La Der Des Der !
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DIMANCHE 24 JUIN 2012 Le quotidien des 11èmes Internationaux masculins de tennis de Blois du 16 au 24 juin 2012 La der des der ! Challenger ou Future, rien n'est encore sûr pour la prochaine édition, ce qui l'est c'est le déménagement du tournoi sur les nouvelles installations de l'AAJB face à l'Aggl’eau. A l'heure de quitter la levée des Pingres, coup d'œil dans le rétro. 2002 : l'aventure démarre. C'est au stade de ligue, qu'ont lieu les 1ers internationaux de Blois. Un stade de ligue d'avant-rénovation. « C'était trop grand, un peu impersonnel, un peu triste » se souvient un spectateur. « L'organisation a été un peu précipitée, tardive et on a manqué de promotion”, regrettait l'an- née suivante Claude Roget à l'origine de l'idée avec le maire de Blois de l'époque Nicolas Perruchot. Cela n'empêche pas un plateau sportif de qualité. Jérôme Hanquez 520e ATP devient le premier vainqueur du Future de Blois. 2003 : l'année des premières. C'est décidé, le tournoi se passera intégralement sur les installations de l'AAJB. Des tribunes sont montées côté central, les bacs à fleurs et les drapeaux transforment l'environnement. « On se croirait presque à Ro- land », entend-t-on dans les allées. C'est aussi la naissance du Journal du Future, tout en couleurs. Marie-Jo fait les lessives pour les joueurs et déjà Nicolas Rena- vand, 21 ans à l'époque, accède aux demi-finales. Dans le tableau final, on retrouve un certain Cyril Mokaiesch désormais chanteur et invité en 2011 des « Des Lyres d'été » blésois. On y trouve aussi Marc Gicquel, ex-N°37 mondial, Olivier Patience, ex-N° 87 ou encore Julien Jean-Pierre ex-133e et actuellement sparing partenaire de la N°1 mondiale, Victoria Azarenka ou encore Jérôme Haenel qui au printemps sui- vant sortira au 1er tour de Roland-Garros, André Agassi. Le souriant marocain, Mou- nir El Aarej s'impose. 2004 : Monfils le messie. Gaël Monfils annonce à Claude Roget qu'il vient pour gagner ! Raté, le dé- sormais N°15 ATP, (un temps 7e) laisse un souvenir “mitigé” aux spectateurs du tournoi. Le « village » et ses chalets font leur apparition. Partenaires, joueurs et béné- voles déjeunent dans le club-house. Le record de repas servis est de 120 . Teddy Djaballi se plaint des taupes. Josselin Ouanna, Jérémy Chardy, Mathieu Montcourt et encore Nico- las Renavand s'affrontent, attaqués par des nuées de mouche- rons. On envisage de créer un nouveau central pour l'édition suivante. Patrice Hagelauer, à l'époque entraîneur de l'équipe de France de coupe Davis ou Jacques Dorffman arbitre inter- national sont les invités de marque du tournoi. La victoire re- vient à l'Espagnol Mariano Albert-Ferrando. Retrouvez toutes les informations sur : www.internationauxdetennisdeblois.fr/ 2005 : Edouard au bout de lui-même. Le rêve de nouveau cen- tral se noie sous des raisons juridico-administratives de prévention des risques d'inondations. L'organisation fait contre mauvaise fortune bon cœur et un espace supplémentaire est installé pour les partenaires dé- sormais une quarantaine. Grâce à Sandrine et Corinne chargées de l'ac- cueil, les bénévoles sont désormais indentifiables habillés d'un tee-shirt floqué du nom d'un partenaire. Sosthène le Camus devient le juge- arbitre du tournoi qui accueille cette année-là parmi les invités de marque, Georges Goven, capitaine de l'équipe de Fed cup et Jean Ga- chassin alors vice-président de la FFT. Stéphane Robert, chouchou du public perd en demi-finale contre Nicolas Renavand qui lui-même s'incline en finale contre Edouard Roger-Vasselin. Sous la canicule, Edouard, victime au milieu du second set d'un début d'insolation, va au bout de lui-même sous les yeux de son papa Christophe 1/2 finaliste en 1983 à Roland-Garros face à Noah. En ce jour de fête des Pères, Chris- tophe déclare qu'il ne pouvait rêver plus beau cadeau. Le Future à peine terminé, l'idée d'un Challenger apparaît déjà. 2006 : des juniors prometteurs. Victime de vandalisme, la bulle s'effondre dans la nuit précédant le début du tournoi. Il en faut plus pour déstabiliser l'équipe. On améliore le confort de jeu en installant en fond de central une bâche pour préserver les joueurs des allées et venues des spec- tateurs. Dans le tableau, on retrouve des joueurs qui feront parler d'eux plus tard, deux juniors prometteurs, Jonathan Eysseric et Alexandre Si- dorenko flanqué de son papa, Julien Jeanpierre David Guez ou Jérôme In- zerillo. Le Mondial de foot alimente les conversations et l'on parle toujours du futur Challenger. Alexandre Sidorenko prend le meilleur sur David Guez. 2007 : un Aajbiste au second tour. Hasard du tirage au sort, Fabien Robert et Mathieu Rodrigues les seuls joueurs locaux du tableau final sont op- posés au premier tour tout en étant associés en double. Le Future ne sou- rira jamais à Mathieu. Victime la veille du match d'un accident de voiture sans gravité, il s'incline face à son camarade de club. Qu'importe il y a un Aajibiste au second tour. 2007 reste un grand cru et beaucoup se souvien- nent du fabuleux match (le plus beau de toute l'histoire du Future blésois d'après les amateurs) entre Jean-René Lisnard ex-84 ATP et Nicolas Coutelot ex-87. A 17 ans, Benoît Paire, actuel N°60 ATP fait déjà montre d'un joli talent mais aussi de beaucoup d'inconstance. Très sympa mais on n'est pas sérieux quand on a 17 ans. Nouveauté de l'année : un panneau d'affichage électronique des scores ve- nu tout droit du stade de Roland-Garros est ins- tallé au coin du central. La pluie invitée de la semaine perturbe les demi-finales. Il faut at- tendre 16 h le samedi pour voir un match démarrer. En finale, Jean-René Lisnard est défait par l'Espagnol Daniel Munoz de la Nava. 2008 : Nicolas reste N°1. Pas de surprise, la tête de série N°1, Nicolas Coutelot va jusqu'au bout et impose sa puissance à Nicolas Renavand qui perd pour la seconde fois à Blois. En demi-finale, Nicolas Coutelot met fin au beau parcours de Stéphane Robert de retour à la compétition après une hépatite virale qui l'a mis sur le flanc plus d'un an. Une année riche pour les Aajibistes qui comp- tent trois des leurs en compétition, les frères Robert et Mathieu Rodrigues, élimi- né une nouvelle fois au premier tour. 2009 : champagne ! Le vainqueur 2008, Nicolas Coute- lot revient à Blois dans la peau d'un entraîneur et adresse aux jeunes un message très positif : “ Vivre de sa passion, c'est génial. Il n'y a pas besoin d'être un génie ni N°1 mon- dial pour s'éclater. “ 85 bénévoles participent à l'organisa- tion et amènent une convivialité appréciée tant par les joueurs que les partenaires. Ces derniers ont droit à un bar à champagne et le Future de Blois devient l'endroit où se re- trouvent les décideurs. Giani Mina, présenté comme le so- sie officiel de Gaël Monfils et 7e junior mondial marque son premier point ATP tout en révisant son bac. Une nou- velle fois, Mathieu Rodrigues, tête de série N° 1 échoue au premier tour. Non sans humour, Mathieu attribue sa défaite aux bâches de fond de court floquées à son effi- gie qui lui mette trop de pression. Nicolas Renavand (encore et toujours) échoue en demi-finale. La finale oppose Benjamin Balleret à Andreï Gorban. Le Monégasque remporte le titre. 2010 : la météo plombe le Future. C'est ce que nous écrivions le vendredi 18 juin après une semaine de condi- tions météo dantesques. De la pluie, du vent et surtout du froid. Marie-jo ne vend plus de glaces et même la machine à corder de Jacky Infante s'arrête de fonctionner. Rien ne va plus, Mathieu Rodrigues est de nouveau vaincu au premier tour mais on commence à s'habituer. Plus grave, Nicolas Re- navand, chouchou des Blésois succombe lui aussi 11/9 au tie -break du second set. Claude Roget s'imagine déjà fêter les 10 ans du Future sur le nouveau site et pourquoi pas en fran- chissant l'étape Challenger. Jonathan Eysseric, 20 ans, bat en finale le Russe Valéry Rudnev. 2011 : la dernière levée des Pingres ? Finance- ment et travaux prennent un peu de retard, et c'est donc ici que l'on fête les 10 ans. Une édition traditionnelle : Ma- thieu Rodrigues perd au premier tour et Nicolas Renavand perd sa deuxième finale battu par l'Argentin Martin Al- lund. Luc Dubuffet, le traiteur “flippe” à l'idée de servir 230 repas, une broutille comparée aux 290 de jeudi dernier et chacun se félicite d'avoir réussi en 10 ans à faire du ren- dez-vous blésois un tournoi apprécié des joueurs, des par- tenaires et du public qui vient de plus en plus nombreux. 2012 : l'heure des adieux. Cette fois-ci, c'est bien la dernière sur le site. Le dé- ménagement est prévu à l'automne. Une édition de très haute qualité avec des matchs de qualifications disputés ; un tableau final relevé, “ du lourd “ de l'avis même des coachs ; Nicolas Renavand au moins en demi-finales (ses fans respirent) ; une révéla- tion, Quentin Halys, même pas 16 ans et bourré de talent ; un retour, celui de Jona- than Eysseric ; un invité de marque en la personne de Philippe Streiff, ex-pilote de Formule 1, tétraplégique et on l'espère une super finale.