Mises à jour et alertes emails sur le Bulletin quotidien de l’ONU Centre d'actualités de l'ONU: www.un.org/french/news Numéro PPQ/5373 lundi 6 avril 2009

ACTUALITES EN BREF DU LUNDI

• Le Conseil de sécurité inquiet de la dégradation des • Ban va se rendre au Laos et en Thaïlande cette conditions de vie des Haïtiens semaine • Italie : Ban exprime sa tristesse après le séisme • Le Président de l'Assemblée générale appelle à une meurtrier nouvelle politique de l'alimentation • Le Prix UNESCO de la liberté de la presse à un • Côte d'Ivoire : L'ONUCI aide à la mise en place journaliste sri-lankais assassiné d'une école de formation pénitentiaire • Ban appelle à saisir la chance offerte par l'Alliance • Corée du Nord : Ban regrette le lancement d'une des civilisations fusée et appelle à la diplomatie • Ban condamne une série d'attentats à la bombe à • Ban salue la libération d'un employé du HCR enlevé Bagdad au Pakistan en février

Le Conseil de sécurité inquiet de la dégradation des conditions de vie des Haïtiens

6 avril - Le Conseil de sécurité s'est félicité lundi des progrès accomplis en Haïti en matière de dialogue politique, de sécurité et de droits de l'homme mais s'est dit préoccupé par les défis à relever en matière de développement économique et social, au vu de la détérioration sensible des conditions de vie de l'immense majorité des Haïtiens.

Dans une déclaration de la Présidence du Conseil, le Conseil réaffirme que « la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social pour permettre à Haïti d'instaurer Enfants haïtiens attendant devant un durablement la stabilité ». centre de distribution dans une petite ville près de Port-de-Paix, au nord d'Haïti. Alors qu'une conférence de donateurs de haut niveau consacrée à Haïti doit avoir lieu à Washington le 14 avril, le Conseil demande aux donateurs d'offrir l'assistance technique et financière additionnelle dont le gouvernement haïtien a besoin pour répondre aux besoins immédiats du pays tout en jetant les bases d'un développement économique et social durable.

Le Conseil exhorte les institutions haïtiennes à redoubler d'efforts pour répondre aux besoins essentiels de la population, et à œuvrer de concert pour promouvoir le dialogue, l'état de droit et la bonne gouvernance. Il réaffirme également que les élections qui se tiendront pour renouveler un tiers du Sénat doivent être ouvertes à tous, libres et régulières et demande à tous les acteurs politiques en Haïti de veiller à ce que ces élections se déroulent dans le calme.

Devant le Conseil de sécurité lundi, le représentant spécial du Secrétaire général pour Haïti, Hédi Annabi, a affirmé que le règlement des divergences politiques grâce au dialogue restait la pierre angulaire dont dépendaient les progrès dans d'autres domaines. Il s'est félicité du nouvel élan que la société et le gouvernement haïtiens avaient impulsé au lendemain des ouragans qui ont frappé Haïti en septembre 2008.

Document destiné aux médias non - officiel

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Pour la première fois, en décembre dernier, le gouvernement et le parlement haïtiens ont adopté conjointement une législation, tandis que le Président Préval a décidé, début 2009, d'établir un ensemble de commissions multipartites chargées de se pencher sur des questions clefs.

Les progrès demeurent toutefois fragiles, a prévenu M. Annabi, qui a notamment attiré l'attention sur le processus électoral en cours pour renouveler un tiers du Sénat, à l'origine de tensions considérables. Ces élections, a-t-il insisté, sont indispensables pour consolider le Parlement, et il est donc essentiel qu'elles se déroulent sans violences ou perturbations.

M. Annabi a expliqué que le renforcement de la sécurité représentait un autre domaine dans lequel des progrès avaient été accomplis, mais où il restait encore beaucoup à faire. S'appuyant sur les succès remportés entre 2004 et 2007 contre les groupes armés et les gangs, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti ( MINUSTAH ) a entrepris plusieurs actions, en coopération avec les autorités haïtiennes, en particulier en déployant des troupes pour sécuriser la frontière avec la République dominicaine et le long des côtes.

Le représentant spécial s'est dit préoccupé par la détérioration de la situation socioéconomique en 2008, après le passage des ouragans qui ont causé des dégâts estimés à 1 milliard de dollars, soit l'équivalent de 15% du produit intérieur brut (PIB) d'Haïti. La crise financière mondiale a aggravé cette situation, qui a provoqué une baisse de 14% des transferts de fonds, vitaux pour de nombreuses familles de l'île.

À la lumière de ce constat, il s'est dit convaincu que l'aide humanitaire devait être maintenue à tout prix, qu'il était crucial d'appuyer le relèvement rapide en l'axant sur la création d'emplois et que la revitalisation du secteur privé dépendait du développement à plus long terme.

Avant la Conférence de donateurs à Washington, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a écrit aux pays donateurs pour leur demander de faire un effort spécial pour aider Haïti. Dans cette lettre, il souligne qu'Haïti est à un tournant et que cette conférence est cruciale pour consolider la stabilité fragile de ce pays.

Italie : Ban exprime sa tristesse après le séisme meurtrier

6 avril - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé lundi sa tristesse concernant les décès causés par un tremblement de terre qui a frappé le centre de l'Italie, l'ONU ayant fait savoir au gouvernement qu'elle était prête à fournir une aide d'urgence.

Selon les médias, le séisme d'une magnitude de 6,3 a causé la mort de plus de 100 personnes.

M. Ban est « attristé par le fort nombre de victimes et par les destructions », a dit sa porte- parole, Michèle Montas, à des journalistes, ajoutant qu'il avait envoyé ses condoléances aux familles et aux amis de ceux qui avaient été tués.

Le séisme rappelle que l'Europe n'est pas à l'abri de puissants tremblements de terre, a souligné la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ISDR), l'agence des Nations Unies chargée de réduire la menace posée par les catastrophes naturelles.

L'agence a rappelé que les bâtiments étaient les principaux responsables de morts quand il y avait des séismes, ce qui explique pourquoi des structures résistantes dans les zones à séismes sont indispensables.

“Le coût des investissements dans des structures résistantes et dans la sélection appropriée des sites de construction est minime comparé au coût de reconstruction quand les séismes ont frappé », a déclaré la directrice adjointe de l'ISDR, Helena Molin-Valdes.

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Le Prix UNESCO de la liberté de la presse à un journaliste sri- lankais assassiné

6 avril - , journaliste sri-lankais et rédacteur en chef du Sunday Leader, assassiné le 8 janvier dernier, a été nommé lundi à titre posthume lauréat 2009 du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO.

Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture ( UNESCO ), Koïchiro Matsuura, a fait ce choix conformément à la recommandation du jury international du Prix, jury qui a réuni 14 journalistes professionnels du monde entier.

« Les membres du jury ont été pratiquement unanimes dans le choix de cet homme qui était tout à fait conscient des dangers auxquels il s'exposait mais qui avait pourtant choisi de parler franchement, y compris depuis sa tombe », a déclaré Joe Thloloe, Président du jury et médiateur au Press Council d'Afrique du Sud, faisant ainsi allusion à l'éditorial posthume dans lequel le lauréat réaffirmait son engagement au service de la liberté de la presse, y compris au péril de sa vie. « Lasantha Wickrematunge va continuer d'inspirer des journalistes sur toute la planète », a ajouté Joe Thloloe.

Koïchiro Matsuura a salué le choix de Lasantha Wickrematunge : « En décernant le Prix mondial de la liberté de la presse 2009 à un journaliste qui s'est engagé contre la guerre, l'UNESCO et des professionnels des médias d'un peu partout dans le monde reconnaissent le rôle important que la liberté d'expression peut jouer en faveur de la compréhension et de la réconciliation, qui sont cette année au coeur des célébrations de la Journée mondiale de la liberté de la presse. »

Le directeur général remettra le Prix au cours d'une cérémonie qui se tiendra le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, à Doha, la capitale du Qatar.

Né en 1958, Lasantha Wickrematunge a étudié le droit et appartenait au Barreau sri-lankais. Tout en travaillant comme avocat, il s'est lancé dans le journalisme d'investigation pour le Sun /Davasa.

En 1994, Lasantha Wickrematunge a lancé le Sunday Leader avec son frère, utilisant cette publication pour mener campagne contre la guerre opposant l'armée sri-lankaise aux rebelles tamouls.

En 2000, Lasantha Wickrematunge obtient un jugement qui bat en brèche la loi permettant au gouvernement de sévir contre les médias. En novembre 2007, le Sunday Leader est victime d'un incendie criminel qui, pour le journaliste, ressemblait à « une opération de commando ».

Le journaliste sri-lankais s'attendait à être assassiné : il avait écrit un éditorial destiné à être publié après sa mort. Cet éditorial est paru dans le Sunday Leader du 11 janvier 2009, trois jours après sa disparition. Dans ce texte, Lasantha Wickrematunge proclamait son engagement en faveur de la liberté de la presse et se disait prêt à mourir pour cette cause : « Il y a quelque chose qui est au dessus de la bonne situation, du renom, du gain et de la sécurité. C'est la voix de la conscience ».

Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l'UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse distingue tous les ans une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d'une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si, pour cela, elle a pris des risques. Les candidats sont proposés par les Etats membres de l'UNESCO et par des organisations régionales ou internationales qui défendent et promeuvent la liberté d'expression.

Depuis sa création, le prix - d'un montant de 25.000 dollars, financé par la Fondation Guillermo Cano, la Nicholas B. Ottaway Foundation et JP/Politiken Newspaper LTD - a été attribué aux lauréats suivants: (Mexique, 2008), (Fédération de Russie, 2007), (Liban, 2006), Cheng Yizhong, (Chine, 2005), Raúl Rivero

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(Cuba, 2004), (Israël, 2003), Geoffrey Nyarota (Zimbabwe, 2002), U (Myanmar, 2001), (Syrie 2000), Jesus Blancornelas (Mexique, 1999), Christina Anyanwu (Nigéria, 1998) et (Chine, 1997).

Ban appelle à saisir la chance offerte par l'Alliance des civilisations

6 avril - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi les participants du second forum de l'Alliance des civilisations organisé à Istanbul à saisir la chance offerte par cette initiative qui vise notamment à favoriser les échanges entre les société s occidentales et musulmanes.

« Trop souvent, les Nations Unies doivent affronter des incendies après qu'ils ont éclaté. A travers l'Alliance des civilisations, nous pouvons lutter contre les étincelles avant qu'elles ne déclenchent un incendie. C'est le véritable objectif et la véritable philosophie de l'Alliance des civilisations », a déclaré M. Ban dans un discours.

« C'est crucial, car les casques bleus, les cessez-le-feu ou les observateurs des droits de l'homme ne peuvent pas apporter une paix durable sans un sincère esprit de coopération entre les différentes communautés, les différentes religions et les différents groupes. C'est pourquoi nous avons besoin de l'Alliance », a-t-il ajouté.

Selon lui, ce besoin est d'autant plus nécessaire dans le contexte actuel de crise économique et financière mondiale. « Trop de gens sont sans emploi, ont faim et sont en colère. Nombre d'entre eux cherchent des boucs émissaires. Ils accusent l'Autre. L'Autre communauté. L'Autre religion. L'Autre foi. L'Autre groupe. C'est extrêmement dangereux et même mortel », a-t-il dit.

L'Alliance des civilisations a été créée en 2005 à l'initiative du chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero et du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, sous les auspices de l'ONU. Elle est guidée par un groupe de haut niveau, composé de personnalités.

Ban Ki-moon a salué plusieurs projets soutenus par l'Alliance : un magazine en ligne, un fonds pour promouvoir des films qui luttent contre les stéréotypes culturels, un festival de cinéma sur les migrations et l'intégration. Il a salué aussi la mise en place d'un mécanisme de réponse médiatique rapide, qui met en relation des experts internationaux avec des journalistes pour lutter contre les arguments extrémistes lors de controverses ou de certains événements.

Ban Ki-moon a également rencontré lundi à Istanbul le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero, avec qui il a discuté des prochaines conférences de donateurs pour Haïti et la Somalie, de la sécurité alimentaire, et du Sommet du G-20 qui a eu lieu la semaine dernière. Il a aussi rencontré le ministre autrichien des affaires étrangères et le Président de Slovénie et a participé à un déjeuner à l'invitation du Premier ministre turc Erdogan.

Ban condamne une série d'attentats à la bombe à Bagdad

6 avril - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a fermement condamné lundi une série d'attentats à la bombe qui ont frappé la capitale iraquienne Bagdad, faisant un grand nombre de morts et de blessés parmi les civils.

Selon la presse, la série d'attentats a fait 36 morts et plus de 110 blessés lundi dans des quartiers chiites de Bagdad, une flambée de violences qui intervient alors que l'armée américaine a commencé à réduire sa présence dans la capitale iraquienne avant la date- Scène d'un récent attentat suicide en Iraq. butoir du 30 juin.

Le Secrétaire général a présenté ses condoléances aux familles de ceux qui sont morts, précise sa porte-parole dans une déclaration.

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Il « est persuadé que le peuple d'Iraq rejettera ces tentatives condamnables de déclencher une violence interconfessionnelle dans le pays » et appelle les Iraquiens « à poursuivre leurs efforts pour obtenir une paix durable et une réconciliation nationale », ajoute la déclaration.

« Les Nations Unies restent engagées à soutenir le peuple iraquien dans cet objectif », selon le communiqué.

Ban va se rendre au Laos et en Thaïlande cette semaine

6 avril - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui vient d'achever une tournée qui l'a mené dans six pays en douze jours, va se rendre cette semaine au Laos et en Thaïlande, a indiqué lundi sa porte-parole, Michèle Montas.

Il s'agira de la première visite officielle du Secrétaire général au Laos. En Thaïlande, il assistera au Sommet de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN).

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki- D'Asie, M. Ban retournera aux Etats-Unis pour participer à la conférence des donateurs sur moon. Haïti à Washington.

Avant son voyage en Asie, il fera un compte-rendu mardi après-midi devant l'Assemblée générale de l'ONU, a précisé Mme Montas, lors de son point de presse quotidien au siège des Nations Unies à New York.

Le Président de l'Assemblée générale appelle à une nouvelle politique de l'alimentation

6 avril - Le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Miguel D'Escoto, a appelé lundi à une « nouvelle politique de l'alimentation » basée sur le droit à se nourrir, soulignant qu'un milliard de personnes à travers le monde étaient au bord de la famine.

« Nous avons besoin d'avoir une approche en matière de production alimentaire qui soit multifonctionnelle, qui se préoccupe des pauvres et de leur droit à l'alimentation, qui se préoccupe de la planète et de son droit à la vie, qui se préoccupe des communautés et de Le droit à l'alimentation, un défi du 21e leur droit à l'autogestion », a dit M. D'Escoto à l'ouverture d'un dialogue sur la crise siècle. alimentaire au siège des Nations Unies à New York.

Le dialogue, qui fait suite à la réunion de haut niveau sur la sécurité alimentaire fin janvier à Madrid, a rassemblé des économistes, des spécialistes de l'agriculture et des droits de l'homme et d'autres experts pour discuter des changements nécessaires à la production agricole mondiale dans la perspective du droit à l'alimentation.

Toutes les six secondes, un enfant meurt de malnutrition, a rappelé le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation, Olivier de Schutter. « La crise alimentaire mondiale est loin d'avoir été enrayée », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Il a appelé à concevoir différemment la production et le commerce alimentaires pour s'assurer qu'ils servent le développement, le droit à l'alimentation et les travailleurs agricoles.

Selon le Président de l'Assemblée générale, il est important de comprendre que la crise alimentaire est directement liée à la crise financière, à la crise énergétique et au changement climatique. Il a appelé à la fin de « la domination des multinationales de l'alimentation industrialisée » et à des systèmes alimentaires orientés vers les gens aux niveaux local, régional et international.

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Côte d'Ivoire : L'ONUCI aide à la mise en place d'une école de formation pénitentiaire

6 avril - Une école de formation pour les personnels de l'administration pénitentiaire entrant dans le cadre de l'appui de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a été inaugurée samedi à Abidjan.

La réalisation de l'école, implantée au sein de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA), a été possible suite à l'identification et à la conceptualisation du projet par la Section de l'Etat de Droit de l'ONUCI, chargée d'aider le gouvernement ivoirien à rétablir l'autorité du système judicaire et l'Etat de droit, indique l'ONUCI dans un communiqué.

Le soutien de la mission onusienne va dans le sens de ses efforts pour contribuer à la p rofessionnalisation de l'administration pénitentiaires, a indiqué Françoise Simard, chef de la section de l'Etat de droit de l'ONUCI.

« Cet établissement va nous permettre de délaisser les locaux déclarés officiellement sinistrés de l'Immeuble Pyramide (où se déroulaient les enseignements) pour intégrer un bâtiment adapté à la formation des personnels de notre administration pénitentiaire », s'est réjoui le directeur général de l'Institut National de Formation Judiciaire, Yves Sylla Roux.

Les travaux de réhabilitation, de reconfiguration et d'équipement de l'école ont été réalisés par l'ONG Prisonniers Sans Frontières (PRSF) mandaté par la Coopération allemande qui a financé le projet pour un coût de 64 millions Francs CFA.

L'école a été adaptée d'un ancien édifice en ruine. « Le travail a consisté à mettre en valeur les 1300 m2 de bâtiment qui n'étaient plus utilisés », a déclaré le chef de projet de PRSF, Bernard Aurenche.

La création de l'école pénitentiaire répond notamment au souci des autorités ivoiriennes d'assurer au personnel pénitentiaire la formation nécessaire pour tenir une administration professionnelle capable d'instaurer un environnement pénitentiaire viable, sûr et respectueux des droits de l'homme.

L'ONUCI s'est également félicitée de la réalisation d'un autre projet dans la sous-préfecture de Bodokro (centre), à environ 92 km de Bouaké. Le contingent pakistanais de l'ONUCI a ainsi rénové entièrement l'école primaire du village d'Allèkro, dans le cadre des projets à impact rapide, le programme de l'ONUCI destiné à appuyer les activités de développement communautaire.

« La rénovation de l'école primaire constitue le 114e projet de l'ONUCI en Côte d'Ivoire », a souligné le général Marcel Amoussou, commandant de la Force de l'ONUCI. Il a chaleureusement salué « la contribution importante du contingent pakistanais dont l'ingéniosité et le savoir-faire ont permis de réaliser » cet équipement de qualité.

La nouvelle école primaire d'Allèkro dispose de six classes, un bureau directorial, des équ ipements sanitaires, des espaces de sport et de loisirs. Elle pourra désormais accueillir plus de 260 écoliers en offrant toutes les garanties de sécurité et de confort. Le Génie militaire du contingent pakistanais a réalisé les travaux de réhabilitation de l'école en 6 semaines.

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Corée du Nord : Ban regrette le lancement d'une fusée et appelle à la diplomatie

5 avril - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a regretté dimanche que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ait procédé, malgré les mises en garde de la communauté internationale, au lancement d'une fusée, et a appelé à la reprise des pourparlers diplomatiques.

Selon la presse, la RPDC a lancé sa fusée dimanche matin, la communauté internationale soupçonnant Pyongyang d'avoir voulu tester sa technologie de tir de missiles à longue portée sous couvert de mise en orbite d'un satellite de communication.

« Etant donné l'instabilité dans la région, ainsi que l'impasse dans l'interaction entre les parties concernées, un tel lancement n'est pas propice aux efforts pour promouvoir le dialogue, la paix régionale et la stabilité », a dit M. Ban dans une déclaration publiée par sa porte-parole.

Il a appelé la RPDC à se soumettre aux résolutions du Conseil de sécurité, telle que la résolution 1718, qui lui demandait « de ne pas mener d'autre essai nucléaire ni de lancer un missile balistique », à la suite de l'annonce par Pyongyang d'un essai nucléaire en octobre 2006.

Le Secrétaire général a aussi appelé tous les pays concernés « à se concentrer sur les moyens de construire la confiance et de restaurer le dialogue, y compris la reprise rapide des pourparlers à Six », en référence aux discussions impliquant la RPDC, la République de Corée, le Japon, la Chine, la Russie et les Etats-Unis.

De son côté, le Conseil de sécurité s'est réuni en urgence dimanche soir à New York, à la demande du Japon.

Lors de cette réunion à huis clos, les membres du Conseil ont décidé d'avoir « des consultations sur la réaction appropriée que le Conseil devait avoir conformément à ses responsabilités étant donné l'urgence du sujet », a déclaré le représentant du Mexique, Claude Heller, dont le pays occupe la présidence du Conseil pour avril.

Selon M. Heller, il y a « un consensus sur le fait que le Conseil de sécurité regrette que le gouvernement de RPDC ait ignoré les appels de la communauté internationale à suspendre » le lancement de sa fusée.

Ban salue la libération d'un employé du HCR enlevé au Pakistan en février

5 avril - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé sa joie ce week-end à l'annonce de la libération d'un employé du Haut commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) qui avait été enlevé au Pakistan il y a deux mois et a salué les efforts de responsables gouvernementaux et d'autres personnes pour obtenir cette libération.

John Solecki, qui dirige le bureau du HCR à Quetta, dans la province du Balouchistan, au Pakistan, avait été enlevé le 2 février dans une attaque qui avait entraîné la mort d'un autre John Solecki avec un réfugié afghan à collègue, Syed Hashim. Quetta. Dans une déclaration publiée par sa porte-parole, Ban Ki-moon se dit « reconnaissant envers tous ceux qui ont essayé au cours des deux mois passés d'obtenir la libération de John Solecki, et aimerait en particulier remercier des dirigeants Balouch pour le ferme message de soutien à sa libération, ainsi que les efforts faits par le gouvernement du Pakistan ».

M. Ban a également réaffirmé l'engagement continu de l'ONU à aider tous les Pakistanais.

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Lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre samedi avec le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner à Paris, il a remercié le Président pakistanais Asif Ali Zardari et le Président afghan Hamid Karzaï pour leurs efforts destinés à obtenir la libération de M. Solecki.

Par ailleurs, il a noté que Robert Fowler, son envoyé spécial pour le Niger, était toujours porté disparu après son enlèvement en décembre. « J'espère sincèrement que les ravisseurs, quels qu'ils soient, vont le libérer immédiatement, sans condition », a-t-il dit.

Bulletin quotidien de l'ONU est préparé par la Section des services de l’information sur Internet du Département de l’information de l’ONU