Histoire De La Gaule

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Histoire De La Gaule HISTOIRE DE LA GAULE TOME VI. — LA CIVILISATION GALLO-ROMAINE - ÉTAT MORAL. CAMILLE JULLIAN PARIS. — 1920 CHAPITRE PREMIER. — LES DIEUX. I. La tolérance religieuse. — II . Cohabitation des dieux. — III . Transformation des dieux. — IV . Figuration des dieux indigènes. — V. Influence de l'imagerie classique. — VI . Mercure. — VII . Autres grands dieux. — VIII . Les déesses classiques. — IX . Les survivances des dieux celtiques. — X. Divinités du sol. — XI . Dieux sociaux. — XII . Les dieux de chacun. — XIII . Auguste. — XIV . Talismans. — XV . Rites. — XVI . Dieux orientaux. — XVII . Le ciel et le temps. — XVIII . Le Christianisme. CHAPITRE II. — LA VIE INTELLECTUELLE. I. La propagation du latin. — II . De l'intervention de est en matière de langage. — III . Les résistances du celtique. — IV . Sur l'existence d'un latin provincial de Gaule. — V. Enseignement. — VI . Épigraphie. — VII . Le grec en Gaule. — VIII . Lecture et librairie. — IX . Art oratoire. — X. Poésie. — XI . Prose. — XII . Oubli des traditions nationales. — XIII . Théâtre. — XIV . Des pratiques scientifiques. CHAPITRE III. — L'ART. I. Des conditions de l'art en Gaule. — II . Importation d'objets d'art. — III . Artistes étrangers. — IV . Artistes indigènes. — V. Statuaire religieuse. — VI . Le portrait. — VII . Le bas-relief. — VIII . La petite sculpture. — IX . Peinture et mosaïque. — X. La maison ou la villa. — XI . La tombe. — XII . Le temple. — XIII . La basilique. — XIV . Édifices civils. — XV . Art décoratif. — XVI . Musique et danse. CHAPITRE IV. — LA VIE MORALE. I. La dévotion. — II . Les devoirs. — III . La personnalité humaine ; le culte des morts. — IV . La vie familiale. — V. L'amour. — VI . La femme. — VII . L'enfant : les noms. — VIII . La vie de l'enfant. — IX . L'animal familier. — X. L'esclave et l'affranchi. — XI . L'amitié. — XII . Les repas en commun. — XIII . Les spectacles publics. — XIV . Œuvres de bienfaisance. — XV . L'idéal souverain. CHAPITRE V. — EN NARBONNAISE. I. Habitudes régionales et locales. — II . La route de Monaco à Fréjus. — III . Fréjus. — IV . Entre Fréjus et Aix. — V. Aix. — VI . Marseille. — VII . Arles. — VIII . Entre Arles et Vienne. — IX . Vienne. — X. Sur la rive droite du Rhône. — XI . Nîmes. — XII . Entre Nîmes et Narbonne. — XIII . Narbonne. — XIV . Vers l'Espagne et vers l'Aquitaine ; Toulouse. — XV . Aspect général de la Narbonnaise. CHAPITRE VI — DANS LES TROIS GAULES. I. Caractères généraux des Trois Gaules. — II . L'Aquitaine de Gascogne. — III . Bordeaux. — IV . La route de Bordeaux à Saintes. — V. Saintes ; le seuil du Poitou. — VI . Au pourtour du massif Central. — VII . Les Arvernes et Clermont. — VIII . Poitiers ; la sortie d'Aquitaine. — IX . L'entrée en Lyonnaise. Tours, Orléans, Paris. — X. En Bourgogne : Sens et les seuils du Midi. — XI . En Bourgogne : Autun et ses ports. — XII . En Bourgogne : Langres et Besançon. — XIII . Armorique et Normandie. — XIV . La Belgique. De Châlons à Boulogne ; Reims. — XV . De Paris à Cologne ; Flandres et Ardennes. — XVI . La Moselle : Lorraine et Metz. — XVII . La Moselle : Trèves. CHAPITRE VII. — SUR LA FRONTIÈRE DE L'EST ET À LYON. I. Le Rhin autour de Cologne et de Mayence. — II . Alsace et Palatinat. — III . En Suisse ; les Helvètes. — IV . Les provinces alpestres. — V. Lyon. CHAPITRE VIII. — L'ŒUVRE DE ROME. I. Les limites à l'œuvre de Rome. — II . De la tolérance à l'endroit du passé. — III . Spontanéité de la civilisation gallo-romaine. — IV . Des procédés de la romanisation ; l'adaptation. — V. Grandeur apparente de l'unité romaine. — VI . Des tares de l'Empire romain. — VII . Le bien et le mal de la conquête romaine. CHAPITRE PREMIER. — LES DIEUX 1. I. — LA TOLÉRANCE RELIGIEUSE 2. La domination romaine a imposé il la Gaule des maîtres étrangers et de nouveaux procédés de gouvernement. Elle a modifié, chez les habitants, la manière de vivre, de travailler et de s'enrichir ; elle a renouvelé, sur le sol, l'aspect des villes, des routes et des monuments. Mais elle a fait plus encore : elle a changé les croyances des hommes, leur langue, les procédés de leur art, les façons de leur pensée et les habitudes de leur vie. Aux transformations matérielles du pays elle a ajouté une révolution morale. Il ne semble pas que cette révolution ait été un dessein des empereurs. Les Gaulois ont pris des divinités et des pratiques nouvelles, parce qu'ils avaient de nouveaux maîtres, et qu'ils jugèrent bon de les imiter. Sans être d'une indifférence absolue aux besoins des esprits et des âmes, l'État romain n'en fit pas une de ses affaires. S'agissait-il de gouverner, nous l'avons vu maintenir les droits de la monarchie impériale avec la dernière rigueur. Mais la vie économique ne le préoccupe déjà plus que par intervalles et en de certaines circonstances : il s'intéresse aux ports et aux villes qui servent à son autorité, et il néglige les autres ; agriculture, industrie et commerce se passent le plus souvent de lui. La vie intellectuelle et la vie morale de l'Empire attirent moins encore son attention : il regarde les hommes prier, parler et agir à leur guise, il n'a souci de leurs idées et de leurs rêves, et, pourvu qu'ils n'en veuillent pas à l'empereur, il les laisse vaquer à leurs plaisirs, à leurs croyances ou à leurs devoirs préférés. Les hommes de la Gaule allèrent donc aux dieux et aux mœurs de nome par leur propre mouvement ou par la force des choses, et non point par la volonté des chefs. L'histoire religieuse de la Gaule romaine nous fournira une première preuve de la tolérance de l'Empire en matière de croyances et d'idées. Il se produisit alors, dans notre pays, la transformation morale la plus importante qui ait précédé le triomphe du Christ : la Gaule se convertit à l'anthropomorphisme gréco-latin, et la nouvelle religion changea tout à la fois l'état des âmes, les formes du culte, l'aspect même du sol. Or, si la conquête romaine fut la cause principale de ce changement, il résulta de l'action spontanée des indigènes 3, et nullement de lois qu'on leur imposa. Rien ne ressembla, en cette affaire, à l'acte d'un Clovis convertissant les Francs ou d'un Louis XIV persécutant les Réformés. On objectera que les empereurs, eux aussi, ont été des persécuteurs, qu'ils ont poursuivi les druides, les formes sanglantes de leur culte, leurs superstitions 1 Courcelle-Seneuil, Les Dieux gaulois d'après les monuments figurés , 1910 (insuffisant) ; Riese, Zur Geschichte des Götterkultus im Rheinischen Germanien , dans Westd. Zeitschrift , XVII, 1898 ; Toutain, Les Cultes païens dans l'Empire romain , 1901 et s. (en cours de publication). Nous n'avons pas insisté ici sur les croyances et pratiques d'ordre moral (immortalité, culte des morts, etc.), sur lesquelles on reviendra, ch. IV, surtout § 3 et 1. 2 Bouché-Leclercq, L'Intolérance religieuse et la Politique , 1911 [il s'agit de la politique religieuse de l'Empire romain]. 3 Elle s'était du reste manifestée avant la conquête, aidée par les propos des colons ou voyageurs grecs et italiens. magiques. Mais aucune des mesures prises contre ces prêtres ne menaçait leurs dieux et leurs dogmes. Il s'agissait pour l'État de mettre fin à une société religieuse qui avait fait corps avec la patrie et la liberté gauloises, et qui n'aurait survécu au passé qu'à la condition de troubler le présent : on ne se représente pas dans l'Empire romain un druide jugeant et condamnant des hommes au même titre qu'un proconsul ou un légat. Pour le même motif, il importait de frapper d'interdiction les plus solennels des sacrifices auxquels présidaient les prêtres, les immolations d'hommes : outre qu'elles étaient incompatibles avec les mœurs adoucies de ce temps, elles bouleversaient la police générale de l'État, où l'autorité souveraine avait seule le droit de disposer de la vie et du corps des hommes. Enfin, si de redoutables édits ont été promulgués contre la magie druidique, n'oublions pas que, par principe, les empereurs ont fort malmené les sorciers, devins et astrologues de tous les pays 1 ; et s'ils les ont persécutés, c'est parce qu'ils croyaient à la vertu possible de leurs opérations, à la réalité éventuelle de leur pouvoir, et qu'ils voulaient préserver leur vie et garantir leur puissance 2. Mais une fois assurés les droits régaliens et le salut du prince, on laissa les indigènes croire et pratiquer à leur convenance ; et ce fut en dehors de l'État que se bâtit l'édifice chaotique de la religion gallo-romaine. Car c'est bien par ce mot de gallo-romain qu'il faut appeler la religion nouvelle. Elle se composait d'éléments gaulois ou indigènes et d'éléments romains ou classiques. Tout en prenant le moule ordinaire des croyances gréco-latines, elle y fit entrer bien des matériaux qui venaient du sol et du passé national. Il en fut du reste ainsi dans toutes les provinces de l'Empire. Au dedans des formes toujours pareilles que leur fournissaient la latinité ou l'hellénisme triomphants, les dieux indigènes, ceux de la race ou ceux de la terre, conservaient leurs facultés et leurs allures propres. Alors que disparaissaient à jamais tant de choses du passé, mœurs, institutions et langage, les dieux s'ingéniaient pour ne pas quitter toute la place. Ce fut en matière religieuse que les diverses contrées de l'Empire maintinrent le plus longtemps leur physionomie distincte 3 : l'Espagne avec ses cultes astraux mêlés à Mars et à Junon 4, l'Afrique 1 Les mesures prises contre les pratiques magiques et divinatoires des druides se rattachent sans doute au sénatus-consulte de 16 ou 17 après J.-C. contre les mathematici, Chaldæi, arioli et veteri ; Collatio , XV, 2, 1, et la suite ; Tacite, Ann ., II, 32 ; Dion, LVII, 15, 8.
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