20 oit? âptôpouoi Mont; 8taÀÂoiEutvro 500; 7.

LES OLYMPIQUES. on ODE X. A A G É s ID A M E

DE LOURES ÉPlZÉPHYRIENNE,

VAINQUEUR AU PUGILAT.

(Strophe) Souvent l’homme réclame les vents , souvent les eaux du ciel, filles de la nue. si un mortel voit le succès récompenser sa peine, l’hymne mélodieux s’élève, préludant à la future renommée , monu- ment fidèle dæ sublimes vertus. (Antistrophe.) cette louange, plus forte que l’envie, est réservée aux vainqueurs d’olympie. Ma voix veut raccorder; mais c’est par le bienfait d’un dieu qu’un mortel fleurit à jamais par une profonde sagesse. Sache-le bien aujourd’hui, fils d’Archestrate, Agésidame, pour célébrer ta vic- toire au pugilat, (Épodo)

je ferai retentir mes suaves mélodies, rehaussant la couronne de l’olivier d’or, honorant le peuple de Locres l’Epizéphyrienne. Accourez a la tète , o Muses; il ne revient pas chez un peuple inhospitalier ou étranger aux belles choses, mais sage et valeureux. Ni le fauve re- nard, ni les lions rugissants ne pourraient échanger leur nature et leurs mœurs. --....---

70 OAI’MDIONIKAI. EIAOE IA’. ATHEIAAMQ nonne snizmrpin IIAIAl 11mm.

(X 1:9 o (a a) a’.) T èv ’OÀuchtovtxow âvdyvtoté par. ’Apxeorpcirou «airiez «de; 9998; êta; yéypamrai l. [une 7&9 du?) pâle; ôqasr’hov ém- Às’latti’. ’Q Moîc’, cillât ou zou. envoi-r49 5 ’AMOeta Atdç, 8908i xspi 3 5 ëpôxerov 415085le ëvuràv éliroient; 3. (’Avrio’rpocpù a’. ’Exaôev 78:9 étaler)»: ô itéva Xpovo: êpbv xaratquve [30108 xpéoç 4. 10 "Open 8è mon". 8wa-ràç ôEeîav Ëmpopqiàv 16mg dv- 8pâiv. NÜv ridâçov êhooope’vav 10 381m fluor xaraxMaasi êe’ov 5; A 3m ce notvèv Àâyov 3 (904v TtGOfLEV ê; xéptv; (’Ernp8èc 1’.) Négast 7&9 ’A’rpéxeta m’hv onprîiv Zetpupimv, pétai. vé captai Kantôna 15 and pilum: "A91K. Tpdrrs 8è Ktîxvsta mixa mi ûns’pëtov 9.0 ’HpaxÀs’ot 7 ’ trônant: 8’ Ëv ’OÀuiL-trté8i. vmiïiv ’04 espéra) XÉPW ’Aynct80qtoç, du; ’Axileî Hdrpoxkoç 3. 20 figuiers 82’ ne ouvr’ à art-ë «est nsÀwptov ÔptLuG’flt ichor; avàp 6505 sin «alains; 9. (2 se o a il (3’) ’Arrovov 8’ 30:61»: zappa no’üpot TIVEÇ, ËpyœvI 1:98 «sinonI ptôrq)a que; m.

LES OLYMPIQUES. 7l ODE Xi. A AGÉSIDAME

DE LOCBES ÉPIZÉPHYRIENNE,

VAINQUEUR AU PUGILAT.

( strophe I.) Dites-moi dans que! repli de mon aine est gravé le souvenir du vainqueur olympique fils d’Archestrate. Je lui devais un doux hymne, et je l’ai oublié. 0 Muse, et toi, Vérité, fille de Jupiter, étendez la main , éloignez de moi le reproche d’avoir trompé un hors par mes mensonges. ( Antistrophe I.)

Le long temps qui s’est écoulé me fait honte d’une si vieille dette. Mais je puis en acquittant l’usure imposer silence à la censure amère. Comment les flots de ma poésie vont-ils inonder les cailloux amoncelés près de moi? Comment payer à tous dans mes vers un tribut agréable? (Épode r.)

L’Equité règne dans la viue des Locrieus Epizéphyriens, Calliope et mais aux armes d’airain sont l’objet de sieur culte. Dans le combat, Cycnos fit tourner le dos même au robuste Hercule; vainqueur au pugilat dans les fetas d’olympie , qu’Agésidame rende grâce a llas , comme Patrocle a Achille. L’homme qui échauffe un cœur né pour la vertu peut, avec l’aide d’un dieu, le pousser au faite de la gloire. (Strophe Il.)

Il est petit le nombre de ceux qui ont obtenu sans effort un triom- phe qui donne plus d’éclat à la vie que mille aunes exploits. Les lois

72 0ATMHIONIKAI lA’. ’Ayôva 8’ êEaipe-rov niaisai Gitane; (39cm Ante l, 8V âpxaûp usina-ri 1:89 Hélas»: 30 25 pin ’Hpaxhéoç émincera, Étui Hoasi80îviov flip" Ksr’wrov distinction, (’Av-ndrpoçr) 3’.) REIÇVE 8’ Eüpmv, â): Aûys’av Mrpiov às’xovô’ êxcbv 9100M intégôiov 35 30 1:90îccotvo 3. Ao’xuatci. à 8oxeûoaiç 61:8 Khmvav 8éme: and xsivouç ’H9axÀé’qç êqa’ 6883 3, du «9660: noté ’l’i9ûv0tov 1.0 Ëne90av du? «par?» uuxoîç fluent ’AÀL80;

(’Errtpôàç 3’.) Malien; t ôteeptaloi. Kal 98v Esvamîrotç 35 ’Erreiôiv ficelles: 87men a?) nonàv i8: na19t8a noÀux’rÉavov 51:8 «:9583 m9i [,5 «layai; ce 0’180î900 9010i»! et: ôxsràv du; Kotcav édw néhv 5. Nain: 8è xpsooévtov 40 ânoOs’cO’ dm ov 3. Kant xsîvo; à 00Mo; 6611110; 80.601,04 incisons doives-av aîuèv 06x êEe’çuyev 7. 50 (E r 9 o (p à 7’.) ’0 8’ «19 êv filao; fleur: ûov ce 019mm: Min se «ânon Atàç éboues 45 nib; «0:09.310 Cdôsov 0’000: 3 «0:19: payions 1:59! 8è rufian; ’AÀ-rtv [Av 87’ êv m0498.) 55 8i5’x9we, 18 8è x6304» «580v ionise 869mo Man , ripoient; «690v ’AkpeoÜ (’A v escarper?) 1’.) peut 8038636 àvoîxrwv Odin 1°. Karl miyov K90’vou n90csÏ0éyEaro 11’ «96005 1&9 60 vibvuuvoç, 5;! Oîvéfsaoç âme, 996610 mon? vupoî8t. Tartre; 8’ êv npunoyo’vcp 1;).ch

8rapina 1’ ëEeÀe’noiv uévoq pal-v ripa M0î9at 0158M 65 antidata êtâwpov

LES OLYMPIQUES; XI. 13 de Jupiter me pressent de chanter le combat sublime institué par le vaillant Hercule près de l’antique tombeau de Pélops, quand il eut immolé le fils de. Neptune , le brave oléates, N in u (antistrophe Il.)

et qu’il eut égorgé Eurytos, pour arracher a l’orgueilleux Augias le salaire promis à son labeur. Hercule les attendait dans un bois voisin de Cléone et les renversa sur la route; il vengeait l’armée de Tirynthe que jadis ils avaient massacrée dans des embûches, au milieu des vallons de l’Elide, l " (Épode u.)

ces audacieux enfants de Molione. Bientôt le roi parjure des Epéens vit les murs de son opulente patrie, dévorés par le feu,abattus par le fer , s’engloutir dans un abîme de maux. Nui ne peut échapper à la vengeance d’un plus puissant que soi.’1.ui-méme , l’insensé, se pré- senta au héros après la prise de sa ville, et n’évita pas une mort terrible.(Strophe l HI.) Le valeureux fils de Jupiter rassemble à Pise-tous ses guerriers et tout le butin; il trace a son père tout-puissant une enceinte sacrée ; dans un lieu découvert, il sépare l’Altis par une muraille, et veut que les plaines qui l’environnent reçoivent les tables du festin , honorant le fleuve Alphée

(Antistrophe HI.) .

comme l’un des douze grands dieux. Il donna a la colline le nom de Cronos; obscure jusqu’alors sous le règne d’Œnomaos, elle était sans cesse battue par les orages. A cette solennité première assistaient les Parques , et l’unique et sur témoin de la vérité,

74 OAWBIONIKAI IN .

( ’E 1! (p a à c 7’. ) Xpôvoç L Tà 8è caqué; à)»: râpa) scarifia", 61m rèw noÀépLow 866w àxpôôwa Stelùv En: mû navruempïê’ 8mn; Égal 70 Ec-maev Eoprâw du ÎOÀupnpdôt 1:96:10; vtxaqaopîawi ce. 60 Tfç 8’). «maivmv î ËÀŒXE flécpavw . pipeau, nooïv 15 mû. &ppa’tl, I àyo’wwv à: 8650; fiépavoq èËXoç, E9719 xCOeÀo’w 2; . (E 1: p o ç à 6’.) Eurêka pèv âpvfctaucev eôôùv to’vov 65 inouï æpé’ nov mû; ô Amuyxlou Oîwvôç xev 8è Ml’ôs’aôsv crpmràv 946w»: 3 ’ ô 8è mile; xuôm’vow ’Exepnç Teyéaw ’ 80 Aâpuxloç 8’ 39595 nuyyâç a»; 4 .Tipuvôa vaiœv 1:61!» ’ &v’ ïunotcl. 8è tëfrpacw ., (’Avtmrpotpù 5’.) 70 (in?) Mav’rwéaç 2mm; ôhpoôiou’ ânon: (bfa’w’rœ and: axonôv - 85 pâ’xoç 8’ Evzxeuç gâtas 1:55:qu XÉPŒ xuxÂo’Jcatç fmèp âm’wtow 5, mû. wypaxia Oôpuôov wapaîôuîe péyav 6. ’Ev 8’ Ëcmpov

è’qahîev eôtômôoç 90 75 saliva; êponbv (pub; 7. (’Empôèc 6’.) , ’Aeîêsxo 8è 33v régna; «panada; Galion; ’ràv Êyxu’mtov 0’111?! rpo’rov a. 191413; 8è npméeatç ËTNËyÆVOI. mi wv,ê1rœwy.(av ’ .apw vingt, âyzeo’mou 9, xsÂaôno’ôgLeôa ppovràv 80 mu ruonakayov pfloç ÔPGLX’tUTEOU Alo’ç, Ëv &fiavu xpâret 011’0va upauvôv 019496101 l0. Xhôôo’qt 8è poïfiè 7:92); xélcqu dww’tîal ysÀa’mv, 100 (E 1p o ç h 5’.) 85 72: n49 cuide;. a Acpxa; A. 749m4) , pas, çaîvev n

LES OLYMPIQUE. Il. 75 (Épode III.) le Temps. c’est lui qui, poursuivant son cours, nous a appris comment Hercule partagea les prémices et consacra aux dieux les dépouilles de la guerre , comment il fonds avec les victoires de la première olympiade la feta quinquennale. Qui donc mérita la cou- ronne nouvelle par la vigueur de son bras , par la vitesse de ses pieds ou (de son char î qui sut, par sa valeur, conquérir dans la lice une noble gloire? f p . (strophe 1V.) v Celui qui fut vainqueur au stade , et dont les pieds fournirent une course rapide , fut OEonos, fils de Licymnics; il était venu de Midée avec une troupe de guerriers; à la lutte , Echémos illustra Tégée; Doryclos , habitant de Tirynthe, remporta le prix du pugilat; a la coursedesquadriges, I * l ’ i .I . (Antistroplze I7.) q ce fut semoa de laminée, un aman; munster mon le but de son javelot; Enlace, brandissant le disque de sa main , le lança à travers l’espace, plus loin que bus ses rivaux , et ses compagnons lirait éclater de bruyantes acclamations. Le beau visage de la Lune éclaira le soir de son aimable lumière. (Épode 1V.) La vaste enceinte retentissait de la joie des banquets et des chants de triomphe. Fidèles à ces antiques usages , nous célébrerons, dans un hymne qui doit son nom à une glorieuse victoire , et le tonnerre et les traitshenflammés grondant dans la main de Jupiter, et la fou- dre étincelante, emblème du souverain pouvoir. A la flûte se ma- rieront les accents harmonieux de la poésie (Strophe V.) qui s’éleva si tard près des nobles eaux de Dircé; mais comme cet

74 OAI’MIIIONIKAI IA’.

( ’E 1: a)?» à c ) Xpo’voç l. To 8è cepevèç il)»: 116900) auréçpqçev, 8ms 181v fidéisme 866w àxpo’ewa 815M)»; leur; and «91:41:1an 8mn; aga Ëoraaev êoprràw crin ’Olupntnæt 1:96:05 vumçopiouaî ce. 60 th 8h «craint» l Élu-As fléçavov pipes-ct, noctv ce mû. affluant, A ’ azyme»: Ëv 8650.1 espace taxera E911? neck-3V 2; 4 . (E 1:9 o ç il 8’ Xraôiou uèv àpicceucev zôôùv râvov 65 flouai rpé’ on Truie ô Aixuywiou 03m6; ’ xev 8è Mi8s’aôsv "parmi: êÀaôvow 3 s ô 8è mile; xu8mivow ’EXepoq TeyÉav ’ 80 Aôpuxloç 8’ Équipe ravisa; 1&0; * T ipuvôa mien m’hv s &v’ immun 8è Tétpaaw . . (’AVTtanOqafi 8.) 70 011:8 Mavrwéaç 2311-0; àhpoOiou s ëxov-n (Dpoîcrrœ Élus: exercés: a 85 pâme 8’ Emma; 58m5 «5’194? [époi académie ônèp ânévrmv 5, and connexion Oâpuôov napaæuîe péyav 3. ’Ev 8’ Ëanzpov 90 ëgoÂeEev sômm8oç 75 calcina; êpottîw cpoïoç 7. (’Enqsôôc 8’.) 4 ’Aev’.85-ro 8è 115v repava; cep-maïa; (iodlai; 151v êyxdiwov aux?! rpônov a. ’AprLuk 8è «po-réemç Erreur-won mi vuv, êrrœvuplav 1°:va vixuç âyepdixou 9, xsÀaôncopeôa Bpowàv 80 mi nuondÀauov 6&0; époumonai: Auiç, êv 51mm xpoîru mitions nepowvàv (impôts! m. XÂlôôSca 8è FOX-nô: 11954 zoarium dandin pelât-w, 100 (5 T P ° 4? a 5’.) 18 nap’ eüxle’ï Aigu; Z96"? pl"; CPŒ’VEY n s

LES OLYMPIQUE. xr. 7 5 (Épode HI.) le Temps. c’est lui qui, poursuivant son cours, nous a appris comment Hercule partagea les prémices et consacra aux dieux les dépouilles de la guerre , comment il fonda avec les victoires de la première olympiade la tète quinquennale. Qui donc mérita la cou- ronne nouvelle par la vigueur de son bras , par la vitesse de ses pieds ou [de son char t qui sut , par sa valeur, conquérir dans la lice une noble gloire? j f l i i (strophe 1V.) I Celui qui fut vainqueur au stade , et dont les pieds fournirent une course rapide , fut Œonoe, fils de Licymnios; il était venu de Midée avec une troupe de guerriers; à la lutte , Echémos illustra Tégée; Doryclos, habitant de Tirynthe, remporta le-ptix du pugilat; à la course des quadriges , i v i ’ .I . (Antistroplle 1V.) ce tut Sémos de llanünée, un examinas; Phrastor trappe le but de son javelot; Enicée, brandissant le disque de sa main, le lança à travers l’espace, plus loin que tous ses rivaux , et ses compagnons firent éclater de bruyantes acclamations. Le beau visage de la Lune éclaira le soir de son aimable lumière.

(Épode I V.) La vaste enceinte retentissait de la joie des banquets et des chants de triomphe. Fidèles à ces antiques usages , nous célébrerons, dans un hymne qui doit son nom a une glorieuse victoire , et le tonnerre et les traits enflammés grondant dans la main de Jupiter, et la fou- dre étincelante, emblème du souverain pouvoir. A la flûte se ma- rieront les accents harmonieux de la poésie (Strophe V.) qui s’éleva si tard près des nobles eaux de Diroé; mais comme est

OAI’MIIIONIKAI. 78 mac: [sa EPPOTEAEI IMEPAIQ

AOAIXOA’POMQ.

(2 tu o et.) Manteau, 1rd vaôc ’Ehuôeptoo, :IIËÉPŒV sôpucôsvé’ époi-trôlai, 2612190: Tuxa. v 7&9 êv 1:6th xu6epvôv1at l 90:11 vüsç, êv xépcqa ce Ratqrqpot «clapet 5 xo’zyopat poulapôpot. A175 au âvôpü’w «aux Éva), et: 8’ «a iroko) 681] gaminons reî- pvowou x.qu ovr’ 9m65; 2s (’Avne’tpocp-r’i.) l 01’415on 8’ mi qui: TtÇ êmxôovimv to matin époi «Faim incisive; 5399 Wh: 3 - 115v 8è pellovroiv remîqùœvrm cppa8ai t. 10 nom 8’ o’wÜpo’motc 7:1sz wdipav Ëneo’sv, fis-Irak" pt» si me, et 8’ dvmpaîç l 5 âvrtxôpoav-rsç (du; êcÀàv [tafia figaro; s’v papi?) nsôoîpsulmv mon? 5. ( ’E a: q) 8 6 ç. ) Yîè (DtMvo 0;, fini. ml Ted xsv, Ëvôouoîxaç 1’ fléau-ME), «refléta,» nap’ émia; au 15 Judith: «and. xœrsqaukkoponos 1:08iiîv 5, si in); créole o’wnu’wapa Kvœrïtw; 6’ drupes nérpaç. NUv 8’ ’OÀuiL-rrtqt mecpavœoo’zpsvoç 25 mi 8l; êx Huôâ’woç ’Iceuoî 7’, ’E7pyôrshç, 059513: Nuwpîv lampa: BŒG’TG’CEIÇ , ÔlMÀE’wV nap’ ci» xsiouç àpoôpatç 8.

LES OLYMPIQUES. 79 ODE XII. A ERGOTÈLE D’HIMÈRE,

VAINQUEUR A LA GRANDE COURSE.

( strophe. ) Je t’implore, fille de Jupiter Libérateur; veille sur la puissante Hic mère, o FortuneZœnservatriœ. c’est toi qui diriges sur les flots les vaisseaux rapides , et sur terre les guerres impétueuses et les conseils des assemblées. Souvent au ciel, d’autres fois dans l’abîme, les espé- rances des hommes flottent sur une mer de mensonges; (Antislrophe. ) jamais aucun d’eux ne reçut des immortels un présage certain de l’avenir; leur esprit aveugle ne voit point ce qui sera. Mille accidents trompent leur attente , loin de leur apporter la joie , taudis que d’au- tres, jouet d’horribles tempétes,échangeut en un moment la souf- france pour une immense félicité. (Épode-) Fils de Philanor , comme le coq qui combat sous un toit, tu aurais va la vigueur de les pieds se flétrir sans gloire au foyer domestique , si la sédition et la discorde ne t’avaient banni de Cnosse tu patrie. Aujourd’hui , Ergolèle, couronné à Olympie, deux fois vainqueur à Némée et dans l’isthme, tu illustres les bains tièdes des Nymphes, et tu vis dans des champs dont tu es le mettre.

80 OATMIHONIKAL

EIAOZ Il". EENOIDQNTI KOPINGIQ

ZTAAIOAPOMQ KAI IŒNTAGAQ.

(21:9 otp-ù a’.) Tptçoluumovixuv ênurvéœv oÏxov diapo»! o’unoîç, Eivotct 8è 0e sium-ru, «pâmoison 18v ôl6lotv Êôpwtlov 1, ’laôpiou npo’eupov Hotet8îvoç 2, dylao’xouïov. ’Ev fi 189 Eôvopia vain, me pintai se, fidôpov relions écoulée, Ain ml ôpôrponoç Eipoîva, rapiat àv8pnîct ulcérera, 10 1966m: naî8eç eôëoülou Séparer; (àvnotpop’à a’.) êôe’lovn 8’ àls’Eew 10 559w, xo’pou putréfia Opaeôguôov. ’Exœ scellai se opus-ut, râpa si p.0; sûesïa vlan-ca ôpvôsr léyerv. i5 ’Apotxov 8è 19641Œl 1:8 ouyysvèç 500; 34?”. ’Yupw 85’, raide; ’Alaîra 4, mllâ (sèv Vixaqaôpov âylaiaw ÔRŒGŒV 15 dînât: &PE’IŒÏÇ àuspelôévswv 5 tapai; Ev déflore, 20 ne à 8’ êv impacte àv8pëiv (Éclat:

( ’E1np8 à c 1’. j ’Ïlpou. noluévôsjsot éploie oopicpaô’. "Arum 8’ sb- po’vroç Ëpyov 5. Tel Atœvocou RÔÛEV êEe’tpavev 25 «in poulots-ait épies: 8tûupép6o) 7; 20 si; 7&9 insère êv ëVTEo’GW p. 190., à 056v vaoicw oiowâîv [Scellés 8(8op.ov Entonx’ 3; ’Ev 8è Maïa” â861rvooç, 3o ëv 8’ mon: àvfleî vécu: câlina: sinuions âvôpôiv.

LES manquas. 8l ODE xm, A XÉNOPHON DE .CORINTHE,

VAINQUEUR A LA COURSE DU STADE ET AU PENTATHLE.

(Strophe I.) En célébrant une maison trois fois victorieuse à Olympie, bien- veillante envers les citoyens, empressée auprès des étrangers , je répandrai la gloire de l’heureuse Corinthe, vestibule de Neptune Isth- mien, mère d’une florissante jeunesse. Dans ses murs habitent En. nomie et ses sœurs, le ferme appui des cités, la Justice , et la Paix campagne de la Justice: blondes tilles de la sage Thémis, elles dis- pensent la richesse aux mortels; (Antistroyhe l.) elles se plaisent a repousser l’insolence , audacieuse mère de l’En- vie. J’ai de grandes choses à dire , et une noble franchise anime ma langue. Nul ne peut cacher son naturel. Fils d’Alétès, elles vous ont donné bien souvent les joies de la victoire remportée dans [les saintes luttes par de sublimes vertus ; souvent elles ont fait germer dans vos cœurs (Épode I.) d’autiques inventions, les Heures aux guirlandes fleuries. Toute œuvre appartient a l’inventeur. n’où sont venues les fetas de Bacchus, et le dithyrambe, et le bœuf prix du vainqueur? Qui a donné aux rênes des coursiers une juste mesure? Qui a placé sur les temples des dieux la double figuredu roi des oiseaux? Dans Corinthe fleuris- sent et la Museà la douce voix , et Mars entouré des lances meur- trières de jeunes guerriers.

82 OAÏMIIIONIKAI IF.

(X T P ° ? fi F.) T3016 :39?) àvoïcaœv 25 0Àupan’ozç, âçeo’vmoç Ëneccw I 35 yévozo Zpdvov ânonna, Z56 mini), mi 16v8: Àaèv âÊÀaËîi vélum; EIVOÇŒVTDÇ :13qu: ôaïyovoç o pov ’ 862m ôé et 2 cescpdvœv éyxcôpaov :segLo’v, 16v 011:: 1re- ôimv En. Hicaç, [.0 30 nevroîôhp aga craôïou Vtxôv 896w»! ’ âv-raôo’lncrsv 15v o’wùp 0m15: 051:0» u; nçôrapov. (’Avnarpocpù fifi) A60 8’ aÔ-rèv Ëpsuhw «Mm: ceMvœv 3 êv ’Icômoîôeco’w (pave’ww Néped 1’ 06x. o’wuëoeî ’ 35 1:01:95): 8è esca-aloi? Ën’ ’AÀçpeoîî êee’Opoww ouï-fla n°8631! àvaîxurm fi [Iveoî 1’ 5st flonflon npàv SIGÔÀOU 0’ âMq) dgqf âvl, ynvo’: 71’ oî 5o würo’Ü Xpavaaîç êv ’Aôoîvauct :pïaz 3970: noôapxàç âpépa fixe minus-Ë 341.91 néper"; 5, 55 ( ’Enq) 8 à ç 3’.) 40 ÏEÂMH’W 8’ Engin; 5’ êv 8’ âpçtflom llmtôâvoç : reôpoîcw 7 Utotoôtôpcp du 1:00:91 yaxpârepat Tcvaq 0’ Équovr’ ’Eplflfpig) 1’ 01018111 5. 60 "061m 1’ êv As) oîcw &meaôaau âôê 16 rot: Ëv fiance 9, ônpiopm noMcw 45 1:59). 131’105: xalôv 1°, à; p.80; aaqaèç oôx av cîôeinv M15"! novu’à’v xyéçœv âprepôv.

(2 19 o «a à 73) ’Emwv. 8’ êv Exécrq» * A :pov". No’iicav. 8è xaupbç âpre-:0: la. E760 8è ïôtoç ëv xowÇ) arahîç l3 470 50 pîrrïv te yapôœv naÂawo’vwv noîeyôv 1’ êv il in; âpemîcw où xpeüaoy.’ Erg? Kopivoq), Zlcuqaov l4 pèv mxvümov «dépota à): 056v, au! rèv 1:41:92): abria Mrîômw espévav yépov cinq, volt «(huma ’Apyoî and «ponûotç.

LES OLYMPIQUES. X11]. 83 (Strophe Il!) Auguste Jupiter, souverain dieu qui’règnes au loin sur Olympie, ne regarde jamais ces hymnes d’un œil d’envie; donne le bonheur à ce peuple , et maintiens le souffle de l’heureuse fortune de Xénophon; accueille la pompe solennelle des couronnes, cette pompe qu’il ramène des plaines de Pise, vainqueur au pentathle et dans la course’ du stade ; jamais aucun mortel avant lui n’obtint semblable triomphe. (Anttstrophe Il.) ’ Deux couronnes d’ache ceignirent son front, lorsqu’il parut aux fêtes de l’lsthme; Némée ne lui est pas ennemie; près des eaux de l’Alphée s’élève un monument qui rappelle la vitesse de son père Thes- salos; à Pytho, un même soleil fut témoin de sa victoire au stade et à la double course , et le même mois, dans la rude Athènes, le jour consacré aux courses plaça autour .de sa chevelure le prix de trois magnifiques triomphes ; . (Epode Il.) aux fêtes nellotiques, il fut couronné sept fois; dans les solennités de l’Isthme où règne Neptune, des hymnes respectés du temps chan- tèrent son père Ptéodore, et Terpsias , et Eritime. Tant de triomphes vous ont illustrés à Delphes et dans la foret du lion, que je défie au- cun vainqueur d’égaler le nombre de vos succès, car je ne saurais compter les cailloux de la mer. (strophe tu.) Chaque chose a sa mesure. Connaître l’occasion est un bien pré- cieux. Pour moi qui chante les louanges d’un seul héros quand toute la cité est fière, si je célèbre la sagesse d’anciens hommes et des vertus héroïques dans les combats, je ne mentirai pas au sujet de Corinthe; je rappellerai sisyphe, semblable a un dieu par sa profonde prudence, et Médée, qui se choisit un époux contre la volonté de son père , et sauva le navire Argo avec ses nautoniers.

84 OAI’MIJIONIKAI H”. V. l

(’Avtto’rpopù 7’.) 55 Ta: 8è xainor’Êv âÀxèzil 1:9?) Aapôivou rstxéoiv êôo’xnoav ln’ àpço’fipu pâlît! régnais rÉÀoç 2, ’ ’ ’ 80 roi pis yévu (film oint ’Arpéoç A ’ ’ ’ ÏEÀa’vow xOuL’Çovrec, et 6’ (21:6 RâlL’lEŒV r . l , - 60 sipyovuç ’ ëx Auxiaç 8è FMUxov 90031:0: rpôgLsov

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Héyacov Célia: 1:00éonxpouvoîc irradies, i " 90 65 1:in 75’ aï ypocoîprruxa x06 a [clives nanar; fiveyx’ ’ ÊE ôveipou à aôrixa il; 51:0:9’ (primas 8" - EÜSEiç, Aloliôa 91:00:53; on" piÀtpov 168’ imam Sénat», 95 mi AajLozicp vw 660w raüpov &pyâvtot mugi. 5 Beîîm. u

(E 1’ p o 4p à 6’.) 70 xvdiooovriKuuvawiç oî napOs’vo; Tricot ainsi»:êv (ippva roc 1118029: ’ o’wù 8’ ênâ’h’ 6901;) 1:081’. Hapxstpevov 8è ouÀÂaGàw râpez, 31W 039ml gadin-w d’ojLevoç sûpev, 75 ôeî,sv a Kotpowiôqr «Sion valserait: «poiypmoç, dag 1’ âvà floue?) Ouï: ’ 105 KOITÉEŒTO vôxr’ âne xsivou XP’IÎO’IOÇ fi En; si oî me Z-qvôç ÈYXGDŒPNSVOU mark Énopsv 1 10 (livrtotpoqrh 6’.) Suuucippovot 1912ch 7. ’Ew-iwup 8’ à: répara messes! 80 xekficarô 91v, 310w 8’ sûpucOsvaî xapraiiroô’ «659611 l’euro a), Gina elit-tria: (opina 566m; ’AOoîvq. x :5 To47. 0:63» uvaux irai du: fiap’ 39mn un impôt 0- 7 niôa xoôcpav mien: 8. H101 atoll ô scalp-:595): ôppLotivœv as BtÀÂspcupâwuç , 120 85 péppaxov «pub :sivwv duel ys’vut,

LES OLYMPIQUES. XI". .5 (Antistrophe HI.) Jadis aussi on les vit en armes, au pied des remparts de Dardanos, pattus entre les deux camps , décider le sort des batailles. Les uns, avec la race chérie d’Atrée , redemandaient Hélène; les autres les repoussaient. Venu de la Lycie, Glaucos faisait trembler les Grecs. Il se glorifiait devant eux du trône que possédait son père dans la ville de Pireue , de son vaste héritage et de son palais; (Épode HI.) autrefois son pers, près des sources de sa patrie, brûlant de dompter Pégase , fils de la Gorgone hérissée de serpents, avait longtemps soufc fert, avant que la vierge Pallas lui eût apporté un frein d’or: il eut un songe que suivit de près la vérité; la déesse lui dit : a Tu dors, roi Ils - d’isoler reçois ce présent qui rend les coursiers dociles, et, sacrifiant a un taureau d’une éclatante blancheur, offre-le à Neptune ton père. i. v ( Strophe I V. ) il lui sembla que, pendant son sommeil, au milieu de l’obscurité, la déesse a la noire égide lui adressait ces mots; et il se leva en sur- saut. ll saisit le frein merveilleux qui se trouvait près de lui; puis , rempli de joie, il alla trouver le devin de la contrée, et raconta au fils de Cœranos comment, docile a ses conseils, il s’était endormi pen- dant la nuit sur l’autel de la déesse, et comment la tille de Jupiter qui lance la foudre lui avait apporté elle-même ( Antislrophe 1V. ) l’or qui dompte la fierté des coursiers. Le devin lui ordonna d’obéir sans retard au songe, d’immoler d’abord un taureau au dieu puissant qui embrasse la terre, et d’élever ensuite un autel a Minerve Équestre. Le pouvoir des dieux accomplit en se jouant ce que nous proclamons impossible , ce que nous n’osons espérer. Le robuste Bellérophon s’é- lance , presse doucement le frein autour de la bouche de Pégase, et saisit k

8 6 OAYMIIIONIKAI lI’ ’. (’Empôôç 8’.)

inca»: ’i:1590’5v1” a’waGà; 8’ 5508; 5’v61r7ltu [cheikh ËfiutEEV H En 85 statu? mi 1:01’ ’AjLaCovi8œv aîôs’poç kilePâÇ du?) xo’Àrroov êpvîpou 125 10561av titillant yuvatxsîov 619a16v, 90 ml. Xt’jmtpav 1:59 chrémeau tu). Zolüjsouç Ëneçvev. a Atacœ’rro’tcouai et p.690v Ëyo’) ’ h 130 18v 8’ êv Oûlôjsmp (sénat Zvjvbç âanÎdt 85xov1at 2. (ET P 03”) EÏ) ’Egsè 8’ 580i») sixo’v-rmv . î5v1a êôjLÊOV m1981 axonàv ou X934 95 1è «and: page! xa91ôv5w x59oîv 3. Mois-ou: 7819 àyXoLoO 6m; En»; ’0Àtyou0i8awtv 1’5 av 5’1:ixou90ç ’Io-Otsoi. 1d 1’ Ëv Nattier 4. 11016919 8’ guet 01’360) (pavép’ 8096’, âkaôy’jç 15’ 9.0: 11.0 5209m; ênéooswtêE-Ijxowcîxt 8h cils-1101594005»; 100 âôüflmcooç pas xdpuxoç 56108 b. (’Av1tcr1pocpv) s’.) T8 8’ ’OÀuwrioj aû1iïw Ëorxev i811 réputes 15151601:- 18 8’ êo’oônsva 161’ 5 au: gouinv GGÇÉÇ ’ , vît! 8’ atonal p.5’V, 5’v 0583 vs prix! 105 15’Âoc’ si 8è 8ou’y.(ov yeve’ôhoç ê’91rot, Ai 10’81” ’Evualim 1’ Êxôo’wopsv 119doo’5w. Tôt 8’ 5’: v 89966 "apivore-in; 7 15" 5’v 1975i 0’ 866m mi Ëv 96611:, 86a 1’ ’A9xà; &vâaoœv . ua9w9’âo’5t Amadou [incube diva?"

(’Empôàq 5’.) Hékhvoî 1s mi 2mm)»: mi Méyu9’ Maman 1’ 5859m5; fluo: 3, l l0 à 1’ ’EÀeuoiç Mû. kum98. Ma9aeo’w 9, 101i 0’ in? Aïwaç ûibtlôçou xàÀÂi-rvlou’vm «61:5; l0, â 1’ EÜGota ". Karl «son and ’EÂM8’ 56913651; êpsuviîw néooov’ il du; i8z’p.sv 12. ’Avot, xoôtpotcw ixvsüoat maiv ’3’ H5 ZsÜ 15’158, «i883 " 8t8ov. ml. 1679W 15m5») yluxsîav.

LES OLYMPIQUES. XI". ’ 87 (Épode I V. )

le coursier ailé; il s’assied sur son dos et fait retentir en dansant son armure d’airain. Avec lui , lançant ses flèches des solitudes gla- cées de l’air,il extermina une armée de femmes, les Amazones qui portent l’arc , et la chimère qui soufflait le feu , et les Solymos. Je ne parlerai point de sa mort; mais les étables antiques de Jupiter reçu- rent Pégase dans l’olympe. ( strophe V.) il ne faut pas que mon bras vigoureux lance tous ses traits droit au delà du but. Je suis venu, obéissant à mon cœur, pour me joindre aux Muses aux trônes éclatants, et chanter les exploits des Oligéthides dans l’isthme et a Némée. Je proclamerai tout en peu de mots,et j’aurai pour témoin cette douce voix du héraut sincère , qu’un serment lie à la vérité , et qui retentit soixante fois pour eux dans les deux lices. (Antistrophe V.) J’ai déjà rappelé leurs triomphes dans Olympie; je dirai plus tard leurs nouveaux succès; aujourd’hui j’en ai l’espoir, mais la tin dépend d’un dieu; que la fortune de leur race se montre , et nous laisserons agir Jupiter et Mars. Combien de couronnes ils ont conquises sur le sommet du Parnasse , et dans Argos, et dans Thèbes! Combien de victoires attesteront et l’auguste autel de Jupiter Lycéen , qui s’élève-

dans l’Arcadie , (Épode V. ) et Pellène et sicyone , etMégare , et l’enceinte sacrée des Eacides , et Éleusis , et l’opuleute Marathon , et les riches cités que domine le superbe Etna, et l’Eubéei interroge la Grèce entière, elle te mon- trera plus de couronnes que l’œil ne peut en saisir. Puissant dieu, fais Qu’ils traversent la vie d’un pied léger ; Jupiter , toi qui accomplis les Vœux des hommes , donne-leur , avec le respect des autres, une largP part de bonheur.

88 marmonna

ElAOË lA’.

AÂQHIXQ OPXOMENIQ

IlAlAl ETAAIEI. -* (2 r p o 91) 4’.) Kaçwfœv ôôo’zrœv laxoîcav du valût: xaninœlov 189w, a) Âmap’â: âoiôtpov. flacûetm Kim-n; ’Opzopevoü, nahlyôvœv Mquv êniaxomt, xkîh’, haï auxopm. Zùv 511w» 7è? u’ 1! agami aux! ra: yÀuxs’u yiyvmu mina. Bpmîç, aï coç6;,!eî xaMç, d tu 3:71:13: âwîp. 10 OÛôè 7&9 6:6; a: vâv Xapl’rœv drap nonpavioww x0900; 051: «Saint; 611M flânant rapiat 10 ë yuw à: a?) wifi, lpuoôtoEov figent napâ 15 Éden»: ’A-tt va 0 6vouç, dévaov aÉÊoVfl «un»: ’OÀupnrfow rtpév. (z 79 o 9 à 3’.) 10 nôrvf ’AyÀaÎa çüncipolm’ 1’ Eôçpoavîva, 055v xPa-rfmu 20 l5 naîêeç, 31:06:00; yévau, enlia ce "" ’ êpuclpohce, îôoîaa râvôe m’épw br’ eôpœveî 14mg xoüqm fitGâ’wra ’ Auôiq) 8’ ’ACG’YRLXOV êv 1961:9 25 KV ce palému; 2 deiôœv ËpoÀov, oôvax’ ’OÀupmo’vmoç à Mwosh 20 6:5 gnan. Mshvotuxéa vüv 8651m (l’apceçâvaç Elôs’, ’Axoî, natpï nm (pipow’ âne- MW, 3o Khüôapov ôcpp’ îôoîc’ uîôv drag 811 et vin mûron: 1m? 3686501) niera; ifleçdvœac xuêlpwv défia»; mepoîcv. 3 xaîuv. 35 m.-

LES OLYMPIQUES. l 89 ODE XlV. A ASOPIQUE D’ORCHOMÈNE,

VAINQUEUR AU STADE w . (Strophe I. ) Vous qui habitez une contrée fière (le ses coursiers et qu’arrcsent les eaux du Céphise , o Grâces , reines fameuses de la brillante Orche- mène , protectrices des antiques Minyens , écoutez-moi , je vous adresse mes vœux. c’est vous qui donnez aux mortels tous les plai- sirs et tous les biens, sagesse , beauté , gloire. Les dieux mêmes, sans les Grâces augustes , ne dirigent ni chœurs ni banquets; dispensatri- ces supremes dans le ciel . assises sur des trônes auprès d’A pollon Py- thien à l’arc d’or , elles rendent hommage au pouvoir éternel du mai-

tre de l’olympe. ( Strophe Il.) Vénérable Aglaé, et toi, Euphrosyne, amie des chants, filles du plus puissant des dieux, exaucez mes prières; toi, Thalie , qui chéris les boëtes, regarde avec bonté cette pompe qui s’avance légère dans la joie du triomphe; je suis venu pour célébrer Asopique par mes chants et sur le mode Lydîen, puisque, grâce à toi, la cité des Hinyens est victorieuse à Olympie. Va maintenant, Écho, aux sombres murs de Proserpine, porter à son père une glorieuse nouvelle; vois Cléodame, et dis-lui que son fils, dans les vallons de l’illustre Pise, a couronne son jeune front de la palme des luttes magnifiques.

--.o.--.

NOTES.

Ces notes sont tirées, pour la plus grande partie, du savant com- mentaire de Bœckh , dont j’ai presque toujours suivi l’interprétation. J’ai aussi beaucoup emprunté à Heyne , et n’ai pas consulté sans fruit les volumineuses remarques de Tare]. Un petit nombre de notes seu- lement m’appartient. Le reste n’est qu’un résumé des principaux commentateurs. - Page 6.-1. ’Apmov pli! ôôœp x. r. À. ne même, Olympiques, HI , 42 : El. 6’ épia-min pàv û’ôœp, maboul 8è muai): «Romanov. Le sens général des sept premiers vers est celui-ci : n De même que l’eau est la meilleure des choses, que l’or est le plus précieux des biens, de même aussi les jeux d’olympie sont les plus magnifiques de tous les jeux. n Il ne faut pas croire que cette sentence : ’Aptflov ph camp , soit empruntée aux idées cosmogoniques des anciens; le membre de phrase qui suit, à 6è xpuoôç x. r. A. ne permet pas cette interprétation. Pindare dit simplement que l’eau est la meilleure des choses, parce qu’elle est «le toutes la plus nécessaire, et que sans elle on ne saurait vivre. On peut s’en convaincre par le passage suivant d’Aristoœ, Rhétorique, l, 7 : Rai 1:6 mavtdvrepov 1:06 édifiai) (WÏKOV), otov 19006: otôfipou. . . . aux». 6’: rponov sa &çOovov roii nandou, 6:; il 19-7101; ûrrspéxev 605v ÂÉYETGI, ’Aptorov ph 6809. Voyez en- core Elien, Histoires, I, 32; Plutarque, 11591106 nôupov üôwp à 1:69 motptô’repov, petit traite qui commence par la citation même des mots de Pindaie. Le poète débute donc par l’éloge des jeux Olympi- ques. - 2. ’0 5è xpuo-ôç.... [taxa Mouron. Construisez : "At: 1:69 autops- x vov wwrt , pue-ô; ÉEOXŒ Siemens: fleuron. Le verbe ôtunpe’new se con- struit très-bien avec le génitif .-L’e’pithète peyotva personnifie la ri- chesse : elle rend les hommes superbes; de làon peut lui appliquer à elle-même l’épithète de superbe. ... 3. ’EPfiP-G: ôt’ «mon. ’Epfipaç , épithète perpétuelle de l’air

NOTES. ’ ’ ’ 9l chez les anciens. ne même, Olympiques , x11! , sa : N°190: W ana xôinmv épinas). On voit aussi dans Horace camus aer. - 4. ’Otupntaç , pour ’OÀuumaiwü à’fëvoç. - Aôôâootuv, pour m’a- ôâcwpev. -Au vers suivant, son se rapporte à ’Otuuntaç. .. 5. ’OOev à nomma-0;... ’ls’pwvoç écrin. ’Apprfio’tnsrou, a ici le sens de objtcitur , offundilur, sese insinual. Heyne compare avec rai- son, quoique l’exemple ne soit pas de tout point semblable, Homère. Iliade, x, 535 :àpçt miam oust-ra pana. ---Ot copal, nous aurons souvent occasion de le remarquer ,Iveut presque toujours dire , dam Pindare, les poëles; de même quelquefois ot minai. Ici , il doit s’entendre à la fois du poète lui-même et des jeunes gens qui formaient le chœur. - Devant ulaôeîv, sous-entendez aigu-Remarquez le changement de cas, remisant ooçrîw, et txouévwçw’est la prépositlon une, musentendue, qui explique et justifie l’accusatif: dm: CM houhou: xùntôeîv. .. 6. espwrtîov 8:, impétrer. flânoit , qui manie , qui lient un scapin juste. Comparez Olympiques, V], 93 : Tàv ’Ie’ptov xafiapq’r azimut ôténwv. .. 7. Ape’mov tv Miro. Remarquez encore le changement de construction même amanites-au , qui est assez familier à notre poète, et dont ou trouve encore de nombreux exemples, même chez les pro- sateurs. - Kopupàç âpnâv. La même expression se retrouve, Ne- méennes, l, I5. Il cueille le sommet (c. a d. lafleur) de toutes les vertus, pour dire, il possède toutes les vertus. - s. 0h... rpa’qretav. ont , qualia . quemadmodum. De même , Fragments, l7! :

Kenpômwt votre: xp’trnîç tspaîow àorôaîç, du nuirons: han nomth mon aùôâewa 1610m - flapi, frequenler. -]Icti(ew se dit très-bien du chant ou de la poésie. - 9. une: Awptaw... renom. Il faut bien remarquer, une fois pour toutes, et toujours se rappeler, que ces phrases z prends la lyre, commence les accords, etc, qui sont devenues des lieux communs chez les poètes lyriques modernes , avaient une signification réelle dans les odes de Piudsre, que l’on chantait avec accompagnement des instruments. L’accompagnement de la lyre devait commencer seule- ment ici. - to. Et ri sur... çpowtc’w. Kim, la gloire , sens fréquent chez

Pindare.-92 PhéréniceNOTES. est le nom du coursier d’Biéron qui avait rem- porté la victoire. --iï’1réenxs vôov Y).UXUTa’-TŒIÇ opowîcrw , absolument comme s’il y avait (airée-axa vétp vinifiai-ra; cppov-riôuç. - il. Kpoirsi 6è 390311.15: ôsauôrav, il a fait vaincre son maître , m. a m. il a mêle son maître à la victoire. A propos de ces mots d’Homère , XOVi’flo’l rowing, Eustathe fait la remarque suivante : ’la-réov ou Ilivôapoç (niée-a; vira [LÏYVUGÛŒL lève: ré Vixq’w mi. ému: uiywcôn rà épyaîzeailm, ami 5155m TOLÆÜTŒ. Page 8. - 1. Adrian... anomie. Oî désigne le roi de Syracuse.- ’A’notxia naonoç, I’Elide. -AuôoG. Le père de Pélops, Tantale était roi de Lydie. Ces deux vers ferment la transition pour arriver à l’his- toire de Pélops, et cette histoire n’est pas ici déplacée , si l’on songe que Pindare prend à tâche, dans toutes les pièces adressées à Hiéron, de détourner ce prince de l’orgueil : or l’histoire de Tantale puni pour son orgueil est inséparable de celle de Pélops. - 2. Kaeapoü léântoç. Kaôapôç, pur, clair, c’est-adire brillant. Les dieux, dit-on, mirent dans une chaudière les morceaux du corps de Pélops, quand ils voulurent le rendre à la vie. Ce fut Clotho qui l’en retira : il lui manquait une épaule, qu’avait mangée Cérès; mais à la place il en avait une d’ivoire. Ainsi, le poële parle d’abord comme s’il adoptait cette fable, qu’il va réfuter tout à l’heure. ... 3. 1H empara: teint... ËEŒflüTÜVTL [LÜÜOL a Assurément il y a beaucoup de prodiges véritables, mais on en invente aussi beaucoup»: Telle est l’idée. Construisez : Million ôeômôaluévot intèp îôv 60.010171 lô- 1ov fianaflîwu Çâ’tw àvôpâ’w flonflon; illaôôem. Comparez, Néméennes, VII, ’23 : quaia 8è uléma; «optimisa. uüôotç. -- li. Xzipiç 65’ x. r. A. Comparez, Olympiques, XIV, 5 : ...... En doum yàp rai «repava: mi. rôt YÂVXÉŒ ytyverav. rêva: Bpotoîc.

Xu’ipi; est ici à peu près synonyme de Mois-oz. .- 5. iAus’pou. 8’ inikomoi percept; GOÇCÂTŒTOL Le temps est le plus sur témoin. il détruit l’erreur. -- 6. Meimv vip ail-ria. Heyne explique nain» comme olim , oûôsuia. On pourrait aussi comprendre z Quiconque parle des dieux , soit. en bien , soit en mal , s’expose au blâme; mais on est toujours moins coupable, si l’on ne raconte rien qui ne soit à leur honneur. .. 7. ’Avrla npo-répœv, contrairement aux anciens. Il faut sans doute sonsæntendre ooçâw , bien que npt’nspoi puisse désigner les hommes en général, et non pas seulement en particulier les poëles.

- 8. emmuroit est placé à desseinNOTES. au commencement de93 la phrase, pour faire voir tout de suite l’intention du poète. Ce festin offert aux dieux par Tantale n’était point un repas barbare.-Sipyle , nom d’une montagne et d’une ville de Lydie bâtie sur cette monta- gne; c’est la que régnait Tantale. - (Pilori, épithète épique. - 9. AEVl’épq) 196w, dans un temps postérieur, plus tard. On croit pourtant généralement que Pélops vivait après Ganymède. Pin- dlre dit ici le contraire. - 10. Tmür’ en: vioc, expression admirablement voilée. Le sens de me; est en effet assez facile à établir par les deux passages sui- vants de l’Anthologie, V, cocu, o: Kwptôiatç 8è matait aimée: Kûyrpw intuba ct: w (parfilai-n, nous xpioç élxôpsvoc; et tu, ont, 5 : *oç ph 1&9 milieu; in! 1è xpéoç, slr’ anomaux, ,. mon xüpioç div, pnôè 167w pourboire. - il. ’Awpl hum; Maroc :50th «tapi. Tourte: (écura hué , aquæ apex ou fias, 66m9 disputa): (in, selon l’explication du scholiute. -- au vers suivant, joignez narré-canoit. - 12. ’Aplpt est ici adverbe, et non préposition: à la ronde. - Acétate, frusta. Athénée, qui cite ce passage , lit Barrera , que l’on joint à xpuîw, en expliquant extremltates coi-ports, extranet anus. nous préférons de beaucoup la première leçon. .. 13. flânai-6’ sineîv. Maxâpm rivé, désigne principale- ment Cérès-Clément d’Alexandrie (Pæd. Il) : il vmpipnpyta âm- vfa m9! un îpoÇfiv. - Euripide , Iphigénie en Tauride, 386, se re- fuse également à croire au repas odieux de Tantale. -- le. ’Açtmllal , dama abhorrent. Tel est à peu présumai la valeur de ordonnai, Néméennes, v, 16. - t5. .16er pour mdlaSs.-Kaxayôpoc, accusatif pluriel, pour même De même, Nemdennes, il], 23, (0139610: pour outpôxouç. Page 10. -- l. Katanéulaai péyaw 616ml oint amict?) , nième se!!! que, Pythiques , Il, 26 z Montpôv oûx ùnépstvev 516ml. - 2. mon, par son orgueil. "Ehv (hm ùnéponlov, comme 1’th- ques, il, 30 : ’EEatprrov 9.5 pôxeov. -- 3. ’Av et ira-:139... Milov. Expliquez tordu et comme «and? W05- Cet emploi du datif est bien connu, et l’on sait que Tantnle était le au de Jupiter. -’Av, représentant am, arum, comme"t tous

deux94 de ünspxpe’paoe. NOTES. Ce châtiment consistait en une roche suspendue eau-dessus de sa tète. -- 4. Tôv atei... Marat. Ba).aîv , comme ânoôa).sîv, rejeter, écar- ter. -- Eüçpom’na; ridât-ou. De même, Euripide, les Troyennes, 635 : meut r71; népoto’ magazine-Voyez, sur les différentes traditions au sujet du supplice de Tantale, Douillet, Dictionnaire de l’Antiquite. - 5. Mara rptôv TÉTŒPTOV nôvov, ne nous parait pas pouvoir s’ex- pliquer triple et quadruple tourment, c’est-a-dire tourment inouï , insupportable. Nous entendons par ces mols , avec Bœckb , que Tan- taÏe endure son supplice a coté de trois autres grands coupables , Ixion, sisyphe et Tilyos. V - ô. ’Afiava’trwv on... 56mm. On dit bien aliment ri five; , dérober quelque chose à quelqu’un. Construisez donc : au mon; Navet-tan véntap àpôpootav se , 0l; Eesoav (abrèv) duper-mV, 66mm alvines-o: animâ- ratç. Voyez encore , sur la différence des traditions , le Dictionnaire de Bouillet. - 7. me: aüâvespov... Epecpov. La préposition m6; suppose un verbe sous-entendu, comme par exemple 1106m. - Eùdvfiepov qui» æta- temflortdam , juventutem. De même, Isthmiques, V1, 34 , soma dilution. -- 8. ’Eroîpm... oxseépev. ’Eroîçtov , omnibus paratum, auquel chacun pouvait prétendre, puisque OEnomsos avait promis la main de sa fille à celui que] qu’il fût qui le vaincrait.-’Aveqapôv-nasv a un double régime , un substantif et un infinitif, yûpov , exceépsv z ll songea à un hymen qui consistait à obtenir Hippodamie de son père OEnomaos. -- 9. Aôpa Kwpîaç , les faveurs de Cypris. La même expression seretrouve, Nenteennes, VIH, 7.-Ts’nrrai n l: xâpw, c’est-adire , xapisv-râ. coi tau. - 10. Kpém nûmav, dans le mame sens que plus haut, vers 22, sapâtes KPOÇÊILIEÛ. - 11. ’0 pain; ôé... lapâa’wet. Aqtôâvu peut avoir ici deux sens: Un grand péril n’admet pas, ne comporte pas un lâche, n’est pas fait pour lui; ou bien hmm est pour âystv, attirer, entraîner, avoir de l’attrait pour; et alors on expliquerait : Un grand péril n’a point d’attrait pour le lâche. Le premier sens nous parait rendre mieux la valeur- 12. ouvert; 8’de olow... Mpôâvsw. miam àppopoç. Remarquez - la construction du: et m: z Tl ne 1v.: (imita), 016w (intérim Ouveîv, etc. Mais il ne faut pas expliquer ainsi trop rigoureusement, car la phrase s’applique plus particulièrement à Pélops lui-nième. -- mon; New , consumer sa

vieillesse , toujours avec une idéeNOTES. de honte. De même , mythiques, 95 1V. 186 : Tàv âafvôwov mp6: untel uévew clama néacovr’... -- Katia»: ËpuopOÇ. Comparez, Isthmiques, VIl, 70 :

’Hâow yàp où: âMtpov sur» zani xahîw Saumur. Page 12.-1. Oüô’ àxpo’wrot: êçâqaar’ ânes-t. Il ne fit point une vaine prière. Le verbe épincetiez: se construit également bien avec le geniv tif ou le datif. Olympiques, 1x, la zoom zapawn’rétov tout»: écarteur. - 2. seyants, n’est pas ici un verbe absolu; son régime indirect est sous-entendu ou plutôt a subi un changement de cas pour devenir le complément de sema; mais 8699W et 11men: ne se rapportent pas moins, dans la pensée du poète, à la fois à ayant», et à mon. - 3. "EÀsv 8’ Diversion Bien: napOÊvov 1:: m’avewav. Le verbe ne: a un double sens, détruire et conquérir; le premier s’applique a 0t- vopxiou Bien, la force d’Œnomaos , pour dire le robuste Œnomaos, et le second à napôévov aüvsvvov. .. 4. Téue 1re... 0106;. Ces six fils étaient Atree , Thyeste, Pitthée, Chrysippe, Alcathoos , Copree. - ’Apsraîat p.5p.aÂ61:a:. Le sens est fa- cile à expliquer; de même qu’on dit nazies. paysannerie: , objet des soins de Pallas, chéri de Pallas, de même àpsraïct papauté): veut dire objet des soins des vertus , nourri , choyé par les vertus , que les vertus comblent de leurs dans, et par une transition naturelle, qui possède les vertus. ..5. ’Ev alpaxoupiatç périmai, earum campos est; expression que nous rencontrerons fort souvent. - Ces sacrifices funèbres offerts à Pélops en Elide avaient lieu tous les ans, au rapport de Pausanias, v, la, 2; on lui immolait un bélier noir. - a. [16909 pour «qui «épia. .- matu, couché dans la tombe. . Pélops avait un tombeau sur les bords de l’Alphée, près de la carrière olympique. Olympiques, XI, 24: ’Ayâ’wa 6”ëEaiperov riaient (ténus: (boom A164, ôv âpxaitp départ nàp Hamme Mn ’Hpaxhfioç endosm-

-- 7. Aéôopxs, brille. De meme , Némeennes, tu, 84. -Construi- sez avec Dissen : To aléa; 101v ’OÂupauo’tômv ôéôopxs m1609: tv obéirez; Mme Le poète appelle la carrière olympique 6961m Hélonoç, parce que c’est la que Pélops avait vaincu. l -- 8. ’Epè pal-mît loi. Ersçstvôaat riva marré, couronner

que!qu’undun96 NOTES chant, c’est-adire le chanter.-’lmnxqî une. Nous ignorons complètement ce que pouvait être le nome équestre. --Ksî- vov, désigne mérou. -9. fiérotes duvet»: mxnîç. Il faut, devant tôpw, sous-entendre panoit , pour que cette expression réponde à xvptdnepov; pinot: est compris, du reste, dans la valeur de ce second comparatif. Katia: repu, fait allusion a l’amour d’Hieron pour les arts et la poésie. on sait que Simonide, Bacchylide, et Pindare visitaient fréquemment mérou; Epicharme vivait aussi à sa cour. - Remarquez le (lésai-r cord entre les particules ce et il. Remarquez aussi l’absence de lion dans cette métaphore , ôatôalwéuev 541.va mark. Bruni firman, les plis et les replis de l’hymne à travers le rhythme et la mesure. - 10. ’Exwv coûte xâôoç, synonyme de et; rat’rro MAN. De même, Némdennes, V1, 56 : "Encarts ô": ml. me; Ezœv Mireur. - Il. Sons-entendez ses; , comme sujet de Hum. - 12. ’Ert ylmte’pav... 656v Myow. ’Oôôç ÂÔYŒV, via in qua ma- teriez carmina reperiatur. --- ’Enixwpov a le sens de pontio’v , adju- tricem et mlntstram. De-meme, Olympiques. xnl, 93, le poète dit, en parlant de lui-même, ’OÀtyateiôaww tuieoopoç- En dppært M , comme en divers endroits du! est? , avec l’aide d’un char rapide. Tel est le sens préféré par Disseu. mkb aime mieux entendre : avec ton char rapide, qui, vainqueur à la prochaine célébration des jeux Olympiques, me montrera la mute. ne toute manière, le poëte forme un vœu pour qu’Biéron remporte la victoire à la course des chars : ce vœu fut accompli. --- l3. [lap’ Mahler! Kpôvwv 906v. Le poète se transporte par avance et en idée sur le théâtre de la victoire qu’il présage à son hé- ros. - Le mont Cronios, voisin du stade olympique. - 14. ’Euot pin... 196w. Joignez sans 19593, robera alu, auget , et non métrant! sans. Le poète compare ses hymnes a des traits; image fréquente. -- 15. Teütov xpôvov, per banc imam. Page 14. -- l. ’AvothçôputflsçdJPÀ 61net... - du 6’ am RMS-l’icopv; Horace a imite ce début, odes, I, 12 : ’ Quem virum sut berna lyr- vel lori Tibia aulnes celebrare, Clio îI

- ’AvaëtçôputyyeçQuem duvet. Le scholiaste dit:deum et fil; péplum; bien!» ? I ne. npâ’rrov 7&9 est douars Milles-av. , elli’ 0610) «po; ciné mi fi lope: dorloterai.

-- 2. ’Axpôôm. on trouve plus ordinairementNOTES. émaivra. Lorsque 97 Hercule fonda les jeux olympiques , il revenait de faire la guerre con- tre Augias. Voyez, pour plus de détails à ce sujet, Olympiques, XI. - 3. ’Epewp.’ ’Axpéyavroç. Horace dit à peu près de même Rem"; columen. --. 4. narépuv (1mm: AôpOônoÀw. une; se joint plus ordinairement à un nom de chose, et signifie cette chose même dans sa fleur. Ici , (1mm naripmv, veut dire la fleur, l’ornement de sa race... 0966- notw se rapporte grammaticalement à ËUMOV , qui n’est qu’une appo- sition à Simon; mais il faut, par la pensée , rapporter directement cette épithète à Théron. .. 5. Kapôvrzç nouât living). Cet emploi de topé; est tout à fait épique. ne méme, dans Homère, mon üyw av unir. Grandir. ... a. ’lgpàv loxov 011mm nasalisai Les Emménldes, ancêtres de Théron, chassés de Rhodes, vinrent fonder en Sicile les villes de Gels et d’Agrigente. c’est de cette dernière ville que le poète veut faire mention.-Oixnpa narquois a la même valeur que damna «parmé- urov. Agrigente était bâtie sur les bords du fleuve Acragas, qui lui avait donné son nom. - ’Icpôv, parce que Pmserpine était particulièrement adorée à Agrigente , que Piudare appelle , Pylhiques , x11, 2 : (bap- otcpôvag 559;. l .. 7. imanat; 1’ mon; ’Oçoaùpôç amie; , pourrait avoir plu- sieurs sens : ou il exprimerait l’amour de la Sicile pour les sucettes de Tliéron, comme en latin on appelle oculus une personne chérie; ou il faut entendre que les ancêtres de Tliéron veillèrent sur les desti- nées de la Sicile (peut-être faudrait-il interpréter ainsi, Olympique; , v1, la), de même qu’un certain envoyé du roi de Perse était appelé 690W; pouding; enfin Maine; Émile; peut s’entendre gloire, ornement de la Sicile, et c’est à ce dernier sens que nous nous arre- tous. Justin,v, 8 :Alhenæ Græciœ oculus; Cicéron, De Natura Deorum, Il], 38 : Corinthus et Carthago oculi orœ maritimes; on peut même citer encore Pindare, Pythiques, v, 56 : 6mm. se camé- rasoPEévotc-w. -- 8. Alain 1’ tome... tn’ àpsruîç. Tous: , dans un sans absolu; la suite régulière de la construction aurait exigé «lino: 1’ hum w. gigot) , dépendant de o! comme taxai: et tan. --’Aywv in! druide, Joignez énéyœv, dont duperai; est le complément indirect. .. 9. lipome nui T644, comme and Kpévou mi Tient. - 10. 10W, les jeux olympiques.

98-- il. Remarquez NOTES. le double datif colon: et louai» rêver, comme s’il y avait lourd) yévet aôrûv. -- l2. TŒV 6è naupayuévmv... âpym me; Comparez Horace, Odes, ru, 29, la : Non tamen irriturn Quodcumque retro est, elliciet. aequo Diffinget infecturnque reddet , Quod fugiens actuel hon vexit.

- la. mirliflore; ne doit pas avoir ici d’autre sens que advenus, infestas, odiosus.--Au vers suivant, 95m": Moîpot, le destin de Dieu, comme on trouve ailleurs des Azôç. Voyez notre introduction. - 14. Hép-rm àvsxà; 616m sans, c’est-à-dire aspira et; ce riva) Mi «651’101: ràv 616w, ÔÇTE brimiôv ysvs’a’ôar nui. péyav. Page 16. -- t. "Ennui 6è 1670:... Kaiôpmo xoüpatç. A670: , la maxime précédente. qui dit que la joie présente fait oublier les souf- frances passées. -- "Erre-rat, convenil, s’applique a. Pausanias em- ploie plusieurs fois cette expression dans le même sens, sans doute à l’imitation de Pindare. - 2. ’EnaOov...1rpàq àyaôoîw. Nous avons ici un second exemple de la construction que nous avons remarquée un peu plus haut : 2m- xia; 1’ leur: (actionnés, odo’w r’ épeire pope-tua; --Ilpàç àfllÛtÏW, mot à mot, leur souffrance tomba par l’effet d’un bonheur plus fort. - 3. Nous ne pensons pas , avec Bœckh, que la»; nat’l’m doive se traduire Jupiter, père (de Minerve). 11111139 est ici une sorte d’épio thete que l’on trouve fréquemment accolée aux noms des dieux , et qui ne se traduit guère en français que par les adjectifs augusle , vénérable, etc. - li. «bilai à and; d xtacoçôpoç. Bacchus, fils de Sémélé et de Jupiter. - 5. W101 Bporâw... nicotinisera. Cette phrase a [beaucoup tour- menté les commentateurs. La difficulté leur parait être dans 61:61: , où ils attendraient si. non; du reste, le tort principal de leurs renier. ques est de vouloir faire rentrer le second membre de la phrase dans le premier, et d’entendre encore rase-récoltera âpépav de la fln de la vie. L’interprétation nous semble pourtant assez facile, et nous som- mes, sur ce point, parfaitement d’accord avec Tale]. Le sens est ce- lui-ci z u Nous ne savons pas quand nous mourrons; nous ne savons pas non plus quand nous achèverons un jour au milieu d’un bonheur sans’mélange, c’est-adire nous ne sommes jamais sûrs d’être heureux

jusqu’au coucher du soleil. r ou n NOTES.x, comme me oùôév n , en rien , 99 nullement, correspond ici à misé. -- Heîpaç envoi-roc , le terme mar- qué par la mort , ceste-dire la mort elle-mémo. - ’Apépaw «au mon, un jour fils du soleil, addition poétique, sans aucune allu- sion a la mythologie. - 6. ’Poai 6’ (Bief dual... i: âvôpaç ,ëôav. Les génitifs sûôupaâv et 1:6va dépendent de puai. Joignez peréôow. ces comparaisons des vicissitudes de la vie humaine avec les flots ou avec les vents sont très-fréquentes dans Piudare. - 7. 051m à": Moîpa... sélectera. Tino: désigne la famille de Thé- ron. -- Au vers suivant, joignez ênaiyer.-nahvrpcîm).ov sur,» nover) : ce malheur n’est pas éternel; il sera mis en fuite, il cessera plus tard. - ’EE une? doit se rattacher directement a «in: 1min; , et n’a pas de rapport avec les mots mhvrpe’matov me 196w. - 116:, Œdipe, à qui l’oracle d’Apollon avait prédit qu’il tuerait son père. -*8. ’OEeîa ’Epwé;. ’OEsîa n’est pas un accusatif pluriel pris pour adverbe, mais un nominatif singulier féminin, Érinnys-ù la vue per- çante. De même cicéron appelle les Furies Deœ spéculatrices. -- 9. ’Errsqwé et... yévoç Mimi. Ou sait que les deux fils d’Œdipe, Etéocle et Polynice, se tuèrent tous deux, en combattant l’un contre l’autre, sous les murs de Thèbes. - 10. Asicplin 6è 9épcavôpoç... âpmydv coyau. Thersandre.tils de Polynice et d’Adrastée, fille d’Adraste roi d’Argos, releva la maison et la puissance des Adrastides. Il s’illustra dans les jeux de la jeunesse (c’est ainsi qu’il faut entendre viet; tv césium) , et plus tard dans les combats, connue chef de l’armée des Epigoues au siége de Thèbes. - tt. A616; marque l’opposition entre Théron et son frère xéno- crate, qui avait vaincu aux jeux Pythiques et aux jeux isthmiques ( voyez Pylhiquer, v1, et Islhmiques, Il). -- i2. HuOth 6’ ôpéûupov... 696w»: hmm. ’Ottôxhapov ne peut en aucune façon être synonyme de ôpoysvii. il faut entendre par cette épithète que xénocrate a eu le méme sort que son frère , a été aussi heureux que lui, non pas, il est vrai , à Olympie, mais aux jeux Py. th ues et a l’Isthme.- impure: amati, les Grâces, qui ont également favorisé les deux frères.--’Av0ca, comme sachem, emploi fréquent. Au lieu de sium crapc’wouç, Pindare dit retplmœv, pour indiquer le genre de combat dans lequel ces couronnes ont été gagnées. -- Avor- ôntaôpépmv. Les chars faisaient douze fois le tour de la carrière. Page 18. - t. To ct roxsîv nerpdipsvov àywviaç. Construisez : To et ustptbuavov âywviaç wxsîv (M0.

l - a.00 Tâ’w a NOTES.sui 16v, hœc atque illa boue. Voyez Pythiques, v , 55, et notre note. - a. Ratafia Mixers pipaient èïpmépœt. Cette richesse, que ne. haussent les vertus (comparez Pylhiques, v, au début), studium et curant profundam subjiciens menti, quasi venatricem pulchra- ruas forum, est pour l’homme un astre glorieux, etc. - a. Et 15’ par élan 1K , oiôev 1:6 nom Nous adoptons la correct tien de Bœclrh, si 1è un: ixwv, au lieu de l’ancienne leçon si ce un: 110w, qui s’expliquait en sous-entendant tout, ce qui nous semble ici assez difficile à admettre. Quelques critiques avaient proposé au, qui ne satisfait personne. La leçon de Bœclth a l’avantage d’être tout aussi claire , et de bien rattacher la phrase qu’elle commence à celle qui précède. -- 5. ’Evôc’rôs, synonyme de tv cette au; apyre, qui se trouve au vers suivant. Il faut donc construire : dipéveç (et 716w) Mauve: cette. - 6. Aéyov opium. A610: est ici la sentence. --ll serait puéril de voir ici, comme l’ont fait quelques annotateurs, une menace contre me ennemis de Théron. -- 7. ’Icov deôépmvn Nov. ’Iaa, l’adverbe ruts au lieu de l’ad- jectif teov répété. ’Ieoç se traduirait bien ici par continuus. --AsMp- un, synonyme ici de vépovrat. -- ’Amvia-rspov, pour maremm- Deux. vers plus loin , muai: atrium, une chétive nourriture. -- a. Nous entendons avec Taie] et Heyne, contrairement a l’avis de BœcIrh, stator 0qu comme ripant licol , désignant probablement Pluton et Proserpine. ou ne comprend guère en effet l’emploi du gé- nitif, si l’on traduit honorati a dits, ripas): étant un adjectif et ne pouvant pas faire sous-entendre la préposition ciré. - 9. Toi se, les autres , c’est-adire les méchants. - 10. "Oc-ct 6’ (câlinasses... noça Kpàvou réparti. ’Erély.acav em- porte l’idée de courage ou plutôt ici de persévérance. -’E:rptç. Pin- dare parait avoir emprunté a Pythagore ou aux traditions orphiques la doctrine de la migration des âmes. Voyez notre introduction. -- ’Exarr’pmôi , et sur la terre et dans les Enfers. --- me; 666v. On a lait me; 666;, voie de Jupiter, la route qui conduisait aux iles fortu- nées. - [lapa Kpévoo réparai. Cette tour, ce palais de Saturne, se trouvait dans les iles fortunées mémés, comme le prouve assez l’ad- verhe Ivôa, qui rattache la phrase arrivante à celle-ci. Il faut donc traduire narré, pour arriver à. Hésiode, Œuores et Jours, log:

leu: lignifia: tarâmes natif) le mlpœrd faim

1111m": ân’ àOavârtuv l flic; KpôvoçNOTES. êpfiacûnîel. l 01 Kai ce: 91v vaiwmv hum Gupàv [loran CV panâpœv vfiaotm nap’ menin MMiww 616m: fipœeç. - Il. ’Aveepa 1906W, comme âvôepa 1963m. - la. nhadamnthe siégeait aux [les fortunées. Homère , Odyssée, W, 563 : MM 6’ ê; ’mômov «561m: mi neipœra yeti-n: âûtivarot néuùoucw ’ 60: Eavfiô; Taôaîyavfluc- 11m putain filer); «au àvôpénmmv * ou m9516: ofrt’ âp 1&va 1mm; 0615 1:01." 611.6905 à»! ciel Zeqzüpoto hywwetovta; étira: ’quvàç Minou, avaqaôxew àvopo’mouç. - l3. Construisez : ’0 nômç Tian; imine; Opôvov (mimeroit név- mv. une: a le trône le plus élevé de tous, parce qu’elle est la plus ancienne des déesses. - 14. ’Ak’yov-mt, âptôpwüwat, mMou-m, censentur; sens rare. -- 15. ’Eneî vaè: i109...p.timp. Jupiter était irrité contre Achille , qui avait tué et traité avec barbarie Hector, cher au roi des immortels. - 16. *Oç ’Ezrop’ Escale x. 1’. À. Nous trouvons encore réunis (Isthmiques, 1V, 38.41) les noms d’Bector, de Cycnos et de Memnon. Page 20.-1. nom par... auverpin-w. Tn’ &yxtîwoc, sous le coude. Le carquois descendait de l’épaule jusqu’au coude. - ’E; ronâv, pour la foule-Remarquez le changement de nombre, êwi, larmer. - 2. me; à «and... me: émula 02m. Les scholiastes pensent qu’ici Pindare prend à tâche de répondre à des reproches que des envieux auraient adressés à son génie. [la supposent que le duel 1a.- miam, qui est simplement, àce qu’il nous semble, mis pour le pluriel yapôouaç, désigne simonide et Bacchylide. Pour la pensée en elle- meme,comparez Olympiques, 1x, 100 z T6 8è 905 xpârtorrov (ban ’ «une! 6è ahanai; àvOpu’mwv zips-rat: Mo: épousai: fléchi. Némésnues, 111, 40 : luneveî bé ne 5&th [du Bptflu ’ 8; 5è ôtas-H En, qmpyMç (bip... -- 3. ’mee ôîfloùç ténu. mm, pour W, comme 9.

nous102 avons vu dans l’odeI précédentenous aùôa’o’oguv pour «Maintenu, à l’exemple d’Homère, et en général des poètes épiques.--Il est à peine besoin de faire remarquer l’incohérence de cette métaphore. qui présente des traits glorieux lancés d’une dine bienveillante. - 4. ’Ent To: ’Axpe’nyam... Ofipmvoç. Il dirigera son arc vers Agrie gante, c’est-à-dire que c’est Agrigeute qu’il chantera. ... maisons: «69mm; 167w. Comparez, Olympiques , V1, 20 : Méyav ôpxav àuôco que. - Construisez un un 1:6)lw , et non un un &vôpa. Joignez à âvôpa les mots MW disgracia roi: «pilota-Endroit ce érémv, durant cent années , comme dans Hérodote , 1X, 26 : ’Emrôv 1s èrs’uw in); . (Won natrum à: Hdonôvvnaov. -5. aux aïvov... cuvawôuevoç. "Etc; pour Èfléôfi; de même Euripide met souvent Baivuv au lieu d’àmôaivew. Voy. Hippol.,84l et 1371.-- KâpoçJastidium, mais ici invtdia.-0ô aima ouvm’tôuevoç. Cette en- vie ne se rencontre pas avec la justiœ, c’est-à-dire qu’elle est injuste. - s. mua, sujet de jade, ici bienfait. Page 221 - l. Twôapiôatç pûoEsivotç. La fête des Théoxénles se cé- lébrait, à Agrigente, en l’honneur des Dioscures et d’Eélène, ’leur sœur. Ou y curait a tous les dieux un banquet magnifique. Les Tyn- darides ou Dioscnres sont appelés ici par Piudare ÇtÂôEEwot , parce qu’on croyait que c’étaient eux qui recevaient les dieux à ce banquet. - 2. ’l’yxuv 690156111: , car-men erigens, excitons, constituens. - a. ’Imwv (imam Cet hymne sera la fleur , l’ornement des coursiers, c’est-adire qu’il les célèbrent. - 4. Ilpeiaaew xpe’oç, réclamer le payement d’une dette. ou. apmov xpe’oç, debttum divinitus injunctum, per victoriam deorum beneficto datant, une dette sacrée. ... 5. Qôflufla’. se... npsnéwwg. Tout ce membre de phrase est une apposition a «-u xpéoç, dette qui consiste à... -- ’Enémv fléau; , comme minci:- ... 6. ’A se [liant p.5 ycymvei’v. Suppléez «prince: rà xpéo; : A611) 6’: and. à nicol 16 xpéoc p.5 npcîoau , t’a yeyuweîv nui env-710m aùügv. ... 7. Tête duo... ’Hpanlioç "patène. Remarquez én’ àvOpdmou; et 4. un n. 1. ).. - lipüspoç a ici le sens de ancien , antique. .- 8. ’Atpexùç ’Enavoôinaçn XÔC’lLOV flafla; Les Éléena étaient ju- ges aux jeux d’olympie. Le poète les désigne par l’expression Ali-«Mg àvfip , a cause d’0xylos, chef d’une colonie d’Etoliens, qui guida les Héraclides dans l’invasion du Péloponèse , et obtint l’Elide en par- tage. - iritôôev flaçâptuv , usa-dessus des paupières , ail-dessus des yeux, c’est-adire sur le front.

-ËÎ9. ’iatpou (tub «omît. Les HyperboréensNOTES; habitaient près des 103 sources de l’Ister. Ou ne comprend pas trop comment l’olivier aurait pu croltre dans les contrées tout à fait septentrionales de l’Europe. Il faut se rappeler qu’à cette époque les connaissances géographiquœ des Grecs étaient tort bornées du coté du nord , et ne s’étendaient guère plus loin que la Thrace, au delà de laquelle commençait une géographie chimérique. ... to. ’Anônmvoç Ospiinowa. Apollon et Diane étaient, disait-on, particulièrement honorés par les Eyperboréens. Page 24. - 1. limai opove’mv, traduit par quelques-uns ayant des sentiments d’amitié, témoignant de l’amitié aux peuples Hyperboreens. Nous entendons avec Bœckh, fida mente, dans des intentions pieuses. Toutefois, le premier sensse trouve dans, Eschyle. .- a. moisons Envèv àvôpa’moiç. Cet arbre donnera son ombreà tous ceux qui viendront assister aux tètes d’olympie, et de plus, il four- nira des couronnes aux vainqueurs. - 3. "H611 vip... avachie Mina. Le verbe âmçk’yew a ici une si- gnification active, et régit 61cv 6?!)an . l’œil, c’est-adire le disque entier de la lune. - Mina ôixôunviç , la lune qui partage le mois en deux, c’est-adire la pleine lune. - ’Eme’paç, adverbialement. .. a. Kali. milan... lui npnpxoîc ’Akpeoü. Les jeux Olympiquœ commençaient le il du mois Hécatombéon (lin de juillet ou commen- cement d’août), et se prolongeaient jusqu’au 15; le 16 , on distribuait les couronnes. Ainsi la pleine lune tombait vers le milieu de la célé- bration des jeux. Pour cette raison , tous, et plus haut Mme, doivent se traduire comme des plusqueparfaits. - 5. Kpoviou Héimoç. Pelops descendait de Saturne par la mère de ’l’antale, son père , qui était tille de Saturne et se nommait Pluie , et aussi par Jupiter , fils de Saturne et père de Tantale. - Au vers sui- vant, pava; mûron, masentendez ôévôpuv. - a. ’Evea Au’WÜÇ... ème-pu tpév. Hercule avait déjà visité le pays des Eyperboréens, quand son frère Eurystbée l’envoya a la poursuite de la biche aux cornes d’or. - AéEato a encore le sens d’un plusque- parfait. - ’Avo’iyxa norpôôev, la loi que lui avait imposée Jupiter, son père , d’obéir toujours aux ordres d’Euryslhée. - ’Opômcia, l’un des noms de Diane. .- 7. Tch vw 734mo: inepoç... puniront. Construisez : mon); 1mn: «in luxa m Weüm («61069. On trouve dans Platon , rimée , une constructionsembiable : ces a6 TIVOÇ tatoué; fiv ôpya’wou «un.

ill y a04 donc, en NOTES.quinqua sorte. dans la pensée, un double régime, l’un dépendant de [me , et l’autre de encensai. -- Amôcxéyvapmov. il fallait faire douas fois le tour de la borne , c’est-adire de la carrière. -- 8. En rimai. miam. Hercule assiste maintenant a ces jeux avec les fils de Léda. Les Dioscures avaient un autel près de la carrière olympique. --9. ’Enoixomt, à peu près comme èxôéxovrui. - Eetviai; apeuré- Cziç. Allusion a la féte des Théoxénies. -Aûroéç , les Tyndarides. Page 26. - 1. El 6’ apis-radai... ’HpauMo: araks-w. Comparez le dé. but de l’ode l. La pensée est ici la même; mais l’ellipse est plus forte : s’il est vrai qu’il n’y a rien de plus précieux que l’eau, de plus brillant que l’or, que Théron soit content; il est au comble de la gloire, puisqu’il a la gloire olympique , qui est la plus magnifique de toutes les gloires. - ’Apetaîa’tv ciment , comme Olympiques, Il, 11 : mainte E16 zips-raie. -’1x&vmv me: Èo’Xa’rttîv , arrivé au faite , au dernier terme. - ’Amerai’HpanHioc «am. Cette phrase hyperboli- que désigne le comble du bonheur ou de la gloire. Comparez Né- méennes, tu, 21. Isthmiques, lu, 3o : ’Avopéaiç 6’ maman une" malais-w &1rmv0’ ’Hpaxhtuiç. - 2. Miv se rapporte a ce) népers). Cette dernière phrase est une sentence générale, ou peut-être une recommandation directe adressée a Théron , et que, par un artifice de style , Pindare s’applique a lui- même. Page 28. - 1. ’EÀa-rip fipovrâiç. :0n trouve dans un des fragments une expression analogue :’Eiaaiôpovra mi ’Ps’aiç. - 2. Test 7&9 ’Qpai... uépzup’ üOÂmV. On cannait bien cet emploi de la particule vip après un vocatif. Voyez,les notes critiques de Bœckh. Sophocle, Œdipe a (l’ozone, 891 z

’0 pâtir? ’ Eyviov 7&9 ce nmçévnpé cou I «havent sans roüô’ im’ hôpàç éprise; Euripide, les Troyennes, 237 : T1651) t mimât; 1&9 oîaôa’: p.’ si: Tpoiaw 66m): flôôvra, nfipun’ ë ’Axuinoô arpentois ’ ËYWùCPÉVOÇ 6è nui unipotes’ coi, rivai , Tami’aôio; fixai, noivôv ânelüv iôyov. Dans Pindare , comme dans les deux passages que nous citons ici, l’invocation commencée est interrompue pour reprendre un peu plus

bas, au vers 6 : aux. a KpôvouNOTES. irai. - Tact iripant. Il faut 105 entendre ici par ’Opau les Heures, déesses tilles de Jupiter et de Thémis, repré- sentant les saisons, et non pas, comme l’ont pensé certains critiques, les heures du jour. 0e dernier sens était en effet inconnu au temps de Pindare, et l’on ne sait même pas au juste s’il n’est pas postérieur l Platon. -0n a rapporté à tort une notxtlopo’puiyyoç timon-L; à 11:an ne. Ces motsdépendent de ÉÂto’aÔtbsvat. On sait en effet que les Heures sont ordinairement représentées comme formant un chœur de danse; et il est bien naturel que cette danse soit accompagnée par les sons de la lyre. Ainsi, les Heures , filles de Jupiter, accomplissant leur révolution au son de la lyre, ramènent l’époque des jeux olympi- ques, et appellent le poële pour être témoin de ces jeux. -- 3. ’Ecozvav nm! Malin , com me Malta ficheront. J- ’Eaavav , aoriste d’habitude. - 4. ’l1rov... rwovoç captant». Voyez Pylhiques, l, vers 15 et suivants. - 5. Xaptraw Mu , Grattarum causa. Les Grâces présidaient t la victoire, et à l’hymne qui la célébrait. Nous savons, du reste, que le poète confond souvent les Grâces avec les Muses. - 6. Toronto; 7&9 tues ôxémv. Le sujet de Ixet est flânez. Construi- sez avec Hermann : (Kôpoç) 1&9 tut, (ôv nom) ôxéœv Waûpwc. .. 7. ’watav ÇtÂÔfiWÂW. Comparez Pythtques, VIH, 1 : 4’th 13010:, Alu; a Mtflôfiolt W159. -8. la»... mon à! sumac. Ergiue, fils de clymene, d’autres di- sent de Neptune, prit part à l’expédition des Argonautes, et vint avec aux dans l’lle de Lemnos. Il combattit aussi avec eux dans des jeux funèbres institués par Hypsipyle , tille de Thoas, en l’honneur de son père. Voyez la quatrième Pythique et nos notes. Les femmes de Lemo nos raillaient Ergine, qui venait, avec des cheveux déjà blancs, pren- dre part à des luttes de jeunes hommes; mais l’expérience montra qu’il n’avait rien perdu de sa force juvénile. Il est probable, car dans Pindare toute chose a sa raison, que Psaumis aussi avait déjà des cheveux blancs. -’A1rsp se rapporte à ôtai-trapu. - 9. lichions; 6’ év lingam... pesât crépavov lu’w. Ai pour vip. - Hua: fléÇflVOV MW, venant chercher la couronne. Nous voyons, Py- flu’ques, lV, 253, que le prix du combat était une robe, Miro; Mia mais il est probable que le vainqueur obtenait aussi une couronne. - to. 06m; fiel: azurin. 06m; pour romaines talés ego calori-

tale106 sans. - Xeîpeç NOTES. et sa! i109 taov, mes mains et mon cœur valent autant, ceste-dire, dans (l’aimes luttes, dans les combats de la guerre , mon bras et mon cœur ne me font pas plus défaut que mes pieds à la course. -- il. ottoman 65’... xpévov. Les uns mettent encore ces trois der- niers vers dans la bouche d’Ergiue , les autres les considèrent comme une réflexion du poële. Dans tous les cas , le sens est, que l’on a sou- vent des cheveux blancs avant Page, et qu’il ne faut pas juger la va- leur de l’homme par la couleur de ses cheveux. Page 30. - l. Tth àperâv... Waôptô; te 65:91. ’Oxrowaii 0614119. La nymphe Camarina, divinité du lac Camarine, prés de la ville de ce nom. Les nymphes des fontaines et des lacs sont tilles de l’Océan. - ’Am’waç Waüpcô; ce 65m. La pompe triomphale et le chant (àpexâv au! truçâvmv durov) sont des présents de Psaumis et de son char, parce que c’est à eux que Camarine doit l’honneur que fait rejaillir sur elle la victoire de Psaumls. --2. i0; du oàv «élu... amnistiante ra.- Bmuoùç E5 81669.00: flippa inrà pavement; Quand Hercule fonda les jeux olympiques, il éleva si! mais pour douze dieux dont il établit le culte dans le temple; cha- que autel était consacré a deux divinités; on voyait ensemble Jupiter et Neptune, Junon et Minerve, Mercure et Apollon, les Grâces et Bac- chus,Diane et l’Alphée, Saturne et Rhéa. Rarement on sacrifiait, comme Psaumis, aux six autels a la fois; rarement aussi on disputait a la fois , comme lui, le prix dans trois genres d’exercices. - topent: 015w mincir, musentendez lapréposition év, dans les grandes fêtes des dieux, et non pas de Jupiter seulement, puisque douze di- vinitü étaient honorées à Olympie.- ’Aéflhuv r: «ennuyant; daines: dépend aussi de tiaré; quantau reste de la phrase, [mon a. r. la, c’est simplement une apposition qui explique et décompose stemm De même on dirait fort bien daman 1mm; ’MLIÔVOIÇ ce povapmtqz sa. Le poële réunit ainsi penthotal; et daman: sous la même préposition W6, parce que ce sont deux idées qui se tiennent intimement, les sacrifices n’étant offerts qu’en vue d’obtenir la victoire dans les jeux; ou pourrait même dire Bovouo’tat 644mm. -- La seule difficulté de la phrase serait dans le mot nommois; car les courses de chevaux et de chars ne duraient qu’un seul jour. aussi ne faut-il pas entendre nelMt’tllLE’pot; de ces courses seules, mais bien de la célébration com- plète des jeux. Nous savons qu’un jour était employé aux courses, un jour aux luttes d’athlètes, et nous ignorons comment étaient remplis les trois derniers jours; mais nous avons vu plus haut (notes 3 et 4 de

la page 24) que les jeux se célébraientNOTFS. pendant cinq jours, t et quel 07le sixième on distribuait les prix. - a. Kal av «crêpa... vémxov 589w. Le héraut proclamait le nom du vainqueur avec celui de son père et de sa patrie : Waôptg ’Axpœvoç Kapapwaîoç. -- Néolxov [6mm Camariue, qui avait été dé- truite par Gélon, venait seulement (retro rebâtie. --- Il. ’lxmv dé... nup’ eü-npâswv naôpôv. OEnomaos et Pélops , tous deux anciens rois de l’Elide. - Eünpa’zrmv. Pindare donne cette épi- thète a la contrée de l’Elide , à cause de la gloire que l’on pouvait y acquérir dans les jeux. De même, Némeennes, V1, 12 : Nepe’a: Il Cpa’rüv «Hum. --5. Pallas, divinité protectrice de Camarine, qui mettait l’image de cette déesse sur les monnaies et les médailles. -- 6. Romanov ce ’Qaww... 698e; mpmôv. Le fleuve Denis coulait près de Camarine. - ’nyupiav Mpvav, le lac de amarine-031013: «envola; olcw ’lmrupzç x. t. l. Le fleuve Hipparis se jette dans la mer après avoir traversé le lac de Camarine. Il ne faut pas entendre par 6111156: des canaux, mais des courants , fluenta, comme dans Enri- pide 615ml minimum. - Etparôv , synonyme de 146v ou ôâpov. - 7. Kan; n... Wiyutov 62160:. Ces mots doivent s’appliquer au fleuve Hipparis et non à Psaumis; seulement, nous ne dépend pas de ohm comme cipal, et il y a ici une sorte d’anacolnthe; il tout donc re- prendre ’l1mapiç pour sujet immédiat de une , ou expliquer comme s’il y avait 1mm. Libanios, Il, 386 : T6 dl ôù pâti-nov. oôôè 1&9 6 tee-ré 11v 1:6),w et; Menu peut: ànopov vaualv me TÜV ire-:95»: môéaqxsv’ ô ü au! raïa N500» îà «and RÉNOVÜEV ’ 066i yàp mitre ilp.îv âzmmov , m’ dito» ra; eûçngîaç, fi Hivôapoç cl; ràv Kapapwaîov "invrapiv xi- mtai , ô’ll. 110115 ce maôiow Galipuv «axée»; üMyucov fluo: , son inamxôflev 661m; ôz’ abroü napfixow élidait. Ainsi I’Hipparis, qui sert au transport des bois de constructicn , semble construire lui-même les édifices. - 8. ’Af àpaxaviaç... mm dia-rôt: , ab inopla evehensgui lucem hune populum civmm. Le fleuve, construisant une haute foret de solides édifices, semble faire sortir de la misère, des ténèbres, et rendre à la lumière le peuple de camarine. l ... 9. Ale! xivôüvq) umluppévov. Mai se répond à alcide; ph, cinq vers plus haut. - ’Apstaîo’t , les exploits , la gloire. -- Hôvoç, Bandva, le travail, la dépense , sans lesquels on ne saurait vaincre dans les jeux. ces deux mots sont souvent mis ensemble par le poële. ’ Voyez Isthmtquee, l, Æ! et V, 9. -Mâ-pvmat npàc leur: xtV5Ûth x:-

www.los La prépositionNOTES. 1:96; a ici une grande valeur , pour arri- ver a, pour atteindre à un succès douteux, qu’enveloppe le péril. -- 10. Kpôvmv 169M, le mont Cronios, a Olympie. Page 32. -- t. tlôaïov &wpov. il y avait un antre de en nom en Ellde, comme en Crète et en Phrygie. - 2. Auôim; tv «mon. L’ode est chantée sur le mode lydien , avec accompagnement de flûtes. - 3. Al’rûmov... à; îEÂEWév. Construisez et suppléez : Ain-am (tu, si) Zut-J.) Gatôânew m’vôe «am eûavopiawt flirtai; , (dirham) a: (1h Alà) au, ’Oluumôvtxe Waüui, «pipeur ù tannée: râpa; emmy , limaç- uôvaov limon: Hoouôuviam, (mi) ulâ’w «apte-raisévœv (ces). On sait que les chevaux étaient consacrés a Neptune. - 4. Tyiem 6’ si 1K... ses; ïeve’côai. Bœckh : a ’Apâsw bene ab Heynio explicitum proprie est «miam, rigare, quodque plantæ rigatæ aluntur , jam est aôësw, alere, tovere; que verbo posta utuntur pro ixew,adjuncla magnitudinis et amplitudinis notion, tu Isthm. , V], 29 : mlflov idée; aüEuw. n ’0160; est ici ce bonheur qui consiste dans la possession des richesses (tiquant araucan) et de la gloire (EÛÀoYîW npoçtnôsiç). Il faut que ce bonheur soit juste, mé- rité, et ne soit pas acquis par le crime (tarin). -M-h panifia-g me 1s- vicôai, qu’il ne cherche pas a devenir un dieu, c’est-à-dire qulil s’arrête la , qu’il ne porte pas ses souhaits plus loin. Pythiques, x . 27 : ’0 160.1504 oùpavèç 06 me" àuôarèç aussi Isthmiques, 1v. 14 : Mn pareur. la); vivaces". r névr’ îlet: , si ce 100mm pal ’ èçixowo mÂôv. Cicéron, Tusculanes, I, 46 z Morere, Diagora; non enim in cœ- lum ascensurus es. Page 34. -- l. Xpuaéaç ünoardcavxsç... Motta. Construisez : Twe- néo-av-rsç réputions circulai Balance aima; lpucéaç, néEopev (un). du on (népopsv) uéyapov Bantov. - Uùîopsv , pour «dirima. - ces comparaisons des ouvrages de poésie ou de prose avec des édifices étaient assez familiers aux anciens. Pindare, Fragments, 171 :

stpômrai musent zip-nui; Iepaîow âmôaîç , du tstxitousv i161) noixûov l xôauov aùôoîev-ra. lovant. Plutarque, Solen , 32 : lipôôupa piv imam: mi miam sa! «un:

si àpxî; «mélinite»: , du un: 0685i; âne;NOTES. E019: cirât p.600: criât 1min- 109 ctç. cicéron, l’Orateur, le : Vestibula nimirum honosta aditusquc ad causam facial illustres. - a. ’Apxops’vou 6’ E970». Ae’ est encore ici employé au lieu de 7&9. - 3. El 5’ du Au); ëv Nitra. il faut sous-entendre fic, comme sujet à sin. - Tania; pan-sic: Bruni) AIÔÇ. Tania; est proprement l’administrateur du trésor; joint à Brandi, il signifiera donc adminis- trateur de l’autel, c’est-à-dire desservant, prêtre. Jupiter avait à Olympie un autel prophétique. Agésias n’était pas proprement prêtre de l’autel d’olympie, mais il avait pu y consulter l’oracle sans l’assis- tance d’aucun autre des Iamides, puisque lui-même appartenait à cette famille,qui avait seule des droits sur cet autel. Pindare lui donne ici la qualification qui pouvait s’appliquer à la famille entière. - 4. Xuvotxto’ràç... Enpomoooâv. Agésias n’était pas lui-même un des fondateurs de Syracuse; mais ses ancêtres l’avaient été. Or, cer- tains honneurs ou privilèges étaient attachés à la qualité de (test-en- dant de l’un des premiers fondateurs d’une ville. -- 5. Tiva un Mot... (tv luepraïç dotais. Quinoa lignoit, fuir un hymne. Il semble que l’hymne s’élance, pour les glorifier, à la pour- suite des vertus (Isthmiques. il] : burépu: éperd; Üpmp ôtâmew). - A intxûpomz, sous-entendez «ses (si?) Üpvtp), et faites dépendre (icté- vœv àarôv de âmôotîç. - 6. ’ltmn 1&9... Empâtou clés. ’Ev neôihp nôôa. lxstv, avoir le pied dans une chaussure, parait etre une expression proverbiale, que nous ne retrouvons pas, du reste, dans d’autres auteurs. Mais le sens est facile à saisir : ln hoc ealceo Sostrati filius pedem magni- fieum habet, e’est-à-dire que le sort magnifique du fils de Sostrate réunit les trois bonheurs ci-dessus exprimés : être vainqueur à Olym- pie, pretre de Jupiter, descendant des premiers fondateurs de Syra- ouse.-- ’io-rm lxwv, pour 51:1. élu. - 7. Ilap’ àvôpéew, opposé a év votch collais, désigne les combats

- 8. Kalèv et n «mon , si quelque belle action a été accomplie avec travail, avec effort. sur- 9. ’Ayncia, rlv 8’ alvoç terre. érotisa... innove EMu.’AÏvoz ère-tué; . Ttv , cette louange le convient, s’applique bien à toi. -’Ev cinq , ôtmiuç. -- ’Arrô flairant; pôéyêarro, redondance épique. -Joignez xa- tipuptlrev. Amphiaraos tut englouti dans la terre avec son char. Voyez Nemœnnes, 1x, vers 21-27. ,- 10. ’Erm’s 6’ lustra... mon!" Tl. ënoç. ’Enma, quelque temps [.0

après110 la disparition NOTES. d’Amphiaraos. Construisez : Nexpaiiv émit Mât) releceév-rœv, les morts des sept bûchers ayant été consumes. Ces sept bûchers n’étaient pas pour les sept chefs, mais pour les guerriers tués des sept corps d’armée. Néméennes, 1X, 21. : ’Evm’t 7&9 comme nopal. veoyutouç canne.-’Ev 81’16ato1. Les Atlrénieus prétendaient que ces guerriers avaient été ensevelis à Éleusis; mais, au rapport du scho- liaste, il y avait près de Thèbes un lieu appelé me nopal. - Il. thartâ; àpüaùpèv était, l’œil, c’est-à-tlire fomentent, la gloire de mon armée. -. 12. Remarquez le changement de construction de àyaflév, qui est d’abord simple épithète , àyaôàv uévrrv , et qui ensuite prend un régime, àyallov pigmenta --, t3. To mi... Somme-(q). T6 représente âuçôrepov, cette double qualité , d’être bon devin et hon guerrier. - ’AvaI minou Sermon; , Agésias; car l’ode se chantait souvent dans un festin,chez le vainqueur. Page 36. - 1. ’fl (Divas... npà; àvôpdiv mi. yévoc. Phintis , quoi qu’en dise Bœckh, parait bien être le nom du conducteur qui avait dirigé le char d’Agésias à 0lympie.-Pindare passe à un autre sujet. ll veut raconter l’origine des Ismides; au lieu de monter, comme ailleurs, sur le char des Muses, c’est, par une adroite flatterie, le char du vainqueur lui-méme qu’il demande. - Remarquez le changement «le personnes, Bicepsv, tannant. - ’Avôpu’w, les ancêtres d’Agésias, les Iamides. -- 2. Hpè; [lira’tvav év dira. Pitaué , ancienne ville sur l’Euro- tas, non loin de Sparte; elle tenait son nom d’une nymphe, fille de oc lleu ve. Il semble que Piudare parle ici de la ville de Pitané, et cepen- dant le relatif a ne peut se rapporter qu’a la nymphe. - ’Ev capa, à temps, promptement. - 3. ’Iosôcvpuxoç et touloupes , littéralement aux chevaler via. tels, c’estuà-dire aux cheveux noirs. Virgile, Églogues, x,"39 :

Et aigre: viol: sont et vacciuia aigre. .. a. mon signifie ici l’enfant lui-même, et non pas l’accouche- ment. ’Dôiva napôsviav, parce que Pitané n’était pas mariée. - 5. Kôptuç pfiv, le mais critique, celui ou les femmes accouchent. .0ppien, Cyneg., III, 156 : lev toxetoîo uohîv 459m, «piv xéptov in? Mira EEÉGÀttle. ..o.nA6uev malvstv, comme, Pythiques, tu, 45, 1:69; alcazar, et Pythiques, W, 115, W 663ml.

... 7. "Oc... aimoit oiuîv. Epytos, filsNOTES. d’Élatos, régnait à Phésane, Il l près de l’Alphee, sur les confins de l’Elide et de I’Arcadie. - 8. Tpaçeîoa est mis au féminin, parce que l’enfant était une tille, et bien qu’il y ait au-dessus le neutre ppéqao; - 9. 13v nawi 196w, pendant tout le temps de sa grossesse. .- 10. Tonka; nsp’ adam «401;. L’élision de l’y. de «spi devant un mot commentant par une voyelle est fort rare. .. 1l. Kélntôa &pyupéaw, le vase d’argent dans lequel elle allait puiser de’l’eau. Ce trait rappelle la simplicité des mœurs antiques. - 12. llithye et les Parques assistaient ensembleaux enfantements, Némeennes, Vil, 1 : ’ ’Elsiôuiu, «69639: Moipâv Baôoçpôvwv.

- t3. mon... mâtina. Tub enko’wwiv, sortant des entrailles de sa mère. Nous voyons aussi, Néméennes, l, 35 z ’Ensi entâywiv 61:0 pampa; «(mixa à; uhlan golem -’l’1r’ diôîvoç àpurâç, partu ju- cundo , soit que les douleurs de la mère soient mêlées d’un vif plai- sir, soit que les divinités appelées par Apollon pour assister Evadné aient allégé ses souffrances. ’ - 14. Kvtcouéva, tourmentée, inquiète, de ce qu’elle était obligée d’abandonner et de laisser sur la terre l’enfant que le courroux de son père ne lui eût pas permisde’rapporter sous le toit paternel. - 15. A60 ôté... mâtinent. ’16; est proprement ce qu’on lance, un trait; de la, tout ce qui sort du corps d’un animal. Ainsi , un Spon- xôvrow, serait le dard des serpents; là; palmera-w, est le miel des abeil- les. -Kuôép.svot, prenant soin de lui. Page 38. - 1. Hep! Ovarrâw, ait-dessus du reste des hommes. -- 2. To1 5’ ses à»)... nepmaïov ysyevatsévov. Toi , ceux que le roi interrogeait, et év oing), c’est-à-dire les serviteurs. 15613500". , ici, af- firmer. Hep-maton: ykefsvupe’vov , bien qu’il fut déjà ne depuis cinq Jours. - 3. ’luw Eavûaïot... âôpôv côtier. Les rayons des violettes désignent leurs vives couleurs. Quant au participe fiespeypévoç, qui s’emploie ordinairement avec le sens de mouillé, arrosé, joint ici à émia-t, il répond assez bien a notre métaphore, inondé de lumière. - la. To nant... roïn’ 6wp.’ âedvatov. T6 est pour ôté. - La mère, Evadné, trouvant son enfant couché sous des violettes, ordonne qu’on l’appelle du nom de ces fleurs; et c’est ainsi qu’il prend le nom de ’lapoç, dérivé, suivant notre poëleflleîov, violette. -- 5. Tepmâ; Guet." umbo fiât; Ce fruit de la jeunesse, c’est la

maturité;112 c’est, si l’on nous.veut, le signe de la virilité, c’est-à-dire la barbe naissante. Xpwoo-rscâvoto "Hôaç. Voyez la même expression. Pytht- ques, 1x, 109. - 6. ”Ov npôyovov. Neptune était le père de sa mère. - 7. "Opao... pépon; 61men. llaîyxotvov xépav, Olympie, qui reçoit fréquemment aussi les épithètes de nàvôoxoç, noÀÛEsvoç. -’lp.ev dé- pend de 6960, lève-toi pour aller, 691m (dicte) luEv.--Oâ.twç.6ma°ev, littéralement, derrière ma voix, c’est-a-dire guide, conduit, appelé par ma voix. - 8. ’Evea et d’une... xpno-rr’jptov 05’001! zélateur. Apollon se transporte avec lamas sur le mont Cronios , et la il lui donne le don- ble trésor de l’art prophétique, c’est-à-dire la prophétie par inspira. tion, et celle qui résulte de l’inspection des victimes. La volonté d’A- pollon est que son fils lames et les descendants d’lamos soient prêtres de l’autel de Jupiter à Olympie; mais cet autel n’est pas encore fondé, Hercule n’est point encore venu établir en Elide la sublime institu- tion des jeux en l’honneur du maltre des dieux. Jusqu’à l’arrivée d’Eercule, lamos continuera donc d’entendre une voix qui ne commit pas le mensonge, la voix d’Apollon , son père; puis, quand Hercule sera venu fonder l’autel de Jupiter, il sera le prêtre de cet autel et fera connaltre l’avenir en examinant les entrailles des victimes. Un seul verbe sulfisait, amorce, et tout le reste de lla phrase en dépen- drait à peu près ainsi : ll lui accorda le double trésor de l’art prophé- tique, savoir, pour le moment (16m, en attendant), d’entendre une voix qui ne connaît pas le mensonge , et plus tard , après la venue d’Hercule , d’établir un oracle (c. à d. de rendre des oracles) sur l’au- tel sublime de Jupiter. Mais, ce premier verbe, (limes, étant déjà trop loin, le poète ajoute à la fin de la phrase natrum. Il y a la une sorte d’anacoluthe. - L’autel de Jupiter a Olympie avait vingt-cinq pieds de haut et cent vingt-cinq de tour a sa base : il était formé d’une par- tie inférieure sur laquelle on montait des deux cotés par des degrés et où l’on immolait les victimes , puis d’une autre superposée où on les brûlait. Sur cette plateforme supérieure se tenait le devin pour ob- server la flamme. - 9. ’EE nô , sous-entendez xpÔvou , et aussi le verbe iv pour toute la phrase. - 10. Tamipst xpfip.’ han-10v , ne peut pas s’entendre, comme plusieurs l’ont voulu , à l’œuvre on reconnaît chaque homme. Ken- p.1, placé ainsi tout seul, comme s’il y avait Emma, ne parait pas être grec. Aussi nous entendons avec Bœckh : Toutes leurs actions le

prouvent, c’est-adire prouvent qu’ils pratiquent la vertu et mar- chent dans une route brillante.nous. ne Page 40. - l. Mime: ü ânon... sûfléa papaux. Mime: , c’est l’injure. ’EE 6:)le çeoveàwow, l’injure qui vient d’autres hommes envieux, et qui est suspendue par eux sur la tète des vainqueurs. - 2. Et 8’ âri’awoç... ’Eppâv eùoeôémç. Cyllènc était une montagne de l’Arcadie. Mârpo); signifie ordinairement dans Pindare l’oncle ma- ternel, le frère de la mère; mais il peut signifier aussi aïeul mater- nel, comme nous l’apprend Enstathe , qui dit: Ilivôapoç 6è oint 6:52).- æoôc. aillât ïovs’aç amyle 9.6.1me En. On croit donc qu’il faut calen- dre par [14’1pr âvôpe; les ancelles d’Agésias du côté d’Evadné , c’est- à-dire les anciens rois de Phésane, à cause d’Epytos, qui avait adopté Evadné. L’Arcadie était le berceau des lamides. Une des branches de cette famille, celle à laquelle appartenait Agésias, s’établit à stym- phale; ils en sortirent pour aller fonder Syracuse avec Archias de Corinthe; mais ils restèrent en même temps citoyens de stymphale; Agésias l’était encore, et c’est à stymphale que cette ode fut chantée. Un peut cependant supposer, d’après l’expression et adam, qui sem- ble apporter quelque restriction , qu’il y avait dans cette généalogie indiquée par Pindare une certaine absoluité. - 3. Bapuyôoô-mp nutpi, Jupiter. - 4. Adieu élu) rtv’ tut flamme... xalltpo’owt momie. AôEav txw àxôvaç hyopâç en! violone , c’est-à-dire douai [un rivai éni 116mm; mon hyopà. Le poète croit sentir une pierre qui lui aiguise la langue, c’est-adire qu’une inspiration nouvelle l’anime a poursuivre ses chants. Cette pierre est harmonieuse , parce qu’elle agit pour faire rendre à sa langue des sons harmonieux. "A se rapporte à assa, et xantpôotdt moaïç désigne le son des flûtes : ainsi, cette croyance à une pierre qui lui aiguise la langue, lui est apportée par le son des flûtes; éOûovra, il ne la repousse pas, il la veut, il la reçoit avec ar- deur. Assurément, ces images ne sont pas dans le génie de notre lan- gue; nous ignomns si elles étaient tout a fait dans le goût des Grecs. Quoi qu’il en soit, voici le sens, dépouillé de tonte métaphore : a Je crois, en entendant les ilotes , sentir pénétrer en moi une inspiration nouvelle, je m’y abandonne avec joie. u Cc qui inspire ainsi le poële, c’est le souvenir de métope. - 5. Marpopo’trwp époi... mutila; Gpvov. Métopé est le nom d’une source (d’autres disent un lac) voisine de stymphale. La nymphe me. topé, unie au fleuve Asopos, donna naissance a Thèbe, déesse et nym- phe. mère des Tliébnins et de leur ville. Les Thébains sont ainsi P8. sa

rents114 des Arcadiens, nous.et la patrie de Pindare est alliée à celle d’Agésias. - magnum esca. Thèbes reçoit fréquemment, chez les poètes, les épithètes de xpuaoîpparoç, flippante; mlodppaztoç, pildpuatoç, etc, etc. -- [Rouen est un présent. --- ’Avôpa’ow (nunatak. Le scholiaste dit qu’Agésias s’était distingué dans les combats. Peut-être fautai] voir seulement ici une allusion à la bravoure bien connue des Arcadiens , en présence desquels cette ode était chantée. -- 6. ’Orpuvov vüv étaipouc... nacraient. Le poële s’adresse à Énée, parent ou ami d’agésias, qui s’était charge de porter cette ode à Stymphale. -’Eraipouç, les compagnons d’Énée, c’est-adire sans doute ceux qui devaient faire partie du chœur.-Junon Parthénienne était honorée à stymphale. Le poële n’annonce pas qu’il va chanter Junon, il lui rend seulement hommage en passant. C’était un devoir , dans ces chants, qui’oonservaient toujours un caractère religieux, de nommer au moins les dieux tutélaires de la patrie du vainqueur. - 7. I’vtîwai 1’ bretta... . Rotation: 6v. Pvâwcu est ici pour yvmpiom , faire connaître. De même, Olympiques , xm, 3 z [Néo-oyat tàv ôt- âiav Kôpweov. - ’Ahôéaw 161m, comme l’adverbe 6:11:05»; -- Bouc- 161v 6v. Les Béotiens passaient pour grossiers et stupides; l’expres- sion pourceau de Béatie était un proverbe. -- 8. ’Eccîyâp... àolôâv. Énée, qui va porter l’ode à Slymphale, est le messager, l’interprète des Muses (exorable, parce que les Spartiates écrivaient leurs dépêches sur des lanières que l’on roulait autour d’un baron) ; il est encore la coupe qui doit verser la chants har- monieux. On trouve dans Archiloque un emploi semblable de azurât-n, prenant le sens de messager, interprète, etc. :

’Epe’w tu? ûpïv aîvov àxwpévn axwdln.

- 9. Syracuse. l’autre patrie d’Agésias. L’tle d’Ortygie était l’un des quartiers de Syracuse. - - 10. ÔOWLIÔEEÇŒV Adnacpu. Cérès est appelée ici aux pieds rou- ges, à cause de la couleur des épis quand ils sont parvenus à leur maturité; de même, Virgile, Géargiques, l, 297 : Rubîcunda Ceres. - Il. 1861010: 85’... ïwvcôoxovn. Les lyres et les chants connais- sent Biéron, parce que les poètes l’ont souvent célébré. - l2. Oixoôev oixaôe. Agésias quitte une patrie, Stymphale , pour revenir dans une autre patrie, Syracuse. -- 13. Le poële appelle stymphale mère de l’Arcadîe, probable- ment parce que Stymphale était l’une des plus anciennes villes d’Ar-

cadie. - murrhin, aux beaux troupeaux.NOTES. me Arcadiens étaientl l l5un .peuple de pasteurs. Page 42. - t. ’Ayailai. al... 66’ empan Il est bon , dans une nuit d’orage , d’avoir deux ancres a jeter du vaisseau. Les anciens pla- çaient une ancre a la poupe, et l’autre a la proue. On connalt le mot attribué à Épictète : 00:5 vaüv éx uni; àyxüpac afin Biov in psi; Esti- ôoç àpptnéov. Il y a dans la phrase de Pindare une idée de comparai- son : De même qu’il est hon d’avoir deux ancres au vaisseau . il est bon aussi d’avoir deux patries. Cette pensée était presque une pro- phétie; Agésias, en butte à l’envie de ses concitoyens de Sicile, aurait pu se retirer en Arcadie; il préféra demeurer à Syracuse, on il fut tué quelques années plus tard. - 2. Tôvôe nival»: te, les deux peuples , Arcadiens et siciliens. - 3. mon sa mon... siam. Pindare demande aNeptune d’accorder àAgésias une heureuse navigation pour se rendre d’Arcadie en Sicile. Page 44.-- ]. théine: à); et tu... oixaflev clade. C’était une cou- tume, lorsqu’on avait choisi un mari à sa fille, de réunir ses amis dans un repas, et la d’offrir au gendre futur une coupe pleine de vin. Quelquefois c’était la fille qui, sur l’invitation du père, offrait cette coupe a son fiancé. Dans Athénée, XIII, un père dit a sa fille, au mi- lieu dn repas : Arséniure: xpuafiv «am au! annulions, 66; cf) flûtez; yapnllfivat ’ touron m neume-n 1m41. -- Aœpfiarrat, pour Won-tau. -’A1rô xstpàç émir. Le père tient la coupe dans une main, et la prend de l’autre main pour l’offrir au gendre qu’il a choisi.-[’ap.696ç , ici le gendre futur, comme vampiez, sponsus.-- Ilponivmv, buvant le premier. Avant d’offrir à quelqu’un une coupe , on y trempait les lèvres. De la . par extension, l’expression aponivsw signifie quelque- fois donner, offrir, sacrifier. Ainsi, on lit dans Démosthène, Sur les prévarications de l’Ambassade z Merci. raina év eue-la ml ml. 6:01:qu nivnw sont çtlavtlpmnrnôpevoc 396; crû-rob; à Qiltmroç ânon te 891 zoné, oIov alxuâlma and Tà romain, sont relaxât; éméritat-ru 019wa sont xpvo-â npoi’nrwev même -- Otxoôev aimas, ex familia in familiam. - 2. Zou-troufion pipo! nuée-ale, honorant, c’est-à-dire augmen- tant, redoublant la joie dufestin; toutefois, avec me; sa», le par- ticipe muscat; conserve bien le sens de honorant. Il honore son alliance, c’esth-dire son gendre. -- 3. ’Ev 6è (pilai-I... ôpâqapovoç süvâg. ’Ev est pris adverbialement, par cela, par le fait de ce présent qui déclare son choix. -- Gitan neptôwœv, génitif absolu. -- huard; avec, envié pour quequ chose.

116 ’ NOTES. -- 4. Rat me... vtxn’wflamv. flânons: , avec le datif, signifie offrir une libation à. Ainsi, Plutarque, Vie de Publicola, 21 : ’na- aâpsvoç un "Alôn. - Ronsard , Ode au roy Henri Il , paratt avoir imité œ début : Comme un qui prend une coupe , Seul honneur de son trésor . Et de rang verse à la troupe r Du vin qui rit dedans l’or;

DontAinsi ma langue venant est amusée la rosée! . Sur la race des Valois, En son doux nectar j’abreuve Le plus grand roi qui se treuve Soit en armes soit en lois. - 5. butors 8’ aimait... Ev’reotv «0113m Kim: Kœfiflutoç, la Grâce qui fait le bonheur de la vie. - Gand: comme dîna. - ’Ev pour env. - 6. liai wv... ’Pôôov. T16 àpÇOTÉpŒV , conduit ou accompagné à la fois par la lyre et les flûtes, que désigne motépmv. - Le poète ne se rend pas en réalité à Rhodes , avec Diagoras; il s’y transporte seulement en imagination. -- Rhodo , tille de Neptune et de Vénus , avait donné son nom a l’lle de Rhodes. Le poète ne sépare pas l’idée de la nymphe de l’idée de l’lle elle-même; nous avons déjà fait, et nous ferons plus d’une fois encore la même remarque. - 7. Eùtlupâxav bagou... nui. napà Kawtaliq. ’Avôpat mepwv. Dia- goras était d’une taille et d’une force extraordinaires. Beaucoup d’au- teurs anciens ont parlé de lui. Pausanias vit a Olympie sa statue avec celle de ses trois fils, tous vainqueurs, comme leur père, aux jeux Olympiques. Le jonr où le plus jeune remporta sa victoire, au mo- ment où le héraut proclama son nom , toute l’assemblée applaudit; l’heureux père fut comblé de félicitations , et ses fils le. portèrent en triomphe au milieu des acclamations universelles. Un des spectateurs lui cria : Meurs, Diagoras; qu’attends-tu encore? tu ne deviendras pas dieu. Kan-dôme, Atayôpa r mir. et; 16v ’Olupatov àvaârjorg.- Essaya- vœco’tprvov a bien ici le sens passif, et ne signifie pas arepatvtbcawz tumév. De même, vers 8l z Tan riverai. Atœyôpa; èateoavu’maro Bit. - anâ; énerva, apposition à «avec», comme Isthmiques, Ill, 7 z Emmy! 6’ Epyœv ânotva. 1991 pàv havie-m. ràv ÜMV. - Kari impôt Kan-ana. Castalie , célèbre fontaine à Delphes. Diago- ras avait donc été vainqueur aussi aux jeux Pythiques.

. - 8. ’Aôôvra Mue, qui a plu à la Justice, c’est-à-dire juste. Da- magète était sans doute prytane, car cette charge était héréditaire chez les descendantsnous. de la race royale , Rhodes alors n’ayantH7 plus de rors. - 9. luta: sépuxo’pou... ’Apysiq. on)»: ulanî. Tpinohv vüoov, Rhodes ellememe. Les trois villes que renfermait Rhodes se nommaient Lin- des, Camire et lalyse. -- ’Enôoiov ’Aoiaç, le Pérée Rhodienne. por- tion méridionale de la Carie , vis-à-vis de l’île de Rhodes , dont elle n’était qu’à une très-faible distance. - une; cùv «and désigne la colonie d’Argiens conduite par Tlépolème. . Page 46. - l. ’Eôsh’law TOÎO’W.... eùpuaecvtî yzwqî. Toiaw désigne Diagores et son père Dsmagète. ’Hpaxléoc eûpuo’fieveï yswi, apposition à Toïo’tv. Aiopflâ’mw. , recta via deducere et exportera. - ’EE 6.91014 am) manégea, en reprenant depuis l’origine de leur race, qui com- mence à Tlépolème. - Euvàv Mm, l’histoire commune de toute leur famille , un récit qui touche leur famille entière. -’Anén«w, pu- bliant ce récit. - 2. IlœrpôOev Au): :ôxovrau. Par leur père, ils descendaient de Ju- piter, puisque Hercule, père de Tlépolème , était fils de Jupiter et d’Alcmène. - 3. Astydamie, mère de Tlepolème , selon Pindare, était fille d’Amyntor, roides Dolopes, qui fut me par Hercule. - 4. En?! 8’ àvOpu’mmv... àvôpî wxcîv. Sentence par laquelle le poète veut excuser d’avance le crime commis par Tlépolème. - 5. Lycimnios était fils de Médée et frère d’Alcmène. --- 6. T43 (Liv... viqaa’ôeoai nôhiv. En «160v eÔOrîv, il lut prescrivit une route directe. --Azpval’.aç 6:16 âxrâîç, l’Argolide, où se trouvaient la ville et la foret de Lerne. .- Nopo’v , comme xôpow. L’oracle indi- que l’lle de Rhodes sans la nommer.-- Bpéxs a ici la valeur d’un plus- que-parfait. La fable de cette pluie d’or avait sans doute trait à l’an- tique opulence des Rhodiens. Claudien , Sur le Consulat de sun- chon, 236 : Aurntoa Rhodiis imines, nascente Minerve. ludulsiue Jeun: perhibent. - 1167m n’est pas ici l’une des trois villes de I’lle de Rhodes; il faut entendre en général rayione’m, insulam. I ... 7. ’Avix’ Route-roc Téxvala’w. Avant ces mots finit la réponse de l’oracle; tout ce qui suit, jusqu’en vers 39 , n’est qu’une transition qui amène le poële àcompléter le récit de l’événement que l’oracle ne fait qu’indiquer. Le lieu est donc assez transparent: Tlepolèlne

ayantI l8tué le frère NOTES. d’Alcmène, l’oracle lui ordonna de se rendre dans une contrée entourée d’eau, où Jupiter avait fait tomber une pluie d’or (à l’occasion suivante): Minerve venait de nattre, etc. - 8. T612, alors, au moment qui précéda la naissance de Minerve. - ’l’nepiovtaaç. Le Soleil était fils d’Hypérion, frère de Saturne et l’un des Titans. - 9. flouai. 90mg. Ces enfants du Soleil sont, ou les Rhodiens en général, ou les sept fils que le Soleil avait eus de la nymphe Rhodo. On sait que l’lle de Rhodes était consacrée au Soleil. -. mon», xpéoç, maxime futurum debitum sen qfficium. Cette dette ou ce devoir consiste à sacrifier à la déesse au moment même de sa naissance. -- 10. Ilarpt, Jupiter, père de Minerve. - il. ’Ev 8’ àpsrùv... "permets; aiôtbç. Cette phrase est diverse. ment expliquée. Quelques-uns entendent Hpopaôéo; «me; comme une simple périphrase désignant Prométhée, de meme que Béa. incendions pour ’Bpaalfiç. Nous avouons que nous comprenons fort peul. Beyne écrit amputée: comme un nom ordinaire, et explique «pouafléo; ai- Mç, reverentia ergo prudentem, erga eum qui prudenter manet. Ainsi le poële voudrait dire simplement que les Béliades obéirent au Soleil. Enfin , Bœckh dit: marmotta; «me habet, qui providentiam mon sperntt, ut laves hommes, sed maxime carat et reveretur. Et Rhodii quidem nonspreverant ,- aliquid [amen obliti surit , ut coletjien’ ce! apud prudentes. nous croyons que Bœckh donne ainsi la seule explication satisfaisante. Une prévoyance attentive met dans l’homme la vertu et la joie. - hennissez êvéfiahev, aoriste d’habitude. Page 48. -- t. 1151W; , pluriel neutre pris adverbialement , comme èrenpâptœç. .- 2. napalm «munira» 6906:» 686v En» opévmv , littéralement, de- tourne, hors de l’esprit la voie droite des choses , c’est-à-dire fait perdre, dérobe le droit chemin. c’est ce qui arriva aux Rhodiens p qui oublièrent le feu pour le sacrifice. - 3. ’Avéôav. Sous-entendez et: et»: àxpo’nohv, qui est exprimé au vers. suivant. - Il. TeüEav tapai; à’ltÛpmç aux. ils établirent une enceinte sacrée pour des sacrifices sans feu. En etTet, ce qui n’avait d’abord été qu’un oubli, devint ensuite une règle. On sacrifiait sans feu à Minerve Lin dienne.-- 5. Keivmç à pÉv... xepc-i upamîv.V ’O pév désigne Jupiter; mirât a, Minerve. Construisez : énoncé son: upatsiy égrixôovtoiv (narrât) fiâUGV 15’va xspciv àpia’rmzôvoiç.

.. a. ’Epya gazetier es’pov. LesNOTES Rhodiens furent les premiers I 19 qui tirent des statues dont lesjambes n’étaient pas réunies ensem. blé; ce qui faisait ressembler leurs ouvrages à des eues animés et marchants. .. 7. Aaéwv. et mi mûr. peut» mon; aussi. on peut construire de deux manières : Aaévn 6è ml cette»: (0660:) copia valida dôoÀoç, ou bien Aaém 8è. mi copia talées: neizmv , idoloç (coca). Nous prété- rons, contrairement a l’avis de Bœckh, la seconde construction. .. s, (puni se x. r. 1. Après avoir parlé de la pluie d’or envoyée par Jupiter , et des sacrifices sans leu institués par les neliades, le poële veut nous apprendre comment l’Ile de Rhodes appartenait au Soleil, et quelle avait été l’origine de cette ne. Nous ne voyons autre- ment aucun lien entre cette partie de I’ode et celle qui précède. Ou peut remarquer d’ailleurs, comme exemple a peu près uniquedana Pindare , qu’un récit en amène un autre, de telle manière qu’il n’y a plus aucun rapport entre le vainqueur et la partie mythique , et que par conséquent le vainqueur est tout a fait oublié. .. 9. MVŒG’OÉWL, comme le Soleil faisait mention de cet oubli, c’est- a-dire se plaignait, réclamait. .. 10. ’Exéheuuev 6’ attrista... un «appointir. Le Soleil fait prêter ser- ment à Jupiter et à Lachésis, parce que Lacltésis, comme son nom l’indique, préside plus particulièrement aux partages, soit chez les dieux , soit parmi les hommes. - un 1:on Mat! ôpxov. Comme cette violation du serment ne peut etœ que postérieure au serment lui-meme , il faut admettre avec Bœckh qu’il y a ici une syllepse, et expliquer : fusait Lochesinjurare magnum sacramentum deorum ita ut ne pejerarel. ce grand serment des dieux , c’est l’invocation du Styx. -- Il. ’Eof: acculât, c’est-a-dire taurin. . -- 12. Talmud-av ce... fieroient. A610»: Wi, expression qui se trouve encore, Pylhiques , m, 80. Tshôrmv, comtaux habuere. ’Ev flattée nnoîaat, synonyme de diluoit; guetterai. Page 50. - 1. ’Evôat ’Pôôtp... napaôeEauévw; naîôcç. nœckh : u De Heliadis v. Creuzer. ad me. N. l). HI , 21, imprimât ocre schol. h. l. Diodor. V, 55 et 57. Ubi oh succinate vaquera. nota hœc :01 6’ filmant distancer. yeyovo’te; 16v dlÀœv tv «mâtin ôtfivcyxzv, mi paillera tv àerpoloyiç ’ figurisme 6è mi «spi rît: vau-taie; «me , tu! rù flapi à: (59a; Bénin. n - 2. ’Qv et; un... Atvôav 1:. Les Béliades se dispersèrent bientôt. exilés pour le meurtre d’un de leurs frères, Me. Ceux fini "’3’

valent120 point participéNOTES. au Crime purent demeurer a Rhodes : l’un de cesderniers, Cercaphos, roi de l’tle, eut trois fils, Ialysos, qui était l’aine, Camiros et Liudos. - 3. ’Ane’rrspee 8’ Exov.... topai. Joignez ôlŒôŒGGdFEVOI. - tao-réa» poteau: dépend de Exov.- Ke’xtnwai ecpw ëôpau , leurs villes furent ap- pelées de leur nom. - 4. T60; tri-rom... apis-t; àuç’ défilois. Par une transition habile, le poële revient à Tlépolème, qu’il avait depuis longtemps aban- donné. Il va parler des jeux funèbres institués en l’honneur de ce héros, et comme Diagoras avait vaincu deux fois dans ces jeux , rien de plus naturel, après la mention de ces deux victoires, que l’énumé- ration de ses autres triomphes. Aürpov WHpOpâÇ otxrpâç. Nous avons vu que Tlépolème, chassé a cause du meurtre de Licymnios, avait amené à Rhodes une colonie de Tirynthiens. Les sacrifices et les jeux offerts à Tlépolème après sa mort sont considérés par le poète comme une compensation de sa triste infortune pendant sa vie, c’est-à-dire du meurtre de Licymnios et de son exil. ’l’lépolème périt au siégé de Troie, tué par Sarpédon.-Kpim;, contentio. - 5. mm tn’ âne, une double victoire, dépend de eùwxe’mv, en sous-entendant la préposition xaTti. .. o. ’0 èv ’Apyer une; Le prix des jeux d’Argos, qui se célé- braient en l’honneur de Junon, était un bouclier d’airain; aussi le poète les appelle, Néme’ennes, x, 22 : 6:16»: zâtxeoç. -- 7. To’t 1’ êv ’Apxaôiqt... flânant se. Après ëpya, il faut sous-enten- dre éyvœ un. Le même verbe doit se supposer aussi après àyâivs; Botdmot et après nanan. -- Btrckh entend par égaya les ouvragea d’art qui se décernaient comme prix dans les jeux de l’Arcadie et de Thèbes; nous préférons expliquer, avec la plupart des autres anno- tateurs, laya, travaux, luttes, comme ùytîweç, qui vient immédiate- ment après. Les jeux les plus célèbres de I’Arcadie étaient les jeux Lycéens, célébrés en l’honneur de Jupiter Lycéen; il y avait aussi les jeux de Clitor,’en l’honneur de Proserpine, et de Tégée, en l’honneur de Minerve Alééenue, dont il est question dans la dixième Néméenne. A Thèbes se donnaient des jeux en l’honneur d’Bercule ou d’lolas; le prix offert aux vainqueurs était un trépied d’airain. Pausanias, 1x, 23, l : enfiellai: 8è «po rôt: mm»: éon 16v Ilporriôwv ne! sa ’IoÂâou nahoüucvov youvoîotov au! fldôtw. -’Ayüivt; Evvouoi Bordures. Nous pensons qu’on peut traduire par solennels l’adjectif Evvopm, qui veut dire ici habituels, ordinaires. ces jeux Béotiens étaient: à Thespies, les Erotidies, en l’honneur de l’AmOur; à Platée, les Eleutliéries,

enl’honneur de Jupiter libérateur; à Ompe, les jeux en l’honneur d’AmphiAraos; inélim, les jeux en l’honneurnous. d’Apollon; à Léba- m déc, son: en [mouleur de Troiphonlos. -- Pour les jeux de Pellène , voyez Olympiques, 1x, 104, et»notre note. l ’ vin-8. Mqu’vq: en maint? 5561m. Sous-entendez âyüveç Ewmoo’w un, Les jeux de me d’une sont les Delphiniens, les Héreens, et ceux en l’honneur d’anue. i .. 9. ’Ev ladanum... un 1610m Les jeux de lègue étaient les jeux Diocieene, Pyüiens, Néméens, et ceux en l’honneur d’Alcathoos, en de Détops. on inscrivait le nom des vainqueurs sur une colonne de pierre; cette entonne perte donc le témoignage des victoires de Dia- goras. me»: 4mm, l’inscription de la colonne deum-1e. -- 10. Le mont Atabyriosï, dans l’île de Rhodes. Jupiter avait’uu temple sucette montagne. ’ - il. ’Avôpa niai àpetàv reflua. "Aven, Dingues. ’Apstûv, victoire, glotr’e, «me que nous retrouvons bien fréquemment dans Pindare’. -. 12. mon amie... Æ («106v 119mm [oignez ête’lpaov. Le verbe txxpâu signifie proprement rendre des oracles ; ces oracles sont ici

ceux... la. Mi] xpûmsde mavôv la mêpp’sagesse. dmà Kaliwîvomo; 4 Kpôirmv . - , lsa. cher, obscurcir, c’est-adire faire tomber dans. l’oàscurité ou dans le malheur. Kowo’v , la race qui a pour, père commun Gallium. ce Callimax était l’un des ancêtres de la famille. . -- 14. ’Epœrtôâv tu... nazi «074.4. Xa’ptç, grâce, agrément, éclat, victoire. Le sens est que chacune des victoires des Erstides est aussi

une- l5. ’Evtète 6è un? pour palma" ômflûaaomvleur patrie. crêpas. Afin i désigne,* ’ par métaphore, les vicissitudes de la fortune; Ainsi cette! ode, contraire- ment aux lois du genre, est herminée, sinon par une pensée triste, du moins par rexpression d’anomquütude. on munit dès-lors pressen. tir la chute prochaine des Ératidesu En, effet. ,peu de tempe après , le parti aristocratique, dont ils étaient les Gilets, fut renversé , leur fa- mille bannie, et Doriée, l’un des fils de Diagorae. condamné à mon. Doriée périt dans une tentative pour rentrer dans,» patrie. Page 51-1. Atmwa encan; , a cause des oracles qui se ren- daient.. 2. ’Iva pinne: à Mu... Olympie. d tuf (la 161w: Mime; . n1m désigna, les descendante du Midas, qui seuls avaient le droit, comme nous; l’avons vu. (Olympiquab V1 ,- et loulous). de prédire surll’autel de Jupiter. Les prêtres consultaient le dieu par l’inapeeüondela l I

ou brûlaientiles victimes. -.. Ilazpaurpâvrm Au): et En; me 167w, essayent,ne c’est-adire nous. consultent Jupiter (pour savoir) s’il a quel. que réponse à donner... Pour la construction, comparez Xénophon , Entretiens mémorables, l, Il, 18 z 061m ml «av emvmxuubim Oepunsümv, si si cor. enfla-cun moi. 16v àô’l’ilmv àvflpo’mmç wpôoukûcw. --- 3. Matouéymv... (tout; hâtât. Joignez 0911.4?) à patouévwv.-’Apetâv a -encore 4. ’Avstat 5è 1:96:ici 1&va le sùoeôiaçsans hôpüvde krak.gloire. ’Avetou ,. cela s’accomplit, c’est-adire que le dieu rend sa réponse. - ’Avëpâiv dési- gne encore les devins, et non pas, comme l’ont cru quelques-uns, les athlètes qui viennent consulter. - me; xdpw matu. Le dieu se manifeste à eux en récompense de leur piété. I . . . -- 5. "Tu-p.5 , Timosthène et son frère Alcimédon.-- zmÎ.YSV50Mq). La famille des Blepsiades , à laquelle appartenaient Alcimédon et Ti- mosthènc, faisait remonter son origine à Enque, fils de Jupiter. - 6. ’Hvrèçopçv me. Nous retrouverons plusieurs fois ces éloges de la beauté , si estimée chez les anciens quand elle s’alliait a la vs- leur. On se rappelle le vers de Virgile, Énéide, V, 344 : Gratior et pulcbro veniens in corpore virlus. »- 7. Tous -r’ où zou-à :160; élément... Alywoiv nérpav. Joignez un:- nléYXœv, et comparez Nemeennes, lll , 18., Isthmiques, V1, 22. Tyrtée dit, en parlant du guerrier lâche : i i I i V i Alqûvei se ysvoç, narrât 8’ épair; 5180; fleurez. V - ’EEs’veère ,- c’esLà-dire àvsxfipuEs, a fait proclamer. - thx’ôpE’r- nov. Egine aux longues rames. Egine était une des premières puisa sauces.1 3. ÎEvOa... maritimes (même Sophocle représente de la de mêmeGrèce. la Justice .sie- L geam. aux côtés de Jupiter. Œdipe à Calorie, 1382 v: - , a Aix-n iüvsôpoç vaô; dropiez; vouoit. Hésiode,’Œuvres et Jours, 259, dit aussi, en parlant de la Justice z 4 i b i Hàp Ail «ont»! unôsÇopévn Kpovith, on peut comparer du reste avec ces deux vers et avec les suivants ce passage de Fénelon, Télémaque, livre x11 z u Le commerce de cette ville était semblable au flux et au reflux de la mer; tout y était ap- porté et tout en sortait librement; la justice sévère présidait dans le portion milieu de tant de nations r: la franchise, la bonne foi sein-i talaient, du haut degces superbes tours,- appeiernles marchands des (211115th Il. . mit. i, ’. . t . ,. L .

Page 54. -s l. ’0 1.1 vip"; azimutée.NOTES. Constriiisez : (Eau) yàp aum-123 XE: ôtaxpïvew çpsvl 61:08 (nui) p.11 impôt xaipbïô Tl (écrit) ne») mi pênes nous. Le sens de la phrase est qu’il est bien difficile de juger saine- ment et avec équité des causes nombreuses (comme les discussions qui s’élèvent entre marchands dans les villes commerçantes) et des

intérêts- 2. i0 6’ 9::an divers. xpôvoç TOÜTO ’ npâeomvi ’ , p.1] indium... Ces mots sont placés entre parenthèses. Le poète exprime sa sollicitude pour l’avenir d’Egine; les Athéniens , jaloux de la prospérité de cette lle , en convoitaient déjà alors la possession. - t - 3. ’EE Ainsi), ne veut pas dire que les Doriens se soient établis dans l’lle d’Egine comme successeurs d’anue. (le n’est qu’après le retour des Héraclides qu’une colonie dorienne passa d’Epidaure- dans

l’île-- 4. ’Diq) d’Egine. pNOVfl’; au assenoit 1365m.’ Joignez èmsüêav..- Iré- çavov , une couronne, une enceinte de remparts. - La digression que commence ici Pindare n’a nul besoin d’etre excusée; il entrait en effet dans son sujet de louer anue, que les Blepsiades préten- daient être l’auteur de leur race. - 5. ’H au vw nenpwuévov... laepèv dunettes: xamo’v. Rapportez vw à rsîxoç. Ainsi, le destin avait ordonné qu’llion’serait détruit; mais pour qu’il pût être pris, il fallait qu’une main mortelle élevât une partie des remparts; autrement; construits [sardes dieux, ils eussent été inexpugnables. i . s ’ ’ r ’1’ - G.”E1rsi utiaOïpvs’ov, comme s’il y. avait En! (rà aux) nicha aussi, l’adiectil’ en lieu de t’adverlie. ” i - t t i ’ -- 7. Etc 6’ agames pudeur les deux manient; qui retombent et périssent avaient tentési’esca’lader l’ouvrage fait de la msiu des dieux ; l’autre arrive au t’attepparce qu’il s’est élancé vers la partie construite par anue : c’est donc par là qu’llion doit périr. On croit aussi que les deux premiers serpents désignent Ain et Achille , et le treizième, Néoptolème. Nous n’adoptonspas cette conjecture. t , - 8. ’Avtiov »6ppdiv«w repue. Bœckh : « Prodtgtum advenu conjectane ,- ôppnivow estvo’roxaow, ôppaôvœv évî and. I ’ v -- 9. néflmç &in micas nie-assai. ’Auqaî fait; émets-tas: 1:96: , comme s’il y avait en»; enceint; mi; xepôç. Le dieu se transporte en pensée au moment même où Pergame est prise. - Homère fait’evi- demment allusion à un oracle qui annonçait que Pergame avait un point expugnable, lorsqu’il met dans la-bouelie d’A’ndromaque ces paroles adressées à Hector, Iliade, ",13! : i l - v ’ i

1 2 ’AÀÀ’4 NOTES.lys vin, lumps, au). miroit pilaf tut 169119, p.71 MIE bpeavncôv Oct-m 1139m se master 115v 6è crânoit nap’ ipweov, lvOa. génoise «infinité ç ion 11:61:: nui éniôpouov tinsse "type. Tpiç 1&9 ri 7’ flemme: irruption? et éprenez ,, àpæ’ Havre 860 au! àyaxkurôv ’Iôousvfia. , q fiô’ àpqa’ ’Arpsiôaç un! Tuôéoç silicium utév ’ il mû tic açrv tuons eeonpofluv s6 aidée , fi vu mi aôrâiv Ovni): tirerpx’mr ruai drainai;

- le. ’Apu: apeurer: épis-rot; mi ŒTP’É’MK. La valeur de épierai ne retombe qu’en apparence sur «mérou; car l’idée est celle-ci :Elle commencera a être prise par les héros de ta première génération , c’est-adire Télamon et Pélée , et elle sera définitivement prise sous ta quatrième génération, représentée par Néoptoleme. - il. Ea’vGov et miston; sont aussi régis par la préposition à; , placée devant ’iarpov. -- Les Hyperhoréens habitaient sur les bords de i’lster; ils étaient chers a Apollon, Olympiques, m, le :

Aâuov Tirspôopéœv, ’Avrônwvo: Depânovra.

-- 12. Aeüpo, ici, à Égine, bien que l’ode n’y soit pas chutée. En retournant à l’isthme de Corinthe, Neptune dépose Enque à Egtne. Page 56. - t. Temrvôv 8’ tv émanent; taov terrerai eôôév , rien aux les hommes n’est également agréable (à dans). Cette pensée forme la transition; elle se rapporte à la fois à ce qui précède et à ce qui suit. Voici l’explication qu’en donnerBœckhfivec quelques dévelop- pements : « Quæ ego in Alcimedontis laudem’cectnt, min omnibus probabuntur ,- MM ont»; codent omnibus joconde surit, sa! si Alcimedon vicier tamtam, ingratumitoc mm est r un quoque si Melesiam Mammouth-occasions larda , intitulant quorum pro- vocabo:. - 2. Et «Tint» mamie" .àvéôçquw » - demii r on: est embarrassé sur le sens qu’il faut donner aux mots se évasion. s’agit-il d’une victoire remportée autrefois par Mélésias lui-morne dans les luttes des jeunes gens, ou de la gloire que rapportent È iMéiésiu les succès des jeunes lutteurs formés par lui, et particulièrement ici d’Alcimédon et de Ti- mostiiène? Nous-pensons avec Bœckh que cette dernière idée est plu- tôt cette du poële , qui vient ensuite à parier des victoires même: remportées par Hélésias , maisiqui en parle seulement pour montrer que molestes a tontes les qualités nécessaires a en bon’inattre, qu’il a pratiqué avant d’enseigner. Voicirselon nous, l’ordre des-pensées :

« si je dis que Mélésias se couvre deNOTES. gloire par les succès de sesi jeu-l 25 nes élèves, que l’envie ne me jette point la pierre; Méiésias a vaincu jadis à Némée : faut-il s’étonner qu’il forme des’athlèies dignes-de vaincre? n -Méiésias, né en Attique , était venu se fixer dans l’île d’une. Nous retrouvons son éloge, Nemdennes, rv et V1: -- 3. Tai’mzv lâpw. Xaîoi; a ici le sens de victoire. - 4. AtôâEzo’Üat, qui signifie ordinairement cher. les Attiques faire instruire quelqu’un , ou se faire instruire sot-même , c’est-adire apprendre, est mis ici pour i’actifôiôoiEm. r - 5. Ksîva 6è ueîvoç... dv6901 «positon. mon; se rapporte à 318611, et par conséquent, quoique indirectement, à Mélésias;Keîva me, ré. gime direct de av cirres; cet accusatitse trouve expliqué par la phrase incidente, et; 1961:0; a; e. Il. - ’ L ’ ’ -6. ’04 se rapporte a Alcimédon.--T67;q actuaires, deo adjutore. -7. ’Ev cément: «stem... énittpuçomotpov. micro a très-bien le sens de corps, comme on le voit Nemeennes, Vil, 73. rotor: miam est donc simplement pour aurai. --- Tézpaow. Les lutteurs ayant été au nombre de neuf, on avait formé quatre couples , et Alcimédon, en qualité d’éphedre, avait lutté successivement contre lavainqueurs de chaque couple. Voyez, pour plus de détails, Pythiques,’ note 8 de la page 7s, et Némeennes, note 6 de la page to. -’Aripnrépav flûta- aav, parce que le vaincu n’est pas porté à se glorifier comme le vain- queur. - Comparez le passage suivant, Pythiques, V111, 81 :

Térpaar 6’ épurerez biliôôsv , ompâreaot mixa çpovéaw , roi: côte votre: époi; Enclave: êv Huôrâôt apion, oüôè po).o’vrmv nàp parép’ époi 15’140; 111m);

ôpaev xâpw ’ and: ÂŒÛQŒÇ 6’ ézôpcïiv arranger. * moineau, oupApopq-i ôeôawpèvor.

-- 8. flapi. de «saper... âwtnalov. Le poële ne parle que de I’nïeul d’Alcimédon, parce que son père était déjà mort. -- 9. ’Appsva «pénien, comme et: «pétai: , felicta adeptat: De même, Pythiques, V111, 54, aveu «paru, comme and): Mafia. - 10. Xeipcav aimoit énivrmv, la fleur triomphale des mains , c’est-adirer l’hymne qui célèbre les mains , la valeur. Nous avons déjà-vu; ode 111:3 Hum... triton attirail. l -- 11L "En: et tût n Gavôvreao’w pépoè’itàv’ vôpov êpaôpsvov. Mépoc n, une part des louanges , de la gloire. ’Epôônevov wiw voua, bien r r .

expliquel 26 parIl BeyneNOTES. : quad taquant www»: houas moflais persolvitur- in. [(9:th 6’ m’a dueauyyôvmv rite. me, xâpw.. La terre qui recouvre les morts n’empeehe pas le gloire de leurs parents d’arriver jusqu’à eux. Karcxpi’nnuv, intercepter , empêcher d’arriver , m- Âüeiv.-- 13. on ne peut douter qu’lphion, . lmuoit l le père. d’Alcimédon., . . -- 14. Callimaque, frère d’lphiou et oncle d’Alcimédon. n Page 58. - l. Eüzopm limai MEN... Wh Gina. mckh : a: Eûzupm 16v Ain: p.1] Grigny! Néant-w auxàôovlov du?! hoipç xaÀrîw, ciron sortent palohrarum remm, quas Blepsiadæ nacti nant , mm dissentim- tem reddere Newæsin ,- ut ôzîvou. sa norfinc. - 2. ’Ayœv, comme 61506:. -- Aùxoôç, les Blepsiudes. - Hôlw, Egine.Page 60. -- 1. Te ph ’Apxùôxou . . Film...- .-lEçœpua’e-rq: du âraipotc. Arehiioque avait compose un hymne en- l’honneur d’Eercnle, fonda- teur des jeux Olympiques c cet hymne servait à Olympie de chant de victoire pour les vainqueur; qui n’avaient pas toute prête une ode nouvelle.- il se chantait tandis que leucrtége se rendait au Item- ple pour otTrir des actions de grâces aux. dieux. L’hymne d’Archih- quueoommençait par ce vers : 4 4 Ï) uraninite Xaïp’ âvaE ’Hpoîxlee;. il était composé de trois strophes (rpmlôofl, qui se terminaient tou- tes les trois par ce refrain : nivelle" mimine. De là , l’hymne lui- meme était appelé xanîvixoç. --- d’œvâav ’OIUerÎq, comme év ’07Wp.- «au; fiôôuevov. - ’Apxeae âyeuovzüa-exv. ’Ecpapuôtmn nmp.ifiovu.... Cet hymne a suffi alors pour guider ’Etvharmoste, qui se rendait au temple en grande pompe (wuüovn) avec ses amis. ’ .. 2. ’Axpwrfiptmi "A1160; , la cime de l’Ellâe, (restât-dire le mont Cronios. , ... 3. Toioîçôs Balance: , quqlia hæc surit. non quale [me Archi- lochi carmen. - Au vers suivant, ré répond à âxpw’l’l’lpwv. Voyez Ode lyl’histoire du mariage de Pélops avec Hippodamie. - la. nomme. Épharlll0✠axait autrefois remporté une victoire aux jeux Pythiques. l .. 5. "E mi ulàv , Opontem-Quyaîwçl pour beyémpaùn’iç, em- ploi bien connu du datif. -u(-)zinçi àpsraîoi; (meule fleurit. par ses vertus, c’est-à-dire qu’ellgremporiç des couronnes, grâce aux exploits de ses citoyens. , i . .

- 7. "005v mm doum... natifNOTES. àyhàôevôpov. ingénu durai, 131 comme minuta: mêçavor. -Pindare appelle Oponte la mère des Lo- criens, parce qu’elle était en effet la métropole des Locriens Epicné- midiens. - 8. çrfimépml, aile , c’estwà-dire garni de rames. Hésiode , Œu- ures et Jours, 696, appelle les rames mspà M6; . -- 9. Dandin «614v, l’annonce de la victoire remportée par Epharmosœ. Page 62. - l. Xapiuov vépapm rai-nov. Le Jardin des Grâces, c’est, pour Pindare, la poésie. De même, Pythtquea, v1, au début z

’Axoôm’ ’ à 7&9 éhmbmôo; 149908km dpoupav à Kapirrov évanoÀÉKoptv.

-- En pozprôizp nœlâyq , comme aùv me poipq. , oùv du 025w , avec la faveur des dieux. - 2. Keïvou 1&9 Ônœaav ce ramé. "Onaoav , aoriste d’habitude. ’ Comparez, Olympiques, XIV, 5 : Zùv 6;;va rai 1:: upmà ml Tà flouiez rivure: miam fipotoïç , Il 6096; , si 100.6; , a! ne âylaà; avine. --3. Pindure vient de dire que casent Indiens qui donnentle talent et la bravoure, et il donne aussitôt pour exemple Hercule combattant contre quelques-uns des immortels près de Pylos. Il ne tout pas on- bller qu’flercule avait alors Minerve pour auxiliaire; c’est donc Mi- nerve qui lui donnait la force de résister a Neptune , à Phébos et à Pluton. i- la. 11:6 p.01. 161m»... mm. nourrissez mâtant Pindare craint de panure impie ; il commande à sa bouche de cesser de pareils dis- cours. .. a. "fia pdzuv flapi; àtavéwv , sejunctam a da: une pagne»: , ajutage ac remue. - û. d’épew 116m, à peu près comme , amomes, m , 27, Moreau çépcw. - [lporoymiaç dorer. Cette ville, c’est Oponte, fondée par Deucalion et Pyrrha quand ils descendirent du Parnasse après le déluge. Protogénie, fille de Deucalion et de Pyrrha. ... 7. Ami 6’ ôvôpmezvrm voit que Pindare voudrait faire venir lek, peuple, de 354;, pierre. Cette étymologie nous paramètre plu- tôt un jeu d’esprit qu’une réalité. .. a. au», désigne les citoyens de Pntogénie, les Opontiens. --

Remarquezne NOTES. cette métaphore, qui ne manque certes pas de grAce : Éveille une brise harmonieuse. - 9. tracte; dévoç, vim magnum aquarum, une masse d’eau. -- 10. ’Ava’nwrw o’wflov éÂsîv. ’Ap.1romç, fluidi üuoxdipnatç et; flaW. Ainsi, âvâmn’rtç en; 16v div-nov, æstum aquarum absorpsit recessus undæ et cæsiccatio. - il. Ksivwv 6’ ÉGC’GV... ÈYXIA’DPIOI parodie; aisé. Katvmv , comme eçiv , se rapporte à 7&0sz yo’vov et à tarot. Les anciens rois d’Oponte descendaient de Deucalion par ces hommes nés des pierres : la fa- mille d’Epharmoste était elle-même issue des anciens rois d’Oponte. ’Apxâesv (ivre; xoüpoi nopâv ’lansnoviôo; ourler, étant originairement fils de filles du sang d’Iapet, mi çspra’twv Kpovtôoîv, et fils des puis- sants Grenades. Opos, souche des rois d’Oponte , eut pour père Ju- piter, et pour mère Protogénie; Jupiter est désigné par çsproîrmv K90. vos; (le pluriel pour le singulier) , et Protogénie par xopâv èE leur novtôoç mon : en effet, elle était fille de Deucalion, qui était fils de Prométhée, fils lui-même d’lapet. Pindare va maintenant expliquer cette généalogie. - 12. 11va ’OÀüparioç àyspmbv... bandeau. Hpïv, employé adver- bialement, olim , jadis. - Les Eléens s’appelaient aussi Epéens , du nom de leur ancien roi Epéus. -- Cette fille d’Opos se nommait aussi Protogénie; ainsi il faut bien distinguer z la première Protogénie, tille de Deucalion, mère du premier Opos . et la seconde Protogénie , tille du premier Opos et mère du second Opos. Après avoir enlevé Protogénie sur le mont Ménale, Jupiter la porta en Locride , où ré gnait alors Locros, et la donna pour épouse à ce roi, afin qu’il ne mourut pas sans enfants. Page 64. - l. Maman»: tcc’owpm. Locros donna à l’enfant le nom de son aïeul Opos. - 2. Teüepwroç neôiov. La Mysie, appelée ainsi du nom de Teu- thras, l’un de ses anciens rois. . . - -- 3. "03’ ëmovr ôeîEai... Bia’ràv vôov, littéralement ê DE manière àfaire connaître à tout homme sensé le courage impétueux de Patrocle. - 4. ’EE on 9éfloç... omnipôpôrou atxpâç. Construisez z èE ou (x96- voo)16vo; Gino: myopeîrô un p.13 une TGEIOÜG’BŒL tv 06Mo) ’Apsr drapes aperépa: (pour sa) sapampôpôrou atxpâc; sans sa lance, c’est-adire lorsqu’Achille lui-meme ne combattrait pas. - 5. Elnv EÛpflo’tEwl’lç... ôûvaprç Équerre. Bœckli traduit avec beau- coup de justesse : Utinam si»: carminum mon"); permis inven-

tu, ut poum in Hum"! camaNOTES. une nique connement" 129 proce- dere, inventioni ’autemjunvln si! amincit: manants et un dicendl. ’Amycîceai , carra vectum procedere. - a. MM»; ôv (impur; pin (91W âv’ intimai. Lampromaqne était’parent d’Epliormosle, et de plus, il était le proxène des Thébains à Oponte; il avait disputé l’un des prix aux jeux Isthmiqnes le même jour qn’Épharmoste, et tous les deux avaient été vainqueurs. "pointa; épaté ce, comme ôlà Maria-I àpfla’v tu. -- ’HÀOoV flnâopuç ’Iafinïouai Aannponâxou pli-pou; (per carmen hoc) adsum derme afferma Isthmiœ Mmpmmachi victoria. -- ’Epyov input-nui , c’est-à-dire W. - 7. mm 6è 660... 16mm. Xâpnai, sujets dejoie, et par exten- sion victoires. - ’Ev Kopivôou 1:61am, aux portes de Corinthe, c’est. Mire dans l’lsthme. -- A brima joignez MM, qui est au vers suivant. - 8. Kami 1.6va mm; , dans la vallée de Némée. - Tai, pour Mi. - 9. ’Apyez... 10m. Voyez une notes sur la septième olympique. .- la. Œov 6’ h Mapailâ’wa... ùnç’ âpïvpv’ôeco’w. Hercule (voyez Hé- roâote, V1, 108) avait une enceinte sacrée à Marathon; on y célébrait des jeux en son honneur. Le prix du vainqueur était une coupe d’ar- gent. - Zukaflslç âyevciœv, mode captas puera, c’est-à-dire qu’B- pharmacie était à peine sorti du rang des enfants, et par conséquent, bien qu’il un déjà classé parmi les hommes, ses rivaux avaient sur lui l’avantage de l’âge. -- Otov,et un peu plus loin 6mm, exclamations. Page 66. .- 1. (Mm; 64m.; Bai. 06514:4, les adversaires d’E- chamane. --’OEupmï me. amena, am prompussima, quæ eum codera non rivât. -- hmm, in tour de l’enceinte. -- M, les accla- mations des spectateurs , qui voient un adolescent remnorter la vic- taire sur des hommes fait. -- a. Ta: si, en: am parte, quad aulne! ad and: afin victorias. -- 3. "crêperait? 019114)... nuvoîyupw Amadou. Les Parrhasiens cé- lébraient des jeux en l’honneur de Jupiter Lycéen. - A. Kai M196.» 13min... W4; pipa. Les jeux que l’on célébrait à Pellène en Acha’ie étaient des Theoxénies et des feles Herméennes en l’honneur d’Apollon et de Mercure. Le prix donné aux vainqueurs était un vêtement de laine , que Piudare désigne par les mots :14" doua: remède contre les vents froids. Néméennes , x. lui z

’Ex 6è HEXÀa’waç émeuadnsvoi vôrov milanais: 196ml:-

0.

130- 5. Zûvôtuç NOTES. se... âyÂalala’w. Decoribus ibi partis patrocinatur illi Iolai tumulus et Éleusis. Les jeux en l’honneur d’lolas se celé; braient a Thèbes. Les jeux (i’Eleusis étaient consacrés a Cérès. - 6. rAveu 6è 0:06 esmyapévov où tuméfiant xpfip.’ ËXGO’TOV. Cons- ll’ulse1: ’szu à": Geai": Exactes mils! où 6:11.61:er (inti), osmyapivov (6v), ce qui revient "a : Où «and: En; Œdlflfioat vip! Examv ou aùv au?) ysyovo’ç. - 7. limaient pèv aineivai, in arte aligna excellera difficile est, aimivo’v in: copàv nival. -- 8. 3mm, l’hymne qui est aussi le prix de la victoire. - 9. ’Opâm’ dom , montrant la bravoure par ses regards. Eu- ripide, Ion, 126i : ôpaixovr’ humé-irone: powiav ploya."UPÔÇ i

Oppien,l Aepxôpevoç laponeîo’w Cyneg. im’ onguent alôônevov 1V, 1:69. 162 z i l - io. Alevre’wv... pwpo’v. Nous ne pensons pas qu’il s’agisse ici d’une nouvelle victoire , que le poète aurait mieux aime ajouter à l’é- numération qu’il tait plus haut. Il faut croire , avec Bœckh et Beyne, que les vainqueurs d’Oponte offraient un sacrifice à ajax , comme principal héros du pays. on expliquera alors: Après sa victoire. dans un repas de sacrifices en l’honneur d’Ajaz, il a couronne son autel. ’lhâôa. On dit également me; ou ’Oûeôç; il en est de même de quelques autres noms, où o s’ajoute et se retranche à volonté: Bpiapéœ: ou ’Oôpio’tpamç , etc. Page 68.-]. ’Eo-rw imprimois... naiômv vaccine. ’Eouv 6re, comme éviers. Le sens de la strophe entière est à peu près celuici : Tous les hommes ont besoin d’une chose ou d’une autre , les navigateurs de vents, les cultivateurs de la pluie; le vainqueur aux jeux Olympiques désire un hymne qui fasse .vivre sa gloire. De meme, Néméennes,

Anisfi npâyoc in!) ph ânon ’ m, éblouirieza 5è guillot’: hiôàv .ÇlhÏ- . 4 -- 2. El 8è oùv m’vcp... pavanait; àperaîç. "roi-spot loyal , la renom- mée, la gloire , qui est plus grande quand le vainqueur a été célébré par les poëles. - TÉDŒTIL On attendrait rénoviez: avec ÜiLvot. Le sin- gulier est mis ici pour le pluriel parce que les mots suivants, mon)»: àpmov font attraction sur le verbe , que leur idée influe aussi sur le verbe , et que même elle y domine.

,- 3. acumen, que nous trouvons,NOTES. Olympiques, x1", 25,l avec3l le sans de non envieux, sans envie, signifie ici non envie, qui est au- , dessus de l’envie, que n’atteint pas l’envie. ..- 4. Tà [Liv ancreriez 1113660: notpaivew sonar. Tà név, c’est-à-dire ràv aivov roi-m, cette louange , cet hymne. noipaEvew, passera, et par suite gubernare , curare, fovere , administrare. Cette phrase ne s’applique pas à l’ode présente , qui n’a que quelques vers , mais à l’ode plus longue promise par Pindare , et qu’il ne composa que bien des années plus tard. - 5. ’Ex egos 8’ àwip... uparriôso’o’w. Le sens de cette phrase est que la faveur seule des dieux donne au génie du poète un éclat im« mortel. - 6. .EVOŒVGW’KŒPÂEŒTE... mi aixpmàv àçiEwOou. La seule diffi- culté de la phrase est dans un: , que Bœckh , avec raison , rapporle à Agésidame. Le poète invite les Muses a venir assister à la fêle et au banquet, à Locres. Au lieu de dire : a Muses , venez à cette fête , vous trouverez un peuple hospitalier... n, il dit: a Muses, venez à la fête que célèbre Agésidame ; car, j’en suis garant, il revient au sein d’un peuple hOSpitaiier... a L’idée prend dans cette seconde expression une forme plus détournée, mais elle n’en est pas moins la même. -- 7. Tà 7&9 tueuse... mondaine Mo; Nous empruntonsà l’édi- tion de M. de sinuer une note fournie par M. Boissonade : a Amné- Eatvro a le sens de permuter, faire échange de , plutôt que celui de changer absolument, et la phrase tout altière signifie z Les Locriens ne changeront pas de nature, comme jamais le renard au pelage fauve, ni les lions rugissants ne feront échange de mœurs et de nature. Les Grecs opposent souvent le renard, fourbe et lâche , au lion, généreux et courageux. Isthmiques, il], v. 108: » 1’61qu 1&9 and); Oupôv épiôperâv (lupin Àso’vrwv tv n6vrp, pfitw 8’ atome. Aristophane, la Paix, v. 1l87 : nous 1&9 sa p.’ dolai-noce: , r livre; aïno: pÀV Menu , âv paix-g 6’ Maintenu. voy. d’autres exemples recueillis par M. Fix dans le Thesaurus Gr. ling. de B. Estienne, publié par M. , t. l, p. 1613, D. Montaigne, Essais, l. il, chap. 1 : « Le pape Boniface huictième entra, dict-on , en sa charge comme un rognard, s’y porta commeun lyon, et mourut comme un chien. n

132Page 70. - l.NOTES. Tàv ’OÀupmovim W p.01... miel çpsvàç épi; yéypaimu. Voyez pour le sens de œ début, ci-dessous. note 5 de la même page. - 2. ’Opôâj: 159i. nous ne pensons pas avec Boulin que époi: soit pour ouata; mais nous entendons, la main droite, c’est-Mire la main levée, étendue. .- 3. 050650»! évmàv üitôëevov, oppnbrtum mandatoit lædens hos- pites , id est exprobrattonm commuai Mes Menus, quad commissum in mendoeio positum sit. si - 4. "amen lnùGu’w... sans pine. Le long temps qui s’est écoulé le fait rougir d’une si vieille dette. Il tout remarquer, sur l’expression pina») , que le poète se reporte par la pensée a l’époque ou il a pro. mis une ode à Agésidame. et que le temps qui s’est écoulé au mo- ment où il a acquitté sa dette lui parait alors s venir. Entendez : le long temps qui était alors a venir et qui depuis s’est écoulé, c’est-a- dire le temps passé depuis cette promesse. * .. 5. Nüv Wçov ütecopévav 61m stûpa ramifiant (léov; Nous re- produisons ici en entier une note de M. Boissonade, insérée dans ré. dition de M. de sinuer. Nous faisons remarquer seulement que nous conservons, comme donnant une valeur plus vive, la forme interroge. tive critiquée par M. Boissonade. a Je remarque d’abord, dit-il, que l’interrogation dans ne texte de M. D. est complétement inutile et peutétre même, fautive. Le scholiaste a très-bien indiqué la construc- tion : vin: maximisa hm... Il n’y a pas la de difficulté. Il n’y en a pas non plus dans la métaphore de stûpa. son appliquée a la poésie. Elle est de toutes les langues , et les exemples nombreux qu’une édi- tion de luxe a rassemblés ne semblent pas nécessaires. Ce qui est plus difficile peut-être , c’est de savoir pourquoi le poële, continuent sa métaphore, l’a terminée par cette circonstance imprévue des cailloux a qu’inonderont de ses vers les vagues épandues. n 50mm caillou; le scholiasle voit figurément les reproches que Pindare s’est attirés par un délai trop long à payer sa dette poétique. En effet, il avait promis une ode au jeune Agésidame : Agesidame est devenu vieux , et l’ode n’est pas encore faite. Avec ces cailloux métaphoriques un savant a comparé la pierre qu’au vers 55 de la huitième olympique Pindare met à la main de I’Euvie :

Mû Boléro) p.s Hem spaxsî pedum.

J’admls volontiers cette interprétation. mais on n’a peut-être pas vu comment le poële est arrivé a ces cailloux sur lesquels roulera le flot

de sa poésie. c’est, je crois, par une associationNOTES. d’idées fort naturelle 133 dans l’esprit d’un Grec. Pindare a donc une dette poétique, et il la caractérise par toutes les circonstances d’une dette pécuniaire. il l’appelle du terme légal xpéoç. 1l parle des intéréts et se sert du mot propre, «aux. Il suppose qu’il a un livre de compte , que le nom de son créancier y est inscrit , et il se fait lire l’article. c’est comme dans la scène des Nuees, où le bonhomme strepsiade, que ses dettes criar- des empechent de dormir, appelle son valet, fait allumer sa lampe, et, prenant son registre de Doit et Avoir, y lit avec douleur les articles dont l’échéance arrive. Mais Pindare élève ces détails à la hauteur ly- rique par le ton inspiré et les formes insolites de son langage: « En s quel lieu de ma pensée est écrit le nom du fils d’Archestrate , vainc a: queur olympien? Lisez. Je lui dois une douce mélodie et ne m’en ’ a sauvenais pas. Muse, et toi, vérité, fille de Jupiter, que votre main n levée pour ma défense écarte de moi le reproche d’avoir par un u mensonge offensé un ami. Car tant de jours écoulés m’accusent la c: ma honte d’une bien grande dette. Mais l’intérét libéralement paye « peut faire taire les langues médisantes. Maintenant il me faut voir a comment inonderont les flots de ma poésie ces cailloux amoncelés s près de moi. a Un Grec qui voulait calculer une dette un peu com- pliquée , prenait son abaque et ses cailloux, ra; Miaou; Car on se servait alors, pour faire des opérations d’arithmétique, de cailloux que l’on disposait sur une table, appelée abaque , d’après certaines combinaisons. Nos anciens employaient des jetons pour un pareil usage. Qui ne se rappelle le Malade imaginaire, assis devant sa pe- tite table et a comptant avec des jetons les parties de son apothi- caire? n Ainsi dans les Grenouilles, Bacchus, qui veut, en qualité de juge et pour être scrupuleusement exact, compter les vers d’aschyle et d’Euripide, dit qu’il en fera le calcul et prendra ses cailloux, v. 1724 : Rai. pipo 101:on sulfita , sa; quipou: MW. Dans les Guêpes , voy. 656, Bdélycléon dit a son père de calculer le revenu d’amenes z u Comptez d’abord , non pas avec des cailloux , a mais sur les doigts et à la légère, toutes les contributions que nous a payent les villes. n Kal 1:va ptv ’ÂÔYICGI çafluç , in) Manie, à»: am) pipée, Tàv çépov fipîv and 161v 1:6le EUHfiGan 11h npoçtâwa. Je n’ai pas besoin de citer d’autres passages. il est sumsamment prouvé que l’idée des cailloux , me: , était dans une téta grecque insépara- ble de l’idée de calcul , que l’idée de calcul s’associant a l’idée de dette à payer, et que Pindare, occupé d’une dettle, lyrique, il est vrai, mais ’ il 3

lions ( expriméel 34 en termesNOTES. pécuniaires , a été conduit a faire rouler sur des Heurs cailloux les vagues poétiques. n Il, a - o. Kawa: 167w , l’hymne qui célébrera les louanges communes du héros, de sa patrie, de ses concitoyens. De meme a peu prés, ode Vil, 20, Evvèv 161w. i --7. Tpo’me Kôxvsm poila and ’Hpotfls’a. Le poète passe brusque- ment-à l’éloge d’Agésidame. Le scholiaste raconte qu’Agésidame céda un moment et parut etre vaincu ; mais son mettre Ilas, qui assistait a la célébration des jeux, l’exhorta à haute voix à redoubler d’efforts, et le jeune athlète, reprenant courage, demeura enfin vainqueur. Pour excuser Agésidame, Pindare cite l’exemple d’Hercule, qui faiblit d’a- bord dans son combat contre Cycnos, mais remporta ensuite la victoire. - 8. Tl; ’Axtlsî Hamme. Nous ignorons dans quelle circonstance les exhortations d’Achille assurèrent la victoire de Patrocle. Voici ce que dit le scholiaste : ’0 1&9 11mn; rot; lôiotç 5’5on asepsies; Hai- rpoxlov and neptflapefivaç kremlin si; 16v uôlspov. - 9. Gitan: dé se 4min” spas... en?) ce» anticipa. Construisez : ’Aviip (Mien: (càv) guivre àpsrq’: (ou 1:96; àperôw) opprima ne «est aléa; nelôptov Geai) aùv «excipa. Cette sentence s’applique à Agésidame, et probable- ment sussi à Patrocle: Les exhortations adrœsées agun homme de ’ cœur peuvent lui faire conquérir une immense gloire. -- 10. ’Anovov 6’ siam... Bière» (prix. Xo’lppa, sujet de joie , c’est- a-dire victoire, triomphe. - ’Epyuv me ndwmv tâté-ru: coing. La vic- toire, plus que toute autre chose, est la lumière de la vie, c’est-adire, en fait le bonheur. Page 72. - t. ’Aycîwa 8’ licheroit dans Bénin; aspirai: Anis. Le poète annonce qu’il va chanter la fondation des jeux olympiques par Ber- cule : ce sujet étaitnle plus noble qu’il put chanter, dans une ode adressée à un vainqueur olympique , et ce choix est un honneur pour Agésidame. aime: me; , les décrets de Jupiter. -- ’Dpoav, sup- pléez pt. - 2. ne Athéna! 1&3le picton W «pâmerons. Aérpsov (MM, son salaire; Hercule avait nettoyé les écuries d’engins. ’ruépdm , superbam nwrcedeæn, c’est-à-dire tuyautent et superbe postulatam. -- 3. ne Rhum. cloches, ville d’Argollde, située sur une lian- teur. - Ksivouz, ctéalos et Eurytos, fils de Molloue et de Neptune. .- ’Eç’ ses», sur la routa, en retournant d’Elide a Thynthe sa patrie. - a. Hanovre, comme Moltovtôat, les fils de Motions. - 5. Kal un ilotes»: (de; «au, ’Emnn’v pannée. nous

avons déjà dit que les Eléens s’appelaientNOTES aussi Épéens, du nom d’un l 3 5 de leurs anciens rois, Epéos. - ’Omiiav , c’est-adire üarepov. -- "Kon- o-cw , a la même valeur que constatera dans Virgile, Éneide, Il, 626 : Tom veto omne mihi visum confierais: igues llium. - Joignez èàv 1:61": tamtam - 6. Natte; 8è «assertive»: &mOécfl’ input. Quand une fois la lutte est engagée avec un plus fort que soi, il est impossible de s’en débar- rasser, d’en sortir. Comparez Néméennes, X, 72 : Xalsnà 6’ épi; âvôpcôrrolç conso xpsaaôvow. - 7. Rai uîvo; àôovliqr... on: üéçwev. Keîvoç, Angles. - ’Aôouliç, dans l’embarras, ne sachant que faire. Ainsi Augias marche contre Hercule, parce qu’il ne voit pas de moyen d’éviter cette rencontre.- "ro-racoç üûdloç, post captam urbem, postérieur, c’est-adire pos- térieurement à la prise de sa ville. "Tara-roc gouveme ici le génitif, comme s’il y avait le comparatif Germe. - 8. inca; n’est pas proprement ici un bots sacré , mais signifie , comme ténevoc, une enceinte sacrée ; car nous avons vu, dans l’ode [Il , qu’à l’époque de la fondation des jeux par Hercule, il n’y avait pas d’arbres dans la plaine d’olympie. - 9. Hspl 6è «me... 669mo 166w. Hercule ferme l’enceinte (le l’Altis, qui devait renfermer le temple; quant au reste de la plaine, il le consacre à recevoir les visiteurs. On établit en effet dans cette plaine, comme l’attestent de nombreux passages, d’abord des tentes que l’on enlevait après la célébration des jeux, et plus tard, des édi- fices permanents. .- ’Ev moamîl , c’est-adire ëv quÂÇ! (xœpicp), sur un terrain nu, découvert, sans arbres. - Aôp’nov 166w. Mm: est ici comme surnom; Marc 6691m veut donc dire hospitium , deveno- rium, locus ahi epulantur. - to. hmm; népov 319505 p.316: 868316 àvâxrow Oetîw. Hercule admit l’Alpbée au nombre des douze dieux dont il consacra le culte dans le temple d’olympie. L’alphée bornait l’enceinte sacrée du une du midi. --Mm’n signifie donc ici parmi, et non pas avec. - 11. Kaî. nâyov Kpôvw npoçepûs’ïiaro. Hercule, consacrant la col- lineà Cronos, lui donne le nom de ce dieu. -- 12. 1:, pour aux. Page 74. -- *0 ëefiuwv pour; Milan ètfiwlmv Xpâvoc. on lit dans un des fragments de Ménandre : ’Aïel. 8è me; çôç 11v üfiOELaw xpôvoç.

1- 2. ’Aydwm36 tv 865°;noms. Giono: e610: , famam ex certaminibus sibi parons mm gloria. ’Ev est pour cnîv.- ’15me m6516»: a pour régime 610;, qui est déjà cependant régime de espace. Nous avons, Pythi- qua, V, il : E610: 1ms; 046v. -- 3. 21men üaôvmy. Tous ces vainqueurs étaient des compagnons de l’expédition d’Hercule contre Augias; ils avaient tous amené des soldats à Hercule. Voyez Douillet , Dictionnaire de l’Antiouité, sur chacun de ces héros. -- 4. Hamac «la, mot a mot, le terme du pugilat, c’est-à-dire la victoire qui termine la lutte. -- 5. Mixe; 6’ ’Evtxsôç... ônèp ànoîvrmv. Mixez, c’est-à-dire natta minime. -’Eônœ est sans régime direct, son complément indirect est né’rpq) : Avec la pierre (c’est-adire le disque) il poussa plus loin que les autres-Xépa aimoient; , en faisant tourner le bras pour lancer avec plus de force. --T1tèp ànoivrœv, supérieurement à tous, de même que, Némeennes, 1x, 54 : trip ROHÔV; et, Isthmiques, Il, 36 : intèp èvepénwv. --6. Evuuaxia, pour et dôfltLGXot, désigne les compagnons d’Enicée. - Ilapmôûaaœ, qui signifie proprement faire briller, est employé ici, par extension, avec le sens de faire éclater. -- 7. ’Ev 6’ Emspov sans" amande; adam; éparàv 1260:, illustravit vesperam luna. Nous savons déjà (voyez Olympiques, In, et nos notes) que la célébration des jeux Olympiques coincideit avec la pleine lune. Joignez êvéoxeëev. - 8. Tèv êymôpaov duel 1961m, bien expliqué par MI], secun- dum modum laudantium victores carminum comissationi adhi- bitorum. - 9. ’Enœwuiav xâpw vina; &yepdixou. Ces mots ne peuvent nulle- ment dépendre de annualisent, et ne sont pas non plus une apposi- tion à fipovràv a. c. 1. Il faut les entendre comme s’il y avait d’un sin: 1&va x. r. À. et les considérer comme une apposition à la phrase onc fière. Voyez Olympiques, V11, le , un exemple sembable, maïa absolvez. -Le génitif vina: àyepcôxou dépend de l’adjectif Ënmwttiav. Bœckh traduit et explique ainsi 16mm ènmvuuiav vina: àyspézoo: Carmen et solenne , quad ab ca , quæ celebratur, victoria nomen Olympici victorialis commis et festi sortitum est. - 10. ’Ev «1mm mâtez... àpapôra, futmen summæ potentiæ Jovis aptatum. ’Apaptô; abien en effet le sens de aplatus, comme on peut le voir par les deux exemples suivants d’Bomère, Iliade, lll, 338 : Encre 6’ acupov E1104, ô ol mMuqçiv âpfipei ,

NOTES. ’ h I 137 et Iliade, XVI, 139: Encre 6’ lampa 6069;, roi et naMpmw 5.94.95.. - ’Amv apéro; , la souveraine puissance; de même, Néméennes , lV, 83, aüyai (instant, et Néméennes. X, 29, 115v relue. - il. Toi... pava. Le verbe est au pluriel, bien que le sujet son un neutre. on trouve quelques exemples analogues. -- Xpôvtp , tandem. Page 76. -- 1. To «au veôfaîoç, le rebours de la jeunesse, c’est-a- dire la vieillesse. Le sens de tout le passage est celui-ci : Cet hymne vient tard , mais il réjouira Agésidame, comme la naissance d’un fils réjouit un père qui arrive déjà à la vieillesse; car il est dur de lalsser ses biens à un étranger; il est dur aussi pour le vainqueur de n’être pas chanté par les poëles, car alors sa joie est courte , et son nom ne passe pas à la postérité. - 2. ’E-net «aux... myspcbraroz. Schmid rapproche avec raison de ce passage les vers suivants de Ménandre : ’08wnpôv écru: EGNXoüvra et?) me) 512w Epnuov ôtaôôxov env alain ’ enrôler. 1&9 oixwv «aidé: siaiv épaves. -3. Kai bru un: épiais... fluxé si repuvo’v. Horace , Odes, 1V, 9, ne: Sed omnes illacrimabiles Urgentur ignotiqne longe Natte . eurent quia vote sacro. .. 4. Envepamôpevo; nouât; , m’appliquant avec les Muses à ce meme soin de décerner la gloire. -5. ’EOvoc Ampcîw àpçémcov, Locrorum gentem studio et aurore complexus mm. -- 6. ’apqt nupaus’vov, à: (ripa si: flotta; bue, épatoit. 1’th «étym flouze. La jeunesse et la beauté ne sont pas de vains avanta- ges : elles sauvèrent Ganymède de la mort; cefut pour sa beauté que Jupiter l’enleva. ’Avauôs’a , impitoyable , qui ne respecte rlen. En si forment ora , grenée Vénus , qui avait comblé Ganymède de ses ons. Page 78. - I. Tiv unùpvômn, comme uuGspvûwut imô cm5. - 2. A17: ph uvitôovr’ élirions. Cette métaphore est em- pruntée à la navigation. Les espérances de l’homme ressemblent a un navire qui fend une mer de mensonges, et que les flots élèvent et lblilsent tour a tour. - nous pour tu mm, et ra ce, tantet. . tantôt. l a.

1- 3. 38Züttôolov NOTES.6’ 06 m6 11;... eûpev 0560m Némeenna, x, 43 : T6 6’ tu me; àvOpa’nrot; qui; oüx 5mm: tél-W. - A. Tüv panâvtw embat , comme de futuris , la connaissance de l’avenir. Tsrüçùœwat rappelle l’expression latine, cæcos rerum eventus. ’ - 5. ’Ennahv «émigra, contrairement au plaisir, comme dans l’ode précédente, vers 87 : 16 nflw vséraroç. - ’Ea).àv tripette; mâti- uatqm, ont pris le bonheur en échange de l’infortune , sont deve- nus heureux. -6. ’l-kot mi rad 15v... xa-reqaunopônae noôcîw. Le sens de la phrase est que, si Ergotèle fût resté en Crète, il n’aurait point lutté dans les grands jeux de la Grèce; il eût lutté dans sa patrie et fut demeuré sans gloire, comme le coq qui combat dans une maison et n’est point pro- duit dans les combats publics. Les combats de coqs étaient fréquents en Grèce; ils avaient été institués à Athènes par une loi , après la guerre des Perses-Ted; and: noôôv, comme nui: ceôv noôôv. Au lieu du nominatif êvôopo’zxa; àléx’rwp, on attendrait plutôt le génitif dé- pendant de and : ta gloire, comme celle du coq . etc. - Kareçono- pônce, se serait flétrie, mot à mot, aurait perdu sesfeuilles, comme un arbre qui se sèche. ’ - 7. (nappât NUthpâv 100196.. Les eaux thermales d’aimère étaient en grand honneur. On les appelait bains des Nymphes, parce que les Nymphes les avaient fait jaillir pour Hercule. Diodore de Sicile, V, 3 : Tùv yèv ’AGnvâv tv roi; nepi très; ’lps’panç pipeau , Èv et; Tàç ph Nüpæa; XGQLCOPÉVG; 10m0] rôt; 16v: espgttîw 664mm àveîvctt MYàÇ narrât 113v ’Hpank’oç napouaiav i un); 6’ êyxcopiw; «au! cuira mi zépaw div àvoyazottémv pâmai vüv ’AOfivatov x. r. À. -Bmo’t(etç, synonyme ici de énaipsu , mon. - a. Hap’ oineiatç âpoôpouç. Ergotèle avait été admis au nombre des citoyens d’Himère, ce qui lui donnait le droit’de posséder des terres. Ainsi, lorsque Pindare dit qu’Ergotèle possède des terres en propre à Himère , c’est comme s’il disait qu’Hiinère l’a adopté, lui a conféré le droit de cité, est devenue sa patrie. Page 80. - t. Pvtôoopm 161v élan Kôpwôov. Nous avons déjà fait remarquer dans une note précédente que vampa: a ici le même sens que wapiti», faire connaître, et par extension vanter, célébrer. - 2. ’laOpiou npôeupov Ilorszôâvo; Corinthe est appelée le vestibule [le Neptune Isthmz’en, parce que, pour ceux qui venaient d’olympie

à Corinthe, cette ville se trouvait à l’entréeNOTES. de l’Istbme consacré à I39 Neptune. - 3. mulard 1M!!! 16 cunevèç 5100:. Pindare débute souvent ainsi par une pensée générale qu’il développe ensuite; il va montrer com- ment le génie de Corinthe a éclaté en mille manières. Il dit de même, Olympiques, x, en parlant des Locriens :

’Anpôooçov mi aixparàv crpavôv - «à yàp ënqauèç oôr’ deum àÀu’HmE

oü’r’ êpiôpopot iléons: ôtaDIiEottv-ro ilion

.- 4. Haîôeç Motta. Les fils d’Alétès sont proprement les Héraclides de Corinthe , que l’on appelle Bacchiades; mais ici, il faut, par cette dénomination, entendre les Corinthiens en général. -- 5. Le génitif ünspsleôwmv, auquel il faut suppléer âvôptîw, dé- pend de vzxaça’pov àyhtfaw. Les Heures ont souvent donné aux Corin- thiens l’éclat victorieux des hommes qui l’emportent dans les jeux sacrés par leurs sublimes vertus. - Au vers suivant, &vôpüv, c’est-à- dire âvôprîiv ûparépwv, tapin. -- e. "Ann. sûpôvroç lpyov, toute chose appartient à son inven- teur, bien que d’autres aussi en profitent. - 7. Les Corinthiens avaient inventé le dithyrambe; il est très- probable que c’est Arion qui en fut l’auteur. Voyez Hérodote, l, 23. Pindare donne au dithyrambe l’épithète 501116:qu , parce qu’un bœuf était le prix du poète qui avait composé le meilleur dithyrambe. - 8. Tiç 76:9 bastion; év Evrecaw net-pot... infime. Il faut entendre ici par tartreux Evrea le frein; Néméennes, X, 22, ces mêmes mots si- gnifient le char avec les chevaux; Pythiques, V. 34, Evrsa désigne le char lui-même. -Mé’rpa. est expliqué par Bœckh , justus modulas rectaque demensio frœnorum ac ratio. Page 82. - 1. ’Eneacw, sous-entendez roi; épate. - 2. AéEat o! , accipe ab eo. - 3. mon; «divan. Les couronnes décernées aux jeux lsthmi- ques furent d’abord de pin, ensuite d’ache; enfin on les fit de non- veau de pin. ’- 4. A1110: «065w âva’mmat, la gloire de ses pieds est consacrée , soit par une statue, soit par une offrande dans un temple. Nous avons vu, Olympiques, X11, i5, nuât noôâiv. --5. Mme; ré ot mores... (tupi aérium. Le mois même de sa victoire aux jeux Pythiques, Thessatos fut encore vainqueur aux jeux d’Athé- nes. -’Ap.épo: noôapxr’j; , le jour où se célébrèrent les courses. - Teint l

ln:1 minium 4o , trois bellesnous. victoires. Thessalos ’ fut sans doute vain- queur au stade, au double stade et a la course armée. -- 6. Endura. On appelait ainsi les jeux qui se célébraient a Ca riuthe en l’honneur de Minerve Hellotis. On y faisait des courses aux flambeaux. A manu, sous-entendez èvlznae. - 7. Tsouoi, solenm’a legih’me instituta. magnétisiez. Horace dit de même : Bhnarisve Corinthi mœnia. . - 8. Drosoôuîpq) aùv nargi.... dardai. Ptéodore était frère de Ter- psias, qui avait pour lits Eritimos et Namertidas; Ptéodore était lui- meme père de Thessalos. - Maxpôrepm clonant ne peut signifier ici autre chose que des chants qui ont duré longtemps , qui n’ont pas été oubliés, carmina non cita oblivioni tradita, sed longius duran- tia. Comparez, Pythiques, XI, 52, naupàrrepov 616w. - 9. Xénon; Ev léovto;, à Némée. -- to. Anplonau noléaw, je dispute contre beaucoup de vain- queurs sur le nombre des victoires, c’est-adire je défie tous les vainqueurs d’avoir égalé le nombre de vos triomphes. - il. "Ennui 51v hâtera) pérpov, c’est-adire Eau nainrçénev thénar pérpov , il y a en toute chose une juste mesure. Le poêle ne veut pas louer outre mesure la famille de son vainqueur, car il faut être modéré en toute chose, dans le blâme comme dans l’éloge. -- 12. miaou. un»; âpre-roc, c’est-adire, àpwrév éon voie-ou. xatpôv, de même que l’on dit binatoç, ôUVŒtÔ; , âôûvaro; , àvayna’ié; éon voûta mile-au. - t3. ’latoç tv nom?) raflais. ’Iôm; matai; , privatim velut nabi hue "tissus et allegatus, c. à d. privatœ laudi poesin applicans.- ’Ev notvq’), in re etiam ad publicum pertinente, gaulis est Olympica victoria. -- 14. Iiwoav. Suppléez encore yapümv. Page 84. - 1. Tà 6è èv and, ab altera parte in pugna. -- 2. Maxâv répvetv vélo; , mot à mot trancher l’accomplissement des batailles, c’est-à-dire décider le sort des batailles. Euripide, Héraclides, 758 : Kivôvvov «me réuvsw atôo’tpa). - 3. Tom et»: escales... nul. Mapov. Dans Homère , Iliade, ’vt , Glaucos, rencontrant Diomède dans la mêlée, lui raconte son histoire, celle de ses ancetres , et principalement de Bellérophon : il termine en disant: Tram: sur. ysvsfiç se na! amome EÜXGIL’lt avec. -- BaOùv xlâpov , comme on trouve paeoç 10.0610; , pallia nüoç , lctàv sues. w;

- 4. ’Auoi xpowoîç, la fontaine de NOTES.Pireue. l 4l - 5. Acacia» navpt. Neptune était père de Bellérophon. A Corinthe, on appelait Neptune Amorce, dompteur de chevaux. - 6. Nûwr’ (in?) utvou xpr’jatoç, comme rhv p.56 Mm min» Mm. - 7. Aapaalopova xpuo’ôv, ainsi expliqué par le Scholiaste z Tov 1:11th (xpôo-cov), ràv ougrien: cf: MMW «in iman. - 8. Tant Gain ôûvautç... www mimis. Joignez un; noûçav , comme s’il y avait W ou (545m; and. Kriotç, synonyme ici de npôîEtç. -- Hap’ ôpnov nui vrapà anisa , contra quant jureras et spe- rares. Page 86.-1. ’Evônltu xahaoflelç hutin. Mate, arme d’airain. ’Evônha nattait, danser une danse guerrière. -- 2. 01. pour nous. -- Aénovrat, le présent pour l’aoriste. - 3. sa nous flâna aumône: xepoîv. nous avons déjà vu , Olym- piques, I, 111, et nous verrons encore , Pythiques , I, il; , cette mé- taphore des traits du poète. - Kapn’mtv, cant et more. Apollonioa de Rhodes, Il, 332 : ’AD.’ et: Maine; tut; M xcpaiv épand. - A. Constr. roi T: ’Iaônoî ou tv] 100w? si te tv muta, pour leurs victoires isthmiques et néméennes. Il revient a une nouvelle énumé- ration de victoires qui semble froide. - 5. Haüprp 8’ tuer..." néper»; taloü. Construisez pavepà notion) mûrit , c’est-adire au ëv ’loontîvnai âv Nepéq. ’Aôpôa, je les indiquerai toutes d’un seul mot. 1l devait ajouter sur-le-champ : un Le héraut a proclamé soixante fois dans ces jeux le nom des Oligéthides, n car c’est la ce mot, vraüpov Eux, qu’on attend : au lieu de cela, il dit, en détournant la phrase : je prendrai a témoin de la vérité le héraut qui les a proclamés soixante fois. Voy. une construction analogue, Ode Vil], v. 74-76. ’EEaxov-roîxt, suppléez Manioc. ’Apspovépmôw, soixante victoires en tout dans ces deux jeux réunis. ’EEopxoç Dicton; . un ga- rant de la vérité. mortaisons, agréable a cm dont elle annonce le triomphe. - 6. T615, alors qu’ils les auront remportées. - 7. ’Err’ ôçpüt Hapvaaiq. , à Delphes. Pour les jeux qui sont dési- gnés ensuite, voyez cidcssus nos notes sur la septième Olympique.- La tournure de la phrase est exclamative : Quel autant exPythiis... corum surit victoriæ ! Quot testatur Lycæi ara ! etc. - 8. Pollens. Voyez nos notes sur la neuvième Olympique. - Si- cyone. Ou y célébrait des jeux Pythiques. - Atantôâv crispait: nm. Egine.

142-- 9. Pour lesNOTES. jeux dlEleusis et de Harathon , voyez nos notes sur la neuvième olympique. -- 10. Tel 0’ 61’ Mm... «me. On ne sait pas au juste quelles sont ces villes de Sicile. Toutefois , on est à peu près certain que Sy- muse célébrait des jeux mimiques, et Etna «les jeux Nemeens, - Il. Les jeux de l’Eubee était les jeux de Géreste, en l’honneur de Neptune, et ceux d’Amerynthe, en l’honneur de Diane. --12. Mécaov’ fi à»; lama, majora et plura quam primo adspeclu vicieux et putes, un taquant inquisivefls. - 13- ’Avaî , Jupiter. - Koüpoww ènvsüam nociv. Sous-entendez noim’ov aimé; z des me: lem’ paie mature, vitam percurrere. - 14. Alain, le respect des autres. Page 88. -. I. Le Céphiee coulait à Orchomène. -- 2. Maman. Sous-entendez Auôiauç. Melém signifie cura compo- mdo et scribendo monta. -- 3. mon.» Mm, les couronnes, comme nous verrons Pythi- ques, IX, à la fin, vtxâv.