EE1171

REPUBLIQUE DU

MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT DE L'HABITAT ET DE L'URBANISME (MEHU)

MINISTERE DE L'INTERIEUR DE LA SECURITE ET DE LA DECENTRALISATION (MISD)

MINISTERE DES FINANCES ET DE L'ECONOMIE (MFE) Public Disclosure Authorized

SOCIETE D'ETUDES REGIONALES D'HABITAT ET D'AMENAGEMENT URBAIN (SERHAU-SA)

PROJET DE GESTION URBAINE DECENTRALISEE (PGUD-PHASE 2)

EVALUATION ENVIRONNEMENTALE DU PGUD-PHASE 2 Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

RAPPORT FINAL (Version definitive corrigée selon les amendements de l Agence Béninoise pour l Environnement)

VOL i CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

Public Disclosure Authorized O, BP 514 Tél/Fax 33 72 31 E-mail ecoplanoleland.bj Mai 2005.

o TABLE DES MATIERES

NO INTITULES PAGES AVANT PROPOS 3 1. GENERALITES 4 1.1 Le contexte et les objectifs de l'étude 7 1.1.1 Contexte 8 1.1.2 Objectifs de l'étude 8 1.2 Le cadre juridique et institutionnel de l'environnement au Bénin il 1.2.1 Le cadre juridique de l'environnement au Bénin 11 1.2.2 Le cadre institutionnel de la gestion de l'environnement au Bénin 14 1.2.3 Les instruments de gestion de l'environnement au Bénin 15

1.2.4 Les politiques et procédures de la Banque mondiale en matière d'évaluation 16 environnementale 1.3 Méthodologie 17 1.3.1 Méthodologie de préparation de la revue environnementale du PGUD-phasel 17 1.3.2 Méthodologie de préparation de l'évaluation environnementale du PGUD-phase 2 17 1.3.3 Méthodologie de préparation du plan cadre de réinstallation et de compensation 18

2. REVUE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PGUD- PHASE 1 19 2.1 Présentation des activités du PGUD-phase 1 20 2.1.1 Les activités de la composante A Appui institutionnel 20 2.1.2 Les activités de la composante B: Réhabilitation et construction d'infrastructures 21 urbaines de base 2.1.3 Les activités de la composante C: Participation et intégration communautaires 22 2.2 Evaluation du niveau de respect de la réglementation en vigueur 26 2.2.1 Le plan d'atténuation des impacts du PGUD-phasel et son degré de mise en oeuvre 26 2.2.2 Le degré de respect de la procédure d'évaluation environnementale en vigueur au Bénin 27 2.3 Les impacts environnementaux et sociaux du PGUD-phase 1 29 2.3.1 Les impacts environnementaux du PGUD-phase 1 29 2.3.2 L'appréciation des impacts sociaux par les acteurs et les bénéficiaires 36 2.4 Evaluation des cas de délocalisation et de réinstallation 39 2.4.1 Les déplacements temporaires et volontaires imputables aux sous-projets de la 39 composante B Les cas de déplacement et de réinstallation des populations dans les activités de la 2.4.2 composante C 2.5 Les facteurs de performance et de contre-performance environnementale et sociale 40 du PGUD-phase 1 2.5.1 Les principaux facteurs de performance du PGUD-phase 1 40 2.5.2 Les facteurs contre performance du PGUD-phasel 40 2.6 Leçons à tirer du PGUD-phase 1 et recommandations. 41 2.6.1 Leçons à tirer au plan environnemental 41 2.6.2 Leçons à tirer au plan social 42

l 3 EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PGUD-PHASE 2 44 3.1 Description du projet de gestion urbaine décentralisée 45 3 1.1 Description des activités de la composante A: Renforcement de la capacité des 45 .1 . municipalités dans la gestion des services urbains 3.1.2 Description des activités de la composante B Infrastructures de base en milieu urbain 49 3.1.3 Descroption des activités de la composante C participation et intégration 51 communautaires 3.1.4 Description des activités de la composante D: Amélioration de l'environnement urbain 55 3.2 Description sommaire des villes concernées par le PGUD -phase 2 56 3.2.1 Description des communes à statut particulier 56 3.2.1.1 Description de la ville de Cotonou 56 3.2.1.2 Description de la ville de Porto - Novo 59 3.2.1.3 Description de la ville de Parakou 62 3.2.2 Description des villes secondaires du PGUD-phase 2 65 3.2.2.1 Description de la ville de Ouidah 65 3.2.2.2 Description de la ville de Abomey-Calavi 69 3.2.2.3 Description de la ville de Kandi 73 3.2.2.4 Description de la ville de Lokossa 77 3.2.2.5 Description de la ville de Natitingou 81 3.2.2.6 Description de la ville de Abomey 84 3.2.2.7 Description de la ville de Djougou 87 3.2.2.8 Description de la ville de Bohicon 90 3.3 Analyse des impacts environnementaux et proposition de mesures 93 3.3.1 Méthodologie d'analyse des impacts 93 3.3.2 Analyse des impacts de la composante A: Renforcement de capacités 93 3.3.3 Analyse des impacts de la composante B: Infrastructures de base en milieu urbain 95 3.3.4 Analyse des impacts de la composante C: Participation et Intégration communautaires 98 3.3.5 Analyse des impacts de la composante D: Construction d'une décharge contrôlée et de 100 points de regroupement d'ordures ménagères 3.4 Plan de gestion des impacts environnementaux (PGIE) 102 3.4.1 Objectifs du PGIE 102 3.4.2 Activités incompatibles avec l'objectif de développement durable 102 3.4.3 Cadre réglementaire applicable au PGIE 103 3.4.4 Mécanismes institutionnels et organisationnels du PGIE 109 3.4.5 Moyens de mise en oeuvre du PGIE 110 3.5. RECOMMANDATIONS 117 ANNEXES Annexe 1: Eléments de la procédure d'évaluation environnementale Annexe 2: Liste des principaux sigles et abréviations Annexe 3: Liste des tableaux Annexe 4: Liste des personnes rencontrées et comptes-rendus Annexe 5 Bibliographie

2 AVANT - PROPOS

L'évaluation environnementale et sociale du Projet de Gestion Urbaine Décentralisée (PGUD phase 2) a été confiée au cabinet ECOPLAN par contrat n°05/PPF Q4430- BEN/SERHAU/2004 en date du 25 Janvier 2005, dans le cadre de la préparation de la deuxième phase du projet. Son objectif est de rendre compte des impacts environnementaux et sociaux du PGUD-phase 1 afin d'en tirer des leçons permettant d'améliorer les performances environnementales et sociales du projet dans sa deuxième phase.

L'étude a démarré le 1er Février 2005 par une enquête auprès des acteurs et des bénéficiaires du projet, accompagnée d'une visite des ouvrages réalisés. Ainsi, toutes les rues, tous les ouvrages de drainage ainsi que les équipements socio-collectifs ont été observés, pendant que dans le même temps, des rencontres ont eu lieu avec les acteurs centraux et déconcentrés, et surtout avec les SAICs, CDQ et représentants des populations bénéficiaires. Les villes secondaires ont été également visitées pour faire le point de leurs besoins en matière de gestion urbaine.

La revue environnementale du PGUD-phase 1 s'est attachée non pas à comparer une situation actuelle (après projet) à une situation initiale (avant projet), mais plutôt à interpréter le plus fidèlement possible, les opinions recueillies auprès des populations bénéficiaires, les CDQ, les SAICs et du personnel des services communaux ainsi que les constats tirés des ouvrages observés et des différents documents ayant marqué l'exécution du projet.

L'évaluation environnementale et sociale a été réalisée en supposant que les activités de la phase 2 produiraient les mêmes types d'impact que ceux des activités de la phase 1 ; en effet, en dehors de la nouvelle composante D destinée à la gestion des déchets solides à Porto- Novo, toutes les autres composantes comprennent des activités de même nature que celles de la phase 1.

Le rapport de l'étude a été réalisé par Jean-Bosco TODJINOU, urbaniste- environnementaliste, chef de mission assisté de Samuel A. OGOUMA, biologiste- environnementaliste et de Jean-Luc KOUTCHORO, assistant en gestion urbaine, avec la contribution pour les enquêtes et la revue du PGUD-phase 1 de: - Damien HOUETO, ingénieur sanitaire; - Albert ATTOLOU, Athanase DEGUENON et Blandine FANOU, sociologues; - Christophe OKOU et Hervé TOUPE, géographes.

Le rapport comprend les deux volumes ci-après:

- volume 1: Cadre de gestion environnementale et sociale - volume 2: Plan-cadre de réinstallation et de compensation

L'équipe de ECOPLAN adresse ses remerciements à la SERHAU-SA et à tous ceux qui ont bien voulu s'exprimer dans le cadre de ce travail, en particulier les acteurs et les bénéficiaires, mais aussi aux personnes ayant participé aux différentes séances d'amendement et de validation du rapport./.

3 RESUME

1. Le présent rapport a pour objet de proposer un cadre approprié pour la gestion des impacts environnementaux et sociaux de la 2eme phase du projet de gestion urbaine décentralisée (PGUD) au Bénin.

Il comporte les trois parties ci-après:

- revue environnementale et sociale de la phase 1 du projet (volume 1 du rapport); - évaluation environnementale et sociale de la phase 2 du projet (volume 1 du rapport); - plan cadre de réinstallation et de compensation de la phase 2 du projet (volume 2 du rapport).

2. La phase 1 du projet a permis de mener plusieurs activités qui ont été regroupées selon les trois composantes suivantes : appui institutionnel (composante A), réhabilitation et construction d'infrastructures urbaines de base (composante B), participation et intégration communautaires (composante C).

Quant à la phase 2 en cours de préparation, elle comprend les quatre (4) composantes ci- après:

- composante A: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains; - composante B: Infrastructures de base en milieu urbain; - composante C: Participation et intégration communautaires; - composante D: Amélioration de l'environnement urbain.

Cette phase 2 couvre d'une part les trois communes à statut particulier (Cotonou, Porto- Novo, Parakou) ainsi que huit (8) villes secondaires (Ouidah, Abomey-calavi, Lokossa, Abomey, Bohicon, Kandi, Djougou et Natitingou).

3. Les activités menées pendant la première phase du projet ont dans une large mesure permis d'améliorer la qualité de l'environnement et les conditions de vie des populations; cependant, quelques insuffisances ont été observées concernant notamment la dégradation des plans d'eau à proximité des exutoires des collecteurs d'eaux pluviales, la contribution à l'aggravation de l'érosion côtière, sans oublier les problèmes liés à la gestion des équipements socio-collectifs réalisés. Ces insuffisances sont pour la plupart corrigibles et résultent essentiellement du non respect des procédures applicables au projet en matière environnementale.

4. Les activités de la deuxième phase du projet sont de même nature que celles de la phase 1, excepté celles de la composante D relative à la construction d'une décharge contrôlée et de points de regroupement d'ordures ménagères. Par conséquent, ces activités devraient également contribuer à l'amélioration de la qualité de l'environnement et des conditions de vie des populations.

4 Cependant, certaines de ces activités pourraient engendrer des impacts négatifs sur l'environnement physique et humain ; de tels impacts sont pour la plupart réversibles à condition que des mesures appropriées soient prises.

Pour la composante B (Infrastructures de base en milieu urbain), les principaux impacts négatifs concernent (i) l'aggravation de l'érosion côtière à la plage de Sêmê-Kpodji, (ii) la dégradation des plans d'eau à proximité des exutoires et (iii) la perturbation temporaire de la circulation des biens et des personnes pendant les travaux.

Pour la composante C (Participation et intégration communautaires), le principal impact concerne l'inondation des terrains situés à proximité des sites devant être remblayés pour accueillir certains équipements socio-collectifsà Cotonou.

Pour la composante D (Amélioration de l'environnement urbain), les principaux impacts seront déterminés par une évaluation environnementale spécifique qui sera faite pendant l'exécution du projet.

5. Le plan de gestion environnementale prévoit un dispositif permettant d'atténuer les impacts négatifs et qui se fonde sur les principes ci-après:

5.1. Un ensemble de trois (3) procédures devant être suivies de la manière suivante:

- les sous-projets devant être soumis à une étude d'impact environnemental approfondie (EIEA) sont, les ouvrages de voirie ayant soit une longueur dépassant 1 km et une emprise supérieure à 20 m, soit accueillant un trafic supérieur à 5000 UVP/jour. De même tous les collecteurs de drainage des eaux pluviales sont soumis à étude d'impact approfondie (EIEA);

- les sous-projets devant être soumis à une étude d'impact simplifiée sont les ouvrages de voirie dont la longueur, l'emprise et le trafic sont inférieurs aux seuils définis ci-dessus. Il en est de même des travaux de construction d'équipement Socio-collectifs;

- tous les sous-projets des composantes B, C et D devront faire l'objet d'un plan de réinstallation et de compensation (PRC) dès lors qu'ils entraînent le déplacement involontaire de personnes ou d'activités.

5.2. Les mesures d'atténuation des impacts des sous-projets seront mises en oeuvre à travers notamment (i)l'obtention du certificat de conformité environnementale, (ii)la surveillance environnementale pendant l'exécution des travaux et(iii) le suivi environnemental des impacts résiduels.

6. Le cadre institutionnel et organisationnel de la mise en oeuvre du plan de gestion environnementale comprend:

- les agences d'exécution, à savoir la SERHAU-SA et 1'AGETUR; celles-ci recruteront les consultants qui seront chargés de préparer les dossiers devant accompagner les demandes de certificat de conformité environnementale

5 (rapport d'étude d'impact, rapport d'élaboration de plan de réinstallation et de compensation, etc...). Les agences d'exécution seront également responsables de la surveillance environnementale pour chacun des sous-projets dont elles assurent la maîtrise d'ouvrage;

- l'Agence Béninoise pour l'Environnement devra assurer les activités de formation et l'installation de bases de données environnementales et sociales au niveau des communes. Elle sera responsable des activités de suivi environnemental ainsi que de celles concernant l'instruction des dossiers soumis pour l'obtention des certificats de conformité environnementale;

- la Cellule de Coordination du Projet (CCP) assurera la coordination des différentes procédures et des délais, tandis que le Comité de Suivi et de Coordination (COSUCO) veillera à organiser des monitoring, une revue à mi- parcours et une revue à la fin du projet concernant les aspects environnementaux et sociaux.

7. Le renforcement des capacités de ces acteurs institutionnels comprend

- la formation relative aux procédures de gestion environnementale; - l'appui à la mise en place au niveau de chaque commune à statut particulier d'un référentiel de suivi des données environnementales et sociales; - l'appui à l'instruction des dossiers de demande de certificat de conformité environnementale; - l'appui à la mise en place d'un suivi environnemental.

8. Le coût de mise en oeuvre du plan de gestion environnementale est estimé à 700 millions de francs CFA, non compris les coûts de réinstallation et de compensation des populations ainsi que les coûts de gestion environnementale des activités de la composante D.

6 1. GENERALITES

7 1.1. LE CONTEXTE ET LES OBJECTIFS DE L'ETUDE

1.1.1. Contexte

A la clôture du Projet de Réhabilitation et de Gestion Urbaine (PRGU) exécuté de 1993 à 1996, le Gouvernement du Bénin a sollicité l'appui de la Banque Mondiale pour un autre projet de développement urbain dont la conception et l'approche prennent en compte l'évolution du cadre institutionnel et administratif de la gestion des villes en rapport avec la politique de décentralisation.

Ainsi, le Projet de Gestion Urbaine Décentralisée (PGUD) initié en 1999 visait principalement à améliorer de façon durable le niveau et la qualité des services urbains offerts dans les trois principales villes à savoir Cotonou, Porto-Novo et Parakou, en particulier aux habitants des quartiers défavorisés et sous équipés. Ce projet a comporté deux phases dont la première s'est achevée le 30 septembre 2004.

1.1.1.1.Descriptionde la phase 1 du PGUD

La phase 1 du Projet de Gestion Urbaine Décentralisée s'est articulée autour des trois composantes suivantes

- Co077posanteA . Appui Institutionnel

Cette composante comprenait des activités concernant

* le renforcement des capacités de gestion des trois villes (Cotonou, Porto-Novo et Parakou); * le renforcement de la capacité technique en matière de gestion urbaine du MISD, du MEHU et des services du MFE; * l'appui à la mise en place d'un système local de communication et d'information; * l'appui à la réforme du cadre réglementaire de la gestion urbaine.

Cette composante a été mise en oeuvre par la Société d'Etudes Régionales d'Habitat et d'Aménagement Urbain (SERHAU - SA).

- Composa7tteB . Réhabilitationet Constructiond'infrastructures urbaines de base

Les activités de cette composante comprenaient:

* la réhabilitation de la voirie urbaine; * la construction de réseaux de drainage des eaux pluviales; * les études d'ingénierie, * l'assistance aux PME du secteur des travaux publics, ainsi que des audits périodiques techniques et financiers des travaux réalisés.

L'exécution de cette composante a été assurée par l'Agence d'Exécution des Travaux Urbains (AGETUR).

8 - ComposanteC : Participationet intégrationcommunautaires

- Cette composante concernait la mise au point des méthodes d'intervention et des approches permettant une amélioration durable de l'environnement et des conditions de vie dans les quartiers défavorisés des trois villes par:

* la réalisation / réhabilitation d'équipements collectifs de base et d'infrastructures de liaison et d'accès; * la réalisation concertée de micro-projets; * un appui au développement communautaire.

1.1.1.2.Descriptionde la phase 2 du PGUD

La deuxième phase du PGUD poursuit les activités initiées au cours de la première phase. Cependant, elle comprendra une série d'activités nouvelles relatives à la lutte contre le VIH/SIDA et l'amélioration de la gestion des déchets solides à Porto-Novo. Cette deuxième phase couvrira un certain nombre de villes secondaires, en plus des trois principales villes (Cotonou, Porto-Novo et Parakou) ayant bénéficié du soutien du PGUD-1.

Les composantes opérationnelles du PGUD-2 sont au nombre de quatre (4) et se présentent comme suit:

- Composante A: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

La première phase a supporté des études diagnostiques, le renforcement des capacités et le développement de stratégie notamment en finances communales. La deuxième phase va renforcer la performance dans la gestion de leurs services financiers et d'autres services urbains des trois communes à statut particulier de Cotonou, Porto-Novo et Parakou, ainsi que dans les villes secondaires. Cette composante comprendra également le renforcement des capacités des Communes dans la lutte contre le VIH SIDA.

- ComposanteB: Infrastructuresde base en milieu urbain

La première phase du PGUD a financé les travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de base à Cotonou, Porto-Novo et Parakou. La deuxième phase va poursuivre ces travaux de construction et de réhabilitation dans les trois villes (Cotonou, Porto-Novo et Parakou). Le nombre de sous-projets d'infrastructure va connaître un accroissement du fait de l'amélioration des capacités de gestion des trois villes. Certaines villes secondaires bénéficieront également de travaux d'infrastructure.

La liste des sous-projets sera définie au cours de la préparation et de l'évaluation du projet sur la base des besoins prioritaires desdites villes et de leurs capacités à mobiliser les ressources pour la contribution financière requise.

9 - ComposanteC: Participationet intégrationcommunautaires

Les activités de cette composante vont porté sur la réhabilitation et l'amélioration des conditions de vie dans les quartiers défavorisés des villes participant au projet. Des Comités de Développement de Quartier seront créés et seront soutenus par des Services d'Appui aux Initiatives Communautaires (SAIC) qui sont mis sur pied dans les mairies et par des ONG. Cette composante comprendra également des activités de sensibilisation sur la prévention du VIH-SIDA.

- CoinposanteD Améliorationde l'environnementurbain

Cette composante couvrira essentiellement la ville de Porto-Novo en matière de gestion des déchets (Construction de décharge, de points de regroupement d'ordures ménagères, etc).

1.1.2. Objectifs de l'étude

L'étude intitulée « Etude d'impact environnemental et social » a un triple objectif.

- Premièrement, l'évaluation environnementale rétrospective ou le bilan environnemental du PGUD phase 1. Celle-ci vise notamment à identifier et évaluer les impacts qui se sont réellement produits, lors de l'exécution du PGUD phase 1. Elle vise également à apprécier l'efficacité des mesures d'atténuation, du renforcement des capacités institutionnelles et des activités de formation réalisées.

- Deuxièmement, l'évaluation environnementale du PGUD phase 2. Il s'agit d'identifier, compte tenu de la sensibilité des milieux récepteurs concernés, les impacts prévisibles que les différentes activités et actions prévues pourraient provoquer sur l'environnement au sens large du terme. Cette évaluation s'inspirera essentiellement de l'expérience du PGUD phase 1 pour proposer un plan de gestion des impacts.

- Troisièmement, la préparation d'un plan cadre de réinstallation et de compensation des personnes qui subiront des nuisances soit parce qu'elles seront d'une manière ou d'une autre involontairement déplacées par la mise en oeuvre des activités du PGUD-phase 2, soit parce qu'elles subiront des désagréments en restant à leur place.

Par delà les objectifs spécifiques poursuivis par chacune des trois évaluations, la finalité de la démarche est de disposer d'un document - cadre qui servira de référence pour d'une part prévenir, limiter et compenser les effets néfastes du projet, et d'autre part maximiser ses effets positifs sur l'environnement. Cette finalité répond bien aux exigences de la Constitution du Bénin (Article 27) et à celles de la Loi-cadre sur l'environnement. Elle répond aussi aux politiques et directives opérationnelles de la Banque Mondiale, principal partenaire financier de ce projet.

Les documents cadre qui seront produits par cette étude, à savoir le Plan de Gestion des Impacts sur l'Environnement (PGIE) et le Plan Cadre de Réinstallation et de Compensation (PCRC) seront partie intégrante du manuel d'exécution du projet PGUD-phase 2

10 1.2. LE CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONEL DE LA GESTION DE L'ENVIRONNEMENT AU BENIN

Ce cadre comprend les dispositions législatives et réglementaires en vigueur au moment de la préparation de la première phase du projet. Il s'agit également des directives particulières auxquelles le projet a adhéré par le fait même de la signature des actes fondamentaux du projet, notamment les accords de crédit.

1.2.1. Le cadre juridique de la gestion de l'environnement au Bénin

Les dispositions législatives et réglementaires qui constituent le cadre juridique sont de cinq ordres:

- les Conventions et Traités auxquels le Bénin a adhéré et qui ont été ratifiés, - les Accords signés par le Bénin et dont les contenus ont trait à l'environnement et aux conditions de vie des populations, - la Constitution de la République du Bénin, - les lois béninoises en vigueur concemant l'environnement et les conditions de vie des populations, - les textes réglementaires en vigueur au Bénin et ayant rapport avec l'environnement et les conditions de vie des populations (décrets, arrêtés, circulaires) notamment ceux ayant trait à l'urbanisme et à l'habitat.

1.2.1.1. Les Conventionset traités ratifiéspar le Bénin

Tableau n°l: Principaux Traités et Conventions auxquels le Bénin a adhéré

NO INTITULES ADHESION RATIFICATION

l Convention sur la Diversité Biologique 13 Juin 1992 30 Juin 1994

2 Convention sur les changements climatiques 13 Juin 1992 30 Juin 1994

3 Convention sur la lutte contre la désertification 15 Octobre 1994 29 Août 1996 Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements 19 Janvier 1991 04Décembre 1997 transfrontalières des déchets dangereux et leur élimination (Sommet UA) Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement 5 préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l'objet 11 Septembre 1998 05 Janvier 2004 d'un commerce international Convention de Stockholm sur les polluants organiques 6 persistants 23 Mai 2001 05 Janvier 2004 Convention d'Abidjan relative à la coopération en matière 7 de protection et de mise en valeur du milieu marin et de la Mars 1981 16 Octobre 1997 zone côtière Convention de Vienne pour la protection de la couche 8 d'ozone et le Protocole de Montréal sur les substances 1993 1"Juillet 1993 appauvrissant la couche d'ozone 9 Convention de RAMSAR sur les zones humides Janvier 2002 24 Janvier 2002

il~~~~~~~~~~~~~~~~~ 1.2.1.2. Les Accords signléspar le Bénin

Il s'agit en l'occurrence de l'accord de crédit IDA relatif au Projet de Gestion Urbaine Décentralisée (PGUD) ainsi que des accords connexes concernant les autres partenaires au projet qui seront signés.

La signature de ces accords entraînera l'obligation de respecter les directives particulières de la Banque et des partenaires concernés en matière d'environnement et de condition de vie des populations.

En l'occurrence, les directives ci-après sont applicables: OP.4.01 relative à l'évaluation environnementale et la OP 4.12 relative au déplacement involontaire des populations.

1.2.1.3. La Constitution de la République du Bénin

La Loi n°90 - 32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin édicte certains principes ayant trait à l'environnement et aux conditions de vie des citoyens. Ces principes se retrouvent à travers les articles ci-après:

Art.8: L'Etat assure à ces citoyens, l'égal accès à la santé, à l'éducation, à la culture, à l'information, à la formation professionnelle et à l'emploi.

Art.20 Le domicile est inviolable.

Art.22 Toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité publique et contre juste et préalable dédommagement.

Art.27 Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre. L'Etat veille à la protection de l'environnement.

Art.28 Le stockage, la manipulation et l'évacuation des déchets toxiques ou polluants sont réglementés par la loi.

Art.29 Le transit, l'importation, le stockage, l'enfouissement, le déversement sur le territoire de déchets toxiques ou polluants étrangers est un crime contre la Nation.

Art.74: Le Président de la République sera accusé de haute trahison pour un certain nombre de comportements, parmi lesquels un acte attentatoire au maintien d'un environnement sain, satisfaisant, durable et favorable au développement

Art.98: Fixant le domaine de la loi qui détermine entre autres, les principes fondamentaux de la protection de l'environnement et de la conservation des ressources naturelles

12 1.2.1.4. Les principales lois béninoises avant rapport à l 'environnement et aux conditions de vie des populations

- Loi - cadre sur l'environnement (Loi n°98-030 du 12 février 1999 portant Loi - cadre sur l'environnement)

- Loi portant code de l'hygiène publique (Loi n°87-015 du 21 septembre 1987)

- Loi portant code de l'eau (Loi n° 87-016 du 21 septembre 1987)

- Loi portant régime des forêts (Loi n° 93-009 du 02 juillet 1993)

- Loi portant organisation territoriale de la République du Bénin (Loi n°97-028 du 15/O01/99)

- Loi portant organisation des communes (Loi n°97-029 du 15/01/99)

- Loi portant organisation des communes à statut particulier (Loi n° 98-005 du 15/01/99)

1.2.1.5. Les principaux textes à caractère réglementaireavant trait à l'environnementet au cadre de vie

- Les Décrets d'application des textes législatifs cités plus haut.

- Les Décrets pris sans référence à une loi.

- Les arrêtés pris en application de décrets.

- Les actes administratifs pris en faveur de l'environnement et des conditions de vie des populations: arrêtés, circulaires, guides, etc.

Tableau n°2: Textes réglementaires concernant l'environnement au Bénin LES DECRETS ET ARRETES INTITULE CONTENU Décret n' 2003-332 Portant gestion des déchets solides en République du Bénin. du 27 août 2003 Décret nu 2003-330 Portant gestion des huiles usagées en République du Bénin. du 27 août 2003

Décret nu 2001-190 Portant organisation de la procédure d'Audience Publique en République du Bénin. du 19 juin 2001 Décret nu 2001 - 110 Fixant les nornes de qualité de l'air en République du Bénin du 4 avril 2001 Décret n° 2001-109 Fixant les normes de qualité des eaux résiduaires en République du Bénin. du 04 avril 2001 Décret n° 2001-096 Portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la police du 20 février 2001 environnementale. Décret n° 2001-092 Portant classement des voies d'intérêt économique, touristique ou stratégique. du 20 février 2001 0 Décret n 2001-094 Fixant les normes de qualité de l'eau potable en République du Bénin du 20 février 2001 Décret n102001-235 du 12juillet Portant réglementation de la procédure d'études d'impact sur l'environnement au Bénin 2001

Décret 2001 -095 du 20 février 2001 Portant création, attributions, organisation et fonctionnement des cellules environnementales en République du Bénin.

13 LES GUIDES DE L'ABE ANNEE INTITULE 2004 Guide Sectoriel d'Etude d'Impact Sur l'Environnement des Projets de Construction de Stations Service et de Dépôts d'Hydrocarbures en République Du Bénin Avril 2001 Guide Sectoriel d'Etude d'Impact Sur L'Environnement des Projets D'exploitation Des Ressources Minérales Et De Production Industrielle En République Du Bénin. Avril 2001 Guide Sectoriel De Réalisation D'une Etude D'impact Sur L'environnement Des Projets Touristiques Février 2001 Guide Général De Réalisation D'une Etude D'Impact Sur L'Environnement 2001 Guide Sectoriel d'Etude d'Impact sur l'Environnement des Projets de Route 2001 Guide Sectoriel d'Etude d'Impact sur l'Environnement des Projets d'Adduction d'Eau

1.2.2. Le cadre institutionnel de la gestion de l'environnement au Bénin

La politique environnementale au Bénin est définie par l'Etat; elle est mise en oeuvre d'une part à travers les administrations centrales et déconcentrées et d'autre part à travers les communes dans le cadre du processus de décentralisation en cours depuis les élections communales et municipales de décembre 2002 et janvier 2003.

1.2.2.1. Le cadre admninistratifcentral et déconcentréde la gestion de l'environnement

Au plan central, c'est le Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme (MEHU) qui est chargé de la formulation, de la mise en oeuvre et de la coordination de la politique nationale en matière environnementale et ce à travers principalement la Direction de l'Environnement (DE), la Direction de l'Urbanisme et de l'Assainissement (DUA), l'Agence Béninoise pour l'Environnement (ABE) et la Délégation à l'Aménagement du Territoire (DAT).

D'autres ministères sont directement impliqués dans l'administration de l'environnement; il s'agit notamment: - du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP) à travers la gestion des forêts et des ressources naturelles; - du Ministère de la Santé Publique (MSP) à travers la gestion de la politique de l'hygiène et de l'assainissement de base; - le Ministère de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme (MCAT) à travers la gestion du patrimoine naturel, culturel et humain; - le Ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Promotion de l'emploi (MICPE) à travers la prévention et la gestion des pollutions d'origine industrielle; - le Ministère des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique (MMEH) à travers la gestion des ressources minières et hydrauliques ainsi que de la politique énergétique./.

Au niveau déconcentré, l'environnement est géré principalement par les directions départementales des ministères concernés avec la coordination des préfets de département.

1.2.2.2. Les compétences des communes en matière de gestion environnementale

Dans le contexte actuel de la décentralisation, la loi a prévu que les communes sont territorialement compétentes en ce qui concerne la planification et la gestion environnementale. Conformément à la loi N° 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes au Bénin, les communes concourent avec l'Etat et les autres collectivités à l'administration et à l'aménagement du territoire ainsi qu'à la protection de l'environnement (Art. 82).

14 1.2.3. Les instruments de gestion de l'environnement au Bénin.

1.2.3.1. Les instruments relevant de la prévention

Les instruments en vigueur dans ce domaine sont: - l'étuded'impact; - l'audit environnemental; - l'audience publique sur l'environnement; - les plans d'urgence et - les mesures incitatives.

C'est à travers la procédure d'étude d'impact que l'autorité compétente s'assure à priori que les projets et activités sont respectueux de l'environnement. Cette procédure conduit à la délivrance d'un certificat de conformité environnementale et est complétée en cas de nécessité par la procédure d'audience publique.

Depuis une dizaine d'années et surtout à compter de l'entrée en vigueur de la loi - cadre sur l'environnement (loi promulguée le 12 février 1999) et la création de l'ABE, la pratique des études d'impact environnemental est assez bien connue au Bénin. Dans ce cadre, des guides pratiques ont été édités pour expliquer la démarche et pour orienter les promoteurs et les professionnels.

L'audit environnemental est de plus en plus pratiqué soit sur l'initiative des entreprises elles- mêmes, soit à la demande de l'autorité compétente. Il en est de même des plans d'urgence qui sont établis soit pendant la procédure d'étude d'impact pour les nouveaux projets, soit dans le cadre d'un audit environnemental.

Quant aux mesures incitatives, elles sont prises selon les problèmes majeurs à régler, et peuvent prendre diverses formes, en particulier celle de l'exonération fiscale.

1.2.3.2. Les instrumentsrelevant du contrôle et de la sanction

La création d'une police environnementale et d'une police sanitaire traduit bien la volonté politique en matière de contrôle et de sanction des dommages éventuellement causés à l'environnement. Ces structures opèrent en parallèle avec les autres institutions dont le rôle traditionnel est de protéger soit les ressources naturelles (flore et faune notamment) soit les populations humaines (santé et sécurité notamment).

1.2.3.3. Ouelques insuffsances actuelles concernant les études d'impact

Le seul maillon faible de la pratique en cours en matière d'étude d'impact concerne les effets de la délivrance du certificat de conformité environnementale à travers la surveillance et le suivi. En effet, une fois le certificat délivré aux promoteurs, il est difficile de vérifier le respect des engagements pris par eux à travers les plans de gestion environnementale. De même, le suivi environnemental des impacts résiduels est rarement effectué. Cette situation préoccupe les autorités qui préparent actuellement des dispositions appropriées.

15 1.2.4. Les politiques et procédures de la Banque mondiale en matière d'évaluation environnementale

1. OP 4.01: « Evaluation environnementale ». Remplace la OP 4.00 (octobre 1989). « La présente directive définit les principes et procédures de la Banque applicables à l'EE des opérations de prêt de la Banque, ainsi qu'aux types d'analyse environnementale apparentés ». L'annexe 1 dresse la liste de questions à traiter lors de la réalisation d'une évaluation des impacts sur l'environnement. L'annexe B présente un modèle de plan de rapport d'évaluation des impacts pour un projet particulier. L'annexe C fournit un plan d'atténuation des effets d'un projet sur l'environnement ou de gestion de l'environnement. L'annexe D indique les procédures internes d'une évaluation des impacts sur l'environnement. L'annexe E analyse la façon dont les projets sont classés par catégories et enfin, l'annexe F fournit une fiche de données environnementales pour les projets du programme de prêt de la BIRD/AID.

2. OP 4.12: « Involuntary Resettlement» (juin 1990). Met l'accent sur la nécessité de réduire au minimum le déplacement et la réinstallation de personnes, de fournir aux personnes déplacées les moyens de retrouver ou d'améliorer leur ancien niveau de vie ; elle apporte des conseils en matière de déplacement et de réinstallation de populations, de participation des communautés, et comporte des principes d'évaluation et de compensation. Offre, par ailleurs des conseils pratiques permettant de développer d'autres solutions pour le projet, une documentation, etc.

Tableau n°3: Directives de la Banque ayant rapport à l'évaluation environnementale

OD - Operational Directive, OP: Operational Policies, BP: Bank Procedures OP 4.01 Environmental Assessment

OP 4.04 Natural Habitats

OP -- ______4.09 LPest Management 0OP | 4___1______Cultural Property i

OP 4.12 |Involuntary Resettlement - OD 4 20 Indigenous Peoples i OP 4.36 f Forestry i OP If4.37 Safety of Dams OP j 7.50 | Projects on International Waterways i OP 7.60 Projects in Disputed Areas j

BP j 17.50 Disclosure of Operational Information Source: World Bank Directives, Policies, Procedures and Tools / Integrated Safeguards Data Sheet (ISDS)

16 1.3. METHODOLOGIE

1.3.1. Méthodologie de préparation de la revue environnementale du PGUD- phase 1

La revue environnementale du PGUD-phase 1 a été réalisée à partir des activités ci-après:

1. Prise de connaissance des résultats attendus . 2. Enquêtes visant à rendre compte des activités menées pendant l'exécution du PGUD- phase l. Ces enquêtes comprennent:

- la recherche documentaire auprès des acteurs principaux que sont le MEHU, la SERHAU et l'AGETUR; - la visite des ouvrages réalisés dans les trois villes; - les réunions avec les acteurs communaux, notamment les DST et les SAIC; - les interviews avec les populations bénéficiaires, notamment les comités de développement de quartiers (CDQ).

3. Mise en relation des activités du PGUD-phasel avec les impacts observés et les effets portés à notre connaissance.

C'est cette mise en relation qui a permis d'établir les impacts négatifs et positifs et de comprendre les modalités de leur apparition ainsi que les leçons à tirer de cette expérience de la phase 1 du projet.

1.3.2. Méthodologie de préparation de l'évaluation environnementale du PGUD- phase 2

L'évaluation environnementale du PGUD-phase 2 a été réalisée de la façon suivante:

1/ Documentation générale concernant les différentes composantes du projet, en étudiant les différents rapports apprêtés dans le cadre de la préparation du projet.

2/ Enquêtes de terrain auprès des représentants des acteurs et surtout des bénéficiaires. Ces enquêtes ont permis de rencontrer les représentants des communes, et ceux des nouveaux quartiers sélectionnés pour le PGUD-phase 2.

3/ Enquêtes dans les villes secondaires où les maires et leurs adjoints ont fourni de la documentation et ont fait des propositions concernant des rues à réhabiliter ainsi que des quartiers à équiper.

4/ Identification des impacts probables, soit par référence aux activités du PGUD-phase 1, soit par comparaison à des situations analogues connues dans le cadre de projets similaires.

5/ Proposition de mesures qui devront être mises en oeuvre dans le cadre d'un plan de gestion environnementale.

17 1.3.3. Méthodologie de préparation du plan cadre de réinstallation et de compensation

La préparation du plan-cadre de réinstallation et de compensation a suivi les étapes suivantes:

1/ Documentation concernant la propriété des biens ainsi que les conditions de leur expropriation; cette documentation s'est étendue à la prise de connaissance des exigences particulières de la Banque à travers la Politique Opérationnelle 4.12.

2/ Discussion avec les représentants des quartiers sélectionnés concernant la disponibilité des terrains pour accueillir les équipements prévus; cette discussion s'est étendue aux mesures souhaitables et souhaitées en ce qui concerne les dédommagements.

18 2. REVUE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PGUD-PHASE 1

19 2.1. PRESENTATION DES ACTIVITES DU PGUD-PHASE 1

Les activités de la phase 1 du projet ont été regroupées en trois composantes fonctionnelles dénommées composante A, composante B et composante C.

2.1.1. LES ACTIVITES DE LA COMPOSANTE A: Appui institutionnel

Cette composante a porté sur des activités concernant:

* le renforcement des capacités de gestion des trois villes (Cotonou, Porto-Novo et Parakou) * le renforcement de la capacité technique en matière de gestion urbaine du MISD, du MEHU et des services du MFE; * l'appui à la mise en place d'un système local de communication et d'information; * l'appui à la réforme du cadre réglementaire de la gestion urbaine.

Cette composante a été exécutée par la Société d'Etudes Régionales d'Habitat et d'Aménagement Urbain (SERHAU - SA).

Tableau n°4: Activités de la composante A du PGUD-phase 1: Appui institutionnel

INTITULES

AI DOSSIERS TECHNIQUES 2 Mise en place de la stratégie de communication du MEHU 3 Entretien des infrastructures urbaines et programmation des travaux neufs (Gestion du patrimoine des infrastructures) des communes 4 Amélioration des recettes fiscales des communes 7 Acquisition des matériels Informatiques, copieur et de Communication 8 Acquisition des matériels roulants 9 Acquisition de motos 12 Etude socio-économique et appréciation des services urbains par la population dans les communes de Cotonou, Porto- Novo et Parakou 22 Programme de communication sur le PGUD A3 AUTRES ACTIVITES 1 Formation de cinq cadres à la gestion urbaine et municipale 4 Formation de deux cadres à la formation sur le thème «Indicateurs de performance, suivi et évaluation des impacts de projets. 7 Formation des cadres du MEHU, du MISAT et des 3 communes 8 Mission des cadres des services d'appui aux initiatives communautaires au Burkina-Faso. 9 Atelier National de formation à la gestion Urbaine 10 Mission d'échanges d'expériences des cadres des services d'appui aux initiatives communautaires à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso 12 Formation de deux cadres sur le thème « partenariat Public-Privé » 13 Atelier technique sur la Gestion des Ordures Ménagères dans les 3 communes 14 Atelier Technique de Formation sur la détermination et le calcul des indicateurs de suivi et de performance des communes. 20 Saisie du MEHU pour l'appui au comité chargé de la phase pilote de l'expérimentation de la transformation du pemris d'Habiter en Titre Foncier

20 2.1.2. LES ACTIVITES DE LA COMPOSANTE B: Réhabilitation et Construction d'infrastructures urbainesde base

Les activités de cette composante ont porté sur

* la réhabilitation de la voirie urbaine; * la construction de réseaux de drainage des eaux pluviales; * les études d'ingénierie, * l'assistance aux PME du secteur des travaux publics, ainsi que des audits périodiques techniques et financiers des travaux réalisés.

L'exécution de cette composante a été assurée par l'Agence d'Exécution des Travaux Urbains (AGETUR).

Tableau n°5: Activités de la composante B du PGUD-phase 1: Réhabilitation et Construction d'infrastructures urbaines de base

Ville de Cotonou NO DESIGNATION LONGUEUR (m) COMPOSANTE B: REHABILITATION / CONSTRUCTION D'INFRASTRUCTURES a) Voirie I Rue Capitaine Jean ADJOVI 800 2 Pharmacie Nouveau Pont - Agbato 2080 3 Ancien Pont - Lycée Coulibaly 575 4 Carrefour Ciné Concorde - Rue n°1614 (voie de Sènadé - 372VC) 0 5 Ecole Adogléta - Carrefour « Chez KIED » 1625 6 Voie d'accès à Vossa (AHOUANSORI) 820 7 Carrefour Houéyiho - Collecteur Ste Cécile - Lune 2000 8 Pharmacie Sègbèya - Agbodjèdo 1200 9 Voie Pavée Midombo - Voie pavée Yénawa 2200 10 Pharmacie Houéyiho - PN OCBN Vodjè 1276

b) Drainage I Collecteur « PI » Vèdoko - Sainte Rita - Fifadji 1767 2 Collecteurs « T4 », « T5 » et « T6 » Sègbèya - Ayélawadjè - Sènadé 2182, 1138,1431

Ville de Parakou NO DESIGNATION LONGUEUR (m) COMPOSANTE B: REHABILITATION / CONSTRUCTION D'INFRASTRUCTURES PM (Voir programme financé par le FED) Amélioration de la voirie urbaine de Parakou 5803 Ville de Porto - Novo NO DESIGNATION LONGUEUR (m) COMPOSANTE B: REHABILITATION / CONSTRUCTION D'INFRASTRUCTURES a) Voirie I Marché Djassin - Hôtel Beau Rivage 1347 2 Route de Pobè (SONGHAI) - Carrefour Zinlivali 1104 3 Carrefour Cachi - Carrefour Maison APITHY 693 4 Boulevard Extérieur (Pressing)- Voie 150VP (Houinmè) 693 5 Rue du Pont métallique 820

b) Drainage 1 Collecteur K 3195 2 Collecteur D 2017

21 2.1.3. LES ACTIVITES DE LA COMPOSANTE C: Participation et intégration communtitiautaires

Cette composante a porté sur la mise au point des méthodes d'intervention et des approches permettant une amélioration durable de l'environnement et des conditions de vie dans les quartiers défavorisés des trois villes par:

* la réalisation / réhabilitation d'équipements collectifs de base et d'infrastructures de liaison et d'accès; * la réalisation concertée de micro-projets; * l'appui aux initiatives de développement communautaire.

Tableau n°6: Activités de la composante C du PGUD-phase 1: Participation et intégration communautaires

- T6a: VILLE DE PORTO-NOVO

Opérations prévues Travaux réalisés Equipements collectifs Ci Djègan Daho ConstructionCDC d'un 1 salle de réunion, une salle polyvalente, 1 salle de vente, locaux annexes (bureaux de gestion, paillotes, magasin, terrasse, latrines. Assainissement et rechargement en terre Aménagement des voies d'accès (portion 1725 mètres linéaires de la voie de Médédjonou) 1362 ml de caniveaux en béton armé et 15 ml de dalot plantation de quelques arbres le long de la chaussée. Une clôture avec les portails d'accès. Construction d'un marché de quartier 6 hangars compartimentés offrant 10 places par hangar - un bloc de 4 latrines (fosses d'aisance). Tokpota Deux bâtiments et un incinérateur. La couverture est faite en dalle plus tuile sur Construction du CCS charpente en bois. Les portes et fenêtres sont métalliques. Les fenêtres sont munies __de grillages moustiquaire. Construction d'un Centre de Développement Communautaire Co.stuo dClôture de marché et ses portails d'accès. Six (06) hangars compartimentés offrant 10 places par hangar, soit un total de 60 places sous hangars. Assainissement et rechargement en terre: 1695 ml de caniveaux en béton armé Aménagement des voies d'accès fossés latéraux terrassement et couche de roulement sur 1452ml Plantation de quelques arbres le long de la chaussée. Activités communautaires C2 Programme « Ecoles vertes ») Mise en place de plants (102) ; Réalisation de cages de protection; Contrats Programme« Eoles vertes»d'entretien avec les GIE. Appui à la pré collecte des ordures Les quartiers ont été divisés en zones confiées aux ONG de pré collecte. La pré ménagères dont l'objectif est de contribuer collecte des ordures se fait avec ces ONG avec lesquelles les CDQ devait signer un à l'assainissement des quartiers protocole d'accord. Aménagenment de la place publique de Aménagement et achèvement du bâtiment de l'ancienne maison du peuple Tokpota Appui aux activités locales par la micro- Collecte de l'épargne pour le financement d'initiatives privées génératrices de finance revenus : agroalimentaire, artisanat, commerce etc. Constructionde kiosques à eau 10 kiosques à eau ont été construits avec branchement avec 10 bancs publics dans chacun des quartiers : Tokpota et Djègan Daho 8 latrines réalisées dans les écoles et marché de Djègan Daho: Construction de latrines publiques - un au marché de Djègan Daho - Un bloc de 6 cabines dans les EPP Sèdjèco, Hinkoudé, Koutongbé, Djègan Daho, Houèto, et un bloc de 6 cabines au CEG Sous composante C3: Appui aux initiatives communautaires Préparer le recrutement des agents des La préparation a été faite et les SAICs ont été recrutés SAIC Assurer la formation des SAICs en les Les SAICs ont été formés associant étroitement à son activité sur le terrain

22 Mobiliser les communautés concernées Les communautés concernées onlt été mobilisées dans les 5 quartiers des 3 villes dans les 5 quartiers des 3 villes Aider les communautés à s'organiser en comités de Développement de Quartiers et L'organisation des communautés a conduit à la création des CDQ à formuler leurs demandes sous la forme Les CDQ ont élaborés des plans de développement de quartiers de Plans de Développement de Quartiers

Assister les CDQs et les SAICs pour la définition des modalités de mobilisation de la contribution prévue des bénéficiaires, Les modalités ont été définies et la contribution prévue des bénéficiaires a été ainsi que des organisations et opérateurs à mobilisée mettre en place pour la gestion des Les CDQ sont très engagés dans la gestion des aménagements et équipements aménagements et équipements projetés réalisés dans le cadre des sous composantes Cl et C2 dans le cadre des sous composantes C2 et l ~~~~~~Cl.ci.~~~~~~~~~~~~~~~~~ Gérer les marchés de services, de fournitures et de travaux relatifs aux activités communautaires (C2) Assister l'Agence d'exécution pour le suivi d'exécution des travaux des sous projets de la composante Cl. Suivre la mise ei service effective des Toutes ces missions ont été exécutées (Appui-conseil, Assistance, suivi et contrôle, équipements et aménagements, idenbfier IEC, ... ) les causes de retard de mise en service et les dysfonctionnemenits, et prendre ou faire prendre les mesures nécessaires. Définir un programme d'activités de communication pour sensibiliser les populations des quarters sur les questions environnementales et sanitaires.

- T6b: VILLE DE COTONOU

Opérations prévues Travaux réalisés Equipements collectifs Cl Ahouansori Réhabilitation et construction de salle de classes à Construction d'un complexe scolaire primaire Ladji - Rénovation de 2 modules de 6 salles de classes (11 salles de classe). Vossa - réhabilitation de 11 salles de classes en 2 modules Réhabilitation du CCS d'Ahouansori Travaux non réalisés Yénawa Construction d'un CCS à Gankpodo I CCS composé d'un dispensaire, d'une maternité et des dépendances. Construction d'un centre de développement I CDC composé d' I bâtiment principal à 5 pièces avec les dépendances (1 communautaire bloc à 2 compartiments - 1 WC et 1 lave-mains), I paillote de forme circulaire, I clôture de lm de hauteur autour du site, I cour pavée. Construction d'un marché de quartier Travaux non réalisés Opérations d'urgence Carrefour Agbodjèdo-Collecteur Yénawa 2395 ml dont 150 en pavé et le reste rechargé avec du sable silteux. Activités communautaires C2 Mise en place de plants (102) Programme « Ecoles vertes »:. Réalisation de cages de protection Contacts d'entretien avec les GIE Appui à la pré collecte des ordures ménagères dont Les quartiers ont été divisés en zones confiées aux ONGs de pré collecte. l'objectif de contribuer à l'assainissement des La pré collecte des ordures se fait avec ces ONGs avec lesquelles les quartiers CDQs devaient signer un protocole d'accord. Constructioni de latrines VIP à fosse étanche dans les écoles de Ladji et Vossa afin d'améliorer les Travaux non réalisés conditions socio sanitaires de vie dans lesdites écoles. Appui aux activités locales par la micro finance Collecte de l'épargne pour le financement d'initiatives privées génératrices Ade revenus : agroalimentaire, artisanat, commerce etc.

23 10 kiosques ont été construits avec branchement avec 10 bancs publics dans chacun des quartiers: Yénawa et Ahouansori. Les travaux ont été Construction de kiosques à eau réceptionnés en octobre 2003. En dehors de ces 10 kiosques à eau et bancs financés par PGUD, la mairie de Cotonou a réalisé sur son financement 4 autres kiosques à eau dans le quartier Ahouanson. Renforcement des capacités des groupements Constructionde latrines.publiques 8 latrines ont été réalisées à Yénawa et à Ahouansori à raison de 4 par quartier. Ces latrines sont sur des domaines publics. Sous composante C3: Appui aux initiatives communautaires Préparer le recrutement des agents des SAIC La préparation a été faite et les SAICs ont été recrutés Assurer la formation des SAICs en les associant Les SAICs ont été fonmés étroitement à son activité sur le terrain Mobiliser les communautés concemnées dans les 5 Les communautés concernées ont été mobilisées dans les 5 quartiers des 3 quartiers des 3 villes villes

Aider les communautés à s'organiser en comités de Développement de Quartiers et à formuler leurs L'organisation des communautés a conduit à la création des CDQ demandes sous la forne de Plans de Développement Les CDQ ont élaborés des plans de développement de quartiers de Quartiers

Assister les CDQs et les SAICs pour la définition Les modalités ont été définies et la contribution prévue des bénéficiaires a des modalités de mobilisation de la contribution été mobilisée prévue des bénéficiaires, ainsi que des organisations Les CDQ sont trés engagés dans la gestion des aménagements et et opérateurs à mettre en place pour la gestion des équipements réalisés dans le cadre des sous composantes Cl et C2 aménagements et équipements projetés dans le cadre des sous composantes C2 et Cl. Gérer les marchés de services, de fournitures et de t-avaux relatifs aux activités communautaires (C2) Assister l'Agence d'exécution pour le suivi d'exécution des travaux des sous projets de la composante Cl. Suivre la mise en service effective des équipements Toutes ces missions ont été exécutées (Appui-conseil, Assistance, suivi et et aménagements, identifier les causes de retard de contrôle, IEC, ...) mise en service et les dysfonctionnements, et prendre ou faire prendre les mesures nécessaires. Définir un programme d'activités de communication pour sensibiliser les populations des quartiers sur les questions environnementales et sanitaires.

- T6c: VILLE DE PARAKOU

Opérations prévues travaux réalisés Equipements collectifs Cl Construction d'un module de 3 salles de classes à l'école Achèvement d'un module de 3 salles de classes OCBN Construction et équipement d'un module de 3 salles de Construction d'un module de 3 salles de classes classes à l'école Gare Construction d'un bloc de latrines à 4 cabines Clôture à l'école Camp Adagbê Construction de 50 ml de clôture Un bâtiment principal avec dépendances: I bloc à 2 compartiments (I Construction d'un CDC WC et I lave-mains), I paillote, 18 candélabres, I clôture de lm de hauteur, des allées dallées, espaces libres d'environ 2000 m2 Opérations d'urgence à Alaga Voie en terre rechargée et assainie Sud clôture OCBN-EPP OCBN -1120 ml de chaussée -1100 ml de caniveau Voie en terre rechargée et assainie Clôture OCBN-EPP Camp Adagbè - 765 ml de chaussée - 600 ml de caniveau

Voie en terre rechargée et assainie Voie 40 séparant Alaga de l'ASECNA -1269 ml de chaussée -1200 ml de caniveau

24 Activités communautaires C2 Mise en place de plants. Programme « Ecoles vertes »:. Réalisation de cages de protection. Contrats d'entretien avec les GIE. Appui à la pré collecte des ordures ménagères dont 3 GIE ont été créés pour faire de la pré collecte de déchets dans le l'objectif est de contribuer à l'assainissement des quartier. quartiers Les ordures sont évacuées des maisons vers des sites temporaires de décharge qui sont au nombre de 3 pour le quartier. Le taux de couverture serait de l'ordre de 80%. Construction de puisards pour assainir le quartier 15 latrines et 15 puisards ont été réalisés dans les maisons de particuliers. Appui aux activités locales par la micro finance Collecte de l'épargne pour le financement d'initiatives privées génératrices de revenus: agroalimentaire, artisanat, commerce etc. Constructioni de kiosques à eau 4 kiosques ont été construits avec branchement et abonnement sur le réseau SONEB par la Mairie de Parakou. Les travaux ont été réceptionnés en octobre 2003. Aménagement d'un point de regroupement des ordures Etudes techniques; reste étude environnementale ménagères Aménagement d'une place publique à Alaga Etudes techniques Sous composante C3: Appui aux initiatives communautaires Préparer le recrutement des agents des SAIC La préparation a été faite et les SAICs ont été recrutés Assurer la formation des SAICs en les associant Les SAICs ont été formés étroitement à son activité sur le terrain Mobiliser les communautés concernées dans les 5 Les communautés concernées ont été mobilisées dans les 5 quartiers quartiers des 3 villes des 3 villes

Aider les communautés à s'organiser en comités de Développement de Quartiers et à formuler leurs L'organisation des communautés a conduit à la création des CDQ demandes sous la forme de Plans de Développement de Les CDQ ont élaborés des plans de développement de quartiers Quartiers

Assister les CDQs et les SAICs pour la définition des Les modalités ont été définies et la contribution prévue des modalités de mobilisation de la contribution prévue des bénéficiaires a été mobilisée bénéficiaires, ainsi que des organisations et opérateuis à Les CDQ sont très engagés dans la gestion des aménagements et mettre en place pour la gestion des aménagements et équipements réalisés dans le cadre des sous composantes Cl et C2 équipements projetés dans le cadre des sous composantes C2 et Cl. Gérer les marchés de services, de fournitures et de travaux relatifs aux activités communautaires (C2) Assister l'Agence d'exécution pour le suivi d'exécution des travaux des sous projets de la composante Cl. Suivre la mise en service effective des équipements et Toutes ces missions ont été exécutées (Appui-conseil, Assistance, aménagements, identifier les causes de retard de mise en suivi et contrôle, IEC, ... ) service et les dysfonctionnements, et prendre ou faire prendre les mesures nécessaires. Définir un programme d'activités de communication pour sensibiliser les populations des quartiers sur les questions environinementales et sanitaires.

25 2.2. EVALUATION DU NIVEAU DE RESPECT DE LA REGLEMENTATION EN VIGUEUR

Le degré de respect de la législation et de la réglementation en vigueur a été apprécié à travers trois principales sources:

- la première est le rapport d'évaluation environnementale réalisé avant le démarrage du projet. Il s'agit alors de vérifier si les mesures prévues dans le plan d'atténuation des impacts ont été correctement mises en oeuvre.

- La seconde source est celle de la procédure d'étude d'impact environnemental prévue aux articles 87 à 93 de la loi - cadre. Il s'agit de s'assurer d'une part que les activités soumises à cette procédure ont fait l'objet d'une telle étude et d'autre part que les plans de gestion environnementale qui ont fondé la délivrance du certificat de conformité environnementale ont été mis en oeuvre avec succès.

- La troisième source est l'investigation directe sur les lieux d'implantation des activités et des ouvrages. Par observation et par interview, il a été possible d'apprécier la nature et l'importance des impacts les plus significatifs sur le milieu naturel et les conditions de vie des populations.

2.2.1. Le plan d'atténuation des impacts du PGUD-phase 1 et son degré de mise en oeuvre

Les documents disponibles concernant le PGUD-phase 1 ne comprennent pas de rapport d'évaluation environnementale. Cependant, deux autres documents ont apporté des informations utiles ; il s'agit: (i) de l'annexe 11-3du manuel d'exécution du projet intitulé « Guide pour la réalisation des études d'impact environnemental » et (ii) du rapport de l'étude de faisabilité du programme de voirie et de drainage du PGUD-phasel dont un chapitre est consacré à l'évaluation environnementale.

2.2.1.1. Appréciation du degré de respect du guide pour la réalisation des études d'impact en viroiinenieiital

Le guide a inspiré la préparation des termes de référence pour les études d'impact environnemental, que ce soit celles concernant les sous-projets de la composante B ou celle concernant les sous-projets de la composante C. L'analyse des différentes études a permis de faire le constat ci-après:

- Les études d'impact ont été confiées à des bureaux d'études de génie civil et ont fait parfois l'objet d'une restitution au niveau des agences commanditaires. Cependant, ces rapports d'étude d'impact n'ont pas été validés par l'ABE et n'ont pas connu la délivrance du certificat de conformité environnementale.

Il faut noter que le guide du manuel d'exécution du PGUD-phase 1 n'a pas prévu l'obtention du certificat de conformité environnementale comme étant l'acte administratif qui consacre l'adoption et l'approbation du plan de gestion/limitation des impacts par l'autorité compétente, en l'occurrence le Ministre de l'Environnement, de

26 l'Habitat et de l'Urbanisme. Cette omission devra être corrigée pour ce qui concerne la phase 2 du projet, en définissant clairement la fin de la procédure ainsi que ses effets juridiques et administratifs.

Par ailleurs, aucun plan spécial de réinstallation n'a été réalisé alors qu'un tel dispositif a été indiqué dans le guide du manuel d'exécution.

- Les mesures contenues dans les plans de gestion environnementale ont été mises en oeuvre de façon partielle et éclatée.

- Les mesures devant être l'objet d'une surveillance environnementale ont été mises en oeuvre à travers les entreprises de construction et sous le contrôle des bureaux de contrôle. Certaines de ces mesures ont été diversement diluées dans les cahiers des prescriptions techniques particulières et leurs coûts prévus dans le devis quantitatif estimatif (plantation d'arbres, précautions contre certaines nuisances, déviations, etc ... )

- Les rapports d'activités des bureaux de contrôle n'ont pas souvent rendu compte des activités ayant permis la mise en oeuvre des mesures d'ordre environnemental et social.

- Les mesures de suivi environnemental prévues dans les plans de gestion environnementale n'ont pas été prises en l'absence d'un cadre opérationnel spécifique à cette activité.

2.2.1.2. Appréciation de la prise en compte des mesures prévues dans l'évaluation environnementalede la composanteB

Le rapport BECAR / AFRIQUE-ETUDES comprend dans son chapitre 6 une évaluation environnementale dont les mesures les plus significatives sont (i) l'interdiction de prélever du sable à Sèmè, (ii) la réalisation des itinéraires bis (déviations temporaires), (iii) la plantation d'arbres de compensation et d'embellissement, (iv) le raccordement des parcelles au réseau de drainage et (v) la mise en place de dispositions de protection contre le bruit.

Il apparaît que ces mesures, dont le coût était estimé à 1331,6 millions de francs CFA n'ont pas été prises en compte dans le manuel d'exécution de la phase 1 du projet.

2.2.2. Le degré de respect de la procédure d'évaluation environnementale en vigueur au Bénin

Avant tout propos, il faut souligner que le PGUD-phase 1 a été préparé bien avant l'entrée en vigueur de la procédure d'étude d'impact au Bénin. Cette procédure prévue par la loi-cadre sur l'environnement promulguée le 12 février 1999 est réglementée par le décret du 12 juillet 2001 portant réglementation de la procédure d'études d'impact sur l'environnement au Bénin

La procédure d'évaluation environnementale au Bénin a été partiellement respectée dans la mesure où la majorité des sous-projets ayant trait à la construction d'infrastructures ou d'équipements collectifs ont fait l'objet d'étude d'impact environnemental.

27 Les insuffisances constatées dans le respect de la réglementation béninoise concernent les aspects suivants:

- les sous-projets n'ont pas été triés conformément à des seuils de référence; cela aurait permis de sélectionner ceux devant être soumis à étude d'impact approfondie.

- Comme il a été souligné précédemment, il n'a pas été délivré de certificat de conformité environnementale. Cependant, certaines mesures concernant la surveillance environnementale ont été prescrites aux entreprises de travaux. Par contre, il n'y a eu aucun suivi environnemental.

En définitive, il faut retenir que la loi-cadre sur l'environnement et le décret d'application spécifique à l'étude d'impact environnemental n'ont pas été pris en compte dans le manuel d'exécution du PGUD-phase 1.

La phase 2 du PGUD se prépare dans un contexte mieux encadré en matière d'évaluation environnementale; ceci est aussi valable pour ce qui concerne la décentralisation qui contrairement à la période d'exécution du PGUD-phase 1, est désormais une réalité au Bénin.

28 2.3. LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PGUD-PHASE 1

2.3.1. Les impacts environnementaux du PGUD-Phase 1

Les impacts environnementaux ont été déterminés à partir de deux principales sources, à savoir:

- l'observation directe et les interviews des populations riveraines des ouvrages ou bénéficiaires des activités ; les impacts après les travaux ont été ainsi identifiés, de même que certains impacts qui se sont produits pendant les travaux et dont les populations se souviennent;

- la revue des rapports d'activités du PGUD phase 1 d'une part et des rapports des bureaux de contrôle des travaux d'autre part. Ces documents ont permis de repérer à travers les mesures non prises ou insuffisamment prises, les impacts qui auraient pu subvenir pendant les travaux conformément aux rapports d'étude d'impact qui ont été élaborés.

De par la nature même des objectifs du projet et partant des activités menées, les impacts environnementaux sont globalement positifs et les plus importants se résument comme suit:

2.3.1.1. Les impacts environnementaux et sociaux de la composante A: Appui institutionnel

Les activités de la composante A concernent le renforcement des capacités des administrations centrales et déconcentrées ainsi que celles des communes. Leurs impacts directs sur l'environnement sont globalement positifs. Toutefois, ces impacts auraient pu avoir une plus grande portée environnementale et sociale si certaines mesures avaient été prises.

Tableau n°7: Impacts environnementaux et sociaux indirects de la composante A: Appui institutionnel

TYPES D'ACTIVITES IMPACTS POSITIFS LECONS A TIRER Intégrer des formations concernant les procédures I l environnementales etsociales (Initiation à ElE, .1. audience publique, audit environnemental, plan l Formation d'agents Acquisition de connaissances d'urgence, permis de construire ... ) Par les agents formés Veiller à ce que les connaissances acquises soient 1.2. utilisées par les structures concemées (transfert de connaissance, stabilité des agents à leurs postes...) 2 Permettre une meilleure connaissance des Equipement en matériel, Meilleures conditions de travail _ problèmes environnementaux et sociaux 2 mobilier et systèmes et meilleur rendement et plus 2.2 Permettre une meilleure réponse aux problèmes d'efficacité .2. environnementaux et sociaux Meilleure connaissance des 3.1. Assurer une meilleure connaissance des paramètres enjeux, des méthodes et des environnementaux et sociaax des villes concernées tudes techniques. Meilleur entretien A32méliorer les performances environnementales et des infrastructures .2. sociales des villes concernées Amélioration des recettes Accroissement des moyens Veiller à ce que l'accroissement des recettes profite 4 financières et riscales pouvant être investi au profit de 4 aussi à l'amélioration des conditions financières et fiscales l'environnement et du social environnementales et sociales 5.1 Mettre en place le cadre réglementaire de la 5 Réhabilitation du patrimoine Meilleure connaissance du sauvegarde et de la mise en valeur historique patrimoine et de sa valeur. Début Prendre les mesures opérationnelles spécifiques à de protection 5.2 Porto-Novo

29 Quelques opinions recueillies à propos de la composante A: Appui institutionnel

Les activités de la composante A destinées à renforcer les capacités des administrations ont eu des impacts positifs sur les acteurs d'une part et les populations bénéficiaires d'autre part.

Pour les acteurs: - accroissement de revenus au niveau des différents prestataires impliqués : personnel des agences d'exécution, bureaux d'études, fournisseurs de biens mobiliers et d'équipement, fournisseurs de services divers ... - acquisition de savoir et de savoir-faire à travers les sessions de formation

Pour les populations bénéficiaires du projet: - amélioration du degré de mobilisation individuelle et collective en faveur du développement local grâce au travail des SAICs; - changement des comportements relatifs à l'environnement grâce au travail des SAICs et à la communication environnementale mise en oeuvre avec le soutien des CDQ.

Cependant, quelques insuffisances ont été constatées, et concernentnotamment: - l'absence de renforcement spécifique des capacités de gestion environnementale - le faible transfert de connaissance entre les agents formés, leurs collègues et collaborateurs le fait d'affecter des agents formés à des postes qui ne valorisent pas les formations acquises.!.

2.3.1.2. Les impacts environnementaux et sociaux de la composante B: Réhabilitation et construction d'infrastructures urbaines de base

La construction et la mise en service des ouvrages de voirie et de drainage ont eu des impacts positifs sur l'environnement dont les plus significatifs concernent l'amélioration de la qualité des rues, du réseau de drainage et des conditions de déplacement des personnes et des biens. Cependant, quelques impacts négatifs et quelques insuffisances ont été constatés

2.3.1.2.1. Les impacts environnementauxet sociaux positifs

Ces impacts positifs relèvent des objectifs poursuivis par la réalisation des sous-projets concernés. Ils sont nombreux mais les plus significatifs sont les suivants

- Amélioration de la qualité de la voirie urbaine; - Amélioration de la qualité du réseau de drainage des eaux pluviales et réduction des inondations; - Désenclavement des quartiers sous - intégrés; - Amélioration de la mobilité urbaine (conditions de déplacement en milieu urbain). Gain de temps et d'argent lors des déplacements; - Accroissement des revenus locaux au niveau des ménages des ouvriers recrutés, des petits commerçants des chantiers, des entrepreneurs et fournisseurs ainsi qu'au niveau des propriétaires fonciers profitant de la plus - value foncière et immobilière générée par ces activités.

Pour certains de ces impacts, des mesures de maximisation pourraient être envisagées en cas de poursuite du projet.

30 Tableau n°8: Impacts environnementaux et sociaux positifs de la composante B du PGUD-phase 1 Réhabilitation et construction d'infrastructures urbaines de base

NO IMPACTS POSITIFS SOURCES LECONS A TIRER

. . . ~~~~~~~~~~~~~Veiller à améliorer la qualité des ouvrages: Amélioration de la qualité de la voirie Construction de rues Plaét e sabio lité cde es, I urbaine et du paysage urbain pavées ou rechargées amén et des ca ursécag aménagement des carrefouis, éclairage public et plantation judicieuse d'arbres.

Amélioration de la qualté du réseau de Construction de collecteurs Eviter les ouvrages en attente qui créent des 2 drainage des eaux pluviales et réduction et de caniveauxsdiscontinuités dans les réseaux et qui posent des inondations et de caniveaux problème en saison des pluies.

Désenclavement des quartiers Construction de rues 3 pavées ou rechargées néant

Amélioration de la mobilité urbaine Construction de rues néant 4 (conditions de déplacement en milieu pavées ou rechargées urbain). Gain de temps et d'argent lors des déplacements

Accroissement des revenus locaux Penser à un mécanisme pour maîtriser la - ménages des ouvriers recrutés plus-value foncière dans un souci d'équité 5 - petits commerçants des Construction de rues publique et sociale chantiers pavées ou rechargées - entrepreneurs et fournisseurs - propriétaires fonciers profitant de la plus - value foncière

2.3.1.2.2 Les impactsenvironne7mentaux et sociaux nézatifs

Ces impacts négatifs sont pour la plupart inévitables mais devraient être atténués ou compensés par des mesures pendant ou après les travaux; les plus significatifs de ces impacts sont :

- Dégradation des plans d'eau à proximité des exutoires; - Aggravation de l'érosion côtière; - Perturbation de la circulation; - Relèvement du niveau des rues entraînant l'inondation des parcelles riveraines; - Emission de bruit dépassant les seuils admissibles; - Déplacement de personnes et d'activités: - Augmentation des loyers d'immeubles.

Tableau n°9: Impacts environnementaux et sociaux négatifs de la composante B: Réhabilitation et construction d'infrastructures urbaines de base

NO IMPACTS NEGATIFS SOURCES LECONS A TIRER Mise en service des Dégradatio des plans d'eau à proximité ouvrages de drainage. Prévoir un suivi environnemental 1 des exutoires Travaux de terrassement Eviter les travaux de terrassement pendant réalisés en saison des la saison des pluies pluies et sans protection 2 Aggravation de l'érosion côtière Prélèvement de sable sur la Réglementer le prélèvement de sable à plage érodée de Sèmè Sèmè Construction des rues Réaliser effectivement les déviations 3 Perturbation de la circulation bloquant le passage aux nécessaires, les signalisations et les riverains et aux usagers arrosages anti-poussière

31 Relèvement du niveau des rues entrainant Construction d'ouvrage Prévoir le raccordement des parcelles au 4 des parcelles riveraines d'inondationdans des sites réseau de drainage l'iondtiode prcelesrivraies hydromor-phes______Emissi. dTravaux bruyants; trafic Prévoir un meilleur contrôle des niveaux de 5 Emission de bruit dépassant les seuils intense sur voie pavée, à bruit et des seuils de trafic admissibles plus de 5000 UVP/jour

6 Déplacement de personnes et d'activités Déplacement d'occupants Prévoir un Plan Spécial de Réinstallation de la voie publique (PSR) Viabilisation des quartiers 7 Augmentation des loyers d'immeubles au profit des propriétaires IEC et contrôle des loyers

2.3.1.2.3. Les insuffisancesau plan environnementalet social

Ces insuffisances ont trait à la mise en oeuvre partielle des mesures prévues dans les plans d'atténuation des impacts. Elles se présentent comme suit: a) Certaines prescriptions environnemenitalesd'ordre général ont été intégrées dans les cahiers des prescriptions techniques particulières (CPTP) et d'autres dans les devis quantitatifs estimatifs(DQE).

Le fait d'intégrer ces prescriptions dans le CCTP et les DQE a entraîné les insuffisances ci- après:

- aucun ouvrage n'a fait l'objet de prescriptions environnementales particulières qui tiennent des spécificités des milieux touchés;

- aucune mesure de compensation n'a été prévue pour les cas particuliers de déplacement de personnes ou de biens. b) La surveillance environnementalea été partielle et incomplète

Cette surveillance confiée par le Maître d'Ouvrage Délégué à l'Ingénieur civil chargé du contrôle a été effective en ce qui concerne les travaux susceptibles d'être quantifiés lors des attachements ; elle l'a été moins pour les autres prescriptions non quantifiables qui relèvent de précautions à prendre ou de mesures correctives à appliquer.

Dans la plupart des cas, la mise en oeuvre des prescriptions environnementales n'apparaît ni dans les rapports d'activités de contrôle, ni dans les constats d'achèvement, ni dans les procès-verbaux de réception provisoire des ouvrages.

Par conséquent, aucune source écrite d'information ne permet de vérifier et de s'assurer que les mesures prévues dans les études d'impact environnemental ont été effectivement appliquées. c) Le suivi environnemental dévolu aux organismes publics est resté sans suite après les travaux

Il ne peut en être autrement dès lors qu'aucun constat environnemental n'a été effectué lors de la réception des ouvrages. Un tel constat aurait permis de mettre en évidence le

32 degré d'efficacité des mesures appliquées et proposer la liste des impacts environnementaux qui méritent d'être l'objet de suivi. Seule l'obtention du certificat de confornité environnementale aurait pu motiver l'ABE pour déclencher la procédure de suivi environnemental. d) Certainesmesures méritaient une attentionparticulière et se présentent commnesuit:

* l'interdiction de réaliser les travaux de terrassement en saison des pluies n'a pas toujours été respectée; * la protection des berges des plans d'eau contre l'intrusion de déchets solides n'a pas été assurée; * les exutoires n'ont fait l'objet d'aucune mesure de protection contre l'intrusion de déchets solides; aucun suivi environnemental n'a été mis en place; * les déviations n'étaient pas toujours réalisées et bien gérées, ce qui entraînait à l'exécution des difficultés de circulation. Des raisons d'ordre financier ont été à l'origine de ces entraves aux déplacements des personnes et des biens; * les campagnes d'IEC envers les riverains et les usagers ont été incomplètes; les comités de suivi mis en place n'ont pas bien fonctionné à cause de leur caractère exclusivement bénévole; * la plantation d'arbres a connu très peu de succès du fait de l'incivisme des populations, ainsi que d'un entretien insuffisant, défectueux et de trop courte durée (un an).

L'appréciation de la composante B par les populations: Réhabilitation et construction d'infrastructures urbaines de base L'aménagement et l'assainissement des rues ont permis un meilleur accès aux différents équipements de quartier et des villes. Il y a une nette amélioration de l'environnement et de l'assainissement dans les quartiers par la réduction des inondations. Les voies en terre n'offrent pas les conditions optimales de confort pour la circulation des véhicules. L'aménagement et l'assainissement des voies d'accès et de desserte à Alaga ont permis un meilleur accès aux équipements du quartier et de la ville de Parakou.

Les travaux d'aménagement ont suscité une dynamique locale caractérisée par l'émergence de groupements de jeunes et de femmes qui s'investissent dans des activités d'hygiène et de salubrité publics. A Cotonou, ces groupements comme TONAGNON et AGESCOH ont intégré le processus d'appui et d'accompagnement du Service d'Appui aux Initiatives Communautaires (SAIC) de la Mairie sous la Coordination technique de l'ONG CIPCRE .... Ces ONGs s'investissent dans la pré-collecte des déchets ménagers et le balayage des rues donnant des résultats plus ou moins satisfaisants.

Cependant, à Parakou, le manque d'entretien régulier des caniveaux et la situation de l'exutoire en pleine agglomération sont des sources de nuisances pour les riverains (odeurs, moustiques, etc.) Néanmoins, les ouvrages ont permis de résoudre lesproblèmes d'accessibilité que connaissaient ces quartiers.

33 2.3.1.3. Les impacts environnementaux et sociaux de la composante C: Participation et Intégration communautaires

La construction et la mise en service des équipements socio-collectifs et des infrastructures d'accès ont eu des impacts positifs sur l'environnement dont les plus significatifs concernent le désenclavement des quartiers, l'amélioration du paysage urbain résidentiel, la réduction de la pollution des eaux et de la prolifération des ordures ménagères, etc.

Cependant, quelques impacts négatifs ou insuffisances ont été constatés.

2.3.1.3. 1. Les impacts positifs de la composante C: Participation et Intégration communautaires

Tableau n 0IO: Impacts environnementaux et sociaux positifs de la composante C du PGUD-phase 1 Participation et Intégration communautaires

NO TYPES D'ACTIVITES IMPACTS POSITIFS LECONS A TIRER Cl: Equipements collectifs

Réhabilitation / Construction de salles Amélioration du niveau d'équipement en Assurer la fourniture de mobilier I de classe infrastructures scolaires scolaire en complément des locaux

Construction / Réhabilitation de centres Amélioration de l'accès aux soins de santé à Penser davantage aux problèmes de 2 de santé travers un meilleur niveau d'équipement gestion de ces centres de santé

Bien veiller à l'intégration de 3 Construction de marché Néant, car pas encore construits l'équipement dans le réseau des marchés de la commune

Création d'un lieu de rencontre, d'animation Veiller à une meilleure localisation 4 Construction de Centre de de la vie communautaire géographique de l'équipement: Développement Communautaire prévoir le mobilier nécessaire à son fonctionnement. C2: Activités communautaires Baisse de la pollution des eaux. Assurer la cohérence avec les I Construction / Réhabilitation de latrines Education relative à l'hygiène et à la santé. directives nationales concemant la dans les écoles Baisse des maladies d'origine hydro fécale. construction de latrines scolaires

Baisse de la polluton d'origine fécale et des 2 Construction de latrines privées maladies qui en découlent Satisfaire toute la demande solvable

Amélioration de l'accès à l'eau potable. Les implanter à de meilleurs endroits 3 Construction de kiosques à eau Baisse des maladies d'origine hydrique pour qu'ils soient mieux accessibles;

4 Appui à la pré collecte des ordures Assainissement du cadre de vie. Assurer le transfert effectif des ménagères Meilleur paysage des quartiers déchets jusqu'à une décharge finale. Plantation d'arbres « Ecoles vertes » N Mieux préparer l'activité pour des 5 Néant essences appropriées et mieux entretenues C3: Appui aux initiatives communautaires Création d'un sentiment communautaire I Mise en place des CDQ favorable à la participation au Néant développement local 2 Mise en place et équipement des SAICs Amélioration de l'animation sociale dans les Veiller à ce que les équipements quartiers profitent prioritairement aux SAICs. Idem que ceux de la composante B: Idem que ceux de la composante B 3 Construction de voies d'accès cf tableau n°8 . cf tableau n8 .

34 2.3.1.3.2. Les impacts négatifs de la composante C: Participation et Intégration communautaires

Tableau nIl : Impacts environnementaux et sociaux négatifs de la composante C du PGUD-phase 1 Participation et Intégration communautaires

NO TYPES D'ACTIVITES IMPACTS NEGATIFS LECONS A TIRER CI: Equipements collectifs I Réhabilitation / Construction de salles Néant de classe NéantNan Construction / Réhabilitation de centres Incohérence avec la stratégie sanitaire Intégrer l'équipement dans la 2 de santé nationale communale

Eviter de prévoir implanter des 3 Construction de marché Problèmes de disponibilité de terrains à bâtir quipenients publics sur des terrains non Ions et impropres à l'habitation Conlstruction de Centre de Mésentente au niveau des attributons Mieux clarifier le statut des CDQ 4 ,. concernant la gestion des CDC entre les dans le cadre institutionnel Développement Communautaire CDQ et les Conseils communaux décentralisé. C2: Activités communautaires I Construction / Réhabilitation de latrines Néant néant dans les écoles 2 Construction de latrines privées Néant néant Baisse de revenus auprès des vendeurs d'eau Mieux anticiper sur les modalités de 3 Construction de kiosques à eau traditionnels. esi et sur lesrisques de Conflits liés à la gestion des kiosques gestion et sur les risques d'effets

Appui à la pré collecte des ordures Création de décharges sauvages entraînant Construire des décharges temporaires 4 ménagères des nuisances: odeurs, dispersion db enpositionnées sur le chemin des 5 Plantation d'arbres « Ecoles vertes » Perte de ressources financières néant C3 : Appui aux initiatives communautaires Mieux clarifier le statut des CDQ 1 Mise en place des CDQ Apparition de tendances sectaires dans le cadre institutionnel décentralisé. 2 Mise en place et équipement des SAICs Néant

3 Construction de voies d'accès Idem que la composante B: cf tableau n°9 Idem que pour la composante B: cf ______tab leau n '9

35 2.3.2. L'appréciation des impacts sociaux par les acteurs et les bénéficiaires

2.3.2.1. Impacts sur la santé publique

Au plan de la santé publique, les observations des populations attestent que les infrastructures et les équipements concernés ont largement atteint leurs objectifs (impacts positifs) cependant quelques insuffisances demeurent (impacts négatifs). Aussi distinguent-elles

Impacts positifs

- L'aménagement des voies d'accès et de desserte a amélioré l'état des quartiers par la réduction des inondations. Il a permis également un meilleur accès aux équipements du quartier et de la ville.

A cet égard, la construction du centre de santé de Tokpota à Porto-Novo a été un besoin prioritaire bien satisfait pour les populations. Elle réduit les risques liés au long parcours des malades et surtout des femmes enceintes. La population attend de le voir fonctionner et propose le transfert en son sein de l'équipement et du personnel du petit dispensaire du quartier voisin de Zébè.

- La construction de kiosques à eau a acquis l'entière satisfaction des communautés, parce qu'elle contribue à l'amélioration des conditions d'accès à l'eau potable et réduit la fréquence des maladies d'origine hydrique.

- La construction des latrines a largement contribué à l'hygiène et à l'assainissement des quartiers, en réduisant le nombre de personnes qui allaient dans la nature. A Ahouansori par exemple, le taux de fréquentation s'élève à environ deux cents (200) personnes par jour.

- L'augmentation des revenus facilite l'accès des patients aux soins de santé.

Impacts négatifs

- L'insuffisance d'entretien des caniveaux est une source de nuisances pour les riverains (odeurs, moustiques etc.). A Ahouansori, Yénawa (Cotonou), Djègan-Daho (Porto- Novo), on observe des inondations par endroits pendant la saison des pluies.

- A Parakou, la situation de l'exutoire en pleine agglomération est une source de nuisances pour les riverains.

- La non-identification des points de collecte intermédiaires et l'identification tardive du dépotoir final des ordures à Parakou sont des insuffisances dans la gestion des ordures.

- A Parakou, le problème de la pollution par les hydrocarbures demeure, et particulièrement douze ménages sont concernés du fait de la présence des déchets COP. L'eau est polluée jusqu'à la nappe phréatique. Selon les déclarations des populations bénéficiaires, on estime à 70% les cas de maux de tête et 50% les cas de

36 maux de ventre, dus à la pollution de l'air ou de l'eau. Mais cette situation n'est pas imputable au projet.

2.3.2.2 - Impacts sur la sécurité publique

Deux types d'impact ont été observés et se présentent comme suit:

Impacts positifs

L'aménagement des voies a amélioré la sécurité publique, réduisant ainsi les risques et la fréquence des accidents de circulation.

*Impacts négatifs Par contre, les voies pavées non éclairées ont favorisé le développement des comportements anonymes tels que le vol, la prostitution, les agressions physiques, etc. 2.3.2.3 Impacts sur les conditions de déplacement

* Impacts positifs

Les quartiers ont été réellement désenclavés et intégrés au tissu urbain. Il y a eu une augmentation du flux du transit, un meilleur accès des populations aux centres d'activités et aux équipements communaux et de proximité.

* Impacts négatifs

Si la mobilité des populations est accrue, les risques d'accident de circulation ont augmenté également du fait de l'absence des panneaux de signalisation, et notamment la nuit à cause du non éclairage des voies.

2.3.2.4. - Impacts sur l'accessibilité aux services publics

* Impacts positifs

Le projet a largement favorisé l'accessibilité des populations aux services publics sur deux points:

- Du point de vue de l'intégration du quartier au tissu urbain par le pavage des voies, il y a eu meilleur accès aux centres d'activités et aux équipements du quartier et de la ville;

- Du point de vue administratif, l'institution des SAICs a largement favorisé les relations entre l'Administration communale et les populations, aussi bien dans le montage que dans l'exécution des actions communautaires.

Impacts négatifs

L'éloignement du CDC de Djègan-Daho a réduit son accessibilité et son rôle d'intégration de la communauté.

37 2.3.2.5. - Impacts sur les revenus

Impacts positifs

- Le pavage et l'assainissement des voies ont revalorisé les quartiers: il y a eu une augmentation du coût des loyers, au bénéfice des propriétaires, qui par conséquent ont amélioré quelque peu la qualité des locaux.

- La fourniture de l'eau potable par les kiosques à eau à un coût inférieur à celui des installations privées (passant à 20 à 25 F CFA le seau au lieu de 35 F CFA) a permis au consommateur de faire un petit gain de 5 à 10 F CFA.

- Le financement des activités communautaires génératrices de revenus a promu le secteur informel au profit des femmes. Impacts négatifs

- L'augmentation du coût du loyer a constitué un manque à gagner pour les locataires et donc une baisse de leur pouvoir d'achat;

- La fréquentation des kiosques à eau s'est faite au détriment de celle des installations privées, occasionnant une perte de clientèle pour les propriétaires avec toutes ses conséquences.

2.3.2.6. - Impacts sur l'organisation sociale et culturelle

Impacts positifs

- En intégrant les quartiers au tissu urbain, le projet a amplifié la dynamique sociale urbaine grâce à l'intensification du brassage des populations et des activités économiques. - Les Comités de Développement de Quartier (CDQ) étant des creusets de l'intégration sociale, ont assumé la cohésion des groupes et le consensus social, notamment en matière d'identification et d'analyse des problèmes, ainsi que de leurs solutions. - Le projet a suscité l'émergence des ONG pour soutenir l'action des SAICs, notamment dans le domaine de l'assainissement et de l'hygiène publique. - Les Centres de Développement Communautaire (CDC), comme centre de loisir, participent à l'intégration culturelle des différents groupes sociaux des quartiers concernés.

Impacts négatifs

La volonté d'autonomie des Comités de Développement de Quartier (CDQ) dans la gestion des Centres de Développement Communautaire (CDC) et d'autres infrastructures (centres de santé), est un malentendu entre les élus des quartiers et les autorités municipales qu'il conviendra de clarifier le plus tôt possible pour éviter des blocages ultérieurs notamment à Parakou et à Porto-Novo.

38 2.4. EVALUATION DES CAS DE DELOCALISATION ET DE REINSTALLATION

Très peu de cas de délocalisation et de réinstallation ont été connus pendant le PGUD-phase 1. Les quelques cas sont cités ci-après:

- dans les activités de la composante B, le déplacement temporaire volontaire de personnes et d'activités qui occupaient illégalement la voie publique; - dans les activités de la composante C, l'occupation de terrains après accord amiable ou dédommagement amiable des propriétaires ou des occupants.

2.4.1. Les déplacements temporaires et volontaires imputables aux sous projets de la composante B1: Réhabilitation et construction d'infrastructures urbaines de base

Les occupants temporaires d'une portion des voies publiques concernées sont pour la plupart des artisans, des propriétaires de buvette ou de commerçants soucieux de prolonger leurs étalages. Les installations concernées sont dans la plupart des cas faciles à déplacer puisque ne comportant pas de fondation.

Les déplacements volontaires ont été obtenus après une campagne de sensibilisation qui a été menée trois (3) mois avant le démarrage des travaux. Dans la plupart des cas, les gens se sont réinstallés soit chez eux, soit dans une rue voisine. Dans certains rares cas, un emplacement a été prévu à cet effet pour les accueillir temporairement.

Le cas le plus visible a été celui du marché de Gbèdjromèdé qui s'animait dans l'emprise de la rue menant vers le collecteur Ste Cécile ; ce marché a été réinstallé temporairement dans l'emprise de la rue allant vers Vossa. Il reste toutefois à trouver un emplacement définitif pour accueillir ce marché de quartier.

Un autre cas a été celui d'un immeuble situé dans l'emprise de la rue longeant le collecteur de Ste Cécile ; malgré toutes les négociations et les compensations proposées, le propriétaire s'est opposé à un éventuel déguerpissement.

Il est recommandé que ces deux cas qui restent en suspens soient pris en compte dans la seconde phase du projet et traités conformément au PCRC.

2.4.2. Les cas de déplacement et de réinstallation des populations dans les activités de la composante C: Participation et Intégration communautaires

Dans les quartiers défavorisés, les terrains n'étaient pas toujours disponibles à l'avance pour accueillir les équipements communautaires prévus. C'est pendant l'exécution du projet que l'on a constaté cette situation alors qu'auparavant les populations avaient affirmé que des réserves foncières étaient disponibles.

Les mairies ont tenté de résoudre le problème soit en attribuant au quartier une réserve foncière existante, soit en procédant à des expropriations avec dédommagement amiable par affectation d'un terrain.

Le problème s'est exacerbé concernant les terrains non lotis et non viabilisés ; dans ce cas, il a été difficile de procéder à un lotissement d'urgence et d'obtenir des populations « sinistrées »

39 t

qu'elles déménagent avant d'avoir été complètement et préalablement recasées. Les cas de Yénawa et de Ahouansori illustrent bien ces problèmes.

2.5. LES FACTEURS DE PERFORMANCE ET DE CONTRE-PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PGUD-PHASE 1

2.5.1. Les facteurs de performance

Les principaux facteurs de performance sont:

- l'existence d'un cadre juridique spécifique à l'environnement et aux conditions de vie des populations; en effet, l'avènement de la loi-cadre sur l'environnement, l'existence du MEHU et de ses structures (ABE et DE notamment) ont favorisé la prise en compte des préoccupations environnementales et sociales dans l'exécution du projet;

- l'avènement de la décentralisation qui a permis aux populations de prendre conscience de leur rôle désonnais capital en ce qui concerne l'amélioration de leurs conditions de vie;

- le professionnalisme des agences d'exécution qui a permis de conduire à leur terme les activités du projet;

- la mobilisation des populations en faveur du développement local;

- le dynamisme des SAICs; leur création a énormément facilité les relations entre l'administration communale et les populations, aussi bien dans le montage que dans l'exécution des actions communautaires.

2.5.2. Les facteurs de contre performance

Les principaux facteurs de contre-performance sont les suivants

- le fait de n'avoir pas obtenu les autorisations préalables en matière environnementale alors que certaines études d'impact ont été réalisées ; cela résulte d'un manque de concertation entre les Agences d'exécution et l'Agence Béninoise pour l'Environnement;

- l'absence d'un cadre formalisé de gestion des impacts environnementaux du projet, indiquant clairement la structure qui approuve les évaluations environnementales, celle qui met en oeuvre les mesures d'atténuation et les moyens avec lesquels s'effectuent le contrôle environnemental et le suivi environnemental.

- le caractère nouveau et mal compris de la décentralisation et du développement local ; cette incompréhension a créée une confusion au niveau de la gestion de certains équipements socio- collectifs.

40 2.6. LECONS A TIRER DU PGUD-1 ET RECOMMANDATIONS

2.6.1. Leçons à tirer au plan environnemental

2.6.1.1. Leçons à tirer de la composante A: Appui institutionnel

- Penser aussi à des formations concernant les procédures environnementales et sociales ( Initiation à EIE, audience publique, audit environnemental, plan d'urgence, permis de construire ... ) ; dans ce cadre, il faudra veiller à ce que les connaissances acquises soient utilisées par les structures concernées (transfert de connaissance, stabilité des agents à leurs postes... );

- Permettre aux agents des services concernés d'avoir une meilleure connaissance des problèmes environnementaux et sociaux (bases de données , IEC, réglementation...) Il s'agit d'un préalable nécessaire si l'on veut que les structures soient capables de proposer des réponses appropriées aux problèmes qui pourraient se poser à leur environnement;

- Veiller à ce que l'accroissement des recettes communales profite aussi à l'amélioration des conditions environnementales et sociales des populations.

2.6.1.2. Leçons à tirer de la composante B: Réhabilitation et construction d'infrastructures urbaines de base a) Le plan - cadre d'atténuation des impacts sur l'environnement doit être établi et adopté avant le démarrage de la phase 2 du projet.

Les dispositions contenues dans ce plan-cadre devront être mises en oeuvre avec un mécanisme de contrôle pendant l'exécution du projet sous la forme de deux revues environnementales et sociales, l'une à mi-parcours, l'autre à la fin de la phase 2; b) Les activités devant être soumises à une étude d'impact approfondie devront être sélectionnées et effectivement soumises à cette procédure conformément aux textes en vigueur et aux exigences de la Banque Mondiale. Les Etudes d'Impact Environnemental Simplifiées seront l'objet d'un formulaire à faire remplir par les agences commanditaires; c) Les mesures prévues dans les plans d'atténuation des impacts devront faire l'objet d'un Cahier des Prescriptions Environnementales (CPE) à l'instar des Cahiers des Prescriptions Techniques Particulières (CPTP). Cela permet une meilleure lisibilité de ces prescriptions et leur donne un caractère aussi contraignant que celles contenues dans les CPTP ; de plus, cette séparation entraîne inéluctablement un contrôle tout à fait spécifique à l'environnement pendant la période d'exécution des travaux. d) Les études d'impact approfondies devraient être confiées à des bureaux d'études compétentes en matière environnementale et faire l'objet de contrats distincts de ceux de génie civil.

41 e) Pour que la mission de contrôle technique des travaux puisse inclure celles des mesures contenues dans les plans de gestion environnementale, l'équipe de contrôle devra comprendre en son sein un expert environnementaliste; f) Au plan administratif:

i) les termes de référence (TDR) élaborés pour les études d'impact approfondies devront être approuvés par le maître d'ouvrage avant leur utilisation pour la consultation des bureaux d'études spécialisés en évaluation environnementale.

ii) la version provisoire des rapports d'étude d'impact devront s'appuyer sur la version corrigée des dossiers d'avant - projet sommaire des études de génie civil ; pour la version finale, les dossiers d'avant - projet détaillé devront en être le support.

iii) Le démarrage des activités soumises à étude d'impact approfondie est subordonné à l'obtention préalable du certificat de conformité environnementale. g) Certaines mesures de surveillance environnementale ne concernent pas les entreprises de travaux; il s'agit notamment de l'IEC et de la gestion des déplacements de personnes ou d'activités. Il revient aux agences de prendre toutes les dispositions pour gérer ces aspects. h) La plantation d'arbres devra s'effectuer en prenant toutes les précautions nécessaires. i) Assurer effectivement le suivi environnemental grâce à une meilleure définition du contenu des activités à mener et un meilleur fonctionnement des organismes qui en ont la charge.

2.6.2. Leçons à tirer au plan social

2.6.2.1. Ristournes à concéder aux CDQ

Les ONG de pré collecte des ordures ménagères sont réticentes à payer des ristournes aux CDQ, parce que les populations ne sont pas toujours promptes à honorer leurs abonnements, quand bien même les taux sont très modiques. Ces ONG pourraient être encouragées à poursuivre les activités de pré collecte si lesdites ristournes étaient supprimées;

2.6.2.2. Points de regroupement des ordures collectées

Il est fondamental de définir et d'aménager au préalable les points de regroupement pour que la pré collecte ne consiste pas seulement à déplacer les ordures d'un point à un autre à l'intérieur du même quartier.

42 2.6.2.3. Construction de latrines

Le projet devrait combiner latrines publiques et latrines familiales en complétant l'effort financier des ménages qui auraient librement exprimé leur volonté à disposer de latrines bien construites et hygiéniques.

2.6.2.4. La gestion des kiosques à eau Il faudrait former les fontainiers à la manipulation des robinets pour réduire les remplacements de pièces. Par ailleurs, il est essentiel de mettre en place un système comptable pour les recettes et les dépenses des kiosques à eau. Dans ce cadre, les collecteurs et les contrôleurs doivent jouer pleinement leur rôle, sous une responsabilité hiérarchique. Enfin, la salubrité dans le voisinage des kiosques à eau doit être exemplaire.

2.6.2.5.Rencontres périodiques des acteurs

Des réunions de concertation devront être organisées:

- entre les différents acteurs du projet; - entre les bénéficiaires; - entre les acteurs et les bénéficiaires.

Enfin, les relations, aussi bien horizontales que verticales devront être formellement définies entre les différentes parties prenantes au projet et respectées scrupuleusement ./.

43 3. EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PGUD-PHASE 2

44 3.1. DESCRIPTION DU PROJET DE GESTION URBAINE DECENTRALISEE

Les quatre composantes qui structurent le PGUD-phase 2 comprennent des activités de diverses natures, telles que:

- le renforcement des capacités humaines et matérielles, (composante A); - la construction d'ouvrages de voirie et de drainage (composante B); - la construction et l'équipement d'infrastructures communautaires (composante C); - la mise en place de systèmes de gestion des déchets au niveau communal (composante D).

Le PGUD-phase 2 couvre les trois communes à statut particulier (Cotonou, Porto - Novo, Parakou) ainsi que huit (8) villes secondaires que sont: Ouidah, Abomey-calavi, Lokossa, Djougou, Natitingou, Kandi .Abomey et Bohicon.

3.1.1. DESCRIPTION DES ACTIVITES DE LA COMPOSANTE A: Renforcement de la capacité des communesdans la gestion des services urbains

La composante A est destinée à renforcer les capacités des administrations, qu'elles soient centrales, déconcentrées ou décentralisées. Ce renforcement comprend la formation d'agents, le recrutement de personnel, l'acquisition de matériels et d'équipements ainsi que la réalisation d'études.

3.1.1.1. Les activités au profit des services centraux et déconcentrés

Il s'agit d'activités relevant de la formation des agents, de la mise en place de données et de la dotation en mobiliers et équipements.

Tableau n°12: Activités de la composante A au profit des services centraux et déconcentrés: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

NO ACTIVITES FINALITE ! Formation au profit des agents des services centraux et Renforcer les capacités des agents concernés dans le traitement déconcentrés de l'Etat impliqués dans la décentralisation. des dossiers de service et l'appui - conseil aux communes. Voyages d'études au profit de certains agents des services Renforcer les capacités des agents dans le traitement des dossiers 2 centraux et déconcentrés de l'Etat impliqués dans la de service et l'appui - conseil aux communes par une approche décentralisation. comparative. Modernisation des systèmes d'archivage des DDI, des SGC, Améliorer la conservation et l'accès aux archives et documents _ des Recettes-perceptions administratifs. 4 Mise en réseau des systèmes informatiques du SCL et des Rendre possible la remontée aisée de l'information statistique sur recettes-perceptions les finances locales et le niveau d'exécution des budgets locaux. 5 Réalisation d'une plate-forme de stockage et de traitement Faire du SCL/DGTCP un centre performant pour le stockage et de l'information financière le traitement de l'information financière sur les communes 6 Réalisation d'un site web de diffusion de l'information Disposer en temps réel de l'information financière sur les financière sur les communes communes: statistique et analyse. 7 Dotation des services centraux et déconcentrés en moyens Rendre les partenaires étatiques des communes plus efficaces et de travail complémentaire. plus performants . Dotationdes services fsauxenpersonnelcomplémenta Rendre les services de gestion et de contrôle ainsi que les 8 Dotation des services fiscaux en personnel complementaîre cellules RFU plus performants. 9 Mise ein place d'un secrétariat technique de la conférence Donner aux communes une interface au sein de l'administration départementale de concertation et de coordination. préfectorale Partir de l'hypothèse de simplification de l'assiette, de clarté de 10 Etude sur l'optimisation du rendement de l'impôt la liquidation et de renforcement du recouvrement pour arriver à une augmentation sensible du rendement de l'impôt,

45 Mise en place de la base de données sur les services rendus Doter l'Etat de repères fiables sur l'évolution de la gestion 1l aux communes et réalisation du site web sur la gestion communale en matière de services rendus aux populations et en communale assurer la diffusion. Affectation de ressources financières conséquentes à l'élaboration des avant-projets de textes d'application des 12 lois de décentralisation, la continuation des études Rendre la Mission de Décentralisation capable d'atteindre ses sectorielles nécessaires à la gestion des affaires locales et la objectifs. proposition de mesures d'accompagnement.

3.1.1.2. Les activités au profit des communes

Le renforcement des capacités des communes comprend la formation d'agents, le recrutement de personnel d'encadrement, la mise en place de système d'information, l'élaboration de plan de développement local ainsi que l'élaboration de manuel de procédures techniques.

Les activités au profit des communes à statut particulier se présentent comme suit

3.1.1.2.1. Les activités au profit de la ville de Cotonou

Tableau n°13: Activités de la composante A au profit de la ville de Cotonou: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

No ACTIVITES FINALITE Formation des agents présentant des écarts entre le profil La formation vise l'adéquation profil/poste sur la professionnel et le poste. base du comblement de l'écart. 2 E,aborationd'un manuel de procédures techniques Avoir un référentiel de procédures pour les activités 2 Elaboration d'un manuel de procédures techniques techniques de l'administration municipale. 3 Mise en réseau des systèmes informatiques de la mairie et de la Avoir à la mairie la situation financière décrite par la recette perception recette perception 4 Assistance technique pour l'implantation de mécanisme de gestion Disposer d'une administration locale efficace, basé sur la performance. efficiente et économe. 5 Elaboration d'un schéma directeur d'informatisation de la mairie. Rationaliser l'approvisionnement de la mairie en _ informatique, software et hardware. 6 Modrniatines ystme d'rchvagdlamaiieAméliorerla conservation et l'accès aux archives et 6 Modernisation des systèmes d'archivage de la mairie documents administratifs 7 Recrutementde personnel complémentaire et rémunération de Doter la mairie de personnel de conception pour t'ecrementde personnel complémentaire et rémunération de faire efficacement face aux tâches découlant du l'encadrement d'appui transfert de compétence. Doter la commune de stratégie et d'un repère 8 Elaboration d'un plan de Développement local programmatique pour les investissements de développement. 9 Appui au SAIC en équipements 9.1 Cinq postes informatiquement PRO et un portable 9.2 Cinq motos (quatre motos pour homme et une moto dame) Doter les SAIC de moyens adéquats pour mieux 9.3 Mobilier de bureau accomplir leurs missions 9.4 Outils d'IEC 9.5 Deux véhicules (un véhicule 4x4 double cabine et un véhicule léger) 10 Renforcement des capacités: Formations spécifiques destinées au Former les SAIC par l'acquisition de méthodes et de SAIC techniques appropriées: documentation, séminaires 10.1 Techniques de suivi évaluation et d'atelier, voyages d'études ... 10.2 Techniques de mobilisation des ressources locales 10.3 Techniques de négociation 10.4 Technique de planification de développement local 10.5 Analyse systémique et ingénierie du développement local 10.6 Elaboration de micro projet de développement 10.7 Développement communautaire à l'échelle du quartier

46 10.8 Techniques d'animation de groupe 10.9 Trois visites d'échanges à l'extérieur du Bénin (une visite par an)

3.1.1.2.2. Les activités au profit de la ville de Parakou

Tableau n°14: Activités de la composante A au profit de la ville de Parakou Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

NO ACTIVITES FINALITE Formation des agents présentant des écarts entre le profil La formation vise l'adéquation profil/poste sur la base I professionnel et le poste. du comblement de l'écart.

Perfectionnement de la base de données informatisé des Avoir des éléments d'appréciation fiable du potentiel 2 taxes perçues sur les panneaux publicitaires et les de ces recettes. occupations du domaine public. Avoir des données actualisées et plus fiables sur le 3 Refonte de la base de données RFU. foncier à Parakou. Elaboration d'un manuel de procédures administratives, Avoir un référentiel de procédures pour les activités de 4 financières et techniques. l'administration municipale.

Mise en réseau des systèmes informatiques de la mairie et de Avoir à la mairie la situation financière décrite par la 5 la recette perception recette perception.

Assistance technique pour l'implantation de mécanisme de Disposer d'une administration locale efficace, 6 gestion basé sur la performance. efficiente et économe.

Elaboration d'un schéma directeur d'informatisation de la Rationaliser l'approvisionnement de la mairie en 7 mairie informatique, software et hardware.

Recrutement de personnel complémentaire et rémunération Doter la mairie de personnel de conception pour faire 8 de l'encadrement d'appui. efficacement face aux tâches découlant du transfert de compétence. 9 Modernisation des systèmes d'archivage de la mairie Améliorer la conservation et l'accès aux archives et documents administratifs. Doter la commune de stratégie et d'un repère 10 Elaboration d'un plan de développement local. programmatique pour les investissements de développement.

11 Appui au SAIC en équipements 11.1 Deux postes infcrmatiques

11.2 Trois motos (deux motos pour homme et une moto dame) Doter les SAIC de moyens adéquats pour mieux 11.3 Mobilier de bureau accomplir leurs missions 11.4 Outils d'IEC

11.5 Deux véhicules (un véhicule 4x4 double cabine et un véhicule léger) 1 2 Renforcement des capacités Formations spécifiques destinées au SAIC 12.1 Techniiques de suivi évaluation 12.2 Techniques de mobilisation des ressources locales 12.3 Techniques de négociation 12.4 Technique de planification de développement local Former les SAIC par l'acquisition de méthodes et de 12.5 Analyse systémique et ingénierie du développement local techniques appropriées: documentation, séminaires et 12.6 Elaboration de micro projet de développement d'atelier, voyages d'études 12.7 Développement communautaire à l'échelle du quartier 12.8 Techniques d'animation de groupe Trois visites d'échanges à l'extérieur du Bénin (une visite par 12.9 an)

47 3.1.1.2.3. Les activités au profit de la ville de Porto - Novo

Tableau n°15: Activités de la composante A au profit de la ville de Porto-Novo: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

NO ACTIVITES FINALITE Formation des agents présentant des écarts entre le profil La formation vise l'adéquation profil/poste sur la 1 professionnel et le poste base du comblement de l'écart.

Elaboration de la base de données informatisée des taxes Avoir des éléments d'appréciation fiable du 2 perçues sur les panneaux publicitaires et les occupations potentiel de recettes. du domaine public.

3 Refonte de la base de données RFU Avoir des données actualisées et plus fiables sur le foncier à Porto-Novo. Elaboration d'un manuel de procédures administratives, Avoir un référentiel de procédures pour les 4 financières et techniques. activités de l'administration mumcipale.

Mise en réseau des systèmes informatiques de la mairie et Avoir à la mairie la situation financière décrite 5 de la recette perception. par la recette perception.

Assistance technique pour l'implantation de mécanisme de Disposer d'une administration locale efficace, 6 gestion basé sur la performance efficiente et économe.

Elaboration d'un schéma directeur d'informatisation de la Rationaliser l'approvisionnement de la mairie en 7 mairie informatique, software et hardware.

8 Modernisation des systèmes d'archivage de la mairie Améliorer la conservation et l'accès aux archives et documents administratifs. Prise en charge par l'assistance financière du salaire des Doter la mairie de personnel de conception pour 9 cadres nouvellement recrutés faire efficacement face aux tâches découlant du transfert de compétence. Doter la commune de stratégie et d'un repère 10 Elaboration d'uin plan de développement local programmatique pour les investissements de développement. l l Appui au SAIC en équipements

11.1 Deux postes informatiques 11.2 Cinq motos (deux motos pour homme et trois motos dames) Doter les SAIC de moyens adéquats pour mieux 11.3 Mobilier de bureau accomplir leurs missions 11.4 Outils d'IEC 11.5 Deux véhicules (un véhicule 4x4 double cabine et un véhicule léger) Renforcement des capacités: Formations spécifiques 12 destinées au SAIC

12.1 Techniques de suivi évaluation 12.2 Techniques de mobilisation des ressources locales 12..3 Techniques de négociation 12.4 Technique de planification de développement local Former les SAIC par l'acquisition de méthodes et de techniques appropriées: documentation, 12.5 Analyse systémique et ingénierie du développement local séminaires et d'atelier, voyages d'études 12.6 Elaboration de micro projet de développement 12.7 Développement communautaire à l'échelle du quartier 12.8 Techniques d'animation de groupe Trois visites d'échanges à l'extérieur du Bénin (une visite par 12.9 anl)

48 3.1.2. DESCRIPTION DES ACTIVITES DE LA COMPOSANTE B: Infrastructures de base ent milieu urbain

Les activités de la composante B concernent la construction d'ouvrages de voirie et de drainage. Les activités présentées sont celles prévues dans la version provisoire de l'étude sur la définition d'un programme d'actions prioritaires de réhabilitation, de construction et d'entretien physique d'infrastructures primaires et secondaires de voirie à Cotonou, Porto- Novo et Parakou. (cf rapport provisoire ETRICO Ingénieurs-Conseils).

Une sélection devra intervenir ultérieurement pour retenir les rues à paver et celles devant être simplement rechargées.

Par ailleurs, les activités concernant les villes secondaires seront abordées par une étude complémentaire sur les villes secondaires.

3.1.2.1. Synthèse des ouvrages à réaliser à Cotonou

Prozramme prioritaire de voirie et de drainage de la ville de Cotonou

A Cotonou, neuf (9) rues couvrant une longueur totale de 11,85 kms et deux (2) collecteurs couvrant une longueur totale de 9 kms ont été sélectionnés au niveau du rapport provisoire pour être réalisés.

Les collecteurs sont destinés à recueillir les eaux pluviales soit directement, soit par l'intermédiaire des caniveaux qui longent les rues.

Tableau n°]6: Récapitulation des rues et des collecteurs prévus à Cotonou

NO NO0 RFU DESIGNATION LONG Trafic D'ORDRE N RUDSGAIN(km) UVP/jour

A-RUES Volume 1254-1647 carrefour chez KIED/collecteur de 1.15 810 Yénawa 2 150 Voie expresse Vèdoko-Vodjè 1.00 690 3 Marché de moutons - Carrefour Bourse 0.85 4 025 du travail 4 Pénétrante Agla par la voie du stade de 0.75 4 999 l'Amitié

5 1821-1602-1455 Ciné Concorde/ex Ambassade de Tchad 2.10 2 246 Minontchou 6 1264 Raccordement Agbato/Collecteur de 2.35 2 091 Yenawa 7 140 Ciné Okpè Olouwa - Lune Sainte Cécile 1.35 2 160 8 Pénétrante Agla sous les pylonnes 1.20 3 574 9 2520 Rue de l'Eglise Ste Rita 1.10 1 034 TOTAL VOIRIE 11.85 21 629 B-COLLECTEURS COLLECTEUR X 4.00 ,COLLECTEUR V2 5.00 TOTAL COLLECTEURS 9.00

49 3.1.2.2. Synthèse des ouvrages à réaliser à Porto - Novo

Prozramme prioritaire de voirie et de drainaee de la ville de Porto-Novo

A Porto - Novo, 27 rues couvrant une longueur totale de près de 33 kms ainsi que trois (3) collecteurs couvrant une longueur totale de 8,78 kms ont été sélectionnés pour être réalisés.

Tableau n°17: Récapitulation des rues et des collecteurs prévus à Porto-novo

0 NO ORUDEINTO LONG Trafic D'ORDRE N° RFU DESIGNATION (km) UVP/jour

A-RUES Volume I 60 Carrefour Ouando - Rocade (Dowa) 1.18 5 446 2 532 Centre de santé Djègan Daho - St Pierre et Paul 0.90 3 382 3 Akossombo - CEG Djègan kpèvi 0.67 3 274

4 160 Marché Djassin - Louho-Centre des jeuoes de 4.81 2 927 Ouando-rue 130 5 220 Route Mérédjonou (Pont Donoukin-Rocade 2.00 2 696 Nord) 6 200 Carrefour Yaya Gendarmerie-carrefour Dodji 1.25 4 150 7 233 Mosquée centrale-Houngbo Kossoukomè (rue 0.30 2 409 23 25) 8 60 Ouando-Dodji-DST-RNIE I (route d'Adjarra) 1.80 3 281 9 28 Lycée Béhanzin - Avakpa (Pantagruel) 0.70 2 325 10 1203 Rue 220 - Centre de santé Djègan Daho 0.50 2 232 11 321 Carrefour Y - carrefour Djègan kpèvi 1.01 2 531

12 893 Marché Agbokou - Pénétrante Agbokou (rue 0.95 1 954 298) 13 107 CHDO - Carrefour Nadjo 0.95 1 841

14 50 Carrefour Dangbéclounon- RNIEEI(route 1.90 1 639 dAdjarra) 15 116 Carrefour Adjarra Docodji - Brigade routière 1.00 1 703 (compagnie) 16 532 Eglise St Pierre et Paul - PTT Kandévié 1.35 2 227 17 235 Place Olory Togbé - Mandrou - Mosquée 0.57 1 454 centrale 18 Pharmacie Boulevard - Maison SHIFF 0.95 930 19 100 Iré Akari - carrefour Dodji 1.74 1 537 20 Voie débarcadaire de Djassin 0.27 1 024 21 183 Agence Bénin Voyage - SBEE 0.29 871 22 120 Carrefour Dangbéclounon - Fusion Carrefour 1.25 1 669 Djègan Kpèvi 23 Carrefour Dékpovali - Rocade Nord - Collège St 1.80 1 213 Joseph 24 1491-80-150 Carrefour Zinlivali - Houinvi - Marché Djassin 2.37 1 183 25 249-262 Rue 20 (Carr Adomè) - Place Adomè - Rue 267 0.31 763 26 359 Carrefour Commissariat Houinmè - Carrefour 1.14 1 026 Djégan Kpévi 27 282 Ayétoro - Pharmacie Toffa 1 er 1.00 749 TOTAL VOIRIE 32.96 56 436 B- COLLECTEURS COLLECTEUR I 2.50 COLLECTEUR G 4.36 COLLECTEUR C 1.92 TOTAL COLLECTEURS 8.78

50 3.1.2.3. Synthèse des ouvrages à réaliser à Parakou

Programmneprioritaire de voirie de la ville de Parakou

A Parakou, 12 rues couvrant une longueur totale de 16,31 kms ont été sélectionnées pour être réalisées. Aucun collecteur de drainage n'est prévu.

Tableau n° 18: Récapitulation des rues prévus à Parakou

NDORDRE DESIGNATION LONG Trafic D'ORDRE N0 RUDSGAIN(km) UVP/jour

A-RUES Volume

1 101;1-142 Clinique BALAWA-Rue de l'abatoir 0.41 1 627 2 221 ;3-260;3-21 Alaga Camp Adagbè 2.99 1 086

3 I - 105 Morgue - Pont de Banikani 1.30 2 009

4 0; 1 -223; 1-226; 1 Musée plein air - CEG4- Madjatum 2.42 1 889 5 1199 RNIE 2 Cimetière - CEG 4 1.40 1 418 6 1-113 Rocade Est- EPP Banikani 0.55 866 7 3-100;4-102 CLCAM - Croisement collecteur 0.77 856

8 2-201 ;2-213B SOBIETA - Carrefour séminaire- 1.55 882 Rond point Papini 9 1-145;1-163 Marché rose croix - Rocade Est 1.80 837

12-242B 0 Axe Bénin chic - Voie pavée BOAD 0.36 602 11 3-309 Elevage - Rocade ouest 0.54 703

12 2-231 ,2-233A . 2.22 699 Ponceau Maga - Logements sociaux TOTAL VOIRIE 16.31 13 474

3.1.3. DESCRIPTION DES ACTIVITES DE LA COMPOSANTE C: Participation et intégrationcommunautaires

La composante C comprend un certain nombre d'activités visant à améliorer les conditions de vie des populations des quartiers défavorisés. Ces activités concernent les quartiers qui ont été pris en compte dans la phase I du projet ainsi que de nouveaux quartiers retenus comme défavorisés dans le cadre du PGUD-phase 2 . Il s'agit d'une part de construction de bâtiments ou d'infrastructures, et d'autre part d'appui technique, matériel ou financier à apporter pour renforcer les capacités des CDQs.

51 3.1.3.1. Les activités prévues dans la ville de Cotonou

Tableau n°19: Activités de la composante C prévues dans la ville de Cotonou Participation et intégration communautaires

Ahouansori, ancien quartier NI/Priorité DESIGNATIONS l Viabilisation du site, construction et équipements d'un CDC 2 Viabilisation du site et construction du marché 3 Aménagement en terre des voies d'accès aux EPP Ladji et Vossa (1350 mil) 4 Réhabilitation et équipements des écoles de Vossa et de Ladji 5 Construction de deux modules de latrines VIP à fosse étanche dans l'école de Vossa 6 Construction de deux modules de latrines VIP à fosse étanche dans les écoles de Ladji 7 Accompagnement en moyens matériels des activités génératrices de revenus (AGR)

Yén4awa,an cien quartier N°/Priorité DESIGNATIONS l Aménagement et équipements du CDC 2 Viabilisation du site et Construction du marché 3 Equipement et mobiliers du CCS 4 Viabilisation des écoles 5 Accompagnement en moyens matériels des activités génératrices de revenus (AGR)

Houénoussou, nouveau quartier NI/Priorité DESIGNATIONS l Construction de kiosques et adduction d'eau et extension du réseau d'eau 2 Réhabilitation et/ou construction d'infrastructures scolaires, mobiliers équipements 3 Construction du marché de AGLA 4 Equipement du centre socio culturel d'Ahogbohouè (bâtiment R+ 1) 5 Construction d'un terrain de football à AGLA 6 Aménagement de quatre points de regroupement d'ordures ménagères 7 Accompagnement en moyens matériels des activités génératrices de revenus (AGR)

Avotrou, nouveau quartier N0 /Priorité DESIGNATIONS l Construction de kiosques et adduction d'eau 2 Construction du marché de AVOTROU Réhabilitation et/ou construction d'infrastructures scolaires, mobiliers équipements, bloc de latrines, clôture. remblais et adduction d'eau 4 Construction d'un terrain de football 5 Viabilisation du site, construction d'un CDC, équipements et mobiliers 6 Aménagement de trois points de regroupement d'ordures ménagères 7 Accompagnement en moyens matériels des activités génératrices de revenus (AGR)

Renforcement des capacités des anciens et nouveaux CDQ

N°/Priorité DESIGNATIONS l Formiation sur les textes de lois sur la décentralisation 2 Formation à la gestion des infrastructures dans un contexte de décentralisation 3 Organisaton et dynamique communautaires 4 La passation des marchés par les communautés 5 La gestion financière des infrastructures communautaires 6 Formation sur la Sécurité 7 La planification participative des infrastructures communautaires Formation en hygiène et assainissement du milieu Séance de démultiplication des 8 séances de formations 9 Quatre visites d'échange et d'expérience entre CDQ 10 Santé et VIH/SIDA (pour les quatre quartiers)

52 3.1.3.2. Les activités prévues dans la ville de Porto - Novo

Tableau n°20: Activités de la composante C prévues dans la ville de Porto-Novo Participation et intégration communautaires

Tokpota, ancien quartier N°/Priorité DESIGNATIONS I Aménagement de la place publique de Tokpota I 2 Construction de 3 modules de latrines 3 Equipement CDC 4 Aménagement d'un terrain de football 5 Equipements et mobiliers du CCS, paillote et latrines extérieures 6 Extension et branchement électrique et eau du CDC 7 Remblai de la plate forme du marché 8 Renforcement des capacités des CDQ (PM) 9 Construction de 6 hangars complémentaires et de magasins

Diègan - Daho, ancieni quartier N°/Priorité DESIGNATIONS 1 Achèvement d'un Module de 2 classes à l'EPP de Diègan - Daho B et mobiliers 2 Réfection d'un module de latrines à 4 cabines à Zounkpa 3 Equipements et mobiliers du CDC 4 Remblai de la plate forme du marché 5 Renforcement des capacités des CDQ (PM) 6 Construction de 6 hangars complémentaires et de magasin

Djassin, nouveau quartier N°/Priorité DESIGNATIONS Réhabilitation de modules de classes à l'EPP de Djassin et Foun-Foun Nord et construction d'un module de classe à l'EM de Djassin Zounmè et mobiliers 2 Approvisionnement en eau potable de tout le quartier 3 Construction d'un CDC et équipements 4 Assainissement et rechargement des voies d'accès aux infrastructures (PM) 5 Construction de 15 latrines et puisards familiaux 6 Construction d'un CCS et équipements Aménagement de deux espaces verts (arbres et bancs publics) 8 Construction d'un marché de poisson 9 _____Aménagement d'un complexe de sport

Gbodiè, nouveau quartier NI/Priorité DESIGNATIONS 1 Extension du réseau électrique / lampadaires pour poteaux électriques 2 Approvisionnement en eau potable de tout le quartier 3 Construction d'un CCS et équipement 4 Construction d'un centre de développement communautaire et équipements 5 Construction d'un module de 3 classes + bureau-magasin + I bloc de latrines à l'EM et de 2 modules de 3 classes + bureau-magasin + 2 blocs de latrines à l'EPP + mobiliers .6 Construction d'un marché 6______Aménagement des trois places publiques en espace vert et bancs publics 7 Promotion de 15 latrines et puisards familiaux 8 Aménagement d'un complexe de sport

Renforceni it des capacités des anciens et nouveaux CDQ N°/Priorité DESIGNATIONS I Formation sur les textes de lois sur la décentralisation 2 Formation à la gestion des infrastructures dans un contexte de décentralisation 3 Organisation et dynamique communautaires 4 La passation des marchés par les communautés 5 La gestion financière des infrastructures communautaires 6 Formation sur la Sécurité 7 La planification participative des infrastructures communautaires

53 8 Formation en hygiène et assainissement du milieu Séance de démultiplication des 8 séances de formations 9 Quatre visites d'échange et d'expérience entre CDQ 10 Santé et VIH/SIDA (pour les quatre quartiers)

3.1.3.3. Les activités prévues dans la ville de Parakou

Tableau n°21: Activités de la composante C prévues dans la ville de Parakou Participation et intégration communautaires

Allaga - Camp Adagbè: anciens quartiers NI/Priorité DESIGNATIONS l Construction de 85 latrines et puisards pour les ménages de ALAGA 2 Construction du point de regroupement des ordures ménagères 3 Aménagement de l'EPP Camp Adagbé 4 Aménagement de 1'EPP OCBN 5 Aménagement de l'EPP la Gare 6 Aménagement du Centre du Développement Communautaire (CDC) 7 Aménagement des voies d'accès aux infrastructures (PM)

Titirou,nouveau quartier N°/Priorité DESIGNATIONS l Construction et équipement d'un complexe de santé 2 Extension du réseau de la SONEB (construction de kiosques à eau) 3 Construction de marchés 4 Construction de latrines publiques et promotion de latrines et puisards 5 Construction d'un centre de développement communautaire 6 Construction des salles de classes avec équipement 7 Construction de trois points de regroupement d'ordures ménagères 8 Construction de la clôture de l'EPP Titirou 9 Reboisement des artères: 5000 plants 10 Construction de deux blocs de latrines dans l'EPP de Titirou Il Aménagement des voies d'accès aux infrastructures (PM) Banikani, nouveau quartier N°/Priorité DESIGNATIONS l Construction latrines publiques et puisards 2 Construction de kiosques à eau 3 Construction et réhabilitation de salles de classes 4 Construction de centres de santé et leurs équipements 5 Construction des points de regroupement d'ordures ménagères 6 Construction du marché 7 Sensibilisation des parents à inscrire leurs enfants à l'école (PM) 8 Construction d'un centre de développement communautaires et de loisirs 9 Renforcement de capacités de structures associatives 10 Aménagement des voies d'accès aux infrastructures (PM)

Renforcenient des capacités des anciens et nouveaux CDQ N°/Priorité DESIGNATIONS l Formation sur les textes de lois sur la décentralisation 2 Formation à la gestion des infrastructures dans un contexte de décentralisation 3 Organisation et dynamique communautaires 4 La passation des marchés par les communautés 5 La gestion financière des infrastructures communautaires 6 Formation sur la Sécurité 7 La planification participative des infrastructures communautaires Formation en hygiène et assainissement du milieu Séance de démultiplication des 8 séances de formations 9 Quatre visites d'échange et d'expérience entre CDQ 10 Santé et VIH/SIDA (pour les trois quartiers)

54 3.1.4. DESCRIPTION DES ACTIVITES DE LA COMPOSANTE D: Amélioration de l'environlnementurbain

Cette composante couvrira essentiellement la ville de Porto-Novo en matière de gestion des déchets et comprendra d'une part la construction d'une décharge contrôlée et d'autre part la construction de points de regroupement des ordures pré collectées.

La décharge sera construite à Takon, dans la commune de Sakété, à une douzaine de kilomètres de la ville de Porto-Novo.

Les points de regroupement seront construits à des endroits appropriés de la ville de Porto- Novo.

55 3.2. DESCRIPTION SOMMAIRE DES VILLES CONCERNEES PAR LE PGUD- phase 2

Le PGUD-phase 2 couvre d'une part les trois communes à statut particulier et huit (8) villes secondaires d'autre part.

3.2.1. DESCRIPTION DES COMMUNES A STATUT PARTICULIER

3.2.1.1. Description de la ville de Cotonou

3.2.1.1.1. Données générales sur la ville de Cotonou

La ville est située sur le cordon littoral entre le lac Nokoué et l'Océan Atlantique, constitué de sables alluviaux d'environ cinq mètres de hauteur maximale. Le relief du cordon a deux caractéristiques principales: dépressions longitudinales parallèles à la côte et bas-fonds érodés par l'écoulement des eaux pluviales qui communiquent avec le lac. Le site est coupé en deux par le chenal appelé « lagune de Cotonou », communication directe entre le lac et la mer, creusée par les Français en 1894. La liaison entre les deux parties de la ville est assurée par trois ponts. La nappe phréatique se trouve à proximité de la surface du sol dont la perméabilité élevée accélère l'infiltration des eaux pluviales et usées (risques de pollution).

Située dans le département du Littoral, la ville de Cotonou est la principale ville du Bénin aussi bien sur le plan démographique (plus de 665.100 habitants selon le RGPH de 2002) que sur le plan économique. Elle comprend 143 quartiers regroupés en treize (13) arrondissements.

Les infrastructures urbaines ont connu une nette amélioration à travers le PGUD-phase 1, ce qui a permis à la ville de disposer d'un bon réseau structurant assuré par l'aménagement de la voirie et l'assainissement (Collecteurs et caniveaux). La pré collecte des ordures ménagères est assurée de façon générale par des ONGs.

La présence de la mer, de la lagune et du lac Nokoué fait du site de Cotonou un espace écologiquement fragile ; le sol est généralement plat et sableux - argileux , parsemé de quelques zones marécageuses en liaison avec une nappe phréatique peu profonde. Le climat est chaud et humide, marqué par des vents dominants de sens Sud-Ouest/Nord-Est. La population de plus de 665 100 habitants ne cesse d'augmenter dans ce site humide et restreint, occupant progressivement des terrains impropres à l'habitation.

Les préoccupations environnementales majeures de la ville sont:

- les inondations périodiques de certains quartiers avec ses conséquences sur la santé, l'hygiène et l'accessibilité des populations; - l'érosion côtière qui ravage continuellement le littoral Est de la ville et provoque des pertes considérables en matière de terre et d'immeubles; - la prolifération des déchets et la pollution des eaux qu'elle entraîne, avec ses conséquences sur la santé des populations

56 - les nuisances provoquées par la circulation et qui s'aggravent avec l'augmentation de la population et la mauvaise gestion des transports motorisés.

3.2.1.1.2. Données particulières concernianitl'arrondissement de Houénoussou

D'une étendue de 748 ha, le 13ème arrondissement est délimité au sud par les rails, à l'ouest par le contournement de Fidjrossè, au nord par la RNIEI et à l'est par les rails et la RNIEI. Il comprend les quartiers: Houénoussou, Agla, Ahogbohouè, Missité, Gbèdégbé et Aibatin 2. Il est situé sur le cordon littoral qui s'étend entre le lac Nokoué et l'océan Atlantique.

a) Caractéristiques socio-économiques

La population de Houénoussou s'élève à 6095 habitants selon le RGPH de 2002 avec 52,25% de femmes. Le secteur informel (44%) domine les activités économiques basées essentiellement sur le commerce et l'artisanat (service, art, cuisine, transport). Le secteur étatique et le privé formel représentent 10%. Les étudiants font 30% de la population active de milieu.

Le secteur primaire repose essentiellement sur les activités de maraîchage et de petit élevage. Les maraîchers produisent une gamme variée de légumes et de plantes ornementales. Cette activité horticole qui occupe un effectif de l'ordre de 800 à 850 personnes à Cotonou fournit à ces personnes un revenu mensuel allant de 30.000 à 200.000 FCFA.

Le secteur secondaire se réduit à l'artisanat de production et de service (couture, maçonnerie, coiffure, menuiserie, soudure, fabrication de boisson fermentée, de savon, d'huile ...).

Le secteur tertiaire est plus développé que les deux autres. Il est caractérisé par le commerce, le transport et les services. b) Etat actuel de l'environnement dans l'arrondissement de Houénoussou

Accessibilité

La majorité des habitations de Houénoussou sont implantées sur des sites sableux et marécageux et donc difficiles à aménager.

L'accès principal à la zone se fait au sud par l'avenue de la francophonie (voie Fidjrossè) qui est pavée, et au nord par la RNIE (boulevard de l'Europe) qui est bitumée.

L'accessibilité secondaire est réduite à cause des contraintes naturelles (ensablement et inondations) et aussi par le fait que la plupart des rues ont été seulement ouvertes mais n'ont pas encore été construites. Par conséquent, leur praticabilité est réduite par l'ensablement en saison sèche et par l'inondation en saison pluvieuse.

Cette situation est devenue plus grave avec le remblai de certains sites marécageux qui servaient autrefois d'exutoires naturels au drainage des eaux pluviales.

57 Santé publique

Les maladies les plus fréquentes sont le paludisme, les infections respiratoires, les maladies diarrhéiques et le choléra chez les enfants, les maux de reins surtout chez les pêcheurs. L'automédication est souvent pratiquée, mais les populations ont parfois recours aux soins dans des cliniques privées ou dans des structures publiques. Souvent, les maladies sont d'abord traitées à la maison à travers la pharmacopée ; c'est lorsque le mal s'aggrave qu'on se rend à un centre de santé dont le coût est abordable.

Le caractère hydromorphe du sol, le manque d'ouvrages d'assainissement et de drainage, la prolifération des ordures ménagères, la faible disponibilité de l'eau potable sont autant de facteurs qui traduisent un cadre de vie peu salubre.

Sécurité publique

En matière de sécurité, le périmètre n'étant pas éclairé, pose des problèmes d'insécurité. En effet, les cas de vol sont devenus fréquents à cause de la paupérisation grandissante liée à la faiblesse des revenus.

3.2.1.1.3. Donnléesparticulières concernant l 'arrondissement de Avotrou

D'une étendue de 585 ha, le ler arrondissement de Cotonou est délimité au sud par le quartier Yagbé, au nord par le lac Nokoué et Kowegbo, à l'est par les quartiers Tchankpamè et Kpakpakanmey et à l'ouest par le quartier Suru-Léré. Il comprend les quartiers: Avotrou, Suru-Léré, Tchankpame, Yagbé, Tanto et Dandji. Il est situé sur le cordon littoral qui s'étend entre le lac Nokoué et l'océan Atlantique

a) Caractéristiques socio-économiques

La population de Avotrou s'élève à 12.511 habitants selon le RGPH de 2002 avec 51% de femmes. Le secteur informel (44%) domine les activités économiques basées essentiellement sur le commerce et l'artisanat (service, art, cuisine, transport). Le secteur étatique et le privé formel représentent 10%. Les étudiants font 30% de la population active.

Le secteur Primaire repose essentiellement sur les activités de pêche, de maraîchage et de petit élevage. Les maraîchers produisent une gamme variée de légumes et de plantes ornementales.

Le principal lieu de pêche est le Lac Nokoué dans lequel il est pratiqué un système de pêche qui s'apparente à de la pisciculture. Ceci est dû à l'installation des « akaja » qui attirent les poissons et favorisent la croissance des alevins ; les instruments utilisés sont : la ligne, le filet, la nasse et parfois le panier de pêche. Des comités de pêche existent qui rassemblant la majorité des pêcheurs et sont assez bien organisés.

Le secteur secondaire comprend l'artisanat de production et de service (couture, maçonnerie, coiffure, menuiserie, soudure, fabrication de boisson fermentée, de savon, d'huile ...).

58 Le secteur tertiaire est plus développé que les deux autres. Il est caractérisé par le commerce, le transport et les services.

3.2.1.1.4. Disponibilité des sites d'accueil des infrastructures et des équipements

Les réserves existent mais il s'agit parfois de sites marécageux et il faudra prendre des précautions pour ne pas retomber dans les problèmes rencontrés pendant l'exécution de la phase 1. Les populations sous la conduite de leur chef de quartier mettront des parcelles à la disposition du PGUD avec acte de donation. Il faut craindre de commettre les mêmes erreurs que le PGUD-phasel. Malgré toutes les promesses des responsables locaux, et municipaux de Cotonou et de Ahouansori, et les pressions sur les autorités préfectorales, il n'a pas été possible d'obtenir des terrains pour abriter les équipements prévus dans la sous-composante CI.

3.2.1.2. Description de la ville de Porto - Novo

3.2.1.2.1. Données générales sur la ville de Porto - Novo

La ville de Porto - Novo, située sur le plateau de terre de barre est à une altitude de 20 à 30 mètres environ par rapport au niveau de la mer. Le plateau est jalonné de dépressions marécageuses qui servent de couloirs naturels aux eaux de ruissellement.

Elle est située dans le département de l'Ouémé et en constitue le chef lieu. Elle comprend cinq (5) arrondissements pour 86 quartiers.

Porto - Novo est l'une des anciennes villes du Bénin, devenue après l'indépendance en 1960, la capitale politique et administrative du pays. En fait, il s'agit d'une fonction qu'elle assure de façon symbolique puisque Cotonou assume pratiquement la même fonction. Mais avec l'élaboration du Programme Spécial de Réhabilitation de la ville, on sent de la part du gouvernement la volonté de lui conférer les attributs d'une véritable capitale. Avec une population de plus de 223.552 habitants soit un taux d'accroissement annuel de 2,24%, la ville n'arrive pas encore à faire face à la gestion des ordures ménagères.

La ville de Porto-novo occupe un plateau de terre de barre qui descend vers la lagune et les dépressions limitrophes. La composition latéritique du sol et son fort degré d'imperméabilisation entraînent une instabilité des versants qui s'érodent considérablement pendant les saisons des pluies. Des stagnations d'eaux pluviales sont fréquentes au niveau des points bas, rendant les rues en terre impraticables et certains quartiers et maisons inaccessibles. La population est en partie concentrée dans le centre - ville mais occupe de plus en plus les quartiers périphériques ouest, nord et est.

Les préoccupations environnementales majeures de la ville sont:

- la stagnation périodique des eaux de pluie, avec ses conséquences sur l'état des rues, la salubrité des maisons et la santé des populations; - la prolifération des déchets et ses conséquences sur la santé des populations;

59 - l'intégration des populations des anciens hameaux villageois qui ont été « urbanisés » par absorption.

3.2.1.2.2. Donnéesparticulières concernant I 'arrondissementde Djassin

Situé dans le troisième arrondissement de la commune de Porto-Novo, l'ex commune de Djassin comporte vingt deux quartiers parmi lesquels les plus concernés par le PGUD-phase 2 sont: Djassin,, Houlinda, Adjinan, Avakpa et Foun-Foun.

D'une population de 9544 habitants en 2002, avec une représentation de 51,06% de femmes, les activités économiques qui sont menées sont essentiellement la pêche et le commerce de poissons, l'artisanat, le transport et les petits commerces de vivres et de produits maraîchers. La pêche occupe plus de la moitié de la population masculine tandis que plus de 50% de femmes se donnent au commerce de poissons et 25% au commerce d'akassa et d'agrumes. Le revenu mensuel d'une vendeuse de poissons varie entre 30 000F et 40 000F par mois et celui des tomates, légumes et fruits entre 20 000F et 30 000F. a) Vérificationde la disponibilitédes sites d'accueil

Contrairement à Djassin où les sites prévus pour les latrines et les kiosques à eau existent, aucun site ne nous a été montré pour les latrines et les kiosques à eau de Gbodjè. Les sites de construction de marché existent dans les deux quartiers de Porto-Novo.

Kiosques à eau:.

Les kiosques à eau sont prévus aux emplacements suivants - à Adjina Sud, face Vodounhonto, à côté du temple VODOUN Djihoué - à Djassin Tokpa dans un coin du petit marché de poissons latrines. - Deux (02) latrines à quatre portes ont été prévues à Adjinan Sud, juste en haut de la zone de dépression située après la maison de HOUNGBEDJI - Trois (03) latrines à quatre portes à Djassin Tokpa sur un espace libre du marché et à côté des concessions. - Une (01) latrine à Djassin-Zounmè située au terminus de la voie de l'ancien débarcadère. Cette voie côtoie l'hôtel « Aux vents du lac ». Elle sera aussi aménagée et un petit marché de poissons sera créé au terminus de cette voie comme à Djassin Tokpa. - Deux (02) sur la voie reliant Djassin et Foun Foun Tokpa

Salles de réunion: Il s'agit d'un ancien bâtiment dépourvu de toiture à démolir puis à reconstruire.

Constructiond'un marché

- Derrière l'école publique de Djassin sur un espace litigeux appartenant au Sieur Ataou Soufiano. Les négociations avec celui-ci sont en cours; il s'agit de deux carrés dont le coût unitaire est évalué à 1 500 000 francs. - Aménagement du marché de poissons de Djassin Tokpa (site existant)

60 b) Etat actuel de l 'environnement

Accessibilité L'arrondissement de Djassin est déjà accessible par l'ouverture et le pavage des voies principales.

Hygiène Le degré de pollution hydrique et atmosphérique est assez élevé à Djassin (eau de puits, décomposition des plants marécageux, défécation à ciel ouvert, dans les brousses, aux alentours des maisons, présence de porcs en divagation).

Santé Présence de nombreux cas de paludisme et de maladies diarrhéiques à Djassin (quelques rares cas de choléra ont été reçus au CHD/OP en 2001, 2002 et 2003).

Sécurité L'insécurité est permanente à Djassin surtout la nuit, faute d'éclairage public dans la plupart des rues.

3.2.1.2.3. Données particulières conceriiantl'arrondissement de Gbodjè a) Caractéristiques socio-économiques

Le quartier Gbodjè fait partie du quatrième arrondissement de la commune de Porto-Novo. D'une population égale à 4876 habitants en 2002, avec 51,62% de femmes, Gbodjè comporte une variété ethniques composée de Fon (83,74%), de Yoruba (8,22) et de Adja (6,36%). Les activités économiques les plus menées sont le petit commerce de denrées alimentaires, l'élevage et l'artisanat (menuiserie, soudure, taillerie, couture...).

Les emplacements prévus pour recevoir une école, une maternité et un petit marché sont définis dans une rue perpendiculaire à la grande voie qui longe le terrain de football. Toutes ces infrastructures sont concentrées dans cette zone située à 100 mètres environ de la voie principale. Les emplacements ne sont pas encore définis pour les latrines et les puisards. b) Etat actuel de l 'environniement

Accessibilité L'arrondissement de Gbodjè est déjà accessible par l'ouverture et le pavage des voies principales.

Hygiène A Gbodjè, le degré de pollution paraît assez limité. La qualité de l'air est acceptable malgré les comportements néfastes des populations (défécation dans les buissons , endroits plus ou moins éloignés des habitations).

Santé A Gbodjè, le manque d'infrastructure sanitaire ne permet de faire aucune évaluation sanitaire.

61 Sécurité L'insécurité est permanente à Gbodjè surtout la nuit, faute d'éclairage public dans la plupart des rues.

3.2.1.3. Description de la ville de Parakou

3.2.1.3.1. Donnléesgénérales sur la ville de Parakou

La ville de Parakou est caractérisée par ses principaux axes routiers qui occupent les crêtes de séparation de deux cours d'eau à savoir l'Ouémé et son affluent l'Okpara. Les terrains sont des argiles sableuses latérisées, formant parfois des buttes cuirassées de grande épaisseur. Dans les lits des ruisseaux ou dans les vallées, on rencontre des sables et des argiles parfois consolidés par des oxydes de fer. Les pentes assez fortes sont sujettes à forte érosion tandis que certains lits de ruisseaux se transforment en marécages temporaires.

La ville comptait environ 149.819 habitants en 2002 (Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH). La production d'ordures ménagères par habitant est d'environ 0,56 kg par habitant et par jour. La quantité d'ordures ménagères collectée aujourd'hui par ces structures est officiellement de 26,5 %, mais ne dépasserait vraisemblablement pas le taux de 10 à 15%.

Avec la décentralisation, la commune comprend trois (3) arrondissements pour 41 quartiers.

Le paysage urbain est fortement dégradé par des immondices qu'on rencontre partout dans la ville de Parakou et l'assainissement reste très précaire. On dénombre une multitude de décharges sauvages de tailles variées, malgré des tentatives pour limiter leur existence. Cependant, certains sites principaux transformés en dépotoirs sont de fait, et à tort considérés comme points de regroupement. Il s'agit des dépotoirs sis aux quartiers Baka, Nima, Sinagourou.

Quelques ménages sont abonnés aux services de précollecte des ordures ménagères. Mais en général, la gestion des ordures ménagères dans l'ensemble de la ville reste archaïque. Ceci s'explique aisément quand on sait que la situation géographique et environnementale de la zone y est favorable.

Les préoccupations environnementales majeures de Parakou sont:

- l'érosion périodique des terrains à forte pente avec ses conséquences sur la stabilité des versants et l'encombrement des bas-fonds.

- La violence particulière des tornades dans un site peu perméable.

62 3.2.1.3.2. Donnéesparticulières concernant le quartier Titirou a) Caractéristiques socio-économiques

Titirou est un modèle de coexistence pacifique d'une grande diversité de groupes sociaux, dont notamment les Bariba et apparentés (17,40%), les Peulh (16,35%), les Yoruba et apparentés (29,80%) et les Fon (9,94%) sont les plus nombreux auxquels il convient d'ajouter des minorités telles que les Adja et apparentés (1,37%), les Yoa et Lokpa (4,09%), les Dendi et apparentés (6,4%).

Au plan des activités productives, Titirou ne présente aucune particularité par rapport aux activités classiques, à savoir: l'agriculture, le commerce et l'artisanat, qui relèvent toutes du secteur informel et occupent 45,26% des personnes actives. b) Disponibilité des sites d'accueil

En général, les sites sont déjà disponibles pour l'implantation des infrastructures et des équipements, comme en témoignent les tableaux ci-dessous, issus de la synthèse des informations collectées sur le terrain lors des rencontres avec les populations bénéficiaires du projet.

Tableau n°22: Sites déclarés disponibles pour accueillir les éguipements communautaires à Titirou

ACTIVITES PREVUES SITE COMMENTAIRES sites existent avec une répartition équitable/ problème kiosques à eau six réserves de distance le marché site prévu sur le plan de Titirou quatre personnes doivent quitter les lieux. Ce problème sera réglé avant la fin du mois de février sur le site du centre de santé le centre social existant Néant latrines publiques réserves existent Néant école maternelle publique réserve existe Néant le centre de développement résr xist la réserve du CDC portée sur le plan de Titirou communautaire (CDC) eserve exste comme "centre de loisirs". salles de classes écoles existantes Néant gestiondes ordures ménagères stseitn essèeate olel urirprlsfme sites de pré collecte sites existent le système actuel pollue le quartier par les fumées reboisement des artères engagement de la population d'assurer l'entretien par reboisemei.t des artères un comité au sein du CDQ installation de bibliothèque au CDC Néant cours d'alphabétisation au CDC Néant

2emc CEG' réserve existe Néant

3.2.1.3.2. Donnéesparticulières concernantle quartierBanikani

Du point de vue socio-économique, les groupes sociaux de Banikani sont le résultat d'une immigration de longue date, de plusieurs horizons, tels les Dendi venus du Mali (14,80%) ou les Bariba venus du Nord du Nigéria (17,35%), les Fon (19,08%), les Yoruba (16,45%), les Yoa et les Lokpa (15,8%). Les activités de production sont classiques et informelles : agriculture, commerce et artisanat.

63 Tableau n°23: Sites déclarés disponibles pour accueillir les équipements communautaires à Banikani

ACTIVITES PREVUES SITE COMMENTAIRES latrines publiques réserves existent l'ancien lotissementn'en a pas latrines publiques réserves existent prévu; plutôt le nouveau kiosques à eau réserves existent aussi à côté des kiosques il y a de l'espace, mais au besoin, au kiosques ~~~~~~~~~~~~~~~~mêmesite que les kiosques à eau bibliothèques écoles existantes CEG les écoles peuvent en abriter également le CEG centres de santé équipés réserves derrière la mosquée occupation provisoire par les centressanté équipésde réserves derrière la mosquée vendeuses de tchoucoutou gestion des ordures ménagères sites dépotoirs intermédiaires existent aucun problème le marché site existe: 3 ha bornés le plan existe cabinetéléphoniques et cyber sites des infrastructures publiques cabies téléphonques et cyber cyber au marché ou CDC CDC réserve existe centre de dépistage du sida centre de santé alphabétisation CDC e) Description de l 'état actuel de l'environinemenit au niveau des deux quartiers

L'état des voies au moment de l'étude sur le terrain atteste que l'accessibilité du quartier est assez bonne, du moins pendant la saison sèche. C'est à travers les besoins ressentis et formulés que l'on reconnaît les problèmes d'assainissement, d'hygiène et de santé.

Quant au problème de sécurité, il se pose de façon évidente dans ces quartiers non éclairés ou d'éclairage public très sommaire réalisé de façon informelle (toiles d'araignées).

64 3.2.2. DESCRIPTION DES VILLES SECONDAIRES DU PGUD-PHASE 2

Les villes secondaires concernées par le PGUD-phase 2 sont au nombre de huit; il s'agit des communes ayant été érigées en circonscriptions urbaines avant l'avènement de la décentralisation auxquelles il a été ajouté la ville de Abomey-calavi considérée comme ville- dortoir et ville-satellite de Cotonou. Au total, les huit villes concernées sont:

- Ouidah et Abomey-calavi, dans le département de l'Atlantique; - Lokossa, dans le département du Mono; - Abomey et Bohicon dans le département du Zou; - Kandi, dans le département de l'Alibori; - Djougou, dans le département de la Donga; - Natitingou, dans le département de l'Atacora.

La description de chaque ville s'inspire du rapport de l'étude spécifique aux villes secondaires (étude DESSAU-SOPRIN); mais cette description s'enrichit des compléments d'information collectés par ECOPLAN sur le terrain concernant notamment les rues à présélectionner et les quartiers pouvant être considérés comme défavorisés.

3.2.2.1. Description de la ville de Ouidah

3.2.2.1.1. Situation géographique et administrative

Située au sud-ouest de la République du Bénin, la commune de Ouidah s'étend sur une superficie de 364 km2. Elle est bordée au Sud par l'Océan Atlantique sur une quarantaine de kilomètres et est limitée à l'Est par la commune d'Abomey Calavi, à l'Ouest par la commune de Grand Popo et au Nord par la commune de Kpomassè. Elle compte dix (10) arrondissements subdivisés en une soixantaine de quartiers de ville et de villages.

3.2.2.1.2. Démographie et économie

Sur le plan démographique, la population de la commune de Ouidah est caractérisée par:

- une forte proportion de population jeune (moins de 15 ans) qui exerce une pression sur les infrastructures socio-collectives, notamment scolaires; - un ratio hommes/femmes en milieu rural qui favorise la population féminine et reflète un exode des hommes en âge de travailler vers la ville; - une proportion élevée de personnes âgées de sexe masculin en milieu rural qui nécessitera la mise en place de politiques sociales appropriées; - une croissance assez faible (1,88% contre 3,23% pour tout le Bénin).

Cette population est inégalement répartie sur l'ensemble du territoire. Les arrondissements urbains concentrent la moitié de la population sur moins du cinquième de la superficie communale.

Sur le plan économique, on note:

- une faible mécanisation du secteur agricole, un morcellement excessif des terres, de faibles rendements et un abandon progressif de ce secteur d'activités

65 qui représente pourtant un mode de subsistance pour une importante proportion de la population; - une baisse des rendements de pêche continentale en raison des mauvaises pratiques (déboisement des berges, mise en place de barrages de nasses, destruction des frayères); - une faible exploitation des potentialités de la pêche maritime due au sous- équipement des pêcheurs; - un manque de moyens et d'organisation du secteur de l'élevage; - un état de dégradation avancé des voies de desserte et pistes rurales qui complique la vie des usagers des marchés en provenance des villages les plus éloignés. Cette situation contribue à augmenter le prix des produits, à diminuer l'affluence des marchés et à insécuriser les approvisionnements.

Au niveau foncier, on déplore:

- un manque généralisé de terres; - l'effritement du patrimoine foncier au profit de grands propriétaires; - des conflits fonciers en bordure des plans d'eau en raison du mépris des textes de lois régissant l'accès et l'utilisation des plans d'eau et des plaines inondables.

3.2.2.1.3. Equipements et services

Sur le plan des équipements et des services, les principales lacunes de la commune de Ouidah se situent au niveau

- des voies de communication dont la praticabilité est moyenne, surtout les voies de desserte qui se dégradent à chaque saison des pluies; - des forages et puits dont le nombre et la capacité n'arrivent pas à satisfaire les besoins des populations, surtout en milieu rural; - de l'absence d'éclairage public dans certaines zones rurales.

1) Infrastructures de transport

La commune est traversée d'Est en Ouest par la Route Nationale Inter-Etats (RNIE n°l) sur une longueur d'environ 30 kilomètres.

Il existe une autre voie bitumée à Ouidah mais en mauvais état. Elle se trouve à l'entrée Est de la ville. Quelques rues ont été réhabilitées pendant ces dernières années (pavage et assainissement pluvial).

Les routes reliant les chefs-lieux des communes limitrophes sont toutes des pistes en terre avec un revêtement latéritique (routes Ouidah à Kpomassè, à Tori, à Allada, etc).

a- Voies ferrées

Un tronçon désaffecté d'une trentaine de kilomètres de la ligne ferroviaire reliant Pahou à Sègbohouè traverse la commune de Ouidah. Ce réseau n'est plus fonctionnel depuis plusieurs années.

66 b- Réseau fluvio-lacustre

Un réseau de transport fluvio-lacustre assure le déplacement des populations des localités enclavées à l'aide de pirogues ou de barques motorisées.

2) Infrastructures de services publics

a- Drainage des eaux de surface

Le réseau de drainage des eaux pluviales est constitué d'environ 800 m de fossés de latérite passablement dégradé et d'environ 20 km de caniveaux de béton armé. Des travaux d'assainissement et de pavage de la rue camp militaire RNIE 1 sur une longueur d'environ 800 mètres linéaires sont actuellement en cours.

b- Transport d'électricité

L'éclairage est assuré par un réseau électrique d'une longueur totale de 43 km qui est présent dans les 4 arrondissements urbains et à Pahou. Ce réseau est en cours d'extension vers Djègbadji, Savi et Gakpé. L'électricité demeure un bien de luxe pour la plupart des habitants et l'éclairage public est inexistant dans la plupart des quartiers de la ville.

c- Alimentation en eau potable

L'alimentation en eau potable de la commune est assurée par trois forages, une station de traitement, un château d'eau et un réservoir. Le réseau d'adduction d'eau reste cependant limité au centre urbain et aux arrondissements de Pahou, Djègbadji et Savi où la plupart des ménages n'arrivent pas à souscrire à un abonnement. Seulement 2078 abonnés bénéficient d'un réseau de 64 km. Par contre, dans les zones rurales, la présence des forages et des puits n'arrive pas à satisfaire les besoins des populations.

d- Téléphone

Le nombre d'abonnés au téléphone conventionnel est largement inférieur aux capacités disponibles (505 sur 1024 dans les centres urbains et 96 sur 128 en zone rurale). La téléphonie cellulaire est en nette progression tant au niveau de la couverture qu'au niveau des abonnés.

3) Environnement urbain

Sur le plan environnemental, la ville dispose d'un système de collecte et d'élimination des ordures ménagères mais la couverture n'est pas totale et certaines quantités de déchets s'accumulent dans des dépotoirs sauvages, des puits abandonnés et des dépressions. Notons également que seulement 70% des concessions sont équipées de systèmes de récupération des eaux usées et des eaux vannes.

4) Administration municipale

En ce qui concerne l'administration municipale, la commune de Ouidah ne dispose pas de personnel compétent en nombre suffisant. Son équipe de fonctionnaires ne compte que deux professionnels de catégorie A et certains services ne comportent que du personnel de catégorie C, D ou E. Un grand besoin de renforcement des capacités est nécessaire. Le

67 personnel actuel est orienté vers l'exécution des tâches de bas niveau et n'est pas préparé à faire face aux défis du développement.

Les principaux problèmes liés aux finances municipales et affectant la commune de Ouidah concernent le recensement de l'assiette fiscale, le recouvrement et le contrôle du placement des valeurs inactives. La mise en place du registre foncier urbain prévu pour 2006 devrait cependant permettre d'améliorer cette situation.

Côté dépenses, la commune éprouve des difficultés à maîtriser ses charges de fonctionnement et à fournir des services utiles à sa population. Les équipements marchands et les marchés plus particulièrement présentent un potentiel de revenus mal exploité.

Ouidah est une ville historique esclavagiste, regorgeant plusieurs sites touristiques, qui veut jouer un rôle culturel et donner la priorité au tourisme. Elle en présente tous les atouts et peut attirer beaucoup de visiteurs si des infrastructures sont mises en place afin de faciliter l'accès à ses précieuses ressources.

5) ONG, acteurs et partenaires de développement

Quelques partenaires de développement sont actifs dans la commune de Ouidah et interviennent principalement dans les domaines de l'éducation, de l'environnement et de la santé. La seule ONG internationale présente sur le territoire est Aide et Action Bénin qui vise le renforcement des capacités des acteurs de base en éducation. Son budget annuel est de 750 millions de F CFA dont 400 millions sont versés au Comité communal d'Education de Ouidah.

6) Identification des actions prioritaires

- Présélection des rues à réhabiliter ou à construire

ITINERAIRES LONGUEUR (Km) OBSERVATIONS . Carrefour- Maro savon Jojo 4 Chaussée en bitume en voie I Carrefour savon Jojo - Maro 4 de dégradation

Forêt sacrée (ONG/APFEM) - Eglise St Pierre et Rétrécissement de la voie par 2 Paul - CollègeE- les constructions et érosion hydrique active 3 MuséeHêhounii . 1,3 Voie rétrécie avec des _ Musée - Hêhounli 1,3 baraques de petit commerce 4 ZobèMarché - Forêt sacrée 1,2 Erosion et rétrécissement de 4 Marché Zobe - Forét sacrée 1,2 la voie

- Les quartiers pouvant être considérés comme « défavorisés »

* Difficiles d'accès: Hêhounli, Tovè, Zomaï * Sous-équipés: Womey, Lébou, Houédjédo, Gomè, Zohoungo * Sites contraignants: Abata 2, Sogbadji, Zomaï, Docomè

68 3.2.2.2. DESCRIPTION DE LA VILLE D'ABOMEY-CALAVI

3.2.2.2.1. Situation géographique et administrative

La commune d'Abomey-Calavi est située dans le département de l'Atlantique. C'est une commune qui est en forte relation avec la commune de Cotonou. En effet, Abomey-Calavi joue le rôle de cité dortoir pour de nombreuses personnes travaillant à Cotonou.

Elle compte neuf (9) arrondissements: Akassato (17.197 habitants), Godomey (153.447 habitants), Glo-Djigbé (12.827 habitants), Hêvié (13.450 habitants), Kpanroun (7421 habitants), Ouêdo (10.067 habitants), Togba (18.674 habitants), Zinvié (13.212 habitants) et Abomey-Calavi (61.450 habitants).

Caractéristiques physiques

La ville est implantée dans la zone de contact entre le système lagunaire et lacustre au Sud et à l'Est, et le plateau de terre de barre au Nord et à l'Ouest. De ce fait, la topographie du site de la ville est marquée par une double pente: l'une vers la lagune Djonou au Sud et l'autre vers la pleine inondable et le lac Nokoué à l'Est.

La structure urbaine engendrée fait distinguer:

* un noyau central concentré de part et d'autre de la RNIE 2 en deux sous-noyaux:

- à l'Est, on note un habitat traditionnel occupé par les familles et collectivités. Il s'agit d'un enchevêtrement de concessions qui sont agglutinées autour des placettes ou courettes et desservies par des venelles et il a fallu attendre les années 1980 pour voir y s'ouvrir quelques voies d'aération;

- à l'Ouest, le tissu est plus ordonné avec des voies plus larges. Ce noyau est à cheval sur les quartiers Agamadin et Tokpa-Zoungo (pentes entre 3% et 5%), Agori et Sèmè (pentes entre 1% et 3%)

* une zone d'habitat pavillonnaire sur parcelle, plus aérée et de plus en plus lâche à mesure que l'on s'éloigne du noyau central. Elle touche la majeure partie des quartiers Agori et Sèmè.

* une zone d'extension d'habitat lâche et de haut standing. Cette zone s'implante à la périphérie sur les anciennes terres de culture récemment loties et recasées. Il s'agit de la zone de cultures annuelles (ZOCA) et de la zone de la palmeraie (ZOPA). Si le bâti reste encore séparé par des terrains vides ou des champs de cultures, le remplissage est en progression y compris par des promoteurs immobiliers.

3.2.2.2.2. Démographie et Economie

Selon les résultats du dernier Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH 3), la population de la commune d'Abomey-Calavi est de 307.745 habitants.

Abomey-Calavi connaît une croissance démographique exceptionnelle (taux annuel de 9,6% en 2002) et sa population en fait aujourd'hui la 2eme ville après Cotonou. Autrement dit

69 Abomey-Calavi passe devant Parakou et Porto-Novo. C'est une population très densifiée et surtout très jeune (plus de 50% ont moins de 15 ans).

Sur le plan économique, la ville d'Abomey-Calavi profite de la délocalisation de certaines activités de commerce et de services à partir de Cotonou. Des infrastructures et structures d'envergure nationale voire internationale s'implantent ici

- l'Université d'Abomey-Calavi (UAC ex UNB) - la Direction Générale de l'ex-CARDER/Atlantique - l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA) - la Communauté Electrique du Bénin (Bénin Togo Ghana) - la station terrienne de la télévision - l'hôpital de zone - la Direction Générale de l'Autorité de Développement du Périmètre de Glo- Djigbé - le Centre de Valorisation des innovations en Afrique

Sur le plan touristique, la commune d'Abomey-Calavi a des atouts à faire valoir à savoir son embarcadère qui permet d'accéder à la Cité Lacustre de Ganvié (classée site touristique au plan national et international). Cet atout permet de faire la promotion de la destination Ganvié mais aussi de permettre aux touristes en direction pour Ganvié de visiter la ville d'Abomey- Calavi.

3.2.2.2.3. Equipements et services

Identification des actions prioritaires

Présélection des rues à réhabiliter ou à construire

a) Du CARDER au poste Transformation - SBEE sur 1,5 km PK 00 rue de 15 m jusqu'à 200 ml point bas occasionnant la création d'une mare saisonnière, Commissariat de Police, Maison des jeunes, CEG 2, (PK 0,6) Direction Générale de I'ADPG (PK 1,00) Point vente de bois (PK 1,1) Poste de transformation haute tension (PK 1,5).

b) Carrefour IITA - carrefour Tankpê. Monsieur ADE, conseiller du chef quartier

PK 00 200 m de pavé - voie de 15 m

Installation SBEE (PK 0,8) avec débordement sur l'emprise Centre de Recherche Agricole d'Agonkanmè (CNAP/INRAB) (PK 1,1) FIDA Centre Projet PAGER (PK 1,4). Poussière, inondation à partir de la mosquée jusqu'au carrefour IITA, Ecole "Camara Laye" et IITA (PK 1,4) SBEE (PK 1,5) 2,6 km fin de clôture IITA (PK 2,6). Voie étranglée, point bas Mosquée (PK 2,7) Carrefour Tankpê (PK 3,00).

c) Carrefour Kpota - Marché Obada - Mairie sur 1,4 km

70 PK 0 + 00 embranchement RNIE - WEGA

- Baraques, "SFS Gastro", boucherie, quatre baraques métalliques - Buvettes, salon de coiffure (à droite) - Le monument aux morts (à gauche) et une maison à étage, - L'emprise disponible au début est d'environ 15 m

- Sens de l'écoulement des eaux: Sud - Est

PK 100 m + 00: Carrefour avec écoulement sens Ouest - Est

- Petites baraques pour le petit commerce, "un vulganisateur" et un menuisier - Emprise disponible mais occupée par les baraques

PK 200 m + 00: Centre de santé

- Existence des baraques dans l'emprise - Ecole maternelle, forte érosion sur la route si bien que les riverains ont construit deux disguettes sur la route. - L'écoulement des eaux y est diffus et de sens Nord- Sud. Aussi la rue est-elle encaissée par rapport aux habitations.

PK 400 m + 00: Emprise occupée par une maison devant un salon de coiffure. Emprise disponible 6 m environ - Ligne de partage des eaux - La rue côtoie une place publique suivant la direction Ouest-Est avant de prendre la direction Sud - Nord au niveau du marché.

PK 600 m + 00: Le long de la voie, existe un caniveau non fonctionnel en béton et en pierre par endroits. - L'encaissement de la chaussée est très prononcé jusqu'à la mission catholique - Quelques baraques sont construites dans l'emprise.

PK 700 m + 00: Scierie et vente de bois - Mission catholique + Ecole + Cimetière - Une bretelle rejoint la RNIE2 au niveau de la station service - Un atelier de soudure dont une partie déborde dans l'emprise.

PK 900 ni + 00: Décharge sauvage à droite avant l'école en face du cimetière

PK 1100 m: Fin nord du Collège Faucon, le carrefour reçoit les eaux des rues sud, ouest et nord. Toutes ces eaux coulent sur la rue menant vers la RNIE2 à l'est. Le point devient critique et nécessitera un traitement plus appliqué - L'emprise du reste du tronçon est disponible mais occupée par de petites pour diverses activités - L'écoulement des eaux se fait sur la rue PK 1400 m fin: Jonction avec la RNIE2: des baraques de vente de divers et d'exposition d'articles.

71 - Les quartiers pouvant être considérés comme « défavorisés »

Abomey-Calavi, du fait de son taux de croissance urbaine extrêmement élevé ces dernières années (9,6 % en 2002), est marquée par l'accentuation d'une grande disparité dans la répartition spatiale des infrastructures et équipements socio-communautaires.

Sur le plan topographique, les quartiers handicapés sont Tokpa-Zoungo, Aganmadin, Gbodjo. On y observe un enclavement certain; le marché est difficile d'accès, les bâtisses en matériaux locaux notamment sont frappées de vétusté.

Sur le plan des infrastructures de transport et d'assainissement, il s'agit des quartiers Agori et Sèmè (vétusté du peu existant, manque d'entretien).

72 3.2.2.3. DESCRIPTION DE LA VILLE DE KANDI

3.2.2.3.1. Situation géographique et administrative

La Circonscription urbaine de Kandi est située sur un site peu accidenté (290 m d'altitude) entre un cours d'eau à l'Ouest et une dépression au Sud qui sont les principaux exutoires de la ville. La ville est bâtie sur un socle cristallin constitué de grès sédimentaire et de gneiss qui ne présente aucun accident physique majeur.

3.2.2.3.2. Démographie et économie

Sur le plan démographique, de 1992 à 1999, la population de la commune de Kandi est passée de 73.138 habitants à environ 91.000 habitants, sur la base d'un taux d'accroissement moyen annuel de 3,1%. En 2002, la population de la commune de Kandi s'élevait à 95.206 habitants avec un taux d'accroissement annuel de 2,67%. Selon les projections de l'INSAE, elle sera d'environ 119.300 habitants en 2007.

La population de Kandi est inégalement répartie sur son territoire et passablement jeune: 51 % des effectifs totaux ont moins de 15 ans contre 53,4% pour l'Alibori. En 2000, sa population urbaine était estimée à environ 40.000 personnes pour une population totale de 93.756 habitants et son taux d'urbanisation était de 42%.

En 2002, pour une population totale de 95.206 habitants, on recensait 47.600 hommes pour 47.606 femmes. La population de moins de 5 ans s'élevait à 18.052 habitants.

La densité moyenne est d'environ 22 habitants par km alors qu'elle est de l'ordre de 18 habitants par km pour le département. Le nombre total de ménages était en 1992 de 8.624 dont 6.962 ruraux. La taille moyenne des ménages est de 8,5 personnes.

Sur le plan économique, de manière générale, la ville de Kandi possède plusieurs atouts. Ville carrefour sur les routes reliant Cotonou et Niamey et le Burkina-Faso au Nigéria, elle fait partie de la deuxième plus grande zone productrice de coton du Bénin. On y trouve d'ailleurs deux usines d'égrenage du coton de même qu'une usine de transformation artisanale du lait. Sa population est jeune et sur le plan agricole, certains surplus sont exportés.

La ville souffre cependant d'un manque croissant d'infrastructures en tous genres: hôtelières, commerciales et marchandes.

Par ailleurs des lacunes sont aussi ressentis au niveau de la gestion des flux migratoires. En effet, l'entrée des étrangers dans la commune a entraîné des conflits entre les autochtones et les étrangers. Ces conflits ont contribué à créer un sentiment d'insécurité grandissant. Des conflits sont aussi survenus entre les paysans et les agents du parc W. D'autres conflits pourraient aussi émerger face à la mauvaise gestion des Organisations paysannes.

D'un autre côté, la ville de Kandi bénéficie d'importants sites touristiques tels que la zone cynégétique de la Djona au nord de la commune; le site des éléphants d'Alfakoara; le parc W où on retrouve des antilopes et des singes; la marre des crocodiles à Donwari; les lézards sacrés de Sam, les grottes et cascades de Kandifo, etc. Celles-ci pourraient d'avantage être mises en valeur en multipliant les infrastructures hôtelières.

73 Au niveau de la zone rurale environnante à la ville de Kandi, les lacunes en termes d'infrastructures de communication, scolaires et sanitaires sont importantes.

D'un autre côté, les bas-fonds présents dans la zone rurale pourrait être aménagés pour la riziculture. Les plus gros défis pesant sur la zone rurale de la commune de Kandi sont l'accès difficile aux crédits ainsi que l'insuffisance des assistants techniques.

3.2.2.3.3. Equipements et services

L'un des plus gros défis auxquels doit faire face la ville de Kandi est l'incivisme fiscal de la population qui entraîne le manque de moyens financiers. De manière générale, la commune de Kandi, faute de ressources, souffre d'une insuffisance en équipements et services. Les réseaux d'électricité et d'approvisionnement en eau potable ne couvrent que le centre ville et la voirie urbaine n'est qu'embryonnaire.

En terme d'infrastructures sanitaires publiques sur les huit (8) centres de santé présents dans la commune de Kandi, trois sont en mauvais état (délabrement avancé) et deux centres ont des problèmes d'isolation de toit. Par ailleurs, les infrastructures de l'hôpital sont inadaptées et ces dernières sont actuellement en cours de réhabilitation.

1) Infrastructures de transport

On retrouve deux routes nationales inter-Etats sur le territoire de Kandi: une première de revêtement bitumé en bon état d'une longueur de 67 km et d'une largeur de 7 m et une deuxième, la route nationale Ségbana-Kandi-Banikoara revêtue de latérite et considérée en bon état. Sa longueur est d'environ 170 km et sa largeur de 7 m.

La voirie urbaine comprend plusieurs rues dont beaucoup demeure encore en terre. Quelques rues pavées ont été réalisées ces dermières années.

2) Infrastructures de services publics

a) Drainage des eaux de surface

Le réseau de drainage des eaux pluviales se compose, en général, de caniveaux à ciel ouvert. Ce type d'infrastructures n'est cependant pas recommandé en milieu urbain. Plus précisément, on compte 0,200 km de fossés en bon état, 19,44 km de caniveaux ouverts et 0,918 km de caniveaux couverts dont les états respectifs n'ont pu être précisés.

b) Transport d'électricité

La commune compte un réseau de transport d'électricité de haute, moyenne et basse tension exploité par la SBEE. L'électricité est produite par une centrale hydroélectrique d'une puissance de 1670 KVA. La commune de Kandi dispose de lignes de transport d'électricité de basse tension de 220 V et de 380 V.

La demande en terme d'électricité dans la commune de Kandi excède la production. Il faudrait donc envisager le renforcement des installations. En 2000, on comptait 1600 abonnés au service d'électricité à Kandi.

74 c) Alimentation en eau potable

Le réseau d'alimentation en eau potable de la commune est constitué de 5 forages d'une 3 capacité de 800 m /jour, d'une station de traitement et d'un réservoir d'une capacité de 3 250 m . Au moment des enquêtes, toutes les installations étaient en bon état à l'exception d'un forage qui était en panne.

d) Téléphone

Le niveau d'équipement en télécommunication est évalué à 0,60% contre 2% pour le département de l'Alibori. On compte 260 abonnés à Kandi ce qui équivaut à un taux de raccordement de 65%.

3) Environnement urbain

Les principaux problèmes en matière de gestion de l'environnement sont: - le manque d'infrastructures de gestion des déchets solides et liquides; - l'insuffisanced'eau potable; - les inondations périodiques de certains quartiers urbains; - les dépotoirs sauvages; - la gestion des déchets biomédicaux.

4) Administration municipale

La structure organisationnelle de Kandi est bien adaptée à la taille de la commune et l'administration municipale dispose de plusieurs fonctionnaires qualifiés. Par contre, sur le plan administratif, la commune éprouve des difficultés:

- de reversement du produit des valeurs inactives par les chefs d'arrondissement; - de maîtrise de dépenses de fonctionnement; - d'accroissement des dépenses d'investissement.

Les équipements marchands sont mal entretenus et leur gestion pourrait être améliorée.

5) Projet d'intérêt public

Plusieurs organisations non gouvemementales oeuvrent sur le territoire de Kandi. Certains s'intéressent à la valorisation des déchets, à l'assainissement de base, à la réinsertion sociale des enfants déshérités, etc...

75 6) Identification des actions prioritaires

- Présélection des rues à réhabiliter ou à construire

No Dénomination de la rue Long Emprise Etat physique Eléments à dégager de d'ordre (mL) (m) l'emprise Route Compagnie Baobab - Vons Voie en terre rechargée et - Maisons non alignées 01 mosquée El Hadj Arouna - RNIE 1.408 15 nivelée. - Hangars 2 Praticabilité moyenne. - Puisards et douches (Quartier Banigourou) Route Groupement Nord de la Voie de terre rechargée et - Maisons non alignées 02 Gendarmerie - Buvette Baobab 2.100 15 à 20 nivelée. - Ouvrages en matériaux (Quartier Banigourou) Praticabilité moyenne précaires - Plus de 25 magasins

Route Carrefour Auto-gare Voie en terre plus ou moins - Arbres 03 Banikoara - Petit marigot 462 12 dégradée débouchant sur un - Puisards (Quartier Kéféri) petit marigot et un dépotoir - Boutiques sauvage. - Dépotoir - Puits Route Camp militaire 7 ' Bataillon Voie en terre rechargée - Maisons non alignées Inter-Armes - Bakpara - débouchant sur un dépotoir - Une vingtaine d'arbres 04 Hèboumè - Kéféri 900 12 sauvage au bord du grand - Dépotoir sauvage. (Quartier Kéféri) marigot - Voie en pente. Praticabilité moyenne

76 3.2.2.4. DESCRIPTION DE LA VILLE DE LOKOSSA

3.2.2.4.1. Situation géographique et administrative

La commune de Lokossa, située à 106 km de Cotonou, est le principal centre urbain et chef lieu du département du Mono. Elle est limitée au Nord par la commune de Dogbo, au Sud par les communes d'Athiémé et de Houéyogbé; à l'Est par la commune de Bopa et à l'Ouest par la République du Togo.

Elle compte cinq (5) arrondissements pour 15 quartiers et 29 villages et porte sur une superficie de 260 km2.

3.2.2.4.2 Démographie et économie

La répartition de la population par arrondissement ainsi que l'évolution de la population de la commune de Lokossa entre 1992 et 2003 se présente comme suit:

Arrondissement 1992 ation2003

Lokossa 23 209 34 310 Agamé 8 951 13 194 Houin 4 902 7 225 Koudo 10 163 14 980 Ouèdèmè 7 035 10 370 TOTAL 54 260 79 979

La population de la commune de Lokossa est une population jeune (52,1%), ce qui constitue un défi à la fois en terme de scolarisation, d'accès aux soins de santé et d'emploi. De plus, la diversité des ethnies présentes au sein de la commune a fait de Lokossa une commune multilingue, ce qui rend la lutte contre l'analphabétisme d'autant plus difficile. Afin de contrer cette tendance, il faudrait donc développer des programmes d'éducation adaptés à chaque ethnie.

L'industrie à Lokossa dispose d'unités industrielles telles que SITEX, CBT, l'Huilerie de Houin-Agamè, l'imprimerie Primo, plusieurs boulangeries, et le froid industriel du CARDER, Mono ou encore Mono Lumière. La présence considérable de matières premières sur place telles le manioc, les ananas, la canne à sucre, les amandes de palme, la tomate, le maïs, la banane, etc. pourrait justifier l'implantation d'autres usines de transformation de produits agricoles dans la commune. L'obstacle majeur à combler au sein du secteur de l'industrie est la vétusté des équipements des unités industrielles. Sans les équipements appropriés, le secteur industriel sera freiné dans son expansion. Par ailleurs, l'industrie de transformation des produits agricoles s'est trop longtemps concentrée sur la filière palmier à huile qui est en saturation actuellement. L'industrie de la commune de Lokossa devrait donc se diversifier et exploiter d'autres produits tels que ceux provenant de la production maraîchère par exemple. Notons aussi que des crises internes au sein des unités industrielles ont paralysé ce secteur et que la mauvaise gestion des déchets industriels contribue aux problèmes de salubrité de la commune de Lokossa.

Par ailleurs, le secteur de l'artisanat bénéficie également d'une diversité d'activité ainsi que d'une organisation plus structurée (structures déconcentrées, affiliations à d'autres associations d'artisans, existence d'organisations professionnelles d'artisans, etc) ce qui lui a permis d'étendre son réseau d'intervention. Cependant, les contraintes qui pèsent sur ce

77 secteur sont lourdes. Mentionnons notamment le faible niveau d'équipements des unités artisanales, l'insuffisance des débouchés pour les produits artisanaux, l'analphabétisme des artisans, le manque de perspective de développement d'affaires. Ce secteur pourrait grandement bénéficier de l'avènement d'activités touristiques dans la région.

En terme de commerce, la commune de Lokossa bénéficie de quelques marchés dont la mise en valeur dépend de l'amélioration de leurs infrastructures en général (routes d'accès, moyens de communication, infrastructure d'assainissement, hangars, boucheries, etc.) Par ailleurs, la construction d'un supermarché et d'un centre commercial permettrait de tirer parti à plus grande échelle des divers produits présents dans la commune.

Notons aussi que le tourisme, bien que peu développé dans la commune de Lokossa, est un secteur qui dispose de quelques attraits qui pourraient être exploités tels que les hippopotames au lac Doukon et la zone boisée situé entre le Centre Hospitalier Départemental (CHD) et la place de l'Indépendance. Cette dernière fait l'objet d'un projet par les autorités qui souhaitent la transformer en un centre d'attraction doté d'une piscine municipale, d'un centre de récréation pour les enfants et d'un mini-zoo. Le plus gros défi à relever pour développer ce secteur est l'extension du réseau électrique dans certains arrondissements et dans les quartiers périphériques de Lokossa.

3.2.2.4.3. Equipements et services

Comme mentionné précédemment, de manière générale, la commune de Lokossa souffre d'un manque d'équipements et d'infrastructures adéquates. Ce phénomène se retrouve aussi bien dans les infrastructures commerciales (marché), dans les infrastructures sportives et culturelles, dans les écoles, dans les centres de santé et dans l'entretien des routes et des pistes de desserte rurale.

Même si des infrastructures de base et des plans de lotissement par quartier existent, ces derniers sont focalisés sur Lokossa au dépend des autres arrondissements.

En terme d'éducation, plusieurs écoles primaires publiques et plusieurs écoles maternelles sont présentes dans la commune. Le taux de scolarisation des jeunes filles demeure faible.

En terme de santé, les besoins les plus importants se trouvent au niveau des équipements et de la qualification des agents de santé dans les centres de santé d'arrondissement. Ces lacunes sont pressantes à combler étant donné la prolifération des centres de santé privés non qualifiés et non autorisés qui profitent des lacunes du système de santé de la commune.

1) Infrastructures de transport

Malgré quelques dégradations au niveau de certaines voies, Lokossa dispose dans l'ensemble d'une voirie praticable tant au niveau des voies bitumées qu'au niveau des voies de desserte. Une voie bitumée à double chaussée relie le centre urbain au château d'eau situé dans la nouvelle zone administrative.

Il existe 15 km de routes nationales revêtues (tronçon Toguêmè-Agamé de la route nationale 2) et 15 km de routes nationales non revêtus (tronçon Lokossa-Ouèdèmè de la Route nationale 21 bis et de la section Tinou-Tozoumè de la route nationale 21).

78 En ce qui concerne les voies urbaines, très peu ont été construites dans le cadre des travaux de lotissement, le reste se trouve dans un état de dégradation avancée caractérisé entre autres par une forte érosion, des ravinements, des nids de poule et des ensablements. Il existe 20 km de rues à Lokossa dont 8 km ont été pavés.

Les pistes non bitumées sont entretenues de manière sporadique en fonction de leur trafic, de leur niveau de dégradation et des moyens financiers mobilisables.

2) Infrastructures de services publics

a- Drainage des eaux de surface

En 2003, 25 km de voies urbaines ont bénéficié de travaux d'entretien intensifs ce qui a permis de relever le niveau de service de ces axes et aussi de donner un confort aux usagers. Notons cependant que le niveau d'équipement de la voirie urbaine en collecteurs et en caniveaux est encore très faible.

b- Transport d'électricité

Il existe un réseau hydroélectrique dans la commune de Lokossa d'une puissance de 16 MVA (haute tension de 63 OOOV,moyenne tension de 20 OOOVet basse tension entre 220-380V). Le plan de ce réseau est disponible.

De manière générale, c'est la population urbaine qui bénéficie des prestations de la SBEE pour l'approvisionnement en électricité et une partie de l'arrondissement urbain n'est pas couverte. Dans la ville de Lokossa, certains quartiers ne sont pas entièrement couverts par les prestations de la SBEE.

c- Alimentation en eau potable

L'électricité, l'eau et le téléphone dépendent des sociétés d'Etat que sont la SBEE, la SONEB et l'OPT. La situation d'alimentation en eau potable dans la commune de Lokossa se présente comme suit:

Situation dans la commune de Lokossa en ouvrages hydrauliques

Forage équipé de Adduction d'eau Paux 'a pompe à motricité Puits moderne villageoise Points d'eau couvert humaine AGAME 11 0 1 02 46 94,63 HOUIN 06 00 00 06 22,54 KOUDO 16 04 00 20 36,24 OUEDEME 16 Qi i 39 102,08 LOKOSSA 12 01 01 49 28,77 TOTAL 61 07 04 160 57,99

d- Téléphone

La situation au niveau du téléphone est presque identique à celle de l'électricité et de l'eau. La ville de Lokossa bénéficie des prestations de l'OPT en matière de téléphone mais tous les quartiers de la ville ne sont pas entièrement couverts. Les villages de l'arrondissement de

79 Lokossa ainsi que la quasi-totalité des autres arrondissements ne peuvent compter sur ce service.

3) Environnement urbain

Les ONG chargées de la pré-collecte des ordures ménagères sont en nombre insuffisant et opèrent avec des moyens limités et/ou inadéquats.

Le réseau de drainage des eaux pluviales est incomplet.

4) Administration municipale

L'administration municipale de la commune de Lokossa offre l'ensemble des services de base à sa population et ce, de manière relativement structurée. Cependant, cette demière souffre également de moyens matériels insuffisants et de sources de financement limitées. De plus l'organisation générale de l'administration est déficiente (personnel non stable, tâches et services non définis, manque de formation, etc.)

5) Projets d'intérêt public

Plusieurs partenaires de développement sont actifs dans la commune de Lokossa et interviennent principalement dans les domaines de l'éducation, de l'environnement et de la santé. Le partenariat qui a été établi avec la ville belge d'Evere est une source d'appui importante pour l'administration.

6) Identification des actions prioritaires

- Présélection des rues à réhabiliter ou à construire

ITINERAIRES LONGUEUR (Km) OBSERVATIONS _ Carrefour Zogavédji - Hôpital 0,8 Pas de contraintes particulières 2 AFJB - Route bitumée 1,2 Existence de points bas et des niveaux d'inondation 3 Route bitumée/Zohoungo - Canal/bas-fond 1,4 dé rapeu dégagée, encombrée de baraques et très

- Les quartiers pouvant être considérés comme « défavorisés »

* Difficiles d'accès: Ahouanmè, Dékanmè, Zounhoué, Guinkomè, Zohoungo, Adjakomè * Sous-équipés: Ahouanmè, Zounhoué, Dékanmè, Takon, Agonvê, Sogbadji, Guinkomè. * Sites contraignants : Agonvê, Agnivèdji, Dékanmè, Tchikomè, Takon, Zohoungo, bas- fonds de Djètonou et de Todoga.

80 3.2.2.5 DESCRIPTION DE LA VILLE DE NATITINGOU

3.2.2.5.1 Situation géographique et administrative

La commune de Natitingou est encadrée, à l'Est et à l'Ouest par les chaînes montagneuses de l'Atacora. Le site est traversé du Nord au Sud par le fleuve Fourinyakra.

Natitingou, est le chef-lieu du département de l'Atacora et sa création est récente. La plupart des infrastructures et équipements qui s'y trouvent datent des vingt-cinq dernières années. La commune se compose de neuf arrondissements: quatre urbains et cinq ruraux.

3.2.2.5.2 Démographie et économie

Selon le 3ème Recensement Général de la Population et de l'Habitation de 2002 (RGPH3), la population de la commune de Natitingou est de 75 620 habitants. Le 3èmearrondissement est le plus peuplé avec 14 559 habitants et l'arrondissement le moins peuplé est celui de Kouandata avec 3590 habitants. Par ailleurs, 68% de la population vit en milieu rural, et 32% dans les 4 arrondissements urbains. La population de Natitingou est caractérisée par une prépondérance des effectifs jeunes, une grande diversité ethnique et linguistique et une forte mobilité

Le secteur du commerce est dominé par l'informel et la commune dispose d'industries non fonctionnelles désaffectées en raison d'une mauvaise gestion, de l'inadaptation des sites ou des équipements utilisés. Natitingou présente cependant de nombreux attraits touristiques qui auraient avantage à être mis en valeur et exploités.

3.2.2.5.3. Equipements et services

Dans les secteurs de la santé et de l'éducation, les problèmes recensés au niveau des équipements et des services sont principalement reliés à un manque de ressources humaines et à une insuffisance d'infrastructures. Dans le secteur de l'eau, les régions rurales éprouvent des difficultés d'approvisionnement.

Mentionnons également que les secteurs ruraux sont isolés en raison des déficiences du service téléphonique et de la piètre qualité du réseau routier secondaire. Le relief est accidenté et accentue les problèmes d'érosion des voies de communication en périodes de pluies.

On note l'absence de latrines dans la plupart des habitations et les services de collecte des ordures ménagères ne sont utilisés que partiellement, ce qui explique la présence de nombreux dépotoirs sauvages.

Les principaux obstacles résident dans les moyens limités dont dispose la commune.

1) Infrastructures de transport

La commune de Natitingou est desservie par cinq (5) routes nationales, dont une route nationale inter-Etats (RNIE). D'une longueur de 45 km, la RNIE-3 est bitumée et large de 7 m. Elle est considérée être en bon état.

81 Les 4 autres routes nationales sont en latérite et généralement en bon état. La route nationale Perma-Anandana mesure 26 km de long et 4 m de large. La route nationale de Natitingou - Kouarfa mesure 25 km de long et 4 m de large. La route nationale de Natitingou - Kouandé mesure 28 km de long et 7 m de large. Enfin, la route nationale de Natitingou - Boukoumbé mesure 20 km de long et 7 m de large.

Le réseau de voirie comprend plusieurs rues dont une est pavée et une autre bitumée. Les autres rues sont en terre et se dégradent à chaque saison des pluies.

2) Infrastructures de services publics

a- Drainage des eaux pluviales

Le réseau de drainage des eaux pluviales se compose de fossés, de caniveaux fermés et ouverts et de moellons. Plus précisément, on recense 10 km de fossés de 0,8 m de largeur dégradés, 1,2 km de caniveaux fermés de 0,8 mètre de largeur et de 1,434 km de caniveaux ouverts de 0,8 m de largeur en bon état. Le réseau se complète par 20,6 km de moellons en bon état de 0,8 m de largeur.

b- Transport d'électricité

D'une étendue de 103 428 mètres linéaires, le réseau compte 3178 abonnés. La commune compte deux réseaux de production et de transport d'électricité de moyenne et basse tension exploités par la SBEE. Le premier est relié à une centrale thermique d'une puissance de 1000 KVA. Les lignes de transport d'électricité de moyenne et basse tension sont respectivement de 15 KV et de 220/380 V. Le deuxième réseau est relié à une centrale hydroélectrique d'une puissance de 600 KVA. Les lignes de transport d'électricité de moyenne et basse tension sont respectivement de 15 KV et de 220/380 V.

c- Alimentation en eau potable

L'étendue du réseau d'alimentation d'eau potable est de 84 728 mètres linéaires. On recense 1870 abonnés. Les installations de production, de traitement et d'entreposage comptent 6 forages dont 5 sont équipés. Une fois traitée, l'eau est entreposée à l'intérieur de 3 châteaux d'eau d'une capacité de 385 m3. Pendant la période sèche, la commune éprouve des problèmes d'approvisionnement d'eau sur les zones hautes. Ces secteurs manquent d'eau aux heures de pointe. Pour remédier à la situation, il faudra équiper d'autres forages.

d- Téléphone

La capacité du réseau téléphonique, assuré par l'OPT, est de 4912 lignes. Ce dernier ne compte cependant que 928 abonnés pour l'instant.

3) Environnement urbain

La commune est actuellement à la recherche d'une décharge officielle afin de disposer des déchets solides provenant de la pré-collecte. Il existe quelques poubelles publiques sur le territoire communal. Leur nombre est néanmoins nettement insuffisant.

82 La commune de Natitingou ne dispose pas d'infrastructures d'assainissement des déchets liquides en dehors des dispositifs d'assainissement individuel (fosses septiques installées dans certaines habitations).

4) Administration municipale

Sur le plan de l'administration municipale, Natitingou devra faire des efforts afin d'augmenter ses recettes et diminuer ses dépenses. Ce travail pourra être effectué d'une part en procédant au recensement des matières imposables et en mettant en place des mesures de contrôle du placement et du recouvrement des valeurs inactives et d'autre part en effectuant des dépenses dans des secteurs utiles pour améliorer le recouvrement.

Les équipements marchands présentent un potentiel de revenu intéressant. Les équipements en place devront être remplacés ou assainis et leur mode de gestion revu.

5) Projets d'intérêt public

Plusieurs partenaires de développement oeuvrent sur le territoire de Natitingou, principalement dans les secteurs de la promotion du capital humain, de la promotion de la santé, de l'agriculture, de l'assainissement et de la protection de l'environnement. On retrouve également des partenaires qui oeuvrent directement sur le terrain dans la réalisation d'activités concrètes, telle le nettoyage des rues, le reboisement, la pré-collecte des déchets, etc. On retrouve enfin plusieurs intervenants qui offrent des activités de soutien et d'appui institutionnel.

6) Identification des actions prioritaires - Présélection des rues à réhabiliter ou à construire No Dénomination de la rue Long Emprise Etat physique Eléments à dégager (mL) D t lde l'emprise Carrefour Tata-Somba - EPP Voie en terre rechargée et très érodée. Ravinée par Tchirimina - Atelier de Teinture - endroits alternant bon et mauvais état. Aucun 01 dalot - petite mosquée 1.200 8 à 12 Praticabilité moyenne par endroits. (Quartier Tchirimina) Voie en terre caillouteuse et accidentée. Erodée et Plusieurs arbres (le 02 RNIE N° 3 - Radio Hanto 900 7 à 12 dégradée sauf sur les 250 premiers mètres à partir néré, le manguier, le (Quartier Tchirimina) de la RNIE 3. Praticabilité mauvaise et difficile faux acajou) Buvette Beaurivage - Auberge Voie en terre rechargée. Très érodée et accidentée - Buvette Nekima - CEG I - RNIE NI 3 par endroits. - plus de 40 arbres 03 (Quartier Tchirimina) 2.200 5 à 20 Praticabilité variable selon les tronçons. Très (Gmélina, manguiers, mauvais sur 200 m et moyenne après. cocotiers). RNIE N° 3 - Puits à grand Voie en terre rechargée carrossable sur une bonne Vingt (20) manguiers 04 diamètre 1.700 7 à 15 partie. au moins. (Quartier Santa) Praticabilité moyenne. RNIE N° 3 - Camp Kaba - Voie en terre peu accidentée et carrossable Plus de 125 arbres 05 SONAFEL (Quartier Santa) 3.200 4 à 15 Praticabilité moyenne (Manguiers, neem...)

0 RNIE N 3 - Hôtel Vieux Cavalier Voie en terre rechargée et érodée sur les bas-côtés. Aucun 06 (Quartier Santa) 1.000 8 Praticabilité moyenne

83 3.2.2.6. DESCRIPTION DE LA VILLE D'ABOMEY

3.2.2.6.1. Situation géographique et administrative

Abomey est une commune historique et pré-coloniale fortement marquée par la tradition royale. Elle constitue également la capitale de l'ancien royaume du Danhomè. D'une superficie de 142 km2, elle est localisée dans la partie Sud de la République du Bénin. Elle est bordée à l'Ouest par le Togo, au Nord par la commune de Djidja et par le département des collines, à l'Ouest par le département du Couffo et au Sud par la commune d'Agbangnizoun. Elle se compose de sept arrondissements dont 3 centraux (Djègbé, Hounli et Vidolé) et de 4 arrondissements périphériques à caractère rural (Agbokpa, Détohou, Sèhoun et Zounzonmè).

Il est important de préciser que la commune d'Abomey est intimement liée à la commune de Bohicon, distante d'un peu moins de 10 km. La principale caractéristique liant ces deux communes est le partage de certains équipements d'encadrement administratif

3.2.2.6.2 Démographie et économie

Le peuplement de la commune d'Abomey est issu de la dynastie des Alladanou, creuset de la civilisation Fon. A l'image de toutes les communes pré-coloniales du Bénin, elle a connu au cours des dernières années une croissance démographique très faible. Le taux moyen annuel de croissance pendant la période de 1979 à 1992 a été de 2,2% pour la zone urbaine et de 3,0% pour la zone rurale. De 50 170 habitants en 1979, sa population est passée à 66 595 habitants en 1992. la population totale de la commune est actuellement de 73 341 habitants. La taille moyenne des ménages est de 6,5 personnes.

En zone urbaine, les principaux problèmes recensés à Abomey sont l'exode rural, l'incivisme fiscal et la déficience au niveau de l'électrification, de la voirie, de l'assainissement et de l'eau potable. Pour ce qui est des opportunités, la partie historique de la commune dispose de plusieurs sites touristiques qui sont à viabiliser. De plus, la commune dispose de plusieurs espaces pour la création d'infrastructures hôtelières, administratives et scolaires. Le principal obstacle au développement de la commune réside dans le manque de moyens financiers. La zone rurale est affligée par des problèmes d'enclavement, un manque d'infrastructures socio-sanitaires et scolaires, un manque d'infrastructures pour l'eau potable et l'électrification. Au niveau des opportunités, on note la disponibilité des sols.

3.2.2.6.3. Equipements et services Au niveau des infrastructures, on note - une insuffisance de locaux pour les différents services de la mairie et un taux d'assainissement très faible; - le réseau des OPT est embryonnaire et déjà saturé; - le réseau d'adduction d'eau est insuffisant.

Au niveau des équipements de services, il y a insuffisance de moyens pour les interventions techniques et on constate en général, une difficulté à accéder aux sources de financement.

84 1) Infrastructures de transport

Abomey est traversée par une route nationale Inter-état de contournement bitumée et en bon état d'une longueur de 20 km et d'une largeur de 7 mètres.

Le réseau de transport urbain de la commune se compose de 2 voies urbaines dont une en terre qui est dégradée, d'une longueur de 32 km et d'une largeur de 6 mètres et l'autre qui est pavée et en bon état, de 2 km de longueur et de 7 mètres de largeur. Il est à noter que l'assainissement de la commune est embryonnaire.

Le réseau de pistes rurales se compose de voies piétonnes d'une longueur de 50 km et de 4 mètres de largeur. Les voies piétonnes sont dégradées.

2) Infrastructures de services publics

a) Drainage des eaux pluviales

Le réseau de drainage des eaux pluviales se compose en général, de caniveaux à ciel ouvert. Ce type d'infrastructures n'est cependant pas recommandé en milieu urbain. Plus précisément, on compte 8 km de fossés de 0,6 mètre de largeur en bon état; 1,5 km de caniveaux de 0,7 mètre de largeur, également en bon état et 55 mètres de moellon de 0,7 mètre de largeur dont l'état n'est pas apprécié.

b) Transport d'électricité

La commune compte un réseau de transport d'électricité de haute, moyenne et basse tension exploitée par la SBEE. L'électricité est produite par une centrale hydroélectrique d'une puissance de 16 MVA. Les lignes de transport d'électricité de haute, moyenne et basse tension sont respectivement de 63 kV, 20 kV et 220/380 V. la SBEE compte 7200 abonnés à Abomey.

c) Alimentation en eau potable

L'actuelle réseau d'alimentation en eau potable couvre principalement et presque exclusivement les arrondissements centraux. Les arrondissements à caractère ruraux sont très peu sinon aucunement desservis par le réseau d'alimentation en eau potable. La SONEB est responsable de l'alimentation en eau potable et compte 3 525 abonnés.

d) Téléphone

Le réseau téléphonique couvre presque exclusivement les arrondissements centraux. Les arrondissements à caractère ruraux sont très peu sinon aucunement desservis par le réseau téléphonique. L'OPT est responsable du réseau et compte 1 500 abonnés.

3) Environnement urbain

Les principaux problèmes en matière de gestion de l'environnement sont:

* le manque d'infrastructures de gestion des déchets solides et liquides (favoriser le développement des ONG de pré-collecte) * la pollution sonore;

85 * la gestion des carrières (dégradation des sols); * l'érosion des sols et notamment des rues. Au niveau du potentiel de développement, la commune d'Abomey possède une forêt naturelle classée abritant une réserve faunique (aviaire, petits mammiferes et reptiles).

4) Administration municipale En ce qui concerne l'administration municipale, à l'instar de plusieurs autres municipalités, Abomey éprouve des difficultés avec l'incivisme fiscal. Les populations évitent de payer les impôts. Mais la mise en place prochaine du RFU et d'un système de contrôle plus efficace devraient permettre d'améliorer la situation.

Par ailleurs, la commune éprouve des difficultés à maîtriser ses dépenses de fonctionnement. L'administration dispose cependant d'une équipe de fonctionnaires dynamiques qui ne peut donner son plein maximum, faute de locaux fonctionnels et de moyens adéquats. Les équipements marchands ne sont pas exploités à leur plein potentiel et contribuent aux pertes de revenus de la municipalité.

5) Identirication des actions prioritaires

- Présélection des rues à réhabiliter ou à construire

ITINERAIRES LONGUEUR (Km) OBSERVATIONS I Temple ZEWA - Palais du Roi Agoli-Agbo 3.5 Erosion transversale et latérale 2 Marché Houndjro - Quartier Hounli 1,4 Voie de contournement 3 Carrefour Zassa - Marché Vidolé 2,8 Beaucoup d'équipements sur l'itinéraire

- Les quartiers pouvant être considérés comme « défavorisés »

* Difficiles d'accès: Djègbé, Hounli, Agblomè et Adandokpodji, Ahouaga * Sous-équipés: Zounzounmè, Agnagna, Agbodjannagan, Agbokpa.

86 3.2.2.7.DESCRIPTION DE LA VILLE DE DJOUGOU

3.2.2.7.1 Situation géographique et administrative

La commune de Djougou est située dans la partie septentrionale du Bénin, à environ 641 km au nord-ouest de Cotonou, capitale économique du pays. Elle couvre une superficie de 3 966 km et est limitée au Nord par les communes de Kouandé et de Péhunco, au Sud par la commune de Bassila, à l'Est par les communes de Sinendé, de N'dali et de Tchaourou et à l'Ouest par Copargo et Ouaké.

La ville domine une ligne de crête d'environ 450 m d'altitude séparant deux bassins versants: Douga au Nord et Sabari au Sud. Le site est caractérisé par des affleurements rocheux, des pentes fortes et des zones de dépressions.

3.2.2.7.2 Démographie et économie

Selon les résultats du RGPH3, la population en décembre 2002 à Djougou s'élevait à 181 175 habitants soit un accroissement inter censitaire de 3,05% par rapport à 1992. Cet accroissement est inférieur à la moyenne départementale (4,15%) ainsi qu'à la moyenne nationale (3,73%).

La commune de Djougou occupe une position de grand carrefour commercial dont elle pourrait tirer parti pour développer une production intensive et à grande échelle. Sa population est jeune, il existe une grande disponibilité de terres fertiles propices pour la culture du coton, de l'igname, du sorgho, du riz, de l'arachide, du maïs et la cueillette de l'anacarde, de la noix de karité et du néré. Son territoire est bien arrosé pendant les six (6) mois que dure la saison pluvieuse. Sur le plan de transformation des produits, certains secteurs artisanaux tels le tissage, la bijouterie, la maroquinerie et le travail du métal sont bien représentés. Le mouvement associatif y est très développé et la mise en place d'une radio communautaire a aidé à sensibiliser la population et à résoudre des problèmes de communication en territoires éloignés.

Cependant, à l'instar de plusieurs autres communes de la sous-région, en milieu urbain, Djougou doit faire face à des problèmes d'incivisme fiscal et d'exode rural. L'effet combiné de ces deux facteurs négatifs résulte en un accroissement de la demande pour des services publics et en un manque de ressources pour y répondre. Les équipements de voirie de la commune et ses infrastructures d'assainissement sont insuffisants. Son secteur d'activités agricoles est sous-équipé et elle manque d'industries de transformation qui permettraient de diversifier son économie.

En zone rurale, ce sont le manque d'infrastructures scolaires et sanitaires qui frappent le plus. L'espace est disponible pour accueillir de nouvelles infrastructures mais, encore là, ce sont les moyens financiers qui manquent.

3.2.2.7.3. Equipements et services

En terme d'équipements et de services, les déficiences de la Commune de Djougou sont nombreuses. De manière générale des efforts sont nécessaires pour assainir le cadre de vie de la population.

87 Au niveau des infrastructures, il faut développer des infrastructures administratives et des infrastructures marchandes afin que la commune de Djougou puisse profiter d'avantage de sa position de ville carrefour (6 sorties). Pour réaliser cela, la commune de Djougou bénéficie de l'appui de la BOAD pour le pavage et l'assainissement de certaines rues et de la coopération bilatérale avec Evreux en France.

Au niveau des divers réseaux d'approvisionnement en eau potable et en électricité, le taux de couverture de la population est très faible. Il s'agit d'améliorer et de sécuriser l'accès à l'eau potable, à l'électricité, au téléphone et à l'éclairage public. Finalement, il sera nécessaire de jeter les bases d'une véritable politique d'Habitat et d'Urbanisme.

1) Infrastructures de transport

On retrouve trois (3) routes nationales Inter-état de contournement bitumée * une route rejoignant Savalou, d'une largeur de 7 mètres et qui est en bon état; * une route rejoignant Parakou, d'une largeur de 7 mètres et qui est en bon état; * une route rejoignant Natitingou d'une largeur de 7 mètres qui est dégradée.

Le réseau de transport urbain de la commune se compose de 2 voies urbaines dont une en terre qui est dégradée d'une longueur de 6200 mètres et d'une largeur de 6 mètres et l'autre est pavée et en bon état de 3 00 mètres de longueur et de 7 mètres de largeur.

2) Infrastructures des services publics

a-Drainage des eaux pluviales

De manière générale, les ouvrages d'assainissement sont quasi inexistants dans la Commune de Djougou ce qui n'assure guère de bonnes conditions d'hygiène. En ce qui concerne les caniveaux, ils sont insuffisants, sous dimensionnés et ne sont pas curés. Ils sont donc bouchés aux premières pluies.

b- Transport d'électricité

L'électricité est produite par une centrale thermique. Les lignes de transport d'électricité de moyenne et basse tension sont respectivement de 15 000 V et de 220V - 380V. Le courant électrique est disponible seulement à Djougou centre et ne couvre que 2 471 abonnés. La capacité du générateur (1 50OKa) est insuffisant et ne permet de desservir que le centre ville. La prestation de ce service est caractérisée par des coupures intempestives et de nombreux délestages. Les quartiers périphériques éprouvent d'énormes difficultés pour obtenir des branchements. Les sources d'énergie pour les autres arrondissements sont le pétrole lampant et le bois de chauffe.

c- Alimentation en eau potable

La couverture des différentes localités en alimentation en eau potable est insuffisante. Pour l'ensemble de la commune, en plus des 900 abonnés à l'eau courante, le taux de couverture est de 54,04%; la norme étant un point d'eau pour 250 habitants (15 litres par jour par habitants). Le réseau de distribution d'eau potable mesure 36 984 mètres et un projet d'extension de 2 000 mètres est en cours.

88 d- Téléphone

On recensait en décembre 2002, 756 lignes téléphoniques à Djougou dont 658 abonnés privés, soit 3,6 branchements téléphoniques pour 1 000 habitants. Il existe en outre quelques cabines téléphoniques privées commerciales. L'accès aux autres localités du département et du pays à partir d'une ligne conventionnelle de l'OPT est aléatoire.

3) Environnement urbain

Les principaux problèmes en matière d'environnement sont: - inorganisation du système de pré-collecte et de transport des déchets; - présence de nombreux dépotoirs sauvages dans la nature. Pour palier à ces problèmes, il faut augmenter le nombre de poubelles publiques au sein de la Commune et sensibiliser les populations aux bienfaits de l'abonnement auprès des pré- collecteurs.

La commune est aussi confrontée à la gestion des eaux usées.

4) Administration municipale

Sur le plan de l'administration municipale, l'importance des contraintes imposées par l'incivisme fiscal de la population pourrait être diminué grâce à la mise en place d'un registre foncier urbain (RFU). Des efforts devront également être déployés afin de maîtriser les dépenses de fonctionnement et d'augmenter les dépenses d'investissement. Cet objectif pourrait être atteint en poursuivant la modernisation de l'administration communale et en renforçant les capacités du personnel. L'exploitation des équipements marchands pourrait également être optimisée.

5) Identification des actions prioritaires

- Présélection des rues à réhabiliter ou à construire

No Dénomination de la rue Long Emprise Etat physique Eléments à dégager de d'ord (mL) (m) l'emprise Quassar - Cimetière Taïffa Voie en terre très dégradée et accidentée. Plusieurs arbres et surtout des 01 (Quartier Taïffa) 1.100 5 à 15 Praticabilité mauvaise. magasins

Cimetière Taïffa -Centre Voie en terre envahie par les mauvaises 02 artisanal 350 15 herbes et carrossables sur 3 m Aucun (Quartier Taïffa) Praticabilité moyenne Centre artisanal - Buvete Voie en terre dégradée par endroits et - Epaves de camions 03 "La Cachette" - Route de 1.150 15 carrossable sur 4 m. - Plusieurs arbres Savalou Praticabilité moyenne (Eucalyptus, manguiers) (Quartier Taïffa) Voie en terre dégradée et accidentée par - Poteaux électriques 04 Buvette 2080 - EPP Sabari 650 10 à 15 endroits - Maisons non alignées (Quartier Madina) Praticabilité moyenne. - Marches d'escaliers - Epaves de véhicules -Grumes, briques. Route de Natitingou - Voie en terre rechargée bordée par endroits Un dépotoir sauvage devant le 05 Carrefour Pett Marché - par des caniveaux à ciel ouvert d'un mètre palais royal. Palais royal 400 12 de large en moyenne et réalisés de manière (Quartier Madina) grossière et artisanale Stade - CEG I - Relais Voie en terre rechargée, dégradée par - Dépôts d'ordures 06 OPT - BOA 1.080 15 à 20 endroits. - 33 arbres (Quartier Madina)

89 3.2.2.8. DESCRIPTION DE LA VILLE DE BOHICON

3.2.2.8.1 Situation géographique et administrative

La commune de Bohicon relève du département du Zou et compte 9 arrondissements: 2 urbains: Bohicon I et Bohicon Il et 7 arrondissements ruraux: Avogbana, Gnidjazoun, Lissèzoun, Ouassaho, Passagon, Saclo et Sodohomè. La ville s'est développée autour du marché et de la halte de train. Aujourd'hui, la voie ferrée divise le territoire communal en deux parties.

Au niveau institutionnel, la commune de Bohicon abrite de nombreuses structures d'envergure départementale, voire nationale. La commune de Bohicon est intimement liée à la commune d'Abomey, distante d'un peu moins de 10 km.

3.2.2.8.2 Démographie et économie

La fonction de commune carrefour et commerciale de Bohicon fait d'elle l'une des agglomérations secondaires les plus dynamiques du Bénin. Elle est peuplée principalement par des fon qui représentent 85% des effectifs totaux. Pour la période s'étendant de 1979 à 1992, le taux moyen annuel d'accroissement de sa population a été de 5,1%. Des 22 702 habitants qu'elle comptait en 1979, la population urbaine est passée à 43 453 habitants en 1992. En 2002, la population totale de la commune était de 112 460 habitants (selon RGPH).

Sur le plan économique, Bohicon occupe une place enviable. La commune constitue le troisième centre industriel du Bénin et peut compter sur quatre unités industrielles liées au secteur de la transformation du coton et du bois. L'industrie, le commerce, le transport et l'artisanat sont les principales activités de la commune. Le marché et le transport routier sont des activités structurantes. L'activité commerciale soutenue par la gare ferroviaire et le stationnement des camions de transport en direction de Cotonou ou du Nord ainsi que l'importance du rôle économique de Bohicon ont d'ailleurs justifié l'implantation d'une succursale de la BANK OF AFRICA (BOA).

La production locale de maïs, igname, haricot, arachide et agrumes est très importante. Les activités liées au transport et à l'agriculture assurent la quasi-totalité des emplois urbains et agricoles.

3.2.2.8.3. Equipements et services

Les gros problèmes de la commune se situent plutôt au niveau des infrastructures. En saison des pluies, Bohicon éprouve de sérieuses difficultés à gérer les eaux de ruissellement en provenance des territoires situés en amont. De grandes quantités d'eau s'accumulent alors dans la ville causant des inondations et perturbant le fonctionnement des voies de communication et de certains marchés.

Notons également un manque d'infrastructures. Les arrondissements périphériques manquent d'eau potable et d'électricité. Il y a également une insuffisance de bâtiments pour loger les différents services de la Mairie, des problèmes d'encombrement de la voirie par les véhicules gros porteurs, une absence d'infrastructures individuelles ou communautaires d'évacuation pour les eaux usées et certaines déficiences au niveau des infrastructures communautaires pour l'élimination des déchets.

90 1) Infrastructures de transport

La commune de Bohicon est entrecoupée par un réseau de six (6) routes nationales, dont trois routes nationales inter-Etats (RNIE). L'une d'entre elles permet le contournement de l'agglomération urbaine.

Les trois routes nationales inter-état (RNIE) sont bitumées et larges de 7 mètres. La RNIE-2 chemine sur 9,3 km du territoire communal, la RNIE-4, sur 8,4 km et le contournement de la RNIE-4 sur 5,4 km. Les 23,1 km de RNIE sont en bon état. On note cependant une insuffisance de sections de caniveaux longitudinaux pour la RNIE-2.

Les trois autres routes nationales sont goudronnées et de largeur variable. La route nationale d'Abomey mesure 5,2 km de long et 5,7 mètres de large. La route nationale de Dassa mesure 2,6 km de long et 9 mètres de large. Enfin, la route nationale de Cotonou mesure 2,5 km de long et 6 mètres de large.

Le réseau urbain de la commune se compose de 8 voies urbaines dont six en terre, une pavée et une bitumée. Elles sont généralement dégradées.

On retrouve également 64 km de voies projetées sur les plans de lotissement, 31 km de voies ouvertes et praticables qui sont en bon état ainsi que 9,5 km de voies ouvertes et difficilement praticables dont l'état est jugé dégradé.

2) Infrastructures de services publics

a- Drainage des eaux pluviales

Le réseau de drainage des eaux pluviales se compose de fossés, de caniveaux ouverts et couverts et de dalots. Plus précisément, on recense 45 km de fossés de 0,7 mètre de largeur, 5,4 km de caniveaux maçonnés ouverts, de 0,7 mètre de largeur et 2,7 km de caniveaux maçonnés couverts de 0,7 mètre de largeur. Le réseau se complète par 23 dalots dont sept sont complètement ensablés. Une remise en état de ces derniers a été effectuée en 1984.

Il existe un projet de construction d'un réseau de drainage le long de la voie de Cotonou.

b- Transport d'électricité

L'électricité est produite par une centrale hydroélectrique d'une puissance de 16 MVA. Les lignes de transport d'électricité de haute, moyenne et basse tension sont respectivement de 63 kV, 20 kV et 220/380 V. D'une étendue de 328,446 mètres linéaires, le réseau compte actuellement 10 400 abonnés.

c- Alimentation en eau potable

Les installations de production, de traitement et d'entreposage se composent de 8 forages dont 5 sont équipés. Ces cinq forages permettent de produire 65 m3/h d'eau alors que les 3 autres produisent 40 m3/h pour une production totale de 445 m3/h. les forages sont en bon état.

91 La distribution de l'eau potable est assurée par une station de pompage d'une capacité de 285 m3/h. L'étendue du réseau d'alimentation d'eau potable est de 208,821 mètres linéaires. Le diamètre des conduites varie de 63 à 300 mm. On recense 4 600 abonnés.

d- Téléphone

En 2003, la commune de Bohicon comptait 1539 abonnés au réseau téléphonique conventionnel de l'Office des Postes et Télécommunications (OPT). Cette couverture peut être considérée comme faible.

3) Environnement urbain

Sur le plan environnemental, la ville dispose d'un système de pré-collecte et d'évacuation des déchets solides par les ONG. Cependant la couverture n'est que partielle et de grandes quantités de déchets s'accumulent dans les dépotoirs sauvages localisés en périphérie de la commune. Quelques parcelles seulement sont équipées de fosses septiques.

4) Administration municipale

Sur le plan de l'administration municipale, l'importance des contraintes imposées par l'incivisme fiscal de la population sera vraisemblablement diminuée grâce à la mise en place d'un registre foncier urbain prévu en 2006. Des efforts devront également être déployés afin de maîtriser les dépenses de fonctionnement et d'augmenter les dépenses d'investissement. Cet objectif pourrait être atteint en poursuivant la modernisation de l'administration communale et en renforçant les capacités du personnel. L'exploitation des équipements marchands pourrait également être optimisée

5) ONG, acteurs et partenaires de développement

Plusieurs partenaires de développement sont actifs dans la commune de Bohicon et interviennent principalement dans les domaines de l'assainissement, de l'environnement et de la santé. Les différents projets permettront de soutenir le développement de la commune.

6) Identification des actions prioritaires

- Présélection des rues à réhabiliter ou à construire

ITINERAIRES LONGUEUR Km) OBSERVATIONS 1 Carrefour/Moquas - Vers Zakpota 2,2 Mare temporaire, bas-côté érodé 2 Marché central - CEG 4 2,2 Entaille d'érosion, rétrécissement de la voie 3 Devant OPT - (Marché central - CEG 4) 0,7 Quelques points bas, entailles d'érosion

- Les quartiers pouvant être considérés comme « défavorisés » * Difficiles d'accès: Gbangnikon * Sous-équipés: Gnindjazoun, Egbèmègoun * Sites contraignants : Saclo

92 3.3. ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET PROPOSITION DE MESURES

3.3.1. METHODOLOGIE D'ANALYSE DES IMPACTS

Les impacts probables ont été analysés selon une double démarche qui procède de la manière suivante:

- premièrement, elle suppose que les mêmes causes produisent les mêmes effets et établit une relation de type causale et linéaire entre les activités prévues et leurs impacts potentiels, en se référant aux impacts constatés pendant l'exécution de la phase 1 du projet.

- Deuxièmement, elle tient compte des contextes particuliers au PGUD-phase 2 pour identifier les impacts pouvant être provoqués, soit par comparaison à des situations analogues connues ailleurs, soit par une analyse prospective dont les résultats devront être contrôlés et suivis pendant l'exécution du projet.

Dans les deux cas, il est bien entendu que cet exercice est destiné d'une part à assurer la prise en compte de l'environnement naturel et humain pendant l'exécution du projet et d'autre part à prévoir à l'avance les mesures d'ordre technique, institutionnel et financier que pourrait nécessiter cette prise en compte. Il va sans dire que les activités seront soumises à étude d'impact pendant l'exécution du projet.

En pratique, chaque composante du projet sera évaluée selon les étapes ci-après

- lère étape: sélection des activités pouvant être des sources d'impact - 2e étape: identification et évaluation des impacts - 3e étape: proposition de mesures d'atténuation - 4eme étape: regroupement des mesures d'atténuation en plan de gestion des impacts.

3.3.2. ANALYSE DES IMPACTS DE LA COMPOSANTE A: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

3.3.2.1. Les activités susceptibles d'être des sources d'impacts

Pour la composante A, dont les activités visent le renforcement de capacités, il est clair qu'il n'y a pas d'impacts directs sur le milieu biophysique ; cependant les impacts indirects pourraient être nombreux sur tous les plans, à condition que les objectifs prévus par ces activités soient atteints. Les sources d'impacts de la composante A sont:

- la formation des agents et les visites d'échanges - la mise en place d'un système d'information - l'amélioration des recettes fiscales et financières - la mise à disposition de matériels et d 'équipements - l'élaboration d'un manuel de procédure - l'élaboration d'un plan directeur informatique - l'élaboration d'un schéma d'archivage.

93 Toutes les composantes des milieux physiques, biologiques et humains sont susceptibles de profiter des effets bénéfiques de la composante A; à condition que des objectifs environnementaux soient également recherchés.

3.3.2.2. Les impacts environnementaux et sociaux de la composante A: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

Pour les activités de la composante A, il s'agit d'impacts positifs dont la mesure de l'importance ne présente pas d'intérêt, pour autant qu'il est convenu d'associer aux objectifs visés, l'objectif d'amélioration des performances environnementales des structures bénéficiaires. (Administrations centrales et déconcentrées et communes décentralisées)

De par leur nature, les activités relevant du renforcement des capacités n'ont pas d'impact direct sur le milieu biophysique. Cependant, quelques impacts indirects pourraient se révéler importants à condition que des mesures appropriées soient prises.

Dans tous les cas, il s'agit d'impacts positifs qu'il faudra maximiser grâce à des mesures appropriées

Tableau n° 24 : Impacts environnementaux et sociaux et mesures de maximisation de la composante A Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

NO IMPACTS SOURCES COMPOSANTES MESURES DE MAXIMISATION POSITIFS D'IMPACT TOUCHEES -Intégrer des formations concernant les procédures environnementales et sociales ( Amélioration de la Initiation à EIE, audience publique,audit compétence du Formation de environnemental, plan d'urgence, pernis de compétence du Personnel dedostur ... X l personnel des serices personnel Personnel des construire ..) concernés services concernés - Veiller à ce que les connaissances acquises soient utilisées par les structures concernées (transfert de connaissance, stabilité des agents à leurs postes... Equipement en Amélioration de matériels, en Personnel des 2 l'efficacité technique systèmes services concernés, - Installation du Référentiel de Suivi des des services concernés informatiques et chercheurs, ONG, Politiques Environnementales des Collectivités en mobiliers Elus locaux, ... Territoriales (RESPECT) dans chaque commune Découverte de -Formation des agents à l'utilisation du méthodes permettant Personnel des Référentiel et à la collecte des données 3 un meilleur Etudes services concernés, développement urbain Elus locaux, local Chercheurs, ... Accroissement des Amélioration capacités des recettes Conseil 4 d'investissement des fiscales communal, Néant services concernés Administration locale, population _

94 3.3.2. ANALYSE DES IMPACTS DE LA COMPOSANTE B: Infrastructures de base en milieu urbain

Pour la composante B, il s'agit de construction d'ouvrages de voirie et de drainage à propos desquels les sources d'impact et les milieux susceptibles d'être touchés sont traditionnellement connus.

Les sources d'impact les plus importantes sont Pendant les travaux

- l'aménagement des itinéraires bis - le prélèvement et le transport de matériaux de construction - les terrassements et les fouilles - les déchets de chantier - la création d'emplois - etc...

Pendant l'exploitation des ouvrages:

- la présence et le bon fonctionnement des ouvrages - la gestion des déchets d'entretien - l'accroissement des revenus, etc...

Les principales composantes de l'environnement susceptibles d'être touchées sont

- les carrières et notamment les berges marines et lagunaires - les versants fragiles par leur pente et leurs compositions - la qualité des eaux - la végétation - les habitats de faune - la santé et la sécurité publique - les activités économiques , etc...

3.3.2.1. Evaluation des impacts

L'évaluation des impacts repose en principe sur les critères d'intensité, d'étendue et de durée dont l'agrégation permet d'avoir un indicateur-synthèse qui traduit l'importance de l'impact.

Compte tenu du faible degré de précision qui caractérise à ce jour les activités comprises dans les différentes composantes, l'évaluation des impacts a été réalisée par comparaison avec les valeurs des impacts découlant des activités similaires exécutées dans des milieux presque équivalents, notamment lors de la phase 1 du projet.

C'est donc à partir des études d'impact réalisées au cours du PGUD-phase 1 que l'importance des impacts a été appréciée pour le PGUD-phase 2, et ce par comparaison.

Compte tenu de ce qui précède, les impacts les plus importants sont associés d'une part aux ouvrages de voirie et d'autre part aux ouvrages de drainage. Dans certains cas, les impacts résiduels ont été mis en évidence pour attirer l'attention sur la nécessaire mise en place d'un programme de suivi environnemental.

95 Tableau n°25a: Bilan des impacts positifs et des mesures de maximisation pour les travaux de voirie

Milieux / NO Impacts Source d'impact Composantes Mesures de maximisation touchés Amélioration du paysage Mise en service Quartiers Assurer l'entretien des rues après pavage des rues riverains

Amélioration du cadre de Construction, Planter d'arbres le long des ouvrages 2 vie par l'assainissement du Mise en service + Cadre de vie Entreten courant et périodique milieu entretien

3 Création d'emplois Construction et Population locale Privilégier la démarche Haute Intensité de Main- entretien des rues d Oeuvre « HIMO » Construction des . IoIePrivilégier la main d'oeuvre locale et de proximité 4 Accroissement des revenus ouvrages Populaon ocae Privilégier les entreprises nationales Prévoir une bonne signalisation et bien 5 5 AméliorationAmloaindsMise des des ruesen service etPopulation usagers localeamngrlscreosamenager les carrefours conditions de déplacement

6 Meilleur accès à la berge Mise en service Berge du lac du lac Nokoué (Cotonou) des rues Nokoué Promouvoir le tourisme lacustre

Investissement dans la Mise en service Populations 7 construction et des ouvrages riveraines Néant implantation d'activités économiques de la part de la population

8 Meilleures sécurité, santé Mise en service Population locale Prévoir l'éclairage public et un meilleur accès aux et hygiène des populations 1des ouvrages 1réseaux de la SBEE et de la SONEB

Tableau n°25b: Bilan des impacts négatifs et des mesures d'atténuation pour les travaux de voirie

Milieux / NO Impacts Source d'impact Composantes Mesures d'atténuation ____ touchés

1 Apport de sédiments dans les Mise en service Plans d'eau, Installer des dispositifs de réduction de la quantité plans d'eau des ouvrages marécage de déchets déversée dans les plans d'eau. Prélèvement de Limiter 1'ublisation du sable prélevé à Sèmè et Aggravation de l'ér-osion sable pour la Zone côtière de Lmtrluiiaind al rlv èée 2 AggravabontdeiIèérosion constructiour des Sèmn pobedj onenter les entrepreneurs vers d'autres carrières côtière construction des Sèmè-Kpodji continentales et lagunaires ouvrages Construction des Air et populations Organiser une alternance des travaux poussiéreux 3 Emission de poussières et de ouvrages riveraine par lots et dans le temps gaz Arrosage périodique Construction des Populations Limiter les activités bruyantes aux heures de Emission de bruits voies riveraines repos des populations 13h-15h et20h-6h Bien choisir l'emplacement des installations de 5 Dégradation temporaire du Construction des Paysage urbain chantier, des aires d'entreposage des matériaux, paysage ouvrages des déblais et des aires de stationnement des camions Projecn deItinéraires de Prescrire les conditions de transport des matériaux 6 Projection de débris de Construcaon des transport des pour éviter leur projection sur les routes m-natériaux pendant le ouvrages matériaux remorques bâchées, vitesse réduite transport Infrastructures Aménager des déviations temporaires Perturbation de la circulation. . . Construction. des ~~~~~~routièresexistantes IECInstaller avec des les Panneauxriverains indicateurs pendant les travaux rues

96 Relèvement du niveau des Etudier et expérimenter des dispositifs de 8 rues entraînant l'inondation Construction des Habitations raccordement des riverains aux ouvrages de des parcelles riveraines dans rues riveraines drainage les zones basses

Destruction et déplacement Construction des Activités et 9 de bâtiments et de sites ouvrages Habitations Mettre en oeuvre le plan cadre de réinstallation et d'activités situées dans les de compensation (PCRC). emprises 10 Perte d'activités Construction des Populations Mettre en oeuvre le PCRC économiques rues riveraines Risque de transmission des Construction des Populations Il Maladies Sexuellement ouvrages locales et IEC sur les MST Transmissibles ouvriers

Tableau n°26a: Bilan des impacts positifs et des mesures de maximisation pour les ouvrages de drainage

No Impacts Source d'impact Milieux/Composante Mesures de maximisation touchés

Amélioration du cadre de vie par l'assainissement du Exploitation des I Planter des arbres le long des ouvrages et milieu ouvrages Popuaon curage régulier

Création d'emplois Construction et 2 entretien des Populations locales Privilégier la démarche « HIMO» ouvrages .Construction et Opérateurs Faire appel aux opérateurs économiques 3 Achat de biens et de services exploitation des économiurs locaux ouvrages economiques

Tableau n°26b: Bilan des impacts négatifs et des mesures d'atténuation pour les ouvrages de drainage

No Impacts Source d'impact Milieux/composante Mesures d'atténuation touchés

Dégradation des plans d'eau Mise en service Installer des dispositifs de réduction de la 1 aux droits des exutoires de urgs Plans d'eau, mare quniéddchtdveseasls (turbidité, DBO. charriage) des ouvrages quantité de déchets déversée dans les plans d'eau. Mauvaises odeurs dues aux Mise en service Habitations et rues IEC contre l'incivisme environnemental 2 déchets jetés dans les ouvrages des collecteurs environnantes Appui à la pré collecte des ordures ménagères et au corps de contrôle Construction des B ens, reptiles Aménager une végétation haute 3 Perte d'habitats de faune ouvrages de tiseaux Restaurer les berges et les habitats de drainage faune Perturbation de la circulation Construction des Infrastructures Créer des déviations 4 ouvrages de Installer des Panneaux indicateurs pendant les travaux drainage routières existantes IEC avec les riverains

Interruption de la bande de Construction des Construire des passerelles de 5 promenadepromenae sur laa b~geberge drainageouvrages de Usagers de la berge franchissement des exutoires

IEC 6 Transportet accumulation de Mise en service Plans d'eau, Appuyer à la pré collecte des ordures 6 déchets par les ouvrages des collecteurs ouvrages ménagères auprès des riverains Entretenir les collecteurs, police environnementale

97 3.3.3. ANALYSE DES IMPACTS DE LA COMPOSANTE C: Participation et Intégration communautaires

Pour la composante C, la plupart des activités relèvent de la construction de bâtiments et d'autres de l'aménagement d'espaces publics. L'activité de soutien à la lutte contre le VIH / SIDA représente une particularité.

Les bâtiments prévus dans la composante C sont pour la plupart de faible importance et leurs principales sources d'impact sont:

- les terrassements et les fouilles - le prélèvement et le transport de matériaux de construction - la création d'emplois - la mise en service des équipements communautaires, etc

Les principales composantes de l'environnement pouvant être touchées sont:

- les sols à forte pente et les sols hydromorphes - les nappes phréatiques et les marécages - la santé publique - les activités économiques, l'emploi et les revenus - la vie sociale communautaire, etc...

Tableau n°27a: Bilan des impacts positifs et des mesures de maximisation pour la composante C Participation et intégration communautaires

NO IMPACTS POSITIFS D'IMACTNIMPACTS SSCOMPOSANTESSSOUJRCE MILIEUX / MESURES DE MAXIMISATION D'IMPACT TOUCHES

Amélioration du niveauAmélioration du niveau ~~~~~~~~~~Impliquerles organismes en charge de I d'équipement en infrastructures Construction des Population des quarbiers l'éducaton et de la santé scolaires et sanitaires équipements 2 Création de lieux de rencontre et Construction de CDQ, Populations des quartiers Equiper effectivement et bien 1d'animation socio-culturelle de ter-rains de sport organiser la gestion Construction de Eaux souterraines et eaux Satisfaire au mieux la demande 3 Baisse de la pollution des eaux latrines et de puisards de surface solvable en matière de latrines familiaux 4 Baisse de l'insécurité publique Mise en service des Populations des quartiers Assurer un bon entretien des rues et rues éclairées et usagers des rues un bon éclairage public Construction de 5 Baisse des maladies d'origine latrines, de centre de Populations des quartiers, IEC sur la santé, l'hygiène et hydrique ou hydrofécale santé. Assainissement usagers desssruessetdes du milieu.éclslasnsem t Recrutement Main d'oeuvr locale et IEC sur les offres d'emplois locaux 6 Création d'emplois d'ouvriers et de eoeneeUtiliser la démarche Haute Intensité personnel communale de Main d'Oeuvre « HIMO» Mise en service de 7 Meilleure accessibilité aux rues carrossables, gain Usagers et habitants des Assurer un meilleur raccordement des quartiers de temps et de confort quartiers ville

8 Embellissement du paysage Plantation d'arbres et Assurer la qualité et l'entretien des urbain aménagement paysager Paysage des_quartiers_arbres

98 Tableau n°27b: Bilan des impacts négatifs et des mesures d'atténuation pour la composante C: Participation et intégration communautaires

N° IMPACTS NEGATIFS SOURCE S D' IMPACT COMPOSANTES M'TESUATEOS

Habitations limitrophes

IRisque d'inondation des terrains Remblai de sites marécageux des équipements à Assurer le drainage correct des limitrophes des équipements à Cotonou Ahouansorn, Yénawa et sites riverains Avotrou 2 Risques de nuisances (odeurs, Dépotoirs d'ordures Populations riveraines Assurer un enlévement régulier dispersion de déchets. etc..) ménagères des ordures Remblayage de sites inondables Végtto e ie sue arpatto 3 Perte de couvert végétal Terrassements pour les ,gtto de sie sue arpatto cosrcin soio marécageux d'espéces végétales communautaires

4 Conflits d'intérêts locaux Animation sociale du PGUD décentraliséesIEsuladcnriato

99 3.3.4. ANALYSE DES IMPACTS DE LA COMPOSANTE D: Amélioration de l'environnement urbain

Pour la composante D, les activités visent particulièrement la construction d'une décharge contrôlée à Porto-Novo ainsi que l'aménagement de points de regroupement des ordures.

A cet égard, peuvent constituer des sources d'impact:

- les travaux de construction d'ouvrages d'enfouissement des ordures ménagères, - les travaux de construction de points de regroupement, - la construction de pistes d'accès, - la mise en service de ces infrastructures.

Toutefois, certaines composantes pourraient être touchées telles que:

- les eaux souterraines - les sols aux droits des décharges et des stations d'épuration - la végétation à débroussailler - les activités agricoles - les infrastructures existantes à proximité des décharges - les populations riveraines des ouvrages.

3.3.4.1. Les impacts de la composante D : Amélioration de l'environnement urbain

Les activités de cette composante visent à éliminer les déchets solides ménagers.

Pour cette raison, les impacts positifs devraient être nombreux en ce qui concerne les éléments environnementaux touchés.

L'identification et l'évaluation des impacts s'attacheront à rechercher d'une part les mesures permettant de maximiser les impacts positifs les plus importants et d'autre part d'atténuer les impacts indirects résultant de la mise en oeuvre de cette composante.

De toutes les façons, une étude d'impact environnemental approfondie sera réalisée avant l'exécution des activités de cette composante; cette étude d'impact pourrait être une audience publique, conformément à la pratique au Bénin pour les décharges d'ordures.

100 Tableau n°28a: Impacts positifs et mesures de maximisation de la composante D: Amélioration de l'environnement urbain

MILIEUX/ MESURES DE NO IMPACTS POSITIFS SOURCE COMPOSANTES MAXIMISATION D'IMPACT TOUCHES I Baisse de la contamination des plans Pré collecte, Plans d'eau d'eau. collecte et Assurer que la majorité des 2 Baisse des maladies résultant de transport des déchets ménagers sont pré l' insalubrité ordures ménagères Populations collectés et 3 Populations Faire participer les populations Création d'emplois etde revenus locales 4 Mise en décharge Amélioration de la qualité du paysage ménagères Paysage urbain néant urbain mngrsPyaeubi én

Tableau n° 28b: Impacts négatifs et mesures d'atténuation de la composante D: Amélioration de l'environnement urbain

NO MILIEUX/!EUE IMPACTS NEGATIFS SOURCE COMPOSANTES D'ATTENUATION D'IMPACT TOUCHES Elaborer un planning de transport qui respecte les Accroissement périodes critiques de l Accroissement du trafic routier Usagers des routes congestion du trafic.

Pré collecte, -IEC pour des collecte et transport comportements des ordures responsables: transporteurs 2 ménagères et de déchets, collecteurs de Emission de poussières, de bruit, de A déchets, personnel des gaz, de déchets Mise en décharge ir + usagers des routes décharges des ordures -Suivi environnemental de la ménagères. contamination des eaux, de l'émission de biogaz etc

3 .Programme de plantation et Destruction de la flore sur les Végétaion de pconverionde emprises des ouvrages à construire Végétation de reconversion des décharges après leur fermeture.

- Suivi de la santé du 4 Risque. d'épidémies. . par la. personnel et de la santé des prolifération d'insectes et de Populations riveraines uivi de la proliféraion des rongeurs autour des décharges rongeurs aux environs des décharges.

101 3.4. PLAN DE GESTION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX (PGIE)

3.4.1. OBJECTIFS DU PGIE:

Le principal objectif du plan de gestion des impacts environnementaux (PGIE) est d'assurer que le PGUD-phase 2 contribue au développement durable des populations et des territoires intéressés. Dans cette optique, il poursuit les objectifs spécifiques ci-après:

- Eviter de programmer des activités incompatibles avec l'objectif de développement durable: dommages importants et irréversibles non maîtrisables et non réparables;

- Déterminer le cadre réglementaire applicable en faveur de l'environnement et du cadre de vie des populations bénéficiaires et définir les procédures permettant de respecter ce cadre réglementaire;

- Présenter les mécanismes organisationnels permettant de mettre en oeuvre l'ensemble des procédures retenues;

- Estimer les moyens nécessaires pour réaliser les objectifs spécifiques du PGIE. (moyens humains et techniques, moyens matériels et financiers, etc.)

3.4.2. ACTIVITES INCOMPATIBLES AVEC L'OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT DURABLE.

Les activités de la phase 2 du projet sont de même nature que celles de la phase 1, exceptées celles de la composante D. La revue environnementale et sociale du PGUD-phase l a révélé qu'aucune activité n'a eu à causer des impacts environnementaux et sociaux de nature irréversible et irréparable.

On peut donc conclure que les activités du PGUD-phase 2 similaires à celles du PGUD-phase 1 sont compatibles avec l'objectif de développement durable. Quant aux activités de type nouveau contenues dans la composante D du PGUD-phase 2, elles concernent la gestion des ordures ménagères. Or, la gestion des ordures ménagères, si elle est maîtrisée, ne saurait en aucun cas causer des dommages irréparables et irréversibles à l'environnement et aux populations humaines.

Par conséquent, le PGUD-phase 2 ne contient aucune activité dont le risque de nuisance serait incompatible avec l'objectif de développement durable.

102 3.4.3. CADRE REGLEMENTAIRE APPLICABLE AU PGIE

3.4.3.1. La combinaison des règles nationales et des directives de la Banque Mondiale

Le cadre réglementaire de référence est celui des directives de politique de la Banque Mondiale relatives à l'environnement, complété par les dispositions de la loi-cadre sur l'environnement au Bénin et de ses décrets d'application. Bien entendu, la législation béninoise n'est applicable que dans les cas où elle ne contredit pas et n'affaiblit pas les directives de politique de la Banque Mondiale. Au cas où il y a contradiction les directives de la Banque font foi.

Les directives opérationnelles de la Banque qui sont applicables au PGIE sont: - la politique opérationnelle 4.01 relative à l'évaluation environnementale; - la politique opérationnelle 4.12 relative aux déplacements et réinstallations involontaires des populations.

Les textes béninois applicables sont: - la loi-cadre sur l'environnement et ses textes d'application, notamment le décret de juillet 2001 relatif à la procédure d'étude d'impact environnemental; - la loi portant code de l'hygiène publique et ses textes d'application (n°87-015 du 21 septembre 1987); - la loi portant code de l'eau et ses textes d'application (n°87-016 du 21 septembre 1987); - la loi portant régime des forêts et ses textes d'application (n°93-009 du 02 juillet 1993); - les lois de la décentralisation et leurs décrets d'application.

3.4.3.2. Les procédures permettant de respecter le cadre réglementaire

Il s'agit principalement de la procédure d'évaluation environnementale et de la procédure de réinstallation et de compensation des populations déplacées. Cette deuxième procédure fait l'objet d'un Plan-Cadre de Réinstallation et de Compensation (PCRC), objet du volume 2 de la présente étude. Par conséquent, le PGIE s'attachera uniquement à la procédure d'évaluation environnementale et aux modalités de sa mise en oeuvre.

En l'occurrence, les trois procédures concourant à la gestion environnementale et sociale des sous-projets du PGUD-phase 2 sont: - l'étude d'impact environnemental simplifiée (EIES); - l'étude d'impact environnementalapprofondie (EIEA); - le plan de réinstallation et de compensation (PRC)

Chacune des trois procédures sera utilisée compte tenu de la nature des activités du sous- projet concerné, et surtout de leurs importances par rapport à des seuils de référence.

L'option pour l'une ou l'autre des trois procédures résulte d'un tri préliminaire qui conduit à un classement des sous-projets et à des procédures qui leur sont spécifiques. Le respect correct d'une procédure est sanctionné par la délivrance d'un acte administratif portant approbation d'un rapport ou portant délivrance d'un certificat de conformité.

103 La délivrance d'un certificat de conformité environnementale est prescrite par la législation béninoise pour tout projet soumis à évaluation environnementale; cette disposition ne contredit pas la politique opérationnelle 4.01 de la Banque Mondiale qu'elle renforce au contraire.

S'agissant des plans de réinstallation et de compensation, ils font partie intégrante de la procédure d'évaluation environnementale au titre des documents complémentaires.

Par conséquent, les plans de réinstallation et de compensation devront accompagner les plans de gestion des impacts de chaque sous-projet concerné lors de la demande de certificat de conformité environnementale.

Un rapport de surveillance environnementale sera élaboré pour chaque sous-projet et précisera les conditions dans lesquelles les mesures d'atténuation ont été mises en oeuvre.

Un rapport d'exécution du PRC sera élaboré pour les sous-projets susceptibles de provoquer des déplacements de personnes et de biens.

Pour ce qui concerne les impacts résiduels, un suivi environnemental sera mis en place avec un rapport annuel de suivi et ce jusqu'à la fin de l'exécution du PGUD-phase2.

La procédure d'audience publique sera réalisée pour la construction des décharges contrôlées (composante D), sur la base des rapports d'étude d'impact. Les rapports d'audience publique accompagneront ceux de l'étude d'impact environnemental pour constituer ensemble le dossier devant accompagner la demande du certificat de conformité environnementale.

Il est à noter que les procédures et mesures d'exécution du PGIE seront intégrées au manuel d'exécution et de suivi-évaluation du projet.

Eléments de procédure d'évaluation environnementale au Bénin

1. La liste des projets devant être soumis à évaluation environnementale indique les cas où l'étude d'impact doit être simplifiée ou approfondie (cf annexe 1 du guide général de réalisation d'une EIE édité par l'ABE en février 2001).

2. Les cinq (5) principales étapes à suivre sont

2.1. visa de l'ABE à propos des TDR relatifs à l'EIE

2.2. instruction par l'ABE des rapports d'EIE approfondie; pour les EIE simplifiées, il s'agit d'un formulaire à remplir par le promoteur et à déposer à l'ABE pour approbation;

2.3. délivrance par le MEHU du certificat de conformité environnementale en cas d'avis favorable de l'ABE ; le MEHU peut prescrire une audience publique en vue d'éclairer sa décision d'octroi ou de refus du certificat;

2.4. la surveillance environnementale consiste à assurer la mise en oeuvre effective des mesures d'atténuation prévues. Elle incombe au promoteur du projet;

2.5. le suivi environnemental est destiné à apprécier le degré d'efficacité des mesures sur les impacts et notamment les impacts résiduels ; il incombe en principe à l'ABE.

104 Tableau n°29: Synthèse relationnelle des procédures de gestion des impacts environnementaux du PGUD-phase 2

Etapes PROCEDURES

Tri des sous - projets: Etape - soumis à Etude d'Impact Environnemental Simplifiée (EIES) 1 - soumis à Etude d'Impact Environnemental Approfondie (EIEA) - déclenchant un Plan de Réinstallation et de Compensation (PRC)

Pour les sous - projets soumis Pour les sous - projets soumis à Pour les sous - projets soumis à EIES EIEA à PRC (voir détails dans le rapport du PCRC) Sélection d'un Sélection des bureaux d'études Sélection d'un consultant sur la 2.1 environnementaliste sur la base environnementales sur la base de basede TDR deTDR TDR Elaboration du rapport d'EIEA Rédaction du formulaire contenant Elaboration du Plan de Etape 2.2 d'EIES -Plan d'atténuation des impacts Réinstallation et de 2 -Cahier des Prescriptions Compensation Environnementales Adoption des formulaires par le Adoption du rapport d'EIEA par Adoption du projet PRC. 2.3 MOD (AGETUR, SERHAU- le MOD (AGETUR, SERHAU- (AGETUR, SERHAU-SA) SA) SA) Dépôt à l'ABE de la demande Dépôt à l'ABE de la demande de Intégration du rapport PRC au 2.4 de Certificat de Conformité et Certificat de Conformité et Cert de Conforit des formulaires remplis rapports Environnementale Instructiondumdossie 3.1 IInstruction du dossier Instruction du dossier (Atelier de validation) _ (Instruction simplifiée) Corrections éventuelles. Etape 3.2 Corrections éventuelles Audience publique éventuelle et Corrections éventuelles 3 Rapport d'Audience Publique

3.3 Délivrance du Certificat Délivrance du Certificat de Conformité Environnementale

Etape 4.1 Surveillance environnementale Surveillance du PRC 4 4.2Rapport de Surveillance Rapport de Surveillance 4.2 (devant être approuvé) Etape 5.1 Suivi environnemental Suivi du PRC 5 5.2 Rapports annuels de Suivi

3.4.3.3. Classement des sous-projets devant être soumis à étude d'impact environnemental

3.4.3.3. 1. Classement des sous-projets de la composante A: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

Les sous-projets de cette composante font appel à des activités de renforcement des capacités; ils ne sont pas soumis à étude d'impact et ne déclenchent pas non plus la procédure de réinstallation et de compensation.

105 3.4.3.3.2. Classement des sous-projets de la composante B: Infrastructures de base en milieu urbain

Pour les ouvrages de voirie, les critères utilisés sont les suivants

- Sont soumis à la procédure approfondie les tronçons de rue d'une longueur supérieure à 1 km et d'une emprise supérieure ou égale à 20 m, ainsi que ceux supportant un trafic supérieur à 5000 UVP/jour.

- Les autres tronçons sont soumis à la procédure simplifiée.

Pour les collecteurs, ils sont tous soumis à étude d'impact approfondie.

Le résultat du classement est présenté dans les tableaux ci-après

Ville de COTONOU Tableau n°30 a: OuvraRes devant être soumis à EIE simplifiée

D'ORDR N RFU DESIGNATION LONGUEUR

A-RUES 1 ~~~~~PénétranteAgla par la voie du stade 0.75 de l'Amitié 2 Marché de moutons - Carrefour 0.85 2______Bourse du travail 3 150 Voie expresse Vèdoko-Vodjè 1.00

TOTAL 2.60

Tableau n°30 b: Ouvrages devant être soumis à EIE approfondie

D'ORDRE No RFU DESIGNATION LONGUEUR

A-RUES I 2520 Rue de l'Eglise Ste Rita 1.10 2 1254-1647 carrefour chez KIED/collecteur de 1.15 Yénawa 3 Pénétrante Agla sous les pylonnes 1.20 4 140 Ciné Okpè Olouwa - Lune Sainte 1.35 Cécile 5 1821-1602-1455 Ciné Concorde/ex Ambassade de 2.10 Tchad Minontchou 6 1264 Raccordement Agbato/Collecteur de 2.35 Yénawa TOTAL VOIRIE 9.25 B- COLLECTEURS COLLECTEUR X 4.00 COLLECTEUR V2 5.00 TOTAL 9.00

Au total, trois (03) rues seront soumises à étude d'impact simplifiée, six (06) rues et deux (02) collecteurs seront soumis à étude d'impact approfondie.

106 Ville de PORTO-NOVO

Tableau n'3 a: Ouvra.es devant être soumis a EIE simplifiée

No No EINTO LONGUEUR D'ORDRE RFU (km)

A-RUES I Voie débarcadaire de Djassin 0.27 2 183 Agence Bénin Voyage - SBEE 0.29 3 233 Mosquée centrale-Houngbo Kossoukomè (rue 225) 0.30 4 249-262 Rue 20 (Carr Adomè) - Place Adomè - Rue 267 0.31 5 1203 Rue 220 - Centre de santé Djègan Daho 0.50 6 235 Place Olory Togbé - Mandrou - Mosquée centrale 0.57 7 Akossombo - CEG Djègan kpèvi 0.67 8 28 Lycée Béhanzin - Avakpa (Pantagruel) 0.70 9 532 Centre de santé Djègan Daho - St Pierre et Paul 0.90 10 893 Marché Agbokou - Pénétrante Agbokou (rue 298) 0.95 11 107 CHDO - Carrefour Nadjo 0.95 12 Pharmacie Boulevard - Maison SHIFF 0.95 13 116 Carrefour Adjarra Docodji - Brigade routière (compagnie) 1.00 14 282 Ayétoro - Pharmacie Toffa 1 er 1.00 TOTAL 9.36

Tableau n°3 1b Ouvragzes devant être soumis à ELE approfondie

No No DESIGNATION LONGUEUR D'ORDRE RFU (km)

A-RUES 1 321 Carrefour Y - carrefour Djègan kpèvi 1.01 2 359 Carrefour Commissariat Houinmè - Carrefour Djègan Kpèvi 1.14 3 60 Carrefour Ouando - Rocade (Dowa) 1.18 4 200 Carrefour Yaya Gendarmerie-carrefour Dodji 1.25 5 120 Carrefour Dangbéclounon - Fusion Carrefour Djègan Kpèvi 1.25 6 532 Eglise St Pierre et Paul - PTT Kandévié 1.35 7 100 Iré Akari - carrefour Dodji 1.74 8 60 Ouando-Dodji-DST-RNIE I (route d'Adjarra) 1.80 9 Carrefour Dékpovali - Rocade Nord - Collège St Joseph 1.80 10 50 Carrefour Dangbéclounon - RNIEI (route d'Adjarra) 1.90 11 220 Route Mérédjonou (Pont Donoukouin-Rocade Nord) 2.00 12 1491- 2.37 80-150 Carrefour Zinlivali - Houinvi - Marché Djassin 13 160 Marché Djassin - Louho-Centre des jeures de Ouando-rue 130 4.81 TOTAL VOIRIE 23.60 B- COLLECTEURS COLLECTEUR I 2.50 COLLECTEUR G 4.36 COLLECTEUR C 1.92 TOTAL COLLECTEURS 8.78

Au total, quatorze (14) rues seront soumises à étude d'impact simplifiée, treize (13) rues et trois (03) collecteurs seront soumis à étude d'impact approfondie.

107 Ville de PARAKOU

Tableau n° 2a: Ouvrages devant être soumis à EIE simplifiée

D'ORDRE No RFU DESIGNATION (kmn)

A-RUES 1 2-242B Axe Bénin chic - Voie pavée BOAD 0.36 2 1-101;1-142 Clinique BALAWA-Rue de l'abatoir 0.41 3 3-309 Elevage - Rocade ouest 0.54 4 1-113 Rocade Est - EPP Banikani 0.55 5 3- 100;4-102 CLCAM - Croisement collecteur 0.77 TOTAL 2.63

Tableau n° 2b: Ouvrages devant être soumis à EIE approfondie

D'ORDRE No RFU DESIGNATION (kmn)

A-RUES 1 1-105 Morgue - Pont de Banikani 1.30 2 1-199 RNIE 2 Cimetière - CEG 4 1.40 3 2-201,2-213B SOBIETA - Carrefour séminaire- 1.55 Rond point Papini 4 1-145;1-163 Marché rose croix - Rocade Est 1.80 5 2-231,2-233A Ponceau Maga - Logements sociaux 2.22 6 0; 1 -223; 1-226; 1 Musée plein air - CEG4- Madjatum 2.42 7 221;3-260;3-21 Alaga Camp Adagbè 2.99 TOTAL VOIRIE 13.68

Au total, cinq (05) rues seront soumis à étude d'impact simplifiée et sept (07) rues à étude d'impact approfondie.

3.4.3.3.3. Classement des sous-projets de la composante C: Participation et Intégration communautaires

Compte tenu de la faible importance des bâtiments à construire, ils ne sont pas soumis à étude d'impact environnemental approfondie. Ils seront soumis à étude d'impact simplifiée.

Cependant, la procédure de permis de construire est applicable, ne serait-ce que sous la forme déclarative (dépôt des dossiers à la mairie pour information), notamment pour les équipements recevant du public: écoles, centres de santé, marchés, CDC...

3.4.3.3.4. Classement des sous-proiets de la composante D: Amélioration de l'environnement urbain

La construction de décharges contrôlées, de sites de transfert, est soumise à étude d'impact environnemental approfondie et à audience publique.

La procédure de permis de construire est également applicable pour tous ces ouvrages.

108 3.4.3.4. Classement des sous projets devant être soumis à plan de réinstallation et de compensation

( voir critères de sélection et d'éligibilité dans le Plan-cadre de réinstallation et de compensation (PCRC), vol.2 du rapport)

3.4.4. MECANISMES INSTITUTIONNELS ET ORGANISATIONNELS DU PGIE

3.4.4.1. Cadre organisationnel général de l'exécution du PGIE

Le cadre organisationnel de l'exécution du PGIE comprend:

- des activités matérialisées par des documents, - des actes administratifs - des organismes responsables des activités à mener et des actes administratifs à prendre.

Les activités matérialisées par des documents sont celles devant être préparées par les agences d'exécution qui feront appel à des consultants (rapports d'EIES, d'EIEA, de PRC, de surveillance environnementale et d'exécution des PRC).

Les rapports annuels de suivi environnemental seront préparés par l'ABE.

Les actes administratifs prendront les formes d'adoption, de non-objection ou d'approbation.

Le MEHU approuvera les rapports après avis de l'ABE. Il délivrera les certificats de conformité environnementale dans les mêmes conditions.

La cellule de coordination du projet approuvera les TDR. Elle participera aux adoptions préalables des rapports provisoires d'EIES, d'EIEA et de PRC.

La Banque donnera son avis de non-objection sur les TDR et sur les rapports (Rapports d'EIES, d'EIEA et de PRC.

109 Tableau n°33: Cadre oreanisationnel général de gestion environnementale du PGIE

No Documents / Activités Actes administratifs | Organismes responsables

PREPARA TION Plan cadre de gestion des impacts environnementaux et sociaux du Approbation après imtruction par Le MEHU approuve PGUD-2 l'ABE La Banque donne son avis de non- et objection. Plan - Cadre de Réinstallation et de Compensation (PCRC)

EXECUTION Termes de référence pour -les EIE simplifiées Non-objection Cellule de coordination du projet I -les EIE approfondies (après avis de l'ABE) -les Plans de Réinstallation etde Non-objection par la Banque Compensation (PRC)

Rapport / Formulaire d'EIES Adoption préalable par PV de réunion Cellule de Coordination du Projet 2 Rapport d'EIEA avec l'Agence concernée par le Rapport PRC sous-projet.

Demande de certificat de conformité Adoption finale / Validation par procès Le MEHU délivre le Certificat de environnementale + dossiers - verbal conformité environnementale 3 (rapports provisoires corrigés) Délivrance du certificat de conformité après avis de l'ABE environnementale En cas d'Audience publique (composante D), rapport d'audience publique

EVALUA TION Rapports de surveillance Le MEHU approuve les rapports 4 environnementale. Approbation après avis de l'ABE Rapport d'exécution du PRC

5 Rapports annuels de suivi Approbation Le MEHU approuve les rapports environnemental rédigés par l'ABE

3.4.5. MOYENS DE MISE EN OEUVREDU PGIE

3.4.5.1. Moyens institutionnels

Le cadre institutionnel de l'exécution du PGUD-phase 2, comprend: - le COSUCO (Comité de Suivi de Coordination et d'Orientation), - la Cellule de Coordination du Projet (CCP) et - les Agences d'exécution (SERHAU-SA, AGETUR-SA).

La gestion environnementale et sociale du projet fera intervenir nécessairement l'Agence Béninoise pour l'Environnement (l'ABE); celle-ci aura en charge : l'instruction des dossiers de demande de certification de conformité environnementale, les avis techniques à donner au MEHU avant approbation des rapports de surveillance environnementale. Elle sera responsable du suivi environnemental des impacts résiduels en collaboration avec les structures partenaires de l'Etat, des collectivités publiques et du secteur privé.

Il est donc nécessaire de retenir l'ABE comme étant l'organisme central de la gestion environnementale du PGUD-phase 2.

110 3.4.5.2. Renforcement des capacités des acteurs institutionnels.

Un renforcement des capacités s'avère nécessaire pour permettre aux différents acteurs retenus, de jouer pleinement et efficacement leurs rôles respectifs; les besoins estimés correspondent à l'effort supplémentaire que la gestion environnementale et sociale du projet imposera à chacune des structures. Il s'agit de personnel, de matériels ou d'équipement.

Tableau n°34: Besoins en renforcement de capacités en gestion environnementale

Axes de renforcement Institutions Activités de gestion environnementale et sociale Formation Matérielmn Equipement

COSUCO Supervision du PGUD. Néant Néant Réunions d'évaluation (volet environnemental et social)

Cellule de Non-objection, adoption de Coordination du rapports, Coordination des Oui Néant Projet procédures et des délais

Gestion des consultants AGETUR Exécution des mesures non Oui aménageantes: IEC, Néant dédommagements etc.

Gestion des consultants SERHAU -SA Exécution des mesures non Oui Néant aménageantes (IEC, dédommagements)

Instruction des demandes de Néant, contrats avec Néant certification de conformité des consultants environnementale ABE Avis techniques à donner au MEHU avant approbation de Néant, contrats avec Néant rapports des consultants Néant, contrats avec Suivi environnemental des consultants Néant

Les activités prévues dans le cadre du renforcement des capacités sont:

- l'initiation/formation concernant les procédures de gestion environnementale; - l'étude et la mise en place de données environnementales des communes à statut particulier; - l'appui à l'instruction des demandes de certificat de conformité environnementale; - l'appui à la mise en place du suivi environnemental.

Les modalités de leur exécution seront précisées dans le cadre d'une convention entre la SERHAU-SA d'une part et l'ABE d'autre part.

111 3.4.5.3. Gestion spécifique aux impacts environnementaux de chaque composante

PGIE / COMPOSANTE A: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

Surveillance Activités Indicateurs environnementale Suivi Coût Responsable Associés Initiation/formation 2 ateliers de formation concernant les sont organisés (un au SERHAU-SA 5000000 x 2 AI procédures de début, un ài ni- ABE CCP =10.000.000 gestion parcours) environnementale SERHAU-SA et Etudes:10 millions Etude et mise en Chaque commune CCP ete donns place de données dispose d'une base de SERHAU-SA An 1=10 millions A2 environnementales données ABE CCP Mise à jour An 2, 3 et 4 des communes à environnementales et = 15millions statut particulier. sociales Total = 35 millions. Appui à demandesl'instruction de des instruitesLes demandes avec sont ABEECCP SRA-AImlinprtacedU.AI milliard

A3 certiricat de cméeeet AECCP I miilliard conformité diligence Pas nécessaire I x 30 = 30 millions environnementale

Appui à la mise en A4 place du suivi Rapports annuels de ABE SERHAU-SA Forfait = 40 Millions environnemental suivi environnemental CCP

TOTAL COMPOSANTE A 115 Millions

112 PGIE / Composante B: Infrastructures de base en milieu urbain

Surveillance environnementale Activités Indicateurs Suivi Coût (Million CFA) Responsable Associés Promotion de Au moins 25% du bureaux d'études Surcoût B] l'utilisation du sable sable utlisé est AGETUR et de contrôle, 10% à Cotonou Blagutilisation du c table d'origine lagunaire AGETUR 15% à Porto-Novo lagunaire et continental d'conrinental CCP = 20 Millions Interdiction de réaliser Aucun terrassement bureaux d'études Néant B2 des terrassement pendant n'a lieu pendant la AGETUR et de contrôle, Néant la pluie pluie CCP Aménagement des Des déviations sont bureaux d'études 1% du coût des travaux B3 ouvrages de déviation de réalisées et AGETUR et de contrôle, soit 1%x15 Milliards trafic entretenues CCP = 150 Millions Mise en oeuvre d'un Chaque tronçon a 3 séances d'IEC par programme d'IEC à bénéficié de 3 bureaux d'études tronçon B4 l'endroit des usagers, des séances d'IEC et son AGETUR et de contrôle ABE 3x48 = 144 séances à riverains et du personnel Comité de « suivi » CCP 0, 1 M de chantier fonctionne bien SAIC = 14,4 M arrondi à 15 M Etude d'un dispositif de La quantité des réduction de la quantité déchets solides B5 de déchets transportés charriés est réduite AGETUR, DST + CCP ABE Intégré au dossier normal par les collecteurs. de plus de 50 % Restaurationdes Totslscrirsbureaux d'étudesInéraudsiroml B6 carriéres de sable et de T slares AGETUR et de contrôle ABE Intégré au dossier normal ___gravier. sont restaurees. DST, CCP TRdignei Dédommagement des B7 personnes et des activités Rapport d'exécution AGETUR néant ABE, cf PCRC déplacées des PRC Communes Appui aux corps de contrôle et aux 75% des ménages B8 opérateurs de collecte des riverains sont SERHIAU-SA néant ABE -= 72 M ordures chez les abonnés _ populations riveraines 1200 arbres/ Cotonou Les rues sont néant 3300 à Porto-Novo B9 Plantation d'arbres le bordées d'arbres à AGETUR ABE, 1600 à Parakou= 6100 long des ouvrages ombrage en nombre Communes arbres entretenus en2 suffisante ans soit 15000 x 6100= 91M Restauration des berges Toutes les berges à B 10 aux droits des exutoires proximité des AGETUR ABE 5 à proximité d'exutoires des collecteurs. exutoires sont néant à 0,6 million = 3 M restaurées. Construction de B 11 passerelles de Les passerelles sont AGETUR néant Néant 5 passerelles, soit 5x6 franchissement des construites millions = 30 M exutoires Etude et expérimentation de dispositifs de Les rapports d'étude Bureaux d'études Etude = 10 M B12 raccordement des et d'expérimentation AGETUR ABE Expérimentation = 30 M riverains aux ouvrages de sont disponibles CCP = 40 M drainage

TOTAL COMPOSANTE B 421 M

113 PGIE / Composante C: Participation et Intégration communautaires

Activités Indicateurs Surveillance environnementale Suivi Coût Responsable Associés Au moins25% du Surcoût équivalent: Promotion de Au momis 25% du bureaux 1% des travaux de Cl l'utilisation du sable sable utlisé est SERHAU-SA d'études etde bâtiments à Cotonou lagunaire et continental de onigne lagunaire contrôle et Porto-Novo

bureaux Néant 10 Interdiction de réaliserbuex + 11 = 21 Millions des travaux de Aucun terrassement d'études etde C2 desravaux den'a lieu pendant la SERHAU-SA contrôle Néant terrassement pendant la pluie pluiepli Les rues sont 5 km plantés par . Plantatiod'arbre bordées d'arbres à Communes: ABE, nouveau quartier= C3 Plantation d'arbres ombrage en nombre SERHAU-SA SAIC, CDQ ... Communes 500 arbres x 6 x suffisant 15000=45 M 1 km éclairé par

C4 Réalisation de l'éclairage Les pnncipales rues SERHAU-SA Communes Néant xat2 = 50 poteaux public optimal sont éclairées - 600 x 1,5M

- 90 M Exécution d'un programme IEC à, sur Au moins 2 l'hygiène et l'accès aux sessions d'IEC par 12 + 18 = 30 sessions C5 isem santé,le quartier ancien et 3 SERHAUSA Néant Néant d'IEC à 0,1 M d'emplois, la sesos-a ERA-A3 M décentralisation, la lutte nouveau quartier contre l'incivisme _ environnemental etc.. Etude pour le choix judicieux et définitif des Les sites d'accueil judciexe déiniif es sont définitivement Etude et conduite de C6 sites d'implantation des choisis et Néant Néant l'opération :d M équipements disponibles communautaires C7 Dédommagement des Rapport SERHAU-SA AGETUR ABE, personnes et des activités d'exécution des Communes cf PCRC déplacées PRC

TOTAL COMPOSANTE C 164 Millions

114 PGIE / Composante D: Amélioration de l'environnement urbain

Le PGIE de la composante D concerne essentiellement les mesures qui seront proposées pour atténuer les impacts environnementaux et sociaux qui seront identifiés par rapport à la gestion des déchets municipaux: pré collecte, collecte, transport et enfouissement. La construction et l'exploitation de la décharge seront l'objet d'une EIE approfondie avec un plan de gestion des impacts.

Surveillance environnementale: responsable de la composante D. Selon le contenu du Cahier des Prescriptions Environnementales (CPE)

Suivi environnemental: Par l'ABE Parmi les impacts résiduels méritant suivi, on peut citer: - suivi de la contamination des eaux et de l'émission de gaz - suivi de la prolifération des rongeurs et des insectes - suivi de la santé du personnel et des populations riveraines - etc...

Coût des mesures: A déterminer ultérieurement

115 3.4.5.4. Estimation des coûts de mise en oeuvre du PGIE

Les bases de l'estimation

L' estimation des coûts s'est fondée sur des prix unitaires applicables par des prestataires privés, qu'il s'agisse de consultants individuels, de bureaux d'études, ou d'entreprises. Ces prix sont hors TVA et correspondent aux tendances du marché au 1er trimestre 2005.

Le détail de quelques prix unitaires appliqués

Désignations Bases Coût Unitaire Organisation d'unl atelier de formation 50.000 F/jour par participant 5.000.000

Etudes nécessitant 3 à 5 Hommes/mois Entre 5.000.000 et Instruction des dossiers de demande de certificat de conformité EI PRC 1.000.000 par tranche de l environnementale Forfait Milliard de travaux 20.000.000 au départ Mise en place du suivi environnemental forfait 10.000.000 à mi-parcours 10.000.000 à la fin Ouvrages de déviation du trafic routier forfait 1% du coût des travaux

Programme d'IEC La séance d'IEC 100.000 F à 150.000 F par séance Plantation d'arbres I arbre planté et entretenu 15.000 F pendant 2 ans Passerelle de franchissement des exutoires I passerelle 6.000.000

Récapitulation des coûts

Tableau n° 35: Récapitulation des coûts de gestion environnementale des diverses composantes du proiet

DESIGNATION COUT OBSERVATIONS (million CFA)

PGIE COMPOSANTE A 115 néant

PGIE COMPOSANTE B 421 néant

PGIE COMPOSANTE C 164 néant

PGIE COMPOSANTE D pm néant

TOTAL PGIE- PGUD 700 Non compris: la comnposante D, les dédommagements, etc....

116 l l

3.5. RECOMMANDATIONS

1. Recommandations d'ordre général

1.1. Le MEHU devra mettre en place une procédure d'urgence pour l'instruction des dossiers de demande de certificat de conformité environnementale. En l'occurrence, le délai de l'instruction ne devrait pas excéder un (1) mois pour les sous-projets du PGUD-phase 2. 1.2. Le COSUCO devra envisager un monitoring régulier des aspects environnementaux et sociaux ainsi que l'organisation de revues environnementales et sociales à mi-parcours et à la fin du projet. 1.3. Les activités de suivi environnemental de chaque sous-projet devront démarrer en même temps que les travaux de ladite sous-composante. 1.4. Les modalités de renforcement des capacités en matière de gestion environnementale devront faire l'objet d'une convention entre la SERHAU-SA et l'ABE.

2. Recommandation spécifique à la composante A: Renforcement de la capacité des communes dans la gestion des services urbains

Veiller à ce que les agents qui seront formés puissent effectivement utiliser les connaissances acquises au profit des structures concernées (transfert de savoir et de savoir-faire, stabilité des agents à leurs postes, ... )

3. Recommandations spécifiques à la composante B : Infrastructures de base en milieu urbain

3.1. Les études d'impact approfondies devront être confiées à des bureaux d'études compétentes en évaluation environnementale et faire l'objet de contrats distincts de ceux de génie civil. 3.2. Les mesures prévues dans les plans d'atténuation des impacts devront être l'objet d'un Cahier des Prescriptions Environnementales (CPE). La surveillance environnementale de ces mesures sera confiée à un expert environnementaliste indépendant du bureau de contrôle technique des travaux. Un rapport de surveillance environnementale sera rédigé et soumis à l'approbation du MEHU. 3.3. Les dossiers d'avant-projet sommaire (version corrigée) des études de génie civil serviront de base aux versions provisoires des rapports d'études d'impact environnemental et de plan de réinstallation et de compensation. Les dossiers d'avant-projet détaillé serviront de référence à la version finale des rapports d'étude d'impact environnemental et de plan de réinstallation et de compensation.

4. Recommandation spécifique à la composante C: Participation et intégration communautaires

Une étude de sélection et de mise à disposition des sites devra être réalisée concernant les équipements socio-collectifs de la composante C. Elle permettra de régler définitivement les problèmes de terrains par obtention des différents actes administratifs susceptibles de garantir la propriété et la disponibilité de ces terrains : attribution, donation, vente, bail,

117 ANNEXES:

Annexe 1: Eléments de la procédure d'évaluation environnementale

1.1. Schéma de la procédure en vigueur au Bénin 1.2. Formulaire / guide pour l'étude d'impact environnemental simplifiée 1.3. Modèle de terme de référence pour une étude d'impact environnemental approfondie

Annexe 2 Liste des principaux sigles et abréviations

Annexe 3 Liste des tableaux

Annexe 4 Liste des personnes rencontrées et comptes-rendus

Annexe 5: Bibliographie. 1.1. Schéma de la Procédure Administrative d'Evaluation Environnementale Ministère de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme Agence Béninoise pour l'Environnement

Phase I |Proposition de projet t-0.ÀL AMUUU ucueEvaluation e3 recouise

|Dépôt de l'avis (Jepprojiet|

2 Transmission des guides t Préparation des termes de références

4eApprobation des termes 4de référence

Phase 1 5 Etude d'impact environnemental (EIE) vre du projet

6 Dépôt de l étude d' impact et 9 demande d'autorisation oui Nomination |

Phase 111 8 Requête d'audience b publique acceptée ou Audience publique cI,r décision du MinistreI

Etude d'impact rend ueNo publique ...... Rapport d'audience publique

13 Si EIE approfondie examen par un Notification Acivitpar Administraton de l'au é c ed'irrecevabilité PHASE IV PHASEV < I eFnvironnementael 16 1Analyse 1<~~~~~~~~~~~~~~~~...... l...... E tu d es co mp léetis|

A e Si EIE simplifeée avis technique de la cellule environnementale du is enue deuABE p17 A départementAl concerné© l orouDede t2raDécsionl'autorsatio PHASE V | Décision du Ministre de | ICertificat refusé 16 1 1l'environnementlll

' 1 ' 19 |Certificat de conformité enviroinnementaleI

20 |Décision d'autorisation | Acivité par Administration I I l|de l'autorité compétente | | ' X ' |~~~~~PHASEVI Activité par le Promoteur L I |1 Etape facultative .4 -...... M is en oeu rer,

Activité par leproniet Admin (p 1.2. FORMULAIRE / GUIDE POUR L'ETUDE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL SIMPLIFIEE

ETUDE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL SIMPLIFIEE

1. INFORMATIONS GENERALES

a- Identification du promoteur: b- Nom de la personne responsable c- Adresse du promoteur Téléphone: Télécopieur: d- Nom du consultant mandaté par le promoteur (s'il y a lièu) e- Adresse du consultant (s'il y a lieu)

2. DESCRIPTION DU PROJET

(En cas de manque d'espace, utiliser des pages supplémentaires) a- Titre du projet b- Type de projet c- Objectifs et justification du projet d- Localisation du projet, tenures des terrains et raisons du choix du site (joindre une carte géographique à l'échelle appropriée): e- Procédé technologique, intrants et extrants f- Activités du projet, infrastructures à mettre en place et échéancier

3. DESCRIPTION DU MILIEU SUSCEPTIBLE D'ETRE AFFECTE PAR LE PROJET ET IMPACTS PROBABLES

(En cas de manque d'espace, utiliser des pages supplémentaires) a- Description géographique du territoire (joindre une carte à l'échelle appropriée) b- Composantes environnementales du milieu qui risquent d'être affectées par le projet (air, eau, sol, faune, flore, éléments du milieu humain): c- Impacts négatifs probables du projet sur les composantes environnementales affectées Modification du milieu physique Impacts sur le milieu biologique Impacts sur le milieu humain: d- Impacts négatifs sur le milieu qui pourraient entraîner un accident technologique ou une défaillance

4. PLAN DE MESURES D'ATTENUATION

(en cas de manque d'espace, utiliser des pages supplémentaires) a- mesures proposées pour atténuer les impacts négatifs b- Impacts négatifs résiduels probables sur le milieu suite à la mise en oeuvre des mesures d'atténuation:

5. DESCRIPTION DES ACTIVITES DE SURVEILLANCE ET DE SUIVI

(En cas de manque d'espace, utiliser des pages supplémentaires) a- Activités et moyens de surveillance des mesures d'atténuation b- Activités et moyens de suivi de l'état de l'environnement: c- Mesures en cas d'accident technologique ou de défaillance et plan de mesures d'urgence

6. SIGNATURE DU PROMOTEUR OU DE SON MANDATAIRE

Signature Date 1.3. MODELE DE TERMES DE REFERENCE POUR UNE ETUDE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL APPROFONDIE

1. Introduction

Le présent cadre de référence est destiné à orienter la conduite des études d'impact environnemental et social pour les sous projets reconnus comme devant être obligatoirement soumis à la procédure approfondie soit au regard des seuils en vigueur au Bénin soit en vertu de la catégorie dans laquelle se trouvent ces sous - projets à l'issue du tri préliminaire.

Les sous - projets concernés par le présent cadre sont ceux de la composante B, à savoir la construction des ouvrages de voirie et de drainage des eaux pluviales. Sont également concerné, certains ouvrages de voirie et de drainage de la composante C soumis à l'étude d'impact approfondie ainsi que les travaux de la composante D soumis à cette procédure approfondie.

2. Le contexte

La phase 2 du Projet de Gestion Urbaine Décentralisée vise d'une part à poursuivre les activités initiées au cours de la première phase et d'autre part à mener des activités nouvelles relatives à l'amélioration de l'environnement urbain. Parmi les quatre composantes du projet, la composante B intitulée infrastructures de base en milieu urbain concerne la construction et la réhabilitation d'ouvrages de voirie et de drainage. Le même type d'ouvrages figure dans la composante C dans le souci de désenclaver certains quartiers défavorisés. La présente mission d'étude d'impact environnemental concerne le lot n0.... qui comprend les ouvrages ci-après

3. Les objectifs de la mission

La mission vise la conduite d'une étude d'impact environnemental approfondie conformément au cadre législatif et réglementaire en vigueur et applicable au PGUD-2.

L'étude d'impact environnemental sera réalisée sur la base des dossiers d'Avant-Projet Sommaire (APS). Les informations complémentaires contenues dans les dossiers d'Avant-Projet Détaillé (APD) seront prises en compte dans la version provisoire du rapport final, laquelle devant être présentée au Ministère en charge de l'Environnement pour l'obtention du certificat de conformité environnementale.

4. Textes juridiques applicables

La loi - cadre sur l'environnement et ses décrets d'application ainsi que les textes réglementaires en vigueur au Bénin et spécifiques aux ressources naturelles et humaines constituent la référence, pour autant que leur contenu n'est pas contraire aux directives opérationnelles de la Banque Mondiale.

5. Aire d'étude

L'étude d'impact couvrira les zones d'influence des ouvrages, notamment le territoire communal et les bassins hydrographiques et démographiques susceptibles d'être touchés.

6. Portée de la mission

La mission comprend la réalisation de l'étude d'impact conformément aux textes en vigueur ainsi que l'assistance au promoteur pour l'obtention du certificat de conformité environnementale. Elle s'achève avec l'obtention dudit certificat de conformité.

7. Tâches à accomplir par le consultant

7.1. Description du projet

Le consultant décrira les caractéristiques des différents ouvrages en faisant ressortir notamment

- les itinéraires et les profils en long - les profils en travers et la structure des voies - les caractéristiques des ouvrages d'art et des aménagements connexes - les modes d'exécution des travaux - les différents matériaux à utiliser, leurs quantités et leurs lieux de prélèvement - le nombre d'emplois susceptible d'être créé -tout document (graphiques, tableaux) permettant de faciliter la compréhension du projet.

7.2. Description de l'état initial de l'environnement

Le consultant procèdera à la description et à l'analyse de l'état initial des milieux récepteurs des ouvrages; dans ce cadre, il procèdera à:

- la délimitation des zones d'influence des ouvrages accompagnés d'une illustration lisible et compréhensible,

- la description des composantes pertinentes des milieux constituant la zone d'influence des ouvrages, en mettant l'accent sur les tendances observées quant à la qualité de ces composantes.

Cette description doit mettre en évidence les interrelations entre les composantes du milieu physique et des milieux biologique et humain.

7.3. Présentation du cadre réglementaire de référence

Le consultant procède à une description des textes réglementaires spécifiques au contexte de l'évaluation, en mettant l'accent sur ceux touchant aux milieux récepteurs et aux ouvrages de voirie et de drainage des eaux pluviales.

7.4. Identification, analyse et évaluation des impacts

L'identification et l'analyse des impacts suivront les étapes suivantes

- l'identification des sources d'impact, c'est à dire des activités, travaux et ouvrages susceptibles de perturber les composants de l'environnement avant, pendant et après la construction des ouvrages

- l'identification des impacts selon une méthode concrète, objective et reproductible, qui met en relation les sources d'impact et les composantes pertinentes des milieux récepteurs du projet. Les impacts seront identifiés dans l'ordre suivant: ceux du milieu physique, ceux du milieu biologique et ceux du milieu humain ; de telle sorte qu'il est possible de distinguer d'une part les sources d'impact direct du projet sur le sol, l'air et les eaux, et d'autre part les impacts indirects (ou les effets) sur les milieux biologique et humain résultant des perturbations occasionnées sur le milieu physique

- l'évaluation des impacts environnementaux et sociaux en déterminant l'importance de chaque impact potentiel; l'importance d'un impact est une valeur quantitative ou qualitative attribuée à l'impact à l'issue d'une analyse multicritère qui exprime les notions de caractère, d'intensité ou d'ampleur, d'étendue et de durée.

Quelle que soit la méthode utilisée, les valeurs des impacts physiques seront exprimées en unités pertinentes (longueur, surface, volume, variation de hauteur, de niveau de bruit, etc..., de façon à exprimer des quantités de ressources naturelles et d'ouvrages détruits, prélevés, dégradés, rendues indisponibles etc...

De la même manière, les impacts sur le milieu humain seront quantifiés dans la mesure du possible (taille des groupes touchés, valeurs monétaires, etc ... ) Leur valeur sera qualitative le cas échéant et exprimeront le nombre de personnes touchées dans les cinq (5) domaines suivants

(a) Santé publique (b) Sécurité publique (c) Activités, emplois et revenus (d) Accessibilité aux biens collectifs (e) Vie sociale et culturelle

L'évaluation doit permettre de sélectionner les impacts potentiels les plus significatifs (importance moyenne, forte ou très forte) devant être l'objet de mesures appropriées.

7.5. Proposition de mesures et plan de gestion environnementale

7.5.1. Proposition de mesures

Les impacts environnementaux les plus significatifs feront l'objet de mesures appropriées; il s'agit de mesures destinées à prévenir, à atténuer, à réparer ou à compenser des dommages potentiels susceptibles d'être provoqués par la construction et/ou la mise en service des ouvrages.

Les mesures de maximisation des impacts positifs seront retenues pour servir de mesures compensatoires ainsi que pour réaliser la communication relative au projet.

Les mesures pénalisantes dans un domaine et bénéfiques dans un autre seront mise en évidence.

7.5.2. Plan de gestion des impacts environnementaux

L'ensemble des mesures sera regroupé dans un plan de gestion des impacts environnementaux (PGIE) qui présente de façon claire, l'ensemble des mesures classées par nature d'impact et par phases de mise en oeuvre. La mise en oeuvre du PGIE s'appuiera sur un programme de surveillance et de suivi.

Le programme de surveillance environnementale vise d'une part à assurer l'application durant la phase des travaux, des mesures d'atténuation proposées et d'autre part à surveiller toute autre perturbation de l'environnement pendant les travaux qui n'avaient pas été préalablement appréhendée.

Il doit décrire et quantifier les moyens à mettre en oeuvre ainsi que les mécanismes permettant de prendre des décisions.

Le programme de suivi environnemental vise à observer l'évaluation des composantes environnementales pertinentes pendant la mise en service des ouvrages.

Il concerne les impacts les plus préoccupants et notamment ceux qui se déclinent en impacts résiduels.

Le programme de suivi doit définir les activités et les moyens prévus ainsi que les institutions sectorielles et nationales intéressées.

Les mesures de surveillance environnementale dont l'exécution relève de la mission des entreprises sont regroupées dans un cahier des prescriptions environnementales (CPE) qui sera intégré au dossier d'appel d'offres. Quant aux mesures non "aménageantes" (prestations, réglementation, indemnisation, IEC, etc), elles feront l'objet d'un programme spécifique indiquant les conditions, procédures et responsabilités de leur exécution.

7.6. Estimation du coût du PGIE

Le consultant procèdera à l'estimation globale du coût de la mise en oeuvre des mesures prévues.

Ces coûts comprendront notamment: - les coûts des mesures aménageantes à inclure dans les marchés des entreprises - les coûts des mesures de surveillance environnementale non aménageantes - les coûts des études complémentaires identifiées - les coûts supplémentaires engendrés par le contrôle du respect du cahier des prescriptions environnementales - les coûts du programme de suivi environnemental. 7.7. Rapports à rendre

Le rapport de l'étude d'impact environnemental doit être concis, clair et comporter tous les aspects indiqués aux points précédents. L'équipe de réalisation doit être obligatoirement identifiée et toutes les sources d'information doivent être citées, de façon à permettre une vérification de la méthode utilisée et du respect des règles de l'art. Le rapport sera organisé selon la structure suivante:

- une page de garde indiquant l'intitulé du sous-projet, le nom du promoteur ou du mandataire, les auteurs de l'étude, le MEHU et l'ABE ainsi que la date. - Un résumé des grandes lignes de l'étude - Une table des matières - La liste des tableaux, figures et annexes, - Une introduction - La description des caractéristiques du projet - La description des milieux récepteurs - Identification et évaluation des impacts - Proposition de mesures et de plan de gestion des impacts sur l'environnement (PGIE) - Programme de mise en oeuvre du PGIE incluant: programme de surveillance, cahier des prescriptions environnementales, programme de suivi environnemental, coût et financement des mesures - Une conclusion - Une bibliographie - Les annexes (listes des personnes rencontrées, données)

7.8. Composition de l'équipe de consultants

L'équipe de consultants comprendra au minimum les spécialistes suivants

- un expert en étude d'impact environnemental - un hydrogéologue - un sociologue - un urbaniste

7.9. Calendrier de réalisation

La durée totale de la mission est de deux (2) mois non compris les périodes d'approbation.

Les rapports à soumettre sont

- un (1) rapport d 'étape à soumettre au promoteur - un (1) rapport final (version provisoire) à soumettre à l'ABE pour validation - un (1) rapport final (version définitive) tenant compte des amendements formulées lors de la validation

La mission du consultant débute à compter du ...... et s'achève par l'obtention du certificat de conformité environnementale.

7. 10. Documents disponibles

- (A énumérer) ANNEXE 2: LISTE DES PRINCIPAUX SIGLES ET ABREVIATION

PGUD (Projet de Gestion Urbaine Décentralisée)

CPE (Cahier de Prescriptions Environnementales)

CDC (Centre de Développement Communautaire)

CCS (Centre Communal de Santé)

CDQ (Comité de Développement de Quartier)

ONG (Organisations Non Gouvernementales)

RNIE (Route Nationale Inter-Etats)

SAIC (Service d'Aide aux Initiatives Communautaires)

IGN (Institut Géographique National)

CHD (Centre Hospitalier Départemental)

RGPH (Recensement Général de la Population et de l'Habitat)

SONEB (Société Nationale des Eaux du Bénin)

APS (Avant Projet Sommaire)

APD (Avant Projet Détaillé)

PGIE (Plan de Gestion d'Impacts sur l'Environnement)

SERHAU (Société d'Etudes Régionales d'Habitat et d'Aménagement Urbain)

AGETUR (Agence d'Exécution des Travaux Urbains)

PCRC (Plan Cadre de Réinstallation et de Compensation)

ABE (Agence Béninoise pour l'Environnement)

PNDCC (Projet National de Développement Conduit par les Communautés)

APNV (Approche Participative au Niveau Village)

CPTP (Cahier des Prescriptions Techniques Particulières)

DQE (Devis Quantitatif Estimatif)

TDR (Termes De Référence)

PRC (Plan de Réinstallation et de Compensation)

EIES (Etude d'Impact Environnemental Simplifiée)

EIEA (Etude d'Impact Environnemental Approfondie)

MAEP (Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche)

MTPT (Ministère des Travaux Publics et des Transports)

MISD (Ministére de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation)

MEHU (Ministère de l'Environnement de l'Habitat et de l'Urbanisme) ANNEXE 3: LISTE DES TABLEAUX

N° TABLEAU TITRE PAGES I Principaux Traités et Conventions auxquels le Bénin a adhéré 11 2 Textes réglementaires concernant l'environnement au Bénin 13 3 Directives de la Banque ayant rapport à l'évaluation environnementale 16 4 Activités de la composante A du PGUD- I 20 5 Activités de la composante B du PGUD- I 21 6 Activités de la composante C du PGUD-1 22 7 Impacts indirects environnementaux et sociaux de la composante A 29 8 Impacts environnementaux et sociaux positifs de la composante B du PGUD-1 31 9 Impacts environnementaux et sociaux négatifs de la composante B 31 10 Impacts environnementaux et sociaux positifs de la composante C du PGUD-1 34 I l lImpacts environnementaux et sociaux négatifs de la composante C du PGUD-1 35 12 Activités de la composante A au profit des services centraux et déconcentrés 45 13 Activités de la composante A au profit de la ville de Cotonou 46 14 Activités de la composante A au profit de la ville de Parakou 47 15 Activités de la composante A au profit de la ville de Porto-Novo 48 16 Récapitulation des rues etdes collecteurs prévus à Cotonou 49 17 Récapitulation des rues et des collecteurs prévus à Porto-Novo 50 18 Récapitulation des rues prévues à Parakou 51 19 Activités de la composante C prévues dans la ville de Cotonou 52 20 Activités de la composante C prévues dans la ville de Porto-Novo 53 21 Activités de la composante C prévues dans la ville de Parakou 54 22 Sites déclarés disponibles pour accueillir les équipements communautaires à Titirou 63 23 Sites déclarés disponibles pour accueillir les équipements communautaires à Banikani 64 24 Impacts environnementaux et sociaux et mesures de maximisation de la composante A 94 25a Bilan des impacts positifs et des mesures de maximisation pour les travaux de voirie 96 25b Bilan des impacts négatifs et des mesures d'atténuation pour les travaux de voirie 96 26a Bilan des impacts positifs et des drainage mesures de maximisation pour les ouvrages de 97 26b Bilan des impacts négatifs et des mesures d'atténuation pour les ouvrages de drainage 97 27a Bilan des impacts positifs et des mesures de maximisation pour la composante C 98 27b Bilan des impacts négatifs et des mesures d'atténuation pour la composante C 99 28a lmpacts positifs et mesures de maximisation de la composante D 101 28b Impacts négatifs et mesures d'atténuation de la composante D 101 29 Synthèse relationnelle des procédures de PGUD-2 gestion des impacts environnementaux du 105 30a Ouvrages devant être soumis à EIE simplifiée à Cotonou 106 30b Ouvrages devant être soumis à EIE approfondie à Cotonou 106 31 a Ouvrages devant être soumiis à EIE simplifiée à Porto-Novo 107 31b Ouvrages devant être soumis à EIE approfondie à Porto-Novo 107 32a Ouvrages devant être soumis à EIE simplifiée à Parakou 108 32b Ouvrages devant être soumis à EIE approfondie à Parakou 108 33 Cadre organisationnel général de gestion environnementale du PGIE 110 34 Besoins en renforcement des capacités en gestion environnementale 111 35 Récapitulation des coûts 116 ANNEXE 4: LISTE DES PERSONNES RENCONTREES ET COMPTES-RENDUS

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES DANS LE CADRE DE L'ETUDE

Personnes ressources

- M. Lambert KOTY DG/AGETUR

- M. Marcellin BOCOVE / AGETUR

- M. Bernadin AGBO DG/SERHAU

- M. Eric AKAKPO DT/SERHAU

- Mme Isabelle MAFORIKAN / SERHAU

- M. Théophile WOROU DE/MEHU

- Mme Yvonne ADJOVI CCOM / MEHU

- Mme Alice ATIDOGBE / ABE

Ville de Cotonou

M. GBAGUIDI Basile / DST Cotonou

M. DOUBOGAN Didier / Chef Service Voirie Cotonou

M. SODJINOU / Président CDQ Yénawa

M. DAGNON / Président CDQ Ahouansori

Mme LAWSON Valérie / DCAM PGUD

M. HONGBETE Maxime / Chef SAIC Cotonou

ONG PGOD (Gestion des ordures ménagères)

ONG PEBCO / DCAM

Communauté de Yénawa

Communauté d'Ahouansori

Ville de Porto-Novo

M. AHISSOU Joseph / DSO Porto-Novo

M. GBEDIGA H. Raymond / Secrétaire Général Adjoint Mairie

M. ZIME Jean-Claude / Chef Service Voirie-Réseaux-Circulation et Transports I DSO

M. AGOSSOU Assogba Bienvenu / Chef du 4èm`Arrondissement

M. ADANVÊ Joseph / Chef du 3èm`Arrondissement

M. ATINDEHOU Célestin / Président CDQ TOKPOTA - M. AGUEMON Norbert / Chef Quartier Djassin-Daho - M. MIGAN TICKO Toussaint / Agent au 3èe Arrondissement

- NOUATIN GBOSSE Alexis / Chef Quartier Foun-Foun Nord

- M. DJIDONOU GANDONOU Paul / Chef Culte Zangbéto quartier Avakpa-Tokpa

- Mme ADOGLO Perpétue / SPCRS (ex SAIC)/DSO

- Mme KETE Francine / SPCRS/DSO

- Mme SOUNDE Marie-Louise / Chef quartier Adjinan-Sud

- M. ADJOVI Francis / SAIC

- M. AKINOCHO Michel / Chef quartier Djassin-Zounmè

- M. NOUATIN Alexis / Chef quartier Avakpa-Tokpa

- M. CHAKIROU Lawani / Vice-Président CDQ Tokpota

- M. DJIVOESSOU Casimir / CDQ Tokpota

- M. HOSSOU Pascal / CDQ Tokpota

- Mme AKPLO Micheline / CVDQ Tokpota

- M. AHOUANMENOU Antoine / CDQ Djègan-Daho

- M. AHISSOUVOU Joseph / CDQ Djègan-Daho

- M. HOUNSOU Sègla / CDQ Djègan-Daho

- M. ADANVE Paulin / CDQ Djègan-Daho

> Ville de Parakou

- M. Séro DAFIA / DST

- M. Salifou ZIME DST/ Chef Service Voirie

- M. Mohamed YARI DST/ Service Voirie

- M. Amoussa SALAOU C/SAIC

- M. Philippe LAFIA YAROU Assistant / SAIC

- M. Soulé CHABI Batta / Président CDQ Alaga-Camp Adagbè

- M. Blaise ATOUKLOUI / CDQ Alaga - Camp Adagbè

- M. Abdou OROU DAMA / Chef quartier Camp Adagbè

- M. Pierre C. GBONSOU / Chef quartier Alaga PGUD PHASE 1 - PARAKOU

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 03/02/05 AVEC LES ACTEURS ET BENEFICIAIRES DU PGUD I DES QUARTIERS ALAGA ET DEPOT

OUVERTURE DE LA REUNION

1- Présentation de la mission, des acteurs et bénéficiaires présents (voir liste en annexe)

2- Précision de l'objet de la rencontre: recueillir des informations auprès des acteurs et bénéficiaires de la première phase du PGUD, suivant quatre préoccupations majeures, à savoir

1. les changements obtenus des réalisations du PGUD 1 2. les facteurs des changements observés 3. les problèmes de réinstallation de populations s'il en a eu et les solutions adoptées 4. les leçons à tirer de chaque activité

REVUE DES ACTIVITES

1- Aménagement et assainissement des voies d'accès et de desserte à Alaga

* Chanzements

- Le quartier est réellement désenclavé et présente un visage attrayant; - Il y a une augmentation du flux du transit - Il y a un meilleur accès aux centres d'activités de la ville; - Il y a un meilleur accès aux équipements du quartier et de la ville - Une nette amélioration de l'environnement et de l'assainissement dans le quartier par la réduction des inondations - Le quartier est revalorisé: il y a eu une augmentation des coûts du loyer - Etc.

* Facteurs de changements

Le pavage des voies et le drainage des eaux.

Problèmes de réinstallation

Il n'y a pas eu de casses de clôtures ni de maisons.

* Leçons à tirer

- Tous les chantiers ont démarré dans le même temps .l a poussière est partout et la circulation bien difficile - Au niveau des ponceaux, l'eau ne passe pas bien et remonte sur la voie - L 'exutoire doit être amélioré et actuellement, c'est en pleine zone habitée, c'est un problème d'odeurs et de moustiquespour les riverains. - Ilfaut associer les bénéficiaires: ils ne sont pas des techniciens,mais leurs représentantspeuvent suivre la qualité des travaux - Les entreprenieursne voulaientpas du tout accepter de collaborer avec les bénéficiaires.Ils sont partis et c'est la population qui répond maintenant à leur place. Il n 'y pas eu de cahier de charges.

2- Amélioration des infrastructures scolaires

* Changements

Les attentes ne sont pas satisfaites: les salles ne sont pas fonctionnelles. * Facteurs

Les études ont été confiées au Cabinet MODULOR mais sans la participation des bénéficiaires. Les salles ont été construites sans équipement parce que les moyens prévus ont été détournés pour construire les latrines.

* Leçons à tirer

- 11 est niécessaire que les responsables de cabinet vientnent sur le terrain eux-meêmreset noni seulement envoyer les collaborateurs - Ilfaut que les bénéficiairessoient associés aux études et à la réalisationdes travaux.

3- Plantation d'arbres dans les cours des écoles et sur la voirie aménagée

* Changements

C'est un échec collectif

* Facteurs

- L'école sans clôture: les protections ont été volées, de méme que les plants - Il y n'y a pas eu d'arrosage après la saison des pluies, car les comités n'ont pas fonctionné - Les APE n'ont pas fait leur travail; ils n'ont pas apprécié les arbres - Les animaux sont venus brouter les plants - La demande n'est pas venue de l'école elle-même - La mairie n'a pas donné les moyens du suivi

* Problémes de réinstallation

Néant

* Leçons à tirer

- Il est nécessairede clôturer l 'école - Donner à un jardinier un contrat de 2 à 3 ans pour suivre les plants - Ilfaut associerles bénéficiaires

4- Hygiène / Aliments

Activité prévue, mais non exécutée

5- Amélioration de la gestion des ordures ménagères

* Changements

Les attentes ne sont pas encore bien satisfaites

* Facteurs

- Les points de collecte intermédiaires ne sont pas encore identifiés. - Le dépôt final est tardivement identifié

* Leçons à tirer

Il faut une meilleure organisation

6- Promotion des activités génératrices de revenus * Changements Le micro crédit est une aide très appréciée des groupements de femmes. Des groupements attendent d'en bénéficier encore, à cause de tout le profit qu'ils en ont tiré. Mais ils attendent encore.

* Facteurs

- L'activité a été initiée à la demande du président du CDQ - Des groupements existaient - Des groupements opportunistes ont été également créés - Il y a des impayés, faute d'IEC, car au départ, il y a eu des conditions pour en bénéficier:

a- être d'un groupement de femmes, b- être associé au ramassage des ordures ménagères c- payer la participation locale de développement qui est de 500 FCFA, à chaque crédit d- le taux d'intérêt est de 2%

* Leçons à tirer

- Les groupementssouhaitent une augmentationdu crédit - Eviter l'interruption des opérations à cause de la fin de l'année. Sensibiliser les groupements qu'ils demandent le crédit eniseptembre pour éviter la rupturede l'exercice enfin d'année

7- Eau potable

* Changements

Quatre kiosques à eau fonctionnels, à la satisfaction des bénéficiaires de ce qui est déjà fait, mais ils souhaitent en avoir plus, car ceux qui ont été construits sont distants.

* Facteurs d'insatisfaction

- La distance à parcourir pour atteindre les kiosques - Négociation en cours pour un prix étudié avec la SBEE car le prix des kiosques (20 à 25 FCFA) est assez proche du prix des fournisseurs privés (35 FCFA)

* Leçons à tirer

Ilfaut plus de kiosques. Actuellement c 'est insuffisant et distant.

8- Construction de latrines publiques et privées

* Changements

Les attentes ne sont pas satisfaites

* Facteurs

- Quinze latrines sur cent ont été construites - La population attend le reste - Au niveau ménage, il y a beaucoup de demandes, et ceux qui n'ont pas les moyens vont à l'air libre, car il est difficile d'aller chez les autres. - Les latrines publiques ne sont pas bien fréquentées : il faut payer 25 FCFA et des fois le site est mal choisi, très exposé.

* Leçons à tirer

- Poursuivre la constructiondes latrines - Identifier les sites avec la population bénéficiaire - Revoirle prix 9- IEC / Santé de reproduction Non réalisée

10- IEC / Justice sociale

Non réalisée

I1- Lutte contre la pollution par les hydrocarbures

* Changements

- Le problème demeure, et particulièrement 12 ménages sont en cause - Il y a une plainte contre NITRA et OCBN, pour un dédommagement d'un milliard par an, l'eau est polluée jusqu'à la nappe phréatique mais l'OCBN est agonisante - On estime à 70% les cas de maux de tête et à 50% les cas de maux de ventre - L'eau n'est bonne que pour la lessive

* Facteurs

C'est un problème à résoudre au niveau des Etats concernés

* Leçons à tirer

Une solution d 'attenteest que la SONACOP construise des pompes pour un branchementavec la SBEE, mais la consommationest à la charge du consommateur

12- Sécurité dans les quartiers

* Changements

Il y a l'insécurité au plan national, qu'on retrouve dans les quartiers

* Facteurs

Absence ou insuffisance d'éclairage

* Leçons à tirer

Associer pavage et éclairage . Ex . A ADODO Bar, vol de 4 x 4facilité par la voie pavée non éclairée.

13- CDC: le siège

* Changements

Il y a un problème entre la mairie et le CDQ

* Facteurs

- Nécessité d'un secrétariat permanent - Cette réalisation vise surtout un centre de loisir; dès lors la mairie a voulu une gestion commune - Le problème n'est pas encore réglé et il y a une perte d'argent - La mairie voit à travers le cas que le CDQ veut s'approprier les infrastructures de son territoire - L'emplacement est une réserve pour les jeunes, et un apport du CDC.

* Leçons à tirer

Il y a une clarification à faire au niveau des responsabilités dans le processus de développement communal: un seul niveau est reconnu par la loi, les arrondissementset les quartiers ne peuvent pas affirmer une autonomie vis-à-vis de la commnune. DIVERS

14- Passation des marchés publics

Eviter le cumul des chantiers dans le temps, à une seule entreprise.

15- Cadre institutionnel

Le bureau du CDQ a besoin de formation et de voyages d'échanges d'expériences.

16- Banque communautaire

Susciter l'intérêt des bénéficiaires au projet.

RENCONTRE AVEC LES ACTEURS DE ALLAGA - CAMP ADAGBE

No Nom et Prénoms Structure représentée 8 SALAOU Amoussa C / SAIC 2 LAFIA Yarou Philie Assistant / SAIC 3 ATOUKLOUI Blaise CDQ / Allaa-Camp Adagbè 4 ABDOU Orou Dama Chef quartier Camp Adagbè 5 CHABI Batta Soulé Président CDQ / Allaga - Camp Adagbè 6 GBONSOU C. Pierre Chef quartier Allaga 7 RAZAK Lélatou 8 GNAKI Ourou Gourouma 9 OROU Sam Baké 10 BANDARIGUI Dan Pré 1 1 AHANHANZO Marie Groupement de femmes 1 2 MAMA Salamatou Groupement de femmes 13 MAMA Maïmouna Groupement de femmes 14 BABA Michel Elisabeth Groupement de femmes 15 BATOU Mim Salamatou Groupement de femmes 16 AGOSSADOU Emilienne Groupement de femmes 17 GOUNOU Zénabou Groupement de femmes 1 8 DOSSOU-YOVO Virginie Groupement Yelo gni sê Allaga PGUD, PHASE Il - (PARAKOU) RENCONTRE DU 04/02/05 AVEC LES ACTEURS ET LES BENEFICIAIRES PRESUMES DES QUARTIERS DE TITIROU ET BANIKANI

Ouverture de la réunion

1- Présentation de la mission, des acteurs et bénéficiaires (voir listes ci-dessous)

2- Précision de l'objet de la rencontre

En vue d'évaluer les problèmes environnementaux et sociaux du PGUD2, recueillir des informations auprès des acteurs et bénéficiaires des quartiers Titirou et Banikani retenus pour la seconde phase, suivant trois préoccupations majeures, à savoir:

1- La revue des actions prioritaires retenues par les deux quartiers 2- Les équipements, leur lieu d'implantation et dispositions à prendre 3- Les problèmes de réinstallation de population: quel mécanisme pour éviter les problèmes éventuels ?

1- Revue des actions prioritaires

Vingt trois actions prioritaires ont été retenues par chaque quartier. (cf. liste Rapport IMPACT Consultants).

Il- Equipements et lieux d'implantation

* Kiosques à eau

Il y a au moins six réserves pour abriter les kiosques à eau, avec une répartition équitable résolvant le problème de la distance pour la femme qui va chercher l'eau.

* Le marché

Sur le plan de Titirou, un marché est prévu.

Mais il y a un problènme: quatre personnes devant quitter les lieux estiment qu'elles ne sont pas dédommagées. Il est alors répliqué à cette objection que les intéressés l'on été, mais ne connaissent pas leur lieu de relogement ; il va falloir les faire partir.

L'assistance a retenu que ce problème sera réglé avant la fin du mois de février et que les résultats parviendront à ECOPLAN.

Par ailleurs la délégation de OKEDAMA a souhaité qu'il y a ait plusieurs marchés dont l'un à implanter à AKEDAMA à cause de la distance qui sépare OKADAM du site retenu.

* Le centre social

Il y a déjà un centre de santé dans le quartier. Le centre social pourrait être implanté à côté du centre de santé. * Les latrines publiaues

Il y a des réserves: elles seront indiquées sur un plan du quartier qui parviendra à ECOPLAN avant la fin du mois de février.

* Ecole maternelle publique

Il y a une réserve.

* Le centre de développement communautaire

Il y a une réserve sur le plan du quartier marquée 'Centre de loisirs". * Salles de classes

Elles seront construites dans les écoles existantes.

* Gestion des ordures ménagères: site de la pré collecte

Il y a des réserves. Il faut signaler qu'il y a un problème par rapport au système actuel de décharge et de destruction des déchets. Le quartier est envahi par la fumé.

* Reboisement des artères

La population a pris l'engagement d'assurer l'entretien des plants. Un comité au sein du CDQ sera organisé à cet effet.

* Installation de bibliothèques

La bibliothèque sera installée au CDC.

* Création des cours d'alphabétisation

Les cours d'alphabétisation seront organisés au CDC.

* Deuxième CEG

Le terrain est libre. Au total, dans tous les cas les espaces sont disponibles. En ce qui concerne le marché, le problème sera réglé avant la fin du mois de février et un compte sera fait à ECOPLAN.

111- Problèmes éventuels de réinstallation

Si le problème de déplacement d'une personne ou d'un groupe se pose, les autorités savent s'y prendre.

Dans le cas de l'occupation de l'emprise d'une voie par un privé (buvette, boutique, etc..) l'intérêt communautaire doit passer avant l'intérêt individuel; puis les intéressés sont en situation illégale. Quand la loi vient, on doit comprendre.

Dans le cas où un redressement de voie s'impose, il faut une enquête préalable et négociée.

Au total, en ce qui concerne le problème de réinstallation:

- il n'y aura pas de cas où on sera obligé de prendre le terrain de quelqu'un - les personnes qui occupent les emprises seront dégagées - dans le cas de redressement de voie, il faut une enquête préalable et un dédommagement consensuel

IV- Groupement - Renforcement des capacités et emplois: les attentes et craintes

* Institution de microfinance

- Infrastructures utiliser les réserves - Intermédiaires ONG existantes - Personnel: tenir compte des groupes sociaux - L'expérience de Sèmè-kpodji sera mise en ceuvre à Parakou, avec une priorité pour les femmes

* Renforcement des capacités

- Groupements femmes et hommes - Activités de formation - Equipements nécessaires

Il faut qu'il y ait équité au niveau de tout le quartier - accès au crédit - formation - équipement

L'ONG CBDIDA organise des actions en ce sens actuellement sept groupements existent.

Il faut noter que tous les aspects doivent être pris en compte, car c'est un nouveau départ.

* Emplois pour les jeunes

Dans le cas du ramassage des ordures ou des travaux à haute intensité de main d'oeuvre

- tenir compte de caractère cosmopolite du quartier - donner la priorité aux jeunes du quartier

PGUD 2 - Titirou

Activités prévues Site Commentaires K.osquesàréserveseau Six Sites existent avec une répartition équitable/ Kiosques à eau Six réserves problème de distance Le marché Site prévu sur le plan de Quatre personnes doivent quitter les lieux. Ce Titirou problème sera réglé avant la fin du mois de février Le centre social Le centre social ~~~Sursantéle existantsite du centre de Latrines publiques Réserves existent Ecole matemelle publique Réserve existe Le Centre de Développement Réserve existe La réserve du CDC portée sur le plan de Titirou Communautaire (CDC) comme "Centre de loisirs". Salles de classes Ecoles existantes Gestion des ordures ménagères sites Sites existent Le système actuel pollue le quartier par les fumées de pré collecte Reboisement des artères Engagement de la population d'assurer l'entretien par un comité au sein du CDQ Installation de bibliothèque Au CDC Cours d'alphabétisation Au CDC 2emeCEG Réserve existe

PGUD 2- Banikani

1- Equipements

Activités prévues Site Commentaires Latrines publiques Réserves existent L'ancien lotissement prévu; plutôt le nouveaun'en a pas Kiosques à eau Réserves existent aussi à côté des kiosques Il y a de l'espace, mais au besoin, au même site que les kiosques à eau Bibliothèques Ecoles existantes CEG Les écoles peuvent en abriter Egalement le CEG Centres de santé équipés Réserves derière la mosquée Occupation provisoire par les vendeuses de tchoucoutou Gestion des ordures ménagères Sites dépotoirs intermédiaires existent Aucun problème Le marché Site existe: 3 ha bornés Le plan existe Cabines téléphoniques et cyber Sites des infrastructures publiques Cyber au marché ou CDC CDC Réserve existe Centre de dépistage du Sida Centre de santé Alphabétisation CDC

Il- Nécessités de réinstallation * En cas d'occupation de l'emprise des voies on casse, car situation illégale. * En cas de redressement de voie, peu probable, il faut une enquête préalable et un dédommagement.

111- Renforcement de capacités

* Accès au crédit

Le taux d'intérêt est très élevé. Il faut l'étudier à la baisse et simplifier les formalités, raccourcir les délais. * IEC / Parents pour inscrire les enfants à l'école

L'IEC se fait déjà par les associations de développement. Il faut observer que les pauvres ne peuvent plus envoyer leurs enfants à l'école: frais élevé; livres chers; les bulletins ont évolué de 100 FCFA à 250 FCFA.

* Appui technique et financier aux groupements et aux artisans

* Informer assez tôt * Nécessité d'un appui financier, matériel * Crédit et subvention

Banikani est le plus vaste quartier de Parakou et qui produit les cultures maraîchères, la première consommation de maïs frais. Les autres femmes viennent se ravitailler à Banikani.

* Structures associatives

Une formation pour un meilleur fonctionnement

* Alphabétisation

Il faut bien choisir les enseignants: il ne faut pas amener un fon pour enseigner le bariba.

Banikani est un quartier où le problème de brassage de se pose pas.

IV- Divers

* Création d'espaces verts

On peut créer des espaces verts où aller quand il faut chaud.

Il faut également monter une politique de reboisement du quartier chacun met devant sa maison deux plants qu'il entretient.

* Caniveaux à ciel ouvert

La population souhaite des caniveaux fermés.

* Ouverture de voies

Poursuivre les ouvertures de voies

* Electricité

Banikani n'a pas de poteaux électriques. Il y a seulement des toiles d'araignée.

l~~ X X~ RENCONTRE AVEC LES ACTEURS DE TITIROU

No Nom et Prénoms Structure représentée _ AWOUE B. Cosme Trésorier Général CDQ Titirou 2 ADJAI C. Samuel Président CDQ Titirou 3 GADO Boro Soulé Président CDQ (OKE-DAMA) 4 ABDOULAYE Fousséni Trésorier Adjoint de Lotissement OKE-DAMA 5 TROUROU P. Alain ONG DEDRAS 6 SALIOU A. Machioudi Société Civile 7 GOBI Karine Conseiller TITIROU 8 AKIN D. Franck Société civile 9 APKAKI Hibrahima Sage du quartier 10 FAKEYE Christophe APE 1I AWE Olatundji Elidja Agent de Santé 12 YABI Appollinaire SG de la jeunesse de Titirou 13 KOTCHOVI Michel Vice-Président de Titirou 14 CHITOU N. Justine Agent de santé Owo Kiru-lFE 15 ATCHIKPA Roger SG des sages Tchabè de Titirou 16 LAWIN Kadoukpè Armand Président de l'AJPB 17 OLOROKA B. Youssouf Retraité TP Membre CDQ 18 ADIMI Florentin Représentant Equi-Filles 19 BA AGBA Saliou le Organisateur CDQ 20 DIMON E. Pierre Président de l'Association Groupe Fèsojaye à Titirou 21 FAIJE S. Jean Pasteur Titirou 22 IDANI Sagatou Responsable des sages 23 KOUAGOU Jean Présidente des vendeurs de Tchoukoutou 24 ADJE Agué Michel Chef plombier 25 SAHGUI Nonti Mansangui Secrétaire CDQ / Titirou 26 Mme AKIN Henriette 27 MIPO Kouagou Membre CDQ 28 SAFANI Adamou Gardien 29 TAGALI Albert Membre de Sécurité 30 DABO Robert Membre du groupe de Solidarité 31 YAI Yabi Dominiq ue 2emeVice Président Comité Sages Titirou 32 KOTONGOBI Pierre Membre CDQ 33 Ogoukanbi Ignace Membre du CDQ Oké-Dama 34 FALOKOUN Gabriel Membre de comité des sages 35 AGUE Sahadatou Association des femmes 36 FANOU Sébastienne Membre de CDO OKE-DAMA 37 SALIOU Marouf Président Jeunesse Tchabè de Titirou 38 ADJE Alfred Vice-Président Sages de Titirou 39 LAFIA Yarou Philippe Assistant / SAIC 40 SALAOU AMOUSSA C/SAIC 41 ALIDOU Ibrahim APE Président OKE DAMA 42 Mme AMADOU Alimatou Comptable CERABE-ONG 43 TAYEWO Florent Représentant Communauté Catholique 44 SALIFOU Zénabou Représentant Groupement femmes 45 WOUKOURE Djariath Représentant Groupement femmes 46 WASSAGARI Korokou Association de femmes 47 SALIFOU Lamatou Association de femmes 48 BOUKARI Sachada Groupement de femmes 49 OROU SANWE Paré Groupement de femmes 50 TABE Nafissatou Ando bounou déri 51 YAMBODE Maxime Association sportive RENCONTRE AVEC LE COMITE LOCAL DE BANIKANI

No Nom et Prénoms Structure représentée I SALAOU Amoussa C/SAIC 2 ISSIFOU Salamat Secrétaire FA 3 Maman Sabi Aboukar Délégué 4 GADO Aicha Trésorière 5 OUOROU Baré A. Faryatha Présidente FAFEDEP 6 MAMAN Madeleine Organisatrice 7 BAGARA B. Romain Représentant-Chef UNIPAR 8 SEIDOU Amouda Cultivateur 9 ZAKARI Sahadou Revendeuse 10 BOUKARI Yolou Mécanicien 11 SANNI Laoussa Banikani 12 BACHABI Mohamed Banikani 13 IDRISSOU Sylla Banikani 14 ADAM Yaya Séïdou Revendeur 15 ADAMOU Sylla Issahou Chauffeur 16 YACOUBOU Youssoufou Soudeur 17 YACOUBOU Aboubakar Transporteur 18 YACOUBOU Issakou Revendeur 19 MAMA B. Moumouni Entrepreneur 20 TAIROU Salimane Représentant CA 2 ê` arrondissement 21 BOUKARI Moussoulimi Plombier 22 ZAKARY Abdoulaye Maître tailleur 23 KARIMOU D. Adam Boucher PGUD-1 / PORTO-NOVO

COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE AVEC LES RESPONSABLES DES STRUCTURES, LES ACTEURS ET LES BENEFICIAIRES

1. INTRODUCTION

Le présent compte rendu fait le point des visites des sites ayant abrités les ouvrages et infrastructures réalisés dans le cadre du PGUD, - Composantes B et C, des sentiments des divers responsables de structures, acteurs et bénéficiaires des activités du projet au niveau des quartiers de Djassin, Tokpota et Djègan-Daho à Porto-Novo.

Les visites de terrain se sont déroulées du 03 au 06 Février 2005 et ont porté sur

- la voirie: voie d'accès à Djègan-Daho, voie d'accès à Tokpota, tronçon carrefour centre SONGHAI - carrefour Zinlivali, Voie Carrefour Cachi - Carrefour Maison APITHY, Voie Marché Djassin - Hôtel Beau Rivage, Boulevard Extérieur (Pressing) - Voie 150VP (Houinmè) - les ouvrages de drainage: Collecteurs K et D - les infrastructures communautaires - les kiosques à eau.

2. CONSTAT

A l'issue des séances de travail tenues avec divers responsables de structures, acteurs et bénéficiaires, il ressort qu'à Tokpota comme à Djègan-Daho, toutes les activités prévues n'ont pas été entièrement exécutées et les normes de protection de l'environnement n'ont pas été souvent respectées.

Ainsi constate-t-on que:

- Les arbres d'alignement n'ont pas été mis en place le long des voies réhabilitées - les populations sont victimes de la pollution de l'air par la poussière en saison sèche pendant l'exécution des travaux - etc...

3. CONCLUSION

Les activités qui n'ont pas été exécutées au cours de la phase I doivent être programmées au cours de la phase 2. La surveillance des travaux doit être plus stricte au niveau des entreprises qui les exécutent.

Le suivi environnemental doit se faire par les CDQ.

Les voies non pavées doivent être arrosées régulièrement pendant les saisons sèches afin de réduire la pollution de l'air. ANNEXE 5: BIBLIOGRAPHIE

No TITRE AUTEUR ANNEE

Etude complémentaire sur les villes secondaires (Natitingou, DESSAU-SOPRIN I Ouidah, Kandi, Abomey, Bohicon, Djougou, Lokossa) InFévrier 2005 Rapport préliminaire Composante C: Identification et évaluation des appuis à apporter 2 aux quartiers défavorisés retenus par les communes. IMPACT Janvier 2005 Rapport provisoire CONSULTANTS Villes de Cotonou, Porto-Novo et Parakou Etude sur la définition d'un programme d'actions prioritaires de réhabilitation, de construction et d'entretien physique ETRICO 3 d'infrastructures primaires et secondaires de voiries à Cotonou, INGENIEURS- Janvier 2005 Porto-Novo et Parakou CONSEILS Rapport Etude d'Impact Environnemental Etude sur la définition d'un programme d'actions prioritaires de réhabilitation, de construction et d'entretien physique ETRICO 4 d'infrastructures primaires et secondaires de voiries à Cotonou, INGENIEURS- Janvier 2005 Porto-Novo et Parakou CONSEILS Rapport préliminaire Etude sur la définition d'un programme d'actions prioritaires de réhabilitation, de construction et d'entretien physique ETRICO 5 d'infrastructures primaires et secondaires de voiries à Cotonou, INGENIEURS- Mars 2005 Porto-Novo et Parakou CONSEILS Rapport provisoire

6 Pavage et assainissement de voies à Cotonou et Porto-Novo AGETUR Septembre 2001 Composante A : Renforcement de la capacité de gestion des TRACTEBEL 7 collectivités publiques. Gestion des ordures ménagères; Communes Development Mars 2004 de Parakou et Porto-Novo Engineering Rapport final. 8 Rapport de fin de mission de l'ONG DCAM-BETHESDA DCAM-BETHESDA Juin 2004 Identification des axes de renforcement des capacités des communes à statut particulier, des services déconcentrés et des services Septembre 9 centraux de l'Etat. BeCG 2004 Rapport final définitif: Cotonou Annexes Identification des axes de renforcement des capacités des communes 10 à statut particulier, des services déconcentrés et des services BeCG Septembre centraux de l'Etat. 2004 Rapport final définitif: Cotonou, Porto-Novo, Parakou Identification des axes de renforcement des capacités des communes à statut particulier, des services déconcentrés et des services Septembre 1 centraux de l'Etat. BeCG 2004 Rapport final définitif. Services centraux et déconcentrés de l'Etat 12 Travaux de construction de collecteurs d'assainissement à Cotonou T Septembre et Porto-Novo AGETUR 2001 Etudes techniques d'exécution et d'évaluation d'impact environnemental des travaux de pavage et d'assainissement de voies AUXI BTP 13 urbaines à Cotonou lot n . Décembre 2000 MO 05 / PGUD ngeneurs-onseîs Rapport phase 111(Rapport final) Lot MO 05 Composante C 14 Travaux d'urgence dans les quartiers défavorisés : Yénawa à BERACA Conseil Novembre 2003 Cotonou - Tokpota et Dj^gan-DAHO à Porto-Novo Rapport d'activités. Volume 3: Infrastructures communautaires

No TITRE AUTEUR ANNEE Composante C Travaux d'urgence dans les quartiers défavorisés Yénawa à Cotonou - Tokpota et Djègan-DAHO à Porto- N ovo Rapport d'activités. 15 Volume 2 Assainissement et aménagement de voirie BERACA Conseil Novembre 2003 urbaine Annexe 2 Correspondances importantes Annexes 3 Résultats du contrôle géotechnique (CNERTP) Annexe 4: Procès-verbaux de réunion de chantier 16 Composante A et C SRA SA2004 Rapport d'avancement du PGUD. Situation au 30/09/04 SERHAU-SA

17 Evaluation interne à mi-parcours de la composante C du Blandine 17 PGUD FANOU/DCAM/SERHAU- Juillet 2002 SA _ _ _ _ _ Blandine 18 Evaluation interne finale de la composante C du PGUD FANOU/DCAM/SERHAU- Mai 2003 SA

19 Rapport d'Atelier: élaboration du Projet National de AGEFIB Décembre 2003 Développement Conduit par les Communautés (PNDCC) 20 Revue à mi-parcours du PGUD-1

21 PGUD: Rapport d'activités au 3emetrimestre 2004 SERHAU-SA/AGETUR Octobre 2004

22 PGUD: Manuel d'Exécution du PGUD-1 SERHAU-SA/AGETUR Novembre 1999 Section IV: Procédure de Gestion des Marchés

Plan de Compensation des Populations Involontairement Maman-Sani ISSA 23 Déplacées (PCPID) Géographe- du Projet National de Développement Conduit par les Environnementaliste Janvier 2004 Communautés (PNDCC) AGEFIB Rapport 24 Aide Mémoire de la Mission de Suivi de pré évaluation Franck Bousquet / Chargé de Mars 2005 -de la Banque Mondiale projet Préparation du deuxième Projet Urbain - Volet relatif à BECAR SARL 25 la réhabilitation et à la construction des infrastructures BECARESARLS Décembre 1998 urbaines à Cotonou, Porto-Novo et Parakou Manuel d'évaluation environnementale Edition française Département de 26 Volume 1: Politiques, procédures et questions l'Environnement (Banque 1999 intersectorielles Mondiale) et Secrétariat francophone de l'AIEI Département de 27 Manuel d'évaluation environnementale Edition française l'Environnement (Banque 1999 Volume Il : Lignes directrices sectorielles Mondiale) et Secrétariat francophone de l'AIEI