Institut CGT Histoire Sociale. Fonds Benoît Frachon (1925-1976)
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Institut CGT Histoire sociale. Fonds Benoît Frachon (1925-1976) Répertoire numérique de la sous-série 207 AS (AS/207(I)/1-AS/207(I)/41) Archives nationales Première version électronique intégrée au Système d'Information Archivistique (SIA) Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2008 et 2019 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_032063 Cet instrument de recherche a été intégré, en l'état sans correction par rapport à l'original, dans le Système d'Information Archivistique (SIA) des Archives nationales en 2019 par l'entreprise Archives Solutions, dans le cadre du chantier de rétroconversion des instruments de recherche, suivant le modèle de la DTD SIA. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence AS/207(I)/1-AS/207(I)/41 Niveau de description sous-série organique Intitulé Institut CGT Histoire sociale. Fonds Benoît Frachon Date(s) extrême(s) 1925-1976 Nom du producteur • Institut CGT d'histoire sociale (1982- ) • Frachon, Benoît (1893-1975) Importance matérielle et support 34 cartons (AS/207(I)/1-AS/207(I)/41) ; 3, 20 mètres linéaires. Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès Communication soumise à l’autorisation des ayants-droit. Conditions d'utilisation Reproduction soumise à l’autorisation des ayants-droit. DESCRIPTION Présentation du contenu • SOMMAIRE : - AS/207(I)/1-3. Congrès CGT et articles dactylographiés. 1932-1969. - AS/207(I)/3. Réunions statutaires. 1945-1963. - AS/207(I)/4-8. Discours et articles de presse. 1946-1970. - AS/207(I)/9-14. Écrits dactylographiés de 1944 à 1969, classés par années. 1944-1969. - AS/207(I)/15. Discours. 1944-1954. - AS/207(I)/16. Correspondance. 1955-1959. - AS/207(I)/17-22. Documents relatifs à son décès. 1975. - AS/207(I)/23-33. Commémorations, anniversaires et documentation. 1933-1975 - AS/207(I)/34-41. Dossiers divers. 1925-1976. Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France 3 Archives nationales (France) HISTORIQUE DU PRODUCTEUR Benoît Frachon est né le 13 mai 1893 au Chambon-Feugerolles (dép. Loire), d'origine ouvrière fils d'un mineur, il devient un syndicaliste français de premier plan. Il est secrétaire de la CGTU en 1933, puis membre du secrétariat de la CGT en 1936, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1945 à 1967. Président de celle-ci jusqu'à son décès en 1975. Dès 1920, Frachon adhère au Parti communiste français (PCF) qui vient d'être fondé à la suite du congrès de Tours et devient membre du bureau politique du Parti communiste français. Durant l'occupation allemande il est l'un des principaux dirigeants du PCF dans la Résistance. En accord avec les orientations de la direction de l'Internationale communiste, il participe à des réunions à Moscou et entre au bureau politique du PCF. Au début des années 1930, Frachon se trouve dans la ligne qui triomphe dans le communisme français, mais la crise de 1929 fait affaiblir l'audience du communisme et du syndicalisme à tendance révolutionnaire. Frachon, comme d'autres militants, subit les conséquences de la répression du gouvernement et est emprisonné à la Santé. Par ailleurs, il devient le porte-parole de la lutte pour l'unité syndicale, sous l'égide de la CGTU, sur la base de la défense des revendications et des intérêts de la classe ouvrière. Frachon veut gagner les masses ouvrières : pour cela il faut d'abord s'occuper de la réalité ouvrière et réaliser l'union des travailleurs. Secrétaire de la CGTU (1933), Frachon engage une stratégie unitaire qui recherche le rapprochement avec les ouvriers confédérés et socialistes, mais également avec leurs dirigeants. Membre du bureau politique du Parti communiste français, il va transformer la centrale syndicale en « courroie de transmission » du PCF et en assurer le contrôle, durant trois décennies, sous sa direction. Dirigeant de la CGT après la réunification syndicale de 1935, Frachon participe à l'hôtel Matignon le 6 juin 1936, à la rencontre CGT/CGPF (confédération générale du patronat français), après les négociations il est l'un des signataires des accords de Matignon. Durant la guerre, Frachon est le principal responsable dans l'organisation clandestine en France, il assure l'édition régulière de L'Humanité et d'autres publications clandestines, puis fait redresser la ligne du PCF sur les bases conformes au Komintern. Dans la Résistance, il devient avec Jacques Duclos (1896-1975) et Charles Tillon (1897-1993) l'un des dirigeants du PCF clandestin. À partir de 1941 il prépare la réunification de la CGT, entre les unitaires et les confédérés qui aboutit finalement le 17 avril 1943. Frachon signe dans L'Humanité un appel aux armes aux métallos parisiens le 22 août 1944. Le 10 septembre 1944, Frachon énonce les grands projets de la CGT : achever victorieusement la guerre et reconstruire l'économie. Il lance « la bataille de la production » et la relie à la satisfaction des revendications ouvrières. De plus, il est membre de l'Assemblée consultative provisoire, délégué par le Conseil national de la Résistance (CNR) de novembre 1944 à août 1945. Le 5 septembre 1945, Frachon est élu secrétaire général de la CGT, dont il partage le pouvoir avec Léon Jouhaux (1879-1954). Il devient ensuite le dirigeant de la CGT, alors au faîte de sa puissance avant la scission, sous l'impulsion de Jouhaux, qui fonde Force ouvrière (FO) en décembre 1947. En 1946, Benoît Frachon publie : « La Bataille de la production », ouvrage qui reprend des articles et des discours du secrétaire général de la CGT alors engagé dans la reconstruction de la France d'après guerre. A partir de 1967, lorsqu'il devient président de la CGT à 74 ans, Benoît Frachon se retire progressivement et promeut son successeur Georges Séguy (1927-2016). En mai 1968, il est le seul survivant du Front populaire à participer aux négociations de Grenelle. Il fait partie du bureau politique du Parti communiste français de 1956 à sa mort en 1975, il participe aussi aux instances dirigeantes du Mouvement de la paix [ONG crée en 1948] et également de la FSM (Fédération syndicale mondiale) dont il devient l'un des vice-présidents. Il meurt le 4 août 1975 aux Bordes (dép. Loiret). Le 7 août suivant ses obsèques sont organisées en présence de milliers de « travailleurs qui font à Benoît Frachon une grande escorte » entre la Maison des Métallos, rue Jean- Pierre-Timbaud à Paris et le cimetière du Père-Lachaise où il est inhumé. 4 Archives nationales (France) ENTREE ET CONSERVATION Modalités d'entrée Dépôt de l'Institut d'histoire sociale CGT (2014). Historique de la conservation Le fonds Benoît Frachon a bénéficié d'un classement partiel, par l'institut CGT d'histoire sociale en avril 2008, sous les cotes : 37 CFD 1 - 22. SOURCES ET REFERENCES Sources complémentaires • Archives départementales de Seine-Saint-Denis : • 450J. Fonds de la Fédération syndicale mondiale (FSM). 1945-1994. • Nombreux fonds éménant de la CGT (de l'Institut CGT d'histoire sociale). Bibliographie • Ouvrages : • Frachon (Benoît). La bataille de la production, Éditions sociales, Paris, 1946. • Frachon (Benoît). Au rythme des jours, 1944-1967, 2 volumes, Éditions sociales, Paris, 1968. • Frachon (Benoît). Mémoires de lutte, 1901-1939, Éditions sociales, Paris, 1981. • Girault (Jacques). Benoît Frachon, communiste et syndicaliste, Les Presses de Science Po, Paris, 1989. • Articles : • Bourderon (Roger). Notice « FRACHON Benoît » du Maitron (consultable en ligne). • Girault (Jacques). « Benoît Frachon, dirigeant communiste, de la Libération aux années 1950 », dans La CGT dans les années 1950, ouvrage collectif, pp. 371-383, Presses universitaires de Rennes, 2005. 5 Archives nationales (France) Répertoire numérique de la sous-série 207 AS (AS/207(I)/1-AS/207(I)/41) AS/207(I)/1 Articles dactylographiés et Congrès CGT. 1932-1955 - Articles dactylographiés dont certains sont parus dans le quotidien L'Humanité. 1932-1936. - CONGRÈS CGT : 26e Congrès, rapport d'ouverture, Paris, du 8 au 12 avril 1946 ; 30e Congrès, rapport d'ouverture et présentation du projet de Programme d'action, Paris, du 12 au 17 juin 1955. 1946-1955. (Nota : voir aussi cote AS/207(I)/34). AS/207(I)/2-AS/207(I)/3 Congrès CGT (suite). 1957-1969 AS/207(I)/2 31e Congrès-34e Congrès. 1957-1963 31e Congrès, rapport d'ouverture, adresse aux syndicats FO, CFTC, FEN et CGC et Programme d'action de la CGT, Ivry-sur-Seine, du 16 au 21 juin 1957, 32e Congrès, rapport d'ouverture manuscrit et dactylographié (ce dernier comporte des corrections manuscrites ainsi qu'un article de presse), Ivry-sur- Seine, du 14 au 19 juin 1959, 33e Congrès, discours de clôture avec des modifications et une interview à France nouvelle sur le Congrès, Ivry-sur-Seine, du 28 mai au 2 juin 1961, 34e Congrès, rapport d'ouverture et corrections manuscrites apportées au texte du rapport dactylographié, Saint-Denis, du 12 au 17 mai 1963. AS/207(I)/3 35e Congrès-37e Congrès 1965-1969 35e Congrès, discours de clôture, projet de discours pour le 70e anniversaire de la CGT, petit texte sur la religion et interview dactylographiée à la télévision, Ivry-sur-Seine, du 16 au 21 mai 1965 ; 36e Congrès, discours de clôture et trois articles parus avant le Congrès, Nanterre, du 11 au 16 juin 1967 ; 37e Congrès, salut aux délégations fraternelles et intervention dactylographiée, Vitry-sur-Seine, du 16 au 21 novembre 1969 ; Salut de Benoît Frachon au congrès de la CGT (?). AS/207(I)/3 Réunions statutaires. 1945-1963 Comité confédéral national (CCN) : rapport d'ouverture, 4 septembre 1945, Discours, 17 et 18 mars 1956, Rapport d'ouverture et texte non identifié, 22 et 23 novembre 1956, Intervention préalable au rapport d'ouverture, 1958 , Rapport d'ouverture, projet de communiqué, projet de lettre à de Gaulle et salut aux vieux travailleurs, 1958, Article pour La Vie Ouvrière après la décision du CCN d'appeler à voter non au référendum., Intervention, 19 et 20 décembre 1963.