GUIDE HISTORIQUE 2015 INTRODUCTION

INTRODUCTION Au début des années 30, Albert Lejeune est un homme heureux. Il di- 5 heures du matin devant le café Rozes de la Place d’Italie, à , on rige deux journaux qui font autorité, sont lus par le plus grand nombre et procède aux opérations de départ. Un peu plus tard, après 7 km de dé- sont l’objet de convoitise de la part des publicitaires. filé, le départ de la première étape est donné à Thiais, au Carrefour de LES ÉDITIONS Albert Lejeune cherche un lien entre ses deux journaux, Le Petit Journal la Belle Epine. 8 heures 48 minutes et 50 secondes plus tard, le Belge basé à Paris et Le Petit Niçois basé à . Cet événement doit être Alfons Schepers franchit en vainqueur la ligne d’arrivée de la première LES STATISTIQUES cycliste. étape à Dijon, après un parcours long de 312 km, soit une moyenne horaire À l’époque l’intérêt pour le cyclisme est immense. André Leducq, Antonin de 35,398 km/h. La course fait ensuite étape à Lyon, Avignon, Marseille, Les vainqueurs Magne, , René Vietto sont les grandes vedettes du sport Cannes et se termine à Nice après une courte étape Cannes-Nice de Particularités national. Leurs exploits sur les routes du Tour de enchantent et, 110 km, mais avec l’ascension du Mont Agel et de la Turbie avant l’arrivée. des vainqueurs l’hiver venu, on va les voir dans les vélodromes où ils se produisent. La course est un succès. Albert Lejeune est satisfait de ses troupes et Les multiples vainqueurs En Europe, les courses d’un jour de ville à ville sont nombreuses. Les organise à nouveau « Les Six Jours de la Route » jusqu’au moment où, en courses à étapes beaucoup plus rares. Il y a bien sûr le 1940, la Seconde Guerre mondiale le contraint à renoncer définitivement. Les multiples vainqueurs d’étapes et le Tour d’Italie (le Tour d’Espagne ne naît qu’en 1935) et deux autres En 1946, la course est organisée par le journal Ce Soir. Malgré les dif- épreuves d’une durée de 8 jours au cours desquelles les coureurs français ficultés du moment (les cartes d’alimentation sont encore en vigueur, le Toutes les éditions se distinguent : le Tour de Catalogne et le Tour du Pays Basque. matériel est rare et pas toujours de bonne qualité, les routes sont en en un clin d’œil L’idée directrice d’Albert Lejeune est toute simple. Il s’agit de relier mauvais état), l’épreuve se déroule à la satisfaction générale. Georges Sur le podium... le centre géographique de ses deux journaux par une course cycliste Pagnoud et François Terbeen, les chantres du cyclisme de Ce Soir, ont Les meilleures moyennes novatrice. beau estimer que d’autres éditions de la course doivent être mises sur 1 D’où le choix de Paris-Nice, sur une durée de six jours, pour prolonger la pied, la direction du journal abandonne l’organisation. Elle préfère se Les écarts à l’arrivée saison hivernale en rappelant ainsi les Six Jours, course très prisée par consacrer par ses idées à la reconstruction du pays. Les meilleures le public à l’époque. La course prend le nom de « Six Jours de la Route ». En 1951, à la demande de Jean Médecin, maire de Nice, l’idée est re- montées du col d’Èze La Mairie de Nice est tout de suite favorable à cette initiative. Elle y voit prise. Le premier magistrat niçois veut faire connaître les joies de la Côte Les villes-étapes un bon moyen de prolonger les festivités du Festival. d’Azur au printemps au plus grand nombre. Jean Médecin prend lan- Il est ensuite décidé d’éviter soigneusement le massif alpin et de s’en gue avec l’hebdomadaire Route et Piste dont le rédacteur en chef Jean Les intempéries tenir à un parcours empruntant la Vallée du Rhône le plus longtemps pos- Leulliot, un ancien de L’Auto, devient tout naturellement le directeur de sible, avec une exploitation légère des difficultés de l’arrière-pays niçois. course. L’épreuve prend le nom de Paris-Côte d’Azur et ne deviendra Ainsi, explique Albert Lejeune, les coureurs ont l’occasion de reprendre Paris-Nice qu’en 1954. Paris-Nice sur le web : contact avec la route et de préparer avec efficacité les épreuves de prin- Depuis 1951, Paris-Nice est passée du statut de course d’entraînement www.letour.fr temps. à celui d’une épreuve à part entière. Jean Leulliot y est pour beaucoup. Tout de suite, les candidatures affluent au siège du Petit Journal, rue Il y a consacré les plus nombreuses années de sa vie, innovant souvent, Lafayette à Paris. 149 candidatures sur 200 sont retenues avec une seule tout en organisant d’autres épreuves. obligation : être un coureur cycliste confirmé, c’est-à-dire être profession- En quittant Route et Piste en 1957, Jean Leulliot, à la tête de la société nel. 40 coureurs font partie des équipes de marques ou de leurs filiales, Monde Six, reprend l’organisation à son compte. 109 sont des individuels. Tous recevront une indemnité quotidienne de En 1982, à la mort de son père, Josette Leulliot reprend le flambeau 40 francs. jusqu’en 2000, date à laquelle elle cède l’organisation à . Le 13 mars 1933, les coureurs viennent, comme pour le Tour de France, Deux ans plus tard, en 2002, Amaury Sport Organisation devient l’orga- faire poinçonner leur machine au siège du journal et le lendemain à nisateur de Paris-Nice. GUIDE HISTORIQUE 2015 INTRODUCTION

INTRODUCTION Évolution de l’épreuve

LES ÉDITIONS 1933 Création de l’épreuve par Albert Le- 1946 Organisation du journal Ce Soir. 1954 L’épreuve prend le nom de Paris-Nice. jeune, directeur de deux journaux, Le Petit Le maillot de leader est de couleur verte. Le journal L’Aurore devient partenaire. LES STATISTIQUES Journal et Le Petit Niçois. Il s’agit d’établir Premier classement par points avec port d’un 1947 - 1950 Non organisée. Les vainqueurs un lien par un événement de sport entre les maillot distinctif de couleur verte. deux journaux. La course Paris-Nice est pré- 1951 Particularités À la demande de Jean Médecin, 1955 Organisation confiée aux « Amis de sentée comme le prolongement de la saison maire de Nice, la course est organisée par des vainqueurs sur piste en reliant Paris à Nice sans aborder Route et Piste ». l’hebdomadaire Route et Piste dont le rédac- Le maillot de leader devient blanc. Les multiples vainqueurs le massif alpin et prend le nom de « Six Jours teur en chef, Jean Leulliot, devient directeur Les multiples de la Route ». de course. Il s’agit de promouvoir la Côte 1956 Jean Leulliot quitte Route et Piste vainqueurs d’étapes La course quitte Paris pour Dijon puis fait d’Azur au printemps et d’offrir aux coureurs et reprend l’organisation à son compte sous étape à Lyon, Avignon, Marseille, Cannes une épreuve préparatoire aux classiques de l’égide de la Société « Monde 6 ». Toutes les éditions pour se terminer à Nice. Elle dure six jours. en un clin d’œil printemps. L’épreuve prend le nom de Paris- Suppression définitive des coureurs indivi- Le maillot de leader est de couleur azur et or, Côte d’Azur. duels. Sur le podium... évoquant le bleu de la Méditerranée et l’or du Directeur général de l’organisation : Maurice Arrivée d’étape en contre-la-montre indivi- 2 Les meilleures moyennes soleil niçois. Benoist, administrateur du journal. duel jugée à Manosque au sommet du Mont Les écarts à l’arrivée 1934 Introduction des demi-étapes. Directeur de course : Jean Leulliot. Dore. Adjoints au directeur de course : Albert Baker Introduction du classement des étapes vo- Les meilleures 1935 montées du col d’Èze Lyon disparaît du parcours au profit d’Isy et Marc Vérola. lantes avec port d’un maillot distinctif. de Saint-Étienne (le journal Lyon Républicain Important concours financier de Perrier. 1957 Les villes-étapes n’est plus partenaire). Le maillot de leader est jaune avec un léger Augmentation sensible du nombre Les intempéries Introduction d’une étape contre la montre par liseré orange. de partenaires. équipe. 1952 1959 Paris-Nice devient Paris-Nice-Rome Bonifications en temps au sommet de cer- Officieux début du cyclisme « open » avec la participation d’une équipe Route de avec trois classements distincts. Paris-Nice sur le web : tains cols ou côtes. France. Radio Paris-Nice est captée par toutes les www.letour.fr 1936 Bonifications en temps aux arrivées. Premier classement de la montagne. voitures suiveuses. Elimination à Saint-Étienne des coureurs Première étape en contre-la-montre indivi- 1962 L’épreuve prend le nom de Paris- ayant plus de 45 minutes de retard au classe- duel (la veille de l’arrivée). Saint-Étienne-Nice. ment général. Création d’une étape dite « étape-sprint ». Multiplication des demi-étapes (6). Premier classement par équipes. 1953 Réduction drastique du nombre de Deux étapes contre la montre par équipe. 1937 Apparition de six demi-étapes. jours de course (4) et du nombre des équipes Un critérium disputé dans le cadre de participantes (9). l’épreuve est finalement intégré au classe- 1940 - 1945 Non organisée. ment général. GUIDE HISTORIQUE 2015 INTRODUCTION

INTRODUCTION Évolution de l’épreuve

LES ÉDITIONS 1963 Premier transfert aérien. Marseille/ 1982 Jean Leulliot décédé, sa fille Josette 2000 Josette Leulliot cède Paris-Nice à Ajaccio puis Bastia/Nice pour une étape en Leulliot reprend l’organisation en s’appuyant Laurent Fignon, qui en devient l’organisateur. LES STATISTIQUES Corse. sur « La Société Nouvelle Monde 6 ». Parcours plus sélectif. Prologue disputé en Belgique, à Luingue. L’étape chronométrée du col d’Èze est dispu- Les vainqueurs 1964 Parcours corse porté à trois étapes. tée la veille de l’arrivée finale. Particularités 1984 Arrivée d’étape jugée au Chalet Rey- 1966 des vainqueurs Paroxysme de la lutte Anquetil-Pou- nard. 2002 Amaury Sport Organisation devient lidor. Anquetil, battu contre la montre par l’organisateur de l’épreuve. Les multiples vainqueurs 1988 Poulidor, endosse le maillot blanc à l’issue de , décédé le 18 no- Le maillot de leader devient jaune et blanc. Les multiples la dernière étape. Des agissements troubles vembre 1987, n’est pas remplacé par un cou- Le maillot du classement par points devient vainqueurs d’étapes ayant eu lieu lors de cette étape, les résultats reur de renom à la direction de la course. vert et blanc. Toutes les éditions ne sont homologués que beaucoup plus tard Durée de l’épreuve limitée à six jours. Le maillot de la montagne devient blanc à après une profonde enquête. en un clin d’œil 1990 Seuls les 70 premiers du classement pois rouges. Sur le podium... 1968 Introduction du prologue. général peuvent disputer la dernière étape. Le maillot du classement des jeunes devient Introduction du avec challenge du bleu et blanc (création). 3 Les meilleures moyennes 1992 meilleur descendeur du Mont Faron. Arrivée d’étape jugée au sommet du Les écarts à l’arrivée col du Grand Duc. 2003 Le col d’Èze est escaladé trois fois 1969 Ascension chronométrée du col au cours de la dernière étape avant l’arrivée Les meilleures 1994 montées du col d’Èze d’Èze au menu de la dernière étape. Arrivée d’étape jugée en altitude à à Nice. Vaujany. Les villes-étapes 1970 Jacques Anquetil rejoint la direction 2008 Pour ses 75 ans, la course au soleil 1995 rejoint la direction de Les intempéries de la course. s’attaque aux flancs du . Une l’épreuve. arrivée en altitude est jugée pour la première 1972 Jacques Anquetil est directeur de fois à la station du Mont Serein, à quelques ki- 1996 course. Départ non plus de la région pari- lomètres du célèbre Observatoire. Paris-Nice Paris-Nice sur le web : sienne mais de Châteauroux (270 km de Pa- s’offre également la victoire la plus disputée www.letour.fr 1973 Débuts de la voiture-assistance ris). de son histoire, avec 3’’ d’écart entre Rebellin . Arrivée d’étape jugée à Millau (Causse Noir). et son premier poursuivant, Nocentini. 1975 1997 Introduction du Mont Ventoux Gilbert Duclos Lassalle rejoint la di- 2009 Première ascension de La Montagne (Chalet Reynard). rection de l’épreuve. de Lure. 1979 Premier classement des jeunes. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 33 Alfons Schepers (Belgique) LES ÉDITIONS LA FRANÇAISE 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LA COURSE : La course est « radioreportée », selon l’expres- 1938 1939 1946 1951 1952 Équipes de marques, filiale et coureurs indivi- Vainqueur de la première étape, Alfons Sche- sion de l’époque, deux fois par jour, par Jean 1953 1954 1955 1956 1957 duels. pers conserve le maillot de leader jusqu’à l’arri- Antoine sur les ondes de Radio PTT. 1958 1959 1960 1961 1962 LES PRIX : vée malgré les offensives de l’Italien Francesco L’ANECDOTE : 1963 1964 1965 1966 1967 40 francs par jour pour chaque participant. Camusso dans les ascensions du Mont Agel, Lors de la deuxième étape Dijon-Lyon, la course de la Turbie et du col d’Èze lors de la dernière 1968 1969 1970 1971 1972 L’INNOVATION : traverse le vignoble bourguignon. L’Autrichien étape. 1973 1974 1975 1976 1977 Maillot de leader de couleur azur avec bande Bulla demande au directeur de la course un 1978 1979 1980 1981 1982 transversale or pour évoquer le ciel, la mer et L’EXPLOIT : chapeau pour « saluer dignement les lieux ». 1983 1984 1985 1986 1987 le soleil de la Côte d’Azur. La domination de Schepers, vainqueur de la Le directeur de la course rejoint Nice dans une première étape, puis deuxième à Lyon, Avignon 1988 1989 1990 1991 1992 LE PARCOURS : camionnette de rencontre. Deux autocars obs- et Cannes. truent le sommet du col de la Turbie, ne lais- 1993 1994 1995 1996 1997 6 étapes. 1 257 km. 6 jours de course. L’étape la plus longue : Paris Dijon 312 km sant le passage libre que pour les coureurs. 1998 1999 2000 2001 2002 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 4 (la plus longue de l’histoire de la course). 2003 2004 2005 2006 2007 Paris Dijon : A. Schepers, CLASSEMENT FINAL : L’étape en ligne la plus courte : Cannes Dijon Lyon : J. Aerts, 1 A. Schepers, 2 L. Hardiquest, 2008 2009 2010 2011 2012 Nice 110 km. Lyon Avignon : B. Van Rysselberghe, 3 B. Faure, 4. A. de Loor, 5. G. Speicher, 2013 2014 Départ fictif : Paris. 4 heures du matin Avignon Marseille : G. Speicher, 6. F. Camusso, 7. J. Aerts, 8. R. Louviot, au Café Rozes, Place d’Italie. Marseille Cannes : F. Cornez, 9. R. Bernard, 10. M. Archambaud. Départ réel : Villejuif (91) à 5 heures du matin Cannes Nice : F. Camusso. LES STATISTIQUES au Carrefour de la Belle Épine. Moyenne du vainqueur : 32,432 km/h. Arrivée : Nice. Quai des États-Unis. LA PETITE HISTOIRE : Lanterne rouge : M. Berlu 66e à 2h25’43’’. LE PELOTON : Surnommé « Le Dikke », le Gros en flamand, Paris-Nice sur le web : 144 partants représentant cinq équipes Schepers avait établi, lors du Tour de France www.letour.fr de marques, une filiale (35 coureurs) et 109 1932, le record de la montée du Tourmalet, en individuels. 55 minutes. Nations représentées : France, Belgique, Italie, Quinze jours après son succès niçois, Schepers Espagne, Autriche, Suisse et Allemagne. remporte le Tour des Flandres. Il porte plus tard 66 arrivants. le record de l’heure belge à 42,400 km. Schepers est un des rares coureurs à rouler avec un dérailleur. Les délais d’élimination à Lyon sont portés de 10 à 12 % en raison de la moyenne jugée éle- vée de l’étape : 38,076 km/h. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 34 (Belgique) LES ÉDITIONS 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : conserve son avantage malgré les offensives de Surnommé « Tricoteur », parce qu’il n’utilise 1938 1939 1946 1951 1952 Équipes de marques et individuels. René Vietto au cours des dernières étapes. que les équipements fournis par ses sœurs, 1953 1954 1955 1956 1957 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : fileuses de laine, Gaston Rebry est l’un des 1958 1959 1960 1961 1962 Elimination des coureurs qui, à Lyon, sont à La régularité de Rebry : 3e à Nevers, 3e à Lyon premiers coureurs à aborder la saison avec 1963 1964 1965 1966 1967 plus de 45 minutes au classement général (en et 2e à Marseille. 5 000 km d’entraînement. 1968 1969 1970 1971 1972 fait ce délai fut porté à une heure). 1973 1974 1975 1976 1977 Création des demi-étapes : le dernier jour, LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : CLASSEMENT FINAL : 1 G. Rebry, 2 R. Lapébie, 1978 1979 1980 1981 1982 Marseille Cannes 191 km, puis Cannes Nice Paris Nevers : J. Merviel, Nevers Lyon : R. Lapébie, 3 M. Archambaud, 4. J. Merviel, 1983 1984 1985 1986 1987 91 km (premier départ au Prado à Marseille à 5h30 du matin). Lyon Avignon : A. Schepers, 5. R. Louviot, 6. R. Vietto, 7. E. De Caluwe, 1988 1989 1990 1991 1992 Avignon Marseille : R. Maes, 8. G. Speicher, 9. L. Level, LE PARCOURS : 1993 1994 1995 1996 1997 Marseille Cannes : F. Cornez, 10. T. Herckenrath. 6 étapes. 1 156 km, 5 jours de course. Cannes Nice : R. Lapébie. 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape la plus longue : Lyon Avignon Moyenne du vainqueur : 33,520 km/h. 5 2003 2004 2005 2006 2007 222 km. LA PETITE HISTOIRE : Lanterne rouge : J.B. Intcegaray. 35e 2008 2009 2010 2011 2012 L’étape en ligne la plus courte : Cannes Le départ réel, à Thiais, est donné avec 25 mi- à 1h53’08’’’. 2013 2014 Nice 91 km. nutes de retard, les concurrents n’ayant pas Départ fictif : Paris. Siège du journal terminé la mise au point de leur dérailleur. organisateur. rue Lafayette. En fait, les coureurs utilisent un dérailleur en LES STATISTIQUES Départ réel : Thiais (94). Carrefour de la Belle duralumin, au maniement beaucoup plus com- Épine. pliqué que le dérailleur en acier et doivent ap- Arrivée : Nice. Quai des États-Unis. prendre à le manipuler. Paris-Nice sur le web : LE PELOTON : L’ANECDOTE : www.letour.fr 101 partants dont 60 coureurs représentant Francis Pélissier, alors , me- 7 équipes de marque et 41 individuels. nace de quitter l’épreuve sur la route de 35 arrivants. Marseille devant l’apathie de ses coureurs. LA COURSE : Le froid provoque l’abandon de 21 concurrents Les conditions climatiques sont détestables au cours de la deuxième étape, tandis que 15 et provoquent de nombreux abandons. Gaston sont éliminés. 36 coureurs quittent la course au Rebry, troisième de la première étape, franchit cours de cette seule étape. la ligne à Nevers avec un quart d’heure d’avance Gaston Rebry, après son succès niçois, rem- sur le peloton des favoris. Leader à Marseille, il porte le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 35 René Vietto (France) LES ÉDITIONS HELYETT 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LA COURSE : excluent de la course Francis Pélissier qui ne 1938 1939 1946 1951 1952 Équipes de marques et individuels. René Vietto, leader dès le deuxième jour, possède pas de licence de directeur sportif. 1953 1954 1955 1956 1957 L’INNOVATION : augmente son avance dans l’étape contre la Les quatre coureurs de sa formation et l’enca- 1958 1959 1960 1961 1962 Lyon Républicain s’étant désisté, Le Petit montre par équipe que remporte son équipe et drement quittent eux aussi la course. 1963 1964 1965 1966 1967 Journal, Marseille-Matin et Le Petit Niçois conserve son avantage malgré une défaillance L’étape Saint-Étienne-Avignon est courue à la 1968 1969 1970 1971 1972 sont les organisateurs. dans l’Esterel. moyenne de 40,3 km/h. 1973 1974 1975 1976 1977 Lyon disparaît du parcours au profit de Saint- L’ÉVÉNEMENT : C’est le record pour une course en ligne. 1978 1979 1980 1981 1982 Étienne. La première victoire d’un coureur français, L’ANECDOTE : 1983 1984 1985 1986 1987 Création d’une étape contre la montre par René Vietto, 21 ans. Crédités du même temps, René Vietto et Benoît équipe. 1988 1989 1990 1991 1992 L’EXPLOIT : Faure portent tous deux le maillot azur et or de Bonifications en temps au sommet de la côte leader au départ de Saint-Étienne. 1993 1994 1995 1996 1997 La victoire de Vietto, en raison de son jeune de Val Suzon et des cols du Limonest, de la âge et de la longueur des étapes (977 km pour La course est radiodiffusée sur Radio Tour Eif- 1998 1999 2000 2001 2002 République et de la Turbie, ainsi qu’aux deux les quatre premiers jours). fel par Paul Gilson, avec l’aide de Jean Leulliot 6 2003 2004 2005 2006 2007 premiers de chaque étape. (L’Auto) et Fernand Heric (Le Petit Journal). 2008 2009 2010 2011 2012 Les coureurs d’une même équipe peuvent se LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 2013 2014 porter assistance en cas de défaillance du Paris Dijon : L. Le Calvez, CLASSEMENT FINAL : matériel. Dijon Saint-Étienne : A. Dignieff, 1 R. Vietto, 2 A. Digieff, 3 R. Lesueur, LE PARCOURS : Saint Étienne-Avignon : H. Puppo, 4. L. Level, 5. A. Buttafocchi, LES STATISTIQUES 7 étapes. 1 296 km. 6 jours de course. Avignon Marseille : R. Louviot, 6. R. Le Grevès, 7. G. Speicher, 8. P. Magne, L’étape la plus longue : Paris Dijon 304 Marseille (C.l.m par équipe) : 9. J. Fontenay, 10. G. Deloor. km. R. Lesueur, Moyenne du vainqueur : 36,575 km/h. Toulon Cannes : F. Vervaecke, Paris-Nice sur le web : L’étape en ligne la plus courte : Toulon Lanterne rouge : J. Deschepper. 36e Cannes 125 km. Cannes Nice : G. Speicher. www.letour.fr à 3h29’01’’. Départ fictif : Paris. Hall du Petit Journal. rue LA PETITE HISTOIRE : Lafayette à 6 heures du matin. Au départ de l’étape contre la montre par Départ réel : Créteil (94). Carrefour équipe, les formations sont complétées, si be- Pompadour à 8 heures du matin. soin est, par des individuels pris dans l’ordre Arrivée : Nice. Quai des États-Unis. du classement. Le vainqueur de l’étape est LE PELOTON : le membre de l’équipe qui, ayant réalisé le 111 partants dont 63 représentant 10 équipes meilleur temps, franchit la ligne le premier. de marques et 48 individuels. Au départ de Saint-Étienne, les commissaires 36 arrivants. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 36 Maurice Archambaud (France) LES ÉDITIONS FRANCIS PÉLISSIER 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Équipes de marques et individuels. Jean Fontenay, vainqueur de l’étape contre la 8 abandons et 25 éliminés à Saint-Étienne. 1953 1954 1955 1956 1957 L’INNOVATION : montre par équipe, est leader. Défaillant dans Lors du contrôle de Roanne, la course est neu- 1958 1959 1960 1961 1962 Bonifications de une minute et de trente se- l’ascension du col de la Turbie, il est poussé par tralisée deux minutes pour satisfaire le public. 1963 1964 1965 1966 1967 condes pour les deux premiers de chaque ses équipiers, Vietto et Lesueur. Pénalisé de Au cours de cette année 1934, Maurice 1968 1969 1970 1971 1972 étape. deux minutes, il abandonne la première place Archambaud remporte une étape du Tour de 1973 1974 1975 1976 1977 Bonifications au sommet du col de la Répu- à Vervaecke. Coup de force des membres de la France et il porte pendant cinq jours le maillot 1978 1979 1980 1981 1982 blique et du col de la Turbie pour les deux pre- formation de Francis Pélissier dans la dernière jaune. étape. Cogan, Archambaud et Kindt s’adjugent Le lendemain de l’épreuve, René Vietto épouse 1983 1984 1985 1986 1987 miers, à condition que ceux-ci ne soient pas accompagnés d’autres coureurs. les trois premières places. Archambaud est le Louise Vandekerkhove, qu’il a connue à Lille 1988 1989 1990 1991 1992 Système fluctuant d’élimination (pas d’élimina- vainqueur final. alors qu’elle attendait le tramway. 1993 1994 1995 1996 1997 tion à Nevers et Avignon mais à Saint-Étienne L’ÉVÉNEMENT : 1998 1999 2000 2001 2002 ceux qui ont plus de 45 minutes de retard sont L’attaque des coureurs de Francis Pélissier dans CLASSEMENT FINAL : 7 1 2 2003 2004 2005 2006 2007 éliminés et, à Marseille, sont éliminés ceux qui la dernière étape, qui bénéficient en partie de M. Archambaud, J. Fontenay, 3 2008 2009 2010 2011 2012 ont plus d’une heure de retard). trois chutes du leader Vervaecke. A. De Loor, 4. M. Kindt, 5. F. Vervaecke, 6. R. Lesueur, 7. P. Egli, 8. G. De Loor, 2013 2014 Changement de roue autorisé entre équipiers en cas de crevaison. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 9. A. Dignieff, 10. F. Gardier. Paris Nevers : F. Vervaecke, LE PARCOURS : Moyenne du vainqueur : 33,492 km/h. Nevers Saint-Étienne : M. Archambaud, LES STATISTIQUES 7 étapes. 1 222 km. 6 jours de course. e Saint-Étienne Avignon : G. Daneels, Lanterne rouge : W. Bartholoners. 33 L’étape la plus longue : Nevers Saint- Avignon Marseille : L. Louvet, à 3h11’59’’. Étienne 250 km. Marseille Toulon (C.l.m par équipe) : L’étape en ligne la plus courte : Toulon Paris-Nice sur le web : J. Fontenay, Cannes 125 km. www.letour.fr Toulon Cannes : G. Daneels, Départ fictif : Paris. Hall du Petit Journal. Cannes Nice : P. Cogan. rue Lafayette. Départ réel : Villejuif (91). Carrefour LA PETITE HISTOIRE : de la Belle Épine. Archambaud avait pratiquement la victoire en Arrivée : Nice. Quai des États-Unis. poche à Cannes lorsqu’il crève à 2 km de l’ar- LE PELOTON : rivée. 99 partants représentant 7 équipes de marques Première victoire de l’équipe belge Colin dans et 32 individuels. l’étape contre la montre. 33 arrivants. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 37 Roger Lapébie (France) LES ÉDITIONS 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LE PELOTON : 1946 1951 1952 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1938 1939 Équipes de marques, coureurs individuels ap- 99 partants dont 67 coureurs représentant Paris Orléans : R. Le Grevès, 1953 1954 1955 1956 1957 partenant à des équipes de marques et cou- 7 équipes de marques, 22 individuels apparte- Orléans Nevers : A. Beckaert, 1958 1959 1960 1961 1962 reurs isolés. nant à des marques et 10 isolés. Nevers Saint-Étienne : F. Mithouard, 1963 1964 1965 1966 1967 34 arrivants. L’INNOVATION : Saint-Étienne Orange : G. Martano, 1968 1969 1970 1971 1972 Suppression de l’aide matérielle entre cou- LA COURSE : Orange Cavaillon (C.l.m. par équipe) : 1973 1974 1975 1976 1977 reurs. Sous la pression des marques, quatre René Le Grevès est le premier leader, rem- M. Cimatti, 1978 1979 1980 1981 1982 équipes regroupant des individuels, mais ap- placé par Marcel Kindt à l’issue de la deu- Cavaillon Marseille : G. Martano, 1983 1984 1985 1986 1987 partenant à une marque, sont ajoutées à la xième étape. Roger Lapébie porte une attaque Marseille Toulon : F. Vervaecke, liste des partants. peu après le départ de la troisième étape. À 1988 1989 1990 1991 1992 Toulon Cannes : A. Butaffocchi, Apparition de 6 demi-étapes. Création d’un Saint-Étienne, il endosse le maillot de leader, Cannes Nice : R. Tanneveau. 1993 1994 1995 1996 1997 Challenge par équipes nommé Challenge le consolide lors de l’étape contre la montre et 1998 1999 2000 2001 2002 Pathenôtre. le conserve jusqu’à l’arrivée malgré une chute LA PETITE HISTOIRE : 8 2003 2004 2005 2006 2007 LE PARCOURS : aux abords de Marseille. Les Italiens Camellini et Gianello sont mis hors 2008 2009 2010 2011 2012 1 265 km. 9 étapes. 6 jours de course. L’ÉVÉNEMENT : course à Orange. 2013 2014 L’étape la plus longue : Nevers Saint- Deuxième à Orléans, l’Italien Giuseppe Ils sont surpris contant fleurette à deux sui- Étienne 250 km. Martano est pénalisé de cinq minutes pour veuses, accrochés à la voiture de celles-ci. Les demi-étapes : Paris Orléans 105 km. avoir, après crevaison, utilisé la roue de son Pour ne pas pénaliser Roger Lapébie après sa LES STATISTIQUES Orléans Nevers 157 km. coéquipier Giuppone. Il triomphe ensuite à chute aux abords du vélodrome de Marseille, Orange Cavaillon 59 km contre-la-montre Orange et à Marseille et termine deuxième à les commissaires décident que la distance ef- par équipe. Cannes, bien que privé d’équipiers depuis le fectuée depuis l’entrée du vélodrome jusqu’à la ligne d’arrivée ne sert qu’à départager les Paris-Nice sur le web : Cavaillon Marseille 176 km. Marseille troisième jour de course. Heurtant un auto- Toulon 71 km. bus dans la descente du col de la Turbie, il est concurrents. www.letour.fr Toulon Cannes 125 km. contraint à l’abandon aux abords de l’arrivée. Depuis, le chronométreur officie, dans une telle L’étape en ligne la plus courte : Marseille L’EXPLOIT : conjoncture, à l’entrée du vélodrome et non Toulon 71 km. Celui des 34 arrivants, la multiplicité des demi- plus sur la ligne d’arrivée. Départ fictif : Paris. Hall du Petit Journal. étapes ne leur laissant que peu de temps de L’ANECDOTE : rue Lafayette. repos (1h15 pour la dernière équipe franchis- À Toulon, Rinaldi passe le premier sous la Départ réel : Antony (92). Carrefour sant la ligne à Cavaillon et à peine deux heures banderole et croit avoir gagné, mais la ligne de la Croix-de-Berny. à Toulon). d’arrivée est située cinq mètres après la ban- Arrivée : Nice. Quai des États-Unis. derole. Il n’est que deuxième de l’étape. Roger Lapébie, militaire, ne se présente au départ GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 37 Roger Lapébie (France) LES ÉDITIONS MERCIER 1933 1934 1935 1936 1937 que grâce à la compréhension de son chef de 1938 1939 1946 1951 1952 corps qui lui accorde huit jours de permission 1953 1954 1955 1956 1957 pour participer à l’épreuve. Madeleine Jacob 1958 1959 1960 1961 1962 est envoyée spéciale du Petit Journal et donne 1963 1964 1965 1966 1967 une chronique quotidienne. Roger Lapébie, 1968 1969 1970 1971 1972 après sa chute à Marseille, utilise la machine 1973 1974 1975 1976 1977 de son équipier Le Grevès, lequel « emprunte » 1978 1979 1980 1981 1982 la bicyclette d’un représentant de l’ordre pour terminer l’étape. 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 CLASSEMENT FINAL : 1993 1994 1995 1996 1997 1 R. Lapébie, 2 S. Marcaillou, 3 1998 1999 2000 2001 2002 A. Van Schendel, 4. G. Dabeels, 9 2003 2004 2005 2006 2007 5. H. Deltour, 6. R. de Benne, 2008 2009 2010 2011 2012 7. R. Tanneveau, 8. S. Maes, 9. B. Capini, 10. M. Kindt. 2013 2014 Classement par équipes : France Sport. Moyenne du vainqueur : 35,111 km/h. LES STATISTIQUES Lanterne rouge : E. Croesi. 34e à 1h22’50’’.

Paris-Nice sur le web : www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 38 Jules Lowie (Belgique) LES ÉDITIONS FIRME MERCIER ÉQUIPE CHARLES PÉLISSIER 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Suppression définitive des coureurs isolés. Contrairement aux épreuves de l’époque, Paris-Nice est la seule victoire d’envergure 1953 1954 1955 1956 1957 Création d’un classement par points. la course se joue à la demi-minute près. À figurant au palmarès de Jules Lowie, dont la 1958 1959 1960 1961 1962 Changement de roue autorisé pour les coureurs Marseille, les neuf premiers du général se carrière fut interrompue par la guerre. Direc- 1963 1964 1965 1966 1967 d’une même équipe. tiennent en trois minutes et Albert Disseaux teur sportif en 1950 des Aiglons Belges lors du 1968 1969 1970 1971 1972 Suppression de l’étape contre la montre par ne possède que trente secondes d’avance sur Tour 50, il est de 1951 à 1959 le mécanicien 1973 1974 1975 1976 1977 équipe. Jules Lowie. Disseaux, leader depuis le deu- attitré de la formation nationale belge. Suppression des demi-étapes. xième jour, réussit à conserver le maillot de 1978 1979 1980 1981 1982 CLASSEMENT FINAL : Suppression des délais d’élimination suivant le leader jusqu’à la veille de l’arrivée grâce à son 1 J. Lowie, 2 A. Disseaux, 1983 1984 1985 1986 1987 retard au classement équipe Helyett. Il doit cependant céder son 3 A. Van Schendel, 4. P. Jaminet, 1988 1989 1990 1991 1992 général. bien le dernier jour au Belge Lowie. 5. G. Christiaens, 6. G. Rebry, 1993 1994 1995 1996 1997 LE PARCOURS : L’ÉVÉNEMENT : 1998 1999 2000 2001 2002 7. J. Berrendero, 8. R. Louviot, 1 142 km. 5 étapes. 5 jours de course. Jules Lowie ne l’emporte que grâce à une 9. J. Magnani, 10. K. Litschi. 10 2003 2004 2005 2006 2007 L’étape la plus longue : Marseille Nice offensive portée à 7 km de l’arrivée. Classement par équipes : Mercier. 2008 2009 2010 2011 2012 265 km. L’EXPLOIT : 2013 2014 L’étape en ligne la plus courte : La victoire de Pierre Jaminet dans la première Classement par points : J. Lowie. Saint-Étienne Orange 186 km. étape et sa quatrième place au classement Moyenne du vainqueur : 37,072 km/h. Départ : Thiais (91). Carrefour de la Belle final. Conducteur d’autobus au chômage, il est Lanterne rouge : P. Croesi 26e à 8h21’20’’. LES STATISTIQUES Épine. devenu coureur cycliste. Arrivée : Nice. Quai des États-Unis. LE PELOTON : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Paris Nevers : P. Jaminet, Paris-Nice sur le web : 70 partants représentant 7 équipes de marques ou filiales. Nevers Saint-Étienne : A. Mallet, www.letour.fr 26 arrivants. Saint-Étienne Orange : R. Lemarie, Orange Marseille : R. Debenne, Marseille Nice : A. Van Schendel.

LA PETITE HISTOIRE : La 9e place au classement final de Joseph Magnani, de l’équipe . Il est le premier Américain classé dans Paris-Nice. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 39 Maurice Archambaud (France) LES ÉDITIONS FIRME MERCIER ÉQUIPE ANDRÉ LEDUCQ 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : L’EXPLOIT : 1946 1951 1952 CLASSEMENT FINAL : 1938 1939 Équipes de marques et sous-marques. Le courage des 19 arrivants. La course est dis- 1 M. Archambaud, 2 F. Bonduel, 1953 1954 1955 1956 1957 putée dans des conditions climatiques difficiles L’INNOVATION : 3 G. Desmet, 4. T. Pirmez, 5. E. Masson, 1958 1959 1960 1961 1962 du premier au dernier jour. Lors de la dernière L’épreuve est organisée conjointement par 6. F. Camellini, 7. P. Van Neck, 8. R. Lapébie, 1963 1964 1965 1966 1967 étape, les concurrents se réchauffent dans des les journaux Ce Soir et Le Petit Niçois avec le 9. F. Galateau, 10. A. Roossel. 1968 1969 1970 1971 1972 concours de L’Auto. bassines d’eau chaude proposées par les spec- tateurs. Classement par équipes : France Sport. 1973 1974 1975 1976 1977 LE PARCOURS : Moyenne du vainqueur : 34,224 km/h. 1978 1979 1980 1981 1982 892 km. 4 étapes. 4 jours de course. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1983 1984 1985 1986 1987 L’étape la plus longue : Cavaillon Nice Paris Nevers : R. Lapébie, Lanterne rouge : R. Bernard 19e à 1h12’32’’. 1988 1989 1990 1991 1992 254 km. Nevers Saint-Étienne : E. Masson junior, 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape la plus courte : Saint-Étienne Saint-Étienne (Andance) Cavaillon : Cavaillon 197 km. 1998 1999 2000 2001 2002 G. Naisse, Départ fictif : Paris. Place de l’Opéra. Cavaillon Nice : F. Bonduel. 11 2003 2004 2005 2006 2007 Départ réel : Thiais (91). Carrefour de la Belle 2008 2009 2010 2011 2012 Épine. LA PETITE HISTOIRE : 2013 2014 Arrivée : Nice. Quai des États-Unis. Pour la première fois dans Paris-Nice, l’étape LE PELOTON : Saint-Étienne-Cavaillon est neutralisée durant 96 partants répartis dans 7 équipes de marques 90 km (départ donné à Andance), en raison de LES STATISTIQUES ou sous-marques. l’impraticabilité des routes (neige). Les 24 res- 19 arrivants. capés sont transportés en autobus à Andance. LA COURSE : LES ANECDOTES : Paris-Nice sur le web : La neige et le froid affectent beaucoup plus les Après 20 km de course dans la deuxième étape, www.letour.fr coureurs que les rigueurs du parcours. C’est René Vietto doit abandonner. Utilisant un pé- une lutte individuelle contre les éléments. dalier de sa conception, ce dernier se desserre La course élimine les moins résistants (67 et quitte son logement. Vietto ne possède pas abandons au cours de la deuxième étape cou- la clef permettant la réparation. Commentaire rue durant trois heures sous la neige). Maurice de Roger Lapébie : « C’est le plus chanceux de Archambaud, deuxième à Saint-Étienne, en- tous. Il a évité la neige ». dosse définitivement le maillot de leader. Au contrôle de Roanne, Archambaud, frigorifié, a recours aux services d’un gendarme pour sor- tir le ravitaillement de la poche de son maillot. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 46 Fermo Camellini (Italie) LES ÉDITIONS RAY 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : fin de parcours, de la plupart de ses équipiers, L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 Équipes de marques et équipe régionale (Lyon- victimes de chutes ou malades. Seuls trois de Fermo Camellini, né en Italie en 1914 à 1953 1954 1955 1956 1957 nais). ses équipiers terminent l’épreuve sur les neuf Reggio Emilia obtient la nationalité française 1958 1959 1960 1961 1962 L’INNOVATION : présents au départ. en 1948. En fait, arrivé dès son plus jeune âge 1963 1964 1965 1966 1967 La course est reprise par le journal Ce Soir. Le L’ÉVÉNEMENT : sur la Côte d’Azur, il effectue toute sa carrière 1968 1969 1970 1971 1972 maillot de leader est de couleur verte. Création Fermo Camellini, échappé avec deux autres (14 ans) en France, habitant Saint-Jean-Cap- 1973 1974 1975 1976 1977 d’un trophée destiné au vainqueur. concurrents, manque la victoire d’étape le Ferrat et étant licencié à . En 1937, il 1978 1979 1980 1981 1982 Les ministères du Ravitaillement et de la premier jour, mal aiguillé aux abords du vélo- est suspendu un an pour avoir été surpris ac- croché à une voiture suiveuse lors de la troi- 1983 1984 1985 1986 1987 Production Industrielle fournissent, en cette drome. Albert Dolhats, leader virtuel le dernier période de restrictions, nourriture et matériel. sième étape de… Paris-Nice. 1988 1989 1990 1991 1992 jour, s’écroule à 30 km de Nice. Rôle renforcé des directeurs sportifs. Les Louis Forget (Mercier) est à trois reprises sur le LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1993 1994 1995 1996 1997 femmes sont admises en grand nombre dans point de gagner une étape lorsqu’il doit aban- Paris Dijon : R. Rémy, 1998 1999 2000 2001 2002 les voitures suiveuses. Il y a toujours au moins donner le dernier jour (bris de guidon), alors 12 Dijon Roanne : F. Bonduel, 2003 2004 2005 2006 2007 une femme chaque jour dans la voiture du qu’il se trouve dans l’échappée décisive. Les Roanne Valence : U. Caffi , 2008 2009 2010 2011 2012 directeur de course. coureurs dorment chaque soir dans un lit qui Valence Marseille : L. Teisseire, leur est propre sauf à Valence. 2013 2014 LE PARCOURS : Marseille Nice : M. Diot. 10 000 spectateurs assistent à l’arrivée finale 1 273 km. 5 étapes. 5 jours de course. à Nice. L’étape la plus longue : Paris Dijon 289 km. LA PETITE HISTOIRE : LES STATISTIQUES L’étape la plus courte : Dijon Roanne 212 km. Raoul Rémy est pénalisé de trente minutes à CLASSEMENT FINAL : Départ fictif : Siège du journal Ce Soir. Paris. Valence pour avoir, après le bris de l’axe de son 1 F. Camellini, 2 M. De Muer, Rue du Louvre. pédalier et crevé deux fois, changé de machine 3 F. Bonduel, 4. A. Le Strat, 5. P. Brambilla, Paris-Nice sur le web : Départ réel : Choisy-le-Roi (91). avec son équipier Kaliert. En temps normal, 6. N. Callens, 7. B. Schotte, 8. A. Mallet, Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. www.letour.fr expliquent les commissaires, avant de fixer le 9. J. De Gribaldy, 10. J. Lowie. LE PELOTON : tarif de la pénalité, il aurait fallu vingt minutes Classement par équipes : Mercier- 114 partants représentant 11 équipes de pour effectuer la réparation. À Valence, 15 des Hutchinson. marques et une équipe régionale (Lyonnais). 46 80 concurrents encore en course et ayant plus Moyenne du vainqueur : 36,145 km/h. arrivants. de 90 minutes de retard au classement général Lanterne rouge : E. Teisseire 46e LA COURSE : sont repêchés sur intervention du directeur de à 3h02’10’’. Domination totale de l’Italien Fermo Camel- la course, apitoyé par les malheurs de chacun lini, leader de l’épreuve dès le deuxième jour (forme physique insuffisante, matériel défec- et qui conserve son bien malgré l’absence, en tueux, routes en mauvais état, absence de pré- paration en raison des événements). GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 51 (Belgique) LES ÉDITIONS BERTIN 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LE PELOTON : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1952 1938 1939 1951 Équipes de marques. 123 partants répartis dans 18 équipes. Après l’épreuve, le quotidien L’Équipe pose la 1953 1954 1955 1956 1957 L’INNOVATION : La formation Delangle-Wolber ne présente question suivante : Paris-Nice n’est-il pas trop 1958 1959 1960 1961 1962 La course prend le nom de Paris-Côte d’Azur. qu’un seul coureur : Serge Blusson. 49 arri- dur en début de saison ? 1963 1964 1965 1966 1967 Jean Leulliot est directeur de course assisté vants. L’ANECDOTE : 1968 1969 1970 1971 1972 d’Albert Baker d’Isy et de Marc Vérola. LA COURSE : Lucien Teisseire est déclaré vainqueur final. Il 1973 1974 1975 1976 1977 L’organisation s’appuie sur son hebdomadaire (2 victoires d’étapes) et Raphaël reçoit un bouquet de fleurs, effectue un tour 1978 1979 1980 1981 1982 Route et Piste avec le soutien financier de la Géminiani sont les plus incisifs au cours de la d’honneur. Une heure plus tard, les chronomé- 1983 1984 1985 1986 1987 Source Perrier. première partie de l’épreuve, mais le Belge treurs, après avoir vérifi é leurs comptes, décla- La Ville de Nice et la radio RMC sont égale- Roger Decock, leader depuis le deuxième jour, rent Decock vainqueur pour 12 secondes. René 1988 1989 1990 1991 1992 ment partenaires. repousse toutes les attaques. La course se joue Vietto est à la fois coureur et directeur sportif 1993 1994 1995 1996 1997 Le maillot de leader devient jaune à faible le dernier jour entre Aix-en-Provence et Nice. de sa propre formation. Parmi ses équipiers : 1998 1999 2000 2001 2002 liseré orange. Lucien Teisseire, retardé d’un quart d’heure au Robert Chapatte. À Privas, neuf équipes sont 13 2003 2004 2005 2006 2007 Création du classement de la montagne concer- classement général, lance une grande offen- logées dans les locaux de la mairie. Les can- 2008 2009 2010 2011 2012 nant trois cols (République, Castillon, Braus). sive. Il ne lui manque que 12 secondes pour tonniers de l’Ardèche sont réquisitionnés par le 2013 2014 LE PRIX : remporter l’épreuve. préfet pour déblayer les routes avant le pas- À l’arrivée à Vergèze, siège de son usine, la L’EXPLOIT : sage de la course. Source Perrier offre une prime de 100 000 La domination de Decock qui, à Privas, dé- LES STATISTIQUES CLASSEMENT FINAL : francs au vainqueur de l’étape (Émile Idée). pourvu d’équipiers (ils n’étaient que quatre au 1 R. Decock, 2 L. Teisseire, 3 K. Piot, C’est l’équivalent de six mois de salaire d’un départ), réussit à remporter l’épreuve, aidé par 4. A. Dubuisson, 5. P. Barbotin, ouvrier. en fin de parcours. 6. J. Malléjac, 7. L. Bobet, 8. F. Mahé, LE PARCOURS : Paris-Nice sur le web : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 9. R. Géminiani, 10. A. Deledda. 1 174 km. 6 étapes. 5 jours de course. www.letour.fr Paris Nevers : L. Teisseire, Classement par équipes : . L’étape la plus longue : Paris Nevers Nevers Saint-Étienne : L. Bobet, 231 km. Classement de la montagne : J. Vivier. Saint-Étienne Privas : P. Barbotin, L’étape en ligne la plus courte : Vergèze Privas Vergèze : É. Idée, Moyenne du vainqueur : 34,136 km/h. Aix-en-Provence 119 km. Vergèze Aix-en-Provence : L. Bobet, Lanterne rouge : G.Ramouloux. 49e Départ fictif : Paris. Place d’Italie. Aix-en-Provence Nice : R. Buchonnet. à 1h37’31’’. Départ réel : Thiais (94). Carrefour de la Belle Épine. Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 52 Louison Bobet (France) LES ÉDITIONS STELLA 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : Jean Leulliot et réservée aux coureurs ama- Eaux-Annonay laisse sceptique plus d’un ob- 1938 1939 1946 1951 1952 Équipes de marques et coureurs individuels. teurs). servateur. On parle de 272 km et non de 292 km 1953 1954 1955 1956 1957 L’INNOVATION : 38 arrivants. couverts à la moyenne horaire de 36,912 km/h. 1958 1959 1960 1961 1962 Création de la première étape en contre-la- LA COURSE : On reparle de la trop grande difficulté de 1963 1964 1965 1966 1967 montre individuel entre Antibes et Grasse. Après la victoire d’André Darrigade dans la l’épreuve pour un début de saison. 1968 1969 1970 1971 1972 Création de l’étape-sprint entre Vergèze et première étape, Louison Bobet s’installe en L’ANECDOTE : 1973 1974 1975 1976 1977 Arles (48 km). L’étape comporte deux sprints tête du classement général et conserve sa Louison Bobet ne dispute pas l’étape contre 1978 1979 1980 1981 1982 intermédiaires et un sprint final avec prise de position, malgré des difficultés dans l’étape la montre avec le maillot de leader pourvu de 1983 1984 1985 1986 1987 temps à chaque sprint. Le vainqueur est celui d’Antibes, rallongée de 20 km dans l’arrière- publicité, mais avec son maillot de champion qui totalise le temps le plus faible. 1988 1989 1990 1991 1992 pays, pour des raisons encore inconnues. de France. Retour des demi-étapes. Raphaël Géminiani quitte la course à Annonay, 1993 1994 1995 1996 1997 L’EXPLOIT : Abandon du classement de la montagne. La domination sans partage de Louison Bobet, ulcéré par les conditions d’hébergement. 1998 1999 2000 2001 2002 LE PARCOURS : vainqueur de quatre étapes dont l’étape contre Louison Bobet doit patienter longtemps avant 14 2003 2004 2005 2006 2007 1 234 km. 7 étapes. 6 jours de course. la montre. de monter sur le podium à Grasse. On a perdu 2008 2009 2010 2011 2012 L’étape la plus longue : Pougues-les-Eaux le bouquet de fleurs réservé au vainqueur. 2013 2014 Annonay 292 km. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : À Grasse, le public paye sa place. 7 000 places L’étape en ligne la plus courte : Vergèze Paris Pougues-les-Eaux : A. Darrigade, sont vendues. Arles 48 km Pougues-les-Eaux Annonay : L. Bobet, Abandon de Ferdi Kübler, alors champion du LES STATISTIQUES Départ : Antony (92). Vélodrome de la Croix- Annonay Vergèze : L. Bobet, monde, au cours de la première étape. Vergèze Arles : R. Impanis, de-Berny. CLASSEMENT FINAL : Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Arles Antibes : A. Dolhats, Antibes Grasse (C.l.m) : L. Bobet, 1 L. Bobet, 2 D. Zampini, 3 R. Impanis, LE PELOTON : Paris-Nice sur le web : Grasse Nice : L. Bobet. 4. J. Dotto, 5. D. Keteleer, 6. L. Teisseire, www.letour.fr 115 coureurs représentant 17 équipes et 16 7. P. Barbotin, 8. A. Rolland, 9. G. Decaux, individuels soit 131 partants. LA PETITE HISTOIRE : 10. A. Dolhats. Première participation de coureurs australiens, La FFC adresse à l’organisateur des remon- Classement par équipes : Stella. trois dans l’équipe italienne Benotto et un trances pour l’utilisation du maillot jaune, es- Moyenne du vainqueur : 33,725 km/h. individuel. timant qu’il doit rester la possession exclusive Début officieux du cyclisme open avec la du Tour de France. Les journalistes de l’époque Lanterne rouge : R. Hassenforder 38e participation d’une équipe nommée Route ne parlent jamais de maillot jaune mais de à 2h01’. de France regroupant, autour de Raphaël maillot « citron ». Géminiani, les meilleurs coureurs de la Route La distance annoncée de l’étape Pougues-les- de France (épreuve par étapes organisée par GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 53 Jean-Pierre Munch (France) LES ÉDITIONS ARLIGUIE-HUTCHINSON 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Équipes de marques et équipes constituées par Jean-Pierre Munch, présent parmi les meilleurs prend in extremis le départ de 1953 1954 1955 1956 1957 l’organisateur. tous les jours, enlève les deux dernières l’épreuve. Il n’est pas en possession du bon 1958 1959 1960 1961 1962 L’INNOVATION : étapes. Lors de la dernière, après avoir concé- horaire. Par ailleurs, le départ de l’étape Saint- 1963 1964 1965 1966 1967 En raison de difficultés financières, l’organisa- dé à mi-course un quart d’heure de retard sur Étienne Vergèze est retardé de 70 minutes, 1968 1969 1970 1971 1972 tion réduit le nombre d’équipes et le nombre de des échappés susceptibles de lui ravir la vic- les routes étant verglacées. 1973 1974 1975 1976 1977 jours de course. toire finale, il parvient finalement à s’imposer. Jean-Pierre Munch, ulcéré de n’être pas sélec- Abandon provisoire des étapes contre la tionné pour le Tour de France après son succès 1978 1979 1980 1981 1982 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : montre. niçois, met un terme à sa carrière. 1983 1984 1985 1986 1987 Paris Nevers : R. Bertaz, 1988 1989 1990 1991 1992 LES PRIX : Nevers Saint-Étienne : A. Platel, CLASSEMENT FINAL : 1993 1994 1995 1996 1997 1 100 000 francs et un costume sur mesure au Saint-Étienne Vergèze : V. Ollivier, 1 J.P. Munch, 2 R. Walkowiak, vainqueur. Vergèze Avignon : J.P. Munch, 3 R. Bertaz, 4. M. Blomme, 5. M. Guitard, 1998 1999 2000 2001 2002 15 Le maillot de leader devient or et azur. 6. H. Anzile, 7. J. Bobet, 8. J. Robic, 2003 2004 2005 2006 2007 Avignon Nice : J.P. Munch. LE PARCOURS : 9. R. Decock, 10. M. Hubert. 2008 2009 2010 2011 2012 LA PETITE HISTOIRE : 1 124 km. 5 étapes. 4 jours de course. Classement par équipes : Bertin. 2013 2014 L’étape la plus longue : Avignon Nice Trois coureurs, parmi lesquels figure Jean- 309 km. Pierre Munch, prennent, sous une pluie Moyenne du vainqueur : 34,610 km/h. L’étape en ligne la plus courte : Vergèze glaciale, le départ de l’étape Saint-Étienne- Lanterne rouge : G. Gay 44e à 2h04’07’’. LES STATISTIQUES Avignon 64 km. Vergèze, courue après les 256 km du matin. Le Départ fictif : Paris. Place de l’Hôtel de Ville. reste du peloton, réfugié dans des abris, prend Départ réel : Villejuif (94). lui le départ 1h40 plus tard. Paris-Nice sur le web : Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. LA PHRASE : www.letour.fr LE PELOTON : De Robert Chapatte, alors coureur refusant 64 partants représentant 9 équipes (6 équipes comme beaucoup de quitter Saint-Étienne, à de marques, 1 équipe d’Auvergne, 1 équipe Jean Leulliot, organisateur : « Nous voulons Route de France et 1 équipe dite Pschitt). bien mouiller le maillot mais nous refusons la 44 arrivants. noyade ». GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 54 (Belgique) LES ÉDITIONS MERCIER-HUTCHINSON 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Équipes de marques. L’épreuve est contrariée par un violent vent Jean Robic termine l’étape contre la montre 1953 1954 1955 1956 1957 L’INNOVATION : glacial soufflant de face. ne sort remportée par Jacques Anquetil sur la distance 1958 1959 1960 1961 1962 Le quotidien L’Aurore et la Ville de Nice devien- de sa réserve que lors de l’étape de Vergèze de 51 km à la 18e place, à plus de six minutes 1963 1964 1965 1966 1967 nent partenaires qu’il remporte avec sept secondes d’avance du vainqueur. 1971 1972 sur le peloton. Souffrant d’un rhume, il quitte 1968 1969 1970 officiels. CLASSEMENT FINAL : la course à la veille de la dernière étape contre 1973 1974 1975 1976 1977 L’épreuve change de nom et devient Paris-Côte 1 R. Impanis, 2 N. Lauredi, la montre que remporte Jacques Anquetil. Ray- 1978 1979 1980 1981 1982 d’Azur. 3 F. Anastasi, 4. R. Filippi, 5. H. Couvreur, mond Impanis, leader dès le deuxième jour, est 1983 1984 1985 1986 1987 Création du classement par points dont le lea- 6. G. Meunier, 7. J. Anquetil, 8. J. Renaud, der porte un maillot vert. le coureur le plus régulier. 1988 1989 1990 1991 1992 9. M. Blomme, 10. A. Rolland. Retour d’une étape contre la montre. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1993 1994 1995 1996 1997 Abandon provisoire des demi-étapes. Classement par équipes : Mercier. 1998 1999 2000 2001 2002 Paris Nevers : R. Rémy, LES PRIX : Nevers Saint-Étienne : R. Impanis, Classement par points : R. Impanis. 16 2003 2004 2005 2006 2007 1 600 000 francs et un scooter Vespa au pre- Saint-Étienne Vergèze : F. Coppi, Moyenne du vainqueur : 34,033 km/h 2008 2009 2010 2011 2012 mier. Nîmes Cannes : F. Mahé, Lanterne rouge : D. Talbot 46e à 41’03’’. 2013 2014 LE PARCOURS : Cannes Nice (C.l.m) : J. Anquetil. 1 048 km. 5 étapes. 5 jours de course. L’étape la plus longue : Nîmes Cannes LA PETITE HISTOIRE : LES STATISTIQUES 260 km. Nouvelle remontrance fédérale pour utilisation L’étape en ligne la plus courte : Nevers de la couleur jaune dans le maillot de leader. Saint-Étienne 233,5 km. Première participation de Fausto Coppi et pre- mière victoire d’étape. Paris-Nice sur le web : Départ fictif : Paris. Tour Eiffel. Première participation de Jacques Anquetil et www.letour.fr Départ réel : Sèvres (92). Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. première victoire d’étape. Raymond Impanis, présenté comme un coureur LE PELOTON : d’avenir, remporte, après son succès niçois, le 89 partants représentant 13 équipes dont Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Fausto Coppi, alors champion du monde dans la formation et Jacques Anquetil, 20 ans, dans la formation La Perle. 46 arrivants. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 55 Jean Bobet (France) LES ÉDITIONS MERCIER 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Organisation « Les Amis de Route et Piste ». Vainqueur de la première étape, Jean Bobet, Le classement par points (officieux) détermine 1953 1954 1955 1956 1957 La course reprend le nom de Paris-Nice. aidé par une très forte équipe Mercier, domine les places de 2e à 6e au classement général, 1958 1959 1960 1961 1962 Le maillot de leader devient blanc. l’épreuve, payant en particulier de sa personne tous les titulaires étant crédités du même 1963 1964 1965 1966 1967 Retour du Grand Prix de la montagne (5 cols). au cours de la dernière étape, dont le parcours temps. Ce classement, toutefois, est encore 1968 1969 1970 1971 1972 LE PARCOURS : dans l’arrière pays niçois est accidenté. sujet à caution. 1973 1974 1975 1976 1977 1 140 km. 5 étapes. 5 jours de course. CLASSEMENT FINAL : L’étape la plus longue : Manosque Nice 1978 1979 1980 1981 1982 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1 J. Bobet, 2 P. Molinéris, 3 B. Gauthier, 258 km. 1983 1984 1985 1986 1987 Paris Nevers : J. Bobet, 4. A. Rolland, 5. R. Géminiani, 6. R. Privat, L’étape en ligne la plus courte : Vergèze 1988 1989 1990 1991 1992 Nevers Saint-Étienne : B. Gauthier, 7. H. Perly, 8. B. Robinson, 9. L. Lazaridès, Manosque 147 km. Saint-Étienne Vergèze : L. Bobet, 10. G. Derijcke. 1993 1994 1995 1996 1997 Départ fictif : Paris. Tour Eiffel. Nîmes Manosque : R. Buchonnet, Classement par équipes : Mercier. 1998 1999 2000 2001 2002 Départ réel : Sèvres (92). 17 Manosque Nice : G. Bauvin. 2003 2004 2005 2006 2007 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Moyenne du vainqueur : 38,040 km/h. 2008 2009 2010 2011 2012 LE PELOTON : L’EXPLOIT : Lanterne rouge : G. Pankoke 50e à 1h59’58’’. 2013 2014 91 partants représentant 12 équipes et un in- La domination de l’équipe Mercier (victoire dividuel (Maurice Diot). finale de Jean Bobet et trois succès d’étapes 50 arrivants. sur cinq possibles). LES STATISTIQUES LA PETITE HISTOIRE : Jean Bobet est le deuxième coureur après Alfons Schepers (1933) à être leader du pre- Paris-Nice sur le web : mier au dernier jour. www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 56 Alfred dit ‘‘Fred’’ De Bruyne (Belgique) LES ÉDITIONS MERCIER 1933 1934 1935 1936 1937 LA FORMULE : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Équipes de marques. Les coureurs individuels Vainqueur de la première étape, 48 heures après Paris-Nice, Fred De Bruyne 1953 1954 1955 1956 1957 ne sont plus acceptés. surclasse ses rivaux au cours de l’étape contre remporte Milan-San Remo. 1958 1959 1960 1961 1962 L’INNOVATION : la montre la veille de l’arrivée (étape au cours Victime de deux chutes et bloqué à un passage 1963 1964 1965 1966 1967 L’ascension du col de la République est aban- de laquelle le Belge , alors à niveau fermé, Jacques Anquetil, malgré l’aide 1968 1969 1970 1971 1972 donnée à la demande des coureurs (crainte du leader, concède huit minutes). Dans la dernière de quatre équipiers, accuse vingt minutes de 1973 1974 1975 1976 1977 froid). étape, l’ascension du col d’Illoire s’effectue retard à Vergèze. 1978 1979 1980 1981 1982 Rétablissement de l’étape contre la montre sur une route recouverte de neige gelée. De L’équipe Faema, dirigée par Guillaume Dries- Bruyne, isolé au sein des Saint-Raphaël dési- sens, ne prend pas le départ de la dernière 1983 1984 1985 1986 1987 (avec arrivée au sommet du Mont Dore à Manosque). reux de faire gagner leur leader Pierre Barbotin, étape, en raison des conditions climatiques. 1988 1989 1990 1991 1992 Clamecy devient ville-étape. parvient à rester au contact de ses rivaux. 1993 1994 1995 1996 1997 CLASSEMENT FINAL : Création d’un classement des étapes volantes, L’EXPLOIT : 1 2 3 1998 1999 2000 2001 2002 F. De Bruyne, P. Barbotin, F. Mahé, avec port d’un maillot distinctif (création an- La performance réalisée par Fred De Bruyne 4. G. Meunier, 5. C. Huyghe, 6. J. Verhelst, 18 2003 2004 2005 2006 2007 noncée mais non réalisée). lors de l’étape contre la montre. Ses rivaux sont 7. G. Ferlenghi, 8. J. Dotto, 9. R. Privat, 2008 2009 2010 2011 2012 Edouard Fachleitner rejoint l’organisation. distancés de plus de deux minutes. De Bruyne, 10. J. Forestier. 2013 2014 LE PARCOURS : grâce à son directeur sportif , Classement par équipes : Saint-Raphaël. 1 074 km. 6 étapes. 5 jours de course. est l’un des rares à utiliser le braquet adéquat. L’étape la plus longue : Clamecy Saint- Classement par points : Y. Cohen. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : LES STATISTIQUES Étienne 269 km. Paris Clamecy : F. De Bruyne, Moyenne du vainqueur : 35,340 km/h L’étape en ligne la plus courte : Nîmes Clamecy Saint-Étienne : G. Derijcke, Lanterne rouge : J. Mirando 44e à 55’07’’. Apt 90 km. Saint-Étienne Vergèze : G. Derijcke, Départ fictif : Paris. Place de la Nation. Paris-Nice sur le web : Nîmes Apt : C. Huyghe, Départ réel : Créteil (94), Carrefour Pompa- www.letour.fr Apt Manosque (C.l.m) : F. De Bruyne, dour. Manosque Nice : R. Ponzini. LE PELOTON : 87 partants représentant 11 équipes. LA PETITE HISTOIRE : 44 arrivants. Jean Leulliot organise dans son journal Route et Piste une violente campagne de presse sur le thème : « Les maillots de leader doivent porter le nom de leur donateur ». GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 57 Jacques Anquetil (France) LES ÉDITIONS POTIN-HELYETT 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Jean Leulliot quitte la rédaction en chef de Louison Bobet provoque dès la deuxième Premières pitreries de Roger Hassenforder. 1953 1954 1955 1956 1957 Route et Piste et organise la course sous étape une sélection parmi les favoris. Jacques À Alès, les coureurs de l’équipe Rochet, à l’ex- 1958 1959 1960 1961 1962 l’égide de la Société Monde 6. Anquetil, très attentif en début d’épreuve, rem- ception du Portugais Barbosa, rejoignent leur 1963 1964 1965 1966 1967 Le Crédit Lyonnais, Félix Potin, Martini, porte l’étape contre la montre, prend la tête de hôtel à vélo. Explication du directeur sportif : 1968 1969 1970 1971 1972 Reynolds, Saint-Raphaël rejoignent le groupe l’épreuve pour ne plus la quitter, entouré d’une « À part Barbosa, vous n’avez rien fait au- 1973 1974 1975 1976 1977 des partenaires. solide équipe et payant de sa personne au jourd’hui. Donc, vous n’êtes pas fatigués ». cours de la dernière étape. 1978 1979 1980 1981 1982 LE PARCOURS : CLASSEMENT FINAL : 1 207 km. 7 étapes. 6 jours de course. 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1 J. Anquetil, 2 D. Keteleer, L’étape la plus longue : Saint-Étienne Alès 1988 1989 1990 1991 1992 Paris Bourges : D. Keteleer, 3 J. Brankart, 4. J. Planckaert, 5. L. Bobet, 243 km. Bourges Moulins : J. Schepens, 6. J. Forestier, 7. E. Heyvaert, 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape en ligne la plus courte : Uzès Moulins Saint-Étienne : J. Adriaensens, 8. B. Robinson, 9. J. Dupont, 10. J. Bobet. 1998 1999 2000 2001 2002 Manosque 171 km (courue après l’étape Saint-Étienne Alès : N. Barone, 19 2003 2004 2005 2006 2007 contre la montre de 33 km du matin). Classement par équipes : Potin-Helyett. Alès Uzès (C.l.m) : J. Anquetil, Départ : Le Petit Massy (91). Classement par points : S. Elliott. 2008 2009 2010 2011 2012 Uzès Manosque : A. Ruffet, Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 2013 2014 Manosque Nice : A. Platel. Moyenne du vainqueur : 39,836 km/h. LE PELOTON : Lanterne rouge : C. Le Ber 67e à 1h15’57’’. 88 partants représentant 11 équipes dont une LA PETITE HISTOIRE : LES STATISTIQUES du Bataillon de Joinville avec Roger Rivière Le départ de la première étape est retardé comme chef de file. de huit minutes. La formation belge Groene- 67 arrivants. Leeuw, égarée dans Paris, ne rejoint la ligne de Paris-Nice sur le web : départ que grâce à l’obligeance d’un chauffeur de taxi. www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 58 Fred De Bruyne (Belgique) LES ÉDITIONS 1933 1934 1935 1936 1937 LE PARCOURS : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 1 215 km. 8 étapes. 7 jours de course. Elle se dispute dans des conditions climatiques En raison de la neige, le départ de l’étape de 1953 1954 1955 1956 1957 L’étape la plus longue : Montpellier difficiles (froid puis neige et enfin pluie gla- Vichy est retardé de cinq heures. Le lendemain, 1958 1959 1960 1961 1962 Manosque 228 km. ciale). Tous les coureurs de renom (Anquetil, le franchissement du col du Grand Bois est neu- 1963 1964 1965 1966 1967 L’étape en ligne la plus courte : Uzès Coppi, Géminiani) accusent un retard important tralisé. 1968 1969 1970 1971 1972 Montpellier 62 km. dès le premier jour. À Uzès, les coureurs des formations Onno et 1973 1974 1975 1976 1977 Départ : Le Petit Massy (91). La victoire de Jacques Anquetil lors de l’étape Mondia sont logés à 25 km de l’arrivée. Les 1978 1979 1980 1981 1982 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. contre la montre ne contrarie pas la victoire directeurs sportifs doivent effectuer plusieurs finale de Fred De Bruyne, leader à partir de rotations avec leur voiture pour que les cou- 1983 1984 1985 1986 1987 LE PELOTON : 96 partants représentant 12 équipes. Vergèze. reurs rejoignent leur hôtel. 1988 1989 1990 1991 1992 73 arrivants. 1993 1994 1995 1996 1997 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : CLASSEMENT FINAL : Paris Auxerre : P. Nascimbene, 1 F. De Bruyne, 2 P. Fornara, 1998 1999 2000 2001 2002 20 Auxerre Vichy : W. Vannisten, 3 2003 2004 2005 2006 2007 G. Derijcke, 4. R. Géminiani, Vichy Saint-Étienne : W. Vannisten, 5. F. Brandolini, 6. J. Forestier, 2008 2009 2010 2011 2012 Saint-Étienne Uzès : N. Defilippis, 7. G. Ferlinghi, 8. R. Accordi, 9. S. Elliott, 2013 2014 Uzès Vergèze (C.l.m) : J. Anquetil, 10. J. Anquetil. Vergèze Montpellier : M. Poblet, Classement par équipes : Carpano. Montpellier Manosque : F. Picot, LES STATISTIQUES Manosque Nice : V. Favero. Classement de la montagne : B. Robinson. Moyenne du vainqueur : 35,351 km/h. LA PETITE HISTOIRE : Lanterne rouge : Y. Marrec 73e à 1h09’35’’. Paris-Nice sur le web : Première victoire espagnole à Montpellier (). www.letour.fr Fausto Coppi abandonne dès le départ de Montpellier, victime d’une chute. L’organisateur, mécontent des abandons de Fausto Coppi et de Vannisten, obtient de l’UCI une suspension à l’encontre de ces deux cou- reurs. Ils ne peuvent pas participer à Milan-San Remo. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 59 (France) LES ÉDITIONS HELYETT-HUTCHINSON 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : 1946 1951 1952 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1938 1939 L’épreuve devient Paris-Nice-Rome. Elle com- Placée sous le signe de la rivalité Anquetil- Paris Gien : W. Vannisten, 1953 1954 1955 1956 1957 porte trois classements. Rivière. Roger Rivière attaque à plusieurs re- Gien Moulins : V. Favero, 1958 1959 1960 1961 1962 L’un de Paris à Nice, l’autre de Nice à Rome et prises dans le col de la République. Jacques Moulins Saint-Étienne : L. Van Daele, 1963 1964 1965 1966 1967 le dernier est l’addition des deux. En fait, pour Anquetil le neutralise avant de remporter Saint-Étienne Uzès : A. Pelligrini, contourner le règlement, le secteur Nice-Rome l’étape contre la montre (33 km entre Saint- 1968 1969 1970 1971 1972 Saint-Mamert Vergèze (C.l.m) : J. Anquetil, (doté du port d’un maillot de couleur verte) Mamert et Vergèze) en devançant Rivière d’une 1973 1974 1975 1976 1977 Vergèze Manosque : V. Favero, est établi « sur invitation », aux seuls coureurs seconde et Saint de trente secondes. Gérard 1978 1979 1980 1981 1982 Manosque Nice : P. Everaert, ayant terminé le premier secteur. Et pour bien Saint devient leader. Menton Vintimille : G. Saint, 1983 1984 1985 1986 1987 délimiter les secteurs, le départ de Nice-Rome Le lendemain, sur la route de Nice, le peloton Vintimille Chiavari : P. Everaert, 1988 1989 1990 1991 1992 est donné à Menton. Pour la première fois des favoris se saborde. Chiavari Florence : P. Baffi , 1993 1994 1995 1996 1997 depuis la création de l’épreuve, la radio de la À Nice, Graczyk, équipier d’Anquetil, devient Florence Sienne : M. Van Aerde, 1998 1999 2000 2001 2002 course peut être captée par l’ensemble des leader et le reste jusqu’à Rome, soutenu par la Sienne Rome : A. Pellegrini. 21 2003 2004 2005 2006 2007 voitures suiveuses. Retour du classement par totalité de son équipe, malgré les offensives de 2008 2009 2010 2011 2012 points. Saint et de Rivière. LA PETITE HISTOIRE : 2013 2014 LE PARCOURS : L’ÉVÉNEMENT : Willy Vannisten se présente la veille du dé- 2 033 km. 12 étapes. 11 jours de course. Le duel Anquetil-Rivière tourne court, les favo- part en compagnie de Martin Van Geneugden Aucun jour de repos. ris se neutralisant. pour compléter l’effectif de la formation Urago. LES STATISTIQUES L’étape la plus longue : Sienne Rome L’EXPLOIT : Malgré le différend qui les oppose depuis la 254 km. La force collective de l’équipe Helyett- précédente édition de l’épreuve, Jean Leulliot L’étape en ligne la plus courte : Menton Hutchinson (Anquetil, Darrigade, Stablinski), accepte ce remplacement de dernière minute. Vintimille 72 km. De nombreuses critiques sont exprimées à Paris-Nice sur le web : qui assure la victoire de Graczyk, malgré les Départ fictif : Paris. Place de l’Hôtel de Ville. offensives de l’équipe Saint-Raphaël (Rivière, l’issue de la course quant à la longueur du www.letour.fr Départ réel : Le Pont d’Antony (92). Saint, Géminiani). parcours. Arrivée Nice : Promenade des Anglais. « C’est trop », affirme l’UCI. L’expérience ne Arrivée Rome : Fori Imperiali. sera jamais renouvelée. LE PELOTON : 96 partants représentant 12 équipes. 46 arrivants. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 59 Jean Graczyk (France) LES ÉDITIONS HELYETT-HUTCHINSON 1933 1934 1935 1936 1937 L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Jean Graczyk, dit Popof, en raison de ses ori- 1953 1954 1955 1956 1957 gines polonaises, s’illustre en 1960 dans le 1958 1959 1960 1961 1962 Tour de France en remportant quatre étapes et 1963 1964 1965 1966 1967 le classement par points. 1968 1969 1970 1971 1972 CLASSEMENT FINAL : 1973 1974 1975 1976 1977 1 J. Graczyk, 2 G. Saint, 3 P. Baffi, 1978 1979 1980 1981 1982 4. H. Anglade, 5. P. Everaert, 6. G. Nencini, 1983 1984 1985 1986 1987 7. R. Rivière, 8. N. Barone, 9. M. Van Aerde, 1988 1989 1990 1991 1992 10. J. Dotto. 1993 1994 1995 1996 1997 CLASSEMENT MENTON-ROME : 1 2 3 1998 1999 2000 2001 2002 G. Saint, P. Baffi , N. Barone, 22 2003 2004 2005 2006 2007 4. J. Graczyk, 5. J. Dotto, 6. G. Nencini, 7. C. Maule, 8. M. Van Aerde, 9. R. Rivière, 2008 2009 2010 2011 2012 10. H. Anglade. 2013 2014 Classement par équipes : Saint-Raphaël. Classement par points : N. Barone. LES STATISTIQUES Classement de la montagne : L. Bobet. Moyenne du vainqueur : 36,247 km/h. e Paris-Nice sur le web : Lanterne rouge : F. Brandolini 46 à 1h40’13’’. www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 60 Raymond Impanis (Belgique) LES ÉDITIONS FAEMA 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Retour d’une étape contre la montre par équipe. maintient sa quatrième place au Annulation de Manosque-Fréjus en raison 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : classement final malgré trois points de suture d’inondations. 1958 1959 1960 1961 1962 1 264 km. 9 étapes. 8 jours de course. à la tête et un gros hématome sur la hanche. Jacques Anquetil, battu contre la montre, ne 1963 1964 1965 1966 1967 L’étape la plus longue : Saint-Étienne se présente pas au départ de l’étape du lende- LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1968 1969 1970 1971 1972 Avignon 238 km. main en raison du froid. Paris Gien : Y. Molenaers, 1973 1974 1975 1976 1977 L’étape en ligne la plus courte : Avignon Gien Bourges (C.l.m par équipe) : Faema, Vergèze 68 km. CLASSEMENT FINAL : 1978 1979 1980 1981 1982 Bourges Montceau-les-Mines : G. Desmet, 1 2 3 Départ : Le Pont d’Antony (92). R. Impanis, F. Mahé, R. Cazala, 1983 1984 1985 1986 1987 Montceau-les-Mines Saint-Étienne : Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 4. H. Anglade, 5. C. Colette, 6. E. Sorgeloos, 1988 1989 1990 1991 1992 M. Dejouhannet, 7. F. Anastasi, 8. R. Privat, 9. A. Rolland, LE PELOTON : 1993 1994 1995 1996 1997 Saint-Étienne Avignon : R. Van Looy, 10. J. Bonifassi. 80 partants représentant 10 équipes. Avignon Vergèze : A. Darrigade, 1998 1999 2000 2001 2002 54 arrivants. Classement par équipes : Rapha-. 23 2003 2004 2005 2006 2007 Vergèze Nîmes (C.l.m) : R. Venturelli, LA COURSE : Nîmes Manosque : J. Graczyk, Classement par points : R. Van Looy. 2008 2009 2010 2011 2012 Après un départ tonitruant de et Manosque Fréjus : étape annulée (inonda- Classement de la montagne : R. Venturelli. 2013 2014 de ses équipiers, le peloton concède 23 mi- tions) Moyenne du vainqueur : 39,178 km/h. nutes 45 secondes à Saint-Étienne, ce qui per- Fréjus Nice : R. Van Looy. met à Raymond Impanis (équipier de Van Looy) Lanterne rouge : F. Van Looveren 54e LES STATISTIQUES d’assurer son deuxième succès. LA PETITE HISTOIRE : à 1h20’41’’. La diffusion télévisée en direct des derniers kilomètres n’a lieu que le premier jour. À Gien, Paris-Nice sur le web : les dirigeants de la télévision rapatrient ma- tériel et techniciens pour cause de publicité www.letour.fr clandestine. Première participation de (22e à 25’30 d’Impanis). GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 61 Jacques Anquetil (France) LES ÉDITIONS FYNSEC-HELYETT 1933 1934 1935 1936 1937 LE PARCOURS : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1938 1939 1 262 km. 8 étapes. 7 jours de course. 48 heures après Paris-Nice, Raymond Poulidor Paris Avallon : A. Desmet, 1953 1954 1955 1956 1957 L’étape la plus longue : Manosque Nice remporte Milan-San Remo. Avallon Montceau-les-Mines : 1958 1959 1960 1961 1962 225 km. A. Darrigade, 1966 1967 L’étape en ligne la plus courte : Candiac CLASSEMENT FINAL : 1963 1964 1965 Circuit de Montceau-les-Mines (C.l.m Manosque 160 km. 1 J. Anquetil, 2 J. Groussard, 1968 1969 1970 1971 1972 par équipe) : Saint-Raphaël-Gitane, Départ : Montgeron (91). 3 J. Planckaert, 4. J.C. Lefebvre, 1973 1974 1975 1976 1977 Montceau-les-Mines Saint-Étienne : Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 5. T. Simpson, 6. A. Geldermans, J. Groussard, 1978 1979 1980 1981 1982 7. R. Van Looy, 8. A. Desmet, 9. R. Poulidor, 1983 1984 1985 1986 1987 LE PELOTON : Saint-Étienne Avignon : J. Anastasi, 96 partants représentant 12 équipes. 10. E. Delberghe. 1988 1989 1990 1991 1992 Beaucaire Vergèze (C.l.m) : J. Anquetil, 53 arrivants. Classement par équipes : Fynsec-Helyett. 1993 1994 1995 1996 1997 Candiac Manosque : R. Van Looy, LA COURSE : Manosque Nice : R. Van Looy. Classement par points : R. Van Looy. 1998 1999 2000 2001 2002 24 Jugulée, sauf le premier jour, par les Faema Classement de la montagne : R. Poulidor. 2003 2004 2005 2006 2007 de Van Looy visant les victoires d’étapes et les LA PETITE HISTOIRE : 2008 2009 2010 2011 2012 Fynsec-Helyett visant, eux, la victoire finale La moyenne horaire de l’étape Saint-Étienne- Moyenne horaire : 39,444 km/h. 2013 2014 d’Anquetil. Dès le premier jour, Anquetil pro- Avignon (44,938 km/h) constitue à l’époque le Lanterne rouge : P. Crinion 53e à 1h34’11’’. voque une première sélection parmi les cou- « ruban jaune ». reurs de renom. Très actif sur la route de Saint- 40 coureurs abandonnent au cours de la der- LES STATISTIQUES Étienne, Poulidor ne parvient pas à distancer nière étape. Anquetil, qui s’impose dans l’étape contre la montre de Vergèze et prend la tête du classe- Paris-Nice sur le web : ment général pour ne plus la quitter. www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 62 Joseph Planckaert (Belgique) LES ÉDITIONS FAEMA- 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : Planckaert prend le pouvoir à l’issue du L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 Augmentation notable des jours de course (4 contre-la-montre individuel, remportée par Jo En raison des conditions atmosphériques, les 1953 1954 1955 1956 1957 pour atteindre Saint-Étienne et 5 de Saint- Velly. Grâce à son équipe Faema, il remporte 39 coureurs, dont Rik Van Looy, hors délais lors 1958 1959 1960 1961 1962 Étienne à Nice). l’épreuve sans être beaucoup inquiété. de l’étape contre la montre de Terrenoire, sont 1963 1964 1965 1966 1967 Multiplication des demi-étapes. tous repêchés. Parmi eux, Noël Foré, qui gagne 1968 1969 1970 1971 1972 Présence de deux étapes contre la montre par LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : la demi-étape de l’après-midi. équipe. Paris Cosne-sur-Loire : J. Graczyk, Le dernier jour, Jacques Anquetil (distancé de 1973 1974 1975 1976 1977 Pouilly-sur-Loire Château-Chinon : 1978 1979 1980 1981 1982 Un critérium disputé à Montceau-les-Mines est 1’35’’ dans l’étape contre la montre par Velly), finalement intégré à l’épreuve. E. Daems, alors 8e au classement général, ne prend pas 1983 1984 1985 1986 1987 L’épreuve devient Paris-Saint-Étienne-Nice, Château-Chinon Montceau-les-Mines : le départ de la demi-étape matinale, de même 1988 1989 1990 1991 1992 mais la presse ne « mord » pas et l’initiative N. Foré, qu’. Au cours de cette étape on 1993 1994 1995 1996 1997 passe inaperçue. Circuit de Montceau-les-Mines (C.l.m enregistre 19 abandons. L’après-midi, on enre- par équipe) : Gitane-Leroux, 1998 1999 2000 2001 2002 LE PARCOURS : gistre pour la dernière demi-étape 10 non-par- 25 Circuit de Montceau-les-Mines : W. Van den 2003 2004 2005 2006 2007 1 532 km. 14 étapes. 9 jours de course. tants et 2 abandons. Berghen, L’étape la plus longue : Paris Cosne-sur- 2008 2009 2010 2011 2012 Montceau-les-Mines Saint-Étienne : Loire 239 km. CLASSEMENT FINAL : 2013 2014 G. Carlesi, 1 2 L’étape en ligne la plus courte : Circuit J. Planckaert, T. Simpson, Circuit de Terrenoire (C.l.m) : J. Velly, 3 de l’Étang du Plessis à Montceau-les-Mines R. Wolfshohl, 4. A. Desmet, Andance Romans : N. Foré, 53 km. 5. B. Maliepaard, 6. R. Van Looy, LES STATISTIQUES Romans Avignon : R. Altig, Départ : Pont d’Antony (92). 7. R. Poulidor, 8. H. Anglade, 9. J. Gainche, Beaucaire Vergèze (C.l.m par équipe) : Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 10. G. Groussard. Faema-Flandria, Classement par équipes : Faema-Flandria. Paris-Nice sur le web : LE PELOTON : Vergèze Manosque : R. Van Looy, 104 partants représentant 12 équipes dont www.letour.fr Manosque La Ciotat : E. Sorgeloos, Classement par points : R. Van Looy. une dite des Mousquetaires, avec Ercole La Ciotat La Tour de Mare : N. Foré, Classement de la montagne : R. Poulidor. Baldini. Fréjus Nice : R. Van Looy. 36 arrivants. Moyenne du vainqueur : 42,462 km/h. LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : Lanterne rouge : C. Sauvage 36e à 2h12’55’’. Le froid et la neige sont les principaux adver- Pour lutter contre le froid, les coureurs italiens saires des concurrents. Très actif sur la route lancent la mode des bas de soie. de Château-Chinon, Raymond Poulidor devance Jacques Anquetil de deux minutes, mais en perd ensuite quatre sur la route de Manosque. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 63 Jacques Anquetil (France) LES ÉDITIONS SAINT-RAPHAËL 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Introduction d’une étape en Corse. Transfert Pour la première fois, Jacques Anquetil porte Le col de la République n’est pas franchi en rai- 1953 1954 1955 1956 1957 aérien Marseille-Ajaccio puis Bastia-Nice pour l’offensive en montagne pour remporter une son de la neige. Le départ de Saint-Étienne est 1958 1959 1960 1961 1962 les coureurs. Transfert maritime pour les sui- épreuve et battre son équipier Altig. repoussé à Tournon. 1963 1964 1965 1966 1967 veurs. Quatrième victoire consécutive de Van Looy à 1968 1969 1970 1971 1972 Première participation d’une équipe espagnole LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Nice. Fontainebleau Decize : R. Van Looy, 1973 1974 1975 1976 1977 (). 16 coureurs écopent d’une minute de pénali- Decize Saint-Honoré-les-Bains : R. Altig, LE PARCOURS : sation pour avoir pris le sillage du concurrent 1978 1979 1980 1981 1982 Saint-Honoré-les-Bains Montceau-les- 1 407 km. 10 étapes. 8 jours de course. venant de les doubler au cours de l’étape 1983 1984 1985 1986 1987 Mines : J. Wouters, L’étape la plus longue : Fontainebleau contre la montre. 1988 1989 1990 1991 1992 Circuit de l’Etang du Plessis (C.l.m Decize 240 km. par équipe) : Pelforth-Sauvage, CLASSEMENT FINAL : 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape en ligne la plus courte : Decize Montceau-les-Mines Saint-Étienne : 1 J. Anquetil, 2 R. Altig, 3 R. Van Looy, 1998 1999 2000 2001 2002 Saint-Honoré-les-Bains 93 km. 26 R. Van Looy, 4. H. Anglade, 5. J. Groussard, 6. L. Otano, 2003 2004 2005 2006 2007 Départ : Fontainebleau (77). Saint-Étienne (Tournon) Montpellier : 7. J. Stablinski, 8. H. Junkermann, 2008 2009 2010 2011 2012 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. R. Altig, 9. H. Zilverberg, 10. V. Denson. 2013 2014 LE PELOTON : Montpellier Vergèze (C.l.m) : J. Anquetil, Classement par équipes : VC XII-Saint- 88 partants représentant 11 équipes. Vergèze Margnat-Village : A. Darrigade, Raphaël-Gitane. 45 arrivants. Ajaccio Bastia : R. Wolfshohl, LES STATISTIQUES Classement par points : R. Van Looy. LA COURSE : Nice Nice : R. Van Looy. Dès la première étape, Rik Van Looy et Jacques Moyenne du vainqueur : 37,797 km/h. LA PETITE HISTOIRE : Anquetil mettent Raymond Poulidor en position Lanterne rouge : V. Uriona 45e à 1h24’06’’. Paris-Nice sur le web : défavorable (11’35’’ de retard). , le La vaillance de Raymond Poulidor qui, mal- gré un braquet inadapté, reste au contact www.letour.fr deuxième jour, succède à Van Looy en tête du classement général. Anquetil, grâce à son suc- d’Anquetil dans le col de Teghime. cès dans l’étape contre la montre, se rapproche à 35 secondes d’Altig. Au cours de l’étape corse, Poulidor se détache dans le col de Teghime. Il est rejoint par Anquetil, qui ravit le maillot de leader à Altig malchanceux (chute et absence de machine de rechange à ses côtés). GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 64 (Pays-Bas) LES ÉDITIONS PELFORTH-SAUVAGE-LEJEUNE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : vélo est inutilisable. On apprend par la suite difficulté de l’épreuve. Ainsi le programme est 1938 1939 1946 1951 1952 Parcours corse porté à trois étapes. que la voiture qui le suit, fournie par l’organisa- le suivant pour les quatre derniers jours : 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : tion, ne possède pas de machine de rechange. Samedi : Bollène Vergèze 82 km. 1958 1959 1960 1961 1962 1 524 km. 11 étapes. Elle est de dimension trop petite pour accueillir Vergèze Aix-en-Provence 144 km. 1963 1964 1965 1966 1967 9 jours de course. Pas de jour de repos. un vélo. Transfert aérien Nice Ajaccio. 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape la plus longue : Montceau-les- Dimanche : Ajaccio Porto-Vecchio 180 km. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1973 1974 1975 1976 1977 Mines Saint-Étienne 228 km. Lundi : Porto-Vecchio Bastia 143 km. Fontainebleau Auxerre : E. Sels, L’étape en ligne la plus courte : Bollène Olmeta-di-Tuda Bastia 33 km contre-la- 1978 1979 1980 1981 1982 Auxerre Montceau-les-Mines : Vergèze 82 km. montre. 1983 1984 1985 1986 1987 W. Vannisten, Départ : Fontainebleau (77). Transfert aérien Bastia Nice. 1988 1989 1990 1991 1992 Circuit de Montceau-les-Mines (C.l.m Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Mardi : Nice Nice 150 km. par équipe) : Flandria-Romeo, 1993 1994 1995 1996 1997 LA POLÉMIQUE : LE PELOTON : Montceau-les-Mines Saint-Étienne : 1998 1999 2000 2001 2002 Lors de l’étape contre la montre par équipe, 27 72 partants répartis dans 8 équipes. F. Melckenbeeck, 2003 2004 2005 2006 2007 une voiture ayant à son bord des vedettes de Aucune équipe italienne de marque au départ Saint-Étienne Bollène : A. Darrigade, 2008 2009 2010 2011 2012 la chanson provoque la chute de deux coureurs mais une sélection italienne. Bollène Vergèze : H. Zilverberg, de l’équipe Flandria-Romeo. 2013 2014 28 arrivants. Vergèze Aix-en-Provence : A. Novak, La presse de l’époque, après la chute de LA COURSE : Ajaccio Porto-Vecchio : R. Poulidor, Poulidor et celle des coureurs de Flandria- Jan Janssen, leader dès la troisième étape, bé- Porto-Vecchio Bastia : N. Vandekerkhove, LES STATISTIQUES Romeo, ironise et fait état de « Course aux néficie de la malchance de Raymond Poulidor Olmeto-di-Tuda Bastia-(C.l.m) : R. Altig, soleils ». lors de l’étape contre la montre et devient le Nice Nice : E. Sels. premier Néerlandais vainqueur de l’épreuve. CLASSEMENT FINAL : LA PETITE PHRASE : Paris-Nice sur le web : Lors des étapes en ligne disputées en Corse, 1 J. Janssen, 2 J.C. Annaert, Celle de Raymond Poulidor « J’ai réalisé une www.letour.fr les meilleurs, malgré les difficultés du parcours 3 J. Forestier, 4. J. Planckaert, partie du contre-la montre de ma vie. Au mo- et de violents orages de grêle, ne parviennent 5. A. Ramsbottom, 6. J. Anquetil, 7. F. Mahé, ment de ma chute je possédais plus de deux pas à se départager. 8. E. Sels, 9. J. Milesi, 10. K. Brands. L’ÉVÉNEMENT : minutes d’avance sur Janssen et autant sur Moyenne du vainqueur : 36,335 km/h. Au cours de l’étape contre la montre disputée Anquetil ». en Corse, Raymond Poulidor est sur le point de L’ANECDOTE : Lanterne rouge : H. Guimbard 28e à 1h00’25’’. prendre la première place du classement géné- 56 coureurs disputent les étapes corses sur 72 ral, lorsqu’il est victime d’une chute provoquée partants. 28 abandonnent. par une voiture de la caravane publicitaire. Son On reparle une nouvelle fois de la trop grande GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 65 Jacques Anquetil (France) LES ÉDITIONS FORD FRANCE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : 1946 1951 1952 1938 1939 Abandon du parcours corse. Les trois victoires d’étapes et la deuxième CLASSEMENT FINAL : 1953 1954 1955 1956 1957 1 2 3 LE PARCOURS. place au classement général final de Rudi Altig. J. Anquetil, R. Altig, I. Zilioli, 1958 1959 1960 1961 1962 1 295 km. 10 étapes. 8 jours de course. 4. R. Poulidor, 5. J. Janssen, 6. A. Den LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1963 1964 1965 1966 1967 L’étape la plus longue : Marseille Artog, 7. H. Junkermann, 8. G. Motta, Melun Troyes : R. Altig, 1968 1969 1970 1971 1972 Draguignan 180 km. 9. M. Nédélec, 10. K. Haast. Troyes Château-Chinon : W. Bocklant, L’étape en ligne la plus courte : Château- Classement par équipes : Ford France 1973 1974 1975 1976 1977 Château-Chinon Montceau-les-Mines : Chinon Montceau-les-Mines 123 km. Gitane. 1978 1979 1980 1981 1982 J. Janssen, Départ : Melun (77). 1983 1984 1985 1986 1987 Circuit de Montceau-les-Mines (C.l.m Classement par points : R. Altig. Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 1988 1989 1990 1991 1992 par équipe) : Televizier, Classement de la montagne : G. Motta. LE PELOTON : Montceau-les-Mines Saint-Étienne : 1993 1994 1995 1996 1997 Moyenne horaire : 35,738 km/h. 88 partants représentant 11 équipes. R. Altig, 1998 1999 2000 2001 2002 28 59 arrivants. Saint-Étienne Bollène : W. Vannisten, Lanterne rouge : L. Guernieri 59e à 1h12’52’’. 2003 2004 2005 2006 2007 LA COURSE : Pont-Saint-Esprit Bagnols-sur-Cèze 2008 2009 2010 2011 2012 Dès le premier jour, Jacques Anquetil se place. (C.l.m) : J. Anquetil, 2013 2014 Lors de la troisième étape, il devance de près Bagnols-sur-Cèze Marseille : R. Altig, de deux minutes son principal rival, Rudi Marseille Draguignan : G. Van Coningsloo, Altig, et endosse le maillot blanc après l’étape Draguignan Nice : J. Spruyt. LES STATISTIQUES contre la montre par équipe disputée le même jour. Anquetil résiste ensuite aux violentes attaques de son ex-équipier Altig et l’emporte Paris-Nice sur le web : à nouveau, en s’imposant en particulier dans www.letour.fr le contre-la-montre individuel. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 66 Jacques Anquetil (France) LES ÉDITIONS FORD FRANCE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : LA PHRASE : 1946 1951 1952 1938 1939 Retour aux trois étapes disputées en Corse. Le duel Anquetil-Poulidor atteint son pa- De Raymond Poulidor à Robert Chapatte devant 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : roxysme. Anquetil devancé par Poulidor de une caméra de télévision : « Jacques Anquetil 1958 1959 1960 1961 1962 1 309 km. 10 étapes. 8 jours de course. trente-six secondes avant la dernière étape est le vrai patron du cyclisme ». 1963 1964 1965 1966 1967 L’étape la plus longue : Saint-Étienne joue son va-tout et l’emporte. L’exploit est terni 1968 1969 1970 1971 1972 Bagnols-sur-Cèze 205 km. toutefois par les agissements des équipiers CLASSEMENT FINAL : 1 2 3 1973 1974 1975 1976 1977 L’étape en ligne la plus courte : Montceau- d’Anquetil. J. Anquetil, R. Poulidor, V. Adorni, les-Mines Mâcon 71 km. 4. E. Merckx, 5. A. Den Hartog, 6. R. Altig, 1978 1979 1980 1981 1982 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Départ : Montereau (77). 7. P. Gutty, 8. D. Letort, 9. R. Millot, 1983 1984 1985 1986 1987 Montereau Auxerre : A. Durante, Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 10. A. Pambianco. 1989 1990 1991 1992 Avallon Montceau-les-Mines : V. Adorni, 1988 Classement par équipes : Ford France. 1993 1994 1995 1996 1997 LE PELOTON : Montceau-les-Mines Mâcon : 80 partants représentant 10 équipes. Classement par points : G. Marcarini. 1998 1999 2000 2001 2002 J.C. Annaert, 44 arrivants. Mâcon Saint-Étienne : R. Altig, 29 2003 2004 2005 2006 2007 Classement de la montagne : G. Bellone. LA COURSE : Saint-Étienne Bagnols-sur-Cèze : Moyenne horaire : 38,459 km/h. 2008 2009 2010 2011 2012 Tour à tour, Adriano Durante, , R. Van Looy, 2013 2014 , Désiré Letort et Raymond Bagnols-sur-Cèze Marignane : Lanterne rouge : G. Marcarini 44e à 53’01’’. Poulidor (vainqueur d’Anquetil contre la montre) A. Geldermans, sont en tête du classement général. Lors de la Bastia Bastia : L. Armani, LES STATISTIQUES dernière étape, disputée dans l’arrière-pays Bastia L’Île-Rousse (C.l.m) : R. Poulidor, niçois, Anquetil, dans la montée de Tourette, L’Île-Rousse Ajaccio : M. Dancelli, brise la résistance de Poulidor après maints Antibes Nice : J. Anquetil. Paris-Nice sur le web : démarrages et signe son cinquième et dernier LA PETITE HISTOIRE : www.letour.fr succès dans l’épreuve. À l’issue de l’épreuve, Anquetilistes et Pouli- doristes reprennent de plus belle leur querelle, d’autant plus que les équipiers d’Anquetil sont accusés par ceux de Poulidor d’avoir agi de fa- çon musclée pour asseoir leur supériorité. Les résultats ne sont homologués qu’après maintes enquêtes. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 67 (Grande-Bretagne) LES ÉDITIONS BP 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Abandon des étapes corses. Bernard Guyot, vainqueur de l’étape contre Domination de la formation Peugeot qui enlève 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : la montre disputée sur 28 km entre Antibes le classement final avec Simpson et remporte 1958 1959 1960 1961 1962 1 104 km. 8 étapes. 8 jours de course. et Nice. À la moyenne de 42,982 km/h et en quatre victoires d’étapes sur huit possibles, 1963 1964 1965 1966 1967 L’étape la plus longue : Lucy Saint-Étienne utilisant un braquet peu usité à l’époque de grâce à Merckx et Desvages. 1968 1969 1970 1971 1972 195 km. 55 x 13, il devance Simpson de 2 secondes, 1973 1974 1975 1976 1977 L’étape en ligne la plus courte : Athis- Anquetil de 19 secondes, Merckx de 20 se- CLASSEMENT FINAL : 1 2 3 Mons Château-Renard 140 km. condes et Poulidor de 28 secondes. T. Simpson, B. Guyot, R. Wolfs- 1978 1979 1980 1981 1982 hohl, 4. L. Aimar, 5. J. De Boever, 1983 1984 1985 1986 1987 Départ : Athis-Mons (91). L’EXPLOIT : Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Les deux coups de force d’Eddy Merckx. 6. R. Van Looy, 7. I. Zilioli, 8. G. Desmet, 1988 1989 1990 1991 1992 9. W. Godefroot, 10. E. Merckx. LE PELOTON : 1993 1994 1995 1996 1997 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 96 partants représentant 12 équipes dont une Classement par équipes : Pelforth-Sauvage- Athis-Mons Château-Renard : 1998 1999 2000 2001 2002 équipe amateur (Bières 33). Lejeune. 30 G. Reybroeck, 2003 2004 2005 2006 2007 83 arrivants. Classement par points : J.C. Wuillemin. 2008 2009 2010 2011 2012 Toucy Château-Chinon : E. Merckx, LA COURSE : Lucy-sur-Cure Saint-Étienne : Coureur le plus combatif : B. Guyot. 2013 2014 Coup de force d’Eddy Merckx dès le deuxième G. Reybroeck, Moyenne du vainqueur : 36,923 km/h. jour, qui triomphe à Château-Chinon avec Saint-Étienne Bollène : R. Van Looy, Lanterne rouge : A. Frigo 83e à 1h14’15’’. LES STATISTIQUES 1’20’’ d’avance sur ses concurrents et devient Bollène Marignane : A. Desvages, leader. À Bollène, le peloton, dans lequel on Marignane Hyères : E. Merckx, retrouve Merckx, accuse un retard de 19 mi- Hyères Antibes : A. Desvages, nutes. Nouveau coup de force de Merckx sur Antibes Nice (C.l.m) : B. Guyot. Paris-Nice sur le web : la route d’Hyères qui entraîne dans son sillage www.letour.fr son équipier Tom Simpson et assure la victoire finale de celui-ci, le peloton terminant à 1’26’’ des deux hommes. Souffrant d’une angine, Anquetil concède lors de la dernière étape contre la montre 19 secondes au jeune Bernard Guyot, vainqueur du jour. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 68 (Allemagne) LES ÉDITIONS 1933 1934 1935 1936 1937 LE PRIX : LA COURSE : Madame Anquetil et Christian Darras, mana- 1938 1939 1946 1951 1952 Une voiture Volvo d’une valeur de 18 000 francs Eddy Merckx est leader dès la troisième étape, ger, calment les esprits et Jacques Anquetil est 1953 1954 1955 1956 1957 au vainqueur, revendue 12 000 francs à Anatole mais souffrant du genou, il abandonne sur la finalement réintégré dans l’équipe. 1958 1959 1960 1961 1962 Novak. route de Saint-Étienne. de- Rolf Wolfshohl est le premier Allemand vain- 1963 1964 1965 1966 1967 L’INNOVATION : vient porteur du maillot blanc. Rolf Wolfshohl, queur de Paris-Nice. 1968 1969 1970 1971 1972 Création d’un prologue long de 4 km. au Mont Faron, distance Bracke et remporte Première participation à l’épreuve de Jean- 1973 1974 1975 1976 1977 Réapparition d’une étape contre la montre par Paris-Nice, malgré la victoire du Belge dans la Marie Leblanc (leader virtuel durant une étape 1978 1979 1980 1981 1982 équipe. dernière étape disputée contre la montre. et porteur du maillot des grimpeurs). Le Mont Faron est inclus dans le programme. 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : L’ANECDOTE : Création du challenge du meilleur descendeur 1988 1989 1990 1991 1992 Prologue. Athis-Mons : C. Grosskost, remporte le challenge du meilleur dudit Mont Faron. descendeur du Mont Faron (patronné par une 1993 1994 1995 1996 1997 Athis-Mons Blois : L. Duyndam, LE PARCOURS : marque de skis) devant Jacques Anquetil et 1998 1999 2000 2001 2002 Blois Nevers : W. Godefroot, 1 461 km. Un prologue et 10 étapes. Nevers Marcigny : V. Van Sweevelt, Jan Janssen. Il n’y aura jamais d’autre attribu- 31 2003 2004 2005 2006 2007 9 jours de course. Marcigny Charlieu (C.l.m par équipe) : tion de ce prix. 2008 2009 2010 2011 2012 L’étape la plus longue : Pont-Saint-Esprit Faema, CLASSEMENT FINAL : 2013 2014 Marignane 212 km. Charlieu Saint-Étienne : V. Van Sweevelt, 1 R. Wolfshohl, 2 F. Bracke, L’étape en ligne la plus courte : Saint-Étienne Bollène : J. Janssen, 3 J.L. Bodin, 4. B. Guyot, 5. J. Janssen, Marignane Toulon 130 km. Pont-Saint-Esprit Marignane : 6. C. Grosskost, 7. L. Aimar, 8. T. Houbrechts, LES STATISTIQUES Départ : Prologue. Athis-Mons (91). W. Godefroot, 9. G. Bellone, 10. J. Anquetil. Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Marignane Toulon : W. David, LE PELOTON : Toulon Antibes : J. Samyn, Classement par équipes : Bic. Paris-Nice sur le web : 88 partants représentant 11 équipes. Antibes Nice (C.l.m) : F. Bracke. Classement par points : V. Van Sweevelt. www.letour.fr 59 arrivants. Classement de la montagne : W. David. LA PETITE HISTOIRE : L’ÉVÉNEMENT : Charly Grosskost remporte le premier prologue Moyenne du vainqueur : 42,096 km/h. Sous le coup d’une suspension pour dopage disputé sur Paris-Nice, lequel se déroule sur e lors du Championnat du monde de cyclo-cross, Lanterne rouge : R. Riotte 59 à 2h02’42’’. 4 km en nocturne, par une température de -2° C. Rolf Wolfshohl peut participer et remporter Il devance Merckx de 4/10 de seconde et Paris-Nice. Il n’a pas reçu le courrier lui indi- Guimard de 5 secondes. quant sa suspension. Il participe ensuite à À la suite d’un différend avec son directeur Milan-San Remo. sportif Raphaël Géminiani, Jacques Anquetil est exclu, la veille du départ. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 69 Eddy Merckx (Belgique) LES ÉDITIONS FAEMA 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 L’ascension chronométrée, le dernier jour, du Après la victoire de Raymond Poulidor dans le Trois victoires d’étapes pour Eddy Merckx. 1953 1954 1955 1956 1957 col d’Èze, dont le sommet domine la rade de prologue, Eddy Merckx devient leader dès la Eddy Merckx signe avec Paris-Nice sa 174e vic- 1958 1959 1960 1961 1962 Villefranche-sur-Mer, est pour la première fois troisième étape grâce aux bonifications et ne toire. La 175e, ce sera quelques jours plus tard 1963 1964 1965 1966 1967 au programme. quitte plus la tête de l’épreuve. Il résiste en dans Milan-San Remo. 1968 1969 1970 1971 1972 Le nombre de coureurs bénéficiant de bonifica- particulier aux offensives de Roger Pingeon et 1973 1974 1975 1976 1977 tions en temps varie suivant les étapes. de Jan Janssen. CLASSEMENT FINAL : 1 E. Merckx, 2 R. Poulidor, 3 J. Anquetil, 1978 1979 1980 1981 1982 L’étape contre la montre par équipe ne compte que pour le classement par équipes. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 4. H. Van Springel, 5. R. Delisle, 1983 1984 1985 1986 1987 Prologue. Villebon-sur-Yvette : R. Poulidor, LE PARCOURS : 6. J. Janssen, 7. G. Bellone, 8. R. Wolfshohl, 1988 1989 1990 1991 1992 Villebon-sur-Yvette Joigny : L. Duyndam, 1 213 km. 11 étapes. 7 jours de course. 9. R. Pingeon, 10. A. Vasseur. Joigny Le Creusot : E. Merckx, 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape la plus longue : Joigny Le Creusot Classement par équipes : Bic. Paray-le-Monial Saint-Étienne : E. Leman, 1998 1999 2000 2001 2002 211 km. 32 Circuit de Saint-Étienne (C.l.m) : E. Merckx, Classement par points : M. Basso. 2003 2004 2005 2006 2007 L’étape en ligne la plus courte : Saint-Étienne Bollène : D. Zandegu, 2008 2009 2010 2011 2012 Draguignan Nice 105 km. Classement de la montagne : G. Bellone. Circuit de Tavel (C.l.m par équipe) : Départ : Prologue. Villebon-sur-Yvette (91). Moyenne du vainqueur : 37,974 km/h. 2013 2014 , Arrivée : Nice (col d’Èze). Cavaillon Hyères : J. Janssen, Lanterne rouge : V. Van Sweevelt 70e LE PELOTON : à 1h32’41’’. LES STATISTIQUES Hyères Draguignan : J. Van Der Vleuten, 112 partants représentant 14 équipes. Draguignan Nice : M. Basso, 70 arrivants. Nice col d’Èze : E. Merckx.

Paris-Nice sur le web : L’ÉVÉNEMENT : La victoire de Raymond Poulidor dans le prolo- www.letour.fr gue avec 4/10 d’avance sur Eddy Merckx. LA PETITE HISTOIRE : Dans l’ascension du col d’Èze, Eddy Merckx double Jacques Anquetil, dont c’est la dernière participation à l’épreuve. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 70 Eddy Merckx (Belgique) LES ÉDITIONS FAEMINO 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Jacques Anquetil rejoint la direction de La révélation de Luis Ocaña, deuxième de Aucune victoire française au cours de cette 1953 1954 1955 1956 1957 l’épreuve. l’épreuve. épreuve. 1958 1959 1960 1961 1962 Création du prologue contre la montre par L’ANECDOTE : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1963 1964 1965 1966 1967 équipe. Les membres de l’équipe créditée du Trois victoires d’étapes pour Eddy Merckx. Prologue Vincennes (C.l.m. par équipe) : 1968 1969 1970 1971 1972 meilleur temps disputent ensuite un kilomètre L. Duyndam, pour désigner le vainqueur. CLASSEMENT FINAL : 1973 1974 1975 1976 1977 Dourdan Joigny : C. Chemello, LE PARCOURS : 1 E. Merckx, 2 L. Ocaña, 3 J. Janssen, 1978 1979 1980 1981 1982 Joigny Autun : O. Ritter, 1 459 km. Un prologue et 10 étapes. 4. R. Poulidor, 5. L. Aimar, 6. C. Guimard, 1983 1984 1985 1986 1987 Autun Saint-Étienne : E. Merckx, 9 jours de course. 7. C. Raymond, 8. M. Van Den Bossche, 1988 1989 1990 1991 1992 Saint-Étienne Bollène : E. Leman, L’étape la plus longue : Bollène Plan-de- 9. G. Bellone, 10. J. Catieau. Bollène Plan-de-Cuques : R. Altig, 1993 1994 1995 1996 1997 Cuques 220 km. Plan-de-Cuques Hyères : J. Janssen, Classement du combiné : E. Merckx. 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape en ligne la plus courte : Hyères 33 Hyères Sainte-Maxime : G. Reybroeck, Classement par points : E. Merckx. 2003 2004 2005 2006 2007 Sainte-Maxime 82 km. Sainte-Maxime Seillans : E. Merckx, Départ : Prologue. Vélodrome du Bois Classement de la montagne : E. Merckx. 2008 2009 2010 2011 2012 Seillans Nice : A. Pella, de Vincennes. 2013 2014 Nice col d’Èze : E. Merckx. Moyenne du vainqueur : 39,021 km/h. Arrivée : Nice (col d’Èze). Lanterne rouge : D. Holst 69e à 2h28’37’’. LE PELOTON : LES STATISTIQUES 112 partants représentant 14 équipes. 69 arrivants. LA COURSE : Paris-Nice sur le web : Après les intérims assurés par Leo Duyndam, www.letour.fr Cipriano Chemello et , Eddy Merckx l’emporte en solitaire à Saint-Étienne, sous la neige et devient leader. Malgré une chute dans la descente de Ragage il conserve la première place en s’imposant à Seillans, puis une nou- velle fois au sommet du col d’Èze. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 71 Eddy Merckx (Belgique) LES ÉDITIONS 1933 1934 1935 1936 1937 LE PARCOURS : L’ÉVÉNEMENT : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 1 128 km. Un prologue et 9 étapes. La maîtrise d’Eddy Merckx et de son équipe Trois succès pour Eddy Merckx et Éric Leman. 1953 1954 1955 1956 1957 8 jours de course. Molteni. Le Belge est leader du premier au der- Leman aurait pu obtenir d’autres victoires si sa 1958 1959 1960 1961 1962 L’étape la plus longue : Dourdan Troyes nier jour. formation Flandria n’avait pas quitté la course 1963 1964 1965 1966 1967 215 km. à Saint-Rémy-de-Provence en hommage à son LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape en ligne la plus courte : leader Jean-Pierre Monseré, décédé acciden- Prologue. Dourdan : E. Merckx, 1973 1974 1975 1976 1977 Draguignan Nice 108 km. tellement en course la veille en Belgique. Départ : Prologue. Dourdan (91). Dourdan Troyes : E. Leman, 1978 1979 1980 1981 1982 CLASSEMENT FINAL : Arrivée : Nice (col d’Èze). Chablis Autun : E. Leman, 1983 1984 1985 1986 1987 Circuit d’Autun (C.l.m) : E. Merckx, 1 E. Merckx, 2 G. Petterson, 3 L. Ocaña, LE PELOTON : 1988 1989 1990 1991 1992 Autun Saint-Étienne : F. Bitossi, 4. D. Letort, 5. E. Petterson, 6. L. Aimar, 98 partants représentant 11 équipes. Saint-Étienne Bollène : E. Leman, 7. J. Deschoenmaker, 8. C. Rouxel, 1993 1994 1995 1996 1997 70 arrivants. 1998 1999 2000 2001 2002 Bollène Saint-Rémy-de-Provence : 9. F. Mintjens, 10. J. Mourioux. LA COURSE : G. Viannen, 34 2003 2004 2005 2006 2007 Classement de la montagne : M. Perin. Vainqueur du prologue (ascension de la côte Saint-Rémy-de-Provence Draguignan : 2008 2009 2010 2011 2012 de Dourdan), Eddy Merckx anime le lendemain R. De Witte, Classement du combiné : E. Merckx. 2013 2014 une échappée de 18 coureurs qui prend 11’30’’ Draguignan Nice : R. Riotte, Moyenne du vainqueur : 38,701 km/h. au peloton. Dès lors, avec l’aide de ses équi- Nice col d’Èze : E. Merckx. Lanterne rouge : J. Atkins 70e à 1h15’39’’. piers, il contrôle le reste de la course, remporte LES STATISTIQUES deux étapes contre la montre, pour acquérir un nouveau succès dans l’épreuve.

Paris-Nice sur le web : www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 72 Raymond Poulidor (France) LES ÉDITIONS GAN-MERCIER 1933 1934 1935 1936 1937 LE PRIX : L’ÉVÉNEMENT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Un bateau à moteur au premier. La victoire de Raymond Poulidor, 36 ans, qui L’organisateur, Jean Leulliot, convaincu de la 1953 1954 1955 1956 1957 L’INNOVATION : améliore de 10 secondes le record de l’ascen- victoire finale de Merckx, promet un chèque 1958 1959 1960 1961 1962 Jacques Anquetil devient directeur de course. sion du col d’Èze. de 10 000 francs à Poulidor s’il bat Merckx. 1963 1964 1965 1966 1967 Leulliot donne le chèque le soir même. LE PARCOURS : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Avant la dernière étape à Nice, Merckx se fait 1968 1969 1970 1971 1972 1 129 km. Un prologue et 9 étapes. Prologue. Dourdan : E. Merckx, photographier sur le bateau récompensant le 1973 1974 1975 1976 1977 8 jours de course. Dourdan Vierzon : E. Leman, vainqueur. À l’arrivée, Poulidor ne chevauche 1978 1979 1980 1981 1982 L’étape la plus longue : Reuilly Autun Reuilly Autun : E. Merckx, qu’une modeste moto. 214 km. 1983 1984 1985 1986 1987 Autun Saint-Étienne : E. Leman, La victoire de Poulidor est si inattendue que L’étape en ligne la plus courte : 1988 1989 1990 1991 1992 Saint-Étienne Valence : A. Dierickx, son équipementier, Adidas, ne publie sa pre- Saint-Étienne Valence 88 km. 1993 1994 1995 1996 1997 Circuit de Valence (C.l.m par équipe) : mière publicité que trois jours plus tard. Départ : Prologue. Dourdan (91). Rokado, 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice (col d’Èze). 35 2003 2004 2005 2006 2007 Valence Manosque (Mont Dore) : CLASSEMENT FINAL : LE PELOTON : E. Merckx, 1 R. Poulidor, 2 E. Merckx, 3 L. Ocaña, 2008 2009 2010 2011 2012 110 partants représentant 10 équipes. Manosque Le Castellet : J.P. Genet, 4. R. Delisle, 5. M.M. Lasa, 6. L. Mortensen, 2013 2014 82 arrivants. Hyères Nice : E. Peelman, 7. R. Pingeon, 8. W. De Geest, 9. Y. Hézard, LA COURSE : Nice col d’Èze : R. Poulidor. 10. J. Zoetemelk. Vainqueur du prologue devant Raymond Moyenne du vainqueur : 38,730 km/h. LES STATISTIQUES LA PETITE HISTOIRE : Poulidor, Eddy Merckx veut écraser la course À la suite de la chute de Merckx à Saint- Classement par équipes : Bic. de sa puissance. Il est partout, dispute les Étienne, lors du sprint final, les commissaires sprints intermédiaires et même le sprint mas- Classement par points : J. Cadiou. décident de ne pas tenir compte du retard du Paris-Nice sur le web : sif de Saint-Étienne (raison de sa chute). Après Lanterne rouge : M. De Meyer 82e à 43’59’’. Belge sur le premier (47’’) mais de le créditer du www.letour.fr une difficile montée du col de la République, même temps que le peloton. Cette disposition Merckx récupère et devance Ocaña et Poulidor est appliquée ensuite à toutes les courses par au sommet du Mont Dore, sur les hauteurs de étapes et étendue au dernier kilomètre. Manosque. Merckx semble avoir course ga- France Soir, journal parrain, partage sa une en gnée lorsque Poulidor qui, toute l’épreuve, est deux avec deux noms : Pompidou et Poulidor. resté sur les talons du Belge, réalise l’exploit, Georges Pompidou, Président de la République, en remportant l’étape du col d’Èze et en s’em- vient d’annoncer l’organisation d’un référen- parant de la tête du classement général aux dum. dépens de Merckx pour six secondes. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 73 Raymond Poulidor (France) LES ÉDITIONS GAN-MERCIER 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : d’itinéraire décidés au dernier moment par l’or- 1938 1939 1946 1951 1952 Début de la voiture assistance Mavic. La nouvelle victoire de Raymond Poulidor pour- ganisateur. La prometteuse 4e place de Régis 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : tant devancé de 2 secondes par Merckx à mi- Ovion, champion du monde amateur deux ans 1958 1959 1960 1961 1962 850 km. Un prologue et 9 étapes. parcours du col d’Èze. plus tôt. En raison de la neige, l’étape Saint- 1963 1964 1965 1966 1967 7 jours de course. Étienne-Valence est réduite à Tournon-Valence LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape la plus longue : Chalon-sur-Saône longue de 19 km. Prologue. Saint-Fargeau Ponthierry : 1973 1974 1975 1976 1977 Saint-Étienne 213 km. L’ANECDOTE : E. Merckx, L’étape en ligne la plus courte : Tournon Raymond Poulidor remporte ce Paris-Nice avec 1978 1979 1980 1981 1982 Auxerre Saulieu : J. Esclassan, Valence 19 km. 4 secondes d’avance sur Zoetemelk, ce qui 1983 1984 1985 1986 1987 Saulieu Chalon-sur-Saône : E. Leman, Départ : Prologue. Saint-Fargeau Ponthierry constituera, jusqu’en 2008 le plus faible écart 1988 1989 1990 1991 1992 Chalon-sur-Saône Saint-Étienne : (77). entre le vainqueur et le deuxième. R. Van Linden, 1993 1994 1995 1996 1997 Arrivée : Nice (col d’Èze). remporte l’étape Tournon- Tournon Valence : W. Godefroot, 1998 1999 2000 2001 2002 Valence à la moyenne horaire de 53,023 km/h 36 LE PELOTON : Circuit de Valence (C.l.m par équipe) : 2003 2004 2005 2006 2007 (étape au cours de laquelle on note une attaque 111 partants représentant 14 équipes. Rokado, 2008 2009 2010 2011 2012 de Poulidor au km 7). 77 arrivants. Viviers Manosque (Mont Dore) : 2013 2014 LA COURSE : L. Mortensen, CLASSEMENT FINAL : Eddy Merckx, vainqueur du prologue, domine Manosque Draguignan : R. Van Linden, 1 R. Poulidor, 2 J. Zoetemelk, 3 E. Merckx, l’épreuve jusqu’au pied du col d’Èze. La neige Fréjus Nice : R. Van Linden, 4. R. Ovion, 5. L. Mortensen, 6. L. Ocaña, LES STATISTIQUES perturbe la première partie de l’épreuve. Les Nice col d’Èze : J. Zoetemelk. 7. C. Grosskost, 8. H. Van Springel, concurrents, sur la route de Saint-Étienne, 9. R. Delisle, 10. Y. Hézard. s’arrêtent plusieurs fois avant de repartir et LA PETITE HISTOIRE : Paris-Nice sur le web : de gagner la cité stéphanoise sur des routes L’autorité manifestée par Jacques Anquetil, di- Classement par équipes : Bic. recteur de course, pour convaincre les coureurs www.letour.fr recouvertes de neige. Merckx tente un coup de Classement par points : J. Esclassan. force lors de l’ascension du Mont Dore, mais de poursuivre leur route jusqu’à Saint-Étienne Classement de la montagne : L. Mortensen. Poulidor suit. Merckx résiste ensuite aux of- (au sommet du col des Echarmeaux, tous les fensives de plusieurs équipes et conserve le concurrents se sont réfugiés dans une grange à Moyenne du vainqueur : 40,102 km/h. maillot blanc. Zoetemelk se montre le meilleur bestiaux). 850 km seulement sont couverts en Lanterne rouge : R. Podesta 77e à 1h01’04’’. lors de l’ascension du col d’Èze, mais Poulidor, raison des conditions atmosphériques au lieu une nouvelle fois, y devance des 984 prévus. Le savoir-faire du capitaine Merckx et remporte l’épreuve pour la deuxième Duc de la Garde Républicaine qui, sans en- année consécutive. combre, assure la protection et la sécurité de la caravane, en dépit des nombreux changements GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 74 (Pays-Bas) LES ÉDITIONS GAN-MERCIER 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ascension du col d’Èze consacre la supériorité L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 Véritable début de l’open avec la participation de Zoetemelk. Début mitigé de l’open. 1953 1954 1955 1956 1957 de l’équipe nationale de Pologne, dont le chef L’EXPLOIT : Szukowski, premier Polonais au général est 20e 1958 1959 1960 1961 1962 de file est Richard Szurkowski, champion du Le succès de Joop Zoetemelk, vainqueur au col et se classe 2e à Orléans, 3e à Orange et 3e à 1963 1964 1965 1966 1967 monde amateur. d’Èze l’année précédente, dont la victoire avait Nice. 1968 1969 1970 1971 1972 Prologue disputé par des équipes de deux cou- été éclipsée par le succès final de Raymond La victoire d’étape de Bernard Thévenet à 1973 1974 1975 1976 1977 reurs. Poulidor. Château-Chinon. Il n’a jamais été si en forme 1978 1979 1980 1981 1982 LE PARCOURS : en début de saison. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : La télévision polonaise retransmet quotidien- 1983 1984 1985 1986 1987 1 267 km. Un prologue et 9 étapes. 8 jours de course. Prologue. Saint-Fargeau Ponthierry : nement l’épreuve. 1988 1989 1990 1991 1992 L’étape la plus longue : Orange Bandol E. Merckx et J.Bruyère, 1993 1994 1995 1996 1997 214 km. Ponthierry Orléans : E. Merckx, CLASSEMENT FINAL : 1 2 3 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape en ligne la plus courte : Sully-sur-Loire Château-Chinon : J. Zoetemelk, A. Santy, E. Merckx, 37 2003 2004 2005 2006 2007 Carqueiranne Mont Faron 21 km. B. Thévenet, 4. B. Thévenet, 5. R. Poulidor, 2008 2009 2010 2011 2012 Départ : Prologue. Saint-Fargeau Ponthierry Paray-le-Monial Saint-Étienne : 6. M. Martinez, 7. H. Kuiper, 8. L. Mortensen, 9. M.M. Lasa, 10. R. Van Linden. 2013 2014 (77). C. Guimard, Arrivée : Nice (col d’Èze). Saint-Étienne Orange : E. Leman, Classement par équipes : Gan-Mercier. Orange Bandol : E. Merckx, LE PELOTON : Classement par points : R. Van Linden. Carqueiranne Mont Faron : J. Zoetemelk, LES STATISTIQUES 140 partants représentant 14 équipes. Toulon Draguignan : A. Gaida, Classement de la montagne : 71 arrivants. Seillans Nice : R. Van Linden, J.P. Danguillaume. LA COURSE : Nice col d’Èze : J. Zoetemelk. Moyenne du vainqueur : 38,868 km/h. Paris-Nice sur le web : Eddy Merckx, grâce au prologue qu’il dispute e www.letour.fr avec Joseph Bruyère, est leader dès le pre- LA PETITE HISTOIRE : Lanterne rouge : R. Gilson 71 à 1h16’25’’. mier jour. Battant au sprint pour la victoire Succès total de l’équipe Gan-Mercier avec d’étape Richard Szurkowski à Orléans et Cyrille Zoetemelk, 1er du classement général, Santy Guimard à Bandol, Merckx accroît son avance 2e et Poulidor 5e plus deux victoires d’étapes grâce aux bonifications. Souffrant d’un point de (Zoetemelk) et le classement par équipes. bronchite, il rétrograde dans l’étape du Mont , heurté par un spectateur après Faron au profit de Joop Zoetemelk qui devient le sprint de Bandol, se relève avec un poignet maillot blanc. Le lendemain, à Draguignan, fracturé qui le handicape le reste de sa saison. c’est le jeune équipier du Néerlandais, Alain Santy, qui est leader. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 75 Joop Zoetemelk (Pays-Bas) LES ÉDITIONS GAN-MERCIER 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Apparition du Mont Ventoux (le Chalet Le succès de Joop Zoetemelk qui, l’année pré- Deux victoires d’étapes consécutives pour 1953 1954 1955 1956 1957 Reynard) au cours de l’étape Orange Saint- cédente, victime d’une grave chute lors du Midi . 1958 1959 1960 1961 1962 Rémy-de-Provence. Libre, n’était pas certain de pouvoir redevenir Au cours de l’étape Seillans-Nice, le col de 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : coureur cycliste. Bourigaille n’est pas escaladé en raison d’une 1968 1969 1970 1971 1972 1 318 km. Un prologue et 9 étapes. manifestation de viticulteurs. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1976 1977 8 jours de course. 1973 1974 1975 Prologue. Fontenay-sous-Bois : E. Merckx, L’étape la plus longue : Évry CLASSEMENT FINAL : 1978 1979 1980 1981 1982 Évry Saint-Doulchard : E. Leman, 1 2 Saint-Doulchard 238 km. J. Zoetemelk, E. Merckx, 1983 1984 1985 1986 1987 La Guerche Beaune : F. Maertens, 3 L’étape en ligne la plus courte : Ollioules G. Knetemann, 4. G. Baronchelli, 1988 1989 1990 1991 1992 Cuisery Saint-Étienne : F. Bitossi, Mont Faron 13,800 km. 5. F. Maertens, 6. D. Thurau, 7. B. Hinault, Saint-Étienne Orange : J. Esclassan, 1993 1994 1995 1996 1997 Départ : Prologue. Fontenay-sous-Bois (94). 8. J. Bruyère, 9. L. Ocaña, 10. S. Vasseur. Orange Saint-Rémy-de-Provence : E. 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice (col d’Èze). Classement par équipes : Gan-Mercier. 38 2003 2004 2005 2006 2007 Merckx, LE PELOTON : Ollioules Mont Faron : J. Zoetemelk, Classement par points : F. Maertens. 2008 2009 2010 2011 2012 112 partants représentant 14 équipes, dont Toulon Draguignan : R. Delisle, Classement de la montagne : R. Delisle. 2013 2014 l’équipe nationale polonaise. Seillans Nice : R. Delisle, Moyenne du vainqueur : 38,157 km/h. 60 arrivants. Nice col d’Èze : J. Zoetemelk. LA COURSE : Lanterne rouge : J. Gomez-Lucas 60e LES STATISTIQUES Eddy Merckx, vainqueur du prologue, perd la LA PETITE HISTOIRE : à 35’31’’. tête du classement général au profit de Cyrille Par décision préfectorale, le parcours du pro- Guimard puis de et Franco logue est ramené de 8 km à 1,7 km quelques Paris-Nice sur le web : Bitossi. La course se décante sur la route de heures avant le départ. Première participation de . 7e www.letour.fr Saint-Rémy-de-Provence où, malgré une dé- faillance dans le Ventoux, Merckx remporte au général. l’étape. Zoetemelk, maillot blanc, s’impose le Quatrième succès consécutif de l’équipe Gan- lendemain au Mont Faron puis au col d’Èze, Mercier dirigée par . avant de signer un deuxième succès consécutif dans l’épreuve. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 76 Michel Laurent (France) LES ÉDITIONS MIKO-DE GRIBALDY 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Suppression des bonifications en temps aux Le succès de Michel Laurent, aux aguets de- Henry Anglade, directeur sportif, quitte la 1953 1954 1955 1956 1957 arrivées. Seul le franchissement du Chalet puis le départ, bien qu’incorporé dans une course sur la route de Saint-Étienne, ses 1958 1959 1960 1961 1962 Reynard donne lieu à des bonifications. Une équipe privée de coureurs de renom. coureurs refusant d’exécuter ses ordres et de 1963 1964 1965 1966 1967 minute au premier et une minute moins leur secouer le peloton. Il revient le lendemain. 1968 1969 1970 1971 1972 retard pour les poursuivants accusant 60’’ ou LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Prologue. Aulnay-sous-Bois : F. Maertens, 1973 1974 1975 1976 1977 moins. CLASSEMENT FINAL : Montargis Montluçon : J. Esclassan, 1 2 3 LE PARCOURS : M. Laurent, H. Kuiper, L. Ocaña, 1978 1979 1980 1981 1982 Varennes-sur-Allier Saint-Étienne : 1 205 km. Un prologue et 9 étapes. 4. F. Maertens, 5. E. Martinez, 6. B. Vallet, 1983 1984 1985 1986 1987 F. Maertens, 8 jours de course. 7. W. Wasemuel, 8. J. Zoetemelk, 1988 1989 1990 1991 1992 Saint-Étienne Valence : F. Maertens, L’étape la plus longue : Montargis 9. J.L. Urbesubia, 10. G. Knetemann. Valence Orange : F. Maertens, 1993 1994 1995 1996 1997 Montluçon 228 km. Classement par équipes : Raleigh. Orange Gréoux-les-Bains : 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape en ligne la plus courte : Seillans 39 J.P. Danguillaume, Classement par points : F. Maertens. 2003 2004 2005 2006 2007 Nice 78 km. Gréoux-les-Bains Les Arcs : F. Maertens, Classement de la montagne : J.J. Fussien. 2008 2009 2010 2011 2012 Départ : Prologue. Aulnay-sous-Bois (93). Les Arcs Draguignan : F. Maertens, Arrivée : Nice (col d’Èze). Moyenne du vainqueur : 38,005 km/h. 2013 2014 Seillans Nice : G. Sibille, LE PELOTON : Nice col d’Èze : M. Laurent. Lanterne rouge : E. Peelman 76e à 41’20’’. 100 partants représentant 10 équipes. LES STATISTIQUES 76 arrivants. LA PETITE HISTOIRE : LA COURSE : Le prologue et cinq victoires d’étapes pour Vainqueur du prologue, Freddy Maertens Freddy Maertens, dont trois consécutives. Paris-Nice sur le web : conserve le maillot blanc jusqu’à Orange. Kui- www.letour.fr per lui succède à Gréoux-les-Bains après l’es- calade du Chalet Reynard que Laurent aborde en tête, bénéficiant d’une minute de bonifi- cation. Dans l’ascension du col d’Èze, Michel Laurent distance Kuiper de 39 secondes et rem- porte l’épreuve. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 77 Freddy Maertens (Belgique) LES ÉDITIONS FLANDRIA 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 Abandon de l’étape du col d’Èze (réfection de Raymond Poulidor, pour son 18e et dernier À Saint-Trivier-sur-Moignans, l’équipe belge 1953 1954 1955 1956 1957 la chaussée). Remplacement par une étape de Paris-Nice, termine à la quatrième place de Ebo-Superia doit quitter la course. Son camion 1958 1959 1960 1961 1962 8 km contre la montre sur la Promenade des l’étape de la Côte d’Ampus, devant notamment de matériel s’est trompé de localité de départ. 1963 1964 1965 1966 1967 Anglais à Nice. Hinault, Van Impe et Thurau. Le Néerlandais remporte l’étape 1968 1969 1970 1971 1972 Recrudescence des demi-étapes. de Plan-de-Campagne (147 km) avec 11’16’’ LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : LE PARCOURS : d’avance sur le peloton, après une échappée 1973 1974 1975 1976 1977 Prologue : Aulnay-sous-Bois : F. Maertens, 1 219 km. Un prologue et 11 étapes. solitaire de 105 km. 1978 1979 1980 1981 1982 Provins Auxerre : F. Maertens, 8 jours de course. 1983 1984 1985 1986 1987 Noyers-sur-Serein Nuits-Saint-Georges : L’étape la plus longue : Vaison-la-Romaine CLASSEMENT FINAL : 1988 1989 1990 1991 1992 F. Maertens, 1 2 Digne-les-Bains 211 km. F. Maertens, G. Knetemann, Saint-Trivier-sur-Moignans Saint-Étienne : 3 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape en ligne la plus courte : Serain-sur- J.L. Vandenbroucke, 4. J. Bruyère, F. Maertens, 1998 1999 2000 2001 2002 Noyer Nuits-Saint-Georges 71 km. 5. B. Hinault, 6. R. Poulidor, 7. D. Thurau, 40 Vaison-la-Romaine Digne-les-Bains : 2003 2004 2005 2006 2007 Départ : Prologue. Aulnay-sous-Bois (93). 8. J. Raas, 9. R. Salm, 10. F. Verbeek. E. Merckx, Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Classement par équipes : Peugeot-Esso- 2008 2009 2010 2011 2012 Digne-les-Bains Plan-de-Campagne : . 2013 2014 LE PELOTON : R. Schuiten, 130 partants représentant 13 équipes dont Plan-de-Campagne Le Castellet : Classement par points : F. Maertens. une équipe nationale polonaise. H. Van Springel, Classement de la montagne : M. Laurent. LES STATISTIQUES 82 arrivants. Le Lavandou- Draguignan : P. Sercu, Moyenne du vainqueur : 39,143 km/h. LA COURSE : Côte d’Ampus : G. Knetemann, Vainqueur du prologue, Freddy Maertens Nice Nice (C.l.m) : F. Maertens. Lanterne rouge : A. Gevers 82e à 1h45’41’’. Paris-Nice sur le web : conserve le maillot blanc jusqu’à l’arrivée en LA PETITE HISTOIRE : www.letour.fr remportant cinq étapes dont quatre consécu- tives. Premiers contrôles antidopage diligentés par le L’épreuve ne présente pas un relief très acci- Docteur Vrillac sur Paris-Nice. À Draguignan, denté, hachée par de nombreuses demi-étapes Raymond Poulidor est le premier coureur sa- (six au total). tisfaisant aux opérations de contrôle suivi de Knetemann, Thévenet et Teirlinck. Freddy Maertens a besoin de 3h00 pour satisfaire les contrôleurs et 4h20 le lendemain. La victoire d’étape d’Eddy Merckx à Digne-les- Bains pour sa dernière participation à l’épreuve. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 78 (Pays-Bas) LES ÉDITIONS TI-RALEIGH-McGREGOR 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : LA PETITE PHRASE : 1946 1951 1952 1938 1939 Retour de l’ascension du col d’Èze, seule diffi- L’ascension du col d’Èze de Knetemann, qui de- De Knetemann constatant l’apathie de ses ri- 1953 1954 1955 1956 1957 culté de l’épreuve. vance Hinault de 10 secondes et Zoetemelk de vaux : « Je n’ai pas compris mes adversaires ». 1958 1959 1960 1961 1962 LE PARCOURS : 26 secondes. 1963 1964 1965 1966 1967 1 154 km. Un prologue et 7 étapes. CLASSEMENT FINAL : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1 2 1968 1969 1970 1971 1972 7 jours de course. G. Knetemann, B. Hinault, Prologue. Le Perreux Nogent-sur-Marne : 3 1973 1974 1975 1976 1977 L’étape la plus longue : Chalon-sur-Saône J. Zoetemelk, 4. M. Laurent, 5. Y. Hézard, G. Knetemann, Saint-Étienne 235 km. 6. H. Lubberding, 7. H. Kuiper, 8. G. Duclos 1978 1979 1980 1981 1982 Créteil Auxerre : G. Knetemann, L’étape en ligne la plus courte : Lassalle, 9. A. Mollet, 10. S.A. Nilsson. 1983 1984 1985 1986 1987 Auxerre Chalon-sur-Saône : J. Esclassan, Draguignan Nice 59 km. Classement par équipes : Ti-Raleigh- 1988 1989 1990 1991 1992 Chalon-sur-Saône Saint-Étienne : Départ : Prologue. Le Perreux (94). McGregor. A. Mollet, 1993 1994 1995 1996 1997 Arrivée : Nice (col d’Èze). La Voulte Plan-de-Campagne : Classement par points : G. Knetemann. 1998 1999 2000 2001 2002 LE PELOTON : 41 2003 2004 2005 2006 2007 F. Den Hertog, Classement de la montagne : M. Laurent. 120 partants représentant 12 équipes. Plan-de-Campagne Draguignan : 2008 2009 2010 2011 2012 Moyenne du vainqueur : 38,315 km/h. 64 arrivants. J.L. Vandenbroucke, 2013 2014 LA COURSE : Draguignan Nice : J. Esclassan, Lanterne rouge : A. Mac Cormak 64e Vainqueur du prologue, de la première et de Nice col d’Èze : G. Knetemann. à 1h36’13’’. la dernière étape, Gerrie Knetemann survole LES STATISTIQUES l’épreuve malgré les offensives des Miko- LA PETITE HISTOIRE : Mercier au cours de l’étape de Saint-Étienne Knetemann est, après Schepers (1933), J. et lors de montée du Mont Faron, pour placer Bobet (1955), Merckx (1971) et Maertens Paris-Nice sur le web : Zoetemelk en position favorable. (1977), le cinquième coureur leader du premier au dernier jour. www.letour.fr L’ANECDOTE : Deux victoires d’étapes pour Jacques Esclas- san. Quelques mois après ce Paris-Nice, Bernard Hinault remporte son premier Tour de France. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 79 Joop Zoetemelk (Pays-Bas) LES ÉDITIONS MERCIER-MIKO-VIVAGEL 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Introduction du classement des jeunes. La supériorité de l’équipe Mercier, qui s’oc- Echappée solitaire de 156 km de l’Allemand 1953 1954 1955 1956 1957 Retour d’une étape contre la montre par équipe. troie deux victoires d’étapes avec Zoetemelk et Thurau pour l’emporter à Vitrolles. 1958 1959 1960 1961 1962 LE PARCOURS : Nilsson et les deux premières places du classe- CLASSEMENT FINAL : 1963 1964 1965 1966 1967 1 080 km. Un prologue et 9 étapes. ment général avec ces deux coureurs. L’équipe 1 J. Zoetemelk, 2 S.A. Nilsson, 1968 1969 1970 1971 1972 8 jours de course. est dirigée par Jean-Pierre Danguillaume. 3 G. Knetemann, 4. H. Lubberding, L’étape la plus longue : Vitrolles 1973 1974 1975 1976 1977 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 5. D. Willems, 6. B. Hinault, 7. E. Scheppers, Mandelieu-la-Napoule 206 km. 1978 1979 1980 1981 1982 Prologue. Boulogne-Billancourt Paris : 8. R. Bittinger, 9. B. Vallet, 10. P. Bazzo. L’étape en ligne la plus courte : 1983 1984 1985 1986 1987 G. Knetemann, Mandelieu-la-Napoule Nice 59 km. Classement par équipes : Ti-Raleigh. 1988 1989 1990 1991 1992 Montereau Joigny : Y. Bertin, Départ : Prologue. Boulogne-Billancourt (92). Joigny-Auxerre (C.l.m par équipe) : Classement par points : G. Martinelli. 1993 1994 1995 1996 1997 Arrivée : Nice (col d’Èze). 1998 1999 2000 2001 2002 Ti-Raleigh, Classement de la montagne : B. Hinault. LE PELOTON : Montbard Besançon : L. Van Vliet, 42 2003 2004 2005 2006 2007 Classement des jeunes : D. Willems. 118 partants représentant 15 équipes dont Besançon Lyon : J. Raas, 2008 2009 2010 2011 2012 une nationale suisse amateurs. Oullins Saint-Étienne : S.A. Nilsson, Moyenne horaire : 37,736 km/h. 2013 2014 93 arrivants. Pierrelatte Vitrolles : D. Thurau, Lanterne rouge : P. Sherwen 93e à 1h27’34’’. LA COURSE : Vitrolles Mandelieu-la-Napoule : Gerrie Knetemann remporte le prologue, ac- J. Chassang, LES STATISTIQUES croît son avance le lendemain au cours de Mandelieu-la-Napoule Nice : D. Tinchella, l’étape contre la montre par équipe et ne perd Nice col d’Èze : J. Zoetemelk. le maillot blanc qu’à Saint-Étienne, au profit Paris-Nice sur le web : de Joop Zoetemelk, très actif avec son équipe www.letour.fr dans les monts du Forez. Ce dernier résiste en- suite à toutes les offensives, remporte pour la quatrième fois l’étape du col d’Èze et obtient son troisième succès dans Paris-Nice. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 80 Gilbert Duclos Lassalle (France) LES ÉDITIONS PEUGEOT-ESSO 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : L’EXPLOIT : 1946 1951 1952 1938 1939 Les équipes sont divisées en deux équipes de 4 La mise hors course à Château-Chinon de 11 La performance des deux premiers de l’étape 1953 1954 1955 1956 1957 coureurs pour l’étape contre la montre. coureurs, dont , alors champion du de Saint-Étienne : Pierre Bazzo et Gilbert 1958 1959 1960 1961 1962 LE PARCOURS : monde, pour avoir provoqué une grève d’une Duclos Lassalle. 1963 1964 1965 1966 1967 1 037 km. Un prologue et 9 étapes. partie du peloton après le refus de la direc- LA PETITE HISTOIRE : 1968 1969 1970 1971 1972 8 jours de course. tion de course de neutraliser une portion du Au cours de l’étape de Saint-Étienne, la direc- 1973 1974 1975 1976 1977 L’étape la plus longue : Château-Chinon parcours (routes verglacées, poney obstruant tion de course supprime les délais d’arrivée en 1978 1979 1980 1981 1982 Villefranche 187 km. la chaussée). Les 43 coureurs qui, avec Raas, cours de route, ce qui permet à Bernard Hinault terminent l’étape avec 30 minutes de retard 1983 1984 1985 1986 1987 L’étape en ligne la plus courte : de franchir la ligne avec 45 minutes de retard Mandelieu-la-Napoule Nice 57 km. sur les premiers, écopent d’une amende de 200 sur les premiers, ceci après avoir pris le temps 1988 1989 1990 1991 1992 Départ : Prologue. Issy-les-Moulineaux (92). francs suisses. de réchauffer ses gants sur les pots d’échappe- 1993 1994 1995 1996 1997 Arrivée : Nice (col d’Èze). La tenue de l’étape Villefranche-sur-Saône ment d’une moto de presse. Saint-Étienne, malgré les recommandations 1998 1999 2000 2001 2002 LE PELOTON : Au cours de cette seule étape stéphanoise, 27 43 d’Henry Anglade. 2003 2004 2005 2006 2007 126 partants représentant 16 équipes dont coureurs abandonnent. À Saint-Étienne, il ne reste plus que 74 concur- 2008 2009 2010 2011 2012 celle des Amis du Tour. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : rents en course sur les 126 partants. 2013 2014 58 arrivants. Prologue. Issy-les-Moulineaux : LA COURSE : G. Knetemann, CLASSEMENT FINAL : Disputée dans des conditions climatiques Barbizon Nemours (C.l.m par équipe) : 1 G. Duclos Lassalle, 2 S. Mutter, LES STATISTIQUES épouvan tables, surtout au cours de l’étape Bianchi, 3 G. Knetemann, 4. T. Prim, 5. S. Contini, de Saint-Étienne (neige, verglas, froid po- Nemours Auxerre : J. Raas, 6. K. Knudsen, 7. H. Lubberding, 8. J.L. Van- laire, vent glacial), la victoire revient au plus Auxerre Château-Chinon : T. Prim, denbroucke, 9. P. Bazzo, 10. S.A. Nilsson. Paris-Nice sur le web : courageux de tous, Gilbert Duclos Lassalle, Château-Chinon Villefranche-sur-Saône : www.letour.fr qui prend une option sur la victoire à Saint- N. De Jonckere, Classement par équipes : Peugeot-Esso. Étienne, conserve ensuite son avance malgré Villefranche-sur-Saône Saint-Étienne : Classement par points : D. Willems. les difficultés (arrivée en altitude à Villard-de- P. Bazzo, Classement de la montagne : T. Prim. Lans, pluie glaciale et violente à Mandelieu-la- Saint-Étienne Villard-de-Lans : K.P. Thaler, Napoule), pour conclure avec 3’20’’ d’avance Digne-les-Bains Mandelieu-la-Napoule : Classement des jeunes : S. Mutter. sur le Suisse Stephan Mutter. J.L. Vandenbroucke, Moyenne du vainqueur : 34,207 km/h. Mandelieu-la-Napoule Nice : Lanterne rouge : R. Groen 58e à 4h19’35’’. R. Van Linden, Nice col d’Èze : G. Knetemann. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 81 (Irlande) LES ÉDITIONS PEUGEOT-ESSO-MICHELIN 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Retour du Chalet Reynard avec attribution de Elle prend corps sur la route de Saint-Étienne, L’abandon de l’Italien sur la 1953 1954 1955 1956 1957 bonifications en temps aux trois premiers (60, lorsque huit coureurs, dont Stephen Roche, route de Saint-Étienne, alors qu’il se trouve au 1958 1959 1960 1961 1962 40 et 30 secondes). devancent le peloton de neuf minutes sur la milieu du peloton accusant un retard supérieur 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : ligne d’arrivée. La lutte se circonscrit ensuite à dix minutes. 1968 1969 1970 1971 1972 1 110 km. Un prologue et 9 étapes. entre Roche et . Roche, aidé 1973 1974 1975 1976 1977 8 jours de course. par ses équipiers Duclos Lassalle et Laurent, se CLASSEMENT FINAL : 1 S. Roche, 2 A. Van Der Poel, 1978 1979 1980 1981 1982 L’étape la plus longue : Bourbon-Lancy montre offensif sur la route de Nice. Il repousse Van Der Poel à près d’une minute, juste avant 3 F. De Wolf, 4. P. Bazzo, 5. P. Zijerveld, 1983 1984 1985 1986 1987 Saint-Étienne 217 km. L’étape en ligne la plus courte : l’étape du col d’Èze qu’il remporte. 6. S. Beucherie, 7. B. Alfonsel, 8. J. Bossis, 1988 1989 1990 1991 1992 Mandelieu-la-Napoule Nice 57 km. 9. J.L. Vandenbroucke, 10. R. Clère. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1993 1994 1995 1996 1997 Départ : Prologue. Meaux (77). Classement par équipes : Peugeot-Esso- Prologue. Meaux : K. Knudsen, 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice (col d’Èze). Michelin. 44 2003 2004 2005 2006 2007 Joigny Château-Chinon : S. Contini, LE PELOTON : Château-Chinon Bourbon-Lancy : Classement par points : J.L. Vandenbroucke. 2008 2009 2010 2011 2012 124 partants représentant 14 équipes dont R. De Vlaeminck, Classement de la montagne : M. Laurent. 2013 2014 une nationale de Scandinavie (Norvège, Circuit de Bourbon-Lancy (C.l.m par équipe) : Moyenne du vainqueur : 36,637 km/h. Danemark, Suède, Finlande), remplaçant au Peugeot, dernier moment l’équipe colombienne, forfait Lanterne rouge : R. Van Vliemeren 82e LES STATISTIQUES Bourbon-Lancy Saint-Étienne : en raison du froid. A. Van Der Poel, à 1h45’08’’. 82 arrivants. Bollène Miramas : R. De Vlaeminck, Miramas Le Castellet : T. Prim Paris-Nice sur le web : La Seyne-sur-Mer Mandelieu-la-Napoule : www.letour.fr P. Anderson, Mandelieu-la-Napoule Nice : J.L. Vandenbroucke, Nice col d’Èze : S. Roche. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 82 (Irlande) LES ÉDITIONS SEM-FRANCE-LOIRE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Jean Leulliot, décédé le 2 février, sa fille Après le prologue, remporté par le Néerlan- Les conditions climatiques, particulièrement 1953 1954 1955 1956 1957 Josette, assistée d’André Hardy, reprend en dais Oosterbosch, Jean-François Chaurin détestables, influent sur le déroulement de la 1958 1959 1960 1961 1962 mains l’organisation. possède six minutes d’avance sur l’ensemble course. 1963 1964 1965 1966 1967 Suppression de toutes les bonifications. des concurrents, après une échappée solitaire CLASSEMENT FINAL : Prologue disputé en Belgique à Luingue, impo- de 156 km. À Saint-Étienne, après son succès 1968 1969 1970 1971 1972 1 S. Kelly, 2 G. Duclos Lassalle, sant d’importants transferts. d’étape et avant sa victoire à La Seyne, Sean 1973 1974 1975 1976 1977 3 J.L. Vandenbroucke, 4. B. Oosterbosch, Le journal France Soir devient partenaire de Kelly le remplace en tête du classement gé- 1978 1979 1980 1981 1982 5. C. Criquielion, 6. S. Roche, 7. H. Kuiper, l’épreuve. néral. Pour 4 secondes à Mandelieu, Gilbert 1983 1984 1985 1986 1987 8. A. Fernandez, 9. M. Laurent, LE PARCOURS : Duclos Lassalle est leader mais Kelly, vain- 1988 1989 1990 1991 1992 10. S. Beucherie. 1 186 km. Un prologue et 8 étapes. queur au col d’Èze, décroche le premier de ses 1993 1994 1995 1996 1997 8 jours de course. sept succès consécutifs. Classement par équipes : Sem-France-Loire. 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape la plus longue : Avallon Montluçon L’EXPLOIT : Classement par points : S. Kelly. 45 2003 2004 2005 2006 2007 214 km. La maîtrise manifestée par Sean Kelly : 4 Classement de la montagne : A. Fernandez. 2008 2009 2010 2011 2012 L’étape en ligne la plus courte : victoires d’étapes et le classement final. Classement des jeunes : S. Roche. 2013 2014 Mandelieu-la-Napoule Nice 60 km. Départ : prologue. Luingue (Belgique). LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Moyenne du vainqueur : 36,997 km/h. Prologue. Luingue : B. Oosterbosch, Arrivée : Nice (col d’Èze). Lanterne rouge : G. Solleveld 79e à 1h38’13’’. LES STATISTIQUES Châlons-sur-Marne Montereau : LE PELOTON : J.F. Chaurin, 134 partants représentant 15 équipes dont Avallon Montluçon : S.A. Nilsson, deux nationales amateurs (Suisse et Pays-Bas). Vichy Saint-Étienne : S. Kelly, Paris-Nice sur le web : 79 arrivants. Montélimar Miramas : A. Van Der Poel, www.letour.fr Miramas La Seyne-sur-Mer : S. Kelly, La Seyne-sur-Mer Mandelieu- la-Napoule : P. Bazzo, Mandelieu-la-Napoule Nice : S. Kelly, Nice col d’Èze : S. Kelly. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 83 Sean Kelly (Irlande) LES ÉDITIONS SEM-FRANCE-LOIRE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Retour sur le parcours du Chalet Reynard. Succès total de l’équipe Sem-France-Loire Sean Kelly n’a pas pu participer aux épreuves 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : avec Kelly (vainqueur de 3 étapes, du classe- de début de saison, sa fédération ne s’étant 1958 1959 1960 1961 1962 1 161 km. Un prologue et 9 étapes. ment final et des classements annexes), Grezet pas acquittée de sa cotisation auprès de l’UCI. 1963 1964 1965 1966 1967 8 jours de course. (2e du classement final) et Bittinger (6e du clas- CLASSEMENT FINAL : 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape la plus longue : Bourbon-Lancy sement final). Cette équipe, dirigée par Jean 1 S. Kelly, 2 J.M. Grezet, 3 S. Rooks, Saint-Étienne 212 km. De Gribaldy, remporte en outre le classement 1973 1974 1975 1976 1977 4. J. Zoetemelk, 5. M. Laurent, L’étape en ligne la plus courte : Mandelieu par équipes. 1978 1979 1980 1981 1982 6. R. Bittinger, 7. P. Haghedooren, Nice 60 km. 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 8. A. Van Der Poel, 9. G. Jones, 10. F. Brun. Départ : Prologue. Issy-Les-Moulineaux (92). 1988 1989 1990 1991 1992 Prologue. Issy-Les-Moulineaux : Arrivée : Nice (col d’Èze). Classement par équipes : Sem-France-Loire. 1993 1994 1995 1996 1997 E. Vanderaerden, LE PELOTON : Gien Bourbon-Lancy : E. Planckaert, Classement par points : S. Kelly. 1998 1999 2000 2001 2002 46 124 partants représentant 14 équipes dont 2 Bourbon-Lancy Saint-Étienne : F. Castaing, Classement de la montagne : S. Kelly. 2003 2004 2005 2006 2007 nationales d’amateurs (Pays-Bas et Nouvelle- Saint-Chamond Tournon : S. Kelly, Classement des jeunes : J.M. Grezet. 2008 2009 2010 2011 2012 Zélande). Circuit à Tain-l’Hermitage (C.l.m 2013 2014 87 arrivants. par équipe) : Aernoudt-Rossin, Classement des étapes volantes : S. Kelly. LA COURSE : Bollène Miramas : S. Kelly, Moyenne du vainqueur : 38, 650. Dès le premier jour, Sean Kelly perd 48 se- Miramas La Seyne-sur-Mer : Lanterne rouge : L. Pilon 87e à 2h08’52’’. LES STATISTIQUES condes sur chute sur tous les favoris. Petit F. Van den Haute, à petit, Kelly refait son retard, l’emporte à La Seyne-sur-Mer Mandelieu- Tournon puis à Miramas avant de prendre le la-Napoule : D. De Wolf, Paris-Nice sur le web : pouvoir à Mandelieu-la-Napoule et de se mon- Mandelieu-la-Napoule Nice : www.letour.fr trer le meilleur sur les pentes du col d’Èze. E. Vanderaerden, Nice col d’Èze : S. Kelly. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 84 Sean Kelly (Irlande) LES ÉDITIONS -REYDEL-SEM-MAVIC 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Durcissement du parcours avec le col des Sean Kelly remporte l’étape de Bourbon-Lancy À 40 km de l’arrivée à La Seyne-sur-Mer, 300 1953 1954 1955 1956 1957 Charmes avant l’arrivée à Saint-Étienne, le col et devient leader à Saint-Étienne à la veille de manifestants bloquent la course. Lorsque 1958 1959 1960 1961 1962 de l’Espigoulier avant l’arrivée à la Seyne et le l’étape du Ventoux. Il contrôle ensuite la situa- l’avant-garde du peloton se présente, un ma- 1963 1964 1965 1966 1967 col du Tanneron avant l’arrivée à Mandelieu- tion avant de s’imposer au col d’Èze et d’ob- nifestant barre le passage de Bernard Hinault. 1968 1969 1970 1971 1972 la-Napoule. tenir un 3e succès consécutif dans l’épreuve Hinault tombe, se relève et d’une « droite » se 1973 1974 1975 1976 1977 Six demi-étapes. malgré l’opposition de Stephen Roche. fait justice. Le barrage est levé aussitôt. LE PARCOURS : L’ANECDOTE : 1978 1979 1980 1981 1982 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1 123 km. Un prologue et 10 étapes. Comme l’année précédente, l’équipe de Kelly 1983 1984 1985 1986 1987 Prologue. Issy-Les-Moulineaux : 8 jours de course. remporte le classement par équipes, tandis que 1988 1989 1990 1991 1992 B. Oosterbosch, L’étape la plus longue : Moulins Saint- l’Irlandais obtient la première place des classe- Avallon Chalon-sur-Saône : E. Planckaert, 1993 1994 1995 1996 1997 Étienne 190 km. ments annexes. Chalon-sur-Saône Bourbon-Lancy : 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape en ligne la plus courte : Orange 47 S. Kelly, 2003 2004 2005 2006 2007 Chalet Reynard 64 km. CLASSEMENT FINAL : Moulins (C.l.m par équipe) : , 2008 2009 2010 2011 2012 Départ : Prologue. Issy-les-Moulineaux (92). 1 S. Kelly, 2 S. Roche, 3 B. Hinault, Moulins Saint-Étienne : N. Dejonckeere, 4. M. Laurent, 5. P. Anderson, 6. R. Millar, 2013 2014 Arrivée : Nice (col d’Èze). Orange Chalet Reynard : E. Caritoux, 7. F. Vichot, 8. E. Caritoux, 9. S. Rooks, LE PELOTON : Sault Miramas : F. Castaing, 10. J.C. Bagot. 117 partants représentant 13 équipes dont Miramas La Seyne-sur-Mer : E. Planckaert, Classement par équipes : Skil-Reydel- LES STATISTIQUES une équipe des Pays-Bas amateurs. La Seyne-sur-Mer Mandelieu- Sem-Mavic. 88 arrivants. la-Napoule : S. Roche, Mandelieu-la-Napoule Nice : Classement par points : S. Kelly. Paris-Nice sur le web : B. Oosterbosch, Classement de la montagne : S. Kelly. www.letour.fr Nice col d’Èze : S. Kelly. Prix de la combativité : P. Thévenard, course L’EXPLOIT : en ligne. B. Hinault, course contre la montre. L’ascension du col d’Èze de Kelly qui, devancé Moyenne du vainqueur : 37,814 km/h. de dix secondes à mi-parcours par Roche, l’em- Lanterne rouge : A. Klein. porte avec une seconde d’avance. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 85 Sean Kelly (Irlande) LES ÉDITIONS SKIL-SEM-KAS-MIKO 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Incursion dans le Jura avec étape à Dole. La puissance collective de l’équipe Skil-Sem- En 1984, Kelly bat Roche d’une seconde dans 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : Kas-Miko qui obtient une victoire d’étape (Pe- le col d’Èze. 1958 1959 1960 1961 1962 1 187 km. Un prologue et 10 étapes. lier) et quatre journées en blanc (Pelier, Vichot, En 1985, Roche bat Kelly d’une seconde dans la 1963 1964 1965 1966 1967 8 jours de course. avant le succès final de Kelly). même ascension. 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape la plus longue : Avallon Dole Cette équipe place quatre coureurs dans les L’équipe termine avec deux coureurs : 1973 1974 1975 1976 1977 195 km. dix premiers : Kelly 1er, Vichot 3e, Caritoux 7e et Martial Gayant. L’étape en ligne la plus courte : et Grezet 10e. 1978 1979 1980 1981 1982 CLASSEMENT FINAL : Mandelieu-la-Napoule Nice 98 km. Pour la première fois, Kelly remporte l’épreuve 1983 1984 1985 1986 1987 1 S. Kelly, 2 S. Roche, 3 F. Vichot, Départ : Prologue. Nanterre (92). sans avoir obtenu une victoire d’étape et sans 1988 1989 1990 1991 1992 4. P. Anderson, 5. P. Munoz, 6. R. Millar, Arrivée : Nice (col d’Èze). avoir porté le maillot blanc. 1993 1994 1995 1996 1997 7. E. Caritoux, 8. P. Simon, 9. C. Mottet, LE PELOTON : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 10. J.M. Grezet. 1998 1999 2000 2001 2002 86 partants représentant 9 équipes. 48 2003 2004 2005 2006 2007 Prologue. Nanterre : A. Peiper, Classement de la montagne : J.C. Bagot. 58 arrivants. Avallon Dole : E. Planckaert, 2008 2009 2010 2011 2012 LA COURSE : Dole Saint-Trivier-sur-Moignans : Classement des jeunes : C. Mottet. 2013 2014 Perturbée les premiers jours par une pluie M. Madiot, Moyenne du vainqueur : 38,079 km/h. dense et glaciale. Tour à tour, Alan Peiper, Bert Châtillon-sur-Chalaronne Saint-Étienne : Lanterne rouge : J. Slendebroek 58e Oosterbosch, Joël Pelier et Frederic Vichot oc- E. Planckaert, à 3h04’47’’. LES STATISTIQUES cupent la première place du classement géné- Donzère Bedoin : J. Pelier, ral. Sean Kelly, très attentif depuis le début de Bedoin Carpentras (C.l.m par équipe) : l’épreuve, attend son jour avec d’autant plus de Panasonic-Raleigh, Paris-Nice sur le web : patience que ses équipiers Pelier et Vichot sont Carpentras Gréoux-les-Bains : www.letour.fr porteurs du maillot blanc de Bedoin à Nice. B. Oosterbosch, Kelly assure son succès final dans la montée Gréoux-les-Bains Mandelieu-la-Napoule : du col d’Èze, au cours de l’ultime étape. P. Munoz, Mandelieu-la-Napoule Nice : C. Mottet, Nice col d’Èze : S. Roche. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 86 Sean Kelly (Irlande) LES ÉDITIONS KAS 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 Toujours trois étapes contre la montre et ad- Sean Kelly, leader du premier au dernier jour, Première participation de Greg LeMond (3e du 1953 1954 1955 1956 1957 jonction de deux arrivées en altitude en plus du termine toutes les étapes dans les quatre classement final). 1958 1959 1960 1961 1962 col d’Èze, le Mont Faron et le Chalet Reynard. premiers. Vainqueur du prologue, 4e à Limeil- Echappée solitaire d’ de 187 km, 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : Brévannes, 2e à Saint-Étienne, 2e au Rouret, 3e non couronnée de succès, au cours de l’étape 1968 1969 1970 1971 1972 1 216 km. Un prologue et 9 étapes. au Chalet Reynard, 3e à Avignon, 2e au Mont de Saint-Étienne. 8 jours de course. Faron, 2e à Mandelieu-la-Napoule, 2e à Nice et 1973 1974 1975 1976 1977 CLASSEMENT FINAL : L’étape la plus longue : Buxy Saint-Étienne vainqueur au col d’Èze. 1978 1979 1980 1981 1982 1 S. Kelly, 2 U. Zimmermann, 223 km. 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 3 G. LeMond, 4. P. Simon, 5. E. Caritoux, L’étape en ligne la plus courte : 1988 1989 1990 1991 1992 Prologue. Paris : S. Kelly, 6. I. Gaston, 7. J.F. Bernard, 8. Y. Madiot, Mandelieu-la-Napoule Nice 100 km. Circuit de Limeil-Brévannes : B. Wojtinek, 9. C. Mottet, 10. E. Scheppers. 1993 1994 1995 1996 1997 Départ : Prologue. Paris. Buxy Saint-Étienne : B. Wojtinek, 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice (col d’Èze). Classement par équipes : Kas. Saint-Étienne Le Rouret : S. Kelly, 49 2003 2004 2005 2006 2007 LE PELOTON : Le Rouret Chalet Reynard : E. Van Lancker, Classement par points : S. Kelly. 2008 2009 2010 2011 2012 97 partants représentant 11 équipes. Carpentras Avignon (C.l.m par équipe) : Classement de la montagne : S. Kelly. 2013 2014 74 arrivants. Peugeot, Classement des jeunes : I. Gaston. LA COURSE : Salon-de-Provence Mont Faron : Sean Kelly remporte le prologue et ne cesse de P. Munoz, Moyenne du vainqueur : 36,620 km/h. LES STATISTIQUES conforter son avance sur ses adversaires, vite Toulon Mandelieu-la-Napoule : Lanterne rouge : J. Bogaert 74e à 2h19’04’’. résignés. J. Pedersen, Mandelieu-la-Napoule Nice : A. Guttierez, Paris-Nice sur le web : Nice col d’Èze : S. Kelly. www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 87 Sean Kelly (Irlande) LES ÉDITIONS SEM FRANCE LOIRE 1933 1934 1935 1936 1937 LE PARCOURS : L’ÉVÉNEMENT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 1 173 km. Un prologue et 8 étapes. La pugnacité de certains concurrents tels Après ce Paris-Nice, Stephen Roche remporte 1953 1954 1955 1956 1957 8 jours de course. Stephen Roche, Laurent Fignon, Jean-François le , le Tour d’Italie, le Tour de 1958 1959 1960 1961 1962 L’étape la plus longue : Saint-Étienne Bernard, Ronan Pensec et, bien entendu, Sean France et le championnat du monde. 1963 1964 1965 1966 1967 Chalet Reynard 244 km. Kelly qui, à partir de Saint-Étienne, n’ont pas Deux victoires d’étapes pour Laurent Fignon. 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape en ligne la plus courte : transformé l’épreuve en une longue procession 1973 1974 1975 1976 1977 Mandelieu-la-Napoule Nice 104 km. vers Nice. CLASSEMENT FINAL : 1 S. Kelly, 2 J.F. Bernard, 3 L. Fignon, 1978 1979 1980 1981 1982 Départ : Prologue. Paris. Arrivée : Nice (col d’Èze). LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 4. S. Roche, 5. E. Boyer, 6. J.C. Bagot, 1983 1984 1985 1986 1987 Paris. Prologue : J.L. Vandenbroucke, LE PELOTON : 7. R. Pensec, 8. U. Zimmermann, 9. I. Gaston, 1988 1989 1990 1991 1992 Champigny-sur-Yonne (C.l.m par équipe) : 134 partants représentant 15 équipes. 10. C. Criquiélion. , 1993 1994 1995 1996 1997 87 arrivants. Classement par équipes : Système U. 1998 1999 2000 2001 2002 Chalon-sur-Saône Saint-Étienne : LA COURSE : E. Planckaert, Classement de la montagne : S. Kelly. 50 2003 2004 2005 2006 2007 Après la victoire de Jean-Luc Vandenbroucke Saint-Étienne Chalet Reynard : S. Kelly, Classement des jeunes : L. Roosen. 2008 2009 2010 2011 2012 lors du prologue, Stephen Roche prend le pou- Miramas Mont Faron : J.F. Bernard, Moyenne du vainqueur : 37,460 km/h. 2013 2014 voir le deuxième jour et le conserve jusqu’au Toulon Saint-Tropez : L. Fignon, Chalet Reynard. Stephen Roche et Sean Kelly Saint-Tropez Mandelieu-la-Napoule : Lanterne rouge : P. Watson 86e à 2h25’50’’. se neutralisent. J.C. Bagot, LES STATISTIQUES Jean-François Bernard, au terme d’une échap- Mandelieu-la-Napoule Nice : L. Fignon, pée solitaire conclue par une victoire au Mont Nice col d’Èze : S. Roche. Faron, devient leader. Roche reprend son bien à Paris-Nice sur le web : Saint-Tropez, mais le reperd au cours de l’étape matinale de Nice, à cause d’une crevaison. www.letour.fr Roche triomphe au col d’Èze mais pour la si- xième année consécutive Sean Kelly remporte Paris-Nice. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 88 Sean Kelly (Irlande) LES ÉDITIONS KAS-MAVIC 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Jacques Anquetil, décédé le 18 novembre Après sa victoire à l’issue d’une échappée soli- Au sommet du Mont Faron, le maillot blanc est 1953 1954 1955 1956 1957 1987, n’est pas remplacé par un coureur de re- taire le premier jour, le Britannique , remis à Sean Kelly, avant que les commissaires 1958 1959 1960 1961 1962 nom à la direction de course. imité le lendemain par le Danois Soeren Lilholt, ne se rendent compte dans la soirée que le 1963 1964 1965 1966 1967 En raison des nouveaux règlements de l’UCI, conserve le maillot blanc au Mont Faron mais véritable titulaire est Sean Yates. 1968 1969 1970 1971 1972 la durée de l’épreuve est limitée à 6 jours. le perd à Saint-Tropez, au profit de Sean Kelly. Première victoire d’étape américaine : Andy 1973 1974 1975 1976 1977 En conséquence, le prologue est supprimé et Malgré une vive réaction de Ronan Pensec, Hampsten au Mont Faron. 1978 1979 1980 1981 1982 remplacé l’avant-veille du départ par un Chal- Kelly maîtrise la situation, gagne au col d’Èze Tous les Japonais présents sur la ligne de lenge de Paris-Nice, disputé contre la montre et signe son septième succès consécutif dans départ abandonnent en cours de route. 1983 1984 1985 1986 1987 par équipe et uniquement destiné à désigner l’épreuve. 1988 1989 1990 1991 1992 le premier porteur du maillot blanc (victoire de CLASSEMENT FINAL : 1993 1994 1995 1996 1997 Toshiba, Jean-François Bernard maillot blanc). LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1 S. Kelly, 2 R. Pensec, 3 J. Gorospe, Prologue. Villefranche-sur-Saône : Toshiba, 4. P. Simon, 5. L. Fignon, 6. L. Leblanc, 1998 1999 2000 2001 2002 LE PARCOURS : 51 Villefranche-sur-Saône Saint-Étienne : 7. P. Hilse, 8. A. Pino, 9. R. Millar, 2003 2004 2005 2006 2007 1 018 km. 8 étapes. 7 jours de course. S. Yates, 10. J. Kuum. 2008 2009 2010 2011 2012 L’étape la plus longue : Saint-Étienne Saint-Étienne Valréas : S. Lilholt, Moyenne du vainqueur : 37,085 km/h. 2013 2014 Valréas 199 km. Salon-de-Provence Mont Faron : L’étape en ligne la plus courte : A. Hampsten, Lanterne rouge : J. Bruggman 122e Mandelieu-la-Napoule Nice 100 km. Toulon Saint-Tropez : E. De Wilde, à 1h45’12’’. LES STATISTIQUES Départ : Villefranche-sur-Saône (69). Saint-Tropez Mandelieu-la-Napoule : Arrivée : Nice (col d’Èze). P. Esnault, LE PELOTON : Mandelieu-la-Napoule Nice : A. Kappes, Paris-Nice sur le web : 134 partants représentant 15 équipes dont Nice col d’Èze : S. Kelly. une équipe japonaise et une équipe suisse www.letour.fr amateurs. LA PETITE HISTOIRE : 87 arrivants. Stephen Roche participe le dimanche au Chal- L’ÉVÉNEMENT : lenge de Paris-Nice et à la présentation des La septième et dernière victoire consécutive de coureurs le lendemain, avant de quitter la Sean Kelly qui, tout au long de ses succès, a course. Son forfait paraît le mardi dans le seul su s’adapter à la conjoncture pour se montrer journal Sport. le meilleur. Au total, Kelly a porté 31 jours le Furieux, les dirigeants du journal parrain, maillot blanc et obtenu 13 succès d’étapes. France-Soir, cessent toute collaboration dès 1989 avec l’organisation. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 89 (Espagne) LES ÉDITIONS REYNOLDS 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : LA PETITE PHRASE : 1938 1939 1946 1951 1952 La course revient à une durée de huit jours. La régularité de Miguel Indurain (2e à Paris, au De à propos de Miguel Indurain 1953 1954 1955 1956 1957 Deux longs transferts sont au programme : Mont Faron, à Saint-Tropez, à Nice et au col « Miguel sera l’un des trois ou quatre cham- 1958 1959 1960 1961 1962 Paris Gien et Saint-Étienne Vergèze. d’Èze). pions de demain ». 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : CLASSEMENT FINAL : 1968 1969 1970 1971 1972 1 111 km. Un prologue et 8 étapes. Paris. Prologue : Th. Marie, 1 M. Indurain, 2 S. Roche, 3 M. Madiot, 8 jours de course. 1973 1974 1975 1976 1977 Gien Moulins : E. De Wilde, 4. P. Winnen, 5. G. Rué, 6. J.C. Colotti, L’étape la plus longue : Moulins Saint- 1978 1979 1980 1981 1982 Moulins Saint-Étienne : E. De Wilde, 7. G. Petito, 8. E. Caritoux, 9. L. Roosen, Étienne 207 km. 1983 1984 1985 1986 1987 Circuit de Vergèze (C.l.m par équipe) : 10. M. Ramirez. L’étape en ligne la plus courte : 1988 1989 1990 1991 1992 Toshiba, Mandelieu-la-Napoule Nice 100 km. Classement de la montagne : J.C. César. 1993 1994 1995 1996 1997 Vergèze Mont Faron : B. Cornillet, Départ : Prologue. Paris. Toulon Saint-Tropez : G. Rué, Moyenne du vainqueur : 39,465 km/h. 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice (col d’Èze). 52 Saint-Tropez Mandelieu-la-Napoule : Lanterne rouge : C. Henn 76e à 34’18’’. 2003 2004 2005 2006 2007 LE PELOTON : A. Van Der Poel, 2008 2009 2010 2011 2012 129 partants représentant 17 équipes Mandelieu-la-Napoule Nice : A. Baffi, 2013 2014 dont une équipe colombienne. Nice col d’Èze : S. Roche. 76 arrivants. LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : LES STATISTIQUES Après les deux victoires à l’issue d’un sprint Une majorité de directeurs sportifs s’élève massif d’Étienne De Wilde, Laurent Bezault contre la longueur de l’étape contre la montre : devient leader après l’étape contre la montre 58 km. Paris-Nice sur le web : par équipe. Marc Madiot lui succède en tête www.letour.fr de l’épreuve au Mont Faron, étape au cours de laquelle Miguel Indurain se replace au classement général. Indurain prend le pouvoir à Saint-Tropez et le conserve jusqu’à l’arri- vée, bien qu’étant battu de 32 secondes par Stephen Roche dans le col d’Èze. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 90 Miguel Indurain (Espagne) LES ÉDITIONS BANESTO 1933 1934 1935 1936 1937 LE PARCOURS : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 1 110 km. Un prologue et 8 étapes. Le coup de force d’Indurain qui, repoussant une Le resserrement de la qualité de l’élite entraîne 1953 1954 1955 1956 1957 8 jours de course. violente offensive de Laurent Fignon, s’impose la faiblesse des écarts au classement général. 1958 1959 1960 1961 1962 L’étape la plus longue : Nevers Lyon au sommet du Mont Faron. 17’39’’ seulement d’écart entre le premier et le 1963 1964 1965 1966 1967 245 km. Le succès de Jean-François Bernard au col dernier du général. 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape en ligne la plus courte : d’Èze devançant de 30 secondes, Première victoire d’étape d’un coureur brési- 1973 1974 1975 1976 1977 Mandelieu-la-Napoule Nice 102 km. Stephen Roche de 34 secondes et Miguel lien, Mauro Ribeiro à Nice. 1978 1979 1980 1981 1982 Départ : Prologue. Paris. Indurain de 41 secondes. Arrivée : Nice (col d’Èze). CLASSEMENT FINAL : 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1 M. Indurain, 2 S. Roche, 3 L. Leblanc, LE PELOTON : 1988 1989 1990 1991 1992 Paris. Prologue : F. Moreau, 4. L. Fignon, 5. E. Boyer, 6. P. Simon, 144 partants représentant 18 équipes. Orléans Nevers : E. De Wilde, 7. C. Chiappucci, 8. M. Argentin, 1993 1994 1995 1996 1997 67 arrivants. Nevers Lyon : C. Bomans, 9. A. Kvalsvoll, 10. A. Pedersen. 1998 1999 2000 2001 2002 LA COURSE : 53 2003 2004 2005 2006 2007 Circuit de Saint-Étienne (C.l.m par équipe) : Classement de la montagne : C. Chiappucci. , vainqueur du prologue, cède Histor Sigma, 2008 2009 2010 2011 2012 le maillot blanc à Lyon à Miguel Indurain. Vergèze Marseille : A. Baffi , Moyenne du vainqueur : 37,680 km/h. 2013 2014 Stephen Roche devient ensuite leader, durant Marseille Mont Faron : M. Indurain, Lanterne rouge : A. Wijnands 67e à 17’39’’. deux jours, mais Miguel Indurain, vainqueur au Toulon Mandelieu-la-Napoule : Mont Faron lui succède en tête du classement LES STATISTIQUES C. Chiappucci, général et gère ensuite son avance pour rem- Mandelieu-la-Napoule Nice : M. Ribeiro, porter son deuxième Paris-Nice consécutif. Nice col d’Èze : J.F. Bernard.

Paris-Nice sur le web : LA PETITE HISTOIRE : En raison d’une part de l’espace-temps trop ré- www.letour.fr duit entre l’arrivée de la demi-étape à Nice et le départ de la demi-étape du col d’Èze et d’autre part des impératifs de la télévision, seuls les 70 premiers du classement général sont admis à effectuer l’ascension du col d’Èze. Parmi les exclus : Charly Mottet et Greg LeMond qui, la veille à Mandelieu-la-Napoule, avait terminé à 23 minutes du vainqueur. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 91 (Suisse) LES ÉDITIONS TOSHIBA 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 En raison des incidents de l’année précédente, Leader dès le prologue (à égalité de temps avec Porteur du maillot blanc, Pascal Lance aban- 1953 1954 1955 1956 1957 suppression de l’étape matinale Mandelieu-la- ), Tony Rominger à la tête d’une donne sur chute. 1958 1959 1960 1961 1962 Napoule Nice. solide équipe Toshiba accroît son avance le Première victoire d’étape d’un coureur sovié- 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : lendemain lors de l’étape contre la montre par tique, Viktor Klimov à Dieulefit. 1968 1969 1970 1971 1972 957 km. Un prologue et 7 étapes. équipe. L’ANECDOTE : 1973 1974 1975 1976 1977 8 jours de course. Son équipier Pascal Lance le relaie durant une Thierry Marie et Tony Rominger reçoivent cha- 1978 1979 1980 1981 1982 L’étape la plus longue : Dieulefit Marseille journée mais Rominger est le meilleur, aussi cun un maillot blanc à l’issue du prologue. Ils bien au Mont Faron qu’au col d’Èze. 1983 1984 1985 1986 1987 223 km. sont crédités du même temps, le millième de L’étape en ligne la plus courte : Cusset L’EXPLOIT : seconde les séparant à l’avantage de Marie 1988 1989 1990 1991 1992 Saint-Étienne 155 km. Domination sans partage de Rominger, vain- n’étant pas pris en compte. 1993 1994 1995 1996 1997 Départ : Prologue à Fontenay-sous-Bois (93). queur du prologue et de deux étapes. 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice (col d’Èze). Domination totale des Toshiba qui prennent CLASSEMENT FINAL : 54 1 T. Rominger, 2 L. Jalabert, 2003 2004 2005 2006 2007 LE PELOTON : les trois premières places du classement gé- 3 M. Gayant, 4. S. Roche, 5. A. Hampsten, 2008 2009 2010 2011 2012 134 partants représentant 15 équipes. néral avec Tony Rominger, et 6. J. Simon, 7. C. Criquielion, 8. E. Caritoux, 2013 2014 87 arrivants. Martial Gayant. 9. A. Kvalsvoll, 10. L. Fignon. L’ÉVÉNEMENT : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Moyenne du vainqueur : 39,618 km/h. LES STATISTIQUES Pendant la montée du Mont Faron, durant 600 Prologue. Fontenay-sous-Bois : mètres, Francis Moreau enlève son casque. Il Th. Marie - T. Rominger, Lanterne rouge : J. Urea 87e à 1h05’51’’. est mis hors course, le port de celui-ci étant Circuit de Nevers (C.l.m par équipe) : obligatoire. Le lendemain, après une demi- Toshiba, Paris-Nice sur le web : heure de discussions, le peloton prend le dé- Cusset Saint-Étienne : A. Kappes, www.letour.fr part de l’étape de Mandelieu-la-Napoule, tête Saint-Étienne Dieulefit : V. Klimov, nue et avec Moreau. Le port du casque est offi- Dieulefit Marseille : J.P. Van Poppel, cialisé quinze jours plus tard. Marseille Mont Faron : T. Rominger, Toulon Mandelieu-la-Napoule (Col du Grand Duc) : U. Ampler, Nice col d’Èze : T. Rominger. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 92 Jean-François Bernard (France) LES ÉDITIONS BANESTO 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Retour de la demi-étape matinale Mandelieu- Tony Rominger, vainqueur du prologue, est lea- Sur intervention de Pierre Bérégovoy, ministre 1953 1954 1955 1956 1957 la-Napoule-Nice. der jusqu’à Saint-Étienne. Au terme de l’étape des Finances et maire de Nevers, des images 1958 1959 1960 1961 1962 Arrivée d’étape jugée au sommet du col du contre la montre par équipe, Miguel Indurain de Paris-Nice sont diffusées chaque jour dans 1963 1964 1965 1966 1967 Grand Duc. le remplace. D’une poignée de secondes, son les journaux télévisés du service public. 1968 1969 1970 1971 1972 LE PARCOURS : coéquipier Jean-François Bernard lui ravit le L’ANECDOTE : 1973 1974 1975 1976 1977 1 110 km. Un prologue et 8 étapes. maillot blanc au Mont Faron. Bernard conserve Trois victoires d’étapes pour . 1978 1979 1980 1981 1982 8 jours de course. son bien jusqu’à l’arrivée, malgré une faible perte de temps dans le col du Grand Duc et CLASSEMENT FINAL : 1983 1984 1985 1986 1987 L’étape la plus longue : Marseille Mont Faron 187 km. en jouant son va-tout lors de l’ascension du 1 J.F. Bernard, 2 T. Rominger, 1988 1989 1990 1991 1992 3 L’étape en ligne la plus courte : col d’Èze. M. Indurain, 4. J. Montoya, 5. C. Manin, 1993 1994 1995 1996 1997 Mandelieu-la-Napoule Nice 106 km. L’EXPLOIT : 6. R. Golz, 7. J. Simon, 8. J. Gorospe, 1998 1999 2000 2001 2002 Départ : Prologue. Fontenay-sous-Bois (93). La victoire de Jean-François Bernard dans le col 9. O. Vargas, 10. C. Mottet. 55 2003 2004 2005 2006 2007 Arrivée : Nice (col d’Èze). d’Èze, qui devance Rominger de 23 secondes et Classement des jeunes : R. Virenque. 2008 2009 2010 2011 2012 LE PELOTON : Indurain de plus d’une minute. Moyenne du vainqueur : 42,195 km/h. 2013 2014 136 partants représentant 14 équipes. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Lanterne rouge : J.P. Delphis 106e à 106 arrivants. Prologue. Fontenay-sous-Bois : T. Rominger, 1h38’40’’. LES STATISTIQUES Gien Nevers : M. Cipollini, Nevers Roanne : M. Cipollini, Circuit de Saint-Étienne (C.l.m par équipe) : , Paris-Nice sur le web : Miramas Marseille : M. Cipollini, www.letour.fr Marseille Mont Faron : T. Rominger, Toulon Mandelieu-la-Napoule (col du Grand Duc) : S. Heulot, Mandelieu la-Napoule-Nice : A. Baffi, Nice col d’Èze : J.F. Bernard. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 93 Alex Zülle (Suisse) LES ÉDITIONS ONCE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Présence de trois étapes contre la montre. La deuxième place au classement général de Premier succès d’étape pour Laurent Jalabert. 1953 1954 1955 1956 1957 Maintien de l’arrivée à Mandelieu-la-Napoule Laurent Bezault, victime un an plus tôt d’un Trois victoires d’étapes pour Mario Cipollini. 1958 1959 1960 1961 1962 au sommet du col du Grand Duc. grave accident. CLASSEMENT FINAL : 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1 A. Zülle, 2 L. Bezault, 3 P. Lance, 1968 1969 1970 1971 1972 1 200 km. Un prologue et 8 étapes. Prologue. Fontenay-sous-Bois : A. Zülle, 4. A. De Las Cuevas, 5. E. Breukink, 1973 1974 1975 1976 1977 8 jours de course. Meung-sur-Loire Nevers : M. Cipollini, 6. L. Brochard, 7. A. Hampsten, 8. T. Rominger, L’étape la plus longue : Saint-Étienne 1978 1979 1980 1981 1982 Circuit de Roanne (C.l.m par équipe) : Once, 9. L. Armstrong, 10. S. Heulot. Vaison-la-Romaine 210 km. 1983 1984 1985 1986 1987 Thizy Saint-Étienne : J. Museeuw, L’étape en ligne la plus courte : Moyenne du vainqueur : 41,195 km/h. 1988 1989 1990 1991 1992 Saint-Étienne Vaison-la-Romaine : Mandelieu Nice 104 km. M. Cipollini, Lanterne rouge : A. Canzioneri 122e 1993 1994 1995 1996 1997 Départ : Prologue. Fontenay-sous-Bois (93). Sarrians Marseille : M. Cipollini, à 1h28’46’’. 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice (col d’Èze). 56 2003 2004 2005 2006 2007 Marseille Mandelieu-la-Napoule LE PELOTON : (Col du Grand Duc) : A. De Las Cuevas, 2008 2009 2010 2011 2012 159 partants représentant 20 équipes. Mandelieu-la-Napoule Nice : L. Jalabert, 2013 2014 126 arrivants. Nice col d’Èze : A. Zülle. LA COURSE : Alex Zülle, vainqueur du prologue, accen- LA PETITE HISTOIRE : LES STATISTIQUES tue son avance sur ses rivaux lors de l’étape Sur huit étapes et un prologue, le bilan est le contre la montre par équipe, redresse une si- suivant : cinq étapes se terminent par un sprint tuation très compromise dans l’ascension du massif (trois victoires de Cipollini). Paris-Nice sur le web : Chalet Reynard, résiste à De Las Cuevas et à Trois contre la montre se terminent par la victoire de Zülle (contre la montre par équipe www.letour.fr Armstrong lors de l’ascension du col du Grand Duc et s’impose le dernier jour au col d’Èze. y compris). Une seule étape se termine par une arrivée solitaire (De Las Cuevas). GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 94 Tony Rominger (Suisse) LES ÉDITIONS -CLAS 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’EXPLOIT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Suppression des étapes contre la montre à La performance de Rominger dans le col d’Èze, Après trois jours de course, on enregistre un 1953 1954 1955 1956 1957 l’exception du col d’Èze. qui améliore de 59 secondes le record établi seul abandon (Philippe Bouvatier) et les 118 1958 1959 1960 1961 1962 Arrivée en altitude à Vaujany. l’année précédente par Alex Zülle. premiers du général sont seulement séparés 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : par 54 secondes. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1968 1969 1970 1971 1972 1 407 km. 9 étapes. 8 jours de course. Deux victoires d’étapes pour Cipollini et Fontenay-sous-Bois Orléans : M. Cipollini, Départ : Fontenay-sous-Bois (93). Abdoujaparov. 1973 1974 1975 1976 1977 Gien Nevers : F. Baldato, Arrivée : Nice (col d’Èze). 1978 1979 1980 1981 1982 Nevers Clermont-Ferrand : CLASSEMENT FINAL : L’étape la plus longue : Nevers Clermont- 1983 1984 1985 1986 1987 D. Abdoujaparov, 1 T. Rominger, 2 J. Montoya, Ferrand 202 km. 1988 1989 1990 1991 1992 Clermont-Ferrand Saint-Étienne : F. 3 V. Ekimov, 4. R. Pensec, 5. L. Roux, L’étape en ligne la plus courte : Baldato, 6. V. Aparicio, 7 P. Richard, 8. J.F. Bernard, 1993 1994 1995 1996 1997 Mandelieu Nice 100 km. 1998 1999 2000 2001 2002 Saint-Étienne Vaujany : P. Richard, 9. G. Bugno, 10. E. Seigneur. LE PELOTON : Beaumes-de-Venise Marseille : 57 2003 2004 2005 2006 2007 Classement de la montagne : A. Maier 135 partants représentant 17 équipes. M. Cipollini, Moyenne du vainqueur : 37,914 km/h. 2008 2009 2010 2011 2012 73 arrivants. Toulon Mandelieu-la-Napoule : C. Mottet, 2013 2014 LA COURSE : Mandelieu-la-Napoule Nice : Lanterne rouge : P. Casado 73e à 40’27’’. Les sprinters occupent le terrain au cours des D. Abdoujaparov, quatre premiers jours. , vain- Nice col d’Èze : T. Rominger. LES STATISTIQUES queur à Vaujany, est leader, supplanté par Jésus Montoya à Mandelieu-la-Napoule (vic- LA PETITE HISTOIRE : toire de Charly Mottet). Tony Rominger, discret Seuls les 80 premiers du classement général Paris-Nice sur le web : mais toujours placé depuis le départ, remporte disputent la dernière étape. www.letour.fr l’épreuve et l’étape du col d’Èze, établissant un nouveau record de l’ascension sur 12,500 km. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 95 Laurent Jalabert (France) LES ÉDITIONS ONCE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Marc Madiot rejoint la direction de la course. La sérénité affichée par Laurent Jalabert, Deux victoires d’étapes pour . 1953 1954 1955 1956 1957 Cinq jours pour atteindre Saint-Étienne et trois jamais pris en défaut, prenant l’initiative à Première victoire d’étape pour Lance Arms- 1958 1959 1960 1961 1962 pour le parcours Avignon-Nice. Roanne, contrôlant ensuite tous les faits et trong. 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : gestes du peloton, au point de terminer 2e à CLASSEMENT FINAL : 1968 1969 1970 1971 1972 1 179 km. 9 étapes. 8 jours de course. Mandelieu-la-Napoule et au col d’Èze. 1 L. Jalabert, 2 V. Bobrik, 3 A. Zülle, 1973 1974 1975 1976 1977 L’étape la plus longue : Brignoles LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 4. A. Olano, 5. S. Heulot, 6. R. Petito, Mandelieu-la-Napoule 205 km. 1978 1979 1980 1981 1982 Fontenay-sous-Bois Orléans : W. Nelissen, 7. A. Tchmil, 8. V. Ekimov, 9. Y. Ledanois, L’étape en ligne la plus courte : 1983 1984 1985 1986 1987 Saint-Amand-Montrond Roanne : 10. S. Outchakov. Mandelieu-la-Napoule Nice 91 km. 1988 1989 1990 1991 1992 L. Jalabert, Départ : Fontenay-sous-Bois (93). Moyenne du vainqueur : 38,438 km/h. Roanne Clermont-Ferrand : W. Nelissen, 1993 1994 1995 1996 1997 Arrivée : Nice (col d’Èze). Clermont-Ferrand Chalvignac : Lanterne rouge : D. Imanaka 99e à 1h33’34’’. 1998 1999 2000 2001 2002 LE PELOTON : 58 2003 2004 2005 2006 2007 étape annulée (neige), 144 partants représentant 17 équipes. Murat Saint-Étienne : L. Armstrong, 2008 2009 2010 2011 2012 99 arrivants. Avignon Marseille : M. Saligari, 2013 2014 LA COURSE : Brignoles Mandelieu-la-Napoule : P. Richard, Coup de force de Laurent Jalabert, dès le deu- Mandelieu-la-Napoule Nice : F. Baldato, xième jour qui porte, avec Bobrik, une violente Nice col d’Èze : V. Bobrik. LES STATISTIQUES offensive à 44 km de l’arrivée à Roanne, met- tant ainsi à profit les nombreux vallonnements LA PETITE HISTOIRE : de la fin de parcours. Bobrik crève et Jalabert Le quatrième jour doit être disputée l’étape Paris-Nice sur le web : coupe la ligne avec 1’20’’ d’avance sur le pre- Clermont-Ferrand-Chalvignac. Les deux pre- mières heures de course sont marquées par un www.letour.fr mier de ses rivaux. Jalabert, leader, maîtrise ensuite la situation et n’est battu que de 12 froid polaire sur des routes très souvent recou- secondes par Bobrik dans l’ascension du col vertes de glace. Au km 52, le peloton s’arrête, d’Èze. frigorifié, repart et s’arrête à nouveau un peu plus loin, pour s’engouffrer dans les voitures suiveuses. Au contrôle de ravitaillement de Riom-ès-Montagnes (km 100), les coureurs, alors que la neige recommence à tomber, man- datent leurs directeurs sportifs pour annuler l’étape, ce que Marc Madiot entérine. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 96 Laurent Jalabert (France) LES ÉDITIONS ONCE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Départ non plus de la région parisienne mais de Après sa victoire en solitaire à Chalvignac de- La moyenne horaire de dans 1953 1954 1955 1956 1957 Châteauroux (36). vant , Laurent Jalabert prend la dernière étape disputée le long du bord de 1958 1959 1960 1961 1962 Abandon de l’ascension chronométrée du col le pouvoir dès le troisième jour, pour ne plus mer entre Antibes et Nice sur un parcours de 1963 1964 1965 1966 1967 d’Èze. être inquiété, devançant même une nouvelle 20 km : 56,199 km/h. 1968 1969 1970 1971 1972 Une seule étape contre la montre (Antibes fois le lendemain Armstrong à Millau. Une 1973 1974 1975 1976 1977 Nice : 20 km). chute à Cogolin, lors de l’étape de Saint- CLASSEMENT FINAL : 1 L. Jalabert, 2 L. Armstrong, 1978 1979 1980 1981 1982 Arrivée en altitude à Millau (Causse Noir). Tropez, le laisse un moment sur le bord de la route, mais avec l’aide de ses équipiers et du 3 C. Boardman, 4. F. Vandenbroucke, 1983 1984 1985 1986 1987 LE PARCOURS : 1 325 km. 9 étapes. 8 jours de course. peloton qui a temporisé, Jalabert peut réinté- 5. L. Brochard, 6. I. Cuesta, 7. L. Leblanc, 1988 1989 1990 1991 1992 L’étape la plus longue : Vitrolles grer la course sans perte de temps. 8. A. Tchmil, 9. L. Madouas, 10. A. Peron. 1993 1994 1995 1996 1997 Saint-Tropez 200 km. L’EXPLOIT : Classement par équipes : Motorola. 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape en ligne la plus courte : Nice Les deux victoires d’étapes consécutives en Classement par points : L. Jalabert. 59 2003 2004 2005 2006 2007 Nice 72 km. solitaire de Jalabert acquises à chaque fois Classement de la montagne : L. Brochard. 2008 2009 2010 2011 2012 Départ : Châteauroux (36). devant le même adversaire, Armstrong. Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Moyenne du vainqueur : 38,438 km/h. 2013 2014 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : e LE PELOTON : Châteauroux Saint-Amand-Montrond : Lanterne rouge : F. Bouyer 108 à 1h58’55’’. 152 partants représentant 19 équipes. LES STATISTIQUES F. Moncassin, 108 arrivants. Dun-sur-Auron Aubusson : W. Nelissen, Vassivière Chalvignac : L. Jalabert, Maurs Millau (Causse Noir) : L. Jalabert, Paris-Nice sur le web : Millau Millau : S. Casagranda, www.letour.fr Vitrolles Saint-Tropez : A. Tchmil, Saint-Tropez Antibes : B. Boscardin, Nice Nice : M. Sciandri, Antibes Nice (C.l.m) : C. Boardman. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 97 Laurent Jalabert (France) LES ÉDITIONS ONCE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Gilbert Duclos Lassalle rejoint la direction de Premiers contrôles sanguins en France avant le Laurent Jalabert est le huitième coureur à por- 1953 1954 1955 1956 1957 course. départ du prologue. Tous les coureurs contrôlés ter la tunique de leader de l’épreuve du premier 1958 1959 1960 1961 1962 Retour du prologue. prennent le départ du prologue mais, le lende- au dernier kilomètre. C’est son troisième suc- 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : main, trois parmi les coureurs contrôlés dont cès consécutif dans l’épreuve. 1968 1969 1970 1971 1972 1 135 km. Un prologue et 8 étapes. Erwan Menthéour, quittent la course avant le L’ANECDOTE : 1973 1974 1975 1976 1977 8 jours de course. départ de Vendôme. Les quatre victoires d’étape de . 1978 1979 1980 1981 1982 L’étape la plus longue : Cournon d’Auvergne L’EXPLOIT : CLASSEMENT FINAL : 1983 1984 1985 1986 1987 Vénissieux 198 km. La domination de Laurent Jalabert, vainqueur L’étape en ligne la plus courte : Nice du prologue, en tête au Mont Faron, vainqueur 1 L. Jalabert, 2 L. Dufaux, 3 S. Blanco, 1988 1989 1990 1991 1992 Nice 70 km. à Sisteron, maîtrisant parfaitement la situation 4. V. Ekimov, 5. P. Chanteur, 6. D. Rous, 1993 1994 1995 1996 1997 Départ : Prologue. Neuilly (92)-Paris. du premier au dernier kilomètre. 7. M. Zarabeitia, 8. J. Museeuw, 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 9. C. Moreau, 10. P. Lino. 60 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 2003 2004 2005 2006 2007 Classement par équipes : . LE PELOTON : Prologue. Neuilly-sur-Seine Paris : 2008 2009 2010 2011 2012 136 partants. L. Jalabert, Classement par points : T. Steels. 2013 2014 111 arrivants. Vendôme Bourges : T. Steels, Classement de la montagne : L. Jalabert. Bourges Montluçon : T. Steels, Moyenne du vainqueur : 40,074 km/h. LES STATISTIQUES Montluçon Clermont-Ferrand : P. Chanteur, Cournon d’Auvergne Vénissieux : T. Steels, Lanterne rouge : G. Fraser 111e à 1h03’13’’. Montélimar Sisteron : L. Jalabert, Saint-André-les-Alpes Antibes : A. Baffi, Paris-Nice sur le web : Nice Nice : T. Steels, www.letour.fr Antibes Nice (C.l.m) : V. Ekimov. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 98 Frank Vandenbroucke (Belgique) LES ÉDITIONS MAPEI-BRICOBI 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 L’organisation est privée d’André Hardy, son Frank Vandenbroucke remporte la première Sur huit étapes, deux pour Vandenbroucke, 1953 1954 1955 1956 1957 commissaire général depuis de longues an- étape et conserve le maillot blanc jusqu’à deux pour Steels et deux pour Tchmil. 1958 1959 1960 1961 1962 nées, décédé en mai 97. Retour d’une étape l’arrivée. La course ne prend tournure que À Cusset, les coureurs signent la feuille de 1963 1964 1965 1966 1967 contre la montre le premier jour. lors de l’ascension du col de la République au départ, sont présentés au public et, en voiture, 1968 1969 1970 1971 1972 Abandon des demi-étapes. sommet duquel, sous une tempête de neige, rejoignent le départ de l’étape, donné à 44 km 1973 1974 1975 1976 1977 Arrivée d’étape jugée au sommet du col de la Vandenbroucke se montre le meilleur, creusant de là, à Saint-Just-en-Chevalet (neige et ver- 1978 1979 1980 1981 1982 République. des écarts qui lui permettent de contrôler la glas en début de parcours). LE PARCOURS : situation jusqu’à l’arrivée à Nice. 1983 1984 1985 1986 1987 CLASSEMENT FINAL : 1 257 km. 8 étapes. 8 jours de course. L’EXPLOIT : 1988 1989 1990 1991 1992 1 F. Vandenbroucke, 2 L. Jalabert, L’étape la plus longue : Sisteron Cannes Frank Vandenbroucke leader du premier au 3 M. Garcia, 4. A. Zülle, 5. R. Massi, 1993 1994 1995 1996 1997 223 km. dernier jour. 6. C. Moreau, 7. M. Zarabeitia, 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape en ligne la plus courte : Saint-Just- 61 8. P. Luttenberger, 9. L. Dufaux, 2003 2004 2005 2006 2007 en-Chevale col de la République 113 km. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 10. R. Heras. 2008 2009 2010 2011 2012 Départ : Prologue. Suresnes (92). Prologue. Suresnes Paris : F. Vandenbroucke, 2013 2014 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Classement par équipes : Once. Montereau Sens : D. Etxebarria, LE PELOTON : Classement par points : T. Steels. Sens Nevers : T. Steels, 143 partants représentant 18 équipes. Nevers Vichy : T. Steels, Moyenne du vainqueur : 39,337 km/h. LES STATISTIQUES 121 arrivants. Saint-Just-en-Chevalet col de la Lanterne rouge : J. Koerts 121e à 1h11’03’’. République : F. Vandenbroucke, Montélimar Sisteron : A. Tchmil, Paris-Nice sur le web : Sisteron Cannes : A. Tchmil, www.letour.fr Nice Nice : C. Capelle.

LA PETITE HISTOIRE : Frank Vandenbroucke est le neuvième coureur de l’histoire leader du premier au dernier jour. Abandon de Lance Armstrong au cours de la deuxième étape sous une pluie diluvienne et glaciale. Il revient à la compétition après avoir soigné un cancer. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 19 99 (Pays-Bas) LES ÉDITIONS RABOBANK 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 Retour du prologue. Tour à tour, Chris Boardman (vainqueur du pro- , 14e à 3’45’’ au classement 1953 1954 1955 1956 1957 Arrivée en altitude à Valberg (1673 m). logue), Andreï Tchmil et Stuart O’Grady portent général, et premier Français. 1958 1959 1960 1961 1962 LE PARCOURS : le maillot de leader. Le cinquième jour, dans CLASSEMENT FINAL : 1963 1964 1965 1966 1967 1 216 km. Un prologue et 7 étapes. l’étape de Saint-Étienne, Michael Boogerd 1 M. Boogerd, 2 M. Zberg, 3 S. Botero, 1968 1969 1970 1971 1972 8 jours de course. s’adjuge une avance suffisante pour envisager 4. F. Vandenbroucke, 5. M. Wauters, L’étape la plus longue : Romans Sisteron la victoire. La montée de Valberg ne permet pas 1973 1974 1975 1976 1977 6. M. Den Bakker, 7. D. Frigo, 8. W. Belli, 215 km. aux meilleurs de se départager. 1978 1979 1980 1981 1982 9. J. Voigt, 10. G. Verhayen. L’étape en ligne la plus courte : Nice 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Nice 157 km. Classement par équipes : Rabobank. 1988 1989 1990 1991 1992 Prologue. Boulogne-Billancourt Paris : Départ : Prologue. Boulogne-Billancourt (92). C. Boardman, Moyenne du vainqueur : 38,064 km/h. 1993 1994 1995 1996 1997 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Nangis Sens : A. Tchmil, Lanterne rouge : O. Cavagnis à 1h26’20’’. 1998 1999 2000 2001 2002 LE PELOTON : 62 2003 2004 2005 2006 2007 Sens Nevers : J. Kirsipuu, 128 partants représentant 16 équipes. Nevers Vichy : L. Roux, 2008 2009 2010 2011 2012 103 arrivants. Saint-Just-en-Chevalet Firminy : S. Botero, 2013 2014 Romans Sisteron : J. Durand, Sisteron Valberg : F. Vandenbroucke, LES STATISTIQUES Nice Nice : T. Steels. LA PETITE HISTOIRE : Michael Boogerd est le premier Néerlandais Paris-Nice sur le web : depuis 20 ans vainqueur de Paris-Nice. Le dernier vainqueur était Joop Zoetemelk. www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 00 Andreas Klöden (Allemagne) LES ÉDITIONS TELEKOM 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Laurent Fignon devient l’organisateur , vainqueur du prologue, perd Andreas Klöden, 24 ans, athlète longiligne, a 1953 1954 1955 1956 1957 de l’épreuve. le maillot blanc à l’issue de la première étape suivi le même cursus que . 1958 1959 1960 1961 1962 Parcours plus sélectif. à Nevers au profit de Jan Kirsipuu mais le re- L’ANECDOTE : 1963 1964 1965 1966 1967 Retour du col d’Èze, qui est toujours arrivée prend à Belleville, pour le conserver jusqu’à Frank Vandenbroucke ne prend pas le départ de 1968 1969 1970 1971 1972 d’étape, mais à la veille de l’arrivée finale. la veille du col d’Èze. Durant tout ce laps de l’épreuve. Il est tombé dans un escalier de son 1973 1974 1975 1976 1977 LE PARCOURS : temps, Brochard se conduit en patron de la domicile. 1978 1979 1980 1981 1982 1 152 km. Un prologue et 7 étapes. course, attaquant même ses adversaires sur Laurent Brochard, vainqueur du prologue la route de Villeneuve-Loubet. Andreas Klöden 1983 1984 1985 1986 1987 8 jours de course. avec 84/100 de seconde d’avance sur Chris L’étape la plus longue : Nevers Belleville est le meilleur dans le col d’Èze. Il remporte Boardman. 1988 1989 1990 1991 1992 204 km. l’étape et le classement final le lendemain à 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape en ligne la plus courte : Nice Nice. CLASSEMENT FINAL : 1998 1999 2000 2001 2002 Nice 160 km. L’EXPLOIT : 1 A. Klöden, 2 L. Brochard, 63 2003 2004 2005 2006 2007 Départ : Prologue. Paris-Vincennes. La pugnacité de Laurent Brochard, qui a su ex- 3 F. Mancebo, 4. F. Simon, 5. J. Pascual, 2008 2009 2010 2011 2012 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. ploiter les difficultés de chaque fin de parcours 6. J. Vaughters, 7. M. Rittsel, 8. F. Andreu, 2013 2014 LE PELOTON : mises en place par Laurent Fignon, à l’excep- 9. D. Frigo, 10. T. Brozyna. 157 partants représentant 20 équipes tion du col d’Èze. Classement par équipes : Telekom. (3 non partants). LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Classement par points : L. Brochard. LES STATISTIQUES 126 arrivants. Prologue. Paris Vincennes : L. Brochard, Classement de la montagne : F. Casagrande. Sens Nevers : J. Kirsipuu, Moyenne du vainqueur : 40,651 km/h. Nevers Belleville : F. Baldato, Paris-Nice sur le web : Trévoux Saint-Étienne : B. Hamburger, Lanterne rouge : M. White 126e à 1h21’09’’. www.letour.fr Berre-l’Étang Sisteron : M. Tosatto, Sisteron Villeneuve-Loubet : F. Simon, Nice col d’Èze : A. Klöden, Nice Nice : T. Steels. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 01 (Italie) LES ÉDITIONS 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LA COURSE : L’ANECDOTE : 1946 1951 1952 1938 1939 Retour du Mont Ventoux (Chalet Reynard). Après le prologue remporté par Nico Mattan, Douze abandons, dont celui de Klöden, vain- 1953 1954 1955 1956 1957 LE PARCOURS : enlève l’étape de Saint- queur sortant, au cours de la deuxième étape. 1958 1959 1960 1961 1962 1 219 km. Un prologue et 7 étapes. Étienne et devient leader. Il conserve son bien Cinq coureurs éliminés au col d’Èze (délais de 1963 1964 1965 1966 1967 8 jours de course. jusqu’au pied du col d’Èze, après avoir beau- 25 %). 1968 1969 1970 1971 1972 L’étape la plus longue : Berre-L’Étang coup payé de sa personne au fil des jours. Dans Pour favoriser la victoire d’étape à Nice de son 1973 1974 1975 1976 1977 Saint-Raphaël 240 km. le col d’Èze, Dario Frigo, très discret jusque-là, équipier , Van Petegem sacrifie 1978 1979 1980 1981 1982 L’étape en ligne la plus courte : Nice remporte l’étape et l’épreuve. ses chances de remporter le classement par Nice 157 km. points. 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : Départ : Prologue. Nevers (58). 1988 1989 1990 1991 1992 Prologue. Nevers : N. Mattan, CLASSEMENT FINAL : Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. 1993 1994 1995 1996 1997 Saint-Amand-Montrond 1 D. Frigo, 2 R. Rumsas, LE PELOTON : 3 1998 1999 2000 2001 2002 Clermont-Ferrand : F. De Waele, P. Van Petegem, 4. D. Moncoutié, 181 partants représentant 23 équipes. 5. J. Azevedo, 6. M. Aerts, 7. A. Vinokourov, 64 2003 2004 2005 2006 2007 Clermont-Ferrand Saint-Étienne : 136 arrivants. P. Van Petegem, 8. J. Jaksche, 9. T. Steinhauser, 2008 2009 2010 2011 2012 Saint-Étienne Villeneuve-lès-Avignon : 10. M. Bartoli. 2013 2014 J. Koerts, Classement par équipes : Once. Tarascon Sisteron : A. Zülle, Classement par points : D. Hondo. LES STATISTIQUES Berre-L’Étang Saint-Raphaël : P. Wadecki, Nice col d’Èze : D. Frigo, Classement de la montagne : P. Wadecki. Nice Nice : F. Guidi. Prix de la Combativité : M. Tosatto. Moyenne du vainqueur : 39,913 km/h. Paris-Nice sur le web : LA PETITE HISTOIRE : Sur un parcours identique, Dario Frigo réalise la e www.letour.fr Lanterne rouge : A. Usov 136 à 1h24’06’’. troisième moyenne horaire de l’ascension der- rière Kelly en 1986 et Roche en 1987. Si l’on excepte la victoire de Camellini en 1946, qui possédait la double nationalité avant d’op- ter pour la française, on peut considérer que la victoire de Frigo est la première d’un coureur italien. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 02 Alexandre Vinokourov (Kazakhstan) LES ÉDITIONS TEAM TELEKOM 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : L’ÉVÉNEMENT : LA PETITE HISTOIRE : 1946 1951 1952 1938 1939 Amaury Sport Organisation est l’organisateur, Ne bénéficiant que de deux mois de prépara- Alexandre Vinokourov est le premier coureur 1953 1954 1955 1956 1957 succédant à Laurent Fignon Organisation. tion A.S.O. confirme sa maîtrise dans l’organi- kazakh vainqueur de l’épreuve. 1958 1959 1960 1961 1962 Le maillot de leader devient jaune et blanc, le sation des courses de renom. CLASSEMENT FINAL : 1963 1964 1965 1966 1967 maillot du classement par points vert et blanc, LA COURSE : 1 A. Vinokourov, 2 S. Casar, 1968 1969 1970 1971 1972 le maillot du meilleur grimpeur blanc à pois Lazlo Bodrogi remporte le prologue mais perd 3 L. Jalabert, 4. A. Kivilev, 5. A. Garmedia, 1973 1974 1975 1976 1977 rouges, et le maillot des jeunes bleu et blanc le maillot de leader le lendemain au profit 6. J. Voigt, 7. D. Rous, 8. D. Frigo, 1978 1979 1980 1981 1982 (création). d’. Laurent Jalabert s’im- Le col d’Èze (escaladé une fois) est arrivée 9. M. Aerts, 10. C. Evans. 1983 1984 1985 1986 1987 pose à Saint-Étienne où devient d’étape en ligne. leader. L’étape du Mont Faron est décisive et Classement par équipes : . 1988 1989 1990 1991 1992 LE PARCOURS : permet à Vinokourov de devenir leader. Classement par points : A. Petacchi. 1993 1994 1995 1996 1997 1 195 km. Un prologue et 7 étapes. Vinokourov accroît son avance dans le col d’Èze Classement de la montagne : V. Miholjevic. 1998 1999 2000 2001 2002 8 jours de course. malgré la victoire de Dario Frigo, tandis que 65 2003 2004 2005 2006 2007 L’étape la plus longue : Toulon Cannes Jalabert régresse. Sandy Casar, dans cette Classement des jeunes : S. Casar. 2008 2009 2010 2011 2012 186 km. ascension, prend la deuxième place du classe- Prix de la Combativité : A. Merckx. L’étape en ligne la plus courte : ment général. 2013 2014 Moyenne du premier : 38,965 km/h. Saint-Étienne Saint-Étienne 148 km. L’EXPLOIT : e Départ : Prologue. Issy-les-Moulineaux (92). La deuxième place au classement général du Lanterne rouge : M. Gerosa 122 à 1h45’09’’. LES STATISTIQUES Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. jeune Français Sandy Casar. LE PELOTON : 167 partants représentant 21 équipes. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 122 arrivants. Prologue. Issy-les-Moulineaux : L. Bodrogi, Paris-Nice sur le web : Blois Saint-Amand-Montrond : A. Petacchi, www.letour.fr Moulins Belleville : R. McEwen, Saint-Étienne Saint-Étienne : L. Jalabert, Pertuis Mont Faron : A. Vinokourov, Toulon Cannes : A. Petacchi, Saint-Raphaël col d’Èze : D. Frigo, Nice Nice : R. McEwen. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 03 Alexandre Vinokourov (Kazakhstan) LES ÉDITIONS TEAM TELEKOM 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : LE DRAME : LES PETITES HISTOIRES : 1946 1951 1952 1938 1939 Le col d’Èze n’est plus escaladé contre la La chute mortelle du Kazakh Andreï Kivilev Deuxième succès consécutif de Vinokourov. 1953 1954 1955 1956 1957 montre mais trois fois lors de la dernière étape avant l’escalade du Col de la Croix de Chau- 25 abandons au cours de la dernière étape. 1958 1959 1960 1961 1962 en ligne. bouret, dans la traversée de Saint-Chamond, à CLASSEMENT FINAL : 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS : 40 km de l’arrivée à Saint-Étienne. 1 A.Vinokourov, 2 M. Zarabeitia, 1968 1969 1970 1971 1972 902 km. 7 étapes et un prologue. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 3 D. Rebellin, 4. J. Jaksche, 8 jours de course. 1973 1974 1975 1976 1977 Prologue. Issy-les-Moulineaux : N. Mattan, 5. S. Chavanel, 6. C. M. Moller, 7. V. Gustov, L’étape la plus longue : Toulon Cannes 1978 1979 1980 1981 1982 Auxerre Paray-le-Monial : A. Petacchi, 8. S. Sanchez, 9. O. Pereiro Sio, 195 km. 1983 1984 1985 1986 1987 La Clayette Saint-Étienne : D. Rebellin, 10. G. Simoni. L’étape en ligne la plus courte : Aix-en- 1988 1989 1990 1991 1992 Le Puy-en-Velay Pont du Gard : étape Provence Toulon (Mont Faron) 153 km. Classement par équipes : Once-Eroski. 1993 1994 1995 1996 1997 neutralisée, Départ : Prologue. Issy-les-Moulineaux (92). Vergèze Source Perrier (C.l.m) : D. Frigo, Classement par points : L. Brochard. 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Aix-en-Provence Toulon (Mont Faron) : Classement de la montagne : T. Hamilton. 66 2003 2004 2005 2006 2007 LE PELOTON : A. Vinokourov, Classement des jeunes : S. Chavanel. 2008 2009 2010 2011 2012 158 partants répartis en 20 équipes. Toulon Cannes : J. Rodriguez, 2013 2014 91 arrivants. Nice Nice : F. Jeker. Super Combatif : C. Oriol. LA COURSE : Moyenne du premier : 38,386 km/h. L’ÉVÉNEMENT : Coup de force de Vinokourov dans l’ascension Lanterne rouge : M. Aerts 91e à 1h32’19’’. LES STATISTIQUES du col de la Croix de Chaubouret, accompagné La chute mortelle de Kivilev entraîne le port de Frigo et Rebellin. Après sa victoire dans obligatoire du casque pour toutes les courses l’étape contre la montre, Frigo endosse le professionnelles. Paris-Nice sur le web : maillot de leader mais ne se présente pas le L’HOMMAGE : www.letour.fr lendemain au départ de l’étape suivante. Le lendemain de la chute de Kivilev, l’étape Le Vinokourov devient premier du classement Puy-en-Velay-Pont du Gard est neutralisée. Les général et paye de sa personne au cours de coureurs accomplissent la totalité du parcours l’étape du Mont Faron et le dernier jour pour à allure soutenue. Toutes les équipes se re- assurer sa victoire. laient en tête du peloton. Sur le podium, Vinokourov brandit un portrait géant de Kivilev. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 04 Jörg Jaksche (Allemagne) LES ÉDITIONS TEAM CSC 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : Parmi les grands battus : Vinokourov, Brochard, L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 L’épreuve débute par une étape en contre la Menchov et Leipheimer. Au classement général final, le premier coureur 1953 1954 1955 1956 1957 montre individuel. Par la suite, Jacksche contient les assauts de français, , est 14e à 4’35’’. 1958 1959 1960 1961 1962 LE PARCOURS : ses rivaux lors des étapes de Rasteau, Gap et 52 abandons au cours des deux derniers jours 1963 1964 1965 1966 1967 1 309 km, en fait 1 127,700 km en raison Nice. dont 36 lors de la dernière étape. 1968 1969 1970 1971 1972 de l’annulation de la quatrième étape L’EXPLOIT : CLASSEMENT FINAL : 1973 1974 1975 1976 1977 (intempéries). La force collective de la formation CSC, qui 1 J. Jaksche, 2 D. Rebellin, 1978 1979 1980 1981 1982 8 étapes. 8 jours de course. permet à Jaksche d’être leader du premier au 3 B. Julich, 4. J. Voigt, 5. G. Hincapie, 1983 1984 1985 1986 1987 L’étape la plus longue : La Chapelle-Saint dernier jour. 6. F. Vandenbroucke, 7. O. Pereiro Sio, Ursin-Roanne 227,5 km. 1988 1989 1990 1991 1992 8. M. Rogers, 9. F. Schleck, 10. J. Azevedo. L’étape la plus courte : Chaville (92) LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1993 1994 1995 1996 1997 Issy-les-Moulineaux-Vanves 13,200 km Chaville Issy-les-Moulineaux-Vanves : Classement par équipes : Team CSC. 1998 1999 2000 2001 2002 (contre-la-montre). J. Jaksche, Classement par points : D. Rebellin. 67 Chaville Montargis : P. Horillo, 2003 2004 2005 2006 2007 Départ : Chaville. Rue Anatole France. Classement de la montagne : A. Osa. 2008 2009 2010 2011 2012 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. La Chapelle-Saint-Ursin Roanne : L. Van Bon, Classement des jeunes : M. Rogers. 2013 LE PELOTON : 2014 Roanne Le Puy-en-Velay : étape annulée 160 partants répartis en 20 équipes. Super-Combatif : A. Osa. (intempéries), 85 arrivants. Moyenne du vainqueur : 40,269 km/h. LES STATISTIQUES Le Puy-en-Velay Rasteau : A. Vinokourov, L’ÉVÉNEMENT : Rasteau Gap : D. Menchov, Lanterne rouge : E. Berthou 85e à 1h28’08’’. Les trois victoires d’étapes de Vinokourov. Digne-les-Bains Cannes : A. Vinokourov, LA COURSE : Nice Nice : A. Vinokourov. Paris-Nice sur le web : Vainqueur de la première étape, Jaksche pro- www.letour.fr voque, avec la totalité de sa formation CSC, LA PETITE HISTOIRE : une bordure au km 90 de la deuxième étape, Jörg Jaksche est le dixième coureur de l’his- alors que la course est confrontée au vent toire leader du premier au dernier jour. de la Beauce. Il franchit la ligne d’arrivée au Annulation d’une étape en raison des intempé- sein d’un groupe de 35 coureurs. Un deuxième ries. C’est la troisième fois dans l’histoire de groupe est à cinq minutes et un troisième à l’épreuve. quatorze minutes. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 05 Bobby Julich (États-Unis) LES ÉDITIONS TEAM CSC 1933 1934 1935 1936 1937 LE PARCOURS : LA COURSE : à 46,5 km, en raison de conditions climatiques 1938 1939 1946 1951 1952 1 227 km, en fait 947 km en raison Les premiers jours de course, très dynamiques, désastreuses entre La Châtre et Aigueperse. La 1953 1954 1955 1956 1957 du changement d’itinéraire des étapes 2, consacrent les hommes en forme du moment : quatrième étape subit le même sort, le départ 1958 1959 1960 1961 1962 3 et 4, pour cause de neige. lors du prologue, à se tenant à Saint-Péray plutôt qu’au Chambon- 1963 1964 1965 1966 1967 Un prologue et 7 étapes, 8 jours deux reprises et , lesquels sur-Lignon, pour une étape de 101 km au lieu 1968 1969 1970 1971 1972 de course. s’emparent tour à tour du maillot jaune et blanc des 180 programmés. Mais le vrai défise tient 1973 1974 1975 1976 1977 L’étape la plus longue : Étampes Chabris avant que la route ne s’élève. Les premières lors de la troisième étape, à laquelle il s’agit 1978 1979 1980 1981 1982 186,5 km. pentes sont favorables à qui de donner une nouvelle arrivée en moins de L’étape en ligne la plus courte : La Châtre s’impose au sommet du Mont Faron. Ce jour- 24 heures. Il faut redessiner un parcours en 1983 1984 1985 1986 1987 Thiers 46,5 km. là, Bobby Julich prend le contrôle de l’épreuve urgence, trouver une ville-arrivée (Craponne- 1988 1989 1990 1991 1992 Départ : Issy-les-Moulineaux. Rue du Général de manière définitive, malgré les assauts de sur-Arzon, épargnée par la neige) et mobiliser 1993 1994 1995 1996 1997 Leclerc. Valverde notamment, vainqueur de l’ultime tous les hommes des services municipaux, 1998 1999 2000 2001 2002 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. étape et échouant à seulement 10 secondes de de gendarmerie et de l’organisation pour que 68 2003 2004 2005 2006 2007 LE PELOTON : l’Américain sur la ligne d’arrivée à Nice. Paris-Nice retrouve enfin la route du soleil. 2008 2009 2010 2011 2012 168 coureurs répartis en 21 équipes. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : CLASSEMENT FINAL : 2013 2014 94 arrivants. Prologue Issy-les-Moulineaux : J. Voigt, 1 B. Julich, 2 A. Valverde, 3 C. Zaballa, L’ÉVÉNEMENT : Étampes Chabris : T. Boonen, 4. J. Voigt, 5. J. Jaksche, 6. F. Pellizotti, Sept ans après, Lance Armstrong revient sur la La Châtre (Aigueperse) Thiers : T. Boonen, 7. F. Schleck, 8. C. Evans, 9. J. Gomez, LES STATISTIQUES course qui lui avait fait songer à renoncer au Thiers-(Craponne-sur-Arzon) Le Chambon- 10. D. Rebellin. cyclisme. En effet, en 1998, tout juste remis de sur-Lignon : V. Reynes, Classement par équipes : Team CSC. son cancer, l’Américain avait abandonné Paris- Le Chambon-sur-Lignon (Saint-Péray) Classement par points : J. Voigt. Paris-Nice sur le web : Nice et doutait de pouvoir retrouver le rang qui Montélimar : F. Cancellara, était le sien avant sa terrible maladie. www.letour.fr Rognes Toulon (Mont Faron) : G. Simoni, Classement de la montagne : D. Moncoutié. Bobby Julich est le premier Américain à rem- La Crau Cannes : J. Posthuma, Classement des jeunes : A. Valverde. porter Paris-Nice. Nice Nice : A. Valverde. Le froid et la neige. Toute la France subit la Moyenne du vainqueur : 42,020km/h. vague hivernale la plus tardive et la plus rude LA PETITE HISTOIRE : Lanterne rouge : D. Righi, 94e à 1h04’11’’. depuis trente ans. L’organisation de Paris-Nice connaît lors de cette édition trois jours d’intempéries, le cours de trois étapes s’en trouvant complètement perturbé. Ainsi, dès la deuxième étape, un nou- veau départ doit être trouvé et la course réduite GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 06 Floyd Landis (États-Unis) LES ÉDITIONS 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION Vila Errandonea l’emporte à Saint-Étienne de- L’ANECDOTE 1938 1939 1946 1951 1952 La course laisse de côté le Massif Central pour vant Landis, nouveau leader. Les autres concur- 12 abandons et 4 éliminés lors de la difficile 1953 1954 1955 1956 1957 les Monts du Lyonnais, du Forez, le haut-pays rents sont à une minute et plus. Dominés la étape de Saint-Étienne. 1958 1959 1960 1961 1962 varois et l’arrière-pays niçois. veille, les coureurs français tentent un feu Vainqueur à Digne-les-Bains, Rodriguez est 1963 1964 1965 1966 1967 LE PARCOURS d’artifice sur la route de Rasteau mais c’est l’unique rescapé d’une échappée qui prend 1968 1969 1970 1971 1972 7 étapes. 1 prologue. 8 jours de course. Boonen qui s’impose pour la troisième fois. corps peu après le départ. 1973 1974 1975 1976 1977 Deux fois l’ascension du Col d’Èze Landis contrôle ensuite l’épreuve jusqu’à son David Moncoutié, grâce aux points récoltés 1978 1979 1980 1981 1982 au cours de la dernière étape. terme en ne faiblissant pas malgré les difficul- dans la dernière étape, remporte le classement tés du parcours et devient le deuxième Améri- des grimpeurs. 1983 1984 1985 1986 1987 Kilométrage total : 1 274 km. L’étape la plus longue : Avignon Digne- cain après Julich vainqueur de Paris-Nice. 1988 1989 1990 1991 1992 LE CLASSEMENT FINAL les-Bains 202 km. LES VAINQUEURS D’ETAPES 1 F. Landis, 2 P. Vila Errandonea, 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape la plus courte : Nice Nice 135 km. Prologue Issy-les-Moulineaux : B. Julich, 3 A. Colon, 4. S. Sanchez, 5. F. Schleck, 1998 1999 2000 2001 2002 Départ : Prologue. Issy-Les-Moulineaux. 69 Villemandeur Saint-Amand-Montrond : 6. J. Azevedo, 7. E. Dekker, 8. P. Caucchioli, 2003 2004 2005 2006 2007 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. T. Boonen, 9. J-L. Rubiera, 10. C. Horner. 2008 2009 2010 2011 2012 LE PELOTON Cérilly Belleville : T. Boonen, Classement par équipes : Lampre-Fondital. 2013 2014 168 partants représentant 21 équipes. Juliénas Saint-Étienne : P. Vila Errandonea, 98 arrivants. Saint-Étienne Rasteau : T. Boonen, Classement par points : S. Sanchez. LA COURSE Avignon Digne-les-Bains : J. Rodriguez, Classement de la montagne : D. Moncoutié. LES STATISTIQUES Vainqueur de l’épreuve l’année précédente, Digne-les-Bains Cannes : A. Kasheckhin, Classement des jeunes : L. L. Sanchez. Bobby Julich remporte le prologue mais cède Nice Nice : M. Zberg. le maillot de leader au champion du monde Moyenne du vainqueur : 39,946 km/h. Paris-Nice sur le web : Boonen, vainqueur de la première étape. Lanterne rouge : A. Duran Aroca 98e www.letour.fr Boonen récidive le lendemain à Belleville. Le à 1h10’44’’. quatrième jour, dans les Monts du Lyonnais et du Forez, le rythme est soutenu, les attaques nombreuses. À 2 km du sommet du col de la Croix de Chaubouret, Landis porte une offensive. Seul Vila peut rester à son contact. Les deux hommes creusent rapidement un écart important. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 07 (Espagne) LES ÉDITIONS DISCOVERY CHANNEL TEAM 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : Pas de changement au classement général à L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 La course délaisse une grande partie du Mas- Manosque (victoire de Popovych) et à Cannes Au classement général final, le premier cou- 1953 1954 1955 1956 1957 sif Central, les Monts du Lyonnais et du Forez (victoire d’étape de LuisLeon Sanchez). reur français Sébastien Joly, est 12e à 1’36’’ de 1958 1959 1960 1961 1962 pour la Champagne Berrichonne (étape nou- Au cours de la dernière étape, l’équipe de Contador. 1963 1964 1965 1966 1967 velle à Buzançais), le Limousin (étape nou- Contador contrôle l’intégralité de la course Le dernier Français vainqueur d’étape avant 1968 1969 1970 1971 1972 velle à ) et le sud du Cantal (arrivée lui permettant de porter une attaque décisive Jean-Patrick Nazon était Laurent Jalabert, en 1973 1974 1975 1976 1977 à Maurs), avant les Grandes Causses (étape et victorieuse à 20 km de l’arrivée. Rebellin 2002 à Saint-Étienne. nouvelle à Mende), la vallée de la Durance, le échoue pour 26 secondes. 1978 1979 1980 1981 1982 CLASSEMENT FINAL : haut pays varois et l’arrière-pays niçois. 1983 1984 1985 1986 1987 LES VAINQUEURS D’ETAPES 1 A. Contador, 2 D. Rebellin, LE PARCOURS : 1988 1989 1990 1991 1992 Prologue. Issy-Les-Moulineaux : D. Millar, 3 LL. Sanchez, 4. T. Valjavec, 5. F. Pelizotti, 7 étapes. 1 prologue. 8 jours de course. Cloyes-sur-le-Loir Buzançais : J.P. Nazon, 6. D. Lopez Garcia, 7. C. Evans, 1993 1994 1995 1996 1997 Kilométrage total : 1 260 km. Vatan Limoges : F. Pelizotti, 8. F. Schleck, 9. S. Sanchez, 10. J. Rodriguez 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape la plus longue : Limoges Maurs 70 Limoges Maurs : A. Kolobnev, 2003 2004 2005 2006 2007 215,5 km. Classement par équipes : Caisse d’Épargne. Maurs Mende : A. Contador, L’étape la plus courte : Nice Nice 129,5 km. Classement par points : F. Pelizotti. 2008 2009 2010 2011 2012 Sorgues Manosque : Y. Popovych, Départ : Prologue. Issy-les-Moulineaux. 2013 2014 Brignoles Cannes : LL. Sanchez, Classement de la montagne : T. Voeckler. Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. Nice Nice : A. Contador. Classement des jeunes : A. Contador. LE PELOTON : LES STATISTIQUES 160 partants représentant 20 équipes. L’EXPLOIT Moyenne du vainqueur : 42,107 km/h. 81 arrivants. La force collective de la formation Discovery Lanterne rouge : T. Fothen 81e à 58’51’’. LA COURSE : Channel qui à Mende, puis au cours de la der- Paris-Nice sur le web : remporte le prologue, conserve nière étape, conduit Contador dans un fauteuil www.letour.fr le maillot de leader à Buzançais malgré la vic- à la victoire finale. toire d’étape de Jean-Patrick Nazon et le cède LA PETITE HISTOIRE : le lendemain à Pelizotti, vainqueur à Limoges. Alberto Contador est le deuxième Espagnol Kolobnev gagne à Maurs. Alberto Contador après Miguel Indurain à remporter Paris-Nice. l’emporte à Mende au sommet de la rampe Kolobnev, unique rescapé d’une échappée Laurent Jalabert à l’issue d’un gros travail de longue de 212 km l’emporte à Maurs. sa formation en fin d’étape et se rapproche Même scénario pour Popovych qui s’impose à six secondes au classement général de à Manosque, unique rescapé d’une échappée Rebellin, nouveau leader. longue de 179 km. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 08 (Italie) LES ÉDITIONS GEROLSTEINER 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : position en tête du classement des grimpeurs L’EXPLOIT : 1938 1939 1946 1951 1952 Le parcours reprend la tradition avec des étapes et le Finlandais Carlström remporte l’étape de La course réalisée par , révéla- 1953 1954 1955 1956 1957 à Nevers, Belleville, Saint-Étienne, Sisteron et Saint-Étienne. tion de l’épreuve, au cours de l’étape du Mont 1958 1959 1960 1961 1962 Cannes avant l’arrivée à Nice mais au cours Au Mont Serein, le Néerlandais Robert Gesink, Serein. L’audace de Davide Rebellin qui joue 1963 1964 1965 1966 1967 de la quatrième étape emprunte les pentes du révélation de l’épreuve, devient maillot jaune son va-tout dans la descente du Col du Tanne- 1968 1969 1970 1971 1972 Mont Ventoux par le versant nord (Malaucène) après la victoire d’étape de . ron. 1973 1974 1975 1976 1977 pour une arrivée à la station du Mont Serein au Unique rescapé d’une échappée au long cours, L’ANECDOTE : 1978 1979 1980 1981 1982 terme d’une montée de 14 km (7 %). l’Espagnol Barredo l’emporte à Sisteron. Kjell Carlström, vainqueur à Saint-Étienne, Gesink est toujours maillot jaune. 1983 1984 1985 1986 1987 LE PARCOURS : est le premier Finlandais vainqueur d’étape Un prologue. 7 étapes. 8 jours de course. Avant l’arrivée à Cannes, la descente acro- de l’épreuve. Un Français Clément Lhotellerie, 1988 1989 1990 1991 1992 Kilométrage total : 1 134 km. batique du Col du Tanneron permet à l’Italien succède à un autre Français, , 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape la plus longue : Sisteron Cannes Davide Rebellin de distancer Gesink et de au classement de la montagne. Sylvain Chava- 1998 1999 2000 2001 2002 206 km. prendre la première place du classement géné- nel, maillot jaune à Saint-Étienne, vainqueur 71 2003 2004 2005 2006 2007 L’étape la plus courte : Amilly ral. Sylvain Chavanel remporte l’étape. d’étape à Cannes et 9e du classement final est 2008 2009 2010 2011 2012 (La Chapelotte) Nevers 84 km. Au cours de la dernière journée, Rebellin, bien le meilleur coureur français. 2013 2014 Départ : Prologue : Amilly (45). entouré par la totalité de sa formation, contient Arrivée : Nice. Promenade des Anglais son plus dangereux rival, son compatriote LE CLASSEMENT FINAL : Nocentini et s’impose à Nice en vainqueur 1 D. Rebellin, 2 R. Nocentini, LE PELOTON : final par le plus faible écart de l’histoire de 3 Y. Popovych, 4. R. Gesink, 5. LL. Sanchez, LES STATISTIQUES 160 coureurs représentant 20 équipes. l’épreuve, trois secondes. 6. J.M. Garate, 7. G. Verdugo, 8. C. Barredo, 86 arrivants. 9. S. Chavanel, 10. A. Efimkin. LA COURSE : LES VAINQUEURS D’ETAPES : Classement par équipes : Quick Step. Paris-Nice sur le web : Le Norvégien Hushovd remporte le prologue Prologue. Amilly : T. Hushovd, www.letour.fr et conserve le maillot jaune jusqu’à Belleville Amilly (La Chapelotte) Nevers : Classement par points : T. Hushvod. malgré deux victoires d’étapes consécutives G. Steegmans, Classement de la montagne : du Belge Steegmans. Au cours de la pre- Nevers Belleville : G. Steegmans, Clément Lhotellerie. mière étape, dont le départ a été déplacé à Fleurie Saint-Étienne : K. Carlström, Classement des jeunes : R. Gesink. La Chapelotte en raison notamment du vent Montélimar station du Mont Serein : violent, une chute collective écarte en particu- C. Evans, Moyenne du vainqueur : 39,044 km/h. lier de la victoire finale Evans, Pereiro, Jullich Althen-des-Paluds Sisteron : C. Barredo, Lanterne rouge : C. Edaleine 86e à 1h51’45’’. et . Sisteron Cannes : S. Chavanel, Dans les Monts du Forez, Sylvain Chavanel de- Nice Nice : LL. Sanchez. vient maillot jaune, Clément Lhotellerie prend GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 09 Luis Leon Sanchez (Espagne) LES ÉDITIONS CAISSE D’ÉPARGNE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : Leon Sanchez. Mais, victime d’une défaillance L’ANECDOTE : 1938 1939 1946 1951 1952 On la surnomme « la petite sœur du Ventoux ». à quelques kilomètres de l’arrivée à Fayence, Alberto Contador, le leader, connaît une ter- 1953 1954 1955 1956 1957 Sommet de la Haute Provence, La Montagne il concède près de 3’ à Sanchez, vainqueur rible défaillance dans les derniers kilomètres 1958 1959 1960 1961 1962 de Lure reçoit pour la première fois la visite et nouveau maillot jaune. Dans la dernière de la 7e étape, Manosque Fayence. Parti 1963 1964 1965 1966 1967 d’une course cycliste internationale. L’arrivée à étape autour de Nice, Contador, désormais 4e avec 1’13’’ d’avance au classement général sur 1968 1969 1970 1971 1972 1 600 mètres d’altitude est précédée d’une à 1’50, passe à l’attaque. Il est rejoint sur la LL. Sanchez, il lui en concèdera près de 3 1973 1974 1975 1976 1977 montée de 13,8 km à 6,6% de moyenne. fin par Frank Schleck et Colom, qui remporte ce (2’53’’ exactement) après un calvaire de 6 1978 1979 1980 1981 1982 LE PARCOURS : sprint à trois. 16e de l’étape, Luis Leon Sanchez km. Sanchez endosse le maillot jaune et sera remporte le 67e Paris-Nice. sacré le lendemain à Nice. Rétrogradé à la 1983 1984 1985 1986 1987 8 étapes. 8 jours de course. Kilométrage total : 1 252,8 km. quatrième place, Contador expliquera : « J’ai 1988 1989 1990 1991 1992 L’EXPLOIT : L’étape la plus longue : Annonay Vallon- Dernier de l’étape la veille à Saint-Étienne, oublié de m’alimenter ». 1993 1994 1995 1996 1997 Pont-d’Arc 204 km. Jérémy Roy l’emporte à Vallon-Pont-d’Arc après 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape la plus courte : Amilly Amilly 9,3 km 191 kilomètres d’échappée. C’est sa première 72 LE CLASSEMENT FINAL : 2003 2004 2005 2006 2007 (contre-la-montre). victoire dans les rangs professionnels. 1 LL. Sanchez, 2 F. Schleck, 2008 2009 2010 2011 2012 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais 3 S. Chavanel, 4. A. Contador, 5. A. Colom, 2013 2014 LE PELOTON : LES VAINQUEURS D’ETAPES : Amilly Amilly (C.l.m.) : A. Contador, 6. J. Voigt, 7. K. Seeldrayers, 8. J. Hivert, 159 coureurs représentant 20 équipes. 9. Y. Trofimov, 10. C. Le Mével. 92 arrivants. Saint-Brisson-sur-Loire La Chapelle-Saint- Ursin : H. Haussler, Classement par équipes : Team Saxo Bank. LES STATISTIQUES LA COURSE : Orval Vichy : S. Chavanel, Vainqueur du contre-la-montre initial à Amilly, Classement par points : S. Chavanel. Vichy Saint-Etienne : C. Vande Velde, Alberto Contador est le premier leader de ce Annonay Vallon-Pont-d’Arc : J. Roy, Classement de la montagne : T. Martin. Paris-Nice. Le lendemain, à La Chapelle-Saint- Paris-Nice sur le web : Saint-Paul-Trois-Châteaux La Montagne Classement des jeunes : K. Seeldraeyers. Ursin, Haussler règle le peloton au sprint. Sur www.letour.fr de Lure : A. Contador, la route de Vichy, Chavanel, infiltré dans le bon Moyenne du vainqueur : 40,541km/h. Manosque Fayence : LL. Sanchez groupe, fait coup double : victoire d’étape et e Nice Nice : A. Colom. Lanterne rouge : A. Dyachenko 92 maillot jaune qu’il conserve à Saint-Étienne à 1h35’29’’. où Vande Velde s’impose en solitaire et à Vallon-Pont-d’Arc où Jérémy Roy l’emporte après 191 kilomètres d’échappée. Dominateur dans l’ascension de La Montagne de Lure, Contador signe sa seconde victoire d’étape et reprend la tête avec 1’13’’ d’avance sur Luis GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 10 Alberto Contador (Espagne) LES ÉDITIONS ASTANA 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION : fendre sa position jusqu’au dernier jour, qu’il 1946 1951 1952 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1938 1939 L’année 2010 marque le début d’un partena- a entamé avec un avantage infime de 14’’ sur Montfort l’Amaury 1953 1954 1955 1956 1957 riat de quatre années avec le Conseil général son principal rival, . Dans la Montfort l’Amaury (C.l.m.) : L. Boom 1958 1959 1960 1961 1962 des Yvelines. C’est à Montfort l’Amaury que boucle autour de Nice, Contador a dû répondre Saint-Arnoult-en-Yvelines 1967 s’ouvre le bal sous la forme d’un prologue 1963 1964 1965 1966 aux attaques de Valverde et de LL.Sanchez, mais Contres : G. Henderson contre la montre avant que Saint-Arnoult-en- 1968 1969 1970 1971 1972 aussi de Joaquin Rodriguez. Au final, c’est avec Contres Limoges : W. Bonnet Yvelines ne prenne le relais pour le départ de 1973 1974 1975 1976 1977 11’’ d’avance qu’il remporte Paris-Nice pour la Saint-Junien Aurillac : P. Sagan la première étape. Puis, nouveauté encore tout 1978 1979 1980 1981 1982 deuxième fois après 2007, année où il s’était Maurs Mende : A. Contador au long du parcours qui mène les coureurs vers également imposé sur le Tour de France. L’ultime Pernes-les-Fontaines 1983 1984 1985 1986 1987 la Côte d’Azur avec pas moins de six autres étape a été remportée par Amaël Moinard, vêtu Aix-en-Provence : P. Sagan 1988 1989 1990 1991 1992 villes-étapes inédites : Contres, Saint-Junien, du maillot à pois de meilleur grimpeur et auteur Peynier Tourrettes-sur-Loup : X. Tondo 1993 1994 1995 1996 1997 Aurillac, Pernes-les-Fontaines, Peynier et Tour- d’un sprint victorieux disputé avec son compa- Nice Nice : A. Moinard 1998 1999 2000 2001 2002 rettes-sur-Loup, où le final est précédé de la triote Thomas Voeckler. 73 2003 2004 2005 2006 2007 rude ascension du col de Vence. L’EXPLOIT : LE CLASSEMENT FINAL : LE PARCOURS : Révélation de cette édition de Paris-Nice, Peter 2008 2009 2010 2011 2012 1 A. Contador, 2 A. Valverde, 1 prologue et 7 étapes. 8 jours de course. Sagan disputait sa première grande course par 2013 2014 3 LL. Sanchez, 4. R. Kreuziger, Kilométrage total : 1 288 km. étapes dans les rangs professionnels. A 20 ans, 5. S. Sanchez, 6. J. Voigt, 7. J. Rodriguez, L’étape la plus longue : le Slovaque commence par une 5ème place sur 8. R. Taaramäe, 9. J.C. Péraud, Peynier Tourrettes-sur-Loup 220 km. le prologue, puis se classe 4 fois dans le trio de LES STATISTIQUES 10. J. Coppel L’étape la plus courte : tête, avec deux victoires d’étape en poche, à Saint-Junien Aurillac 155 km Aurillac et Aix-en-Provence. À Nice, il termine Classement par équipes : AG2R La Mondiale Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. la semaine avec le maillot vert du classement Classement par points : P.Sagan Paris-Nice sur le web : LE PELOTON : par points sur les épaules ! www.letour.fr Classement de la montagne : A.Moinard 176 coureurs représentant 22 équipes. L’ANECDOTE : Classement des jeunes : R.Kreuziger 97 arrivants. Le jour de la première victoire de , les LA COURSE : questions de générations sont à l’honneur. A Auril- Moyenne du vainqueur : 43,118 km/h lac, c’est en effet Jens Voigt, doyen du peloton de Malmené en début de semaine en raison d’une Lanterne rouge : J.Van Goolen, 97e Paris-Nice, qui endosse le Maillot Jaune, avec chute et d’un piège tactique tendu par l’équipe à 1h10’21’’ Caisse d’Épargne dans l’étape de Contres, seulement six secondes d’avance sur… Sagan, Alberto Contador a su retrouver les sensations le plus jeune des 176 coureurs engagés. suffisantes pour prendre les commandes de la course à Mende. L’Espagnol a ensuite dû dé- GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 11 (Allemagne) LES ÉDITIONS HTC HIGHROAD 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION L’EXPLOIT 1946 1951 1952 1938 1939 Pas de prologue, mais un contre-la-montre de La Course au soleil, boudée par les éclaircies, LE CLASSEMENT FINAL 1953 1954 1955 1956 1957 moyenne distance (27 km) ajouté au programme se déroule dans des conditions particulièrement 1 T. Martin, 2 A. Klöden, à 36’’, 1958 1959 1960 1961 1962 de la course, à deux jours de l’arrivée à Nice. difficiles sur l’étape de Biot. Le froid et la pluie 3 B. Wiggins, à 41’’, 4. R. Taaramäe, 1963 1964 1965 1966 1967 Mise en place des zones de récupération des battante perturbent le final, marqué par de nom- à 1’10’’, 5. S. Sanchez, à 1’13’’, 1968 1969 1970 1971 1972 bidons en sortie de ravitaillement. breuses chutes. Mais Rémy Di Grégorio place 6. J.C. Péraud, à 1’24’’, 7. J. Brajkovic, à 1’34’’, 8. L. Leipheimer, à 1’36’’, 1973 1974 1975 1976 1977 LE PARCOURS une attaque « à la flahute », joue aux acrobates 9. B. Mollema, à 2’04’’, 10. M. Monfort, 1978 1979 1980 1981 1982 8 étapes. 8 jours de course. et résiste aux éléments pour aller chercher la victoire d’étape. à 2’26’’ 1983 1984 1985 1986 1987 Kilométrage total : 1 307 km. L’étape la plus longue : L’ANECDOTE Classement par équipes : RadioShack. 1988 1989 1990 1991 1992 Brignoles Biot-Sophia Antipolis 215,5 km. Dans le final de la dernière étape, Thomas Classement par points : H.Haussler. 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape la plus courte : Voeckler prend une revanche sur l’édition 2010, Classement de la montagne : Rémi Pauriol. 1998 1999 2000 2001 2002 Rognes Aix-en-Provence 27 km (C.l.m). lorsqu’Amaël Moinard l’avait battu sur la Prome- 74 2003 2004 2005 2006 2007 Départ : Houdan. nade des Anglais. Le champion de France devient Classement des jeunes : Rein Taaramäe. 2008 2009 2010 2011 2012 Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. également le premier double vainqueur d’étape Moyenne du vainqueur : 38,358 km/h. français sur l’épreuve depuis Laurent Jalabert 2013 2014 LE PELOTON Lanterne rouge : M.Paterski, 89e à 1h19’46’’ 176 coureurs représentant 22 équipes. en 1997. 89 arrivants. LES STATISTIQUES LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : LA COURSE Houdan Houdan : T. De Gendt prend le Maillot Jaune le premier Montfort l’Amaury Amilly : G. Henderson jour sur une attaque audacieuse. Il continue d’ani- Cosne-Cours-sur-Loire Paris-Nice sur le web : mer la course mais cède le commandement à Matt Nuits-Saint-Georges : M. Goss www.letour.fr Goss, vainqueur à Nuits-Saint-Georges. Le duel final Crêches-sur-Saône Belleville : T. Voeckler se joue ensuite entre deux coureurs allemands : Saint-Symphorien-sur-Coise Andreas Klöden, leader après son succès à Vernoux- Vernoux-en-Vivarais : A. Klöden en-Vivarais ; et Tony Martin, qui frappe un grand Rognes Aix-en-Provence (C.l.m) : T. Martin coup sur le contre-la-montre d’Aix-en-Provence. Brignoles En retrait au général, Thomas Voeckler assure le Biot-Sophia Antipolis : R. Di Grégorio show en remportant deux étapes. Nice Nice : T. Voeckler GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 12 (Grande-Bretagne) LES ÉDITIONS SKY PRO 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION L’EXPLOIT 1946 1951 1952 LE CLASSEMENT FINAL 1938 1939 L’exercice a déjà une histoire sur Paris-Nice : ce Derrière la domination de Bradley Wiggins, c’est 1 B. Wiggins, 2 L. Westra, 1953 1954 1955 1956 1957 n’est plus arrivé depuis 1995, mais les coureurs une performance collective qui est réalisée par 3 A. Valverde, 4. S. Spilak, 1958 1959 1960 1961 1962 se départagent en solitaire le dimanche après- les coureurs de l’équipe Vacansoleil. Un des leurs, 5. T. Van Garderen, 6. A. Jeannesson, 1963 1964 1965 1966 1967 midi sur la redoutable ascension menant au col , a commencé par porter le Maillot 7. M. Monfort, 8. S. Chavanel, 1971 1972 d’Èze. Ce contre-la-montre en côte maintient le Jaune après sa victoire sur le chrono court dis- 1968 1969 1970 9. R. Kiserlovski, 10. A. Vicioso 1973 1974 1975 1976 1977 suspense jusqu’au bout. puté dans les Yvelines. Au total, trois des huit Classement par équipes : Vacansoleil - DCM 1978 1979 1980 1981 1982 LE PARCOURS étapes, grâce à Lieuwe Westra et à Thomas De Gendt, reviennent à la formation hollandaise, tout Pro . 1983 1984 1985 1986 1987 8 étapes. 8 jours de course. Kilométrage total : 1 153 km. comme le classement par équipes et le classe- Classement par points : B. Wiggins. 1988 1989 1990 1991 1992 ment de la montagne (F. Veuchelen). L’étape la plus longue : Classement de la montagne : F. Veuchelen. 1993 1994 1995 1996 1997 Sisteron Nice 219,5 km. L’ANECDOTE 1998 1999 2000 2001 2002 L’étape la plus courte : Si Bradley Wiggins devient le deuxième Britan- Classement des jeunes : T. Van Garderen. 75 2003 2004 2005 2006 2007 Dampierre-en-Yvelines nique à s’imposer sur Paris-Nice, 45 ans après Moyenne du vainqueur : 40,682 km/h. 2008 2009 2010 2011 2012 Saint-Rémy-lès-Chevreuse 9,4 km (C.l.m). Tom Simpson, les sept premières places du clas- Lanterne rouge : J. Marycz, 138e à 1h23’13’’ 2013 2014 Départ : Dampierre-en-Yvelines. sement général final sont occupées par sept cou- Arrivée : Col d’Èze. reurs de nationalités différentes. Huit pays sont LE PELOTON représentés dans le Top 10 de l’épreuve. LES STATISTIQUES 176 coureurs représentant 22 équipes. LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 138 arrivants. Dampierre-en-Yvelines LA COURSE Saint-Rémy-lès-Chevreuse : G. Larsson Paris-Nice sur le web : Dès la première étape en ligne, un coup de bor- Mantes-la-Jolie Orléans : T. Boonen www.letour.fr dure orchestré par l’équipe Omega Pharma-Quick Vierzon Le Lac de Vassivière : A. Valverde Step de Tom Boonen et Sylvain Chavanel opère Brive-la-Gaillarde : G. Meersman une première sélection chez les favoris sur la route Onet-le-Château Mende : L. Westra d’Orléans. Bradley Wiggins, bien placé après sa 2e Suze-la-Rousse Sisteron : LL. Sanchez place sur le contre-la-montre inaugural, hérite du Sisteron Nice : T. De Gendt Maillot Jaune et résiste durant toute la semaine à Nice Col d’Èze : B. Wiggins la menace de Lieuwe Westra, qui le surprend sur l’étape de Mende et ne termine qu’à 8’’ au classe- ment général final. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 13 (Australie) LES ÉDITIONS SKY PRO CYCLING 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION L’EXPLOIT 1946 1951 1952 LE CLASSEMENT FINAL 1938 1939 Le peloton de Paris-Nice fait son retour sur la Coutumier des coups d’éclat, Sylvain Chavanel se 1 R. Porte, 2 A. Talansky, 1953 1954 1955 1956 1957 Montagne de Lure, les coureurs se départageant montre omniprésent sur la semaine. En vue sur 3 J.C. Péraud, 4. T. Van Garderen, 1958 1959 1960 1961 1962 sur la ligne d’arrivée la plus haut perchée de l’his- le prologue, qu’il achève à la deuxième place, il 5. S. Chavanel, 6. S. Spilak, 1963 1964 1965 1966 1967 toire de l’épreuve, à 1 600 mètres d’altitude. s’étonne lui-même de ses qualités de sprinteur 7. D. Ulissi, 8. L. Westra, 1971 1972 en enlevant l’étape de Nice. Le coureur d’Omega 1968 1969 1970 LE PARCOURS 9. A. Klöden, 10. P. Velits 1973 1974 1975 1976 1977 1 prologue et 7 étapes. Pharma - Quick Step Cycling Team, en plus d’une Classement par équipes : Team Katusha. 1978 1979 1980 1981 1982 8 jours de course. victoire de prestige, s’offre aussi le luxe de coif- fer sur la ligne le champion du monde Philippe 1983 1984 1985 1986 1987 Kilométrage total : 1 174 km. Classement par points : S. Chavanel. L’étape la plus longue : Gilbert. 1988 1989 1990 1991 1992 Classement de la montagne : J. Tschopp. Manosque > Nice 220 km. L’ANECDOTE 1993 1994 1995 1996 1997 L’étape la plus courte : Le soir de sa victoire au sprint à Nemours, Nacer Classement des jeunes : A. Talansky. 1998 1999 2000 2001 2002 Houilles > Houilles 2,9 km (C.l.m.). Bouhanni troque son maillot de champion de Moyenne du vainqueur : 39,134 km/h. 76 2003 2004 2005 2006 2007 Départ : Houilles. France contre le maillot de leader grâce aux boni- Lanterne rouge : D. Millar, 151e à 1h23’50’’ 2008 2009 2010 2011 2012 Arrivée : Col d’Èze. fications qui lui permettent de dépasser Damien 2013 2014 LE PELOTON Gaudin au classement général. Mais l’honneur 184 coureurs représentant 23 équipes. s’avère de courte durée pour le coureur de la 151 arrivants. FDJ, victime d’une chute spectaculaire dès le LES STATISTIQUES LA COURSE lendemain sur la route de Cérilly. Pendant une Damien Gaudin et , porteurs des cinquantaine de kilomètres, le peloton de Paris- deux premiers Maillots Jaunes attribués, laissent Nice n’a plus de Maillot Jaune. Paris-Nice sur le web : ensuite le commandement de la course au sprinteur LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : italien . Mais avec le relief, les favoris www.letour.fr Houilles > Houilles : D. Gaudin se distinguent : l’Américain Andrew Talanski prend Saint-Germain-en-Laye > Nemours : l’avantage dans un premier temps à Brioude, mais N. Bouhanni se retrouve surpassé par Richie Porte, vainqueur Vimory > Cérilly : M. Kittel autoritaire de l’étape reine de la Montagne de Lure. Châtel-Guyon > Brioude : A. Talansky Le leader de Sky creuse l’écart en s’imposant sur Brioude > Saint-Vallier : M. Albasini le chrono final du col d’Èze, et devient le premier Châteauneuf-du-Pape > La Montagne de vainqueur australien de la Course au soleil. Lure : R. Porte Manosque > Nice : S. Chavanel Nice > Col d’Èze : R. Porte GUIDE HISTORIQUE 2015 LES ÉDITIONS

INTRODUCTION 20 14 (Colombie) LES ÉDITIONS AG2R LA MONDIALE 1933 1934 1935 1936 1937 L’INNOVATION L’EXPLOIT 1946 1951 1952 LES VAINQUEURS D’ÉTAPES : 1938 1939 Pas de contre-la-montre et pas d’arrivée au som- Il est jeune (24 ans), il grimpe bien, sa pointe de Mantes-la Jolie > Mantes-la-Jolie : 1953 1954 1955 1956 1957 met. L’idée consiste à rendre la course plus indé- vitesse est remarquable, son œil affûté et son N.Bouhanni 1958 1959 1960 1961 1962 cise et plus ouverte. Contrat largement rempli. sens de la course déjà développé. Vainqueur Rambouillet > Saint-Georges-sur-Baulche : 1963 1964 1965 1966 1967 de deux étapes sur cette Course au soleil, le LE PARCOURS M.Hofland Néerlandais de poche Tom-Jalte Slagter est la 1968 1969 1970 1971 1972 8 étapes. 8 jours de course. Toucy > Circuit de Nevers Magny-Cours : révélation de ce Paris-Nice. Enrôlé par l’équipe 1973 1974 1975 1976 1977 Kilométrage total : 1 447 km. J.Degenkolb Garmin-Sharp sur la foi de sa victoire dans le Tour 1978 1979 1980 1981 1982 L’étape la plus longue : Saint-Saturnin-lès- Nevers > Belleville : T-J Slagter Down Under 2013, il tient parfaitement son rôle Avignon > Fayence 221,5 km Crêches-sur-Saône > Rive-de-Gier : 1983 1984 1985 1986 1987 sur un profil à sa mesure et démontre de très L’étape la plus courte : Nice > Nice 128 km C.Betancur 1988 1989 1990 1991 1992 prometteuses qualités de puncheur que confirme- Départ : Mantes-la-Jolie Saint-Saturnin-lès-Avignon > Fayence : 1993 1994 1995 1996 1997 ront des places d’honneurs dans les classiques Arrivée : Nice. Promenade des Anglais. C.Betancur 2000 2001 2002 ardennaises. 1998 1999 LE PELOTON Mougins > Biot Sophia Antipolis : T-J Slagter 77 2003 2004 2005 2006 2007 168 coureurs représentant 21 équipes. Nice > Nice : A.Vichot 2008 2009 2010 2011 2012 124 arrivants. L’ANECDOTE 2013 2014 LA COURSE Nacer Bouhanni avait quitté un an plus tôt la LE CLASSEMENT FINAL Comme l’année précédente, Nacer Bouhanni rem- Course au soleil meurtri par une chute sur la route 1 C.Betancur, 2 R.A Costa, porte le premier sprint de cette édition et se pare de Cérilly avec le Maillot Jaune sur le dos. Il s’est 3 A.Vichot, 4. J.Rojas, 5. J.Fuglsang, LES STATISTIQUES du Maillot Jaune qu’il cède à sur juré de revenir pour venger l’affront. Il le fait avec 6. C.Gautier, 7. S.Denifl,, 8. S.Spilak, le circuit de Nevers Magny-Cours. La course devient classe en remportant la première étape de cette 9. P.Velits, 10. T.Galllopin ensuite une passionnante lutte à trois entre Carlos édition à Mantes-la-Jolie pour conserver la tête du classement général pendant deux jours. Paris-Nice sur le web : Betancur, Tom-Jelte Slagter et , leader de l’équipe Sky. Le Gallois porte le maillot Classement par équipes : Movistar Team. www.letour.fr pendant deux jours avant de le céder à Betancur à Classement par points : John Degenkolb. Fayence, où le Colombien enlève sa deuxième étape Classement de la montagne : Pim Ligthart. consécutive. Tom-Jelte Slagter s’offre aussi deux victoires d’étape, mais perd toute chance au général Classement des jeunes : Carlos Betancur. en crevant dans le final de Fayence. Quant à Geraint Moyenne du vainqueur : 41,105 km/h. Thomas, c’est une chute à 5 km de l’arrivée à Biot Lanterne rouge : A.Saramotins, 124e qui met fin à ses espoirs. Impressionnant d’aisance à 1h30’26’’ et parfaitement épaulé par une solide équipe AG2R La Mondiale, Betancur a maîtrisé son sujet. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les vainqueurs

LES ÉDITIONS 1933 Alfons Schepers Belgique 1967 Tom Simpson Gr. Bretagne 1991 Tony Rominger Suisse 1934 Gaston Rebry Belgique 1968 Rolf Wolfshohl Allemagne 1992 Jean-François Bernard France LES STATISTIQUES 1935 René Vietto France 1969 Eddy Merckx Belgique 1993 Alex Zülle Suisse Les vainqueurs 1936 Maurice Archambaud France 1970 Eddy Merckx Belgique 1994 Tony Rominger Suisse Particularités 1937 Roger Lapébie France 1971 Eddy Merckx Belgique 1995 Laurent Jalabert France des vainqueurs 1938 Jules Lowie Belgique 1972 Raymond Poulidor France 1996 Laurent Jalabert France Les multiples vainqueurs 1939 Maurice Archambaud France 1973 Raymond Poulidor France 1997 Laurent Jalabert France Les multiples 1946 Fermo Camellini Italie 1974 Joop Zoetemelk Pays-Bas 1998 Franck Vandenbroucke Belgique vainqueurs d’étapes 1951 Roger Decock Belgique 1975 Joop Zoetemelk Pays-Bas 1999 Michael Boogerd Pays-Bas Toutes les éditions en un clin d’œil 1952 Louison Bobet France 1976 Michel Laurent France 2000 Andreas Klöden Allemagne 1953 Jean-Pierre Munch France 1977 Freddy Maertens Belgique 2001 Dario Frigo Italie Sur le podium... 1954 Raymond Impanis Belgique 1978 Gerrie Knetemann Pays-Bas 2002 Alexandre Vinokourov Kazakhstan Les meilleures moyennes 78 1955 Jean Bobet France 1979 Joop Zoetemelk Pays-Bas 2003 Alexandre Vinokourov Kazakhstan Les écarts à l’arrivée 1956 Fred De Bruyne Belgique 1980 Gilbert Duclos Lassalle France 2004 Jörg Jaksche Allemagne Les meilleures montées du col d’Èze 1957 Jacques Anquetil France 1981 Stephen Roche Irlande 2005 Bobby Julich États-Unis Les villes-étapes 1958 Fred De Bruyne Belgique 1982 Sean Kelly Irlande 2006 Floyd Landis États-Unis Les intempéries 1959 Jean Graczyk* France 1983 Sean Kelly Irlande 2007 Alberto Contador Espagne 1960 Raymond Impanis Belgique 1984 Sean Kelly Irlande 2008 Davide Rebellin Italie 1961 Jacques Anquetil France 1985 Sean Kelly Irlande 2009 Luis Leon Sanchez Espagne Paris-Nice sur le web : 1962 Joseph Planckaert Belgique 1986 Sean Kelly Irlande 2010 Alberto Contador Espagne www.letour.fr 1963 Jacques Anquetil France 1987 Sean Kelly Irlande 2011 Tony Martin Allemagne 1964 Jan Janssen Pays-Bas 1988 Sean Kelly Irlande 2012 Bradley Wiggins Gr. Bretagne 1965 Jacques Anquetil France 1989 Miguel Indurain Espagne 2013 Richie Porte Australie 1966 Jacques Anquetil France 1990 Miguel Indurain Espagne 2014 Carlos Betancur Colombie * Sur le parcours Paris-Nice-Rome SOIT POUR 71 ÉDITIONS : France : 21 victoires Pays-Bas : 6 victoires Allemagne : 4 victoires Suisse : 3 victoires Grande-Bretagne : 2 victoires Australie : 1 victoire Belgique : 14 victoires Espagne : 5 victoires Italie : 3 victoires États-Unis : 2 victoires Kazakhstan : 2 victoires Colombie : 1 victoire Irlande : 8 victoires GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Particularités des vainqueurs

LES ÉDITIONS Coureurs leaders Coureurs vainqueurs Coureurs ne triomphant qu’à Ils ont porté le maillot du premier au dernier jour sans remporter d’étapes l’issue de la dernière étape de leader durant : LES STATISTIQUES 1933 : Alfons Schepers 1937 : Roger Lapébie 1936 : Maurice Archambaud 57 étapes : Eddy Merckx Les vainqueurs 1955 : Jean Bobet 1938 : Jules Lowie 1938 : Jules Lowie 31 étapes : Sean Kelly Particularités 1971 : Eddy Merckx 1939 : Maurice Archambaud 1953 : Jean-Pierre Munch 23 étapes : Laurent Jalabert des vainqueurs 1977 : Freddy Maertens 1946 : Fermo Camellini 1966 : Jacques Anquetil 18 étapes : Freddy Maertens Les multiples vainqueurs 1978 : Gerrie Knetemann 1951 : Roger Decock 1972 : Raymond Poulidor 16 étapes : Jacques Anquetil Les multiples 1986 : Sean Kelly 1958 : Fred De Bruyne 1973 : Raymond Poulidor 14 étapes : Gerrie Knetemann vainqueurs d’étapes 1993 : Alex Zülle 1959 : Jean Graczyk 1974 : Joop Zoetemelk 14 étapes : Joop Zoetemelk Toutes les éditions 1997 : Laurent Jalabert 1960 : Raymond Impanis 1976 : Michel Laurent 11 étapes : Miguel Indurain en un clin d’œil 1998 : Franck Vandenbroucke 1962 : Joseph Planckaert 1982 : Sean Kelly 11 étapes : Stephen Roche Sur le podium... 2004 : Jörg Jaksche 1964 : Jan Janssen 1985 : Sean Kelly 11 étapes : Tony Rominger Les meilleures moyennes 1967 : Tom Simpson 1994 : Tony Rominger 79 Les écarts à l’arrivée 1968 : Rolf Wolfshohl 2001 : Dario Frigo Les meilleures 1973 : Raymond Poulidor 2007 : Alberto Contador montées du col d’Èze 1980 : Gilbert Duclos Lassalle Les villes-étapes 1985 : Sean Kelly Les intempéries 1989 : Miguel Indurain 1999 : Michael Boogerd 2005 : Bobby Julich Paris-Nice sur le web : 2006 : Floyd Landis www.letour.fr 2008 : Davide Rebellin GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les multiples vainqueurs

LES ÉDITIONS 7 VICTOIRES Sean Kelly 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88 5 VICTOIRES Jacques Anquetil 57, 61, 63, 65, 66 LES STATISTIQUES 3 VICTOIRES Eddy Merckx 69 70, 71 Les vainqueurs Joop Zoetemelk 74, 75, 79 Particularités Laurent Jalabert 95, 96, 97 des vainqueurs 2 VICTOIRES Maurice Archambaud 36, 39 Les multiples vainqueurs Raymond Impanis 54, 60 Les multiples Fred De Bruyne 56, 68 vainqueurs d’étapes Raymond Poulidor 72, 73 Toutes les éditions Miguel Indurain 89, 90 en un clin d’œil Tony Rominger 91, 94 Sur le podium... Alexandre Vinoukorov 2002, 2003 80 Les meilleures moyennes Alberto Contador 2007, 2010 Les écarts à l’arrivée Les meilleures montées du col d’Èze Les villes-étapes Les intempéries

Paris-Nice sur le web : www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les multiples vainqueurs d’étapes LES ÉDITIONS 21 Eddy Merckx 1 en 73 et 77, 2 en 67 et 75, 3 en 69, 70, 4 Raymond Poulidor 1 en 64, 66, 69 et 72 71, 72 et 74 Jan Janssen 1 en 65, 68, 69 et 70 13 LES STATISTIQUES Sean Kelly 1 en 88, 2 en 84, 3 en 83 et 86, 4 en 82 J.-Luc Vandenbroucke 1 en 78, 80, 81 et 87 11 Rik Van Looy 1 en 66 et 67, 2 en 60, 61 et 62, 3 en 63 Les vainqueurs 1 en 82 et 85, 2 en 84 Freddy Maertens 1 en 75, 5 en 76 et 77 1 en 88 et 90, 2 en 89 Particularités 10 des vainqueurs 1 en 69, 70, 73, 74, 75, 2 en 72, 3 en 71 1 en 89, 90, 92 et 97 9 Rudi Altig 1 en 62, 64, 66 et 70, 2 en 63, 3 en 65 Les multiples vainqueurs 1 en 95 et 2000, 2 en 94 8 Jacques Anquetil 1 en 54, 57, 58, 59, 61, 63, 65 et 66 Les multiples Andreï Tchmil 1 en 96 et 99, 2 en 98 vainqueurs d’étapes Mario Cipollini 2 en 64, 3 en 92 et 93 Luis Leon Sanchez 1 en 2007, 2008, 2009, 2012 7 Louison Bobet 1 en 55, 2 en 51, 4 en 52 Toutes les éditions 3 Roger Lapébie 1 en 39, 2 en 34 en un clin d’œil Gerrie Knetemann 1 en 77 et 79, 2 en 80, 3 en 78 Félicien Vaervaecke 1 en 35, 36 et 37 Sur le podium... Tom Steels 1 en 98, 99 et 2000, 4 en 97 Vito Favero 1 en 58, 2 en 59 Les meilleures moyennes Laurent Jalabert 1 en 93, 95 et 2002, 2 en 96 et 97 Noël Foré 3 en 62 81 6 Joop Zoetemelk 1 en 73 et 79, 2 en 74 et 75 Les écarts à l’arrivée Guido Reybroeck 1 en 70, 2 en 67 1 en 83 et 87, 2 en 84 et 85 Les meilleures Léo Duyndam 1 en 68, 69 et 70 montées du col d’Èze Tony Rominger 1 en 94, 2 en 92, 3 en 91 (victoire dans Walter Godefroot 1 en 73, 2 en 68 le prologue partagée avec Th. Marie) Les villes-étapes Jean-François Bernard 1 en 87, 90 et 92 Tom Boonen 2 en 2005, 3 en 2006, 1 en 2012 Alex Zülle 1 en 2001, 2 en 93 Les intempéries 5 André Darrigade 1 en 52, 60, 61, 63 et 64 Franck Vandenbroucke 1 en 99, 2 en 98 Willy Vannisten 1 en 59, 64 et 65, 2 en 58 Dario Frigo 1 en 2001, 2002 et 2003 1 en 74 et 80, 3 en 73 Paris-Nice sur le web : Alessandro Petacchi 1 en 2003, 2 en 2002 www.letour.fr 1 en 73, 75 et 76, 2 en 78 Stephen Roche 1 en 81, 84, 85, 87 et 89 Alexandre Vinokourov 1 en 2002 et 2003, 3 en 2004 Alberto Contador 2 en 2007, 2 en 2009, 1 en 2010

LES VAINQUEURS DE MILAN-SAN REMO APRÈS AVOIR REMPORTÉ PARIS-NICE 1956 Fred DE BRUYNE (Belgique) • 1969 Eddy MERCKX (Belgique) • 1971 Eddy MERCKX (Belgique) • 1986 Sean KELLY (Irlande) 1995 Laurent JALABERT (France) GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Toutes les éditions en un clin d’œil

LES ÉDITIONS Nombre Moyenne d’étapes Prologue Partants Arrivants Distance Temps vainqueur vainqueur Vainqueur Nationalité Âge 1933 6 0 149 66 1257 37.48.07 33,432 A. Schepers Belgique 25 LES STATISTIQUES 1934 6 0 100 35 1156 33.46.06 33,521 G. Rebry Belgique 29 Les vainqueurs 1935 7 0 111 36 1296 35.23.14 36,575 R. Vietto France 21 Particularités 1936 7 0 100 33 1222 36.26.41 33,492 M. Archambaud France 30 des vainqueurs 1937 9 0 99 34 1265 36.00.08 35,111 R. Lapébie France 26 Les multiples vainqueurs 1938 5 0 70 26 1142 30.45.20 37,131 J. Lowie Belgique 25 Les multiples 1939 4 0 96 19 892 23.26.48 38,043 M. Archambaud France 33 vainqueurs d’étapes 1946 5 0 112 46 1273 35.13.07 36,145 F. Camellini Italie 32 Toutes les éditions en un clin d’œil 1951 6 0 123 64 1174 34.23.29 34,136 R. Decock Belgique 24 1952 7 0 131 38 1234 36.35.24 33,725 L. Bobet France 27 Sur le podium... 1953 5 0 64 44 1124 32.28.33 34,611 J.P. Munch France 27 Les meilleures moyennes 82 1954 5 0 89 46 1048 30.49.05 34,033 R. Impanis Belgique 29 Les écarts à l’arrivée 1955 5 0 92 50 1140 29.58.05 38,041 J. Bobet France 25 Les meilleures 1956 6 0 87 44 1074 30.23.23 35,341 F. De Bruyne Belgique 26 montées du col d’Èze 1957 7 0 88 67 1207 30.19.26 39,836 J. Anquetil France 23 Les villes-étapes 1958 8 0 96 72 1215 34.22.08 35,351 F. De Bruyne Belgique 28 Les intempéries 1959 12 0 96 46 1955 53.56.04 36,247 J. Graczyk France 26 1960 9 0 80 54 1264 32.15.45 39,178 R. Impanis Belgique 35 Paris-Nice sur le web : 1961 8 0 96 53 1262 31.59.41 39,444 J. Anquetil France 27 www.letour.fr 1962 14 0 104 36 1532 36.04.45 42,462 J. Planckaert Belgique 27 1963 10 0 88 45 1407 37.13.29 37,797 J. Anquetil France 29 1964 11 0 72 28 1524 41.56.28 36,336 J. Janssen Pays-Bas 23 1965 10 0 88 59 1295 36.14.09 35,738 J. Anquetil France 31 1966 10 0 80 44 1309 34.02.09 36,923 J. Anquetil France 32 1967 8 0 96 83 1104 29.53.58 36,923 T. Simpson Gr. Bretagne 30 GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Toutes les éditions en un clin d’œil

LES ÉDITIONS Nombre Moyenne d’étapes Prologue Partants Arrivants Distance Temps vainqueur vainqueur Vainqueur Nationalité Âge 1968 10 1 88 59 1461 34.42.21 42,096 R. Wolfshohl Allemagne 30 LES STATISTIQUES 1969 10 1 112 70 1200 31.56.37 37,566 E. Merckx Belgique 25 Les vainqueurs 1970 10 1 112 69 1459 37.23.22 39,021 E. Merckx Belgique 26 Particularités 1971 9 1 98 70 1175 30.21.38 38,701 E. Merckx Belgique 27 des vainqueurs 1972 9 1 110 82 1129 31.43.57 38,730 R. Poulidor France 36 Les multiples vainqueurs 1973 9 1 111 77 850 21.11.45 40,102 R. Poulidor France 37 Les multiples 1974 9 1 140 71 1267 33.16.55 38,868 J. Zoetemelk Pays-Bas 28 vainqueurs d’étapes 1975 9 1 112 60 1318 34.32.27 38,157 J. Zoetemelk Pays-Bas 29 Toutes les éditions en un clin d’œil 1976 9 1 100 76 1205 31.42.20 38,005 M. Laurent France 23 1977 11 1 130 82 1219 31.08.31 39,143 F. Maertens Belgique 24 Sur le podium... 1978 7 1 120 64 1154 30.07.07 38,315 G. Knetemann Pays-Bas 27 Les meilleures moyennes 83 1979 9 1 118 93 1079 28.36.23 37,718 J. Zoetemelk Pays-Bas 33 Les écarts à l’arrivée 1980 9 1 126 58 1037 29.29.48 34,207 G. Duclos Lassalle France 26 Les meilleures 1981 9 1 124 82 1110 30.17.50 36,637 S. Roche Irlande 22 montées du col d’Èze 1982 8 1 134 79 1186 32.03.21 36,997 S. Kelly Irlande 26 Les villes-étapes 1983 9 1 124 87 1161 30.02.19 38,651 S. Kelly Irlande 27 Les intempéries 1984 10 1 117 88 1123 29.41.50 37,814 S. Kelly Irlande 28 1985 9 1 86 58 1187 31.10.19 38,079 S. Kelly Irlande 29 Paris-Nice sur le web : 1986 9 1 97 74 1216 33.12.21 36,621 S. Kelly Irlande 30 www.letour.fr 1987 8 1 134 87 1173 31.18.46 37,461 S. Kelly Irlande 31 1988 7 0 157 122 1018 27.27.01 39,465 S. Kelly Irlande 32 1989 8 1 129 76 1111 28.09.05 39,465 M. Indurain Espagne 25 1990 8 1 144 67 1110 29.27.30 37,681 M. Indurain Espagne 26 1991 7 1 134 87 957 24.09.19 39,618 T. Rominger Suisse 30 1992 8 1 136 106 1100 25.27.57 42,195 J.F. Bernard France 30 GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Toutes les éditions en un clin d’œil

LES ÉDITIONS Nombre Moyenne d’étapes Prologue Partants Arrivants Distance Temps vainqueur vainqueur Vainqueur Nationalité Âge 1993 8 1 159 126 1200 29.07.45 41,195 A. Zülle Suisse 25 LES STATISTIQUES 1994 9 0 135 73 1413 37.16.05 37,914 T. Rominger Suisse 33 Les vainqueurs 1995 9 0 144 99 1174 30.32.32 38,438 L. Jalabert France 27 Particularités 1996 9 0 152 108 1325 34.28.14 38,438 L. Jalabert France 28 des vainqueurs 1997 8 1 136 111 1135 28.19.17 40,075 L. Jalabert France 29 Les multiples vainqueurs 1998 8 0 143 121 1249 31.45.03 39,337 F. Vandenbroucke Belgique 24 Les multiples 1999 7 1 128 103 1373 36.04.13 38,064 M. Boogerd Pays-Bas 27 vainqueurs d’étapes 2000 7 1 157 126 1152 26.19.50 40,651 A. Klöden Allemagne 25 Toutes les éditions en un clin d’œil 2001 7 1 181 136 1219 30.32.29 39,913 D. Frigo Italie 24 2002 7 1 167 122 1195 30.39.27 38,965 A. Vinokourov Kazakhstan 29 Sur le podium... 2003 7 1 158 91 902 23.30.04 38,386 A. Vinokourov Kazakhstan 30 Les meilleures moyennes 84 2004 8 0 160 85 1127 26.00.01 40,269 J. Jaksche Allemagne 28 Les écarts à l’arrivée 2005 7 1 168 94 947 22.32.13 42,020 B. Julich États-Unis 33 Les meilleures 2006 7 1 168 98 1275 31.54.41 39,946 F. Landis États-Unis 31 montées du col d’Èze 2007 7 1 160 81 1260 29.55.22 42,107 A. Contador Espagne 24 Les villes-étapes 2008 7 1 160 86 1134 29.02.48 39,044 D. Rebellin Italie 36 Les intempéries 2009 8 0 159 92 1253 30.53.51 40,541 LL. Sanchez Espagne 25 2010 7 1 176 97 1288 28.35.35 43,118 A. Contador Espagne 27 Paris-Nice sur le web : 2011 8 0 176 89 1307 34.03.37 38,329 T. Martin Allemagne 25 www.letour.fr 2012 8 0 176 138 1153 28.12.16 40,682 B. Wiggins Gr. Bretagne 31 2013 7 1 184 151 1174 29.59.47 39,134 R. Porte Australie 28 2014 8 0 168 124 1147 35.11.45 41,105 C. Betancur Colombie 24 GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Sur le podium…

LES ÉDITIONS 7 PODIUMS Sean Kelly 1 en 82, 83, 84, 85, 86, 87 2 PODIUMS Bobby Julich 1 en 2005, et 88 2 en 2004 LES STATISTIQUES Eddy Merckx 1 en 69, 70, 71, 2 en 72 Alexandre Vinokourov 1 en 2002 et 2003 Les vainqueurs et 75, 3 en 73 et 74 Fred De Bruyne 1 en 56 et 58 6 PODIUMS Jacques Anquetil 1 en 57, 61, 63, 64 et 65, Particularités Roger Lapébie 1 en 37, des vainqueurs 3 en 69 2 en 34 Laurent Jalabert 1 en 95, 96 et 97, Les multiples vainqueurs Joseph Planckaert 1 en 62, 2 en 91 et 98, 3 en 2002 3 en 61 Les multiples 5 PODIUMS Joop Zoetemelk 1 en 74, 75 et 79, vainqueurs d’étapes Jan Janssen 1 en 64, 2 en 73, 3 en 78 3 en 70 Toutes les éditions Stephen Roche 1 en 81, 1 en un clin d’œil Tom Simpson  en 67, 2 en 84, 85, 89 et 90 2 en 62 Sur le podium... Gerry Knetemann 1 en 78, 2 en 77, Gilbert Duclos Lassalle 1 en 80, 85 Les meilleures moyennes 3 en 75, 79 et 80 2 en 82 Les écarts à l’arrivée 4 PODIUMS Raymond Poulidor 1 en 72 et 73, Jean-François Bernard 1 en 92, 2 en 66 et 69 Les meilleures 2 en 87 montées du col d’Èze Luis Ocaña 2 en 70, Alex Zülle 1 en 93, 3 en 71, 72 et 76 Les villes-étapes 3 en 95 Davide Rebellin 1 en 2008, 2 en 2004 Rudi Altig 2 en 63 et 65 Les intempéries et 2007, 3 en 2003 2 en 39, 3 PODIUMS Maurice Archambaud 1 en 36 et 39, 3 en 34 3 en 46 Paris-Nice sur le web : Raymond Impanis 1 en 54 et 60, 3 en 52 Bernard Hinault 2 en 78, www.letour.fr Miguel Indurain 1 en 89 et 90, 3 en 92 3 en 84 Tony Rominger 1 en 91 et 94, 3 en 92 Albert Van Schendel 3 en 37 et 38 Rolf Wolfshohl 1 en 68, 3 en 61 et 67 J.-Luc Vandenbroucke 3 en 77 et 82 Alejandro Valverde 2 en 2005 et 2010, Alberto Contador 1 en 2007 et 2010 3 en 2012 Luis Leon Sanchez 1 en 2009, 3 en 2010 Bradley Wiggins 1 en 2012, 3 en 2011 1 : Vainqueur • 2 : Deuxième • 3 : Troisième GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les meilleures moyennes

LES ÉDITIONS 43,118 2010 Alberto Contador 41,195 1993 Alex Zülle 42,462 1962 Joseph Planckaert 41,105 2014 Carlos Betancur LES STATISTIQUES 42,195 1992 Jean-François Bernard 40,651 2000 Andreas Klöden Les vainqueurs 42,107 2007 Alberto Contador 40,682 2012 Bradley Wiggins Particularités 42,096 1968 Rolf Wolfshohl 40,541 2009 Luis Leon Sanchez des vainqueurs 42,020 2005 Bobby Julich 40,269 2004 Jörg Jaksche Les multiples vainqueurs Les multiples vainqueurs d’étapes Toutes les éditions en un clin d’œil Sur le podium... Les meilleures moyennes 86 Les écarts à l’arrivée Les meilleures montées du col d’Èze Les villes-étapes Les intempéries 43:118

Paris-Nice sur le web : Alberto Contador en 2010 www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les écarts à l’arrivée

LES ÉDITIONS LES PLUS FAIBLES LES PLUS IMPORTANTS 2008 : Davide Rebellin devance Rinaldo Nocentini de 3 secondes 1939 : Maurice Archambaud devance Frans Bonduel de 9’33 LES STATISTIQUES 1973 : Raymond Poulidor devance Joop Zoetemelk de 4 secondes 1937 : Roger Lapébie devance Sylvain Marcaillou de 6’38 Les vainqueurs 1972 : Raymond Poulidor devance Eddy Merckx de 6 secondes 1934 : Gaston Rebry devance Roger Lapébie de 6’24 Particularités 1990 : Miguel Indurain devance Stephen Roche de 8 secondes 1952 : Louison Bobet devance Dante Zampini de 4’18 des vainqueurs 2012 : Bradley Wiggins devance Lieuwe Westra de 8 secondes 1956 : Fred De Bruyne devance Pierre Barbotin de 3’57 Les multiples vainqueurs 2006 : Floyd Landis devance Francisco Vila Errandonea de 9 secondes 1980 : Gilbert Duclos Lassalle devance Stephan Mutter de 3’20 Les multiples 2005 : Bobby Julich devance Alejandro Valverde de 10 secondes vainqueurs d’étapes 2010 : Alberto Contador devance Alejandro Valverde de 11 secondes Toutes les éditions 1951 : Roger Decock devance Lucien Teisseire de 12 secondes en un clin d’œil 1984 : Sean Kelly devance Stephen Roche de 12 secondes Sur le podium... Les meilleures moyennes 87 Les écarts à l’arrivée Les meilleures montées du col d’Èze Les villes-étapes Les intempéries

Paris-Nice sur le web : www.letour.fr GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les meilleures montées du col d’Èze

LES ÉDITIONS Sur la distance de 9,5 km Temps Km/h Sur la distance de 10,2 km Temps Km/h 1972 Raymond Poulidor 20’04” 28,400 2000 Andreas Klöden 20’06” 31,343 LES STATISTIQUES 1970 Eddy Merckx 20’14” 28,171 Les vainqueurs 1978 Gerry Knetemann 20’14” 28,171 Particularités 1974 Joop Zoetemelk 20’38” 27,605 Sur la distance de 12 km Temps Km/h des vainqueurs 1969 Eddy Merckx 20’40” 27,580 1992 Jean-François Bernard 22’15” 32,328 Les multiples vainqueurs 1971 Eddy Merckx 20’43” 27,494 1990 Jean-François Bernard 22’51” 31,509 Les multiples 1973 Joop Zoetemelk 20’44” 27,478 1991 Tony Rominger 23’13” 30,146 vainqueurs d’étapes 1976 Michel Laurent 20’51” 27,338 Toutes les éditions en un clin d’œil 1975 Joop Zoetemelk 20’59” 27,147 Sur la distance de 12,5 km Temps Km/h Sur le podium... 1994 Tony Rominger 22’06” 33,926 Les meilleures moyennes 88 Sur la distance de 9,6 km Temps Km/h 1995 Vladislav Bobrik 22’32” 33,280 Les écarts à l’arrivée 2012 Bradley Wiggins 19’12” 30,000 1993 Alex Zülle 23’05” 32,474 Les meilleures montées du col d’Èze 2013 Richie Porte 19’16” 29,896 Les villes-étapes

Les intempéries Sur la distance de 10 km Temps Km/h 1986 Sean Kelly 19’45” 30,379 Paris-Nice sur le web : 1987 Stephen Roche 19’47” 30,329 www.letour.fr 1989 Stephen Roche 19’51” 30,226 2001 Dario Frigo 19’53” 30,176 1988 Sean Kelly 20’11” 29,727

BIBLIOGRAPHIE Anthologie de la Course au Soleil (G. Delestre) • L’Auto • Le Petit Journal • L’Équipe Route et Piste • Coups de Pédale • France Soir L’Aurore • Le Figaro • Miroir du Cyclisme Vélo-Mag • Documents de l’auteur. GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS AIGUEPERSE ANTIBES 1979 : Équipe Raleigh BEAUMES-DE-VENISE 2005 : Départ (annulé pour 1952 : A. Dolhats 1980 : J. Raas 1994 : Départ cause de mauvais temps 1967 : A. Desvages LES STATISTIQUES à La Châtre) 1968 : J. Samyn AVALLON BEAUNE Les vainqueurs 1996 : B. Boscardin 1961 : A. Desmet 1975 : F. Maertens AIX-EN-PROVENCE 1997 : A. Baffi Particularités 1951 : L. Bobet AVIGNON BEDOIN des vainqueurs 1964 : A. Novak APT 1933 : B. Van Rysselberghe 1985 : J. Pelier Les multiples vainqueurs 2003 : Départ 1956 : C. Huyghe 1934 : A. Schepers Les multiples 2010 : P. Sagan 1935 : E. Puppo BELLEVILLE vainqueurs d’étapes 2011 : T. Martin ARLES 1936 : G. Danneels 2000 : F. Baldato 1952 : R. Impanis 1953 : J.P. Munch 2002 : R. McEwen Toutes les éditions AJACCIO 1960 : R. Van Looy 2006 : T. Boonen en un clin d’œil 1966 : M. Dancelli ATHIS-MONS 1961 : F. Anastasi 2008 : G. Steegmans Sur le podium... 1968 : C. Grosskost 1962 : R. Altig 2011 : T. Voeckler ALÈS 1986 : Équipe Peugeot 2014 : T.J. Slagter 89 Les meilleures moyennes 1957 : N. Baronne AUBUSSON Les écarts à l’arrivée 1996 : W. Nelissen BAGNOLS-SUR-CÈZE BERRE-L’ÉTANG ALTHEN-DES-PALUDS 1965 : J.Anquetil 2000 : Départ Les meilleures 2008 : Départ AULNAY-SOUS-BOIS 1966 : R. Van Looy montées du col d’Èze 2009 : A. Contador 1976 : F. Maertens BESANÇON Les villes-étapes 1977 : F. Maertens BANDOL 1979 : L. Van Vliet AMILLY 1974 : E. Merckx Les intempéries 2008 : T. Hushovd AURILLAC BIOT- SOPHIA ANTIPOLIS 2009 : A. Contador 2010 : P. Sagan BARBIZON 2011 : R. Di Grégorio 2011 : G. Henderson 1980 : Départ 2014 : T.J. Slagter Paris-Nice sur le web : AUTUN www.letour.fr ANDANCE 1970 : O. Ritter BASTIA BLOIS 1939 : Départ (annulé pour 1971 : E. Leman 1963 : R. Wolfshohl 1968 : L. Duyndam cause de mauvais temps 1971 : E. Merckx 1964 : B. Vandekerkhove à Saint-Étienne) 1972 : E. Merckx 1964 : R. Altig BOLLÈNE 1962 : Départ (annulé pour 1966 : L. Armani 1964 : A. Darrigade cause de mauvais temps AUXERRE 1965 : W. Vannisten à Saint-Étienne) 1958 : P. Nascimbene BEAUCAIRE 1967 : R. Van Looy 1964 : E. Sels 1961 : Départ 1968 : J. Janssen ANNONAY 1966 : A. Durante 1962 : Départ 1969 : D. Zandegu 1952 : L. Bobet 1977 : F. Maertens 1970 : E. Leman 2009 : Départ 1978 : G. Knetemann 1971 : E. Leman GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS BOULOGNE-BILLANCOURT CANDIAC CHABRIS CHÂTEAUROUX 1979 : Départ (aujourd’hui VESTRIC-CANDIAC) 2005 : T. Boonen 1996 : Départ 1961 : Départ LES STATISTIQUES BOURBON-LANCY CHALET REYNARD CHÂTEL-GUYON Les vainqueurs 1981 : R. De Vlaeminck CANNES 1984 : E. Caritoux 2013 : Départ 1981 : Équipe Peugeot 1933 : F. Cornet 1986 : E. Van Lancker Particularités 1983 : E. Planckaert 1934 : F. Cornet 1987 : S. Kelly CHÂTILLON-sur-CHALARONNE des vainqueurs 1984 : S. Kelly 1935 : F. Vervaecke 1985 : Départ Les multiples vainqueurs 1936 : G. Danneels CHALON-SUR-SAÔNE Les multiples BOURG-ARGENTAL 1937 : A. Butaffoschi 1973 : E. Leman CHAVILLE vainqueurs d’étapes 1958 : Départ (annulé pour 1954 : F. Mahé 1978 : J. Esclassan 2004 : Départ cause de mauvais temps 1998 : A. Tchmil 1984 : E. Planckaert Toutes les éditions à Saint-Étienne) 2002 : A. Petacchi CHIAVARI en un clin d’œil 2003 : J. Rodriguez CHALVIGNAC 1959 : P. Everaert Sur le podium... BOURGES 2004 : A. Vinokourov 1995 : Étape (annulée en raison 1957 : D. Keteleer 2005 : J. Posthuma de la neige) CLAMECY 90 Les meilleures moyennes 1960 : Équipe Faema 2006 : A. Kashechkin 1996 : L. Jalabert 1956 : F. De Bruyne Les écarts à l’arrivée 1997 : T. Steels 2007 : LL. Sanchez 2008 : S. Chavanel CHAMPIGNY-SUR-YONNE CLERMONT-FERRAND Les meilleures BRIGNOLES 1987 : Équipe Carrera 1994 : D. Abdoujaparov montées du col d’Èze 1995 : Départ CARPENTRAS 1995 : W. Nelissen Les villes-étapes 2007 : Départ 1985 : Équipe Panasonic CHARLIEU 1997 : P. Chanteur 2011 : Départ 1968 : Équipe Faema 2001 : F. De Waele Les intempéries CARQUEIRANNE BRIOUDE 1974 : Départ CHÂTEAU-CHINON CLOYES-SUR-LE-LOIR 2013 : A. Talansky 1962 : E. Daems 2007 : Départ Paris-Nice sur le web : CAVAILLON 1965 : W. Bocklandt www.letour.fr BRIVE-LA-GAILLARDE 1937 : M. Cimatti 1967 : E. Merckx COL D’ÈZE 2012 : Départ 1939 : G. Naisse 1974 : B. Thévenet 1969 : E. Merckx 1980 : T. Prim 1970 : E. Merckx BUXY CÉRILLY 1981 : S. Contini 1971 : E. Merckx 1986 : Départ 2006 : Départ 1972 : R. Poulidor 2013 : M. Kittel CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE 1973 : J. Zoetemelk BUZANÇAIS 2013 : Départ 1974 : J. Zoetemelk 2007 : J.P. Nazon CHABLIS 1975 : J. Zoetemelk 1971 : Départ CHÂTEAU-RENARD 1976 : M. Laurent 1967 : G. Reybroeck 1978 : G. Knetemann 1979 : J. Zoetemelk GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS 1980 : G. Knetemann CRAPONNE-SUR-ARZON DOLE FLORENCE 1981 : S. Roche 2005 : V. Reynes (arrivée annulée 1985 : E. Planckaert 1959 : P. Baffi 1982 : S. Kelly au Chambon-sur-Lignon LES STATISTIQUES 1983 : S. Kelly en raison de la neige) DONZÈRE FONTAINEBLEAU Les vainqueurs 1984 : S. Kelly 1985 : Départ 1963 : Départ 1985 : S. Roche CRÊCHES-SUR-SAÔNE 1964 : Départ Particularités 1986 : S. Kelly 2011 : Départ DOURDAN des vainqueurs 1987 : S. Roche 2014 : Départ 1971 : E. Merckx FONTENAY-SOUS-BOIS Les multiples vainqueurs 1988 : S. Kelly 1972 : E. Merckx 1975 : E. Merckx Les multiples 1989 : S. Roche CRÉTEIL 1991 : Th. Marie et T. Rominger vainqueurs d’étapes 1990 : J-F. Bernard 1978 : Départ DRAGUIGNAN 1992 : T. Rominger 1991 : T. Rominger 1965 : G. Van Conningsloo 1993 : A. Zülle Toutes les éditions 1992 : J-F. Bernard CUISERY 1969 : J. Van Der Vleuten en un clin d’œil 1993 : A. Zulle 1975 : Départ 1971 : R. De Witte FRÉJUS Sur le podium... 1994 : T. Rominger 1974 : A. Gaida 1960 : Étape Manosque-Fréjus 1995 : V. Bobrik CUSSET 1975 : R. Delisle annulée pour cause d’inondations 91 Les meilleures moyennes 2000 : A. Klöden 1991 : Départ 1976 : F. Maertens Les écarts à l’arrivée 2001 : D. Frigo 1998 : Départ (annulé pour cause 1977 : P. Sercu GAP 2002 : D. Frigo de mauvais temps, transféré 1978 : J.L. Vandenbroucke 2004 : D. Menchov Les meilleures 2012 : B. Wiggins à Saint-Just-en-Chevalet) montées du col d’Èze 2013 : R. Porte DUN-SUR-AURON GIEN Les villes-étapes DAMPIERRE-EN-YVELINES 1996 : Départ 1959 : W. Vannisten COL DE LA RÉPUBLIQUE 2012 : Départ 1960 : Y. Molenaers Les intempéries 1998 : F. Vandenbroucke ÉTAMPES DECIZE 2005 : Départ GRASSE CONTRES 1963 : R. Van Looy 1952 : L. Bobet Paris-Nice sur le web : 2010 : G. Henderson ÉVRY www.letour.fr DIEULEFIT 1975 : Départ GRÉOUX-LES-BAINS COSNE-COURS-SUR-LOIRE 1991 : V. Klimov 1976 : J.P. Danguillaume 1962 : J. Graczyk FAYENCE 1985 : B. Oosterbosch 2011 : Départ DIGNE-LES-BAINS 2009 : L.L. Sanchez 1977 : E. Merckx 2014 : C. Betancur HOUDAN CÔTE D’AMPUS 2006 : J. Rodriguez 2011 : T. De Gendt 1977 : G. Knetemann FIRMINY DIJON 1999 : S. Botero HOUILLES COURNON D’AUVERGNE 1933 : A. Schepers 2013 : D.Gaudin 1997 : Départ 1935 : L. Le Calvez FLEURIE 1946 : R. Rémy 2008 : Départ GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS HYÈRES LA CHÂTRE LE CHAMBON-SUR-LIGNON LIMOGES 1967 : E. Merckx 2005 : Départ (annulé pour 2005 : Arrivée transférée 2007 : F. Pellizotti 1969 : J. Janssen cause de mauvais temps, à Craponne-sur-Arzon 2010 : W. Bonnet LES STATISTIQUES 1970 : J. Janssen transféré à Aigueperse) en raison de la neige Les vainqueurs LUCY-SUR-CURE ISSY-LES-MOULINEAUX LA CIOTAT LE CHAMBON-SUR-LIGNON 1967 : Départ Particularités 1980 : G. Knetemann 1962 : E. Sorgeloos 2005 : Départ (annulé pour des vainqueurs 1983 : E. Vanderaerden cause de mauvais temps, LUINGUE Les multiples vainqueurs 1984 : B. Oosterbosch LA CLAYETTE transféré à Saint-Péray) 1982 : B. Oosterbosch Les multiples 2002 : L. Bodrogi 2003 : Départ vainqueurs d’étapes 2003 : N. Mattan LE CREUSOT LYON 2005 : J. Voigt LA CRAU 1969 : E. Merckx 1933 : J. Aerts Toutes les éditions 2006 : B. Julich 2005 : Départ 1934 : R. Lapébie en un clin d’œil 2007 : D. Millar LE LAVANDOU 1979 : J. Raas Sur le podium... LA GUERCHE 1977 : Départ 1990 : C. Bomans JOIGNY 1975 : Départ 92 Les meilleures moyennes 1969 : L. Duyndam LE PERREUX MÂCON Les écarts à l’arrivée 1970 : C. Chemello LA MONTAGNE DE LURE 1978 : Départ 1966 : J.C. Annaert 1979 : Y. Bertin 2009 : A. Contador Les meilleures 2013 : R. Porte LE PUY-EN-VELAY MANDELIEU-LA-NAPOULE montées du col d’Èze JULIÉNAS 2003 : Départ 1979 : J. Chassang Les villes-étapes 2006 : Départ LA SEYNE-SUR-MER 2004 : Annulation de l’étape 1980 : J.L. Vandenbroucke 1982 : S. Kelly Roanne-Le-Puy-en-Velay 1981 : P. Anderson Les intempéries LAC DE VASSIVIÈRE 1983 : F. Van Den Haute en raison de la neige 1982 : P. Bazzo 2012 : A. Valverde 1984 : E. Planckaert 2004 : Départ 1983 : D. De Wolf 1984 : S. Roche Paris-Nice sur le web : LA CHAPELLE-SAINT-URSIN LA VOULTE LE ROURET 1985 : P. Munoz www.letour.fr 2004 : Départ 1978 : Départ 1986 : S. Kelly 1986 : J. Pedersen 2009 : H. Haussler 1987 : J.C. Bagot LA TOUR DE MARE LES ARCS 1988 : P. Esnault LA CHAPELOTTE 1962 : N. Foré 1976 : F. Maertens 1989 : A. Van Der Poel 2008 : Départ (annulé pour 1990 : C. Chiappucci cause de mauvais temps LE CASTELLET L’ÎLE-ROUSSE 1991 : U. Ampler (col du Grand Duc) à Amilly) 1972 : J.P. Genet 1966 : R. Poulidor 1992 : S. Heulot (col du Grand Duc) 1973 : H. Van Springel 1981 : T. Prim LIMEIL-BRÉVANNES 1993 : A. De Las Cuevas 1986 : B. Wojtinek (col du Grand Duc) 1994 : C. Mottet GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS 1995 : P. Richard 1946 : L. Teisseire 1982 : A. Van Der Poel 1976 : J. Esclassan 1965 : R. Altig 1983 : S. Kelly 1982 : S.A. Nilsson MANOSQUE 1990 : A. Baffi 1997 : T. Steels LES STATISTIQUES 1955 : A. Buchonnet 1991 : J.P. Van Poppel MONTARGIS Les vainqueurs 1956 : F. De Bruyne (Mont Dore) 1992 : M. Cipollini 2004 : P. Horillo MONTPELLIER 1957 : A. Ruffet 1993 : M. Cipollini 1958 : M. Poblet Particularités 1958 : F. Picot 1994 : M. Cipollini MONTBARD 1963 : R. Altig des vainqueurs 1960 : J. Graczyk 1995 : M. Saligari 1979 : Départ Les multiples vainqueurs 1961 : R. Van Looy MOUGINS Les multiples 1962 : R. Van Looy MAURS MONTCEAU-LES-MINES 2014 : Départ vainqueurs d’étapes 1972 : E. Merckx (Mont Dore) 1996 : Départ 1960 : G. Desmet 1973 : L. Mortensen (Mont Dore) 2007 : A. Kolobnev 1961 : A. Darrigade MOULINS Toutes les éditions 2007 : Y. Popovych 2010 : Départ 1961 : Équipe Saint-Raphaël- 1957 : J. Schepers en un clin d’œil 2009 : Départ Gitanes 1959 : V. Favero Sur le podium... 2013 : Départ MEAUX 1962 : N. Foré 1984 : Équipe Panasonic 1981 : K. Knudsen 1962 : Équipe Gitane-Leroux 1989 : R. De Wilde 93 Les meilleures moyennes MANTES-LA-JOLIE 1962 : W. Van Den Berghe Les écarts à l’arrivée 2012 : Départ MELUN 1963 : M. Wouters, MURAT 2014 : N. Bouhanni 1965 : Départ Équipe Pelforth-Sauvage 1995 : Départ Les meilleures (circuit de l’Étang du Plessis) montées du col d’Èze MARCIGNY MENDE 1964 : W. Vannisten NANTERRE Les villes-étapes 1968 : V. Van Sweevelt 2007 : A. Contador 1964 : Équipe Flandria 1985 : A. Peiper 2010 : A. Contador 1965 : J. Janssen Les intempéries MARGNAT-VILLAGE 2012 : L. Westra 1965 : Équipe Televizier NANGIS 1963 : A. Darrigade 1966 : V. Adorni 1999 : Départ MENTON Paris-Nice sur le web : MARIGNANE 1959 : Départ MONTÉLIMAR NEMOURS www.letour.fr 1966 : A. Geldermans 2005 : F. Cancellara 1980 : Équipe Bianchi 1967 : A. Desvages MEUNG-SUR-LOIRE 2013 : N. Bouhanni 1968 : W. Godefroot 1993 : Départ MONTFORT L’AMAURY 2010 : L. Boom NEUILLY-SUR-SEINE MARSEILLE MILLAU 2011 : Départ 1997 : Départ 1933 : G. Speicher 1996 : L. Jalabert 1934 : R. Maes 1996 : S. Casagranda MONTEREAU NEVERS 1935 : R. Louviot 1982 : J.F. Chaurin 1934 : J. Merviel 1937 : G. Martano MIRAMAS 1936 : F. Vervaecke 1938 : R. Debenne 1981 : R. De Vlaeminck MONTLUÇON 1937 : A. Beckaert 1938 : P. Jaminet GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS 1039 : R. Lapébie 1959 : P. Everaert 1997 : T. Steels ONET-LE-CHÂTEAU 1951 : L. Teisseire 1960 : R. Van Looy 1997 : V. Ekimov 2012 : Départ 1953 : R. Bertaz 1961 : R. Van Looy 1998 : C. Capelle LES STATISTIQUES 1954 : R. Rémy 1962 : R. Van Looy 1999 : T. Steels ORANGE Les vainqueurs 1955 : J. Bobet 1963 : R. Van Looy 2000 : T. Steels 1937 : G. Martano 1968 : W. Godefroot 1964 : E. Sels 2001 : F. Guidi 1938 : R. Lemarié Particularités 1990 : E. De Wilde 1965 : J. Spruyt 2002 : R. McEwen 1974 : E. Leman des vainqueurs 1991 : Équipe Toshiba 1966 : J. Anquetil 2003 : B. Bernabeu 1975 : J. Esclassan Les multiples vainqueurs 1992 : M. Cipollini 1967 : B. Guyot 2004 : A. Vinokourov 1976 : F. Maertens Les multiples 1993 : M. Cipollini 1968 : F. Bracke 2005 : A. Valverde vainqueurs d’étapes 1994 : F. Baldato 1969 : M. Basso 2006 : M. Zberg ORLÉANS 1998 : T. Steels 1970 : A. Pella 2007 : A. Contador 1937 : R. Le Grevès Toutes les éditions 1999 : J. Kirsipuu 1971 : R. Riotte 2008 : LL. Sanchez 1974 : E. Merckx en un clin d’œil 2000 : J. Kirsipuu 1972 : E. Peelmann 2009 : A. Colom 1994 : M. Cipollini Sur le podium... 2001 : N. Mattan 1973 : R. Van Linden 2010 : A. Moinard 1995 : W. Nelissen 2008 : G. Steegmans 1974 : R. Van Linden 2011 : T. Voeckler 2012 : T. Boonen 94 Les meilleures moyennes 2014 : Départ 1975 : R. Delisle 2012 : T. De Gendt Les écarts à l’arrivée 1976 : G. Sibille 2013 : S. Chavanel ORVAL NEVERS MAGNY-COURS (CIRCUIT) 1977 : P. Sercu 2014 : A. Vichot 2009 : Départ Les meilleures 2014 : J. Degenkolb 1977 : F. Maertens montées du col d’Èze 1978 : J. Esclassan NÎMES OULLINS Les villes-étapes NICE 1979 : D. Tinchella 1960 : R. Venturelli 1979 : Départ 1933 : F. Camusso 1980 : R. Van Linden Les intempéries 1934 : R. Lapébie 1981 : J.L. Vandenbroucke NOGENT-SUR-MARNE PARAY-LE-MONIAL 1935 : G. Speicher 1982 : S. Kelly 1978 : G. Knetemann 2003 : A. Petacchi 1936 : P. Cogan 1983 : E. Vanderaerden Paris-Nice sur le web : 1937 : R. Tanneveau 1984 : B. Oosterbosch NOYERS-SUR-SEREIN PARIS www.letour.fr 1938 : A. Van Schendel 1985 : C. Mottet 1977 : Départ 1979 : G. Knetemann 1939 : M. Archambaud 1986 : A. Guttierez 1986 : S. Kelly 1946 : M. Diot 1987 : L. Fignon NUITS-SAINT-GEORGES 1987 : J.L. Vandenbroucke 1951 : R. Buchonnet 1988 : A. Kappes 1977 : F. Maertens 1989 : Th. Marie 1952 : L. Bobet 1989 : A. Baffi 2011 : M. Goss 1990 : F. Moreau 1953 : J.P. Munch 1990 : M. Ribeiro 1997 : L. Jalabert 1954 : J. Anquetil 1992 : A. Baffi OLLIOULES 1998 : F. Vandenbroucke 1955 : G. Bauvin 1993 : L. Jalabert 1975 : Départ 1999 : C. Boardman 1956 : R. Ponzini 1994 : D. Abdoujaparov 1957 : A. Platel 1995 : F. Baldato OLMETA-DI-TUDA PERNES-LES-FONTAINES 1958 : V. Favero 1996 : M. Sciandri 1964 : Départ 2010 : Départ GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS PERTUIS PROVINS SAINT-AMAND-MONTROND 1961 : J. Groussard 2002 : Départ 1977 : Départ 1996 : F. Moncassin 1962 : G. Carlesi 2002 : A. Petacchi 1962 : J. Velly LES STATISTIQUES PEYNIER RAMBOUILLET 2006 : T. Boonen 1963 : R. Van Looy Les vainqueurs 2010 : Départ 2014 : Départ 1964 : F. Melkenbeck SAINT-ANDRÉ-LES-ALPES 1965 : R. Altig Particularités PIERRELATTE RASTEAU 1997 : Départ 1966 : R. Altig des vainqueurs 1979 : Départ 2004 : A. Vinokourov 1967 : G. Reybroeck Les multiples vainqueurs 2006 : T. Boonen SAINT-ARNOULT-EN-YVELINES 1968 : V. Van Sweevelt Les multiples PLAN-DE-CAMPAGNE 2010 : Départ 1969 : E. Leman vainqueurs d’étapes 1977 : R. Schuiten REUILLY 1969 : E. Merckx 1978 : F. Den Hertog 1972 : Départ SAINT-BRISSON-SUR-LOIRE 1970 : E. Merckx Toutes les éditions 2009 : Départ 1971 : F. Bitossi en un clin d’œil PLAN-DE-CUQUES RIVE-DE-GIER 1972 : E. Leman Sur le podium... 1970 : R. Altig 2014 : C. Betancur SAINT-CHAMOND 1973 : R. Van Linden 1983 : Départ 1974 : C. Guimard 95 Les meilleures moyennes PONT DU GARD ROANNE 1975 : F. Bitossi Les écarts à l’arrivée 2003 : Étape neutralisée 1946 : F. Bonduel SAINT-DOULCHARD 1976 : F. Maertens suite au décès la veille 1992 : M. Cipollini 1975 : E. Leman 1977 : F. Maertens Les meilleures d’Andreï Kivilev 1993 : Équipe Once 1978 : A. Mollet montées du col d’Èze 1995 : L. Jalabert SAINTE-MAXIME 1979 : S. A. Nilsson Les villes-étapes PONT-SAINT-ESPRIT 2004 : L. Van Bon 1970 : G. Reybroeck 1980 : P. Bazzo 1965 : Départ 1981 : A. Van Der Poel Les intempéries 1968 : Départ RODEZ SAINT-ÉTIENNE 1982 : S. Kelly 2012 : G. Meersman 1935 : A. Dignieff 1983 : F. Castaing PORTO-VECCHIO 1936 : M. Archambaud 1984 : N. De Jonckhere Paris-Nice sur le web : 1964 : R. Poulidor ROGNES 1937 : F. Mithouard 1985 : E. Planckaert www.letour.fr 2005 : Départ 1938 : A. Mallet 1986 : B. Wojtinek POUGUES-LES-EAUX 2011 : Départ 1939 : E. Masson 1987 : E. Planckaert 1952 : A. Darrigade 1951 : L. Bobet 1988 : S. Yates ROMANS 1953 : A. Platel 1989 : E. De Wilde POUILLY-SUR-LOIRE 1962 : N. Foré 1954 : R. Impanis 1990 : Équipe Histor 1962 : Départ 1977 : G. Knetemann 1955 : B. Gauthier 1991 : A. Kappes 1956 : G. Derijcke 1992 : Équipe Ariostea PRIVAS ROME 1957 : J. Adriaensens 1993 : J. Museeuw 1951 : P. Barbotin 1959 : A. Pellegrini 1958 : W. Vannisten 1994 : F. Baldato 1959 : L. Van Daele 1995 : L. Armstrong 1960 : M. De Jouhannet 2000 : B. Hamburger GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS 2001 : P. Van Petegem SAINT-PÉRAY SALON-DE-PROVENCE SULLY-SUR-LOIRE 2002 : L. Jalabert 2005 : Départ (annulé pour 1986 : Départ 1974 : Départ 2003 : D. Rebellin cause de mauvais temps 1988 : Départ LES STATISTIQUES 2006 : P. Vila Errandonea à Le Chambon-sur-Lignon) SURESNES Les vainqueurs 2008 : K. Carlström SARRIANS 1998 : Départ 2009 : C. Vande Velde SAINT-RAPHAËL 1993 : Départ Particularités 2001 : P. Wadecki SUZE-LA-ROUSSE des vainqueurs SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY SAULIEU 2012 : Départ Les multiples vainqueurs 1973 : E. Merckx SAINT-RÉMY-LÈS CHEVREUSE 1973 : J. Esclassan Les multiples 1974 : E. Merckx et J. Bruyère 2012 : G. Larsson TAIN-L’HERMITAGE vainqueurs d’étapes SAULT 1983 : Équipe Aernoudt-Rossin SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE 1984 : Départ Toutes les éditions 2014 : M. Hofland 1971 : G. Viannen TARASCON en un clin d’œil 1975 : E. Merckx SEILLANS 2001 : Départ Sur le podium... SAINT-GERMAIN-EN-LAYE 1970 : E. Merckx 2013 : Départ SAINT-SATURNIN- TAVEL 96 Les meilleures moyennes LÈS-AVIGNON SENS 1969 : Équipe Salvarani Les écarts à l’arrivée SAINT-HONORÉ-LES-BAINS 2014 : Départ 1998 : D. Etxebarria 1963 : R. Altig 1999 : A. Tchmil TERRENOIRE Les meilleures SAINT-SYMPHORIEN-SUR-COISE 1962 : J. Velly montées du col d’Èze SAINT-JUNIEN 2011 : Départ SIENNE Les villes-étapes 2010 : Départ (annulé pour 1959 : M. Van Aerde THIERS cause de mauvais temps, SAINT-TRIVIER-SUR-MOIGNANS 2005 : T. Boonen Les intempéries transféré à Saint-Yrieix-la- 1985 : M. Madiot SISTERON Perche) 1997 : L. Jalabert THIZY SAINT-TROPEZ 1998 : A. Tchmil 1993 : Départ Paris-Nice sur le web : SAINT-JUST-EN-CHEVALET 1987 : L. Fignon 1999 : J. Durand www.letour.fr 1998 : Départ (annulé 1988 : E. De Wilde 2000 : M. Tosatto TOUCY à Cusset pour cause 1989 : G. Rué 2001 : A. Zülle 1967 : Départ de mauvais temps) 1996 : A. Tchmil 2008 : C. Barredo 2014 : Départ 1999 : Départ 2012 : LL. Sanchez SAINT-VALLIER TOULON SAINT-MAMERT 2013 : M. Albasini SORGUES 1935 : R. Lesueur 1959 : Départ 2007 : Départ 1936 : J. Fontenay SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE 1937 : F. Vervaecke SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUX 2010 : Départ (annulé STATION DU MONT SEREIN 1968 : W. David 2009 : Départ à Saint-Junien pour cause MONT VENTOUX de mauvais temps) 2008 : C. Evans GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les villes-étapes

LES ÉDITIONS TOULON - MONT FARON UZÈS VAUJANY VILLARD-DE-LANS 1974 : J. Zoetemelk 1957 : J. Anquetil 1994 : P. Richard 1980 : K.P. Thaler 1975 : J. Zoetemelk 1958 : N. De Filipis LES STATISTIQUES 1986 : P. Munoz 1959 : A. Pellegrini VENDÔME VILLEBON-SUR-YVETTE Les vainqueurs 1987 : J.F. Bernard 1997 : Départ 1969 : R. Poulidor 1988 : A. Hampsten VAISON-LA-ROMAINE Particularités 1989 : B. Cornillet 1993 : M. Cipollini VÉNISSIEUX VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE des vainqueurs 1990 : M. Indurain 1997 : T. Steels 1980 : N. De Jonckhere Les multiples vainqueurs 1991 : T. Rominger VALBERG Les multiples 1992 : T. Rominger 1999 : F. Vandenbroucke VERGÈZE VILLEMANDEUR vainqueurs d’étapes 2002 : A. Vinokourov 1951 : É. Idée 2006 : Départ 2003 : A. Vinokourov VALENCE 1952 : L. Bobet Toutes les éditions 2005 : G. Simoni 1946 : U. Caffi 1953 : V. Ollivier VILLENEUVE-LÈS-AVIGNON en un clin d’œil 1972 : A. Dierickx 1954 : F. Coppi 2001 : J. Koerts Sur le podium... TOURNON 1972 : Équipe Rokado 1955 : L. Bobet 1963 : Départ (annulé pour 1973 : W. Godefroot 1956 : G. Derijcke VILLENEUVE-LOUBET 97 Les meilleures moyennes cause de mauvais temps 1973 : Équipe Rokado 1958 : J. Anquetil 2000 : F. Simon Les écarts à l’arrivée à Saint-Étienne) 1976 : F. Maertens 1959 : J. Anquetil 1973 : Départ (annulé pour 1960 : A. Darrigade VIMORY Les meilleures cause de mauvais temps VALLON-PONT-D’ARC 1961 : J. Anquetil 2013 : Départ montées du col d’Èze à Saint-Étienne) 2009 : J. Roy 1962 : Équipe Faema Les villes-étapes 1983 : S. Kelly 1963 : J. Anquetil VINCENNES VALRÉAS 1964 : H. Zilverberg 1970 : L. Duyndam Les intempéries TOURRETTES-SUR-LOUP 1988 : S. Lilholt 1989 : Équipe Toshiba 2000 : L. Brochard 2010 : X. Tondo 2003 : D. Frigo VANVES VINTIMILLE Paris-Nice sur le web : TRÈVES 2004 : J. Jaksche VERNOUX-EN VIVARAIS 1959 : G. Saint www.letour.fr 1956 : Départ (annulé pour 2011 : A. Klöden cause de mauvais temps VARENNES-SUR-ALLIER VITROLLES à Saint-Étienne) 1976 : Départ VICHY 1979 : D. Thurau 1958 : W. Vannisten TRÉVOUX VASSIVIÈRE 1998 : T. Steels VIVIERS 2000 : Départ 1996 : Départ 1999 : L. Roux 1973 : Départ 2009 : S. Chavanel TROYES VATAN 1965 : R. Altig 2007 : Départ VIERZON 1971 : E. Leman 1972 : E. Leman 2012 : Départ GUIDE HISTORIQUE 2015 LES STATISTIQUES

INTRODUCTION Les intempéries et Paris-Nice

LES ÉDITIONS 1939 : L’étape Saint-Étienne Cavaillon est réduite à Andance Cavaillon L’étape de Saint-Étienne est disputée dans sa quasi-totalité sous la (80 km) en raison de la neige. Les concurrents effectuent le parcours neige. Les délais d’arrivée sont supprimés en cours de route. 27 coureurs LES STATISTIQUES Saint-Étienne Andance en autocar. abandonnent au cours de cette seule étape. Les vainqueurs 1951 : Le Col de la Batterie, dans les Cévennes, est dégagé juste avant le 1987 : Le parcours de l’étape Saint-Tropez Mandelieu-la-Napoule est passage de la course. Sur ordre préfectoral, les cantonniers du départe- modifié à de nombreuse reprises au fur et à mesure de la progression des Particularités des vainqueurs ment de l’Ardèche sont réquisitionnés. coureurs, en raison de la neige. Les multiples vainqueurs 1956 : Le départ de l’étape Saint-Étienne Vergèze est donné à Trèves 1995 : L’étape Clermont-Ferrand Chalvignac est interrompue, puis an- (20 km de Saint-Étienne), les routes étant verglacées. La distance de nulée, en raison de la neige et des congères, alors que les coureurs ont Les multiples l’étape est ramenée à 250 km. déjà couvert 62 km. La décision d’annulation est prise au contrôle de vainqueurs d’étapes ravitaillement de Riom-ès-Montagnes (km 100). Toutes les éditions 1958 : Le départ de l’étape Vichy Saint-Étienne est donné avec cinq en un clin d’œil heures de retard (13h au lieu de 8h) en raison de la neige. 1998 : Le départ de l’étape Cusset Col de la République est donné à Le départ de l’étape Saint-Étienne Uzès est donné à Bourg-Argental Saint-Just-en-Chevalet. La distance de l’étape est ramenée à 102 km. Sur le podium... (25 km de Saint-Étienne). La distance de l’étape est ramené à 182 km. L’arrivée de cette étape est jugée sur une route enneigée et sous une 98 Les meilleures moyennes Les chutes de neige provoquent l’abandon de 33 coureurs au cours des violente tempête de neige. deux dernières étapes. Les écarts à l’arrivée 2004 : Annulation de la quatrième étape Roanne Le Puy-en-Velay, à Les meilleures 1960 : L’étape Manosque Fréjus est annulée en raison d’inondations. cause de la neige dans la première partie de la course. montées du col d’Èze 1962 : L’étape contre la montre de Saint-Étienne se dispute sous la neige. 2005 : L’étape La Châtre Thiers est remplacée par Aigueperse Thiers, Les villes-étapes Les 39 coureurs hors-délais, dont Rik Van Looy, sont repêchés. à cause de la neige, pour une étape ramenée à 46,5 km. Les intempéries Le départ de l’étape Saint-Étienne Romans est donné à Andance. La L’étape Thiers Le Chambon-sur-Lignon est remplacée par Thiers distance de l’étape est ramenée à 33 km. Craponne-sur-Arzon, toujours à cause de la neige, pour une étape rame- née à 101 km. 1963 : Le départ de l’étape Saint-Étienne Montpellier est donné à Paris-Nice sur le web : L’étape Le Chambon-sur-Lignon Montélimar est remplacée par Saint- Tournon. La distance de l’étape est ramenée à 216 km. www.letour.fr Péray Montélimar à cause des intempéries. 1973 : L’étape Chalon-sur-Saône Saint-Étienne est disputée dans sa 2008 : La première étape Amilly Nevers est remplacée par La presque totalité sous la neige. La descente du Col des Echarmeaux est Chapelotte Nevers et ramenée à 84 km en raison du froid, du vent et neutralisée. L’ascension du Col de la Croix des Fourches est supprimée. de la grêle. Le départ de l’étape Saint-Étienne Valence est donné à Tournon. La distance de l’étape est ramenée à…19 km. 2010 : L’étape Saint-Junien Aurillac est remplacé par Saint-Yrieix-la- Perche Aurillac à cause de la neige, pour une étape ramené à 155 km. 1980 : La direction de course refuse de neutraliser une portion de l’étape de Château-Chinon. 43 coureurs observent un mouvement de grève. 11 sont exclus de l’épreuve.