Sì Canta L'empia…
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Sì canta l’empia… Sì canta Sì canta l’empia… Renaissance et Opéra / Rinascimento e Opera sous la direction de / a cura di Camillo Faverzani € 35 LIM Libreria Musicale Italiana Ce volume a été publié grâce au soutien de Commission de la Recherche de l’Université Paris 8 Laboratoire d’Études Romanes–EA4385 de l’Université Paris 8 Realizzato con il contributo del Dipartimento di Lingue, letterature e culture straniere dell’Università degli Studi di Bergamo In copertina: Annibale Carracci, Rinaldo e Armida (c. 1601), dettaglio. Napoli, Museo Nazionale di Capodimonte. Redazione, grafica e layout: Ugo Giani © 2016 Libreria Musicale Italiana srl, via di Arsina 296/f, 55100 Lucca [email protected] www.lim.it Tutti i diritti sono riservati. Nessuna parte di questa pubblicazione potrà essere riprodot- ta, archiviata in sistemi di ricerca e trasmessa in qualunque forma elettronica, meccani- ca, fotocopiata, registrata o altro senza il permesso dell’editore, dell’autore e del curatore. ISBN 978-88-7096-849-1 Sì canta l’empia… Renaissance et Opéra / Rinascimento e Opera sous la direction de / a cura di Camillo Faverzani Séminaires / Seminari «L’Opéra narrateur» 2013–2014 (Saint-Denis, Université Paris, Paris, Institut National d’Histoire de l’Art) Libreria Musicale Italiana Sommaire / Sommario Camillo Faverzani In voce viva e versi queti Avant-Propos ix Premessa xv L’Arioste et le Furieux L’Ariosto e il Furioso Théa Picquet Une réécriture du Roland furieux de l’Arioste : l’opéra de Vivaldi 3 Fanny Eouzan Les folies de Roland entre opera buffa et dramma eroicomico, réécritures de Carlo Francesco Badini et Nunziato Porta 21 Gabriella Asaro Le Roland furieux des Guerres d’Italie à la Seconde Guerre mondiale : La follia di Orlando de Goffredo Petrassi 43 Nicole Botti «Mi restano le lagrime». Alcina, donna da melodramma 59 Paola Ranzini De l’Arioste au théâtre contemporain : L’isola di Alcina, concerto per corno e voce romagnola et Ouverture Alcina du Teatro delle Albe 73 Camillo Faverzani Ginevra di Scozia de Gaetano Rossi pour Giovanni Simone Mayr, ou le cas impie et triste du chevalier qui avait trop vu 87 ∙ sommaire / Sommario ∙ Le Tasse et Armide Il Tasso e Armida Emilia Pantini Quale edizione de La Gerusalemme Liberata leggeva Giaches de Wert? 113 Arianna Fabbricatore Les récits chevaleresques de l’Arioste et du Tasse : deux interprétations dansées sur la scène musicale italienne 137 Marina Mayrhofer Un soggetto tassesco per la prima opera seria di Antonio Salieri, Armida, dramma per musica di Marco Coltellini 153 Jérôme Chaty Armida e Rinaldo de Domenico Gavi : une polémique à propos d’une Armide de trop 179 Marco Beghelli L’ultima Armida: lo sguardo retrospettivo di Schmidt e Rossini 199 Federico Lenzi Savinio et le Tasse : réflexions autour de la mise en scène de l’Armida de Rossini en 1952 223 Cristina Barbato Rossini merveilleux malgré lui. Autour des ‘extravagances’ et des ‘diableries’ d’Armida 235 Les épigones Gli epigoni Mario Domenichelli Il Re pastore. Le maschere della corte 251 ∙ vi ∙ ∙ Sommaire / Sommario ∙ Francesco Cento Don Chisciotte di Paisiello, ovvero chi è più pazzo d’Orlando Furioso? 265 Dario Lanfranca Combinazioni e contaminazioni dell’epos cavalleresco in Don Chisciotte della Mancia di Paisiello 277 Les personnages de la Renaissance I personaggi del Rinascimento Elisabetta Fava I tormenti della bellezza: Mona Lisa, Violanta, Eine florentinische Tragödie e Die Gezeichneten tra Rinascimento e isterismi 289 Mirco Michelon Musique, Histoire et scène. Le crépuscule des Médicis d’après Ruggero Leoncavallo 305 Vincenzo Mazza Entre opéra et théâtre total : Le Livre de Christophe Colomb de Paul Claudel. Un héros de la Renaissance à l’épreuve de l’adaptation scénique 315 Emanuele d’Angelo Il Pier Luigi Farnese di Arrigo Boito, dramma machiavelliano 327 Marco Sirtori Un caso giudiziario di fine Cinquecento. Beatrice Cenci nell’opera romantica 337 Maria Carla Papini Il personaggio Torquato Tasso: dalla commedia di Goldoni al dramma di Gœthe, all’opera di Donizetti 357 Résumés / Riassunti 371 ∙ vii ∙ ∙ sommaire / Sommario ∙ Auteurs / Autori 385 Index des noms et des œuvres / Indice dei nomi e delle opere 393 Index des lieux et des théâtres / Indice dei luoghi e dei teatri 417 ∙ viii ∙ Camillo Faverzani In voce viva e versi queti Pazzia sarà, se le pazzie d’Orlando prometto raccontarvi ad una ad una; che tante e tante fur, ch’io non so quando finir: ma ve n’andrò scegliendo alcuna solenne ed atta da narrar cantando, e ch’all’istoria mi parrà oportuna… Ariosto, Orlando furioso (XXIX, 50) Après Mythe et Opéra et L’Antiquité et l’Opéra, ou plus exactement l’his- toire de l’Antiquité dans le théâtre en musique,1 Renaissance et Opéra a constitué la troisième étape des réflexions de notre séminaire « L’Opéra narrateur », ce parcours du contrat quinquennal du Laboratoire d’Études Romanes–EA4385 à travers les relations entre littérature et opéra. Il a no- tamment inclus le colloque international « Verdi narrateur », ayant eu lieu du 23 au 26 octobre 2013 à l’Université Paris 8 et à l’Institut Natio- nal d’Histoire de l’Art de Paris, dans le cadre des célébrations verdiennes organisées par la Présidence du Conseil des Ministres italien pour le bi- centenaire de la naissance du compositeur et sous le haut patronage de l’Istituto Nazionale di Studi Verdiani de Parme. La publication de ses actes a suivi.2 Ce volume recueille maintenant les résultats des travaux 1. Ces premiers projets ont donné lieu à deux publications : Les contre-ut de la Sibylle. Mythe et Opéra. Séminaires « L’Opéra narrateur » 2011–2012 (Saint-Denis, Université Paris 8–Paris, Institut National d’Histoire de l’Art), sous la direction de Camillo Faverzani, Université Paris 8, Saint-Denis 2013 (Travaux et Documents, 56), 250 pp. et Euterpe et l’Empereur. L’Antiquité et l’Opéra. Séminaires « L’Opéra narrateur » 2012–2013 (Saint-Denis, Université Paris 8–Paris, Institut National d’Histoire de l’Art), sous la direction de Camillo Faverzani, Université Paris 8, Saint-Denis 2014 (Travaux et Documents, 58), 208 pp. 2. Cf. La vera storia ci narra. Verdi narrateur. Actes du colloque international (Saint-Denis, Uni- versité Paris 8–Paris, Institut National d’Histoire de l’Art, 23–26 octobre 2013), sous la direction de Camillo Faverzani, Libreria Musicale Italiana, Lucca 2014, XXII–584 pp. ∙ Camillo Faverzani ∙ de l’année universitaire 2013–2014, ayant connu quelques prolongations jusqu’à début 2015, afin de les rendre accessibles à un plus vaste public. Lorsque nous avions lancé ce projet de recherche, nous nous étions proposé de nous pencher sur la réception des héros et des héroïnes arios- tesques et tassiens (Roland, Alcina, Guenièvre et Ariodant, Armide…) dans l’opéra, l’intitulé général étant le fruit d’un souci de concision. Nous envisagions néanmoins d’aborder d’autres sources que l’Arioste et le Tasse, Boiardo en premier lieu. Avec Orphée et Néron, Roland et Armide constituent la troisième principale inspiration du théâtre lyrique pendant les deux premiers siècles de son histoire, non sans des prolongements in- téressants au XIXe siècle et jusqu’à nos jours. Ces recherches ayant été menées au sein d’un laboratoire à vocation essentiellement littéraire, elles s’intéressent d’abord au texte, à la ‘narration’ entendue surtout dans le rapport entre notes et vers, dans le processus de construction du livret. Sì canta l’empia… analyse donc la façon dont la scène musicale a su inter- préter à ses propres fins les récits chevaleresques, en privilégiant le lien entre modèle littéraire et écriture pour le théâtre en musique, sans tou- tefois négliger les questions de la mise en scène, des décors et de la cho- régraphie. Il explore aussi les personnages historiques de la Renaissance qui sont venus à leur tour nourrir les créations opératiques. C’est une approche que nous souhaitons renouveler au fil des ans, comme lorsque nous avons étudié les mythes de l’Antiquité (Orphée, Psyché, Médée) et modernes (Don Juan, Faust), les personnages homériques (Ulysse, Hécu- be, Idoménée, Hermione) et les figures de l’histoire antique (Cyrus, So- phonisbe, Jules César, Néron). L’agencement de notre table des matières ne s’est pas révélé facile. Si les deux sources principales se sont imposées d’elles-mêmes dans leur succes- sion temporelle, comment organiser les textes au sein de chaque section ? De manière thématique ou chronologique ? S’agissant de « L’Arioste et le Furieux », nous ne pouvions pas sacrifier le paladin à la magicienne. C’est ainsi que le volume s’ouvre par la contribution de Théa Picquet sur les réalisations vivaldiennes des premières décennies du XVIIIe siècle, un es- sai programmatique qui par ailleurs se prête parfaitement à introduire le poème ariostesque. À quelque cinquante ans d’écart, Fanny Eouzan ana- lyse l’Orlando paladino de Carlo Francesco Badini, de Nunziato Porta et sa réécriture pour Haydn, dans une approche qui tend à expliquer l’évo- lution de l’opera buffa vers le dramma eroicomico. La lecture de Gabriella Asaro nous plonge en plein XXe siècle à la suite de La follia di Orlando de ∙ x ∙ ∙ In voce viva e versi queti ∙ Goffredo Petrassi, ballet avec récitatif pour baryton, œuvre se situant donc à la lisière des deux arts lyriques, l’opéra et la danse, non sans quelques liens avant-coureurs de nos « Épigones » par le biais du Ritratto di Don Chisciotte. Centrées autour du personnage d’Alcina, les études de Nicole Botti et de Paola Ranzini opposent à nouveau la tradition des XVIIe et XVIIIe siècles — les trois Isola di Alcina de Fulvio Testi et Francesco Sa- crati, d’Alessandro Fanzaglia et Riccardo Broschi, et de Giovanni Bertati et Giuseppe Gazzaniga, pour l’une — et les propositions les plus contem- poraines — L’isola di Alcina et Ouverture Alcina de Nevio Spadoni et Luigi Ceccarelli, pour l’autre —.