ORGANISATION DE COORDINATION ET OFF'ICE DE LA RECHERCHE ' DE COOPERATION POUR LA LUTTE SC IENT I FI4U.E ET TECHNIQUE O j CONTRE LES GRANDES ENDEMIES UTR E - 19 E R

(O. R, S. T.:O. M.)

Essai de synthèse

Bernard PHILIPPON(+k) - 2 '-- -

.. -. I .. S O M M A I E --.--.----.----..---eR .. ..\ '3 -L- ' ,.

3. . ,. ., ' - .. RESUME...... i...... i...... P= 4

I, ENGLISH SUMMARY...... o....,....i'...'...... Pb.5

,I JNV~RODUCTIQN. e,. o .. . o. o . . . . . + *,o P* 6

... .I.. _. 2, FJRESENTATZON'DE'LA REGION...... _. p. 7 . ., .~ . ' -* .. I

2. :I ,Si.t.u.a t.i on., , ." . ., ~ .! : . ..(. - ~...... ' I. . , ,,,..l* . 2.2. . Géologie,.,. .. 1. . ..

2,3, Relief. ~ .a *'

I $ ** 2.4. Climat. . 2.5. Hydrographie. 2.6. Végetation. 2.7; G6oQraphie humaine.

3, HYDROLOGIE.I- ...... p. I5 3.1. Etat du reseau hydrom6trique. 3,2. Physionomie générale des cours d'eau. 3.3, Variations hydrologiques annuelles:

4, LrENDEI?IE ONCHOCERQUIENNE..,,,...o...... ~.~... p. 19 4.1. Inventaire des donné.es disponibles, 4,2. Rgpartition des différents niveaux d'endémicité. 4.3. Caractéristiques épidémiologiques.

5, LES VECTEURS, ...... p. 26 5.1 Identité. 5.2. Localisation des grtes preimaginaux. 5,3. Dynamique des populations. 5.4. Bio-Bcologie des femelles, 5.5. La transmission onchocerquienne.

6. ANALYSE. DES DONNEES DISPONISLES DAPJS LA PERSPECTIVE D'CPERATIONS D,E LUTTE CONTRE L'ONCHOCERCOSE* ...... p. 38 6,1,.ModalitBs d'exécution d'une campagne de lutte contre s l'onchocercose dans l'Ouest du . 6.2, Les données hydrologiques. i d 6.3, Les données parasitologiques et cliniques.

fi,?. Le 'choix des bases.~opér.atidnne.lles.. _. -...... * -. 6,8, Les besoins en personnel de surveillance, 6.9. Le prob1em.e du rQseau. .,. r0utie.r...... t--. . ;I .., .... fi,lO.Pkoposition de calendrier de travaux préparatoi,res...... ,. 2. ... , .,-,.. - ...... I,

70 CONCLUSIONS...... , * ...... 0.'...... *.s ....-~:..~48 .. ,.." ...... , .....

8, REMERCIEMENTS...... o...... t?..~.,..o*e..o*oo.o.*~o~~*~ P. 50 ...... a. .. .. ,. 9. BIBLIOGRAPHIE. o o 0'. a a o m'f .:.'a S.*. ap+ '51. !. ANNEXE I ; Tebleaux...... p.. 56

ANNEXE II : Circuit de prospection héliportée du réseau hydrographique aux hautes eaux, ...... ,.p.' 73

ANNEXE III : Carte...... ;.....,r...... ~.o..~,..,...... p:84

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....., RESUME-

Les diverses enquêtes entomologiques et clinico-parasitolo- giques de 1'OCCGE permettent de délimite-. et- de caracteriser le foyer d'onchocercose du Mali occidental dans ses grandes lignes, Ce foyer est axé sur le fleuve Bafing-Sénsgal et ses af- fluents et il couvre eirviron 100,UUO km2 entre les Républiques du Sénégal et du Niger, le bassin du Fleuve Niger et le'15O parallele nord. Dans la moitié septentriònale l'Qpid6miologie de l'onch>ocer- cose est de type "limite nords1, c'est-8-dire que mihe dans les zones les plus exposées la maladie atteint tout au plus, et très locale- ment (ggnéralement dans des villages situés sur des affluents) le niveau inférieur de l'hyperend8micit8. Ce faciès particulier est la conséquence du comportement hautement zoophile des femelles vectri- ces du complexe S.damnosum (en majorité S,sirbanum), qui atténue considérablement les quantités de transmission reçues par individu, Dans la moiti6 méridionale le faciès épidémiologique est beaucoup plus proche des facies classiques de savane, avec leurs cort5ges de vallée3 désertes et de taux Qlevés de lQsions o'culaires graves.& de c8cités dans les villages de première ligne, Dans tout le foyer la transmission est synchrone avec les débits dos cours d'eau et elle sévit presque exclusivement aux hautes eaux (de juillet à octobre). L'ensemble de toutes les données disponibles est passé en revue; compte tenu des connaissances acquises dans les domaines en- tomologique'et épidémiologique, de l'existence d'un bon réseau de base de stations limnimétriques et de l'utilisation de techniques aeriennes dt6pandage, il est possible d'envisager la planification d'un projet de lutte anti-larvaire contre les vecteurs de l*oncho- cercose dans l'ensemble du foyer; cette campagne serait calquée sur l'actuel programme OCP et devrait englober de preference en mi?" . temps les foyers guinden et séndgalais adjacents. Toutefois, étant donné certaines lacunes du réseau limnimé- trique, le fait que les enquetes entomo-épidémiologiques n'ont en- core couvert ni l'ensemble du foyer ni la totalite' du cycle annuel des vecteurs, l'absence de donnees hydrobiologiques et les insuffi- sances du réseau routier, des travaux complémentaires sont indispcn- sables dans ces différents domaines pour planifier et chiffrer les traitements et pour recueillir les données de référence nécessaires B l'évaluation des résultats de la campagne, Un plan d'études pr6liminaires est proposé; il permet d'envi- sager que, du seul point de vue technique, les traitements pourraient débuter dans le foyer deux annees aprbs le démarrage de ces travaux préparatoires.

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ENGLISH SUMMARY

In inlestern Mali during the last ten years OCCGE carried out several entomological and parasitological surveys which pointed ou?; the overall features of this onchocerciasis focus.

This focus lies along the Bafing-Senegal river valley and its tributaries, between the republics of Guinea and of Senegal, the river Niger basin and the 15th Northern parallel; it covers about 1 00,000 km2 i

I In the Northern half of the focus onchocerciasis is of !'Nor- thern limit" typo, with a level of endemicity which hardly reaches the Lower values of hype.rendemicity in the most severely affected villages of some restricted riverine areas (often, located on tribu- taries). This partícu1ar:form of the disease is associated with a highly zoophilic beha-viour of the vectors (mainly 5.sirbanum) which is a strong limiting factor of ATP. In the Southern half the pattern I of the disease is much more similar with the usual savanna #one, with large riverine deserted areas 'and high rates of ocular lesions and of blindness in the fibst line villages. In the whole focus the transmission is synchronous with the flowrates of the rivers and it occurs almost exclusively during the flood period (July-October).

Owing to the data available from entomo-epidemiological sur- veys, the existence of a suitable network of limnimotric stations and data, and because of the possibilities of using aerial means of spraying, it is possible toAplan& larvicidal campaign of control of onchocorciasis vectors which would extend to the whole focus and most preferably to the adjacent Guinean and Sonegalese foci too.

However, some hydrological data must be completed, as well as the entomo-epidemiological data which still concern only restricted areas and a part of the annual cycle of.the vectors;'there is also . a complete lack of hydrobiological data and the road network is almost unpmz&icable in rainy season. Therefore, there is an urgent need of complementary stúdies which will allow the planification of ithe treatments and the collection of the reference data ne'cessary .for the further evaluation operations, - .

From a technical viewpoint,it can be reasonably assumed that the first treatments could take place two years after the beginning of those complementary and preparatory studies,

". 1- 1, INTRODUCTION.

Toute la partie méridionale et occidentale du territoire de la R$publique du Mali participe de la longue bande de foyecs , dtonchoceicose qui cainture l'A?rique dfbuest en est au niveau des 8' ' rdgions de savane de 1' Hémisphhre Nord.

Au Mali, d'est en ouest, la limite septentrionale de l'en- démie coupe la basse Fal6mé au nivo,au de Kidira et le fleuve Séné- pal en aval' de , puis elle remonte jusqu'à l'élimané- (15O N),: a boucle du Baoul6, contourne au nord les rnonts Mandingues et suit la rive gauche du fleuve Niger jusqu18 Koulikoro; elle pas- se ensuite SUT la rive droitc du fleuve (à l'exception d'uno incur- sion sur la rive gauche au niveau du barrage de Markala), puis sur la rive droite du Bani en aval de son confluent avec le Banifing; olle farme à l'est une avancee vers le nord pour englober le pla- teau Dogon (15O N) avant de redescendre vars le sud pour rejnindre en Haute-Volta la boucle de la Volta Noire*

/!u sud de cette ligne fictive l'onchocercose sévit à peu pr&s partout, mais B des degrés divers, sur les bassins des deux 1 . -- grands fleuves du pays : le Niger et le SBnggal,

Le foyer hyperendgmique du Farako, dans la régidn de Sikas-

SO, fut placé sous traitement larvicide antisimulidien d'octobre ~ 1962 mars 1965 (avec une interruption de mars 1964'à janvier 1965) en temps que barrière de protection du Projet Pilote della Volta Noire (LE BERRE et al., 1964). Les traitements reprirent en;- suite en janvier 1966 et ils se sont poursuivis sans interruption jusqu'en janvier 1975 dans le ,cadre des campagnes FED-OCCGE de

Lutte contre L'Onchocercose (PHILIPPON el; al., 1975). DepuisJ lors lo foyer du Farako a été inclus dans le Programme de Lutte contre' l'Onchocercose dans le Bassin de la Volta (OCP),

A partir de 1977, les traitemenis antisimulidiens d'OCP ont BtE Qtendus B tous les foyers maliens,d'onchocercose situés sur la rive droite et au sud du fleuve Niger et ils se poursuivent depuis cette date sans disconiinyité. La superficie ainsi prot6gée couvre environ 125,000 km2 et; concerne quelque 1,400.000 habitan&,

" #I*

* 9 J.. ,A ~ . -7- '. . Les excellents résultats obtenus dans le foyer du Farako

(PROST, 1977) laissent augurer que, à la condition de'soutenir un ' intense efBort de traitement et de surveillance entomologiques pendant une période suffisamment longue, il sera possible d'abou- tir à un excellent niveau de protection des foyers maliens d'oncho- cercose du bassin du Niger.

Actuollement donc au Mali, seul le foyer onchocerquien de l'ouest du pays, ax6 sur le bassin du fleuve SQ6Qga1, reste à I 1'6cart des opérations de traitements antiuectoriels d'OCP.,

Depuis quelques annees, la Répuhlique du Mali demande ins- tamment à l'Organisation Mondiale de la Santé que ce foyer occiden- tal fasse lui aussi l'objet dc traitements contre les vecteurs de l~onchocercose,tant pour contrBler la transmission de lsendémic sur la totalike de son territoire que pour assainir cette région économiquement intéressante,

Le prQsent rapport a pour objet de dresser le bilan des Bkudes déjsl rBalisées sur l'onchocercose dans ce foyer, afin de d6t;erminer les travaux pr6paratoires qui rcstent à entreprendre en vue du démarrage d'un éventuel programme de lutte contre les vec- teurs de cette endémie sur le haut bassin du fleuve Senegal au Mali,

2, PRESENJ,ATION DE LA REGION

2.1 Situation, ..

Le foyer consideré est limit6 B l'est par la rivière Falémé, qui marque la,frontigre avec ,la République du Sénégal sur la plus grande partie de son cours, au nord par le sommet de la boucle de la TérBkolé, proche de la frontihre de Mauritanie, B l'est par la branche montante de la boucle du Baoulé et au sud par la frontière de la'R8pUblique de GuinBe.

Il couvre un peu plus de 100.000 km2 et s'inscrit h peu prBs entre les coordonn6es oxtr?" de Ilo 55 et 15O 10 de latitu- de !\lord, et 8O 20 et IZO 20 de longitude Ouest. I- Du point de vue administratif les circonscriptions concer- nees sont 'les 'Cercles de Kayes, BaFoulabé, Yélimané, Nioro-du-Sahel, Kéniéba, Kita (Région de Kayes), Bamako et Kolokani (RBgion de Bamako).

a/. ..I I 2.2. Géologie (d'après ROCHETTE, 1974). I I

- .i Seuls sont représent6s dans la région considérée les étages

pr6cambriens et I cambriens.

..% I - Le socle précambrien n'affleure que sur les bordures occi- dentale et &éridionale du foyer; il se présente sous 'divers faciès i tous rattachés au Birrimien : - faciês schisteux : schistes sériciteux, talcschihtes- et micaschistes de la basse Falém6, du Karaltoro et du fleuve Sene- gal enkre Kayes et le confluent de la FalBmB; - roches vectes '(m6taandgsites et métabasites), asso- ciées 81 des couches sédimentaires métamorphisées et dessinant une bande Continue de Kédougou à'la FalémE5; ce niveau affleure en aval de Saîssoutou sur la Falémé et rdapparaSt au nord de Kayes; 1 . - granites (et granodiorit,es) syntectoniques et post- tectoniques, .qui constituent un massif iinm6diatement au nord de Kayes et d'autres sur la Fa16mé moyenne et inférieure et dans ii i lrextr&me sud de la region (entre la' haute Falémé 'et le hau,t Ba-

- Le Primaire, non métamorphisé, surmonte le Précambrien en,\ discordance dans la plus grande partie de la region aonsidérBe : - 1'Infracambrien est constitué de puissantes forma- tions grèseuses sub-horizontales oil alternent quarktitss et grès argileux; elles couvront'presque toute41a moiti6 sud du fbyer et .

, forment en.particulier les plateaux de la Tambaoura et du pays Man- dingue; \ I - le Cambrien infgrieur sedimentaire couvre la majeure \ partie de la moitié septentrionale du foyer (succession de tillí-- tes, calcaires, jaspes et grès),

- De nombreuses intrusions doléritiques post-dévoniennes recoupent les formations précambriennes et cambriennes au .sud et au nord du foyer; les dolérites forment en outre un important mas- sif entre Bafoulabé et Nioro-du-Sahel,

2.3, .Relief. I

La nature du sous-sol transparaft assez\ clairement dans le relief des paysages. I

il i ;, I .. -9-

La plus grande partie du foyer apparaPt comme une immense

pénéplaine plus ou moins recouverte de formations.. 'laCéritiques, d'altitude moyenne comprise entre 20U',et 400 mètres; elle coryes- pond aux affleurements',infracambriens et cambriens; elle est pro- fondément entaillée et mo'rcelde an plateaux (bowé)., $ar le réseau hydrographique, surt'ou't au: niveau-des vastes affleurements gréseux, .. !... , ,_,qe qui donne une impression saisissan$e de massifs.tabulaires et ,de relief en creux.

Cette pénéplaine searedresse toutefois vers liest (jusqu'B 500 mètres B lrint6rieur de la boucle di; Baoulé), le sud-est (monts , Mandingues, culminant à 800 mètres) et le sud-ouest (falaise de la Tambaoura, correspondant à la discordance des grès infracambriens : sur les schistes de la Falémé, atteignant 400 B 600 mgtres tandis que la vallée de la Falémé se situe 2 150-200 mètres), -

Ljaaltikude s'abaisse par contru au-dessous de 200 mètres vars le nord-ouest et au-dessous de 100 mètres dans les vallées du Sénégal, de la basse Kolimbiné, du KarakOro$ et de la basse Falémé, 7

Les affleuremsnts granitiques et surtout les pointements ,I dol6ritiques'forment en outre des reliefs isolés (sills) oy'de. véritables massifs comme dans 11e:ttr6me sud (reliefs atteignant GOO s1 800 mètres, mais qui se prblongent en Guinée ob ils dépas- sent 1,000 mètres) ou entre Bafoulabé et Nioro, oij les points cul- minants dépassent 1égBrement 500 mètres.

2.4. Climat (d'après ROCHETTE, 1974).

Le climat est de type tropical au sud ou sahélien au nord, marqué par le balancement saisonnier entre les masses d'air sec ,venues du nord-est (harmattan) et les masses'd'air humide venues du sud-ouest (mousson), balancemLnt qui se traduit par l'alternance

d'une saison sèche et d'une saison des pluies. '

D'une faGon gGnérale, le clinat est d'autant plus chaud et sec que la latitude est plus septentrionale.

La pluviométrie msyenne annuelle diminue r6guliOrement du sud vers le nord, cette diminution allant de pair avec un raccour- cissement de ia saison des pluies de six & quatre mois (cf. ta- bleau l).

\ .'o/. :. I - 10 -

Les isohyètes moyennes annuelles sont orientées nord-ouest- sud-ouest dans l'extreme sud de la région et prennent progressive- ment un'e direction est-ouest au nord de la latitude de Kita. L'iso- hyète 1.500 effleure la pointe sud-est du Nali, l'isohygte 1.000 passe & la latitude du confluent Bakoye-ßaoul6, l'isohyète 750 (li- mite du domainesa'h61ien) au niveau de Kayes et la frontière de Mau- ritanie se situe entre les isohyètas 500 et 400. Quelle que soit la latitude, aoQt est le mois le plus arrosé, suivi de septembre puis de juillet,

Les moyennes annuelles des maximums journaliers de tempera- ture croissent régulièrement du sud vers le nord (34,3O C B Kita, 3G,8 h Nioro), Les maximums /annuels sont releves partout, durant le mois qui précede la saison des pluies, et ils sont. toujo-urs très I Qlevés, surtout dans la vallée du S6n4gal : à Kayes la moyenne des maximums journaliers est de 43O C en avril-mai et le maximum absolu, enregistr6 est de 52,9O C. Les temp6ratures sont plus clémentes en saison des ,pluies (moyennes mensuelles des maximums journaliers de' 30 33O C selon la latitude), mais elles connaissent un second pic ?- en octobre, particulièrement marqué au nord. Les écarts journaliers F' sont relativement peu accentués sn saison des p1"uies (en moyenne II k' B 16O C au nord et 8 å II au sud de juillet å septembre); ils le sont beaucoup plus en saison shche chaude (en moyenne 16 à 18O C au nord et 74 2 17 au sud en avril-mai) et surtout en saison shche froide (en moyenne 19-2O0 C au nord et 16 à 18 au sud en ddcembre et janvier); cette dernière saison se caractérise en effet par des tempBratures nocturnes relativemcmt trhs basses : moyennes men- suelles des minimums journaliers de 12 & 14O C au nord et de I6 à 18 au sud,

L'humidité relative varie de 64s 5 Kayes å 785 à Kéniéba pour ce qui est des moyennes annuelles, Elle est minimum en mars (maximums et minimums journaliers nioyens de 30 et 0% à Kayes et de 40 et 15% KBniBba) et maximum en aoQt-septembre (maximums et mini- mums journaliers moyens de 97 et 64% & Kayes et de 9? et 68% à Ké-

t niéba). I La durBe d'insolation est maximum en mars (293 jours B

'Ml Kayeslet 307 jours à Kéniéba) et minimum en aoQt (180 jours à

I d Kayos et 162 jours à Kéniéba), .

CbS/S.S 1 1 - II -

2.5, Hydrographie. 3

Le rgse-au hydrographique est tout entier axé sur le fleuve -v Sdn6ga1, dont il constitue le haut bassin (cf. carte).

Le fleuve Sénégal est formé par l’union des rivières Bafing PM e* Bakoye â Bafoulabé.

i Le ßafing, long de 750 km, prend sa source dans le Fauta- ’ Djallon à environ 800 m ‘d’altitude. Son trace: guinéen est très accidenté (traversée de massifs granitiques et doléritipues) et ‘il pdnbtre au Mali, aprhs 370 km de cours, Sur sa rive droite il reçoit plusieurs petits affluents dont le Bal6 I en amont (I10 km,frpntih- re de Guingo), le Balé 2 (140 km)sur le bief moyen et le Koukou (110 km) en aval, Le principal affluent de la rive gauche est le ßalinn, long de 164 km, auquel on peut ajouter, entre autres tri- butaires de moindre importance,la marigot de Bouloumba (65 km) et le Dambala (75 km).

Le Bakoye rejoint donkc le Bafing à Bafoula’bé, après 561 km .de cours, dont 346 en territoire malien. I\JQ dans les monts Ménien .. (760 m) en GuinBe, il ne reçoit sur sa rive gauche que ‘de petits i( afPlue’nts dont les principaux sont le-Djinnko (70 km) B la fronti@- n re de GuinQe,le Kokoro (80 km) et le Faragama (90 km) plus au nord et’le Fangala (60 km) en aval, Sur sa rive droite il reçoit en aval le Darouma (140 km) et le Kouaga (I50 km) mais’ le principal afrluent de cette rive est au km 445 le Baoulé’.

1\16 dans les monts Mandingues (750 m) au sud-est de Bamako, I le Baoul6 rejoint le Bakoye au terme de quelques 630 km dPun cours . capricieux (orienté d’abord sud-nord, puis est-ouest) marqué par de tres nombreux méandres et deux immenses boucles au nord-ouest de Kolokani, Le Baoulé reçoit de nombreux êmissaires des monts Man- dingues sur son cours supQrieur (Farako, Bafing, Kényébaoulé, Si- nanko) puis, sur sa rive droite le Dlaba (55 km), le Dla (110 ,km), ’ le Konian (70 km) sur la Pibranche le marigot de Dauba- 1 la-Sanankoro (810 km), le Sokolonko (60 km) et le Banangazale (I00 - 12 -

1, Le S6négal parco,urt environ 100 krri sous ce nom en territoi- re malien, 11 reçoit sur sa rive droite le Kétiou (70 km), mais sur- tout la Kolimbiné, - longue d'environ 450 km; grossie du Falao (90 km), du Korigou (I00 km), du Kolou (70 km) et surto'ut de la Téreko- 16 (250 km),- et le Karakoro (environ 310 km, dont 130 en territoi- re malien). Le princi.pa1 affluent de La rive gauche est de loin la, Falémé, longue de 625 km, née en Guinée à 800 in d'altitude et drafnant de nombreux petits affluents (Koulounko, 60 km, Bilali-KO, Doundi 70 km, KérBkoto, Sanonkolé) pour ne mentionner que les prin- cipaux, de la rive malienne,- Le Sénégal reFoit aussi p1usieur.s a4- fluents de longueur modeste entre BafoulabB et Ambidédi, parmi les- quels le Tipnko (70 km), le Mo-Ifata (70 km), le DiamoukolQ (40 km), l'o Papara (6U km) et le Dianikolé (60 km),

Les caract6ristiques et les variations hydrologiques sur ce très vaste reseau hydrographique feront l'objet d'un chapitre particulier (cf. y),

I 2.6, VégBtation (d'après TROCIdAIN, 1940).

Le domaine guinéen n'est repr6senté que sur la frange méri- dionale de la région, au sud de 12O 30 de latitude, 'I1 se caracté- rise par la présence de plusieurs espbces de foret dense et par celle du palmier B huile. Les galeries forestières sont épaisses , at le faciès de 'savane à hautes herbes alterne avec des reliques de for8t dense humide semi-décidue, des far&ts claires ou des mélanges

de ces deux faciès. \

Le domaine soudanien couvre la quasi-totalité du foyer, Le Faciès originel est une foret c1,aire reniplacge par une savane plus ou moins boisée. Les galeries forestihres sont de plus en plus discontinues du sud ,au nord et les plateaux latgritiques (bowé), \ marécageux et couverts d'une strate herbeuse en saison des pluies, 1 sont dépourvus de tout couvert végétal en saison sgche;

D'une façon genérale, la v6gBtation est d'autant plus clairsemée que la latitude est plus septentrionale. Le veritable domaine sahélien n'est pas represent6 dans cette partie du Mali, mais au nord de la latitude de Kayes une végétation de type sahé- lien fait progressivement son apparition (tapis végétal discontinu, i: \

especes lidneuses rabougries a,u feuillage caduc et réduit, avec 2 - 13 -

présence d'6pineux de plus en plus frgquente), donnant naissance 2 un facigs de transition qui pourrait 6tre qualifié de subsahélien,

I Partout les faciès originels sont extrgmement degradés par les cultures, les coupes de bois de chauffe, les feux de brousse et le pgturage,

2,7. GBographie humaine,

2.7.1 Peuplement et activi.tés humairies.

I h Si l'on excepte quelques minuscules ethnies comme les Kago- ra (cercle de Kolokani), les Diallonké et les Foulanké (cercle de Kita) cette région pou&arri;très vaste ne présente pas un important morcellement ethnique,

Les Malinké peuplent toute la partie méridionaleidu foyer, au sud et å l'ouest d'un arc de cercle passant au nord de BafoulabQ et B l'ouest de Kita, Les Bambara occupent tout l'est du foyer, leur terri-toire avançant jusqu'au quart orie'ntal du cercle de Kita (boucles du Baoulé) et jusqu'au sud-est du cercle de Nioro, Le pays Sarakolé (ou Soninké) forme'd'ouest en est au longue bande I'lali,une i large d'une centaine de kilomètres qui lo'nge la frontiere maurita- k" nienne jusqu'h l'est de Nara, Le pays Kassonké est axé sur la val- Lee du Sénégal et occupe le centre et l'est du cercle de Kayes, la moitié nord du cercle de BafoulaSQ et le nord-ouest du cercle de \ Kita, La bordure septentrionale du foyer est en,outre fréquentée par des cornmunautés nomades de Maures et de Peuls (N'DIAYE, 1970). 1 , La population totale de la region est inférieure B 750,000 habitantsy ce qui correspond i% une densité globale de peuplement i trgs basse : environ 6 habitants par km2,

L'habitat est groupé en petits villages disperses; les gros- see agglomgrations sont peu nombreuses et la plupart des villages regroupent 200 å 400 habitantss, Les contr6es les p-lus densémenit peuplées sont la vallQe du SénGgal, la région de Kita, celle dle Kd- I niéba, la vallée de la Kolinbinê, les régions de 'félimané, Samdaré, l Nioro et Diéma-Dioumara, Par contre de vastes étendues sont prati- i2 quement vides d'habitants, parmi lesquclles il faut citer les val- '2 lées du haut Bafing, du Eakoye, de la haute Fklémé, du Baoulé i; (parc national) et Fe bassin du Dalinn, ainsi que les immenses pla- teaux qui s6parent les vallées dans la moitié sud du foyer. J." */.OD I I I

- 14 P- .- 1 ,- , Les', activités srjnt presque oxclusivernent agricoles. et il 1 s'agit d'une économie de subsistance fondée sur-la culture du mi.1 e% d'autres produits vivriers. Dans La'rBqion mgridionale les vil- lage? étant le plus suuvent éloign6s des cours d'eau il existe tr5s frgauemment des hameaux de culture instalids au bord des rivières, distants de plusieurs kilomètres des agglomBrat.ions et fréquentes seulement en saison des pluies,

L,es deux

(huilerie)' et (cimenterie) 8

2.7.2: Programmes de mise en valeur.

11 existe plusieurs programmes de mise en valeur de cette r6gion riche en potentialites Gnergétiques, agricoles et minières.

- Construction de 'barrages. Le projet principal est celui de Manantali, sur le Bafing, à 90 km au sud-ouest de Bafoulabé. Cet ouvrage haut de 71 m et long de 1.480 m créera un'lac de retenue de 450 km2 long d'une centaine de kilomètres (niveau de la retenue : v 205,s rn; volume utile du résorvoir : 9 milliards de m3)* Ce barra- k! ge aura un objectif triple :: d - régulariser le debit du fleuve Sén6gal $I un minimum de 300 m3/s environ pour permettre la navigation sur le bief infé- rieur et Inbyen (en aval de Kayes); - produire de l'éJectricit6 (environ un milliard de Kuh) grace à une centrale installde au pied du barrage (8 turbi- nest 144..000 Ku, de puissance installée), pour l'exploitation des ressources minihres (fer et bauxite) et l'industrialisation de la

vallée; I - irriguer environ 200,OOU hectares de terres de la vallée du Sén6gal.

t 5, D'autres sites sont à llétudo auxohutes du Fdlou et de Gouina su; le Sénégal, à Dioubéda, Badoumb6 et Boudoforo sur la ßakoye, Maréla ,sur le Baoulé et Moussala et Gourbassi sur la Falé- & mé. - développement agric'oXl", Il existe plusieurs importants d projets. dlaménagement des ,riches terroirs des vallées du Sénégal, i de la Kolim,biné et de la Térékolé qui, can.vena>blement irrigués,

\ . J.. r.. A - 15 -

..e ..e sont capables de produire plusieurs rgcoltes annuelles. Ces projets concernent la culture de l'arachide, celle des cQréales et la rizi- culture. L'irrigation des vallQes de la Kolimbiné et de la Téréko- _I.. 16 suppose la construction de plusieurs petits barrages d'intargt local en tête de sous-affluents pour la constitution de r6serves st, d'eau en saison sèche (LE BERRE, 1972).

- Production animale. Un projet est '2 l'étude pour rationna- liscr et développer l'élevage bovin au nord de Kayes (région bé- taillère deja importante) en vue d'accroftre la fourniture de viande de boucherie et de produiqe des animaux de trait pour la culture attelée.

- Prospection des ressources minières', concernant le fer du haut Bafing et de la haute Falémd, la bauxite du haut et bas Ba- fing,du haut Bnkoye et de la haute Falémé, le cuivre et mêtaux associés de la région, de Kayes et Bafoulab6 et les Pegmatites de la haute Falémé.

- Projets d'industrialisation : extension de l'huilerie de

Kita, c*

3, fIYDROLOGIE, k

,3,lb Etat du réseau hydrométrique (cf. carte et tableau 2)

Vingt-cinq stations. hydromdtriques sont actuellement en 'service sur le bassin malien du haut Sénégal t 5 sur le Bafing, 6 sur lo SQnBgal, 3 sur le Bakoye, 4 sur le Baoulé, une sur la Kolim- biné, une SUT la Térékolé et 4 sur la Faldmé (dont une, celle de Kidira, implantée sur la rive gauche et dgpendant des services hydrologiques sénégalais); il convient d'ajouter B cette liste deux dchelles (Nioro et Doundji) installees sur des affluents secon- daires septentrionaux sans intdr6t du point de vue 'de l'onchocerco- se; il existe en outre d'auires échelles inutilisables ou abahdon6 nees sur le Sénégal (FQlou-amont et BaPoulabé), le Bafing (Déguéré) et le Bakoye (Dioubdda et Kalé), 15 des gchelles de crue actuelle- ( ment opérationnelles sont tarées, 4 3.2, Physionomie génQrale des différents cours d'eau (d'après v . ROCHETTE, 1974; PIIILIPPON et al,, 1971; BERL et al., 1976 et GUILLET et al,, 1976 et 1978).

Le cours malien 'du Bafing as$ beaucoup moins torrentiel que

S O/* - I6 - ,,

son cours guinéen, qui correspond à la traversge des massifs grani- tiques et dol6ritiques. Sa pente moyenne-est de 0,63$0, 11 décrit de nombreux méandres dans une vallQe plus ou moins encaissée, sur- tout dans son cours.moyen,. dans los grès de ltinfracambrien. Les rapides sont nombreux, et particulièrement importants au niveau de Bafing-Makana, en aval de Diba, de partaet d'autre des chutes de Di6gUEra et au niveau de DeyuércG. Ils sont plus espacés mais bien marqués sur le bief nqont (fronti&re,de,Guinée) et sur les biefs qui -sQ'parent ces zones très accidentges,

Entre Bafoulabé et Kayes la pente du fluuve reste da 0,54$0, La vallée est trBs large et bien clficoupée dans les grès infracam- 4 briens, mais la presence de couches greseuses plus dures est mar- quée par dos chutes (Gouina et Félou, respectivement 15 et 16,5 m de dbnivellation, des rétrécissements (seuils de Talari et de Ga- lougo) et des barres rocheuses qui sont B l'origine de rapides (Diamou, D,inguira, etc. ,..). En aval, la dernière barre rocheuse est située au niveau de la ville de !

Plus en aval et jusqu'à la frontihre sénégalaise, sur les terrains cambriens, la pente devient très faible (0,065$0), le Lit large et sablonneux et lo courant calme et rggulier.

Le Bakoye présente une pente moyenne assez accentuge (I ,19$0) qui diminue fortement de l'amont (2,6$0) vers l'aval (0,55$0); de la frontigre de Guinés jusqu'h sa confluence avec le BaoulB, il coule sur les terrains gréseux dc5 l'infracanbrien et 1 montre alors un faciès semblable 8~ccluidu Dafing, avec de très nombreux rapides importants e'ntro et la latitude de Kita; il est probable que le bief amont est également entrecoupé de ra- pides, étant donnes le sous-sol, la bente et le relief de la ré- gion; entre ces deux biefs les rapides sont nettement plus espacés. En aval du confluent du Baoulé le tronr;on amont (confluent EaoulB- confluent Kouaga) et le tronçon aval (Kalb-Qafoulabé), qui corres- pondent à la traversde de grès infracambriens, sont tres acciden- tés tandis que le $ronçon,m n (terrains cambriens) l'est relati- vement moins.

Le Baoul6 pr6sente une forte, pente sur les soixante pre- miers kilomètres de son cours (2,6%o), mais cette pente tombe ra- pidement à 0,3$0. En conséquence, à l'exception du bief amont et' du cours tout-&-fait terminal, les rapides sont espacés sur la plus grande partie de la boucle,

-I I) 9 .a/* - I7 -

Par contre la plupart des affluents du Baoul6 montrent des rapides nombreux sur Leur bief.' infgricur, en particulier le Badinn- KO, très accident6 sur toute la moitié aval de son cours. La situa- ri tion est la n8ne sur les principaux- affluents du, bief aval du Ba- koye et QIQ peut penser qu'elle'se retrouve sur ceux du bief amont Lu et du,,BaPir?g; en effet les pentes moyennes de cos cours d'eau sont respectj-wement de 4,72 et 3,7960 sur le Djinnko et le Faragana (affluents du BakQye\,Tt, de 2,83, 4,25 et 2,83$0 sur le Balinn, le Balé I et le Bal6 2 (affluents du Bafing),

D'une façon genérale la plupart des affluents qui coulent sur les grBs infracambriens dévalent les plateaux par des vallées encaisscies dont les pentes sont très fortes; leur lit est donc tres accidentd, voire torrentiel, Tel est aussi le cas des nombreux tri- butaires de la rive gauche du fleuve SQnQgal entre Bafoulab6 et Ambidedi : Tinnko, Mo-Ifata, Massakolci, Diamoukolé, Diatama, Papara

i etc. *.. I

La pente de la Falemé, qui estLdeY$Q sur l'amont du cours L guinéen, n'est plus que de 3,7$0 à Fadougou, de 2,380 B Gourbassi, v puis elle 'combe B 0,24%0 en aval, la moyenne s'établissant B '1,24$0, w

Jusqu'h Gourbassi. la traversGe des schistes birrimiens est marquée u par de nombreux méandres, mais les affleuremonts de roches dures (granites et dolgrites) donnent naissance 2i de nombreuses barros rocheuses constituant autant de rapides. Ceux-ci se rarefient de plus en plus vers l'aval à l'exception de la traversée du massif granitique du nord de Gourbassi. Les affluents de la rive droite de la Falémé qui, desc;grJd,eqi de la falaise da la Tambaoura ont une pen- te forte (5$0 sur le Dounndi) et un lit coupé de rapides.

La Kolimbiné est une rivii2re large, isablonneuse et paisi- blo sur son cours malien. Sa pente est faible : 0,47$0. L,a basse Térékolé présente le meme facibs mais il faut considérer que les affluents et sous-affluents de la rive gauche de la Kolimbiné (ainsi que certains de la rive droite du bas Bakoye) traversent le massif doléritique de Sandaré-Oussoumbidiana et sont alors suscop- tiihles do prgsenter des rapides el; seuils rocheux colmme celui de <

Yélimané, 1

Le Karakoro a 6galement une pente faible (0,3?$0) et proba- id blement un cours infdrieur et moyen paisible; mais la présence de b seuils rocheux sur les confins amont du bief malien n'est peut-@tre - 18 c

3,3,.Variations hydrologiques annuclles (cf. tableaux 3 et 4).

"Dans le haut bassin, limité SI la station de Bake1 (superfi- cie 218.000 km2) on peut distinguer trois régimes : régime tropi- cal de transition (environ 15;; du bassin), r6qime tropical pur (environ 45% du bassin) .et régime sahglien (environ 40% du bassin),

Appartiennent au régime tropical de transition Xes deux tiers environ du bassin du Bafing,.les deux cinquièmes de celui de la Falémé et 11extrémit6 sup6rieure do celui du Bakoye, oQ les pr6- cipitations annuelles depassent 'I .250 mm.

La saisor; de hautes eaux dgbute dès le m0.i.s de juin et se prolonge jusqu'8 l'a fin d'octobre, Les cJtiages, quoique très mar- ,qués, sont sensiblement moins s6vères quo dans les regions situées plus au nord.

Le r6gime tropical pur sT6tend approximati,vement entre les isohyktes 1.250 at 750 mm/an. I1 couvre le bassin inférieur du Ba- fing, les trois cinqui&mes du bassin de la Fa16rriB et la plus gran- dè partie de ceux du Bakoye et du Oaoul6 (&. l'exclusion de la Val- lée su Serpent),

La saison de hautes eaux ne d6bute pas avant juillet, cul- mine fin aoOt ou d6buS; septembre et s'achève rapidement dans le courant d'octobre, A la Fin de la saison seche, en mai, il ne sub- siste qu'un très faible debit d'étiago sur les grands cours d'eau. ou les petits les plus 'favorisgs.

Le régime sahélien rëgne au nord de l'isohyète 750 "/an, c'est-à-dire sur les régimns drafnées tant bien que mal par la Vallee du Serpent, la KolimhinQ et le Karakoro. A mesure que l'on s'éloigne vers le nord, les écoulements deviennent de plus en plus épisodiques et les apports annuels de plus en plus insignifiants. Les réseaux hydrographiques se dégraden,t progressivement et deviennent plus ou moins nettement endoréiques, ce qui laisse mal définis les bassins réels dlalimentation~~.(ROCHETTE,"174).

Le seul cours d'eau vëritablcncnt permanent de la région est donc le BaEng-Sénégal. Le Bakoye, le 3aou18 et la Fal6mB s'assèchent an mai-juin sur leur cours inférieur et paryois moyen, au moins lors dès années les plus sgches. Les petits affluents de ces cours d'eau principaux ont leur Qcoulement maximum cn aoQt-septembre et taris- sent comp1ëtemen;t.à partir de novembre & janvier, selon leur impor- tance, . J. r - 19"-

La basse Kolimbiné doit s'ass6chez de mars à jui1let;'sans doute 1'Qcoulement est-il encore plus fugace sur les affluents et

le bief supdrieur de cette rivihre, i-i

La crue maximale "se situe annuellement cntre le 6 ao0t et u . le 5 novembre sur le Sénsgal B Kayes (en moyenne le 5 septembre) et entre le 24 aoOt et le 20 septembre sur ?.a Fa1Qm.Qà Kidira (en moyenne le 4 septembre). L'étiage minimum annuel survient entre le 6 mai et le 14 juin (en moyenne le 27 mai) et entre le 21 rnai et le 24 juin (en moyenne le 6 juin) pour chacune de ces deux stations,

Les vitesses de propagation des crues principales sont con- sidgrables : 168 kilomètres par jaup (1,96 m/s) sur le cours moyen du Bafing, 127 km par jour (1,47 m/s) sur le Sénégal entre Bafoula- bé et Kayes et 70 km par jour (0,81 m/s) entre Kayes et Bakel, 84 'our (0,97 m/s) sur la Faleme entre Fadougou et Kidira.[ROCHET-

Ca FalGmé se distingue donc assez nettement des autres grands cours d'eau de la région (Bafing-Sénégal et Bakoye) : sans L doute parce que son lit est moins encaissé en raison de la díff6- rence de nature du sous-sol, liécoulement y est moins rapide et les h

pertes..~ par évaporation sur le bief s6négalo-malien sont en saison skho très supérieures aux apports,

4, LrENDEMIE ONCHOCERQUIENNE,

4.1. Inventaire dess données disponibles,

Plusieurs sources de données sont disponibles SUT l'oncho- cercose dans le bassin malien du fleuve Sénégal, tes principales sont celles de 1'OCCGE (Section Parasitologie du Centre Muraz de. Babo Dioulasso et IOTA de Bamako) qui a execute plusieurs enquetes dans différents secteurs, selon. des normes qui prélddent à celles qui sont maintenant en usage dans le cadre d'0CP : , - Enquete de 1964 à Yélimané (LARTIGUE 6c GREBAUT, 1964); - Enquete de 1970 dans les régions de Kayes et de BafoulabB 4 (PICQ et al., 1973);

'- Enqugte de 1972 dans la kégion de Manantali (PICQ et al., 2

1975) ; t f 20 -

- Enquate de 1975 dans Le. cercle de Kita (PROD'HON et al,, 1976); - Enquete do 1976 dans la boucle du BaoulO (PROD'HON _et al,, 1977a) .-

- Enquete de 1976 dens la région do Kéniéba (PROD'HON _____I*et al 9 1977b).

Il convient Qgalement de mentionner lgenqu&te.de1969 sur la moyenne Falémé (PICQ -*et al 9 1972) qui, bien que réalisée sur ia rive gauche de cette rivière, apporte des résultats extrapolables.. & la rive malienne, qui reste encore h prospector, i 11 existe aussi.. des résultats de dépistage réal'isés par simple palpation des nodules et sans dchantillonnage de populations. Ces tbavaux ont été effectués par l'IOTA (enquete dans la vallée de la T8rékol6 et sur la boucle du ßaoul6 : FALIGANT, 1966) et par les services maliens des Grandes Endemies, Les résultats de dépis- tages de ces services dans les cerciss de ßafoulabé, Kita et Kénié- ba en 1968-69, portant sur 31,851 personnes examinées dans 189 villages, ont Cité rdcapitulcs par II"1PERATO & SOW (1971) 3.660 pa- tients ont étg dépistés, parmi losquels 518 aveugles (sans examen ophtalmologique),

Les enqugtes de 1'OCCGE quant elles ont jusqulà présent concern& 68 villages dans lesquels 12,400 habitants ont été exami- nées, ce qui permit le, dépistage do 6.380 malades, soit 51,4%*, Parmi ces malades, 1,961 ont été examinés par l'ophtalmologiste dans 34 villages,

Les résultats des cinq enquetes parasito-ophtalmologiques de 1'OCCGE sont récapitulés aux tableaux 6, 7 et 8, A défaut de pouvoir inclure dans le présent rapport la fiche dgtaillée de cha- cun des villages visités(*) nous avons regroupé ces r6sultats par zones géographiques, bassins hydrographiques ou 9'~tratesP1d'endémi- cité. Cette présentation répond mieux aux objectifs du paragraphe ------_--_--_------~----~~------~------~------

(*) Ces fiches déka-illées peuvent,.. &tre consultées au Centre Muraz trbuvées les don- de Bobo Dioulaslso, oÙ -p-euvon-t- dgai-gmgnt-"et ., ~ - nBos manquantes. das tableaux G et 7.

! D

1-21-

suivant, mais elle a evidemment le désavantage de ne pas laisser paraftre les différences épidémiologiques locales au niveau de

chaque communauté étudiée. Tous les villages visités par I'OCCGE u ont ét6 reportés sur la carte (annexe 3) avec leur niveau d'endé- micité; nous nous sommes également sfPoreé de figurer sur cette L carte les villages qui ont ét6 l'objet de simples dépistages mais, outre que leur report est incomplet, les donnges numériques dis- ponibles n'ont pas permis d'indiquer leur niveau d'endémicité.

4.2. Répartition des différents niveaux d!endémicitG(*).

1 Sur l'ensemble Sénégal-bas Baring-bas Bakoye, le niveau d'hyperendgmie n'8 6t.4 rencontré que dans deux villages : l'un, Piverain de rapides du bas Bakoye (Dioubéda) et l'autre situé sur un affluent du bas Bafing (Bagni); encore' s'agit-il de villages à la limite infdrieure de l'hyperendém'ie,

En remontant Bafing, premiers villages hyperend6mi- I .le les ques riverains apparaissent juste en aval du confluent du Balé 2? au niveau d'une très grosse série de rapides (Bambouta et Goungou- dala), I1 faut signaler que, sur le SEnegal et ses affluents, sui: le bas'Bakoye (en aval du confluent du Baoulé) et sur le Bafing infériaur, nombreux sont les villages riverains de ces grands cours d'eau,

Les données manquent sur lo Bafing moyen et supérieur. Sur le Bakoye moyen, les trois villages de premiere ligne BtudiQs atteignent le niveau de Z'hyperendBmie, mais il semble exister un gradient nord-sud de gravité et seul le village le plus méridional (Gale) dépasse largement le seuil inférieur d'hyperendbmie. Ces villages de première ligne sont distants de 5 à 8 km du Bakoye; une bande de désertion s'étend en ef'fet sur 4 & 12 km de part et d'au- tre de'la rivière et elle s'élargit encore sur les biefs et les affluents inexplorés de l'amont et de lraval,

o/* .

' ------.~'--~-~----"----~-.-*~~--"-----~-~---~-----~------~"-----

(++)Nous considèrerans les différents niveaux d'endémicité tels qufils ont été définis par PIC9 et a&, (1971) au Sénégal Oriental (cf. tableau 5). - 22 - .. Sur le Baoulé, seuls les villages situés en amont de la boucle semblent atteindre(*) le seuil inF8rieur de l'hyperendémie; .: ' mais il 8 faut souligner que s.ur la plus grande partie de son cours le Baoulé et ses affluents délimitent d'immenses forets classées et parcs nationaux parfaitement deserts :-la bande riveraine de dépeuplement est souvent large de 15 & 20 km et les villages n'approchent la rivière qu'en certains sectours (ceux visités lors de l'enqugte dc PHOD'HON et a&, , 13'7G), ' et jamais B moins de G à 12 km, Notons aussi que le bas bassin du Dadinnko, principal af- fluent du BaoulB, est complètement inhabité, de mÊ" que la .rive droite de son bief moyen, tandis que sur la rive gauche très peuplée les villages s'avancent jusqu'à 4 km de la rivière; mais les données manquent sur ces villages de premihre ligna du Badinnko.

Sur la Falémé haute (rivo valienne) et moyenno (rive,sinéga-.. laise) la bande hyperendémique stétale de 4 21 6 km de part et d'au- tre de la rivigre. Si la vallée de la Falémé est nettement sous- peuplée par rapport & l'arrière-pays malien (plateau de la Tam- baoura) elle n'est cependant pas completement dépeuplde : la densi- té des villages y est aussi élevée que dans l'arrière-pays sénéga- Lais et ISS villages implantes sur li rivière-meme sont relative- ment nombreuxI

\ La méso-endémicité sBvit dans les ivillages riverains du Séndgal les plus proches des grands rapides du fleuve, sur les principaux affluents de la rive gauche (Papara par exemple) certains villages atteignent le niveau supérieur de la m8so-endémie; quelques I villages de la basse Kolimbiné aussi sont mésoendémiques et il est possible que ce niveau soit attaint sur certiains affluents et sous- affluents de cette riviere B l'intrzrieur du quadrilatère Kayes-Yéli- mané-Sandaré-Oussoumbidiana, en particulier sur la Térékolé; sont de míhe en zone mésoendémique la quasi-totalité des villages visi- tés du bas Bakoye (en aval du confluent du Baoulé) ainsi que la plupart des villages de première ligne du Baoulé, &eux de la deu- xième Ligne du Bakoye et ceux des affluents du haut Baoulé, Dans le bassin de la haute Falémé la mt5soend6mi.b sévit sur 'Les principaux

(++)Les données ophtalmologiques de lfonquBte de la boucle du Baoulé sont tr5q incompl&tes (homines seuls visités dans plu- sieurs villages) et souvent aberrankes,

.ta - 23 _-

affluents vigités ainsi qu'en certains points de la vall6e-mi2me de la rivière. ,Sur la rive sénégalaise, plus en aval, des villages com-

ne [ilissira, pourtant distant de 20 km de la Falémg, sont encore en c zone de mésocndémicité,

4.3. Caract6ristiques épidémiologiques,

PICQ et al. (1973) ont défini dans les régions de Kayes et de Bafoulabé le type Qpidémiologique dit de limite nord, qui peut se caractériser de la façan suivante :

I1 n'existe 'pas de véritable bande iyperendémique (et a -.

fortiori pas de bande de désertion) 10 long des cours d'eau princi- i L paux. Tout-au plus les terroirs hyperond6miques forment-ils _un I mince liser6 riverain ou, le plus souvent, quelques isolats au ni- veau des zones a priori les plus'8xposées. I1 semble d'ailleurs .que &es Tlots d'hyperendémicité sa rencontrent sur les affluents les plus importants plutbt que sur les cours d'eau principaux. Ces villages les plus affectés atteignant au pire le niveau inférieur de l'hyperendémicité et ne dépassent pas le plus souvent le niveau supérieur de la mésa-end6micitd.

Dans ces villages les plus touchés les indices épidémiola- giques oscillent entre 60 et 70$, les taux de porteurs de nodules sont voisins de 40$, ceux de'lésions oculaires' de 20%, ceux de lé- sions oculaires graves de 'Ì'$ et ceux., de cécités onchocerquiennes dle 2,5$; les valeurs correspondant h llhyperendémie ne sont v6ri- tablement atteintes que dans la tranche d'fige de 15 à 29 ans (por- teurs de microfilaires, de nodules et de ZBsions oculaires) et de 30 $,39 (i6sions oculaires graves'at c6citQs onchocerquiennes); ans .. .,". -

les lésions oculaires sent très hares au-dessous de IO ans, les J. premihres lésions oculaires graves appapaissent après 15 ans et les pretnières cécités après 30 ans. . J. . .. ., 1: .\ 8 .. ,il i. .. .. *; ,. * L..Une- autre'caractéristique de 'ce foyer de limite 'nord 'est l'importance des différences dans les degrés d'atteintes entre les

u sexes (au detriment des iommes), différences qui sont d'autant 'plus accentuées que la gravité des caractgres considérés est plus avan- ' il eée : le rapport des proportions d'atteintes dans les deux sexes est en effet de 1/193 pour l'indice microfilarien, de 1/1,6 pour les porteurs de nodules, de 1/2,3 pour les lësions oculaires, de 1/7,7 pour les lésions oculaires graves et de 1/23 pour les céci- t8s onchocerquiennes.

Cette différence entre les sexes se retrouve au niveau des charges microfilariennes moyennes : ajustées aux effoctifs norma- lisés de l'OMS, ces Dmf50 s'éta'blissent à 28,3 pour les hommes con- tre 12,4 pour les femmes, la moyenne globale étant de 20,O.

Dans les villages méso-endémiques, les niveaux'd'atteinte par les lésions oculaires sont très variables (jusqu'à 20%) et ren- dent$bien compte des divers degrEs d'exposition des villages des différentes lignes. Cette variabilité cntra2ne d'ailleurs des dit- ficul-tés pour le rangement dos villages dans la classification de r PIC4 et .al. (cf tableau No 5)$ qui fut' 6tablie à partir d'un foyer f J de savane de type classique, I' Ce Faciès de limite nord n'est sans doute pas partic,ulier au Foyer du Malí occidental, mais il y apparaft plus nettemene ca- sacterisé qu'ailleurs, car cette région est l'une des seules, sous les latitudes septentrionales, ob coulent de très importants cours d'eau pérennes ou quasiment permanents.

Ce faciBs ne semble pas depasser la haute vallée du f'lcuve Sénégal (bief Bafoulabé-Ambidédi), le bas Bakoye jusqu'au confluent du Baoulé et le bas Bafinq jusqu'h la région de Manantali incluse.

Les enqugtes menQes plus en amont sur l'e Baoulé (PROD~HON et a.&,, 197'7a) et sur le Bakoye (PRODrIiON et al., 1976), bbur par- tielles qu'elles soient, révèlent en effet. des Faciès d'onchocer- cose de savane beaucoup plus classiques avec, dans les. villages. de

'1 première ligne du Bakaye (à p.lusieucs kilomètres de celui-ci), des indices micro-filariens p.ouvant dépasser dos taux de porteurs

* de nodules approchant 60% et des charges microfilariennes moyennes

4 proches de 30 c.hez l.ebs hommes, Bien qu'aucun examen ophtalpologi- que n'ait été pratiqué sur le Bakoye, les taux bruts et globaux de

.. - 25 -

cécités varient de 10,9 à 18,372 dans les trois villages d'hyper- endGmie visités, I1 est plausible que des tableaux cliniques d'on- chocercose plus s,Bvères eussent @témis en évidence si l'enquete *. - avait concerné un nombre plus élevé de villages de ppemière ligne 1 et -des villages moins peuplés, Ad

Ces dnrnisres remarques sont 6galement applicables à lfon- quate faite sur le Baoulk, mais dans cette region le choix des vil- lages de première ligne est restreint et tous semblent implantés à la limite des terroirs hyperendémiques. Les résultats d'examens oculaires pratiqugs dans le bassin du Baoulé révèlent un certain nombre d'anomalies qui peuvent tenir aux trop petits nombres de pa- tients étudids par l'ophtalmologiste (en particulier e'ffectifs des femmes examinées souvent dérisoires) mais qui, si elles étoient con- firmées par des examens plus approfondis, pourraient refléter l'existence d'une Qpidémiologie locale particulière t taux très éle- vés de lesions oculaires particuliBrement pr~coces,'compte~tenudu niveau de m6so-end6micit6 ambiant, ces 18sions affectant les femmes dans des proportions souvent plus 6levGes que chez les hommes.

I Les villages hyperendémiques de la haute et moyenne Falémé r6vèlent Ggalement une onchocercose de type savane classique, encore I que sur le bieF supQrieur les villages implantés à moins de 2 km de 1 I la rivière ou sur ses principaux affluents se situent pour la'plu- part 2i la limite supérieure de la méso-endEmicité ou B la I.imite infOrieure de llhyperendGmic-ité (indices microfilariens proches de '?'O$, proportions de porteurs de nodules comprises entre 25 et 50$, taux de lésions oculaires entre 9 et 21% taux de LQsions oculaires graue9 entre 2,4 et 9% taux de cécités onchocerquicnnes entre 1,3 et 7,1$,, Les villages de première ligne de la moyenne Falémé (rive sénégalaise : PIC4 et al., 1972) semblent plus nettement hyperend6-

Il limite nord se caractérise .par u,na absence. .de. .désert$on.. - vallees .. des, principales et une bande riveraine d'hyperendémicité r,édu.ite à sa .. , .. . .. plus simple expression, lorsqul'ellr? existe.' A llexception' de rares villages so si-tuant à la limite inféri:muee de l.'.hyPerendGmicit6 les

villages les plus gravement atte.ints. ,se ra.ngeI de ... d.ans, ...... les,.zones.. . _.'. . méso-endémicitg moyenne à forte, qu'il s'agis de la prév.alence des divers :signes cliniques .ou. de :la pr6coc.i.t.6. de leur. apparition; de plus, les différences de degrés drat,teintes sont particuliSre- .- ment 'marqués lentr'e les deux sexes-, Ce facies coü'vië. 1e''bassin malien " ,.. . aval :: Sénégal,' 'bas Bafing, bas Bakoye' et affiuents. .. . ., I : 3,. , *Ii. :.. . .. '. . Le second faciè's es.t ..ce.hi:de sava'ne c:lassique', caractérisé pa-r une bande riveraine de d6sertion plus ou' moins étendue (brès ' imb.o.I:ta'n&.e: sur le Baolilé et le bas ßakoye, beauc.oup móins sur'le Bafing et r6duite sur la,Falémé) bordée par une bande plus ou moins .I' . , . ..

, 1' 1ar'g.e de vil¡ag,es hyperendémique .I.... .1 'oh i6re3.. 8'., lig.ne Te lences des divers signes cliniqu 'Ius élevzcis et .. i i, rences d'atteintes entre les sex'es moins macquées' qu:e dans ies.. ,( .

foyers 'de 'limite nord; cette bande riveraineII esi 'réduite et. rela,ti-.I viment itroite' sur la Faléme, assez larje semble-t-il' sur ¡e Bakoye

J et extrGmement r6duite sur le Baoul6. J Que ce soit sur les rivieres-m€!mes (Falémé) ou B distance

' de celles-ci (Bafing et BaoulQ), à quelques exceptions pres il ne I semble pas qu'aient ét6 rencontrés des tableaux' c1iniques"aussi graves qu'en d'autres foyers de savane, Toutefois leS.données d9en- qu@tes cliniques' et surtout ophtalmologiques sont' 'encore trop frag- mentaires pour se faire une idee globale de la répartition et des caractéristiques propres de ce foyer de savane d'apparence classi- que et pour établir des comparaisons précises avec le faciès de limite nord de la m8me région ou avec des faciks typiques de savane d'autres rQgions.

5. LES VECTEURS.

5.1, Identité, Toutes les, espèces de simulies vectrices de l'ouest du Mali J -_ appartiennent au complexe Simulium damnosum- Theobald, 1903.

Peu d'identifications chromosomiques de larves de ce bomple-

?' Xe ont.été effectuées dans le foyer et les identifications micromor- ' phologiques de larves et' de femelles ont concerné seu9ement La Falé- m6 supérieure, Elles ont mis en évidence les espèces suivantes : .L. ",

J. ¿ - - 27 - .. , I. . s. .i ,. "! ' .. I' '. -. I . ..

;< .... , I ,.. 5jdamnosum .s.s.,., Tbeobald, 1-903, ......

I, Sis-irbanum Vajime & Dunbar, 1975 . '. S.su,danense V. & D., 1975 ,+

S,diequerense V, !& D.,, 197'5

IS. group@yahense V & U, squamosurn Enderlein, 1921. , -

S,sirbahum semble etr; largement dominant partout, et meme seul présent en saison des pluïes sur des affluents temporaires comme le sadinn-Ko (GUILLET et al., 1976) et sur 1e'SénQgal Goui- na (VAJIME 's, DUNBAR,'1975); S.sudanense lui a été trouvé associé en diffgrents points 4 Papara et Oafing (VAJIME & DUNBAR, 1975); rappelons que cette espèce est extr&mcment voisine de S.sirbanum.

S.damnosum S.S. h été rdcolté 21 l'état larvaire, associé en petites quantiti& B:?,si@banum, en plusieurs points du Bafing '(rapides Doujiou, Diba, Diéguéra), du Bakoye (Kdtonka, Fara-Guéto, Toukouto, aval du confluent du Baoulé) et du Baoulé amont (Baoulé-

village, confluent du Dlada) et moyen (Bakorobougou, Minkon-Koron) e

S.sirbanum et -S.damnsum S.S. ,ccnstituent en debut de saison

s&che la quasi-totalité dos populations de femelles piqueuses an- i thropophiles et zoophiles de la h,aute Falémé; quelques femelles du groupe S,yahense-S.squamosum ont 6ké capturBes sur homme en un seul point de cette zane (identification des femelles par la méthode de QUILLEVERE et al., 1977, in GUILLET et al,., 1978), f S, diequerense, espèce définie, e-t identifiable uniquement par les caractères chromosomiques larvaires, n'a pour l'instant été récoltée qu'à Diéguéra (VAJIFIE & DUNBARz, 1975; GUILLET et, al., 1976 QUILLEVERE d&terminateur). Cette espBce est complètement inconnue par ailleurs,

Compte tenu du peu de cannaissanees disponible sur la compo- /< sition du complexe et sur la distribution sélective des espèces dans ce foyer, nous désignerons dans la sukte du texte l'ensemble du complexe par l'appellation de Sidamnosuin s.1.4. .. Y . . . t ..., .... ~. . -.. ~ .. 5.2, Localisation des gftes 'prgimiginaux. .. .. I , .'; . ' .. ,. . .i .. " Plusieurs prosp'ections par.tie.1.1eY des g.2te.s préimaginaux de .. '4.. :. : .- * .: S.damnosum s.1.. ont Qté réalisées..dans l'ouest du Mali.;dep'u.$s 1964 : , ', ._ , .. : _I Ø.. .:i ...... ,I I .. .. ,. i, .,, . ;../Li

7 1 ,'j? ' - 28 -

- En saison sèche :: - en février (1967), reconnaissances au sol sur le Sénégal'(bief Ambi- dédi-BaPoulabé), le bas Bafing * (jusqur8 Diéguéra), le bas Bakoye (jusquià I(al6) et la basse Kolim- 4 ,bin6 : PHILIPPON & PANGALET, 1967;

.* - en Février (1970), prospections .

I" -.II - fluviales partielles de la moyen- ne Fal6mé près de Saïssoutou et de Wassandara (PENDRIEZ & SECHAN, 1971 );

- en mai (1971) x: reconnaissances sur le Sénégal (entre Kayes et BE^- foulabg),, le Bafing (jusqu'å Goun- goudala), le ßakoye (jusqu'h Tou- kato) ; PHILIPPON et al., 1971;

- en d6combre (1975), prospection

P fluviale du Bafing de Kourondi 8 Bafoulnbd (300 km) et du Bakoye J J des chutes Billy à Eafoulabé (I10 km) : BERL et al., 197'6;

- en ddcembre (1977), prospection fluviale de la FalBmB de Ploussala h Gourbassi '(ZOO km) : GUILLET et al., 1578,

- En saison des pluies : - en juillat (1364) : reconnaissances au sol 'sur la Térékolé t SIMUNMQ- VICH, 1964;

- en aoQt-septembre (1969), prospec- tions au sol et en bateau sur le Senegal et s'es affluents de la ri- ve gauche : SECHAN, in PI-IILIPPON

3 4 et al,, 1971; - en. juillet-aoQt (1970) : m&me type d d'enqugte avec en plus reconnais- J sances sur la TérQkolé pres de YQ- liman6 : PHILIPPON 8c PENDRIEZ, in PHILIPPON et a,l., 1971;

a:*< a:*< .jl a../ Ob, - en septembre (1976), prospection

, héliportée intégrale du Baoulé, de l'awal de ses affluents, du Bafing c et du Bakoye depuis la frontibre de Guinée jusqu*à Bafoulabé : L GUILLET et al., 1976.

D'autres prélèvements de larves et nymphes de S.damnosum s.1, sont périodiquement réalisés sur les gftes du Sénégal, du bas Bafing et du bas ßakoye, lorsque les conditions de circulation en permettent llacc&s, par l'Antenne Onchocercose OCCGE de Bafoulabé.

La localisation des gftes répertoriés est reportée sur la carte jointe en annexa. Les gttes ainsi cartographiés correspon- dent 21 des. zones de défilgs, de chutes, de canyons, de barres et de seuils rocheux, de rapides voire de chutes telles qu'elles ont rité décrites et localisées BU paragraphe 3.2. Il s'agit donc dans la plupart des cas de gttes permanents ou productifs pendant la ma- jeure partie de l'année.

En fait, étant données les masses d'eau vehicul6e et les

fortes pentes sur quatre des cinq cours d'eau principaux (Sénggal, L Eafing, ßakoye et FalémB), à la periode des hautes eaux (de juillet B octobre), les biefs prospectés constituent des lignes de g4tes pratiquement continues, avec des concentrations préférentielles de larves et nymphes de S.damnoBum s.1. sur les sites cartographiés. Il s'agit 18 d'une situation assez générale sur les grandes riwiè- res de savane en p6risde de crue. Le Baoulé fait toutefois excep- tion i cette règle car il ne montre que des g2tes de hautes eaux concentrés sur certains tronçons ou tr&sespacés SUT d'autres biefs.

Les gf%es de crue du Sénégal sont pour la plupart énormes, en raison de la pente, de la largeur et des forts debits du fleuve. Ils sont habituellement mozns étendus mais encore considérables sur les autres cours d"au principaux,

Au fur et à mesure de la décrue la ligne de getes se fzag-

mente et formes préimaginales.r des vecteurs concentrent dans les se i les zones de courants plus vifs. La superficie globale des champs

de gftes diminue, ainsi que leur productivité, bien que dans le L. , m€" temps commencent à apparaftre des gftes nouveaux ordinairement plus réduits qui correspondent à lDémergence de seuils rocheux pré- cédemment submergés,

.a ./.0 *.s .*, - 30

Le-nombre et 1'étendu.e de ces gftes de basses eaux se ré- duisent ensuite de façon consid6rable jusqu'au plus fort de 'l'étia- - &?e. Les grtes disparaissent évideinment complètement sur %,OUS les; cours d'eau temporaires pendant la période d'interruption de leur

J écoulement,

En dehors des zones prospectées, on peut supposer que sur la FalBm6 en aval de Gourbassi les grtes de basses et' moyennes eaux continuent de s'espacer de plus ensplus jusqu'Q disparaftre compl8- tement en'am0nt'd.e Kidira, mais il est possible que la ligne de gr-. tes de hautes eaux se prolongo relativement loin en aval de Gour- bassi, Il est par contre, vraisemblable que sur les bief amont d,u Bafing et du Bakoye la densité dos gttes est au moins aussi impor- tante que sur les biefs plus septentrionaux prospectés.

En raison de leurs cours tr8s accidentés, tous les affluents situés au sud de la ligne SQnégal-Bakoye-Baoulé et prospectés de juillet B septembre montraient des gttes nombreux au moins sur leur cours éìval. I1 faut en particulier mentionner 1Jextraordinaire den- I sit6 des gftes sur le cours infgrieur des affluents du bas Baoulé (Filiki'BaL~ Kéniéba-KO, Tali-Ko et surtout Badinn-KO). Les af- i

I fluents de la #rive droite de la haute FalQmé présentent également de nombreuses potentialit6s de gftcs dont la productivité en saison des pluies reste B dgmontrer. Sur le bassin de la Kolimbiné seuls sont actuellement connus les gStes de l'éliman6 sur la Térékolé ot de Ka- bat6 sur 16 basse Kolimbiné, ce dernier étant encore productif en février, Sur la rive droite du Bakoye et dl! Baoulé seuls ont été survolgs les cours tout-Q-fait inférieurs des affluents, dont plu- sieurs semblent très actifs en septembre : Dla, Modian, Dabaran,

~ 'KolinkolB, Kouaga. Le bassin du Balinn reste complètement inconnu,

II SUT les gfltes, les espèces suivantes ont Bte' trouvées as'so- clées, à S.damnosum s.1. : S.vora~_Pomeroy, S,qriseicolle tridcns 1 .Freeman eC de.Meillon, S.harqroavesi Sibbins, S.adersi Porn., S.occi- dentale F. & de M., S,qr.alcocki Pom., S.un.icornutum Pom., S.rufi- corne Macquart, S. schoutedeni Wanson, S,cervicornutum Pom. et + S.macmahoni de M.. Une autre espgce apparemment proche de S,qrisei- colle et probablemeni nouvelle a été récoltée en saison des pluies .. sur la"TBr6kolé B Yélimané et sur la Kolimbiné à Kabaté,

i. . -- , .. - 31 -*

5,3. Dynamique des 'populations (cf. tableaux 9 .à 12),

Lfabondance saisonnière des populations préimaginales, qui est directement proportionnelle h la superficie des champs de gftes potentiels, est parfaitement synchrone avec les fluctuations des débits des cours d'eau,

Aucun point n'a encore Qt6 l'objet de captures rggulières pendant un cycle annuel complet, Cependant, il est évident que, sur .fiaus les points riverains, les variations d'abondance des femelles piqueuses anthropophiles sont également synchrones avec les waria- tions saisonnières des d6bits des rivières.

Sur le Sénégal, le bas Bafing et le bas Bakoye, la caract6- ristique essentielle du cycle annuel d'abondance des femelles pi- queuses anthropophiles est que ces dernières sont pratiquement absentes pendant une bonne partie de la saison sèche : de nombreux points de captures sont négatives d8s le mois de décembre et la disparition de ceslfemelles est générale et quasi-totale sur tous les points riverains en pleine saison sèche et au maximum de l'étia- ge, meme à proximité des giltes préimaginaux encore fonctionnels.

Sur ces cours d'eau principaux la plus grande abondance des femelles piqueuses anthropophiles correspond au maximum des hautes -eaux, de juillet 21 octobre. Mais il faut souligne que nulle part n'ont 6t6 enregistrées des quantités considérables de femelles pi- quant l'homme : en aucun cas les captures journalières n'ont at- teint la centaine de Femelles par captureup.

I1 existe donc, en toutes saisons, une discordance manifeste entre les quantités de femelles piqueusas Øjnthropophiles et la pro- ductivité apparente des getes préimaginaux du Sénégal, du bas Bafing et du bas Bakoye, Cette discordance est très sensible qux hautes eaux. niais elle est 6galement apparente à. 1'6tiage car, si les gftes de. basses eaux sont consid6rgblemen-t réduits en nombre et en. éten- due par rapport à ceux des hautes eaux, il ne son,t pas négligeables

pour autantc i

Les densités maximales absolues de femelles piqueuses an- thropophiles ont en fait été rencontrees sur les principaux af- fluen't au plus fort de leur écoulement, en aobt-septembre. Mais si ces densit6S'sont nettement supérieures 51. celles qui s'observent

e-*/* I

I" , . - 32 .-

" .. 3.. sur .les grandes rivi&res, ngatteignent pas non plus des va-, ., elles leurs très élevées, *puisqu'url.e de'nsité 'supQri,eure h ,100 piqares par .il Iiomme et 'pai'jbur n'a ét.é o'bservéo' qu'en, un';'seul point, sur l'amont du Papara,, -i Les femelles piqueuses semblent complètement absentes sur les affluents en saison sgche, mais la chronologie de leur dispa- rition en relation avec 1e.tarissement de ces cours d'eau reste inconnue,

'5,'4, Bio-écologie des femelles.

5.4,q1. Rythme journalier de piqore.

I1 s'agit d'un rythme de t.ype savane tel que l'a décrit LE BERRE (1966), la courbe journalière d'agresSivité étant caracté- risée par deux pics principaux, l'un matinal et l'autre vespéraa (ce dernier plus important et montrant un afflux de femelles nulli- pares) séparés par un "creux" de la mi-journée, Ce rythme de base .est toutefois fortement affect6 par les trks fortes variations de température : en raison des températures diurnes très Blevées, le pic vespéral est souvent hypertrophiéset la quasi-totalité des Fe- J melles viennent piquer après 78 heures; d'autre part, en saison sè- che,froide les basses températures matinales retardent le premier pic jusque vers 9 heures; ce pic est alors très abrupt si la remon- tée des températures est progressive, mais il peut Qtre pratique- ment escamoté si cette remontée est brutale,

5.4.2, Dispersion.

Dans cette région relativement chaude, sèche et déboisée, il est prbsuy6 que la dispersion, qu'elle soit radiaire oullinéaire (cf, LE ßERRE, 1966), est réduite en toutes saisons. Les observa- tions de saison zèche, effectuées sur homme et sur animal en mai- juin, semblent confirmer cette supposition, Mais les captures le long de transects manquent en saison des pluies et, le long des .affluents il est alors difficile de faire la part des femelles ve-

nues du fleuve ..et de celles qui sont issues des gftes locaux. La récente étude de GUILLET et al. (1978, cf, tableau IO)' SUT la Fa- IQmé montre quei'du moins au sud du foyer, en début de' saison -- sèche- '(décembre), la dispersion radiaire est- loin dr Qtre nulLe et

0 .) ,/b - 33 -

pourrait présenter des caractéristiques pzrticuZi2res : augmenta- tion des quantités de femelles piqueuses anthropophiles jusqut& 6 km des gftes (puis régression au-delà), avec légère croissance con- comittante de leur' age physiologique moyen. .. E I1 est difficile de se prononcer sur la réalité de mouve- ments de migration dans ce vaste foyer, Il semble cependant que dans certaihs cas les premigres recrudescences notables de femelles sur le bas Bafing et le bas Eakoye se soient produites un peu avant que se soient stabilisés des gfites coimpatibles avec ces afflux re- lativement importants. Dans li6tat actuel de nos connaissances, il .est hasardeux de d4terminer s*i.l peut s'agir de femelles venus de gftes productifs plus m6ridionaux par déplacements le long' d'es cours d'eau ou de femelles migrant sur de longues distances à la 31 faveur de la remontée du FIT ou d'autres mouvements des masses d'air atmosph6riques.

t Il est toutefois évident que des'glltes tr&sseptentrionaux comme ceux de l'élimané sont repeuples chaque année au début de la saison des pluies.par des femelles qui doivent ngcessairement par- courir des distances relativement longues dans une région aride et déboisée qui nloffre que peu de possibilit6s de relais de ponteo

5 ,4.3. Long é,vit6.

Les proportions de femelles pares capturees dans les diff6- rentes 'zones étudiges sont dujmk?" ordre de grandeur que dans les autres foyers de savane$ mais h l'exception du foyer de YdlimanO(++)), elles sont relativement basses : 45,6$ sur le SBnégal, 54,7% sur le Papara, 52,3$ sur la Falémé, 67,3$ sur le bas Bakoye et 47,2$ sur le bas Bafing. I1 faut remarquer que ces pourcentages donhent une .idGe très imprécise de la longévité r6olle dos femelles, puisqu'ils ont tous été êtablis en saison des pluies ou en debut de saison s&- che, sur des périodes souvent brèves, qu'ils ne concernent que les femelles anthropophiles et seulement en des points riverains des gittesb remarquons B CE! propos que sur les points de la Falemé si- tués à 1-2 km des gftes les proportions de femelles pares s'Q1B- vent 21 60,$ au mois de décembre (GUILLET mal,,1978);

a J.

------i------"------

(*) Les dissections de Yélimand ne portent que sur 38 femelles et 2 journées de captures de saison des pluies', I 5.4.4, Préférences d'hbtes. I Liattra,ctivité de plusieurs, animaux d'omestiques (anes et bo- vins surtout, ovins et poulets dans une moindre mesure) à l*égard ,. des femelles de S.damnosum s.1, a été soulignée à plusieurs repri- J ses dans ce Foyer tr&sseptentrional,

Sur le Sénégal et ses affluents deola rive gauche (Papara, Diamoukolé), en saison des pluies les femelles capturées sur un boeuf sont 4 6-50 fois plus nombreuses quelcelles qui sont collec- tées par un captureur opérant prhs de l'animal pendant le meme . laps de'temps (PHILIPPUN, 1977). Au cours de captures comparges poursuivies pendan5 6 jours consécutifs les femelles récoltées sur un &ne &taient 7 fois plus nombreuses que celles captur6essur un

homme installé B proximité; ce rapport variait de 2,5 6 40 selon ~ les jours, l'écart entre l'hornme et l'animal étant d'autant plus marqu6 que les fcmelles étaient moins abondantes; ce rapport était independant de l'attractivitg intrinsèque du captureur et celui-ci était 6 peine plus piqué près de 1.r9ne que ses collègues opérant 5 distance de l'animal; toutes les femelles se gorgeaient normalement aussi bien sur l'homme que suc lrEine,

4 Les r'éc'olkes faite's sur l'homme et celles fdites sur l'%ne

ne diffèrent significativement ni par les horaires de piqClres ni I par les proportions de femelles pares, de femelles infectées ou de -I femelles infecti eus es ,

11 en a Bt6 conclu que la zoophilie est dominante mais qu'il n'existe pas deux populations pr6sentant des préférences trophiques différentes : les femelles feraient,preuve d'une zoo- philie dite facultative, c1$st-5-dire que chacune d'elles pourrait i i prendre n'importe leduel de'ses sepas sanguins indifféremment sur homme ou sur animal (PHILIPPON, 1977),

t. I1 faut cependint remarqcler que la prgsence de plusieurs aspeces d'onchocerqoes animales chez les bovins de la région, la découverte kécente 'de plusieur espèces nouvelles d'onchocerques chez les bovins et les équins d'autres régions, la possibilité pour !J certaines de se développer au moins partiellement chez Sodamnosum .r S.I. (BAIN, CHABAUD et'DANKE, comme pezs.) et cet 'important taux lo- P cal de zoophilie lui-mfime peuvent laisser penser que certaines des l-arvos assimilées à O.volvulus lors des calculs de taux, d'infesta- tions des femellës de S.damnosum s.1, Qtaient en fait des larves d'onchocerques anlimales; il conviendrait donc de reprendre l'étude

a/*. . !

de ces taux d'infestations chez les femelles zoophiles et chez les femelles anthropophiles en lui associant l'identification des lar- ves dtonchocerques par la méthode des colorations enzymatiques de OMAR (1978)(*-).

Compte tenu de l'importance du cheptel et des faibles den- sités de peuplement humain dans certaines zones du foyer, il est permis de penser que la zoophilie concerne en réalité une fraction très importante des populations de femelles de S.damnosum sel., d'autant que cette attractivitg des animaux n5esk probablement pas

* limitée 21 la faune domestique.

La zoophilie est l'un des facteurs qui peuvent expliquer la discordance importante constaté entre Les faibles densités de ,fe- melles piqueuses anthrapophiles et la productivité apparemment con- sidérable des gftes preimaginaux.

Il-est toutefois beaucoup plus difficile d'apprécier 'les préférences cl'h8tes des populations de S.damnosum s.1. de la meme region en saison sèche, car les femelles piqueuses sont alors pres- que aussi rares sur l'animal (2 femelles en 7 jours de captures sur Cjne)< que sur l'homme (7 femelles en 66 jours de captures).

Par contre, en debut de saison sgche, une zoophilie égale- ment très marquée a ét6 enregistrée sur le, bas Bafing pres de Ma- nantali : les femelles piqueuses étaient 8,s fois plus abondantes sur veau que sur homme et 6,7 fois plus sur ;oulet que sur homme, les proportions respectives de femelles pares, de femelles infec- tees et de femelles infectieuses nt6tant pas significativement dif- f6rentes (BERL et al., 1976),

Cette zoophilie préférentielle n'a pas été retrouvée B la meme saison sur la haute Falémé ob, en l'absence de correction de poids et de taille entre les différents appats, l'homme s'est rBve- lé plus attractif que le boeuf, le poulet et surtout le mouton, ce dernier n'étant pas affecté par les piqhres, L'homme et le boeuf

~~-L"--I---I--3------~-I--

(+@> Chez des femelles de S.dnmnosum sel. gorgées sur des vaches I * de la région de Diamou prdsentant des microfilaires dermiques non identifiges, nous avonsì observv6 au boub de 24 heures quel- ques simulies montrant des microfilaires thoraciques et après

48 heuaes une femelle parasitéeL par des*_ microfilaires Bpais-

sies également thoraciques. *.' .l.e d

... *_.; , I. ". ., .. étaient piqués+da les mgmes proportions par 5,sirbanum (espèce' majoritaire sur les gftes; 2/3 à 3/4 des prqbres) et S.darnnosum

, S.S. (1/3 B 1/11 des piqares), tandis que cette dernière espèce se montrait beaucoup plus.ornïthophile (85 21 95$ des piqClres sur le J poulet) : GUILLET -*et al ' 1978 (identifsication des femel'les par la méthode morphologique de QUILLEWERE et al., 1977). i 5,,4.5, Lieux de repos. . -. La r6gion.de Kayes (chute du Papara) est l'une des rares ot~des femelles de S.damnosum sol, ont pu etre récoltées en assez grandes quantités dans leurs lieux de repos, Ceux-ci ont Qté dé- -couverts en saison des pluies (SECt-lRN, récolteur) et ils étaiept constitués par des abris sous roche et la vdgétation voisine à proximité 'de gfte's' d'une chute. Des males et des femelles à jeun -(gorgées ou non de jus sucré), gorgées de sang ou gravides ont ét6 récoltées en propoctions variables à différentes heures du jour et de la nuit. L'étude da la variabilité de ces proportions a permis de conclure que c,es abris étaient des li#eux de repos au

i moins temporaires pour les femelles de S.damnosum s.1. (S.sirbanum étant seul pr6sent à l'état larvaire sur les gftes voisins), qui y sdjournaient au minium 24 heures (PHILTFPON, 1977). Cette observa- r' tion effectuée en septembre 1971 n'a pu Qtre renouvelée, malgré de nombreuses recherches, ni au meme endroit ni en d'aukres sites similaires quelle que fGt la saison,

5.5. La transmission onchocerquienne (cf. tableaux 9 B 13).

Sur les cours d'eau principaux et,leurs aff1uen;ts les va- riations annue1,les de l'intensit6 de transmission sont synchrones avec les PLuctuations saisonnières des debits et avec celles des II quantités de femelles de S.damnosum s.1. qui piquent l'homme,

Partout cette intensité de transmission est donc maximum en aoGt-septembre, et elle s'annule plus ou moins complètement de janvier à mai inclus.

Les charges parasitaires moyennes des femelles infectieu- J ses sont de type savane, c'est-à-dire que les nombres moyens de larves infectantes morphologiquement indifférenciables d'0.volvu- . -lus par femS11.e inFëctieuse sont v"oisins de 2 : 2,37 sur le Sén6- gal et ses affluents en saison des pluies, 2,25 sur la FalQmé en

I. -.v

.e *J. s - 37 - décembre et 1,66 sur le bas Bafing et le bas Rakoye,en décembre I Qgalement.

Les taux des femelles'pares parasitées, infectées et in7cc- tieuses sont relativement élevés. Les rdsultats de la Falémé de, décembre font pourtant exception : si les taux de femelles infec- tées y sont normaux, ceux dE Femelles infectieuses sont extrgme- ment bas (GLJILLET ot%al,, 1978 cf. tableau IO). I1 faut voir là l'influence des basses températures nocturnes qui retardent consi- dérablement le développement du parasite et abaissent très, forte- ment l'intensité de transmission (PI-IILIPPON, 1977). Compte tenu de la latitude, on pourrait penser que le phenomène doit 8tre général dans tout le Foyer; il nta cependant pas été remarqué en decembre sur le bas BaFing et le bas Bakoye (BERL et al,, 1976),

Les quantités mensuelles de transmission de juillet-aoQt du Séndgal et de ses affluents donnent une assez bonne idée du Potentiel ,Annuel de Transmission (PAT), et elles sont dans l'ensem- ble relativement faibles (cf, tableau 9), D'une façon générale, elles correspondent bien B la distribution des différents niveaux d'endhicité telle qu'elle ressort de l'enqu8te parasitologique et ophtalmologique de PICQ et al. (1972), Si on extrapole les résul- tats de juillet-aoOt à toute la saison d'activité des vecteurs, ces quantitss de transmission correspondraient à un niveau de méso- endémie prssque partout, sauf dans certaines vallées d'affluents (Papara par exemple) oh elles atteindraient l'hyperendénie. Les résultats de décembre (saison si2che fraide) et de février (Qtiage et saison sèche chaude) sur la haute et moyenne Falémé ne permet- tent pas d'apprgcier l'intensité de la transmission dans le bassin de cette rivière, pas plus que les rBsultats de début de saison sèche disponibles pour le bas Bafing et 1.e bas Bakoye (cf. tableau 13),

Ainsi 'l'intensik6 de la transmission onchocesquienne semble- t-elle relativement réduite dans ce foyer a priori très favorable au développement des vecteurs; cela se traduit à la fois au niveau des quantités de larves infectantes df0.volvulus auxquelles l'homme est exposé et au niveau des tableaux cliniques et parasitologique. Cette situation paradoxale semble &tre le fait du comportement zoophile très marqué des femelles de S,damnosum s.1. du foyer, qui .- - 36 - 1

i soustrait la majeure partie des femelles du cycle de transmission homme-vecteur-homme, aussi bien pour ce qui est des chances des vecteurs de' prélever des parasites chez l'homme que pour ce qui concerne-1-es chances de ce parasite d18tre retransmis ~3 l'homme.

J Dans une telle région obsles femelles vectrices sont amphi- philes et oh existent des onchocerques qui parasitent abondamment les animaux hbtes de S.damnosum s.l,, il n'est nullement exclu qu'une part peut-etre notable des larves infectantes c'omptabi.li- sées pour le PAT appartienne à.une ou des espaces' autr6s qu'0,vol- vulus, Il y a ,toutefois lieu de soulignEr une fois de plus la bonne concordance d'ensemble qui semble exister entre les valeurs du PAT et les faciès épid6miologiques locaux (sauf 21 Yélimané, cf. note infrapaginale 5.4.3), concordance qui indiquerait qoe si les valeurs du PAT englobent une fraction dk larves infectantes d'ori- gine animalo, cette fraction est du moins relativement constante,

Le nombre.limité des epquetes entomologiques et leur r6par- tition dans l'espace ne permettent malheureusement pas de statuer SUE l'extension du phénomène zoophile et, partant, sur celle du type épidémiologique.particulier que constituent le haut Senégal et les cours inférieurs de ses deux émissaires.

6, ANALYSE DES DONNEES DISPONIBLES DANS LA PERSPECTIVE D'OPERATIONS DE LUTTE CONTRE L'ONCHOCERCOSE.-

I 6,1, Mada.li.iEés dlexécution dgune campagne de lutte contre l'on- chocercose dans l'Ouest du Mali,

I S'il apparaft souhaitable d'entreprendre la lutte contre l'onchocercose dans le bassin malien du SBnégal, dans ltétat actuel de nos connaissance, celle-ci ne pourra &tre congue que comme une lutte antivectorielle, et plus prgcisément antil.akvaire, dont l'or- ganisation serait calqclée sur celle des opérations du mame genre qEi sont en cours depuis 1975 dans le cadr'e dPOCP,

La méthodologie de la lutte anti-larvaire contre S.dam,nosum s.1, telle qu'elle est pratiquée au sein d'OCP a été décrite en d6- i tail B plusieurs reprises (OCP'; 1973; LE' BERRE et al,, 1977); nous :

In' ne ferons donc que le résumer ici. Les traitements sont assurés par des applications hebdomadaires d'Abate B faibles dosages épandus au

I- I , - 39.- , .,

moyen d'hélicoptères et d'avions dans les cours d'eau en amont des glltes ou lignes de getes des vecteurs; lleff,i.cacité des traitements est contrblée au niveau des populations vectrices par un réseau de captures-dissections normalisBes de femelles de S.damnosum s.1.; au niveau des populations humaines le contrble est assuré par d'es

' examens parasitologiques et ophtalmologiques périodiques de villa- ges témoins', De plus, les effets .;i court, moyen et long terme des traitements antisimulidiens 'sur la faune aquatique non cible sont -l'objet d'une surveillance régulière et normalisée de la part d'une equipe d*-hydrobiologistes,r afin de prévenir tout déséquilibre de faune qui pourrait retentir aux plans Bcologique' et économique.

L'expérience des campagnes passées et présentes montre que, pour offsir des garanties optimales d'efficacité de telles opéra- tions doivent se prolonger pendant de lopgues durées (en raison dc la grande longévité de l'agent pathogène chez l'homme) et doivent concerner de vastes superficies (du fait des énormes possibilités de dgplacements des femelles de S.damnosum sal.), Bien que dans le cas du foyer ouest-malien on puisse à la rigueur concevoir de protéger partiellement les zones économiquement prioritaires au moyen de campagnes relativement ponctuelles, il est hautement pr6- férablo d'envisager le traitement du Foyer dans son intégralitg.

.Il faut d'ailleurs insister sur le fait que ce foyer se prolonge sans solution de continuité vers le sud en République de Guinee sur les hauts bassins du Bafing et du Bakoye; d'autre part,

' s-lil est bien protégé vers l*est'par les traitements antivecto- riels OCP du bassin du fleuve Niger, il est contigu vers l'ouest avec le foyer du Sénjgal Oriental, puisque la rivière Fal6mé cons- titue sur la plus grande partie de son cours la frontière natu- relle entre lEE3 Républiques du Mali et du Sénégal.

Pour stassurer des meillsurcs garanties possibles de sécu- rité il est donc vivement souhaitable d'intggrer les opBrations de lutte antisimulidienrie du Mali occidenti1 dans un programme de plus grande envergure englobant, outre ce foyer malien, celui du Sénégal Orienkal et le vaste foie. guinéen, qui forment en fait un mgme bloc unique et continu (PHILIPPUN, 1978).

%* La planification et l'pxécution d'un tel programme nécessi- tent de disposer de données de référence fiables dans les domaines hydrologique, entomo-épidémiologique, clinico-parasitologique et I

1.1 8 b O/* O hydrobiologiquc. Nous analyserons donc'successivement les données de tous ordres disponibles au Mali occident,al afin de déterminer dans quelle mesure et sous réserve de quels compléments d'infor- mations il appararit techniquement poss-ible d'enviszger la mise sur

Y pied d'un programme de' lutte contre lesvecteurs de l'onchocercose dans ce vaste foyer.

6.2. Les données hydrologiques,,

L'Gxistence d'un bon rgseau de mesures hydrologiques est indispensable à deux etapes d'une campagne larvicide antisimuli- dienne :

.. durant la phase préparatoire il est nécessaire de connaftre en toutes saisons les débits sur tout le cours des rivières colo- nis6es par Sodamnosum srlO9afin de prévoir les quantités de larvi- cide qui seront consommées en cours de campagne;

- en cours'de campagne, il est indispensable de pouvoir mesu- rer les debits de tous les cours d'eau 8 traiter avant chaque sério d'épandages hebdomadaires.

L'ensemble des mesures accumul6es depuis plusieurs décen- nies sur le bassin malien du SQnBgal (74 ans dans le meilleur des ' cas) permet dès maintenant de faire une prévision a maxima des quantites de larvicide qui seront consommdes annuellement pour la protection de l'ensemble du foyer. Ces quantités prévisionnelles pourront @treajustées ulterieurement lorsque des informations compldmentaires auront été recueillies : prospection entomologique des affluents et évaluation au moins grossière des debits des prin- cipaux d'entre eux (Baoulé moyen et supérieur, Kolimbiné, Térékolé, Badinn-Ko et Balinn), I

Compte tenu de l'état du réseau routier local et des possi- bilités d'accès aux cours d'eau en hivernage, les implantations des échelles de crues existantes conviennent bien 21 l'exécution de traitements larvicides nécessitant des lectures hebdomadaires de hauteumd'eau en des points représentatifs de l'ensemble du réseau hydrographique. I1 est toutefois nécessaire que les échelles de

crues suivantes soient tarées avant le début des traitements B Baoulé-gare, parc-Baloué et Missira (sur le Baoulé), Diangola sur

I b .o/. 0 o - 41 -

le Bakoye, Mahina sur le Bafing, Kabaté sur la Kolimbiné et Tango sur la Térékolé. L'installation d'8chclles supplémentaires sur certains affluent's ne pourra 6tre décidée qu'à Ilissue de 'la pros- pection intégral'e du réseau hydrographique aux hautes eaux; mais

.4 on peut d'ores et déjà penser que de telles échelles seront utiles

sur le Badinn-Ko et sur le Balinn, .a

6.3, Les données parasitologiques et cliniques, ._

Des données parasitologiques et ophtalmologiques de réfQ- rence établies selon les normes d*OCP'(PROST et al., 1975) et con-

cernank les divers faciès g6ographiquesIl et épid6miologiques du foyer seront indispensables pour évaluer ultérieurement la régres- sion de la maladie chez l'homme au fil des années et consécutive- ment aux traitements antivectoriels.

Les données existantes sont nombreuses et de bonne qualit6 sur le Sénggal, le bas Bafing et le bas Bakoye (PICQ et al., 1973), ainsi que sur la Fal6m6 haute (rive malienne :: PRODIHON et al.,

1377b) et moyenne (rive s6négalaisc z PIC4 Poet al 5 1972).

Hors de ces vallées les données sont incomplètes sur le Elaou16 et le Bakoye (petits nombres de villages representatifs vi- sités, donnBos ophtalmologiques inexistantes ou partielles) et elles font totalement défaut ailleurs.

11 semble donc indispensable de réaliser, avant toute in- terruption ou modification de la transmission, des enquetes oph- talmologiques et parasitologiquos dans les regions suivantes : haut bassin du Baoulé, moyen et bas Baoulép vallées du Oakoye (en particulier dans la région de Toultoto), du Badinn-KO, du haut et moyen Bafing, bassin du ßalinn, vallge de la Falémé en aval de Gourbassi et bassin de la KolimbinB. Dans chacune de ces régions il conviendra de visiter des villages riverains, des villages de première, deuxième et troisième lignes et des villages des vallées des affluents, I

Outre intérêt en tant que sources de données de c leur i réfé- rente, ces onquates devraient permettre de délimiter l'extension vers le sud de l'onchocercose de type limite nord et de préciser la gravité et le type de transmission de la maladie dans la moiti6 méridionale du foyer.

a a 6.4, Les données entomologiques,

I1 existe dans ce foyer un bon ensemble de données de base 1. qui permettent d'estimer dans leurs grandes lignes la répartition des vecteurs, les caractéristiques bio-écologiques des femelles et l'intensité de la transmission dans les régions prospectées. Mais la plupart des réslrltats ont Bt@'obtenussdans des zones relative- ment restreintes (ensemble Sénégal-bas Bafing-bas Bakoye et haute FalémB) et toutes les études entomologiques demandent à &tre 6ten- dues dans le tamps et dans l'espace. Les travaux à entreprendre peuvent se résumer comme suit : - en première prioritd, prospection in'tégrale' du reseau hy- ' drographique par voie aêrienne en période de crue, Cette prospec- tion est essentielle pour cornpliter la cartographie des gtt'es des vecteurs, mais elle est surtout indispensable pour déterminer l'extension maximale des bi'efs colonisês par S.damnosum sol., afin de planifier les circuits de traitements et de prévoir les quanti- tQs de larvicide nécessaires. Etant donn6e l'absence d'accès rou- I tiers en saison des pluies, cette prospection ne pourra etre réali- sée que par voie aérienne; elle devra probablement etre répétée ensuite B différentes étapes do la décrue; - cette prospection devra Qtre mise à profit pour complé'ce,r la connaissance de la distribution des espkces du complexe S,damnosum, par des collectes de larves destin6es aux êtudes chromosomiques; il sera donc nécessaire que cette prospection aérienne soit une pros-. pection héliportée; - des enqu6tes entom*ologiques,du type de celles qui ont éte I

realisees dans les regions de Kayes, Bafoulab6 et 'Kéniéba devront I Qtre entreprises, de préférence en pêriode de hautes eaux et malgr6 1 les énormes difficultés de circulation que cela suppose, sur les cours moyens et supêrieurs du Bafing et du Bakoye, le Baoulé, la Falémé et le bassin de la Kolimbiné. - ces enquetes devront permettre la collecte d'un maximum d'informations, dans les régions autr'es quo la vallée du Sénêgal, sur la dispersion, 'la longévité, les préférences trophiques et les dynamiques des,populations:des femelles de S.damnosum s.1.. Etant donnée lroriginalité entomo-épidémiologique de ce'foyer, les don- nées entomologiques de reférence sont particuli8rement importantes, car a posteriori aucune comparaison avec des foyers non traités de i ".*. J.0 o - 43 -

m6me type ne sera pos,sible. Les. enquetes devronk dgterminer. l>'exten- sion de la zGne dans laquelle les femelles vectrices présentent une zoophilie dominante, puisque cebte particularité .conditionne dans une large mesure l'épidémiologie locale de la maladie dans ce foyer; I

Y - d&s que possible un reseau régulièrement suivi de captures et de dissections de femelles piqueuses devra etre mis en place sur les difFérents bassins hydrographiques du foyer, afin de recueillir avant les premiers traitements un maximum de données relatives au PAT (Potentiel Annuel de Transmission), Ces études de PAT devront

~ couvrir au minimum une année complète,' deux de préférence,, allant le debut des traitements.

6.5, Les données hydrobiologiques.

Afin de suivre l'évolution des peuplements d'organismes lo- tique's autres que tes simulies, sous L'effet des traitements larvi- cides antisimulidiens, il est nécessaire de disposer de données hydrTbiologiques de référence Qtablies selon des normes comparables B celles qui ont Qté définios au sein d'OCP,

Il existe peu de donnees ichtyologiques (DAGET, 1960) et moins encore de donnees entomologiques sur la faune des rivières de l'ouest du Mali; il est surtout vcaiscmblable que c'es donnBes ne répondent pas aux besoins d'une campagne de lutte contre les vec- teurs de l'onchocercose.

I1 Est donc urgent de recueillir un maximum 'de données sur l'enkomofaune et l'ichtyofaune de la région avant la mise en place des traitements.

6.6. Autres donnees. I Encore que cet aspect des travaux n'interfère pas avec la planification et l'exécution des traitements, il serait utile que des études socio-économiques fussent entreprises pour déteminer

l*impac'c de l'onchocercose sur le peuplment, la démographie et 1 l'économie des diverses zones ruralss du foyer.

,. ' 6.7. Le choix des 'bases op6rationnelles.

I' Po'ur reprendre une structuration qui a fait ses preuves au et I sein d'OCP, il faut prévoir de diviser le foyer en secteurs \ I- - 44 ?..

sous-secteurs à partir desquels seront réalisés les travaux de sur- veillance entomologique (contr8les des gftes, captures9 dissections) et lsrelevés hydrom6triques.

P

I1 sera nécessaire d'installer un secteur et trois sous- 7, .r secteurs dans le foyer. Le secteur devrait &tre situé à Kayes, viJ.- le pxincipale et capitale administrative de la région, reliée par

s voie ferrée à Dakar et à Bamako et disposant d'un aéroport. Kayes seraiti Ggaloment le siège d'un sous-secteur ayant vocation sur le 1 SénBgal, ses affluents du sud et du nord, le bas Bafing et le bas Bakoye, Les deux autros sous-secteurs pourraidnt @trebasés à I<.ita (pour la surveillance du Bafing, du Bakoye, du bas Baoulé et du Badinn-Ko) et à KéniBba (surveillance de la FalBmé et éventuelle- ment du ßalinn). Ces deux villes disposent d'aéroports, et d'au- i tres pistes d'atterrissage pour avions existent à Nioro-du-Sahel et à Yélimané.

L'OCCGE entretient à Bafoulabé une Antenne Onchocercose dont les installations ont été réaménagées en 1976-77. Bafoulabe occupe une position plus centralo qu; I

I1 faut d'autre part remarquer que, au moins en saison des pluies, ,il sera plus rationnel de r6aliser les travaux entomologi- 'i ques concernant les boucles du Baould à partir de Bamako plutôt que

de toute autre ville du foyer, I

1 Enfin la surveillance de la Falémé, 'rivière mitoyenne ei-trg le Mali et le Sénégal, pourrait etre envisagée -à partir de Irun ou' de l'autre de ces deux Etats, mais serait peut-etre moins difficiie à partir de la rive malienne, du moins pour ce qui est du bief su- périeur,

*: Toutes ces bases de secteur et de sous-secteurs dewront être c reliées par radio entre elles et avec leurs homolog'ues des pays li- mitrophes si le traitement du Foyer malien est intégré dans un pro- 'J gramme multinational. - 45 -

6.8, Les besoins en personnel de surveillance.

NOUS envisagerons ici seuïem.snt le cas des personnels opé- + rant dans le secteur et les sous-secteurs, à l'exclusion du per- sonne1 spécialisé dans l'exécution des traitements aériens, et du \ * personnel tephnique et administratif de direction et de supervi- sion dans le cas d'un programme multinational. i 4 Le secteur de Kayes devra €?tre dirigé par up entomologiste médical et chacun des sous-secteurs par un technicien d'entomolo- gie medicale, spgcialisés l'un comme les autres dans l'étude et .le contrale des vecteurs d'onchocercose, Il pourra se r6wéler néces- saire de doublez les postes de techniciens de Kayes et de Kita, compte tenu des difficultés de circulation en saison des pluies, pour assuror sirnultanchent la surveillance des regions de Bafoula- bQ et de Yéliman6 d'une partg de l'ensemble Bafing-Bakoye et du Baoulé d'autre part,

Ces entomologiste- et techniciens devront etre recrutés dès que faire se pourra, puis flormgs(ou recyclés) et affectés en- suite sur place d8s que possible pour qu'ils commencent à recueil- lir au plus tot les indispensables donnQes entomologiques de réfé- . rente, I

I1 y a lieu d'insister sur ïes qualites que devront reunir ces agents, @tantdonnées les difficultes matérielles qu'ils ren- contreront dans le foyer : serieuses motivations, dynamisme physi- que et intellectuel, faculté d'adaptation B des conditions rusti- ques, aptitude à l'organisation du travail et à la direction d'équi- pes dans des conditions de relatif isolement.

Toujours selon les sc'hémns dv,ÆICPS le personnel subalterne de chaque sous-secteur devra comprendre environ 17 personnes : auxiliaires ,de laboratoire, opBrateur radio, captureurs? chauf- feurs, gardions etc,. e. .

6,9, Le problhe du reseau routier. ,

I1 faut 'souligner la carence genérale du réseau routier de ce foyer, carence qui constituera sans nul doute un tres sérieux handicap pour tous les travaux de terrain : hors des villes la circulation routiere est en effet pratiquement impossible en sai- son des pluies, et en saison sèche la plupart des pistes ne sont carrossables que pour des véhicules tout-terrain, - 46 -

Dans la situation actuelle il apparaft problématique dfen- wisager la surveillance régulière d'un rdseau de captures et le relevés hebdomadaires des échelles de crue en eaison des pluies. Il convient donc que les équipes choisies pour diriger le secteur et'les sous-secteurs s'oient rapidement mises en place afin qu'elles Y déterminent des emplacements de captures représentatifs; il faudra eAsuite tracer ou restaurer des pistes à partir des sous-secteurs ou des principales gares ferroviaires pour accéder en toutes saisons en un minimum de points dans chaque sous-secteur et dans chaque bas- sin hydrojraphique. 11 y aura aussi lieu de veiller à la praticabi- lit6 en saison des pluies des routes Bafoulabé-KQniéba (seul accès routier å KBnidba) et Bamako-Mloro-du-Sahel (seul accès- routier p-our la surveillance des boucles du Baoulé),

I1 sera donc indispensable que ce très important problème rencontre la compr6hension des Autorites a@ninistratives de la région et que celles-ci apportent tout leur concours aux secteur et SOUS-secteurs pour les amenagements routiers indispensables 21 l'exdcution de la campagne.

ri 6.10 Proposition de calendrier de travaux préparatoires.

J I Y La s6quence des principaux travaux.- prdliminaires preparatoi- res des traitaments peut être résumée comme suit : I

Annee 1978.

I - Saison des pluies (septembre), - Prospection héliportée de l'ensemble du réseau hydro- graphique du foyer aux hautes eaux, operation prioritaire indispen- sable pour la planification des traitements et le chiffrage de leur coCit en larvicide et en heures de vol.

-. Enquete entomologique de l'IR0 dans les régions de ( Diamou et de Yélimané : enquete demandée à 1'OCCGE par la Républi- que du Nali (2 cadres et leurs Qquipes, 1 mois).

C. Saison sèche (novembre-décembre). r - Enqu&te parasitologiqUe et ophtalmologique dans l'une des zones mentionnées en 6.3. Une enquate de ce type a Qt6 y demandée par la République du Mali à 1'OCCGE (section Parasitologie du Centre Muraz de Bobo Dioulasso et l'IOTA de Bamako), dans lek - - 41 -

regions de Diamou et de Yélimané; compte tenu que la region de Dia- mou a déjà 6tQ prospectée par PIC4 -et al, en 1970, il serait int6- ressant que l'effort des équipes parasitologiques et ophtalmologi- ques portat essentiellement sur le bassin de la Kolimbiné.

4 De plus, l'année 1978 devrait Qtre mise B profit pour l'ob- tention de données socio-économiques, l!amGnagement du reseau Lim- nimétrique, la collecte des données hydrobiologiques disponibles et le recrutement des cadres entomologistes et techniciens.

Année 1979, 1 - Saison shche (janvigr-juin), i - Formation et recyclage de l'entomologiste et des tech- niciens reccutés. - Installation provisoire st Qquipement des bases de secteur et de sous-secteurs; affectation des cadres sur place. - Mise en place d'un programme de captures et de dis- sections après selection des points de captures. - Enquete parasitologique et ophtalmologique dans l'une des zones nentionnécs en 6.3. (Equipe et enquête de type OCP/EPI, I mois), - Enquete hydrobiologique sur le Sénégal, le Bafing, le .. Cakoye, le Baoulé et la FalBmQ (1 ichtyologue, 1 entomologiste et 4 Leurs Qquipes, I mois minimum).

- Amdnagements éventuels du rdseau limnimétrique.

- Saison des pluies (juillet-octobre) - Surveillance rggulière du rdseau entomologique par les équipes des sous-secteurs (capbures et dissectioñs). - Enq.u&te entomologique dans l'une des regions définies en 6.4 (2 cadres et leurs équipes, I mois minimum).

- Saison sèche (novembre-décembre), - Prospection aérienne du réseau hydrographique B la c décrue.. -

-. Surveillaqce entomologique et aménagements d'accQs *

routiersa

I. .I. - Enquete entomologique (cf. saison des pluies).

e/. . - 48 -

- Enquete hydrobiologique (cf. saison sèche du début de 1979) - Enquete parasitologique et clinique (cf. saison sgche du debut de 1979). d Année 198p. ., ...... - Saison sèche (janvier-.jui.n),., .. - Surveillance entomologique et aménagements d'accès routiers, - Enquete hydrobiologique (cf. 1979), - ~nqu~teparasitologique et ophtalmologique (cfb 1979).

- Saison des pluies (juillet-octobre).: cf. 1979. - Saison 'sèche (novembre-décembre) : cf. 1979.

Lnnée 1981 b

- Sais,on sèche : démarrage des traitements à l'étiage.

7, CONCLUSION,S.

Le foyer d'onchocercose du Mali occidental apparatt comme un vaste ensemhle original à plus d'un titre. I

Axé sur le fleuve Bafing-Sgnégal et ses affluents (Bakoye- Baoulé, Falémé et Kolimbing), ce foyer couvre tout l'ouest du pays et atteint la latitude très septentrionale de 15" N,

L'onchocercose sgvit partout dans cette vaste zone ;ais å des degrés très divers, Dans la moiti6 centre-nord (Sgnégal, bas Bafing, bas ßakoye et affluents) 1'Qpidémiologie est du type dit de limite nord (PIC4 et al., 1973) et se caractérise par l'étrai- tosse des bandes d'hyperendémie riveraines et la gravité relative- ment modér6e de la maladie dans les villages los plus sévèrement affectés. A l'ouest et au sud du foyer par contre, l'endémie sem- ble beaucoup plus caractéristique du type épidémiologique classi- A que de savane, avec de larges bandes riveraines désertes et des v taux de lésiqns oculaires élevés dans les villa~gesde premihre Y ligne,

b 0 */O b b - 43 "

La. bio-écolagie des vecteurs est également particuligre; bien que ceux-ci appartiennent en majorité aux especes classiques de savane (5,sirbanum et S.damnosuin S.S.) et que les caractéristi- ques hydrologiques soient très favorables à leur pullulation parti- culièrement en saison des pluies, les populations piqueuses sont toujours singulièrement r6duites; il en resulte une intensité de transmission mod6rée qui concorde d'ailleurs bien avec le faciès épid6miologique de limite nord tel qu'il ressort des travaux cli- nico-parasitologiquos. Cette situation paradoxale est le fait du comportement des femelles piqueuses, qui montrent sous ces latitu- des septentrionales une zoophilie particulièrement prononcée. I1 semble que dans la moiti6 mkridionale du foyer 116pidémiologic de savane de type habituel est associ6e B un comportement nettement plus classiquement anthropophil'e des vecteurs,

Compte kepu des enquetes dpidémiologiques et entomologi- ques de l'OCCGE, de l'existence d'un bon reseau d'éChelles de crues et de l*application des techniques aeriennes de traitement qui sont maintenant de regle dans les campsgnes antisimulidiennes de grande envergure, il est possible de prBparer un projet de lut- te contre les vecteurs de l'onchocercose dans le foyer du Mali oc- c i d enta 1,

Un tel projet serait calqué sur l'actuel Programme de Lut- te contro llOnchocercose dans le Bassin de la Volta, pour ce qui concerne sa durée d'exécution, la m6thodoloqie des traitements et celle de l'evaluation. Si les moyens financiers le permettent il est hautement pré.f6rable d'envisager le traitement de ce foyer dans son intégralité et, mieux oncores dans le contexte d'un pro- gramme plus vaste englobant les foyars guineen et sénégalais ad- jacents avec lesquels ie foyer ouest-malien constitue un ensemble continu.

Les enquetes entomologiques et épidémiologiques n'ont tou- tefois encore concerné que certaines parties du foyer et il n'exis- te pas de cycle annuel d'observations entomologiques, D''autre part, malg,r@sa qualité, le reseau hydrom6trique presente quelques lacu- nes et les donnees hydrobiologiques font 2 peu près totalement dé- faut, I1 est donc indispensable, tant pour préparer la planification - des opérations que pour rassembler les donnees de référence qui' permettront une évaluation comparativn des rGsultats, de realiser avant tout traitement UII ensemble de travaux entomologiques, épi- 2. 2. démiologiques et hydrobioloqiques dans liensemble du foyer; un important effort.d'aménagement du réseau routier est également ndcessaire pour assurer lt.exécution d'un tel programme,

Compte tenu du volume des travaux restant à entreprendre et de la ngcessité de disposer dans les domaines biologiqu.os d'au moins un cycle annuel complet d'observations, il est permis de pen- ser que,'cechniquement parlant, le début des traitements antisimuli- dions pourrait intervenir deux annBes après le démarrage des Btudes' complémcntaires et préparatoires,

8. REMERCIEMENTS,

11 nous est agréable de remercier ici Jcoutes,les personnes qui nous ont fait part de- leur eonnaissance et de leur expérience du foyer, en particulier nos collègues dtOCP, de l'0CCGE et de 1'ORSTOM PIM. D, BERL, 3, BERNADOU, S, GREBAUT, P, GUILLET, B. MCJNDET, P.' PANGALET, B. PENDRIEZ, J.J, PICQ, J. PROD'HON, A, ROLLAND, S, SANGARE, Y, SECHAN et E, SIMONKOVICH.

Nos remerciements s'adressent aussi à M. LAMAGAT, Hydra$@- gue de l'ORSTON, âu Dr. H. AGOUA, Chef du' secteur OCP de Bamako et B Pl.* I. DIALLO, Technicien OCP, qui nous ont transmis les don- nées hydrologiques du foyer,

Nous tenons enfin à remercier MM, Y, .SECHAN,' Technicien. de L'ORSTOM, et N. DEMBELE, Secrétaire de l'IRO, qui ont assuré res- pectivement la cartographie at la (dactylographie de ce rapport;

c , ., . ..

¿ ., I - 51 -

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. I !, .# ......

I I. ..A: . .I ' .i."..; .... 1,. : ." . . . . .'.

,...... _.

......

..

...... 1 t c

I. VI ch .a . Longitude :Latitude service I ! -_'I '1 ouest * nord * 'I I ! '1- ? I !- ! ' ' .Aucun jaugeage jus- .*Sénégal,' Ambidgdi 11"-47 14' 35 '! 1909 ! + *I ! ! ! !qu'en 1965 1 Samé 1 *! ! Il0 34 14" 29 '1977 -1 / ! Kwes . 11" 27 14" 27 .,1903,, + I !' I ! !Relev&1 très incom- L -! ' I Fêlbu-aeal !* 110,21 . 14" '21 1930 ! !plet s !'

! ...,Gouina-aval ! l,lO 06 ! 14" O0 ! 1926' ! ' "! ;I 1 !

I- 1- 1 ! ! Tableau No 3 : Débits moyehs mensuels des principaux GO~Sd'eau du haut bassin malien du - Fleuve SQnQgal, ...... -- " -_ ...... I. .. . _.. . .. - Tableau Bo 4 : 'Etiages et crues sur les principaux cours dgeau (d'après ROCKETTE, 1974). .. .. i ...... >. - .... ,...... ,...... I...... ^. .~ .._ .. Tableau No 6 : Recapitulation par région des données disponibles sur les aspects parasitologiques de l'onchocercose dans 190uest du Malio

(4) Autres affluents -, ! ! !DIo de Banzana ! ' rive gauche Sénégal 314 ' / '56,4!28,0!15p0'26,1~ / / ! /-M, de Kintin ! ! ! I !' ! ! !% p* ! 1 .! ? t 1 'Sênégal

Oncho -I- : Sujets positifs & la biopsie dermique et/ou porteurs de nodules. D mf 50 : Charge microfilarienne moyenne par biopsie de la crête iliaque, H, F, T : Hommes, Femmes, Total,

i' I t Tableau No 6 : suite et fin I O W 13

,

' Lo O0 o, = Lésions oculaires onkhocerquiennes,-

' Lo O0 0, Ge = Lésions oculaires,onchocesquiemes graves. 1 : (*) = Popula-tion.visitéé par l*ophtalmologiste,

' (**> = Domées incluses dans la ligne précédentep . Lr .- .. - c i

<-. . .__..,. , ' ,, ...... - '...... , ...... , . . I. ._ ... . ,.

Tableau No 7 : suite et fin. ..

( 20) Affluent B Fa1 6m6 1 ! ! ! ! ! ! ! ! 7$4! .P ! 2,7 ! ! moyenne (SénQgal) 2- 906 / 1 1 !65,5! 1 1 8,8! 1 / 1 1 !- ! +&-- !-!- f-----!---!----- !-!- ~-----!---~----!---!- !

*+e+ : % ajustés seulement à la population visitee par 1'Qquipe parasitologique, $ des autres enquêtes non ajustés, - 65 -

_.. .

Tableau No 8 : Liste par rQgions des villages examinés au Mali I Occidental (complément des tableaux 6 et !j')*. ,. I 'I

I ,Dipari * ! I 'Foukara riwe gauche '* ! !Foukasa - 3 !' I Lonetou * !, I ! 'Talari I -! Fpounka-ij ala ! I 1 I '1' 1 'Vall6e Papara (3) 'Dougouba 36 'PICQ et AL, 1973 !. !Kobada 35 1 F ,Kobada-banlieu , ? * ! 1 'Oulouma * ..) !f Eebetou * I3 !

y - ! -!- ! 'Autres affluents. . '(4) 'Bansana PICQ et al,, 19'73 !rives gauche S6h6gal !Tinkin * I I

I I 1 ! t 'Basse Kolimbiné (5)"Aoro Diala * 'PICQ ...----Oet al 3 1973 !# !Gabou ,Je ! ? ,Kot~oulro~la - I' -- ,I ! !Bas Bakoye (6) IDamba~DioulG3t- !PICQ et alo, 1973 I Dioubéda 3(- ! ! kalé 1 * s *.E !Ka16 2- -1 ''-1 I ! IOuassala ! ! 'Solinta * ? --i ! I ?Bakoye moyen (7) !Boulouli !PRODyIION et al,, 1976 f !IO ligne !Gal6 ? I Saìltakoto 1 ! p- ."E

!Bakoye moyen ( 8) .P Faraba-Farakou !PROD'€ION Pet al,, 1976 f 12° ligne ,Paraba 2 ! p. 'Founia-Moribougou ! !P'î'îssala -1 s !' I Sank0 t !Bas Bafing ( 9) !Bat ingoungou *

i.'., .r 'I' DQgu61-é' ; , '. . , . . . . ! I.... i' . . Walla. .

* Villages examinés par un ophtalmologiste. ..

,Tofassadaga ? ! I - I_- !Falémé moyenne ? l. (Sén6gaì) I

! I3 1 ! 1 ?

! I MOU~an ! ! I .Saïssoutou +e I ! %assangara X. I ..- I I I ,Affluents FalQmé (20)!Bembou ++ PICQ et ala91972 ? -__n_ I- * moyenne ( S énégal ) Missisa * ? -- f 1 ! Haut e FalBm6 (Nali) ( 2 1 ) ,FQkola et o, 1977b I PROD'HON. al !

I

i

I . ., ,! ..... I, ...... - . 1...... ,. .

...... ,:t ...... ,...... ,?A-.--.-----y----- T------. r7 u-- F--T"ftB-?-y-+- : .." . , , ...I . Nombre .' ,

. $;pZZ?'jZ pares E piqCires,PMT :I Cours ..!. '. Points de. ! ,Dates..... !femelles !, FJ. {parasi-Iinfec- I pares' I !Ihomme. ?wc !. . .. -' *., , , Qes . ieuses I :I d9e~Ù1,.. c&p'tures...... p capturées .. t . ,t ! .o !: .! ,_ , !/mois...... I_ - - _q_

I 9

, '1 , ,i 9

Tableau No 9 :' RQsultats de captures-dissections de femelles de S.da.Í~~n~sumsal, : L vallées du Sênégal, du Papara9 Yélimane et moyenne FalBmB.

i * = $ du total des femelles capturees. ** = PIFI' =.Potentiel Mensuel de Transmission.

1 ,., ...... , ," ' ...... I. , . ,. . ,: .... , >i. I. I ., .. i .... ,. I., .. I, ,I ,. 1 ...... ~, .. L t t 4 ... -...... " ces chiffres entre -parenthèses lndiquent ?.es:-iombres meì&uels de . jow's d'e capt&es...... - ...... __._____ :.;-:...... -. .- .- . _. 1. ~ :- 4 .* '-

1971' 1975' Points de ! (*)! (**)! 1 9 7 6 1 1 9 7 7 (***I - I I 9 7 8 (-)i.**) ! ? captures 1 ! ! I o 1 ! 1 ? 1 1 --! Mai ! Déco 'Sept o ~~--~~~~~-~--Oct Novo Déc. ' Mai 'Juin .Juilt 'Août Octo* Janv, FQv, 'Tiiars Mai !Bafoula?G/G.E.! / -i O(1)I 0(5)! 0(6)!-0(2)! O(3)l / !Ai / i / ! / i 1(3)! / i / i 0(3>! -1 mina-Pont ! O (3)i / 1 O(2)r O(6)j 0(2)1013)! / 1 /-!21(5)i I(2)i 1(5)! 0(3)! O(2)I 0(2)1 O(3)l . !Diallola . *! / ! / ? O(l)? / ! / I / ! / ! / I / ! 1(3),1 / I 0(2)! 0(2)! 0(3)! 0(4)! 1Dioubédala ! / ! / !0(1)! 1 / ?0(1)! / I / ? / ? / !. ,/ ! /-! / ! / ? / 1 : !Batingomgou ! / ! 1 ! O(I)!.L I [ ! / ! / ! / ! -/ /* !- / 1 / I / ! 1(3)!' / ! -!Sméa '! / ! 3(1)! 0(1)! / ? ! ! ! / '1 / !' ! / ! 0(22! 0(2)! / ! / ! -_c / / ,. / / - !Walia !Déguéré !Dilia .: il % O I Tidco u1 c. -!BakoÙroufata ! 145(3)? / ! / !i 7 '! '! / ! /- ! / ! / ! / ! / ! O($)! / I / ! .. . ? Diakaba ! / ,!/ ! ./ ! / .! / !0(21! /- ?1(2)-? / 1 / ! / ! / ! / i. / 1 / I _- fKénìéto . n/ ! 0(1)! / ? / ! / '! / ! -/ !% / !33(2)! / *! / ! / I / I / ! / ! , * - '!Lahanti- ? / !Q(l)! / !./! /! I-.!/! / ! / !A-! / ! /!/I / ! /! !Dibia .

u, O P O

...... ~ ......

4- ' .* -+

*..

.-

Tableau No 13 : Dissections de femelles de S,damnosum sel, et quantités de transmission :: bas Bafing et bas Bakoye, décemljre 1975 (d'après BERL et alo, 1976),

I = ITornbre moyen de larves infectantes morphblogiquement indifférenciables drO,volvulus par femelle infectieuse,

PEdT = Potentiel Mensuel de Transmissiono ANN.EXE : CIRCUIT DE PROSPECT'ION HELIPORTEE DU II _. RESEAU HYDROGRAPHIQUE AUX HAUTES EAUX,<

** Ce plan s'étale sur 9 jours et couvre près de 7.000 km, de

Elamaka i3 Bamako. I1 représente 45 à 70 heures de vol d'hélicopt&re, ** selon le type d'appareil utilisé, Chaque journee a été divisge en deux étapes séparées par un ravitaillement en carburant. Un tel circuit est conçu à partir des caracteristiques des hélicoptères actuellement utilisés par OCP, mais il peut &tre accoripli,par la plupart des appareils similaires à turbine (autonomi'e minimum de 400 km ou de deux heures et demie de vol).

Ce plan vise à la prospection dos affluents, et des biefs .. d es grandes rivières qui n'ont pas encpre 6té prospectées aux hau- t es eaux. 11 constittie donc un complément de la prosp.ection de ,b GUILLET et al, (1976) et ne concerne pas le Bafing, 1e.Bakoye et le L. Baould; la FalémB n'est pas non plus incluse, son sur vol^ ,aux hautes eaux étant comppis dans la prpspeckion du Toyer mitoyen du Sénégal

Oriental, Les di.stances jour2aliQres."ont ., ét6 qalc.ulées pbur permet- I tre en moyenne deux arrBts pkr:" 6,tape .aux. fins .de '?écolte 'he maté& I ,..I riel; Bafing (à .l'excep.tion de Diéguéra)., B&,koy'e .et Baouié ne se- ront concernés par C.ES [email protected]'ue .da.ns l~?mesÚre'"oii'.'le'.ci~~cuit re- :', '., . : ,, 1. ,. coupera leurs" cours "a'u 'ni.veau' cjz' 'g2t.ei importants ' dé'jà rêpartoriBs.

Le su'r'vol d'un maximum.. -draQf9uents.. ;des:'régions a'cc'identées . est dom prévu'; : il est pdssible que Ce circuit I soit 'notablëment ., .,'

écourté si certains dlentr'eI .eux.1' ne montrent pas~"d*éc'Òulement,.. Un 'plan a maxzma, est' cependan&.nicessa,ike compte $e*nu.das importantes

.I .. .__, , I. lignes de gft'es et des villages.;hypsrend~miques,... .-., repérés. spr les I quelques affluents' du plateau gréseux. reconnus jusqu'8, prés:ent, Ce 4-bype de .prospection,augmente' natukellsment c*onsid$iablement:les tra- .. . - jets de ferry;. d.'aut'ant que' ies,pointsl de .r3vik,ailiemeht e rant accessj-bles par ,voie .terres.tne en ,salson des '$uies s .. ,. 1.. t...... nombre trgs limltB. .. . .,..- I, I. .. *. *, ' ...... , La moiti'é de ces points ont choisis :sur la ,vd'ie':ferrc5e ...... DakarkNiger (Ki,t'a Toukoto 'Baf aula,b&j,,.:'K.ayGs') *..'P:armi les. au .. points, Kolokarii' est accessible à, partïr de Bamako 'eb. Yéliim

partir de Kayes :pour un vehiculs :tou$-kerra'ï.n.;., .., l?adcès B KénZBba

' I. (3 ravitail¡.emenk,s) et' B Manantsxi ;-(un.;rauita$&lement') serai '. ,plus ,. . . i

difficile :. I:+s depgts en ces'poi'ntsi de\&opt d6nc,I ;@t.re,.fa.its,,. . suffiœ ,i. . . . .' ' Y samment 21 l'avance. L'assistance 'dtune.. ,Qquipe au sol:.. serq- souhaita- ble dans toutes' les villes d''&tapes; -.lf,équipeOCCG'E 'de'.'B'afoulabé .. . I pourrait etre sollicitée pour cei;~è.,aS.s.i3tance.,' 1 * I.." '1 "

I (i L X I

R!PiIER JOL7

"PremiBie Btape

,- ..B& - Lac Wénia ferry 75 . Lac W&nia - Confluent Baoulé-Dla descente du Dla 50 Confludnt Baoulé-Dla - Confluent Baoulé-Kényé ferry 20 Confluent Bamlé-Kênyé - radier route Madina remont & du KBny6 --- 60 Kén.y@ route Xadina - amont Filikiba ferry 60 . >- ' hiont Filikiba - confluent Baoulé-Filikiba descente Filikiba 30 Confluent Bad6-Filikiba - XQLOUEI ferry . 1O5 400 km fief & ICOLOW -

Deuxième étape ferry . KOI,OK&IX - Kod3an amont 30 1 descente Kodian 20 4 Kodian Gont - confluent Baoulé--Kodian P . Confluent Baoulé-Kodian - Doubala ferry 40 - 1: confluent 'Baoul&-I&xigot de Doubala descente Marigot de Doubala 40 ottlé-lvIasigot do Doubala - Sokolonko . ferry 25

Sokolonko route de Nioro - confluent Baoul6-Sokolonko descente Sokolonko 20 ' Confluent Baoulé-Sokolonko - Torodo f err3 40 Torodo - confluent Baoulê-Banangazalé descente Banangazalé 15 Survol aval marigokde Néréla et de Saxabala reconnaissavlcss affluents 30

confluent- Baaul-é-marigot ~ de Sarabala -, -,I33jtoKQ?X ferry 130 . 390 kn -.Fuel et nuit & KOLOKMTI

-. frilomêtrageP total du premies jow, : 790 km.

. .. .. DEUXIBG JO-UR

Première-. ét ape b;OLOK.&NI - marigot de Sakora ferry 150 Amont Marigot de Salsora - confluent Baoulé-le de Sakora descente BIe de Sakora 25 Confluent Baoulé-Ibigot de Sakora - Koroniogui ferry 25 Koroniogui - confluent BaoulB-Marigot de Bambasan descente Na de Bambaran 30 Confluent Baoulé-Xarigot de Bambaran - amont Faxéna 'remont Qe Wassi 20 Amont Faréna - confluent Baoulé-KéniBbako ferry 15 Confluent Baoulé-KQni6bako - route Bambaran remontée KQniébako. 40 KBniébako 'route -Bambaran - Taliko amont ferry 40 Taliko amont - Taliko moyen descente Taliko supérieur 25 Taliko moyen - T@LWYKI -- - ' ferry 20 390 lm I fiel<à TOEKOTO 2 Deuxième étape 1 -71 \

~ TOLEO!I'O - confluent BakoJre-Kouaga ferry 40 Confluent BaJsoye-Kouaga - Séramissé remont ée Kouaga 50 S6ramissB - Kar6ga .I ferry 40 Karéga - confluent D&oyna-l4arigot de KarBga descente M. de KarBga 25 Confluent Darouma-Ne de Karéga - Diougoun remontée Darouma 50 Diougoun - Bilissibougou ferry 20 Bilissibougou - confluent Darouma-Kaamadji descente Kanamadji 35 Confluent Dariuma-Kanamad j i - confluent Bakoye-Darouma descente Darouma 65 1- Confluent Bakoye-3arouma - TQITKWO ferry 35 360 km I, Fuel et nuit à TOUKOTO Kilométrage total du deuxième jour : 750 kn,

~ -TRO ISIE3lE JOUR

Première étape TOUKOTO - confluent Bakoye-Fangala f erxy 25 Confluen?; Bakoye-Fangala - Fangaoura remont Be Fangala 35 Fangaoura - Badinnk.0 route Kita-Bamako ferry 95 Badinnko route Kita-Bamako - Sirakoro remontée Badinnko puis Baga-Baga 55 Sirakoro - confluent Bakogre-Faragma ferry 40 Confluent Bakoye-Faragana - Faragana 9" 45 W remont ée Faxagana 60 Faragana 9" 45 W - ferry 85 Fuel-& KITA 395 km

Deuxième étape XI% - Bakoye aval frontière guin6enne ferry 55 1 Eakoye aval Îrontikre guineenne - confluent Bakoye-Djinnko remontee Bakoye 60 4 cn Confluent Bakoye-Djinnko - Dfimko 9" 45 W remont Qe D jimko 60 1 Djinnko 9" 45 Fd - Bank016 ferry 55 Bankolé - confluent Bakoye-Dkrigot de Galé descente B4arigo-t de Gal6 20 Confluent Bakoye-Marigot de Gal6 - Baguita f erry 20 Baguita - confluent Bakoye-Suyaka descente Suyaka 20 Confluent Bakoye-Suyaka - Fat aba ferry -15 Fataba - confluent Bakoye-&bigot de Fataba descente &ïmigot de Fataba 15 Confluent Bakoye-PI, de Fat aba - confluent Bakoye-Kayaba ferry . 15 Confluent Bakoye-Kaya3a - JriiTA remontêe Kayaba puis ferry 30 _I Fuel et nuit à K~TÁ 365 km

__1Kilométrage total du troisième jom : 760

-. QUATRIEXE JOUR -

ferry 110 luent Bafing-BalB 3: descente Balé 1 80 descente Bafing 10 Aval Bindougou - radier route amé-Sanf inian ferxy 35 Radier roate E=ourag"fi confluent Baf ing-Balé 2 descen-keBale' 2 120

Co6fluent Baf ing-Bdlé 2 .-- ferry' 45 . ". -1 ...... ,. 400 km , * -:-Fuel. iP~W~AWTALI '1 '. ,I-.. I)ëuxii.me ékape ., ' - .., .: . I - - -. 'C ferri j;~~~~~AL~-. .."- ' Bali 55 ...... I descente Balinn Bali- '-. confluent Baf..ing-Bali-. .. - 1O0 -4 ...... 4 Con51uentp13afing-Balip - D-iéguéra ferry 15 I

IDiQ&i?'a. .. - confluent Baf ing-Dambala. ... ferry 20 remont Qe Dambala : Conf Jaen-b -Baf ing-Danbala - amont Banankourou 30 ...... 4aon-t; BanankoGuy - -amont lxkcrigot de -Boulounba ferry 10 .. x . , :' &ont IL de Bouloumba confluent &&ing P'L de Boulownba descente N. de Bouloumba 30 - ~. Confluent .Bafing-Narigot de Boulomìk - Bagni , ferry 35 nt Bafing-Ko.Lilrou descente Koukou 50 . fing-Koukou - amont 13Iar;igo-t Sud de Fatia . ' remontge Marigot sud de Fatia 25 .sud de ~ Fatia .-, - BAFCIULAEB ', .. ferry -30 400 km fiel et n&t à BAFOULABE

Kilomet5age total du quatii'eme jour : 800 km

.B z i ......

-.. Première étape BAFdmX - confluent S&Ggal-K&iou ferry 10 I , Confluent Sénégal-Kê%Fou - amont Két iou remontée Ké-tiou 90 Amont Kêt iou - Dialalcon f erry 20 Dialakon - confluent Bakoye-Mmigot de Dialakon descente Me de Dialakon 25 Confluen? BaXoye-Marigot de Dialakon - Bafoulabé ferry 30 Bafdulabé - confluent Sénêgal-Na Ifata descente SénBgal 55 Confluent SénQgal-140 IYa-La - KofoulabB remmtée Mo Ifata 40

KofouläbB-Kou,&ougodiou ferry I) 20 Koulowlgoulou - Galougo -des'cente I, de Galougo 45 Galougo - EAFOULABI3 ferry 4.5 1 .. 380 km - 'EZle&àBA€WLABE 4 ,+- ,+- , - o3 'I Devkième Qttlpe BAFNDABl2 - confluent Balin&-Dassabola ferry 1o5 Confluent Balinn-Dassabola - confluent Dassabola-Oulounkoli . remontée Dassabola 20 . ,,- - Confluer& D&s sabol~Oulounkoli-- amont Oulounkoli remont ée Oulounkoli .- -50

~ Amont Oulounkoli --confluent Bafing-Fari f erry 40 Confluent Bafing-Fari - Fari-Nt andani remontée Fari 35 Fari-Rtaridani - Nimia ferry Niaria - confluent Dassabola-Oulounkoli descente Miaria puis Dassabola Confluent Dassabo1a;Oulounkoli - -XENm ferry

Fuel et nuit à KENIEBA

~ __ 7Kilomgtrage total du cincpièms jour : 780 km SIXIENE JOUR PreiniBre étape- KlZ"A - confluent Falémé-Diabiko ferry 50 Confluent FalBmé-Diabi?o - amont Koulounko remont Qe Faléné puis Koulounko 70 Amont Koulounko - D&a Sai'dou ferry 25. Dakka-SaTdou - confluent Baf ing-BaI-& I descent e Baf ing 75 Con?luent Bzf ing-Bale I -- Labant a ferry 30 Labanta - confluent Bafing-Xoungoulou descente Momgoulou 30 Confluent Bafing-Noungoulou - confluent. Balinn-Loudo ferry - 55 Confluent Balinn-LoEdo - Sikoto remont Be Loud02 30 .- Sikoto - XIBiXEM f err3 35 400 he1 2 KEIPIITIEBA km .. Deuxième é-t* -- c.onfluent Falemé-Bilaliko ferry 20 Confluent ' Falém6-Bilaliko - mont Bilaliko remontee Bilaliko 20 Amont -BíIalil& - amont Sélingouma ferry IO Amont S6lingoGa - 'confluent Falémé-SQlingouma de scent e Sélingouma 15 Confluent Falémé-Selingourna - confluent PalBmB-Diabiko remont ée FalémQ 50 Confluent Faleme Diabiko - arnont Diabiko remont ée Diabiko 15 Amont Diabiko - corf luent Koulounko-Koundako ferry 30 Gonf luent Kou1 ounko-Koundako - amont Koundako remont Be Koundako 25 Amon% Koundako - amont 'Payako f erry 20 Amont Tayako - confluent Falémé-Tayako- descente Twako 30 Confluent Falémé-Tayako - amont Kassaya ferry . 50 Amont Kassaya - confluent 2além6-Balinnko descente Kassaya puis -Niorna puis Balinnko 75 Confluent Falémé-Balinnko - BX'XEBA ferry -40 Fuel et nuit à I33NIEBA 400 k~l

--Xilom6tr~~-total du six-ième jour : 80Ó km

-.- ,L -?L''Y I z. Y' U SEFTI"l!?dE JOUR II ---Première étape - confluent Falémé-Doundi - Doundi amont de-sconte puis remontée Doundi 30 i Amont Dound$- amont Narigot Est de Nanifasa--- ferry 25 Amont No E. $e Nmifara - confluent Balinn-XI, E; de Nanifara aescente BL, E, de Nantfara 30 Confluent N. E, de Nmifara - amont Barigot de -KGni6ba ferry 50 Amont No de D jidian4Gniéba - confluent Falémé-PiO de D jidian-KQniéba descent e Dio de D j idian-Këniéba 20 Confluent Fale&-E. de Djidim-KBni6ba - Tint-iba ferry 35 Tint iba - confluent Falémé-Marigot de descecte I',, de Dislafara 75 Confluent Falem6 14. .le Dialafara - confluent FalBmB-Kér6koto ferry . 45 Corklwnt Fal@mé-Kérékoto - Guémou remont Qe Kérékot o 50 I- . Guémou - amont Papara ferry 50 . hont Papara - KBYES descente Papara _50 Fuel à KAYES 400 ktn I Co DEuxièins étape O 1 - confluent Sénêgal-Ho Ifata remontée SénBgal 70 Confluent SénBgsl-Mo Ifata - confluent S6négal-Diamoukolé ferry 15 ConfLuent SQn6gaLDiamoukolé - amont Diamoukole remontBe. Diamoukolé 30 Amont Diamoukolé - amont Niaméla f erry 50 Amont Niaméla -' frbnt i5re sénêgaläise descente Niamélé moyen 30 Frontière shhgalaise - Sanonkolë moyen ferry 50 Sanonko,lB moyw - Sanonkolé amont remont Be Sanonkolé amont 40

6 amont - Danikolé amont. I ferry 30

Danilsolê amont ibbidéai ~ descente Danikolé 35 Aribidédi - U~~ reinon%&Sénégal .-E 400 km Fuel et nuit à KAYES

Kilometrage- tGtal du septihe jour : 800 -km hTITIEPfE JOVR

. FreiEière &apee- KRTES - confluent Kolimbiné-Falao remont.- Qe Kolimbiné 25 Confluent- Kolimbin6-Falao - Sa-boussBré remont ée Falao 55

SaboussexG I- Tarmguilé f errx 40 Taranguile - confluent Diaki-Samasa descent e Diaki 15 ConSuen$ Ri-aki-Smansa - confluent Korigou-Sirakavlé descente Korigou 15 Corif&xtt Korigou-Sirdcané - amont Siraka6 aller-ret our remontGe Sirakan6 et retour ferry 35 -Confluent Korigou-Sirkané - confluent Xorigou-Amadi Fa16 Lambé descente Korigou 10 __ , Confluent Korigou-Amadi F, L. - amont Amadi Fi Le aller-retom remontée Amadi F, L, et retour ferry 20 Confluent Korigou-Amad1 F, Lo - confluent Korigou H. de Diamino descente Korigou 15 origou-IL de Diamino - amont 14, de Diamino aller-retour remontée M, de Diamino-retour ferry 35 origou-R, de Diamino - confluent Kolimbin6-Korigou descente Korigou 45 ferry Confluent Kolimbiné-Korigou - confluent Korigou.:hsigot de Lm3atara 15 I Confhent Korigou M, de Lanbatma - amont larigot de Lambatara remontée Marigot de Lambatara '.35 Co Aììont Ivlarigot de Lambatara - yELI3W ferry -!EL1 400 km i Fu-el à YELIi?!7LANE

I . Deuxième Qtape

YZLIbW?E -' Moussala amont ferry 30 Ploussala amont - confluent Térékolé-Noussala descent e lou-ssala 20 -. '/ - Confluent Térékolé-loussala - ljioka s fesry 25 - Dioka - YaguinQ descente TQrékolQ 80 YaguinQ - Hassarén6 ferry 30 Massaréne -- confluent Kolimbin6-Kdou descente Kolimbiné 1o0 Confluent Kdlimbiné-Kolou - amont Kolou aller-ret our remontée Kolou et retour ferry 40 ' ,fi Confluent X$plimbin&-kolou - confluent Kolimbin&-Falao descent e Kolimbiné 55 fersy 20 Confluent Kolimbink-Falao - UB3 _I_ 400 knl .. -It

I. PremiBre étape -I ferry 260 km

Fuel à KITA

Deuxième étape Kita - confluent Baou16Dlaba ferry 95 Confluent Baoulé-Dlaba - amont Dlaba remont ée Dlaba 30 - -hont Dla'ba - confluent Baoulé-Bafing ferry 20 I Confluent Baoulé-Bafing - aïïont Bafing ' remont Be Baf ing 45 ' 8 Amont Baf ing amont KQnyBbaoul6 30 I - - ferry *. -Amont KBny6baoulé - confluent Baoul6-IGny6baoufé descente KBnyébaoulé 35 'Confluent Baoulé-Kényebaoulé - confluent Baoulé-Baf ing descent e Baoul6 15

Confluent Baoulé-Bafing -.I amont Sinanko remont ée Baoulé puis S.inanko 35 Amont Sinaylko - B&IUQ ferry t 35 .1 340 km Terminus à BAIUKO II

t. Kilomktrage total du neuvième jour : 600 km

._

.. - 83 -

E R R A TU M -^--I-- fi* ------Ih

rC CAPTE ANNEXE III

Sur le Baoulé

- Supprimer 1'6chelle de crues portée au sommet de la boucle orientale de la rivi&re;

- transposer,lléchelle de crues portée au confluent du Kodian . (à l'est de la boucle orientale du Eaoulé) de 25 mm B vol d'oiseau vers llamon% : échelle de Missira;

- ajouter l'échelle de crues de Parc Baoulé, 60 mm Q vol d'oi- seau au nord du pont -de'la voie ferr6e Dakar-Niger,

Sur le Kényé (unique affluent de la rive gauche de la branche mon- tante du Baoulé figurQ sur la carte), supprimer les trois villages de m6so-endémie, '

Sur'le Bakoye dans la r6qion de Kita,

- Sur la rive gauche, Supprimer tous les villages d'hyper- et de m6so-end6mie & ltexception du plus méridional (GalB);

- sus.la rive droite, supprimer le village d'hyperendemie le plus septentrional et les deux villages d'hyperendgmie les plus méridionaux.

Sur la Térékolé, ajouter un gfte larvaire de S,damnosum s.1. au niveau de la ville-mÉ3me de YQlimanQ, ~! '\ '\ \\ 0 Villages hypoendèmiques Points de captures des vecteurs )) Villages mèsoendèmiques Echelles de crues Il •... # r ••• 1 Villages hyperendèmiques Biefs prospectes • • ... .. · • Il"' • Il ·.:· •••••• ••• •• 3*= Gites larvaires des vecteurs -~·· • ••..· ~'11 • If : •• • // .·····. ·.. • Villages ou des onchocerquiens ont ètè dèpistès • 11· ••• \ \ •• If• \ -1-·· : ( ~ i ••••••••••• n· ~ ., / ,, •. I .• .• • ) ; n ••• •• r \ .( L...... ·······•· ...... :. ... ···•·•······•·············· ...... ················•····•········································································. ··- ... ~ ' \ • • • • • • • .,.u \\ ~. '1\ / ... Il ••• ...... I .. •• •• • • • .. .• . •••• •••••• •• . • • ....· 1 .. . .. • \ •...... \ ~ _... i \\ .. \ f"··-·'-"·· ••• •• ••• .. . •. . .• •• •••••••••••• ~. •• . •• • • • •• ••••••••• •• •• ...... ;;r"' ~ . \\ ~ ... • • »K. • "'- ....,.. '-,.~-/ •: ' ·~~• ~ "" - ~ ""' ....4.111rane \ ' •• 1 ... .. • • ~ I -""',,..-=--=-~ ~ "" •• ••• : / ' ~ y/ •• • ••• •• / ~ .,._,.- ' ,;? • .I ' ... ../ , . ' ! ,: () ' .. u '··••• .·· •'/" / ', \ ! Tourougoumbe : Il .. : ()"' ' ,.,, NIORO 0 : '< .. •• ~ ',~~ ~EL : ~ 1 .. ' ' • •; ~'- -7· ... '~ ~- y# 7 . . '\;' » \ .. -+- \_ / =:> .·· .,,.. I \ ...... _ ç= =-::.: ,, ..J ~~ ~ -;;;? ::P7 •• ==-- ~ :0::::., =.. .:,,· _,,, ""' Ilr ...... J - 1! .F ' ' - ~ = ~<- = = °)j" """ • li / ~ - ""' / r ~ 1.:.. ~ .... nrekol< ~Q 6:fYELIMANE / ..,,,,,,,_,,,,.,, ~""" = · Korera Kore '\. ... ••• \\ - - \9 " ..._ "~ : .. , """o~ ~ ~- ~ ~. ~ 1ambakara 0 • ,,,.!'"' ', sema ri,.~, \ 0 f 1! / \ 1 • • :· ~ : ~our.o ;u~~ / ' .\ /_t < • /J .Koussane ' 0 ' -1' s;mb; \, / ~' , '\~,'t/ '"""'" !j ••••••• }'L. .. ,,. •••• ..,,.i ,, •••••••• ... • ... _ .... "oP / ,,,' ( ,;,.;=&4 \ ;!' r .,- 1 ~ o-. ~ ""==4 '-T / Marana !' 1 ..., -. -. ,. _,. .v~. '-'J17 ~ ~ ~~ O"'=-: ::::a: ~ d-' ,ç 1 :::::,.,

0

1 • l ! Bambila 1 ) 0 0 ~, • I • \ • •.J">.I • • • ~ • • " Oussoumbidian •• Diala • ._.,, 0 •. .,,.= )--_____;"'.·· } • • •• • ,/' • \ • • • ' \ • l • o Sefe ,_ ...•• \ • • - ( •... . • , • : -~ • ••: "1' • • ... ~ \ : \ ' •.. \ ----""-~-~-~.\ ··· .. ... \ 0 : '\ : '(] t • •• •• 1 • ' 1 • ••• \ •• ) •• • \ \

• L • • ,/ • • KOLOKANI ==- ...., 1• -~=ç tl • • ' "' "\ J /• Dialafara ~ ~ .··. . • • • 0 • .'>: '· Djidian ::: i ,' ·.>..~. ···-·· _.__ --

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FOYER 0 D 'ONCHOCERCOSE

DU Doum ia 1 ~\ \ • \ ~Sirakoro HAUT BASSIN O"'- 1 '\ \ DU ~ • "'Il,, \\ "Il . ' ••••• •• • ••••••• Il FLEUVE SENEGAL ··.il ) Î '/t· •••...... •••• ••• •• • 0 Faraba ••••• AU •• • ••• • : .. · --' ~l ..-." ...... • • ••••• •• ' •• •• •• •• MALI • .• •• • • : ••• • • : • "1- () •••.. •• ,,-..(:>. :•• ,, . • '\ ...... : •• . -,ù ••• · D Falea \\\\ ... • -. : .. •••••••••• ...... • I '<.>"•''-""• •• • .. • •.. • •~ ~ •I //,, / • • •:··· '• ·... ; ..• •...... •• t ( .-=,..o-:•• ~... " . .. • : .. ~,..___,, •• ..····.: ·~ • • .• ....· ...... ··... . • : •• .~ ·····""'"""? .. ••• ··.. "t • • • :·~rZ-.. . ·" ·..... • ...... , ...... \ •••••• .. . .. · ••••• .. .. --, •• •" •• • •• ro-,--.J...... •.. ~. . • ... •• • • ·.··· ...... • \ . • •••. • • ...... • • • • . : : • • • . t • .• •• i.. ··.. ••••••• ••••• ... . '••. .. ··. . •• ...... ·. ..·· .•. : ·... .. • • ...... •• ~-.,._.. ········· ..• • ••• .··...... · •. •• ··.... ECHELLE: 1 / 500 000 •• . •• .•••• ••• . . • • ••• • ••• •