Cahier Spécial des Charges N° NER 376

MARCHÉ DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION D’UNE PISTE RURALE EMBRACHEMENT ICHIRNAWA – ANGOAL DOUTCHI - BOSSOSSOUA, DÉPARTEMENT DE KANTCHÉ»

Procédure négociée directe avec publication (PNDAP)

Niger

Code Navision : 170721 T

Enabel • Agence belge de développement • Société anonyme de droit public à finalité sociale 1 Rue Haute 147 • 1000 Bruxelles • T +32 (0)2 505 37 00 • enabel.be

Table des matières

1 Généralités ...... 5 1.1 Dérogations aux règles générales d’exécution ...... 5 1.2 Pouvoir adjudicateur...... 5 1.3 Cadre institutionnel d’Enabel ...... 5 1.4 Règles régissant le marché ...... 6 1.5 Définitions ...... 7 1.6 Confidentialité ...... 8 1.7 Obligations déontologiques ...... 8 1.8 Gestion des plaintes et tribunaux compétents ...... 9 et portée ...... Erreur ! Signet non défini. 2 Objet et portée du marché ...... 9 2.1 Nature du marché ...... 9 2.2 Objet du marché ...... 10 2.3 Lot(s) ...... 10 2.4 Postes ...... 10 2.5 Durée du marché ...... 10 2.6 Variantes ...... 10 2.7 Options...... 10 2.8 Quantités ...... 10 3 Procédure ...... 11 3.1 Mode de passation ...... 11 3.2 Publication ...... 11 3.2.1 Publication officielle ...... 11 3.2.2 Publication complémentaire ...... 11 3.3 Information ...... 11 3.4 Offre ...... 11 3.4.1 Données à mentionner dans l’offre ...... 11 3.4.2 Délai d’engagement ...... 12 3.4.3 Détermination des prix ...... 12 3.4.4 Eléments inclus dans le prix ...... 12 3.4.5 Introduction des offres ...... 13 3.4.6 Modification ou retrait d’une offre déjà introduite ...... 14 3.4.7 Dépôt des offres ...... 14

Enabel • Agence belge de développement • Société anonyme de droit public à finalité sociale 2 Rue Haute 147 • 1000 Bruxelles • T +32 (0)2 505 37 00 • enabel.be

3.4.8 Selection des soumissionnaires ...... 14 3.4.8.1 Motifs d’exclusion ...... 14 3.4.8.2 Conditions obligatoires ...... 14 3.4.8.3 Capacité économique et financière ...... 15 3.4.8.4 Capacité Technique ...... 15 3.4.9 Evaluation des offres ...... 16 3.4.9.1 Aperçu de la procédure...... 16 3.4.9.2 Critères d’attribution ...... 17 3.4.9.3 Attribution du marché ...... 19 3.4.10 Conclusion du contrat ...... 19 4 Dispositions contractuelles particulères ...... 20 4.1 Utilisation des moyens électroniques (art. 10) ...... 20 4.2 Fonctionnaire dirigeant (art. 11) ...... 20 4.3 Sous-traitants (art. 12 à 15) ...... 20 4.4 Confidentialité (art. 18) ...... 20 4.5 Droits intellectuels (art. 19 à 23) ...... 21 4.6 Assurances (art. 24) ...... 21 4.7 Cautionnement (art.25 à 33) ...... 21 4.8 Documents du marché (art. 34-36) ...... 23 4.9 Modifications du marché (art. 37 à 38/19) ...... 26 4.9.1 Clause de réexamen ...... 26 4.9.2 Remplacement de l’adjudicataire (art. 38/3) ...... 27 4.9.3 Révision des prix (art. 38/7) ...... 27 4.9.4 Circonstances imprévisibles (art. 38/11) ...... 27 4.9.5 Indemnités suite aux suspensions ordonnées par l’adjudicateur durant l’exécution (art. 38/12) 27 4.9.6 Conditions d’introduction (art. 38/14) ...... 28 4.10 Etendue du contrôle et de la surveillance du marché (art.39) ...... 28 4.11 Modes de réception technique (art. 41) ...... 29 4.12 Réception technique préalable (art. 42) ...... 29 4.13 Réception technique à posteriori (art. 43) ...... 30 4.14 Délai d’exécution (art 76) ...... 30 4.15 Mise à disposition de terrains (art 77) ...... 30 4.16 Conditions relatives au personnel (art. 78) ...... 30 4.17 Organisation du chantier (art 79) ...... 31 4.18 Moyens de contrôle (art. 82) ...... 31

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4.19 Journal des travaux (art. 83) ...... 31 4.20 Responsabilité de l’adjudicataire (art. 84) ...... 32 4.21 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art. 44-51 et 85-88) ...... 32 4.21.1 Défaut d’exécution (art. 44) ...... 33 4.21.2 Pénalités (art.45) ...... 33 4.21.3 Amendes pour retard (art. 46 et 86) ...... 34 4.21.4 Mesures d’office (art. 47 et 87) ...... 35 4.22 Réceptions, garantie et fin du marché (art. 64-65 et 91-92) ...... 35 4.22.1 Réception des travaux exécutés (art. 64-65 et 91-92) ...... 35 4.23 Prix du marché en cas de retard d’exécution (art 94) ...... 36 4.24 Facturation et paiement des travaux (art. 66 e.s. et 95) ...... 37 4.25 Litiges (art. 73) ...... 38 5 Spécifications techniques ...... 39 Annexe aux spécifications techniques : PLANS ...... Erreur ! Signet non défini. 6 Formulaires ...... 75 6.1 Instructions pour l’établissement de l’offre ...... 75 6.2 Formulaires d’identification ...... 76 6.3 Bordereaux des prix unitaires et détail estimatif ...... 79 6.4 Formulaire d’offre – Récapitulatifs des prix ...... 86 6.5 Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires ...... 88 6.6 Sous-traitants ...... 90 6.7 Dossier de sélection ...... 91 6.8 Récapitulatif des documents à remettre ...... 99

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1 Généralités

1.1 Dérogations aux règles générales d’exécution La section 4. « Dispositions contractuelles particulières » du présent cahier spécial des charges (CSC) contient les clauses administratives et contractuelles particulières applicables au présent marché public par dérogation à l’AR du 14.01.2013 ou qui complètent ou précisent celui-ci. Dans le présent CSC, il est dérogé aux articles 26-27 (cautionnement) des Règles Générales d’Exécution - RGE (AR du 14.01.2013). Conformément à l’article 14, §2, 3° de la loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics, la transmission et la réception des offres doivent être réalisés par l’utilisation de la transmission par voie postale ou tout autre service de portage approprié. Le dépôt des offres sous format électronique via l’application e-tendering n’étant pas suffisamment supporté par les dispositifs d’accès à internet à la disposition des opérateurs économiques, le pouvoir adjudicateur considère qu’il n’est pas relevant d’imposer l’obligation d’utilisation de moyens de communication électroniques. 1.2 Pouvoir adjudicateur

Le pouvoir adjudicateur du présent marché public est Enabel, Agence belge de développement, société anonyme de droit public à finalité sociale, ayant son siège social à 147, rue Haute, 1000 Bruxelles (numéro d’entreprise 0264.814.354, RPM Bruxelles). Enabel se voit confier l’exclusivité de l’exécution, tant en Belgique qu’à l’étranger, des tâches de service public en matière de coopération bilatérale directe avec des pays partenaires. En outre, elle peut exécuter d’autres missions de coopération à la demande d’organismes d’intérêt public et développer des actions propres qui contribuent à ses objectifs. Pour ce marché, Enabel est valablement représentée par Sandra GALBUSERA, Représentante résidente d’Enabel au . 1.3 Cadre institutionnel d’Enabel

Le cadre de référence général dans lequel travaille Enabel est : - la loi belge du 19 mars 2013 relative à la Coopération belge au Développement1 ; - la Loi belge du 21 décembre 1998 portant création de la « Coopération Technique Belge » sous la forme d’une société de droit public2 ; - la Loi du 23 novembre 2017 portant modification du nom de la Coopération technique belge et définition des missions et du fonctionnement d’Enabel, Agence belge de Développement, publiée au Moniteur belge du 11 décembre 2017. Les développements suivants constituent eux aussi un fil rouge dans le travail d’Enabel :

• sur le plan de la coopération internationale : les Objectifs de Développement Durables des Nations unies, la Déclaration de Paris sur l’harmonisation et l’alignement de l’aide ;

1 M.B. du 30 décembre 1998, du 17 novembre 2001, du 6 juillet 2012, du 15 janvier 2013 et du 26 mars 2013. 2 M.B. du 1er juillet 1999.

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• sur le plan de la lutte contre la corruption : la loi du 8 mai 2007 portant assentiment à la Convention des Nations unies contre la corruption, faite à New York le 31 octobre 20033, ainsi que la loi du 10 février 1999 relative à la répression de la corruption transposant la Convention relative à la lutte contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans des transactions commerciales internationales ;

• sur le plan du respect des droits humains : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations unies (1948) ainsi que les 8 conventions de base de l’Organisation Internationale du Travail4 consacrant en particulier le droit à la liberté syndicale (C. n° 87), le droit d’organisation et de négociation collective (C. n° 98), l’interdiction du travail forcé (C. n° 29 et 105), l’interdiction de toute discrimination en matière de travail et de rémunération (C. n° 100 et 111), l’âge minimum fixé pour le travail des enfants (C. n° 138), l’interdiction des pires formes de ce travail (C. n° 182) ;

• sur le plan du respect de l’environnement : La Convention-cadre sur les changements climatiques de Paris, le douze décembre deux mille quinze ;

• le premier contrat de gestion entre Enabel et l’Etat fédéral belge (approuvé par AR du 17.12.2017, MB 22.12.2017) qui arrête les règles et les conditions spéciales relatives à l’exercice des tâches de service public par Enabel pour le compte de l’Etat belge. • le Code éthique de Enabel de janvier 2019, ainsi que la Politique de Enabel concernant l’exploitation et les abus sexuels – juin 2019 et la Politique de Enabel concernant la maîtrise des risques de fraude et de corruption – juin 2019 – voir https://www.enabel.be/fr/content/lethique-enabel

1.4 Règles régissant le marché

Sont d’application au présent marché public : - La Loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics5 ; - La Loi du 17 juin 2013 relative à la motivation, à l’information et aux voies de recours en matière de marchés publics et de certains marchés de travaux, de fournitures et de services6 - L’A.R. du 18 avril 2017 relatif à la passation des marchés publics dans les secteurs classiques7 ; - L’A.R. du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics8 ; - Les Circulaires du Premier Ministre en matière de marchés publics. Toute la réglementation belge sur les marchés publics peut être consultée sur www.publicprocurement.be. Sont également d’application au présent contrat : • Le Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE (« RGPD ») ;

3 M.B. du 18 novembre 2008. 4 http://www.ilo.org/ilolex/french/convdisp1.htm. 5 M.B. 14 juillet 2016. 6 M.B. du 21 juin 2013. 7 M.B. 9 mai 2017. 8 M.B. 27 juin 2017.

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• La loi du 3 décembre 2017 portant création de l’Autorité de protection des données ; • La Loi du 30 juillet 2018 relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel ;

1.5 Définitions

Dans le cadre de ce marché, il faut comprendre par : Le soumissionnaire : un opérateur économique qui présente une offre ; L’adjudicataire / le prestataire de services : le soumissionnaire à qui le marché est attribué ; Le pouvoir adjudicateur ou l’adjudicateur : Enabel ; L’offre : l’engagement du soumissionnaire d’exécuter le marché aux conditions qu’il présente ; Jours : A défaut d’indication dans le cahier spécial des charges et réglementation applicable, tous les jours s’entendent comme des jours calendrier ; Documents du marché : Cahier spécial des charges, y inclus les annexes et les documents auxquels ils se réfèrent ; Spécification technique : une spécification qui figure dans un document définissant les caractéristiques requises d’un travail, d'un produit ou d'un service, tels que les niveaux de qualité, les niveaux de la performance environnementale et climatique, la conception pour tous les besoins, y compris l'accessibilité pour les personnes handicapées, et l'évaluation de la conformité, la propriété d'emploi, l'utilisation du produit, la sécurité ou les dimensions, y compris les prescriptions applicables au produit en ce qui concerne le nom sous lequel il est vendu, la terminologie, les symboles, les essais et méthodes d'essais, l'emballage, le marquage et l'étiquetage, les instructions d'utilisation, les processus et méthodes de production à tout stade du cycle de vie de la fourniture ou du service, ainsi que les procédures d'évaluation de la conformité; Variante : un mode alternatif de conception ou d’exécution qui est introduit soit à la demande du pouvoir adjudicateur, soit à l’initiative du soumissionnaire ; Option : un élément accessoire et non strictement nécessaire à l’exécution du marché, qui est introduit soit à la demande du pouvoir adjudicateur, soit à l’initiative du soumissionnaire ; Métré récapitulatif/Inventaire : le document du marché qui fractionne les prestations en postes différents et précise pour chacun d’eux la quantité ou le mode de détermination du prix ; Les règles générales d’exécution (RGE): les règles se trouvant dans l’AR du 14.01.2013, établissant les règles générales d’exécution des marchés publics ; Le cahier spécial des charges (CSC) : le présent document ainsi que toutes ses annexes et documents auxquels il fait référence ; La pratique de corruption : toute proposition de donner ou consentir à offrir à quiconque un paiement illicite, un présent, une gratification ou une commission à titre d’incitation

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ou de récompense pour qu’il accomplisse ou s’abstienne d’accomplir des actes ayant trait à l’attribution du marché ou à l’exécution du marché conclu avec le pouvoir adjudicateur ; Le litige : l’action en justice.

1.6 Confidentialité

Le soumissionnaire ou l'adjudicataire et Enabel sont tenus au secret à l'égard des tiers concernant toutes les informations confidentielles obtenues dans le cadre du présent marché et ne transmettront celles-ci à des tiers qu'après accord écrit et préalable de l'autre partie. Ils ne diffuseront ces informations confidentielles que parmi les préposés concernés par la mission. Ils garantissent que ces préposés seront dûment informés de leurs obligations de confidentialité et qu’ils les respecteront. DÉCLARATION DE CONFIDENTIALITÉ D’ENABEL : Enabel est sensible à la protection de votre vie privée. Enabel s’engage à protéger et à traiter les données à caractère personnel avec soin, transparence et dans le strict respect de la législation en matière de protection de la vie privée. Voir aussi : https://www.enabel.be/fr/content/declaration-de-confidentialite-denabel 1.7 Obligations déontologiques

Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir à l’exclusion du candidat, du soumissionnaire ou de l’adjudicataire à d’autres marchés publics pour Enabel. Pendant la durée du marché, l’adjudicataire et son personnel respectent les droits de l’homme et s’engagent à ne pas heurter les usages politiques, culturels et religieux du pays bénéficiaire. Conformément à la Politique concernant l’exploitation et les abus sexuels de Enabel, l’adjudicataire et son personnel ont le devoir de faire montre d’un comportement irréprochable à l’égard des bénéficiaires des projets et de la population locale en général. Il leur convient de s’abstenir de tout acte qui pourrait être considéré comme une forme d’exploitation ou d’abus sexuels et de s’approprier les principes de base et les directives repris dans cette politique. Toute tentative d’un candidat ou d’un soumissionnaire visant à se procurer des informations confidentielles, à procéder à des ententes illicites avec des concurrents ou à influencer le comité d’évaluation ou le pouvoir adjudicateur au cours de la procédure d’examen, de clarification, d’évaluation et de comparaison des offres et des candidatures entraîne le rejet de sa candidature ou de son offre. De plus, afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit à l’adjudicataire d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux préposés du pouvoir adjudicateur concernés directement ou indirectement par le suivi et/ou le contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique. Toute offre sera rejetée ou tout contrat (marché public) annulé dès lors qu’il sera avéré que l’attribution du contrat ou son exécution aura donné lieu au versement de « frais commerciaux extraordinaires ». Les frais commerciaux extraordinaires concernent toute

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commission non mentionnée au marché principal ou qui ne résulte pas d’un contrat en bonne et due forme faisant référence à ce marché, toute commission qui ne rétribue aucun service légitime effectif, toute commission versée dans un paradis fiscal, toute commission versée à un bénéficiaire non clairement identifié ou à une société qui a toutes les apparences d’une société de façade. L’adjudicataire du marché s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et sur place, qu’il estimerait nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux inhabituels. L’adjudicataire ayant payé des dépenses commerciales inhabituelles est susceptible, selon la gravité des faits observés, de voir son contrat résilié ou d’être exclu de manière permanente. Les plaintes liées à des questions d’intégrité (fraude, corruption, …) doivent être adressées au bureau d’intégrité via l’adresse https://www.enabelintegrity.be . 1.8 Gestion des plaintes et tribunaux compétents Le marché doit être exécuté et interprété conformément au droit belge. Les parties s’engagent à remplir de bonne foi leurs engagements en vue d’assurer la bonne fin du marché. En cas de litige ou de divergence d’opinion entre le pouvoir adjudicateur et l’adjudicataire, les parties se concerteront pour trouver une solution. L’adjudicataire peut s’adresser à l’adresse email [email protected] cfr. https://www.enabel.be/fr/content/gestion-des- plaintes . À défaut d’accord, les tribunaux de Bruxelles sont seuls compétents pour trouver une solution (voir point 4.14 Litiges).

2 Objet et portée du marché

2.1 Nature du marché

Le présent marché est un marché de travaux, qui a pour objet la réhabilitation de la piste rurale embrachement Ichirnawa – Angoal Doutchi - Bossossoua, département de Kantché Par référence à la loi du 20.03.1991 organisant l’agréation des adjudicataires de travaux, le soumissionnaire doit remplir une des conditions ci-après : i. être agréé pour l'exécution de travaux de (sous) catégorie et d’un montant équivalent à l’objet du marché en Belgique ; ii. être agréé pour l'exécution de travaux de (sous) catégorie et d’un montant équivalent à l’objet du marché dans un autre état-membre des CE ; iii. fournir avec son offre la preuve qu’il remplit les conditions fixées par la loi du 20.03.1991 organisant l’agréation des adjudicataires de travaux pour l'exécution de travaux de (sous) catégorie et d’un montant équivalent à l’objet du marché. Telle preuve peut être constituée par l’agréation suivant la réglementation d’application au Niger ou dans le pays du soumissionnaire.

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2.2 Objet du marché

Le présent marché concerne des travaux, qui ont pour objet la réhabilitation de la piste rurale embrachement Ichirnawa – Angoal Doutchi - Bossossoua, département de Kantché, dans les dans la région de et ce dans le cadre du « Programme de création d’emplois et d’opportunités économiques à travers une gestion durable de l’environnement dans les zones de départ et de transit au Niger – DURAZINDER »

2.3 Lot(s)

Le marché ne comporte pas de lots. Il forme un tout indivisible. Une offre pour une partie du marché est irrecevable. 2.4 Postes

Les travaux de réhabilitation comprennent les postes suivants : ▪ INSTALLATION DE CHANTIER / DOSSIER D’EXECUTION ▪ TERRASSEMENTS ▪ GENIE CIVIL ▪ TRAVAUX DIVERS Ces postes seront groupés et forment un seul marché. Il n’est pas possible de soumissionner pour un ou plusieurs postes. Le soumissionnaire est tenu de remettre les prix pour tous les postes 2.5 Durée du marché

Le délai d’exécution est de quatre-(4) mois y compris la mobilisation, à partir de l’ordre de service de démarrage des travaux qui sera notifiée à l’adjudicataire. 2.6 Variantes

Chaque soumissionnaire ne peut introduire qu’une seule offre. Les variantes sont interdites. 2.7 Options

Les options sont interdites. 2.8 Quantités NB : Les quantités mentionnées ci-dessous sont fournies à titre indicatif

Construction d’une piste d’embranchement

Nom site Commune Nombre (Km)

Réhabilitation piste Kantché 12, 596 Km embranchement Ichirnawa – Angoal Doutchi - Bossossoua

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3 Procédure

3.1 Mode de passation Procédure négociée directe avec publication préalable en application de l’article 41 §1er, 2° de la loi du 17 juin 2016 vu que le montant estimé des travaux est inférieur à 750.000€. 3.2 Publication

3.2.1 Publication officielle

Le présent marché fait l’objet d’une publication officielle au Bulletin des Adjudications.

3.2.2 Publication complémentaire

Le présent CSC est publié sur le site Web de Enabel (www.enabel.be). Le présent marché fait l’objet d’une publication sur le site de l’OCDE. Le présent marché fait l’objet d’une publication dans le journal Sahel Quotidien de la République du Niger. 3.3 Information

L’attribution de ce marché est coordonnée par Mr MANANJARA Gaston ([email protected]). Aussi longtemps que court la procédure, tous les contacts entre le pouvoir adjudicateur et les soumissionnaires (éventuels) concernant le présent marché se font exclusivement via cette personne et il est interdit aux soumissionnaires (éventuels) d’entrer en contact avec le pouvoir adjudicateur d’une autre manière au sujet du présent marché, sauf disposition contraire dans le présent CSC. Jusque 10 jours avant la date limite de dépôt des offres, les candidats-soumissionnaires peuvent poser des questions concernant le CSC et le marché. Les questions seront posées par écrit à M. KIMBA Adamou ([email protected]) avec copie à M. Abdoulaye SOUMANA ([email protected]) et il y sera répondu au fur et à mesure de leur réception. Le soumissionnaire est censé introduire son offre en ayant pris connaissance et en tenant compte des rectifications éventuelles concernant l’avis de marché ou le CSC qui sont publiées au Bulletin des Adjudications. Il lui est vivement conseillé de se renseigner sur les éventuelles modifications ou informations complémentaires. Conformément à l’article 81 de l’A.R. du 18 avril 2017, le soumissionnaire est tenu de dénoncer immédiatement toute lacune, erreur ou omission dans les documents du marché qui rende impossible l’établissement de son prix ou la comparaison des offres, au plus tard dans un délai de 10 jours avant la date limite de réception des offres. 3.4 Offre

3.4.1 Données à mentionner dans l’offre

Le soumissionnaire est tenu d’utiliser les formulaires joints en annexe. A défaut d'utiliser ces formulaires, il supporte l'entière responsabilité de la parfaite concordance entre les

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documents qu'il a utilisés et les formulaires. L’offre et les annexes jointes aux formulaires sont rédigées en français. Par le dépôt de son offre, le soumissionnaire renonce automatiquement à ses conditions générales ou particulières de vente, même si celles-ci sont mentionnées dans l’une ou l’autre annexe à son offre. Le soumissionnaire indique clairement dans son offre quelle information est confidentielle et/ou se rapporte à des secrets techniques ou commerciaux et ne peut donc pas être divulguée par le pouvoir adjudicateur.

3.4.2 Délai d’engagement

Les soumissionnaires restent liés par leur offre pendant un délai de 120 jours calendrier, à compter de la date limite de réception. En cas de dépassement du délai visé ci-dessus, l’engagement du soumissionnaire pourra être traité lors des négociations.

3.4.3 Détermination des prix

Tous les prix mentionnés dans le formulaire d’offre doivent être obligatoirement libellés en EURO. Le présent marché est un marché à bordereau de prix, ce qui signifie que seul le prix unitaire est forfaitaire. Le prix à payer sera obtenu en appliquant les prix unitaires mentionnés au métré aux quantités réellement exécutées. En application de l’article 37 de l’arrêté royal du 18 avril 2017, le pouvoir adjudicateur peut effectuer toutes les vérifications sur pièces comptables et tous contrôles sur place de l’exactitude des indications fournis dans le cadre de la vérification des prix. 3.4.4 Eléments inclus dans le prix

Le soumissionnaire est censé avoir inclus dans et avoir distribués proportionnellement à travers ses prix, tant unitaires que globaux, tous les frais et impositions généralement quelconques grevant les travaux, à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée. L’attention des soumissionnaires est attirée sur l’obligation d’enregistrement (5% du montant hors taxes) de contrats consécutifs à la conclusion d’un marché public d’un montant supérieur à dix millions de FCFA exigée par le droit fiscal nigérien et indispensable pour les formalités d’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée et des droits d’importation. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de conditionner tout paiement dans le cadre de ce marché à la production de la preuve de l’enregistrement du contrat auprès de l’administration fiscale. Sont inclus dans les prix tant unitaires que globaux des marchés de travaux, tous les frais, mesures et charges quelconques inhérents à l’exécution du marché, en ce compris les éventuels frais de transferts de fonds, notamment : 1° le cas échéant, les mesures imposées par la législation en matière de sécurité et de santé des travailleurs lors de l’exécution de leur travail ; 2° tous les travaux et fournitures tels que étançonnages, blindages et épuisements, nécessaires pour empêcher les éboulements de terre et autres dégradations et pour y

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remédier le cas échéant ; 3° la parfaite conservation, le déplacement et la remise en place éventuels des câbles et canalisations qui pourraient être rencontrés dans les fouilles, terrassements ou dragages, pour autant que ces prestations ne soient pas légalement à la charge des propriétaires de ces câbles et canalisations ; 4° l’enlèvement, dans les limites des fouilles, terrassements ou dragages éventuellement nécessaires à l’exécution de l’ouvrage : a) de terres, vases et graviers, pierres, moellons, enrochements de toute nature, débris de maçonnerie, gazons, plantations, buissons, souches, racines, taillis, décombres et déchets ; b) de tout élément rocheux quel que soit son volume lorsque les documents du marché mentionnent que les terrassements, fouilles et dragages sont exécutés en terrain réputé rocheux, et à défaut de cette mention, de tout élément rocheux, de tout massif de maçonnerie ou de béton dont le volume d’un seul tenant n’excède pas un demi-mètre cube ; 5° le transport et l’évacuation des produits de déblai, soit en dehors du domaine du pouvoir adjudicateur, soit aux lieux de remploi dans l’étendue des chantiers, soit aux lieux de dépôt prévus, suivant les prescriptions des documents du marché ; 6° tous frais généraux, frais accessoires et frais d’entretien pendant l’exécution et le délai de garantie ; 7° Les frais de réception.

3.4.5 Introduction des offres

Le soumissionnaire ne peut remettre qu’une seule offre. En application de l’article 14, §2, 1°,2° et 3° de la loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics, la transmission et la réception des offres doivent être réalisées par l’utilisation de la transmission par voie postale ou tout autre service de portage approprié. Le dépôt des offres sous format électronique via l’application e-tendering n’étant pas suffisamment supporté par les dispositifs d’accès à internet à la disposition des soumissionnaires, le pouvoir adjudicateur considère qu’il n’est pas relevant d’imposer l’obligation d’utilisation de moyens de communication électroniques. Le soumissionnaire introduit son offre de la manière suivante :

• Un exemplaire original de l’offre complète sera introduit sur papier. En plus, le soumissionnaire joindra à l’offre les copies demandées dans les directives pour l’établissement de l’offre. Le cas échéant, ces copies peuvent être introduites sous forme d’un ou plusieurs fichiers au format .PDF sur Clé Usb. L’ensemble de l’offre est introduite sous pli définitivement scellé, portant la mention : NER 376 Offre Marché de travaux de réhabilitation d’une piste rurale enlranchement Ichirnawa – Angoal Doutchi – Bossosoua, Département de Kantché.

L’offre peut être introduite : a) par la poste (envoi normal ou recommandé) ; ou b) par remise contre accusé de réception. Dans les deux cas, le pli scellé est glissé dans une seconde enveloppe fermée adressée au : Bureau de la Représentation de Enabel au Niger, sis Avenue de (YN 39) – Yantala Nouveau – Niamey.

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Le service est accessible, tous les jours ouvrables, pendant les heures de bureau : de 9h. à 12h. et de 13 h. à 17 h. (voir adresse mentionnée au point a) ci-dessus). Toute demande de participation ou offre doit parvenir avant la date et l'heure ultimes de dépôt. Les demandes de participation ou les offres parvenues tardivement ne sont pas acceptées. (Article 83 de l’A.R. Passation) 3.4.6 Modification ou retrait d’une offre déjà introduite

Lorsqu’un soumissionnaire souhaite modifier ou retirer une offre déjà envoyée ou introduite, ceci doit se dérouler conformément aux dispositions des articles 43 et 85 de l’arrêté royal du 18 avril 2017. L'objet et la portée des modifications doivent être indiqués avec précision. Le retrait doit être pur et simple. Afin de modifier ou de retirer une offre déjà envoyée ou introduite, une déclaration écrite est exigée, correctement signée par le soumissionnaire ou par son mandataire. Le retrait ou la modification peuvent également être communiqué via un moyen électronique, pour autant qu’il soit confirmé par lettre recommandée déposée à la poste ou contre accusé de réception au plus tard le jour avant la date limite de réception des offres. 3.4.7 Dépôt des offres

Les offres doivent être en possession du pouvoir adjudicateur avant le 3 Décembre 2020 à 11 heures, heure locale. L’ouverture des offres se fera à huis-clos. Les offres parvenues tardivement ne sont pas acceptées. 3.4.8 Selection des soumissionnaires

3.4.8.1 Motifs d’exclusion Les motifs d’exclusion obligatoires et facultatifs sont renseignés en annexe du présent cahier spécial des charges. Par le dépôt de son offre, le soumissionnaire atteste qu’il ne se trouve pas dans un des cas d’exclusion figurant aux articles 67 à 70 de la loi du 17 juin 2016 et aux articles 61 à 64 de l’A.R. du 18 avril 2017. Le pouvoir adjudicateur vérifiera l’exactitude de cette déclaration sur l’honneur dans le chef du soumissionnaire dont l’offre est la mieux classée. A cette fin, il demandera au soumissionnaire concerné par les moyens les plus rapides et endéans le délai qu’il détermine de fournir les renseignements ou documents permettant de vérifier sa situation personnelle. Le pouvoir adjudicateur demandera lui-même les renseignements ou documents qu’il peut obtenir gratuitement par des moyens électroniques auprès des services qui en sont les gestionnaires. 3.4.8.2 Conditions obligatoires Les soumissionnaires doivent fournir : - une déclaration sur l’honneur du soumissionnaire attestant sa non-affiliation à une société ou entité qui a fourni des services de conseil pendant la phase préparatoire des travaux ou du projet dont les travaux font partie ou qui a été engagée (ou serait engagée) comme maître d'œuvre au titre du marché ;

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- une copie légalisée de l’attestation de non faillite et de non liquidation judiciaire datant de moins de trois (3) mois ; - une copie légalisée de l’agréation belge catégorie C ( travaux routiers) classe 2 ou équivalent (CE) ou de l’attestation Nigéréenne d’agrément option BTP 3ème catégorie ou équivalent; - une attestation de la CNSS, de l’Inspection du Travail et de l’ANPE datant de moins de 3 mois, ou pour les soumissionnaires étrangers (non-pas enregistrés au Niger), une attestation délivrée par l’administration compétente, datant de moins de 6 mois, prouvant qu’ils sont à jour de leurs cotisations sociales ; - une attestation de régularité fiscale (ARF) datant d’au moins trois (3) mois attestant que le soumissionnaire est en règle vis-à-vis de la législation fiscale de son pays d’enregistrement Le Pouvoir adjudicateur se réserve le droit d’écarter toute offre qui ne comporterait pas un ou plusieurs des documents requis ci-dessus. Le soumissionnaire est, en outre, tenu de démontrer à l’aide des documents demandés dans le « Dossier de sélection » qu’il est suffisamment capable, tant du point de vue économique et financier que du point de vue technique, de mener à bien le présent marché public.

3.4.8.3 Capacité économique et financière Le Soumissionnaire doit produire, une déclaration bancaire (attestation bancaire certifiée) attestant, soit qu’il dispose de fonds propres d’un montant correspondant à : soixante mille Euros (60.000€), soit que la banque s’engage inconditionnellement et irrévocablement à mettre à sa disposition une ligne de crédit correspondant à soixante mille Euros (60 000€) selon le modèle en annexes.

3.4.8.4 Capacité Technique Personnel :

Le Candidat doit établir qu’il dispose du personnel pour les positions-clés suivantes :

Expérience dans des Expérience globale en No. Position travaux similaires travaux (années) (Nombre de chantiers) Un (1) directeur technique : Ingénieur 4 2 1 TP, Routes, Génie Rural, Pont et chaussée Chef lot terrassement : Technicien TP, 4 3 2 Génie Rurale ou Routes, Pont et Chaussée Chef lot génie civil 4 3 3

Un chef chantier 4 3 4

Nota : fournir obligatoirement le CV, la copie légalisée du diplôme. Le CV du Candidat doit fournir les détails concernant son expérience et doit être signé et daté par l’intéressé

L’attention du soumissionnaire est attirée sur la nécessité de prévoir le personnel d’appui comme suit :

- Un magasinier niveau troisième pour la gestion des matériaux et matériels chantier - Un maitre -maçon - Equipes des ouvriers qualifiés : maçons, coffreurs, ferrailleurs - Equipe des manœuvres non qualifiés

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- Equipe des chauffeurs des camions et engins Références :

L’attention du candidat est attirée sur la spécificité des activités qui requièrent les expériences suivantes : il doit prouver l’exécution satisfaisante, (contrats et PV de réception ou contrats et attestation de bonne exécution) ou tous autres documents prouvant l’exécution de deux (02) travaux de réhabilitation de piste, au cours des cinq (5) dernières années.

Matériel et équipement :

Le Candidat doit établir qu’il a les matériels suivants :

No. Type et caractéristiques du matériel Nombre minimum requis

1 Grader 01

2 Bull ou pelle hydraulique 01

3 Chargeur 01

4 Rouleau compacteur 01

5 Camoin benne 05

6 Véhicule de liaison 01

7 Bétonnière 01

8 Lot de petits matériels (brouettes, pelles, pioches, barre à 01 mines, cordes)

Le soumissionnaire devra présenter dans son offre, les preuves formelles et fiables de la possession (copie de la carte grise pour le véhicule et facture d’achat pour le matériel) ou de la location du matériel proposé (contrat ou attestation de mise à disposition accompagné de la carte grise du propriétaire et la facture d’achat du propriétaire pour le matériel). Tout matériel proposé et non accompagné de preuve fiable de la possession ou de la location, ne sera pas pris en compte.

Le Candidat doit fournir les détails concernant le matériel proposé.

3.4.9 Evaluation des offres

3.4.9.1 Aperçu de la procédure Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de faire régulariser les irrégularités dans l’offre des soumissionnaires durant les négociations. Les offres régulières seront examinées par le comité d’évaluation. D’abord le pouvoir adjudicateur limitera le nombre d’offres à négocier en appliquant les critères d’attribution précisés dans les documents du marché. Cet examen a pour but de composer une shortlist de soumissionnaires avec lesquels des négociations seront menées. Au maximum 6 soumissionnaires pourront être repris dans la shortlist. Ensuite vient la phase des négociations. Le pouvoir adjudicateur peut négocier avec les soumissionnaires les offres initiales et toutes les offres ultérieures que ceux-ci ont présentées, à l’exception des offres finales, en vue d’améliorer leur contenu. Les exigences minimales et les critères d’attribution ne font pas l’objet de négociations. Cependant, le pouvoir

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adjudicateur peut également décider de ne pas négocier. Dans ce cas l’offre initiale vaut comme offre définitive (BAFO). Lorsque le pouvoir adjudicateur entend conclure les négociations, il en informera les soumissionnaires restant en lice et fixera une date limite commune pour la présentation d’éventuelles BAFO. Le soumissionnaire dont la BAFO présente le meilleur rapport qualité/prix (donc celui qui obtient le meilleur score sur la base des critères d’attribution mentionnés ci-après) sera désigné comme adjudicataire pour le présent marché après vérification des motifs d’exclusion. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit de revoir la procédure énoncée ci-dessus dans le respect du principe d’égalité de traitement et de transparence.

3.4.9.2 Critères d’attribution Le pouvoir adjudicateur choisira la BAFO régulière qu’il juge la plus avantageuse en tenant compte des critères suivants : ➢ le prix : 80% ➢ la méthodologie: 20% Ces critères sont pondérés afin d’obtenir un classement final. Méthodologie (20 points)

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Une note méthodologique comprenant la compréhension des travaux à réaliser, la démarche de la réalisation de ces travaux et l’organisation et le planning des travaux. METHODOLOGIE Note méthodologique, proposition Compréhension des 20 technique démontrant la bonne travaux à réaliser compréhension de la mission/ des Démarche de la 40 Méthodologie et termes de référence, démarche de mise réalisation et plan de travail en œuvre, organisation et planning de la réhabilitation des (100 points) mission. (100 points) travaux (après visite des sites si réalisée) Organisation et planning 40 des travaux 100 Total points

La notation de chaque sous critère se fera sur la base de la grille suivante : 0 Sans réponse Pas de réponse sur l’information : pas de planning (général et par site) ou pas de descriptif de l’organisation ou pas de descriptif de moyens humains et matériels. 25% note sous Insuffisant Organisation et planning des différentes actions critère insuffisantes, insuffisance de moyens humains, insuffisance de moyens matériels, étapes d’exécution mal agencées, délai d’exécution de certaines tâches mal évaluées. 50% note Moyen Planning et organisation acceptables, il subsiste quelques incohérences ou un manque de clarté sur sous critère certains points. 75% du sous critère Assez bien Méthodologie assez claire : étapes et agencement des tâches assez bien décrites, personnel certes suffisant, moyens matériels certes suffisants avec une organisation pertinente pour réaliser les travaux dans le délai contractuel ou dans un délai inférieur. 100% note Bien Méthodologie claire : étapes et agencement des tâches bien décrites, personnel certes suffisant, moyens sous critère matériels certes suffisants avec une organisation optimale pour réaliser les travaux dans le délai contractuel ou dans un délai inférieur.

Cotation finale Les cotations pour les deux critères d’attribution seront additionnées. Le marché sera attribué au soumissionnaire qui obtient la cotation finale la plus élevée, après que le pouvoir adjudicateur aura vérifié, à l’égard de ce soumissionnaire, l’exactitude de la déclaration implicite sur l’honneur (article 61 de l’AR du 14 janvier 2013 – cf. formulaire 3.2) et à condition que le contrôle ait démontré que la déclaration implicite sur l’honneur correspond à la réalité.

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L’évaluation des critères d’attribution se fera comme suit: - le critère d’attribution « prix » sera évalué sur base de la formule suivante : Cp = 80 x (Pb/Pi) avec Cp = cotation prix Pb = prix de l’offre la plus basse Pi = prix de l’offre considérée - le critère d’attribution « méthodologie et planning » sera évalué sur base de la formule suivante : Cd = 20 x (Di/Dc) avec Cd = cotation méthodologie et planning Dc = meilleure cotation de méthodologie et planning Di = cotation de méthodologie et planning de l’offre considérée Il faut néanmoins remarquer que, conformément à l’art. 85 de la Loi du 17 juin 2016, il n’existe aucune obligation pour le pouvoir adjudicateur d’attribuer le marché.

3.4.9.3 Attribution du marché Le marché sera attribué au soumissionnaire qui a remis l’offre régulière économiquement la plus avantageuse. Le marché sera attribué au soumissionnaire qui obtient la cotation finale la plus élevée, après que le pouvoir adjudicateur aura vérifié, à l’égard de ce soumissionnaire, l’exactitude de la déclaration sur l’honneur et à condition que le contrôle ait démontré que la déclaration sur l’honneur corresponde à la réalité. Il faut néanmoins remarquer que, conformément à l’art. 85 de la Loi du 17 juin 2016, il n’existe aucune obligation pour le pouvoir adjudicateur d’attribuer le marché. Le pouvoir adjudicateur peut soit renoncer à passer le marché, soit refaire la procédure, au besoin suivant un autre mode. 3.4.10 Conclusion du contrat

Conformément à l’art. 88 de l’A.R. du 18 avril 2017, le marché a lieu par la notification à l’adjudicataire de l’approbation de son offre. La notification est effectuée par les plateformes électroniques, par courrier électronique ou par fax et, le même jour, par envoi recommandé. Le contrat intégral consiste dès lors en un marché attribué par Enabel à l’adjudicataire conformément au : • présent CSC et ses annexes ;

• La BAFO approuvée de l’adjudicataire et toutes ses annexes ;

• La lettre recommandée portant notification de la décision d’attribution ;

• cas échéant, les documents éventuels ultérieurs acceptés par les deux parties.

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4 Dispositions contractuelles particulères

Le présent chapitre contient les clauses particulières applicables au présent marché public par dérogation aux ‘Règles générales d’exécution des marchés publics’ (AR du 14 janvier 2013, ci-après ‘RGE’) ou qui complètent ou précisent celles-ci. Les articles indiqués ci- dessous (entre parenthèses) renvoient aux articles des RGE. En l’absence d’indication, les dispositions pertinentes des RGE sont intégralement d’application. Les dérogations sont mentionnées au point 1.1 Dérogations aux règles générales d’exécution. 4.1 Utilisation des moyens électroniques (art. 10) L’adjudicateur autorise l’utilisation des moyens électroniques pour l’échange des pièces écrites. Que des moyens électroniques soient utilisés ou non, les communications, les échanges et le stockage d’informations se déroulent de manière à assurer que l’intégrité et la confidentialité des données soient préservées. 4.2 Fonctionnaire dirigeant (art. 11)

La direction et le contrôle de l’exécution du marché sont confiés à Mr MANANJARA Gaston ([email protected]).

Le fonctionnaire dirigeant est la personne chargée de la direction et du contrôle de l’exécution du marché. Dès la conclusion du contrat, le fonctionnaire dirigeant est l’interlocuteur principal du prestataire de services. Toute la correspondance et toutes les questions concernant l’exécution du marché lui seront adressées, sauf mention contraire expresse dans ce CSC. Le fonctionnaire dirigeant a pleine compétence pour ce qui concerne le suivi de l’exécution du marché, y compris la délivrance d’ordres de service, l’établissement de procès-verbaux et d’états des lieux, l’approbation des services, des états d’avancements et des décomptes. Il peut ordonner toutes les modifications au marché qui se rapportent à son objet et qui restent dans ses limites. Ne font toutefois pas partie de sa compétence : la signature d’avenants ainsi que toute autre décision ou accord impliquant une dérogation aux clauses et conditions essentielles du marché. Pour de telles décisions, l’adjudicateur est représenté comme stipulé au point 1.2 Le pouvoir adjudicateur. 4.3 Sous-traitants (art. 12 à 15)

Le fait que l’adjudicataire confie tout ou partie de ses engagements à des sous-traitants ne dégage pas sa responsabilité envers l’adjudicateur. Celui-ci ne se reconnaît aucun lien contractuel avec ces tiers. L’adjudicataire reste, dans tous les cas, seul responsable vis-à-vis de l’adjudicateur. L’adjudicataire s’engage à faire exécuter le marché par les personnes indiquées dans l’offre. Les personnes mentionnées ou leurs remplaçants sont tous censés participer effectivement à la réalisation du marché. Les remplaçants doivent être agréés par l’adjudicateur. 4.4 Confidentialité (art. 18)

L’adjudicataire et ses collaborateurs sont liés par un devoir de réserve concernant les informations dont ils ont connaissance lors de l’exécution de ce marché. Ces informations ne peuvent en aucun cas être communiquées à des tiers sans l’autorisation écrite de

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l’adjudicateur. Le prestataire de services peut toutefois faire mention de ce marché en tant que référence, à condition qu’il en indique l’état avec véracité (p.ex. ‘en exécution’), et pour autant que l’adjudicateur n’ait pas retiré cette autorisation pour cause de mauvaise exécution du marché. 4.5 Droits intellectuels (art. 19 à 23)

L’adjudicateur n'acquiert pas les droits de propriété intellectuelle nés, mis au point ou utilisés à l'occasion de l'exécution du marché. L’adjudicataire confère à l’adjudicateur un droit d’exploitation non exclusif eu égard aux droits patrimoniaux applicables à l’œuvre réalisée dans le cadre du marché. Ledit droit d’exploitation inclut l’utilisation des œuvres, dans leur intégralité ou en partie, de n’importe quelle manière, sous leur forme originale ou sous forme modifiée ou transformée, sans limitations dans le temps ou dans la portée géographique. Le mode suivant concret d’exploitation est visé par l’adjudicateur : un droit d’exploitation non exclusif, le pouvoir adjudicateur ne peut décider autrement sans accord préalable écrit de l’adjudicataire. La rémunération pour ce transfert de droits est comprise dans le montant total de l’offre. L’adjudicataire donne à l’adjudicateur l’autorisation de communiquer au public les produits réalisés en exécution de ce marché, sous le nom du pouvoir adjudicateur, et de les exploiter sous ce nom. L’adjudicataire confère à l’adjudicateur le droit, en ce qui concerne tout ou partie des droits acquis par l’adjudicateur dans le cadre de ce marché, d’octroyer des sous-licences d’exploitation non exclusives. En conséquence, les tiers auxquels sont octroyées des sous- licences d’exploitation de ce genre peuvent également utiliser les œuvres, dans leur intégralité ou en partie, de n’importe quelle manière, sous leur forme originale ou sous forme modifiée ou transformée, à des fins tant commerciales que non commerciales, sans exclusion de la moindre catégorie de tiers, et sans limitations dans le temps ou dans la portée géographique de la réutilisation. 4.6 Assurances (art. 24)

L'adjudicataire contracte les assurances couvrant sa responsabilité en matière d'accidents de travail et sa responsabilité civile vis-à-vis des tiers lors de l'exécution du marché.

L'adjudicataire contracte également toute autre assurance imposée par les documents du marché.

Dans un délai de trente jours à compter de la conclusion du marché, l'adjudicataire justifie qu'il a souscrit ces contrats d'assurances, au moyen d'une attestation établissant l'étendue de la responsabilité garantie requise par les documents du marché.

A tout moment durant l'exécution du marché, l'adjudicataire produit cette attestation, dans un délai de quinze jours à compter de la réception de la demande de l’adjudicateur. 4.7 Cautionnement (art.25 à 33)

Le cautionnement est fixé à 5% du montant total, hors TVA, du marché. Le montant ainsi obtenu est arrondi à la dizaine d’euro supérieure.

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Le cautionnement peut être constitué conformément aux dispositions légales et réglementaires, soit en numéraire, ou en fonds publics, soit sous forme de cautionnement collectif.

Le cautionnement peut également être constitué par une garantie accordée par un établissement de crédit satisfaisant au prescrit de la législation relative au statut et au contrôle des établissements de crédit ou par une entreprise d'assurances satisfaisant au prescrit de la législation relative au contrôle des entreprises d'assurances et agréée pour la branche 15 (caution).

Par dérogation aux articles 26 et 27, le cautionnement peut être établi via un établissement dont le siège social se situe dans le pays de destination des travaux. L’adjudicateur se réserve le droit d’accepter ou non la constitution du cautionnement via cet établissement. L’adjudicataire mentionnera le nom et l’adresse de cet établissement dans l’offre.

La dérogation est motivée pour laisser l’opportunité aux éventuels soumissionnaires locaux d’introduire offre. Cette mesure est rendue indispensable par les exigences particulières du marché.

L’adjudicataire doit, dans les trente jours calendrier suivant le jour de la conclusion du marché, justifier la constitution du cautionnement par lui-même ou par un tiers, de l’une des façons suivantes:

1° lorsqu’il s’agit de numéraire, par le virement du montant au numéro de compte bpost banque de la Caisse des Dépôts et Consignations Complétez le plus précisément possible le formulaire suivant : https://finances.belgium.be/sites/default/files/01_marche_public.pdf (PDF, 1.34 Mo), et renvoyez-le à l’adresse e-mail [email protected]

2° lorsqu’il s’agit de fonds publics, par le dépôt de ceux-ci entre les mains du caissier de l’Etat au siège de la Banque nationale à Bruxelles ou dans l’une de ses agences en province, pour compte de la Caisse des Dépôts et Consignations, ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire

3° lorsqu’il s’agit d’un cautionnement collectif, par le dépôt par une société exerçant légalement cette activité, d’un acte de caution solidaire auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire

4° lorsqu’il s’agit d’une garantie, par l’acte d’engagement de l’établissement de crédit ou de l’entreprise d’assurances.

Par dérogation à l’article 26, le cautionnement peut également être établi via un chèque certifié par un établissement de crédit. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit d’accepter ou non la constitution du cautionnement sous cette forme.

La justification de la constitution du cautionnement se donne, selon le cas, par la production à l’adjudicateur:

1° soit du récépissé de dépôt de la Caisse des Dépôts et Consignations ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire ;

2° soit d’un avis de débit remis par l’établissement de crédit ou l’entreprise d’assurances ;

3° soit de la reconnaissance de dépôt délivrée par le caissier de l’Etat ou par un organisme public remplissant une fonction similaire ;

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4° soit de l’original de l’acte de caution solidaire visé par la Caisse des Dépôts et Consignations ou par un organisme public remplissant une fonction similaire ;

5° soit de l’original de l’acte d’engagement établi par l’établissement de crédit ou l’entreprise d’assurances accordant une garantie ;

6° soit l’original du chèque certifié.

Ces documents, signés par le déposant, indiquent au profit de qui le cautionnement est constitué, son affectation précise par l’indication sommaire de l’objet du marché et de la référence des documents du marché, ainsi que le nom, le prénom et l’adresse complète de l’adjudicataire et éventuellement, du tiers qui a effectué le dépôt pour compte, avec la mention "bailleur de fonds" ou "mandataire", suivant le cas.

Libération du cautionnement

La demande de l’adjudicataire de procéder à:

La réception provisoire: tient lieu de demande de libération de la première moitié du cautionnement

La réception définitive: tient lieu de demande de libération de la seconde moitié du cautionnement.

4.8 Documents du marché (art. 34-36)

Conformité de l’exécution (art. 34)

Les travaux doivent être conformes sous tous les rapports aux documents du marché. Même en l'absence de spécifications techniques mentionnées dans les documents du marché, ils répondent en tous points aux règles de l'art.

Plans, documents et objets établis par le pouvoir adjudicateur (art. 35)

S'il le demande, l'adjudicataire reçoit gratuitement et dans la mesure du possible de manière électronique :

Une collection complète de copies des plans qui ont servi de base à l'attribution du marché. L’adjudicateur est responsable de la conformité de ces copies aux plans originaux.

L'adjudicataire conserve et tient à la disposition de l’adjudicateur tous les documents et la correspondance se rapportant à l'attribution et à l'exécution du marché jusqu'à la réception définitive.

Plans de détail et d’exécution établis par l’adjudicataire (art. 36)

L'adjudicataire établit à ses frais tous les plans de détail et d'exécution qui lui sont nécessaires pour mener le marché à bonne fin.

Les documents du marché indiquent les plans qui sont à approuver par l’adjudicateur, lequel dispose d'un délai de trente jours pour l'approbation ou le refus des plans à compter de la date à laquelle ceux-ci lui sont présentés.

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Les documents éventuellement refusés sont corrigés endéans les quinze jours du refus et sont représentés à l’adjudicateur qui dispose d'un délai de quinze jours pour leur approbation, pour autant que les corrections demandées ne résultent pas d'exigences nouvelles de sa part.

Planning de chantier

La façon d'introduire le planning est à convenir avec le fonctionnaire dirigeant.

Le premier planning est à introduire dans les 15 jours calendrier qui suivent la notification de l'approbation de l'offre et une mise à jour mensuelle est obligatoire en cours de chantier.

Ce projet de planning de chantier renseigne, outre les délais nécessaires aux travaux proprement dits "in situ", la durée des diverses prestations préalables telles que notamment l'établissement des documents prescrits dans les clauses techniques, plans d'exécution et de détails, notes de calculs, sélection des matériels et matériaux, y compris l'approbation des documents correspondants, les approvisionnements, le travail en atelier ou en usine, les essais préalables et de conformité, etc.

Après étude, remarques et approbation de l’adjudicateur, le planning devient contractuel.

Planning directeur

L’adjudicataire s'oblige à fournir un planning directeur à l'approbation de l’adjudicateur et à ses conseils, dans les 15 jours calendrier qui suivent la notification de la conclusion du marché.

Ce planning devra anticiper suffisamment les situations pour permettre à l’adjudicateur de prendre les décisions ou donner les réponses ou fournir les documents qui lui incombent – toujours vers un moment de besoin réel (déterminé de façon raisonnable).

Le planning directeur sera mis à jour au minimum mensuellement et devra rester cohérent avec le planning de chantier. Il sera coordonné avec le planning de chantier et sera établi sur le même document.

Le planning prévoira :

- la fixation des dates pour la fourniture de plans d’exécution qui sont nécessaires à l’entrepreneur,

- la passation des commandes à ses fournisseurs et sous-traitants,

- la présentation en temps utile d’échantillons et de fiches techniques de produits soumis à réception technique préalable,

- la prise de mesure des ouvrages et le délai de fabrication en atelier.

- l’indication des dates au plus tard concernant les décisions à prendre par l’adjudicateur;

- l’indication des dates ultimes pour la conclusion d’ordres modificatifs,

- l'indication des dates ultimes pour l'achèvement de travaux exécutés par d'autres entreprises,

- les relevés, en temps utiles, de dimensions d'ouvrages,

- etc.

Documents d’exécution

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Ces plans tiennent compte du cahier spécial des charges et des prescriptions techniques, des esquisses d'intention de l'auteur de projet et des plans généraux d'architecture, de stabilité et de techniques spéciales annexées au présent cahier spécial des charges.

Tous les plans d'exécution et de détails sont à soumettre - à temps et collationnés dans des paquets logiques - à l'approbation de l’adjudicateur accompagnés des notes de calculs, agréments et fiches techniques et notamment ceux relatifs aux travaux et équipements ci- après dont la liste n'est pas limitative :

- rempiètements sur base des travaux

- stabilité : plans dalles, colonnes, escaliers, poutrelles et éléments préfabriqués éventuels

- étanchéités

- finitions des locaux (murs, sol et plafond)

- égouttage intérieur et extérieur

- bordereau des pierres

- recouvrement de toit, charpenterie pour toiture

- façades

- cloisons

- faux-plafonds

- mobilier sur base des documents d'adjudication

- plan pour disposition de luminaires

- plan de menuiseries métalliques (garde-corps, main-courante, passerelles, auvent)

- menuiseries extérieures bordereau des menuiseries intérieures, plans des techniques spéciales

Le fonctionnaire dirigeant pourra refuser des fiches techniques, partielles, incomplètes ou trop commerciales n'apportant pas les renseignements techniques nécessaires à l'examen et à l'approbation

Pour la quincaillerie, le chauffage, l’électricité, la robinetterie ou toute pièce similaire, des échantillons seront présentés à l’agrément du fonctionnaire dirigeant, à l’avis de l’auteur de projet et le modèle agréé restera sur le chantier jusqu'au moment du placement de la dernière pièce du genre.

Etablissement des Plans "As Built" :

En cours d'exécution, les plans sont corrigés et mis à jour par l’adjudicataire dans les moindres détails de manière à reproduire avec exactitude les ouvrages et installations ainsi que leurs particularités tels qu'ils ont été réellement exécutés.

Après l'achèvement des travaux, et en vue de la Réception Provisoire des ouvrages, l’adjudicataire est tenu de remettre les plans et schémas complets des ouvrages et installations tels qu'ils auront été réalisés.

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Après l'achèvement des travaux et pour la Réception Provisoire, l’adjudicataire est tenu de remettre tous les dossiers techniques comprenant :

• les spécifications techniques avec marques, types, provenance du matériel installé,

• les notices d'utilisation, comportant un manuel explicatif du fonctionnement de tous les équipements,

• les notices d'entretien contenant l'ensemble des prescriptions nécessaires à l'entretien et à la maintenance des équipements (contrôles et travaux d'entretien périodique, liste et codification des pièces de rechange...),

• les rapports d'essais, réglages et mises au point.

A la demande de l’adjudicateur, l’adjudicataire fournira également, en cours d'exécution, les documents ci-après :

• des échantillons de matériaux proposés correspondant aux fiches techniques.

• les cartes des teintes pour déterminer les choix,

• les rapports d'essais, notices techniques, agréments techniques, fiches techniques, etc.

• des produits ou matériel utilisés dans le cadre du présent marché

4.9 Modifications du marché (art. 37 à 38/19)

4.9.1 Clause de réexamen

Prolongation du délai d’exécution :

Si les prestations objets de ce marché prennent du retard et que le retard est indépendant de la diligence de l’adjudicataire du présent marché, le délai d’exécution pourra être revu et sera adapté au nouveau planning des travaux. Changement d’un membre clé de l’équipe chargé de l’exécution des prestations :

En cas d'indisponibilité temporaire ou définitive du personnel clé, l'adjudicataire préviendra immédiatement le pouvoir adjudicateur, et ce, au plus tard à la date de début de l'indisponibilité. L'adjudicataire prendra toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que l'indisponibilité perturbe le moins possible la prestation de services. En cas, notamment, d'indisponibilité définitive pour force majeure, l'adjudicataire proposera, dans les 5 jours suivant le jour où il en a pris connaissance, un remplaçant (h/f), et ce, en transmettant son CV accompagné des copies légalisées des diplômes et attestations de travail au pouvoir adjudicateur. Le remplaçant doit au minimum être de qualité équivalente à celle de la personne proposée dans l'offre, et doit être approuvé par le pouvoir adjudicateur. Le pouvoir adjudicateur peut demander à interviewer ledit remplaçant. Par ailleurs, l'adjudicataire doit prévoir un délai nécessaire au transfert de connaissances. Ainsi, le remplaçant doit disposer, au plus tard 10jours après le début de l'indisponibilité, des mêmes connaissances relatives à la mission que son prédécesseur. Les frais liés à cette transition ne peuvent en aucun cas être répercutés sur le pouvoir adjudicateur. La même procédure de remplacement peut être requise par le pouvoir adjudicateur, lorsque celui-ci estime qu'un prestataire de services ne dispose pas des compétences adéquates ou qu'il n'effectue pas avec satisfaction les tâches qui lui incombent dans le cadre du présent marché.

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4.9.2 Remplacement de l’adjudicataire (art. 38/3)

Pour autant qu’il remplisse les critères de sélection ainsi que les critères d’exclusions repris dans le présent document, un nouvel adjudicataire peut remplacer l’adjudicataire avec qui le marché initial a été conclu dans les cas autres que ceux prévus à l’art. 38/3 des RGE. L’adjudicataire introduit sa demande le plus rapidement possible par envoi recommandé, en précisant les raisons de ce remplacement, et en fournissant un inventaire détaillé de l’état des fournitures et services déjà exécutées, les coordonnées relatives au nouvel adjudicataire, ainsi que les documents et certificats auxquels l’adjudicateur n’a pas accès gratuitement. Les prestations exécutées par l’adjudicataire initial feront l’objet d’un PV de réception. Le remplacement fera l’objet d’un avenant daté et signé par les trois parties. L’adjudicataire initial reste responsable vis à vis de l’adjudicateur pour l’exécution de la partie déjà exécutée du marché. 4.9.3 Révision des prix (art. 38/7)

Pour le présent marché, aucune révision des prix n’est prévue. C’est un marché à bordereau de prix et les prix unitaires sont contractuels, fermes et non révisable 4.9.4 Circonstances imprévisibles (art. 38/11) L'adjudicataire n'a droit en principe à aucune modification des conditions contractuelles pour des circonstances quelconques auxquelles l’adjudicateur est resté étranger. Une décision de l’Etat belge de suspendre la coopération avec le pays partenaire est considérée être des circonstances imprévisibles au sens du présent article. En cas de rupture ou de cessation des activités par l’Etat belge qui implique donc le financement de ce marché, Enabel mettra en œuvre les moyens raisonnables pour convenir d'un montant maximum d'indemnisation. 4.9.5 Indemnités suite aux suspensions ordonnées par l’adjudicateur durant l’exécution (art. 38/12) L’adjudicateur se réserve le droit de suspendre l’exécution du marché pendant une période donnée, notamment lorsqu’il estime que le marché ne peut pas être exécuté sans inconvénient à ce moment-là. Le délai d’exécution est prolongé à concurrence du retard occasionné par cette suspension, pour autant que le délai contractuel ne soit pas expiré. Lorsque ce délai est expiré, une remise d'amende pour retard d'exécution pourra être consentie. Lorsque les prestations sont suspendues, sur la base de la présente clause, l’adjudicataire est tenu de prendre, à ses frais, toutes les précautions nécessaires pour préserver les prestations déjà exécutées et les matériaux, des dégradations pouvant provenir de conditions météorologiques défavorables, de vol ou d'autres actes de malveillance. L’adjudicataire a droit à des dommages et intérêts pour les suspensions ordonnées par l’adjudicateur lorsque : - la suspension dépasse au total un vingtième du délai d’exécution et au moins dix jours ouvrables ou quinze jours de calendrier, selon que le délai d’exécution est exprimé en jours ouvrables ou en jours de calendrier ; - la suspension n’est pas due à des conditions météorologiques défavorables ; - la suspension a lieu endéans le délai d’exécution du marché. Dans les trente jours de leur survenance ou de la date à laquelle l’adjudicataire ou le pouvoir adjudicateur aurait normalement dû en avoir connaissance, l’adjudicataire dénonce les faits ou les circonstances de manière succincte au pouvoir adjudicateur et décrit de manière précise leur sur le déroulement et le coût du marché.

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Il est rappelé que conformément à l’article 80 de l’AR du 14/01/2013, l’adjudicataire est tenu de poursuivre les travaux sans interruption, nonobstant les contestations auxquelles peut donner lieu la détermination de prix nouveaux. Tout ordre modifiant le marché, en cours d’exécution du contrat, est donné par écrit. Toutefois, les modifications de portée mineure peuvent ne faire l'objet que d'inscriptions au journal des travaux. Les ordres ou les inscriptions indiquent les changements à apporter aux clauses initiales du marché ainsi qu'aux plans. Fixation des prix unitaires ou globaux – Calcul du prix Les prix unitaires ou globaux des travaux modifiés, que l’adjudicataire est tenu d’exécuter, sont déterminés dans l’ordre de priorité suivant : 1. selon les prix unitaires ou globaux de l’offre approuvée ; 2. A défaut, selon des prix unitaires ou globaux déduits de l’offre approuvée ; 3. A défaut, selon des prix unitaires ou globaux d’un autre marché d’Enabel ; 4. A défaut, selon des prix unitaires ou globaux à convenir pour l’occasion. Dans ce dernier cas, L’adjudicataire doit justifier le nouveau prix unitaire en le détaillant en fournitures, homme-heures, heures de matériel et frais généraux et bénéfices. Fixation des prix unitaires ou globaux – Procédure à respecter L’adjudicataire introduit sa proposition pour la réalisation des prestations complémentaires ou ses nouveaux prix au plus tard dans les 10 jours calendrier de la demande du fonctionnaire dirigeant (à moins que ce dernier ne spécifie un délai plus court) et, avant l’exécution des travaux considérés. Cette proposition est introduite sur base d’une fiche type qui lui sera fournie par le fonctionnaire dirigeant et sera accompagnée de toutes les annexes et justifications nécessaires. Lorsque l’adjudicataire reste en défaut de fournir une proposition acceptable de nouveaux prix ou si l’adjudicateur estime que la proposition fournie est inacceptable, l’adjudicateur fixe d’office le nouveau prix unitaire ou global, tous les droits de l’adjudicataire restant L’adjudicataire joint au minimum les annexes et documents suivants à l’ordre modificatif : • la justification de la modification des travaux, • le calcul des nouveaux prix unitaires ou globaux • les (nouvelles) quantités présumées à mettre en œuvre pour les postes existants et les nouveaux postes, • le cas échéant, les offres des sous-traitants ou fournisseurs consultés et retenus, • les autres documents qu’il estime pertinent. 4.9.6 Conditions d’introduction (art. 38/14)

Le pouvoir adjudicateur ou l’adjudicataire qui veut se baser sur une des clauses de réexamen, telles que visées aux articles 38/09 à 38/12, doit dénoncer les faits ou les circonstances sur lesquels il se base, par écrit dans les 30 jours de leur survenance ou de la date à laquelle respectivement le pouvoir adjudicateur ou l’adjudicataire aurait normalement dû en avoir connaissance. 4.10 Etendue du contrôle et de la surveillance du marché (art.39)

L’adjudicateur peut faire surveiller ou contrôler partout la préparation ou la réalisation des prestations par tous moyens appropriés.

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L’adjudicataire est tenu de donner aux délégués de l’adjudicateur tous les renseignements nécessaires et toutes les facilités pour remplir leur mission.

L’adjudicataire ne peut se prévaloir du fait qu’une surveillance ou un contrôle a été exercé par l’adjudicateur pour prétendre être dégagé de sa responsabilité lorsque les prestations sont refusées ultérieurement pour défauts quelconques. 4.11 Modes de réception technique (art. 41)

En matière de réception technique, il y a lieu de distinguer : 1° la réception technique préalable au sens de l’article 42; 2° la réception technique a posteriori au sens de l’article 43; L’adjudicateur peut renoncer à tout ou partie des réceptions techniques lorsque l’adjudicataire prouve que les produits ont été contrôlés par un organisme indépendant lors de leur production, conformément aux spécifications des documents du marché. Est à cet égard assimilée à la procédure nationale d’attestation de conformité toute autre procédure de certification instaurée dans un Etat membre de l’Union européenne et jugée équivalente. 4.12 Réception technique préalable (art. 42)

En règle générale, les produits ne peuvent être mis en oeuvre s’ils n’ont été, au préalable, réceptionnés par le fonctionnaire dirigeant ou son délégué. Tout le matériel proposé fait l'objet d'une approbation du pouvoir adjudicateur. Cette approbation est obtenue sur base de fiches techniques préalables qui sont élaborées par l’adjudicataire et transmises au fonctionnaire dirigeant. Les fiches techniques présentent globalement le matériel et donnent les spécifications et les sélections retenues dans le cadre du projet. Le pouvoir adjudicateur refuse de recevoir des fiches techniques, partielles, incomplètes n'apportant pas les renseignements techniques nécessaires à l'examen et à l'approbation. Dès que les remarques sont en possession de l’adjudicataire celui-ci en tient compte et complète la fiche technique dans le but de la faire approuver. La réception technique peut être opérée à différents stades de la production. Les produits qui, à un stade déterminé, ne satisfont pas aux vérifications imposées, sont déclarés ne pas se trouver en état de réception technique. L'adjudicataire est responsable de la garde et de la conservation de ces divers produits eu égard aux risques encourus par son entreprise et ce, jusqu'à la réception provisoire des travaux. Sauf pour les produits agréés, les coûts liés à la réception technique préalable sont à charge de l'adjudicataire. En tous cas, ces coûts englobent : - les frais liés aux prestations des réceptionnaires ; ceux-ci englobent les indemnités de déplacement et de séjour des réceptionnaires. - les frais liés au prélèvement d'échantillons, à l'emballage et au transport des échantillons, quel que soit l'endroit où a lieu le contrôle, - les frais liés aux essais (préparatifs, fabrication des pièces d'épreuve, coût des essais à proprement parler (à cet effet, les circulaires relatives à la fixation des tarifs des essais sont d'application)).

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- les frais liés au remplacement des produits présentant des défauts ou avaries. 4.13 Réception technique à posteriori (art. 43)

Une réception technique a posteriori sera impérativement organisée pour les travaux ou parties d’équipement qui seraient cachés après l’achèvement des travaux. 4.14 Délai d’exécution (art 76)

L’adjudicataire doit terminer les travaux dans un délai de 4 mois, à compter de la date fixée dans l’ordre de service écrit de commencement des travaux. Les délais susmentionnés sont impératifs et de rigueur sauf cas de circonstances ne relevant pas de la responsabilité de l’adjudicataire. 4.15 Mise à disposition de terrains (art 77)

L'adjudicataire s'assure à ses frais, de la disposition de tous les terrains qui lui sont nécessaires pour l'installation de ses chantiers, les approvisionnements, la préparation et la manutention des matériaux de même que ceux nécessaires à la mise en dépôt de terres arables, des terres provenant des déblais reconnus impropres à leur réutilisation en remblai, des produits de démolition, des déchets généralement quelconques et des terres en excès. Il est responsable, vis-à-vis des riverains, de tout dégât occasionné aux propriétés privées lors de l'exécution des travaux ou de la mise en dépôt des matériaux. Les palissades ne peuvent être utilisées comme support de publicité. Aucune publicité n'est admise sur l'emprise des chantiers, hormis les panneaux "Info- Chantier". 4.16 Conditions relatives au personnel (art. 78)

Toutes les dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles relatives aux conditions générales de travail, à la sécurité et à l'hygiène sont applicables à tout le personnel du chantier. L'adjudicataire, toute personne agissant en qualité de sous-traitant à quelque stade que ce soit et toute personne mettant du personnel à disposition, sont tenus de payer à leur personnel respectif les salaires, suppléments de salaires et indemnités aux taux fixés, soit par la loi du pays dont le personnel est ressortissant ou du Niger, soit par des conventions collectives conclues par des conventions d'entreprises – mais en tout cas le taux le plus élevé). En permanence, l'adjudicataire tient à la disposition de l'adjudicateur, à un endroit du chantier que celui-ci désigne, la liste mise à jour quotidiennement de tout le personnel qu'il occupe sur le chantier. Cette liste contient au moins les renseignements individuels suivants : le nom; le prénom; l’occupation réelle par journée effectuée sur le chantier; la date de naissance; le métier; la qualification; La personne de contacte désignée par l’adjudicataire dans le cadre de l’exécution du présent contrat avec l’adjudicateur devra maîtriser le français.

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4.17 Organisation du chantier (art 79)

L’adjudicataire se conforme aux dispositions légales et réglementaires locales régissant notamment la bâtisse, la voirie, l'hygiène, la protection du travail, ainsi qu'aux dispositions des conventions collectives, nationales, régionales, locales ou d'entreprises Lors de l'exécution des travaux, l'adjudicataire est tenu d'assurer la police du chantier pendant la durée des travaux et de prendre, dans l'intérêt tant de ses préposés que des délégués de l’adjudicateur et des tiers, toutes les mesures requises en vue de garantir leur sécurité. L'adjudicataire prend, sous son entière responsabilité et à ses frais, toutes les mesures indispensables pour assurer la protection, la conservation et l'intégrité des constructions et ouvrages existants. Il prend aussi toutes les précautions requises par l'art de bâtir et par les circonstances spéciales pour sauvegarder les propriétés voisines et éviter que, par sa faute, des troubles y soient provoqués. L'adjudicataire prend, à ses frais, toutes les mesures voulues pour signaler tant de jour que de nuit ou par mauvais temps, les chantiers et les dépôts qui empiètent sur les endroits normalement livrés à la circulation tant des véhicules que des piétons. Il est tenu de clôturer complètement ses chantiers (zones actives) tant le long des trottoirs provisoires ou définitifs, que le long des voies provisoires ou définitives réservées à la circulation automobile. Ces clôtures et palissades assureront également la protection du chantier pendant toute la durée de celui-ci, contre toute intrusion étrangère aux besoins du chantier. L’adjudicataire fournira un panneau d'information spécifiquement réalisé dans le cadre de ce chantier aux dimensions et selon le modèle fournit par l’adjudicateur préalablement au démarrage des travaux. Le panneau d’information sera posé au début du chantier, le long de la voie publique à un endroit à définir par l’adjudicateur. 4.18 Moyens de contrôle (art. 82)

L'adjudicataire informe l’adjudicateur du lieu précis de l'exécution des travaux en cours sur le chantier, dans ses ateliers et usines ainsi que chez ses sous-traitants ou fournisseurs. Sans préjudice des réceptions techniques à effectuer sur chantier, l'adjudicataire assure en tout temps au fonctionnaire dirigeant et aux délégués désignés par l’adjudicateur le libre accès aux lieux de production, en vue du contrôle de la stricte application du marché, notamment en ce qui concerne l'origine et les qualités des produits. Si l'adjudicataire met en œuvre des produits n'ayant pas été réceptionnés ou ne satisfaisant pas aux prescriptions du cahier des charges, le fonctionnaire dirigeant ou son délégué peut interdire la poursuite des travaux en cause, jusqu'à ce que ces produits refusés soient remplacés par d'autres qui satisfont aux conditions du marché, sans que cette décision engendre une prolongation du délai d'exécution ou un droit quelconque à indemnisation. La décision est notifiée à l'adjudicataire par procès-verbal. 4.19 Journal des travaux (art. 83)

Dès la réception de la notification de la conclusion du marché, l'adjudicataire met les Journaux de Travaux nécessaires à la disposition d’Enabel. Dès le commencement des travaux, l'adjudicataire est tenu de fournir quotidiennement et en 2

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exemplaires aux délégués de l’adjudicateur, tous les renseignements nécessaires à l’établissement du journal des travaux. Il s’agit notamment : • conditions atmosphériques ; • interruptions de chantier dues à des conditions météorologiques défavorables • les heures de travail; • le nombre et la qualité des ouvriers occupés sur chantier • les matériaux approvisionnés; • le matériel effectivement utilisé et le matériel hors service ; • les événements imprévus ; • les ordres modificatifs de portée négligeable ; • les attachements et quantités réalisées pour chacun des postes et dans chacune des zones de chantier. Les attachements constituent la représentation exacte et détaillée de tous les ouvrages exécutés, en quantité, dimension et poids. Des retards dans la mise à disposition des documents susmentionnés peuvent donner lieu à l'application des pénalités. A défaut d'avoir formulé ses observations dans la forme et le délai précités, l'adjudicataire est censé être d'accord avec les mentions du journal des travaux et des attachements détaillés. Lorsque ses observations ne sont pas jugées fondées, l'adjudicataire en est informé par écrit. 4.20 Responsabilité de l’adjudicataire (art. 84)

L'adjudicataire est responsable de la totalité des travaux exécutés par lui-même ou par ses sous- traitants jusqu'à la réception définitive de leur ensemble. Pendant le délai de garantie, l'adjudicataire effectue à l'ouvrage, à mesure des besoins, tous les travaux et réparations nécessaires pour le remettre et le maintenir en bon état de fonctionnement – toute dégradation pour raisons d’usure et de vétusté exclue. Les réparations des dégradations se font conformément aux instructions de l’adjudicateur.

4.21 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art. 44-51 et 85-88)

Le défaut de l’adjudicataire ne s’apprécie pas uniquement par rapport aux travaux mêmes, mais également par rapport à l’ensemble de ses obligations. Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit à l’adjudicataire d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux préposés du pouvoir adjudicateur concernés directement ou indirectement par le suivi et/ou le contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique. En cas d’infraction, le pouvoir adjudicateur pourra lui infliger une pénalité forfaitaire par infraction allant jusqu’au triple du montant obtenu par la somme des valeurs (estimées) de l’avantage offert au préposé et de l’avantage que l’adjudicataire espérait obtenir en offrant l’avantage au préposé. Le pouvoir adjudicateur jugera souverainement de l’application de cette pénalité et de sa hauteur.

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De plus, lorsqu’ il y a soupçon d'une fraude ou d'une malfaçon en cours d’exécution, l'adjudicataire peut être requis de démolir tout ou partie de l'ouvrage exécuté et de le reconstruire. Les frais de cette démolition et de cette reconstruction sont à la charge de l'adjudicataire ou de l'adjudicateur, suivant que le soupçon se trouve vérifié ou non. Cette clause ne fait pas préjudice à l’application éventuelle des autres mesures d’office prévues au RGE, notamment la résiliation unilatérale du marché et/ou l’exclusion des marchés du pouvoir adjudicateur pour une durée déterminée.

4.21.1 Défaut d’exécution (art. 44)

L'adjudicataire est considéré en défaut d'exécution du marché : 1° lorsque les prestations ne sont pas exécutées dans les conditions définies par les documents du marché ; 2° à tout moment, lorsque les prestations ne sont pas poursuivies de telle manière qu'elles puissent être entièrement terminées aux dates fixées ; 3° lorsqu'il ne suit pas les ordres écrits, valablement donnés par le pouvoir adjudicateur. Tous les manquements aux clauses du marché, y compris la non-observation des ordres de l’adjudicateur, sont constatés par un procès-verbal dont une copie est transmise immédiatement à l'adjudicataire par lettre recommandée. L'adjudicataire est tenu de réparer sans délai ses manquements. Il peut faire valoir ses moyens de défense par lettre recommandée adressée à l’adjudicateur dans les quinze jours suivant le jour déterminé par la date de l'envoi du procès-verbal. Son silence est considéré, après ce délai, comme une reconnaissance des faits constatés. Les manquements constatés à sa charge rendent l'adjudicataire passible d'une ou de plusieurs des mesures prévues aux articles 45 à 49, 86 et 87.

4.21.2 Pénalités (art.45)

Pénalités spéciales

En raison de l’importance des travaux, sont affectés, sans mise en demeure et par la seule infraction, d’une pénalité journalière de 250 EUR par jour calendrier de non-exécution :

• Non-fourniture des documents administratifs et techniques tel qu’indiqués dans le présent CSC: à défaut d'avoir remis, dans le délai fixé lors des réunions de chantier ou par ordre de services, tous les documents indiqués.

• Absence aux réunions de chantier ou de coordination : une pénalité par absence sera appliquée à l'adjudicataire qui n'assiste pas ou ne se fait pas valablement représenter à toutes les réunions auxquelles il est prié d'assister.

• Retard dans l'exécution des observations ou ordre de service du pouvoir adjudicateur par le biais du fonctionnaire dirigeant : dans les cas où les listes d'observation résultant des visites de chantier, notamment lors de « bon à exécuter », ou réception, ne seraient pas satisfaites dans le délai prescrit par le fonctionnaire dirigeant, l’adjudicataire sera pénalisé par jour calendaire de retard jusqu'à exécution.

• Modification d’un des membres du personnel clé sans accord préalable de l’adjudicateur: une pénalité forfaitaire par jour de défaut est appliquée, prenant fin lorsque, soit le fonctionnaire dirigeant obtient l’accord de l’adjudicateur sur le nouveau membre mis

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en place, soit le membre remplacé est rétabli dans ses fonctions, soit les deux parties se mettent d’accord sur une nouvelle personne de remplacement conjointement acceptée. En cas d’application des pénalités, celles-ci ne peuvent en aucun cas être récupérée rétroactivement, même si un accord est trouvé.

Lorsqu’un manquement à l’une des dispositions visées ci-dessus est constaté conformément à l’article 44 § 2 AR 14.01.2013, l’adjudicateur peut accorder un délai à l’adjudicataire pour faire disparaître le manquement et l’avertir de cette disparition par lettre recommandée/avec accusé de réception. Dans ce cas, ce délai est notifié à l’adjudicataire en même temps que le P.V. de constat dont question à l’article 44 § 2 AR 14/01/13.

Si aucun délai n’est indiqué dans la notification, le l’adjudicataire est tenu de réparer sans délai les manquements.

4.21.3 Amendes pour retard (art. 46 et 86)

Les amendes pour retard sont indépendantes des pénalités. Elles sont dues, sans mise en demeure, par la seule expiration du délai d'exécution sans intervention d'un procès-verbal et appliquées de plein droit pour la totalité des jours de retard. Les amendes sont calculées selon la formule mentionnée à l’article 86 §1er. Nonobstant l'application des amendes pour retard, l'adjudicataire reste garant vis-à-vis de l’adjudicateur des dommages et intérêts dont celui-ci est, le cas échéant, redevable à des tiers du fait du retard dans l'exécution du marché. Au cas où les travaux faisant l'objet du présent cahier des charges n'étaient pas terminés dans les délais prévus au point .4.14, l’amende suivante sera appliquée d'office par jour ouvrable de retard, sans mise en demeure, par la seule expiration des délais en question : R= 0,45*(( M * n²)/N²)

Dans laquelle : R = le montant des amendes à appliquer pour un retard de n jours ouvrables ; M = le montant initial du marché ; N = le nombre de jours ouvrables prévus dès l’origine pour exécution du marché ; n = le nombre de jours ouvrables de retard. Toutefois, si le facteur M ne dépasse pas 75.000 euros et que, en même temps, N ne dépasse pas cent cinquante jours ouvrables, le dénominateur N² est remplacé par 150 x N. Si le marché comporte plusieurs parties ou plusieurs phases ayant chacune leur délai N et leur montant M propres, chacune d'elles est assimilée à un marché distinct pour l'application des amendes. Si, sans fixer de parties ou de phases, le cahier spécial des charges stipule que les délais partiels sont de rigueur, l'inobservation de ceux-ci est sanctionnée par des amendes particulières prévues au cahier spécial des charges, ou, à défaut de pareille clause, par des amendes calculées suivant la formule visée à l’art.86§1 de l’A.R. du 14.01.2013, dans laquelle les facteurs M et N se rapportent au marché total. Toutefois, le maximum des amendes afférentes à chaque délai partiel de P jours ouvrables est de : Rpar = (M /20)*(P/N)

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4.21.4 Mesures d’office (art. 47 et 87)

Lorsque, à l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, pour faire valoir ses moyens de défense, l'adjudicataire est resté inactif ou a présenté des moyens jugés non justifiés par l’adjudicateur, celui-ci peut recourir aux mesures d'office décrites ci-dessous. Le pouvoir adjudicateur peut toutefois recourir aux mesures d'office sans attendre l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, lorsqu'au préalable, l'adjudicataire a expressément reconnu les manquements constatés. Les mesures d'office sont: 1° la résiliation unilatérale du marché. Dans ce cas, la totalité du cautionnement ou, à défaut de constitution, un montant équivalent, est acquise de plein droit au pouvoir adjudicateur à titre de dommages et intérêts forfaitaires. Cette mesure exclut l'application de toute amende du chef de retard d'exécution pour la partie résiliée ; 2° l'exécution en régie de tout ou partie du marché non exécuté ; 3° la conclusion d'un ou de plusieurs marchés pour compte avec un ou plusieurs tiers pour tout ou partie du marché restant à exécuter. Les mesures prévues à l'alinéa 1er, 2° et 3°, sont appliquées aux frais, risques et périls de l'adjudicataire défaillant. Toutefois, les amendes et pénalités qui sont appliquées lors de l'exécution d'un marché pour compte sont à charge du nouvel adjudicataire. 4.22 Réceptions, garantie et fin du marché (art. 64-65 et 91-92)

4.22.1 Réception des travaux exécutés (art. 64-65 et 91-92)

Les travaux seront suivis de près pendant leur exécution par le fonctionnaire dirigeant. Les prestations ne sont réceptionnées qu'après avoir satisfait aux vérifications, aux réceptions techniques et aux épreuves prescrites. Il est prévu une réception provisoire à l'issue de l'exécution des travaux qui font l'objet du marché et, à l'expiration d'un délai de garantie, une réception définitive qui marque l'achèvement complet du marché. La prise de possession totale ou partielle de l'ouvrage par l'adjudicateur ne peut valoir réception provisoire. Le pouvoir adjudicateur dispose d’un délai de vérification de trente jours à compter de la date de la fin totale des travaux, constatée conformément aux modalités fixées dans les documents du marché, pour procéder aux formalités de réception et en notifier le résultat à l’adjudicataire. Lorsque l'ouvrage est terminé : ➢ à la date fixée pour son achèvement, et pour autant que les résultats des vérifications des réceptions techniques et des épreuves prescrites soient connus, il est dressé dans les quinze jours de la date précitée, selon le cas, un procès-verbal de réception provisoire ou de refus de réception. ➢ avant ou après cette date, l'adjudicataire en donne connaissance, par envoi recommandé ou envoi électronique assurant de manière équivalente la date exacte de l’envoi, au fonctionnaire dirigeant et demande, par la même occasion, de procéder à la réception provisoire. Dans les quinze jours qui suivent le jour de la réception de la demande de l'adjudicataire, et pour autant que les résultats des vérifications des réceptions techniques et des épreuves prescrites soient connus, il est dressé un procès-verbal de réception provisoire ou de refus de réception.

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Le délai de garantie prend cours à la date à laquelle la réception provisoire est accordée et est d’un an. Dans les quinze jours précédant le jour de l'expiration du délai de garantie, il est, selon le cas, dressé un procès-verbal de réception définitive ou de refus de réception. L'adjudicataire est responsable de la totalité des travaux exécutés par lui-même ou par ses sous- traitants jusqu'à la réception définitive de leur ensemble. Pendant le délai de garantie, l'adjudicataire effectue à l'ouvrage, à mesure des besoins, tous les travaux et réparations nécessaires pour le remettre et le maintenir en bon état de fonctionnement. Toutefois, après la réception provisoire, l'adjudicataire ne répond pas des dommages dont les causes ne lui sont pas imputables. L’adjudicataire qui, pendant le délai de garantie, refait certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages, est tenu de remettre en état les parties environnantes (telles que peintures, tapisseries, parquets, etc...) auxquelles des dommages ou dégâts ont été causés du fait de la réfection entreprise. Dans les propriétés occupées, bâties ou non, l’adjudicataire ne peut, du fait de ses travaux, ni porter entrave ni créer un danger de quelque nature que ce soit à cette occupation. Il est tenu de prendre, à ses frais, toutes les mesures nécessaires à cette fin. A partir de la réception provisoire et sans préjudice des dispositions relatives à ses obligations pendant le délai de garantie, l'adjudicataire répond de la solidité de l'ouvrage et de la bonne exécution des travaux conformément aux articles 1792 et 2270 du Code civil. Toute infraction aux obligations incombant à l’adjudicataire durant la période de garantie fera l’objet d’un procès-verbal et de l’application des mesures d’offices, conformément à l’article 44 du RGE. 4.23 Prix du marché en cas de retard d’exécution (art 94)

Le prix des travaux effectués pendant une période de retard imputable à l'adjudicataire est calculé suivant celui des procédés ci-après qui se révèle le plus avantageux pour l’adjudicateur : • soit en attribuant aux éléments constitutifs des prix prévus contractuellement pour la révision, les valeurs applicables pendant la période de retard considérée; • soit en attribuant à chacun de ces éléments, une valeur moyenne (E) établie de la façon suivante : E= _e1 x_t1_+_e2__x__t2_+…+(en__x__tn) t1+t2+…+tn dans laquelle : e1, e2,... en, représentent les valeurs successives de l'élément considéré pendant le délai contractuel, éventuellement prolongé dans la mesure où le retard n'est pas imputable à l'adjudicataire; t1, t2,... tn, représentent les temps d'application correspondants de ces valeurs, exprimés en mois de trente jours, chaque fraction du mois étant négligée et les temps de suspension de l'exécution du marché n'étant pas pris en considération. La valeur de E est calculée jusqu'à la deuxième décimale.

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4.24 Facturation et paiement des travaux (art. 66 e.s. et 95)

Le paiement interviendra au plus tard 30 jours après introduction et acceptation de la facture. La facture contient le détail complet des travaux qui justifient le paiement. La facture est signée et datée, et porte la mention « certifié sincère et véritable et arrêté à la somme totale de € ……… (montant en toutes lettres) », ainsi que la référence du marché, son intitulé et le nom du fonctionnaire dirigeant. La facture qui ne porte pas cette référence ne pourra pas être payée. L’adresse de facturation est : Programme de création d’emplois et d’opportunités économiques à travers une gestion durable de l’environnement dans les zones de départ et de transit au Niger – DURAZINDER » Le paiement se fait par acomptes de la manière suivante : le paiement s’effectue exclusivement par virement bancaire au compte de l’adjudicataire. L'état d'avancement reprendra pour chaque poste : Les quantités totales à réaliser selon les mesures de départ ; • Les quantités déjà réalisées et enregistrées dans l'état d'avancement du mois précédent ; • Les quantités réalisées au cours du mois ; • Les quantités totales réalisées en fin de mois ;

• Les prix unitaires de la commande ; • Les prix totaux des quantités réalisées au cours du mois pour chaque poste ; • Le prix total de la facture du mois. L’environnement économique et la pratique des marchés publics au Niger recommande l’octroi des avances de démarrages pour accompagner les petites et moyennes entreprises à exécuter les travaux, fournitures et services avec peu de difficultés de trésorerie et tracasserie des institutions de prêts qui pourront renchérir les offres. De ce fait la non prévision d’avance peut limiter la concurrence et/ou conduire une exécution pénible des marchés. Pour ces raisons, il est prévu dans ce marché, en application de à l’article 67. § 1er.2° b), d’accorder à l’adjudicataire sur sa demande à compter de la notification de l'attribution du marché et sans justification de débours de sa part, une avance forfaitaire de démarrage égale à trente pour cent (30%) du montant initial du marché sous réserve que cette avance soit couverte par une caution bancaire acceptable par l’administration d’un même montant (selon modèle en annexe). Cette avance constitue une tranche des paiements : Une avance de trente pour cent (30 %) du montant du marché initial) est accordée l’adjudicataire L’avance sur les paiements contractuels sera remboursée comme suit : 37,5% de retenue sur chaque décompte de telle manière que toute l’avance soit récupérée lorsque l’exécution des travaux aura atteint 80% du marché

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Le paiement s’effectue exclusivement par virement bancaire. 4.25 Litiges (art. 73)

Tous les litiges relatifs à l’exécution de ce marché sont exclusivement tranchés par les tribunaux compétents de Bruxelles. La langue véhiculaire est le français ou le néerlandais. Le pouvoir adjudicateur n’est en aucun cas responsable des dommages causés à des personnes ou à des biens qui sont la conséquence directe ou indirecte des activités nécessaires à l’exécution de ce marché. L’adjudicataire garantit le pouvoir adjudicateur contre toute action en dommages et intérêts par des tiers à cet égard. En cas de « litige », c’est-à-dire d’action en justice, la correspondance devra (également) être envoyée à l’adresse suivante : Enabel – Agence belge de développement Cellule juridique du service Logistique et Achats (L&A) À l’attention de Mme Inge Janssens rue Haute 147 1000 Bruxelles Belgique

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5 Spécifications techniques

Objet du CCTP

Le marché a pour objet les travaux de réhabilitation du tronçon « Embranchement - Angoual Doutshi -Bossossoua » de la piste menant à Ichrnawa dans le département de Kantché Description des Travaux de réhabilitation de piste.

Tracé de la route Le tracé est maintenu à son ancien itinéraire et a une longueur de 12.596 m. Pour assurer les conditions de sécurité, la route sera par endroit redressée en respectant le rayon minimal de 120m correspondant à la vitesse de référence de 60km/h. Le profil en travers type est constitué d’une plate-forme de 6,60m et une couche de roulement de 6m (épaisseur 20cm) avec un dévers transversal de 3%. La couche de roulement en matériaux graveleux latéritique sera mise en œuvre de façon continue sur le long de la route après mise œuvre d’une couche de forme de rattrapage ou mise au gabarit de la plateforme existante avec de la latérite. Auparavant la couche de sable sera dégagée hors de l’emprise de la piste.

La réhabilitation du réseau d’assainissement sur cette piste consistera à l’identification des emplacements et la conception de nouveaux radiers sur la piste. Des fossés latéraux seront aménagés dans les zones à bas pour éloigner les eaux de la chaussée et les diriger vers les ouvrages.

Ouvrages d’assainissement Parmi les ouvrages d’assainissement, seuls les murettes et fossés sont nécessaires ; cependant des fossés au bull dans les zones inondables sont à faire pour éloigner les eaux de la chaussée et les diriger vers les ouvrages.

Caractéristiques géométriques de la Piste Les observations faites sur le terrain montrent que le trafic dans la zone est relativement important notamment les gros porteurs et motos taxi et petits véhicules. Pour tenir compte de cela, la piste aura les caractéristiques suivantes : • Vitesse de référence : 60 km/h • Largeur de la plateforme : 6,60 m • Largeur de la chaussée : 6,00 m • Epaisseur de la couche de roulement : 20 cm • Pente transversale : 3% • Pente longitudinale maximale : 5% • Talus profils en remblais (H/L) : 2/3 • Talus profils en déblais (H/L) : 1/2 • Type d’ouvrage de franchissement : Radier submersible • Fossés latéraux de 1,00 m de largeur au plafond

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ETUDES HYDROLOGIQUES ET HYDRAULIQUES

Pour mieux assainir la route, des ouvrages de décharges ou d’équilibre seront prévus dans les points bas. Tels que les murettes et fossés en perrés maçonnés

Drainage longitudinal de la plate-forme

Il est prévu des fossés longitudinaux en perrés maçonnés pour l’évacuation des eaux de ruissellement de la chaussée et surtout des bassins extérieurs et à intervalle régulier, l’eau des fossés sera évacuée par des divergents. Il est aussi proposé l’exécution des fossés au bull dans les zones inondables en amont et Aval des écoulements pour éloigner de la chaussée, les eaux des bassins extérieurs et les diriger vers les ouvrages Protection des ouvrages

Il est prévu une protection adéquate des radiers pour prévenir les dégradations dues à l’eau : - Curage des radiers ensablés. - Exécution des fossés au bull dans les zones inondables en amont des écoulements pour constituer des diguettes de protection afin d’éloigner les eaux de la chaussée et les diriger vers les ouvrages de décharge.

DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les principaux travaux à réaliser se présentent comme suit : • Nettoyage de l’emprise sur une longueur de 12,6 km sur le tronçon et la largeur de la bande sera de 10 m. • Couche de roulement continue de 6 m de large en matériaux latéritiques de 20 cm sur toute la longueur • Exécution des fossés longitudinaux, divergents en perrés maçonnés • Fossés au bull dans les zones inondables en amont des écoulements pour éloigner les eaux de la chaussée et les diriger vers les ouvrages de décharge. • Réalisation des murettes en béton cyclopéen

• Mise en place de la signalisation verticale. • Mise en place des mesures environnementales

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Plans et dessins d’exécution

- Les plans et quantités du présent dossier seront considérés comme documents de base. L’Entrepreneur devra vérifier toutes les côtes, dimensions, quantités des travaux afin d’y déceler les éventuelles erreurs ou omissions. Après ce contrôle, l’Entrepreneur établira les plans définitifs d’exécution qui seront soumis à l’approbation du pouvoir adjudicateur. - L’adjudicataire est responsable pour faute, erreurs ou omissions dans les documents qu’il a soumis, que ces plans aient été approuvés ou non par le pouvoir adjudicateur, à condition toutefois que ladite faute, erreur ou omission ne soit due à des informations erronées que l’adjudicataire aurait reçues par écrit du pouvoir adjudicateur, en réponse à une question lui aurait été posée par écrit. Les plans et dessins d’exécution qui sont à la charge de l’Entrepreneur sont : - les levés topographiques complémentaires qui comprendront : • la vérification et les levés complémentaires éventuels des profils en long en en travers ; • les levés périodiques des travaux de terrassement et d’une manière générale, les levés nécessaires au chiffrage des quantités de travaux (par plans ou profils réalisés tous les mois). - les plans d’installation de chantier ; - les plans de mouvement de terre ; - les plans des ouvrages de franchissement (radier submersible) ; - les plans de pose des panneaux de signalisation ; - Tous ces documents devront être approuvés par le pouvoir adjudicateur avant leur mise en exécution. - L’Entrepreneur a l’obligation de notifier au pouvoir adjudicateur , avant toute exécution d’un ouvrage ou d’un corps d’ouvrage, les erreurs, omissions ou contradictions que pourraient comporter les plans et dessins de conception.

Normalisation

- La conception et le calcul des ouvrages en béton armé et des ouvrages métalliques seront conformes aux réglementations techniques françaises en vigueur et applicables au NIGER, notamment : • le Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés des travaux passés, • les Documents Techniques Unifiés (DTU) Français, • le Béton armé à l’état limite (B.A.E.L),

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• les Normes Françaises (AFNOR et UTE). Les plus récentes prévalent, dans chacune des catégories, sur les plus anciennes. - Pour toutes les dispositions non prévues au présent cahier, les règles de l’art reconnus au Niger sont à observer.

Implantation

L’Entrepreneur effectuera ou vérifiera, conformément aux plans fournis : - L’implantation de l’axe de la piste, - L’implantation des ouvrages à construire, - L’implantions des panneaux de signalisation, - L’identification sur le terrain, des bornes et repères de base qui ont servi à l’exécution des plans d’implantation. Un procès- verbal contradictoire sera établi à la demande d’une des parties. L’Entrepreneur définira sur le terrain tous les piquetages complémentaires nécessaires à la réalisation des travaux. Les centres et axes principaux seront définis par des points en coordonnées x, y, z matérialisés par des bornes en béton. Les repères et piquets placés au titre du piquetage complémentaire seront rattachés à ceux placés au titre du piquetage général et devront s’en distinguer. L’Entrepreneur est tenu d’avertir au plutôt l’Ingénieur des anomalies ou contradictions éventuelles qu’il aurait pu déceler entre les documents remis et ses constatations sur le terrain, et de lui soumettre au préalable pour accord les rectifications d’implantation qu’il suggère. A défaut de notification préalable, il sera considéré qu’il n’y a pas d’anomalies ou de contradictions de nature à justifier une réclamation. L’Entrepreneur est tenu de veiller à la conservation des bornes principales et secondaires ; il doit les rétablir ou les remplacer à ses frais, en particulier si l’avancement des travaux ne permet pas de les conserver, et donner au pouvoir adjudicateur les coordonnées des nouvelles bornes ainsi qu’un plan de repérage et de rattachement. L’Entrepreneur est seul responsable de l’implantation nonobstant les vérifications éventuelles du contrôleur. Les tolérances d’implantation sont : x et y : Tolérances comptées dans un plan horizontal, selon l’axe de tracé, et Dans le sens perpendiculaire. z : Tolérance en altitude

Pistes axe de la piste x = +/- 100 mm largeur y = +/- 100 mm cote finie z = +/- 30 mm

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Installations de chantier de l’entrepreneur

L’Entrepreneur soumettra au contrôle, dans un délai de deux (02) semaines à partir de l’entrée en vigueur du marché, son projet d’installation de chantier. Ce projet définira en particulier : ▪ les installations générales : bureaux, ateliers, magasins, aires de dépôt et de stockage, laboratoires, réfectoire, alimentation en eau, électricité, carburants, etc. ; ▪ les installations fixes de bétonnage : bétonnières, silos, etc. ; ▪ les installations fixes de traitement des matériaux : criblage, lavage, stockage, etc. ; ▪ les matériels affectés aux différents travaux et leur période d’intervention ; ▪ les ouvrages de protection du chantier ; ▪ les plans de circulation : Il comprendra les plans d’ensemble et de détails, et fera partie du programme d’exécution demandé au paragraphe 1.3. ci avant. ▪ En outre il est convenu que le pouvoir adjudicateur mettra gratuitement, sur l’emprise du chantier, à la disposition de l’Entrepreneur, les terrains d’emprise de ces installations. Par contre, l’entrepreneur fera son affaire personnelle de la libération des terrains situés en dehors des emprises du site. ▪ L’Entrepreneur assurera également les moyens de reproduction (photocopieur, tirages de calques, etc.) dans des délais acceptables. ▪ L’Entrepreneur précisera également dans son projet d’installation de chantier tout ce qui concerne les alimentations en électricité et en eau, les réserves et moyens de stockage en carburant et les moyens de communication nécessaires (radio, etc.) avec un de ses représentants à Zinder et à . ▪ L’Entrepreneur donnera libre accès de ses installations au Pouvoir adjudicateur et à ses représentants, aux représentants de l’Administration et du bailleur de fonds et à toute autre personne agréée par le Pouvoir adjudicateur, qui pourront également utiliser gratuitement les moyens de communication de l’Entrepreneur. ▪ Les installations seront considérées comme destinées exclusivement aux travaux, objet du présent CSC. L’Entrepreneur ne pourra les utiliser à d’autres fins sans l’accord écrit du pouvoir adjudicateur ou de son représentant.

Laboratoire du chantier

▪ L’Entrepreneur est tenu d’installer dans un délai d’un mois à partir de la date d’entrée en vigueur du marché, son propre laboratoire de chantier équipé du matériel nécessaire à l’exécution des essais prescrits, dirigé par un responsable qualifié assisté du nombre d’agents suffisant. Le Pouvoir adjudicateur et son représentant auront libre accès à ce laboratoire et au matériel qu’il contient. Ils pourront y effectuer eux- mêmes les essais qu’ils jugeront nécessaires. Ce laboratoire disposera des moyens nécessaires pour effectuer entre autres, les essais, contrôles et analyses ci- après : - les analyses granulométriques des granulats ou matériaux divers, - les limites d’Atterberg,

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- la détermination de l’équivalent de sable, - la mesure de la teneur en eau des sables, - la mesure de la densité sèche des matériaux pour remblais, - la mesure des teneurs en eau des matériaux pour remblais, - les essais Proctor, - les mesures de la densité « in situ ». L’Entrepreneur mettra à la disposition pendant toute la durée du chantier, un laborantin qualifié avec son équipe capable d’exécuter les essais courants de béton et de sols. L’Entrepreneur assurera également la fabrication et / ou le prélèvement et le transport des échantillons au laboratoire.

Matériels de chantier

Tout le matériel de chantier nécessaire à la bonne exécution des travaux et au bon fonctionnement des installations générales sera fourni par l’Entrepreneur. Ce matériel sera conduit, entretenu et maintenu en état de marche par l’Entrepreneur qui assurera également la fourniture des matières consommables et des pièces de rechange et d’entretien nécessaire à son bon fonctionnement pendant toute la durée du chantier.

La liste du matériel jointe à l’offre de l’Entrepreneur ne sera pas considérée comme limitative et l’Entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation, ni prétendre à une prolongation des délais contractuels, si, au cours des travaux, il est amené à modifier ou à compléter son matériel pour remplir ses obligations.

Un état du matériel présent sur le chantier, qu’il s’agisse de matériel fourni par l’Entrepreneur ou mis à sa disposition par le Pouvoir adjudicateur ou son représentant, sera tenu à jour par l’Entrepreneur et fourni au pouvoir adjudicateur hebdomadairement. Cet état mentionnera par jour les nombres d’heures de marche, d’attente et de panne, ainsi que les affectations de chaque engin par ouvrage.

Le matériel, approvisionné sur le chantier, sera considéré comme destiné exclusivement aux travaux. L’Entrepreneur n’aura pas le droit de le retirer (à l’exception de déplacements intérieurs au chantier) sans le consentement écrit du pouvoir adjudicateur. Ce dernier ne pourra, sans motif valable, refuser son autorisation.

Transport des matériels, matériaux et fournitures

L’Entrepreneur devra se conformer à la législation nationale tant en ce qui concerne les moyens d’acheminement sur le site que son utilisation sur les voies publiques d’accès au chantier.

Circulation sur le chantier

L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions pour assurer, pendant l’exécution des travaux, le maintien de la circulation des véhicules et des piétons sur les voies normales franchissant les zones d’emprise de travaux, objet du présent dossier.

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Il exécutera en particulier tous les ouvrages provisoires et travaux de déviation nécessaires, il assurera la signalisation de jour et de nuit ainsi que le gardiennage imposé par la réglementation en vigueur.

Zones d’emprunt et de dépôt

Les lieux d’emprunts de matériaux pour la réalisation des remblais devront être précisés par l’Entrepreneur. L’entrepreneur aura à sa charge tous les frais afférents à l’utilisation des zones d’emprunt et des dépôts. L’Entrepreneur devra s’assurer que les zones d’emprunts qu’il reconnaîtra, lui permettront d’extraire les volumes de matériaux nécessaires à la réalisation des remblais, l’ensemble de ces reconnaissances étant à sa charge. Les lieux de dépôts provisoires et définitifs nécessaires à la réalisation des travaux seront définis par l’Entrepreneur dans un plan de mouvement des terres et soumis à l’agrément du contrôle. Les lieux de dépôts provisoires devront nécessairement se trouver à proximité des zones de réemploi. En fin de chantier et avant réception des travaux : - les zones de travaux définitifs devront être nettoyées ; - les zones de travaux définitifs devront être mis en forme selon les instructions du contrôle - les zones d’emprunts devront être remblayées à l’aide des matériaux non réutilisés en remblais et remodelées suivant les instructions du contrôle.

Sujétions de chantier

L’Entrepreneur ne pourra présenter aucune réclamation pour les sujétions de chantier résultant de la présence de monuments funéraires ou de lieux sacrés. En particulier, les frais occasionnés par le développement de ces monuments ainsi que les indemnisations éventuelles des familles concernées seront à la charge de l’Entrepreneur qui est censé en avoir tenu compte dans ses prix.

Dossier de récolement

Un dossier de récolement des travaux doit être établi et remis au pouvoir adjudicateur par l’entrepreneur à la fin du chantier. Ce dossier comprendra tous les plans du génie civil et du terrassement tels qu’ils ont été exécutés. L’entrepreneur fournira ce dossier en Cinq (05) exemplaires dont des plans reproductibles avant la réception provisoire des travaux.

Réception provisoire

Les opérations préalables à la réception provisoire comportent entre autres : • la reconnaissance des ouvrages ; • les épreuves prévues par le présent cahier ; • la constatation de la remise en état des lieux ;

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• les constatations relatives à l’achèvement des travaux ; • la vérification de tous les détails d’exécution et d’installation ; • la remise du dossier de récolement.

Objets de valeur

Tout objet d’intérêt géologique ou archéologique tels que fossiles, monnaies, articles de valeur ou autres vestiges seront considérés comme propriété absolue de l’Etat. L’Entrepreneur devra, immédiatement après la découverte, prévenir l’Ingénieur et se conformer à ses instructions et prendre toute précaution pour éviter vols et dégradations.

Remise en état des lieux

En fin de chantier, tous les terrains ayant été mis à la disposition de l’Entrepreneur seront remis en état de propreté au Pouvoir adjudicateur. Aucun matériel même inutilisable ne devra y subsister.

Cas de force majeure

Dans le cas de force majeure, les dégâts causés aux ouvrages, aux installations de chantier, aux matériels ne sont pas imputables à l’Entrepreneur. Celui- ci doit assurer les réparations et reçoit pour cela une rémunération calculée par application du prix du bordereau et éventuellement de prix de travaux en régie, déduction faite des pourcentages pour bénéfices, imprévus et divers. Cette rémunération ne sera cependant payée qu’avec déduction des bénéfices et du pourcentage pour aléas et imprévus. Les matériels détruits sans faute de l’entrepreneur lui sont remboursés sur présentation de pièces justificatives (facture d’achat) mais avec abattement pour vétusté si les matériels ne sont pas neufs.

Intempéries

Il pourra être pris en compte, dans les délais partiels et globaux, à la demande de l’Entrepreneur, les arrêts de chantier dus aux conditions météorologiques rendant certaines activités de chantier impossibles. Il faudra pour cela que la précipitation journalière dépasse 25 mm. L’Entrepreneur fera alors constater au contrôle l’impossibilité dans laquelle il est de poursuivre ses activités de façon à prendre en compte dans les délais contractuels la durée exacte de l’interruption reconnue.

Pour ce faire, l’Entrepreneur pourra, si cela peut lui sembler nécessaire, installer sur le site, à ses frais, un pluviomètre qui fera l’objet de relevés contradictoires.

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Origine des matériaux et produits

Tous les matériaux et produits intervenant dans la composition des ouvrages seront de première qualité et proviendront de carrières ou de zones d’emprunt agrées par le pouvoir adjudicateur chargé du contrôle.

L’Entrepreneur ne pourra, en aucun cas, se prévaloir de l’éviction par le contrôle de fournisseurs ou sous-traitants, pour demander une majoration quelconque, sur le prix des ouvrages.

D’une façon générale, les matériaux devront satisfaire aux normes et aux règlements et être agréés par le contrôle et aucun matériau nécessaire à la construction de toutes les parties d'ouvrage ne pourra être utilisé qu'après agrément du contrôle.

Contr ôle des matériaux, matériels et produits

L’Ingénieur chargé du contrôle se réserve le droit d’exercer son contrôle dans les carrières, magasins de l’Entrepreneur et ceux de ses sous-traitants tant sur la préparation que sur la mise en œuvre des matériaux, matières et produits entrant dans la composition des ouvrages. Les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur quant à la bonne qualité des matériaux et produits mis en œuvre.

Des échantillons de toutes natures, en quantités suffisantes pour les essais, devront être remis gratuitement par l’Entrepreneur au pouvoir adjudicateur ou à son représentant sur sa demande. Les essais de contrôle ou de réception de matériaux par le pouvoir adjudicateur ou sur sa demande, seront à la charge de l’Entrepreneur. Le nombre minimum d’essais de matériaux est défini dans le paragraphe 2.3. ci-dessous.

Planches d’essais Au début des travaux et suite à chaque changement dans la nature des matériaux d’emprunt, l’entrepreneur procédera, à ses frais, à l’exécution des planches d’essais réalisées avec les matériaux prévus pour le corps de digue. Le but de ces planches d’essais est la mise au point du mode de mise en place et des moyens de compactage à mettre en œuvre. Elles permettront aussi d’établir une corrélation entre les résultats des essais en laboratoire et les modalités pratiques de mise en œuvre du matériau sur chantier. Ces planches d’essai devront être exécutées sur simple demande du contrôleur ou à l’initiative de l’entrepreneur aussi souvent qu’il sera jugé utile. A la suite de ces essais, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation du contrôleur les dispositions qu’il propose pour commencer et poursuivre le compactage.

Matériaux pour les remblais

P r o v e n a n c e Les matériaux pour les remblais de la piste proviendront des zones d’emprunt identifiées. Ils devront être exempts de tous débris végétaux.

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La reconnaissance définitive qualitative et quantitative des zones d’emprunt, leur défrichement et décapage, les essais de convenance et de contrôle des matériaux de déblais sont à la charge de l’Entrepreneur qui devra faire agréer sur la base des essais définis ci- après : ▪ limites d’Atterberg nombre = 20 ▪ granulométrie nombre = 20 ▪ sédimentométrie nombre = 10 ▪ Proctor nombre = 10 Les contrôles en cours d’extraction se feront à raison de : ▪ 1 granulométrie par 2000 m3 ▪ 1 teneur en eau par 2000 m3, ou changement des conditions d’extraction des matériaux (nouvelle zone d’emprunt, intempéries, etc.) ▪ 1 mesure des limites d’Atterberg par 5000 m3, ou changement des conditions d’extraction des matériaux (nouvelle zone d’emprunt, intempéries, etc.) ▪ 1 Proctor par 5000 m3, ou changement des conditions d’extraction des matériaux (nouvelle zone d’emprunt, intempéries, etc.)

Matériaux pour la p i s t e , Les matériaux requis pour l’exécution des remblais de pistes présenteront les caractéristiques suivantes : ▪ densité :  1,8 t/m3 ▪ indice de plasticité : IP  12 ▪ pourcentage des fines (80µm) < 15%

Pour éviter toute contestation, l’ingénieur fixera au préalable les degrés de compacité à obtenir par rapport à l’optimum des essais Proctor pour la vérification des terres avant leur mise en œuvre (au moins 95% OPN sans tolérance).

Matériaux pour les protections

Les matériaux utilisés pour la réalisation des protections par enrochements, des perrés maçonnées ou non, des gabions, proviendront de carrières agréées par le contrôle. Ils devront provenir d’une roche dure, compacte, résistante et saine, exempte de corps nuisibles. Toutes les parties friables, terreuses ou argileuses seront éliminées. Ils devront avoir un poids spécifique supérieur à 2,4 t/m3 et une résistance à la rupture en compression supérieure à 500 bars. Les blocs latéritiques pourront éventuellement être admis sur agrément du contrôle. G a b i o n s Les dimensions des cages seront de 1 x 1 x 2 m ou 1 x 2 x 0,50 m. Elles seront constituées de grillage à mailles hexagonales à double torsion 80/110 ou 100/120 en fil d’acier doux de diamètre 3 mm à galvanisation spéciale. On a recours pour le remplissage des gabions à des matériaux durs, insensibles à l'eau, sains, non évolutifs, non gélifs et non friables ayant le plus haut poids volumique possible (au minimum 2,20 t/m3).

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Ce matériau doit être propre, avoir une forme homogène dans ses trois dimensions et être constitué de pierres de qualité. La granulométrie conseillée est comprise entre 150 et 250 mm pour les gabions de maille 100 x 120. Il faut éviter les trop gros éléments (aucun granulat ne doit dépasser dans sa plus grande dimension 0,5 fois l'épaisseur du gabion). Le choix des matériaux est soumis à l'accord du contrôle

Matériaux pour les bétons et les mortiers

Les matériaux entrant dans la composition des bétons et mortiers comprennent : les ciments, les granulats (sables, gravillons, eau) et les aciers. Les ciments L’entrepreneur soumettra à l’agrément du pouvoir adjudicateur les fiches d’identification des ciments qu’il compte utiliser en conformité avec la normalisation en vigueur. Le ciment sera de la qualité Portland artificiel à prise lente et de la classe 210/325, norme AFNOR P 15 302. L’incorporation aux bétons de tout adjuvant tel que retardateur de prise, accélérateurs de durcissement, hydrofuge, plastifiant devra recevoir au préalable l’agrément du pouvoir adjudicateur. Les ciments seront livrés en sacs ou en vrac et l’Entrepreneur présentera, lors de chaque livraison, un certificat de l’usine productrice précisant le tonnage livré, la date de fabrication et les caractéristiques du ciment. Les magasins utilisés par l’entrepreneur pour la conservation des liants devront pouvoir contenir au moins la quantité de ciment correspondant à la consommation de 3 semaines de travail en période de pointe. Les essais seront exécutés dans le laboratoire du chantier ou à la demande, dans un laboratoire agréé par le contrôle à la charge de l’entrepreneur. Les résultats des essais de contrôle, hormis ceux relatifs aux résistances à 7 et 28 jours, devront être communiqués au pouvoir adjudicateur dans un délai de trois jours à partir de la date des prélèvements et en tout état de cause avant l’emploi du lot de ciment concerné. L’entrepreneur ne pourra en aucun cas utiliser un ciment ayant plus de 4 mois d’entreposage. L’ingénieur chargé du contrôle pourra à tout moment prélever des échantillons de ciment pour faire procéder à des essais à la charge de l’entrepreneur. Les agrégat s Provenance Les granulats utilisés pour la confection des bétons et mortier seront fournis par l’entrepreneur ;

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L’entrepreneur proposera au pouvoir adjudicateur la nature et la provenance des granulats qu’il souhaite utiliser ; Les granulats seront roulés ou concassés et leur provenance devra être agréée par le pouvoir adjudicateur; Les roches destinées au concassage pour la confection de granulats devront avoir une résistance minimale à la compression de 800 bars. Stockage Tous les agrégats destinés à être utilisés pour la fabrication du béton seront entreposés sur un sol drainé en béton ou toute autre surface agréée, de manière à éviter toute possibilité de contamination des agrégats par le sol ou par d’autres matières étrangères, et chaque type de granulométrie d’agrégats sera entreposé séparé des autres au moyen de cloisons formant séparations, le tout dans des conditions propres à recueillir l’approbation du pouvoir adjudicateur. La capacité totale du stockage en agrégats traités devra être suffisante pour éviter tout ralentissement des travaux et ne devra jamais être inférieure à la capacité permettant 2 semaines de travaux de bétonnage à la cadence maximale du chantier. Propreté Les agrégats seront exempts de matières argileuses, d’alcali, de terre, de schiste, de feldspath ou mica, décomposables à l’air et à l’eau et en général de matière organiques. Le pourcentage des vases, limons, argiles ou matières solubles ne dépassera pas 2 %. Des vérifications pourront être demandées à tout moment à ce sujet par le pouvoir adjudicateur. Si cela est nécessaire, l’ingénieur peut prescrire que les granulats soient nettoyés par lavage ou dépoussiérage avant emploi. La propreté des sables sera contrôlée par la méthode de l’équivalent de sable à ‘’piston’’ (E.S). Les valeurs tolérables extrêmes seront fixées par le pouvoir adjudicateur après que l’entrepreneur aura présenté une étude satisfaisante de composition des bétons. A titre indicatif, on peut noter les valeurs suivantes de E.S : E.S. (méthode visuelle) Classe du béton Minimum maximum Béton courant 70 Béton de qualité 75 Béton exceptionnel 80 -

Granularité des gravillons Le diamètre maximal des gravillons destinés à la confection des bétons armés est fixé à 25 mm. C’est-à-dire que le refus doit être nul (à la tolérance près) sur la passoire de 25 mm (module 44). Il peut atteindre 40 mm (AFNOR 46) pour les granulats destinés à la confection du gros béton et des bétons ordinaires non armés ou faiblement armés.

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Le poids de granulats passant à travers le tamis à maille de 4 mm (AFNOR 37) doit être inférieur à dix pour cent (10 %). La proportion maximale en poids de granulats passant au lavage au tamis à maille de 2 mm (module 34) est fixée à deux pour cent (2 %) Teneur en eau Des mesures de teneur en eau seront effectuées avant chaque opération journalière de bétonnage sur les sables et gravillons afin de pouvoir corriger en conséquence le dosage en eau des bétons. Essais sur les sables et graviers Les essais de contrôle des granulats sont effectués dans le laboratoire du chantier où à la demande dans un laboratoire agréé par le pouvoir adjudicateur. Ils comprennent : - les analyses granulométriques : Sables : une analyse par 50 tonnes reçues ou changement de carrière Gravillons : une analyse par 50 tonnes reçues pour une même nature et même catégorie de gravillons - L’équivalent de sable : une mesure pour 50 tonnes reçues ou changement de carrière - La teneur en eau des sables : fonction des approvisionnements, des conditions climatiques et du bétonnage (avec au minimum un essai pas jour) Les résultats des essais doivent être communiqués au pouvoir adjudicateur dans un délai de deux jours à partir de la date de prélèvement. Les granulats refusés par le pouvoir adjudicateur doivent être enlevés des lieux de stockage par les soins et aux frais de l’entrepreneur dans un délai de dix jours à partir de la notification de la décision de refus. Eau de gâchage L’eau de gâchage est fournie par l’entrepreneur. Elle devra répondre aux normes en vigueur, notamment la norme NFP 18 303. L’entrepreneur est tenu d’effectuer, à ses frais, toutes les analyses nécessaires pour s’assurer de la qualité de l’eau de gâchage et de sa non agressivité vis-à-vis des ciments utilisés. A cet effet, l’entrepreneur fera effectuer au moins dix analyses au niveau des bétons d’études, par nature de ciments proposés. Il soumettra les résultats et par conséquent la source d’approvisionnement à l’agrément du pouvoir adjudicateur. L’utilisation d’eau contenant des acides, alcalis, huiles, graisses et matières organiques décomposées en quantités supérieures à celles admises par les normes, est proscrite ; l’entrepreneur devra alors, soit traiter à ses frais et de manière satisfaisante ces eaux, soit changer de sources d’alimentation. Les conditions suivantes seront respectées : ▪ matières solides et sels en suspension : inférieure à 2 g par litre, ▪ sels dissous : inférieure à 6 g par litre,

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▪ bicarbonate alcalin (en CO3H) : inférieure à 400 mg par litre, ▪ sulfate (en SO3) : inférieure à 400 mg par litre, ▪ matières organiques : inférieure à 1 g par litre, ▪ PH : compris entre 6 et 8. Aciers pour armatures Les aciers pour armatures sont classés en 3 catégories que sont : • les ronds lisses bruts de laminage (Fe E 22 ou Fe E 24), • les armatures à haute adhérence en acier naturel ou écroui (Fe E 40 ou Fe E 40 B), • les treillis soudés faisant l’objet d’une fiche d’identification. Ils seront conformes aux spécifications du titre 1 du CCTG fascicule 4 et proviendront uniquement de fournisseurs agréés. Les aciers Fe E 22 ou Fe E 24 ne pourront être utilisés que pour des armatures secondaires (armatures de frettage, barres de montage ou armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à 20 mm) ne contribuant pas directement à la résistance mécanique des sections. M atériaux pour le revêtement de protection et pour les gros bétons Des blocs latéritiques provenant des carrières et dont la plus petite dimension est supérieure à 10 cm, pourront servir à la confection des revêtements de protection et de béton cyclopéen (gros béton). Ils devront présenter une forme aussi proche que possible de la forme cubique, les formes en plaquettes et aiguilles étant exclues. Leur plus grande dimension ne doit pas excéder le double de leur plus petite dimension. Les perrés maçonnés seront hourdés de béton ordinaire dosé à 250 kg/m3. Le gros béton sera dosé à 300 kg /m3. A d j u v a n t s L’utilisation de plastifiant réducteur d’air, d’hydrofuge de masse, d’entraînant d’air, ou d’autres adjuvants pourra être autorisée par le pouvoir adjudicateur. L’Entrepreneur devra au préalable faire agréer ces produits par le pouvoir adjudicateur et lui fournir une documentation complète, en particulier les spécifications d’emploi. Toutes dispositions devront être prises par l’entrepreneur au niveau de la centrale de dosage pour l’adjonction de ces produits. Matériaux divers Les matériaux autres que ceux mentionnés ci- dessus, qui sont susceptibles de figurer dans les dessins d’exécution et/ ou utilisés dans les travaux, feront l’objet de propositions de la part de l’Entrepreneur, qui fournira à leur sujet, tout échantillon, liste des références et certificats d’essais de laboratoire compétents et agréés. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

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1 .1 Implantation des ouvrages

Avant l’ouverture du chantier, l’entrepreneur sera tenu de reconnaître en présence du pouvoir adjudicateur les repères de l’implantation générale de l’axe de la piste et des ouvrages. Un procès verbal de la reconnaissance effectuée pourra être établi à la demande d’une des parties. Pendant l’exécution des travaux, l’entrepreneur veillera à la bonne conservation de ces repères et les rétablira à ses frais, si nécessaire.

1 .2 Défrichement - Abatta ge- Ripper age - Préparation des sols

Les constructions, murs et barrières etc. et d’une façon générale les matériaux susceptibles d’entraîner une gêne pour la circulation ou pour les travaux, seront enlevés des emprises et mis en dépôt dans des zones agréées par le pouvoir adjudicateur.

En aucun cas, l’entrepreneur ne sera autorisé à exécuter les défrichements à l’aide de produits désherbants ou débroussaillants de nature chimique, hormonale ou autre.

Les arbres et arbustes situés dans les emprises des ouvrages seront abattus au moyen de matériel laissé à l’initiative de l’entrepreneur. Les souches seront extraites et les racines extirpées jusqu’à 0,50 m en profondeur.

Il ne sera pas autorisé de confectionner des rampes en terre pour améliorer la poussée de renversement appliquée ; par contre l’utilisation du ripper à 1 dent pour casser les racines trop importantes sera autorisée avant l’abattage de l’arbre.

Pour les arbres d’un diamètre supérieur à 1 m, il est recommandé à l’entrepreneur de procéder avant andainage à un tronçonnage par longueur de 3 à 4 mètres.

1 .3 Terrassements

1 . 3 . 1 Généralités Les travaux du présent article, à l’exception des fouilles d’ouvrages, concernent le décapage, le déblai et les remblais relatifs à la construction de la piste et des fossés de drainage. 1 . 3 . 2 D é c a p a g e La surface du sol sous tous les remblais de la piste sera décapée de façon à enlever la terre végétale. Celle- ci sera mise en dépôt ou, selon les indications du pouvoir adjudicateur distribuée à l’intérieur des aménagements. Le terrain doit être expurgé des racines, souches et débris végétaux. L’entrepreneur devra détruire ces produits ou les transporter en dépôt suivant les instructions du pouvoir adjudicateur. 1 . 3 . 3 Classification des déblais

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Les déblais, en deux catégories, sont classés suivant la nature des terrains rencontrés: ▪ les déblais en terrain meuble ne nécessitant ni l’intervention d’un ripper, ni l’emploi d’explosifs ; ▪ les déblais dans le rocher qui exigent l’emploi d’explosifs et résistent au tracteur à chenilles d’au moins 400 CH équipé d’une dent de ripage.

Classification Les déblais rentrant dans le cadre de la réalisation des tranchés d’ancrage et des fossés de drainage sont considérés comme des déblais en grande masse.

Utilisation des déblais Les déblais seront, soit : • mis en dépôt provisoire en vue d’un réemploi en remblais, • mis en dépôt définitif sans réemploi.

Les emplacements des dépôts provisoires ou non seront proposés par l’entrepreneur à l’agrément du pouvoir adjudicateur. 1 . 3 . 4 Profils et talus L’entrepreneur doit exécuter le profil et les talus des excavations conformément aux dessins d’exécution, aux tolérances près et en tenant compte des revêtements éventuels qui doivent être mis en place. L’entrepreneur est tenu de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la stabilité des talus pendant exécution. Il est responsable de cette stabilité et de toutes les conséquences d’éboulements éventuels. 1 . 3 . 5 Zones d’emprunts Les zones d’emprunts seront défrichées conformément aux spécifications de l’article 3.2.1. du présent cahier. Elles subiront un décapage sur une profondeur telle qu’elles soient débarrassées de toute végétation, terres végétales, souches et racines. 1 . 3 . 6 Remblais compactés pour la piste Matériel utilisé La mise en œuvre des remblais compactés devra se faire au moyen d’engins mécaniques, sauf dérogation accordée par le pouvoir adjudicateur pour certaines parties d’ouvrages. Les types, le poids et le nombre des engins de compactage et d’humidification que l’entrepreneur se propose d’utiliser devront, en tout cas, être soumis à l’agrément préalable du pouvoir adjudicateur. Ils comprendront, en sus des engins principaux à large encombrement, des engins moins importants (rouleaux vibrants ou engins sauteurs) destinés plus précisément à assurer le comptage des parties de remblai se trouvant inaccessibles ou difficilement accessibles aux premiers. Pour les parties traitées par cette méthode, l’épaisseur des couches sera réduite dans la mesure nécessaire pour assurer aux matériaux les mêmes qualités mécaniques que dans les parties courantes.

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Mise en œuvre Le matériel et les conditions de travail devront être prévus de façon à permettre la réalisation de couches homogènes de 20 cm d’épaisseur maximale régalées, humidifiées si nécessaire, compactées sur toute la largeur du terrassement de manière à obtenir en tout point la compacité imposée. L’entrepreneur prendra toute mesure nécessaire pour éviter la ségrégation des matériaux, qui ne sera en aucun cas tolérée. Les passages successifs des engins de compactage se recouvriront sur une largeur au moins égale à une fois et demie l’épaisseur des couches mises en place. Avant déversement des matériaux, le sol de l’emprise de la piste aura été soigneusement scarifiée et humidifié afin d’assurer une bonne liaison entre le sol et le matériau latéritique déposé.

Les mottes dont la plus grande dimension dépassera 0,15 m devront être brisées ; les éléments rocheux qui ne pourraient être brisés et dont la plus grande dimension dépassera 50 mm devront être rejetés. En fin de compactage, la plate-forme sera dressée soigneusement suivant le profil en travers définitif. Afin d’obtenir la compacité sur l’ensemble du profil en travers de la digue, et notamment le long des talus, l’entrepreneur devra remblayer en surlargeur de manière à ce que les engins de compactage passent sur la ligne des talus. Les engins de compactage ne devront pas s’approcher à moins de 0,50 m des ouvrages en béton. Le compactage de ces zones se fera à la dame mécanique sur des couches de 10 cm d’épaisseur. La densité sèche du matériau mis en œuvre, après compactage devra correspondre au moins à 95 % de l’optimum Proctor déterminé au laboratoire (essais standards).

Contrôles

• une mesure de teneur en eau et de densité sèche tous les 500 m3, ou changement de zone d’emprunt, • un essai Proctor de référence tous les 1 500 m3, ou changement de zone d’emprunt Ces essais ne sont pas limitatifs et le pouvoir adjudicateur se réserve le droit d’en prescrire un nombre plus important ou de faire exécuter d’autres essais, chaque fois que la nécessité s’en fera sentir. En particulier des mesures supplémentaires de densité et de teneur en eau pourront être demandées dans la zone de virage des rouleaux ainsi que dans les zones de jonction entre les parties compactées au rouleau et celles compactées à la dame mécanique.

Tous les essais sont effectués par l’entrepreneur et à ses frais. 1 . 3 . 7 Tolérances d’exécution des terrassements ▪ Para-fouille en terrain meuble +/- 0,10 m +/- 0,10 m ▪ Profil des pistes +/- 0,03 m +/- 0,10 m

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▪ Profil de fossés +/- 0,02 m +/- 0,10 m 1 . 3 . 8 Protections contre les eaux Déblais Pendant l’exécution des ouvrages de franchissement, l’entrepreneur est tenu de conduire les travaux de manière à éviter que les profils ou que les déblais à utiliser en remblais ne soient dégradés ou détrempés par les eaux de pluie. Il doit tenir en état les moyens d’évacuation des eaux. Pour satisfaire à cette exigence, l’entrepreneur doit, soit maintenir une pente suffisante à la surface des parties excavées et exécuter en temps utile les ouvrages provisoires nécessaires à l’évacuation des eaux hors des excavations, soit procéder par pompage à ses frais. Remblais L’entrepreneur est tenu de construire et d’entretenir les ouvrages provisoires de manière à assurer la protection des remblais contre les eaux pluviales et les inondations.

1 .4 Spécifications techniques des gabions

1 . 4 . 1 Gabions et fils • Structure des gabions

Le grillage constitutif du gabion est de type double torsion à maille hexagonale de type 100 x 120 (± 5 % sur D, D étant la valeur de l'entraxe des torsades) ; Le fil galvanisé a un diamètre de 3,0 mm (n °17 à la jauge de Paris)9 et la cage comporte un fil de renfort longitudinal (parallèlement aux torsades) et un fil de lisière (perpendiculairement aux torsades) sur le pourtour et sur toutes les arêtes de la structure. Le fil de renfort et le fil de lisière doivent être fixés et ont respectivement au minimum 1 et 2 numéros à la jauge de Paris de plus que le fil de la maille. Les dimensions usuelles des gabions sont - une épaisseur de 0,50 ou 1,00 m (± 5 %), - une largeur de 1,00 m (± 5 %), - une longueur de 1,50, 2,00, 3,00 ou 4,00 m (± 3 %). Ces mesures sont faites gabion monté, non rempli. Le plus souvent, les gabions sont munis de diaphragmes tous les mètres. Le fil de ligature et les tirants (diam. 2,4 mm) nécessaires au montage des structures doivent répondre aux mêmes spécifications et caractéristiques que les fils de la structure. Ce fil doit être fourni à raison de 5 % du poids des structures. • Caractéristiques des fils utilisés

9 Ou type 60 X 80 fil galvanisé de 2,7 mm, ou type 60 x 80 fil galvanisé et plastifié de 2/3 mm (2,0 mm intérieur), ou type 100 x 120 fil galvanisé et plastifié de 2,7/3,7 mm (2,7 mm intérieur).

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Les fils employés tant dans la fabrication des gabions que pour les ligatures et les tirants doivent satisfaire aux conditions et essais suivants.

Charge de rupture Le fil utilisé est en acier doux sur recuit de la meilleure qualité, exempt de pailles ou de tout autre défaut, et doit présenter une résistance à là traction de 38 à 50 kg/mm2 et un allongement avant rupture d'au minimum 12 % sur une éprouvette d'au moins 30 cm (essai effectué avant tissage). Tolérance sur le diamètre du fil : ± 2,5 %.

Galvanisation Les fils employés seront à galvanisation très riche sur recuit tel que défini dans la norme NF A 55-101. Le revêtement doit être homogène sans aucune discontinuité de la couche de zinc. L'examen superficiel à l'œil nu ne doit pas révéler d'absences ou de surcharges de zinc ou d'autres défauts incompatibles avec son emploi ultérieur. Il est toutefois admis que la surface des revêtements à chaud ne soit pas parfaitement uniforme, ni exempte, d’une petite irrégularité locale, qui ne diminue en rien la qualité du revêtement. La galvanisation devra répondre aux normes en vigueur (voir tableau ci dessus). Principales normes concernant les fils de grillage et leur galvanisation

France Gabion AFNOR Association Française des Normes NF A 91-131 classe C Galvanisation 2,0(13)-240g/m2 2,0(13)-210g/m2 2,2(14)-240g/m2 2,2(14)-210g/m2 2,4(15)-260g/m2 2,4(15)-240g/m2 2,7(16)-240g/m2 2,7(16)-240g/m2 3,0(17)-275g/m2 3,0(17)-260g/m2 3,4(18)-275g/m2 3,4(18)-260g/m2 3,9(19)-290g/m2 Charge de rupture 38 à 50 kg/m m2 Pas de spécification Allongement > 12 % Pas de spécification Échantillon de 300 mm NF A 91-101 Adhérence de la galvanisation 6 tours 10 tours O du mandrin = 4 O du fil O du mandrin = 4 O du fil NF A 47 - 305 1975 Tolérance diamètre (mm) + ou - 2,5 % 2 à 2,7 + ou - 0,10 3 à 5,0 + ou - 0,12

Adhérence du Zinc (Norme NF A91-131)

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L'adhérence du revêtement est contrôlée par un essai d'enroulement sur dix spires jointives, sans déroulement ultérieur, sur un mandrin cylindrique de diamètre égal à quatre fois celui du fil. La vitesse d'enroulement est aussi uniforme que possible et suffisamment réduite pour ne provoquer aucun échauffement sensible du revêtement. Après enroulement, la face extérieure des spires ne doit pas présenter d'exfoliations ni de craquelures de la couche de zinc.

Essai de torsion Des échantillons de fil (essai effectué avant tissage) de 20 cm de longueur doivent supporter, sans se rompre et sans que le revêtement de zinc ne s'écaille, 30 tours complets en torsion, l'axe du fil restant en ligne droite.

Essai de flexion Pris dans un étau dont les mâchoires présentent un arrondi dont le rayon est égal à deux fois le diamètre du fil, le fil doit pouvoir supporter sans se rompre dix pliages à angle droit alternativement dans un sens et dans l'autre. La première flexion s'obtient en plaçant le fil dans le prolongement du plan de serrage et en le courbant sur la face supérieure de l'une des mâchoires d'un angle de 90°. Les neuf autres correspondants chacune à un angle de 90° sont comptées successivement à partir de la position occupée par le fil après la première flexion. Les flexions sont toutes faites dans le même plan.

Contrôle de la masse de zinc par unité de surface Ce contrôle devra suivre les méthodes décrites dans les normes : - NF A 91-121 pour la méthode par dissolution chimique (méthode destructive) et pour la méthode par mesure magnétique de l'épaisseur du revêtement (méthode non destructive), - NF A 91-131 pour la méthode gazométrique. • Contrôle

Prélèvement des éprouvettes Dans le cas d'exportation, les essais de contrôle auront lieu si le fournisseur n'a pas d'installations sur place, dans un laboratoire technique agréé par le maître d'œuvre.

Prélèvement de fil de ligature Le pouvoir adjudicateur désignera les bobines de fils sur lesquelles seront prélevés les échantillons nécessaires aux essais. Il est toutefois convenu que le nombre de bobines désignées ne pourra être inférieur à quatre et au plus égal au 1/10 du nombre total de bobines. Un échantillon de longueur suffisante (3 m) pour effectuer tous les essais stipulés sera coupé à l'une des extrémités de chacune des bobines désignées. Dans le cas où l'extrémité d'une couronne serait endommagée, quelques mètres de chutage seront admis avant prélèvement des éprouvettes. Celles-ci ne devront

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présenter aucune déformation autre que l'incurvation résultant de leur mise en couronne. Dans le cas où les essais ne pourraient être effectués chez le fabricant, ou sur place, les éprouvettes seront enveloppées soigneusement au moyen de bandes de jute enroulées en spirale, de façon à éviter toute détérioration par choc ou frottement en cours de transport. Ainsi conditionnées, les éprouvettes seront acheminées vers le laboratoire.

Prélèvement de grillage Les éprouvettes comporteront un fil de renfort longitudinal ou de lisière et seront prélevées à l'intérieur des fardeaux désignés. Chaque éprouvette comprend au moins trois torsades de mailles voisines avec toute la longueur des fils rectilignes qui les rattachent au reste du gabion. Les fils sont coupés à la pince coupante et l'éprouvette est détachée de la cage sans qu'il soit exercé aucun effort de traction, de pliage ou de torsion. Dans le cas d'essais à effectuer en dehors des usines du fournisseur, ces éprouvettes seront empaquetées à plat, séparées entre elles par deux épaisseurs de jute et protégées extérieurement par deux planchettes de 12 mm d'épaisseur. Chaque paquet est soigneusement enveloppé de jute dans les mêmes conditions que les échantillons de fil de ligature et porte le même étiquetage que ceux-ci. Les prélèvements étant faits en présence du fournisseur, celui-ci ne pourra invoquer, dans les résultats d'essais, le défaut de précaution ayant entraîné l'altération du revêtement du zinc. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit, en cas d'anomalie ou de doute sur les matériaux livrés, de prélever directement des échantillons sur les cages en vue de procéder à des essais dans un laboratoire agréé par le maître d'œuvre. Toute livraison non conforme sera refusée et évacuée aux frais de l'entrepreneur. Les frais d'essais éventuels réalisés en sus et donnant des résultats non satisfaisants seront à la charge de l'entrepreneur. • Conditions de réception

Les opérations de réception comportent, par lot, une vérification d'ensemble du matériel, effectuée sur au moins 10 gabions pris dans quatre fardeaux différents (ou au moins 2 pièces par dimension livré) et portant sur - les dimensions et poids des gabions, - les diamètres des fils (maille, longitudinal et lisière), - les dimensions des mailles, - la qualité des fils, - le conditionnement et l'étiquetage. On se reporte au § 4.1 en ce qui concerne les tolérances admissibles.

• Essais

Les essais sont exécutés sur des éprouvettes prélevées selon le paragraphe 4.1.3.1 et sont réalisés conformément à la législation en vigueur. Tous les essais porteront sur au

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moins trois parties rectilignes de fil de trois éprouvettes différentes. Le même échantillon de fil ne pouvant subir deux essais différents. Pour le contrôle de la qualité de la galvanisation, les essais sont effectués selon les modalités des normes NF-A 91-131.

Présentation des résultats Les résultats sont consignés dans un procès-verbal, qui doit faire état a) En ce qui concerne les cages - des dimensions et poids des fardeaux, - des dimensions et poids des cages, - des diamètres des fils (maille, longitudinal et lisière), - des dimensions des mailles. b) En ce qui concerne les essais - de la masse de zinc, - de la qualité du revêtement du fil, - du nombre de pliages nécessaires à la rupture (essai de torsion), - du nombre de fissures ou de craquelures constatées (essai d'enroulement). Le lot est accepté si la vérification d'ensemble et tous les essais (épreuves et contre- épreuves) ont satisfait aux termes du présent document ; dans le cas contraire, il est refusé. Les gabions refusés sont conservés par le fournisseur jusqu'à l'achèvement de la commande. Ils doivent être présentés à tout moment sur réquisition du maître d'œuvre. 1 . 4 . 2 Conditionnement • Dimensions et poids

Les gabions ou matelas Reno pliés et compressés sont réunis en fardeaux par des ligatures en fil galvanisé d'un diamètre au moins égal à 4,40 mm (N ° 20 à la Jauge de Paris). Les liens servant à la manutention des fardeaux sont d'un diamètre au moins égal à 5,40 mm. A défaut d'indications contraires, le poids d'un fardeau est de l'ordre de 500 kg. Les dimensions des fardeaux sont à préciser par le fournisseur. • Étiquetage

A chaque fardeau, à chaque rouleau ou à chaque lot de bobine de fil est attachée une étiquette en matériau résistant aux intempéries et à l'oxydation et reprenant les indications suivantes : - Nom et adresse du fabricant, - Dimensions (longueur x largeur x hauteur), - La présence ou non de diaphragmes, - Maille et fil utilisé, - Nombre de pièces, - Poids du fardeau. La fourniture et le marquage des étiquettes sont à la charge du fournisseur.

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1 .5 Fondations d’ouvrages

Le présent paragraphe traite des fondations d’ouvrages reposant directement sur le sol et non des fondations profonds (pieux, palplanches, etc.). L’entrepreneur, après ouverture des tranchées de fondation selon les indicateurs de l’Etude d’avant projet détaillé (APD), procédera à une reconnaissance visuelle en vue de vérifier l’homogénéité des sols et leur nature et d’établir la profondeur effective de l’écran d’imperméabilisation. S’il le faut, il poursuivra l’examen à une profondeur majeure à l’aide de sondages à la tarière et de fouilles en réalisant, en cas de nécessité, la prise d’échantillons et l’exécution d’analyses de laboratoire. 1 . 5 . 1 F o u i l l e s Sont considérées comme fouilles d’ouvrages, les travaux de terrassement qui ont pour objet le creusement de l’excavation dans laquelle sont construites les parties d’ouvrages prenant directement appui sur le sol. 1 . 5 . 2 Profil des f o u i l l e s – Étaiements et blindages Le profil des fouilles est conditionné par les dimensions de l’ouvrage, son mode d’exécution et par la nature des terrains. L’entrepreneur en tiendra compte dans ces prix de terrassement en terrain rocheux. Les fouilles seront descendues jusqu’aux niveaux indiqués sur les plans d’exécution quelle que soit la nature des terrains rencontrés. Selon ces natures et plus particulièrement celle du fond de fouille, l’ingénieur pourra ordonner des approfondissements jusqu’à la rencontre d’un terrain permettant une assise correcte des fondations de l’ouvrage. Ouvrages coffrés Un espace de 1 m de largeur est admis en fond de fouilles entre les parois des ouvrages et le terrain pour permettre la mise en place des coffrages. Cette largeur peut être portée à un mètre cinquante dans le cas de fouilles profondes, après accord du pouvoir adjudicateur. Le fruit des parois des fouilles est en principe de 1/1 en terrain meuble avec cohésion mais peut être porté à 1/4 ou plus en terrain dur ou compact. Il est soumis à l’agrément du pouvoir adjudicateur. Ouvrages coulés à pleine fouille Les dimensions de la fouille sont égales à celle de l’ouvrage. L’entrepreneur exécute en temps voulu les étaiements et blindages pour prévenir toute amorce de rupture et de glissement des terrains voisins. Ces étaiements et blindages ne peuvent être abandonnés dans les fouilles qu’avec l’accord du pouvoir adjudicateur. En terrain rocheux, ces fouilles dans lesquelles viennent s’encastrer des ouvrages bétonnés seront réalisés en prévoyant en plus des tirs de prédécoupage, afin de ne pas désorganiser la fondation et de limiter les hors profils. 1 . 5 . 3 Préparation et agrément du fond de fouille

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On veillera à éliminer sous les fondations et radier aussi bien les éléments susceptibles de former des points durs tels que rochers, anciennes fondations, que les poches ou lentilles beaucoup plus compressibles que le terrain d’ensemble.

Pour le comblement des hors profils, le pouvoir adjudicateur peut autoriser soit un apport de sable, soit un remblai constitué par des éléments convenablement choisis et compactés, soit un béton de blocage, ou tout autre procédé donnant la garantie nécessaire, et assurant une compressibilité du fond de fouille sensiblement uniforme, et une perméabilité locale du terrain sous- jacent homogène. La finition du fond de fouille et des parois utilisées comme coffrage doit être exécutée juste avant la coulée du béton de propreté ou de fondation. Elle est réalisée à la main, et pourra éventuellement être complétée par un nettoyage à l’air et à l’eau. En cas de fouilles pour fondations de niveaux décalés, l’exécution des travaux doit être conduite de manière à éviter tout desserrage des terres comprises entre des niveaux différents. Lorsque cela apparaîtra nécessaire, l’entrepreneur pourra proposer au pouvoir adjudicateur de protéger spécialement par projection de mortier ou de béton certaines parois de fouilles afin d’assurer leur stabilité. Aucun bétonnage en fond de fouille ne sera entrepris avant accord du pouvoir adjudicateur.

1 .6 BETONS

1 . 6 . 1 Composition, fabrication et transport des b é t o n s • Composition des bétons

Définition La composition des bétons est définie par les proportions en poids des diverses catégories de granulats secs, le poids de liant par m3 de béton en place, le volume d’eau et éventuellement la quantité d’adjuvant à incorporer à la quantité de mélange nécessaire pour obtenir un m3 de béton en place. Dosage en ciment et résistance L’étude de la composition de chaque classe de béton incombe à l’entrepreneur qui doit en soumettre les résultats au visa du pouvoir adjudicateur avec toutes les justifications expérimentales nécessaires. Les résistances à la compression et à la traction exigées du béton de qualité sont en concordance avec les contraintes admises dans les notes de calculs du béton armé des ouvrages. Suivant les observations du pouvoir adjudicateur, l’entrepreneur doit éventuellement compléter ses études ou ses justifications ou apporter à ses propositions les modifications prescrites. L’entrepreneur doit soumettre ses propositions relatives à la composition des bétons dans un délai raisonnable à partir de la date d’entrée en vigueur du marché, et le pouvoir

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adjudicateur dispose d’un délai d’une semaine pour faire connaître ses observations. Il tiendra compte des moyens mis en place pour la confection, le transport et des adjuvants éventuellement utilisés. Qualité des eaux L’entrepreneur soumettra à l’agrément du pouvoir adjudicateur la provenance et la qualité des eaux qu’il compte utiliser pour la fabrication des bétons. Il s’assurera, par ailleurs, de la résistance des bétons à l’agressivité éventuelle des eaux. A cet effet, il fera réaliser, à ses frais, par un laboratoire agréé par le pouvoir adjudicateur, les analyses d’eau nécessaires. Les échantillons seront prélevés à la demande du pouvoir adjudicateur. Le nombre d’analyses sera au moins égal à deux pour les bétons d’étude, et également à deux pour les contrôles en cours de travaux. Plastifiant réducteur d’eau, hydrofuge de masse, entraîneur d’air et autres adjuvants L’utilisation de plastifiant réducteur d’eau, d’hydrofuge de masse, d’entraîneur d’air ou d’autres adjuvants peut être autorisée par le pouvoir adjudicateur. Les substances que l’entrepreneur peut en l’occurrence proposer d’utiliser, les proportions correspondantes et les méthodes d’introduction dans le béton doivent être soumises au pouvoir adjudicateur pour accord. Les dispositions nécessaires devront être prises au niveau de la centrale de dosage pour l’adjonction de ces produits. Les adjuvants contenant des chlorures de calcium ne devront par être utilisés. Le coût de l’utilisation de tels adjuvants dans le cas où celle-ci serait autorisée par le pouvoir adjudicateur est considéré comme ayant été prévu par l’entrepreneur dans le calcul des prix énoncés par ses soins dans les estimatifs et il ne lui sera, à cet effet, consenti aucun paiement séparé. Classification des bétons

N° Classe Dosage Dimension Résistance nominale Utilisation de maxi des à 28 jours (MPa) Ciment granulats Compression Traction B1 Courant 250 kg 40 mm 18 -- Remplissage hors profils ou blocage parois des fouilles B2 Courant 250 kg 25 mm -- -- Béton de propreté

B3 Courant 300 kg 40 mm 23 2,1 Béton en grande masse pas ou peu armé B4 Courant 300 kg 25 mm 23 2,1 Dalles ou petits ouvrages légèrement armés B5 Qualité 350 kg 40 mm 27 2,3 Béton armé en grand masse B6 Qualité 350 kg 25 mm 27 2,3 Béton armé ouvrages divers

En fonction des performances exigées, les bétons se distinguent par leur classe « qualité » ou « courant » qui détermine les contrôles qu’ils doivent subir.

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• Fabrication des bétons

La fabrication du béton se fera mécaniquement en utilisant des bétonnières. La durée du malaxage sera soumise à l’agrément du pouvoir adjudicateur. Elle dépendra essentiellement des moyens de malaxage et de la nature des agrégats. • Transport du béton

Le béton sera transporté du mélangeur jusqu’à l’endroit où il doit être coulé dans des conditions telles qu’il ne perde pas, durant ce laps de temps, une proportion par trop importante de son humidité et ne présente pas non plus de phénomène de ségrégation. Dans les cas exceptionnels où le délai de transport excède vingt minutes par temps chaud, où trente minutes pour les températures inférieures à 20° C, il convient de s’assurer, par des essais de laboratoire, qu’il peut être admis. • Epreuves et contrôles des bétons à la charge de l’entrepreneur

Les épreuves et le contrôle des qualités mécaniques des bétons portent sur la mesure de leurs résistances à la compression et à la traction. On distingue pour chaque béton : • l’épreuve d’étude, pour déterminer la composition ; • l’épreuve de convenance, pour vérifier sur le chantier, au début des travaux, la convenance de la composition étudiée au laboratoire ; • les essais de contrôle, pour vérifier la régularité de la fabrication et contrôler que la résistance nominale contractuelle est atteinte. Conditions techniques des essais - La résistance à la compression est mesurée par compression axiale de cylindres droits de révolution de deux centimètres carrés de section et d’une hauteur double de leurs diamètres. Les bases des cylindres éprouvettes doivent être surfacées. La résistance à la traction est mesurée par flexion circulaire d’éprouvettes prismatiques à la base et de longueur au moins égale à quatre fois le côté de la base. Le recours à d’autres types d’essais, tels que l’essai de traction directe ou l’essai de fendage d’un cylindre, peut être envisagé. La résistance nominale d’un béton dont on possède des mesures de résistance en nombre suffisant est définie par les normes et règlements en vigueur. Préparation des éprouvettes Les moules sont fournis par l’entrepreneur Confection des éprouvettes Il convient d’obtenir un serrage aussi semblable que possible à celui qui est réalisé dans l’ouvrage. Effectif des échantillons d’épreuves et nombre d’essais de contrôle Le tiers au moins des éprouvettes est essayé à sept jours d’âge, le reste à vingt huit jours et à quatre vingt dix jours.

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Chaque prisme de traction doit être confectionné avec un béton provenant du même prélèvement que celui utilisé pour fabriquer un cylindre de compression. Le nombre des essais de traction doit être au moins égal à la moitié de celui des essais de compression.

Le tableau ci-après fixe le nombre des éprouvettes à prélever de chaque échantillon et le rythme minimal des prélèvements.

Classification des Classification des Nbre d’éprouvettes Rythme des épreuves bétons essais compression prélèvements Epreuves d’études (par Toutes classes 3 rompues à 7 j 1 prélèvement par type de ciment proposé) 3 rompues à 28 j classe de béton 3 rompues à 90 j Epreuves de convenance Toutes classes 6 rompues à 7 j 1 prélèvement pour (par type de ciment 6 rompues à 28 j 50 m3 de béton accepté) 6 rompues à 90 j Béton de qualité 3 rompues à 7 j 1 prélèvement pour 3 rompues à 28 j 50 m3 de béton Essais de contrôle 3 rompues à 90 j Béton courant 3 rompues à 7 j 1 prélèvement pour 3 rompues à 28 j 200 m3 de béton 3 rompues à 90 j

Conséquences à tirer des résultats des épreuves et des essais Le représentant du pouvoir adjudicateur fait prendre les mesures utiles lorsque les essais de résistance à la compression à 28 jours est inférieure à celle exigible ; il peut prescrire l’exécution d’essais non destructifs permettant l’appréciation de la résistance du béton de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage en cause. Il lui appartient de juger si, compte tenu des résultats obtenus, de la destination de l’ouvrage et de ses conditions de service, l’ouvrage peut être accepté, doit être modifié ou consolidé. • Consistance du béton frais

La consistance du béton frais est déterminée par la méthode de l’affaissement au cône d’Abrahams. Les limites entre lesquelles doivent demeurer comprises les valeurs des affaissements mesurées sont soumises au visa du pouvoir adjudicateur. Il est effectué au moins un essai de consistance au cône lors de la confection d’une éprouvette de compression ou de traction. En outre, il est fait journellement au minimum deux essais. 1 . 6 . 2 Mise en place et durcissement du béton • Programme de bétonnage

L’entrepreneur doit, préalablement, à tout commencement d’exécution, faire connaître au pouvoir adjudicateur le programme qu’il se propose d’adopter pour la mise en place du béton. Il est établi avec le souci de réduire le plus possible, les interruptions du bétonnage et de disposer les reprises de manière satisfaisante tant au point de vue de la correction mécanique qu’à celui de l’aspect.

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L’emplacement des points de reprise du béton autres que les joints indiqués sur les dessins ou spécifiés devra recueillir l’agrément du pouvoir adjudicateur. Le béton entre les joints sera un béton de coulée continue. Avant de couler un béton qui est déjà pris au niveau d’un joint de reprise, la surface du béton déjà en place doit être préparée à l’aide des méthodes décrites ci-après. Si la préparation est effectuée avant que le béton déjà en place ne soit durci, la surface sera nettoyée par jets d’eau et d’air sous une pression de 5 kg/cm², de manière à exposer les gros agrégats. Si le durcissement du béton est déjà fait, la surface du béton devra être écroûtée sur une profondeur d’au moins 2 cm puis nettoyée de telle façon qu’il ne subsiste pas à la surface de particules d’agrégats ou d’écailles de béton prêtes à se décoller. Dans tous les cas, la surface devra être soigneusement nettoyée par un jet d’air et d’eau sous une pression de 5 kg/cm² pour éliminer de celle-ci toute la laitance, les résidus et autres matières étrangères. La surface sera humidifiée avant de couler du béton frais contre elle. • Bétonnage par temps chaud ou par période de grand vent

Par temps chaud ou période de grand vent, l’entrepreneur doit procéder : • au refroidissement de l’eau de gâchage si nécessaire, • à la cure du béton par humidification ou par enduit temporaire imperméable ou tout autre procédé jugé équivalent et adéquat par le pouvoir adjudicateur. L’entrepreneur fournira et maintiendra en parfait état de marche pour toute la durée du chantier, un thermomètre enregistreur sous abri, à proximité des bureaux. Les frais de fonctionnement de l’appareil seront à sa charge. Lorsque les températures dépasseront durant la journée 38°C, le pouvoir adjudicateur pourra décider que les travaux de bétonnage s’effectuent uniquement de nuit, à moins qu’il n’ait constaté, à sa satisfaction, que des dispositions particulières ont été prises au niveau des opérations de gâchage, de coulée et de maturation. Le cas échéant les frais supplémentaires sont à charge de l’entrepreneur. • Mise en œuvre

L’entrepreneur fournira son programme de bétonnage au moins 8 jours avant le bétonnage des ouvrages. Aucun bétonnage ne pourra être entrepris sans la délivrance préalable par le pouvoir adjudicateur d’un « bon à bétonner » correspondant. Ce « bon à bétonner » fera suite au contrôle des armatures et des coffrages, ainsi qu’à un contrôle de la propreté des reprises de bétonnage et des fonds de coffrage. Ceux-ci devront être exemptés de tous matériaux étrangers tels que papiers, copeaux ou sciures de bois, chutes d’acier, terre, etc… Le béton sera coulé et compacté dans sa mise en place finale dans les 30 minutes après avoir été déchargé du mélangeur, à moins que des précautions particulières n’aient été prises, avec l’accord préalable du pouvoir adjudicateur, dans chaque cas particulier.

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Tous les bétons seront pervibrés avec des moyens adaptés aux caractéristiques du béton et aux cadences de bétonnage. Si des goulottes sont utilisées avec l’accord du pouvoir adjudicateur pour transporter ou couler le béton en place, celles-ci ne devront pas avoir une longueur supérieure à 4 mètres. Leur pente devra être suffisamment douce pour éviter toute ségrégation des éléments du mélange, et si nécessaire l’écoulement du béton le long de la goulotte sera assisté à la main. Un déflecteur sera prévu à l’extrémité de la goulotte pour faire en sorte que le béton tombe verticalement de celle-ci. Les goulottes seront abritées pour les protéger de la pluie et du soleil. La hauteur de chute libre du béton ne devra pas être supérieure à 1,50 m de façon à ne pas provoquer des ségrégations au niveau des matériaux constitutifs du béton ou des ressuages de laitance.

Les vibrateurs seront introduits dans le béton et en seront retirés précautionneusement, leur action devra intéresser la totalité de l’épaisseur de chaque couche de béton. Lorsque la couche sous-jacente est constituée de béton jeune, les vibrateurs devront également pénétrer dans cette couche et revibrer les deux couches ensemble. • Cure de béton

Les surfaces exposées de tout béton fraîchement coulé seront tractées pendant le durcissement en les maintenant constamment humides durant des périodes minimales qui seront fixées par le pouvoir adjudicateur en fonction de la saison. Les méthodes de cure suivantes seront acceptables sous réserve de l’accord du pouvoir adjudicateur pour chaque cas particulier : • le recouvrement, au moyen d’une couche de sable ou de terre (sur les faces supérieures ou de dessus), en sacs ou en matériau absorbant équivalent. L’humidité devra être constamment entretenue au moyen d’une aspersion d’eau dès que nécessaire ; • l’aspersion d’eau constante sur la surface ; • après un mouillage complet, le recouvrement au moyen d’une couche de papier étanche à l’eau ou d’une membrane en matière plastique ; • l’application d’un produit à base résineuse à la condition que ce produit et la méthode de son application aient recueilli l’accord du pouvoir adjudicateur. Cette cure ne sera pas employée pour les surfaces sur lesquelles un béton de liaison sera ultérieurement appliqué ; • le recouvrement des surfaces horizontales à l’aide d’eau stagnante, profondeur minimale 5 cm. L’eau utilisée pour la cure du béton devra être exempte de sels de façon à n’exercer aucune action préjudiciable sur le béton après évaporation. Durant la période chaude, les coffrages devront être arrosés d’eau à des intervalles fréquents depuis le moment de la coulée du béton jusqu’à celui où les coffrages sont retirés. Si les coffrages sont laissés en place une fois la prise du béton effectuée, ils

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devront être débridés et l’intervalle ainsi ménagé entre le coffrage et la surface du béton devra être très souvent abondamment humidifié. Toutes les matières et toutes les méthodes qu’il est proposé d’utiliser pour la cure du béton seront vérifiées par le pouvoir adjudicateur et devront recueillir son accord avant que les opérations de bétonnage ne soient autorisées à commencer. • Tolérance des cotes des bétons des ouvrages

Les tolérances maximales acceptées pour les ouvrages en béton seront les suivantes : en nivellement • pour les radiers : plus ou moins 1 centimètre • pour le dessus des ouvrages : plus ou moins 2 cm en implantation • pour les d’ouvrages : plus ou moins 2 cm en épaisseur • les épaisseurs de béton ne seront pas inférieures aux épaisseurs théoriques. Ces tolérances seront déterminées par rapport aux cotes théoriques des dessins d’exécution. La tolérance maximale pour les irrégularités dans les parements vus après décoffrage, provenant du décalage des coffrages, est de 3 mm. Le pouvoir adjudicateur pourra exiger que l’entrepreneur meule en chanfrein, à ses frais, les arrêtes saillantes. Dans le cas où l’une ou plusieurs des tolérances fixées ci-dessus seraient dépassées, Le pouvoir adjudicateur pourra, pour les ouvrages ou parties d’ouvrages correspondants : • soit faire effectuer des réparations, par l’entrepreneur, et à ses frais et suivant les normes fixées par le pouvoir adjudicateur ; • soit exiger la démolition et la reconstruction par l’entrepreneur et à ses frais de l’ouvrage ou la partie incriminée.

1 .7 SIGNALISATION VERTICALE

Les panneaux à mettre en place, seront implantés aux emplacements définis sur les plans de signalisation. Un plan détaillé de chaque panneau de signalisation, comportant des écritures sur lequel seront clairement indiqués les dimensions et espacements des lettres, les marges et les listels, sera présenté par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Maître d’œuvre. L'Entrepreneur fournira une note de calcul justifiant les dispositions adoptées pour les supports de panneaux ainsi que leurs massifs d'ancrage. Avant le début effectif des travaux de mise en place, on procédera au piquetage de la ligne d'aplomb verticale de l'axe des panneaux et des supports. Les déblais résultant de la confection des massifs d'ancrage devront être enlevés et évacués à la décharge.

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La réflexion spéculaire sur le fond et les lettres des signaux est évitée en donnant aux panneaux sur accotements une inclinaison judicieusement choisie de 10° à 15° par rapport à la normale à l'axe de la route (le sens positif étant le sens trigonométrique). Type des panneaux : - Ils seront conformes aux plans types de signalisation. Les dimensions des panneaux et les inscriptions seront soumises à l'agrément du pouvoir adjudicateur. Les panneaux seront réflectorisés. - Les superficies des panneaux seront arrêtées en fonction des dimensions et des types de l’écriture (Français, Arabe, droit, ponchée,…) et elles doivent être approuvées par le pouvoir adjudicateur. - L’Entrepreneur soumettra au pouvoir adjudicateur pour chaque type de panneau des variantes de modèle selon les normes du Niger. - Le modèle retenu par l’Maître d’œuvre doit être exécuté au nombre demandé. Support des signaux : Les supports sont des tubes en aciers galvanisés à chaud de couleur grise, de 80 mm de diamètre et de 4 mm d’épaisseur. Fondations des signaux : Les supports des signaux seront obligatoirement scellés dans du béton. L'Entrepreneur fournira une note de calcul spécifique pour le dimensionnement de ces massifs. Lorsqu’un signal est implanté sur un trottoir muni d’un revêtement, les fondations sont arasées au niveau de la ligne assise du sable mis au dessous des pavés autobloquants. Implantation des signaux : L'implantation des signaux sera conforme aux plans, et soumise à l'agrément du Maître d’œuvre.

1 .8 Bornes kilométriques et p enta- kilométriques

Les bornes penta-kilométriques seront réalisées en béton Q350. Leurs formes et leurs dimensions seront celles agréées par le contrôleur en suivant la forme conventionnelle. L'encastrement dans le sol pour la fondation devra être de l'ordre de 40 cm. Il sera indiqué seulement la distance par rapport à l'origine de la piste.

Les surfaces des bornes faisant saillie du sol seront peintes avec 3 couches d’une peinture agréée par le pouvoir adjudicateur. L’emplacement, les inscriptions et la couleur des peintures des bornes seront agréés par le pouvoir adjudicateur. Les inscriptions (texte et taille des caractères) sur les bornes seront définies à l’Entrepreneur par le pouvoir adjudicateur. Elles comporteront : - sur chaque face dans le sens de circulation, le nom et le kilométrage de la localité la plus proche, - sur la tranche, la distance par rapport à l'origine de la piste,

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- sur la calotte, la classe et le numéro de la piste.

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MODE D’EVALUATION DES TRAVAUX

1 .9 Dispositions générales propres à tous les travaux

(1). Les prix unitaires portés par l’entrepreneur dans le bordereau des prix sont réputés comprendre toutes sujétions et notamment :

• les conséquences des conditions, instructions, obligations, engagements et sujétions de toute nature figurant dans les pièces et documents du marché ;

• les prestations de toute nature définies dans le présent document ;

• le coût de tous les essais définis dans les pièces et documents du marché, sauf les essais explicitement prévus comme n’étant pas à la charge de l’entrepreneur ;

• toutes les dépenses relatives au fonctionnement du laboratoire et des installations notamment : salaire du personnel attaché au laboratoire, à l’entretien et au gardiennage de ces installations, ainsi que les frais de fourniture d’eau, d’électricité et d’une manière générale de toutes les matières consommables nécessaires à la bonne marche du laboratoire et des installations ;

• les dépenses et indemnités de toute nature qui résulteront des travaux et des installations provisoires nécessaires à l’exécution du marché, y compris enlèvement des installations de chantier, ainsi que le nettoyage et la remise en état des lieux à l’achèvement des travaux. Ces travaux et installations comprennent sans que la liste ne soit limitative : les voies d’accès, les carrières et autres zones d’emprunt et leurs installations, les installations provisoires de bétonnage, les parcs à matériel, les sites de chantier, bureaux, logements du personnel, ateliers, cantine, etc. ;

• les frais d’établissement des profils en long des plans d’exécution et de détails utilisés sur le chantier et les nomenclatures des aciers pour le façonnage des armatures du béton armé sur la base des dessins joints au présent dossier et des modifications ou adaptations qui y seront éventuellement apportées par le pouvoir adjudicateur, l’établissement des profils en long et en travers et leur levé et le bornage à l’extérieur des emprises ;

• les travaux topographiques, que nécessite l’exécution des travaux et que nécessitent toutes les vérifications et contrôles des travaux en dehors de ceux explicitement prévus au bordereau des prix ;

• les frais d’établissement et de remise en 10 exemplaires au pouvoir adjudicateur à la fin de chaque mois, d’un état qualitatif et quantitatif détaillé des travaux exécutés au cours du mois, accompagné d’un programme détaillé des travaux que l’entrepreneur se propose d’exécuter au cours du mois suivant. Ces documents seront rédigés en langue française ;

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• tous les frais tels que : frais généraux, frais de siège, frais de chantier, faux frais, assurances, taxes, impôts, redevances, charges sociales, avances de trésorerie, bénéfices ;

• toutes les dépenses entraînées d’une façon générale par l’exécution complète des travaux conformément aux prescriptions des pièces et documents du marché, suivant les règles de l’art et à la satisfaction du pouvoir adjudicateur et par les réparations éventuelles au cours de la période de garantie, comme prévu aux pièces et documents du marché.

(2). Il est expressément précisé que, quelle que soit la façon dont sont décrits les prix unitaires dans le bordereau des prix, ou dans les articles ci-après, les prix de l’entrepreneur doivent comprendre les dépenses de toute sorte. L’entrepreneur ne pourra prétendre à aucune indemnité ni paiements supplémentaires, ni prolongation de délai, pour tout travail ou méthode d’exécution qui aurait pu être raisonnablement inféré de la lecture de ces pièces et documents et qui n’apparaîtrait pas explicitement dans le bordereau et le détail estimatif. Les prix correspondant à des opérations ou des ouvrages composés devront tenir compte de l’exécution complète de toutes les opérations ou parties constitutives, même si celles-ci ne sont pas spécifiquement décrites dans les pièces et documents du marché.

(3). L’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait que les quantités qui figurent au détail estimatif ne sont que des quantités prévisionnelles et qu’elles ne doivent pas être considérées comme une limite inférieure ou supérieure des travaux exécutés par l’entrepreneur. Les quantités réellement exécutées seront mesurées et payées conformément aux prescriptions des pièces et documents du marché qui seront ajustées en conséquence.

(4). L’entrepreneur devra inscrire, pour chaque rubrique du bordereau des prix et du détail quantitatif et estimatif, le prix unitaire qu’il demande et le montant obtenu en multipliant ce prix par la quantité figurant dans la rubrique correspondante, sauf ce qui concerne les montants forfaitaires pour lesquelles l’entrepreneur inscrira la somme globale qui rétribue les travaux ou prestations correspondants.

Les montants forfaitaires inscrits par l’entrepreneur seront réputés couvrir toutes les dépenses et charges afférentes à l’exécution complète des travaux inscrits dans ces rubriques, l’entrepreneur étant réputé avoir déterminé sous sa seule responsabilité les sujétions et aléas correspondant à ces natures de travaux.

L’entrepreneur ne modifiera pas les quantités prévisionnelles inscrites par le pouvoir adjudicateur au détail estimatif ; il devra impérativement les prendre en compte dans l’estimation du montant total de travaux. Si l’entrepreneur estime qu’une quantité indiquée au détail estimatif est erronée, il pourra en faire la mention dans une note annexe.

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(5). L’entrepreneur est supposé avoir pris connaissance des lieux pour l’élaboration de sa soumission et avoir examiné et estimé à son point de vue toutes les conditions et sujétions relatives aux travaux à exécuter et de façon générale tout ce qui peut avoir une influence sur les coûts d’exécution.

(6). Les méthodes applicables aux métrés et au paiement des travaux exécutés, qui seront prises en compte pour les règlements des travaux seront celles qui résultent des dessins d’exécution approuvés par le pouvoir adjudicateur et des levés topographiques du terrain naturel exécutés contradictoirement entre le pouvoir adjudicateur et l’entrepreneur.

Sauf dans les cas mentionnés expressément dans les pièces du marché, les quantités qui seront prises en compte pour les règlements des travaux seront celles qui résultent des dessins d’exécution approuvés par le pouvoir adjudicateur et des levés topographiques du terrain naturel exécutés contradictoirement entre l’ingénieur et l’entrepreneur

En aucun cas, il ne sera tenu compte des méthodes d’estimation particulières qui auraient été adoptées localement pour les travaux de même nature, ni des hors profils et/ou travaux qui n’auraient pas, au préalable, fait l’objet d’une autorisation écrite du pouvoir adjudicateur. 1 . 1 0 Documents de chantier Journal de chantier L’attributaire tiendra à jour un cahier de chantier. Ce dernier relatera jour par jour, l’état du personnel et du matériel affecté au chantier, l’avancement des travaux, toutes les opérations effectuées, tous incidents et accidents survenus, les essais effectués et de manière générale, toutes les indications sur les observations et mesures réalisées. Il y a lieu de conserver ce cahier à proximité du chantier. Ce cahier fera l’objet d’un compte rendu mensuel que l’Entrepreneur aura à adresser au Pouvoir adjudicateur. Il sera remis au Pouvoir adjudicateur à la fin des travaux. Planning des travaux L’Entrepreneur tiendra à jour le planning des fournitures et des travaux, compte tenu de l’avancement du chantier. Les modifications importantes au planning général d’exécution ne pourront être appliquées qu’après avoir reçu l’accord préalable du Pouvoir adjudicateur. Cahier de chantier L’Entrepreneur ouvrira un cahier de chantier sur lequel seront consignés à chaque visite de chantier et tout au moins chaque semaine : • les approvisionnements en matériaux et/ou matériels ; • les travaux effectués et les quantités de matériaux mis en œuvre ; • tous les faits pouvant influencer la marche normale des travaux. Le cahier de chantier dont l’ouverture est obligatoire, devra compter une page originale

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et une copie détachable. Il sera présenté chaque fois que le pouvoir adjudicateur en fera la demande. En fin de travaux, ce cahier sera remis au pouvoir adjudicateur. Cahier des procès verbaux des réunions de chantier L’Entrepreneur ouvrira un cahier (triplica) où seront exclusivement consignés les procès verbaux de réunion de chantier. Les pages originales reviennent au pouvoir adjudicateur et chaque partie représentée sera destinataire d’une copie. Attachements Au fur et à mesure de l’avancement des travaux et en vue de l’établissement des décomptes provisoires, l’Entrepreneur fournira tous les renseignements permettant de définir les ouvrages réellement exécutés et en particulier les informations nécessaires à l’évaluation des quantités réellement exécutées. Pour ce faire, le chantier disposera d’un ou de plusieurs carnets comportant des fiches d’attachement des travaux. Ces fiches, mises à jour quotidiennement, seront transmises par les soins de l’Entrepreneur en deux exemplaires (l’original restera en souche du carnet), l’une au représentant du pouvoir adjudicateur chargé de la surveillance des travaux, l’autre au Pouvoir adjudicateur. Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, contradictoirement entre le Pouvoir adjudicateur et l’Entrepreneur, une situation des travaux réalisés sera dressée D’une façon générale, les plans et dessins signés ‘’Bon pour exécution’’ par le pouvoir adjudicateur et les métrés établis par l’entrepreneur et acceptés par le pouvoir adjudicateur tiendront lieu d’attachement tant en ce qui concerne les maçonneries que les aciers d’armature. « Bon pour exception » signifie que le pouvoir d’adjudication n’a pas d’objection contre l’exécution, mais ne signifie nullement son acceptation ou adoption (en tout ou en partie) du document concerné. Les ouvrages ou parties d’ouvrages, qui feront l’objet d’attachements contradictoires, seront: • soit cachés dès la fin de l’exécution (fondations), • soit dont l’exécution sera sensiblement différente de celle prévue, • soit exécutée en régie.

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6 Formulaires

6.1 Instructions pour l’établissement de l’offre

Le soumissionnaire est tenu d’utiliser le formulaire d’offre joint en annexe. A défaut d’utiliser ce formulaire, il supporte l’entière responsabilité de la parfaite concordance entre les documents qu’il a utilisés et le formulaire.

Les formulaires d’offres doivent être introduits en trois exemplaires, dont un porte la mention ‘original’ et les autres la mention ‘duplicata’ ou ‘copie’. L’original doit être introduit sur papier. Une copie de l’offre financière doit également être introduite sous forme d’un ou plusieurs fichiers sur stick USB, en version lisible par Excel.

Les différentes parties et annexes de l’offre doivent être numérotées.

Les prix sont indiqués en euros et seront précisés jusqu’à deux chiffres après la virgule. Le cas échéant, ils peuvent être précisés jusqu’à quatre chiffres après la virgule.

Les ratures, surcharges, mentions complémentaires ou modificatives dans les formulaires d’offre doivent être accompagnées d’une signature à côté de la rature, surcharge, mention complémentaire ou modificative en question.

Ceci vaut également pour les ratures, surcharges et mentions complémentaires ou modificatives qui ont été apportées à l’aide d’un ruban ou de liquide correcteur.

L’offre portera la signature manuscrite originale du soumissionnaire ou de son mandataire.

Lorsque le soumissionnaire est une société/association sans personnalité juridique, formée entre plusieurs personnes physiques ou morales (société momentanée ou association momentanée), l’offre doit être signée par chacune de ces personnes.

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6.2 Formulaires d’identification10

Dénomination de la société / soumissionnaire : Forme juridique :

Siège social (adresse) :

Représenté(e) par le soussigné Nom, prénom : Qualité :

Personne de contact : Numéro de téléphone :

Numéro de fax : Adresse e-mail :

Numéro d’inscription ONSS ou équivalent :

Numéro d’entreprise :

N° de compte pour les paiements : Institution financière : Ouvert au nom de

Nom, prénom du soumissionnaire :

Domicile :

Numéro de téléphone : Numéro de fax : Adresse e-mail :

N° de compte pour les paiements : Institution financière : Ouvert au nom de :

10 Formulaire à compléter selon que le soumissionnaire est une personne morale ou physique.

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6.3 Attestation de capacité financière (ligne de crédit)

______[nom et adresse de la banque et adresse de la banque d’émission]

Bénéficiaire : ______[nom du Soumissionnaire]

Nous soussignés [nom et adresse de la banque et adresse de la banque d’émission] attestons par la présente que [nom et adresse du Soumissionnaire] est titulaire du compte nº [Indiquer le numéro du compte], sur nos livres et entretient des relations normales avec nous.

Aussi, au cas où [nom du Soumissionnaire] serait déclarée attributaire du marché objet de l’appel d’offres nº [Indiquer le numéro de l’appel d’offres] relatif à [Indiquer l’objet de l’appel d’offres] au profit de [Indiquer nom de l’Autorité contractante], Nous, [Indiquer le nom de la banque d’émission], nous engageons de façon inconditionnelle et irrévocable à lui apporter notre concours financier jusqu’ à concurrence de [Indiquer montant en lettres et en chiffres].

[Signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessous et cachet]

Nom : [nom complet de la personne signataire]

Titre [capacité juridique de la personne signataire]

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6.4 Attestation de capacité financière (fonds propres)

______[nom et adresse de la banque et adresse de la banque d’émission]

Bénéficiaire : ______[nom du Soumissionnaire]

Nous soussignés [nom et adresse de la banque et adresse de la banque d’émission] attestons par la présente que [nom et adresse du Soumissionnaire] est titulaire du compte nº [Indiquer le numéro du compte], sur nos livres et entretient des relations normales avec nous.

Aussi, Nous, [Indiquer le nom de la banque d’émission] attestons solennellement que dans le cadre de l’appel d’offres nº [Indiquer le numéro de l’appel d’offres] relatif à [Indiquer l’objet de l’appel d’offres] au profit de [Indiquer nom de l’Autorité contractante], [nom du Soumissionnaire] dispose, en fonds propres, sur le compte ci-dessus dont il est titulaire sur nos livres d’un montant au moins égal à [Indiquer montant en lettres et en chiffres].

Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessous et cachet]

Nom : [nom complet de la personne signataire]

Titre [capacité juridique de la personne signataire]

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6.5 Bordereaux des prix unitaires et détail estimatif Cadre d’application DESIGNATION DES FOURNITURES OU TRAVAUX des prix unitaires

N° prix

1 INSTALLATION DE CHANTIER/DOSSIER D’EXECUTION

1.1 Installation et repli de chantier

Ce prix rémunère forfaitairement l'installation et le repli de chantier et il concerne la mobilisation des installations et le repliement des installations en fin de chantier.

La mobilisation concerne l’établissement des installations de chantier

et couvre :

* Les travaux préparatoires (piquetages, implantation....).

* Le gardiennage et le nettoyage de chantier.

* L’étude, la mise à disposition, la construction et la modification éventuelle en cours de travaux des installations générales de chantier y compris aménagements divers.

Il couvre en outre, pour l’ensemble des travaux les amenées de matériel et installations afférentes aux postes ci-après (liste non limitative) :

* Stockage, manutention, transport, mélange, mise en place des matériaux ainsi que l’évacuation de toute fraction indésirable des déblais et matériaux non utilisés.

* Exploitation des zones d’emprunt et de carrière.

* Préparation, concassage, criblage des matériaux et toutes sujétions.

* Étude et établissement des installations de bétonnage.

* Étude et établissement des pistes d’accès et aires de circulation nécessaires à l’accès pendant le chantier, l’accès des zones d’emprunt et de décharge, des installations de chantier et d’une manière générale à la réalisation des travaux, à l’exception des pistes définitives précisés sur les plans.

* Étude et établissement des installations communes à tous les travaux : ateliers, entrepôts, locaux sanitaires, station de lavage

équipée, téléphone ou radio, véhicules de l’entrepreneur, local infirmerie et toutes sujétions.

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Cadre d’application DESIGNATION DES FOURNITURES OU TRAVAUX des prix unitaires

N° prix

* Fourniture et la mise en place d’un panneau d’identification de

chantier conformément aux Cahier des Prescriptions Techniques.

Sont aussi compris dans l’installation de chantier :

* Aménagement d’un laboratoire de chantier de l’entrepreneur y compris l’étude, l’amenée, la construction, l’extension éventuelle, les travaux correspondants de viabilité, d’amenée d’eau, d’électricité, d’évacuation des eaux usées, le matériel nécessaire pour effectuer les essais énumérés dans le cahier des clauses techniques.

* Toutes dépenses et toutes sujétions nécessaires à l’installation complète du chantier qu’il s’agisse de fourniture, transport, main d’œuvre et essais et contrôle et mise en œuvre des bétons (vibrations,

pré vibrations de béton, obligations d’obtenir des surfaces parfaitement libres....).conformément aux différentes pièces du marché.

A l'achèvement de la mise en service des installations sur le chantier,

l'entrepreneur sera rémunérée à 50%.

Le repliement des installations de chantier après les travaux couvre

notamment :

- Démolition des infrastructures et massifs divers,

- Nettoyage complet du chantier et des ouvrages définitifs par

enlèvement des débris, détritus …

- Remise en état des lieux : terrains, locaux, pistes conformément aux

CPT,

- Évacuation à la décharge des produits de démobilisation et de ceux

provenant du nettoyage,

- Repliement des installations et du matériel de chantier.

Après évacuation du matériel et remise en état des lieux, le reste du

montant (50%) sera versé à l'entrepreneur.

Forfaitaire :

1.2 Établissement des dossiers d'exécution et de recollement

Ce prix payé forfaitairement comprend :

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Cadre d’application DESIGNATION DES FOURNITURES OU TRAVAUX des prix unitaires

N° prix

- l’exécution de tous les sondages géotechniques complémentaires

nécessaires

- l’exécution des levés topographiques complémentaires nécessaires

- l’établissement des notes de calcul

- la fourniture de toutes les explications nécessaires à la

compréhension des plans et des notes de calcul

- l’établissement des plans d’exécution des différents ouvrages

- l’établissement des plans de récolement

- l’édition des plans et notes de calcul en nombre d’exemplaires

contractuels

- et toutes sujétions nécessaires liées à l’établissement des plans

d’exécution

Le prix de l’établissement des plans d’exécution sera payé à raison de :

- Soixante pour cent (60%) après la remise du dossier plans

d’exécution

- Quarante pour cent (40%) après la remise du dossier de récolement

Forfaitaire

2 TERRASSEMENT

Décapage et ouverture de l'emprise de la piste :

Ce prix rémunère tous travaux de décapage et l’ouverture de l'emprise de la piste et évacuation des résultats de décapage vers une zone de 2.1 dépôt.

le mètre carré :

Déblai pour fossé de drainage :

Ce prix rémunère l’exécution des travaux de déblais des fossés de 2.2 drainage, dans toute nature du sol et quelques soient les difficultés rencontrées, y compris leur transport éventuel vers des zones de dépôts.

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Cadre d’application DESIGNATION DES FOURNITURES OU TRAVAUX des prix unitaires

N° prix

le mètre linéaire

2.3 Rechargement de la piste par du matériau latéritique

Ce prix rémunère la préparation des zones d'emprunt, le transport et le compactage des matériaux de remblai latéritique et la réalisation des essais de contrôle selon les spécifications techniques.

le mètre cube

2.4 Remblai pour couche de forme

Ce prix rémunère la préparation des zones d'emprunt, le transport et le compactage du remblai pour couche de forme et la réalisation des essais de contrôle selon les spécifications techniques.

le mètre cube

3 GENIE CIVIL

Perré maçonné pour fossés dosé à 300kg/m3

Ce prix rémunère la préparation de la fondation de l'ouvrage (fouille, nettoyage et dressage du fond), la fourniture et le façonnage des armatures (treillis soudé), la fourniture de tous les matériaux 3.1 constitutifs du béton, la fourniture et la mise en place du béton dosé à 300 kg/m3 et la fourniture et la mise en place des balises d'obstacle en nombre de 4.

le mètre carré :

Murette de dimension 1m x10mx 0,50m en béton cyclopéen dosé à 350kg/m3

3.2 Ce prix rémunère la préparation de la plateforme y compris exécution des fouilles nécessaires, la fourniture et le façonnage des armatures la fourniture de tous les matériaux constitutifs du béton, la fourniture et la mise en place du béton dosé à 350 kg/m3.

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Cadre d’application DESIGNATION DES FOURNITURES OU TRAVAUX des prix unitaires

N° prix

L’unité

4 TRAVAUX DIVERS

Fourniture, transport et mise en place de panneaux de signalisation

Ce prix rémunère à l'unité les panneaux de police, d’interdiction, de direction et d’indication réflectorisés conformément aux prescriptions techniques.

Il comprend :

- la présentation du certificat d'homologation du revêtement rétro réfléchissant délivré par un service agréé ;

- la fourniture à pied d'œuvre du panneau réflectorisé conforme aux prescriptions du Code de la piste ;

- la fourniture à pied d'œuvre du support de longueur supérieure à 2,50 m ;

- les fouilles en terrain de toute nature et y compris en terrain rocheux ;

- la mise en œuvre du massif de fondation en béton dosé à 350 Kg/m³ 4.1 de ciment, y compris saillie en crête de forme pointe de diamant au mortier ;

- toutes sujétions de finition, lissage, réglage et de réfection des abords

- toutes sujétions de fixation sur le support.

Les quantités à prendre en compte seront celles effectivement mises en œuvre et constatées par des attachements contradictoires et exécutées conformément aux plans approuvés par le Maître d'Œuvre.

4.1 a : ce prix rémunère les panneaux de prescription et d’obligation, triangulaires ou circulaires concernant la limitation de vitesse, la signalisation des virages, des pentes élevées et points dangereux, etc.

Unité

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Cadre d’application DESIGNATION DES FOURNITURES OU TRAVAUX des prix unitaires

N° prix

4.1 b : ce prix rémunère les panneaux d’indication et de localisation, rectangulaires au niveau des entrées et sorties d’agglomérations, et les indications de cours d’eau importants, etc.

Unité

4.2 Balise de virage

Ce prix rémunère la réalisation des fouilles à la main, la fourniture, le transport et la pose des balises de virage en béton armé dosé à

350kg/m3 et l'application de la peinture sur les balises suivant les normes internationales.

Unité

4.3 Bornes kilométriques

Ce prix s'applique à l'unité de bornes définies dans les prescriptions techniques. Elles sont placées tous les kilomètres. Il comprend :

la fourniture des bornes préfabriquées et tous matériaux et matériels nécessaires ;

le transport sur toutes distances ;

les peintures et inscriptions conformément aux prescriptions du marché ;

tous frais et sujétions d'implantations (fouilles, pose, scellement, etc.) et toutes sujétions.

Les quantités à prendre en compte seront celles effectivement mises en œuvre et approuvées des attachements contradictoires

Unité

………………………………………………………..

4.4 Bornes penta-kilométriques

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Cadre d’application DESIGNATION DES FOURNITURES OU TRAVAUX des prix

unitaires

N° prix

Ce prix s'applique à l'unité de bornes définies dans les prescriptions techniques. Elles sont placées tous les cinq kilomètres. Il comprend :

la fourniture des bornes préfabriquées et tous matériaux et matériels nécessaires ;

le transport sur toutes distances ;

les peintures et inscriptions conformément aux prescriptions du marché ;

tous frais et sujétions d'implantations (fouilles, pose, scellement, etc.) et toutes sujétions.

Les quantités à prendre en compte seront celles effectivement mises en œuvre et approuvées des attachements contradictoires

Unité

Cadre de devis estimatif des travaux de réhabilitation de la piste

DESIGNATION DES FOURNITURES N° prix Uté Qté P.U. HT (€) Montant HT (€) OU TRAVAUX INSTALLATION DE CHANTIER / 1 DOSSIER D’EXECUTION 1.1 Installation et repli de chantier FF 1 Établissement des dossiers 1.2 FF 1 d'exécution et de recollement 2 TERRASSEMENTS Décapage et scarification de la 2.1 m2 72 000 plateforme 2.2 Fouilles pour Fossé de drainage ml 450 Remblai latéritique pour couche de 2.3 m3 14 400 roulement 2.4 Remblai pour couche de forme m3 7 200 3 Génie civil Perré maçonné pour fossés dosé à 3.1 m² 450 300kg/m3

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Murette de dimension 1m x10mx 3.2 0,50m en béton cyclopéen dosé à u 10 350kg/m3 4 TRAVAUX DIVERS 4.1 Panneaux de signalisation U 10 Panneaux d’indication et de 4.2 U 7 localisation 4.3 Balise de virage U 25 4.4 Bornes kilométriques U 3 TOTAL HT/HTVA en € Arrêté le présent devis à la somme de : …………………………………(en lettres) …………….. (en chiffres) € HTVA/HT

Date, lieu + signature(s)

6.6 Formulaire d’offre – Récapitulatifs des prix

En déposant cette offre, le soumissionnaire s’engage à exécuter, conformément aux dispositions du CSC / NER 376 /Enabel/DURA ZR/2020 relatif TRAVAUX DE RÉHABILITATION D’UNE PISTE RURALE EMBRACHEMENT ICHIRNAWA – ANGOAL DOUTCHI - BOSSOSSOUA, DÉPARTEMENT DE KANTCHÉ, le présent marché et déclare explicitement accepter toutes les conditions énumérées dans le CSC et renoncer aux éventuelles dispositions dérogatoires comme ses propres conditions. Les prix unitaires et les prix globaux de chacun des postes du métré récapitulatif sont établis en respectant la valeur relative de ces postes par rapport au montant total de l’offre. Tous les frais généraux et financiers, ainsi que le bénéfice, sont répartis sur les différents postes proportionnellement à l’importance de ceux-ci. La taxe sur la valeur ajoutée fait l’objet d’un poste spécial du métré récapitulatif, pour être ajoutée au montant de l’offre. Le soumissionnaire s’engage à exécuter le marché public conformément aux dispositions du CSC /, aux prix suivants, exprimés en euros et hors TVA :

Pourcentage TVA : ……………%. En cas d’approbation de la présente offre, le cautionnement sera constitué dans les conditions et délais prescrits dans le cahier spécial des charges. L’information confidentielle et/ou l’information qui se rapporte à des secrets techniques ou commerciaux est clairement indiquée dans l’offre. Le soumissionnaire introduit une offre pour le marché Enabel-NER 376 /Enabel/DURA ZR/2020 relatif TRAVAUX DE RÉHABILITATION D’UNE PISTE RURALE EMBRACHEMENT ICHIRNAWA – ANGOAL DOUTCHI - BOSSOSSOUA, DÉPARTEMENT DE KANTCHÉ.: et s’engage à exécuter le marché public conformément aux dispositions du CSC, aux prix suivants, exprimés en euros et hors TVA : DESIGNATION DES FOURNITURES N° prix Uté Qté P.U. HT (€) Montant HT (€) OU TRAVAUX INSTALLATION DE CHANTIER / 1 DOSSIER D’EXECUTION 1.1 Installation et repli de chantier FF 1

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Établissement des dossiers 1.2 FF 1 d'exécution et de recollement 2 TERRASSEMENTS Décapage et scarification de la 2.1 m2 72 000 plateforme 2.2 Fouilles pour Fossé de drainage ml 450 Remblai latéritique pour couche de 2.3 m3 14 400 roulement 2.4 Remblai pour couche de forme m3 7 200 3 Génie civil Perré maçonné pour fossés dosé à 3.1 m² 450 300kg/m3 Murette de dimension 1m x10mx 3.2 0,50m en béton cyclopéen dosé à u 10 350kg/m3 4 TRAVAUX DIVERS 4.1 Panneaux de signalisation U 10 Panneaux d’indication et de 4.2 U 7 localisation 4.3 Balise de virage U 25 4.4 Bornes kilométriques U 3 TOTAL HT/HTVA en €

Lieu et date + signature(s)

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6.7 Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires

Concerne le soumissionnaire : Domicile / Siège social :

Référence du marché public :

À l’attention de Enabel – l’agence belge de développement,

Par la présente, je / nous, agissant en ma/notre qualité de représentant(s) légal/légaux du soumissionnaire précité, déclare/rons ce qui suit :

• Ni les membres de l’administration, ni les employés, ni toute personne ou personne morale avec laquelle le soumissionnaire a conclu un accord en vue de l'exécution du marché, ne peuvent obtenir ou accepter d’un tiers, pour eux-mêmes ou pour toute autre personne ou personne morale, un avantage appréciable en argent (par exemple, des dons, gratifications ou avantages quelconques), directement ou indirectement lié aux activités de la personne concernée pour le compte de Enabel – l’agence belge de développement. • Les administrateurs, collaborateurs ou leurs partenaires n'ont pas d'intérêts financiers ou autres dans les entreprises, organisations, etc. ayant un lien direct ou indirect avec de Enabel – l’agence belge de développement (ce qui pourrait, par exemple, entraîner un conflit d'intérêts). • J'ai / nous avons pris connaissance des articles relatifs à la déontologie et à la lutte contre la corruption repris dans le Cahier spécial des charges et je / nous déclare/rons souscrire et respecter entièrement ces articles.

Je suis / nous sommes de même conscient(s) du fait que les membres du personnel de Enabel – l’agence belge de développement sont liés aux dispositions d’un code éthique qui précise ce qui suit : “Afin d’assurer l’impartialité des membres du personnel, il leur est interdit de solliciter, d’exiger ou d’accepter des dons, gratifications ou avantages quelconques destinés à eux-mêmes ou des tiers, que ce soit ou non dans l’exercice de leur fonction, lorsque les dons, gratifications ou avantages précités sont liés à cet exercice. Notons que ce qui importe le plus dans cette problématique est moins l’enrichissement résultant de l’acceptation de dons, gratifications ou avantages de toute nature, que la perte de l’impartialité requise du membre du personnel dans l’exercice de sa fonction. À titre personnel, les membres du personnel n’acceptent aucune gratification, aucun don ni avantage financier ou autre, pour les services rendus”.

Si le marché précité devait être attribué au soumissionnaire, je/nous déclare/rons, par ailleurs, marquer mon/notre accord avec les dispositions suivantes : • Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit au contractant du marché (c'est-à-dire les membres de l’administration et les travailleurs) d’offrir,

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directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux membres du personnel de Enabel – l’agence belge de développement, qui sont directement ou indirectement concernés par le suivi et/ou le contrôle de l'exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique. • Tout contrat (marché public) sera résilié, dès lors qu’il s’avérerait que l’attribution du contrat ou son exécution aurait donné lieu à l’obtention ou l’offre des avantages appréciables en argent précités. • Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir à l’exclusion du contractant du présent marché et d’autres marchés publics pour Enabel – l’agence belge de développement. • Le contractant du marché (adjudicataire) s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et sur place, qu’il estimerait nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux inhabituels.

Le soumissionnaire prend enfin connaissance du fait que Enabel – l’agence belge de développement se réserve le droit de porter plainte devant les instances judiciaires compétentes lors de toute constatation de faits allant à l’encontre de la présente déclaration et que tous les frais administratifs et autres qui en découlent sont à charge du soumissionnaire.

Signature précédée de la mention manuscrite "Lu et approuvé" avec mention du nom et de la fonction:

……………………………..

Lieu, date

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6.8 Sous-traitants

Nom et forme Adresse / siège social Objet juridique

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6.9 Dossier de sélection

En vue de la sélection qualitative des soumissionnaires, les renseignements ou documents mentionnés ci-dessous doivent être joints à l’offre.

Exclusions - voir art. 67 à 70 de la loi du 17 juin 2016

Motifs d'exclusion obligatoires

Art. 67. § 1er. Sauf dans le cas où le candidat ou le soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70, avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur exclut, à quelque stade de la procédure que ce soit, un candidat ou un soumissionnaire de la participation à la procédure de passation, lorsqu'il a établi ou qu'il est informé de quelque autre manière que ce candidat ou ce soumissionnaire a fait l'objet d'une condamnation prononcée par une décision judiciaire ayant force de chose jugée pour l'une des infractions suivantes : 1° participation à une organisation criminelle; 2° corruption; 3° fraude; 4° infractions terroristes, infractions liées aux activités terroristes ou incitation à commettre une telle infraction, complicité ou tentative d'une telle infraction; 5° blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme; Déclaration implicite sur 6° travail des enfants et autres formes de traite des êtres humains. l’honneur 7° occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal. Le Roi peut préciser les infractions visées à l'alinéa 1er de manière plus détaillée. Par dérogation à l'alinéa 1er, le pouvoir adjudicateur exclut le candidat ou le soumissionnaire qui a occupé des ressortissants de pays tiers en séjour illégal, même en l'absence d'une condamnation coulée en force de chose jugée et ce, dès l'instant où cette infraction a été constatée par une décision administrative ou judiciaire, en ce compris par une notification écrite en exécution de l'article 49/2 du Code pénal social. Cette dérogation ne fait pas obstacle à la possibilité, visée à l'article 70, pour le candidat ou soumissionnaire d'invoquer le cas échéant des mesures correctrices. Par dérogation à l'alinéa 1er, le pouvoir adjudicateur peut à titre exceptionnel et pour des raisons impératives d'intérêt général, autoriser une dérogation à l'exclusion obligatoire.

L'obligation d'exclure le candidat ou le soumissionnaire s'applique aussi lorsque la personne condamnée par jugement définitif est un membre de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance dudit candidat ou soumissionnaire ou détient un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein. Au cas où il s'agit d'une infraction visée à l'alinéa 3 et en l'absence du jugement définitif précité, la même obligation d'exclusion est d'application, lorsque la personne concernée est désignée dans une décision administrative ou judiciaire, comme étant une personne dans le chef de laquelle une infraction a été constatée en matière d'occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal, et qui est membre de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance dudit candidat ou soumissionnaire ou détient un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein. Par dérogation à l'alinéa 5, les pouvoirs adjudicateurs ne sont

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toutefois pas obligés, pour les marchés dont le montant estimé est inférieur aux seuils fixés pour la publicité européenne, de vérifier l'absence de motifs d'exclusion visée au présent article dans le chef des personnes visées à l'alinéa susmentionné. § 2. Les exclusions mentionnées au paragraphe 1er, alinéa 1er, 1° à 6°, de la participation aux marchés publics s'appliquent uniquement pour une période de cinq ans à compter de la date du jugement. L'exclusion mentionnée au paragraphe 1er, alinéa 1er, 7°, de la participation aux marchés publics, s'applique uniquement pour une période de cinq ans à partir de la fin de l'infraction. Nonobstant le cas visé au paragraphe 1er, alinéa 4, les opérateurs économiques ne peuvent pas, lorsqu'ils se trouvent dans une situation d'exclusion obligatoire au lendemain de la date ultime de l'introduction des demandes de participation ou de la remise des offres, participer aux marchés publics, sauf lorsqu'ils attestent qu'ils ont pris, conformément à l'article 70, les mesures correctrices suffisantes pour démontrer leur fiabilité malgré l'existence d'un motif d'exclusion applicable.

Motif d'exclusion relatif aux dettes fiscales et sociales

Art. 68. § 1er. Sauf exigences impératives d'intérêt général et sous réserve des cas mentionnés au paragraphe 3, le pouvoir adjudicateur Attestation de régularité exclut, à quelque stade de la procédure de passation que ce soit, la fiscale (ARF) datant d’au participation à une procédure, d'un candidat ou d'un soumissionnaire moins trois (3) mois qui ne satisfait pas à ses obligations relatives au paiement d'impôts et attestant que le taxes ou de cotisations de sécurité sociale sauf : soumissionnaire est en 1° lorsque le montant impayé ne dépasse pas le montant à fixer par le Roi; ou règle vis-à-vis de la 2° lorsque le candidat ou le soumissionnaire peut démontrer qu'il législation fiscale de son possède à l'égard d'un pouvoir adjudicateur ou d'une entreprise pays d’enregistrement publique une ou des créances certaines, exigibles et libres de tout engagement à l'égard de tiers. Ces créances s'élèvent au moins à un montant égal à celui pour lequel il est en retard de paiement de dettes fiscales ou sociales. Ce dernier montant est diminué du montant fixé par le Roi en exécution de la disposition du 1°. Attestation de la CNSS, de Lorsqu'il constate que les dettes fiscales et sociales dépassent le montant mentionné à l'alinéa 1er, 1°, le pouvoir adjudicateur demande l’Inspection du Travail et au candidat ou au soumissionnaire s'il se trouve dans la situation de l’ANPE datant de moins mentionnée à l'alinéa 1er, 2°. de 3 mois, et pour les Le pouvoir adjudicateur donne cependant l'opportunité à tout soumissionnaires autres opérateur économique de se mettre en règle avec ces obligations que ceux établis au Niger, sociales et fiscales dans le courant de la procédure de passation et ce après avoir constaté une première fois que le candidat ou le une attestation délivrée soumissionnaire ne satisfaisait pas aux exigences. A partir de cette par l’administration constatation, le pouvoir adjudicateur laisse à l'opérateur économique compétente, datant de un délai de cinq jours ouvrables pour fournir la preuve de sa moins de 6 mois, prouvant régularisation. Le recours à cette régularisation n'est possible qu'à une qu’ils sont à jour de leurs seule reprise. Ce délai commence à courir le jour qui suit la notification. Pour le calcul de ce délai, le règlement n° 1182/71 du cotisations sociales ; Conseil du 3 juin 1971, portant détermination des règles applicables aux délais, aux dates et aux termes, n'est pas d'application. § 2. Le Roi détermine les dettes fiscales et sociales à prendre en considération ainsi que les modalités additionnelles en la matière. § 3. Le présent article ne s'applique plus lorsque le candidat ou le soumissionnaire a rempli ses obligations en payant ou en concluant un accord contraignant en vue de payer les impôts et taxes ou cotisations de sécurité sociale dues, y compris, le cas échéant, tout

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intérêt échu ou les éventuelles amendes pour autant que ce paiement ou la conclusion de cet accord contraignant se soit déroulé avant l'introduction d'une demande de participation, ou, en procédure ouverte, avant le délai d'introduction des offres.

Motifs d'exclusion facultatifs

Art. 69. Sauf dans le cas où le candidat ou le soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70, avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur peut exclure, à quelque stade de la procédure de passation, de la participation à une procédure, un candidat ou un soumissionnaire dans les cas suivants : 1° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer, par tout moyen approprié, que le candidat ou le soumissionnaire a manqué aux Copie légalisée de obligations applicables dans les domaines du droit environnemental, l’attestation de non faillite social et du travail, visées à l'article 7; et de non liquidation 2° lorsque le candidat ou le soumissionnaire est en état de faillite, de judiciaire datant de moins liquidation, de cessation d'activités, de réorganisation judiciaire ou a de trois (3) mois fait l'aveu de sa faillite ou fait l'objet d'une procédure de liquidation ou de réorganisation judiciaire, ou dans toute situation analogue résultant d'une procédure de même nature existant dans d'autres réglementations nationales; 3° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer par tout moyen approprié que le candidat ou le soumissionnaire a commis une faute professionnelle grave qui remet en cause son intégrité; 4° lorsque le pouvoir adjudicateur dispose d'éléments suffisamment plausibles pour conclure que le candidat ou le soumissionnaire a commis des actes, conclu des conventions ou procédé à des ententes en vue de fausser la concurrence, au sens de l'article 5, alinéa 2; 5° lorsqu'il ne peut être remédié à un conflit d'intérêts au sens de l'article 6 par d'autres mesures moins intrusives; 6° lorsqu'il ne peut être remédié à une distorsion de la concurrence résultant de la participation préalable des candidats ou soumissionnaires à la préparation de la procédure de passation, visée à l'article 52, par d'autres mesures moins intrusives; 7° lorsque des défaillances importantes ou persistantes du candidat ou du soumissionnaire ont été constatées lors de l'exécution d'une obligation essentielle qui lui incombait dans le cadre d'un marché public antérieur, d'un marché antérieur passé avec un adjudicateur ou d'une concession antérieure, lorsque ces défaillances ont donné lieu à des mesures d'office, des dommages et intérêts ou à une autre sanction comparable; 8° le candidat ou le soumissionnaire s'est rendu gravement coupable de fausse déclaration en fournissant les renseignements exigés pour la vérification de l'absence de motifs d'exclusion ou la satisfaction des critères de sélection, a caché ces informations ou n'est pas en mesure de présenter les documents justificatifs requis en vertu de l'article 73 ou de l'article 74, ou 9° le candidat ou le soumissionnaire a entrepris d'influer indûment sur le processus décisionnel du pouvoir adjudicateur ou d'obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un avantage indu lors de la procédure de passation, ou a fourni par négligence des informations trompeuses susceptibles d'avoir une influence déterminante sur les décisions d'exclusion, de sélection ou d'attribution. Les exclusions à la participation aux marchés publics mentionnées à l'alinéa 1er s'appliquent uniquement pour une période de trois ans à

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compter de la date de l'évènement concerné ou en cas d'infraction continue, à partir de la fin de l'infraction. Sauf disposition contraire dans les documents du marché, le pouvoir adjudicateur n'est pas tenu de vérifier l'absence de motifs d'exclusion facultatifs dans le chef des membres de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance du candidat ou soumissionnaire ou des personnes qui détiennent un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein.

Mesures correctrices

Art. 70. Tout candidat ou soumissionnaire qui se trouve dans l'une des situations visées aux articles 67 ou 69 peut fournir des preuves afin d'attester que les mesures qu'il a prises suffisent à démontrer sa fiabilité malgré l'existence d'un motif d'exclusion pertinent. Si ces preuves sont jugées suffisantes par le pouvoir adjudicateur, le candidat ou le soumissionnaire concerné n'est pas exclu de la procédure de passation. A cette fin, le candidat ou le soumissionnaire prouve d'initiative qu'il a versé ou entrepris de verser une indemnité en réparation de tout préjudice causé par l'infraction pénale ou la faute, clarifié totalement les faits et circonstances en collaborant activement avec les autorités chargées de l'enquête et pris des mesures concrètes de nature technique et organisationnelle et en matière de personnel propres à prévenir une nouvelle infraction pénale ou une nouvelle faute. Les mesures prises par le candidat ou le soumissionnaire sont évaluées en tenant compte de la gravité de l'infraction pénale ou de la faute ainsi que de ses circonstances particulières. Il s'agit dans tous les cas d'une décision du pouvoir adjudicateur qui doit être motivée aussi bien matériellement que formellement. Lorsque les mesures sont jugées insuffisantes, la motivation de la décision concernée est transmise à l'opérateur économique. Un opérateur économique qui a été exclu par une décision judiciaire ayant force de chose jugée de la participation à des procédures de passation de marché ou d'attribution de concession n'est pas autorisé à faire usage de la possibilité prévue au présent article pendant la période d'exclusion fixée par ladite décision dans les Etats membres où le jugement produit ses effets. Capacité économique et financière – voir art. 67 de l’A.R. du 18.04.2017

< EUROS. Il joindra à son offre une déclaration relative au chiffre d’affaires total réalisé pendant les trois derniers exercices, à moins que le chiffre d’affaires total soit mentionné dans les comptes annuels approuvés qui peuvent être consultés via le guichet électronique (il s’agit des comptes annuels déposés auprès de la Banque Nationale de Belgique, libellés selon le schéma comptable complet, ou selon le schéma comptable raccourci dans laquelle la mention facultative du chiffre d’affaires total réalisé, a été complétée).

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(attestation bancaire Il existe encore d’autres critères de sélection afin de vérifier la capacité certifiée) attestant, soit économique et financière : la preuve d’une assurance des risques qu’il dispose de fonds professionnels ou une déclaration bancaire. propres d’un montant correspondant à : soixante mille Euros (60.000€), soit que la banque s’engage inconditionnellement et irrévocablement à mettre à sa disposition une ligne de crédits correspondant à : soixante mille Euros (60 000€) selon le modèle en annexes.

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Un soumissionnaire peut, le cas échéant et pour un marché déterminé, faire valoir les capacités d’autres entités, quelle que soit la nature juridique des liens existant entre lui-même et ces entités. Les règles suivantes sont alors d’application : • Si un opérateur économique souhaite recourir aux capacités d’autres entités, il apporte au pouvoir adjudicateur la preuve qu’il disposera des moyens nécessaires, notamment en produisant l’engagement de ces entités à cet effet. • Le pouvoir adjudicateur vérifiera, si les entités à la capacité desquelles l’opérateur économique entend avoir recours remplissent les critères de sélection et s’il existe des motifs d’exclusion dans leur chef. • (FACULTATIF) Lorsqu’un opérateur économique a recours aux capacités d’autres entités en ce qui concerne des critères ayant trait à la capacité économique et financière, le pouvoir adjudicateur peut exiger que l’opérateur économique et ces entités en question soient solidairement responsables de l’exécution du marché • (FACULTATIF) le pouvoir adjudicateur peut exiger que certaines tâches essentielles soient effectuées directement par le soumissionnaire lui-même ou, si l’offre est soumise par un groupement d’opérateurs économiques par un participant dudit groupement. Dans les mêmes conditions, un groupement de candidats ou de soumissionnaires peut faire valoir les capacités des participants au groupement ou celles d’autres entités.

Aptitude technique : voir art. 68 de l’A.R. du 18.04.2017

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Le soumissionnaire joint à son offre une description des mesures qu’il utilisera pour s’assurer de la qualité ainsi qu’une description des moyens d’étude et de recherche. Les CV signés sont à < . exécution des services signées par le bénéficiaire Le soumissionnaire joint à son offre une liste reprenant les services les des dits services ou des PV plus importants qui ont été effectués au cours des trois dernières de réception ; ou autres années, avec mention du montant et de la date et les destinataires publics ou privés. Les services sont prouvés par des attestations émises documents permis par le ou contresignées par l’autorité compétente ou, lorsque le destinataire CSC était un acheteur privé par une attestation de l’acheteur ou à défaut par une simple déclaration du prestataire de services.

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Un soumissionnaire peut, le cas échéant et pour un marché déterminé, faire valoir les capacités d’autres entités, quelle que soit la nature juridique des liens existant entre lui-même et ces entités. Les règles suivantes sont alors d’application : • Si un opérateur économique souhaite recourir aux capacités d’autres entités, il apporte au pouvoir adjudicateur la preuve qu’il disposera des moyens nécessaires, notamment en produisant l’engagement de ces entités à cet effet. • Le pouvoir adjudicateur vérifiera, si les entités à la capacité desquelles l’opérateur économique entend avoir recours remplissent les critères de sélection et s’il existe des motifs d’exclusion dans leur chef. • En ce qui concerne les critères ayant égard aux titres d’études et professionnels, ou à l’expérience professionnelle pertinente, les opérateurs économiques ne peuvent toutefois avoir recours aux capacités d’autres entités que lorsque ces dernières exécuteront véritablement les travaux ou fourniront les services pour lesquels ces capacités sont requises. Dans les mêmes conditions, un groupement de candidats ou de soumissionnaires peut faire valoir les capacités des participants au groupement ou celles d’autres entités.

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6.10 Récapitulatif des documents à remettre

Les soumissionnaires joignent à leur offre: - tous les documents demandés relatifs au droit d’accès et aux critères de sélection, c’est- à-dire : une liste du personnel-clé qui sera mis en oeuvre lors de la réalisation du marché, accompagné de leur CV mentionnant leur adresse de contact (téléphone, e-mail) ainsi qu’une copie de leur diplôme; une liste reprenant les travaux similaires les plus importants qui ont été effectués au cours des cinq dernières années, avec mention du montant et de la date et les destinataires publics ou privés, ainsi que les justificatifs exigés dans le présent CSC. la liste du matériel requis, et la description de ce matériel ; les preuves formelles et fiables de la possession ou de la location dudit matériel . - tous les documents demandés relatifs aux critères d’attribution Le bordereau des prix unitaires (BPU) par forage; Le formulaire d’offre – Récapitulatif des prix; la note d’organisation du chantier : note descriptive d’organisation, calendrier et planning général des travaux, planning d’exécution par site, descriptif des tâches du personnel d’exécution,… - les autres formulaires repris dans le présent cahier spécial des charges Identification du soumissionnaire (formulaire 3.1) ; Déclaration d’intégrité du soumissionnaire (formulaire 3.5) ; Formulaire de signature de l’offre (formulaire 3.6).

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