Maximilien-Vergote
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MAXIMILIEN-VERGOTE •• ETUDE DE DEFINITION Jan 2018 ETUDE DE DÉFINITION – PERSPECTIVE.BRUSSELS – MAXIMILIEN-VERGOTE Auteur : perspective.brussels - Bureau Bruxellois de la Planification (BBP) situé au 59 rue de Namur, 1000 Bruxelles Étude réalisée par le Département Connaissance territoriale sous la direction de Gert Nys avec Fanny de Smet, Veronica Pezzuti et Elsa Coslado ; en collaboration avec le Département Stratégie territoriale sous la direction de Tom Sanders, avec Jan Ackenhausen, et avec l’IBSA sous la direction d’Astrid Romain, avec Amynah Gangji et Xavier Dehaibe Réalisation : 2017 Cadre : Réalisé pour l’élaboration du Plan d’Aménagement Directeur (PAD) «Maximilien-Vergote » et de son Etude sur les Incidences Environnementales. Cette étude est un document technique qui fait un état de lieux et définit les grands enjeux de ce PAD, Une synthèse de l’étude est disponible ici : http://perspective.brussels/ Coordinatrices : Elsa Coslado et Veronica Pezzuti sous la direction de Gert Nys. Contacts : [email protected] [email protected] Nota : la mise en page de ce document est conçue pour une impression recto-verso et un vis-à-vis des pages paires et impaires En première page : le bassin Béco ses rives (perspective.brussels, 2017)) EXECUTIVE SUMMARY La présente étude concerne le territoire bruxellois situé autour des bassins Béco et Vergote. Cette zone centrale de la Région Bruxelles Capitale fait l’objet d’une dynamique de transformation intense. Le cadre paysager urbain y est particulièrement surprenant, il décrit un site singulier, celui d’un port fluvial au cœur d’une capitale : le bassin Vergote, avec son plan d’eau unique à Bruxelles qui offre une vue imprenable sur le quartier Nord et sur le Canal. Le bassin Béco ouvre quant à lui des perspectives sur Tour & Taxis et sur le centre-ville. Ces figures urbaines demeurent à relier entre elles, à faire dialoguer avec leur environnement. Le bassin Béco est également à inscrire dans un processus de renouvellement urbain. Sa vocation d’espace portuaire est appelée à se connecter avec la ville, en se combinant à une nouvelle ambition : celle de devenir un espace récréatif, tourné vers les activités culturelles et ludiques qui accueillera le futur musée d’Arts moderne et contemporain de la Capitale : le Musée Citroën. En outre, ce territoire présente de fortes potentialités de développement socio-économique : situé à proximité du centre-ville bruxellois le bassin Vergote, qui précède l’avant-port, offre un endroit stratégique de développement du secteur de la logistique et de la construction. La présence du Parc Maximilien, de la vallée de la Senne et du quai de Willebroek offre quant à elle une opportunité pour la création d’un maillage bleu et vert qui permettra d’améliorer la qualité de vie des habitants et de leur environnement. C’est à la croisée de ces différentes fonctions que l’on peut résumer un des défis majeurs de ce territoire : l’équilibre entre fonctions urbaines dans le respect des besoins de qualité de vie des habitants, de l’héritage de l’activité économique du Canal et du futur que le Gouvernement régional souhaite lui offrir (Plan Canal). L’objectif d’intensification de l’urbanité de ce secteur central de la Région doit considérer les habitants qui l’occupent actuellement. Cette population est fragile du point de vue socio- économique, mais également riche du point de vue de la diversité culturelle. Le territoire accueille, depuis son déclin économique lié aux effets du Plan Manhattan, des populations en difficulté et des vagues d’immigrés qui trouvent dans ces quartiers des réseaux essentiels pour leur survie (organisations humanitaires, centre d’accueil, logements bon marché). Les nouveaux projets immobiliers entrainent l’arrivée de population plus aisée. La cohabitation entre les habitants et les nouveaux arrivants n’est pas toujours facile. Dans ce cadre, le projet urbain devrait ainsi être attentif à l’intégration urbaine de cette population hétérogène en offrant des espaces de qualité. Cela étant, les aménagements urbains ne peuvent être la seule réponse à ce type de défi, d’où l’importance que le projet urbain proposé par le PAD et le CRU s’élabore en relation avec les politiques sociales et culturelles et leurs acteurs. Les grands enjeux et recommandations qui ont été définis par l’étude sont résumés ci-dessous. Ces principaux enjeux s’adressent directement au futur bureau d’étude qui sera en charge de la réalisation du PAD « Maximilien-Vergote » : 1. Le paysage urbain et portuaire Il s’agit d’inscrire les transformations du périmètre dans une logique paysagère forte en lien avec les grandes continuités vertes du centre-ville et de Tour & Taxis, visant à renforcer les liens physiques et urbanistiques entre les quartiers habités, et les grandes formes urbaines comme les bassins Béco et Vergote. Au moins les thématiques suivantes sont à traiter : - La définition d’un cadre paysager ; - La porosité, l’accessibilité, et la visibilité des espaces publics, des équipements, et des grandes figures urbaines ; - Le statut et la programmation des espaces publics ; - Le traitement des franchissements et des abords entre espaces publics de statut différent ; - Le profil des différents types d’espace public. ETUDE DE DÉFINITION – PERSPECTIVE.BRUSSELS – MAXIMILIEN-VERGOTE 2. La place des équipements dans l’évolution du territoire et de ses populations Il s’agit d’anticiper et d’encadrer les transformations du territoire et la multiplication de projets sur le long-terme, et de préciser les programmes d’équipements d’intérêt collectif pouvant répondre aux besoins locaux dans le court, moyen et long terme. Ils constitueront en partie la base des conditions de réussite de la transformation globale de la rive droite des bassins Béco et Vergote tout en tenant compte de la fragilité socio-économique du territoire. Au moins les thématiques suivantes sont à traiter : - Les besoins et l’accessibilité en matière d’équipements à échelle locale ; - Les tensions entre populations et la notion de la convivialité ; - Le phasage et les conditions de réussite ; - La gestion transitoire dans le cadre des évolutions sur le court, moyen et long terme. 3. L’intensité et la mixité des programmes Il s’agit d’identifier et de préciser les programmes, leur intensité, et leur intégration urbaine dans l’esprit de la mixité fonctionnelle visée par le Plan Canal. Le PAD doit notamment préciser les zones constructibles, leurs programmes, densités et typologies, répondant aux besoins en matière de logement, d’équipements, d’emploi et d’espaces commerciales et économiques, et aux objectifs de la ZIR1. L’approche proposée doit créer des conditions de cohabitation de programmes, et davantage activer le potentiel économique local, favoriser la densification de la zone portuaire avec des programmes mixtes, et assurer l’accessibilité physique et/ou visuelle du plan d’eau du bassin Vergote. Au moins les thématiques suivantes sont à traiter : - Le paysage urbain et portuaire (perspectives, emprise, constructions, etc…) ; - Les activités commerciales et économiques ; - L’enseignement et l’insertion professionnelle ; - L’accueil d’urgence des populations précarisés ; - La cohabitation des programmes verticale et horizontale ; - Le statut et l’accessibilité des espaces privés et semi-privés (servitudes, intérieurs d’ilot…). 4. La qualité et l’appropriation des espaces publics Il s’agit de préciser les orientations qualitatives pour les espaces publics et leur articulation avec les espaces de statut différent (privés et semi-privés) en ce qui concerne leur programmation et aménagement physique. Au moins les thématiques suivantes sont à traiter : - Le du statut des rez-de-chaussée et des socles (fonctions, variation de mixité sur la frange, …) et des espaces publics environnants ; - Le traitement spatial des limites (cloisons, etc…) ; - L’appropriation (et sa temporalité) de l’espace public et semi-public par différents usagers (habitants, passants, sans-abris…) - La notion de « noyau de centralité locale » en lien avec la qualité et l’appropriation des espaces publics ; - Le traitement des ouvrages d’art (escaliers, rampes, etc…) ; - L’emprise et le statut des différents types du domaine public. 5. La gestion des nuisances et de l’environnement Il s’agit d’améliorer le cadre de vie et de l’environnement pour les habitants et usagers du territoire. Au moins les thématiques suivantes sont à traiter : - La gestion durable des eaux de pluie ; - Le bruit (mobilité lourde, port, etc…) ; - Poussière (mobilité lourde, port, etc…) ; - Prise en compte de l’imperméabilisation des sols ; - La propreté et la problématique des dépôts clandestins des déchets ; - Le stationnement. ETUDE DE DÉFINITION – PERSPECTIVE.BRUSSELS – MAXIMILIEN-VERGOTE SOMMAIRE 1. INTRODUCTION .............................................................................................................................................................................. 3 2. HISTOIRE ..............................................................................................................................................................................................9 3. PLANOLOGIE ...................................................................................................................................................................................21 4. MORPHOLOGIE URBAINE ....................................................................................................................................................