Institut CGT Histoire Sociale. Fonds Benoît Frachon (1925-1976)

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Institut CGT Histoire Sociale. Fonds Benoît Frachon (1925-1976) Institut CGT Histoire sociale. Fonds Benoît Frachon (1925-1976) Répertoire numérique de la sous-série 207 AS (AS/207(I)/1-AS/207(I)/41) Archives nationales Première version électronique intégrée au Système d'Information Archivistique (SIA) Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2008 et 2019 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_032063 Cet instrument de recherche a été intégré, en l'état sans correction par rapport à l'original, dans le Système d'Information Archivistique (SIA) des Archives nationales en 2019 par l'entreprise Archives Solutions, dans le cadre du chantier de rétroconversion des instruments de recherche, suivant le modèle de la DTD SIA. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence AS/207(I)/1-AS/207(I)/41 Niveau de description sous-série organique Intitulé Institut CGT Histoire sociale. Fonds Benoît Frachon Date(s) extrême(s) 1925-1976 Nom du producteur • Institut CGT d'histoire sociale (1982- ) • Frachon, Benoît (1893-1975) Importance matérielle et support 34 cartons (AS/207(I)/1-AS/207(I)/41) ; 3, 20 mètres linéaires. Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès Communication soumise à l’autorisation des ayants-droit. Conditions d'utilisation Reproduction soumise à l’autorisation des ayants-droit. DESCRIPTION Présentation du contenu • SOMMAIRE : - AS/207(I)/1-3. Congrès CGT et articles dactylographiés. 1932-1969. - AS/207(I)/3. Réunions statutaires. 1945-1963. - AS/207(I)/4-8. Discours et articles de presse. 1946-1970. - AS/207(I)/9-14. Écrits dactylographiés de 1944 à 1969, classés par années. 1944-1969. - AS/207(I)/15. Discours. 1944-1954. - AS/207(I)/16. Correspondance. 1955-1959. - AS/207(I)/17-22. Documents relatifs à son décès. 1975. - AS/207(I)/23-33. Commémorations, anniversaires et documentation. 1933-1975 - AS/207(I)/34-41. Dossiers divers. 1925-1976. Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France 3 Archives nationales (France) HISTORIQUE DU PRODUCTEUR Benoît Frachon est né le 13 mai 1893 au Chambon-Feugerolles (dép. Loire), d'origine ouvrière fils d'un mineur, il devient un syndicaliste français de premier plan. Il est secrétaire de la CGTU en 1933, puis membre du secrétariat de la CGT en 1936, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1945 à 1967. Président de celle-ci jusqu'à son décès en 1975. Dès 1920, Frachon adhère au Parti communiste français (PCF) qui vient d'être fondé à la suite du congrès de Tours et devient membre du bureau politique du Parti communiste français. Durant l'occupation allemande il est l'un des principaux dirigeants du PCF dans la Résistance. En accord avec les orientations de la direction de l'Internationale communiste, il participe à des réunions à Moscou et entre au bureau politique du PCF. Au début des années 1930, Frachon se trouve dans la ligne qui triomphe dans le communisme français, mais la crise de 1929 fait affaiblir l'audience du communisme et du syndicalisme à tendance révolutionnaire. Frachon, comme d'autres militants, subit les conséquences de la répression du gouvernement et est emprisonné à la Santé. Par ailleurs, il devient le porte-parole de la lutte pour l'unité syndicale, sous l'égide de la CGTU, sur la base de la défense des revendications et des intérêts de la classe ouvrière. Frachon veut gagner les masses ouvrières : pour cela il faut d'abord s'occuper de la réalité ouvrière et réaliser l'union des travailleurs. Secrétaire de la CGTU (1933), Frachon engage une stratégie unitaire qui recherche le rapprochement avec les ouvriers confédérés et socialistes, mais également avec leurs dirigeants. Membre du bureau politique du Parti communiste français, il va transformer la centrale syndicale en « courroie de transmission » du PCF et en assurer le contrôle, durant trois décennies, sous sa direction. Dirigeant de la CGT après la réunification syndicale de 1935, Frachon participe à l'hôtel Matignon le 6 juin 1936, à la rencontre CGT/CGPF (confédération générale du patronat français), après les négociations il est l'un des signataires des accords de Matignon. Durant la guerre, Frachon est le principal responsable dans l'organisation clandestine en France, il assure l'édition régulière de L'Humanité et d'autres publications clandestines, puis fait redresser la ligne du PCF sur les bases conformes au Komintern. Dans la Résistance, il devient avec Jacques Duclos (1896-1975) et Charles Tillon (1897-1993) l'un des dirigeants du PCF clandestin. À partir de 1941 il prépare la réunification de la CGT, entre les unitaires et les confédérés qui aboutit finalement le 17 avril 1943. Frachon signe dans L'Humanité un appel aux armes aux métallos parisiens le 22 août 1944. Le 10 septembre 1944, Frachon énonce les grands projets de la CGT : achever victorieusement la guerre et reconstruire l'économie. Il lance « la bataille de la production » et la relie à la satisfaction des revendications ouvrières. De plus, il est membre de l'Assemblée consultative provisoire, délégué par le Conseil national de la Résistance (CNR) de novembre 1944 à août 1945. Le 5 septembre 1945, Frachon est élu secrétaire général de la CGT, dont il partage le pouvoir avec Léon Jouhaux (1879-1954). Il devient ensuite le dirigeant de la CGT, alors au faîte de sa puissance avant la scission, sous l'impulsion de Jouhaux, qui fonde Force ouvrière (FO) en décembre 1947. En 1946, Benoît Frachon publie : « La Bataille de la production », ouvrage qui reprend des articles et des discours du secrétaire général de la CGT alors engagé dans la reconstruction de la France d'après guerre. A partir de 1967, lorsqu'il devient président de la CGT à 74 ans, Benoît Frachon se retire progressivement et promeut son successeur Georges Séguy (1927-2016). En mai 1968, il est le seul survivant du Front populaire à participer aux négociations de Grenelle. Il fait partie du bureau politique du Parti communiste français de 1956 à sa mort en 1975, il participe aussi aux instances dirigeantes du Mouvement de la paix [ONG crée en 1948] et également de la FSM (Fédération syndicale mondiale) dont il devient l'un des vice-présidents. Il meurt le 4 août 1975 aux Bordes (dép. Loiret). Le 7 août suivant ses obsèques sont organisées en présence de milliers de « travailleurs qui font à Benoît Frachon une grande escorte » entre la Maison des Métallos, rue Jean- Pierre-Timbaud à Paris et le cimetière du Père-Lachaise où il est inhumé. 4 Archives nationales (France) ENTREE ET CONSERVATION Modalités d'entrée Dépôt de l'Institut d'histoire sociale CGT (2014). Historique de la conservation Le fonds Benoît Frachon a bénéficié d'un classement partiel, par l'institut CGT d'histoire sociale en avril 2008, sous les cotes : 37 CFD 1 - 22. SOURCES ET REFERENCES Sources complémentaires • Archives départementales de Seine-Saint-Denis : • 450J. Fonds de la Fédération syndicale mondiale (FSM). 1945-1994. • Nombreux fonds éménant de la CGT (de l'Institut CGT d'histoire sociale). Bibliographie • Ouvrages : • Frachon (Benoît). La bataille de la production, Éditions sociales, Paris, 1946. • Frachon (Benoît). Au rythme des jours, 1944-1967, 2 volumes, Éditions sociales, Paris, 1968. • Frachon (Benoît). Mémoires de lutte, 1901-1939, Éditions sociales, Paris, 1981. • Girault (Jacques). Benoît Frachon, communiste et syndicaliste, Les Presses de Science Po, Paris, 1989. • Articles : • Bourderon (Roger). Notice « FRACHON Benoît » du Maitron (consultable en ligne). • Girault (Jacques). « Benoît Frachon, dirigeant communiste, de la Libération aux années 1950 », dans La CGT dans les années 1950, ouvrage collectif, pp. 371-383, Presses universitaires de Rennes, 2005. 5 Archives nationales (France) Répertoire numérique de la sous-série 207 AS (AS/207(I)/1-AS/207(I)/41) AS/207(I)/1 Articles dactylographiés et Congrès CGT. 1932-1955 - Articles dactylographiés dont certains sont parus dans le quotidien L'Humanité. 1932-1936. - CONGRÈS CGT : 26e Congrès, rapport d'ouverture, Paris, du 8 au 12 avril 1946 ; 30e Congrès, rapport d'ouverture et présentation du projet de Programme d'action, Paris, du 12 au 17 juin 1955. 1946-1955. (Nota : voir aussi cote AS/207(I)/34). AS/207(I)/2-AS/207(I)/3 Congrès CGT (suite). 1957-1969 AS/207(I)/2 31e Congrès-34e Congrès. 1957-1963 31e Congrès, rapport d'ouverture, adresse aux syndicats FO, CFTC, FEN et CGC et Programme d'action de la CGT, Ivry-sur-Seine, du 16 au 21 juin 1957, 32e Congrès, rapport d'ouverture manuscrit et dactylographié (ce dernier comporte des corrections manuscrites ainsi qu'un article de presse), Ivry-sur- Seine, du 14 au 19 juin 1959, 33e Congrès, discours de clôture avec des modifications et une interview à France nouvelle sur le Congrès, Ivry-sur-Seine, du 28 mai au 2 juin 1961, 34e Congrès, rapport d'ouverture et corrections manuscrites apportées au texte du rapport dactylographié, Saint-Denis, du 12 au 17 mai 1963. AS/207(I)/3 35e Congrès-37e Congrès 1965-1969 35e Congrès, discours de clôture, projet de discours pour le 70e anniversaire de la CGT, petit texte sur la religion et interview dactylographiée à la télévision, Ivry-sur-Seine, du 16 au 21 mai 1965 ; 36e Congrès, discours de clôture et trois articles parus avant le Congrès, Nanterre, du 11 au 16 juin 1967 ; 37e Congrès, salut aux délégations fraternelles et intervention dactylographiée, Vitry-sur-Seine, du 16 au 21 novembre 1969 ; Salut de Benoît Frachon au congrès de la CGT (?). AS/207(I)/3 Réunions statutaires. 1945-1963 Comité confédéral national (CCN) : rapport d'ouverture, 4 septembre 1945, Discours, 17 et 18 mars 1956, Rapport d'ouverture et texte non identifié, 22 et 23 novembre 1956, Intervention préalable au rapport d'ouverture, 1958 , Rapport d'ouverture, projet de communiqué, projet de lettre à de Gaulle et salut aux vieux travailleurs, 1958, Article pour La Vie Ouvrière après la décision du CCN d'appeler à voter non au référendum., Intervention, 19 et 20 décembre 1963.
Recommended publications
  • Romanians of the French Resistance
    French History, Vol. 28, No. 4 (2014) doi:10.1093/fh/cru080 Advance Access publication 10 October 2014 ROMANIANS OF THE FRENCH RESISTANCE GAVIn BOWD* Downloaded from Robert Guédiguian’s film L’Armée du crime and Didier Daeninckx’s novel Missak have been recent reminders of the role of immigrants in the French Resistance. The fate of the ‘Groupe Manouchian’, twenty-two men and one woman executed in early 1944 (they were used in the Nazi propaganda campaign L’Affiche rouge), still resonates and provokes controversy, raising the issue of the silence which http://fh.oxfordjournals.org/ has often surrounded the place of foreigners in la France résistante. What is more, it raises the wider issues of the fate of many of the surviving résistants in post-war communist Eastern Europe and the potential conflicts between inter- nationalism, nationalism and ethnicity. This article seeks to address such issues by examining the largely overlooked involvement of Romanians in the French Resistance, and the significant role they played—well beyond their numerical strength—in both the struggle against the German Occupier and in the post- at University of North Dakota on June 5, 2015 war communist regime. If this could be seen as yet another example of l’amitié franco-roumaine—those strong political and cultural bonds that made of Bucharest a ‘petit Paris’ and of the French capital a place of pilgrimage and ref- uge—it also reveals a complex and sometimes tragic entanglement. An event such as l’Affaire Manouchian is rightly cited as an example of the ‘Vichy Syndrome’ described by Henry Rousso, where a nation’s reassur- ing self-image is shattered by the unbearable reminder of ‘la guerre franco- française’.1 But this resurgence of a past that ‘will not pass’ goes beyond the strictly national frame.
    [Show full text]
  • Vichy Against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État Français from 1940 to the Present
    Vichy against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État français from 1940 to the Present Audrey Mallet A Thesis In the Department of History Presented in Partial Fulfillment of the Requirements For the Degree of Doctor of Philosophy (History) at Concordia University Montreal, Quebec, Canada, and Paris I Panthéon-Sorbonne December 2016 © Audrey Mallet, 2016 CONCORDIA UNIVERSITY SCHOOL OF GRADUATE STUDIES This is to certify that the thesis prepared By: Audrey Mallet Entitled: Vichy against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État français from 1940 to the Present and submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy (History) complies with the regulations of the University and meets the accepted standards with respect to originality and quality. Signed by the final examining committee: Chair Dr. G. LeBlanc External Examiner Dr. E. Jennings External to Program Dr. F. Chalk Examiner Dr. D. Peschanski Examiner Dr. C. Claveau Thesis Co-Supervisor Dr. N. Ingram Thesis Co-Supervisor Dr. H. Rousso Approved by: Dr. B. Lorenzkowski, Graduate Program Director December 5, 2016 Dr. A. Roy, Dean, Faculty of Arts & Science Abstract Vichy against Vichy: History and Memory of the Second World War in the Former Capital of the État français from 1940 to the Present Audrey Mallet, Ph.D. Concordia University & Paris I Panthéon Sorbonne, 2016 Following the June 22, 1940 armistice and the subsequent occupation of northern France by the Germans, the French government left Paris and eventually established itself in the city of Vichy.
    [Show full text]
  • 1940 L'année Zéro Le Mouvement Communiste Français, Désormais
    Version prépublication de « 1940 : l’année zéro » in ROUBAUD QUASCHIE Guillaume (dir.), 100 ans de Parti communiste français, Paris, Le Cherche Midi, 2020, pp. 46-53. 1940 L’année zéro Le mouvement communiste français, désormais clandestin et enfermé dans la stricte dénonciation d’une guerre dite « interimpérialiste », aborde 1940 dans une situation d’extrême fragilité. Après une Drôle de guerre traversée dans la répression, la division et la proscription, les communistes français doivent faire face une nouvelle fois à un contexte totalement inattendu et délétère : l’effondrement du pouvoir et des armées françaises, et l’instauration d’un régime d’extrême-droite, en devant suivre à la lettre une ligne attentiste intenable. 17 juin 1940, des millions de Français fuient sur les routes l’avancée des armées allemandes, le front est rompu. Le Maréchal Pétain demande l’instauration d’armistice, s’en est fini : la France est vaincue. Le lendemain, par la radio britannique, un général de brigade pratiquement inconnu enjoint les Français de ne pas laisser s’éteindre la « flamme de la résistance française ». Bien rares sont alors ceux qui saisissent cet appel, mais, dans toute la France défaite, beaucoup en partagent l’esprit et la lettre. Où sont alors les communistes ? En prison pour certains, parlementaires ou simples militants. Aux armées aussi, mobilisés, et bientôt dans les Stalags, comme beaucoup. Pour les autres, ils et elles sont aussi dans la défaite et le deuil. À Paris, des cadres esquissent un dialogue avec l’occupant, dans l’illusoire tentative de convenir à des directives impropres. Reçues le 22 juin, il fallait saisir la « moindre possibilité favorable » pour relancer au grand jour les activités du Parti, à commencer par la presse.
    [Show full text]
  • Ambivalent French Communists in May 1968
    ISSN 2239-978X Journal of Educational and Social Research Vol. 4 No.6 ISSN 2240-0524 MCSER Publishing, Rome-Italy September 2014 A Missed Opportunity or Party Rational? Ambivalent French Communists in May 1968 Yutaka Okuyama, Ph.D CEO. Crimson Academy [email protected] Doi:10.5901/jesr.2014.v4n6p435 Abstract The purpose of this study is the investigation of organizational behavior of the French communists in the May Movement in 1968. Particularly at the first part of the movement, a severe rivalry between the French Communist Party (PCF) and the radical student organizations occurred. Although both of them pursued the same political goals, they could not work out for a united front. Such a behavioral choice taken by the French communists enormously influenced the course of the events. Even if the atmosphere had not been ripe enough for a revolutionary movement, the actors involved could have pulled it off through instigative appeals in order to create an acute situation. Since the electoral results had clearly indicated that the PCF possessed a concrete support mechanism, the party could have a chance to grasp a casting board, even cooperating with the students. However, the PCF did not take it. Did the communists miss the opportunity? No, they did not. The French communists acted based on their party rational, combining both new and traditional ideas on that occasion. For the party, the May Movement offered them an occasion to show the public what they stood for. That was quite enough for a social movement actor as well as a political party.
    [Show full text]
  • Inventaire Charles Tillon
    INVENTAIRE CHARLES TILLON I. « Charles Tillon, soixante-dix ans d’insoumission » A. CHARLES TILLON, MUTIN DE LA MER NOIRE CT1 ASSOCIATION FRATERNELLE DES ANCIENS DE LA MER NOIRE ET DE LEURS AMIS, 1949-19731 Dossier 1 : Commémoration des mutineries de la Mer Noire Statuts, déclaration à la Préfecture de Police, 1949 Convocations aux Assemblées Générales et aux repas fraternels, 1949-1973 PV ou comptes-rendus des Assemblées Générales (1954, 1958, 1959, 1966) + 2 lettresCommémoration du 40e anniversaire des mutineries, 1959 Commémoration du 54e anniversaire des mutineries, 1973 Cartes de membres de Charles Tillon, 1959, 1964 + 3 lettres de Tillon adressées au Bureau de l’Association : désaccord (1961, 1962, 1963) Photographies : A noter : une photographie des membres de l’Association fraternelle des Anciens de la Mer Noire (s.d.) Dossier 2 : Année 1967 : 48e anniversaire des mutineries et 50e anniversaire de la Révolution d’Octobre Correspondance : CARREL André, DUBREUIL, Mme MOTTUT, QUESNEL, TONDUT. Documents sur la commémoration des mutineries de la Mer Noire Documents sur le commémoration du 50e anniversaire de la Révolution d’Octobre. Dossier 3 : 1969, 50e anniversaire des mutineries de la Mer Noire Notes de Charles Tillon pour son intervention Liste des personnes présentes Résolution adoptée le 18 mai 1969 Correspondance : BASSET, BREST, CHOMEL, COCHIN, CORBIERE, DOUBLIER, ESCOLA, FRECHARD, GILLE, GLEIZE, JOUANNO, MARIN, MONRIBOT, OURVOIS, PAULY, PEREZ, ROLLET, THOMAS, TONDUT, VUILLEMIN. Dossier 4 : Activités de l’Association 1 Ce dossier, dans son intégralité, figurait parmi les documents de travail de Ch. Tillon en vue de la rédaction de son ouvrage La Révolte vient de loin. 1 Liste des mutins et/ou des membres de l’Association : 1946, 1949, 1950, 1958, sd Convocations aux réunions de bureau et PV, 1952, 1953, 1958, 1961, 1965, 1969, 1971 [A noter : PV de la réunion de bureau du 7 mars 1953 démettant Ch.
    [Show full text]
  • Germaine Tillion… Raymonde Tillon-Nédelec Et Charles Tillon
    Germaine Tillion… Raymonde Tillon-Nédelec et Charles Tillon En 2002, non sans humour, Germaine Tillion déclare que « Lasse d'être prise pour la femme de Charles Tillon, j’invitai celui-ci, et son authentique épouse1, dans ma maison de Bretagne, et, faisant fi du " i " différentiel, proclamai… notre cousinage ! » Eh oui ! Lassante, cette confusion entre Charles Tillon (1897-1993. Sans i !) et Germaine Tillion (1907-2008. Oui, avec son i) née à Allègre en 1907. Si le fan-club de Germaine Tillion, à Allègre, était lassé de la confusion entre Charles et Germaine, notre héroïne d’Allègre était, elle, lassée (mais avec humour !) d’être prise pour l’épouse de Charles. 1 Raymonde, ci-dessous. Bon sang, nous n’y avions pas pensé. Une confusion peut en cacher une autre. Effaçons la buée des lunettes qui empêchent certains de distinguer Germaine de Charles : Nous savons qui est Germaine (1907-2008), nous lui avons consacré assez de « couviges » et d’articles. Qui est Charles Tillon ? Chronologie. Charles Joseph Tillon naît à Rennes en 1897, d’un père conducteur de tramway, syndicaliste, et d’une mère qui tient un petit café à Rennes. Ajusteur à l'Arsenal en 1914, il est matelot-mécanicien en 1916, embarqué sur l’escorteur Guichen envoyé aider le tsar contre la révolution soviétique. Il prend pousse l’équipage dont il fait partie à se mutiner aux côtés des soviétiques. Arrêté, il est condamné à cinq ans de bagne. Libéré, il reprend son métier d’ajusteur et adhère au Parti Communiste en 1921. Membre de la CGTU il mène des grèves puis est élu au Conseil Municipal de Douarnenez.
    [Show full text]
  • Historical Dictionary of World War II France Historical Dictionaries of French History
    Historical Dictionary of World War II France Historical Dictionaries of French History Historical Dictionary of the French Revolution, 1789–1799 Samuel F. Scott and Barry Rothaus, editors Historical Dictionary of Napoleonic France, 1799–1815 Owen Connelly, editor Historical Dictionary of France from the 1815 Restoration to the Second Empire Edgar Leon Newman, editor Historical Dictionary of the French Second Empire, 1852–1870 William E. Echard, editor Historical Dictionary of the Third French Republic, 1870–1940 Patrick H. Hutton, editor-in-chief Historical Dictionary of the French Fourth and Fifth Republics, 1946–1991 Wayne Northcutt, editor-in-chief Historical Dictionary of World War II France The Occupation, Vichy, and the Resistance, 1938–1946 Edited by BERTRAM M. GORDON Greenwood Press Westport, Connecticut Library of Congress Cataloging-in-Publication Data Historical dictionary of World War II France : the Occupation, Vichy, and the Resistance, 1938–1946 / edited by Bertram M. Gordon. p. cm. Includes bibliographical references and index. ISBN 0–313–29421–6 (alk. paper) 1. France—History—German occupation, 1940–1945—Dictionaries. 2. World War, 1939–1945—Underground movements—France— Dictionaries. 3. World War, 1939–1945—France—Colonies— Dictionaries. I. Gordon, Bertram M., 1943– . DC397.H58 1998 940.53'44—dc21 97–18190 British Library Cataloguing in Publication Data is available. Copyright ᭧ 1998 by Bertram M. Gordon All rights reserved. No portion of this book may be reproduced, by any process or technique, without the express written consent of the publisher. Library of Congress Catalog Card Number: 97–18190 ISBN: 0–313–29421–6 First published in 1998 Greenwood Press, 88 Post Road West, Westport, CT 06881 An imprint of Greenwood Publishing Group, Inc.
    [Show full text]
  • Communist Women's Resistance In
    Communist Women’s Resistance in Occupied Paris: Engagement, Activism and Continuities from the 1930s to 1945 Amy Victoria Morrison Thesis submitted for the degree of Doctor of Philosophy Discipline of History School of Humanities University of Adelaide March 2018 i CONTENTS Abstract ii Thesis declaration iii Acknowledgements iv Abbreviations v Introduction and Review of the Historiography 1 Chapter One The Growth of the Parti Communiste Français and the Increasing Political Engagement of Women in the 1930s 42 Chapter Two The Transition from Legal Party to Illégale Organisation to Resistance Network, 1939-1941 79 Chapter Three The Consequences of Activism, 1942: police investigations and the treatment of women resisters 116 Chapter Four Underground Newspapers, 1942-1943: a platform for women’s mass resistance 150 Chapter Five The Resilience of Female Resisters Inside the ‘Fortress of Fascism’, 1944 193 Conclusion 233 Bibliography 240 ii Abstract The French communist resistance movement has been recognised as one of the most active networks of the French Resistance during World War II. This thesis addresses a gap in the scholarly literature concerning both the structure of the movement and the contribution of women to the communist resistance. While women are now included in the majority of general histories, the historiography has tended to understate the participation of female resisters. Women, however, were extensively involved as members of the communist resistance movement. This thesis allows us to gain an understanding of women as key contributors to the functioning of resistance networks. This study argues that women were integral to the success of the communist resistance movement. Detailed investigation of female communist resisters enables us to develop a deeper understanding of the emergence of resistance and how it was sustained.
    [Show full text]
  • A Global Radical Waterfront
    chapter 9 An Empty Shell Divergent opinions existed among the ish leadership about the fate of the organisation after the December 1933 meeting in Moscow. Ernst Wollweber interpreted the instructions as a downscaling of activities and a way for merg- ing the ish with the itf.1 Adolf Shelley, on the other hand, regarded the instruc- tions not as a masterplan for an amalgamation but a guide for developing the activities of the ish. In his mind, the ish sections and the revolutionary trade union opposition within the itf- affiliated unions were to be strengthened, and he therefore outlined a blueprint of actions to be taken in early 1934, see Table 13.2 Shelley’s basic idea was the adaption of a double strategy. In line with the December 1933 Resolution and the “Confidential instructions”, focus was on strengthening the opposition within itf- affiliated unions, such as the nus in England, and ‘reformist’- controlled ones, such as those in Brazil, Ireland and Mexico. However, in other countries, such as Argentina, Australia, New Zealand, and Scotland, the unions were to affiliate with the ish. The plan put a heavy focus on invigorating work in South and Central America; instructors were to be deployed to boost activities and to investigate the possibilities for organising Interclubs in Havana, Montevideo, Rosario, Santos, Valparaiso and Vera Cruz.3 Shelley’s masterplan outlined the Interclubs as key nodes of agita- tion and propaganda. Therefore, he projected the establishment or reorganis- ing of them in Antwerp, Barcelona, Bratislava, Cardiff, Constanza, Danzig (the existing one seems to have been closed in 1933), Durban, Narvik, New Orleans (the existing one was dysfunctional already in 19334), North and South Shields, Piraeus, Shanghai, Sydney (the existing one seems to have ceased opera- tions in 1931/ 32), Thessaloniki, and Vancouver.
    [Show full text]
  • The Decline of the French Communist Party: the Party Education System As a Brake to Change 1945-90 Thesis Submitted to Universit
    The Decline of the French Communist Party: the Party Education System as a brake to change 1945-90 Thesis submitted to University of Portsmouth for the Degree of Doctor of Philosophy by Maija Sinikka Kivisaari July 2000 THE DECLINE OF THE FRENCH COMMUNIST PARTY: THE PARTY EDUCATION SYSTEM AS A BRAKE TO CHANGE 1945-90 Marja Kivisaari The decline of the French Communist Party (PCF) was a key feature in French politics in the 1980s, one which was analysed in a number of scholarly studies. These focused on the four established contributory causes, i.e. the transformation of socio-economic structures in France since the late 1960s; institutional factors (presidentialism and bipolarisation); the rise of the French Socialist Party since 1974; and the sharp deterioration of the Soviet image in French public opinion. Although these studies were also in unanimous agreement that, to a large extent, the party leadership with its orthodox regime and intransigent practices must bear responsibility for the Party’s failure to adapt, they failed to offer any explanation and analysis of the reasons or mechanisms behind the leadership’s motives and behaviour and therefore gave an incomplete picture of tire decline. The novelty of the approach adopted in this study is that, whilst not denying the importance of the other contributory factors, it focuses primarily on elements which enabled the party leadership to sustain its immobilism in the face of changes which were taking place in the Party’s social, institutional, political and international environment. Thus, by focusing on the internal dynamics of the PCF, this investigation shows how, by the skilful utilisation of the Party s organisational principle of democratic centralism, and by the methodical use of its political training system, the leadership ensured the availability of ideologically sound cadres who would perpetuate the conservative outlook of their superiors.
    [Show full text]
  • Le Monde Ouvrier Nantais Sous La 3È République Et Vichy Nantes Abritait
    Le monde ouvrier nantais sous la 3è République et Vichy Nantes abritait déjà un port dans l'Antiquité de par sa situation géographique et cette présence constante allait largement déterminer la façon dont la ville allait se développer, ainsi aux 17è et 18è siècles avec le grand commerce maritime. La révolution industrielle du 19è siècle vit naître et se développer une classe ouvrière structurée dans des unités de productions diverses, à l'activité le plus souvent tournée vers le monde portuaire. Le monde ouvrier s'organisa très tôt, mais dans les conditions de l'illégalité, si l'on excepte les sociétés de secours mutuels, que ce soit sous la Monarchie de Juillet, la Seconde République et le règne de Napoléon III, lequel devait cependant voir une première ouverture, encore bien timide, en 1864. Le Second Empire sombra en 1870, mais la république ne s'est véritablement installée en France qu'après la chute de Mac Mahon en 1875. Le monde ouvrier allait désormais y tenir une place particulière et, par ses luttes, arracher des progrès sociaux considérables. Jamais aucun ne lui fut octroyé sans celles-ci. Sous le Second Empire, la loi de 1864 autorisant l'existence d'associations de salariés avait eu des conséquences immédiates à Nantes ou à ses portes avec la création en 1869, d'une chambre syndicale des ferblantiers de Chantenay, dont l'activité allait de pair avec celle des conserveries. Elle regroupa jusqu'à 560 personnes. C'est donc la métallurgie qui donna le ton au départ et ceci ne devait jamais se démentir. La plus grosse entreprise de l'agglomération était alors l'arsenal d'Indret avec plus de 1000 salariés.
    [Show full text]
  • H-France Review Volume 17 (2017) Page 1
    H-France Review Volume 17 (2017) Page 1 H-France Review Vol. 17 (April 2017), No. 62 Robert Gildea, Fighters in the Shadows. A New History of the French Resistance. Cambridge: Harvard University Press, 2016. xiv + 594 pp. $35.00 U.S. (hb). ISBN 9780674286108. Gavin Bowd, University of St Andrews. This new history of the French Resistance is a highly informative and readable synthesis of existing scholarship. It also enhances the subjective dimension of this complex and conflicted story by drawing on testimonies collected since the Second World War. Robert Gildea brings from the shadows stories that complement and contradict the Gaullist myth of a self-liberating "eternal France" that triumphed over the "handful of scoundrels," to borrow de Gaulle's famous words, who chose the road of collaboration. The resisters here are a minority, but one from a rainbow of different milieux. Hence, we learn of the diverse and usually tragic experiences of communists and Action française supporters, Zionists, women and foreign fighters, notably veterans of the Spanish Civil War. Their motivations are diverse--from anti-German patriotism to anti-Fascism to a desperate struggle against the extermination of one’s own people, the "war within the war"--and their entry into the shadows comes at different times and in different circumstances. Occasionally, contingency plays a role: it is public humiliation by a German officer that triggers the young Madeleine Riffaud’s conversion to the role of killer-poetess. We are also given a sense of the role of the various centres of this disparate and fractious underground movement.
    [Show full text]