Revue de presse « Défense »

(contact : [email protected])

Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir en adressant un courriel à l’adresse indiquée ci-dessus. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt pour son travail, toutes vos suggestions sont les bienvenues. Cette revue de presse paraît désormais sur le site de l’UNION-IHEDN, à l’adresse : http://www.union-ihedn.org/

La foule, hier, à Paris.

Date : 12 janvier 2015 Sommaire des articles proposés

1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions :  L’An 1 de la DGRIS  Terrorisme : la justice désarmée face à l’ampleur du phénomène 2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN :  Liban-France : même combat, même ennemi  Réunion des ministres européens à Paris : surveillance accrue d’Internet et révision des accords de Schenghen  La communauté internationale face au terrorisme : les pièges et les défis 3) Armements - Industries - Économie :  La reprise de la zone euro sera lente et modérée  Eurotunnel perd en appel à Londres et veut vendre MyFerryLink  Taïwan lance un programme de construction de sous-marins  La révolution française du Big Data aura-t-elle lieu ? 4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie :  Protection du territoire national : près de 7000 militaires engagés dès ce soir en protection du territoire national et 10 000 dès demain soir  FAZSOI : l’escadron de Transport 50 « Réunion » au secours des Glorieuses 5) Zones de conflits :  Khorasan : l’autre principale cible de la coalition en Syrie  Recrudescence des affrontements dans l’est de l’Ukraine  Haïti : de violentes manifestations éclatent  Boko Haram met à feu et à sang le nord du Nigeria 6) Renseignements et menaces :  Daesh - al-Qaida : surenchères djihadistes  Pourquoi l’UE n’est pas prête à faire tous les efforts contre le terrorisme  Terrorisme, la guerre impossible  Modibo Keita, un Premier ministre pour relever le défi de la crise du nord : le 5ème round de dialogue intermalien au mois de février 7) Sécurité intérieure :  Attaques de Paris : comment répondre à la menace ? 8) Énergie environnement climat :  Nucléaire/Iran : Kerry espère des progrès lors des prochaines négociations avec Téhéran  Navantia réalisera une sous-station électrique et des fondations métalliques pour l’éolien offshore  Alger parie sur le gaz de schiste malgré des protestations inédites 9) Géopolitique de la culture :  Etats-Unis – Patriot Act : une Loi qui fait toujours débat  Hommage inédit aux forces de l’ordre pendant les manifestations contre le terrorisme 10) Géopolitique de l’information :  Des sites d’établissements scolaires piratés par des islamistes  Plusieurs routeurs affectés par un bug de sécurité  Open SSL : 8 vulnérabilités corrigées  Google : la traduction simultanée arrive, mais en mode texte  Sécurité : le ransonware Cryptowall 2.0 contourne les antivirus 11) Jour après Jour : le 12 janvier 12) Revue de presse internationale en langue étrangère :  On Kerry’s India visit, action on trade and climate change are priorities  HSL relies on submarine order to get back on track  US Official : Concern Over ‘Lone Wolf Attacks’  Japan wrestles with wartime legacy as it starts selling weapons  France deploys 10,000 troops for domestic security  Analysis : In the End, LCS Dodges the Critics 13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande.

***** Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez contacter directement le responsable de la revue, en adressant un courriel à : [email protected], ou au webmaster du site « union-ihedn.org ». 1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS – MISSIONS  THEME 1 - 1 : L’An 1 de la DGRIS Source, journal ou site Internet : TTU Online Date 12 janvier 2015 Auteurs : Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Un décret adopté le 17 décembre en Conseil des ministres et publié le 2 janvier a validé la création de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère de la Défense. Trois directeurs ont été nommés : Philippe Errera, en qualité de directeur général, l’amiral Charles-Henri Du Ché, comme directeur général adjoint, et Guillaume Schlumberger, au poste de directeur général chargé de la Prospective, de la stratégie de défense et de la contre-prolifération. Succédant à la DAS, la DGRIS en conserve les grandes attributions (pilotage et coordination de l’action internationale du ministère, des travaux de prospective stratégique, de la lutte contre la prolifération et orientations en matière de contrôle des exportations de matériels de guerre), tout en se dotant de prérogatives nouvelles. Face au constat de la fragmentation des relations internationales (RI) au sein du ministère, de la dispersion et donc de doublons de ses acteurs et avec la volonté de préserver les unités opérationnelles, le ministre a souhaité mettre en place une organisation plus efficace, en appliquant ici aussi les principes de sa réforme du ministère : recentrage sur le cœur de métier et mise en cohérence de la fonction RI autour de la DGRIS. Si le CEMA conserve les RI liées aux opérations et la coopération internationale en matière de capacités, la sous-chefferie RI de l’EMA est, quant à elle, supprimée et ses missions transférées à la DGRIS. Le CEMA pourra toujours compter sur son officier général relations internationales et militaires, le général Hughes Delort-Laval, accompagné de deux généraux deux étoiles pour les coopérations bilatérales et multilatérales. La DGA conserve le soutien aux exportations (Soutex) ainsi que la coopération internationale en matière d’armement. Sa sous- direction coopération et développement européen est en revanche supprimée. Au total, une soixantaine de postes “RI” seront supprimés à la DAS, à l’EMA et à la DGA, permettant d’économiser chaque année 3,5 millions d’euros de masse salariale. Sur les 209 agents que comptera la DGRIS, la moitié seront des civils. La DGRIS devient chef de file et responsable de la mise en cohérence de la prospective et de la stratégie de défense au sein du ministère, notamment dans le cadre de la préparation et de l’actualisation des livres blancs. Sa structure est simplifiée, avec trois grands services : Europe, Amérique du Nord, action multilatérale (ONU, Otan, UE), qui récupère la Russie et sa périphérie ; puis les questions régionales (relations bilatérales avec les pays du sud) ; et enfin un service du pilotage des ressources et de l’influence internationale (RH, gestion quotidienne du programme 144…). Cette dernière aura aussi en charge la gestion du réseau des missions de défense, en récupérant les bureaux REPETRAN (dialogue avec les attachés de défense étrangers) et REPREMIL (pour les AD français à l’étranger) de l’EMA. Le choix des AD, dont la décision finale revient au ministre, fera l’objet d’un dialogue préalable entre la DGRIS et l’EMA. Au niveau de la politique des études, la DGRIS devrait renforcer le rôle des observatoires et groupes de recherches, afin de concentrer l’effort sur de plus gros contrats, permettant davantage d’effets de levier et minimisant la dispersion et les procédures administratives. Tout en cherchant à associer un maximum de laboratoires universitaires, afin de diversifier les sources et les points de vue. L’Asie devrait faire l’objet d’un effort renforcé, tant en effectifs dédiés qu’en ressources d’études. La DGRIS devra continuer à fournir des études de fond ou de prospective tout en proposant, au besoin, des notes plus politiques et opérationnelles permettant au ministre de se positionner sur des dossiers d’actualité.

THEME 1 - 2 : Terrorisme : la justice désarmée face à l’ampleur du phénomène Source, journal ou site Internet : le Figaro Date : 11 janvier 2015 Auteur : Paule Gonzalès Adressé par Elie Billaudaz

Avant de commettre leurs attentats, Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly sont passés par la case prison, où leur radicalisation s'est accentuée. Les magistrats évoquent leur impuissance et réclament un renforcement de la réforme pénale.

Un haut magistrat s'inquiète: «Les protagonistes des drames de ces derniers jours étaient tous déjà passés par la case justice et prison. Nous retrouvons aujourd'hui les acteurs des attentats de 1995 et ceux de la filière irakienne. Ils ont ou avaient purgé leur peine, ils étaient ou sont encore très jeunes, avec une longue carrière potentielle encore devant eux, et sont tous ressortis plus endurcis de prison quand certains n'étaient que des seconds ou des troisièmes couteaux. C'est un problème.» La réponse pénale paraît soudain inadaptée à la virulence de la menace terroriste et surtout au contrôle du parcours de ces jeunes qui passent par la pénitentiaire. «Depuis les lois Perben de 2004, nous avons progressivement criminalisé les délits d'association de malfaiteurs jusqu'à la loi de novembre dernier», rappelle le juge antiterroriste Marc Trévidic. «Ce qui ne cesse de poser problème, c'est ce qui se passe en maison d'arrêt. Et le fait qu'un détenu entrant pour ces faits n'en sorte pas mieux mais le plus souvent bien plus radicalisé qu'auparavant. Non seulement il n'y a pas de rupture dans leur parcours, mais au contraire il se poursuit comme si de rien n'était. Il n'est pas normal qu'un islamiste chevronné se retrouve en détention avec un petit apprenti. De ce point de vue, l'expérimentation de Fresnes, qui consiste à créer une unité isolée pour les islamistes quels qu'ils soient, n'est pas complètement pertinente.» De fait, c'est à Fleury-Mérogis queDjamel Beghal, Chérif Kouachi et Amedy Coulibalyont fait connaissance. Puis se sont retrouvés à Murat dans le Cantal, quand le premier était en résidence surveillée: «Quelles étaient les obligations concernant cette dernière?», s'interroge encore le juge antiterroriste. En ligne de mire, la question de la prise en charge durant la détention et de l'exécution des peines, «véritable passoire», selon l'ancien juge antiterroriste, Jean-Louis Bruguière. «Ces détenus entrent dans le pot commun de la détention, souligne un responsable d'une grande maison d'arrêt parisienne, qui a identifié une vingtaine d'activistes islamistes gérés avec les moyens du bord. Nous n'avons aucun outil pour les traiter, et il est vrai que d'emblée ils bénéficient d'un tiers de remise de peine comme les autres.»Amedy Coulibaly, condamné en décembre 2013 à cinq ans de prison, après trois ans et demi de détention provisoire, a ainsi été placé en surveillance électronique de fin de peine (sous bracelet) le 4 mars 2014 et jusqu'au 15 mai de la même année. Poursuivant son évocation de la situation dans son établissement, le patron de maison d'arrêt rappelle que «l'un des islamistes détenus, identifié comme très dangereux, va sortir en février. Ce sera à la DGSI de prendre le relais car la pénitentiaire n'est pas équipée pour cela». Spontanément, les dirigeants de cet établissement ont tenté de s'organiser. «Nous avons quatre vrais leaders dits “individus venin”. Ils fonctionnent toujours en binôme: le leader spirituel et celui qui a la légitimité de l'action parce qu'il est allé en Irak ou en Syrie. Après la mise à l'isolement du principal d'entre eux, il y a eu une vraie baisse de moral parmi ses fans», témoigne-t-il.

Aucune étude statistique sur ces détenus

Les magistrats spécialisés dénoncent l'absence de statistique sur cette population carcérale si particulière. «Aujourd'hui, nous sommes sans aucune étude statistique. Nous n'avons aucun repère sur l'évolution de ces détenus, ni même sur le taux de récidive. Le chiffre de 16 % de personnes écrouées connues pour islamisme n'a donc aucun sens», affirme l'un d'entre eux, en réponse à ce chiffre donné par la Chancellerie, jeudi dernier. «Nous n'avons aucun ciblage criminologique. Avec la réforme pénale, on nous a parlé d'individualisation de la peine mais c'est exactement l'inverse qui se produit en matière d'islamisme», souligne cette ancienne juge antiterroriste du siège, qui déplore l'absence de formation obligatoire des juges assesseurs qui seront amenés à prendre position sur les questions de terrorisme. «Nous aurions pu espérer que l'individualisation fasse une différence dans l'aménagement entre la conduite en état alcoolique et l'islamiste de retour d'Irak ou de Syrie ou en voie de radicalisation», affirme ce dirigeant d'établissement pénitentiaire.

Mise en place d'un quartier spécial en prison

Samedi soir, Christiane Taubira, la garde des Sceaux, montait en urgence une réunion à la direction de l'Administration pénitentiaire pour finaliser la mise en place d'un quartier spécial, sur laquelle elle se disait «très réservée» le 25 novembre dernier au micro de France Info. Un tel quartier devrait donc être créé dans l'un des dix grands établissements pénitentiaires parisiens, qui réunissent 90 % des islamistes durs. Il accueillerait les cinquante leaders du prosélytisme et du recrutement. Dans le même temps, la direction pénitentiaire aurait lancé un appel d'offres pour choisir une entreprise spécialisée dans les mouvements sectaires et capable de proposer des programmes de désendoctrinement. Le montant de l'enveloppe ne s'élèverait pas à plus de 200.000 euros. La magistrature, quant à elle, a pris un petit peu d'avance. Le président du TGI de Paris, Jean-Michel Hayat, a créé une nouvelle section spécialisée sur les questions terroristes au sein de la 14e chambre qui, aux côtés de la 16e, traite habituellement de criminalité organisée. Ces deux chambres, qui gèrent aussi les grandes affaires de stupéfiants ou d'association de malfaiteurs, tournent déjà à plein régime avec pas moins de six audiences chacune par semaine. À cette quarantaine de personnes se sont joints sept nouveaux magistrats qui siégeront à raison de trois audiences par semaine sur les questions de terrorisme. De quoi accélérer le cours d'une justice jugée une fois de plus trop lente dans ses délais.

2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN : THEME 2 - 1 : Liban-France : même combat, même ennemi Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour Date : 12 janvier 2015 Auteur : Nagib Aoun Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Ignorance, fanatisme, haine : une trilogie barbare à laquelle ont été confrontés, une fois de plus, la France et le Liban à trois jours d'intervalle, une même plaie purulente qui n'arrête pas de s'étendre, une même insulte à l'intelligence fertilisée par un islamisme galopant et une duplicité rampante. Des horribles et sanglants attentats survenus en France à celui perpétré à Tripoli, samedi soir, le dénominateur commun est la détermination suicidaire de leurs auteurs, la référence aux mêmes sources jihadistes, celles qui n'envisagent l'avenir qu'à travers un bain de sang « purificateur ». Tous unis face à la barbarie : la magnifique marche républicaine qui s'est déroulée hier à Paris, sans précédent dans l'histoire européenne, était la réponse naturelle à la menace qui pèse sur la paix civile en France, entretenue par les nouveaux robots de la pensée unique. Hier le nazisme, aujourd'hui le jihadisme et, au sommet de la hiérarchie, des cerveaux malades qui prétendent se référer aux textes religieux fondateurs pour accomplir la mission dont ils se croient investis. Islamisme galopant et duplicité rampante, disions-nous en introduction de cette chronique, et c'est là, précisément, où le bât blesse. Si le jihadisme s'est développé dans le monde musulman et a même réussi à se façonner un immense territoire s'étendant de la Syrie à l'Irak, c'est parce qu'on l'a longtemps laissé faire et que rien n'a été vraiment fait, dès le départ, pour en éradiquer les causes. Exactions et barbarie de régimes totalitaires, installés sur les décombres de leurs pays respectifs, une révolte civile syrienne lâchée, à mi-parcours, par ceux-là mêmes qui, en Occident, applaudissaient à son émergence, la conséquence ne pouvait en être, progressivement, que l'apparition des « fous de Dieu » rendus encore plus fous par la monstruosité de la machine de guerre de Bachar el-Assad déchaînée contre les populations civiles. Résultat : le tyran toujours en place à Damas nargue les nations occidentales, la France en tête, et semble leur dire « c'est bien fait, je vous avais prévenus », et les services de renseignements européens envisagent de nouveau de collaborer avec leurs pairs syriens, ceux-là mêmes qui étaient considérés comme des tortionnaires infréquentables. Et le pire dans cette situation ubuesque, dans cet impossible imbroglio, c'est de voir des États de la région, ceux-là mêmes qui ont financé et facilité l'introduction de l'internationale terroriste en Syrie et en Irak, participer ou proclamer leur soutien à la marche républicaine d'hier à Paris, celle qui entend faire barrage à l'intolérance et au terrorisme. Le pire aussi, c'est de voir des pays et des partis du Moyen-Orient s'apitoyer sur les « misères » d'une Europe menacée alors que par leur soutien à la barbarie étatique en Syrie, ils ont largement contribué à l'apparition du monstre jihadiste. Fondamentalisme galopant et duplicité rampante : pour la France et le Liban c'est un même combat qui est mené, c'est la même menace qui pèse sur les deux pays, ce sont les mêmes valeurs de tolérance, de liberté et d'acceptation de l'autre qui sont défendues. Mais ne l'oublions pas : pour se débarrasser de l'hydre terroriste, il faut, bien sûr, traquer, débusquer, arrêter ses divers éléments mais aussi, impérativement, éliminer les causes mêmes de son émergence. Le sommet international sur « l'extrémisme violent », prévu le 18 février à Washington, tiendra-t-il compte de ces évidences ?

THEME 2 - 2 : Réunion des ministres européens à Paris : surveillance accrue d’Internet et révision des accords de Schenghen Source, journal ou site Internet : El Watan Date : 12 janvier 2015 Auteur : Nadjia Bouzeghrane Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Réunis en urgence, hier à Paris, à l’invitation de leur homologue français, les ministres de l’Intérieur et/ou de la Justice européens ont adopté une déclaration en huit points pour lutter contre le terrorisme.

Dans cette déclaration, les ministres ont d’abord exprimé leur détermination à «poursuivre (leur) coopération avec l’ensemble des acteurs de (leurs) sociétés civiles afin de prévenir et de détecter, à un stade précoce, la radicalisation». «Nous devons, à cet égard, renforcer le dialogue pour ne pas permettre aux terroristes d’instiller la haine, la peur et la division au sein de nos sociétés.» Ils ont relevé le besoin de renforcer encore davantage «la coopération opérationnelle entre (leurs) services», «ainsi qu’avec les services des partenaires pertinents». Ils ont réaffirmé leur «solidarité sans faille» et leur «détermination à lutter ensemble contre le terrorisme, forts notamment des résolutions 1377 et 2178 du Conseil de sécurité des Nations unies et des conclusions des Conseils Justice et Affaires intérieures (JAI) des 9 octobre et 5décembre 2014, endossées par le Conseil européen, et dans le cadre et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales». A cette fin, ils ont affirmé que leur action doit «continuer de s’inscrire dans une approche globale reposant à la fois sur la lutte contre la radicalisation, notamment sur internet, et sur le renforcement des moyens destinés à contrecarrer l’action des différentes formes de réseaux terroristes et notamment en entravant leurs déplacements». Ils ont également souligné «l’importance de l’engagement de tous les acteurs, à tous les niveaux, qui œuvrent à la lutte contre la radicalisation» et ils s’engagent à soutenir les activités du futur RAN (réseau de connaissance de la radicalisation), un centre d’excellence. Au titre des mesures préconisées, se montrant «préoccupés par l’utilisation d’internet à des fins de haine et de violence», les ministres se déclarent «déterminés à ce que cet espace ne soit pas perverti à ces fins, tout en garantissant qu’il reste, dans le strict respect des libertés fondamentales, un lieu de libre expression, respectant pleinement la loi». Et d’affirmer que dans cette perspective, «le partenariat avec les grands opérateurs de l’internet est indispensable pour créer les conditions d’un signalement rapide des contenus incitant à la haine et à la terreur, ainsi que de leur retrait, lorsque cela est approprié et/ou possible». En complément à ce travail, les ministres se disent «résolus, pour lutter contre la propagande terroriste, à développer, afin de toucher le public jeune, particulièrement exposé à l’endoctrinement, des messages positifs, ciblés et facilement accessibles aptes à contrer cette propagande». A cet égard, ils incitent «l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne à faire un usage maximal de l’équipe de conseil en communication stratégique sur la Syrie (SSCAT), qui doit être prochainement mise en place par la Belgique sur financement européen».

Opérations conjointes à «amplifier»

Ils affirment qu’ils œuvrent à «la lutte contre la circulation illégale d’armes à feu au sein de l’Union européenne. C’est l’une des priorités de la Plateforme pluridisciplinaire européenne contre les menaces criminelles (Empact)». «Dans ce cadre, nous améliorons l’échange d’informations relatives à cette problématique entre les services des Etats membres et augmentons le nombre d’opérations conjointes contre ce phénomène en Europe», ont-ils souligné. Et d’ajouter que cette coopération sera «amplifiée». Toutes les mesures utiles visant au partage du renseignement sur les différentes formes de la menace, et notamment les combattants étrangers terroristes, à la connaissance de leurs déplacements et des soutiens dont ils bénéficient où qu’ils se situent et, ainsi, être en mesure d’améliorer l’efficacité de notre combat contre ces phénomènes seront mises en œuvre. Pour ce faire, les ressources d’Europol et d’Eurojust, mais aussi d’Interpol seront pleinement utilisées. Les ministres annoncent que seront mis en place des «contrôles approfondis sur certains passagers, sur la base de critères objectifs, concrets, dans le respect de la fluidité des passages frontaliers, des libertés fondamentales et des exigences de sécurité». Ils estiment, en outre, qu’une «modification» des règles du code frontières Schengen «devrait rapidement être entreprise afin de permettre de façon plus étendue, lors du passage des frontières extérieures par les personnes jouissant du droit à la libre circulation, la consultation du système d’information Schengen». Faisant référence à la dimension internationale de ce phénomène, les ministres en appellent à la promotion de toutes les initiatives visant à «renforcer la coopération avec leurs partenaires, Etats d’origine et de transit et, si possible, avec les Etats de destination des combattants étrangers terroristes, dans la continuité de notre politique intérieure». Cette réunion a regroupé le président du Conseil des ministres de l’Union européenne, les ministres de l’Intérieur et de la Justice de Lettonie, d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, du Danemark, d’Espagne, d’Italie, des Pays-Bas, de Pologne, du Royaume-Uni, de Suède, le commissaire européen à la migration et aux Affaires intérieures, le ministre de la Justice des Etats-Unis, le vice-ministre de l’Intérieur des Etats-Unis, le ministre de la Sécurité publique du Canada et le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme. Dans une déclaration préliminaire, Bernard Cazeneuve a rappelé que «sur les plans européen et international, nous disposons déjà d’un certain nombre de textes importants pour mener ce combat, notamment de résolutions des Nations unies et de conclusions prises par le Conseil Justice Affaires Intérieures et par le Conseil européen qui est l’enceinte de décision européenne du niveau le plus élevé». «Ces textes constituent les cadres européen et international dans lesquels notre action doit s’inscrire, mais ils ne suffisent pas bien évidemment, car notre action doit se projeter dans une approche globale et opérationnelle.» Et d’ajouter : «Nous avons, à cet égard, identifié deux champs sur lesquels nous souhaitons plus particulièrement affirmer et renforcer notre coopération : les moyens destinés à contrecarrer les déplacements de combattants étrangers et de toutes les filières ; la lutte contre les facteurs et les vecteurs de radicalisation notamment sur internet.»

THEME 2 - 3 : La communauté internationale face au terrorisme : les pièges et les défis Source, journal ou site Internet : El Watan Date : 12 janvier 2015 Auteur : Hacen Ouali Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Un tournant. Un front mondial contre le terrorisme aurait-il pris naissance hier à Paris ? La forte présence de dirigeants étrangers le suggère à tout le moins.

Les ministres de l’Intérieur de onze pays européens et le ministre américain de la Justice, Eric Holder, ont déjà donné le ton de ce que sera le renforcement des mesures de sécurité. Après le choc du 7, le sursaut mondial du 11 janvier pourrait sonner une date fondatrice, celle de l’émergence d’une coalition internationale inédite pour contrer un terrorisme qui ne cesse de se globaliser, avec des capacités de nuisance énormes et en mesure de frapper partout. Les onze ministres européens de l’Intérieur réfléchissent déjà au durcissement des mesures de circulation des ressortissants européens, alors que le ministre américain de la Justice, Eric Holder, a annoncé la tenue, le mois prochain à Washington, d’un sommet international pour «réfléchir aux moyens de lutter contre l’extrémisme». Il est nécessaire de souligner que les réactions politiques après le «11 septembre français» sont pour le moment moins guerrières que celle du 11 septembre 2001. Au-delà du moment historique, il appartient à toute la communauté internationale réunie à Paris de faire, dans la sérénité nécessaire, cause commune non seulement contre le terrorisme, mais aussi et surtout pour arracher les racines du mal de l’hydre djihadiste qui sème le chaos. La marche républicaine de Paris ne devrait pas être un permis de déclarer des guerres inutiles et absurdes, même si la lutte contre les groupes terroristes doit être implacable. Le monde entier garde à l’esprit comment l’Administration Bush a fabriqué de fausses preuves pour «justifier» une guerre contre l’Irak. Les néo- conservateurs américains ont conduit une guerre qui a brisé un pays, laissant place à la multiplication de foyers de terrorisme. La guerre du «bien contre le mal» chère à George Bush ne cesse de produire du mal partout et pour toute l’humanité. L’agression contre l’Irak a été une désastreuse réponse.

Une solution définitive pour la Palestine

Au-delà des mesures administratives et policières durcissant le contrôle de la circulation des personnes, le carnage commis sur le sol parisien va probablement redéfinir les relations internationales et revoir en profondeur la stratégie globale de lutte contre le terrorisme. Des pays en proie à de graves crises de violence, comme la Libye, la Syrie, l’Irak, doivent rapidement trouver une solution au double plan politique et sécuritaire. La communauté internationale est plus que jamais interpellée pour se mettre d’accord et élaborer des sorties de crise justes et durables. En mettant le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, au premier rang des chefs d’Etat, François Hollande semble envoyer un message à ses partenaires pour prendre à bras-le-corps la crise malienne. La persistance de l’instabilité politique dans ces pays ne peut que servir de terreau à toutes les formes de terrorisme. Le conflit au Proche- Orient doit également trouver son chemin vers une solution définitive. Il n’est plus possible de continuer à priver les Palestiniens de leur droit à un Etat. La présence de Mahmoud Abbas et de Benyamin Netanyahu à Paris rappelle cette nécessité historique. L’Etat hébreu, avec sa politique agressive et expansionniste, ne renforce pas le camp de la paix. Bien au contraire. Les groupes djihadistes, qui confisquent la religion pour en faire un étendard pour terroriser toute la planète, se servent également de la question palestinienne pour «légitimer» leur barbarie. Les centaines de milliers de manifestants de Paris n’ignorent sans doute pas que des pays dont les représentants étaient présents à la «marche républicaine» servent de base arrière idéologique et logistique au terrorisme. Des pays comme l’Arabie Saoudite et le Qatar ne se cachent presque pas d’avoir armé et financé des groupes terroristes. Des pays pourvoyeurs de la matrice idéologique qui justifie l’extrémisme. L’islamisme, dans sa version salafiste la plus obscurantiste et la plus menaçante, trouve ses racines dans ce wahhabisme exporté à coups de milliards de dollars non seulement dans le monde arabe et en Afrique, mais aussi en Europe. Ce sont des pays où les populations subissent un terrorisme officiel. Les dictateurs africains présents à Paris sont mal placés pour prendre la tête d’une marche pour la liberté d’expression. Par leurs systèmes despotiques, ils produisent d’autres formes de terrorisme. Si la violence obscurantiste appelle une réaction implacable, elle nécessite par dessus tout une réponse globale et multiforme : rupture radicale avec une idéologie fondamentaliste dogmatique, soutien des démocraties et cesser la complaisance avec les dictatures et, enfin, repenser un ordre international inégalitaire.

3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 : La reprise de la zone euro sera lente et modérée Source, journal ou site Internet : Le Monde Date : 12 janvier 2015 Auteur : Marie Charrel Adressé par Elie Billaudaz

Doucement, mais sûrement. D’après les nouvelles prévisions publiées, lundi 12 janvier, par l’Insee et ses équivalents allemand et italien, l’Ifo et l’Istat, la croissance de la zone euro se ressaisira très progressivement en 2015. Mais elle restera fébrile, et soumise à de nombreux risques. Voici pourquoi.

1. La baisse de l’euro et celle du prix du pétrole auront des effets positifs

D’après les économistes des trois instituts, le produit intérieur brut (PIB) de l’union monétaire devrait croître de 0,2 % au quatrième trimestre 2014. Début 2015, il devrait progresser de 0,3 % sur chacun des deux premiers trimestres. « Sur la première moitié de l’année, la chute des cours du pétrole devrait soutenir la consommation privée tandis que l’appréciation du dollar face à l’euro devrait porter le commerce extérieur », indique la note de conjoncture, qui se base sur l’hypothèse d’un baril se stabilisant à 56 dollars, et d’un euro restant autour de 1,21 dollar. Dans ces conditions, l’investissement devrait enfin repartir, mais modérément : + 0,2 % au premier trimestre et + 0,3 % au second. Il profitera notamment de la fin de la crise de l’immobilier se profilant en Espagne et en France.

2. Le prix du pétrole contribuera à maintenir l’inflation très basse

La baisse des cours du pétrole et de l’euro aura une autre conséquence : elle continuera de tirer l’inflation vers le bas. « Depuis fin 2011, l’inflation suit une tendance baissière et a atteint un point bas de cinq ans en décembre 2014, à -0,2 % en rythme annuel », expliquent les économistes. Selon eux, les prix devraient progresser de 0,1 % seulement au premier trimestre et de 0,3 % au deuxième, également plombés par les perspectives négatives dans la production de biens. « L’accélération de l’activité prévue aura un effet limité sur les prix », précise la note.

3. La croissance ne fera pas vraiment baisser le chômage « La légère reprise prévue sur la première moitié de 2015 aura un impact limité sur la croissance de l’emploi et les salaires devrait également croître lentement, en dépit de l’introduction d’un salaire minimum en Allemagne », prévoient les conjoncturistes des trois instituts. Voilà qui confirme que la courbe du chômage ne devrait pas s’inverser avant la seconde partie de l’année en France, où le taux de demandeurs d’emploi culmine toujours à 10,4 % de la population active. Une consolation, tout de même : la faible inflation et les politiques budgétaires moins restrictives devraient profiter un peu au pouvoir d’achat des ménages.

4. Les risques restent nombreux

Cette relative éclaircie ne doit pas faire oublier que la reprise est très inégale : alors que la croissance sera relativement robuste en Allemagne et en Espagne, elle restera décevante en France et en Italie. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a, de son côté, indiqué, lundi, que plusieurs économies européennes, comme l'Allemagne, l'Italie ou la Grande-Bretagne, devraient perdre de l'élan. L’indicateur avancé de l'OCDE pour la zone euro reste stable (à 100,6) depuis le mois d'août. Il enregistre un recul de 0,1 point pour l'Allemagne et pour l'Italie, à 99,5 et 101,0 respectivement, tandis qu'il se redresse de 0,1 point pour la France à 100,3. La Banque de France a pour sa part souligné, lundi, qu'un « rebond de la production est attendu en janvier » par les chefs d'entreprises interrogés. De plus, les risques sont nombreux. Selon les auteurs de la note, ils sont à la fois haussiers et baissiers. D’un côté, la chute des cours du pétrole et de l’euro pourrait soutenir plus encore que prévu la demande interne et externe. De l’autre, les élections à venir en Grèce comme les tensions qui l’entourent pourraient nuire au reste de la zone euro.

THEME 3 - 2 : Eurotunnel perd en appel à Londres et veut vendre MyFerryLink Source, journal ou site Internet : le Marin Date : 9 janvier 2015 Auteur : Adressé par François Jouannet

Eurotunnel souhaite mettre en vente le fonds de commerce MyFerryLink, mais sera-t-il autorisé à céder les navires? (Photo Alain Simoneau) Le vendredi 9 janvier, le Tribunal d’appel de la concurrence britannique, saisi par Eurotunnel et la Scop des anciens de Seafrance, a maintenu la décision du 27 juillet 2014 de la Competition and markets authority (CMA) interdisant aux navires exploités sous la marque MyFerryLink d'accoster à Douvres. La CMA interdit à Eurotunnel l’exploitation d’une flotte sur le détroit, considérant que la création de MyFerryLink est en réalité une reprise déguisée de la compagnie SeaFrance liquidée, cela créant un acteur dominant sur le marché. L’interdiction d’exploiter pour Groupe Eurotunnel, en pratique d’entrer au port de Douvres avec des ferries, interviendra six mois après une notification de la CMA. Selon Raphaël Doutrebente, directeur général adjoint de la scop, cette notification ne sera pas signifiée avant la semaine prochaine. Ce qui laisse à Eurotunnel et à la scop jusqu’à mi-juillet environ pour trouver une solution.

500 salariés dans l'attente

La Scop interjettera appel devant la Court of appeal of England and Wales, instance de droit commun. Cette procédure suppose un délai souvent long. De son côté, Eurotunnel renonce à poursuivre sur le terrain juridique, et annonce son intention de "chercher un repreneur pour la compagnie MyFerryLink", pour "valoriser le travail effectué". Eurotunnel veut donc vendre le fonds de commerce MyFerryLink et cette marque qu’il a créée, estimant que la compagnie est viable. Elle a transporté près de 450 000 camions et 350 000 voitures en 2014, et a ainsi "atteint ses objectifs", estime Eurotunnel. Après le retrait d’un navire de DFDS sur la route Calais-Douvres, MyFerryLink détient 12 % du marché du fret du détroit. Reste que ce fonds de commerce est lié aux trois navires de la flotte, les Rodin, Berlioz et Nord-Pas- de-Calais, acquis auprès du tribunal de commerce sous condition de ne pas les vendre avant juillet 2017. Jacques Gounon estime-t-il possible une levée de cette interdiction ? Sans doute des contacts ont-ils été pris au cours de l’année 2014. Les 500 salariés de la Scop attendent d’en savoir plus. Le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies estime la décision britannique "profondément injuste" et en appelle à la "responsabilité des acteurs", qu’il s’apprête à réunir dans la semaine. Son prédécesseur et maire de Boulogne Frédéric Cuvillier souhaite la mise en place d’une "commission intergouvernementale" pour générer des "solutions respectueuses de la liberté d’entreprendre et du droit d’accès aux ports transmanche".

THEME 3 - 3 : Taïwan lance un programme de construction de sous-marins Source, journal ou site Internet : Zone militaire Date : 12 janvier 2015 Auteur : Adressé par François Jouannet

Le vice-ministre de la Défense de Taïwan a annoncé le 29 décembre dernier le lancement d’un programme de construction de sous-marins pour remplacer ses deux bâtiments de classe Guppy II. Conçus par les Etats-Unis durant la Seconde Guerre Mondiale, ils furent cédés à Taipeh dans les années 1970. Le besoin de la Marine taïwanaise porte sur des navires à propulsion classique de 1 200 à 3 000 tonnes. Un premier programme de 94 millions de dollars est lancé dès l’année 2015 pour une durée de 4 ans et vise à commencer les travaux préparatoires, Taipeh ayant annoncé que son premier submersible pourrait être terminé en 2024. Les fournisseurs potentiels ne souhaitant pas froisser la Chine, Taïwan se tourne de plus en plus vers des développements locaux. Ses ingénieurs ont ainsi développé le missile antinavire Hsiung Feng III, la corvette furtive de la classe Tuo Chiang et le système sol-air Tien Kung III. Toutes ces innovations sont ensuite reprises pour des applications civiles.

THEME 3 - 4 : La révolution française du Big Data aura-t-elle lieu ? Source, journal ou site Internet : Le Portail de l’IE Date : 12 janvier 2015 Auteur : Maxime Fernandez Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Considéré par beaucoup comme un nouvel Eldorado, le Big Data a saisi l’attention des pouvoirs publics qui en ont fait un des fers de lance de la nouvelle France industrielle. Mais la majorité des acteurs économiques français peine à intégrer cette innovation qui constitue pourtant une véritable révolution technologique aux applications potentiellement infinies. Le terme Big Data signifie littéralement « grosses données », il se réfère à l’apparition de masses de données exploitables d’un volume sans précédent et en augmentation exponentielle. Á titre d’exemple, Facebook possède des données sur 26 millions d’utilisateurs actifs en France, soit près de 40 % de la population. La première mention du terme Big Data apparait en 1997 dans un article produit par des scientifiques de la NASA pour désigner le problème de la visualisation de données devenues trop volumineuses. Au-delà des données, le Big Data désigne l’analyse qui en est faite et les effets révolutionnaires qui en découlent, que ce soit pour la rentabilité des entreprises ou les actions de la vie quotidienne. En France, dès 2009, le Crédit Mutuel Arkea a versé l’ensemble de ses données dans un système Hadoop, obtenant ainsi des analyses en temps record sur l’ensemble de ses opérations. Ce potentiel commence à être connu du grand public en 2011, notamment grâce à une étude du McKinsey Global Institute “Big data: The next frontier for innovation, competition, and productivity.” Aujourd’hui, aucune activité n’échappe aux applications du Big Data. L’agriculture voit se multiplier les capteurs dont l’analyse des données permet d’améliorer la productivité des sols, et dans le domaine des assurances, l’analyse de masses de données est utilisée pour calculer les primes d’assurance individuelle. La ville de Santa Clara estime à 20 % la baisse de la criminalité induite par l’utilisation du logiciel Predpol qui prédit les futures infractions sur la base de l’analyse de 13 millions de crimes réalisés. Toutefois, produire des analyses pertinentes à partir de masses de données reste une tâche extrêmement délicate. Ainsi le logiciel Google Flu Trends, conçu pour prédire la propagation de la grippe aux États-Unis, a connu un échec, en raison d’erreurs commises dans la construction de l’algorithme. Le Big Data constitue une formidable opportunité de création de valeur dont les entreprises françaises prennent rapidement conscience. L’Association française des éditeurs de logiciels estime la création de richesses liée au Big Data en France à 2,8 milliards d’euro et 10 000 emplois directs d’ici à 2019. En outre, l’édition 2014 du Big Data Index révèle qu’en France 43 % des directions informatiques ont étudié les opportunités induites par le Big Data, contre seulement 7 % en 2012.

Une révolution technologique

L’histoire de l’utilisation massive de données est déjà longue et se confond avec l’évolution de la statistique, mais le Big Data constitue aujourd’hui une rupture grâce à l‘interaction entre deux évolutions majeurs.

1. L’explosion du volume et de la variété des données disponibles.

 Les réseaux sociaux : 68 % des internautes sont présents sur au moins un réseau social.  Les objets connectés à internet : comme les caméras, alarmes, compteurs électriques notamment, sont passés de 4 à 15 milliards entre 2010 et 2012.  Les technologies mobiles : un Smartphone génère environ 60 gigabits de données chaque année. En 2018, les prévisions de l’entreprise Ericsson estiment qu’il y aura 3,3 milliards de Smartphones dans le monde contre un milliard aujourd’hui.  La libéralisation des données publique (open data) : Elle offre des gisements de données très fiables bien que beaucoup plus faibles en volume que les sources précédentes.

2. L’apparition de la technologie nécessaire au traitement de ces données à une vitesse s’approchant de l’instantané.

 Le « cloud computing » : constituant une dématérialisation des entrepôts de données, cette innovation permet de « louer » de la capacité de calcul et de l’espace de stockage, rendant l’infrastructure nécessaire à la réalisation de projets de Big Data accessible à tous.  L’écosystème Hadoop : il permet de stocker et manipuler de très gros volumes de données en utilisant de nombreuses machines équipées de disques durs banalisés. Créé en 2004, il est aujourd’hui utilisé par 98 % des entreprises conduisant des projets de Big Data.  Le NoSQL : Constitue une structuration spécifique des bases de données adaptée aux grands volumes.

Des atouts français

La France dispose d’un système académique particulièrement performant dans les disciplines sur lesquelles s’adosse le Big Data. La demande de compétences autour du Big Data pourrait atteindre 4,4 millions d’emplois dans le monde en 2015 et seuls 40 % devraient être satisfaits. En France, les créations de diplômes se multiplient pour répondre à ce besoin. L’ENSAE, référence dans le domaine de la statistique, propose une spécialisation en « Data Science », de même que Télécom ParisTech, Télécom Nancy ou Grenoble INP. Les écoles spécialisées dans l’informatique, comme l’Epita, Ionis-STM ou l’Ensimag ont aussi rapidement adapté leur offre de formation pour y inclure le Big Data. En outre, un tissu de start-ups françaises couvrant toutes les activités du Big Data est rapidement apparu :

 Création de données : que ce soit par fabrication d'objets connectés comme le t-shirt de City-zenSciences ou en rendant accessibles des données publiques comme vroomvroom.fr qui a obtenu auprès des pouvoirs publics les taux de réussite des auto- écoles afin de les diffuser.  Outils d’analyse de la donnée: à titre d’exemple, Fifty-five et 1000mercis-numberly sont les champions d’un marché au taux de croissance extrêmement élevé.  Exploitation de la donnée : notamment le logiciel Tranquilien permet de connaître à l’avance le taux de remplissage d’un train, il est produit par a la société Snips. (source : Livre blanc sur le Big Data )

Aujourd’hui, il existe une volonté politique claire de soutenir ces atouts avec l’ambition affichée de faire de la France l’une des références mondiales de la gestion de masses de données. Ainsi le Big Data a été inclus dans les 34 plans de la nouvelle France industrielle présentés par le gouvernement en octobre 2013. Le plan Big Data vise à soutenir l’offre de formation et les start-ups françaises, mais aussi à adapter la réglementation jugée trop contraignante par plusieurs acteurs économiques. D’importants blocages

Malgré des atouts certains et une volonté des pouvoirs publics, les entreprises françaises peinent à intégrer le Big Data. Sur une échelle de 0 à 5, le Boston Consulting Group évalue ainsi la maturité des entreprises françaises en matière de Big Data entre 1 et 2, contre 3 à 4 pour leurs homologues Outre-Atlantique. Selon une étude publiée par le cabinet Ernst & Young, seules 18 % des entreprises françaises sont en phase de déploiement de projets et les deux tiers des firmes considèrent que le Big Data est un concept intéressant mais encore trop vague pour constituer un levier de croissance. Dans ce cadre, le coût du développement d’un projet de Big Data est encore dissuasif. Selon l’institut IDC, 45 % des entreprises interrogées ont dû dépenser entre 100 000 $ et 500 000 $ pour réaliser la migration de leurs bases de données vers Hadoop et 30 % d’entre elles, plus de 500 000 $. Mais le principal blocage réside certainement dans la réticence des entreprises françaises à confier leurs données à de professionnels afin d’en permettre l’analyse. Selon l’International Data Corporation 70 % des données détenues par les entreprises ne sont toujours pas exploitées à des fins de création de connaissance. En conclusion, le Big Data n’a pas réellement décollé en France et les champions du secteur restent américains. Cette situation est inquiétante dans la mesure où la maîtrise des données et leur analyse permet aujourd’hui d’obtenir une connaissance presque parfaite des actions d’un individu, d’une entreprise ou d’un gouvernement. Le Big Data est un important facteur d’accroissement de puissance dont il est indispensable que la France devienne un champion sous peine de voir nos données analysées par des acteurs étrangers. Selon Charles Huot, président du GFII et de l’Alliance Big Data, la maîtrise et la collecte de ces données seront certainement l’enjeu majeur du XXIème siècle.

4/ Les forces armées- Air - Marine - Terre – Gendarmerie THEME 4 - 1 : Protection du territoire national : près de 7000 militaires engagés dès ce soir en protection du territoire national et 10 000 dès demain soir Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 12 janvier 2015 Auteur : EMA Adressé par André Dulou

Depuis le 7 janvier, pour répondre à une situation d’urgence, les forces armées ont à nouveau renforcé leurs effectifs directement engagés dans la protection du territoire et des Français.

Le 12 janvier dans la soirée, plus de 7 000 militaires seront déployés en protection de nos concitoyens, dont près de 5 500 dans le cadre de la mission Vigipirate (plus de 3 000 en Ile-de-France et de 2 300 dans le reste de la France). Engagés sur l’ensemble du territoire national, dans le cadre d’une opération intérieure sans précédent, les forces armées vont concentrer leur action sur la protection de points d’intérêt sensibles. Leur renforcement va se poursuivre pour atteindre un effectif de 10 000 militaires déployés en France dès le mardi 13 janvier (dont près de 8 000 au titre de Vigipirate). Ces renforcements se poursuivront dans la journée du 14 janvier. La défense de la France et la protection des Français est une priorité des armées. Cette mission s’exerce à travers la complémentarité entre les missions intérieures de protection du territoire national et les missions conduites dans le cadre des opérations extérieures, qui constituent une véritable défense « de l’avant ». En dehors du Plan Vigipirate, 1 500 militaires sont engagés quotidiennement dans des missions de protection du territoire national et des Français, en métropole et outre-mer : missions de sûreté de l’espace aérien et de sauvegarde des approches maritimes, de lutte contre les trafics, de protection de sites sensibles, etc. Pour remplir ces missions, l’armée s’appuie à la fois sur des dispositifs permanents et sur une capacité de réaction qui lui permet d'agir sous court préavis.

======

Historique du déploiement Vigipirate en région Ile de France :

Mercredi 7 janvier : dispositif permanent engagé en île de France. Effectif déployé: 450 militaires

Mercredi 7 janvier : dans la soirée, mise en place d’un renfort de 150 militaires en provenance du 21e RIMa (Fréjus), du 41eRT (Douai) et du 48e RT (Agen). Effectif déployé : 600 militaires.

Jeudi 8 janvier : mise en place d’un renfort de 250 militaires en provenance du 1er RCP (Pamiers) et du 8e RPIMa (Castres). Effectif déployé : 850 militaires.

Samedi 10 janvier : mise en place d’un renfort supplémentaire de 250 militaires en provenance du 68e RAA (La Valbonne), du 1er RIMa (Angoulême), du 126e RI (Brive la Gaillarde) et du 132e BCAT (Suippes). Effectif déployé : 1 100 militaires

Dimanche 11 janvier : mise en place d’un renfort de 250 militaires en provenance du 40e RA (Suippes), du 16eBC (Bitche) du RMT (Meyenheim) et du 13e RG (Valdahon). Effectif déployé : 1 350 militaires

Lundi 12 janvier : mise en place d’un renfort de plus de 1 700 militaires en Ile-de-France (et de 1 900 militaires dans le reste de la France).

THEME 4 - 2 : FAZSOI : l’escadron de Transport 50 « Réunion » au secours des Glorieuses Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 12 janvier 2015 Auteur : EMA Adressé par André DulouSénégal

Le 7 janvier 2015, des militaires des forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien (FASZOI) ont réalisé une mission de dépannage sur l’île Glorieuse, située à 2 000 kilomètres de l’île de la réunion. Une avarie générale des générateurs électriques en place sur l’île Glorieuse a nécessité l’intervention de techniciens depuis l’île de La Réunion. Ils ont été mis en place par avion Transall du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland Garros » et le personnel de l’Escadron de Transport 50 « Réunion ». Cette mission était de première importance puisque, privés d’électricité, le personnel militaire en place ne pouvait plus assurer la conservation des denrées de première nécessité ainsi que la mise en œuvre des osmoseurs fournissant l’eau potable. Egalement limités aux batteries de secours du téléphone satellite, il fallait donc réagir dans les plus brefs délais pour éviter un total isolement de l’île. Ce petit bout de territoire français fait partie du 5ème district des Terres Australes et Antarctiques Françaises, plus communément appelé Iles Eparses. Une quinzaine de militaires (14 légionnaires affectés au Détachement de la Légion étrangère de Mayotte et 1 gendarme) en relève tous les 45 jours, sont installés sur l’île Glorieuse pour y assurer la mission de souveraineté de la France. Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : Khorasan : l’autre principale cible de la coalition en Syrie Source, journal ou site Internet : Les Yeux du Monde Date : 12 janvier 2015 Auteur : Léonard Lifar Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Alors que l’Etat Islamique (EI) occupe la plus grande place de l’attention des médias, les services de renseignement et les experts en sécurité se préoccupent de plus en plus d’un autre groupe terroriste en Syrie : Khorasan.

Alors que la coalition frappe officiellement l’EI, les raids aériens ont également pour cible d’autres groupes jihadistes comme le Front al-Nosra, Ahrar Al-Sham et particulièrement Khorasan. Le nom déjà est tout un symbole : afin de se défaire de l’héritage colonial occidental, il fait référence à la géographie traditionnelle de l’Islam sur une région couvrant une large partie de l’Asie centrale. On le retrouve aussi dans un hadith (propos recueilli d’une communication orale du prophète Mahomet) : « des étendards de couleur noire sortiront du Khorassân ; rien ne les empêchera, alors, de parvenir jusqu’à Jérusalem où ils seront hissés ». Ce groupe a été formé par des anciens d’Al-Qaïda, arrivant du Pakistan et de l’Afghanistan, dont le but est de construire des réseaux en Syrie pour préparer des attaques contre l’Occident. Le chef de ce groupe, Mushin al-Fadli, est bien connu des services. Il n’avait que 19 ans en 2001, et faisait déjà partie des proches de Ben Laden ayant plus ou moins œuvré au 11 Septembre. C’est pourquoi les membres de Khorasan prêtent aujourd’hui allégeance à Ayman al-Zawahiri, successeur de Ben Laden à la tête d’Al-Qaïda. Les États-Unis ont cru ainsi le tuer dans un bombardement fin Septembre, mais il semble qu’il soit toujours vivant. Ils versent ainsi 7 millions de dollars à quiconque aurait des informations susceptibles de permettre sa capture.

Une menace directe pour les États-Unis et l’Europe

Le groupe est dans la même logique qu’Al-Qaïda : produire des attentats dans les pays occidentaux. Khorasan, aujourd’hui basé aux alentours de Alep, bénéficie de la protection et de l’aide du Front al-Nosra. Surtout, la recrudescence de jihadistes européens en Syrie leur permet de recruter de nombreux occidentaux, afin de profiter de leur passeport pour échapper aux contrôles de sécurité et pouvoir ainsi revenir dans leur pays pour préparer des attentats. Le groupe est d’autant plus dangereux qu’il est lié à AQPA (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique). La branche yéménite d’Al-Qaïda les forme notamment sur les explosifs, avec l’aide d’Ibrahim al-Asiri, étant réputé comme étant un expert des explosifs et des poisons. Khorasan a déjà ainsi plusieurs fois tenté de dissimuler des explosifs dans des avions. Le groupe, qui souhaite réaliser un nouveau « 11 Septembre », est donc une réelle menace pour les pays occidentaux.

THEME 5 - 2 : Recrudescence des affrontements dans l’est de l’Ukraine Source, journal ou site Internet : RFI Date : 12 janvier 2015 Auteur : Sébastien Gobert Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Une maison détruite dans un bombardement à Donetsk, le 5 janvier 2014.REUTERS/Igor Tkachenko

Après près d’un mois d’un calme inédit, les forces armées ukrainiennes font état de plusieurs dizaines d’échauffourées par jour et de victimes parmi leurs soldats et les populations civiles. Une recrudescence qui a lieu alors qu'une rencontre entre les présidents russe et ukrainien doit se tenir dans les prochains jours. Le grondement meurtrier de l’artillerie ne s’est jamais vraiment tu dans le Donbass depuis le début de la guerre, et ce malgré les annonces répétées de cessez-le-feu. Mais on assiste ces derniers jours à une intensification inédite des affrontements, qui émanent principalement de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Sa voisine de Lougansk est, elle, empêtrée dans de sanglants règlements de comptes entre groupes rivaux, et la ligne de front y est plus calme. Aussi les échauffourées restent-elles très localisées, notamment à l’aéroport de Donetsk. Le regain de tensions survient alors que les présidents ukrainien Petro Porochenko et russe Vladimir Poutine doivent se rencontrer lors d’un sommet international au Kazakhstan dans quelques jours. Au plus bas des températures hivernales, le moment ne semble pas opportun pour lancer des offensives de grande ampleur. Il s’agirait donc plus de peser dans d’éventuelles négociations sur un règlement politique du conflit, que de nombreux dirigeants séparatistes voient d’un très mauvais oeil. Quoi qu’il en soit, l’écho des canons dans le Donbass laisse présager d’un hiver long, qui pourrait être suivi d’un dégel particulièrement sanglant.

THEME 5 - 3 : Haïti : de violentes manifestations éclatent Source, journal ou site Internet : le devoir Date :12 janvier 2015 Auteur : AP Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Le gouvernement Martelly et l’opposition signent un accord prévoyant des élections en 2015

Photo: Dieu Nalio Chery Associated Press Des manifestants ont renversé une voiture dans une rue de Port-au-Prince, bloquant la circulation. À la veille du cinquième anniversaire du terrible tremblement de terre qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010, une seconde journée de manifestations antigouvernementales a eu lieu à Port-au-Prince, dimanche, alors que le gouvernement de Michel Martelly et les législateurs de l’opposition négociaient. En soirée, ils ont réussi à signer un accord qui met fin à l’impasse politique du pays et prévoit la tenue d’élections en cours d’année. «L’accord pour une sortie durable de la crise »est intervenu quelques heures avant la fin du mandat du Parlement haïtien. Les responsables politiques se sont rencontrés à huis clos dans un hôtel de Port-au-Prince pour essayer de délier l’impasse. Il devait déclencher des élections en 2011 pour la majorité des sièges au Sénat, l’ensemble de la Chambre des députés et des fonctions locales. Un groupe de sénateurs de l’opposition a cependant utilisé des procédures parlementaires afin d’éviter qu’un vote se tienne pour autoriser les élections. Ils accusent M. Martelly de tenter de saboter la Constitution.

Heurts

Samedi, environ 1500 manifestants — en majorité des jeunes hommes — ont marché au centre-ville de la capitale pour réclamer la démission du président Depuis un véhicule blindé, les policiers ont aspergé les contestataires de gaz lacrymogène et d’eau. Ils tentaient de disperser la foule près du site où était érigé le Palais présidentiel, qui s’est affaissé lors du tremblement de terre de 2010. La grogne de la population ne semble pas s’être calmée depuis le départ de l’ancien premier ministre Laurent Lamothe, le mois dernier. M. Lamothe avait quitté son poste de premier ministre après qu’une commission présidentielle eût recommandé sa démission, ainsi que d’autres changements pour résoudre l’impasse politique empêchant la tenue d’élections législatives, reportées depuis 2011. Jean Junior, un manifestant, croit que M. Martelly doit partir, puisque la population ne voit pas sa situation s’améliorer sous son gouvernement. Riche Clebert, un vendeur de nourriture au centre-ville, s’est dit pour sa part exaspéré des nombreuses manifestations qui ont souvent entraîné des affrontements violents. « J’ai trois enfants à nourrir et je n’ai plus de patience. Cela ne mène notre pays nulle part », a-t-il fait valoir, alors que des dizaines de jeunes hommes tentaient de se sauver des émanations de gaz lacrymogènes. L’avenir politique d’Haïti est incertain puisque le mandat des sénateurs tire à sa fin lundi, cinq ans exactement après le tremblement de terre ayant ravagé le pays de dix millions d’habitants.

Un grand travail

Concernant l’anniversaire du séisme, le Centre d’études et de coopération internationale (CECI), établi à Montréal, souligne que de nombreux Haïtiens demandent la fin de « l’assistanat » et préfèrent opter pour un développement économique du pays grâce à l’aide d’investisseurs étrangers. Le CECI a contribué à reconstruire certains quartiers de la capitale, Port-au-Prince, et a aidé ce pays ravagé par le séisme et par la pauvreté. Même si l’organisme évalue de 80 à 90 pour cent le pourcentage des personnes déplacées qui ont été relocalisées, la reconstruction demeure lente. L’aide internationale a permis d’accélérer la construction de l’urgence de l’hôpital de Port-au-Prince, mais pour ce qui est de la construction de maisons convenables, il y a encore du travail à faire. « Est-ce qu’il y a lieu de dire que ces gens sont nécessairement bien logés ? Non, je ne peux pas dire ça. Est-ce que ce sont des logements qui ont été construits sur une base parasismique ou antisismique ? Je ne peux pas dire ça. Mais, si vous arrivez aujourd’hui à Port-au Prince, comparé à ce que c’était la situation en 2010, en 2011, vous allez constater qu’il y a eu une nette amélioration à ce chapitre », explique le chargé de projet du Centre d’études et de coopération internationale, dépêché à Port-au- Prince, Jacquelin Eugène. « Les gens n’ont peut-être pas assez de moyens pour mettre en place tout ce qu’il faut pour avoir des maisons décentes, des maisons qui résisteraient à de nouvelles catastrophes, mais au niveau du suivi aussi de l’application des mesures qui ont été préconisées par les autorités, je pense qu’il y a une faiblesse à ce chapitre », ajoute M. Eugène. Le CECI se pose beaucoup de questions sur l’avenir du pays. Une conférence organisée le 23 janvier au Centre Mont-Royal abordera la thématique suivante : « Cinq ans plus tard, quel modèle de développement pour Haïti doit être poursuivi ? ». Le CECI se questionne également sur la présence des organisations non gouvernementales (ONG) sur place. S’il reste du travail à faire en matière de reconstruction, il en reste également en ce qui concerne l’éducation de la population. « Il faut continuer de sensibiliser les citoyens sur ce qu’il faut faire en cas de catastrophe. Nous doutons qu’en 2015 les gens savent quel comportement avoir dans de tel cas. Dans un pays où les ressources sont rares, il faudrait sensibiliser les citoyens aux pratiques de construction sécuritaire à bas prix », explique M. Eugène Le 12 janvier 2010, un terrible séisme frappait Haïti. Au moins 230 000 personnes sont mortes sous les décombres ; 300 000 autres ont été blessées. Un million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants ont été déplacés dans des camps à l’intérieur du pays. Le séisme d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter a été suivi de plusieurs secousses variant entre 5,0 et 5,9. L’épicentre du tremblement de terre se situait à 25 kilomètres à l’ouest de la capitale Port-au-Prince. L’état d’urgence était déclaré trois jours plus tard pour une durée totale d’un mois.

THEME 5 - 4 : Boko Haram met à feu et à sang le nord du Nigeria Source, journal ou site Internet : Le Monde Date : 12 janvier 2015 Auteur : Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional)

Adressé par Elie Billaudaz et Jean-François Mazaleyrat sur un article de El Watan : « Boko Haram multiplie les massacres de civils dans le Nor Le Nigeria appelle à l’aide la communauté internationale »

Dans le camp de réfugiés de Yola, dans le nord du Nigeria, fin novembre 2014. Sunday Alamba / AP

Plus de quinze villages voisins attaqués en quelques jours, « des centaines de corps jonchant le sol » décrits par les rares survivants à avoir atteint des villes de la région : autour de Baga, dans l’extrême nord-est du Nigeria, un massacre d’une ampleur inédite vient d’être commis en l’espace de plusieurs jours par les insurgés de Boko Haram. Le temps n’est pas encore à l’exactitude des chiffres, mais à la prise de conscience que cette série d’attaques vient d’annihiler une agglomération, Baga, et des villages voisins dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, alors que la ville est le siège d’une force régionale, la MNJTF (Multinational Joint Task Force, force multinationale conjointe). A Baga, la MNJTF devait coordonner la réponse militaire du Nigeria avec celle du Niger et du Tchad voisins contre Boko Haram, dont les actions dans cette vaste zone frontalière se sont intensifiées et durcies au cours de l’année écoulée. Le Tchad voit les actions de Boko Haram se rapprocher dangereusement du point où son sol sera bientôt frappé à son tour. La capitale tchadienne, N’Djamena, n’est qu’à quelques heures de route de cette zone. Vagues d’assassinats A Baga, la MNJTF (il ne se trouvait à ce moment que des soldats nigérians dans la base) n’a pas pu empêcher un massacre d’une ampleur inédite. Amnesty International estime qu’il s’agirait de « l’acte le plus meurtrier dans une série d’attaques de plus en plus atroces menées par le groupe ».Même si d’autres sources évoquent plus prudemment un nombre de victimes s’établissant à « plusieurs centaines », l’ampleur de ces tueries est considérable. Elle découle d’abord d’une organisation méthodique de la violence, mélange d’exécutions et de destructions systématiques, si complètes du reste qu’il a fallu que les assaillants s’y prennent à plusieurs fois pour « raser à 90 % » Baga, comme l’ont rapporté des survivants à Maiduguri (200 kilomètres de marche) au journal Daily Trust, qui ont dû laisser derrière eux des blessés agonisants et enjamber des monceaux de cadavres. La première attaque avait eu lieu samedi 3 janvier. Déjà, des vagues d’assassinats, des destructions. Boko Haram s’empare alors de la base de la MNJTF. L’objectif est de première importance. La proximité de Baga avec le lac en fait un endroit stratégique. Boko Haram contrôle certaines des îles du lac, et des convois d’armes qui ont transité par le Tchad, en provenance de Libye, ont sans doute emprunté des itinéraires passant dans cette région. De plus, c’est de là que la réponse militaire régionale est supposée trouver un point d’ancrage. Le Tchad étudie de très près les possibilités d’intervention contre Boko Haram dans la zone frontalière avec le Nigeria et le Cameroun. Frapper cette base, pour les insurgés, est donc un signal de défi à l’adresse des pays de la région. Boko Haram menace aussi le Cameroun, et son président, Paul Biya, d’une intensification de la guerre sur son sol. Certains de leurs hommes se trouvent sur le territoire nigérien.Autant de menaces pour les pays voisins. La base de Baga aurait dû être l’un des éléments de réponse militaire, même si le Cameroun n’est pas associé à cette unité. Soldats nigérians piégés

Mais Baga est aussi un cul-de-sac. La fin des routes. Et un piège, donc, pour les soldats nigérians, qui se sont trouvés face à plusieurs centaines d’insurgés, arrivés à leur façon habituelle sur des pick-up, des petits camions et des nuées de motos. Les 7 et 8 décembre 2014, une nouvelle vague d’attaques était menée. Une partie de la population des environs a fui. Certains, à pied, ont pris la direction de Maiduguri, où ils ne sont arrivés que quelques jours plus tard. D’autres ont tenté de traverser le lac Tchad. Plus de 20 000 personnes semblent arrivées sur l’autre rive. Mais dans un mouvement désespéré, des personnes se sont noyées, y compris des soldats. Des fuyards en nombre inconnu se trouveraient encore sur des îles, sans provisions, exposés au froid de cette saison, aux moustiques. Vendredi 9 janvier, un autre groupe de combattants djihadistes attaquait cette fois Damaturu, dans l’Etat voisin de Yobe. A environ 200 kilomètres : une broutille pour les groupes de Boko Haram, très mobiles sur les anciennes pistes séculaires, qui passent à travers la brousse. La ville carrefour a été attaquée à plusieurs reprises au cours des années passées. La dernière fois, c’était il y a quelques semaines, et il y a eu plus de cent morts, dont 38 policiers tués dans leur caserne investie à la sortie de la ville, malgré ses protections et ses systèmes de défense qui la faisaient ressembler à un petit fort. « L’attaque sur la ville par ces chiens et leurs méfaits depuis le 3 janvier devraient convaincre tous les gens bien intentionnés à travers le monde que Boko Haram représente le mal que nous devons éliminer tous ensemble », estime leporte-parole des forces armées Damaturu demeure une cible : la ville est suffisamment importante (50 000 habitants, des banques, des commerces, plusieurs camps militaires) pour constituer une belle prise en cas de victoire. Mais pas trop grosse, pour ne pas entraîner l’échec à coup sûr. Car les forces de Boko Haram, loin de pouvoir compter sur une efficacité éprouvée, n’ont pour elles que leur nombre (elles attaquent désormais en masse), leurs armes contre des civils, et surtout la faiblesse des forces armées, démoralisées, infiltrées, affaiblies par la corruption. Là où les soldats (parfois dos au mur, comme aux portes de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno) résistent, Boko Haram ne passe pas. La secte a perdu sans doute plus de cent hommes dans sa dernière attaque de Damaturu. Vendredi 9 janvier, ils ont encore échoué. Ces revers ne peuvent cependant dissimuler la réalité d’une extension du territoire sous contrôle, ou sous la menace, des djihadistes. La vaste région frontalière du Cameroun, mais aussi celle proche du Niger, ou encore le triangle aride au nord de Maiduguri : toutes ces régions sont devenues le fief des insurgés, qui y frappent lorsqu’ils le souhaitent, même s’ils ne « tiennent » pas la plupart des agglomérations. Un nombre croissant de villes prises

Monguno, à 60 km, a été déjà attaquée de manière terrible en 2013. De même que la ville de Dikwa. Selon nos sources, des bastions importants pour Boko Haram se trouvent juste à proximité, parfois dans de petites agglomérations : vers Adjibo, par exemple. Un « Boko Haram Land » est en voie de constitution, où les militaires nigérians, quand ils n’ont pas fui, vivent encerclés dans leurs bases, ne se déplaçant qu’en lourds convois, incapables de porter secours aux populations. Il y a pire : les actes de vengeance des soldats ou de leurs alliés des milices locales. En avril 2013, des soldats subissent une attaque légère près de Baga et perdent un homme. En représailles, ils brûlent 2 000 maisons, comme les clichés satellite de Human Rights Watch, coïncidant avec les déclarations des survivants, l’ont prouvé. Les forces gouvernementales avaient alors tué 193 personnes. Cette foi, c’est Boko Haram qui a « puni » Baga, de la plus terrible façon. L’armée y perd son âme et le soutien des populations. Les insurgés tiennent le pays par la terreur. C’est avec ce genre de massacre que Boko Haram, courant 2014, a poursuivi sa politique de conquêtes territoriales. Un nombre croissant de villes sont désormais « tenues », même si les destructions et les tueries en ont vidé le plus clair de la population, afin de donner corps à la décision de son chef, Abubakar Shekau, de constituer un « califat » à partir de Gwoza, vers la frontière avec le Cameroun. La partie sud du Nigeria a vécu dans l’idée pernicieuse que Boko Haram était un phénomène naturellement circonscrit, le fruit du Nord, et plus encore celui des trois Etats du Nord-Est (Borno, Adamawa, Yobe). Il a fallu plus d’une semaine aux responsables militaires pour aborder, publiquement, la question du massacre de Baga. Ce que le porte-parole des forces armées, le général major Chris Okulade, a finalement dit samedi soir, est révélateur : « L’attaque sur la ville par ces chiens et leurs méfaits depuis le 3 janvier 2015 devraient convaincre tous les gens bien intentionnés à travers le monde que Boko Haram représente le mal que nous devons éliminer tous ensemble, plutôt que de critiquer les personnes qui essayent de les contrer. » Abuja, la capitale, a été frappée à plusieurs reprises par des attentats-suicides. Lagos, la capitale économique, a subi une tentative similaire. Mais l’indifférence du sud du pays vis-à- vis de ce lointain nord mis à feu et à sang n’a pas encore été brisée par la force des chiffres : selon le Council on Foreign Relations (CFR), plus de 10 000 personnes auraient été tuées dans le cadre de l’insurrection (par les insurgés, les forces de l’ordre ou leurs auxiliaires des milices locales) en 2014.

6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Daesh - al-Qaida : surenchères djihadistes Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 12 janvier 2015 Auteur : Mireille Duteil Adressé par Jean-Claude Tourneur et Elie Billaudaz Al-Qaida, bien qu'en perte de vitesse, s'est repliée au Yémen. Les deux organisations vont- elles se faire concurrence ou s'allier contre l'Occident ?

En perte de vitesse face à l'État islamique, al-Qaida se replie au Yémen. Ici, un homme peint un graffiti pour protester contre les meurtres d'al-Qaida Faut-il craindre la compétition que se livrent al-Qaida et Daesh dans leur guerre à l'Occident et aux "faux musulmans" ? Oui, très probablement. On comprend ainsi que François Hollande, dans sa courte allocution adressée à la nation le 9 janvier, après les trois terribles journées que la France venait de vivre, ait recommandé une vigilance accrue. Le 10 janvier, les services de renseignements américains annonçaient qu'ils avaient intercepté des communications de responsables de l'État islamique en Irak et au Levant, dont Daesh est l'anagramme arabe, déclarant que les attentats de Paris ne seraient que le lancement d'une campagne de terreur en Europe. Rome serait particulièrement visé. Même s'il est plus facile de lancer des menaces sur le Net que de passer aux actes, les responsables de la sécurité sont partout sur les dents en Europe et au Maghreb. L'été dernier, différentes menaces terroristes parties d'Irak et de Libye contre les pays du Maghreb avaient parcouru les réseaux sociaux. La France a été, elle aussi, visée, à plusieurs reprises, par les terroristes d'al-Qaida et par ceux de Daesh. Ce n'étaient pas des menaces en l'air.

Chaque groupe veut montrer sa supériorité

Les rivalités au sein de la mouvance djihadiste entre les anciens liés à al-Qaida et à son chef, Ayman al-Zaouahiri - le successeur d'Oussama Ben Laden -, et les nouveaux qui ont fait allégeance à al-Baghdadi, émir de l'État islamique, augmentent les risques d'attentats. Chaque groupe veut montrer sa supériorité dans cette funeste course à l'horreur. Ce n'est pas un hasard si, après avoir tué à bout portant les journalistes et le policier de , les frères Kouachi ont immédiatement fait savoir qu'ils avaient agi au nom d'al-Qaida au Yémen, "filiale" d'al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa). Ils voulaient se démarquer de Daesh, leur "concurrent". Leurs commanditaires ne seraient pas les mêmes. Quant à Amedy Coulibaly, l'autre tueur, il a précisé à BFM TV, qui a réussi à le joindre alors qu'il retenait en otages des clients dans une épicerie cascher (quatre d'entre eux ont été assassinés de sang- froid), qu'il était membre de Daesh. En l'occurrence, les assassins des deux bords se connaissaient. La rivalité entre les deux organisations djihadistes s'est exacerbée depuis un an, en particulier depuis la prise de Mossoul - la seconde ville d'Irak - en juin 2014 par les combattants de Daesh. Une victoire qui, après la proclamation du califat sur une partie de l'Irak et de la Syrie par Abou Bakr al-Baghdadi - ancien fidèle de Ben Laden qui s'est autoproclamé émir de l'État islamique -, a laissé l'Irak et le Moyen-Orient tétanisés. Durant les mois qui ont suivi les victoires militaires de Daesh contre une armée irakienne en débandade, la publicité faite autour d'un califat qui apparaît soudain invincible et capable de redorer l'image du monde musulman a attiré des milliers de jeunes combattants venus de partout : 15 000, originaires de 80 pays. Les ressortissants de pays arabes forment les trois quarts des troupes, mais il y a aussi des Russes, des Australiens, des Turcs, des Pakistanais, des Chinois... Et des Occidentaux. Les Français sont les plus nombreux (1 200), devant les Britanniques, les Allemands et les Belges (en pourcentage, ceux-ci sont en tête de liste).

Al-Qaida passée de mode ?

Les "victoires" de Daesh renvoient d'al-Qaida l'image d'une organisation "has been". L'ancien groupe d'Oussama Ben Laden aurait fait son temps. Il est passé de mode au hit-parade djihadiste. Au Maghreb, des groupes qui lui sont liés regardent vers l'État islamique. En Tunisie, Abou Iyad, le chef clandestin d'Ansar al-Charia, lance des appels à rejoindre le djihad en Syrie et à rallier les rangs de l'État islamique. En Algérie, Jound al-Khalifa, un groupuscule issu du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat qui a donné naissance à Aqmi au Mali), annonce qu'il quitte al-Qaida pour faire acte d'allégeance à Daesh. Il affirme sa nouvelle identité en prenant des otages, dont un Français, Hervé Gourdel, décapité en septembre, quarante-huit heures après son enlèvement. À l'intérieur même d'Aqmi, certains djihadistes déclarent qu'ils veulent se rallier à l'État islamique. Un groupe libyen s'en réclame, à l'instar de l'un des nombreux groupuscules égyptiens (Ansar Bait al- Maqdis), ainsi que de quelques individus au Maroc, rapidement arrêtés lorsqu'ils sont repérés. Jusqu'ici, cette fuite de djihadistes membres de groupes liés à al-Qaida vers Daesh semble limitée en nombre. Mais, en frappant fort à Paris, l'organisation de Ben Laden a voulu marquer son retour. Elle n'est pas morte. Concrètement, c'est au Yémen, ce pays en proie à la guerre civile entre Houthis (un groupe chiite) et sunnites, qu'al-Qaida semble disposer du plus de moyens (en hommes et en argent). C'est au Yémen que les Saoudiens anciens de l'Afghanistan aux côtés de Ben Laden se sont repliés à partir des années 90. Ils ont créé al- Qaida dans la péninsule arabique. Dans leurs camps de l'Hadramaout, ils ont formé de nombreux djihadistes. C'est là que Saïd Kouachi a suivi, il y a quelques années, un entraînement militaire. Mais il semble que, là aussi, il y ait des fissures. En août dernier, des membres d'Aqpa auraient annoncé qu'ils ralliaient l'État islamique. Vont-ils s'unir contre l'Occident ou se livrer à une surenchère ? Ou plus simplement - mais non pas moins dangereusement - inspirer des "djihadistes indépendants" ?

THEME 6 - 2 : Pourquoi l’UE n’est pas prête à faire tous les efforts contre le terrorisme Source, journal ou site Internet : La Libre Belgique Date : 12 janvier 2015 Auteur : AFP Adressé par Jean-François Mazaleyrat et Jean-Claude Tourneur sur un article de la commission européenne : « La lutte contre le terrorisme au niveau européen : présentation des actions, mesures et initiatives de la Commission européenne »

Les attentats de Paris poussent les Européens à renforcer leur coopération afin de prévenir de nouveaux attentats, mais l'arsenal de mesures envisagées se heurte aux réticences des Etats à partager leurs informations, et du Parlement européen inquiet des atteintes à la liberté de circulation. Modification des règles de l'espace Schengen, contrôles approfondis de certains passagers, établissement d'un registre européen des données personnelles des voyageurs aériens (PNR), partage des informations des services de renseignement, lutte contre la circulation des armes, contrôle de l'internet pour lutter contre la radicalisation: le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a dressé dimanche la liste des mesures à mettre en oeuvre. Ces idées ne sont pas nouvelles. Le coordinateur européen pour l'antiterrorisme, Gilles de Kerchove, prône depuis 2008 une stratégie de lutte contre la radicalisation. Mais les Etats ne sont pas parvenus à s'entendre. "L'Union européenne n'est pas le lieu d'une coopération opérationnelle, mais seulement un cadre pour établir des règles communes, au besoin", a expliqué Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, au quotidien français les Echos. Les Européens ne sont toujours pas d'accord sur une définition du "combattant étranger", déplore la Commission européenne. Près de 3.000 jeunes Européens ont rallié les mouvements islamistes radicaux en Syrie et en Irak. Les Français sont plus de 1.000. Les règles en matière de fichage diffèrent entre les pays, tout comme les pratiques pour gérer le retour des jeunes radicalisés et la collecte des preuves de leur engagement dans les mouvements islamistes radicaux. Cette réalité bloque la création d'un fichier européen des combattants étrangers, réclamée dimanche par la Belgique. Les Affaires intérieures et la Justice sont des compétences souveraines des Etats, et ils refusent de les perdre. Il en va de même pour le renseignement. "Les services de lutte antiterroristes préfèrent travailler en bilatéral ou en petit groupe", souligne Camille Grand. Ils se méfient des organisations comme Europol ou Interpol, car les informations sont mises à la disposition de trop de pays, a expliqué à l'AFP un responsable européen. Or le renseignement est la clef de la lutte contre les jeunes radicalisés partis rejoindre les mouvements jihadistes, insistent les experts.

- "Modifier Schengen" -

"Avant même de mutualiser le renseignement, il faut l'acquérir, et ce travail opérationnel se fait sur le terrain, pas dans des structures bureaucratiques", souligne l'eurodéputé français Arnaud Danjean. Cela impose des moyens financiers considérables que les gouvernements de l'UE n'ont plus. "Pour suivre un suspect 24 heures sur 24, il faut 20 à 30 personnes", souligne Gille de Kerchove. Les "failles" déplorées par le Premier ministre français, Manuel Valls, imposent une réforme des pratiques. "Il faut fixer des objectifs précis pour le partage d'informations entre les Etats afin d'alimenter les bases de données", insiste M. de Kerchove. Un autre volet de la lutte contre les combattants étrangers est le contrôle et le suivi de leurs mouvements. L'espace de libre-circulation Schengen s'est doté d'un système d'information et impose des contrôles aux frontières extérieures. Mais le code des frontières interdit les contrôles systématiques des ressortissants des 26 pays membres de la zone (22 des 28 Européens, plus la Suisse, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein). Mais le ministre espagnol, Jorge Fernandez Diaz, a plaidé dimanche pour l'instauration de contrôles aux frontières au sein même de l'espace, ce qui obligerait à "modifier le traité de Schengen". Les gouvernements européens insistent aussi sur la création d'un PNR sur le modèle de ceux conclus avec les Etats-Unis, le Canada et l'Australie. Une quinzaine de pays se sont déjà dotés de systèmes nationaux. Mais le Parlement européen exige au préalable l'adoption d'une législation européenne sur la protection des données. Les débats sont bloqués depuis 2011. Toutes ces mesures seront discutées par les ministre de l'Intérieur et de la Justice de l'UE lors de leur réunion informelle les 29 et 30 janvier à Riga, en Lettonie. L'urgence leur impose toutefois de se réunir plus tôt et une rencontre extraordinaire pourrait avoir lieu dès vendredi à Bruxelles, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

THEME 6 - 3 : Terrorisme, la guerre impossible Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 11 janvier 2015 Auteur : Frédéric Thérin Adressé par Jean-Claude Tourneur

L'ennemi est parmi nous. Le combattre implique de mettre en place une société de surveillance qu'à coup sûr , ou auraient rejetée.

Le quartier de la Croix-Rouge à Reims où vivait Saïd Kouachi. Une existence apparemment sans histoires, ce qui lui a permis d'échapper à la surveillance. François Nascimbeni / AFP Et maintenant ? Depuis l'effroyable massacre dans la rédaction de Charlie Hebdo et la prise d'otage de Vincennes, on entend beaucoup de politiciens mais aussi de simples citoyens déclarer que la France est désormais en guerre. Mais la guerre est presque "simple" comparée à la période que nous traversons. La guerre, ce sont des pays qui s'affrontent avec leurs armées respectives sur un champ de bataille connu. La guerre, c'est un rapport de force brutal entre des nations qui se battent avec des troupes, des canons, des navires et des avions, c'est une chaîne de commande pyramidale où les ordres "du haut" sont suivis par les soldats "du bas". Aujourd'hui, nos "ennemis" sont des Français le plus souvent nés dans notre pays et qui agissent de leur propre chef. Leur parcours est généralement d'une banalité affligeante. Issus de familles recomposées ou décomposées, ils sont fréquemment tombés dans la petite ou la moyenne délinquance avant d'être séduits par l'intégrisme religieux. Petite frappe un jour, ils sont devenus fanatiques le lendemain. Certains sont allés défendre leur "cause" en Irak ou en Syrie. D'autres préféreront rester en France pour se transformer en terroristes. Souvent jeunes, ils peuvent redevenir après quelques années de "combat" des citoyens "modèles". Mais ce retour à la vie "normale" peut aussi cacher une volonté de fomenter des attentats dans un futur plus ou moins proche.

Patriot Act

En évitant certaines mosquées, en formant une famille, en travaillant, les extrémistes savent qu'ils finiront, à terme, par ne plus être surveillés aussi étroitement par les services de renseignement comme ce fut le cas pour les frères Kouachi. Car le seul et unique moyen de prévenir des attentats est de surveiller ces individus suspects mais aussi leurs proches et leurs amis. Pour connaître leurs projets, il est nécessaire de les suivre, de lire leurs courriels et d'écouter leurs conversations téléphoniques. Toutes ces mesures vont à l'encontre des nombreuses lois en France qui protègent les libertés individuelles. À droite, de nombreux politiciens ont déjà demandé une réforme de l'arsenal législatif. L'ancien ministre Thierry Mariani voudrait même copier l'exemple... américain. "Les États-Unis ont su réagir après le 11 Septembre, juge le membre de la Droite populaire. On a dénoncé le Patriot Act mais, depuis, ils n'ont pas eu d'attentat à part Boston." Souhaite-t-on vraiment vivre dans un pays qui peut détenir sans limite de temps et sans inculpation toute personne soupçonnée de fomenter un acte terroriste ? Les dirigeants historiques de Charlie Hebdo se seraient, sans l'ombre d'un doute, opposés à une telle réforme liberticide. Mais comment lutter autrement contre ces terroristes jusqu'au-boutistes qui ne reculent devant rien pour attiser la haine et provoquer des déchirements profonds et durables au sein de la société française. La guerre semble décidément plus "simple" que la période actuelle.

THEME 6 - 4 : Modibo Keita, un Premier ministre pour relever le défi de la crise du nord : le 5ème round de dialogue intermalien au mois de février Source, journal ou site Internet : Liberté Date : 12 janvier 2015 Auteur : Djilali Benyoub Adressé par Jean-François Mazaleyrat

©D. R.

Après neuf mois à la tête de l’exécutif du Mali, Moussa Mara a réussi à créer l’unanimité autour de lui. En effet, les groupes du nord en négociation, à Alger, avec le gouvernement, les partis d’opposition et des ministres de son propre gouvernement, se sont plaints du Premier ministre. Tout le monde réclamait sa tête ces derniers mois et le président Ibrahim Boubacar Keita n’a trouvé de solution qu’en se séparant de lui. Et son départ a été accompagné de ministres ayant au moins été inefficaces dans la gestion de la crise, notamment la situation sécuritaire au nord où les groupes terroristes semblent avoir reconquis le territoire comme témoignent la multiplication des attentats contre les forces onusiennes et l’armée malienne. En plus de la réduction du nombre de portefeuilles, 29 ministres dans le nouveau gouvernement contre 31 dans l’ancien, ont été sacrifiés entre autres, le ministre de la Défense, le second depuis l’élection d’IBK, celui de la communication ainsi que celui de l’économie. Des ministres qui ont failli, selon la terminologie implacable des politiques maliens. Pour le remplacer IBK a opté pour un vétéran de la politique, Modibo Keita, qui aura pour principale mission le règlement de la crise au nord du pays. Une mission qu’il a déjà approchée en ayant été désigné haut représentant du président pour les pourparlers de paix entre le gouvernement les groupes politico-militaires du nord, qui ont débuté à Alger au mois de juillet 2014. Ce changement nécessaire, intervenu le 10 de ce mois, est motivé à la fois par des paramètres sécuritaires liés à la situation dans le nord qui a connu une nouvelle dégradation avec le retour des djihadistes, selon certaines informations, économiques avec une crise qui a obligé le gouvernement à recourir encore au FMI et ses conditionnalités politiques, notamment celle liée à la paix dans le nord, alors que le pays demeure dépendant des aides étrangères depuis des années en raison entre autres de la sécheresse. A quoi s’ajoute une instabilité politique chronique qui a déteint sur tous les secteurs, notamment l’armée déstructurée et laissée seule gérer les inconséquences des politiques dans les régions sensibles du nord. Le nouveau Premier ministre hérite donc d’une situation difficile et complexe mais a un avantage sur la question de la crise du nord ; celui d’avoir à poursuivre un processus de dialogue déjà amorcé et en bonne voie vers la conclusion d’un accord de paix. Avec en prime le soutien de la communauté internationale et des pays voisins directement impliqués dans la médiation. Le dialogue intermalien doit reprendre le mois de février et la médiation, la communauté internationale et Bamako espèrent arriver pendant ce 5e round de négociations à un accord global. Et pour lever toute équivoque quant à la mise en œuvre de cet accord, la médiation et les pays voisins ont promis d’accompagner le gouvernement malien pour parachever le processus d’Alger.

7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : Attaques de Paris : comment répondre à la menace ? Source, journal ou site Internet : IRIS Date : 12 janvier 2015 Auteur : Pascal Boniface Adressé par Jean-François Mazaleyrat

La présence de très nombreux chefs d’Etats étrangers hier à Paris, aux côtés de François Hollande, est inédite. Que représente ce soutien international à la France ?

Effectivement, il est inédit et jamais dans l’histoire nous n’avons vu un tel rassemblement, non pas pour un sommet diplomatique mais pour une manifestation de rue, même si cela n’a pas empêché les contacts diplomatiques. Jamais autant de chefs d’Etats et de gouvernements n’avaient participé ensemble en s’associant à une manifestation citoyenne dans les rues d’une ville. C’est donc une première historique et c’est un soutien très fort qui a été manifesté à l’égard de la République française, du peuple français, de son mode de vie et de ses institutions. C’est un évènement encore jamais vu puisque, même après le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, il n’y avait pas eu l’équivalent, pas plus qu’après les attentats de Madrid en 2004 ou de Londres en 2005. Nous savons très bien qu’il y a peut-être des arrière-pensées chez les uns ou les autres. On a signalé que certains de ceux qui venaient manifester pour la liberté de la presse en faisait assez peu cas chez eux. Pourtant le problème n’est pas là. Lorsque les gens se sont manifestés pour venir, il était difficile, notamment dans la mesure où nous avons des relations diplomatiques avec tous ces pays, de dire qui méritait de venir et qui ne le méritait pas. Par ailleurs, il était important qu’il n’y ait pas que des chefs d’Etats Occidentaux mais également d’autres continents. Soyons donc conscients des ambigüités mais tout cela est fait dans l’émotion. Le critère de sélection entre les véritables défenseurs de la liberté, ceux qui ne le sont qu’à moitié et ceux qui ne le sont pas du tout aurait été difficile à tracer. Si on est réaliste, il est bien qu’il y ait eu le plus grand nombre possible.

Après ces attaques sur notre sol, la réponse se trouve-t-elle dans un Patriot Act à la française, sur le modèle des lois anti-terroristes prises par l’administration Bush après le 11 septembre ? Je crois qu’il ne faut pas céder à l’émotion. On a déjà eu, depuis 1986, plus d’une dizaine de lois anti-terroristes en France. Nous venons de voter en novembre dernier une nouvelle loi anti-terroriste qui prévoit notamment l’interdiction de partir à l’étranger ou d’entrer sur le territoire en cas de soupçons avérés. Qu’il faille adapter la législation à l’état de la menace, c’est certain. Mais nous savions auparavant qu’il y avait une menace, que cette menace terroriste est à la fois diffuse et permanente. Que l’on adapte la législation aux nouvelles technologies, évidemment. En 1986, il n’y avait pas les mêmes problématiques autour d’internet et nous devons nous adapter à cela. Mais ceux qui demandent un Patriot Act à la française devraient réfléchir au fait que celui-ci, entre autre, définissait la catégorie des combattant étrangers, des combattants illégaux et que cela a été l’antichambre de Guantanamo, dont on peut penser que cela a autant nourri le terrorisme que cela l’a combattu. Je crois donc qu’il ne faut surtout pas tomber dans la précipitation, faire des lois de circonstances, ni surtout tomber dans la surenchère démagogique. Si bien sûr il faut être patriote, ce n’est pas avec des Patriot Acts à la française que l’on résoudra le problème. Il faut peut-être réfléchir sur le long terme plutôt que de faire des coups de communication qui seront populaires car la population va être naturellement d’accord avec un durcissement de la législation, sans en connaitre l’état et l’impact actuel. Il ne faut pas recourir à un remède qui soit pire que le mal. Il faut être vigilant et plus encore que sur la législation, c’est sur le renseignement et la coordination dans ce domaine qu’il faut porter l’effort. Ce doit être la priorité des priorités.

Peut-on parler ici d’un choc des civilisations ? Il est très surprenant que certains utilisent cette formule, alors que pendant des années, même ceux qui n’avaient pas réellement lu le livre de Samuel Huntington s’élevaient contre cette théorie sans avoir vraiment compris ce que disait l’auteur lui-même. Si c’est une guerre de civilisation, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela voudrait dire que nous sommes en guerre contre l’Islam et que nous sommes en guerre contre les musulmans. Est-ce vraiment cela que l’on veut exprimer ? Les mots ont leur importance. Nous sommes en guerre contre des terroristes qui se révèlent être musulmans, nous ne sommes pas en guerre contre l’Islam. De même que comme ceux qui luttent contre le Ku Klux Klan ne sont pas en guerre contre la chrétienté, alors que le Ku Klux Klan se réclame de cette religion. De fait, le Ku Klux Klan n’est pas plus représentatif de la civilisation occidentale que ces terroristes ne le sont de la civilisation musulmane. Il faut faire attention aux mots, parce que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Cette phrase de Camus n’a jamais été aussi exacte qu’aujourd’hui.

8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Nucléaire/Iran : Kerry espère des progrès lors des prochaines négociations avec Téhéran Source, journal ou site Internet : AFP Date : 12 janvier 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur

Gandhinagar (Inde) - Le chef de la diplomatie américaine John Kerry a espéré lundi faire progresser les négociations sur le programme nucléaire iranien lors de ses prochaines discussions avec son homologue iranien. Kerry, qui retrouvera Mohammad Javad Zarif mercredi à Genève, espère accélérer le processus pour faire de plus grands progrès, a-t-il dit lors d'une conférence de presse en Inde. Les grandes puissances et l'Iran doivent tenter de trouver d'ici le 1er juillet un accord global sur le programme nucléaire controversé de Téhéran. Après cette rencontre, des pourparlers multilatéraux doivent se tenir entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et l'Iran, sous l'égide de l'Union européenne, à partir du 18 janvier. Le 5+1 exige que l'Iran réduise ses capacités nucléaires afin d'empêcher qu'il puisse disposer un jour de la bombe atomique. Téhéran revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée totale des sanctions économiques internationales. Ces négociations, qui ont redémarré en novembre 2013 sur la base d'un accord intérimaire gelant certaines activités sensibles de l'Iran en échange d'une levée partielle des sanctions contre l'économie iranienne, ont été prolongées en novembre dernier jusqu'à l'été prochain. Le chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, a réaffirmé dimanche la position de l'Iran, notamment sur son refus de renoncer à son droit à enrichir tout l'uranium dont il estime avoir besoin.

THEME 8 - 2 : Navantia réalisera une sous-station électrique et des fondations métalliques pour l’éolien offshore Source, journal ou site Internet : Mer et Marine Date : 12 janvier 2015 Auteur : Adressé par François Jouannet

Navantia a remporté un contrat de 160 millions d’euros pour la construction d’une sous- station électrique, de 29 fondations métalliques de type jackets et de 116 piles d’ancrage pour le futur parc éolien offshore allemand basé à Wikinger, dans la mer Baltique. Le champ, qui comportera 70 éoliennes de type M5000 développée par Areva, développera une puissance totale de 350 MW susceptible d’alimenter en électricité près de 350 000 foyers allemands. Les livraisons des équipements s’étaleront durant 20 mois, jusqu’au printemps 2016. Le site Navantia de Fene Ferrol réalisera les jackets alors que son chantier naval de Puerto Real fabriquera la sous-station électrique. Ce contrat est le reflet de la stratégie de diversification du groupe Navantia dans le secteur civil.

En savoir plus sur le champ d’éolien de Wikinger

Le champ de Wikinger est localisé en mer Baltique, à 75 km des côtes allemandes, et entre 37 et 43 mètres de profondeur. Il s’étendra sur 34 km2. C’est Iberdrola, un groupe espagnol spécialisé dans la production, la distribution et la commercialisation d’électricité et de gaz naturel qui est en charge du développement du projet. Les turbines éoliennes sont confiées à la coentreprise réunissant Areva et Gamesa et représentent 620 millions d’euros pour Areva. Le groupe français produira les turbines et les pales sur ses sites de Bremerhaven et Stade, dans le nord de l’Allemagne.

THEME 8 - 3 : Alger parie sur le gaz de schiste malgré des protestations inédites Source, journal ou site Internet : L’Echo Républicain Date : 12 janvier 2015 Auteur : AFP Adressé par André Dulou

L’Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers - Farouk Batiche/AFP

L’Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers, mais elle doit faire face à une hostilité inédite des populations sahariennes vivant près des gisements. Alger a affiché ses ambitions en annonçant dimanche que le groupe pétrolier Sonatrach investirait pas moins de 70 milliards de dollars sur 20 ans pour produire 20 milliards de m3 de gaz de schiste par an. La plupart des forages sont prévus dans le sud du pays, où les manifestations hostiles se succèdent dans ces provinces pourtant pas connues pour leur caractère rebelle. A Tamanrasset, à 2.000 km au sud d'Alger, l’activité commerciale a été lundi quasiment paralysée avec la fermeture de commerces, un rassemblement des employés communaux contre "l’exploitation du gaz du schiste" et une marche pacifique d'étudiants et de lycéens, selon l'agence APS. Dans la sous-préfecture d'In- Salah, un sit-in pacifique est organisé devant le siège de l'administration locale tant que ne sera pas "suspendu" le projet d’exploitation dans la région, selon ses organisateurs. "La prise de conscience citoyenne a surpris aussi bien l'opinion publique que le gouvernement qui ne sait plus comment calmer le front sans renoncer à son projet", a résumé le quotidien Liberté. Jusque là sourd aux cris des manifestants disant "Non au gaz de schiste", le PDG de Sonatrach, Saïd Sahnoun, est sorti de son mutisme dimanche. "Nous ne ferons rien et nous n’exploiterons pas cette ressource tant que tout ce qui doit l’entourer sur le plan de la protection de l’environnement et des personnes surtout ne soit réalisé", a-t-il assuré.

- Plus sensibles à l'environnement -

M. Sahnoun a annoncé qu'une campagne de communication serait lancée pour expliquer les enjeux car l'entreprise comprend "l’inquiétude ou l'appréhension", qui se cristallisent sur les conséquences de la fracturation hydraulique dans une zone qui recèle d'importantes ressources hydriques souterraines. Cette méthode d'extraction, qui consiste à injecter à très haute pression de l'eau mêlée à du sable et à des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche, est très controversée et souvent mise en avant par les pays qui refusent d'exploiter pour l'instant le gaz de schiste. M. Sahnoun a assuré que "le puits pilote d'In Salah était en train de produire du gaz propre" et que les rejets des eaux étaient gérés. Avant lui, plusieurs membres du gouvernement ont tenté de convaincre les récalcitrants. "Le citoyen doit savoir qu’il n’y a pas un Etat qui peut nuire à ses enfants", a plaidé dimanche la ministre de l'Environnement Dalila Boudjemaa. "Lorsque nous arriverons à la phase d’exploitation, les technologies nécessaires seront prêtes", a-t-elle argumenté. D'autres ministres ont accusé l'opposition d'"attiser le feu de la discorde" sur cette question d'une importance majeure dans un pays qui vit essentiellement de la vente de pétrole et de gaz. "Le gaz de schiste est en fait un élément déclencheur", observe l'ancien Premier ministre Ahmed Benbitour, passé dans l'opposition, qui prévoit une montée des revendications sur les dossiers politiques, notamment liés à la décentralisation. Pour le sociologue Toufik Guettouche, les habitants du sud "sont devenus plus sensibles aux questions d’environnement grâce à l’université, aux médias et aux réseaux sociaux". Dans ce contexte, "les autorités ont mis beaucoup de retard à réagir et entamer un dialogue après l’échec de la force". Le patron de Sonatrach a estimé que les ressources techniquement récupérables de gaz de schiste s'élevaient à 20.000 mds de m3. En Algérie où les hydrocarbures comptent pour plus de 95% des recettes d'exportations, les réserves en gaz conventionnel prouvées sont estimées à plus de 4.000 mds de m3 et celles en pétrole à plus de 12 mds de barils.

9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : Etats-Unis – Patriot Act : une Loi qui fait toujours débat Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 12 janvier 2015 Auteur : Hélène Vissière Adressé par Jean-Claude Tourneur

La loi qui permet de surveiller massivement les Américains est passée en 2001 comme une lettre à la poste. Liberticide, est-elle efficace ?

Le Patriot Act donne au FBI le droit de procéder à des perquisitions et à des recherches sans contrôle judiciaire,

Plus de treize ans après son adoption, le Patriot Act reste une des lois les plus controversées des États-Unis. Voté dans l'urgence sans grand débat ni vraie opposition quarante-cinq jours après les attentats du 11 Septembre, ce texte de trois cents pages avait pour but d'étendre les pouvoirs des autorités en matière de surveillance pour lutter contre le terrorisme et de simplifier les procédures pour les rendre plus rapides et plus efficaces. La loi baptisée USA Patriot, un acronyme qui signifie "Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act of 2001" (Loi pour unifier et renforcer l'Amérique en fournissant des outils appropriés en vue d'intercepter et faire obstruction au terrorisme), autorise les autorités à faire des perquisitions, saisir des documents ou des biens, sans avoir besoin d'en informer le propriétaire sur-le-champ. Elle permet aussi au FBI d'avoir accès à un grand nombre de données personnelles, "des choses tangibles", livres, documents, relevés bancaires, dossier médical..., sans avoir à justifier que ces papiers ont un quelconque rapport avec une enquête terroriste. Elle donne également aux forces de l'ordre la possibilité de surveiller les communications sur Internet et d'effectuer des écoutes téléphoniques sans avoir à communiquer le nom de la personne ou l'endroit. Dès l'entrée en vigueur de ce texte, les défenseurs des libertés civiles en ont dénoncé l'aspect "Big Brother", estimant qu'il donnait de trop vastes pouvoirs au FBI sans contrôle judiciaire suffisant. L'affaire Snowden, cet ex-employé de la National Security Agency qui a révélé en juin 2013 un programme massif d'écoutes en Amérique et à l'étranger, n'a rien fait pour les rassurer. Ses révélations ont montré que le gouvernement avait une interprétation très vaste du Patriot Act qui lui permettait de collecter des informations sur des millions d'Américains sans lien avec le terrorisme. Selon un rapport du ministère de la Justice, les perquisitions secrètes servent surtout à coincer les trafiquants de drogue. En 2013, sur 11 129 demandes de perquisitions, seules 51 visaient des suspects de terrorisme.

Le débat de nouveau sur la table

Plusieurs dispositions du Patriot Act viennent à expiration en juin prochain. Ce qui va relancer le débat. Nombre d'élus, de défenseurs des libertés civiques, mais aussi de grands groupes industriels demandent une réforme des programmes de surveillance, et notamment du Patriot Act. Apple, Google et d'autres entreprises high-tech ont annoncé qu'ils cryptaient leurs programmes pour protéger les données de leurs clients, contre une éventuelle intrusion du gouvernement notamment. En effet, avoir découvert que les entreprises américaines communiquaient sans état d'âme des informations à la NSA a suscité un tollé. "Si vous êtes un Européen aujourd'hui, il y a des chances pour que vous fassiez moins confiance à une firme américaine pour protéger vos données", a résumé Eric Schmidt, le patron de Google, dans une conférence à Washington. Les partisans du Patriot Act, eux, disent que les attentats comme celui qui a visé Charlie Hebdo montrent la nécessité d'une surveillance toujours renforcée. "La France a été, avant même le 11 Septembre, dans une catégorie à part s'agissant des techniques d'enquête, des procédures judiciaires et des lois. Cela lui a permis d'être en pointe sur les problèmes de terrorisme", assure Gary Schmitt, un des chercheurs de AEI, un think tank de droite. "Si un pays comme la France - avec un programme de contre-terrorisme parmi les plus importants dans une démocratie - est toujours vulnérable, ça devrait faire réfléchir les membres (du Congrès) qui pensent qu'il est temps de modérer nos efforts de lutte antiterroriste."

THEME 9 - 2 : Hommage inédit aux forces de l’ordre pendant les manifestations contre le terrorisme Source, journal ou site Internet : Le Monde Date : 11 janvier 2015 Auteur : Adressé par Elie Billaudaz

A Lyon, le 11 janvier. Bertrand Gaudillère pour "Le Monde"

Parmi les marques de soutien aux victimes des attentats contre Charlie Hebdo, de et de la porte de Vincennes, les manifestants qui ont défilé par millionsdimanche 11 janvier dans toute la France ont également rendu hommage, chose inédite, au travail des forces de l'ordre. Après l'assassinat jeudi d'une jeune policière à Montrouge et l'assaut conjoint des gendarmes et de la police qui ont neutralisé vendredi les frères Kouachi à Dammartin-en- Goële et Amedy Coulibaly à la porte de Vincennes à Paris, les forces de l'ordre semblent jouir d'une nouvelle popularité. Une surprise pour un corps de métier plus souvent habitué aux huées qu'aux applaudissements, surtout les jours de manifestation. Du cortège parisien, les témoignages ont afflué, soulignant cet engouement soudain. Aux différents points de son parcours, une colonne de véhicules de CRS a progressé sous les vagues d'applaudissements. Même chose pour les CRS circulant à pied, qui ont pris des photos et fait le « V » de la victoire. Tout le long du cortège, beaucoup de gens arboraient également des pancartes affichant « Merci la police ».

ROSES, AUTOGRAPHES ET SURPRISE

Place de la République, une femme a hurlé« Merci les flics ! » devant un camion de CRS. Ce à quoi son mari a répondu : « On ne dit plus “flics”, on dit “policiers” depuis vendredi ! » Au même endroit, une autre femme avait apporté un bouquet de roses blanches qu'elle leur a données une par une. Boulevard de Ménilmontant, une femme a alpagué un policier pour lui déclarer : « Je voulais juste vous remercier. » Avenue de la République, une personne a offert une rose à un policier, qu'il a acceptée avec surprise. A l'angle du boulevard Voltaire et du boulevard Richard-Lenoir, Lucie Meyer, 72 ans, « juive mais pas pratiquante », a fait signer un autographe au dos d'un papier « » à un CRS stationné le long d'une barrière. « Il a accepté, en disant que c'était bien la première fois qu'on lui demandait. Je l'ai fait parce que les policiers ont donné leur vie ces derniers jours », explique-t-elle. Parmi la foule, quelques-uns se sont malgré tout étonnés de ces marques de remerciement, notamment parmi les personnes un peu plus âgées ayant connu les grandes manifestations de Mai 68.« Regardez ! Des policiers applaudis par la foule ! C'est historique, hallucinant, j'ai connu 68… », a-t-on pu entendre dans la foule. « Les flics sont applaudis maintenant, le pays est devenu fou », ironisait un autre.

Des cars de police sont applaudis place de la République, le 11 janvier. Joséfa Lopez/Le Monde

10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : Des sites d’établissements scolaires piratés par des islamistes Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 12 janvier 2015 Auteur : La rédaction Adressé par Elie Billaudaz

Dimanche, se tenaient en France (et dans le monde) de très nombreuses manifestations en hommage aux victimes des attentats. Mais hier se sont également déroulés plusieurs piratages informatiques. Ceux-ci ont tous été dirigés contre les sites Internet d’établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) de l’académie de Créteil. Aurait ainsi notamment été défacé par les pirates, indique la Tribune, le site du lycée Charles de Gaulle à Dammartin-en-Goële, la ville où deux des terroristes, les frères Kouachi se sont réfugiés dans une imprimerie la semaine dernière. Une information que ne confirme cependant pas le Parisien, qui situe ce lycée à Longperrier.

Cyberattaque au nom de la religion

Les cyberattaques sont revendiquées par un groupe tunisien se présentant comme le « Fallaga Team » et un mouvement de « cyber-résistance ». Les sites défacés affichent un message faisant référence à l’Islam, dont notamment ce passage : "J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'Allah. J'atteste que Muhammed est le messager de Allah". Selon la Tribune, diverses pages Facebook ont également été attaquées, sans aucun rapport entre elles dont les pages de la cathédrale de Vannes, d’un club de sport ou encore d'un groupe de parapharmacie.

THEME 10 - 2 : Plusieurs routeurs affectés par un bug de sécurité Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 12 janvier 2015 Auteur : Agence Eurêka presse Adressé par Elie Billaudaz

Selon le chercheur en sécurité Joshua Drake, un certain nombre de routeurs Asus souffrent d’un bug de sécurité qui les rend vulnérables à une attaque malveillante. Dans un bulletin publié via GitHub, il explique que tous les firmwares applicables à ces routeurs sont exposés et publie un exploit à l'appui. Le bug pourrait permettre à un pirate connecté au même réseau de prendre un contrôle total de l’un de ces appareils sans avoir besoin d’un quelconque mot de passe. Un risque pour les réseaux professionnels et publics Pour le moment, en l’absence d’un correctif, le seul moyen de contrer ce bug est de désactiver le processus infosvr au moment du démarrage du routeur. La manœuvre doit être répétée à chaque redémarrage. Cette vulnérabilité représente un risque avant tout pour les installations de réseaux professionnels et publics. Selon nos confrères de ZDNet.com, Asus n’a pas encore commenté cette information.

THEME 10 - 3 : Open SSL : 8 vulnérabilités corrigées Source, journal ou site Internet : ZDnet Date :12 janvier 2015 Auteur : La rédaction Adressé par Elie Billaudaz

Nouvelle vague de mises à jour pour OpenSSL. Pas moins de huit vulnérabilités sont corrigées, elles sont qualifiées de faiblement à modérément graves. Si le risque est moins élevé qu'avec la faille Heartbleed, les correctifs se penchent néanmoins sur des trous de sécurité permettant notamment des attaques Ddos. Les dernières versions d'OpenSSL estampillées 1.0.1k, 1.0.0p et 0.9.8zd corrigent précisément deux vulnérabilités permettant déni de service (CVE-2014-3571, CVE-2015-0206) impactant l'intégration du protocole DTLS (Datagram Transport Layer Security Protocol) dans OpenSSL. Les autres failles touchent le bien plus utilisé TLS. Rappelons qu'après le bug Heartbleed, OpenSSL a décidé de prendre des mesures concernant les éventuelles failles de son système de chiffrement. Le site du projet OpenSSL vient d’être mis à jour afin de détailler au grand public la politique de sécurité mise en place par l’équipe en charge du développement de cette librairie de chiffrement. Dans un document, les développeurs expliquent que cette politique est appliquée depuis un certain temps en interne, mais pour la première fois le processus de gestion des failles a été dévoilé, permettant à chacun de mieux comprendre la façon dont OpenSSL gère la sécurité de son projet.

Nouvelle politique OpenSSL doit faire face à un dilemme permanent dans la gestion de ses vulnérabilités : d’une part la nécessité de garder le secret pendant un certain temps sur ces failles afin que celles-ci ne puissent pas être exploitées à grande échelle avant la mise en place d’un patch. Et d’autre part sa volonté de rester transparent sur ces questions et de ne pas perdre trop de temps entre la découverte d’une faille et sa correction. L’équipe d’OpenSSL prévoit 3 classifications adaptées aux failles : les failles mineures seront prises en compte dans le développement mais ne déclencheront pas automatiquement une nouvelle release et les correctifs ne viendront pas bousculer le calendrier initial. Celles-ci seront détaillées publiquement sur le site, contrairement aux failles de moyenne ampleur, qui resteront secrètes mais suivront le même cycle de développement. Seule différence entre les deux donc, la publicité des informations concernant les failles. Le parcours est en revanche différent pour les failles critiques, qui donneront lieu cette fois à une mise à jour le plus rapidement possible afin de corriger la vulnérabilité. Parmi ces failles, l’équipe d’OpenSSL classe toutes celles pouvant affecter l’ensemble des configurations et permettant d’être exploitées afin de provoquer un déni de service, l’exécution de code malveillant ou la récupération d’informations sensibles par un tiers.

THEME 10 - 4 : Google : la traduction simultanée arrive, mais en mode texte Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 12 janvier 2015 Auteur : Olivier Chicheportiche Adressé par Elie Billaudaz

La reconnaissance vocale semble être au coeur des stratégies des géants du Web. Microsoft a marqué les esprits avec son assistant vocal Cortana mais surtout avec Skype Translator. Ce dernier permet de réaliser une traduction simultanée oralement entre deux langues. La preview couvre pour le moment l’anglais et l’espagnol mais plus de 40 langues écrites sont disponibles pour une traduction simultanée de messages textes. A terme, Skype risque bien de distancer la concurrence avec cette fonctionnalité qui supportera 40 langues et sera disponible sur tous les terminaux Windows 8.1, a assuré le PDG de Microsoft, Satya Nadella. 500 millions d'utilisateurs Mais Google ne sera pas en reste. Selon leNew York Times, le moteur aurait dans ses cartons une mise à jour de son application de traduction pour Android permettant une traduction texte en temps réel depuis un langage "populaire" qui serait détecté automatiquement. Rappelons que Google Translate permet aujourd'hui des traductions orales dans certaines langues mais elles s'effectuent en plusieurs étapes. Le quotidien ajoute que le géant de Mountain View pourrait également proposer une application pour traduire des images ou des signes depuis la caméra d'un smartphone. Rappelons qu'en mai dernier, Google s'est offert Quest Visual, éditeur de l’application World Lens Translator. Cette application pour iPhone, iPad et iPod Touch sert à traduire n’importe quel texte que l’on filme avec la caméra de l’appareil. L’application traduit de l’anglais en 6 langues (allemand, espagnol, français, italien, portugais et russe) et vice-versa. L'application de traduction de Google serait utilisée par 500 millions d'utilisateurs actifs par mois.

THEME 10 - 5 : Sécurité : le ransonware Cryptowall 2.0 contourne les antivirus Source, journal ou site Internet : silicon Date : 12 janvier 2015 Auteur : David Feugey Adressé par Elie Billaudaz

Cryptowall 2.0 est capable de détecter si un antivirus cherche à l’identifier. Il communique également avec les pirates au travers du réseau Tor. Des chercheurs de Cisco se sont penchés sur la dernière version de Cryptowall. Ce dernier est un ransomware, qui bloque l’accès aux données stockées sur un ordinateur (lesquelles sont chiffrées), forçant l’utilisateur à payer pour en retrouver l’usage. Cryptowall 2.0 utilise le réseau Tor pour masquer ses communications avec le cybercriminel ayant pris le contrôle de la machine. Depuis un même binaire, il sera également capable de produire du code x86 32 bits ou 64 bits. Le virus utilisé est ainsi adapté aux deux versions principales de Windows. Un détecteur de détecteurs Cryptowall 2.0 est particulièrement malin. Les offres de sécurité les plus récentes s’appuient sur de la virtualisation applicative pour tester le code d’un logiciel nouvellement téléchargé et en mesurer ainsi la dangerosité. Le malware est ici capable de détecter de telles techniques de virtualisation. Si le binaire infecté fonctionne dans une machine virtuelle ou au sein d’un bac à sable, l’extraction de Cryptowall est avortée. Il n’y a donc rien à détecter et l’antivirus signalera le fichier comme non contaminé. Sauf que son utilisation mènera cette fois-ci bel et bien à l’extraction et l’installation de Cryptowall sur votre machine. La connexion au centre de commande du pirate s’effectue pour sa part en SSL sur un serveur placé sur le réseau Tor. Il est donc quasi impossible de remonter à la source de l’attaque. Cette menace est à ce jour particulièrement difficile à détecter et à stopper. Seule réelle parade : sauvegarder régulièrement ses données sur des disques amovibles, ou – pour les entreprises – protéger avec soin le serveur de fichiers des attaques menées depuis des machines infectées présentes sur le réseau local, et bloquer l’accès au réseau Tor.

11/ JOUR Par JOUR ... le 12 janvier 2015 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire Date : 12 janvier 2015 Auteur : Adressé par André Dulou

1519 12 janvier Décès de Maximilien Ier du Saint-Empire Empereur romain germanique à partir de 1508, Maximilien Ier de Habsbourg meurt à Wels le 12 janvier 1519. Il a tenté, avec succès, de renforcer l'administration centrale et de rétablir le pouvoir politique et militaire du Saint- Empire. Son règne a également été marqué par l'opposition à l'agression française sur le royaume de Naples et par l'adhésion à la ligue de Venise, une coalition regroupant la république de Venise, le duché de Milan, les Etats pontificaux, le Saint-Empire romain germanique et la couronne d'Aragon.

1591 12 janvier Naissance du peintre espagnol José de Ribera Le peintre et graveur espagnol José de Ribera, dit il Spanialetto – l'« Espagnolet » – naît à Jàtiva, près de Valence (mort en 1652 à Naples). Elève de Ribalta, fortement marqué par les œuvres du Caravage, il poursuivit sa formation en Italie, à Rome, puis s'installa à Naples, sous les auspices de son protecteur, le duc d'Osuna, vice-roi d'Espagne. A Naples, il devint l'une des figures les plus influentes du milieu artistique, y fondant l'Ecole napolitaine. Privilégiant les scènes de martyre, vies de saints et retables, réalisées dans une veine réaliste, sa mystique religieuse s'exerce au travers de compositions de grande ampleur et souvent monumentales, qu'imprègnent teintes sombres et denses (Le Martyre de Saint-Philippe, Le miracle de Saint Janvier). Porteur du ténébrisme, il fut redécouvert par le mouvement romantique.

1628 12 janvier Naissance de l'écrivain Charles Perrault Charles Perrault est considéré comme l'un des grands auteurs du XVIIe siècle. Né le 12 janvier 1628 à Paris dans une famille bourgeoise, il est le dernier d'une fratrie de 7 enfants. Il fait des études littéraires brillantes au collège de Beauvais et obtiendra sa licence de droit en 1651. Le métier d'avocat l'ennuie, il entre donc au service de Colbert pour conduire la politique artistique et littéraire de Louis XIV. Il s'illustrera dans l'art du conte et reste célèbre pour "Les contes de la mère l'Oye" en 1697, "Peau d'Ane", "La Belle au bois dormant", "Le Petit Chaperon rouge", "Le Chat botté", "Cendrillon" ou encore "Le Petit Poucet".

1665 12 janvier Décès de Pierre de Fermat. Pierre de Fermat est un mathématicien et accessoirement un juriste. Il est né au début des années 1600 près de Montauban, à Beaumont de Lomagne. Il est connu pour ses capacités d'analyses en mathématiques et en droit. En effet, dès son plus jeune âge, il développe des capacités extraordinaires en calcul mental. Plus tard, on lui reconnaît le "Dernier théorème de Fermat", de nombreuses idées sur la géométrie analytique, le "Petit théorème de Fermat" ainsi que des théories sur les probabilités. De plus, il est l'auteur du principe de Fermat dans le domaine de l'optique. Il trouve la mort à Castres, le 12 janvier 1665, après avoir révolutionné le monde des chiffres.

1759 12 janvier Début de la régence du duc de Brunswick Le 12 janvier 1759, le duc de Brunswick devient régent des Provinces-Unies, à la mort d'Anna de Hanovre, la mère du prince héritier. Cette dernière avait elle- même pris la régence pour son fils, le futur roi Guillaume V, à la mort de son mari en 1751, Guillaume IV d'Orange-Nassau. La période de régence du duc de Brunswick prend fin en 1766, à la majorité du nouveau souverain des Provinces- Unies.

1822 12 janvier Les Grecs proclament leur indépendance Dominée par l'empire Ottoman depuis plusieurs siècles, la Grèce se soulève et obtient son indépendance. La première assemblée nationale d'Epidaure vote une constitution démocratique et forme un gouvernement. Mais le pays va bientôt basculer dans la guerre civile et les Turcs reviendront s'emparer du pouvoir avec l'appui de l'Egypte et de la Russie. Grâce à l'intervention des grandes puissances européennes, la Turquie reconnaîtra l'autonomie de la Grèce en 1829. L'indépendance définitive du pays sera proclamée le 3 février 1830.

1822 12 janvier Décès de Johann Gottlob Schneider. Johann Gottlob Schneider, de son vrai nom Johann Gottlob Theaenus Schneider, est né le 18 janvier 1750. Il est philologue et naturaliste, il étudie plus particulièrement la littérature grecque classique mais également l'histoire naturelle. Il publiera de nombreux livres pour retranscrire ses découvertes et traductions, dont le plus célèbre est sans doute "Kritisches griechisch-deutsches Handwörterbuch", un lexique très complet. De plus il publie une revue sur le monde des amphibiens et des reptiles. Plus tard, il rédige un mémoire sur les boas et les geckos. Il décède le 12 janvier 1822 à Breslau.

1838 12 janvier Combat d'Islay. Le combat d'Islay est une bataille navale qui s'est déroulée le 12 et le 13 janvier 1838, au Pérou. Elle fait partie des guerres qui ont été mené durant les guerres de la Confédération péruano-bolivienne. Ce combat oppose dont cette dernière au Chili. Les différentes frégates sont dirigées par Juan José Panizo et Robert Winthrop Simpson. A l'issue de ce combat, le camp du Pérou gagne. Cette bataille n'a pas vraiment de conséquences puisque les deux escadres sont intactes.

1839 12 janvier Combat naval de Casma Le 12 janvier 1839, le combat de Casma oppose le Chili au Pérou lors des guerres de la Confédération péruano-bolivienne. Quatre navires péruviens, commandés par Jean Blanchet, sont vaincus par trois navires chiliens sous les ordres de Robert Winthrop Simpson. Cette victoire chilienne marque la suprématie maritime du Chili.

1852 12 janvier Naissance de Joseph Joffre, maréchal et académicien. Joseph Jacques Césaire Joffre débute sa carrière militaire en combattant dans la guerre franco-prussienne. Il sert ensuite dans les colonies françaises. En 1911, il devient chef de l'armée française. Il modernise le fonctionnement de l'armée. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il contribue à la victoire des alliés durant la bataille de la Marne. Il utilise " l'offensive à outrance" ce qui lui vaut de nombreuses critiques. Il devient maréchal en 1916 et meurt en 1931.

1876 12 janvier Naissance de Jack London Vint au monde l'écrivain et aventurier américain John Griffith Chaney, dit Jack London, à San Francisco. Embarqué mousse à 16 ans, s'immergeant pleinement dans mille métiers après une enfance misérable et vagabonde, il fait siennes les préoccupations des chercheurs d'or et des pionniers du Grand Nord sauvage dans les fameux "L'Appel de la Forêt" (1903) ou "Croc-Blanc" (1906). Empreint d'une morale « animale » qui consacre la suprématie de la notion de survie – « Il faut vivre, pas exister », disait-il –, son très beau "Martin Eden" (1909), roman à portée autobiographique et d'une cruelle désillusion, reste annonciateur : ayant brûlé sa vie par les deux bouts, il meurt, épuisé, d'un empoisonnement du sang, à 40 ans, le 22 novembre 1916, dans son ranch de Glen Ellen (Californie).

1893 12 janvier Naissance d'Hermann Göring Hermann Göring naît le 12 janvier 1893. Pilote durant la Première Guerre mondiale, il rejoint Adolph Hitler et participe au putsch manqué de la Brasserie à Munich, en 1923. Exilé puis amnistié, il est élu, en 1928, député nazi de Bavière au Reichstag. Bras droit d'Hitler, il dirige le massacre de la nuit des Longs Couteaux, supervise la propagande et l'élaboration du plan d'extermination des Juifs. Condamné à mort au procès de Nuremberg, il se suicide en 1946.

1895 12 janvier Création du National Trust Le 12 janvier 1895 est la date de création du National Trust au Royaume-Uni. Cette association à but non lucratif se fixe comme objectif la sauvegarde du patrimoine britannique. Désormais, les monuments historiques et les sites naturels deviennent intérêts collectifs en Angleterre, au Pays de Galles, en Irlande du Nord et sur l'île de Man. Le National Trust est aujourd'hui le second propriétaire foncier après la Couronne, et gère plus de deux cents jardins et trois cents monuments. 1922 12 janvier Démission d'Aristide Briand Le président du Conseil Aristide Briand, constatant l'hostilité de ses ministres et du président Alexandre Millerand face à sa politique de réconciliation avec l'Allemagne, donne sa démission. Il sera remplacé par l'ancien président Raymond Poincaré favorable à une politique de "sécurité par la force". Il faudra attendre 1925, pour qu'Aristide Briand revienne au gouvernement.

1932 12 janvier Guerre de Shanghai La guerre de Shanghai débute le 12 janvier 1932. Elle oppose l'empire du Japon, qui vient d'envahir la Mandchourie, à la république de Chine. Le Japon poursuit sa politique expansionniste à Shanghai. Théâtre de nombreux incidents, la ville fut bombardée et attaquée. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni demandent un cessez-le-feu, en vain. Le 3 mars 1932, le Japon remporte Shanghai.

1964 12 janvier Proclamation de la République de Zanzibar Un soulèvement populaire met fin dans le sang au sultanat féodal de Zanzibar. Cette île, ancien protectorat britannique, a accédé à l'indépendance en décembre 1963. Deux mois plus tard, une révolution aboutit à l'abdication du sultan et au massacre de millier d'Arabes et d'Indiens. Trois mois après sera créé l'Union tanzanienne, regroupant l'archipel de Zanzibar, dans l'océan Indien, et le Tanganyika continental.

1970 12 janvier Ionesco à l'Académie française Eugène Ionesco est élu à l'Académie française par 18 voix contre 9 à Jules Roy, au fauteuil de Jean Paulhan. Fils d'un Roumain et d'une Française, il s'installe en France en 1942 et écrit sa première œuvre dramatique, "La Cantatrice chauve", sous-titrée "anti-pièce", en 1950. Autre consécration, Ionesco sera le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade.

1998 12 janvier L'Europe dit non au clonage humain Dix-neuf pays membres du Conseil de l'Europe signent un protocole additionnel aux droits de l'Homme et de la biomédecine, qui interdit le clonage d'êtres humains. Il prévoit de lourdes sanctions pénales en cas d'infraction. Cette décision fait suite à la naissance de Dolly, première brebis clonée, annoncée le 23 février 1997 par une équipe écossaise.

2000 12 janvier Sortie de Princesse Mononoké L’œuvre « Princesse Mononoké » du japonais Hayao Miyazaki sort dans les salles françaises. Située dans une période proche de l’anarchie dans le Japon médiéval, le dessin animé évoque, à partir de l’homicide un sanglier devenu démon, une guerre entre les Dieux garants d’une nature ancestrale et des hommes prompts à la détruire pour étendre leur civilisation. Datant en réalité de 1997, il sera repris dans les salles en 2001, quelques mois avant la sortie du Voyage de Chihiro.

2010 12 janvier Séisme en Haïti Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre de plus de 7 sur l'échelle de Richter s'abat sur Haïti. L'épicentre est situé à une vingtaine de kilomètres de Port-aux- Princes. La catastrophe est considérable et les victimes se comptent par centaine de milliers. Les conséquences s'avèrent tout aussi désastreuses avec plus d'un million de sans-abris recensés et des épidémies qui se propagent.

12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère THEME 12 - 1 : On Kerry’s India visit, action on trade and climate change are priorities Source, journal ou site Internet : The Washington Post Date : 12 janvier 2015 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur

AHMEDABAD, India — Secretary of State John F. Kerry arrived Sunday in this city where Mohandas Gandhi set the stage for India’s independence from Britain, with the top U.S. diplomat seeking to boost trade ties and promote sustainable energy. Kerry’s trip to Indian Prime Minister Narendra Modi’s home state lays the groundwork for President Obama’s visit to India for its Republic Day celebrations on Jan. 26. Indian and U.S. officials hope to announce progress on talks related to climate change and efforts by the New Delhi government to make India more hospitable to foreign investors. The United States aims to sharply increase trade with India, which stood at a little less than $100 billion a year in 2013, to about $500 billion in coming years. There are plenty of foreign suitors eager to do more business in this nation of 1.2 billion people, and many of them sent emissaries Sunday to a biennial trade conference that was organized by Modi when he was the chief minister of Gujarat state. Ahmedabad is the largest city in the state. As the Vibrant Gujarat conference kicked off, many speakers lauded Modi’s aggressive pursuit of foreign investment, saying it could serve as a model for the entire country. A senior State Department official said the United States is encouraged by Modi’s attempts to introduce pro-business measures in India. Many U.S. businesses have been reluctant to invest because of the country’s stringent laws, such as those related to liability and intellectual property, including patents and copyrights. Modi’s government is trying to streamline and simplify taxes, liberalize barriers to investment and cut red tape. The State Department official, who spoke on the condition of anonymity because of diplomatic protocol, said that “those decisions that [Modi is] making and his government is making to make the business climate better for Indian businesses are also going to help U.S. businesses.” The United States has encouraged India to lower domestic content requirements for solar panels, which would allow American companies to market solar equipment in India. “The business environment here, it’s no secret, it’s been a very difficult one, and it’s really, I think, acted as a barrier to keep companies out because of that,” the official said. “. . . And I think there’s a great excitement now because of the direction that the prime minister has laid out and the changes he’s made so far and what he’s projected that he’s going to do to create a completely different environment.” Kerry met separately with Modi and attended a roundtable with several titans of Indian industry, including executives of international conglomerates, the banking and telecommunications sectors and the energy industry. But even in Ahmedabad, a prosperous industrial hub of 6 million people, the abject poverty in which many Indians live is visible. The street approaching the modern convention center where the Vibrant Gujarat conference is being held is lined with slums. Unpaved streets and tin roofs held in place by stones can be glimpsed beyond concrete walls. In his remarks at Vibrant Gujarat, Kerry warned that climate change threatens economic opportunities. “Global climate change is already violently affecting communities, not just across India but around the world,” he said. “It is disrupting commerce, development and economic growth. It’s costing farmers crops. It’s costing insurance companies unbelievable payouts. It’s raising the cost of doing business. And, believe me, if it continues down the current trend line, we will see climate refugees, fighting each other for water and seeking food and new opportunities.” Kerry also made a stop at an ashram founded by Gandhi along the banks of the Sabarmati River that has been turned into a museum and international research center. Kerry slipped off his black dress shoes, a gesture asked of all visitors before they enter the house, where Gandhi and his wife lived for 12 years before marching against a British salt tax, inspiring a protest that marked a pivotal moment in the long struggle for India’s independence. Before leaving the ashram, Kerry signed the guest book: “It is a great privilege to visit this remarkable house from which so much thought and action changed the world.” He finished by adding, “Gandhi’s example inspires all of us to this day and for my generation helped to shape America.” Kerry also met with Tshering Topgay of the tiny Himalayan kingdom of Bhutan, in what is thought to be the first ever meeting with a secretary of state. Bhutan became a constitutional monarchy in 2008, and Kerry said the United States wants to discuss the economic changes underway as Bhutan makes the transition to democracy

THEME 12 - 2 : HSL relies on submarine order to get back on track Source, journal ou site Internet : The Hindu Date : 9 janvier 2015 Auteur : Santosh Patnaick Adressé par François Jouannet

A file photo of Indian Navy's INS Sindhukirti that was successfully undocked after medium refit at Hindustan Shipyard in Visakhapatnam.

The decision of the Union Ministry of Defence to augment submarine fleet and place order for indigenous construction of six submarines under ‘Make in India’ campaign provides a good opportunity to Hindustan Shipyard Limited. HSL, which was brought under MoD in February 2010, has one of the best ecosystems in the world for submarine building with its success in EKM submarine repair, availability of trained contractors with experience in submarine repairs and construction of nuclear powered Arihant submarine at Ship Building Centre. HSL has invested Rs. 50 crore on creation of submarine repair facilities. The cash-strapped HSL may turn financially strong if it gets order to build the six submarines each costing Rs.10,000 crore. “We have proven our expertise in submarine repairs – which is more complicated than construction. We are confident of constructing all six submarines under P 75 (I) Project and delivering them on time,” HSL Chairman and Managing Director Rear Admiral N.K. Mishra said. The signing of consortium by HSL, BHEL and MIDHANI will further strengthen its claim to get order for submarine construction. The consortium is expected to synergise the manufacturing capabilities of BHEL, material technology of MIDHANI and shipbuilding capability of HSL. Set up in 1941, HSL was the first Greenfield shipyard in India built by industrialist Walchand Hirachand under the aegis of Scindia Steam Navigation Company. During the World War period, he zeroed in on Visakhapatnam for locating the shipyard foreseeing a bright future for the yard because of its strategic location. Lack of orders pushed HSL, which was under the Ministry of Shipping to a critical situation following which MoD took it over four years ago with the promise of giving orders for Navy on nomination basis. One positive sign is that due to sustained efforts of the workforce and the management, the net loss of HSL is on the decline. From Rs.86 crore in 2011-12, it has come down to Rs. 55 crore in 2012-13 and Rs. 46 crore in 2013-14.

THEME 12 - 3 : US Official : Concern Over ‘Lone Wolf Attacks’ Source, journal ou site Internet : Voice of America Date : 11 janvier 2015 Auteur : Reuters Adressé par Jean-Claude Tourneur

FILE - U.S. Attorney General Eric Holder.

U.S. Attorney General Eric Holder said on Sunday he is concerned about so-called lone wolf attacks in the United States by Islamist militants inspired by al-Qaida affiliates. Holder met with his European counterparts in Paris on Sunday to discuss ways to prevent violent extremism, after Islamist militants killed 17 people in several attacks in the French capital. Holder said on CBS's Face the Nation program that the “decimation” of core al-Qaida has reduced or eliminated that group's ability to carry out a 9/11-style attack, but he said affiliates like al-Qaida in the Arabian Peninsula have stepped in to try to inspire people to carry out smaller attacks. “I think the possibility of such attacks exists in the United States,” Holder said. “It is something that, frankly, keeps me up at night worrying about the lone wolf or a very small group of people who decide to get arms on their own and do what we saw in France this week,” he said.

To hold security meeting

President Barack Obama will hold a global security meeting in Washington in February to discuss domestic and international efforts to counteract violent extremism. Holder, who appeared on several U.S. television shows on Sunday morning, said Americans should feel secure with U.S. officials' efforts to prevent attacks by Islamist militants. He told CNN's State of the Union program that about 150 Americans had gone or attempted to travel to Syria or Iraq to fight with militants there, and about 12 were there now. Holder said the United States works with its allies to monitor people who could pose a threat to U.S. security.

THEME 12 - 4 : Japan wrestles with wartime legacy as it starts selling weapons Source, journal ou site Internet : The Washington Post Date : 10 janvier 2015 Auteur : Anna Fifield Adressé par Jean-Claude Tourneur

Japan hopes to sell Australia several Soryu-class submarines similar to the one in this undated photo. (Japan Maritime Self-Defense Forces via Reuters) TOKYO — Seventy years after the end of World War II, talk about any kind of military expansion remains highly sensitive here in Japan. Just consider the position of Akifumi Arai, president of the Tamagawa Trading Company, a relatively small Nagano-based business that supplies sensors and gyroscopes used to guide torpedoes and missiles for Japan’s self-defense forces. For decades, his firm has had only a handful of possible defense-related customers, restricted to the Japanese market and its major players, such as Mitsubishi and Fuji Heavy Industries. Now, with the easing of defense export rules — part of Prime Minister Shinzo Abe’s wider effort to put Japan’s history behind it and return the country to a more “normal” footing — Japanese companies making military equipment have the opportunity to sell abroad. But what should be a good business opportunity is complicated in a country still conscious of its wartime actions. “Weapons are for fighting with other countries but it’s good for us not to fight,” Arai said. This is not the kind of sentiment likely to be expressed by a Western defense executive. What about taking a leaf from Senkan Yamato, a Japanese - science-fiction cartoon about a battle with aliens, he suggested? “If all the countries on this Earth can get together, maybe we can fight with another planet?” laughed Arai, wearing the kind of blue work jacket ubiquitous at Japanese manufacturing companies. Tamagawa got its start in the defense industry by making fuel indicators for fighter planes, but that business dried up when Japan was banned by its American occupiers from building military aircraft after World War II. Seventy years on, the prospect of selling military equipment again is creating a dilemma for Japanese defense companies of all sizes. Officials at the big defense companies have been reluctant to even discuss the prospect of expanding their defense exports, privately shrugging off the opportunity to develop a global market and simply saying they’ll do it if the government asks. The changes come as part of a broader push by Abe, a conservative who has been trying to distance Japan from its legacy of wartime aggression, often angering neighbors and former victims Korea and China in the process. He has proposed reinterpreting Japan’s pacifist constitution to allow the country’s military, officially known as its self-defense forces, to come to the aid of allies under attack. He has also lifted the self- imposed ban on defense exports, although the government says Japan will “continue to adhere to the course it has taken to date as a peace-loving country.” Both changes are highly controversial in a country where pacifism has become the default position. When the relaxation on defense sales was announced last April, 77 percent of the people surveyed by the Asahi Shimbun newspaper said they opposed the change, while only 17 percent supported it.

Increased coordination The changes are guided by three principles, the Defense Ministry says. First, authorities will prohibit sales that violate international treaties or sanctions, ruling out exports to North Korea and Iran specifically, and to countries that are involved in conflicts. Second, the ministry will limit sales to cases that would promote international peace and contribute to Japan’s security. And finally, it will sell only to countries that can keep control of the technology, seeking to restrict transfers to third parties. “The main purpose is not to bring in more income or to sell our weapons, but to contribute to international peace and security,” said Masanori Kegoya of the Defense Ministry’s equipment policy division. “The fundamental position is that Japan should stay as a peace-loving nation that does not promote conflict.” The Japanese government has already approved selling gyroscopes to be used in the U.S.-produced Patriot interceptor missiles and has launched a research program with Britain on air-to-air missile technology for fighter jets. It is now in talks about selling a dozen diesel-powered Soryu class submarines to Australia. Negotiations are bogged down over where the subs would be built. Australia wants the $20 billion deal to create jobs at home, and the Mainichi Shimbun, a Japanese newspaper, reported that Tokyo has proposed jointly building the hulls. American officials support the idea of Australia buying Japanese Soryu subs, which would be fitted with U.S. combat systems, saying it would make it easier for the U.S. military if its allies were using the same equipment. There is increasing military coordination by the United States, Australia and Japan in the face of a rising China. “Australia is a special country for us,” Kegoya said. “We have a special relationship with them and the U.S., and better trilateral cooperative relations will contribute greatly to the security of the Asia-Pacific area.” Senior officials from Japan’s Defense and Industry ministries have been attending defense trade shows such as Eurosatory in Paris and the Farnborough air show in England. Reuters recently reported that Japan is seeking to sell its P-1 submarine-hunting jet to Britain in a deal that could top $1 billion, although it said no decision had been made. Japanese officials have also been meeting with representatives from American defense companies, including Lockheed Martin and Boeing, and have been talking about selling seaplanes to India and tanks to Turkey, defense industry insiders say. “For the Japanese government, this is not just about export deals,” said Kegoya of the Defense Ministry. “This has a lot to do with our foreign diplomacy so we are making progress only gradually.” Both the government and defense companies themselves are going to great lengths to avoid looking too eager to get back into the military business. This public reticence goes to the heart of the modern Japanese psyche, said Heigo Sato, professor of security studies at Takushoku University in Tokyo. “There is still a perception that defense exports are vicious products. We are more about pacifism than war,” Sato said. For most of the companies that are involved in the defense industry, this makes up only a small fraction of their overall business. For Mitsubishi Heavy Industries, for example, defense equipment is only 5 percent of its business, and other products like air conditioners and cruise ships make up the rest. “So companies are afraid of a backlash against defense exports that will affect their other products,” Sato said. Over at Tamagawa, Arai encapsulated this predicament perfectly, saying he was “very excited, but very nervous” about the changes. “I’m very happy to provide our weapons all over the world,” he said. “Unfortunately, these weapons will be used to kill people, and I really hate this.”

Yuki Oda contributed to this report.

THEME 12 - 5 : France deploys 10,000 troops for domestic security Source, journal ou site Internet : Défense news Date : 12 janvier 2015 Auteur : Pierre Tran Adressé par André Dulou

French defense minister Jean-Yves Le Drian said, "This is the first time for a mobilization of this size" on the national territory.(Photo: DAMIEN MEYER/AFP)

PARIS — France will deploy an unprecedented 10,000 troops around the country to boost security of sensitive sites, Defense Minister Jean-Yves Le Drian said today. President François Hollande ordered the military mobilization in the wake of last week's killing of 17 civilians by three gunmen, Le Drian said after an interministerial crisis meeting at the Elyées presidential office, Agence France-Presse reported. "This is the first time for a mobilization of this size" on the national territory, Le Drian said. The military deployment follows yesterday's mass demonstration of nearly 4 million across the nation for freedom of the press. An estimated 1.5 million people walked here to protest against the slaying of journalists and police officers at satirical weekly Charlie Hebdo and a linked killing of four Jews at a kosher supermarket last Friday. The US ambassador took part in the demonstration, but the absence of President Barack Obama or other high level officials has drawn a critical media coverage. Some 10,000 troops will be deployed, with the agreement of the Joint Chief of Staff, to protect sensitive sites by tomorrow evening, Le Drian said. Joint Chief of Staff Army Gen. Pierre de Villiers stood by the minister when he spoke. The mobilization has started this morning and will continue, thanks to a fast response and professionalism, which helps the armed forces to contribute to the national security, Le Drian said. A vast military deployment will run alongside the 4,700 police and paramilitary gendarmerie that Interior Minister Bernard Cazeneuve has assigned to protect the 717 schools and places of worship for the Jewish community around the country. Prime Minister Manuel Valls said on BFM television the highest level of security alert would be maintained and the level of military deployment will be at the highest level ever. Valls also said efforts would be made to boost phone surveillance to deliver a greater intelligence gathering. There had been failure in the surveillance ahead of the killings, he said. The scale of military mobilization is a "strategic recentering," as France has previous relied on foreign deployments to prevent attacks on the home territory, consultant Pierre Conesa said. French forces fought in Afghanistan, Iraq and Libya; those countries are in distress, and that foreign military intervention has failed, he said. The domestic deployment is a not a militarization but a protection of national society, he said.

THEME 12 - 6 : Analysis : In the End, LCS Dodges the Critics Source, journal ou site Internet : Défense news Date : 12 janvier 2015 Auteur : Christophe P Cavas Adressé par André Dulou

The LCS Fort Worth is deployed to the Pacific for all of 2015.(Photo: MC2 Antonio Turretto Ramos/US Navy)

WASHINGTON — The past year was one of great anticipation in naval circles as the US Navy considered how to up-gun, lethalize, improve, expound or expand on its littoral combat ship concept. Not that the service wanted to do it — the effort was directed by Defense Secretary Chuck Hagel, reacting to critics who derided the LCS as an under-armed, short- legged, non-survivable, overpriced folly. In February, Hagel told the Navy to develop "a capable and lethal small surface combatant [SSC], generally consistent with the capabilities of a frigate." The service was to consider new and existing designs and versions of the LCS. The defense secretary also told the Navy to issue no more LCS contracts after the 32nd ship — short of the total buy of 52 ships. The directives set off nearly a full year of speculation. The Navy itself said next to nothing — other than a press briefing in April by the head of the SSC task force describing the process. Officials and anyone remotely close to the SSC effort were sworn to secrecy, many forced to sign non-disclosure agreements. A cone of silence descended around the work — extending, in many cases, to the LCS itself, where no one wanted to be accused of openly discussing concepts or systems that might be part of the SSC effort. That left industry, critics and gadflies to expound on what could be done for the SSC. Industry teams from the two LCS producers — Lockheed Martin and Austal USA —talked at length about how their designs could incorporate sophisticated combat systems, even Aegis, along with vertical launch systems and bigger guns. Huntington Ingalls rolled out its patrol frigate with similar features. Veterans of previous administrations talked about new versions of the Reagan-era Oliver Hazard Perry-class guided-missile frigate. Proponents of powerful foreign designs, such as Denmark's Iver Huitfeldt-class frigates and Norway's Spanish-built Fridtjof Nansen-class Aegis frigates, talked about how cheaply a powerful small ship could be produced. Virtually everyone thought the new ships would have some capability to launch Standard missiles, have a significantly better combat system and, at the very least, a 76mm gun. The Navy, in its silence, did little to dissuade those views. So it was with some surprise that the Navy's choices, revealed Dec. 11, to move forward with limited updates of both LCS designs have met largely with a big, collective "meh." "They hardly changed anything," one observer said. "Where are the missiles?" said another. "It's as if they're afraid to make changes for fear of being seen as admitting there were faults with the original design," said one former naval officer.

Modest Changes

To be sure, the "modified LCS" — the Navy is not using the formal SSC term — shows a number of changes from the Flight 0 hulls. The newer ships will have an improved air surveillance radar, be fitted with an over-the-horizon surface-to-surface missile, carry improved defensive systems and some additional armor, and operate the multi-function towed array, an active and passive sonar system. There will be less modularity compared with the LCS, but the modified ship will retain some of those capabilities. Two 25mm guns — weapons carried by most ships to handle close-in targets — will be added. But many observers were expecting more. There is no vertical launch system — a key system that could be adapted for a variety of weapons, compared with single-purpose external launchers. There is no area air defense missile. There is no discussion of extending the ships' range —a drawback in the Freedom-class variant. At the very least, most onlookers expected the SSC to carry a 76mm gun with heavier hitting power and longer range, but the modified ships retain the 57mm of the LCS. There was also no downselect to a single design — something the Navy did not say it was going to do, but that many observers thought was possible. Rather, the service will continue with both designs for the modified ships. The changes being made for the modified ships are not unusual nor illogical. Rather, they are logical mid-course changes that could be expected in a 52-ship production run. The changes do not radically change the capabilities of the ships — they should, in fact, constitute a Flight 1 variant of the LCS program.

Reactions

Along with the surprising dearth of major changes made by the Navy, it's also interesting to note the muted responses of LCS critics to the lack of real innovation in the modified ships. One of the program's chief antagonists, Sen. John McCain, R-Ariz., is the new chairman of the Senate Armed Services Committee. McCain, a longtime critic known for scathing comments about LCS, issues streams of press releases criticizing and commenting on any number of issues. His office was silent about the issue in December, and he's been anything but direct in the new Congress. "It is a program that has been in trouble from its beginning, and had significant cost overruns," McCain told Defense News Jan. 7. "And it will be the subject of significant scrutiny and oversight in the coming year." This is nothing new — the program has been the subject of significant scrutiny and oversight in Congress since its inception more than a decade ago. Michael Gilmore, another longtime critic who, as director of the Pentagon's Office of Operational Test and Evaluation, has focused on LCS survivability issues, is less than impressed with the new ships, telling Bloomberg News, "notwithstanding reductions to its susceptibility … the minor modifications to the LCS will not yield a ship that is significantly more survivable." But Gilmore sat next to Hagel last year when the Navy presented its modified LCS proposals. He would have been able to make his concerns known and, if he protested, he didn't protest that much. In the end, the Navy seems to have held off its strongest LCS critics and survived. Navy Secretary Ray Mabus staked his reputation on the ship a year ago when, after then-acting Defense Deputy Secretary Christine Fox tried to kill off the program, he personally fought to keep it. Mabus' former deputy, Bob Work, made defending the LCS a hallmark of his term as Navy undersecretary. Ironically, Fox made her move to kill the ship while Work was out of the Pentagon but was expected to return and become Hagel's deputy — something he did in late April. Now, with the Navy's choice of barely-modified LCS hulls to fulfill Hagel's directives, and the secretary's acceptance of those intentions — and coupled with the less-than-strident comments from many long-time critics — Mabus, Work and all the other LCS proponents seem to have been vindicated. Whatever name the Navy decides to call it — whether an LCS, a modified LCS, a SSC or some other — the small combatant is here to stay.

John T. Bennett contributed to this report.

13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse : [email protected];

1) Articles en langue française :  erCap va louer 24 Airbus A320neo a China Southern  Contre le terrorisme, la plus grande manifestation jamais recensée en France  NOTE D’ACTUALITÉ N°380 LES ENFANTS DU DJIHAD, LES COMBATTANTS DE DEMAIN Alain Rodier  Nous faisons la guerre, mais nous ne l'assumons pas -L'Opinion, article paru avant l'attaque de la porte de Vincennes  Contre-radicalisation : que faire ? Diploweb- Pierre CONESA (8 pages)  Areva signe un contrat au Brésil  Thales modernisera la conduite de tir du Charles de Gaulle  TKMS fournira 4 corvettes à Israël  Terrorisme : les armées sur le pied de guerre  Comment Netanyahou s'est invité à la marche républicaine  Ah bon ? Y a un problème avec le Qatar ?  Laïcité : ne plus rien céder !  Terrorisme islamique: sélection de quelques articles  Edito de Xavier Guilhou : ""Al Qu'aïda: Pourquoi Charlie?"  Ce village libanais de 5 000 habitants qui accueille 5 000 réfugiés syriens  Le Coran n'interdit pas les représentations de Mahomet  Les sept chantiers prioritaires de la lutte contre le terrorisme islamiste  Manuel Valls promet une « réponse exceptionnelle »  Sur Internet, la liberté d'expression à l'épreuve du terrorisme  #OpCharlieHebdo, les Anonymous sont passés à l'action  L'Afghanistan se trouve un gouvernement d'unité  AirAsia : l'une des deux boîtes noires repêchée  Le procès de militants basques suspendu après l'arrestation de leurs avocats  La lutte contre le terrorisme international, nécessaire mais malaisée

2) Articles en langue étrangère :

Union-ihedn.org