1 Département de Meurthe-et-Moselle

rapport de présentation Dossier de PLU arrêté le 28 septembre 2017

Plan Local d’Urbanisme

Aménagement du territoire

Urbanisme

Cartographie SIG 115 rue d’Alsace 88100 Saint-Dié-des-Vosges 03 29 56 07 59 [email protected]

SOMMAIRE

AVANT-PROPOS 3

A. État socio-économique de la commune 5

1. Situation et présentation de la commune 7

1.1- Le territoire d’études 7

1.2- Le contexte intercommunal 9

2. Diagnostic - vie de la commune 13

2.1- La population 13

2.2- Les logements 16

2.3- Analyse des capacités de densification et de mutation des espaces bâtis 19

2.4- Les activités économiques 23

3. Les transports et les déplacements 32

3.1- Les transports collectifs 32

3.2- Voie, trafic et circulation automobile 33

3.3- Le stationnement 35

3.4- Les liaisons douces 37

4. Les équipements 41

4.1- Les équipements communaux 41

4.2- Les réseaux 44

B. Etat initial de l’environnement 47

1. Contexte Naturel 49

1.1- Le milieu physique 49

1.2- Les ressources en eau 51

1.3- Les risques naturels et technologiques 52

2. Espaces naturels et écologie des paysages 56

2.1- La répartitition de l’occupation des sols 56

2.2- L’analyse de la consommation sur les espaces 62

2.3- Les paysages et le réseau écologique 63

2.4- La protection du patrimoine naturel 71

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 1 3. Structure urbaine 75

3.1- Identités et particularités 75

3.2- Evolutions de la structure uraine et potentiels à urbaniser 77

4. Le patrimoine et les espaces publics 82

4.1- Le patrimoine bâti 82

4.2- Les espaces publics 84

C. Bilan de l’étude diagnostic 87

D. Les justifications des dispositions du PLU 93

1. Les choix retenus par le PADD 95

2. Dispositions réglementaires du PLU 98

2.1- Les zones urbaines (U) 99

2.2- Les zones à urbaniser (AU) 103

2.3- Les zones agricoles (A) 106

2.4- Les zones naturelles (N) 110

2.5- L’analyse des capacités de densification et de mutabilité des espaces 114

2.6- Les spécificités graphiques 117

3. Orientation d’Aménagement et de Programmation 119

4. Compatibilité du PLU 122

5. Incidences du PLU sur l’environnement 128

5. Indicateurs du PLU 132

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 2 avant-propos

a. Le Plan Local d’Urbanisme

La loi du 13 décembre 2000 n°2000-1208 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains instaure les plans locaux d’urbanisme en remplacement des plans d’occupation des sols. La procédure de PLU est revue depuis 2010 au travers des différentes lois dont : loi Engagement National pour l’Environnement du 12 juillet 2010, loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010, loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové du 24 mars 2014, loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014, loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages du 8 août 2016. Cette nouvelle approche des PLU vise à une meilleure maitrise du développement de l’urbanisation par une réfl exion défendant le développement global et durable à l’échelle du territoire communal.

Le PLU respecte les principes énoncés aux articles L101-1 et L101-2 du code de l’urbanisme. A ce titre, « Dans le respect des objectifs du développement durable, l’action des collectivités publiques en matière d’urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : 1° L’équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et la protection, la conservation et la restauration du patrimoine culturel ; e) Les besoins en matière de mobilité ; 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ; 3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l’habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffi santes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l’ensemble des modes d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics et d’équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d’amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l’usage individuel de l’automobile ; 4° La sécurité et la salubrité publiques ; 5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ; 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ; 7° La lutte contre le changement climatique et l’adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’économie des ressources fossiles, la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. » (article L101-2 du code de l’urbanisme).

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 3 Le dossier de PLU se compose de plusieurs pièces : - le rapport de présentation - le Projet d’Aménagement et de Développement Durables - l’Orientation d’Aménagement et de Programmation - Le règlement graphique - Le règlement écrit - Les annexes

b. La mise en place du PLU à TREMBLECOURT

Le PLU est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la commune de TREMBLECOURT qui est donc Maître d’Ouvrage de l’opération. Une commission urbanisme communale est en charge du suivi du dossier et le conseil municipal prend plusieurs délibérations au cours de la procédure.

L’élaboration du PLU - mettant en œuvre la participation de tous les acteurs - constitue un temps fort de démocratie locale pour la commune de TREMBLECOURT. Le conseil municipal de TREMBLECOURT a délibéré sur les modalités de concertation devant être mises en place à minima au cours de la procédure de PLU. Cette concertation a pour objet d’informer, d’ouvrir le débat et de recueillir les avis de la population afi n d’enrichir collectivement la réfl exion. Le maire tire le bilan de la concertation au moment de l’arrêt du PLU.

c. Le rapport de présentation

Le rapport de présentation constitue la pièce littéraire du PLU, sans valeur réglementaire. Son élaboration est fondamentale car ce document pose les jalons des réfl exions menées tout au long du processus de l’élaboration du PLU et celui-ci permet d’enclencher les débats.

« Le rapport de présentation explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durables, les orientations d’aménagement et de programmation et le règlement. Il s’appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces et de développement agricoles, de développement forestier, d’aménagement de l’espace, d’environnement, notamment en matière de biodiversité, d’équilibre social de l’habitat, de transports, de commerce, d’équipements et de services. Il analyse la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l’approbation du plan ou depuis la dernière révision du document d’urbanisme et la capacité de densifi cation et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturales. Il expose les dispositions qui favorisent la densifi cation de ces espaces ainsi que la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers. Il justifi e les objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain compris dans le projet d’aménagement et de développement durables au regard des objectifs de consommation de l’espace fi xés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et au regard des dynamiques économiques et démographiques. Il établit un inventaire des capacités de stationnement de véhicules motorisés, de véhicules hybrides et électriques et de vélos des parcs ouverts au public et des possibilités de mutualisation de ces capacités. » (article L151-4 du code de l’urbanisme).

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 4 A.

Etat socio-économique de la commune

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 5 0125 250 500 750 Mètres ¹ TERRITOITRE COMMUNAL

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 6 1 - situation et présentation de la commune 1.1 - le territoire d’études

La commune de TREMBLECOURT se localise FICHE D’IDENTITE COMMUNALE administrativement dans le département de Région Lorraine Meurthe-et-Moselle, dans l’arrondissement de Département de Moselle , dans le canton Le Nord-Toulois et adhère à Arrondissement de Toul la Communauté de Communes Terres Touloises. Le Canton Le Nord-Toulois territoire communal est couvert par le SCoT Sud 54 Communauté de Communes Terres Touloises - superficie : 605 ha et par le Parc Naturel Régional de Lorraine. - population en 2012 : 197 habitants - densité : 33 habitants par km²

Les communes limitrophes de TREMBLECOURT sont : - Domèvre-en-Haye à l’ouest - Rogéville à l’est - Avrainville au sud

Le territoire communal de TREMBLECOURT se localise à 16 km de Toul, à 28 km de Pont-A- et à 33 km de Nancy. Le village est accessible par le RD 907 qui permet de rejoindre l’A31 au niveau de . Cette localisation avantageuse entre plusieurs pôles d’emplois confère à la commune une certaine attractivité qui s’est traduite par l’accueil de nouveaux habitants dans le village sur la période récente.

Le territoire communal de TREMBLECOURT couvre une superfi cie de 605 ha qui se répartissent entre les espaces agricoles (76%) et les massifs forestiers (19%).

La commune a réalisé les aménagements suivants depuis 2005 : - La requalifi cation de la rue de la mairie en 2013 - L’aménagement de la zone 1Na du POS et la viabilisation du chemin des Rosières en 2005, de même qu’une partie de la rue Vigne Madame - L’étude pour la réutilisation de l’ancienne station de pompage qui a conclu que cet aménagement serait trop couteux pour la commune - L’étude sur le déplacement de la conduite d’eau potable qui traverse le village d’amont en aval

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 7 t r u Tremblecourt c e l b m e Tremblecourt 5 km 0

SITUATION DU TERRITOIRE COMMUNAL - source : GEOPORTAIL bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 8 Les projets communaux en matière d’équipements et d’aménagements : - Le projet de la mise en accessibilité avec l’aménagement de la place devant l’église 1.2 - le contexte intercommunal

La commune de TREMBLECOURT adhère à plusieurs structures intercommunales :

La Communauté de Communes Terres Touloises qui a été créée au 1er janvier 2017 suite à la fusion entre la Communauté de Communes du Toulois et la Communauté de Communes de Hazelle en Haye. Le territoire comprend désormais 42 communes. fL’ancienne Communauté de Communes du Toulois est dotée d’un PLH qui fi xe notamment un potentiel de logements pour le secteur des Côtes en Haye (8 communes) estimé à 30 logements pour la période 2012-2018. Ce dernier peut être décliné sur la commune de TREMBLECOURT par une ambition 12 logements pour la durée de vie de son PLU.

Le SCoT Sud 54

Rappelons que le PLU de TREMBLECOURT doit être mis en compatibilité avec le SCoT Sud 54 au titre de l’article L142-1 du code de l’urbanisme. La commune de TREMBLECOURT fait partie des « autres territoires » défi nis par le SCoT.

Tremblecourt

maillage territoirial du SCoT Sud 54 - source : DOO SCoT Sud 54

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 9 Le SCoT a été approuvé le 14 décembre 2013. Tout comme le PLU, le SCoT est doté d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durables qui fi xe les politiques publiques d’une part, et d’autre part d’un Document d’Orientations et d’Objectifs qui se décline en 3 grandes parties : - Structurer le territoire autour de ses villes et de ses bourgs - Organiser la multipole verte - Aménager un territoire de qualité, économe de ses ressources

Le Parc Naturel Régional de Lorraine

La commune de TREMBLECOURT adhère au Parc Naturel Régional de Lorraine. Rappelons que le PLU devra être mis en compatibilité avec la charte du PNRL. Celui-ci comprend 188 communes. Il s’individualise en 2 espaces : un premier en Meurthe-et- Moselle et une partie de la Meuse, une seconde partie sur le département mosellan.

Le PNRL est doté d’une charte pour la période de 2015 à 2027. Le PLU doit être compatible avec cette charte. Des enjeux et des principes de préservation spécifi que de la structure paysagère sont énoncées concernant chaque unité paysagère du PNRL. TREMBLECOURT fait partie « du Plateau de Haye ». Les enjeux défi nis sont les suivants : - Valoriser le patrimoine historique du plateau. - Préserver les équilibres entre les structures des villages et le paysage agricole et naturel. - Préserver et renforcer les continuités forestières et la cohérence paysagère de l’unité. - Mettre en scène la découverte du territoire à partie des routes de liaison et des équipements structurants.

Tremblecourt

Carte du Parc Naturel Régional de Lorraine - source : http://www.pnr-lorraine.com/fr/le-parc-en-cartes_238.html

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 10 Autres structures intercommunales : - Le syndicat intercommunal scolaire sous la forme d’un regroupement pédagogique intercommunal regroupant les communes de Avrainville, Manoncourt-en-Woëvre, Domèvre-en-Haye, , , Noviant-aux-Prés. - Le SIVU de la Clé des Champs qui gère la crèche

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 11 synthèse situation et présentation de la commune

ATOUTS FAIBLESSES • Une situation intéressante entre plusieurs pôles • Pas de faiblesses identifi ées d’emplois • Un cadre de vie de qualité aux ambiances agricoles • Une démarche communale pour la viabilisation d’une zone 1Na du POS.

ENJEUX

• Conforter la qualité du cadre de vie tout en conservant la dimension « village » de TREMBLECOURT • Prendre en compte les aménagements et les projets communaux dans les réfl exions • Mettre en compatibilité le PLU avec le SCoT Sud 54 et avec la charte du PNRL

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 12 2 - diagnostic - vie de la commune 2.1 - la population

a. L’évolution de la population communale de 1968 à nos jours

250

200

150

100

50 Évolution de la population de 0 1968 à nos jours 1968 1975 1982 1990 1999 2012 - source : INSEE

1968 1975 1982 1990 1999 2012

population communale 172 175 199 167 152 197

La commune de TREMBLECOURT atteint une population de 197 habitants en 2012 (source : INSEE).

Le village de TREMBLECOURT a connu une évolution en dents de scie. La population a été croissante entre 1968 et 1982, avec le gain de 27 habitants. Puis, la population connait une période de régression jusqu’en 1999, avec la perte de 47 habitants. Ceci s’explique par le départ de plusieurs habitants qui ne sont pas compensés par des installations nouvelles. Cette tendance s’inverse sur la période récente avec une reprise de la croissance démographique, avec l’accueil de 45 nouveaux habitants dans le village notamment grâce à la construction de quelques nouvelles habitations dans le village.

La commune de TREMBLECOURT ambitionne a minima maintenir le niveau de la population locale, voire de permettre une légère croissance de la population communale dans les 10 années à venir ; pour atteindre 250 habitants sur le long terme.

L’évolution de la population communale de TREMBLECOURT se traduit par une action conjuguée du solde migratoire – différence entre les arrivées et les départs – et du solde naturel – différence entre les naissances et les décès. L’analyse du graphique correspondant présente des similitudes avec la croissance de la population. En effet, les périodes de croissance du nombre des habitants – à l’exception de la décennie 1968-75 où la population est stagnante - sont celles qui correspondent aux périodes où le solde migratoire est positif, et inversement. Ceci s’explique par l’arrivée de nouveaux habitants venus s’installer dans le village, dans des constructions neuves ou suite à la réhabilitation de bâtisses

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 13 anciennes. Le solde négatif est 3 donc le plus bas au cours de la 2 période 1982-90 (-2.9%) au cours 1 de laquelle la population a connu la plus forte baisse, et inversement 0 1968-75 1975-82 1982-90 1990-99 1999-2010 sur la période récente au cours -1 de laquelle la croissance de -2 la population est la plus haute (+1.7%). -3 Quant au solde naturel, il permet -4 solde naturel solde migratoire tx variation annuelle de maintenir une population relativement constante depuis Variation de la population - source : INSEE les années 1970 malgré un solde migratoire négatif. Aujourd’hui, il accompagne la croissance la population communale depuis 1999, au même titre que le solde migratoire. Ces deux soldes positifs témoignent d’un relatif dynamisme de la commune avec le gain de 45 habitants depuis 1999 dans le village.

b. La structure de la population

L’analyse de la pyramide des âges entre 1990 et 2012 montre que la population communale amorce une situation de vieillissement, ce qui se traduit par une augmentation des classes d’âges les plus âgées (plus de 45 ans) (24 personnes, soit +42.9%) et une croissance plus mesurée des classes d’âges des plus jeunes (moins de 45 ans) (13 personnes, soit+12.5%).

L’indice de jeunesse est le rapport du nombre de la population de moins de 20 ans et le nombre de personnes de plus de 60 ans. L’indice de jeunesse constitue un parfait indicateur du niveau de vieillissement de la population communale. Plus l’indice est élevé et plus la population est jeune. L’évolution de l’indice de jeunesse de TREMBLECOURT – passant de 2 à 0.82 entre 1990 et 1999, puis à 1.08 en 2012 – confi rme cette tendance au vieillissement de la population.

L’analyse fi ne de la structure de la 90 ans ou plus population aux différentes classes d’âge confi rme également cette 75 à 89 ans amorce de vieillissement de la population. 60 à 74 ans En effet, la classe d’âge des plus jeunes - des moins de 30 ans – enregistre un 45 à 59 ans très léger recul (-4.4% entre 1990 et 2012, soit une perte de 3 habitants). 30 à 44 ans Ils représentent 33% des habitants de la commune (65 personnes). 15 à 29 ans Au sein cette classe d’âge, les 0-14 0 à 14 ans ans sont en progression de +25%. La classe d’âge des 30-44 ans connait 0 20 40 60 également une croissance sur cette 2012 1999 1990 même période (+44.4%, soit l’arrivée Évolution de la structure de la population - source : INSEE bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 14 de 16 habitants). Cette situation positive est la traduction de la croissance de la population avec des soldes migratoires et naturels positifs suite à l’arrivée dans le village de plusieurs jeunes ménages avec ou sans enfants. En revanche, la classe d’âge des 45-59 ans enregistre une baisse de ses effectifs (-6.3%, soit une perte de 2 habitants). Les plus de 60 ans connaissent la hausse la plus importante (+108.3%, soit une hausse de 26 habitants) avec une explosion des 75-89 ans (passant de 8 à 29 habitants entre 1999 et 2012).

c. La structure des ménages

On dénombre 77 ménages en 2012 à TREMBLECOURT.

1968 1975 1982 1990 1999 2012

population communale 172 175 199 167 152 197

nombre de ménages 51 49 59 58 56 77

taille moyenne des ménages 3,4 3,6 3,4 2,9 2,7 2,6

Le nombre des ménages enregistre une augmentation importante de +51% entre 1968 et 2012 alors que la population 40 communale enregistre une croissance de +16.3% sur la 20 même période de référence. Un lien peut être fait entre les tendances d’évolution du nombre des ménages et celui de 00 la population communale. Les périodes où la population 80 augmente correspondent à celles qui enregistrent également des progressions du nombre de ménages, et inversement. 60 Les ménages ont enregistré leur croissance la plus forte sur 40 la période intercensitaire 1999-2012 (+37.5%) qui correspond également à la période de croissance la plus importante de 20 la population communale de +31.6% sur la même période de 0 référence. 1968 1975 1982 1990 1999 2012 Comparaison de la population des ménages et de la population communale population communale - source : INSEE nombre de ménages

Le rythme de croissance des ménages - largement plus soutenu que celui de la population communale - explique que la taille moyenne des ménages ait baissé depuis 1968 passant de 3.4 personnes en moyenne par ménage en 1968 à 2.6 personnes en 2012. La diminution de la taille des ménages est la traduction de plusieurs phénomènes qui se généralisent, à savoir la décohabitation des foyers avec le départ des enfants du domicile familial qui s’installent dans une autre commune, le vieillissement de la population, le desserrement des ménages avec une augmentation des familles monoparentales. En outre, la réduction de la taille des ménages peut avoir des conséquences sur l’urbanisation notamment en matière d’habitat avec des ménages qui sont à la recherche de plus petites maisons ou d’appartements en propriété ou en location, d’une part et d’autre part, d’équipements comme une crèche, une cantine, une garderie,….

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 15 La commune de TREMBLECOURT connait une situation démographique fl uctuante entre les différentes périodes intercensitaires. La période récente marque la plus forte progression grâce à la construction de quelques nouvelles habitations dans le village. La commune ambitionne de maintenir son niveau de population, voire d’en permettre une légère croissance pour les années à venir. La commune amorce une situation de vieillissement. La structure des ménages est aujourd’hui plutôt composée de familles avec un nombre de personnes par ménage de 2.6 personnes en 2012. 2.2 - les logements

a. L’évolution du nombre de logements dans la commune depuis 1968

La commune de TREMBLECOURT compte 86 logements en 2012.

100 90 80 70 60 50 40 30 20

10 Évolution du nombre de logements de 1968 0 à nos jours 1968 1975 1982 1990 1999 2012 - source : INSEE

1968 1975 1982 1990 1999 2012

logements 636069706786

Après avoir connu une très légère baisse du nombre de logements entre 1968 et 1975 (-4.8%), le nombre des logements est globalement croissant sur les périodes intercensitaires suivantes, passant de 60 à 86 logements entre 1975 et 2012. Le rythme de croissance des logements connait son augmentation la plus forte sur la période récente, passant de 67 à 86 logements, soit +28.4%.

b. La typologie du parc de 90 logements 80 70 Le parc de logements de 60 TREMBLECOURT (86 logements en 50 2012) se répartit entre : 40 30 - 77 résidences principales 20 (90%), 10 - 2 résidences secondaires et 0 logements occasionnels (2%), 1968 1975 1982 1990 1999 2012 - 7 logements vacants (8%). logements vacants résidences secondaires et logements occasionnels

résidences principales Typologie du parc de logements de 1968 à nos jours - source : INSEE bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 16 La majorité des logements de la commune de TREMBLECOURT sont donc des résidences principales représentant plus de 80% des logements depuis 1975 (90% en 2012 à son niveau maximum).

La commune de TREMBLECOURT compte 5 résidences principales en location en 2012 (6.5%). Ces logements sont occupés en moyenne pendant 1.4 ans (28.2 ans en moyenne pour les propriétaires).

La commune de TREMBLECOURT compte 2 résidences secondaires en 2012 (soit 2% du parc de logements).

Le village compte 7 logements 8 vacants au recensement de la 7 population de 2012. L’évolution du nombre de logements 6 vacants stagne entre les périodes 5 intercensitaires, passant de 2 4 logements vacants en 1990 – 3 niveau le plus bas – 7 logements en 1990 et 2012 – niveau le plus haut. 2

La commune a en dénombré 3 en 1 juillet 2015, soit 4% des logements 0 communaux. Ces logements ont 1968 1975 1982 1990 1999 2012 été repris depuis cette date et le Évolution de la vacance des logements de 1968 à nos jours village ne compte plus aujourd’hui - source : INSEE de logements vacants.

Le parc des résidences principales (77 unités) de TREMBLECOURT se caractérise comme suit en 2012 : - 55% des résidences principales ont été construites avant 1946 - une majorité de logements individuels, ainsi 94.2% des résidences principales sont des maisons - une majorité des résidences sont habitées par des propriétaires occupants (90.9%). - des résidences principales de grande taille puisque 90.9% ont plus de 4 pièces (dont 70.1% ont plus de 5 pièces) / nombre moyen de pièces par maison de 5.2 et de 4 pour les appartements depuis moins de - un faible renouvellement avec 2 ans une ancienneté moyenne 5% d’emménagement de 26.1 ans de 2 à 4 ans - concernant le confort des 12% 30 ans ou plus résidences principales, 93.5% 36% de 5 à 9 ans possèdent une salle de bain avec 16% baignoire ou douche ; 53.2%

détiennent un chauffage central de 10 à 19 ans de 20 à 29 ans 18% individuel, 14.3% sont au « tout 13% électrique » et aucun au chauffage central collectif.

ancienneté d’emménagement des ménages - source : INSEE rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 17 - 89.6% des ménages possède au moins une voiture (57.1% en possède 2)

Le nombre des logements est croissant à TREMBLECOURT depuis les années 1960. Il s’agit essentiellement de résidences principales habitées par des propriétaires occupants sous la forme de maisons individuelles de grande taille (T4/T5).

c. Les besoins en logements

En préambule à l’estimation des besoins en logements sur la commune de TREMBLECOURT, rappelons que le SCOT Sud 54 détermine dans son document d’orientation et d’objectifs un potentiel de logements par intercommunalité. Chaque Communauté de Communes a ainsi eu à sa charge de répartir ce besoin en logements dans chacune de ses communes membres. Celui- ci est ainsi décliné dans le Programme Local de l’Habitat de la CC2T quand elle était encore Communauté de Communes du Toulois. Suite à la fusion de la CCT avec la Communauté de Communes des Côtes en Haye - dont faisant partie TREMBLECOURT, le PLH a fait l’objet d’une modifi cation simplifi ée dans le but de défi nir un potentiel de logements pour ces nouvelles communes. Notons également que la CC2T est en train d’élaborer son PLUih, avec le risque de revoir l’estimation des besoins en logements sur TREMBLECOURT. Néanmoins, sur la base des données actuelles du PLH, il est estimé un besoin de 30 nouveaux logements pour la période 2012-2018 pour l’ancien territoire des Côtes en Haye. Celui-ci est décliné par la CC2T en un besoin de 12 nouveaux logements dans la commune de TREMBLECOURT pour la durée de son PLU, initialement prévu pour les 10 prochaines à venir, soit la création d’un nouveau logement par an en moyenne. En parallèle, la commune de TREMBLECOURT a fait part de son ambition de maintenir a minima le niveau de sa population, et d’atteindre une population de 250 habitants sur le long terme, autrement dit d’ici 20 ans. Cette ambition d’accueil de nouveaux habitants dans le village se décline sous la forme d’un besoin en logements qui est expliqué ci-après.

Il existe deux générateurs de besoins de mise sur le marché d’un logement : - Le desserrement des ménages - La croissance de la population

On constate actuellement que le desserrement des ménages s’accentue dans notre société. Selon l’INSEE, le nombre de personnes par ménage était de 2.6 en 2012 sur la commune ; et le PLH estime un desserrement des ménages de 2.5. C’est pourquoi, même si la population reste constante, le besoin en logements va augmenter à TREMBLECOURT : - 197 habitants en 2012 sur la base de 2.6 personnes par ménages, soit un besoin de 76 logements (77 résidences principales selon les chiffres INSEE de 2012). - 197 habitants, d’ici 10 ans dans une logique du maintien de la population et sur la base de 2.5 personnes par ménages, soit un besoin de 79 logements. = un besoin de 3 nouveaux logements sans augmenter la population communale d’ici 10 ans.

La commune ambitionne également d’atteindre une population de 250 habitants sur le long terme, soit un accueil de 53 nouveaux habitants dans les 20 ans à venir, soit + 26%. A noter que la population a connu une croissance de +30% entre 1999 et 2012, ce qui est inférieur à l’ambition communale. Par extrapolation, il est possible d’estimer une croissance régulière de la population qui peut être déclinée par l’accueil de 2 à 3 nouveaux habitants par an, soit environ 25 personnes supplémentaires dans les 10 années à venir. De la même manière, en considérant 2.5 personnes

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 18 par ménage, ces 25 nouveaux habitants nécessitent un besoin de 10 nouveaux logements.

En conclusion, le besoin global en logements sur TREMBLECOURT combine 3+10 = 13 nouveaux logements, ce qui est cohérent avec le besoin en logements affi ché dans le PLH. Rappelons également que le village de TREMBLECOURT ne compte pas de logements vacants pouvant être soustraits à ce potentiel. 2.3 - analyse de la capacité de densification et de mutation des espaces bâtis

Les lois récentes – depuis 2010 – encouragent à une densifi cation du bâti, une lutte contre l’étalement urbain et une modération de la consommation sur les espaces agricoles. Ainsi, les PLU doivent encourager la densifi cation du bâti avant de proposer de nouveaux espaces à la construction en extension de l’enveloppe urbaine. Il est donc opportun dans le cadre du PLU de s’interroger sur : - Le renouvellement urbain et la reconquête des friches urbaines et des maisons inhabitées. - La densifi cation du bâti existant par une exploitation des « dents creuses ». - Le choix ou non d’ouvrir de nouveaux espaces à la construction tout en privilégiant : la proximité des services existants ou envisagés afi n de renforcer la centralité du bourg. la proximité de modes de déplacement du réseau structurant ou des transports collectifs. des espaces avec une valeur agronomique faible. les espaces qui ne présentent pas d’enjeux pour la préservation de l’environnement et des paysages.

Rappelons que la commune de TREMBLECOURT ambitionne a minima maintenir le niveau de la population locale, voire de permettre une légère croissance de la population communale dans les 10 années à venir ; pour atteindre 250 habitants sur le long terme. Cette ambition se décline en un besoin de 13 nouveaux logements pour la durée de vie du PLU (estimation de 12 nouveaux logements dans le PLH) (cf. chapitre correspondant).

Le PLU propose une analyse de la capacité de densifi cation du bâti et de mobilisation des espaces à TREMBLECOURT. Ce travail vise ainsi à déterminer le potentiel constructible réel en cœur de bâti, et à savoir si celui-ci est en capacité à lui seul de répondre aux ambitions communales en matière d’accueil de nouveaux habitants. Pour établir ce potentiel, nous recensons, tout d’abord, les logements vacants présents dans le village, de même que les bâtiments (telles que les anciennes granges) pouvant être réhabilités en habitat. Ensuite, les espaces vides de construction sont ciblés sur le cadastre. Pour chacun de ces terrains, nous analysons leur vocation (jardin, espace agricole, espace naturel, secteur en pente, projet en cours,…).

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 19 L’analyse des capacités de densifi cation sur TREMBLECOURT :

Tout d’abord, l’urbanisation de TREMBLECOURT présente une urbanisation sous la forme d’un village-rue constitué de 2 branches : rue de la mairie et rue de l’église. Ces voies se composent d’un bâti au front continu et mitoyen, ne laissant plus d’espaces disponibles. Le bâti devient plus lâche sur les périphéries du village où se localisent les dernières constructions sous la forme pavillonnaire.

- Concernant la vacance des logements, la commune ne compte plus aujourd’hui de logements vacants.

- On ne dénombre pas de granges ou de bâtiment pouvant être réhabilités et transformés en logements dans le village. Plusieurs bâtiments de type grange ou hangar sont présents dans le village. Ils sont tous occupés par une exploitation agricole. Ils ne pourront donc pas être réhabilités pour des logements sur le court ou moyen terme. Le seul potentiel est constitué par le bâtiment communal de la place de la Halle, communément appelé « local pompier » et la commune ne souhaite pas s’en séparer.

- L’analyse des capacités de densifi cation démontre que peu d’espaces demeurent disponibles en cœur de bâti pour accueillir de nouvelles habitations dans le village. Cette étude recense 11 espaces libres de constructions pour une surface globale de 1.18 ha (11 847 m²) qui répartissent entre : 7000 6 jardins d’habitation 6000 (6 738 m²). 5000 3 espaces naturels (3 041 4000 m²). 3000 1 espace en friche arborée 2000 (446 m²). 1000 1 espace occupé par l’aire 0 de jeux communale (1 622 aire de jeux espace en jardin espace friche d'habitation naturel m²). arborée A noter que ces surfaces sont calibrées sur espaces disponibles en coeur de bâti les fond de parcelles et non sur les limites des zones urbaines.

A partir de ce potentiel brut, il est possible d’estimer une mutabilité de ces espaces : - L’aire de jeux est communale et la municipalité a fait part de sa volonté de maintenir cet équipement. - La parcelle sur laquelle s’est développée une friche arborée est de faible superfi cie (446 m²), et en pente. Son état actuel laisse peu présagé que le propriétaire souhaite vendre ce terrain. - Les jardins attenants aux habitations dont la mise en vente pour accueillir une habitation nouvelle demeure une démarche assez rare.

Par conséquent, seuls les 3 espaces naturels semblent les plus propices à une transformation en terrain à bâtir. A noter que l’analyse de la consommation foncière (cf. chapitre correspondant)

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 20 : bâtiments agricoles

: espaces disponibles en coeur de bâti

: aire de jeux : jardin d'habitation : espace naturel - hors friche : espace en friche

1567 911 1622 1411

671 608 446 2138

1000

615

860

espaces disponibles en coeur de bâti montre que les projets récents ont essentiellement consommés sur des espaces ouverts agricoles.

En conclusion, l’analyse des capacités de densifi cation et de mutabilité des espaces démontre que les espaces disponibles en cœur de bâti pourront absorber les besoins en nouveaux logements pour répondre à la problématique de desserrement des ménages – sans toutefois tenir compte du phénomène de rétention foncière. Mais, ces espaces s’avèrent insuffi sants pour supporter une croissance de la population communale. C’est pourquoi, le PLU devra prévoir des espaces en extension de l’enveloppe urbaine pour offrir de nouvelles opportunités foncières dans le but d’accueillir de futurs habitants dans le village.

A noter que cette analyse sera affi née dans le second volet du rapport de présentation suite à l’élaboration du règlement graphique afi n que l’analyse des capacités de densifi cation et de mutation porte sur l’ensemble des zones urbaines et à urbaniser du PLU.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 21 synthèse population - logements

ATOUTS FAIBLESSES • Une population communale croissante sur la • Une population communale qui tend vers un période récente vieillissement avec une augmentation des • Un nombre de logements et de ménages classes d’âges au-delà de 45 ans, et plus croissant depuis 1968, signe d’un certain marqué pour les plus de 60 ans dynamisme dans le village. • Une baisse du nombre moyen de personnes • Une prédominance des résidences principales par ménage, signe de la décohabitation des sous la forme de maisons de grande taille foyers et du desserrement des ménages habitées par leurs propriétaires-occupants • Un faible taux de logements vacants, ne permettant une rotation correcte des logements • Un village marqué par une carence en matière de disponibilités foncières • Une prédominance des résidences de grande taille en inadéquation avec la baisse du nombre de personnes par ménage

ENJEUX

• Répondre à l’ambition communale en matière de croissance de la population communale • Inverser l’amorce au vieillissement de la population communale en ciblant un public de jeunes couples • Répondre aux besoins multiples tout au long du parcours résidentiel pour l’accueil de nouvelles populations sur le territoire.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 22 2.3 - les activités économiques

a. L’étude de la population active

La population active de TREMBLECOURT compte 84 personnes en 2012 répartie de manière équilibrée entre les hommes (41) et les femmes (43). La commune est très peu touchée par le phénomène de chômage qui ne concerne que 3 femmes. Le nombre de chômeurs est en diminution puisque l’on en dénombrait 6 en 1999 et 5 en 2007. Le taux d’activités - rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs) et l’ensemble de la population – est de 75.7%. Le taux d’emplois - rapport du nombre d’individus de 15 à 64 ans ayant un emploi et l’ensemble de la population âgée de 15 à 64 ans- est, quant à lui, de 73% en 2012.

En outre, la commune de TREMBLECOURT est soumise à d’importantes migrations journalières de travail puisque 85.2% des actifs communaux ayant un emploi travaillent en dehors de leur 7% commune de résidence. Cette tendance se 15% maintient puisque 87% des habitants travaillaient à l’extérieur en 2007. La majorité des actifs se déplace dans une 78% autre commune du département (63 personnes / 77.8%), principalement en direction pôles d’emplois de Toul, Nancy et Pont-A-Mousson ; et 7.4% (6 personnes) en dehors du département (principalement vers l’agglomération messine). commune de résidence autre commune du département Enfi n, on compte aujourd’hui 14.8% des actifs hors département (12 personnes) qui habitent et travaillent à Lieu de travail des actifs résidents TREMBLECOURT, a priori tous dans le domaine ayant un emploi en 2011 agricole. - source : INSEE

b. Les activités économiques – hors monde agricole

La commune de TREMBLECOURT se localise dans la zone d’emplois de Nancy défi nie par l’INSEE.

Le village ne compte pas d’entreprises. Les activités agricoles sont les seules activités économiques du village. Un commerce ambulant d’une épicierie-boulangerie de Domèvre-en-Haye dessert le village. La commune n’a pas connaissance de projets à court terme pour des installations dans le village.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 23 La commune de TREMBLECOURT se caractérise par une population active importante avec très peu de personnes au chômage. L’activité agricole est la seule activité économique du village.

c. Les activités agricoles

Ce chapitre étudie le monde agricole sous un angle économique. L’impact de l’agriculture en termes de paysages et d’occupation des sols est traité ultérieurement dans le rapport de présentation.

Une enquête agricole a été organisée en commune au mois de juin 2015. L’ensemble des agriculteurs ayant leur siège à TREMBLECOURT ou qui y exploitent des terrains sur le territoire communal y ont été conviés. Un questionnaire a été élaboré pour l’occasion. Cette rencontre a permis de mettre en évidence les caractéristiques agricoles propres au territoire d’études, d’une part et d’autre part, de recenser les besoins et les projets du monde agricole vis-à-vis de l’engagement du PLU sur la commune.

On compte aujourd’hui 4 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune de TREMBLECOURT (source : enquête agricole). Elles sont toutes sous la forme individuelle. Les recensements agricoles précédents montrent que le nombre des exploitants agricoles est en régression. Ils étaient 8 en 1988, 5 en 2000 et 4 en 2010. Une seule exploitation pratique une activité de diversifi cation agricole (entreprise de travaux agricoles).

En outre, une exploitation a fait part de son projet de construire une unité de méthanisation dans un délai de 3 à 5 ans.

La surface agricole communale déclarée est de 447 hectares. Quinze agriculteurs exploitent des îlots sur le territoire communal. Plus particulièrement, les surfaces 0% déclarées à la Politique Agricole Commune en 2012 couvrent une 20% surface de 447.82 ha dont 49% des surfaces sont occupées par des 49% céréales (blé tendre, orge). 31% Les exploitations agricoles sont principalement orientées en activités céréalières et en élevage de bovins lait et viande, ce qui se traduit par une prédominance des espaces céréales autres cultures surfaces de prairies divers cultivés en céréales (blé, orge), dans répartition des espaces agricoles déclarés à la Politique Agricole une moindre de mesure en colza, Commune maïs grain et ensilage, protéagineux. - source : RPG 2012 Ces espaces sont remplacés par des prairies permanentes et des prairies temporaires quand le relief devient plus vallonné au sud du territoire, dans la plaine de la Woëvre.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 24 parcelles déclarées à la politique agricole commune : : blé tendre : orge : colza : autres céréales : maïs grain et ensilage : protéagineux : prairies permanentes : prairies temporaires : autres gels : divers

: expexploitations agricoles

: pprprojetsojoje agricoles

: aacactivitésctivi de diversification

0125 250 500 750 Mètres ¹ ACTIVITES AGRICOLES - source : RPG 2012

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 25 Le recensement agricole de 900 2010 fournit, quant à lui, des 800 indications sur les exploitations 700 agricoles de TREMBLECOURT. 600 A noter que les surfaces 500 indiquées correspondent à 400 celle des exploitations quel que 300 soit la localisation des parcelles 200 qui peuvent se localiser sur un 100 autre territoire communal. La 0 surface agricole utilisée des 2010 2000 1988 exploitations a augmenté terres labourables STH entre1988 et 2010, passant de répartition de la SAU au sein des exploitations agricoles 663 à 865 ha, soit +30.47%. A - source : recensement agricole noter que cette surface est en très légère régresssion par rapport à son niveau de 2000 (873 ha). Quant à la taille moyenne des exploitations, elle ne cesse de s’accroitre entre 1988 et 2000, passant de 94.7 ha à 216.2 ha.

Depuis 1988, les terres labourables dominent très largement (92% de la SAU en 2010) et leur proportion a également augmenté depuis cette date (+40.25%). En revanche, les surfaces toujours en herbe ne représentent que 7.75% de la SAU en 2010 et leur proportion régresse (-30%).

les sites d’exploitation agricole se localisent à proximité immédiate du bâti - 2015

Comme le montre la carte de la page suivante, toutes les exploitations agricoles de TREMBLECOURT se localisent à proximité plus ou moins immédiate du tissu urbain. Des bâtiments agricoles sont néanmoins présents intramuros, dans la rue de l’église. Une attention particulière devra être portée sur le traitement de ces bâtiments par le PLU afi n de permettre des évolutions vers d’autre vocations et de faciliter leur sortie du village. Ils constituent des nuisances potentielles avec un passage quotidien des engins agricoles en cœur de village.

Toute activité présentant des risques de nuisances pour l’environnement est soumise au respect des règles, comme c’est le cas de certaines exploitations agricoles ayant leur siège sur la commune de TREMBLECOURT : 1 est soumise au Règlement Sanitaire Départemental, 1 Installation Classée Pour la Protection de l’Environnement et les 2 autres ne sont pas concernées. Ces règles impliquent

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 26 vocation des bâtiments agricoles :

: élevage

: matériel : fourrage : stockage : maison d'habitation : non communiqué

périmètres de reculs agricoles : : 100 m pour l'ICPE ¹ : 50 m pour certains bâtiments du RSD BATIMENTS AGRICOLES ET LES PERIMETRES DE RECUL - source : enquête agrixole

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 27 que les bâtiments agricoles et leurs annexes (fumières, silos, fosses,…) doivent se localiser à une certaine distance des bâtiments occupés par des tiers, et réciproquement au titre de l’article L111-3 du code rural et de la pêche maritime. Concernant les ICPE, le recul est de 100 m et il est appliqué sur tous les bâtiments et installations agricoles, à l’exception des bâtiments dédiés au stockage de matériel. Quant aux exploitations soumises au Règlement Sanitaire Départemental, l’implantation des bâtiments refermant des animaux doit respecter les règles de recul suivantes par rapport aux bâtiments occupés par des tiers, des zones de loisirs et de tout établissement recevant du public : - à plus de 100 m pour les élevages porcins à lisier - à plus de 50 m pour les autres élevages, à l’exception de l’élevage familial, de volailles et de lapins. - à plus de 25 m pour les élevages de volailles et de lapins de moins de 50 animaux de plus de 30 jours, et à plus de 50 m pour les élevages de plus de 500 animaux de plus de 30 jours Les autres typologies de bâtiments ne doivent pas respecter de règles de recul. A noter que les possibilités de construction dans ces périmètres - ICPE ou RSD - ne sont pas strictement interdits mais les permis de construire sont soumis à une demande de dérogation de la Chambre d’Agriculture au moment de leur dépôt. Cette proximité entre bâtiments agricoles et bâtiments occupés par des tiers n’impacte pas l’habitat existant. Néanmoins, les limites de ces reculs sont proches des habitations du nord du village. Par conséquent, une attention toute particulière devra être portée sur ce site si celui-ci est retenu par la commune pour son développement urbain futur.

La commune de TREMBLECOURT a été remembrée en 1961. Cette opération a permis de revoir la structure foncière dans les espaces agricoles avec des ilots présentant aujourd’hui des formes plus rectilignes et une desserte correcte de ces espaces. Néanmoins, le village et ses périphéries en ont été exclus, ce qui explique la présence de micro parcellaire dans ces secteurs. Aujourd’hui, les ilots agricoles font abstraction de la structure foncière et ils sont de taille correcte englobant souvent plusieurs parcelles. Ceci permet donc de rationaliser le travail agricole et de limiter les déplacements avec des engins de plus en plus imposants.

Néanmoins, des problèmes de circulation des engins agricoles ont été rapportés car les exploitants sont dans l’obligation de transiter par le village pour aller sur leurs parcelles qui ne sont pas regroupées autour des sièges d’exploitation, ce qui engendre des nuisances au quotidien. Il serait donc intéressant de mener une réfl exion sur l’opportunité de créer un chemin de contournement pour résoudre ces diffi cultés et inciter les engins agricoles à ne plus traverser le village. Ces chemins pourraient également ne pas être exclusivement réservés à la seule desserte agricole.

La commune de TREMBLECOURT fait partie de plusieurs zones référencées par l’INAO : - IGP « Bergamote de Nancy » en lien avec l’origine géographique liée à la réputation régionale de cette confi serie. - AOR/IG « Mirabelle de Lorraine » - IGP « Mirabelles de Lorraine »

Le territoire communal de TREMBLECOURT se caractérise par une forte vocation agricole (76% du territoire communal) avec la présence de 4 sièges d’exploitation agricole. Les espaces agricoles se répartissent entre les parcelles cultivées (essentiellement céréalières) et les espaces de prairies permanentes dans une moindre mesure. Deux exploitations ne sont pas classées, une est régie par le règlement sanitaire départemental et la dernière est une installation classée pour la protection de l’environnement.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 28 c. La sylviculture

La commune tire des ressources de la forêt communale de telle manière à équilibrer le budget entre les frais de gestion d’une part, et d’autre part, l’affouage et la vente du bois.

Seul le bois communal de Tremblecourt est soumis au régime forestier.





forêts soumises au régime forestier - source : DDT54 d. Les activités touristiques et de loisirs

La commune ne dispose pas aujourd’hui de structures d’hébergement touristiques.

Un projet de développement touristique a été transmis au niveau du chemin de Rosières. Il s’agira d’une zone à vocation de loisirs, de détente et de bien-être. Le projet prévoit également la construction de plusieurs gites insolites et écologiques.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 29 synthèse activités économiques

ATOUTS FAIBLESSES • Une population active importante, quasiment • Un territoire soumis à d’importantes migrations pas touchée par le chômage journalières de travail en lien avec l’absence • Un territoire qui se caractérise par une forte d’entreprises dans le village vocation agricole avec la présence de 4 • Le transit des engins agricoles dans le village, sièges d’exploitations agricole. source de nuisances au quotidien • Des sites d’exploitation agricoles à l’intérieur ou proches du bâti qui constituent des potentielles sources de nuisances pour l’environnement résidentiel

ENJEUX

• Etre vigilent à la présence de bâtiments agricoles dans le village, potentielle contrainte au développement urbain futur / Tenir compte des reculs réciproques entre les bâtiments agricoles et les tiers • Mener une réfl exion pour la création de chemins de contournement du village afi n d’éviter que les engins agricoles transitent par le village / à voir si le projet peut être concrétisé parallèlement à l’élaboration du PLU • Assurer la pérennité dans exploitations agricoles en leur permettant des évolutions, seules activités économiques du village • Préserver les espaces agricoles en limitant la consommation sur ces espaces • Intégrer le projet touristique dans les réfl exions du PLU

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 30 Les transports et déplacements à Tremblecourt

: routes à circulation majeure

: voies de desserte locale

: voies en impasse

: chemins ruraux

: ancienne voie royale

: réseau hydrographique

: entrées de ville P : parkings : panneaux d'entrée d'agglomération

L'Érable

Les hautes Bornes

> Vers Domèvre-en-Haye Les termes

D907

> Vers Rogéville

Terres P P P P St-Epvre

D10 Les trou de Longchamp Devant le Bois Lajus D10 Oigelot D907

D907

Vantenot

> Vers Les sarmures Rosière-en-Haye

le saty

> Vers Manoncourt-en-Woëvre

CARTE DES TRANSPORTS

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 31 3 - les transports et les déplacements

- 2015

Le réseau de transport et de déplacement de TREMBLECOURT est caractérisé par un développement au point de rencontre de deux axes, la RD907 et la RD10. En lien direct avec le relief, le village prend place au croisement de ces deux voies et de leur prolongement. La morphologie des voies de circulation et l’importance du trafi c automobile qui les emprunte fabrique des ambiances différentes dans le village, depuis la rue de la mairie, et ses enjeux de réduction de vitesse, la rue de l’Eglise pour la desserte locale utilisée essentiellement par les habitants, jusqu’aux chemins ruraux. 3.1 - Les transports collectifs

Un réseau existant stable mais des pratiques en mutation ?

La commune de TREMBLECOURT est desservie par le réseau de transports en commun TED-54. Elle dispose d’un arrêt, TED Philomène / Ecole, situé à proximité directe de l’hôtel de ville et de l’école, rue de la Mairie, sur le tracé de la route départementale D907. Les lignes de cars qui passent par la commune sont destinées au transport des enfants scolarisés. Les lignes de transport sont affrétées et subventionnées par la région . On note deux types de circuits ; • Circuits « E », pour la desserte des écoles maternelles et élémentaires : E400 : Avrainville/Domèvre-en-Haye/Avrainville : 4 navettes/jour en moyenne E402 : Noviant-aux-Prés/Tremblecourt/Noviant-aux-Prés : 4 navettes/jour en moyenne • Circuit « S », pour la desserte des collèges et lycées : S430 : Toul – – Minorville et Minorville – Jaillon – Toul • Ce service fonctionne toute l’année du lundi au vendredi, hors week-ends, jours fériés et vacances scolaires.

Les élèves sont les principaux bénéfi ciaires de ce service de bus, ils peuvent profi ter de la gratuité des transports, sous conditions et sur inscription sur le site internet du transporteur. Information complémentaire sur : http://www.ted.meurthe-et-moselle.fr/ • Le transport scolaire des élèves en situation de handicap est assuré, sur inscription, par le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle, via un service spécifi que de véhicule de moins de 10 places.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 32 - 2015 • Toute personne peut emprunter les cars des lignes scolaires mais dans la limite des places disponibles, priorité étant donnée aux écoliers. A compter de septembre 2017, la CC2T s’occupe des transports collectifs.

TREMBLECOURT dispose de deux gares SNCF pour le transport de voyageurs à proximité : • À , qui permet l’accès à la ligne NANCY-METZ-LUXEMBOURG. • À TOUL, qui permet l’accès à la ligne PARIS-STRASBOURG ou NANCY-DIJON-LYON. L’Europe, l’Etat et la Région Lorraine œuvre pour favoriser l’utilisation des transports en communs, essentiels au développement durable du territoire. La mise en ligne d’outils pour la promotion des services de transports collectifs tendent à faciliter leur accès aux populations. • La mise à disposition du site SimplicIM Lorraine, Système d’Information Multimodale, vous informe sur les horaires des transports collectifs lorrains. Il vous permet de découvrir l’offre de transport multimodale optimale pour vos déplacements en Lorraine et dans la Grande Région. http://www.simplicim-lorraine.eu/ • Le Conseil Départementale de Meurthe-et-Moselle, en partenariat notamment avec la CC2T, met à disposition des habitants qui le souhaitent un service de covoiturage en ligne : TEDI COV – Covoiturage au quotidien. La démarche a pour but principal de réduire le nombre de voitures sur les routes afi n de contribuer à une meilleure qualité de vie. Chaque covoitureur réalise également des économies. http://www.tedicov.fr/

3.2 - Voirie, trafic et circulation automobile

Un réseau principal entretenu et sécurisé.

Le réseau des voies de circulation de TREMBLECOURT est clairement hiérarchisé, le dimensionnement des voies varie selon sa fréquentation et son adaptation aux moyens de transports qui l’empruntent. Cette organisation est caractéristique d’un réseau de transport desservant un cœur d’habitation ancien, dont le développement s’est progressivement réalisé le long des principaux axes de communication. Les particularités du réseau de transport de TREMBLECOURT sont :

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 33 - 2015 Les voies de circulation principales • La RD907 - en provenance de Rosière-en-Haye - traverse le territoire communal du Sud-Est au Nord-Ouest et descend le long du coteau avant de traverser le village par la rue de la Mairie - en direction de Domèvre-en-Haye. • La RD 10 – en provenance de Rogéville – traverse le territoire communal du Nord-Est au Sud-Ouest. Elle rencontre la RD907 à la lisière de la forêt, sur le plateau, à l’Est du village et s’interrompt. Elle réapparait au sein de village et poursuit sa route entre un alignement d’arbre - en direction de Manoncourt-en-Woëvre. • Ces voies sont structurantes pour le village. Historiquement, il s’est étendu progressivement en descendant la pente et en suivant ces axes le long desquels il s’est développé.

La commune a réalisé récemment une opération d’aménagement où la route départementale traverse le village, rue de la mairie. Ces dispositions ont permis : • à la fois d’apporter une réponse aux problématiques de réduction de la vitesse des usagers de la RD 907 et plus particulièrement au bas de la pente, et ainsi améliorer la sécurité des usagers. La pratique constatée demeure rapide. • Ils ont également permis d’apporter une réelle qualité à l’espace public, en structurant la rue et ainsi favoriser le partage modal entre les piétons, les véhicules stationnés, les transports en commun à l’arrêt et les automobilistes en mouvement.

Concernant l’accidentologie, sur la période 2009-2013, on recense 1 accident corporel impliquant 1 véhicule léger qui s’est déroulé hors agglomération, sur la RD 010. Cet accident a fait 1 blessé hospitalisé.

Les voies de circulation secondaires • Dans le prolongement du tronçon de la RD10 se déploie le réseau secondaire du village. La rue de l’église s’étend à l’écart du trafi c de la route départementale, plus au calme. Elle monte vers le haut du village et fabrique un lien avec son cœur ancien, la place de la Halle. • La rue se ramifi e et permet la desserte locale des habitations du village. Il en découle des voies en impasses ou d’autres qui se prolongent à travers les espaces agricoles, le fractionnant et le structurant par la même occasion. • La rue de la Distillerie, et sa parallèle, qui se prolongent à travers champs débouchent sur la voie romaine de St-Mihiel à Nancy qui était historiquement la voie majeure et structurante du

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 34 - 2015 territoire communal et des alentours comme l’atteste la cartographie ancienne. Les routes anciennes, tracées au cordeau, étaient traditionnellement plantées de part et d’autre par des alignements d’arbres fruitiers (c’est dans cet esprit qu’un de ses bas-côtés été replanté pour souligner son caractère historique)..

3.3 - Le stationnement

Un espace public inégalement aménagé pour un stationnement maîtrisé.

Le stationnement sur le territoire de TREMBLECOURT se caractérise par : • 3 espaces de parking clairement délimités et aménagés à proximité des équipements de la commune : le premier situé devant l’école, le second le long de la mairie et le troisième en face de l’autre côté de la route départementale ; tous deux à proximité de l’arrêt TED-54. Le dernier est quant à lui associé à l’église et à la médiathèque au centre du village. • Un stationnement aménagé ponctuellement le long de l’axe principal traversant le village. L’aménagement de la rue de la mairie a entrainé un redimensionnement de l’espace public, de la chaussée, des trottoirs ainsi que la création de places de parking pour les habitants. • Un stationnement « sauvage » sur les trottoirs du réseau secondaire de la commune. Constaté notamment rue de l’église, en l’absence de place suffi sante sur le domaine public, les usagers se garent en lieu et place de l’espace dédié aux piétons. Cette situation est insécure et entraine également la dégradation des accotements dépourvu de revêtement. • un stationnement sur les parcelles privées

Des pistes vers un covoiturage de proximité ? Afi n de réduire la place de la voiture dans les déplacements quotidiens entre domicile et travail à destination des bassins d’emploi de la région, de nouvelles pratiques se développent. A la manière des transports en commun pour les scolaires, ou l’organisation d’un ramassage entre plusieurs parents à destination des écoles des environs, la pratique de covoiturage s’étend. Avec l’aménagement d’une zone de stationnement dédiée sur la commune serait-il possible de renforcer cette pratique en lui donnant un cadre concret ?

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 35 Les transports et déplacements à Tremblecourt

: routes à circulation majeure Les hautes : voies de desserte locale : voies en impasse Bornes : chemins ruraux

: ancienne voie royale

: réseau hydrographique rs : entrées de ville P : parkings Les termes èvre-en-Haye: panneaux d'entrée d'agglomération

D907

P P P P

t le us D10 Oigelot D907

0 125 250 Mètres

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 36 - 2015 3.4 - Les liaisons douces

Des cheminements anciens à préserver

Un ensemble de cheminements doux (sentiers forestiers, chemins d’exploitations agricoles, chemin ruraux et vicinaux, etc...) existants sont aujourd’hui à entretenir et protéger. Eléments du paysage de la commune, ces cheminements ont structuré le réseau viaire mais tendant aujourd’hui à disparaître et leur réaménagement peut garantir leur pérennité. Ces éléments se caractérisent plus particulièrement par : • Les chemins piétons sont tout aussi importants que les routes, ils témoignent du passé du village et du relief du village : le sentier des drapiers qui relie la place de la Halle et l’église est crucial dans son histoire. La reconquête de l’espace public par le piéton tend aujourd’hui, dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, à se mettre en place et à favoriser une pratique douce du territoire. C’est pourquoi l’entretien de ces voies de communication est primordial au vue du maintien des paysages ainsi que pour inciter au sein de la commune à une pratique alternative à la voiture. • Les sentiers de vergers eux aussi participent à la tenue d’un espace privilégié sur la commune entre agriculture et espace urbanisé. Des sentiers de vergers à entretenir et valoriser. Englobant le noyau urbanisé, les parcelles plantées d’arbres fruitiers fabriquent un glacis entre les habitations du village et les étendues agricoles. Faute d’entretien, les vergers, aujourd’hui en grande partie en friche, ont vu disparaitre une bonne partie des sentiers qui permettaient aux propriétaires d’accéder à leur terrain. L’enjeu est de pouvoir redonner sa structure à cet élément paysager majeur et ne pas le laisser disparaitre. • Des chemins ruraux sont à préserver, comme le témoin de la tradition agricole du village mais aussi comme un moyen pour tous les habitants de maintenir un lien avec leur environnement proche. L’entretien et la préservation des chemins ruraux vers les communes voisines, via le travail des exploitants agricoles et forestiers, garantit une pratique à l’échelle intercommunale. Le projet d’un sentier reliant les 2 écoles de TREMBLECOURT et de DOMEVRE EN HAYE peut représenter un projet intéressant en matière de développement des modes de déplacements doux. Le projet de création d’une nouvelle voie agricole de desserte au nord pourrait aussi représenter une avancée intéressante tant pour les agricultueurs que pour les habitants qui verraient diminuer le passage des engins par le centr-vourg. Les sentiers de randonnées et le

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 37 - 2015 GR5 qui passent aux alentours maintiennent lquant à eux la commune en lien avec le grand territoire. Prévenir la disparition de ces éléments paysagers, qui entraine la disparition de l’identité et du caractère du village.

TREMBLECOURT possède un réseau viaire marqué par le croisement de deux axes importants qui traversent une partie du tissu villageois - rue de la mairie – ce qui génère des problématiques de partage de l’espace public entre les utilisateurs mais aussi de sécurité. Un réseau de liaisons douces possédant un fort potentiel pour les déplacements doux et représentant une bonne alternative à l’automobile. Les aménagements de parking existants peuvent être le support du développement du covoiturage sur le territoire de la commune. Le réseau de transports en commun est effi cace pour la desserte des enfants scolarisés mais ne permet pas de répondre à la demande de tous les publics et particulièrement pour les personnes dont les enjeux d’accessibilité deviennent majeurs.

- 2015

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 38 synthèse transports et déplacements

ATOUTS FAIBLESSES • Un réseau de transport en commun • Transports en commun limités hors publics existant scolaires. • La RD 907, axe principal du village, • Une discontinuité des liaisons douces aménagée pour répondre aux sur le territoire ne permettant pas une problématiques de réduction de la pratique complète de tout le tissu bâti, à vitesse lors de la traversée du centre- reconnecter. bourg. • Stationnement rue de l’église à structurer • Des stationnements en cœur de • Trajet vers Domevre à sécuriser par la village création d’un emplacement réservé le • Des cheminements anciens à long de la RD10 redécouvrir et à valoriser.

ENJEUX

• Continuer à entretenir le réseau viaire et chercher à limiter la vitesse de circulation à proximité au centre du village. Favoriser une pratique multimodale (marche, vélo, voiture, …) au sein de la commune • Favoriser et conforter les lieux clés d’échanges et des transports mutualisés afi n d’encourager le covoiturage : identifi er un parking relais sur le territoire de la commune ? Relayer l’information sur le site internet communal ? • Valoriser et entretenir un réseau de liaisons douces accessibles et sécurisées sur toute la commune, en lien direct avec l’armature naturelle et paysagère du village : vergers, champs, forêts, ainsi que des liaisons directes sécurisées avec les villages voisins.

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 39 Les équipements à Tremblecourt Les hautes : Administratifs et socio-culturel Bornes : Sports et loisirs

1. Mairie 2. Ecole 3. Médiathèque - Salle polyvalente 4. Aire de jeux 5. Eglise rs 6. Cimetière 7. Remise èvre-en-Haye Les termes

D907

7 4

5 1 6 2 3

le us D10 Oigelot D907

0 125 250 Mètres

CARTE DES ÉQUIPEMENTS

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 40 4 - les services et les équipements

- 2015 TREMBLECOURT possède une offre d’équipements publics relativement importante pour une commune de sa taille et ce grâce à la mutualisation de certains services à l’échelle de l’intercommunalité. Grâce à la répartition de l’offre mis à la disposition des habitants sur un territoire peu étendu, TREMBLECOURT donne la possibilité à ses habitants de bénéfi cier de services de proximité. 4.1 - les équipements communaux

Des équipements de proximité et un partage à l’échelle du territoire.

Les équipements communaux TREMBLECOURT regroupe au sein même du village l’ensemble de ses équipements, on peut identifi er deux pôles principaux situés (cf. Carte des équipements à TREMBLECOURT) : • D’une part le long de l’axe majeur, rue de la Mairie, avec la mairie et l’école. • D’une part, au centre du village, rue de l’Église, l’église, la salle polyvalente ainsi que la médiathèque. • Une remise

Les équipements de proximité La mairie de TREMBLECOURT informe ses habitants sur l’existence des services mis à leur disposition et situés à l’extérieur du territoire communal : • À DOMEVRE-en-HAYE : agence postale, médecin, infi rmier, dentiste, coiffeur, épicerie et pharmacie. • À : maison de retraite, médecin et centres de soins • À MANONVILLE : crèche intercommunale, accueil permanent et halte-garderie • À BERNECOURT : déchetterie intercommunale

Les grands équipements Pour l’ensemble des services plus importants (collèges, lycées, hôpitaux...), la commune dépend des équipements de la Communauté de communes Terres Touloises.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 41 - 2015

Accueil petite enfance et écoles L’accueil à la petite enfance est disponible à TREMBLECOURT, des assistances maternelles sont présente sur la commune, ces informations sont disponibles sur le site internet de la mairie qui relaye les données du conseil général de la Meurthe-et-Moselle.

TREMBLECOURT fait partie d’un syndicat intercommunal regroupant les communes de , , NOIVANT-aux-PRE, MANONVILLE, MINORVILLE, DOMEVRE-en-HAYE, TREMBLECOURT et MANONCOURT-en-WOEVRE. Ce groupement possède une crèche/halte- garderie située à MANONVILLE (5km de TREMBLECOURT) qui accueille les enfants jusqu’à l’âge de 6ans.

L’école de TREMBLECOURT fait partie du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) comprenant AVRAINVILLE, MANONCOURT-en-WOEVRE, DOMEVRE-en-HAYE, MANONVILLE, MINORVILLE NOVIANT-aux-PRES et TREMBLECOURT. Ainsi la commune accueille les enfants scolarisés en classes de maternelle – environ 60 enfants pour 3 classes - mais dépendant des communes limitrophes pour la scolarisation des élèves de niveau supérieur.

Les collèges et lycées de rattachement des élèves scolarisés à TREMBLECOURT se situent à TOUL.

Les équipements sportifs La commune de TREMBLECOURT ne possède pas d’équipements sportifs sur son territoire mais elle dispose de terrains de jeux pour les petits mais aussi d’un espace de jeux de boules, de quilles et de jeux de ballons.

Les associations La commune compte 1 association. La présence de cette association présente à TREMBLECOURT entretient un lien social au centre du village mais aussi avec les villages environnants : L’ASSOCIATION : Le foyer rural Anim’Haye. D’autres associations regroupent des membres habitant TREMBLECOURT et les communes limitrophes, ainsi, une logique intercommunale a été mise en place pour les actions sociales, culturelles, sportives et de découverte.

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 42 - 2015 Les équipements de santé La commune ne bénéfi cie pas d’équipement de santé mais elle peut compter sur la proximité de communes proches qui possèdent ces services : • À DOMEVRE-en-HAYE : Médecin, infi rmier, dentiste • À ROYAUMEIX : Maison de retraite, médecin et centre de soins • À DIEULOUARD La commune bénéfi cie aussi des équipements et services qui sont prévus par la Communauté de communes Terres Touloises.

Les équipements culturels La commune possède sa propre médiathèque communale. Elle met à la disposition des habitants de TREMBLECOURT et des communes voisines un service d’emprunt de livres (documentaires, romans, livres pour enfants, bandes dessinées, …), un pôle informatique avec un accès très haut débit, mais aussi une salle audiovisuelle pour visionner des fi lms ou projeter des présentations. Des animations y sont également proposées. Des informations complémentaires sont disponibles directement sur le blog de la médiathèque : http://mediatheque-de-tremblecourt.webnode.fr/ Au rez-de-chaussée de la médiathèque, la commune dispose d’une salle polyvalente équipée d’une cuisine et pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes.

Les lieux de cultes L’église Saint-Epvre est un lieu de culte chrétien située au centre la commune, à côté de la médiathèque et de la salle polyvalente, fait partie du pôle d’équipements central. (Cf. le chapitre Patrimoine du rapport de présentation). Équipements funéraires La commune de TREMBLECOURT possède un cimetière communal situé au cœur de la commune, dans l’enceinte de l’église.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 43 4.1 - les réseaux

Des réseaux /

• L’assainissement : TREMBLECOURT ne dispose pas d’un système d’assainissement de type collectif des eaux usées, les constructions relèvent à priorité de l’assainissement non collectif et donc pour chaque nouvelle construction le traitement individuel ou groupé des eaux usées sera obligatoire. • L’eau potable : La commune de TREMBLECOURT gère elle-même, en régie, la distribution de l’eau potable. Elle achète l’eau au Syndicat des Eaux du Trey Saint Jean, dont le siège est à Thiaucourt (54470). La conduite, via la voie romaine, alimente le château d’eau communal qui comporte deux réserves : réserve pour la consommation et réserve pour l’incendie. L’eau est distribuée par gravité dans chaque habitation. Les compteurs d’eau sont relevés une fois par an, en décembre, la facturation a lieu au cours du premier semestre de l’année suivante. A noter, une canalisation d’eau, située chemin de Rosières, est en état de vieillissement avancé (conduite vétuste en fonte ductile installée depuis environ 60 ans). Le développement urbain du secteur devra en tenir compte en cas d’aménagement résidentiel de la zone qu’elle traverse. Aucun projet d’aménagement ou de construction ne pourra se faire sans que la conduite AEP soit déviée sur secteur de projet. • La défense incendie : une réserve d’eau pour la lutte contre les incendies. Le Porter à Connaissance (PAC précise que l’analyse cartographique permet d’identifi er un défi cit de couverture incendie dans le secteur suivant : la ferme Michel. A noter, les secteurs sans défense incendie correcte ne peuvent pas être considérés comme équipés, et ne peuvent donc pas être classés en zone urbaine d’un plan local d’urbanisme (PLU). Dans le cas où la défense extérieure contre l’incendie s’avère insuffi sante ou non satisfaisante, il y aura lieu de prévoir la mise en place de moyens adéquats comme présentés ci-après : prioritairement, par l’implantation de poteaux d’incendie normalisés (débit de 60 m3/h à 1 bar de pression dynamique), 150 mètres de couverture par voie carrossable ; implantation de réserves de 120 m3 d’un seul tenant (400 mètres du risque par voie carrossable), le cas échéant, réduit du double du débit horaire de la source de réalimentation (réserve dite réalimentée) lorsque les caractéristiques du réseau d’eau ne permettent pas l’implantation de poteaux d’incendie normalisés. Ce dispositif doit être complété, lorsqu’un réseau existe, par l’implantation de prises accessoires à moins de 150 mètres du risque à défendre (poteaux de 70 mm) présentant débit minimal de 30 m3/h sous 1 bar de pression. La commune a reçu un avis récent du SDIS concernant le chemin de Rosières qui confi rme que la couverture incendie est satisfaisante. • E.D.F. - P.T.T - éclairage public : état correct du réseau • les habitants bénéfi cient des aménagements numériques haut débit. • La collecte des déchets est actuellement gérée par la CC Terres Touloises / 1 fois par semaine • Les habitants de TREMBLECOURT ont accès à la déchetterie de la CC Terres Touloises et à BERNECOURT. Le territoire communal de TREMBLECOURT est équipé de services et équipements de proximité. Pour les équipements scolaires la commune fait partie d’un RPI. Pour tout autre équipement, la commune bénéfi cie de l’offre des communes limitrophes de la CC Terres Touloises.

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 44 synthèse les services et les équipements

ATOUTS FAIBLESSES

• Des équipements au cœur du territoire, • Un usage de la voiture rendu indispensable à proximité des habitants. pour accéder à la plupart des services de • Des équipements à proximité directe proximité du village. Un partage de compétence • L’absence d’évènements ou de avec d’autres communs qui permet dynamique citoyenne ancrée sur la de conserver des services à courte commune, facteur de lien social. distance. • L’absence de commerces de proximité. • Un dynamisme associatif qui fonctionne lui aussi en lien avec les communes limitrophes et via le territoire de la CC Terres Touloises • Une offre d’équipements diversifi és sur le territoire et à proximité en lien avec la CC Terres Touloises • Une logique de réseau en place, performant et mis aux normes, une gestion de l’eau effectuée par la commune. ENJEUX

• Entretenir les équipements et renforcer le dynamisme citoyen et associatif présent sur le territoire • Encourager les habitants à partager les équipements en continuant à communiquer sur l’offre existante intercommunale à proximité. • Sensibiliser les habitants à leur présence des équipements culturels et de santé de la CC Terres Touloises et des communes limitrophes afi n de favoriser la pérennité de certains services sur le territoire.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 45 rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 46 B. ÉÉtat t a t initial i n i t i a l de l’environnement

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 47 Tremblecourt

Plateau de Haye

Plaine de la Woëvre

Côtes de Toul

x 317

Plateau de Plaine de la Haye Woëvre

x 232

CARTE DES ALTITUDES - source : topographic-map.com

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 48 1 - contexte naturel

Le territoire de la commune de TREMBLECOURT a fait l’objet d’une étude approfondie de son environnement par le biais de l’observation de photographies aériennes, de la carte topographique au 1/25000°, d’une prospection systématique de terrain et de l’étude de documents sources à disposition des bureaux d’études. Cette démarche nous a permis de comprendre comment le territoire a été façonné, son occupation des sols et son environnement écologique ainsi que l’organisation paysagère qui en découle. 1.1 - le milieu physique

a. Le relief

Le territoire communal s’individualise en plusieurs entités topographiques : - La plaine de la Woëvre se distingue par une topographie relativement plane (de 232 m d’altitude en limite avec le territoire communal de Manoncourt-en-Woëvre à 252 m d’altitude au niveau de l’école dans le village) qui facilite sa mise en valeur agricole par des espaces cultivés. Elle devient plus vallonnée au fur et à mesure que l’on se rapproche du plateau. - Le coteau présente une pente marquée. Une première branche du village s’est installée de manière perpendiculaire à la pente (rue de la mairie – 250 m d’altitude environ). La seconde branche – rue de l’église – est, quant à elle, construite perpendiculairement à la côte (entre 257 et 285 m d’altitude). - Le plateau de Haye qui présente de nouveau une topographie plane à des altitudes plus

Le village de TREMBLECOURT se compose notamment par la Plaine de Woëvre avec les Côtes de Toul qui se devinnent au loin - 2015 bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 49 élevées (300 m en moyenne). Cet espace est de nouveau mis en valeur par les espaces agricoles

b. La géologie

Le territoire communal s’inscrit dans l’ensemble plus vaste des côtes qui marquent la limite orientale du Bassin Parisien. De manière plus précise, TREMBLECOURT se situe à l’interface entre la Plaine de la Woëvre et le Plateau de Haye. Les couches géologiques s’individualisent globalement entre des ensembles marneux dans la Plain de la Woëvre d’une part, et d’autre part, des formations calcaires sur le plateau de Haye. Des ensembles argilo-marneux et des alluvions apparaissent par endroit.

Caillasse à Anabacia (calcaire)

Oolithe miliaire supérieur (calcaire)

complexe à banc gréseux Caillasse à Rhynchonelles (marnes)

alluvions couverture limono-argileuse

CARTE GEOLOGIQUE - source : géoportail

Le territoire communal fait partie de la zone de contact ente la plaine de la Woëvre et le Plateau de Haye. Les altitudes varient entre 232 m et 300 m d’altitude.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 50 1.2 - les ressources en eau

Rappelons que le PLU se doit d’être compatible avec les dispositions du SDAGE du Bassin Rhin- Meuse approuvé le 30 novembre 2015. Ce document supra communal arrête pour une période de 6 ans (2016-2021) les grandes orientations de préservation et de mise en valeur des milieux aquatiques à l’échelle du bassin. Il fi xe des objectifs de qualité des eaux à atteindre d’ici à 2015 au titre de l’article L212-1 du code de l’environnement.

Le territoire communal est dépourvu de cours d’eau importants.

plusieurs puits sont recensés dans le village

périmètre de protection des château d'eau captages

ruisseau de Naly Fontaine

0125 250 500 750 Mètres ¹ HYDROLOGIE

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 51 Le ban communal appartient aux bassins versants de l’Esch et du Terrouin, eux-mêmes situés dans le bassin versant de la Moselle. Il n’existe pas de données concernant la qualité des eaux communales.

La ressource en eau se compose uniquement : - du ruisseau de Naly Fontaine qui prend sa source en aval du village et qui se jette dans le ruisseau d’Esch à Minorville. - d’un second petit ruisseau intermittent qui se localise au sud du territoire communal. Ses eaux rejoignent celles du ruisseau de l’Etang Bailly, puis le Terrouin au niveau de Avrainville. - du château d’eau qui alimente le village. Il se situe le long du chemin rural dit de la Naix à 300 m d’altitude. - Des différents périmètres de protection de captage d’eau potable de Pont-à-Mousson (exhaure de la mine de ). Ils font l’objet d’une servitude d’utilité publique de type AS1 (voir annexe du PLU).

On ne recense pas d’étangs sur le territoire communal.

Le territoire communal se situe au niveau des masses d’eaux souterraines : - des Calcaires du Dogger des Cotes de Moselle à « dominante sédimentaire ». - des argiles du Callovo-Oxfordien de la Woëvre de « type imperméable localement aquifère » 1.3 - les risques naturels et technologiques

La prévention des risques naturels est prise en compte par la loi du 02 février 1995 qui a mis en place les plans de prévention des risques naturels prévisibles, ainsi qu’une procédure d’expropriation des biens soumis à certains risques naturels majeurs concernant la vie humaine. Aussi, l’élaboration du PLU de TREMBLECOURT tient compte de la présence des aléas et des risques naturels qui sont connus sur le territoire d’études.

La commune de TREMBLECOURT a été concernée par plusieurs arrêtés interministériels portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle : - 29 décembre 1999 publié au journal offi ciel du 30 décembre 1999 portant constatation de l’état de catastrophe naturelle pour les dommages dus aux inondations, coulées de boue et mouvements de terrain survenus du 25 au 29 décembre 1999 ; - 11 janvier 1983 publié au journal offi ciel du 13 janvier 1983 portant constatation de l’état de catastrophe naturelle pour les dommages dus aux inondations et coulées de boue survenus du 08 au 31 décembre 1982. A noter que, selon la connaissance communale, ces épisodes n’ont pas directement touché TREMBLECOURT.

Le territoire communal est concerné par les aléas de retrait et de gonfl ement des sols argileux d’après la cartographie départementale au 1/50000ème du BRGM réalisée en 2008. La plaine de la Woëvre est concernée par un aléa moyen et quelques « langues » d’aléa faible s’individualisent.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 52 Ce phénomène ne met guère en danger la sécurité physique des citoyens. Mais, il est, en revanche, fort couteux au titre de l’indemnisation des dégâts dus aux catastrophes

naturelles. Il s’agit également aléa faible d’un aléa particulier en ceci qu’il ne conduit jamais à une interdiction de construire, mais à des recommandations constructibles applicables principalement aux projets

nouveaux aléa moyen

La dispose depuis le 24 octobre 2010 d’une nouvelle réglementation parasismique. Cette réglementation est entrée en vigueur le 1er mai 2011. D’après la carte de délimitation CARTE ALEA RETRAIT-GONFLEMENT DES ARGILES - source : www.georisques.gouv.fr des zones de sismicité, la commune de TREMBLECOURT est concernée par de l’aléa très faible (zone 1). En matière de prévention de ce risque, aucune contrainte en matière d’urbanisme ne s’applique.

Enfi n, la commune est concernée par des canalisations de transport de matières dangereuses. Le plan local d’urbanisme doit tenir compte, dans les zones constructibles, des risques technologiques afférents à ces infrastructures pétrolières : - Gazoducs : La commune est traversée par des canalisations de transport de gaz naturel haute pression. Des servitudes d’utilité publique de type I3 ont été instituées dans les zones d’effets générées par les phénomènes dangereux susceptibles de se produire sur les canalisations de transport de gaz naturel (voir annexe du PLU).

Zone d’effets létaux du Zone d’effets létaux Zone d’effets létaux Canalisations Longeur phénomène du phénomène significatifs du PMS bar DN mm enterrées m dangereux de dangereux de phénomène dangereux référence majorant référence réduit de référence réduit Blénod-les-Pont-à- Mousson- 58,8 300 2434,3 90 5 5 (artère de l’Est) Blénod-les-Pont-à- 67,7 400 2450,6 145 5 5 Mousson – Toul source : DDT54

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 53 - Oléoducs : Une canalisation traverse le territoire de TREMBLECOURT. Elle fait l’objet d’une servitude d’utilité publique de type I1 (voir annexe du PLU) qui correspond à une bande de 12 mètres axée sur la conduite

Ci-dessous, les zones de danger, issues de l’étude de sécurité du réseau des services du Trapil :

Zones de danger Distances préconisées

Brèche 12 mm Brèche 70 mm

Zone des effets irréversibles 46 m 180 m

Zone des premiers effets létaux 38 m 143 m

Zone des effets létaux signifi catifs 31 m 112 m

Le développement de l’urbanisation devra prendre en compte ces distances notamment pour les projets de construction d’établissements recevant du public, d’installations nucléaires de base, d’immeubles de grande hauteur, de lotissements, de zones artisanales ou industrielles...

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 54 synthèse contexte naturel

ATOUTS FAIBLESSES • Un relief de contact entre la plaine de la • Le village est touché par l’aléa retrait- Woëvre et le Plateau de Haye qui n’engendre gonfl ement des argiles pas de contraintes pour le développement • Plusieurs risques technologiques liés au urbain futur du village. transport des matières dangereuses ont été • Pas de risques naturels majeurs recensés sur le identifi és. Le passage de ces canalisations territoire communal. font l’objet de servitudes d’utilité publique.

ENJEUX

• Tenir compte de la topographie locale dans les choix des futurs secteurs proposés à la construction. • Mettre en compatibilité le PLU avec le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse • Tenir compte des risques dans les réfl exions pour l’élaboration du PLU • Respecter les distances de recul prescrites par les servitudes d’utilité publique

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 55 2 - espaces naturels et écologie des paysages

2.1 - la répartition de l’occupation des sols Le territoire communal de 19% TREMBLECOURT (605 ha) conserve un fort caractère rural - agricole et forestier 5% - avec une occupation des sols qui se répartit entre : - les terres agricoles (76.2% du territoire communal), - les espaces boisés (18.8% du territoire communal), - les espaces artifi cialisés (5% du territoire communal) A titre de comparaison, dans le département de Meurthe-et-Moselle, 76% la répartition de l’occupation des sols est la suivante : 60% de terres agricoles,

33% de forêts et 7% de territoires territoires artificialisés espaces agricoles espaces forestiers artifi cialisés. répartition de l’occupation des sols en 2006 - source : CORIN LAND COVER

a. Les espaces agricoles

L’occupation et la mise en valeur des espaces découlent de la vocation historique des différents secteurs, de la valeur agronomique des terres et de la pression foncière induite par le développement de l’urbanisation.

Le territoire de TREMBLECOURT se caractérise encore aujourd’hui par une forte vocation agricole avec la présence de 4 sièges d’exploitation agricole installés dans la commune. Les espaces agricoles couvrent une grande partie du territoire communal (461.02 ha / source : CORIN LAND COVER).

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 56 : blé tendre : forêt ouverte : orge : futaie de feuillus : colza : futaie mixte : mélange futaie de Bois : autres céréales Thémard : maïs grain et ensilage feuillus et taillis : protéagineux (source : IFN 2004) : prairies permanentes : prairies temporaires : autres gels : divers (source : RPG 2012)

Bois communal de Tremblecourt

0125 250 500 750 Mètres ¹

OCCUPATION DES SOLS - source : RPG 2012 / IFN 2004

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 41 studiolada architectes 57 les espaces agricoles sont principalement occupés par des cultures céréalières - 2015

Les espaces agricoles déclarés à la PAC montrent une prédominance des terres cultivées céréalières, principalement du blé tendre et de l’orge. On trouve également des parcelles exploitées en colza, protéagineux et en maïs ensilage, mais dans une moindre proportion. Ces espaces agricoles se répartissent entre la Plaine de la Woëvre et le Plateau de Haye. Les prairies permanentes se localisent, quant à elles, dans la Plaine de la Woëvre où le relief est plus ondulé.

En outre, du fait de la vocation agricole du territoire, les terrains s’approchent des espaces bâtis.

EXEMPLE DE ZOOM : ESPACES AGRICOLES A PROXIMITE DU BATI - source : RPG 2012 / IFN 2004

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 58 Mais, ils ne s’insinuent pas entre les habitations pour deux raisons : - un bâti dense et souvent mitoyen qui est déjà construit - la présence d’une couronne de vergers familiaux qui forme une zone tampon entre espaces agricoles et espaces bâtis.

b. Les massifs forestiers

Les massifs forestiers occupent une surface de 113 ha (18.8% du territoire communal) à TREMBLECOURT, en raison de la forte vocation agricole du ban communal.

Les forêts se répartissent entre deux entités : - une première au nord avec le bois Thémard. Elle se prolonge sur les territoires communaux de Rogéville (bois communal) et de Domèvre-en-Haye (Bois de Grené) jusqu’à la vallée de l’Esch, puis au-delà par la forêt domaniale de Puvenelle - et une seconde au sud-est correspondant au bois communal de Tremblecourt soumis au régime forestier avec un plan de gestion. Il se prolonge sur les communes limitrophes de Manoncourt-en-Woëvre et de Rosières-en-Haye. Cette masse forestière ceinture la centrale photovoltaïque de Toul-Rosières, et se prolonge vers la forêt domaniale de Natrou.

Les massifs forestiers se concentrent sur les marges du territoire communal et aux altitudes les plus élevées.

Les forêts se composent d’un mélange de feuillus et de taillis, de futaies de feuillus, d’une futaie mixte et d’une forêt ouverte. A noter que les visites de terrain ont démontré que la forêt ouverte identifi ée par l’IFN est essentiellement composée par des anciens vergers.

La commune n’est pas dotée d’une réglementation des boisements.

le Bois Thémard au nord du territoire communal - 2015

c. Les autres espaces boisés

De manière complémentaire aux massifs forestiers, des espaces boisés ponctuent les espaces agricoles et les espaces bâtis, renforçant ainsi le cadre arboré de la commune.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 43 studiolada architectes 59 Bois Thémard : forêt ouverte* : futaie de feuillus : futaie mixte : mélange futaie de feuillus et taillis (source : IFN 2004) * A noter que les visites de terrain ont démontré que la forêt ouverte identifiée par l'IFN est essentiellement composée par des anciens vergers.

Bois communal de Tremblecourt

0125 250 500 750 Mètres ¹ MASSIFS FORESTIERS - source : IFN 2004 Ils s’individualisent en 3 entités : - L’alignement de platanes plantés de part et d’autre de la RD10 qui fait la liaison vers Manoncourt-en-Woëvre. - L’alignement d’arbres fruitiers plantés par la commune sur une rive de l’ancienne route de Saint-Mihiel à Nancy - L’ancien meix de cultures de proximité composé de vignes et de vergers familiaux. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule parcelle de vigne qui se localise au lieu-dit La Grande

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 60 ligne de fruitiers plantés par la commune le long de l’ancienne route de St-Michiel à Nancy - 2015

la plantation de platanes le long de la RD10 - 2015

ancien meix qui ceinture le village - 2015

Queue au nord du village. Les vergers familiaux sont encore bien présents dans le village même si de nombreuses parcelles sont désormais à l’état de friches. Cette situation s’explique souvent par un délaissement des propriétaires pour cette culture ou par des problèmes d’accès et d’identifi cation de ces parcelles de petite dimension. En outre, les sentiers de défruitement sont encore cadastrés. Mais, ceux-ci manquent d’entretien, ce qui tend à rendre leur identifi cation à diffi cile sur site. Enfi n, il faut également souligner que les jardins privatifs situés en arrière des habitations contribuent au caractère arboré du village.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 45 studiolada architectes 61 Ces espaces arborés créent donc un maillage au cœur du territoire communal, ce qui constitue une véritable plus-value qualitative pour le village de TREMBLECOURT.

Le territoire communal est principalement occupé par des espaces agricoles. Les espaces forestiers sont rejetés sur les marges du ban communal. Les éléments arborés isolés sont rares et ils se concentrent au niveau du tissu bâti (vergers familiaux, jardins). 2.2 - l’analyse de la consommation sur les espaces

La loi Grenelle préconise de gérer le sol de manière économe, et par voie de conséquence de limiter la consommation sur les espaces agricoles.

Une étude a été menée par la DREAL Lorraine concernant l’évolution de l’artifi cialisation des sols depuis les années 1950 dans les communes, avec des comparaisons avec les données intercommunales, départementales et régionales.

L’analyse de la situation communale démontre une artifi cialisation des sols beaucoup plus mesurée sur la base d’une comparaison aux échelles départementale et régionale. On estimait que 38184 m² étaient artifi cialisés dans la commune en 1954. Cette surface est passée à 58504 m² en 2008, soit une croissance de +53.21%. A titre de comparaison, la surface s’est accrue de +147% dans le département et de +158% au niveau régional.

évolution de la population et de l’artificialisation des sols à différentes échelles territoriales

De manière plus précise, une analyse des permis de construire accordés dans la commune pour de la construction neuve depuis 10 ans permet d’affi ner les tendances à la consommation sur les espaces agricoles et naturels. Notre analyse remonte donc à 2003.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 62 La carte ci-après montre que seulement 6 parcelles nouvelles ont été construites à TREMBLECOURT depuis 2003, pour une surface globale de 5 707 m². Ces terrains présentent une surface moyenne de 951 m². Ces espaces ont consommé sur des espaces agricoles (4 528 m²) et sur des espaces arborés (1 179 m²) par comparaison avec la photographie aérienne communale de 1987.

Ces constructions se concentrent chemin de Rosières, à l’exception d’une édifi ée sur le haut de la rue de la distillerie.

consommation sur les espaces : typologie des espaces consommés : : 2005 : espaces agricoles : 2007 : espaces arborés : 2010 : 2017

0 50 100 200 300 ¹ Mètres

CARTE CONSOMMATION SUR LES ESPACES - source : commune 2.3 - les paysages et le réseau écologique

Les paysages constituent une composante fragile de tout territoire, en mutation constante car directement liés à l’action de l’homme au quotidien et à la multitude des projets mis en place. Les différentes générations ont façonné ce paysage et y ont laissé leurs empreintes.

a. Les paysages

Le territoire communal de TREMBLECOURT se caractérise par des paysages ruraux avec une prédominance de paysages agricoles qui s’individualisent en plusieurs entités qui se calquent sur les unités topographiques : - La Plaine de la Woëvre

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 47 studiolada architectes 63 - Le plateau de Haye - Le coteau avec le village et sa ceinture de vergers. Ce secteur marque un espace de transition entre les deux entités paysagères précédemment citées.

le village et son ancien meix s’identifie au coeur des espaces agricoles - 2015

Le paysage communal conserve son ancienne organisation radioconcentrique avec un village- rue entouré par une ceinture de cultures de proximité (vignes, vergers). Les vignes ont disparu aujourd’hui. Il ne reste que des vergers familiaux. A noter que certaines parcelles sont aujourd’hui en friche, notamment sur la partie est du village, ce qui change la perception paysagère dans ce secteur. Les espaces agricoles, originellement exploités sur la base d’un assolement triennal, conserve un paysage d’openfi eld. Ces champs ouverts présentent donc une morphologie paysagère assez simple, dépourvu d’espaces boisés, à l’exception des forêts qui s’aperçoivent en arrière-plan et des plantations le long de certaines voies. Seules les alternances de cultures, et leurs couleurs associées, permettent de varier la perception de ces espaces agricoles.

Enfi n, le village avec son ancien meix, les plantations le long de certaines voies constituent autant de points d’appel visuels lorsque l’on parcoure le territoire communal. En revanche, le ruisseau de Naly Fontaine n’est pas accompagné par une végétation rivulaire, ce qui permet peu de l’identifi er dans le paysage.

b. Les continuités écologiques : la trame verte et bleue

La loi ENE du 12 juillet 2010 confère aux documents d’urbanisme une nouvelle dimension environnementale et impose des objectifs en matière de préservation de la biodiversité (article L 121-1 du code de l’urbanisme). Elle défi nit notamment la trame verte et bleue (TVB) et les conditions de sa mise en œuvre. Il s’agit d’un nouvel outil au service de l’aménagement durable des territoires ayant pour « objectif d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural (…)» (article L. 371-1 du Code de l’Environnement). En effet, une biodiversité riche est synonyme de bon fonctionnement des milieux naturels. Certains sites sont protégés pour leur richesse biologique et pour les habitats naturels qu’ils constituent. Ces secteurs forment des noyaux de biodiversité car ils contiennent des milieux et des espèces aujourd’hui rares et fragiles. La nature « ordinaire » joue également un rôle essentiel dans ce réseau de TVB car c’est elle qui permet de relier ces noyaux de biodiversité entre

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 64 eux. La TVB se compose des éléments et des milieux qui constituent ou connectent entre eux les habitats naturels de la fl ore et de la faune sauvage et spontanée, les sites de reproduction, de nourrissage, de repos et d’abri, les corridors de déplacement de la faune sauvage, les corridors de dispersion de la fl ore. Il s’agit plus particulièrement : - des forêts et des lisières, habitat des grands mammifères, - des zones humides indispensables à la reproduction des batraciens et lieu de vie des oiseaux d’eau, - des haies et des bosquets, refuge de la petite faune et corridors de déplacement, en particulier des chauves-souris, - des vergers favorables aux insectes pollinisateurs et zones de nidifi cation des oiseaux, - des cultures favorables à la biodiversité, si exploitées sans pesticides, - Des cours d’eau sans obstacles permettant la circulation des poissons. Tous ces petits milieux de vie qui composent les paysages méritent une attention particulière dans le cadre du PLU.

L’objectif de la TVB est à la fois de protéger et de maintenir les connexions existantes mais aussi de récréer des liaisons rompues. La protection de la biodiversité passe par : - une maîtrise du développement urbain et de la consommation des espaces naturels, - un équilibre à trouver entre préservation de la biodiversité et activités économiques et sociales, - la restauration et la préservation des réservoirs de la biodiversité et des continuités écologiques à l’échelle communale.

les composantes de la trame verte et bleue (source : Conseil Régional de Lorraine)

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 49 studiolada architectes 65 La trame verte

Chaque composante de la trame verte – quelle que soit sa dimension et sa localisation – concoure à la préservation de la biodiversité et joue un rôle prépondérant dans le fonctionnement des dynamiques écologiques. Il en est de même pour les composantes de la trame bleue.

A TREMBLECOURT, la trame verte prend la forme des espaces boisés, des espaces agricoles, de la couronne de cultures de proximité et des plantations le long des voies.

Les massifs forestiers se composent d’un mélange de feuillus et de taillis, de futaies de feuillus, d’une futaie mixte et d’une forêt ouverte. Ils se concentrent sur les marges du territoire communal et ils font partie de massifs forestiers de taille beaucoup plus conséquente couvrant une grande partie du Plateau de Haye (forêt domaniale de Puvenelle et forêt domaniale de Natrou). Ces ensembles interconnectés forment donc une grande continuité écologique à l’échelle régionale.

En outre, la forêt constitue la plus évoluée, la plus complexe et la plus élaborée des formations naturelles terrestres. Les infl uences de l’écosystème forestier sur son environnement sont importantes (limite de l’écoulement, fi ltre des pollutions, etc.). Ces massifs offrent une grande diversité d’habitats et de niches écologiques. Ils peuvent ainsi être perçus comme des zones- réservoirs de biodiversité qui abrite de nombreuses espèces d’animaux communes de nos régions (gibier, oiseaux).

Les espaces agricoles sont constitués par des champs ouverts (openfi eld), principalement à dominante de cultures. Ces espaces ne sont pas ponctués par des boisements relais à l’exception de petites parcelles de vergers sur le plateau. Ces espaces ne sont pas très propice pour la biodiversité locale car sujets aux pesticides. En revanche, certains espaces agricoles sont destinés à des prairies permanentes (cultures de plantes fourragères de graminées et de légumineuses essentiellement pâturées). Ces secteurs sont plus propices pour la biodiversité locale offrant des zones d’abris, de reproduction, de nourriture pour une faune importante composée de petits mammifères, d’oiseaux et d’insectes pollinisateurs. Ils constituent également des secteurs de développement et de postes de chasse pour les rapaces utiles à la régulation des rongeurs nuisibles aux cultures.

les espaces agricoles sont essentiellement composés de cultures - 2015

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 66 La couronne de culture de proximité qui entoure le village de TREMBLECOURT entre dans la composition de la trame verte. En effet, ces espaces – sous la forme de vergers familiaux ou aussi bien de friches sur la partie est du village – constituent autant de niches écologiques pour une petite faune terrestre et pour les oiseaux. Ces espaces fournissent nourriture, abri et site de reproduction pour ces animaux.

les cultures de proximité essentiellement composées de vergers familiaux - 2015

Enfi n, les deux alignements d’arbres – les platanes le long de la RD10 d’une part, et d’autre part, les fruitiers le long de l’ancienne voie romaine – entent également dans la composition de la trame verte locale. Ces éléments jouent un rôle complémentaire de relais au cœur des espaces agricoles, en interface entre les espaces boisés et les milieux agricoles. En effet, ils peuvent constituer des étapes qui facilitent le déplacement de la faune au cœur des espaces d’openfi elds. Ces derniers fournissent nourriture, abri et site de reproduction.

la ligne d’arbres fruitiers plantés le long de la voie communale sur le plateau - 2015

La trame bleue

Les éléments hydrographiques sont peu présents dans la commune, uniquement représentés par le petit ruisseau de Naly Fontaine et des petites ruisseaux intermittents au sud de TREMBLECOURT. Néanmoins, leur rôle ne doit pas être ignoré car ils participent à leur niveau à constituer une trame bleue au sein du territoire communal et en lien avec les communes limitrophes.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 51 studiolada architectes 67 Les continuités écologiques

Le réseau écologique comprend l’ensemble des éléments naturels présents dans les paysages et qui sont accessibles par la faune. Ce réseau forme des continuités écologiques qui peuvent être fragmentées. Il s’agit donc de préserver la biodiversité observée dans les réservoirs de biodiversité et de favoriser la circulation la plus libre possible des espèces entre les différents lieux de vie par des corridors écologiques verts (ex : maillage de haies et de bosquets au cœur des espaces agricoles, continuum forestier) et bleus (ex : ripisylve, zones inondables). A noter que les trames vertes et bleues ne respectent pas les limites communales et l’étude de ces continuités ne prend son sens que par l’observation complémentaire de leurs poursuites sur les territoires limitrophes.

Le réseau écologique peut également présenter des fragmentations qui s’évaluent notamment sur les points de dysfonctionnements des corridors liés à des obstacles naturels ou artifi ciels qui empêchent les espèces vivantes de se déplacer d’un milieu à l’autre.

Le PLU doit prendre en compte le Schéma Régional de Cohérence Ecologique de Lorraine. Ce document identifi e le massif forestier du nord du territoire communal comme un réservoir de biodiversité surfacique d’une part, et d’autre part, en tant que corridor écologique forestier.

En outre, le SCOT Sud 54 consacre un large volet à la protection et à la valorisation de la biodiversité au travers de la trame verte et bleue : réservoirs de biodiversité, grands ensembles de nature ordinaire, corridors écologiques,

extrait de la carte trame verte et bleue - source : SCOT Sud 54 bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 68 TREMBLECOURT

extrait de la carte trame verte et bleue - source : SCOT Sud 54 rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 53 studiolada architectes 69 trame verte : milieux structurants forestiers : milieux structurants agricoles : boisements relais (haies, bosquets, vergers) : alignements d’arbres : principaux réservoirs de biodiversité Bois Thémard continuités écologiques : cocontinuitén écologique structurante : ccocontinuitén écologique d’intérêt communal : trtrameam bleue (cours d’eau pérennes et intermittents)

fragmentations du réseau écologique : espaces urbanisés : routes principales : espaces en openfield

Bois communal de Tremblecourt

0125 250 500 750 Mètres ¹

CONTUNUITES ECOLOGIQUES (source : IGN GEOPORTAIL - 2012 - éolis SARL) Le document ci-dessus est une cartographie synthétique et de principe du grand réseau écologique du territoire communal. L’identification précise des corridors écologiques et de leurs interractions, ainsi que l’inventaire de la faune et de la flore à un niveau plus poussé devrait faire l’objet d’une étude complémentaire.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 70 continuités des milieux aquatiques et humides. Ces données sont synthétisées dans la carte de trame verte et bleue qui constitue un document de référence pour analyser les continuités écologiques aux échelles communale et supracommunale. De manière plus précise, la commune de TREMBLECOURT ne se situe pas dans le système vert urbain défi ni par le SCOT et n’accueille pas de corridor d’intérêt SCOT. Un corridor d’intérêt local serait identifi able. En outre, la carte de la trame verte et bleue du SCoT montre bien le rôle d’interface joué par les milieux naturels présents dans la commune de TREMBLECOURT et sur les territoires limitrophes. Ce document identifi e notamment les massifs forestiers et les espaces de vergers autour du village.

Comme vu précédemment, le territoire communal de TREMBLECOURT se compose de plusieurs éléments entrant dans la composition de la trame verte. L’essentiel de l’espace est destiné aux cultures sous la forme d’openfi eld quasiment dépourvu d’espaces arborés. Par conséquent, les continuités écologiques structurantes, et donc de fait, les déplacements de la faune ne sont pas facilités à l’échelle du territoire communal, les animaux ne trouvant pas de points d’étape, de refuge ou de nourriture. Néanmoins, les deux alignements – de platanes le long de la RD 10 et la ligne d’arbres fruitiers le long de l’ancienne route de Nancy à St Mihiel – peuvent constitués des étapes dans les déplacements.

Quant aux masses forestières communales, elles constituent un corridor écologique à part entière car celles-ci se prolongent à l’échelle du Plateau de Haye sans grande fragmentation. Elles jouent donc un rôle de réservoir de biodiversité.

Enfi n, l’ancien meix - avec son parcellaire sous la forme de lanières et sa mosaïque de milieux - constitue un réservoir de biodiversité à l’échelle communale accueillant des petits mammifères et des oiseaux caractéristiques de ces espaces.

Quant à la trame bleue, elle se concentre au niveau du ruisseau de Naly Fontaine, des petits ruisseaux intermittents localisés au sud du territoire communal. 2.4 - la protection du patrimoine naturel

Le patrimoine naturel regroupe la notion double de patrimonialité qui évoque une notion de valeur intrinsèque et de notion de besoin de conservation, voire de gestion restauratoire.

La commune de TREMBLECOURT est concernée par : - La ZNIEFF de type I « Gites à chiroptères à Rogéville » qui touche le massif forestier situé au nord du territoire communal. La ZNIEFF – zone naturelle d’intérêt écologique, fl oristique et faunistique - résulte d’un inventaire national des richesses naturelles du département. En tant que telle, cette zone abrite au moins une espèce ou un habitat caractéristique, remarquable ou rare, justifi ant leur périmètre. On recense 32 espèces déterminantes dans cette ZNIEFF. Les habitats sont composés de prairies humides et de forêts caducifoliées. - La ZNIEFF de type II « Vallée de l’Esch et boisements associés » qui couvre le même périmètre que la ZNIEFF de type au niveau du territoire communal de TREMBLECOURT. Les habitats

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 55 studiolada architectes 71 MARTINCOURT GEZONCOURT

VILLERS-EN-H MANONVILLE

SIC Vallée de l'Esch de Ansauville à

ZNIEFF de type II Vallée de l'Esch et boisements associés

ZNIEFF de type I gites à chiroptères à Rogéville

DOMEVRE-EN-HAYE ROGEVILLE MINORVILLE

TREMBLECOURT MINORVILLE

ROSIERES EN HAYE PATRIMOINE NATUREL (source : DREAL LORRAINE - 2013 - éolis SARL)

sont notamment composés de hêtraies neutrophiles et de bois de bouleaux.

Le territoire de TREMBLECOURT n’est pas concerné par la présence d’espaces naturels sensibles.

On ne recense pas de site Natura 200 sur la commune de TREMBLECOURT. Le site le plus proche est le Site d’intérêt Communautaire de la « Vallée de l’esch de Ansauville à Jezainville » (FR100240) qui s’étend notamment sur les communes limitrophes de Domèvre-en-Haye et de Rogéville.

Les paysages constituent une composante fragile du territoire, ce qui requière une attention toute particulière dans le cadre du PLU. Le territoire se caractérise par une vocation essentiellement agricole. Le territoire communal n’est pas traversé par des continuités écologiques structurantes, à l’exception des massifs forestiers qui s’inscrivent dans un ensemble plus large. Mais, la vocation agricole en openfi eld ne facilite pas les déplacements de la faune au sein du ban communal. Enfi n, le territoire communal est concerné par plusieurs espaces inventoriés et répertoriés (ZNIEFF). On ne recense pas de sites natura 2000 à TREMBLECOURT.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 72 synthèse espaces naturels et écologie des paysages

ATOUTS FAIBLESSES • Un village au cadre arboré, composé de • Un paysage de champs ouverts dépourvus vergers familiaux, qui constitue une véritable d’éléments arborés structurants (absence de plus-value paysagère et environnementale ; haies) hérité d’une tradition d’openfi eld. et ils mériteront d’être maintenus dans le • Des espaces agricoles sous la forme d’openfi eld cadre du PLU. qui ne facilitent pas les déplacements de la • Les forêts qui constituent un véritable réservoir faune au cœur du territoire communal. de biodiversité à préserver dans leur vocation actuelle. • Un ancien meix et quelques alignements d’arbres qui facilitent les déplacements de la faune au cœur d’un espace communal en openfi eld.

ENJEUX

• Conserver les grandes composantes paysagères dans leur vocation actuelle • Porter une attention particulière sur l’ancien meix afi n de conserver cette ceinture arborée autour du village (plus-value paysagère et environnementale), tout en facilitant et en encourageant leur exploitation. • Trouver un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels et agricoles / limitation de la consommation sur les espaces agricoles et naturels.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 57 studiolada architectes 73 La structure urbaine de Tremblecourt

: réseau viaire

: aménagement bourg réalisé

: chemins

: coupures vertes

: partie actuellement urbanisée

: réseau hydrographique

: alignements d'arbres

: forêts

: jardins, vignes, vergers

: espaces agricoles

: éléments remarquables L'Érable

1. Calvaire 9/10. Calvaires 2. Puit 11. Église 3. Monument aux morts 12. Sentier des drapiers 4. Statue Sainte Philomène 13. Place de la Halle 5/6/7. Puits 14. Puits Les hautes 8. Statue Jeanne d'Arc 15. Calvaires Bornes 16/17. Puits

> Vers Domèvre-en-Haye Les termes

D907

15

> Vers Rogéville 13 14 1 17 2 12 Terres 4 11 3 5 7 St-Epvre 6 8

D10 Les trou de 10 Longchamp 9 Devant le 16 Bois Lajus D10 Oigelot D907

D907

Vantenot

> Vers Les sarmures Rosière-en-Haye

le saty

> Vers Manoncourt-en-Woëvre

CARTE DE LA STRUCTURE URBAINE

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 74 3 - la structure urbaine

- 2015

La structure urbaine de TREMBLECOURT est caractérisée par un ancien élément castral qui s’est développé au fi l des siècle en descendant progressive du coteau où il prenait place, en suivant le réseau viaire vers le fond de la vallée de la Woëvre. L’identité de la commune est la typologie de village-rue, avec ses fermes anciennes traditionnelles en mitoyenneté, mais qui possède la particularité d’avoir poursuivi son extension en suivant un angle, à la croisée des deux axes principaux qui traversent le territoire communal. Au travers de deux parties, le rapport présente ici l’identité et les particularités de la structure urbaine de la commune puis ses évolutions futures possibles et les potentiels à urbaniser disponibles. 3.1 - Identité et particularités

Une structure urbaine à la croisée des chemins : de la place forte au village-rue. La structure urbaine de TREMBLECOURT présente ainsi des particularités, acquises au fi l du temps et de son territoire, qui appartiennent au patrimoine communal et qui doivent être identifi ées afi n d’être connues, comprises et critiquées afi n d’engager la commune vers une évolution urbaine cohérente. Ces particularités sont les suivantes : • Une structure urbaine de « village rue » développé de chaque côté des rues de la Mairie et de l’Église comme exemple de densité urbaine. • Une structure urbaine de village inscrit dans la pente avec une forte présence d’espaces arborés suivant la ligne de coteau, offrant des vues depuis le plateau ou depuis la plaine sur le grand paysage et de éléments de nature en ville à protéger. • Une structure urbaine dense, relativement concentrée sur elle-même par des extensions développées le long des voies, dont les dernières extensions ont rompu le plan de composition urbain d’ensemble afi n de profi ter de vue depuis les hauteurs, et avec peu de dents creuses en attente.

Caractéristiques de TREMBLECOURT TREMBLECOURT est une commune péri-urbaine située entre les villes de Toul (à 18km) et Pont-à-Mousson (à 21km). Le village s’inscrit au croisement de la RD 907et de la RD10. Économiquement, la commune se trouve dans les bassins d’emploi de Toul et Pont-à-Mousson et se trouve également dans l’aire d’infl uence de Nancy (à 32km par la route). Initialement rattaché à la communauté de communes des Côtes en Haye depuis le 4 décembre 1997, cette dernière a fusionné avec la communauté de communes du Toulois le 1er janvier 2014. Un programme local de l’habitat est en cours d’élaboration dans le cadre de la CCT. TREMBLECOURT se trouve également dans le périmètre du SCOT Sud Meurthe et Mosellan adopté le 14 décembre 2013.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 75 - 2015

- 2015

- 2015 rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 76 3.2 - Évolutions de la structure urbaine et potentiels à urbaniser

- 2015 Cette morphologie urbaine historique est un atout à valoriser ; en effet, la proximité est source d’économie en équipements pour la collectivité (réseaux), de lien social et de partage des espaces publics. Les enjeux en terme d’habitat résident aujourd’hui dans la réfl exion à porter sur les points suivants : • mise en place d’un parcours résidentiel par le développement de nouvelles typologies de logements sur le territoire • encourager une politique de réhabilitation du bâti existant • préserver les espaces naturels de biodiversité au cœur de la structure urbaine, espace de relais au sein de la trame verte du territoire. • densifi cation des espaces déjà urbanisé afi n de défi nir une politique d’aménagement du territoire cohérente avec les lois Grenelle en cours et limiter la consommation des espaces agricoles.

Le SCOT Sud 54 précise les points suivants : - PRESERVER LES ELEMENTS REMARQUABLES IDENTIFIES DANS LA CHARTE DU PnrL. - PRIVILEGIER LE DEVELOPPEMENT DANS L’ENVELOPPE URBAINE - DIVERSIFIER ET DENSIFIER LES FORMES BATIES

Ces éléments identifi és et développés dans le DOO sont des objectifs à atteindre pour permettre un développement cohérent du territoire communal. Illustrés et très explicite, ce document DOO est à parcourir par les élus de TREMBLECOURT. TREMBLECOURT doit aujourd’hui choisir de se positionner pour un développement cohérent de son territoire, c’est pourquoi, il a été identifi é sur son territoire, sur la carte ci jointe, les éléments suivants : • les coupures vertes • secteurs à maintenir pour des raisons sociales (espaces de jeu des enfants, de promenade, de piquenique, etc.) et paysagères. • les limites d’urbanisation à défi nir et à respecter • des principes de développement urbain cohérent en continuité avec les espaces déjà urbanisés : quelles formes urbaines doit-on prévoir pour diversifi er l’offre déjà présente? Quelles actions en faveur de la préservation de l’environnement? • des zones d’extensions urbaines : il faut éviter de prévoir des zones d’extensions urbaines trop vastes et préférer engager une politique foncière active. • un ou des secteurs de projet particulier afi n d’engager des réfl exions fi nes sur les zones d’extension. Ces réfl exions, principes, schémas, plans masse, seront intégrées au PLU sous la forme d’Orientations d’Aménagement et de Programmation opposables à tout constructeur. • des objectifs de mixité de l’habitat :

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 77 EXTRAIT DU SCOT SUD 54

Programme Local de l’Habitat (PLH) /

La communauté du communes du toulois dont s’est doté d’un PLH valant pour la période 2012-2018, à la suite de l’intégration des nouvelles communes (dont Tremblecourt) une version modifi é du PLH a été réalisé et donne une ambition de 30 logements dont 12 logements pour la commune de Tremblecourt pour toute la durée de vie de son PLU. Ce PLH sera revu au moment de la mise en place du PLUI qui concernera l’ensemble du territoire des Terres Touloises.

Énergie et lutte contre le réchauffement climatique Pour lutter contre le réchauffement climatique, l’objectif est d’identifi er les sources d’émissions de gaz à effet de serre et de lutter contre elles. Les deux points principaux liés à l’urbanisme sont les modes de chauffage et les déplacements sur le territoire. La loi Grenelle 2 a renforcé les possibilités d’actions des documents d’urbanisme pour répondre à ces deux sources de gaz à effet de serre : • Défi nir des zones où le bâti devra présenter des performances énergétiques et environnementales renforcées. • Défi nir des zones bénéfi ciant de performances minimales en terme de communication électronique pour limiter les besoins en déplacement. Veiller à défi nir les besoins en terme d’accueil de population en tenant compte de la proximité des pôles d’emplois et des services.

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 78 3. Place de la Halle 4. Puits Les hautes 5. Calvaires Bornes 6/17. Puits rs èvre-en-Haye Les termes

D907

15

13 14 1 17 2 12 4 11 3 5 7 6 8

10

9 le 16 us D10 Oigelot D907

0 125 250 Mètres

CARTE DE LA STRUCTURE URBAINE

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 79 La structure urbaine ancienne remarquable de TREMBLECOURT et son développement selon les voies de circulation de façon linéaire et dense témoigne d’une occupation progressive de son environnement de coteau. Sa densité liée à sa morphologie de village-rue tend aujourd’hui à être renforcée et maintenue par la rénovation du bâti existant ainsi que par le remplissage des dents creuses subsistantes dans l’espace actuellement urbanisé. Afi n de préserver les espaces de biodiversité présents mais aussi de limiter son développement urbain linéaire sur les espaces agricoles, la commune de TREMBLECOURT va pouvoir s’appuyer sur la délimitation de coupures vertes afi n de contraindre son projet de développement aux espaces déjà urbanisés afi n de préserver la trame verte des forêts, bosquets et vergers de son territoire et ainsi inscrire son projet de dans une logique de développement durable.

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 80 synthèse la structure urbaine ATOUTS FAIBLESSES

• Une structure urbaine ancienne, • Une structure urbaine ancienne dense qui a symbole de densifi cation valeur de barrière pour le déplacement des • Des éléments bâtis remarquables, espèces au sein de la trame verte et bleue. patrimoine architectural et urbain de • Une urbanisation récente diffuse, trop TREMBLECOURT consommatrice d’espaces agricoles ou • Une trame verte de vignes et vergers naturels. en cœur de village, à révéler au sein • Un potentiel à l’urbanisation limité. de la structure urbaine

ENJEUX

Mettre en œuvre d’une politique foncière et urbaine en faveur du logement, avec une politique d’habitat diversifi ée faisant la promotion du développement et de la réhabilitation d’un habitat durable, prenant en compte les points suivants : • Limiter l’étalement urbain et stopper la consommation des espaces agricoles en développant des constructions plus denses, au cœur de la structure urbaine existante. • Préserver les coupures vertes d’urbanisation, vergers et espaces verts, relais de la biodiversité qui se prolonge au cœur du village au sein des jardins et qui compose la structure urbaine du village. • Miser sur des rénovations respectueuses de l’environnement, à l’écoute du patrimoine bâti existant, limitant les déperditions thermiques et contribuer à l’objectif de réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. • Prendre en compte le vieillissement de la population et du handicap ; réfl échir à relier le centre et les équipements à tous les quartiers, réinventer une pratique solidaire des transports, permettre le parcours résidentiel sur la commune.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 81 4 - le patrimoine et les espaces publics

- 2015 4.1 - Le patrimoine bâti

Un village au patrimoine ancien, méconnu et remarquable.

Le territoire de TREMBLECOURT ne possède pas de monument protégés au titre des Monuments historiques mais possède cependant un patrimoine ordinaire qu’il est bon de faire connaître.

L’église Saint-Epvre Située au centre de la commune, l’église Saint-Epvre est un élément de repère dans la structure urbaine de TREMBLECOURT. Inscrite dans la pente entre le haut et le bas du village, elle fabrique un lien entre le cœur historique du village, la place de la Halle, et son extension progressive, le long des voies principales de communication, rue de l’Eglise et rue de la Mairie. Les vitraux, les décors intérieurs, la statuaire ainsi que les objets liturgiques doivent être identifi és comme éléments du patrimoine au même titre que l’architecture de l’édifi ce, l’ensemble devant faire l’objet de prescriptions particulières.

La place de la Halle / le château disparu L’actuelle place de la halle possède un intérêt patrimonial tout particulier puisque c’est à cet emplacement que se situait le château médiéval aujourd’hui disparu. Le caractère patrimonial particulier de ce lieu n’est donc plus son intérêt architectural mais bel et bien son importance dans la structure urbaine et historique du village. Des éléments de maçonnerie ancienne ont été découverts à l’occasion de fouilles, actuellement sur du terrain privé. La procédure de PLU peut permettre à la commune de prendre des mesures de préservations particulière via l’inventaire des éléments du patrimoine, annexe du PLU.

Le sentier des drapiers Le sentier des drapiers qui permet aux piétons de rallier directement la place de la Halle au bas du village – en passant par l’Eglise et le cimetière – possède un intérêt patrimonial particulier pour le village car d’une part il offre une pratique différente de l’espace public au sein du village mais son tracé, inscrit dans le relief du village témoigne d’un cheminement ancien entre deux éléments patrimoniaux importants du village, l’église et l’ancien château.

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 82 - 2015

Les fermes anciennes et leurs dépendances Le centre historique de TREMBLECOURT est marqué par la présence de fermes anciennes et leur dépendances, alignées sur rue et mitoyennes, caractéristiques première de la structure urbaine des villages rue lorrain. Les habitations de la rue de l’Eglise témoignent encore d’un ensemble de détails remarquables (sculptures sur pierre, linteaux, portes...). Ces éléments pourront faire l’objet d’un inventaire du patrimoine en annexe du PLU, pour sensibiliser les propriétaires à la qualité de leurs biens et la valeur de tels détails architecturaux.

Les calvaires Un ensemble de calvaires sont visibles sur le territoire, aux carrefours de voies de communications importantes. L’ensemble de ces éléments clarifi ent la structure urbaine du centre bourg et génèrent une délimitation qui entoure et balise la zone urbanisée à sa périphérie.

Puits Le paysage de TREMBLECOURT est marqué par l’absence de cours d’eau permanent ou de ruissellement en surface, caractéristique de la nature géologique du sous-sol de la commune. La tradition du captage de l’eau en sous-sol a généré sa propre forme de patrimoine bâti spécifi que à la commune avec la présence de nombreux puits. Ces éléments doivent être identifi és et préservés comme particularités communales.

Typologies de maisons variées Le patrimoine bâti de la commune est riche d’une multitude de typologie de maisons individuelles édifi ées au fi l du temps. Indépendantes, ces typologies constituent le patrimoine de la commune. Celle-ci doit être attentive aux travaux réalisés sur ces différents édifi ces afi n qu’ils ne viennent pas altérer le paysage urbain dans son ensemble. A noter, le cœur de la structure urbaine de TREMBLECOURT est parsemé d’usoirs, espace libre situé devant les fermes anciennes mais aussi d’espaces verts de jardin ouvert sur l’espace public ; ces éléments du paysage bâti sont à préserver. Dans le cadre d’une densifi cation du bâti existant, comme préconisé par le Grenelle de l’environnement, une attention particulière doit être portée sur la possible préservation de ces « respirations vertes » au cœur du tissu bâti, en lien avec le Système Vert Urbain.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 83 - 2015

L’ensemble de tous ces éléments remarquables du patrimoine de TREMBLECOURT présentent à eux seuls un nombre important de savoir-faire constructifs, patrimoine architectural à entretenir et à préserver. Une attention particulière doit aujourd’hui être portée sur le patrimoine bâti ancien, à entretenir, vers une rénovation thermique performante et respectueuse du caractère architectural remarquable des bâtiments. 4.2 - Les espaces publics

Des espaces publics contraints à valoriser en poursuivant les aménagements existants.

Des espaces publics limités, la rue comme espace public communautaire et convivial. La structure urbaine de TREMBLECOURT ne possède pas de place publique identifi ée comme telle, les principaux lieux de rassemblent se sont générés à partir d’élargissement de l’espace public et à proximité des pôles d’équipement. Les espaces aménagés devant l’école, la mairie ou l’église fabriquent des points de rencontre plus ou moins fréquentés selon les évènements et les situations. L’aire de jeux, aménagée dans un cadre arboré génère un lieu de rencontre à l’écart des axes principaux est un cadre privilégié qui créé un lien avec un paysage de vergers qui entoure le village. Ces quelques petits espaces publics qui ponctuent le village qui favorisent les échanges et génèrent du lien social entre les habitants.

Les espaces naturels et les sentiers comme lieux de rassemblement ? De nombreux sentiers de randonnée, anciennes venelles ou chemins d’exploitation, traversent la commune. Ces sentiers sont connus et pratiqués par des initiés mais reste trop souvent imperceptibles pour le visiteur occasionnel voire pour certains habitants. Ces cheminements sont liés par essence à la culture de la terre et la disparition de certaines pratiques tendent à les faire disparaitre. La pérennisation de ces savoir-faire et de cette tradition locale tiennent une place primordiale dans la réfl exion sur les espaces publics, sur les environs directs et lointains du village. Leur entretien et leur fréquentation sont un vecteur de déplacements et de rencontres.

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 84 - 2015

La loi GRENELLE 2 demande à ce que les communes s’engagent vers un urbanisme maîtrisé, au travers d’une meilleure politique de transport : vers une pratique douce du territoire. Identifi és et mis en valeur, les cheminements doux permettent de mailler le territoire en reliant le centre et les hameaux principaux et de garantir l’accès sécurisé à tous sans l’usage de la voiture.

L’histoire de TREMBLECOURT permet de comprendre clairement comment la commune s’est structurée et développée au fi l des siècles. En l’absence de protection du patrimoine dans le village, il est primordial de communiquer auprès des habitants sur les richesses urbaines, architecturales et paysagères insoupçonnée que recèle leur environnement quotidien, sans quoi c’est prendre le risque de voir disparaitre progressivement ce qui fait le caractère et la spécifi cité du village. Fermes anciennes, détails architecturaux de qualité ainsi que les puits ou les calvaires sont autant d’éléments du patrimoine à préserver.

Il n’y a pas un espace public privilégié par les habitants, mais bien une succession de petits lieux où ils apprécient se retrouver. Avec le récent aménagement réalisé c’est bien la rue qui constitue le principal élément de rencontre à TREMBLECOURT, néanmoins les habitants se plaisent à profi ter des espaces naturels à proximité du village. Les vergers qui tendent à disparaitre faute d’entretien, possèdent un potentiel en matière d’espaces de rencontre et d’échange, mais aussi de pratique douce du territoire, en mettant en lien le centre-bourg avec son environnement proche et lointain.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes septembre 2017 commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 85 synthèse le patrimoine et les espaces publics

ATOUTS FAIBLESSES

• Des éléments de patrimoine nombreux, • Un patrimoine bâti parfois totalement à identifi er et préserver. méconnu et malmené. Nécessité • Des espaces verts englobant le noyau de sensibiliser les propriétaires à villageois, participant au relais de la une préservation et une rénovation biodiversité au sein de la structure respectueuse du patrimoine. urbaine. • Une discontinuité des liaisons douces entre • Un réseau de chemins et de sentiers l’espace urbanisé et le grand territoire. comme un lien entre le village et son Disparition progressive du système des environnement paysager. sentiers de verger.

ENJEUX

• Préserver et valoriser le patrimoine de l’église, des maisons anciennes et de la structure urbaine même de TREMBLECOURT en mettant en place des mesures de protection architecturale, urbaine et paysagère. Prévoir un inventaire des éléments de patrimoine ? • Sensibiliser les usagers et habitants à préserver le patrimoine bâti remarquable / en lien avec OPAH de la CC Terres Touloises : Protéger ces éléments du patrimoine tout en permettant leur reconversion et/ou rénovation thermique. • Encourager les habitants à pratiquer différemment le village dans une logique de proximité : révéler un réseau de sentiers au sein du centre bourg pour inciter à une pratique douce du village et compléter ce réseau ?

rapport de présentation bureau d’études éolis septembre 2017 studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 86 C.

B i l a n d e l ’ é t u d e diagnostique

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 87 bilan - synthèse

1.1 - les atouts, les faiblesses et les enjeux du territoire

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 88 ATOUTS FAIBLESSES ENJEUX • Une situation intéressante entre • Pas de faiblesses identifiées • Conforter la qualité du cadre de vie tout plusieurs pôles d’emplois en conservant la dimension « village » de • Un cadre de vie de qualité aux TREMBLECOURT ambiances agricoles • Prendre en compte les aménagements et les • Une démarche communale projets communaux dans les réflexions pour la viabilisation d’une zone • Mettre en compatibilité le PLU avec le SCoT Sud 54 1Na du POS. et avec la charte du PNRL PRESENTATION

• Une population communale • Une population communale • Répondre à l’ambition communale en matière de croissante sur la période qui tend vers un vieillissement croissance de la population communale récente avec une augmentation des • Inverser l’amorce au vieillissement de la • Un nombre de logements et classes d’âges au-delà de 45 population communale en ciblant un public de de ménages croissant depuis ans, et plus marqué pour les jeunes couples 1968, signe d’un certain plus de 60 ans • Répondre aux besoins multiples tout au long du dynamisme dans le village. • Une baisse du nombre moyen parcours résidentiel pour l’accueil de nouvelles • Une prédominance des de personnes par ménage, populations sur le territoire. résidences principales sous la signe de la décohabitation forme de maisons de grande des foyers et du desserrement taille habitées par leurs des ménages propriétaires-occupants • Un faible taux de logements • vacants, ne permettant une rotation correcte des

POPULATION / LOGEMENTS logements • Un village marqué par une carence en matière de disponibilités foncières • Une prédominance des résidences de grande taille en inadéquation avec la baisse du nombre de personnes par ménage

• Une population active • Un territoire soumis à • Etre vigilent à la présence de bâtiments agricoles importante, quasiment pas d’importantes migrations dans le village, potentielle contrainte au touchée par le chômage journalières de travail en lien développement urbain futur / Tenir compte des • Un territoire qui se caractérise avec l’absence d’entreprises reculs réciproques entre les bâtiments agricoles par une forte vocation agricole dans le village et les tiers avec la présence de 4 sièges • Le transit des engins agricoles • Mener une réflexion pour la création de chemins d’exploitations agricole. dans le village, source de de contournement du village afin d’éviter que les nuisances au quotidien engins agricoles transitent par le village / à voir • Des sites d’exploitation si le projet peut être concrétisé parallèlement à agricoles à l’intérieur l’élaboration du PLU ou proches du bâti qui • Assurer la pérennité dans exploitations agricoles constituent des potentielles en leur permettant des évolutions, seules activités sources de nuisances pour économiques du village l’environnement résidentiel • Préserver les espaces agricoles en limitant la consommation sur ces espaces • Intégrer le projet touristique dans les réflexions du

PLU ACTIVITES ECONOMIQUES

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 89 ATOUTS FAIBLESSES ENJEUX • Un réseau de transport en • Transports en commun limités • Continuer à entretenir le réseau viaire et chercher commun existant hors publics scolaires. à limiter la vitesse de circulation à proximité • La RD 907, axe principal du • Une discontinuité des liaisons au centre du village. Favoriser une pratique village, aménagée pour douces sur le territoire ne multimodale (marche, vélo, voiture, …) au sein de répondre aux problématiques permettant pas une pratique la commune de réduction de la vitesse lors complète de tout le tissu bâti, • Favoriser et conforter les lieux clés d’échanges de la traversée du centre- à reconnecter. et des transports mutualisés afin d’encourager TRANSPORTS bourg. • Stationnement rue de l’église le covoiturage : identifier un parking relais sur le • Des stationnements en cœur à structurer territoire de la commune ? Relayer l’information de village • Trajets vers Domevre à sur le site internet communal ? • Des cheminements anciens à securiser par la création d’un • Valoriser et entretenir un réseau de liaisons redécouvrir et à valoriser, en emplacement réservé le long douces accessibles et sécurisées sur toute la lien avec la voie verte de la de la RD10 commune, en lien direct avec l’armature naturelle Moselle. et paysagère du village : vergers, champs, forêts, • ainsi que des liaisons directes sécurisées avec les villages voisins.

• Des équipements au cœur • Un usage de la voiture rendu • Entretenir les équipements et renforcer le du territoire, à proximité des indispensable pour accéder dynamisme citoyen et associatif présent sur le habitants. à la plupart des services de territoire • Des équipements à proximité proximité • Encourager les habitants à partager les directe du village. Un partage • L’absence d’évènements équipements en continuant à communiquer sur de compétence avec d’autres ou de dynamique citoyenne l’offre existante intercommunale à proximité. communes qui permet de ancrée sur la commune, • Sensibiliser les habitants à leur présence des conserver des services à facteur de lien social. équipements culturels et de santé de la CC Terres courte distance. • L’absence de commerces de Touloises et des communes limitrophes afin de • Un dynamisme associatif qui proximité. favoriser la pérennité de certains services sur le fonctionne lui aussi en lien avec • territoire les communes limitrophes et via le territoire de la CC Terres Touloises EQUIPEMENTS • Une offre d’équipements diversifiés sur le territoire et à proximité en lien avec la CC Terres Touloises. • Une logique de réseau en place, performant et mis aux normes, une gestion de l’eau effectuée par la commune. • • Un relief de contact entre • Le village est touché par l’aléa • Tenir compte de la topographie locale dans la plaine de la Woëvre et retrait-gonflement des argiles les choix des futurs secteurs proposés à la le Plateau de Haye qui • Plusieurs risques construction. n’engendre pas de contraintes technologiques liés au transport • Mettre en compatibilité le PLU avec le SDAGE du pour le développement urbain des matières dangereuses Bassin Rhin-Meuse futur du village. ont été identifiés. Le passage • Tenir compte des risques dans les réflexions pour • Pas de risques naturels majeurs de ces canalisations font l’élaboration du PLU recensés sur le territoire l’objet de servitudes d’utilité • Respecter les distances de recul prescrites par les

CONTEXTE NATUREL communal. publique. servitudes d’utilité publique

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 90 ATOUTS FAIBLESSES ENJEUX • Un village au cadre arboré, • Un paysage de champs • Conserver les grandes composantes paysagères composé de vergers familiaux, ouverts dépourvus d’éléments dans leur vocation actuelle qui constitue une véritable arborés structurants (absence • Porter une attention particulière sur l’ancien plus-value paysagère et de haies) hérité d’une tradition meix afin de conserver cette ceinture arborée environnementale ; et ils d’openfield. autour du village (plus-value paysagère et mériteront d’être maintenus • Des espaces agricoles sous environnementale), tout en facilitant et en dans le cadre du PLU. la forme d’openfield qui ne encourageant leur exploitation. • Les forêts qui constituent facilitent pas les déplacements • Trouver un équilibre entre développement un véritable réservoir de de la faune au cœur du urbain et préservation des espaces naturels et biodiversité à préserver dans territoire communal. agricoles / limitation de la consommation sur les leur vocation actuelle. espaces agricoles et naturels. • Un ancien meix et quelques alignements d’arbres qui facilitent les déplacements de ENVIRONNEMENT la faune au cœur d’un espace communal en openfield.

• Une structure urbaine • Une structure urbaine Mettre en œuvre d’une politique foncière et ancienne, symbole de ancienne dense qui a urbaine en faveur du logement, avec une politique densification valeur de barrière pour le d’habitat diversifiée faisant la promotion du • Des éléments bâtis déplacement des espèces développement et de la réhabilitation d’un habitat remarquables, patrimoine au sein de la trame verte et durable, prenant en compte les points suivants : architectural et urbain de bleue. • Limiter l’étalement urbain et stopper la TREMBLECOURT • Une urbanisation récente consommation des espaces agricoles en • Une trame verte de vignes diffuse, trop consommatrice développant des constructions plus denses, au et vergers en cœur de d’espaces agricoles ou cœur de la structure urbaine existante. village, à révéler au sein de naturels. • Préserver les coupures vertes d’urbanisation, la structure urbaine • Un potentiel à l’urbanisation vergers et espaces verts, relais de la limité. biodiversité qui se prolonge au cœur du village au sein des jardins et qui compose la structure urbaine du village. • Miser sur des rénovations respectueuses de l’environnement, à l’écoute du patrimoine bâti

STRUCTURE URBAINE existant, limitant les déperditions thermiques et contribuer à l’objectif de réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. • Prendre en compte le vieillissement de la population et du handicap ; réfléchir à relier le centre et les équipements à tous les quartiers, réinventer une pratique solidaire des transports, permettre le parc résidentiel sur la commune

• Des éléments de patrimoine • Un patrimoine bâti parfois • Préserver et valoriser le patrimoine de nombreux, à identifier et totalement méconnu et l’église, des maisons anciennes et de la préserver. malmené. Nécessité de structure urbaine même de TREMBLECOURT en

PATRIMOINE • Des espaces verts englobant sensibiliser les propriétaires mettant en place des mesures de protection le noyau villageois, à une préservation et une architecturale, urbaine et paysagère. Prévoir un participant au relais de la rénovation respectueuse du inventaire des éléments de patrimoine ? biodiversité au sein de la patrimoine. • Sensibiliser les usagers et habitants à préserver structure urbaine. • Une discontinuité des le patrimoine bâti remarquable / en lien • Un réseau de chemins liaisons douces entre avec OPAH de la CC du Toulois : Protéger ces et de sentiers comme un l’espace urbanisé et le éléments du patrimoine tout en permettant leur lien entre le village et son grand territoire. Disparition reconversion et/ou rénovation thermique. environnement paysager. progressive du système des • Encourager les habitants à pratiquer sentiers de verger différemment le village dans une logique de proximité : révéler un réseau de sentiers au sein du centre bourg pour inciter à une pratique douce du village et compléter le réseau ?

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 91 rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 92 C.

justifications des dispositions du PLU

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 93 L’objectif de ce chapitre du rapport de présentation est de permettre la compréhension du projet de la commune, des choix d’aménagement retenus, des dispositions réglementaires (document graphique, règlement écrit et orientation d’aménagement et de programmation) et de leur mise en œuvre.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 94 1 - choix retenus pour le PADD

L’étude diagnostique de TREMBLECOURT a permis de faire ressortir les enjeux pour le territoire communal qui ont été formalisés dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables qui correspond à l’engagement des élus et les choix attendus dans le cadre de ce PLU sous la forme de grands objectifs. Cette vision stratégique du territoire communal est ensuite traduite dans les outils de planification.

Le PADD démontre la volonté municipale pour trouver un équilibre entre la préservation de leur dimension de village d’une part, et d’autre part, l’accueil de nouveaux habitants dans le village.

Aussi, le PADD s’organise autour de 4 grandes orientations générales qui s’appliquent à l’ensemble du territoire communal et qui visent à répondre à la volonté communale.

Orientation 1 : Maitriser l’accueil de nouveaux habitants dans le village

Le village de TREMBLECOURT enregistre une population croissante depuis le début des années 1990. La commune ambitionne aujourd’hui de maintenir le nombre des habitants, voire d’en permettre une légère croissance dans les 10 années à venir.

Pour ce faire, la commune souhaite construire dans les derniers espaces disponibles en cœur de bâti d’une part, et d’autre part, retenir plusieurs espaces en extension (impasse des Noyers et chemin de Rosières) en proximité immédiate du bâti pour accueillir de nouvelles constructions. A noter que ces deux secteurs font l’objet d’une orientation d’aménagement et de programmation. Enfin, la commune a transmis son souhait de poursuivre son développement à long termeà l’entrée sud du village.

Orientation 2 : Préserver le caractère patrimonial du village lorrain traditionnel

La structure urbaine de TREMBLECOURT est caractéristique du village-rue lorrain avec plusieurs éléments de patrimoine intéressants.

Au travers de son PLU, la commune souhaite donc identifier les éléments du patrimoine les plus remarquables et permettre une reprise harmonieuse du bâti ancien. Tout cet ensemble mérite une attention particulière en matière de préservation. En outre, le PLU doit viser à une bonne insertion des nouveaux projets dans leur environnement et avec le tissu bâti existant.

Orientation 3 : Offrir des conditions adaptées au maintien et à l’évolution des activités agricoles

Le territoire communal se caractérise par sa vocation agricole (plusieurs sièges d’exploitation, 76% du territoire sont occupés par des espaces agricoles). Il s’agit également de la principale activité économique du village.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 95 C’est pourquoi, au travers de son PLU, la commune souhaite : - offrir des conditions adaptées pour le maintien et l’évolution des activités agricoles : extension des sites d’exploitations existants, implantation de nouveaux sites à l’extérieur du village. - modérer la consommation sur les espaces agricoles afin de préserver ces espaces de travail. - tenir compte de la localisation des bâtiments agricoles et de leurs besoins, des périmètres de recul réciproque afin que le développement urbain futur assure une bonne cohabitation d’ensemble entre agriculteurs et tiers. - engager une réflexion sur le long terme pour éviter le passage des engins agricoles au cœur du bâti. Au vu de la complexité pour la création d’un chemin de contournement, le PLU n’apportera pas de réponse concrète à cette problématique.

Orientation 4 : Conserver l’organisation paysagère du territoire communal

Le village de TREMBLECOURT se caractérise par des paysages de qualité qui se partagent entre espaces agricoles et espaces forestiers ; sans oublier la couronne de cultures de proximité autour du bâti. Ils concourent à la qualité de vie du territoire.

La commune ambitionne, au travers de son PLU, de : - protéger la couronne de cultures de proximité autour du bâti et pour encourager la reprise de cette activité arboricole familiale. - conserver les grandes composantes paysagères dans leur vocation actuelle – agricole et forestière – pour leur rôle paysager et environnemental. Des éventuelles constructions à vocation de loisirs sont susceptibles d’être réalisées dans une zone spécifiquement dédiée à cette activité. - Initier des démarches pour le développement des liaisons douces.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 96 Projet d'Aménagement et de Développement Durable de Tremblecourt

: axes principaux

: réseau viaire

: chemins existants

: cheminements doux à envisager

: desserte agricole à envisager

: réseau hydrographique

: espace urbanisé > densification

: secteurs de développement

: zone de développement à long terme

: bâtiments agricoles

: coupures vertes

: boisements

: jardins, vignes, vergers

: espaces agricoles

: secteur à vocation de loisirs

: continuités écologiques avec mesures de préservation

: continuité écologique sans mesures de préservation

: trame verte extracommunale

: éléments patrimoniaux remarquables

1. Calvaire 11. Église L'Érable 2. Puit 12. Sentier des drapiers 3. Monument aux morts 13. Place de la Halle / Puits 4. Statue Sainte Philomène 14. Puits 5/6/7. Puits 15. Calvaire 8. Statue Jeanne d'Arc 16/17. Puits 9/10. Calvaires Les hautes Bornes > Vers Domèvre-en-Haye Les termes

D907

15

> Vers 13 14 1 Rogéville 17 2 12 Terres 4 11 3 5 7 St-Epvre 6 8

D10 9 Les trou de 10 Longchamp Devant le 16 Bois Lajus D10 Oigelot D907

D907

Vantenot

> Vers Les sarmures Rosière-en-Haye

le saty

> Vers Manoncourt-en-Woëvre > Vers Manoncourt-en-Woëvre Avrainville

carte de synthèse du PADD

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 97 2 - d i s p o s i t i o n s réglementaires du PLU

Le PLU divise le territoire en 4 grandes zones – urbaines, à urbaniser, agricoles et naturelles – en fonction des différentes occupations et vocations des espaces. Celles-ci peuvent également être subdivisées en sous-secteurs pour mettre en exergue certaines spécificités locales.

Les choix retenus dans la délimitation des différentes zones répondent aux principes d’équilibre définis dans l’article L.101-2 du Code de l’urbanisme : - Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; - L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; - La sauvegarde des ensembles urbains et la protection, la conservation et la restauration du patrimoine culturel ; - Les besoins en matière de mobilité […].

Chaque zone est assortie d’un règlement écrit qui détermine les dispositions réglementaires et les servitudes d’utilisation et d’occupation des sols. A noter que le règlement écrit est illustré de schémas explicatifs qui ont vocation à être informatifs sans valeur réglementaire.

Certaines règles écrites s’appliquent à l’ensemble du territoire communal, toutes zones confondues (se référer au chapitre dispositions générales du règlement écrit du PLU) : - Les clôtures érigées en limite du domaine public relèvent du régime déclaratif. - Les éléments remarquables du patrimoine – bâti et paysager - identifiés sur le document de zonage doivent être préservés de toute destruction. - Les règles de chaque zone du PLU sont susceptibles d’être modifiées si elles sont impactées par une ou plusieurs servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation ou l’occupation du sol dont la liste et la cartographie figurent en annexe du PLU. - Toute découverte, mobilière ou immobilière intéressant la préhistoire, l’histoire, l’art, l’archéologie ou la numismatique doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, ou par l’intermédiaire de la mairie ou de la préfecture du département. - Concernant la prise en compte du risque sismique, le zonage parasismique de la France place la commune de TREMBLECOURT en zone de sismicité 1 dite très faible. A noter qu’aucune contrainte en matière d’urbanisme ne s’applique concernant ce risque. - Les règles et servitudes définies au PLU ne peuvent faire l’objet d’aucune dérogation, à l’exception des adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes. - La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de 10 ans est autorisée nonobstant toute disposition d’urbanisme contraire, dès lors qu’il a été régulièrement édifié et sous certaines conditions.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 98 Ci-après une présentation des dispositions réglementaires retenues pour chaque zone du PLU de TREMBLECOURT. 2.1 - les zones urbaines (U) La zone urbaine- dite zone U - concerne les secteurs qui sont déjà urbanisés et quel que soit leur niveau d’équipement, dont l’urbanisation est admise et où les équipements publics existants ou en cours permettent d’autoriser immédiatement les constructions, sans que la délivrance des autorisations d’occupation du sol soient soumises à un aménagement particulier d’ensemble. Les constructions nouvelles pouvant y être admises doivent permettre la diversité urbaine et la mixité sociale.

La délimitation de la zone urbaine est réalisée de manière à répondre aux besoins présents et futurs dans le domaine de l’habitat tout en favorisant la mixité sociale et la diversification des activités au sein du tissu bâti tout en privilégiant une logique de densification du bâti et de lutte contre l’étalement urbain. Les contraintes inhérentes au territoire ont également été prises en compte concernant la définition des zones urbaines : la proximité des sièges d’exploitation agricole, l’accès aux réseaux.

La zone urbaine est délimitée en plusieurs zones : UA et UB. Elle couvre une superficie globale de 10.03 ha (1.65% du territoire communal).

UB UA

périmètre OAP bâtiments agricoles

la zone U

Certaines dispositions réglementaires sont communes aux zones urbaines UA et UB.

Tout d’abord, certaines règles écrites du PLU sont communes à la zone UA et à la zone UB. Il s’agit, en premier lieu, des destinations autorisées et interdites dans ces deux zones. En effet, le village de TREMBLECOURT présente une mixité des fonctions regroupant de l’habitat, des équipements, des services. Le PLU propose donc de conserver cette mixité des fonctions urbaines.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes ¹ 99 030 60 120 180 Mètres Pour ce faire, le règlement du PLU autorise une typologie diversifiée des constructions nouvelles dans la condition d’assurer une bonne cohabitation d’ensemble entre les différentes vocations : habitations et annexes ; constructions, extensions et réfection des bâtiments à usage d’équipements et d’activités économiques ; les entrepôts liés aux activités autorisées dans la zone ; certaines installations classées pour la protection de l’environnement.

En revanche, sont interdits tout type de constructions liées à l’usage agricole, les constructions à usage forestier, les terrains de camping, de caravanages et les habitations légères de loisirs. Cette démarche vise notamment interdire les constructions qui ne seraient pas compatibles avec la vocation principalement résidentielle du village.

Les autres règles communes aux zones urbaines : - Les conditions de desserte et d’accès aux futures parcelles constructibles. - La desserte par les réseaux publics. Concernant ce point particulier, toute construction qui requiert l’alimentation en eau potable doit obligatoirement se raccorder au réseau public, de même pour l’assainissement quand un réseau collectif existe. Dans les autres cas, les dispositifs autonomes doivent être conçus de telle manière à pouvoir être ultérieurement raccordés au réseau public. Les constructions nouvelles ne devront pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales, ni augmenter les ruissellements et les nuisances. Les projets devront gérer la récupération, le stockage et/ou l’infiltration des eaux sur leur terrain. - L’emprise au sol des annexes qui est limitée à 50m² en surface cumulée par unité foncière pour tout nouveau projet déposé après l’approbation du PLU. Cette démarche vise à maitriser et à cadrer la constructibilité nouvelle en zone urbaine tout en permettant aux habitants de faire évoluer les constructions sur leur unité foncière. - Le soin particulier à apporter au traitement des espaces libres de construction. Les plantations nouvelles devront ainsi privilégier les essences locales dont la liste est disponible en mairie.

La zone UA (7.15 ha)

La zone UA couvre le centre du village de TREMBLECOURT constitué de fermes anciennes, mitoyennes, ordonnées le long des voies sous la forme d’un village-rue. Cette structure urbaine est donc très dense.

Les règles d’implantations dans la zone UA tiennent compte de cette structure urbaine dense afin d’assurer une bonne insertion des futurs projets dans leur environnement local, de respecter l’harmonie et l’identité locale.

Aussi, les constructions bâtiments agricoles nouvelles - hormis les

la zone UA bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 100 ¹ 030 60 120 180 Mètres article 6

té ié pr pro e e d iv rat soit en limite sépa séparative te limi té ié annexes - doivent respecter les règles de recul suivantes concernant le recul au domaine pr pro e voie ou emprise publique e d public : iv rat prospect d'implantation de la - En respectant la bande d’implantation tracée sur le construction nouvelle en sépa te voie ou emprise publique l'absence de bande imi document de zonage. La façade principale de la d'implantation sur le zonage l voie ou emprise publique retrait > 10 m construction nouvelle doit figurer dans cet espace. des cours d'eau

- Concernant les parcelles qui ne sont pas impactées par la bande d’implantation, la façade principale soit en respectant des constructions nouvelles ne pourra pas être un retrait de x m minimum située plus avant que la construction la plus avancée et pas plus loin que la construction la plus impantation des constructions principales reculée. Cette démarche garantit de conserver une en zone UA par rapport au domaine public harmonie visuelle en matière de recul par rapport (extrait du règlement) aux voies.

article 10 En outre, les constructions nouvelles devront respecter des reculs au rapport aux limites séparatives : soit sur limite séparative, soit en respectant un recul minimal de 3 m. calcul de la hauteur par rapport au point Dans la même optique, des règles particulières sont énoncées concernantmédian de la largeur la réglementation de la construction des annexes. Celles-ci doivent être implantées sur la partie arrière de l’unité foncière lorsque la respect de x m respect de x m faitière maximum à l'égout maximum à façade de la construction principale occupe toute la largeur de l’unité foncière. pointDans médian les autres de toiture l'acrotère cas de figure, les annexes peuvent être implantées sur toute l’unité foncière, sans toutefois être cas des toitures à 1 ou plusieurs pans cas des toitures terrasses implantée sur la partie avant de la construction principale. En outre, elles pourront être édifiées soit sur limite séparative, soit en respectant un recul minimal de 1 m.

De plus, les constructions nouvelles (constructions principales et annexes) ne devront pas porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Aussi, dans la perspective extension projetée d’assurer une insertion optimisée des nouveaux projets dans leur environnement, les constructions de la construction extension projetée de la existante principales nouvelles devront respecter une hauteur qui devra être inférieure ou égale à 7 m à construction existante l’égout de toiture et 3.5 m à la faitière pour les annexes. Des règles particulières sont également recul minimal imposé édictées concernant l’aspect extérieur des constructions principales (dessin général des façades, par le PLU

recul minimal imposé toitures, couleur avec un nuancier disponible en mairie, clôtures sur rue et en limite séparative). En p r i s e e m p limite séparative de propriété u b par le PLU u l o i q revanche, au vu de la morphologie urbaine dense composée de fermes anciennes avec pignon i e u o e v sur rue, il n’est pas envisagé de réglementer le stationnement dans le centre du village en raison emprise au sol du manque d’espaces disponibles.

Enfin, des bâtiments agricoles sont présents dans la rue de l’église. Leur présence -associée au passage des engins agricoles en cœur de village - sont source de nuisances au quotidien : problème cohabitation avec le résidentiel, difficultés d’accès et de traversées du village pour les engins agricoles. C’est pourquoi, dans une optique de ne pas accentuer les nuisances existantes, la commune souhaite interdire les constructions nouvelles à vocation agricole en zone UA, de même que l’extension des bâtiments existants. En revanche, il serait souhaitable que ces bâtiments soient délocalisés en dehors de l’enveloppe urbaine et qu’ils puissent changer de destination en zone urbaine. C’est pourquoi, le PLU définit également une large zone agricole constructible pour faciliter ce processus. bande d'implantation sur le zonage

respect d'un retrait compris entre 4 et 8 m

voie ou emprise publique rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 8 m 101

4 m

article 7 La zone UB (2.88 ha)

La zone UB couvre les extensions urbaines récentes de TREMBLECOURT, au nord du village (impasse des noyers, rue de la Distillerie, chemin de Rosières, Place de la Halle). Cette zone présente une vocation périmètre OAP principale d’habitat et dont les projets sont tous issus d’initiatives individuelles (absence de lotissement dans le village). La structure urbaine de cette zone présente une densité beaucoup plus lâche que dans la zone UA avec des bâtiments principalement implantés en cœur de parcelle, sans mitoyenneté. Les situations apparaissent diversifiées à l’échelle de la parcelle sans réelle recherche d’harmonie d’ensemble – car issu d’une juxtaposition d’une somme de projets individuels, ce qui tranche avec l’unité urbaine observée dans le centre du village. la zone UB A noter qu’une partie de la zone UB le long du chemin de Rosières est intégrée à l’orientation d’aménagement et de programmation.

Les règles d’implantations dans la zone UB tiennent compte de la situation existante – bâti plus lâche sous la forme de projets individuels - afin d’assurer une bonne insertion des futurs projets dans leur environnement local.

Aussi, les constructions nouvelles - hormis les annexes - doivent respecter les règles de recul suivantes¹ concernant le recul au domaine public afin de conserver une harmonie visuelle en matière de recul par rapport aux voies : 030 60 120 180 - En respectant laMètres bande d’implantation tracée sur le document de zonage. La façade principale de la construction nouvelle doit figurer dans cet espace. - Concernant les parcelles qui ne sont pas impactées par une bande d’implantation, la façade principale des constructions nouvelles devra être implantée dans une bande comprise entre 4 et 8 m du domaine public.

En outre, les constructions nouvelles devront respecter des reculs au rapport aux limites séparatives : soit sur limite séparative, soit en respectant un recul minimal de 3 m pour les constructions principales et 1 m pour les annexes.

Dans la même optique, des règles particulières sont énoncées concernant la réglementation des annexes qui peuvent être implantées sur toute l’unité foncière, sans toutefois être édifiées sur la partie avant de la construction principale. En outre, elles pourront être édifiées soit sur limite séparative, soit en respectant un recul minimal de 1 m.

De plus, les constructions nouvelles (constructions principales et annexes) ne devront pas porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Aussi, dans la perspective d’assurer une insertion optimisée des nouveaux projets dans leur environnement, les constructions principales nouvelles devront respecter une hauteur qui devra être inférieure ou égale à 7 m à

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 102 l’égout de toiture et 3.5 m à la faitière pour les annexes. Des règles particulières sont également édictées concernant l’aspect extérieur des constructions principales (dessin général des façades, toitures, couleur avec un nuancier disponible en mairie, clôtures sur rue et en limite séparative).

Enfin, deux places de stationnement – abritées ou non - sont exigées pour tout nouveau logement sur la parcelle de projet afin de lutter contre le stationnement sauvage sur le domaine public. Cette démarche est la conséquence d’une place toujours croissante de la voiture dans notre société. Le recensement INSEE de 2013 fait état que 89.6% des ménages de la commune ont au moins une voiture. 2.2 - les zones à urbaniser (AU)

Les zones à urbaniser - dites zones AU – correspondent aux secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l’urbanisation. 1AUa Lorsque les voies ouvertes au public et les réseaux d’eau, d’électricité et, le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone et que des orientations d’aménagement et de programmation et, le cas échéant, le règlement en ont défini les conditions d’aménagement et d’équipement, les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations 1AUb d’aménagement et de programmation et, le cas échéant, le règlement. Lorsque les voies ouvertes au public et les réseaux d’eau, d’électricité et, le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU n’ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à la zone 1AU implanter dans l’ensemble de cette zone, son ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d’urbanisme comportant notamment les orientations d’aménagement et de programmation de la zone.

Deux zones à urbaniser ont été définies dans le PLU : - secteur 1AUa au niveau de l’impasse des Noyers qui constitue le dernier espace en épaisseur de l’enveloppe urbaine pouvant accueillir des constructions nouvelles tout en limitant l’étalement urbain. - secteur 1AUb au niveau du chemin de Rosières, secteur où la commune de TREMBLECOURT a concrétisé une Permission Voirie Réseaux qui a permis les constructions récentes le long ¹ de cette voie. En outre, le propriétaire impacté est engagé, depuis plusieurs années, dans une démarche pour vendre ses terrains. 030 60 120 180 Mètres La zone à urbaniser est composée des secteurs 1AUa et 1AUb. Elle couvre une superficie globale de 0.74 ha (0.12% du territoire communal).

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 103 Les dispositions réglementaires communes à l’ensemble de la zone à urbaniser

Tout d’abord, certaines règles écrites sont communes aux deux secteurs à urbaniser. Même si ces espaces auront une vocation principale d’habitat, les activités économiques compatibles avec cette vocation sont autorisées dans le but de favoriser le travail à domicile.

Ces secteurs sont intégrés à une même orientation d’aménagement et de programmation avec des dispositions particulières en fonction des sites. Aussi, l’urbanisation de ces deux secteurs devra être conforme avec les dispositions inscrites dans cette pièce particulière du PLU. L’OAP se destine principalement à accueillir de l’habitat (cf. paragraphe correspondant).

Sont interdits dans cette zone, tout type de constructions liées à l’usage agricole et forestier, les terrains de camping, de caravanages et les habitations légères de loisirs. Cette démarche vise notamment interdire les constructions qui ne seraient pas compatibles avec la vocation principalement résidentielle du village.

Les autres règles communes à l’ensemble de la zone à urbaniser : - La desserte par les réseaux publics. Concernant ce point particulier, toute construction qui requiert l’alimentation en eau potable doit obligatoirement se raccorder au réseau public, de même pour l’assainissement quand un réseau collectif existe. Dans les autres cas, les dispositifs autonomes doivent être conçus de telle manière à pouvoir être ultérieurement raccordés au réseau public. Les constructions nouvelles ne devront pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales, ni augmenter les ruissellements et les nuisances. Les projets devront gérer la récupération, le stockage et/ou l’infiltration des eaux sur leur terrain. - L’emprise au sol des annexes qui est limitée à 50m² en surface cumulée par unité foncière pour tout nouveau projet déposé après l’approbation du PLU. Cette démarche vise à maitriser et à cadrer la constructibilité nouvelle en zone à urbaniser tout en permettant aux habitants de faire évoluer les constructions sur leur unité foncière. - L’aspect extérieur des constructions afin que les nouveaux projets s’insèrent au mieux dans leur environnement local (dessin général des façades, toitures, clôtures sur rue et sur limite séparative). - L’obligation de prévoir a minima deux places de stationnement pour tout nouveau logement sur la parcelle de projet afin de lutter contre le stationnement sauvage sur le domaine public. Cette démarche est la conséquence d’une place toujours croissante de la voiture dans notre société. Le recensement INSEE de 2013 fait état que 89.6% des ménages de la commune ont au moins une voiture. Les stationnements devront utiliser à plus de 50% des matériaux perméables aux eaux de pluie. Cette démarche assurera d’une part, une insertion paysagère de ces aménagements, et d’autre part, favorisera l’infiltration des eaux de pluie à l’échelle de la parcelle. - Le soin particulier à apporter au traitement des espaces libres de construction. Les plantations nouvelles devront ainsi privilégier les essences locales dont la liste est disponible en mairie.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 104 Le secteur 1AUa (0.44 ha)

Le secteur 1AUa se localise de part et d’autre de l’impasse des noyers dans le prolongement des constructions existantes.

Les règles d’implantations pour les constructions nouvelles principales sont définies de telle sorte à permettre la concrétisation du projet défini dans l’orientation d’aménagement et de programmation. Aussi, les constructions nouvelles doivent respecter des règles en matière de : - recul par rapport au domaine public : soit en alignement la zone 1AUa avec le domaine public ou soit en respectant un recul de 5 m minimum. - recul par rapport aux limites séparatives : construction sur la limite séparative ou en retrait de 3 m minimum. En outre, des règles différentes sont édictées concernant les annexes. Elles pourront être implantées sur toute la parcelle sans toutefois pouvoir être édifiées sur le devant de la construction principale. Enfin, elles pourront être construites sur limite séparative ou en respectant un recul de 1 m minimum. 1AUb

Par ailleurs, les constructions nouvelles ne devront pas porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Aussi, dans la perspective d’assurer une insertion optimisée des nouveaux projets dans leur environnement, les constructions principales nouvelles devront respecter une hauteur qui devra être inférieure ou égale à 7 m à l’égout de toiture ou à l’acrotère. Les annexes devront, quant à elles, respecter une hauteur qui devra être inférieure ou égale à 3.5 m à l’égout de toiture ou à l’acrotère En raison de la pente du terrain, le point de référence sera pris au point médian de la construction.

Le secteur 1AUb (0.30 ha)

Le secteur 1AUb se localise sur une rive du chemin de Rosières. Cet espace était déjà classé en zone 1NA dans le POS : zone d’urbanisation future à court et moyen UB bande d'implantation

terme, partiellement équipée ou non périmètre OAP équipée, à usage principal d’habitation et tracé informatif destinée à permettre l’extension du village. de la conduite AEP La commune a d’ailleurs engagé une Participation Voirie Réseau sur ce secteur, 1AUb

au moment des premières constructions le proposition du futur tracé de la conduite long de cette voie.

¹ Les espaces encore disponibles dans ce prévision d'une aire de retournement secteur pour accueillir des constructions 030 60 120 180 nouvellesMètres sont classées : - en zone UB pour la portion de posant pas de contraintes à la construction future. la zone 1AUb

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes ¹ 105 0 15 30 60 90 Mètres - en secteur 1AUb pour le tronçon impacté par le passage d’une conduite d’eau potable (conduite vétuste en fonte ductile installée depuis environ 60 ans) sur un terrain privé. La constructibilité de cette zone sera donc conditionnée au déplacement de cette conduite en dehors du secteur à urbaniser et à la création d’une aire de retournement en bout de voie. Faute d’un relevé précis de la conduite, il est aujourd’hui impossible de déterminer la servitude réelle impactée par son passage. A noter que le tracé reporté sur le document de zonage est informatif car approximatif puisqu’il a été repris d’après des documents anciens. Par conséquent, face à cet état de fait, en raison du risque de construire sur le passage de la conduite et pour pouvoir permettre à la commune d’intervenir en cas de travaux ou de fuite, il a été décidé de conditionner l’ouverture de ce secteur 1AUb au déplacement de la conduite AEP. Concernant l’aire de retournement, elle a été définie pour permettre le passage des véhicules de la défense incendie et la collecte des ordures ménagères, tout en anticipant un aménagement paysager de ses abords. Son emplacement a été défini sur la base de plusieurs critères : le passage des réseaux, la topographie, un seul terrain est impacté par le projet. A noter que cet espace fait également l’objet d’un emplacement réservé dans le cadre du PLU.

Les règles d’implantations pour les constructions nouvelles principales dans le secteur 1AUb sont définies de telle sorte à permettre la concrétisation du projet défini dans l’orientation d’aménagement et de programmation d’une part, et d’autre part, à assurer une continuité urbaine harmonieuse avec la zone UB contiguë. Aussi, la réglementation en matière d’implantation est similaire à celle de la zone UB : - la façade principale des constructions nouvelles devra être implantée dans la bande d’implantation reportée sur le document de zonage. Quant aux annexes, elles pourront se localiser sur toute l’unité foncière, sans toutefois être édifiées sur la partie avant de la construction principale. - soit sur limite séparative, soit en respectant un recul minimal de 3 m pour les constructions principales et 1 m pour les annexes.

Par ailleurs, les constructions nouvelles ne devront pas porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Aussi, dans la perspective d’assurer une insertion optimisée des nouveaux projets dans leur environnement, les constructions principales nouvelles devront respecter une hauteur qui devra être inférieure ou égale à 7 m à l’égout de toiture ou à l’acrotère. Les annexes devront, quant à elles, respecter une hauteur qui devra être inférieure ou égale à 3.5 m à l’égout de toiture ou à l’acrotère. 2.3 - les zones agricoles (A) La zone agricole - dite zone A - recouvre des secteurs, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles.

La délimitation de la zone A (473.30 ha / 77.88% du territoire communal) tient compte : - de la valeur agronomique des terrains déterminée sur la base des informations transmises par les agriculteurs (organisation d’une enquête agricole en début de procédure),

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 106 Nf recul inconstructible de 30 m de la zone Nf

A

AA

¹ 0 125 250 500 750 Mètres

la zone A - de la localisation des sites d’exploitation par rapport aux zones urbaines et à urbaniser en tenant compte de la réciprocité des périmètres de recul au titre de l’article L111-3 du Code rural et de la pêche maritime, - de la volonté communale de classer la grande majorité des espaces agricoles en zone A en raison de la vocation agricole affirmée du territoire communal.

La zone A recouvre ainsi l’ensemble des espaces agricoles du territoire communal, aussi bien sous la forme des espaces cultivés que des espaces prairiaux. La protection de la valeur agricole est une notion partagée par tous d’autant qu’il s’agit de l’activité économique principale de TREMBLECOURT. Une enquête agricole a été réalisée en cours de projet afin de caler le PLU au

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 107 mieux avec les attentes et les besoins locaux.

Le secteur A (462.67 ha)

Ce secteur autorise les constructions nouvelles et les installations nécessaires à l’exploitation agricole, les maisons de gardiennage et leurs annexes (une par exploitation et 2 pour les formes sociétales). Pour assurer le bon fonctionnement et la circulation internes des véhicules encombrants sur les sites d’exploitations agricoles, plusieurs dispositions sont édictées dans le règlement du PLU concernant les bâtiments agricoles. En effet, les voies nouvelles devront avoir une largeur minimale de 5 m. En outre, ces constructions devront respecter un recul minimal de 10 m avec le domaine public. Elles pourront s’implanter sur limite séparative ou soit respecter un recul minimal de 10 m.

Par ailleurs, les maisons de gardiennage et leurs annexes bénéficient d’une réglementation moins drastique visant néanmoins à une bonne insertion des futurs projets dans leur environnement local. Aussi, ces constructions nouvelles devront respecter un recul minimal compris entre 4 et 8 m avec le domaine public. Elles pourront s’implanter sur limite séparative ou en respectant un recul minimal de 3 m.

En outre, les constructions nouvelles ne devront pas porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Aussi, dans la perspective d’assurer une insertion optimisée des nouveaux projets dans leur environnement, des règles de hauteur des nouveaux bâtiments sont déterminées : 15 m à la faitière ou à l’acrotère pour les bâtiments agricoles, 7 m à l’égout de toiture ou à l’acrotère pour les maisons de gardiennage, 3.5 m à la faitière ou à l’acrotère pour les annexes. Des règles particulières sont également édictées concernant l’aspect extérieur des différents bâtiments en fonction de leur vocation ; les clôtures qui ne sont autorisées que si elles sont liées à l’activité agricole ; les toitures de la maison de gardiennage et de ses annexes afin d’assurer une unité de réglementation avec les habitations nouvelles de la zone UB occupées par des tiers. En outre, la réglementation détermine que les nouveaux projets de bâtiments agricoles prévoient la création d’un écran paysager pour les intégrer au mieux dans leur environnement et les dissimuler de la vue depuis les voies publiques et depuis les espaces bâtis.

De plus, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens d’une part, et d’autre part, de limiter les nuisances vis-à-vis de la faune sauvage, un recul inconstructible de 30 m est appliqué avec la zone Nf.

Enfin, bien que consciente de la valeur paysagère de la ligne de crête et du bien fondéde conserver la qualité paysagère de cette ligne de vue, la commune de TREMBLECOURT a pris le parti de ne pas classer cet espace en zone inconstructible pour plusieurs raisons : - une identification subjective des limites fines de la ligne de crête, d’où la difficulté de fixer les contours de cette zone inconstructible. - La présence de plusieurs bâtiments agricoles – et parmi les sites les plus importants - implantés en surplomb du village. Il apparait donc aujourd’hui difficile de limiter davantage - voire d’interdire - les constructions nouvelles dans ce secteur. Rappelons que seules les constructions liées à une activité agricole peuvent s’installer en secteur A. En outre, il serait

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 108 intéressant que les nouveaux permis de construire soient accompagnés par un traitement paysager afin d’assurer une insertion optimale des nouvelles constructions dans leur environnement, et ainsi limiter leur impact sur le paysage. C’est le sens de la réglementation des articles 10 et 11 du règlement écrit qui calquent la hauteur des bâtiments sur celle des bâtiments existants et qui fixent des règles concernant l’aspect extérieur des constructions agricoles et des maisons de gardiennage.

Le secteur Aa (10.63 ha)

Ce secteur agricole vise à demeurer inconstructible, interdisant donc toute construction nouvelle dans cet espace quel que soit sa destination. Ce secteur Aa se concentre dans le sud du village de TREMBLECOURT. Il est calibré sur la zone 1Na qui était définie dans le POS et sur laquelle la bâtiment agricole commune ambitionnait déjà zone 1NA du POS projet de lotissement sur de développer un lotissement. le long terme Lors de l’analyse des différents recul de 100 appliqué à la zone 1NA (zone tampon de sites susceptibles d’accueillir 100 m avec d'éventuels futurs bâtiments agricoles) de nouveaux habitants dans le village sur le long terme, il est ressorti que l’ancienne zone 1Na du POS demeure l’option la plus intéressante. En effet, le le secteur Aa développement sur les autres franges du village ne sont pas envisageables en raison de la volonté communale de préserver la couronne de vergers. En outre, la poursuite du développement du bâti au nord du village sur le plateau au-delà des espaces définis dans le PLU semble compromise en raison de l’impossibilité de desservir ces secteurs¹ en eau potable sans des travaux couteux (altitude trop proche de celle du réservoir). 030 60 120 180 Par conséquent, la commune souhaiteMètres toujours réserver l’ancienne zone 1Na du POS pour une éventuelle extension urbaine du village sur le long terme. L’absence de projet et de demande précise a conduit la commune à ne pas inscrire cette zone en potentiel à urbaniser dans l’actuel PLU. Néanmoins, dans la perspective d’anticiper un éventuel développement urbain dans ce secteur, la commune souhaite que cet espace – et ses abords - demeurent libres de toute construction nouvelle. C’est pourquoi, le secteur Aa est élargi à une bande de recul de100 m par rapport à la zone 1Na du POS. Cette démarche vise à interdire l’implantation de nouveaux bâtiments agricoles à trop grande proximité du futur lotissement dans un souci d’assurer une bonne cohabitation entre les futurs bâtiments agricoles et les tiers d’une part, et d’autre part, pour anticiper les contraintes liées à la réciprocité des périmètres de recul au titre de l’article L111-3 du code rural et de la pêche maritime.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 109 2.4 - les zones naturelles et forestières (N)

Les zones naturelles (123.69 ha / 20.35% du territoire communal) - dites zones N - regroupent les secteurs, équipés ou non, à protéger soit en raison : - de la qualité des sites, des milieux et des espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment d’un point de vue esthétique, historique ou écologique, - de l’existence d’une exploitation forestière, - de leur caractère d’espaces naturels.

C’est pourquoi, la constructibilité est limitée dans les différents secteurs de la zone N de manière

Nf

Nf

N Nv Nj

Nv Nl

N Nf

¹ N 0 125 250 500 750 Mètres

la zone N

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 110 à préserver le cadre naturel et arboré du village, à maintenir les grandes continuités écologiques (trame verte) qui parcourent le territoire communal et qui se connectent avec les territoires voisins. Les constructions autorisées en zone naturelle ne devront pas être incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière et ne pas porter atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. A noter que le secteur N est inconstructible dans sa globalité.

Le secteur N (11.78 ha)

Le secteur N - inconstructible - se divise en plusieurs ilots : - des espaces boisés, naturels ou en friche isolés au cœur des espaces ouverts. - La bande de recul inconstructible de 10 m appliquée de part et d’autre du ruisseau de Naly Fontaine. - La bande de recul inconstructible de 21 m de la route départementale 907 en aval de l’habitation classée en secteur Nh. - Le dépôt de munition de l’ancienne base militaire de Rosières-en-Haye qui est aujourd’hui propriété d’EDF. A noter que ce site ne fait plus l’objet d’une servitude d’utilité publique. Faute de connaissance de projet sur ce site et en raison d’éventuels risque de pollution, il a été décidé de conserver ce secteur en zone inconstructible.

Le secteur Nf (98.34 ha)

Le secteur Nf est calibré sur les grands massifs forestiers de la commune qui se prolongent sur les communes limitrophes. Ces espaces se concentrent sur les franges du ban communal. Ils constituent une continuité écologique structurante à l’échelle du SCoT Sud 54.

La constructibilité dans ce secteur est limité aux constructions liées et nécessaires à l’exploitation de la forêt ; aux utilisations à vocation de loisirs de la forêt ; aux abris de chasse. Les constructions nouvelles devront respecter des reculs par rapport au domaine public (3 m minimum) et aux limites séparatives (construction sur limite ou en recul de 1 m minimum). Les autres constructions ne sont pas davantage réglementées pour ne pas freiner d’éventuels projets économiques. En revanche, des règles particulières visent à limiter la volumétrie des abris de chasse (30 m² d’emprise au sol avec une hauteur maximale de 3.5 m à la faitière ou à l’acrotère.

Le secteur Nh (0.09 ha)

Le secteur Nh se concentre sur l’unité foncière de la seule habitation isolée du village, rue de la Croix de Mission. Ce secteur autorise les extensions de ce bâtiment principal et la construction d’annexes dans des conditions strictes dans le but de limiter l’artificialisation en zone naturelle : - Les futures extensions de la construction principale sont limitées à hauteur de +30% pour tout nouveau projet engagé postérieurement à l’approbation du PLU.

le secteur Nh

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 111 ¹ 0 30 60 120 180 Mètres - Les futures annexes devront respecter un recul minimal de 21 m par rapport à l’axe de la route départementale. En outre, elles pourront s’installer soit sur limite séparative, soit en respectant un recul minimal de 1 m. Leur emprise au sol est limitée à 50 m² en surface cumulée et leur hauteur à 3.5 m à la faitière ou à l’acrotère. Il n’est pas déterminé de recul entre la construction principale et les futures annexes en raison de la surface réduite du secteur Nh (un possible recul maximal de 21 m de la construction principale dans la portion la plus large du secteur Nh).

Le secteur Nj (3.23 ha)

Le secteur Nj est calibré sur les arrières des constructions principales de tout le village. Ceux- ci correspondent aux espaces de jardins. Ce secteur admet uniquement la construction d’annexes dès lors qu’elles se localisent sur la même unité foncière qu’une le secteur Nj c o n s t r u c t i o n principale de la zone urbaine. Afin de conserver une démarche de constructibilité limitée, les règles édictées sont strictes : un recul de 3 m minimum par rapport au domaine public, une possibilité d’implantation sur limite séparative ou en respectant un recul de 1 m au minimum, une emprise au sol limitée à 20 m², une hauteur limitée à 3.5 m à la faitière ou à l’acrotère.

Le secteur Nl (0.18 ¹ha) 030 60 120 180 Mètres Le secteur Nl correspond à un projet économique à vocation touristique et de loisirs, porté par un privé. Sa concrétisation est prévue sur le court terme. Ce projet est traduit dans l’orientation d’aménagement et de programmation. Par conséquent, les choix retenus par le PLU se calquent sur le projet validé par la commune en termes d’emprise et de règlementation. Plus particulièrement, sont autorisées dans ce secteur : les constructions de logements résidentiels à vocation hôtelière liés à un usage touristique ou de loisirs avec une utilisation temporaire ou saisonnière ; les constructions nouvelles à condition d’être le secteur Nl liées à cette activité (bâtiment administratif, technique ou d’agrément). De même, les règles édictées dans le PLU

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 112 ¹ 030 60 120 180 Mètres sont compatibles avec le projet : un recul minimal de 3 m par rapport au domaine public, une possibilité d’implantation sur limite séparative ou en respectant un recul de 1 m au minimum, une emprise au sol limitée à 20 m² par unité tout en respectant une emprise au sol cumulée limitée à 80 m² pour les logements résidentiels à vocation hôtelière, une emprise au sol limitée à 40 m² par unité tout en respectant une emprise au sol cumulée limitée à 60 m² pour les autres constructions autorisées dans la zone, une hauteur limitée à 4.5 m à la faitière ou à l’acrotère.

Le secteur Nv (10.08 ha)

Le secteur Nv se concentre sur la couronne de cultures de proximité (comprenant des vergers, des vignes, des jardins) qui entoure le village de TREMBLECOURT. Celle-ci est essentiellement composée par des vergers familiaux, d’anciens espaces arborés aujourd’hui à l’état de friches, de parcelles ouvertes aujourd’hui mises en valeur par des prairies dont certaines sont même déclarées à la PAC. En outre, quelques vergers isolés sont également inclus dans ce secteur. le secteur Nv Aussi, le périmètre Nv dépasse les limites actuelles strictes des vergers autour du village. En effet, celui-ci est calibré sur l’occupation passée des vergers qui ont été peu à peu été délaissés. Ce classement en zone de vergers a donc pour objectif de reconnaitre la valeur paysagère et patrimoniale des vergers pour le village et d’encourager à la reprise de cette activité.

Le secteur Nv est ouvert à une construction limitée pour faciliter l’entretien de ces espaces avec la possibilité d’édifier des petits abris de stockage à condition d’être strictement liés au stockage de matériel nécessaire à l’exploitation des vergers et à raison d’une construction par unité foncière.

Afin de conserver une démarche de constructibilité limitée, les règles édictées sont strictes : un recul de 3 m minimum par rapport au domaine public, une possibilité d’implantation sur limite séparative ou en respectant un recul de 1 m au minimum, une emprise au sol limitée à 10 m² en surface cumulée et par unité foncière, une hauteur limitée à 3 m à la faitière ou à l’acrotère. Enfin, des prescriptions particulières complémentaires concernant l’aspect extérieur de ces constructions vise à favoriser une bonne insertion visuelle dans la pente et au cœur de cet écrin boisé (prescriptions concernant la forme et la couleur des toitures, le recours au bardage bois est privilégié).

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes ¹ 113 0125 250 500 750 Mètres tableau récapitulatif des surfaces du PLU

zones surfaces (m²) surfaces (ha) total surfaces (ha) surface (%)

UA 71 484,00 7,15 U 10,03 1,65 UB 28 843,00 2,88

1AUa 4 387,00 0,44 AU 0,74 0,12 1AUb 2 968,00 0,30

A 4 626 729,00 462,67 A 473,30 77,88 Aa 106 278,00 10,63

N 117 750,00 11,78

Nf 983 387,00 98,34

Nh 861,00 0,09 N 123,69 20,35 Nj 32 296,00 3,23

Nl 1 823,00 0,18

Nv 100 774,00 10,08

2.5 - l’analyse des capacités de densification et de mutabilité des espaces Une première analyse des capacités de densification est présentée dans le volet 1 du rapport de présentation : 6 espaces disponibles en cœur de bâti dont seulement 3 semblent mobilisables sans toutefois tenir compte du phénomène de rétention foncière. Cette analyse est affinée dans ce second volet du rapport de présentation par un examen des espaces qui apparaissent disponibles dans les zones urbaines (UA, UB) à vocation principale d’habitat délimitées par le document graphique du PLU. Cette étude fine vise à mettre en évidence les espaces réellement disponibles et mutables pour accueillir de nouvelles constructions au sein de l’enveloppe urbaine de TREMBLECOURT.

Rappelons que la commune ambitionne de maintenir a minima le niveau de sa population, et d’atteindre une population de 250 habitants sur le long terme. Le PLH estime un besoin de 12 nouveaux logements dans la commune de TREMBLECOURT pour la durée de son PLU, ce qui est cohérent avec les ambitions communales. La démarche communale vise également à privilégier le comblement des derniers espaces disponibles en cœur de bâti et d’envisager 2 petits secteurs à urbaniser en épaisseur du bâti.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 114 L’analyse des capacités de densification sur la base du document graphique du PLU :

La première analyse des capacités de densification est affinée et complétée pour être calibrée sur les limites de la zone urbaine du PLU à vocation principale d’habitat (UA, UB), et non plus sur les fonds de parcelles.

De manière plus précise, on recense aujourd’hui 15 252 m² (1.5 ha) disponibles au cœur de ces zones urbaines UA et UB du PLU qui favoriseront la densification du bâti à TREMBLECOURT. Ces surfaces se répartissent comme suit : - 1 163 m² de l’aire de jeux communale. 7000 - 516 m² d’espace en friche 6000 arborée. 5000

- 6 422 m² de jardins 4000

d’habitation. m² 3000 - 4 182 m² d’espaces 2000 naturels. 1000 - 2 969 m² d’espaces agricoles. 0 aire de jeux espace en jardin espace naturel espace agricole friche arborée d'habitation A ces surfaces, il convient de Espaces disponibles en coeur des zones urbaines mentionner les deux zones à urbaniser d’une surface globale de 7 355 m² actuellement mises en valeur par 2 969 m² d’espaces agricoles et 4 396 m² d’espaces naturels – hors friche.

Suite à cette analyse quantitative des espaces disponibles au cœur des zones UA et UB du PLU, il est possible d’estimer les capacités réelles de mutabilité - autrement dit, les espaces libres estimés étant les plus propices pour accueillir de nouvelles constructions d’habitation, sans toutefois tenir compte du phénomène de rétention foncière. Pour ce faire, nous pouvons mettre surtout en évidence les espaces qui seront le plus difficilement mutables, ce qui ne contredit pas leur classement en zone urbaine : - L’aire de jeux qui est communale et la municipalité a fait part de sa volonté de maintenir cet équipement. - La parcelle sur laquelle s’est développée une friche arborée est de faible superficie, et en pente. Son état actuel laisse peu présagé que le propriétaire souhaite vendre ce terrain. - Les jardins d’habitations qui constituent des espaces en interface entre les espaces naturels et les espaces aménagés. Même si il est aisé de reconnaitre leur rôle dans les déplacements de la faune, nombreux ont perdu leur caractère « purement » naturel du fait de l’action de l’homme (ex : clôtures, dénudation végétale des terrains), ce qui explique leur classement en zone urbaine. Ce choix induit donc la possibilité de transformer un jardin en construction, ce qui augmenterait les possibilités de construire dans la commune. Néanmoins, même si quelques démarches de divisions de terrain entre la maison d’habitation et la partie attenante pour accueillir une construction nouvelle sont quelques fois pratiquées - notamment au moment de la vente - cette démarche demeure rare par rapport au potentiel constructible offert par les jardins.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 115 aire de jeux espaces considérés comme le typologie des plus facilement mutable espaces disponibles en jardin d'habitation coeur de bâti espace en friche arborée

espace naturel - hors friche

espace agricole

typologie des zone AU - espace agricole espaces disponibles en zone AU zone AU - espaces naturel - hors friche zone urbaine du PLU (UA, UB)

zone à urbaniser du PLU (AU)

4396 1171 600 1163 1329

674 674 516 2138

1008 790 941 735 2028 613 ¹ 873 2969 0 30 60 120 180 Mètres

les espaces disponibles en coeur de bâti en fonction de leur occupation des sols

Par conséquent, la surface réellement mobilisable se concentre au niveau des espaces agricoles et des espaces naturels – hors friche, pour une surface cumulée de 7 151 m² en zone UA et UB du PLU, à laquelle il convient de rajouter les deux zones à urbaniser pour une surface globale complémentaire de 7 355 m². Cette démarche permet donc à TREMBLECOURT de proposer un document d’urbanisme qui privilégie le comblement des espaces libres disponibles en cœur de bâti ou en vis-à-vis de l’existant, tout en répondant à ses ambitions communales. La zone 1AUa de l’Impasse des Noyers (4 119 m²) peut être considérée comme le seul secteur en extension du village. Par conséquent, cette logique de densification permet d’optimiser la rationalisation des réseaux, de ne pas contribuer à l’étirement urbain, et de fait de modérer la consommation sur les espaces agricoles et naturels.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 116 2.6 - les spécificités graphiques

Outre les zones du PLU, le document graphique comporte des éléments plus spécifiques et ponctuels qui se surimposent aux zones et qui impliquent des prescriptions complémentaires au règlement.

Les emplacements réservés

Les emplacements réservés donnent la possibilité, à la collectivité bénéficiaire de cette réserve, de préempter des terrains bâtis ou non pour la réalisation d’équipements à vocation d’intérêt général. La liste et la localisation des emplacements réservés font l’objet d’une annexe du PLU qui détaille chaque emplacement réservé : objet, emprise, bénéficiaire, surface.

Les emplacements réservés retenus pour le PLU concernent essentiellement : - la création ou l’acquisition d’emprises pour le développement de cheminements doux sur le territoire. - la création d’une aire de retournement en terminaison du chemin de Rosières. - l’acquisition de terrains pour l’aménagement d’un accès ou des réseaux.

D’après l’article L151-41 du code de l’urbanisme, le règlement peut délimiter des terrains sur lesquels sont institués des emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général à créer ou à modifier, aux espaces verts à créer ou à modifier ou aux espaces nécessaires aux continuités écologiques. Dans les zones urbaines et à urbaniser, des emplacements réservés peuvent être définis en vue de la réalisation de programmes de logements dans le # respect des objectifs de mixité sociale. calvaire

Les éléments remarquables du patrimoine (ERP)

# puits # Le PLU « peut identifier et localiser les éléments calvaire # puits de paysage et identifier, localiser et délimiter les quartiers, îlots, immeubles bâtis ou non #Statue St Philomène bâtis, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à conserver, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs # Statue Jeanne d'Arc d’ordre culturel, historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation leur conservation ou leur restauration. » (article # calvaire L151-19 du code de l’urbanisme).

#calvaire Plusieurs éléments remarquables du patrimoine bâti et paysager sont identifiés sur le document de zonage. Ceux-ci doivent # puits

les éléments remarquables du patrimoine bâti rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 117 être préservés de toute destruction.

Parmi l’ensemble des éléments remarquables du patrimoine bâti présents dans le village, la commune a fait le choix de préserver les éléments jugés les plus remarquables.

Concernant le patrimoine paysager, seule la ligne d’arbres fruitiers plantés le long de la voie communale sur le plateau fait l’objet de cette mesure de préservation. Cette protection fait écho à la volonté communale de conserver la couronne de vergers autour du village. En outre, cette ligne arborée constitue une véritable continuité écologique sur le plateau qui est pauvre en végétation.

la ligne d’arbres fruitiers plantés le long de la voie communale sur le plateau - 2015 En revanche, le second alignement d’arbres le long de la RD10 ne fait pas l’objet de mesures de préservation particulières dans le cadre du PLU même si son rôle environnemental est reconnu. Ce choix s’explique par le caractère accidentogène de cette voie, notamment en lien avec la présence de ces arbres de part et d’autre de la RD.

Les espaces boisés classés (EBC)

Les boisements jouent un rôle indispensable dans la préservation des équilibres naturels et dans la variété des paysages. Les différentes lois depuis la loi Engagement National pour l’Environnement du 12 juillet 2010 confirme leur importance comme élément constitutif de la trame verte. Outre le classement en zone naturelle ou agricole, le PLU permet de classer certains éléments en espaces boisés classés au titre de l’article L113-1 du code de l’urbanisme. Il peut s’agir de « bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s’appliquer également à des arbres isolés, des haies ou des réseaux de haies ou des plantations d’alignements. » « Le classement [en EBC] interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. […] » (article L113-2 du code de l’urbaisme). Il est également interdit de les défricher. Les coupes et abatages d’arbres sont soumis à déclaration préalable.

Le massif forestier situé au nord de la commune (Bois Thémard et Bois Saint Rémy) et qui se prolonge sur les territoires voisins fait l’objet d’un classement en espace boisé classé de manière à assurer sa protection et à conserver sa vocation actuelle. A noter que le PLU de la commune limitrophe de Domèvre-en-Haye applique cette même protection.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 118 3 - o r i e n t a t i o n d ’ a m é n a g e m e n t e t d e programmation

Une orientation d’aménagement et de programmation est définie sur deux sites : l’impasse des noyers et le chemin de Rosières. Ce chapitre doit être mis en lien avec le chapitre concernant les zones 1AU.

Concernant le site de l’impasse des noyers, l’orientation d’aménagement et de programmation prévoit : - d’accueillir des logements individuels et intermédiaires. L’opération d’aménagement prévoit une estimation de 5 logements pour une utilisation optimale du foncier, avec des parcelles de taille variable. Les constructions nouvelles devront privilégiées une orientation sud. - d’aménager une voie de desserte locale, une aire de retournement et une liaison douce en lien avec la rue de la distillerie. - de conserver les espaces naturels d’intérêt afin de préserver l’identité paysagère du site, le traitement paysager des limites pour garantir l’intégration des constructions dans leur environnement. - de limiter l’impact de la voiture au sein du quartier avec des aires de stationnement qui devront utiliser à plus de 50% des matériaux perméables aux eaux de pluie.

Concernant le site du chemin de Rosières, l’orientation d’aménagement et de programmation prévoit : - d’accueillir des logements individuels et intermédiaires. L’opération d’aménagement prévoit une estimation de 7 logements pour une utilisation optimale du foncier, avec des parcelles de taille variable. Les constructions nouvelles devront privilégiées une orientation sud. - d’associer un traitement paysager des limites pour garantir l’intégration des constructions dans leur environnement. - de protéger le verger contigu au secteur Nl pour la valeur environnementale et paysagère. - de limiter l’impact de la voiture au sein du quartier avec des aires de stationnement qui devront utiliser à plus de 50% des matériaux perméables aux eaux de pluie. - d’aménager une aire de retournement aux dimensions minimums tout en répondant aux normes de sécurité, et de permettre un traitement paysager de ses abords. - de permettre le développement d’une zone de loisirs avec les logements résidentiels à vocation hôtelière.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 119 Légende site chemin des Rosières site Légende &RQWH[WH([LVWDQW    %kWLH[LVWDQW %kWLPHQWVDJULFROHV Espace public Puits  Conduite d'eau potable   Cône de vue   5pVHDX[YLDLUHV  /LDLVRQVGRXFHVH[LVWDQWHV (VSDFHVQDWXUHOVYHUJHUVH[LVWDQWV Espaces agricoles Espaces libres / projet Jardins potagers 7\SRORJLHGHVUpVHDX[SURMHW Traitement paysager végétal des limites   /LDLVRQVGRXFHVVWUXFWXUDQWHVjFUpHU Principales affectations / Projet Voie de desserte et aire retournement Habitat individuel & intermédiaire : 7 logements pour le secteur Naturel de loisirs Bande d'implantation 14 éolis-SARL / studiolada architectes architectes studiolada / éolis-SARL &RQWH[WH([LVWDQW    %kWLH[LVWDQW %kWLPHQWVDJULFROHV Espace public Puits  Conduite d'eau potable   Cône de vue   5pVHDX[YLDLUHV  /LDLVRQVGRXFHVH[LVWDQWHV (VSDFHVQDWXUHOVYHUJHUVH[LVWDQWV Espaces agricoles Espaces libres / projet Jardins potagers   eOpPHQWVGHYpJpWDWLRQjYDORULVHU 7\SRORJLHGHVUpVHDX[SURMHW Traitement paysager végétal des limites   /LDLVRQVGRXFHVVWUXFWXUDQWHVjFUpHU Principales affectations / Projet Voie de desserte et aire retournement Habitat individuel & intermédiaire : 5 logements pour le secteur Bande d'implantation Légende site des noyers site Légende

Chemin de Rosières

Rue de la distillerie la de Rue Impasse des noyers des Impasse

SCHEMA D’ORIENTATIONS, D’AMÉNAGEMENT et DE PROGRAMMATION : site des noyers des site : PROGRAMMATION DE et D’AMÉNAGEMENT D’ORIENTATIONS, SCHEMA OAP / TREMBLECOURT / OAP 2017 septembre 28 arrêt - (OAP) d’Urbanisme programmation de Local et Plan du d’Aménagement Élaboration - Orientation TREMBLECOURT de Commune

Sentier des drapiers des OAP impasse Sentier des Noyers

la Halle la Place de Place

bureau d’études éolis rapport de présentation P studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme

120

u el'église de Rue Rue de l'église de Rue Mètres 100 200 300 50 0 16 éolis-SARL / studiolada architectes architectes studiolada / éolis-SARL Légende site chemin des Rosières site Légende &RQWH[WH([LVWDQW    %kWLH[LVWDQW %kWLPHQWVDJULFROHV Espace public Puits  Conduite d'eau potable   Cône de vue   5pVHDX[YLDLUHV  /LDLVRQVGRXFHVH[LVWDQWHV (VSDFHVQDWXUHOVYHUJHUVH[LVWDQWV Espaces agricoles Espaces libres / projet Jardins potagers 7\SRORJLHGHVUpVHDX[SURMHW Traitement paysager végétal des limites   /LDLVRQVGRXFHVVWUXFWXUDQWHVjFUpHU Principales affectations / Projet Voie de desserte et aire retournement Habitat individuel & intermédiaire : 7 logements pour le secteur Naturel de loisirs Bande d'implantation &RQWH[WH([LVWDQW    %kWLH[LVWDQW %kWLPHQWVDJULFROHV Espace public Puits  Conduite d'eau potable   Cône de vue   5pVHDX[YLDLUHV  /LDLVRQVGRXFHVH[LVWDQWHV (VSDFHVQDWXUHOVYHUJHUVH[LVWDQWV Espaces agricoles Espaces libres / projet Jardins potagers   eOpPHQWVGHYpJpWDWLRQjYDORULVHU 7\SRORJLHGHVUpVHDX[SURMHW Traitement paysager végétal des limites   /LDLVRQVGRXFHVVWUXFWXUDQWHVjFUpHU Principales affectations / Projet Voie de desserte et aire retournement Habitat individuel & intermédiaire : 5 logements pour le secteur Bande d'implantation

Légende site des noyers site Légende Chemin de Rosières

Rue de la distillerie la de Rue Impasse des noyers des Impasse SCHEMA D’ORIENTATIONS, D’AMÉNAGEMENT et DE PROGRAMMATION : site chemin de Rosières de chemin site : PROGRAMMATION DE et TREMBLECOURT / D’AMÉNAGEMENT OAP D’ORIENTATIONS, SCHEMA 2017 septembre 28 arrêt - (OAP) d’Urbanisme programmation de Local et Plan du d’Aménagement Élaboration - Orientation TREMBLECOURT de Commune

OAP chemin de Rosières

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme

studiolada architectes

121

Sentier des drapiers des Sentier

la Halle la Place de Place

P

u el'église de Rue Rue de l'église de Rue Mètres 100 200 300 50 0 4 - compatibilité du PLU Le code de l’urbanisme introduit une hiérarchie entre les différents documents d’urbanisme, plans et programmes, et un rapport de compatibilité entre certains d’entre eux. Le rapport de compatibilité exige que les dispositions ne fassent pas obstacle à l’application des dispositions du document de rang supérieur. En outre, le code de l’urbanisme prévoit que les documents d’urbanisme prennent en compte un certain nombre de plans et programmes, ce qui implique de ne pas ignorer les objectifs généraux d’un autre document.

Le PLU de TREMBLECOURT doit être ainsi compatible avec : - le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse, - LE SCoT Sud 54, - Le Programme Local de l’Habitat de la CC2T - La charte du Parc Naturel Régional de Lorraine Le document doit également prendre en compte le SRCE.

Le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse

Le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse a été approuvé le 30 novembre 2015. Il définit pour une période de 6 ans les grandes orientations en matière de préservation et de mise en valeur des milieux aquatiques à l’échelle du bassin. Concernant la thématique eau et aménagement, les orientations mettent l’accent sur : - prévenir le risque d’inondations par une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques - mieux préserver la ressource en eau et les milieux aquatiques - s’assurer que les urbanisations nouvelles puissent être correctement alimentées en eau potable et correctement assainies

Pour répondre à ces exigences, le PLU de TREMBLECOURT prend plusieurs dispositions en ce sens : - Un recul inconstructible de 10 m des crêtes des berges des cours d’eau pérennes et intermittents reportés sur le document de zonage (article 7 du règlement écrit). - La reconnaissance du rôle de trame bleue des cours d’eau pérennes et intermittents. Les abords du ruisseau de Naly Fontaine sont classés en zone naturelle inconstructible sur une bande de 10 m de part et d’autre du tracé du cours d’eau. - Le territoire communal n’est pas concerné par le risque d’inondation. - Les choix en matière d’ouverture à l’urbanisation privilégient les espaces disponibles en cœur de bâti ou en vis-à-vis de l’existant (à l’exception de la zone 1AUa de l’Impasse des Noyers) qui ont notamment été réfléchis de manière à rationaliser les réseaux (absence de projet d’extension ou de renforcement des réseaux). Par conséquent, les nouveaux projets n’auront que peu d’impacts sur la qualité de la desserte en eau potable et en assainissement. En revanche, une extension des réseaux sera nécessaire au moment de l’ouverture à l’urbanisation de la zone 1AUa de l’impasse des noyers. - L’article 4 du règlement écrit de toutes les zones urbaines et à urbaniser précise que toute

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 122 construction ou installation nouvelle : • qui requiert l’alimentation en eau potable doit être raccordée indépendamment au réseau public d’alimentation en eau potable. • doit obligatoirement être raccordée au réseau d’assainissement collectif. Si le réseau, ainsi que l’ensemble de ses composantes (station d’épuration…) ne peuvent admettre la nature des effluents produits, un pré-traitement sera exigé. En l’absence de tout réseau d’assainissement de type collectif, la construction devra se doter d’un assainissement individuel. En outre, toute construction ou aménagement ne doit jamais faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales, ni augmenter les ruissellements et les nuisances par rapport à la situation existante à la date du dépôt du projet. Ceux-ci doivent être conçus de manière à obliger la récupération, le stockage et/ou l’infiltration des eaux pluviales sur leur terrain par tous les dispositifs appropriés. Les stationnements en zone AU et Nl devront être végétalisés ou utilisés des matériaux perméables aux eaux de pluie sur au moins 50% de leur surface.

Le SCoT Sud 54

La commune de TREMBLECOURT est intégrée au territoire du SCoT Sud54 avec lequel doit être compatible le PLU. La commune de TREMBLECOURT fait partie « autres territoires » définis dans l’armature urbaine du SCoT.

Déclinaison des Principes objectifs du SCoT Sud Intégration dans le PLU Généraux du 54 applicables pour le de TREMBLECOURT SCoT Sud 54 territoire communal

Une armature urbaine - La reprise de la nomenclature du SCoT dans le PLU. TREMBLECOURT facteur de cohésion fait partie des « autres territoires ». sociale et territoriale

Une organisation de - Le règlement favorise la mixité des fonctions urbaines dans les services publics et zones urbaines à vocation principale d’habitat. privés performantes

Une offre en habitat - La CC2T décline – pour chacune de ses communes membres – un diversifiée et équilibrée potentiel de besoins en logements sur la base des chiffres affichés dans le DOO. Le potentiel est de 12 logements pour la durée de Structurer le vie du PLU de TREMBLECOURT. Le PLU décline ce potentiel au territoire autour cœur des espaces couverts par les OAP, auxquels s’ajoutent 3 de ses villes et espaces a priori mobilisables dans le village, sans tenir compte de de ses bourgs leur potentielle rétention foncière. - Une OAP notamment destinée à accueillir de nouveaux logements.

L’optimisation des - L’activité agricole est la principale activité de la commune. Le espaces économiques PLU veille à sa pérennisation. et la valorisation des - Au vu du contexte locale, le PLU ne prévoit pas de zone ressources spécifiquement dédiée pour l’accueil d’activités économique. Le règlement favorise néanmoins la mixité des fonctions urbaines dans les zones urbaines à vocation principale d’habitat du moment que celles-ci ne présentent pas de problèmes de cohabitation.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 123 Une mobilité durable - Cette thématique est abordée dans le PADD et dans l’OAP avec pour tous une réflexion pour la création de liaisons douces. - La définition de plusieurs emplacements réservés pour le maintien ou la création de liaisons douces.

La protection et la - Une orientation du PADD est consacrée à la conservation de valorisation de la l’organisation paysagère du territoire ; la définition d’une zone biodiversité au travers A (77.88% du territoire) et N (20.35% du territoire) étendues dans de la trame verte et lesquelles la constructibilité est limitée ; une démarche qui privilégie bleue la densification du bâti. - Le PLU fait l’objet d’une étude au cas par cas concernant l’évaluation environnementale. - Une bande de recul inconstructible de 10 m de part et d’autre des crêtes des berges des cours d’eau pérennes et intermittents. - Une bande de recul inconstructible de 30 m de la zone Nf. - La ligne de fruitiers le long de la voie communale du plateau fait l’objet d’un classement en « élément remarquable du patrimoine ».

Organiser la La préservation de la - Une orientation du PADD dédié au maintien et à la pérennisation multipôle verte ressource agricole et des activités agricoles qui constituent l’activité économique forestière principale du village. - La définition d’un secteur A étendu, uniquement constructible pour les activités agricoles. - Un secteur AA inconstructible qui permet de préserver la vocation agricole de ces espaces. - Une démarche de densification qui modère la consommation sur les espaces agricoles et naturels. - Les réflexions pour définir la nouvelle zone U et AU onttenu compte de la présence des périmètres de recul réciproques qui s’appliquent entre les bâtiments agricoles et ceux occupés par des tiers.

La valorisation de - Le maintien des grandes composantes paysagères dans leur l’identité des territoires vocation actuelle (orientation particulière dans le PADD). et des richesses - Une constructibilité limitée dans ces espaces agricoles et paysagères naturels. - Une partie des massifs forestiers fait l’objet d’un espace boisé classé, ce qui renforce la préservation de la forêt, de même que le maintien d’un recul inconstructible de 30m de la zone Nf.

Mettre en œuvre - Une démarche de densification au cœur de l’enveloppe urbaine une stratégie et de constructions en épaisseur, ce qui modère la consommation d’optimisation du sur les espaces agricoles et naturels. foncier

Favoriser un urbanisme - Une démarche de densification au cœur de l’enveloppe urbaine de qualité et de constructions en épaisseur, ce qui modère la consommation Aménager sur les espaces agricoles et naturels. un territoire - Le règlement favorise la mixité des fonctions urbaines dans les de qualité, zones urbaines à vocation principale d’habitat. économe de - Une OAP porte sur plusieurs secteurs classés en zone UB, 1AU et ses ressources Nl.

Préserver les ressources - La prise en compte de la capacité de desserte par les réseaux naturelles, la santé (article 4 du règlement) qui sont suffisants pour desservir toute la et le bien-être des zone urbaine. habitants - Une analyse des nuisances dans le PLU. - La prise en compte des risques dans les réflexions.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 124 Le Plan Local de l’Habitat de la CC2T

Le PLH se décline sous la forme de 4 grands enjeux stratégiques pour une offre de logements de qualité : - maitrisée et équilibrée à l’échelle du territoire - modernisée, valorisée et attractive - adaptée à l’évolution des besoins - solidaire pour répondre à des besoins de publics spécifiques

Des enjeux spécifiques ont été mis en avant pour le secteur des Cotes en Haye dont dépend la commune de TREMBLECOURT et avec lesquels le PLU doit être compatible : - Accompagner les démarches de renaturation de la vallée de l’Esch : ce point ne concerne pas directement la commune de TREMBLECOURT qui ne se localise pas dans la vallée de l’Esch. - Conseiller les communes dans la définition de programmes d’aménagement notamment résidentiels préservant et renforçant la trame verte du territoire : les secteurs d’aménagement retenus par la commune et classés en zone à urbaniser dans le PLU font l’objet d’une orientation d’aménagement et de programmation. Ces documents sont accompagnés d’un traitement paysager des espaces de manière à notamment conserver les éléments arborés existants, favorisant ainsi la préservation des éléments constitutifs de la trame verte. - Structurer le territoire des Côtes en Haye par la préservation de son patrimoine bâti : Le bâti traditionnel de la commune se regroupe au sein de la zone UA avec un règlement écrit concernant l’aspect extérieur des constructions qui favorise le maintien des caractéristiques architecturales locales d’une part, et d’autre part, s’assure d’une insertion optimisée des futurs projets dans leur environnement proche. - Accompagner les communes dans la définition de « projet de village » conservant la signature urbaine et architecturale historique du village et notamment à travers l’articulation entre le centre-village et ses extensions : Le règlement écrit veille à la conservation de la qualité architecturale du village (règlement de l’aspect extérieur des constructions) et de l’insertion des nouveaux projets dans leur environnement proche. Les zones à urbaniser se localisent en épaisseur de l’enveloppe urbaine pour éviter des déconnexions entre bâti ancien et bâti nouveau. Enfin, certains éléments du patrimoine considérés comme remarquables sont identifié sur le zonage comme « éléments remarquables du patrimoine ». - Inscrire de sites à projets dans la convention-cadre EPFL (possibilité de portage foncier/ immobilier, études diverses, démolition…) : La commune de TREMBLECOURT ne semble pas à court terme concerné par ce point. - Faire bénéficier de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat aux propriétaires privés, bailleurs ou occupants, du territoire.

En outre, et plus particulièrement, le PLH de la CC2T décline un besoin en logements de 12 nouveaux logements dans la commune de TREMBLECOURT pour la durée de vie de son PLU, ce qui est cohérent pour répondre aux ambitions communales en matière d’accueil de population avec une estimation de 13 logements. Ceci se traduit par la mise en place de deux orientations d’aménagement et de programmation : - Une première (secteur 1AUa) impasse des Noyers qui prévoit un potentiel de création de 5 nouveaux logements.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 125 - Une seconde (secteur 1AUb, zone UB), chemin de Rosières qui prévoit un potentiel de création de 7 nouveaux logements, sachant que l’ouverture de la zone 1AUb est conditionnée au déplacement de la conduite d’eau potable et à la création de l’aire de retournement. A ce potentiel, il convient de rajouter les quelques espaces disponibles en cœur de bâti dont la mise sur le marché n’est pas garantie.

Rappelons également que la commune ne compte pas de logements vacants.

Le Parc Naturel Régional de Lorraine

Le PLU de la commune de TREMBLECOURT doit être compatible avec la charte du Parc Naturel Régional de Lorraine. Ce document détermine des objectifs stratégiques pour la période 2015- 2027. Le territoire d’études fait partie de l’unité paysagère du Plateau de Haye. Le PNRL détermine des principes de préservation spécifiques qui sont propres à cette unité et avec lesquels le PLU doit être compatible :

Principes de Intégration dans le PLU préservation de TREMBLECOURT Valoriser le - Une orientation du PADD est spécifiquement dédiée à la préservation patrimoine du caractère patrimonial du village. historique du - Les éléments les plus remarquables du patrimoine sont classés en ERP. plateau - La zone UA est calibrée sur le bâti ancien avec un règlement adapté pour préserver son caractère patrimonial et favoriser l’insertion des nouveaux projets dans leur environnement. - La zone Nv vise à conserver la couronne de cultures de proximité autour du bâti.

Préserver les - Un potentiel de 12 logements pour la durée de vie du PLU. équilibres entre - Une démarche de densification au cœur de l’enveloppe urbaine et les structures de construction en épaisseur, ce qui modère la consommation sur les des villages et le espaces agricoles et naturels. paysage agricole et - La zone Nv vise à conserver la couronne de cultures de proximité naturel autour du bâti.

Préserver et - Les espaces forestiers font l’objet d’une zone particulière visant à renforcer les préserver leur vocation actuelle. La même démarche est appliquée continuités pour la couronne de cultures de proximité autour du bâti et pour les forestières et petits boisements isolés. La connaissance communale ancienne a fait la cohérence part que la dénudation des espaces agricoles (absence de haies) est paysagère de une caractéristique ancienne sur le territoire qui n’a pas été victime l’unité d’un déboisement récent. - Les deux alignements d’arbres identifiés comme continuité écologique sur la carte du PADD ne font pas l’objet d’une protection particulière dans le cadre du PLU car ces arbres sont plantés sur le domaine public : communal pour l’alignement de fruitiers le long de l’ancienne voie romaine, départemental pour les arbres le long de la RD10. Le recul inconstructible aux voies protège de fait ces plantations de toute nouvelle construction. - Une bande de recul inconstructible de 10 m de part et d’autre du ruisseau de Naly Fontaine.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 126 Mettre en scène - Plusieurs emplacements réservés visent à créer des liaisons douces au la découverte du cœur du territoire de TREMBLECOURT. territoire à partir des - La commune mène une réflexion avec le territoire limitrophe de routes de liaison et Domèvre-en-Haye pour créer une liaison douce qui permette de des équipements connecter le village au bourg voisin, et entre leurs équipements structurants. respectifs. - La commune souhaite également mener une réflexion pour la création d’un chemin de contournement du village afin que les engins agricoles ne circulent plus en son centre. Néanmoins, cette démarche doit se réfléchir à une échelle plus longue que l’élaboration du PLU et elle n’est donc pas intégrée à ce document d’urbanisme. - Tout nouveau projet devra assurer une bonne insertion dans son environnement local. L’OAP fait l’objet d’un volet consacré au traitement paysager dans les nouveaux espaces ouverts à l’urbanisation.

La prise en compte du Schéma Régional de Cohérence Ecologique

Les éléments définis par ce schéma sont expliqués dans le volet 1 du rapport de présentation.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 127 5 - incidences du PLU sur l’environnement

Le PLU évalue les incidences des orientations du PADD dans les différents outils de planification du PLU ; de même que la prise en compte de la préservation de l’environnement et des nuisances.

a. évaluation des incidences des orientations du PADD

objectifs Contenu du PADD Traductions dans les outils de planification

- Une ambition communale pour - La définition de nouveaux secteurs ouverts à la maintenir le niveau de la population construction par le biais du comblement des communale, voire en permettre une dents creuses présentes en cœur de bâti et en légère croissance. vis-à-vis de l’existant ou en épaisseur (zone U et Maitriser l’accueil de - Une démarche qui privilégie la 1AU). nouveaux habitants densification du bâti et un urbanisme - Une OAP qui vise à accueillir un habitat dans le village en épaisseur. individuel et intermédiaire - Une volonté à long terme de - Un classement en secteur Aa des espaces développer l’urbanisation à l’entrée retenus pour une urbanisation à long terme. sud du village.

- La préservation des éléments du - Les éléments les plus remarquables sont classés patrimoine les plus remarquables. en éléments remarquables du patrimoine. Ceux- - Une reprise harmonieuse du bâti ci doivent être préservés de toute destruction. Préserver le caractère ancien. - Le règlement de la zone UA est particulièrement patrimonial du village - Une bonne insertion des nouveaux adapté pour assurer une reprise du bâti ancien lorrain projets dans leur environnement. et une bonne insertion des nouveaux projets tout en permettant aux constructions existantes d’évoluer.

- Offrir des conditions adaptées pour - Une zone agricole étendue calibrée sur le maintien et l’évolution des activités l’ensemble des espaces destinés au monde agricoles, l’installation de nouveaux agricole. Seules les constructions liées à cette sites. activité sont autorisées dans cette zone. - Modérer la consommation sur les - La définition de nouveaux secteurs ouverts à la espaces agricoles. construction par le biais du comblement des Offrir des conditions - Tenir compte de la localisation des dents creuses présentes en cœur de bâti et en adaptées au maintien bâtiments agricoles, des périmètres vis-à-vis de l’existant ou en épaisseur (zone U et et à l’évolution des de recul réciproque afin que le AU). activités agricoles développement urbain assure une - Une démarche pour favoriser les constructions bonne cohabitation d’ensemble entre nouvelles liées à l’activité agricole en dehors de agriculteurs et tiers. l’enveloppe urbaine afin d’assurer une bonne - Engager une réflexion sur le long terme cohabitation d’ensemble entre monde agricole pour la création d’un chemin de et tiers. contournement agricole.

- Protéger la couronne de cultures - Un secteur particulier Nv pour la couronne de de proximité autour du bâti et pour vergers autour du bâti qui n’autorise que la encourager la reprise de cette activité construction de petits abris de stockage liés à arboricole familiale. cette activité. Conserver l’organisation - Conserver les grandes composantes - La définition d’une zone A et N étendues paysagère du territoire paysagères dans leur vocation dans lesquelles la constructibilité est limitée communal actuelle – agricole et forestière – pour sans remettre en cause leur rôle paysager et

leur rôle paysager et environnemental. environnemental. - Initier des démarches pour le - Plusieurs emplacements réservés sont consacrés développement des liaisons douces. à la création de liaisons douces.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 128 b. prise en compte du souci de préservation et de mise en valeur de l’environnement

Assurer une gestion économe des ressources et de l’espace

Rappelons que le PLU de TREMBLECOURT s’oriente vers une densification de son bâti existant avec un comblement des espaces disponibles entre les constructions, la construction en vis-à-vis de l’existant et quelques espaces en épaisseur de l’enveloppe urbaine actuelle. Ce nouveau potentiel constructible permettra de répondre aux ambitions communales pour le maintien de la population, voire en permettre une légère croissance (potentiel de 18 nouveaux logements).

L’analyse des capacités de densification et de mutabilité des espaces vise à démontrer le potentiel réel existant au sein de l’enveloppe urbaine de TREMBLECOURT (cf. chapitre correspondant). Il ressort de cette analyse que la surface réellement mobilisable se concentre au niveau des espaces agricoles et des espaces naturels – hors friche, pour une surface cumulée de 7 151 m² en zone UA et UB du PLU, à laquelle il convient de rajouter les deux zones à urbaniser pour une surface globale complémentaire de 7 355 m². Le PLU prévoit donc une gestion économe de l’espace privilégiant une démarche de densification et d’extension mesurée en épaisseur du bâti existant. Aussi, le PLU tel qu’il est proposé permet de rationaliser la gestion des réseaux, de lutter contre l’étalement urbain, de préserver et de modérer la consommation sur les espaces agricoles et naturels.

Concernant la création de nouveaux équipements et l’installation de nouvelles activités économiques dans le village, ces dernières sont autorisées dans les zones urbaines et à urbaniser. Faute de projets et de besoins particuliers identifiés dans le village, le PLU ne prévoit pas de zones spécifiques pour accueillir des équipements ou des activités économiques.

Enfin, la commune souhaite être en capacité d’anticiper le développement futur du village sur le long terme, à l’entrée sud du village. Cette zone est actuellement classée dans le PLU en secteur Aa inconstructible. En effet, le développement sur les autres franges du village ne sont pas envisageables en raison de la volonté communale de préserver de la couronne de vergers. En outre, la poursuite du développement du bâti au nord du village sur le plateau au-delà des espaces définis dans le PLU semble compromise en raison de l’impossibilité de desservir ces secteur en eau potable sans des travaux couteux (altitude trop proche de celle du réservoir).

Lutter contre la régression des surfaces agricoles et naturelles

Les choix retenus par le PLU limitent très fortement la consommation sur les espaces agricoles et naturels du fait que le PLU préconise le comblement des espaces disponibles en cœur de bâti. Un objectif du PADD est d’ailleurs consacré à la préservation des paysages, ou autrement dit des surfaces agricoles et naturelles. Cette démarche permet ainsi de conserver la ceinture de cultures de proximité sur les abords du village, le caractère naturel, forestier et agricole du territoire communal.

Aussi, les espaces agricoles et naturels sont préservés dans le cadre du PLU : - La surface cumulée des zones A et N représente 98.44% du territoire communal.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 129 - La zone agricole (473.30 ha dont 10.63 ha sont inconstructibles) est une zone à la constructibilité limitée car seules les activités et les constructions liées au domaine agricole sont autorisées dans cette zone. En revanche, tout nouvelle habitation, équipements et activités économiques sont interdits dans cette zone. - La zone naturelle N (123.69 ha dont 11.78 ha sont inconstructibles) est une zone à la constructibilité limitée. Aussi, certaines constructions de dimension réduite – concernant l’emprise au sol et la hauteur des bâtiments – sont autorisées afin de se calquer à la vocation des différents espaces naturels : jardins des arrières des maisons, vergers, habitation, abris de chasse. A noter que les constructions autorisées en zone naturelle ne devront pas être incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière et de ne pas porter atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages.

Préserver la biodiversité locale

Rappelons qu’une orientation du PADD est dédiée à la conservation de l’organisation paysagère du territoire communal.

La préservation de la biodiversité est assurée dans le PLU par : - La conservation du caractère naturel et agricole du territoire communal par la définition d’une zone agricole (473.30 ha) et N (123.69 ha) étendues dont 22.40 ha sont inconstructibles. - La conservation des grandes composantes paysagères dans leur vocation actuelle : zone agricole, massifs forestiers, vergers. Une partie des massifs forestiers fait l’objet d’un classement en EBC. - Le maintien des quelques espaces boisés isolés qui sont classés en secteur N dans lequel toute occupation et utilisation des sols sont interdites. - La ligne de vergers plantés le long de la voie communale sur le plateau fait l’objet d’un classement en « élément remarquable du patrimoine » pour s’assurer de leur préservation. - Une bande inconstructible en zone N de 10 m est appliquée de part et d’autre du ruisseau de Naly Fontaine pour s’assurer d’une non constructibilité à trop grande proximité du ruisseau.

Créer un lien entre densité et niveau de desserte par les transports en commun

Les choix opérés dans le PLU de TREMBLECOURT favorisent la densification du tissu bâti plutôt que l’étalement urbain. Ces mesures incitent donc à la limitation des déplacements automobiles intra-villageois et des nuisances qui y sont liées, dans un contexte où l’automobile est aujourd’hui le mode de transport le plus utilisé par les habitants de TREMBLECOURT. Par ailleurs, un habitat plus groupé permet d’économiser les dépenses énergétiques liées aux bâtiments eux-mêmes de la même manière qu’il permet de limiter les circulations automobiles et les nuisances induites.

Permettre la mise en œuvre de travaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments

Le PLU ne peut qu’encourager l’usage de ressources énergétiques renouvelables à titre individuel. Ainsi, le règlement du PLU favorise l’emploi des dispositifs d’énergies renouvelables pouvant être mis en place.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 130 c. prise en compte des nuisances dans le PLU

Le PLU doit prendre en compte les nuisances (ex : bruit, olfactif, pollution) qui impactent le territoire communal. Les choix retenus par la commune dans le PLU ne doivent pas accentuer ces phénomènes.

La commune de TREMBLECOURT a pris le parti de densifier son enveloppe urbaine, de construire en vis-à-vis de l’existant et de définir un secteur en extension. Les constructions nouvelles – en zone urbaine et quel que soit leur destination - ne sont autorisées que sous la condition d’être compatibles avec l’environnement au sens large et avec la vocation principale de la zone.

Le village est peu concerné par des nuisances sonores : absence d’entreprises nuisances, de route à grande circulation.

Néanmoins, des bâtiments agricoles sont encore présents dans la rue de l’église. En outre, faute d’un chemin de contournement, les engins agricoles sont obligés de transiter par le village. Cette situation est source de nuisances pour les habitants au quotidien : problème cohabitation avec le résidentiel, difficultés d’accès et de traversée du village pour les engins agricoles. C’est pourquoi, dans une optique de ne pas accentuer les nuisances existantes, la commune souhaite interdire les constructions nouvelles à vocation agricole en zone UA, de même que l’extension des bâtiments existants. En outre, il serait souhaitable que ces bâtiments soient délocalisés en dehors du village et qu’ils puissent changer de destination en zone urbaine. C’est pourquoi, le PLU définit également une large zone agricole constructible pour faciliter ce processus. Enfin, la commune souhaite mener une réflexion pour la création d’un chemin de contournement pour permettre aux agriculteurs de ne plus transiter par le village. Cette démarche s’avère complexe et longue à concrétiser, c’est pourquoi, le PLU n’apporte pas de réponse concrète dans ce domaine.

Enfin, la commune recense une seule exploitation agricole inscrite en installation classée pour la protection de l’environnement. Ce classement implique un recul de 100 m entre les bâtiments de l’exploitation et les bâtiments occupés par des tiers. Au vu de sa localisation en extérieur du village, cette exploitation ne contrarie pas le développement urbain de TREMBLECOURT, et réciproquement.

d. évaluation des incidences natura 2000

Une évaluation des incidences Natura 2000 – selon les principes des articles L.414-4 et R.414-19 et suivants du Code de l’Environnement – détermine les incidences que pourrait avoir le PLU de TREMBLECOURT sur les objectifs de conservation d’un site Natura 2000.

Le territoire communal n’est pas concerné par un site Natura 2000. Le site le plus proche est le site d’intérêt communautaire de la « Vallée de l’Esch de Ansauville à Jezainville » qui s’étend sur les communes limitrophe de Domèvre-en-Haye et de Rogéville.

Au vu des choix retenus par la commune, le PLU de TREMBLECOURT ne porte pas atteinte à ce site Natura 2000.

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 131 6 - indicateurs du PLU

La loi Engagement National pour l’Environnement du 12 juillet 2010 prévoit la mise en place d’un dispositif de suivi du PLU. Il permettra à la commune, dans un délai de 9 ans, de faire le bilan de son dossier au travers de plusieurs indicateurs.

Plusieurs indicateurs sont proposés et présentés dans le tableau ci-après. Celui-ci : - explicite chaque indicateur, - indique les sources qui pourront aider la commune à procéder au bilan de son PLU, - rappel les valeurs initiales, c’est-à-dire celle du présent du PLU, - propose des valeurs à atteindre dans un délai de 9 ans après l’approbation du document d’urbanisme et qui serviront de référence pour procéder au bilan positif ou négatif de son PLU.

bureau d’études éolis rapport de présentation studiolada architectes commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme 132 du PLU souhaitées 9 ans Valeurs d’arrivée après l’approbation 197 habitants Comblement de 30% de la surface à construire Comblement de 30% de la surface à construire Maintien d’un taux de natalité supérieur au taux de mortalité Maintien de cette surface agricole et du nombre des exploitations agricoles. / 0 0 Valeurs initiales 197 habitants 1.4 ha estimés comme dans mobilisables étant le PLU pour de l’habitat (zone U et AU) 1.4 ha estimés comme dans mobilisables étant le PLU pour de l’habitat (zone U et AU) Taux natalité : 15.2% entre 2008 et 2013 taux de mortalité 2% 473.30 ha de surfaces en zone A / 4 exploitations agricoles SOURCES Statistiques communales INSEE Nombre de permis construire délivrés par an pour de la construction neuve (+analyse des demandes et des refus) Nombre de permis construire délivrés par an pour de la construction neuve (+ analyse des demandes et des refus) Voire la mise en place d’un observatoire du foncier / Carte MAJIC 2 Statistiques communales (nombre de naissances / an) INSEE Données chambre d’agriculture, RGA, RGP (données PAC) Photinterprétation

er EXPLICATIONS : maintien du niveau de population, voire en permettre une lègère croissance. Indicateur complémentaire au précédent Pour répondre aux ambitions communales en matière d’accueil de population Les lois ENE, de modernisation l’agriculture et de la pêche et ALUR prévoient une modération de la consommation sur les espaces agricoles, densification du bâti, la construction en vis-à-vis de l’existant et la lutte contre l’étalement urbain. Indicateur dans la perspective de privilégier le public jeune (rajeunissement et renouvellement de la population communale) et les familles en vue de maintenir les effectifs scolaires. La population communale est de 197 habitants au 1 janvier 2015. Objectif Forte vocation agricole du territoire Rôle dans la vie économique locale / entretien et ouverture des paysages (lutte contre le phénomène de délaissement des terrains et enfrichement) annuel agricole accueillis et agricoles communale INDICATEURS de croissance de la population Consommation sur Profil des ménages les espaces naturels Taux de construction Maintien de l’activité Répondre à l’objectif

rapport de présentation bureau d’études éolis commune de TREMBLECOURT - Élaboration du Plan Local d’Urbanisme studiolada architectes 133