L’Algérie profonde / Centre

Conseil de wilaya de Bouira

586 projets en chantier sur les 2246 inscrits en 2014

©Libe rté

Parmi les 2 246 projets inscrits en 2014, seuls 586 projets sont en chantier, représentant 26,10% de tout le programme, le reste est réparti entre les projets non lancés, 41,98%, à l’arrêt, 3,52%, et achevés, 28,40%. Un bien triste constat qui a été établi lundi lors d’un conseil de wilaya élargi aux P/APC, qui examinait le bilan de l’exercice 2014. L’analyse du taux d’exécution du programme, estimé à 42,29%, fait ressortir que le Fonds commun des collectivités locales (FCCL) a atteint les 68,94%, les plans communaux de développement (PCD) à 56,00%, les budgets de wilaya à 55,96%, les budgets de l’État à 47,13% et les budgets communaux à 42,07%. Comme conclusion, il sera relevé que sur les 488 projets inscrits avant 2012, 294 d’entre eux, soit 60,24%, sont financés sur subventions provenant du FCCL avec 179,65 du budget de wilaya et 50 sur budget de l’État. Pour les projets non lancés, la localité de s’illustre avec 69 projets non lancés sur les 176 dont elle a bénéficié, soit 82,14%, suivent ensuite les daïras de M’chedallah, Bouira, Sour El-Ghozlane, , , , Aïn Bessem, Haïzer, El-Hachimia, et enfin Souk El-Khmiss. Pour les projets à l’arrêt, il sera souligné que 40 d’entre eux sont des PCD, 3 proviennent du budget de wilaya, 26 des budgets communaux, 4 des FCCL et 6 relèvent du budget de l’État. Les communes de , de Bouira et de Bordj Okhriss sont classées parmi les mauvais élèves de ce classement pour la deuxième année consécutive, avec pour motifs invoqués les oppositions, les contraintes administratives, la restructuration et ou le changement d’intitulé, la résiliation et l’abandon de chantier. Pour l’exécution du programme, 638 projets sont achevés et 925 sont clôturés, soit un taux d’exécution physique de 49,29%. La situation des finances locales et le développement au niveau des communes de la wilaya seront également abordés en mettant en exergue que la totalité des communes aujourd’hui parviennent à subvenir aux charges financières qui leur incombent, et cela grâce aux efforts de l’État en matière de subvention octroyées. Le Drag de Bouira interviendra ensuite pour dire que le constat n’est pas aussi alarmant car seules quelques communes connaissent des retards dans la consommation de leurs budgets. Le wali fera preuve de fermeté en exhortant les P/APC à créer des richesses et diversifier leurs sources de richesse tout en prévenant qu’il ne sera plus question de geler ainsi les sommes débloquées pour la réalisation des projets.

H. B.