Programme N°224
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CINÉMA LUX DU 1ER AOÛT AU 11 SEPTEMBRE 2018 Dans le cadre des travaux du projet tramway Cinéma LUX - 6, avenue Sainte-Thérèse - 14000 CAEN 02 31 82 29 87 - 08 92 68 00 43 (0,34 €/mn) 2019, le Cinéma LUX reste accessible. www.cinemalux.org - [email protected] Retrouvez toutes les informations concernant Pour recevoir notre programme à domicile pendant un an, les conditions d'accès, sur le site envoyez-nous vos coordonnées et un chèque de 12 € tramway2019.com tarif plein 7 € tarif réduit * sur présentation d’un justificatif 6 € tarif super réduit ** sur présentation d’un justificatif 4,5 € tarif jeunes (- de 26 ans) *** 4,5 € Valorisation 3D et mise à disposition des lunettes 1 € CARTES RECHARGEABLES (non-nominatives, valables 1 an) **** 10 places 45 € 5 places 25 € GROUPES (sur réservation, à partir de 25 personnes) groupes scolaires 3 € groupes hors scolaires 3,5 € * Seniors (+ de 65 ans), Étudiants de + de 26 ans, Carte de famille nombreuse, Abonnés Théâtre de Caen / Comédie de Caen / Espace Jean Vilar / Panta Théâtre, Carte SM4C (Cargö / BBC) / Carte ACTEA ** Carte d’invalidité, Demandeurs d’emploi / Intermittents du spectacle / Bénéficiaires du RSA, Carte CEZAM / Carte Trip Normand *** Un complément de 0,50 € sera demandé sur les coupons Cart’@atoo. **** Les anciens abonnements ne sont plus valables depuis le 31 décembre 2016 Attention : pour un premier achat, la carte magnétique est facturée 2 € Le LUX est une association d’éducation populaire (loi 1901), Salle d’Art et Essai classée Re- Cinéma LUX cherche et Découverte, Patrimoine, Jeune Public. Il bénéficie du soutien de la Communauté d’agglomération Caen la mer, de la ville de Caen, du Conseil Régional et de l’ODACC. BUS-TRAM BUS FORMULE lignes A et B ligne 5 BUS-TRAM + CINÉ - arrêt Lux - Victor Lépine arrêt Sainte-Thérèse Un aller-retour + une place (dernier passage à 0h45) ciné au LUX : 6,90€ / Tickets lignes 1, 3, 5, 9, 11 et 26 en vente aux boutiques Twisto arrêt Demi-Lune Mabire : Ludivine mise en page et - couverture Hocké : Fred maquette Guy à jamais À Hey Hey Guy, que nous chantez-vous là !? Une nouvelle version de My fantasy, le tube que Spike Lee adopta pour sa BO de Do The Right Thing ? Non : c’est un peu plus yéyé qu’un new jack swing. En même temps, quand la variété s’invite au LUX, il ne faut pas s’étonner d’y rencontrer L’AFFICHE Guy, vu son Palmarès : une belle collection, de Cloclo à Dalida. Mais qui est ce Jamet exhumé par Lutz (souvenez-vous : le Catherine de Liliane) ? Un lien de parenté avec le Dominique du Quotidien de Paris, celui qui avait rejoint Debout la France ? Bah non : lui ne s’égosillait que sur l’hymne national… Et Guy Jamet, l’homonyme, ne jurait que par la franc-maçonnerie. Alors, Jamet comme l’avait chanté un autre Guy ? «N’avoue jamais / Jamais, jamais, jamais, jamais / N’avoue jamais que tu aimes / N’avoue jamais, jamais / Jamais, oh non jamais / N’avoue jamais que tu l’aimes.» Sacré Mardel : 3e à l’Eurovision quand même ! Mais ce n’est pas notre gars. Si on y regarde de près, notre Guy est un mélange – un mix pour rester dans le domaine musical – assez détonnant entre : Herbert Léonard, Guy Marchand au-delà du prénom, Michel Delpech vite fait, Julien Clerc pour certains côtés, Franck Michael d’une certaine façon, l’incontournable VOSTF Version Originale Michel Sardou et surtout, pour la même blondeur peroxydée, Patriiiiiiiick Juvet. Curieusement Sous-titrée en Français pas Claude François qui, à la volée, se prend une avoinée : «Personne ne lui a jamais dit qu’il VF Version Française chantait avec le nez ?» Côté cinéma, c’est un croisement savant et parfois effrayant de Klaus Kinski et son faciès de gargouille (sa mère s’appelait Suzanne Lutze, ça ne s’invente pas !) mâti- jeune public né des allures façon dandy d’André Dussolier et de la gouaille comme de la séduction canaille S sortie nationale de Bebel. On pourrait y reconnaître aussi Depardieu quand il était chanteur : le côté ancien volcan qu’on croyait trop vieux. D’ailleurs, derrière tous ces visages, il y a celui d’un Dorian E exclusivité Gray accro à «la laque des stars, la star des laques». C’est aussi le portrait d’un monstre que 3D film en 3D May Shelley n’aurait pas désavoué tant Alex Lutz, entre documentaire maquillé et fiction sans vidéoclub fard, parvient à lui donner vie et à nous faire douter de son inexistence. D’autant que le Guy en question a été visiblement adoubé par Maritie et Gilbert Carpentier ! Et que surgissent, sans NetfLUX crier gare, le vrai Julien Clerc et l’authentique Dani ! A moins que ce ne soit que des sosies !? Je sélection cannes 2018 me sens comme dans un vers de Tristan Corbière lançant à sa belle démaquillée : «Je te le dis audiodescription sans fard, c’est le fard que j’aimais !» A l’instar de Gauthier – avec un H celui-là –, après avoir vu Guy, j’aimais Jamet à jamais. sous-titrage sourds et malentendants à maquette : Fred Hocké - couverture et mise en page : Ludivine Mabire Mabire : Ludivine mise en page et - couverture Hocké : Fred maquette certaines séances A BRIGHTER SUMMER DAY DU 8 AU 28 AOÛT - Version restaurée DE EDWARD YANG, TAÏWANAIS (VOSTF), 1991-3H57. AVEC CHANG CHEN, LISA YANG, ZHANG GUOZHU. Taïwan, années 1960. Le jeune Xiao Si’r entre au lycée et fait les quatre cents coups avec ses amis. Autour d’eux s’affrontent deux bandes rivales, mais Xiao Si’r se tient éloigné de leurs agissements, jusqu’au jour où il fait la connaissance de Ming, dont il tombe amoureux. Or celle-ci est la petite amie de Honey, leader d’un des deux gangs… Avec A Brighter Summer Day, le réalisateur Edward Yang (Yi Yi) conjugue avec génie la grande et la petite histoire. Entre récit intimiste (amours et rivalités adolescentes) et fresque d’un pays en plein bouleversements, ce chef-d’oeuvre retrace le désarroi d’une jeunesse dans un magnifique agencement romanesque qui ALIVE IN FRANCE évoque les grandes compositions picturales et les épopées grandioses à la Guerre et Paix. Un morceau de pur cinéma à admirer dans sa version intégrale inédite et restaurée ! ALIVE IN FRANCE Film de Edward Yang disponible à la location au Vidéoclub du LUX : Yi-Yi. DU 15 AU 28 AOÛT - E S DOCUMENTAIRE DE ABEL FERRARA, FRANÇAIS, 2017-1H19. AVEC ABEL FERRARA, ANNA FERRARA, PAUL HIPP. Un groupe d’amis qui a tout connu du succès, des excès et de l’aventure du New York des années 1980 se retrouve en France autour d’un des leurs : Abel Ferrara. Au cours d’une tournée musicale rocambolesque, nous dé- couvrirons sur scène et dans les coulisses, la véritable famille de l’artiste new-yorkais, auteur de China Girl, King of New York ou Bad Lieutenant. Film de potes, Alive in France est aussi l’autoportrait musical d’un des cinéastes les plus importants de notre temps. La sortie de ce film fait écho à la reprise en version restaurée de Bad Lieutenant. Films de Abel Ferrara disponibles à la location au Vidéoclub du LUX : L’Ange de la vengeance, Christmas, Mary, Nos funérailles, The Blackout, The Driller Killer, The King of New York. A BRIGHTER SUMMER DAY menace. Bajirao, impressionné par ses qualités de guerrière, accepte de BAD LIEUTENANT l’aider et réussit à vaincre les ennemis. Contre toute attente, Mastani et DU 15 AU 28 AOÛT - Version restaurée DE ABEL FERRARA, AMÉRICAIN (VOSTF), 1992-1H38. AVEC HAR- Bajirao tombent amoureux. En pleine reconquête de l’Inde, Bajirao est VEY KEITEL, FRANKIE THORN, VICTOR ARGO. INT-16 ANS. tiraillé par deux amours, résistera-t-il aux assauts du cœur, contre la rai- Un flic pourri et drogué accumule les dettes. Lorsqu’une nonne est violée son d’État ? Sanjay Leela Bhansali, dont on connaît surtout Devdas dans par deux hommes dans une église, celle-ci place une récompense sur la nos contrées européennes, livre une grande fresque romantique qui fait tête des deux criminels. Le Lieutenant voulant payer les dettes qui mettent tantôt penser aux péplums américains, aux films d’action asiatiques, aux en danger sa propre vie, décide de rechercher les criminels, tel un chas- grandes tragédies grecques ou aux triangles amoureux de toutes les ciné- seur de primes. Sa descente aux enfers ne verra plus de fin… «Entre deux matographies du monde ! Romance historique aux échos shakespeariens, images kitsch, Ferrara s’approche au plus près de la naissance et de la Bajirao Mastani revendique, non sans raison, son tragique écrasant et son progression d’un mystère. Ce qu’il filme, c’est la montée, chez un être dont esthétisme épique. Il signe une œuvre vertigineusement monumentale et il exhibe les tares, d’un curieux virus qu’on pourrait baptiser la «maladie d’une maîtrise technique exceptionnelle qui est aussi un geste d’amour de Dostoïevski». Harvey Keitel interprète ce «bad lieutenant» infiltré par la pour le cinéma, ainsi qu’une révérence grandiose aux films de l’âge d’or grâce. Il y est prodigieux, à la fois buté et ingénu, massif et fragile. Ferrara indien. suit Keitel jusqu’au dernier plan : une voiture dans les rues de New York. Une voiture arrêtée, saisie en un long plan fixe. Plan qui ne saurait être que long, qui ne peut être que fixe, puisque là, soudain, en un instant, tout est consommé.» (Télérama) La reprise en version restaurée de ce film sera accompagnée par la sortie en exclusivité du documentaire de Abel Ferrara : Alive in France.