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le Magazine du Syndicat National des Entreprises Gaies

N° 8

Magazine des adhérents du SNEG

Les 20 ans du SNEG 20 PAGES DE SOUVENIRS Ils ont rejoint le SNEG ZOOM SUR LES NOUVEAUX ADHÉRENTS Assemblée Générale 2011 VALIDATION DES RAPPORTS MORAL ET FINANCIER 2010 GAYSIDE_8.qxp 17/05/12 17:53 Page 2 GAYSIDE_8.qxp 17/05/12 18:07 Page 3

N° 8 Magazine des adhérents du SNEG

sentiment d’isolement de certains adhérents de régions se plaignant de façon récurrente d’un sentiment de parisia- nisme, négligeant les préoccupations des exploitants implantés en province, nous nous sommes efforcés, confor- mément à la dimension nationale de nos missions, à être le plus attentif possible aux adhérents implantés en régions. Pour ce faire, en parallèle de notre permanence juridique et syndicale, nous avons effectué des déplacements à Marseille puis à Lille, invitant les adhérents à venir à nous rencontrer, sur place, au plus près de leur implantation pro- fessionnelle. Bien que tenue à Paris, la permanence juridi- que du SNEG demeure ouvert à tous les adhérents, où qu’ils soient installés, partout en . Celle-ci a été mise en place pour permettre a chacun d’entre vous, à tout moment, de solliciter notre présence à ses côtés pour nous faire part en toute confidentialité de problèmes particuliers ou plus largement de toute inquiétude, suggestion,voire cri- 20 ans, le bel âge tique concernant notre fonctionnement syndical. Par Gérard Siad, L’activité syndicale du SNEG en 2010 a été marquée par Président l’entrée en vigueur du décret du 23 décembre 2009 éma- nant du Code du Tourisme, autorisant l’ouverture jusqu’à 7 heures du matin sur toute la France à tous les établisse- ments « ayant pour activité principale l’exploitation d’une Chers adhérents, piste de danse ». Cette mesure législative a été mise en place pour venir au secours de l’économie des discothè- ques très fragilisée par l’arbitraire de certains préfets. Ceux- l’heure où nous avons célébré les 20 ans de ci n’hésitaient pas, dans certains départements, à privilégier combats et d’actions du SNEG, s’est livré à leurs missions de maîtrise des risques accidentogènes et nous un contexte général oppressant. Depuis la sanitaires liés au nomadisme routier et à la consommation naissance de notre structure, le sentiment d’incer- d’alcool, au détriment des professionnels de ce secteur titude pour l’avenir, à entendre beaucoup d’ex- d’activité. Cette disposition à été vécue de façon disparate ploitants,A face aux difficultés à faire sereinement fonctionner et controversée par un grand nombre d’établissements de son entreprise, n’est jamais paru aussi important. régions. Certains d’entre eux, souvent dans les zones les plus isolées, en dépit de l’obligation du respect d’une heure La crise financière, puis économique à engendré une pro- et demie blanche sans vente d’alcool avant la fermeture, fonde déstabilisation sociale et à présent politique, coïnci- ont vécu cette mesure comme un réel soulagement leur per- dant a un déchaînement de conflits et de faits de guerre à mettant de bénéficier d’un régime d’autorisation à carac- travers le monde. Cette situation alarmante, a ces dernières tère national. D’autres, notamment à Paris et dans d’autres semaines été renforcée par de lourdes menaces écologi- grandes villes, ont jugé cette disposition contraignante et ques pesant sur l’équilibre de notre planète et augurant de inadaptée, ne faisant que réactiver les tensions concurren- nouveaux défis à venir. Chacun, qu’il soit salarié, chômeur, tielles existantes entre organisateurs de soirées, exploitants étudiant ou entrepreneur, éprouve un sentiment d’inquié- de discothèques et de bars à ambiance musicale. tude pour l’avenir et de doute quant à la capacité de nos sociétés à rebondir face à une actualité rapportant cha- Les États Généraux de la Nuit organisés par la ville de Paris que jour son lot de mauvaises nouvelles. Le niveau abyssal et dont le SNEG a été désigné pour être membre du de déficit des états des pays modernes opacifie considéra- comité de pilotage ont permis de balayer un nombre impor- blement les perspectives de retour vers une situation de tant de thématiques dont le bilan pourrait être élargi à l’en- prospérité économique pérenne. Malgré ce contexte semble du territoire français. Ils ont été l’occasion de nom- décourageant, le SNEG a souhaité ne céder à aucune breux débats, échanges, rencontres avec des représentants forme de défaitisme, au contraire. aussi variés que ceux de la puissance publique, des diffé- rentes organisations professionnelles ou encore des rive- Concernant son axe syndical, il s’est efforcé, exercice rains. Ces débats avaient pour but de créer un état des après exercice, d’à apporter lorsque qu’il était sollicité, le lieux objectif des activités de la nuit en prenant en compte meilleur soutien et accompagnement de ses adhérents tant tout ce qu’elle apportait de bienfaits : économiques, attrac- collectivement qu’individuellement. Afin de compenser le tivité touristique, source de plaisirs et harmonie sociale, si

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nécessaire dans ces temps de crise, au bon fonctionnement est d’autant plus aberrante lorsque l’on connaît le coût que de nos sociétés. Il en est ressorti l’expression attendue de représente, indépendamment des dommages humains et vifs conflits d’intérêts entre les professionnels et les riverains. sociaux induits, chaque nouvelle contamination. Le SNEG en amont à prôné tant auprès des autorités que des riverains une posture constructive. Indépendamment de Malgré l’importante charge de travail, tant sur notre axe la seule responsabilité des exploitants, il a notamment rap- syndical que sur celui de la prévention, nous ne manque- pelé le rôle déterminant des usagers pour lequel on devait rons pas de pugnacité a défendre au mieux les intérêts de travailler ensemble dans la mise en place d’outils et de dis- chacun d’entre vous afin de préserver le bien être, la santé positions visant à responsabiliser leurs comportements. et la dignité de nos publics auquel vous êtes vous-mêmes Plutôt que d’envenimer des polémiques stériles et improduc- tant attachés. tives, fidèle a sa politique de dialogue, le SNEG a préco- nisé une recherche collégiale de solutions efficaces et Dans cette période d’incertitude et de crise, je souhaite à pérennes. Aux Etats Généraux de la Nuit comme ailleurs et chacun d’entre vous le plus de courage et de succès possi- tout au long de l’année, le SNEG a souhaité placer au ble et vous renouvelle l’assurance de notre détermination à cœur des débats des principes de médiation et de préven- vous accompagner le mieux possible. tion permettant de neutraliser les radicalités des uns et des autres, tout en exprimant la sincère volonté des exploitants a participer activement au « mieux vivre ensemble ». Cet événement à permis à nouveau de mesurer à quel point l’in- terdiction de fumer est venue bouleverser tous les équilibres citadins. Dans ce numéro :

De ce point de vue, il est réjouissant de constater, coïnci- page 3 Éditorial dence ou non, que les campagnes préventives syndicales par Gérard Siad, Président dédiées à sensibiliser les exploitants pour mieux les accom- pagner, ont permis une absence totale de sanction adminis- page 5 Assemblée Générale 2011 trative pour l’ensemble de nos adhérents en régions comme . RAPPORT MORAL 2010 à Paris. . RAPPORT FINANCIER 2010 La réforme des terrasses, à Paris ou ailleurs, visant à reca- page 24 Dossiers juridiques drer de façon plus stricte leur réglementation, le renforce- . Les dossiers juridiques du SNEG ment annoncé des mesures autour de la sécurité routière, le page 28 Pôle Prévention par Antonio Alexandre déplafonnement disproportionné et arbitraire des cotisa- . Campagnes SNEG tions parafiscales de la SPRE et de la SACEM, la loi obli- . Actualité du SNEG Prévention geant l’ensemble des établissements recevant du public à se conformer à l’accessibilité à l’handicap d’ici 2015, la page 42 Ils ont rejoint le SNEG banalisation de l’usage des stupéfiants, réel danger pour la santé de nos publics et menace administrative considéra- page 48 Les 20 ans du SNEG ble pour les exploitants refusant une posture responsable et . 20 pages de souvenirs volontaire... : tous ces sujets parmi tant ont défini par avance les grandes lignes de notre feuille de route pour l’action syndicale et justifient plus que jamais notre comba- tivité à défendre au mieux les intérêts de nos professions. Pour ce qui concerne notre axe prévention, nous laissons derrière nous une année 2010 chargée de paradoxes. Le magazine D’un côté, l’ensemble de nos partenaires et bailleurs institu- est édité par tionnels reconnaissent l’efficience et la dynamique de nos le Syndicat National des Entreprises Gaies missions de prévention. Les différents rapports d’experts 12, rue des Filles du Calvaire 75003 Paris mandatés par le ministère de la santé attestent de la rigueur Tél 01 44 59 81 01 et de la pertinence de nos actions de prévention. Ils préco- Fax 01 44 59 81 03 nisent unanimement le renforcement de nos moyens pour permettre l’élargissement de nos missions au secteur inter- Directeur de la Publication : Gérard SIAD net et à la population échangiste. Plus globalement, nous Rédacteur en Chef : Rémi CALMON pouvons être fiers et être reconnaissants, face aux prises de Conception : Anne HERJEAN risque qui demeurent, de la mobilisation et de l’engage- Le SNEG remercie Gérard Martin pour avoir couvert sa soirée des 20 ans ment sans faille autour de la santé des professionnels Envois / Distribution : concernés. De l’autre, nous avons appris début 2011, une Tirage : 2 000 exemplaires www.sneg.org coupe budgétaire représentant 14 % de notre socle finan- [email protected] cier. Même si cette mesure de restriction s’appliquera à Magazine d’information des adhérents du l’ensemble des associations de santé dans le cadre d’un Syndicat National des Entreprises Gaies plan général de maîtrise des dépenses publiques, cette décision contraire à l’urgence de notre développement ne sera pas sans lourdes conséquences face aux comporte- ments à risque des nouvelles générations. Cette décision Tous droits réservés - 4 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 13:44 Page 5

Assemblée Générale 2011

Rapport moral exercice 2010 L’Axe Syndicat par Rémi CALMON, Directeur Exécutif Syndicat

sons en passant par les services de police ce même département les discothèques DÉCRET DU ou de gendarmerie, en charge de veiller à ouvrent à 23 heures et pour s’aligner sur le 23 DÉCEMBRE 2009 la bonne exécution de ce décret. Il a aussi temps de travail réglementaire des sala- travaillé de concert avec les autres organi- riés, la fermeture est fixée à 6 heures. ette année 2010 a commencé par sations professionnelles qui, tout aussi sur- Compte-tenu de l’heure et demie blanche, l’application sur le terrain du décret prises de la publication de ce texte, ont la vente d’alcool cesse à 4 heures 30. Cdu 23 décembre 2009. Issu du chacune contribué à la réflexion collective Aussi, quand les bars à entrée libre ferment code du Tourisme, n’émanant ni du minis- et à l’interpellation des pouvoirs publics. La à 4 heures en étant autorisés à vendre de tère de la Santé, ni du ministère de circulaire d’application publiée le l’alcool jusque dans les presque toutes l’Intérieur comme on aurait pu s’y attendre, 19 février n’a pas éclairci en totalité toutes dernières minutes, les discothèques à ce décret prévoit que « L’heure limite de les questions relatives à ce texte, pas plus entrée payante cessent de servir de l’al- fermeture des débits de boissons ayant qu’une seconde circulaire d’octobre qui cool à 4 heures 30. A la fermeture des pour objet principal l’exploitation d’une elle, n’a même jamais été publiée. Mois bars, il ne reste donc que 30 minutes aux piste de danse est fixée à 7 heures du après mois, département par départe- clients pour poursuivre leur soirée en matin. La vente de boissons alcooliques ment, les préfets se sont conformés aux dis- consomment de l’alcool, il ne reste que 30 n’est plus autorisée dans les débits men- positions du décret et ont, dans la marge minutes à l’exploitant de discothèque pour tionnés au premier alinéa pendant l’heure de manœuvre qu’il leur restait à disposi- faire son chiffre en vendant des boissons et demie précédant sa fermeture ». tion, précisé les modalités d’application alcooliques avant de rester ouvert pen- ndre qu’ils entendaient mettre en œuvre. A tra- dant encore 90 minutes à vendre des softs Avec ce texte, c’en est fini des arrêtés pré- vers ses adhérents, ses contacts institution- ou regarder les clients partir les uns après fectoraux, parfois municipaux, parfois pris nels, les médias professionnels, le SNEG les autres. en concertation avec les professionnels et s’est chargé de recueillir le maximum de leurs représentations syndicales, parfois de ces précisions sur l’ensemble du territoire, Ayant appris la fermeture autorisée de fait manière unilatérale par une autorité d’Etat. en a informé ses adhérents au cas par cas, à 7 heures du matin sans aucune déroga- Pour autant, tout n’est pas clair en ce début sur demande, puis globalement à travers tion, bien des exploitants de bars ont de d’année 2010. A travers la qualification la publication d’un dossier de plusieurs prime abord souhaité être considérés « débits de boissons ayant pour objet prin- pages sur Internet et dans le magazine comme des discothèques. En découvrant cipal l’exploitation d’une piste de danse », « Gayside », une actualisation qui se pour- dans le détail les modalités d’application chacun pense spontanément aux discothè- suit et se poursuivra aussi longtemps que du texte, nombre d’entre eux ont eu tôt fait ques. Mais l’interprétation n’est pas si sim- nécessaire. de se raviser pour peu qu’ils disposent au ple ! Si c’était le cas, le législateur n’aurait titre de leur activité de bar d’un bon pas hésité à utiliser précisément le mot Les préfets se trouvent ainsi dessaisis de régime horaire dans leur zone d’implanta- « discothèques ». Au-delà des établisse- leur capacité à déclarer une heure de fer- tion. Sans compter au cas d’espèces, les ments concernés, l’application immédiate meture pour les établissements « ayant quelques villes où les discothèques ont de ce décret, puisque paru au Journal pour objet principal l’exploitation d’une finalement été desservis par ce décret, à Officiel le 27 décembre 2009 sans men- piste de danse », tous pouvant désormais l’image de Lille dont la Charte de Vie tion de délai d’application, a été l’objet ouvrir jusqu’à 7 heures matin. Consé- Nocturne autorisait une ouverture jusqu’à de bien d’autres questions : quelles niveau quence indirecte de ce décret, très certai- 8 heures et non 7 heures, ou encore Paris de prérogatives maintenues pour le préfet nement inattendue du législateur : ils ont qui ne comptait aucune heure limite de fer- en cas de dysfonctionnements ou de sanc- pour beaucoup modifié leurs arrêtés meture pour les discothèques et où cette tions, fermeture obligatoire ou non à 7 heu- concernant les autres types de débits de mesure a sérieusement perturbé, que l’on res, modalités d’application de l’heure et boissons nocturnes : les bars. Selon les soit pour ou contre, l’activité des afters... demie blanche avant fermeture, uniformité départements, les horaires ont ainsi été ral- ou non de l’horaire de fermeture entre longés ou raccourcis, les dérogations Certes, initialement, ce décret répond à la semaine et week-end... d’ouvertures tardives supprimées ou autori- demande d’harmonisation des horaires sées... d’ouverture réclamée depuis des années Aussi, sur ce sujet, le SNEG a été ques- par les organisations professionnelles. Il tionné par de nombreux exploitants et il a Au final, on assiste ici ou là à des situations diminue le nomadisme nocturne et contri- lui-même multiplié les réunions, sollicité de complexes. Par exemple, dans un départe- bue à minimiser les risques d’accidents de nombreuses autorités, depuis les préfectu- ment, fermeture réglementaire des bars à circulation mais tel qu’appliqué, il fragilise res de départements jusqu’au au ministère 2 heures et dérogations d’ouverture tar- l’économie de certains et surtout, crée des de l’Intérieur et son pôle débits de bois- dive le week-end jusqu’à 4 heures. Dans tensions entre exploitants d’établissements - 5 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:00 Page 6

dont les activités au départ complémentai- L’enjeu en valait-il la chandelle ? Sans pré- res deviennent désormais concurrentielles. tention excessive, les conclusions déga- MARAIS / ARCHIVES Assemblée Générale 2011 Il y a fort à parier que cette année et dans gées de ces Etats Généraux et qui vont Paris encore, dans le quartier hyper les années à venir, la complémentarité être expérimentées concrètement nous sensible du Marais, sur la très spéci- devenue concurrence ne va cesser de apparaissent aujourd’hui comme étant les fique rue des Archives reprenant à s’accroître entre bars et discothèques. La A méthodes et dispositifs que le SNEG elle seule un certain nombre de probléma- concurrence mais aussi la confusion, sur applique lui-même depuis maintenant des tique (nuisances sonores, terrasses, sécu- une question de plus en plus souvent années ! Pour améliorer les relations entre rité, environnement, plaintes de riverains...) entendue sur le terrain : qu’est-ce qui riverains et nuit festive, la ville crée des le SNEG a abouti au terme d’une longue aujourd’hui, différencie un bar de nuit commissions d’arrondissements incluant concertation à la signature d’une Charte, d’une discothèque ? A moins que, prochai- mairie, police d’arrondissement, associa- conciliant les droits et les devoirs de cha- nement, un autre décret ne vienne définir à tions de riverains et associations profes- cun, donnant satisfaction à tous au sein son tour, au niveau national, l’horaire et les sionnelles. Le SNEG le fait depuis des d’un équilibre, certes fragile mais satisfai- modalités de fermetures des bars. années en entretenant ses relations avec sant s’il est respecté. A l’image de certai- Certains, supposés bien informés, en par- nes associations de riverains s’inscrivant lent et disent qu’il en est question... A suivre... les polices de proximité, judiciaire et admi- nistrative, en dialoguant avec les mairies systématiquement dans des postures de centrales et d’arrondissements, en se rap- radicalité, on a vu apparaître face à elles prochant des associations de riverains. La Les Robin du Marais, une association pour ETATS GÉNÉRAUX la défense des commerces venant brouiller DE LA NUIT ville crée des médiations de rue en le message tel qu’actuellement porté par déployant dans les quartiers festifs des le SNEG. Notre positionnement sur ce ter- chuteurs comme il en existe déjà à rain particulièrement sensible est ’est parallèlement à la publication Toulouse par exemple et qui ici, seront de ce décret qu’à Paris, était lan- aujourd’hui défini par le Président, validé déguisés en clowns invitant les gens à par le Conseil d’Administration : négocia- Ccée par des professionnels et des observer un certain silence. Les exploitants associations, soutenus par des clients, la tion avec les autorités et rapprochement du SNEG le font depuis des années, invi- pétition « Paris : quand la nuit meurt en avec les riverains dans le but unique de silence » qui allait aboutir en novembre tés à renforcer leurs dispositifs d’accueil et créer un dialogue constant permettant de 2010 sur la tenue d’Etats Généraux de la de sécurité. Pour les y assister, le SNEG protéger les intérêts de nos établissements Nuit à Paris. Face à la crise et aux régle- leur a fourni des campagnes sous formes adhérents. Cette stratégie depuis toutes mentations plombant le commerce noc- d’affiches et de flyers, des objets de com- ces dernières années a permis de trouver turne, additionnée des plaintes de rive- munication types briquets, boîtes d’allumet- de nombreux terrains d’apaisement et a rains, exploitants et usagers ont souhaité tes, casquettes... Après les campagnes pu aboutir sur la rédaction et l’adoption de cette charte. mettre en garde et invité les pouvoirs autour des nuisances inévitablement susci- publics à assumer leurs responsabilités en tées par l’interdiction de fumer, le SNEG a termes d’image et de conséquences éco- mis à disposition cette année 2010 les nomiques, la Préfecture de Police et la Ville deux premières campagnes de la série TERRASSES se renvoyant jusqu’alors les responsabili- « Tu trouves ça gay ? », l’une portant sur les tés. Les messages ont été entendus par les comportements associés à la conduite Paris encore, le débat s’est intensifié autorités de quelque provenance qu’ils avec prise d’alcool ou de drogue, l’autre sur la question des terrasses dont la soient. Et finalement, c’est la Ville elle- portant sur le tapage nocturne pour sensi- Aville a manifesté l’intention de revoir un règlement vieux de plus de trente ans. même qui, invitant toutes les parties en pré- biliser les clients à respecter l’environne- sence autour de la table, à entrepris l’or- Dès le premier trimestre de 2010 et durant ment et la tranquillité des riverains. La ville l’année entière, des réunions en mairie ganisation des premiers Etats Généraux veut prévenir les conduites à risques en centrale et en mairies d’arrondissements de la Nuit. matière de stupéfiants en élargissant le dis- ont été multipliées pour faire entendre, positif « Fêtez clair ». Le SNEG est lui- face aux voix radicales des associations Dans ce dossier, le SNEG n’avait pas même à l’origine des premières mises en de riverains, la voix des organisations pro- signé la pétition initiale qui de façon trop place de « Fêtez clair », dispositif qui lui- fessionnelles dont celles du SNEG. Au simpliste désignait systématiquement et même est la matérialisation de « Et toi les terme des discussions, la ville a adopté un exclusivement l’autorité de police, ne pre- drogues, tu en sais quoi ? » initié par le nouveau règlement au Conseil de Paris fin nant pas en compte qu’elle est le bras exé- SNEG en 1999. Et d’autres exemples mars 2011. Pour ses principales disposi- cutif d’une législation nationale, contrainte encore parmi les enseignements tirés des tions, il abroge sous deux ans les terrasses de tenir compte des doléances des rive- Etats Généraux ne constituent pas vrai- équipées de bâches en plastique qui rains qui eux-mêmes font pression sur les ment de nouveautés pour le SNEG qui, en devront être remplacées par des maté- élus et par conséquent sur la municipalité. revanche, se trouve conforté dans la per- riaux en dur, les chauffages au gaz qui Pour autant, par la suite, le SNEG a été devront être remplacés par des chauffa- présent à chaque étape de la préparation formance avérée de ses dispositifs d’actions. ges électriques qui donneront lieu à une et de la tenue de ces Etats Généraux. taxation. Pensant d’abord que les exigen- Non seulement, il y a participé mais il a Il convient maintenant de laisser le temps ces des riverains étaient trop poussées été sollicité par nombre d’intervenants pour être prises en compte par les pou- séduits par sa méthode : sortir des radica- faire son œuvre, pour évaluer concrète- voirs publics, le SNEG ne peut que consta- lités pour discuter avec tous, au cas par ment cette année et les suivantes la perti- ter que celles-ci ont finalement été partiel- cas, secteur par secteur. La préparation de nence et les résultats de l’ensemble des lement entendues, toutefois pas dans leur ce rendez-vous a été l’objet d’innombra- dispositions annoncés au terme de ces intégralité, d’autres doléances masquant bles rendez-vous, réunions, rencontres, Etats Généraux. Quoi qu’il en soit, le cas le souhait d’une disparition pure et simple confrontations, conférences de presse... d’espèces parisien pourrait s’étendre à des terrasses n’ont pas été retenues. Par avant les deux jours et une nuit de débats. d’autres régions et en ce cas, le SNEG est exemples, les terrasses en dur seront Un nombre d’heures plus que conséquent d’ores et déjà prêt à faire entendre sa voix acceptées dans les zones piétonnes, ce à lui a donc été consacré. et faire connaître ses propositions. quoi s’opposaient les associations de rive- - 6 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:11 Page 7

rains qui demandaient également l’inter- l’EuroPride 2013, décidant d’apporter son du SNEG. En synthèse, le budget approxi- diction totale du chauffage des terrasses soutien à cette manifestation, quels qu’en matif du SNEG Syndicat est de 130 000 € par quelque énergie que ce soit. soient les organisateurs, pour la dynami- équitablement répartis à hauteur de que économique et d’image pour la ville 65 000 € d’adhésions et 65 000 € des et la région. bénéfices de la centrale d’achats. Sur les EN RÉGIONS 65 000 € d’adhésions, 52 000 € sont issus des cotisations des CHRD et lieux de ien qu’étant basé à Paris, où sont UN SYNDICAT DU CHRD sexe. Et sur les 65 000 € de ressources de concentrés le siège administratif et le la centrale d’achats, 100 % sont issus des B1,25 salarié de l’axe Syndicat, le u-delà de centralisation parisienne achats de préservatifs et gels des adhé- SNEG œuvre au mieux pour être aussi au du SNEG Syndicat, tant dans son rents du CHRD et lieux de sexe. Avec service de ses adhérents en région. Aorganisation que dans ses actions, 117 000 € (52 000 + 65 000) de res- Evoquée précédemment, l’application du nombre d’entre vous y compris parmi nos sources issus du secteur CHRD et lieux de décret du 23 décembre 2009 a été prio- propres administrateurs, constateront voire sexe, le SNEG ne peut se voir opposer ritairement traitée par le prisme de la pro- regretteront cette année encore le carac- d’être quasi exclusivement tourné vers les vince. Par ailleurs, les dossiers juridiques tère quasi exclusif de nos interventions à entreprises de ces secteurs puisque ce traités dans le cadre ou en dehors du destination des seules entreprises du sec- sont elles qui le font vivre, elles qui sont à calendrier des permanences juridiques, teur CHRD à savoir les Cafés, Hôtels, l’origine même de sa naissance. répondent également à une majorité de Restaurants et Discothèques auxquels, spé- dossiers issus d’adhérents de régions. cificité du SNEG, nous ajouterons les lieux Il n’y a en revanche aucun dédain pour les Enfin, le SNEG a suivi à distance l’évolu- de sexe : saunas, sex clubs et sex shops. entreprises adhérentes du SNEG issues tion de diverses chartes de vie nocturne, Hors, le SNEG est un syndicat interprofes- des secteurs d’activité hors CHRD et lieux comme la signature d’un nouveau texte à sionnel qui accueille près de 500 adhé- de sexe. Au contraire ! Conscientes de Rouen ou les difficultés rencontrées à Lille. rents et il est vrai que le tiers de ces adhé- cette inclinaison du SNEG vers les établis- rents n’est ni issu du CHRD, ni des lieux de sements festifs, elles souscrivent et main- Précisément, dans la capitale du Nord, le sexe. Ce sont les associations, les bouti- tiennent leurs adhésions, même modestes, SNEG est intervenu auprès de l’autorité ques, les artisans, les professions libérales, dans un désintérêt total, répondant exclusi- municipale qui menaçait de revenir sur les les professionnels de l’immobilier, de l’es- vement à la notion de mutualisation, fai- dérogations d’ouverture tardive accordées thétique ou encore du tourisme... sant valoir leur solidarité à l’action portée aux bars en raison d’un nombre d’infra- par le SNEG Syndicat : défendre les inté- ctions exponentiel dans le quartier Seulement, avec 1,25 salarié, le SNEG rêts des établissements qui pour être nos Masséna. La mise à exécution de cette Syndicat ne peut malheureusement pas adhérents, sont aussi, pour eux, leurs lieux menace, finalement retirée, aurait porté prétendre à couvrir toutes les connaissan- de convivialité, de sorties et de rencontres. préjudice aux commerces gays, grave- ces relatives à tous les corps de métiers Au demeurant, chacun de ses adhérents, ment mais aussi injustement, ceux-ci étant représentés parmi ses adhérents. Qui plus issus de ses secteurs d’activité autres que situés dans le quartier du Vieux Lille et non est, ces adhérents hors CHRD et lieux de le CHRD et lieux de sexe, reçoit toute l’at- à Masséna. sexe, de fonctionnement d’horaires diur- tention du SNEG quand il le sollicite, en nes, officiant en boutique ou en bureau, permanence juridique principalement pour Au-delà du traitement des dossiers de recevant une clientèle faisant des démar- des renseignements, des questions, des régions depuis le siège parisien, force est ches administratives ou du shopping, n’est dossiers à caractère administratif, social, de reconnaître le déficit de présence du pas exposé aux mêmes problématiques fiscal... SNEG sur le territoire, hormis la présence que les deux tiers de nos adhérents issus des délégués régionaux qui comme cha- du CHRD et lieux de sexe. cun le sait, sont dédies à la prévention et non au syndicat même si souvent, c’est par Eux, fonctionnent aussi en nocturne, dans POPPERS leur intermédiaire, que l’information et le des lieux ouverts, recevant un public festif contact s’établissent souvent entre adhé- et connaissent les problèmes des licences, yant commencé à évoquer la ques- rents et siège. Seule Bordeaux a été visité de la consommation d’alcool, parfois de tion des ressources du SNEG en mai dernier au gré d’un déplacement la drogue, de la diffusion de musique et ASyndicat, nous attendions beau- inter associatif et surtout Marseille en octo- par conséquent des nuisances sonores et coup courant 2010 en termes de retour, et bre pour une réunion où étaient conviée la des plaintes de riverains. Ils sont aussi sou- concrètement parlant, de retombées finan- trentaine d’exploitants adhérents du Var et vent des lieux affichés comme accueillant cières, après notre victoire au Conseil des Bouches-du-Rhône. Au regret du une clientèle homosexuelle et peuvent d’Etat qui a annulé le décret de novembre SNEG de ne pouvoir plus se déplacer en aussi de ce fait être parfois exposés aux 2007 dont découlait l’interdiction de com- régions, on peut toutefois opposer l’intérêt problèmes d’homophobie. Par ailleurs, le mercialisation des poppers. A parution de de ce genre de déplacement aux yeux CHRD et lieux de sexe, s’ils représentent ce décret, nombre de nos adhérents, tou- des adhérents, sans doute moindre si l’on 66 % du total des adhérents, représente chés de plein fouet en 2008 par cette en juge par la participation puisque seuls plus de 80 % des cotisations car dans la interdiction, ont fait valoir à travers une 5 des 30 adhérents conviés s’étaient grille de nos tarifs, ils sont les plus gros coti- enquête que nous avions menée auprès déplacés au soir de la rencontre annon- sants. d’eux, que cette mesure représentait une cée de longue date. C’est lors de ce baisse de 20, voire 40, voire 60 % et plus déplacement à Marseille que le SNEG a Enfin, au-delà des seules adhésions, le encore de leurs chiffre d’affaires, certains officiellement été informé du choix de la CHRD et lieux de sexe, représentent aussi évoquant même l’imminence d’une cessa- cité phocéenne pour l’organisation de 100 % des recettes de la centrale d’achats tion d’activité, d’un dépôt de bilan. - 7 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:14 Page 8

Fort de cette constatation, assumant son que nous l’avons vu sur le dossier des pop- rôle de représentation juridique, le SNEG ADHÉSIONS pers, n’est aucunement garanti. Assemblée Générale 2011 est monté au créneau avec d’autres et a u 31 décembre 2010, le SNEG Malgré la mise en commun des frais de entamé une démarche qui lui a coûté pas comptait 450 adhérents contre 465 fonctionnement partagés avec l’axe moins de 5 000 €. Celle-ci s’étant traduite fin 2009. Ces 450 adhérents cor- A Prévention, malgré les recettes et les béné- par l’annulation du décret et par consé- respondant à dont 376 adhésions par fices de la centrale d’achats dépendant quent, la capacité à recouvrir de nouveau renouvellement spontané sur relance de aussi de l’axe Prévention, lequel a consenti les 20, voire 40, voire 60 % de pertes cer- notre part et 74 nouvelles adhésions. Ces une augmentation avoisinant les 10 % en tes enregistrées en 2008, éloignant le scé- nouvelles adhésions sont sensiblement inférieures aux échappements qui se chif- 2011 notamment pour assurer le finance- nario du dépôt de bilan ou de la cessation ment du syndicat, l’axe syndicat enregistre d’activité pure et simple, le SNEG espérait frent à 111. Courant 2010, ce sont effecti- vement 111 adhérents qui n’ont pas renou- régulièrement chaque année un déficit et a d’ailleurs fait savoir explicitement cet chronique épongé depuis 2009 par la espoir de voir en retour lui être adressées velé leur adhésion à savoir qu’ils n’ont pas adhéré de nouveau spontanément malgré ressource de l’indemnité d’éviction tou- des cotisations exceptionnelles ou des chée au départ de nos locaux précédents. cotisations majorées de la part d’entrepri- les relances automatiques que nous adres- sons à deux reprises, le mois précédant la Le SNEG n’est donc pas autonome à lui ses, adhérentes ou non, directement date d’expiration et le mois de la date seul et chaque jour qu’il ouvre ses portes concernées par ce dossier des poppers. Il d’expiration. Une relance personnalisée pour se mettre à la disposition de ses n’en a rien été. en début d’année 2011 a permis de récu- adhérents, il perd de l’argent. pérer 22 adhésions qui n’avaient pas été Au-delà du retour, aucunement obligatoire, renouvelées par simple négligence. Le sur les actions qu’ils mènent et remportent bilan des échappements définitifs sur RESSOURCES ET (ou non) pour le compte de ses adhérents, 2010 se porte donc à 89 adhérents REPRÉSENTATIVITÉ dans un contexte financier excessivement contre 74 primo adhésions. Les motifs des rigoureux sur lequel nous reviendrons, le 89 renouvellements sont connus pour 41 ormis le point financier sur les res- SNEG se doit de savoir que toute d’entre eux, il s’agit de fermeture, liquida- sources issues des cotisations, le dépense en la matière est une dépense tions judiciaires, ventes, changements de HSNEG est aussi faible au regard brute, sans « retour sur investissement » et clientèle ou d’enseigne, non renouvelle- de sa représentativité, à savoir son nombre qu’il convient de l’envisager ainsi, si toute- ment de gérance, fin de bail, entreprise d’adhérents. Face aux pouvoirs publics, au regard de nos confrères syndicats profes- fois l’état de ses finances le lui permet. d’administrateur exempté de cotisation, désaccord avec la politique ou manque sionnels quand le SNEG n’a de syndicat Malgré cette déconvenue, le SNEG n’a d’intérêt accordé au SNEG. Ils sont en que le nom puisqu’il répond au statut juridi- pas lâché la bride sur ce dossier demeu- revanches inconnus pour les 48 restants que d’association loi 1901, seule une forte rant sensible des poppers. Le Conseil malgré de multiples relances demeurées représentativité peut nous permettre d’envi- d’Etat a décidé d’annuler le décret de infructueuses. Par ailleurs, un grand mailing sager de devenir syndicat, de faire enten- novembre 2007 sur proposition du rappor- sur la base d’un nouveau document de dre notre voix, d’assurer notre légitimité, teur. Toutefois, schématiquement, celui-ci prospection a été adressé à l’ensemble pour peser autour des tables des négocia- dans ses conclusions, invitait les services des quelque 1 800 entreprises enregis- tions, obtenir les agréments, discuter les de l’Etat à reformuler et mieux étayer leur trées dans notre base en non adhérentes. protocoles... demande pour obtenir gain de cause une Il a permis d’enregistrer 16 adhésions pour prochaine fois. Autrement dit, une menace parvenir au chiffre de 488 adhérents à Au regard du tissu économique gay et les- plane en permanence autour des poppers jour de cotisation au 31 mars 2011. bien, le SNEG compte aujourd’hui moins et les articles de presse récurrents dont cer- de 500 adhérents tandis que plus de tains récents faisant état des dommages Cette année encore, nous ne pouvons que 2 200 entreprises sont identifiées gay ou gay friendly sur le territoire national. sanitaires qu’ils occasionneraient notam- répéter que le nombre de nos adhérents et le montant de leurs cotisations demeurent L’ouverture de l’axe Prévention au public ment chez les jeunes en sont la preuve. insuffisants pour assurer le financement de libertin a déjà permis d’enregistrer des Aussi, le SNEG a entrepris une démarche nos projets et de notre fonctionnement adhésions et des commandes auprès de auprès des ministères concernés et de la interne. Le cercle vicieux est ainsi constitué : la centrale d’achats. Ces ressources et cel- DGCCRF, visant à connaître scrupuleuse- pas assez d’adhérents et des cotisations les à venir bénéficient directement au syn- ment la réglementation des poppers pour insuffisantes supposent peu de ressources, dicat. Toutefois, il est aléatoire de compter la communiquer à l’ensemble de ses adhé- peu de ressources suppose peu de uniquement sur des ressources supplémen- rents concernés par leur commercialisation : moyens humains et techniques, peu de taires ou compensatoires dont on ne maî- fabricants, grossistes, détaillants. Cette ini- moyens humains et techniques suppose trise ni la provenance, ni les montants. tiative ne vise pas à les policer mais contri- l’incapacité à s’inscrire dans la perfor- Aussi, cette année encore, nous renouve- buer à éviter toute nouvelle menace d’in- mance (nouveaux chantiers, prospections lons notre appel à inciter vos confrères, terdiction de la part de l’Etat et, le cas d’adhérents, communication...), pas de chefs d’entreprises, commerçants, eux- échéant, contrer cette menace en faisant performance suppose la stagnation voire mêmes gay ou gay friendly, s’adressant à état du respect de la réglementation telle la diminution du nombre d’adhérents et du une clientèle gay ou gay friendly, à rejoin- dre le SNEG pour augmenter notre nom- qu’elle est prévue et exigée. Cette démar- volume des cotisations. bre d’adhérents et par conséquent notre che réglementaire pour la partie commer- Dans ce contexte économique, le SNEG représentativité, notre volume de cotisa- ciale a été complétée par une action de finance 1,25 poste de salarié et ne peut tions et par conséquent nos ressources. Si prévention, le SNEG Syndicat ayant réa- aller au-delà. Ce manque de ressources chaque adhérent fait rejoindre le SNEG lisé une carte sur les précautions d’usage humaines est évident pour gérer près de par une entreprise qu’il connaît autour de des poppers à destination des clients et 500 adhérents. Il empêche aussi tout lui, nous doublons spontanément notre consommateurs, financée par le SNEG investissement particulier permettant d’en- nombre d’affiliés et d’autant, nos moyens Prévention. treprendre des actions dont le retour, ainsi financiers. - 8 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:14 Page 9

nences juridiques, le SNEG a traité récente disparition de « Pref Mag ». Il JURIDIQUE 95 questions et dossiers juridiques soit une espère que la refonte de « Têtu » s’inscrira augmentation en volume de 21 % par rap- dans la continuité actuelle et que les deux oncernant les adhésions opportu- port à 2009. Sur ces 95 dossiers, structures poursuivront leurs échanges. nistes, à savoir celles d’exploitants 33 concernent des bars, 18 des saunas, Avec le SNEG, « Paris Nuit » a initié en Cqui à peine adhérent au SNEG lui 10 des discothèques, 7 des productions 2010 un numéro spécial gay qui a été adressent avec un dossier juridique, qui vidéo, 7 des restaurants, 6 des sociétés unanimement salué sur Paris. « Paris Nuit » plus est complexe à l’image de ce que d’Internet, 5 des sex-clubs, 5 des bouti- qui par ailleurs, également pour la pre- furent les dossiers de La Locomotive ou ques, 4 des sex-shops. Les thématiques juri- mière fois, a mis à l’honneur le SNEG à encore Les Bains, il a été décidé que diques sont, pêle-mêle, décret du l’occasion de la cérémonie des Trophées l’adhésion devra obligatoirement être souscrite au tarif assujetti au chiffre d’affai- 23/12/09, plainte pour viol, résiliation de de la Nuit au Lido. Enfin, côte presse com- res de l’année d’exploitation précédant compte bancaire et recherche de nouvel munautaire, outre les diverses interviews, l’adhésion sur la base du bilan. Les adhé- organisme, contrat SACEM ou SPRE, cam- enquêtes et autres sujets, « Marcel » offre sions opportunistes ne jouent pas le jeu de briolage, menace, cession d’entreprise, au SNEG depuis septembre 2010 une la solidarité et de la mutualisation, au détri- emprisonnement, fermeture administrative, page de libre expression a chacun de ses ment des adhérents fidèles qui cotisent réglementation des tournages de films X, numéros. Par ailleurs, le SNEG a intégré le pour certains de longue date sans jamais contrôle d’hygiène, propriété intellectuelle département marketing communautaire de recourir à la moindre assistance du et droit à l’image, destination de bail, France Télévisions qui veille aux diverses SNEG. horaire de travail, assurance, marge et modalités du traitement des sujets LGBT ratio, dégât des eaux, exploitation de dans le cadre de la société d’audiovi- La permanence juridique installée en bains, réglementation des arrhes, règle- suelle publique et de ses diverses chaînes 2008 se poursuit et hormis les mois d’été, ment intérieur, à l’entrée, de télévision. un rendez-vous se tient deux lundis par personnels de sécurité et d’accueil, copro- mois. Ces permanences demeurent toute- priété, changement de statuts, billetterie, fois perfectibles. Nous veillerons par la redressement de TVA, plainte pour nuisan- ASSOCIATIONS suite à optimiser leur préparation pour ces sonores, dérogation d’ouverture apporter plus encore de qualité et de exceptionnelle, commission de sécurité, n cette année 2010, le SNEG a rigueur au traitement des dossiers soumis accessibilité, Prud’hommes, licence de poursuivi sa politique d’échange par nos adhérents, en prenant encore débits de boissons, permis de construire, Eavec les associations. Aux noms habi- mieux en compte la dimension psychologi- mutuelle CHR obligatoire... tuellement cités, ajoutons cette année celui que nécessaire pour les accompagner. de la FIDL dont le SNEG a relayé une Par ailleurs, le SNEG souffre de l’absence campagne de communication sur le thème d’une veille juridique sur les points essen- COMMUNICATION de l’homophobie à destination de la tiels de la réglementation des CHRD. population lycéenne, la lutte contre l’ho- Ainsi, rien qu’en 2010, il a échappé au yant évoqué précédemment la diffi- mophobie saluée par la participation du SNEG l’accord sur la mise en place d’une culté à investir dans des outils SNEG à une journée de lutte contre l’ho- mutuelle obligatoire pour les personnels Ad’amélioration de ses prestations, le mophobie présidée par François Zimeray, de ce secteur, l’arrêté sur les changements SNEG a toutefois décidé, non sans impac- ambassadeur des droits de l’Homme et fin relatifs à la perception de la SPRE, taxe ter le déficit de l’année civile 2010, d’en- 2010, la mobilisation du SNEG dans la parafiscale complémentaire à celle de la treprendre à la rentrée de septembre la préparation aux premiers jours de 2011 du SACEM imposée aux établissements diffu- refonte totale de son site Internet sneg.org. procès des agresseurs homophobes de sant de la musique amplifiée. Cette insuffi- Malheureuse-ment, à ce jour, pour être Bruno Wiel. sance de veille ne fait qu’accroître le défi- avancé, cette refonte n’est pas aboutie au cit de production et d’actualisation des point de pouvoir vous être présentée. Les fiches juridiques mises à disposition des priorités quotidiennes ont pris le pas sur ce 20 ANS adhérents du SNEG. Pierre angulaire des chantier qui traîne mais devrait toutefois prestations d’un syndicat, le SNEG doit aboutir d’ici l’été ou au plus tard la rentrée ette année 2010 était aussi l’année trouver dans les meilleurs délais le moyen prochaine. Plus clair, plus dynamique, plus d’un anniversaire : les 20 ans du de remédier à cette carence en termes de animé, le nouveau site du SNEG sera qui CSNEG. Nous avons souhaité célé- prestations juridiques. Pour reconnaître les plus est doublé d’une newsletter adressée brer cet événement à travers la déclinaison manquements dont nous sommes les pre- à l’ensemble des adhérents et contacts ins- d’un slogan, simple et explicite : « 1990- miers à souffrir et que nous évoquons avec titutionnels. « Gayside » qui ne peut être 2010 : 20 ans d’action » décliné notam- honnêteté et transparence, il convient tout édité régulièrement faute là aussi de ment en logo sur l’ensemble de nos com- de même de conclure ce chapitre sur une moyens financiers et humains paraîtra sous munications. Le point d’orgue de cet anni- note plus optimiste : en 2010, sauf défaut un autre titre et avec une autre maquette, versaire s’est exprimé le samedi 6 novem- d’information parvenue jusqu’à nous, d’ici la fin de l’année, pour rendre compte bre à travers deux manifestations successi- aucun établissement du SNEG sur l’en- notamment de cette assemblée générale ves que nous avons voulu exclusivement semble du territoire national n’a été sanc- et en publier les rapports moral et finan- festives : un cocktail dinatoire privatif en tionné par une fermeture administrative à cier. première partie de soirée dans le bar-club- l’heure om, sur l’ensemble du territoire, la restaurant Le Bizen puis une soirée grand statistique en la matière est à la hausse. En termes de communication externe, le public dont le SNEG était l’invité d’hon- SNEG se réjouit de sa collaboration avec neur à La Nuit des Follivores au Bataclan. En 2010, toutes demandes confondues, « Têtu » désormais seul représentant de la Au Bizen, nous avons reçu les adhérents et dans le cadre ou en dehors des perma- presse gay payante en France depuis la leurs personnels, nos interlocuteurs institu- - 9 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:16 Page 10

tionnels tant pour l’axe Prévention que Sur ce dossier SACEM, la nouvelle tenta- ment mieux pour autant l’application de pour l’axe Syndicat. La soirée s’est dérou- tive 2010 d’obtention de conventionne- ces réglementations sur le terrain ! Quoi

Assemblée lée sous forme d’apéritif buffet, ponctuée ment en direct sans passer par une adhé- Générale 2011 qu’il en soit, le SNEG est face à trois par les prestations de divers artistes qui ont sion complémentaire pour nos adhérents à options. La première consiste à poursuivre animé cette première partie. Au Bataclan, de nouveau échoué. Cette année encore, son fonctionnement en l’état : un statut nous avons invité nos adhérents, organisé notamment après un signe moitié encoura- d’association qui ne lui permet pas d’être une animation autour de la prévention qui geant, moitié désabusant lors du Discom, considéré comme syndicat et de faire a reçu un accueil chaleureux de la part de salon des professionnels de la Nuit, le valoir la représentation de ses adhérents, la clientèle et une partie de l’équipe des SNEG va devoir remonter au créneau d’obtenir les agréments pour dispenser salariés s’est elle-même prêtée au jeu en pour réclamer à la SACEM cette autorisa- notamment la formation professionnelle. En se produisant sur scène dans une presta- tion de conventionnement en direct sans ce cas, le SNEG doit au minimum être suf- tion parodique. Le choix de Paris et des être obligé de s’affilier à un syndicat com- fisamment vigilant, informé et réactif pour deux lieux précédemment cités mais aussi plémentaire. Non seulement, cela rend le suivre à distance tout ce qui vient à régir celui de la date, en l’occurrence un SNEG dépendant mais aussi et surtout, nouvellement la profession. La seconde samedi soir, n’ont pas fait l’unanimité parmi l’entrave dans sa collecte de ressources option consiste à s’affilier à un syndicat nos adhérents mais aussi au sein même de quand il n’est pas à même de toucher les pour bénéficier de sa représentation et de la direction collégiale du SNEG lui-même. ressources de ces cotisations parallèles son expertise. En ce cas, reste à détermi- C’est avant tout en raison des contraintes qu’il sert en revanche sur un plateau à l’or- ner lequel, dans quelles conditions ? La économiques et organisationnelles précé- ganisme complémentaire. troisième option consiste à envisager une demment évoquées que cet anniversaire a profonde modification des statuts pour ainsi été célébré, dans l’objectif d’en mini- La tolérance relative aux personnels d’ac- donner au SNEG un statut de syndicat : en miser le coût, au-delà de l’appel à sponso- cueil et de sécurité qui doivent désormais ce cas, il convient de réfléchir pour déter- risation dont nous remercions au passage être titulaires d’une carte professionnelle miner si le SNEG dispose des capacités, tous les répondants. attribuée via un Certificat de Qualification des ressources, des compétences pour Professionnelle pourrait connaître son assumer un tel statut qui par ailleurs, terme. Or, nous savons que sur le terrain, devrait prendre en compte l’existence de OBJECTIFS 2011 nombre de nos adhérents, majoritairement l’axe Prévention, en instaurant une sépara- en régions, ne répondent pas à cette tion qui n’est toutefois pas totalement envi- ette nouvelle année pour le SNEG, réglementation et que l’alignement pour le sageable en raison de la transversalité des peut-être encore plus que les pré- respect de celle-ci suppose ici encore un deux axes, qu’il s’agisse des actions ou là Ccédentes s’annonce cruciale, tant coût financier non négligeable en budget encore, du financement... sur le fond de ses actions que sur son fonc- formation. tionnement. A propos de financement, l’autre défi qui Le texte du Journal Officiel faisant suite aux attend le SNEG en 2011 est justement de Sur le fond, de lourds dossiers nous atten- accords autour de la mutuelle obligatoire caractère économique. Le SNEG a su, au dent, difficiles à appréhender pour nous pour les personnels du CHR donne l’an- prix d’efforts considérables, grandir et se par leur contenu, difficiles à absorber pour née 2011 comme cadre de la régularisa- professionnaliser, malgré un manque cruel nos adhérents en termes de coûts. tion pour les entreprises concernées. Or, le de moyens financiers. Pourtant, sa voix texte demeure flou dans son application et compte et est entendue, autant et même Après la loi HPST ayant interdit les open là aussi, les différentes organisations pro- parfois si ce n’est plus que celle d’autres bars et réglementé les happy hours, la loi fessionnelles en donnent des lectures diffé- organisations professionnelles qui elles, LOPPSI II devrait aboutir et pourrait encore rentes. disposent de moyens logistique et finan- contenir une surcharge réglementaire ciers très supérieurs aux nôtres. Face aux notamment en termes de renforcement de Enfin, sans être exhaustif, la date de 2015 défis de demain, à la complexité et à la la lutte contre l’alcoolisme avec la mise en donnée pour la mise aux normes pour multiplication grandissante des exigences place obligatoire d’éthylotests et l’interdic- entrer en conformité avec la réglementa- réglementaires de notre secteur de métier, tion de ventes à la bouteille pour les débits tion sur l’accessibilité approche. Si peu de le temps est venu pour le SNEG de se de boissons ou encore la lutte contre les nos établissements adhérents étaient consolider financièrement. Car aujour- stupéfiants dont l’Etat ne cesse de faire concernés par le pré diagnostic à effec- d’hui, en dépit de sa capacité à demeurer valoir la volonté de s’y attacher. tuer avant le 1er janvier 2011, tous sont efficace malgré tout, en dépit de ces man- concernés par l’échéance de 2015. Or ques de moyens, force est de constater 2011 est aussi l’année où les établissements cette mise aux normes, pour peu que les l’absence d’autonomie du SNEG Syn- diffusant de la musique amplifiée vont subir dérogations prévues ne soient pas accor- dicat, sa dépendance vis-à-vis de l’axe les modifications de calcul de la taxe para- dées, va supposer pour nombre de nos Prévention qui lui-même est fragilisé dans fiscale perçue par la SPRE. L’arrête du 5 jan- adhérents, un coût plus que conséquent. ses financements en cette année 2011. Les vier 2010 sur le sujet est d’une complexité déficits chroniques absorbés année après telle que les organisations professionnelles Toutes ces questions de réglementation année ne sont pas viables. Le cercle elles-mêmes ont du mal à s’y retrouver et sont subies par le SNEG et ses adhérents, vicieux évoqué précédemment demeure : qu’au-delà de sa compréhension, un front le SNEG n’étant pas syndicat et par les manques d’adhésions, de ressources, de contestation quant à son application se conséquent n’étant pas invité aux négocia- de moyens humains, techniques et finan- fait jour. Le SNEG se doit d’y participer tions sur ces règlements ou sur les conven- ciers entravent le syndicat dans son déve- comme c’est le cas d’autant que les pre- tions collectives qui régissent la profession. loppement et son absence de développe- miers exemples portés à notre connais- Somme toute, peut-on se consoler en ment suscite les échappements d’adhé- sance, entre réévaluation de l’assiette de sachant que pour être syndicat, les autres sions et l’incapacité à conquérir de nou- calcul et modification de classement ali- organisations professionnelles ne sont pas veaux adhérents en nombre. Or, le SNEG gnant les bars d’ambiance musicale sur les toutes conviées à ces négociations, qu’el- doit embaucher, doit développer des discothèques, entraînent des multiplications les défendent des positions différentes actions, doit être plus présent auprès de jusque par 16 du montant des facturations. selon qu’elles représentent des bars, des ses adhérents, doit obtenir des résultats. Le La SACEM elle-même pourrait suivre ces hôtels, des restaurants ou des discothè- SNEG Syndicat doit augmenter ses res- requalifications et multiplier ses facturations. ques et qu’elles ne maîtrisent pas forcé- sources. L’augmentation des tarifs de la - 10 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:16 Page 11

Rapport moral exercice 2010 L’Axe Prévention par Antonio ALEXANDRE, Directeur National Prévention centrale d’achats consentie par l’axe pré- vention va y contribuer mais insuffisam- ment. L’hypothèse du rapprochement pré- AXE PRÉVENTION ET SES Fort de ses 13 salariés l’axe prévention de cédemment évoquée avec un syndicat L’ confrère qui dispose des agréments néces- CONVENTIONNEMENTS notre structure poursuit sa professionnalisa- saires à la formation pourrait nous appor- tion, et le développement de son pôle pré- ter quelques ressources mais là aussi, de Les conventionnements sont réalisés dans vention. D’ailleurs aujourd’hui, au regard manière insuffisante. Les adhésions sont le cadre strict des politiques de santé défi- des actions réalisées, ce pôle pourrait vitales : elles doivent être renouvelées par nies par le plan national de lutte contre le changer d’appellation pour devenir un l’ensemble des adhérents actuels et une VIH/Sida et les IST (2010/2014). vraie démarche de prospection doit être pôle « Santé et Prévention ». En effet, avec entretenue. Idéalement, elles devraient En 2010, les Agences Régionales de l’équipe nous avons élargi notre concept être aussi majorées. Plus de 70 % des Santé (ARS) ont remplacé les services de prévention à un concept plus global de adhérents du SNEG cotisent à 120 € HT déconcentrés du ministère chargé de la santé LGBT (anciennement « santé gay ») par an soit 10 € HT par mois. Aucune Santé que sont les Directions Régionales et de santé sexuelle, voire d’interventions organisation professionnelle ne pratique des Affaires Sanitaires et Sociales auprès des hétérosexuels multipartenaires, des tarifs d’adhésions si bas ! Pourtant, (DRASS) et les Directions Départementales nous savons bien que là aussi le cercle des Affaires Sanitaires et Sociales valorisant ainsi notre expérience et notre vicieux est en marche : pour justifier d’une (DDASS). savoir-faire dans l’accompagnement de la augmentation conséquente, le SNEG doit santé des personnes fréquentant des lieux améliorer ses prestations, ne plus compter Les ARS assurent le pilotage de la santé de rencontres sexuelles sur les seules valeurs de la mutualisation et publique en région dans trois champs d’in- de la solidarité. Or, les financements tervention : L’approche de santé globale et les recher- actuels ne permettent pas cette améliora- • la veille et la sécurité sanitaires ; tion. Nous savons également qu’en • la définition, le financement et l’évalua- ches actions que nous menons régulière- période de crise économique, une aug- tion des actions de prévention et de pro- ment auprès de nos publics constituent le mentation ne serait pas judicieuse ni bien- motion de la santé ; socle d’une dynamique dans laquelle s’ins- venue et qu’elle pourrait finalement s’avé- • l’anticipation, la préparation et la ges- crit notre équipe de prévention afin de rer plus dévastatrice que profitable. tion des crises sanitaires. nourrir ses réflexions pour définir ses straté- gies et ses actions sur le terrain. Le rôle des ARS est également de réguler CONCLUSION l’offre de santé pour mieux répondre aux besoins de la population et garantir l’effi- • Une approche de santé sexuelle cen- our conclure, sur une touche à la fois cacité du système de santé. trée sur les HSH/Gays lyrique mais finalement réaliste. PSyndicat de petites et moyennes entre- En 2010, plusieurs conventions étaient en prises, le SNEG connaît finalement les • Une prévention positive qui concerne cours : mêmes difficultés que ses adhérents : comp- tous les gays quelque soit leur statut (sortir tes serrés, fins de mois sont difficiles, embau- • Avec le Ministère de la Santé - Direction de la cible trop restreinte des séropositifs ches impossibles, investissements tout et de leurs proches) et qui consiste à autant... toutes ces similitudes ayant pour Générale de la Santé - convention structu- seul avantage de lui permettre de mieux relle pluriannuelle d’objectifs de quatre accompagner et mieux informer les séro- comprendre ses adhérents. Toutefois, les années courant de 2007 à 2010 positifs qui s’ignorent et les séronégatifs comparaisons s’arrêtent là. Le SNEG afin de maintenir le principe de corespon- • Avec l’ARS de l’Ile-de-France - conven- Syndicat n’est pas une entreprise et il n’est sabilité et lutter contre la et tion annuelle pas géré comme telle. Qu’il demeure asso- travailler à un mieux vivre ensemble en ciation, se rapproche ou même devienne abordant sans tabou la sérodifférence lui-même syndicat, il est aujourd’hui animé • Avec l’Institut National de Prévention et par une vocation qui est autre qu’économi- d’Education pour la Santé (INPES), dans le respect de chaque statut. que. Si ce rapport moral 2010 insiste tant convention annuelle correspondant à l’ap- sur l’importance de son financement, c’est pel à projets • Une ouverture vers les autres sexualités que le SNEG Syndicat ne peut se passer notamment la sexualité des populations • Avec les ARS pour les régions PACA et de ces financements, mais dans le seul but échangistes en lien avec notre savoir-faire de les utiliser pour développer des actions, Rhône-Alpes, conventions annuelles cor- des projets, des stratégies au service des respondant aux appels à projets en matière de lieux commerciaux de ses adhérents. De fait, de 1990 à 2010, la consommation sexuelle. vocation originelle du SNEG depuis 20 • Avec la Direction Générale de la Santé ans, 3 présidences, 10 conseils d’adminis- et des consommateurs (DG SANCO - Par ailleurs, il convient de rappeler que la financement Union Européenne), le projet tration, est avant tout sociale : aider, accom- totalité des actions de prévention profitent pagner, soutenir les entreprises et les établis- « Everywhere » coordonné par le départe- sements, parce qu’ils sont eux-mêmes des ment en recherche de promotion de la à l’ensemble des établissements, adhé- acteurs indispensables de la vie gay, de santé de l’Université de Brighton rents ou non de la branche syndicat de son passé, de son présent et de son futur. (Angleterre). notre association. - 11 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:22 Page 12

outils spécifiques à une seule population. Autres indicateurs : 76% des sex-shops sont ETATS DES LIEUX : L’aspect positif de cette diversification de « gay friendly » et 34% des discothèques

Assemblée clientèle est que nous pouvons informer Générale 2011 LES ÉTABLISSEMENTS qui disposent d’une « backroom » sont ET LA PRÉVENTION une plus large population sur le VIH et les ouvertes à tous les publics. autres IST. Il nous semble donc important Durant l’année 2010, l’équipe a réalisé de poursuivre la mobilisation de ce type En fonction de la demande des exploi- globalement plus de 5400 visites auprès de lieux festifs. tants, nos actions permettent de sensibiliser de 657 établissements suivis en préven- l’ensemble des publics qui composent la tion, adhérents ou non de l’axe syndical. De plus, selon les régions, nombreux sont clientèle. Ces actions spécifiques que les établissements qui refusent l’étiquette nous développons sont également encou- gay, accompagnant ainsi l’émancipation Le graphique ci-dessous illustre la répartition ragés par France Lert (INSERM) et le pro- en pourcentage des établissements adhérents ou non d’une clientèle qui ne revendique plus sa du SNEG Syndicat, mais suivis au titre de la prévention visibilité aux terrasses des commerces. fesseur Gilles Pialoux (Hôpital Tenon), au 31/12/2010 Difficile alors de mobiliser, de collaborer dans leur rapport de préconisations remis avec ces lieux dont une partie de la clien- à la Direction Générale de la Santé, visant tèle est pourtant homosexuelle. à renforcer l’efficience de la prévention de l’infection par le VIH/Sida et des IST vis-à- De manière globale, notre équipe préven- vis des personnes à haut risque d’acquisi- tion souhaite poursuivre l’accompagne- tion ou de transmission du virus. ment dans ces établissements qui s’affi- chent moins identitaires. L’ouverture à la Il est y notamment recommandé que le dis- mixité de ces lieux favorise les liens positif de prévention mis en place par sociaux et peut aider également à l’ac- notre structure depuis maintenant 20 ans, ceptation et à la non stigmatisation de la doit être consolidé, soutenu dans son éva- population LGBT. luation pour mieux le faire vivre et l’étendre au secteur de l’Internet ainsi qu’à la popu- Ces observations permettent d’ouvrir en lation échangiste. Pour mémoire, en 2009, 41% des établis- interne une réflexion globale sur : sements suivis en prévention étaient adhé- « comment imaginer de nouvelles interven- Ces recommandations, non suivies d’effets rents tions ? » puisque nous devons faire face à une coupe budgétaires de 14 %, nous conforte Il faut noter toutefois au 31 décembre que Les établissements gays avec malgré tout dans les choix stratégiques le nombre d’établissements en activité backroom que nous avons effectués depuis plus de n’était plus que de 592. 12,30 % sont à deux ans, en lançant en lien avec la Paris et 87,70 % en régions. Cette année Direction Générale de la Santé (DGS) un encore, nous observons une perte de plus Les établissements disposant de backroom sont au nombre de 294 (dont 27 échan- état des lieux des établissements échangis- d’une soixantaine de lieux commerciaux tes/libertins au niveau national, puis pari- suivis en prévention. Pour moitié ces éta- gistes/libertin) soit 49,7% des 592 établis- sements en activité au 31/12/2009. sien, pour aboutir à une offre de service blissements ont fermé, pour l’autre, ils ont prévention en 2010 avec des actions changé de propriétaires et de clientèle. Cette catégorie se compose de 37 bars ciblées dans un premier temps à Paris (1) Globalement en région, cette année, une auprès de 9 saunas et 23 clubs. fermeture est compensée par une ouver- (vs 40 en 2009), 30 discothèques (vs 28 ture. en 2009), 162 saunas (vs 157 en 2009), 21 sex-clubs (vs 18 en 2009), 34 sex- Nous avons recruté un nouveau délégué shops (vs 31 en 2009), 10 associations prévention, afin d’investir à Paris les lieux Les établissements gays et organisatrices de soirées thématiques commerciaux libertins hétérosexuels avec gays-friendly sans backroom dédiées aux rencontres sexuelles (vs 8 en des outils adaptés en partenariat avec 2009). l’INPES. Il s’agit de maintenir une vigilance Les établissements festifs « sans backroom » dans les lieux commerciaux de sexe hété- sont au nombre de 294 (vs 310 en 2009) La prévention dans ces lieux avec back- rosexuels à l’image de ce que nous réali- soit 50,3 % de l’ensemble des 592 établis- room est une de nos principales missions. sons dans les lieux gays, autour de la pré- sements en activité au 31/12/2009. Le dispositif mis en place suit les préconisa- vention du VIH et des autres IST et des tions inscrites dans la Charte de hépatites mais aussi de la santé de Responsabilité. Ainsi, tous les établisse- Cette catégorie se compose de 139 bars manière plus globale. (vs 156 en 2009), 36 discothèques (vs 37 ments avec backroom sans exception font l’objet d’un suivi dans le cadre d’un parte- en 2009), 25 restaurants (vs 24 en 2009), Dans le cadre d’un projet européen que 12 sex-shops (vs 11 en 2009), 16 associa- nariat rigoureux entre le délégué et l’ex- ploitant. nous évoquerons plus loin, nous avons par- tions (vs 20 en 2009) et de 70 boutiques ticipé à l’élaboration de protocoles de (vs 63 en 2009) ayant diverses activités. Certains de ces établissements avec back- prévention spécifiques visant les secteurs room en régions tendent aussi à s’ouvrir à commerciaux dans leur ensemble au tra- L’équipe prévention rencontre une certaine vers de notre engagement dans le projet difficulté à mettre en place la prévention la mixité. Par exemple, en 2010 parmi les dans les établissements sans « backroom ». 162 saunas que nous suivons en préven- européen « Everywhere ». Il s’agissait de Ces lieux festifs étaient auparavant plus tion, 17 % des saunas gays organisent de concevoir et de développer un modèle de engagés car majoritairement fréquentés manière assez régulière des soirées prévention du VIH basé sur la responsabi- par une clientèle gay. Or, aujourd’hui, ces échangistes et 11 % des saunas hétéro- lité sociale des entreprises gays visant lieux se sont ouverts à une plus grande sexuels échangistes organisent également ainsi à établir un label commun dans mixité de la clientèle qui les fréquente, des soirées gays. Enfin, 15 % des saunas s’adressent spécifiquement à une clientèle d’où une difficulté à mettre en place des (1) Nous remercions le groupe Connection dans le cadre de dotations gratuites de préser- hétérosexuelle. vatifs. Ce partenariat permet de soutenir notre action en milieu échangistes /libertins. - 12 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:22 Page 13

8 pays européens dans un premier temps. dosettes de gel pris en charge financière- Répartition des établissements de sexe signataires et Nous avons co-élaboré une suite à ce pro- ment par les exploitants, soit + 3 % par non signataires de la Charte jet en lien avec le coordinateur du projet rapport à 2009 (vs 9% en 2008, ce qui Everywhere, l’université de Brighton en lien témoigne d’un engagement toujours actif avec le THT britannique. Ce projet consisi- et de la consolidation du dispositif. tait en une consolidation opérationnelle A ces chiffres, viennent s’ajouter les dota- des protocoles sur le terrain, l’élaboration d’un processus d’évaluation et l’extension tions de préservatifs et gels. Elles sont le à d’autres pays européens. Malheureuse- fruit d’un partenariat constant avec l’ARS ment, la Commission Européenne n’a pas de Paca et Rhône-Alpes. souhaité soutenir financièrement ce projet, ce qui met en stand by toutes les avancées Plus de 660 000 documents de préven- que nous avions réussi à gagner dans cha- tion (47 % des campagnes sont issues de que pays partenaire selon un modèle très notre appel à projets INPES, 29 % sont proche du dispositif SNEG. produites par l’INPES)

Enfin, nous restons pour autant vigilants par Une nouvelle saison des vidéos de préven- rapport à la dérive éventuelle de vouloir tion « Boris et Nadir » est en cours de pré- s’investir dans une offre que les exploitants (2) gays, gays-friendly ou libertins ne souhaite- paration avec citébeur raient pas, le partenariat de prévention doit faire l’objet d’une convention volon- - 296 pipe-lifes3, renouvelés (3) taire comme nous l’avons toujours fait afin - 1 379 pipe-lifes en service (+ 9% vs FORMATIONS de pérenniser dans la durée les dispositifs. 2009) AUX ÉTABLISSEMENTS : - 72 nouveaux présentoirs, Info Santé PLUS DE 700 HEURES Prévention installés LES ACTIONS DANS - 99 % des lieux disposent d’un point info. DANS L’ANNÉE LE CADRE DE L’APPEL À Santé Prévention En 2010, l’équipe a dispensé, lors de ces (4) PROJETS INPES 2010 - 1 2000 bracelets porte-préservatifs tournées, 501 entretiens / formation autour des problématiques du VIH et des Les projets de notre pôle prévention se autres IST, des drogues et de l’hygiène. décomposent en 4 actions dans le cadre CHARTE DE RESPONSABI- de son appel à projets auprès de l’Institut Au total, cela représente 273 établisse- National de Prévention et d’Education LITÉ AU 31/12/2010 ments dont : pour la Santé (INPES). Sur les 267 lieux de sexe gay 84 % sont - 35 % d’établissements sans backroom • Campagnes de prévention à destination signataires ou à niveau, 16% nous posent de la clientèle des établissements commer- un problème d’engagement autour de la - 41 % d’établissements avec backroom - ciaux gays et/ou gay friendly, des lieux mise à disposition des outils de prévention signataires de la Charte de sexe et des sites Internet de rencontre soit : - 24% d’établissements avec backroom - non signataires de la Charte • Dispositif d’accompagnement de la • 162 établissements de sexe sont signa- Charte de Responsabilité et communica- taires de la Charte soit + 9 % par rapport tion identitaire spécifique dans les établis- sements de sexe et les sites Internet de ren- à 2009 Et 758 salariés et exploitants dont : contre • 62 établissements de sexe sont non signataires mais à niveau des préconisa- - 29 % ont suivi la formation initiale. Elles • Matériels, outils de prévention et de for- tions en matière de prévention ont été consacrées à une mise à jour des mation à destination des établissements • 43 établissements de sexe restent pro- connaissances, tour d’horizon complet du VIH et des autres IST. commerciaux gays et/ou gay friendly et blématiques dans le cadre de nos évalua- notamment des lieux de sexe tions : ces établissements ne refusent pas - 71 % ont suivi les formations modulaires (5) la mise en place des outils de prévention, • « Lieux libertins - Outils et Campagnes qui se répartissent ainsi pour les principaux mais ils la mettent en place à minima. Ils thèmes : de prévention spécifiques » à destination restent réfractaires à toutes formes d’inqui- de la clientèle hétérosexuelle multiparte- . 22 % IST et les hépatites et notamment naire sition ou d’ingérence dans leur établisse- l’hépatite C ment. . 25 % discussions autour de la préven- tion, modes de transmissions, TPE, dépis- tage 2010 : Quelques indicateurs (2) www.sneg.org, www.nadiretboris.com (3) Les pipe-lifes sont des distributeurs de préservatifs et de gels qui ont été créés en . 37 % VIH/Sida - actualités épidémiolo- 2011 par le SNEG. Ils doivent faciliter l’accès aux préservatifs et gels dans les parcours giques Documents et matériels sexuels. Ils peuvent être utilisés par tous les établissements. (4) Ces bracelets porte-préservatifs et gels sont utilisés par la majorités des saunas, et même parfois par les bars avec “backroom” ou sex-clubs dans le cades des soirées (5) Thématiques abordées à la demande des participants, elles sont très souvent issues 4,5 millions de préservatifs et 3 millions de naturistes. des campagnes mises en place ou de l’actualité gay circulant sur le net. - 13 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:24 Page 14

nauté gay sur le projet, sans a priori sur la sents pour diffuser de l’information sur la RENCONTRES INTER-ASSO- pertinence de celui-ci. recherche menée sur la PrEP et le projet

Assemblée d’essai et participer à l’animation des Générale 2011 CIATIVES : PLUS DE 1100 HEURES DANS L’ANNÉE « Prophylaxie pré-exposition » (PrEP) : de échanges. quoi parle-t-on ? - 130 rencontres inter-associatives dans le Le public présent lors des rencontres de cadre de l’évaluation de la Charte (Aides, Il s’agit de prendre un médicament avant consultation (410 participants) est com- Act Up Paris, Sida Info Service) une exposition à un agent infectieux pour posé pour moitié de personnes directe- - 246 rencontres régionales (ARS/CORE- s’en protéger. Cette méthode de traite- ment impliquées dans la lutte contre le VIH et/ou associations) pour la mise en ment n’est pas une nouveauté. L’idée est VIH/sida (associations, institutionnels, soi- place d’actions communes de prévention que le principe actif du médicament soit gnants et journalistes) et pour moitié de déjà en circulation dans l’organisme si l’on personnes plutôt issues des communautés y est exposé. Les traitements contre le palu- LGBT (associations identitaires gays/ disme (antipaludéens), par exemple, relè- LGBT, personnes se définissant comme LA CONSULTATION gays et journalistes). COMMUNAUTAIRE PREP vent de cette logique d’action. Les antirétroviraux (6) sont efficacement utili- BAPTISÉ OFFICIELLEMENT La position du SNEG sur cet essai en pré- sés dans la réduction de la transmission du IPERGAY vention : (Intervention Préventive de l’Exposition aux VIH de la mère à l’enfant depuis 1994. Ils Risques avec et pour les Gays) permettent également de réduire le risque Si la mission de toute association de lutte de contamination par le VIH chez des per- contre le sida est de casser ou de freiner Projet d’essai de traitement antirétroviral sonnes qui ont été accidentellement expo- la dynamique de l’épidémie, le SNEG se en prophylaxie pré-exposition « à la sées au virus, sous la forme d’une prophy- devait de porter à la connaissance de la demande » chez des homosexuels mascu- laxie orale « post-exposition », également « communauté » cette voie de recherche lins. appelée Traitement Post-Exposition, TPE ou qu’est la PrEP car les nouveaux cas de « traitement d’urgence ». contamination sont encore trop importants Le groupe inter associatif TRT5 et son parmi les gays. groupe AD HOC : Plus récemment, l’analyse d’un nombre important de données scientifiques portant Le SNEG a donc participé à la consulta- Le groupe interassociatif TRT-5 rassemble sur le rôle du traitement des personnes tion communautaire sur l’essai ANRS dix associations de lutte contre le sida séropositives en matière de réduction des PrEP/Ipergay de façon à recueillir de impliquées sur les questions thérapeuti- risques de transmission du VIH a fait émer- manière la plus large possible le sentiment ques et de recherche (Actif Santé, Actions ger la notion de « treatment as prevention », des gays vis-à-vis de cette recherche. Traitements, Act Up-Paris, Act Up-Sud et l’intégration du traitement antirétroviral Ouest, AIDES, ARCAT, Dessine-moi un dans la gamme des moyens de prévention A l’issue de cette consultation, malgré une mouton, Nova Dona, Sida Info Service et qu’il est envisagé de « combiner » pour mobilisation associative du groupe ad hoc Solensi). agir sur la dynamique de l’épidémie. animé par le TRT-5, il s’avère que nous n’avons pas atteint notre cible initial de Créé en 1992, le TRT-5 poursuit principa- Il reste à démontrer que donner des antiré- consultation que sont les gays séronégatifs lement deux objectifs: faire valoir les troviraux à des séronégatifs avant un ris- tout venant. besoins des personnes vivant avec le VIH que d’exposition au VIH puisse permettre auprès des acteurs du système de recher- de réduire le risque de contamination. Par ailleurs, le SNEG a adopté depuis che et de prise en charge médicale (pou- C’est le concept de prophylaxie pré-expo- plus de 10 ans une approche de préven- voirs publics, ANRS, Agence française de sition. Cette expérience a déjà été menée tion basée sur la recherche en sciences sécurité sanitaire des produits de santé - avec succès chez des macaques. sociales et sur l’intervention comportemen- AFSSaPS, laboratoires pharmaceutiques, L’efficacité de cette stratégie reste à tale dont de nombreuses études ont mon- etc.), et s’assurer de la diffusion d’informa- démontrer chez l’homme (7). tré l’efficacité et qui malheureusement tions actualisées sur ces questions. n’ont pas été assez investies par les acteurs de prévention en France comme Le groupe AD HOC : il rassemble des Déroulement des consultations : dans d’autres pays. associations de lutte contre le sida impli- quées dans la prévention, au-delà des Les rencontres locales ont eu lieu dans les Le SNEG est donc ouvert à une approche associations membres du TRT-5 (Action villes de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, de la réduction des risques mais dans une Santé Alternative, Coalition Plus, Keep dimension individuelle et pense qu’une Smiling, Sidaction, SNEG). Montpellier, Nantes, Nice, Paris, communication collective sur la réduction Strasbourg et Toulouse. des risques contribuerait à banaliser ces Afin de mener à bien son travail sur ce pro- pratiques alors que 7 gays sur 10 décla- jet d’essai de prévention, le TRT-5 a sou- 18 espaces de consultation communau- rent se protéger encore. haité enrichir son expertise et a mis en taire ont été mis en place. place un groupe ad hoc « Projet d’essai La priorité du SNEG va donc vers cette PrEP ». Ce groupe ad hoc s’est mis en Du 24 avril 2010 au 20 juillet 2010, partie de la communauté afin de l’aider à place en juillet 2009 dans le but de pour- 12 consultations communautaires décen- conserver des comportements de préven- suivre deux objectifs : tralisées se sont déroulées dans ces villes. tion autour du préservatif, outil le plus effi- Lors de chacune d’entre elles, 1 à 3 mem- cace à ce jour pour lutter contre la trans- - faire valoir les intérêts et les besoins et bres du groupe ad hoc PrEP étaient pré- mission du VIH. défendre les droits des personnes concer- nées par ce projet d’essai auprès des (6) Médicaments utilisés pour traiter l’infection à VIH. Le terme est abrégé en “ARV”. Nous avons bien entendu que la recher- (7) Depuis la tenue de la consultation communautaire, les résultats d’essais menés sur des chercheurs ; ARV en PrEP ont été publiés, qui montrent que cet outil, utilisé localement ou par voie orale, che PrEP se présenterait de façon pru- - organiser une consultation de la commu- peut être efficace. dente comme un essai de prévention, mais - 14 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:24 Page 15

déjà nous tombons dans une dimension même revenus pour échanger à plusieurs de communication collective qui contribue LES ACTIONS COMPLÉ- reprises. Force est de constater que cette à un bruit de fond contradictoire qui per- MENTAIRES EN RÉGION offre de service s’est inscrite dans le pay- met à chacun de se forger ses propres sage de ce bar, fournissant aux clients et croyances sur la base de « la capote, oui Paris : La Charte « FETEZ CLAIRS » indirectement au responsable de cet éta- mais c’est possible aussi sans». blissement un service supplémentaire qui Elle a pour but de prévenir la consomma- institutionnalise un moment pour penser à tion des drogues dans les espaces festifs soi et prendre soin de soi d’une autre Sur fond de banalisation de discours, de et réduire les risques qui y sont associés. façon. Suite ces entretiens, deux personnes généralisation d’un discours sur la charge Les partenaires du projet « Fêtez Clairs(3) », ont contacté l’association pour un travail virale indétectable positionnée à l’origine sous l’égide de la Ville et de la Préfecture sur elle plus approfondi. En 2011, les per- dans un cadre de couple hétérosexuel de Paris, se sont donnés pour objectif d’in- manences s’étendront en plus du Bear’s fidèle pour être élargi aux gays et tégrer la promotion de la santé et la ges- Den à d’autres établissements : le 3Wkfé, détourné dans un discours adapté à une tion des conduites à risques dans les prati- le Café Moustache, le FreeDJ. sexualité entre multipartenaires, l’équipe ques festives à Paris. prévention, le CA du SNEG, représentant Objectifs : les exploitants adhérents qui ont érigé la La charte « Fêtez Clairs » permet d’asso- • réintroduire les actions de proximité cier, sur la base du volontariat, les chefs dans les lieux commerciaux responsabilité sociale en matière de pré- d’établissements et organisateurs de soi- vention comme un engagement volontaire • relais du système de santé pour se rap- rées au processus engagé par les parte- procher au plus près de ses usagers et communautaire depuis plus de 15 ans, naires du projet. Cette charte est complé- • constituer une passerelle avec le sys- ne pouvait pas prendre le risque politique mentaire de la « charte des lieux musicaux tème de santé et offrir la possibilité d’une et social de contribuer davantage à cette de proximité » de la Ville de Paris, de la prise en charge à terme. L’enjeu ici est banalisation alors que les établissements Charte de Responsabilité du SNEG et de d’offrir d’autres choix possibles aux clients accueillent tous les ans de nouveaux gays la charte Clubbing Qualité de Radio FG. qu’il s’agit de former et d’informer sur le Par ailleurs, trois soirées d’entretiens de B.A.BA de la transmission du VIH. Cette sexologie ont été menés en juin, septem- information-formation à transmettre aux Paris et Vannes : Permanence de profes- bre et novembre dans le bar « Un Autre clients de nos établissements est une tâche sionnels de santé dans les établissements Monde » à Vannes, en partenariat avec le accueillant un public gay ou gay-friendly quotidienne et complexe, cette mission CDAG de Lorient et de Vannes. Cette incombe à une équipe de terrain qui s’est action est organisée par notre délégué du Une action pour plus de bien-être sur fond grand Ouest, Eric Maniscalco et le trouvée mal à l’aise pour soutenir cet essai. de solidarité... Dr Marie-Claire Le Martelot, médecin- Depuis février 2010, le 3ème lundi de cha- sexologue. Notre structure ne participera pas ni à la que mois de 20h30 à 22h30, il est pro- mise en place de l’information, ni aux posé aux clients du bar le Bear’s Den à recrutements de volontaires pour cette Paris, une permanence d’accueil psycho- OS STATÉGIES ET NOS essai. logique qui est assurée par les membres N de l’association Psy Gay au sous-sol de ACTIONS SPÉCIFIQUES l’établissement dans un cadre confidentiel. Cette intervention est réalisée par le délé- Interventions communautaires créées par LES ACTIONS SUR gué parisien Roberto Labuthie. l’équipe pour les établissements : LES SITES DE RENCONTRE Cette expérience pilote est née de la Après un premier test de l’action « Viens te volonté conjointe : faire tirer... le portrait », au Bataclan à Paris Une politique d’intervention sur Internet a - du propriétaire de l’établissement qui lors de l’anniversaire du SNEG en novem- été mise en place. Une permanence est avait constaté que ses clients avaient bre (action visible sur le compte facebook assurée par le délégué de la région apprécié d’avoir un espace d’échange du SNEG Prévention), nous souhaitons Languedoc Roussillon, Jérôme Derrien, sur autour de leur santé lors de l’intervention dans la mesure de nos moyens humains les sites Internet, afin de répondre aux SNEG pour la recherche Prévagay poursuivre nos interventions en direction internautes sur les questions de santé, soit (2009) des clientèles. en direct sur les chats, soit en différé par - du SNEG Prévention qui souhaite pro- email dans un délai maximum de 48h. Les poser aux établissements de nouveaux Le premier but poursuivi est d’associer de sites investis sont Beuronline, Gayrrier, modes d’actions autour de la santé com- manière ludique les clients à la prévention Bearswww, meninfrance, lerefuge.org munautaire, et aux messages que nous souhaitons faire mais aussi sur Facebook en complément - de l’association Psy Gay qui voulait passer, d’en faire des acteurs de la préven- offrir un espace de parole et aller au de nos propres site (dépistage nord, histoi- tion afin de susciter chez eux, outre une devant des membres de la communauté. sensibilisation, un sentiment de porter et res de mecs, réseau positif, prévagay, get- relayer par eux-mêmes les valeurs de la ting to excited) dédiés à la recherche. Fin 2010, le bilan semble plutôt positif, une prévention. trentaine d’entretiens a pu être menée au L’ensemble de ces actions en 2010 cours de 8 permanences assurées par les Pour les intervenants du SNEG, ces a généré 1 463 dialogues avec les inter- membres de Psy Gay, certains clients sont- actions sont un moment privilégié pour, nautes. (8) www.fetez-clairs.org dans un échange relativement court mais - 15 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:25 Page 16

orienté par le choix du public, obtenir son de communication sur la prévention du Nous regrettons profondément ce refus de ressenti sur les messages de la prévention VIH et des IST), comme David Friboulet financement. En effet, mobiliser toutes les

Assemblée et l’importance qu’il lui accorde ou pas ; (psychanalyste, expert VIH/IST et métho- entreprises gays en Europe autour de la Générale 2011 comprendre la valeur qu’il accorde aux dologie), Jean Derouineau (médecin à prévention, comme nous le réalisons en fondamentaux de la prévention. En outre l’institut Alfred Fournier), Dominique France grâce à nos délégués est un vieux cela sera aussi l’occasion de rappeler ces Rolland (PsyForm) ou Hubert Lisandre (psy- rêve pour notre structure. Espérons que fondamentaux, de faire un état des lieux chanalyste). cela n’est que partie remise et qu’une solu- sur la connaissance du public par rapport tion de financement pourra être trouvée à ceux-ci. Ces partenariats avec différents experts afin d’aboutir à la création de ce label alimentent nos réflexions mais aussi la réa- européen inter-établissements de respon- Au niveau des établissements, ces actions lisation de nos campagnes de prévention sabilité sociale. auront aussi un impact positif par l’anima- qui se basent notamment sur le principe de tion festive qu’elles créent. A savoir que les recherche action dont la première a été ini- En 2010, 20 ans d’actions établissements seront ainsi associés à une tiée dès 1999. action de prévention et deviendrons donc Cette année encore, nous avons rempli eux-mêmes acteurs de cette prévention. De la collaboration avec Philippe Adam l’ensemble des indicateurs fixés chaque Cela remet donc les établissements en (I-PSR) sont nées plusieurs enquêtes, la der- année par nos bailleurs institutionnels. position de relais de la prévention et ren- nière en date a été : Cette année encore, nous avons mené de force ainsi le soin qu’ils peuvent prendre front de nombreuses actions partout en de la santé de leur clientèle. « Getting2excited » 2008/2010 régions. Cette année encore, nous avons été encore plus loin dans la formation de La formation de l’équipe Ses objectifs l’équipe afin de les préparer aux interven- tions communautaires. En 2010, le SNEG Prévention a consacré - Comprendre et réduire les prises de ris- plus de 1 200 heures à la formation de ques associées aux rencontres via Internet Nombreux sont les rapports d’experts l’équipe. parmi les gays mandatés d’ailleurs par nos propres bail- - Une intervention expérimentale conçue leurs institutionnels qui encouragent le Une dynamique particulière de formation pour réduire les prises de risques liées aux développement de nos actions de préven- a été initiée afin de permettre au groupe rencontres sur Internet tion : d’échanger en interne comme en externe. - Usages de vidéos pornographiques et Par ailleurs, chaque délégué a la possibi- l’influence qu’elles exercent sur la sexualité - 2003/2004, Evaluation des actions de lité de se rendre dans une autre région afin des homos- et bisexuels masculins et leur prévention et de lutte contre le VIH et les d’échanger sur le terrain avec ses collè- rapport à la prévention du VIH et des IST. IST dans les lieux de rencontres sexuelles gues. Ces binômes éphémères ainsi consti- pour les hommes ayant des rapports avec tués permettent des échanges « expérien- Le projet européen « Everywhere » les hommes (HsH). tiels » car chaque région à ses spécificités. Rapport d’évaluation réalisé par GRES Pour mémoire, nous avons depuis le mois MEDIATION SANTE. Dans ce premier Il existe depuis la création de l’équipe pré- d’avril 2008, enclenché un certain nom- rapport remis au ministère en 2006, il y est vention des enjeux relationnels forts et spé- bre de partenariats européens avec clairement mentionné entre autre : cifiques dans cette activité si particulière. Il notamment les associations : allemande « ... afin de ne pas fragiliser les associa- est important pour faire évoluer notre Deutsche AIDS-Hilfe (Berlin), belge tions et favoriser une approche globale et façon d’intervenir, de dégager lors de l’en- Sensoa (Anvers), le ministère de la Santé pérenne des actions de lutte contre le semble de ces échanges, soit lors de nos suisse à Zurich Aids-Hilfe Schweiz, puis en VIh/Sida, le financement doit se poursui- rencontres collectives à Paris, soit sur le ter- juin 2008, le projet « Everywhere ». vre sur une logique « par mission ». rain, des constantes, des leviers afin Le SNEG doit pouvoir s’appuyer sur un d’identifier les stratégies futures et de Ce projet initié par le ministère de la Santé binôme, la mobilisation d’un seul délégué mieux définir nos métiers de demain autour espagnol à Madrid, regroupe 11 associa- régional étant insuffisante au regard du ter- de la santé. Par exemple, avec d’une part, tions représentant 8 pays (Pologne, ritoire à couvrir. Aussi l’augmentation des mise en place d’une formation méthodolo- Angleterre, Hongrie, Italie, Chypre, budgets de fonctionnement lui permettrait gique et création d’actions en direction de Slovénie, Espagne et France). Le chef de de renforcer leur capacité humaine et la clientèle pour une plus value aux exploi- file de ce projet, pour des raisons logisti- développer ou diversifier ainsi leurs inter- tants et d’autre part, de la formation à l’en- ques a été transféré à l’Université de ventions ». tretien motivationnelle. Brighton (Angleterre). - Janvier 2007, audit financier et évalua- Recherche Action Il s’agissait de concevoir et de développer tion des politiques par le cabinet Mazars un modèle de prévention du VIH basé sur à la demande du Ministère de la Santé : Le SNEG Prévention (hors la Direction la responsabilité sociale des entreprises - « L’association SNEG présente une Générale de la Santé et les Groupements gays, adaptable aux différents environne- comptabilité très bien tenue. Le suivi de Régionaux Santé Public), s’appuie sur ments économiques, sociaux et culturels l’utilisation des subventions est très précis. deux partenaires institutionnels, l’Institut des pays européens partenaires. La comptabilité analytique retrace de National de Prévention et d’Education façon claire les opérations sur : l’activité pour la Santé (INPES) et l’Institut National La première phase du projet s’est achevée Syndicat, l’activité Prévention. La subven- de Veille Sanitaire (INVS), ainsi que des fin octobre 2010. Un nouveau projet a été tion versée par la Direction Générale de partenaires privés comme l’Institute for déposé auprès du Ministère Européen de la Santé a bien été utilisée conformément Prevention and Social Research (I-PSR). la Santé. Malheureusement faute de finan- aux termes de la convention. Les objectifs cement de la deuxième phase du projet, clairement définis dans la convention sont Par ailleurs, nous avons des conventions l’ensemble des associations issues des 8 bien assimilés par l’association. Elle a mis particulières avec certains experts indivi- pays mettent un terme ou en tout cas un en place un outil de suivi (informatisé et en duels dans le cadre d’accompagnements coup d’arrêt provisoire au développement réseau) permettant de mesurer de façon spécifiques (en matière psychologique ou de ce label. très précise l’activité des délégués régio- - 16 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:25 Page 17 GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:25 Page 18

naux. A partir de cet outil sont établis des Cette nouvelle est bien évidemment reçue sur des recherches psychosociales. rapports d’activités très complets. » avec consternation et ne sera pas sans consé- D’autre part, l’InVS (Institut de Veille Assemblée

Générale 2011 quence sur le fonctionnement de nos actions Sanitaire) a confié à l’équipe du SNEG la - Janvier 2011, Nouvel audit financier et de prévention et de santé communautaire. En recherche biomédicale Prévagay qui a évaluation des politiques par le cabinet effet, conventionné depuis 20 ans par le donné lieu à de nombreuses publications Mazars à la demande du Ministère de la ministère de la Santé, le socle de fonction- scientifiques internationales. Il est devenu Santé : nement du pôle Prévention du SNEG est par ailleurs normal pour tout nouvel éta- - « L’examen financier réalisé a mis en évi- financé par la Direction Générale de la blissement gay de solliciter le SNEG dence une gestion rigoureuse des fonds Santé (DGS). C’est cette subvention qui Prévention pour un soutien en matière de de l’association, que ce soit en termes de permet de développer dans 650 établis- prévention. maîtrise des dépenses ou de leur contrôle ». sements gays et lesbiens de France le dis- - « Sur l’aspect plus qualitatif, les objectifs positif national de prévention animé par Au regard de l’ensemble des actions fixés par la convention liant la DGS et le son équipe de 13 salariés : mise à dispo- menées au quotidien partout en France et SNEG semblent être bien remplis par l’as- sition gratuite de matériels, campagnes et du soutien des institutions de référence, sociation. Les indicateurs chiffrés sont, pour outils de prévention, formation des person- nous nous interrogeons sur le sens politi- la plupart, atteints et nous estimons que nels, information de la clientèle mais aussi que de cette coupe budgétaire qui va qualitativement le SNEG remplit ses mis- des internautes sur les sites de rencontres... asphyxier notre équipe, son développe- sions et demeure un acteur dynamique et ment et globalement, l’ensemble de nos reconnu sur le terrain de la prévention Nous apprenons cette réduction budgé- actions. contre le sida en milieu homosexuel. taire alors que l’année 2011 est déjà plus Sa structure spécifique en fait un réseau qu’entamée. Qui plus est, les appels d’of- Parmi ces actions diverses et spécifiques, unique en son genre et un point d’accès fres des Agences Régionales de Santé nous venions d’initier une action inédite privilégié aux exploitants d’établissements sont désormais bouclés. Par conséquent, visant à intervenir auprès de 300 établisse- homosexuels en termes de prévention. Par cette diminution du financement de la ments échangistes et libertins, et de lancer ailleurs, l’association dispose d’un outil de DGS ne pourra pas être compensée, avec nos délégués des animations ludi- pilotage de son action permettant un suivi même partiellement, par des subventions ques dans nos établissements pour tou- efficace au niveau du siège. régionales, ce qui fatalement, entraîne un cher les gays là où ils sont. L’outil est satisfaisant et montre l’intérêt de coup d’arrêt de certaines de nos actions l’association pour les démarches de pilo- de prévention. Notre inquiétude est grande. Comment tage. Il semble que les moyens humains de interpréter ce désengagement de l’Etat ? l’association sont limités, d’où une vérita- Le SNEG ne comprend pas cette coupe Le sida ne serait-il plus une priorité natio- ble crainte de la part de l’association sur budgétaire qui le met en danger, alors que nale ? Doit-on, par voie de conséquence, deux thématiques : le rapport d’audit 2010 du cabinet s’attendre dans le futur au désengagement . Le souhait de continuer à bénéficier de Mazars, mandaté par la DGS elle-même, progressif des Agences Régionales de subventions pérennes de fonctionnement a mis en évidence une gestion rigoureuse Santé ? Au-delà de son propre devenir, le (sur le modèle DGS), afin de garantir la des fonds publics. Par ailleurs, le rapport pôle Prévention du SNEG est préoccupé réalisation des missions, et non uniquement Lert Pialoux 2009 sur la réduction des ris- par la menace qui pèse sur les établisse- sur le mode d’appels à projets. ques sexuels demande de s’appuyer sur le ments gays laissés seuls face à la lutte . La crainte d’une diminution des subven- SNEG pour développer le dispositif de contre le VIH et les IST et sur l’ensemble du tions et donc l’impossibilité de poursuivre prévention tant en direction des gays que tissu associatif divers et particulièrement les formations des salariés du SNEG et les des échangistes. pour les structures les plus vulnérables qui échanges inter-régions, qui garantissent portent pourtant, elles aussi, des actions et l’efficacité de son action malgré un nom- Cette annonce nous oblige d’ores et déjà des messages indispensables à destina- bre d’acteurs très limité. Il nous semble à supprimer un poste et demi de salarié tion de certaines populations parmi les important de bien assurer la pérennité des dès cette année 2011 et probablement à plus exposées. actions et la transmission des savoirs entre un autre réajustement au sein de l’équipe les délégués. Nos interlocuteurs ont affi- en 2012. Cette réduction d’effectifs va Merci aux exploitants et à l’ensemble des ché le souhait de continuer pour la entraîner une absence de couverture géo- salariés des établissements pour leurs convention à venir dans la lignée de la graphique des établissements gays et engagements. convention précédente, à savoir poursui- gays friendly pour les régions suivantes : le vre le haut niveau de prévention et l’acces- Centre, la Bourgogne, la Champagne- Merci à toute notre équipe prévention : sibilité aux outils de prévention dans les Ardenne, la Picardie, le Nord Pas-de- Sylvain Guillet, coordinateur (Midi- lieux de sexe, et remobiliser les lieux sans Calais, la Haute-Normandie et la Basse- Pyrénées, Limousin), Roberto Labuthie parcours sexuel. L’association souhaiterait Normandie. Nous craignons que d’autres (Paris), Cedric Péjou (Paris, lieux échangis- également étendre son action de préven- zones blanches, c’est-à-dire sans préven- tes/libertins), Matthieu Panel (Normandie tion aux lieux libertins ». tion viennent encore hélas s’ajouter à cette Nord), Eric Maniscalco (Grand Ouest), liste en 2012. Les régions envisagées Matthieu Folléa (Grand Est et créateur de Avec de telles évaluations, c’est vrai que seront sans doute le Poitou-Charentes, le nos outils informatiques), Jérôme Derrien nous pensions êtres un peu à l’abri des Limousin, et l’Auvergne. C’est aussi bien (Languedoc Roussillon et notre webmas- coupes budgétaires. Cependant au peu reconnaître l’engagement de tous les ter), Julien Escolano (Aquitaine, Poitou- moment où nous réalisons ce rapport, le établissements présents dans ces régions Charentes), Richard De Wever (Paca), SNEG vient d’apprendre par la Direction qui ne seront plus visités et soutenus par Sébastien Cambau (Rhône-Alpes- Générale de la Santé que le montant de les délégués du SNEG. Auvergne), Francis Renson notre distribu- la subvention destinée à financer le fonc- teur à Paris et Erika Thomas Des Chênes tionnement de son pôle Prévention est Ces dernières années, le SNEG a initié pour les aspects administratifs. amputé de 14 % pour cette année 2011 une dynamique que ses partenaires institu- (ce qui représente 90 000 euros sur un tionnels ont tous salué. Ainsi, d’une part, budget global de 640 000 euros) et une l’INPES (Institut National de Prévention et nouvelle réduction semble être envisagée d’Education pour la Santé) a soutenu la en 2012. production de campagnes ciblées basées - 18 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:26 Page 19

Rapport financier de l’exercice 2010 du 1er janvier au 31 décembre 2010

Chers adhérents, Nous vous avons convoqués en ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE annuelle afin de soumettre à votre approbation les comptes et les résultats de l'exercice s'étalant du 1er janvier au 31 décembre 2010 et vous rendre compte de notre gestion durant cette période. Nous vous demanderons, à la suite de notre exposé, et après avoir répondu à vos éventuelles questions, de bien vouloir approuver les comptes qui vous sont proposés, lesquels ont été établis sous le contrôle régulier de notre expert comptable André KAHN, et sous le contrôle final de notre Commissaire aux comptes Patrice BARRE. Nous vous demanderons également de bien vouloir nous accorder votre quitus entier pour l'accomplissement de notre mission au cours de la période écoulée. Frédéric Dupont Trésorier Compte de résultat global

SOMMES EXPRIMEES EN EUROS 2010 2009 Variation

Au cours de l'exercice, le chiffre d'affaire global s'est élevé à la somme de 1 247 588 1 290 310 -3,31% Ce chiffre d'affaire se décompose ainsi Ventes gels, capotes, drapeaux 221 381 216 877 2,08% Cotisations des adhérents et divers 76 152 71 230 6,91% Subventions DDASS et DGS 934 331 974 786 -4,15% Autres produits 15 724 27 417 -42,65%

Les charges d'exploitation se sont élevées à la somme de 1 248 410 1 306 000 -4,41% Ces charges d'exploitation se décomposent ainsi Achats 240 826 268 474 -10,30% Services extérieurs (loyer, assurance) 124 923 121 051 3,20% Autres services extérieurs (honoraires, deplacements, 244 638 271 093 -9,76% poste, téléphone, services bancaires) Impôts et taxes 32 239 32 197 0,13% Salaires et charges sociales 597 398 607 104 -1,60% Amortissements et provisions 5 231 5 232 -0,02% Autres charges 3 155 849 ns

Ce qui aboutit à un résultat d'exploitation de -822 -15 690 -94,76%

Les produits financiers se sont élévés à la somme de 1 260 4 375 ns Les charges financières se sont élevées à la somme de 79 200 ns

Ce qui aboutit à un résultat financier de 1 181 4 175 -71,71%

Les produits exceptionnels se sont élevés à la somme de 465 ns Les charges exceptionnelles se sont élevées à la somme de 412 ns

Ce qui aboutit à un résultat exceptionnel de 465 -412 ns

Fonds dédiés -14 272

En conséquence, le résultat de l'exercice s'est élevé à la somme de -13 448 -11 927 12,75% - 19 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:29 Page 20 Assemblée

Générale 2011 Nous vous présentons ci-après le compte de résultat détaillé, avec un comparatif par rapport à l'exercice précédent, et le budget réalisé par rapport au budget prévisionnel. Détail du compte de résultat

En euros ANNEE 2010 ANNEE 2009

DDASS CHARGES Syndicat DGS ARS 75 INPES ARS régions Everywhere Total Syndicat DGS DDASS 75 INPES Everywhere Total prov. Achats 145 686 17 697 8 086 51 911 10 048 7 397 240 825 142 862 21 223 7 789 83 687 12 913 268 474 Services extérieurs 26 195 90 953 6 774 1 000 124 922 22 299 89 637 8 615 500 121 051 Autres services extérieurs 54 461 110 506 1 551 75 282 871 1 969 244 640 52 593 130 278 1 105 46 275 39 320 1 522 271 093 Impôts et taxes 593 24 850 4 511 2 284 32 238 607 26 803 4 188 126 473 32 197 Salaires et charges 79 786 407 161 71 078 20 3 581 35 772 597 398 78 878 404 875 77 697 31 141 14 513 607 104 Charges diverses 522 12 2 621 3 155 672 1 176 849 Charges financières 79 79 200 200 Charges exceptionnelles 0 412 412 Amortissements 5 232 13 539 733 19 504 5 232 5 232 Résultat - excédent 0 0 TOTAL 312 475 664 797 92 000 129 834 15 500 48 155 1 262 761 303 143 673 017 99 806 130 138 84 000 16 508 1 306 612

DDASS PRODUITS Syndicat DGS DDASS 75 INPES ARS régions Everywhere Total Syndicat DGS DDASS 75 INPES Everywhere Total prov. Cotisations adhérents 74 187 74 187 71 230 71 230 Ventes 223 262 84 223 346 216 877 216 877 Subventions publiques 650 676 92 000 128 000 15 500 48 155 934 331 653 278 92 000 129 000 84 000 16 508 974 786 Produits divers 11 11 99 27 126 Produits financiers 1 259 1 259 4 375 4 375 Produits exceptionnels 465 465 0 Transfert de charges 1 567 12 397 1 750 15 714 3 010 15 337 7 806 1 138 27 291 Résultat - déficit 13 448 13 448 11 9 2 7 11 927 TOTAL 312 475 664 797 92 000 129 834 15 500 48 155 1 262 761 303 143 673 017 99 806 130 138 84 000 16 508 1 306 612 Détail et répartition du budget réalisé de l’exercice 2010

En euros SNEG DGS DDASS Paris INPES ARS régions Everywhere Total CHARGES Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Achats 129 100 145 686 18 700 17 697 7 900 8 086 72 000 51 911 10 048 5 155 7 397 232 855 240 825 Services extérieurs 22 400 26 195 92 400 90 953 8 400 6774 1000 123 200 124 922 Autres services extérieurs 48 100 54 461 116 850 110 506 2100 1551 87 000 75 282 871 1 969 254 050 244 640 Impôts et taxes 600 593 25 000 24 850 5 150 4 511 2 284 30 750 32 238 Salaires et charges 79 000 79 786 397 763 407 161 68 050 71 078 20 3 581 43 000 35 772 587 813 597 398 Charges diverses 522 12 400 2 621 400 3 155 Charges financières 79 0 79 Charges exceptionnelles 0 0 Amortissements & provisions 5 300 5 232 13 539 733 5 300 19 504 Résultat - excédent 0 0 TOTAL 284 500 312 475 650 713 664 797 92 000 92 000 159 000 129 834 0 15 500 48 155 48 155 1 234 368 1 262 761

PRODUITS Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Budget Réalisé Cotisations adhérents 72 000 74 187 72 000 74 187 Ventes 212 500 223 262 84 212 500 223 346 Subventions publiques 650 713 650 676 92 000 92 000 159 000 128 000 15 500 48 155 48 155 949 868 934 331 Produits divers 11 0 11 Produits financiers 1 259 0 1 259 Produits exceptionnels 465 0 465 Transfert de charges 1 567 12 397 1 750 0 15 714 Résultat - déficit 13 448 0 13 448 TOTAL 284 500 312 475 650 713 664 797 92 000 92 000 159 000 129 834 0 15 500 48 155 48 155 1 234 368 1 262 761 - 20 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:29 Page 21

Nous vous présentons enfin le budget prévisionnel de l’exercice 2011. Budget de l’exercice 2011

En euros ANNEE 2011

Dépenses Dépenses Dépenses Dépenses ARS CHARGES Total Syndicat DGS ARS 75 INPES Régions Téléchargez Achats 145 200 18 700 9 000 37 000 6 000 215 900 Services extérieurs 26 300 92 000 8 800 500 127 600 Autres services extérieurs 49 600 88 800 5 900 91 000 235 300 les documents Impôts et taxes 500 23 000 5 900 29 400 Salaires et charges sociales 78 000 342 172 62 000 3 000 485 172 Charges diverses 400 400 de l’Assemblée Charges financières Charges exceptionnelles Amortissements 5 300 5 300 Générale 2011 Résultat - bénéfice sur TOTAL DES CHARGES 304 900 564 672 92 000 128 000 9 500 1 099 072 Recettes Recettes Recettes Recettes ARS PRODUITS Total Syndicat DGS ARS 75 INPES Régions www.sneg.org Cotisations adhérents 72 000 72 000 Ventes 232 900 232 900 Subventions publiques 550 400 92 000 128 000 9 500 779 900 rubrique Le SNEG, Produits divers Produits financiers Rapports Moraux Produits exceptionnels Transfert de charges 14 272 14 272 Résultat - perte TOTAL DES PRODUITS 304 900 564 672 92 000 128 000 9 500 1 099 072 GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:30 Page 22

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE COMPTE RENDU DU 4 AVRIL 2011

’Assemblée Générale Ordinaire s’est tenue ajoutent que ce sont surtout les statuts, le Approbation des rapports moraux, axe préven- dans les locaux du SNEG, 12 rue des Filles SNEG étant association loi 1901 et non syndi- tion et axe syndicat : Assemblée Générale 2011 Ldu Calvaire 75003 Paris. 20 adhérents cat, qui justifient ces refus successifs. Ce sont L’Assemblée Générale Ordinaire adopte les étaient présents, 42 adhérents étaient représen- aussi les statuts qui empêchent de disposer des deux rapports à l’unanimité. Le vote s’est effec- tés soit au total, 62 adhérents. agréments de formation qui permettraient eux tué à main levée. aussi de générer de nouvelles ressources. Rémi Discours d’ouverture du Président Calmon ajoute que, outre ces statuts, c’est aussi Lecture du rapport financier de l’exercice Par Gérard Siad, Président la pression des autres organismes profession- 2010 Nomination du secrétaire d’assemblée et des nels qui motive ces refus. Par Frédéric Dupont, Trésorier deux scrutateurs. Aylau Tik se propose comme Secrétaire d’assemblée, Joël Hascoët et Bruno Au regard de ces diverses observations, Lecture du rapport du commissaire aux comp- Aussenac se proposent comme scrutateurs. concernant tant l’axe Prévention que l’axe tes Maître Patrice Barré attestant de la tenue Syndicat, il est acté que le SNEG doit prendre rigoureuse et de la validité des comptes Lecture du rapport moral de l’exercice 2010, les dispositions nécessaires, à savoir d’envisa- Par Frédéric Dupont, Trésorier axe prévention ger une séparation des deux axes, passant par Par Antonio Alexandre, Directeur National une modification des statuts et la création d’une Questions et réflexions Prévention nouvelle structure purement syndicale. Celle-ci Frédéric Dupont ajoute après cette lecture que devra permettre à l’axe Prévention de pouvoir cette année a été chargée pour la trésorerie du Lecture du rapport moral de l’exercice 2010, évoluer dans ses missions en se tournant vers la SNEG, avec l’audit du cabinet Mazars, le axe syndicat santé sexuelle globale et dans ses publics en changement de commissaire aux comptes et le Par Rémi Calmon, Directeur Exécutif Syndicat s’adressant à des populations au-delà des contrôle URSSAF. seuls LGBT. Elle devra également permettre à Jean-Louis Crépin demande pourquoi au Questions et réflexions l’axe Syndicat d’être enregistre et reconnu en Bataclan, à l’occasion des 20 ans, le SNEG Frédéric Dupont en qualité de trésorier précise tant que tel pour lui permettre d’obtenir les n’a pas procédé à une collecte de fonds ? que les 14 % de baisse de subventions répon- conventionnements, agréments de formations et Gérard Siad lui répond que l’offre a été faite dent à une mesure nationale qui touche toutes autres fonctions de représentativité d’un syndi- par les organisateurs et que d’autres associa- les associations de lutte contre le sida et que cat, englobant l’ensemble de ses adhérents et tions le font. Rémi Calmon ajoute que si on ima- cette mesure ne touche par conséquent pas particulièrement ceux issus du secteur des gine SOS Homophobie faisant une collecte de particulièrement le SNEG. Antonio Alexandre Cafés Hôtels Restaurants et Discothèques. dons, on l’imagine beaucoup moins bien pour confirme mais insiste sur la réduction préconi- le SNEG qui, dans l’esprit des gens, est une sée de 25 % sur deux ans par le ministre de la Bruno Aussenac, faisant un parallèle avec la structure riche, composée d’administrateurs et Santé Xavier Bertrand. Le SNEG a été parmi FSGL, évoque la difficulté à réunir les adhé- d’adhérents patrons tout aussi riches et que les premières associations à réagir quant à sions, le SNEG connaissant ce même déboire. cette collecte serait mal perçue et sans doute cette diminution des subventions à travers un Réagissant au positionnement des entreprises sans résultat. communiqué de presse. Depuis, deux autres adhérentes hors CHRD et lieux de sexe, il expli- Jean-Louis Crépin dit comprendre que rien communiqués ont été publiés, l’un inter associa- que que leurs adhésions sont purement solidai- d’autre que les adhésions ne pourront donc tif évoque la dangerosité de la baisse de ces res et que le SNEG n’a pas à se justifier de permettre de financer le SNEG Syndicat et subventions, l’autre émis par Act Up-Paris réagit son manque d’actions à leur égard. qu’in convient donc de créer un axe Syndicat aux propos de Nora Berra, secrétaire d’Etat à répondant au statut de syndicat. Le débat est la Santé qui elle a parlé d’exclure les gays des Aylau Tik demande s’il existe un guide des lancé entre les interrogatifs comme Rémi dons d’organe car ils constituent « une popula- adhérents du SNEG et si non, pourquoi ? Calmon ou Gérard Siad, les opposés comme tion à risques ». Il explique que le SNEG doit Gérard Siad répond que non, la tache est trop Frédéric Dupont, les favorables à cette option désormais développer des actions de préven- complexe, le média papier est dépassé par comme Pascal Sergent, Olivier Robert ou tion au-delà du VIH, au-delà des gays, au pro- rapport à Internet, le métier appartenant à Antonio Alexandre qui évoque le modèle de fit d’actions de santé globale. d’autres, notamment des adhérents presse ou type SOS où deux structures sont adossées, où éditeurs. des statuts plus complets permettent de bénéfi- Nadine Benzemam fait part de sa tristesse cier d’autres sources de financement comme pour la baisse de subventions du SNEG. Jean-Louis Crépin s’étonne de ne pas entendre Aides qui va bénéficier des subventions de la Comme elle confond les financements de l’axe beaucoup parler des lesbiennes et de consta- CPAM pour compenser sa baisse de fonds de Prévention qui fonctionne par subventions publi- ter la seule présence de Nadine Benzemam la part de la DGS. ques et de l’axe Syndicat qui fonctionne exclu- parmi les présents. Gérard Siad répond qu’ef- Gérard Siad demande à combien s’élève le sivement en ressources propres, Rémi Calmon fectivement, les lesbiennes sont peu représen- solde de l’indemnité d’éviction. Frédéric lui rappelle cet état de fait. Elle propose de tées, dans le milieu commercial, parmi nos Dupont lui donne pour réponse la somme de faire des tables rondes pour discuter des mesu- adhérents, parmi les populations et que socio- 128 000 €. res à prendre pour l’avenir du SNEG qu’elle dit logiquement, les lesbiennes ne correspondent Aylau Tik demande si la centrale d’achats pour- « condamné à réussir ». pas au profil des gays à de nombreux égards : rait commercialiser d’autres produits que les visibilité, style de vie, consommation, centres gels et préservatifs ? Frédéric Dupont lui Pascal Sergent interroge sur les motifs de refus d’intérêts... répond que le SNEG n’a pas de vocation com- et parle de l’importance d’obtenir le conven- merciale et que, le cas échéant, celle-ci vien- tionnement en direct avec la SACEM qui per- Gérard Siad remercie les adhérents de l’en- drait à changer son régime fiscal et notamment mettrait au SNEG de toucher des adhésions semble de ces réflexions en concluant que le par rapport à l’impôt sur les sociétés. plus importantes et épargnerait aux adhérents SNEG doit envisager des changements dans d’avoir à prendre une adhésion complémen- son fonctionnement. Toutefois, aucune solution Quitus : taire à un autre organisme dans le seul but de ne doit mettre le SNEG en danger, ni l’éloigner Quitus est donné à l’unanimité par l’Assemblée disposer des abattements forfaitaires ou proto- de son éthique, il convient de prendre en Générale Ordinaire. Le vote s’est effectué à colaires. Gérard Siad explique que le carac- compte la transversalité entre les deux axes. Il main levée. tère inter professionnel et l’insuffisance en nom- rappelle toutefois qu’à l’heure actuelle, le bre des adhérents sont les arguments avancés SNEG dispose d’une forte représentativité et Gérard SIAD par la SACEM. Olivier Robert et Yann Pedler d’un nombre important d’adhérents. Président - 22 - GAYSIDE_8.qxp 19/05/12 12:31 Page 23 GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:30 Page 24 Dossiers juridiques

Le SNEG informe et assure la représentation de ses adhérents dans le cadre juridique. Le tableau ci-dessous résume les types d'entreprises, leurs zones d'implantation et la nature de dos- siers traités ces derniers mois : ZONE D'IMPLANTATION TYPE D'ACTIVITE THEME JURIDIQUE TRAITE Paris Ile-de-France Bar SPRE Paris Ile-de-France Bar Plainte pour viol Paris Ile-de-France Sex shop Résiliation de compte bancaire et recherche de nouvel établissement Centre Restaurant SACEM Est Sauna Cambriolages et menaces Nord Normandie Discothèque Compromis de cession Paris Ile-de-France Vidéo Emprisonnement en Bulgarie, demande d'audition auprès de l'ambassade en France Centre Discothèque Fermetures administratives Ouest Discothèque Décret du 23/12/09 Rhône Alpes Auvergne Services Question sur les tournages de films X Sud Ouest Sauna Contrôles d'hygiène Rhône Alpes Auvergne Services Propriété intellectuelle et droit à l'image Paris Ile-de-France Sauna Destination de bail Paris Ile-de-France Restaurant Horaires CHR Paris Ile-de-France Bar Assurances Rhône Alpes Auvergne Internet Propriété intellectuelle Sud Ouest Sauna Conflit avec le Conseil Général, installation de barrières Nord Normandie Bar Marges et ratios Sud Ouest Bar Non renouvellement de bail Paris Ile-de-France Bar Dégat des eaux Centre Sauna Réglementation des spas Paris Ile-de-France Bar Versement d'acompte sans réalisation de la prestation Sud Ouest Bar Conditions d'utilisation de l'établissement par la clientèle Paris Ile-de-France Discothèque Discriminations à l'entrée - Personnels de sécurité PACA Sauna Problème de copropriété - Changement de statut Est Sauna Billetterie - Polyvalence d'activité sauna/club - Sous location du local commercial Rhône Alpes Auvergne Internet Propriété intellectuelle Paris Ile-de-France Bar Redressement TVA Nord Normandie Bar Plaintes pour nuisances sonores Paris Ile-de-France Sauna Redressement SPRE Languedoc-Roussillon Bar Dérogation d'ouverture exceptionnelle Ouest Association Redressement SPRE Sud Ouest Sauna Commission de sécurité - Accessibilité Paris Ile-de-France Salon de coiffure Nuisances nocturnes Paris Ile-de-France Bar Prud'Hommes PACA Bar Licences Paris Ile-de-France Bar Travaux et accessibilité Paris Ile-de-France Bar Autorisation 31/12 Paris Ile-de-France Bar Autorisation 31/12 Paris Ile-de-France Bar Mutuelle CHR obligatoire Paris Ile-de-France Bar Mutuelle CHR obligatoire Nord Normandie Sauna Convention collective Paris Ile-de-France Bar Litige suite à vente de parts sociales Paris Ile-de-France Bar Nuisances sonores Languedoc-Roussillon Sauna Litige assurance dégât des eaux Ouest Sauna SACEM - Fournitures de pagnes de saunas Paris Ile-de-France Hôtel Abandon de poste PACA Sauna Ouverture du dimanche - Convention Collective Midi Pyrénées Sauna Accessibilité

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ZONE D'IMPLANTATION TYPE D'ACTIVITE THEME JURIDIQUE TRAITE Ouest Sauna Accessibilité Ouest Services Personnel homophobe Languedoc-Roussillon Hôtel Paiement de dommages et intérêts Nord Normandie Sauna Licenciement individuel pour faute Sud Ouest Sex shop Refus d'assurance Paris Ile-de-France Boutique Caution sur bail PACA Vente en ligne Contrat télécom Sud Ouest Bar Devis acoustique et sécurité Nord Normandie Sauna Convention collective Paris Ile-de-France Bar SACEM - SPRE Nord Normandie Bar Etude d'impact acoustique Paca Bar Dérogation d'ouverture de nuit Rhône Alpes Auvergne Discothèque Mutuelle CHR obligatoire Sud Ouest Sauna Vidéosurveillance Paris Ile-de-France Bar Dérogation ouverture exceptionnelle Paris Ile-de-France Sex shop Augmentation de loyer Nord Normandie Sex shop Royalties Paris Ile-de-France Bar SPRE Centre Maison d'hôtes Propriété intellectuelle Languedoc-Roussillon Hôtel Paiement de dommages et intérêts - Recouvrement par huisser non justifié Nord Normandie Bar SPRE - Demande de remboursement d'un bien personnel de salarié Nord Normandie Bar Avertissement et fermeture administrative Paris Ile-de-France Discothèque Assurances Ouest Internet Refus de prêt - Participation Paris Ile-de-France Sex shop Augmentation de loyer Paris Ile-de-France Association Prises de vues en extérieur Sud Ouest Bar Participation Gay Pride Paris Ile-de-France Hôtel Inaptitude médicale - Abandon de poste Paris Ile-de-France Bar Renouvellement autorisation de nuit Centre Sauna Estimation de montant pour vente Paris Ile-de-France Sauna Litige salarié Ouest Discothèque Liquidation judiciaire Sud Ouest Bar Bail Est Bar SACEM Paris Ile-de-France Bar Contrôle fiscal Nord Normandie Sex Club Déclaration de travaux - Façade et publicité Ouest Sauna Destination de bail Paris Ile-de-France Bar Autorisation de travail Sud Ouest Discothèque Document d'évaluation des risques professionnels Paris Ile-de-France Boutique Succession Rhône Alpes Auvergne Sauna Accessibilité Est Sauna Autorisation d'ouverture de nuit Nord Normandie Bar Emploi complémentaire - Charges locatives Paris Ile-de-France Salon de coiffure Etude d'impact acoustique PACA Sex club Reprise de l'établissement Paris Ile-de-France Hôtel Cumul plein temps et mi temps Paris Ile-de-France Bar Pompe a bière sur terrasse soir de Gay Pride Rhône Alpes Auvergne Sauna Problème de gérance Centre Maison d'hôtes Refus de prêt - Participation gay Pride

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ZONE D'IMPLANTATION TYPE D'ACTIVITE THEME JURIDIQUE TRAITE

Juridiques Paris Ile-de-France Bar Dérogation ouverture de nuit Dossiers Paris Ile-de-France Hôtel Licenciement salarié Paris Ile-de-France Restaurant Demande de fermeture administrative Sud Ouest Discothèque Procédure de licenciement Ouest Bar Litige assurance sinistre incendie Paris Ile-de-France Discothèque Fermeture administrative Nord Normandie Sex club Assurance avec risque aggravé Nord Normandie Discothèque Non renouvellement de dérogation d'ouverture de nuit Dom Tom Sex shop Poppers PACA Presse Fiscalité Languedoc-Roussillon Discothèque Dépôt de plainte et constitution de partie civile Sud Ouest Sauna Assurances Paris Ile-de-France Internet Contrat VAD Est Sauna Assurances Paris Ile-de-France Sex club Accessibilité PACA Sex club Fermeture administrative Sud Ouest Sauna Type selon reglementation Paris Ile-de-France Restaurant Demande d'ouverture de nuit Paris Ile-de-France Services Solution de désendettement PACA Sex shop Poppers Nord Normandie Bar Droit à l'image Est Sauna Assurances Paris Ile-de-France Restaurant Demande d'ouverture de nuit Languedoc-Roussillon Hôtel Référencement Internet Nord Normandie Bar Non renouvellement de dérogation d'ouverture de nuit Est Bar Renouvellement autorisation de nuit Paris Ile-de-France Restaurant Accessibilité Paris Ile-de-France Bar Nuisances de voisinage PACA Bar Poppers Ouest Sauna Licenciement salarié Ouest Sauna Procédure d'assignation PACA Discothèque Fermeture de la backroom Ouest Sauna Indemnité d'éviction Paris Ile-de-France Hôtel Litige salarié double emploi absence maladie Paris Ile-de-France Discothèque Demande de fermeture administrative Nord Normandie Bar Vidéosurveillance Languedoc-Roussillon Sauna Banque Est Bar Arrêté préfectoral de fermeture de débits de boissons Est Bar Dérogation d'ouverture tardive - Paiement de salarié à défaut de trésorerie

PERMANENCES JURIDIQUES 2012 es permanences juridiques réunissant Maître Yann Pedler, avocat référent du SNEG, Gérard Siad, président, et Rémi Calmon, directeur exécutif, rencontrent un vif succès permettant au-delà de l'évocation de dossiers juridiques, d'échanger et de réfléchir sur des sujets relatifs Là l'entreprenariat au quotidien. Les adhérents sont invités à entrer en contact avec le SNEG lors de ces permanences. Planning des permanences, tous les quinze jours, le lundi sauf exception, de 17h30 à 19h30 Lundi 2 janvier Lundi 26 mars Lundi 18 juin Lundi 29 octobre Lundi 16 janvier Lundi 10 avril Lundi 2 juillet Lundi 12 novembre Lundi 30 janvier Lundi 23 avril Lundi 3 septembre Lundi 26 novembre Lundi 13 février Mercredi 9 mai Lundi 17 septembre Lundi 10 décembre Lundi 28 février Lundi 21 mai Lundi 1er octobre Mercredi 26 décembre Lundi 12 mars Lundi 4 juin Lundi 15 octobre Adhérents du SNEG, rencontrez Maître Yann Pedler pour toute demande de conseil ou d'assistance juridique, sur place ou par téléphone. Contactez le 01 44 59 81 01 ou [email protected] pour votre prise de rendez-vous et la préparation de cet entretien.

- 26 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:31 Page 27 GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:47 Page 28

Pôle Prévention

Par Antonio Alexandre, Directeur National Prévention

ACTIONS VANNES ET PARIS Des entretiens de sexologie dans des établissements morbihanais et parisien

es soirées d’entretiens de sexolo- Il s’agit de sensibiliser le public visé aux CDAG les clients qui pourraient souhaiter gie sont menées régulièrement problématiques liées à la sexualité et de faire le point sur leur sérologie VIH, IST, dans le bar « Dans un autre les rapprocher du système de santé. Pour etc. DMonde » à Vannes, en partena- une fois, c’est ce dernier qui se déplace Un abstract poster a été présenté et publié riat avec le CDAG de Lorient et Vannes. vers le public. L’un des buts est de donner lors des XVIIe Assises & Congrès de la C’est le Dr Marie-Claire Le Martelot, Société Française de Lutte contre le Sida. médecin-sexologue, qui a accepté de un visage, une humanité, à un système par- mener cette action avec le délégué du fois décrié. En dernier lieu, le médecin Un grand Merci à Stéphane, l’exploitant SNEG, Eric Maniscalco. sexologue doit pouvoir diriger vers un du lieu.

Et toujours, à Paris, au Bears’Den, assuré par notre chargé de Prévention :

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PUBLIC HÉTÉRO Une campagne de promotion de l’usage des préservatifs et du gel en direction des hétérosexuels multipartenaires fréquentant les lieux commerciaux Echangiste / Libertin

Une campagne de promotion de l’usage « Prévention et réduction des risques dans Avec le soutien des Agences Régionales du préservatifs et du gel en direction des les groupes à haut risque vis-à-vis du VIH de Santé (ARS) de Paris Ile-de-France, hétérosexuels multipartenaires fréquentant et des IST » en 2009, posent les problé- Rhône-Alpes, Basse Normandie, Haute les lieux commerciaux Echangiste / matiques que notre équipe prévention Normandie, Nord-Pas-de-Calais, de Libertin. avait déjà identifiées sur le terrain. En effet l’Institut National de Prévention et ces lieux alternatifs ou pas, de consomma- d’Education pour la Santé (INPES) et de epuis quelques années, nous tions sexuelles gay et/ou hétérosexuel la Direction Générale de la Santé (DGS), observons une mixité de soirées s’ouvrent réciproquement à l’échangisme nous déployons de manière progressive dans certains lieux de sexe et à la bisexualité sans que les outils de sur ces territoires cette action spécifique (comme les saunas). Cette évolu- prévention utilisés soient totalement adap- de prévention tout en suggérant à d’autres Dtion et la ressemblance des pratiques tés aux publics cibles. ARS de nous soutenir dans cette démar- sexuelles multipartenaires dans les lieux che. de sexe hétérosexuels vs homosexuels lais- Depuis 2009, notre projet spécifique de sent apparaître un changement fondamen- suivre les lieux libertins/échangistes com- Actuellement, nous intervenons dans plus tal dans l’évolution de la sexualité d’une merciaux, est de partager l’expérience du de 80 lieux réparties sur l’ensemble de partie des français ; de plus en plus nom- SNEG en matière de santé et de préven- ces régions. La majorité des lieux se trou- breux enclins à vivre librement une sexua- tion réalisée auprès des exploitants gay vent à Paris et à Lyon. Nous tenons à lité plus ouverte à de nouvelles expérien- afin de dupliquer nos interventions et nos remercier les exploitants de ce partenariat ces. outils en les adaptant à une clientèle hété- et de l’accueil particulièrement chaleureux rosexuelle multipartenaire. qu’ils réservent à nos chargés de préven- Sur les questions liées aux libertins, bi et tion. Nous les savons engagés et partici- échangiste, le rapport Lert/Pialoux patifs !

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SEMAINE DE DÉPISTAGE À PARIS La Croix Rouge, AIDES et le SNEG Prévention avec le soutien de la Mairie de Paris 4ème proposent la semaine de la santé sexuelle et du dépistage.

eaucoup ignorent encore labos privés et payants, les personnes peu- aujourd’hui qu’ils sont porteurs du vent se faire dépister gratuitement par des virus du sida. Connaître son statut militants formés de AIDES en partenariat Bsérologique, c’est pourtant simple. avec nos chargés de prévention. Il suffit de se faire dépister. Et aujourd’hui, rien de plus facile : l’offre de dépistage Toute l’année et partout en France les s’est en effet élargie. En plus des Centres équipes de AIDES et du SNEG se mobili- de Dépistage Anonyme et Gratuit, des sent autour de la santé sexuelle.

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DÉPISTAGE : PARTENARIAT AIDES SNEG AIDES et le SNEG, main dans la main pour la santé gay

expérience dans le champ du dépistage rapide, s’engage à former les délégués prévention du SNEG à cette nouvelle tech- nique. Le SNEG est quant à lui une force de médiation indispensable pour permet- tre l’accès aux établissements susceptibles d’accueillir ce type d’action. Enfin, les deux associations travailleront de concert pour informer et inciter les gays à se saisir Reproduction du communiqué de presse de ce nouvel outil au service de la santé —- du 6 Septembre 2011 communautaire. Contact AIDES : Pour inaugurer ce partenariat et lancer Dominick Descharles - 01 41 83 46 14 IDES et le SNEG, partenaires his- cette nouvelle convention, nous convions Théau Brigand - 01 41 83 46 39 toriques dans la lutte contre le tous les directeurs d’établissements pari- SNEG : sida et la défense des droits des siens et journalistes intéressés à nous Antonio Alexandre - 01 44 59 95 12 Acommunautés LGBT, s’allient pour rejoindre le jeudi 15 septembre autour Le Kofi du Marais, 54, Rue Sainte-Croix de promouvoir le dépistage rapide démédi- d’un verre au Kofi du Marais1, de 14h30 la Bretonnerie, 75004 Paris. calisé. Aujourd’hui en France, 50 000 per- à 17h00. Tél : 01 48 87 48 71. sonnes sont porteuses du VIH sans le savoir et la population homosexuelle reste particulièrement touchée. Par ce partena- riat, les deux organisations iront au plus près de ces personnes pour leur proposer une nouvelle offre de dépistage. Cette convention de partenariat sera inaugurée le jeudi 15 septembre prochain au Kofi du Marais de 14h30 à 17h00. Briser la dynamique de l’épidémie VIH, c’est possible, et le dépistage rapide com- munautaire est une arme décisive pour atteindre cet objectif. Alors qu’en 2009, 37 % des découvertes de séropositivité concernent des hommes gays, il est urgent de faciliter l’accès au dépistage dans notre communauté. Les traitements sont désormais très efficaces pour contrôler l’in- fection et mener une vie aussi normale que possible ; ils diminuent le risque de trans- mission du virus de manière conséquente. A condition d’être dépisté. Connaître au plus tôt sa séropositivité a donc un double avantage : à l’échelle individuelle d’abord, car une personne dépistée et traitée tôt évitera de lourdes complications médicales. A l’échelle col- lective ensuite, car en connaissant son sta- tut, on peut mieux adapter ses pratiques sexuelles et mieux protéger son ou ses par- tenaires. Enfin, en bénéficiant d’un traite- ment adapté, on réduit la transmission et on maîtrise ainsi la charge virale au sein de toute la communauté gay. Avec la pers- pective d’enrayer durablement l’épidémie. AIDES et le SNEG ont donc décidé de tra- vailler ensemble pour banaliser le dépis- tage et le porter au plus près des popula- tions homosexuelles. AIDES, forte de son

- 31 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:50 Page 32 Pôle Prévention CAMPAGNE ÉTÉ 2011 Le préservatif, ce héros !

édramatiser et encourager l’usage du préservatif, c’est la consigne donnée par le SNEG Daux étudiants en BTS Commu- nication visuelle de l’école Estienne, Ecole supérieure des arts et industries graphiques à Paris, pour la réalisation d’une campa- gne visant à changer notre regard sur notre premier outil de prévention. Le visuel proposé par les étudiants nous montre les préservatifs comme des héros qui sauvent des vies. Si le préservatif peut parfois apparaître comme un intrus en plein milieu de nos élans sexuels, il est aussi celui qui autorise la détente, crée la confiance, facilite l’échange avec l’autre, sans se prendre la tête. En un mot, il est disponible pour veiller sur nous tel un super héros. Rencontre d’un soir, plus régulière ou sexualité multipartenaire, ce héros de latex est là pour nous permettre de vivre notre sexualité en toute sécurité et dans le res- pect de l’autre et de soi-même. Ne partez pas sans votre héros en poche pour un été plus serein...

- 32 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:50 Page 33

ENSEMBLE Prévention, Santé, Solidarité : Ensemble on fait la différence

Reproduction du communiqué de presse sexuelle représentent près de 48%, et une dance - dépistages, traitements, préserva- du 24 mai 2011 prévalence de personnes vivant avec le tifs, questionnements autour de la banalisa- VIH évaluée à environ 18%. tion des prises de risque...

u moment où vont se dérouler par- Nous avons tous une coresponsabilité Après 20 ans d’existence, le SNEG veut tout en France les marches des dans ces chiffres séropositifs comme séro- croire au pouvoir de la solidarité et du sou- fiertés, nous avons demandé à négatifs et nous pouvons inverser la ten- tien entre pairs. Les jeunes homosexuels Al’artiste gay Xavier doivent toujours dépasser Gicquel de réaliser pour le le stade de « l’anormalité » SNEG Prévention une fres- renvoyée par la société que de 16 personnages pour construire leur identité qui représente la commu- et accepter leur orientation nauté LGBT dans sa diver- sexuelle. Encore trop d’en- sité comme nous l’aimons. tre nous, quelque soit leur Une communauté qui peut âge et leur condition être forte lorsqu’elle se ras- sociale, subissent des dis- semble autour de préoccu- criminations. Tout cela n’est pations communes et reste pas sans impact sur notre ouverte sur la société en santé globale et peut fragi- jouant pleinement son rôle liser notre estime de soi et de citoyenneté. notre capacité à prendre soin de soi. Depuis 3 décennies, la communauté a acquis des La violence à notre égard droits citoyens, fruit d’un reste une réalité, mais ce combat militant difficile, n’est pas une fatalité, nous mais résolu. Ce combat fut avons la force d’y faire d’abord basé sur le droit face. de pouvoir vivre notre diffé- rence en toute égalité dans Ensemble on peut faire la la société, et rapidement il différence pour une santé a été lié avec celui de la gaie solidaire, sans rejet de survie autour de la lutte nos propres différences contre le sida, touchant qu’elles soient physiques, tant des nôtres. sociales, sérologiques, mili- tantes... Si nous vivons aujourd’hui une époque où de nom- Nos différences constituent breux gays ne se recon- notre richesse et notre naissent pas dans le capacité à prendre soin les concept de communauté, uns des autres, à nous bat- en tout cas, de commu- tre pour nos droits légitimes nauté fermée, on ne peut et à faire avancer la ignorer notre responsabilité société. les uns envers les autres, car nous faisons partie d’une population toujours Contact : aussi touchée où les nou- Antonio Alexandre velles contaminations dans 01 44 59 81 01 la population homo-

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DE NOUVEAUX CHARGÉS DE PRÉVENTION REJOIGNENT LE SNEG

epuis la mi-septembre 2011, Achraf En région Nord-Normandie, c’est Yacine En région Rhône-Alpes Auvergne, c’est Bourne est en charge de l’ensemble Maoui, basé à Rouen, qui est votre nou- Julien Moulin, basé à Lyon, qui rejoint Ddes établissements parisiens. Pour veau délégué prévention. Sébastien Cambau. Il est en charge des mémoire, le dispositif parisien se compose établissements libertins. d’un délégué prévention ainsi que d’un dis- tributeur, Francis Renson pour la mise en Nous vous remercions tous chaleureuse- Pôle Prévention place des outils et campagnes. ment, de l’accueil que vous leur réserverez dans nos lieux commerciaux.

Achraf Bourne, Yacine Maoui, nouveau délégué nouveau délégué Prévention Paris Prévention Nord-Normandie LES SÉRONÉGS S’EXPRIMENT SUR LES SÉROPOS Le SNEG réalise une étude qualitative sur ce que pensent les gays séronégatifs des gays séropositifs

« Tu es gay et séronégatif, ton avis sur les s’exprimer sur leurs représentations et leurs Cette étude s’est déroulé sous forme gays séropositifs intéresse le SNEG. Deux relations avec les personnes séropositives. d’échanges dans un groupe fermé (focus soirées sont organisées dans un lieu de C’est pourquoi nous nous sommes inter- groupe) lors de deux soirées organisées convivialité gay dans le Marais. Ces soi- rogé si leurs ressentis ne pourraient pas dans un lieu de convivialité gay au restau- rées auront lieu les jeudi 3 et 10 mars contribuer à une meilleure compréhension rant le Gai Moulin dans le Marais. Le pro- 2011 de 19h30 à 22h... ». des uns et des autres, et ainsi nous permet- pos recueillis ont été anonymisés. tre d’élaborer de nouvelles campagnes. eaucoup d’études ont interrogé les gays séropositifs sur leur vécu, La publication interviendra en décembre leur sexualité, leur sentiment d’ex- Pour ce faire, nous avons demandé à deux 2011. Par ailleurs, devant l’intérêt suscité clusion. Mais qu’en pensent les chercheurs de réaliser une étude qualita- par le public gay pour ces focus groupe, B tive sur ce que pensent les gays séronéga- nous avons décidé de renouveler chaque personnes séronégatives ? tifs des gays séropositifs : sur le thème, les année une étude qualitative sur un thème En effet, les personnes séronégatives ont personnes séropositives, qu’est-ce que autour de la santé et de la prévention du rarement elles-mêmes été sollicitées pour vous pourriez en dire ? VIH et des autres IST.

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RAPPORT SNEG PSYFORM

Reproduction du communiqué de presse des risques de transmission qui y sont liés. basée sur une bonne connaissance de du 23 novembre 2011 Etre séronégatif, c’est aussi se sentir vulné- l’évolution de la maladie, mais avec des rable dans sa sexualité. Il y a comme un représentations parfois décalées sur le ris- mouvement d’attirance et de répulsion que de transmission du VIH. Ainsi, pour ce n écho au rapport Lert/Pialoux de pour la liberté sexuelle supposée par eux qui est d’une charge virale indétectable, si 2009 qui a permis un consensus des gays séropositifs et l’émancipation de le groupe sait qu’il y a un risque faible de associatif autour de la prévention et la peur de la contamination. Le rendu des contamination, il n’y adhère peu. de la réduction des risques sexuels, résultats négatifs des tests de dépistage est E un moment important si l’on veut permettre le SNEG Prévention avec le soutien de La rencontre sexuelle : le désir de ne pas l’INPES a voulu approfondir dans une un meilleur ancrage dans le statut séroné- discriminer démarche qualitative la place qu’occupe gatif et une identification des risques spéci- Plutôt que d’interroger leur partenaire sur la séropositivité chez les gays séronéga- fiques à chacun. Il semble que les gays leur statut sérologique, la plupart des par- tifs. séronégatifs soient trop souvent privés de ticipants préfèrent rester dans le silence. A parole et que l’on porte peu d’intérêt à partir du moment où l’on ne sait pas, tout Le SNEG a proposé en mars dernier à leurs difficultés. est possible sexuellement en se proté- Paris à deux groupes de gays séronégatifs geant, à l’exception de la fellation qui est d’échanger sur leurs représentations du la plupart du temps non protégée. Ne pas VIH et leur vécu de la séropositivité. Cette demander semble donc être une règle étude confiée à deux chercheurs de ETRE tacite à la fois respectueuse de l’intimité du l’Association PSYFORM, Dominique partenaire et facilitant les relations. Parler Rolland et David Friboulet, a réuni qua- SÉRONÉGATIF, ou demander, le sujet est associé à une torze participants. Comme toute étude effraction, à l’obligation d’un dévoilement qualitative, cette recherche ne prétend pas identitaire comparable à un . être représentative de la communauté gay, C’EST AUSSI « Cela ne se demande pas » sauf en cas mais fournit des éléments de réflexion pour d’accident de prévention et de prise de mieux comprendre comment des gays séronégatifs vivent leur statut et réagissent SE SENTIR TPE. face à la séropositivité. Le dévoilement du statut reste un sujet sen- Cette recherche qualitative est née du VULNÉRABLE sible dont les gays séronégatifs laissent constat qu’on s’intéressait aux gays séroné- l’initiative à la personne séropositive dans gatifs dans les études comportementales DANS SA leurs relations sexuelles, affectives et ami- essentiellement par rapport à leurs prises cales. Cette annonce reste donc sous la de risque, mais qu’on n’avait quasiment responsabilité des personnes séropositives pas d’éléments sur leur ressenti et leurs dif- SEXUALITÉ. qui doivent surmonter leur peur du rejet ficultés, lorsqu’ils sont confrontés au VIH et pour que la relation puisse se construire aux personnes séropositives dans leur vie dans le temps. Dans le cas d’une rencon- quotidienne. tre ponctuelle, le dévoilement n’est pas de mise pour le gay séronégatif qui préfère Une représentation de la séropositivité ne rien savoir dans la majorité des cas. L’étude fait ressortir un certain nombre de apaisée mais une peur de la transmission ressentis et d’éléments communs par rap- du VIH. Cette étude à disposition de tous les par- port au vécu face au VIH des gays séroné- S’il y a globalement une modification des gatifs participants : tenaires du SNEG Prévention, va pouvoir représentations de la maladie, en considé- alimenter le processus de création de futu- rant l’infection à VIH comme une patholo- res campagnes du SNEG axées sur la La séronégativité : un statut perpétuelle- gie chronique, pour autant, la peur de la ment provisoire contamination et la conscience de la diffi- sérodifférence et le mieux vivre ensemble Les participants témoignent de leur doute culté à vivre avec, demeurent présentes dans l’adaptation des pratiques de cha- permanent à se définir comme séronégatif, chez les participants. cun. notamment compte tenu des pratiques de Cette appréhension de la séropositivité est Contact : Antonio Alexandre la fellation non protégée et de l’incertitude 01.44.59.80.01 - 35 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/1214:52Page36 Pôle Prévention DÉPISTAGE &TRAITEMENT dépistage et traitement, pourquoi ettraitement, ? attendre dépistage La société civile interpelle lesgays: civileinterpelle La société nous pouvons arrêter latransmis- sion del’épidémie.Sefaire dépis- tives ETséronégatives :Ensemble, ter aussisouvent quenécessaire, sage fort auxpersonnessage fort séroposi- hépatites. Elleenvoie unmes- permet lesuivietl’accèsausoin tions etlesétablissementsLGBT. lutte contre lesida,lesIS ainsi sonengagementdansla L le plustôtpossible.Cecipour a bénéfice dechacun,maisaussi bénéfice pour lebénéf ble delacommunautépuis-

que untraitement efficace réduit lerisquedetransmis- des gays surledépistageet sion duVIH. F é nationale demobilisation d lancer unecampagne é C socient ànouveau pour d r SNEG Prévention s’as- a LGBT, Sidactionetle u D o France, laFédération premier groupe tou- ché parleVIHen le traitement duVIH

t et desIST. Al’occa- m i sion du1erdécem- 1 bre, nos affiches o dans lesassocia- seront présentes m 8 n

u n n ice del’ensem- L o G i q v meurent le de- les gays c a u e B o é m n T

s n b d

t réaffirme e r e e x

T etles

p t 2 e r 0 e s 1 où u s 1 e n

01 599512 44 [email protected] Le SNEGPrévention AntonioAlexandre 01 [email protected] 53264964 Sandrine Fournier 01 [email protected] 53264564 Sidaction Francis Gionti 06 14 [email protected] 836864 Fédération LGBT DenisLefèvre Contacts presse aussi àlarencontre desclients. répartis surleterritoire ;seséquipesiront dans ses650établissementspartenaires delacampagne cette annéeladiffusion sur notre santé.LeSNEGassurera encore les rennes denotre vie,gardons lamain N’attendons pasquelamaladieprenne rablement seschancesface auVIH. ter oudeco-infecter, considé- etd’affaiblir contaminer, decontaminer, deseco-infec- de qualité.Attendre, c’estrisquer dese contribuer àuneviesexuelle épanouieet ques. Dépistageettraitement peuvent ainsi l’occasion defaire lepointsurses prati- de l’accèsautraitement, peutêtre aussi du VIH,desIST etdeshépatites,au-delà séronégatifs etséropositifs, ledépistage bles pourprotéger sasanté.Pour lesgays capital d’utilisertouslesmoyens disponi- rain, rappelle àtousqu’ilestaujourd’hui espoir. tion detouspermettra deconcrétiser cet contre leVIH,lamobilisa- ments efficaces possibleavections étaitenfin destraite- tion dunombre denouvelles contamina- les chercheurs ontdémontré queladiminu- unsoutienprécieux.apporter Parce que les associationsetsoignantspeuvent d’un traitement n’est pastoujours simple, prendre soin desoietdéciderlaprise régulier doitdevenir unréflexe. Parce que temps passerinaperçues, ledépistage Parce quecesinfections peuvent long- ment précoce duVIHetdesautres IST ? dre quandonsaitlesavantages dutraite- aujourd’hui touslesgays. Pourquoi atten- S L e i d

a S c N t i o E G n

et sespartenair P r é v e n t i o n , engagésurleter- es interpellent GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:52 Page 37

L’EXCÈS DE DÉPISTAGE EST BON POUR LA SANTÉ La société civile s’empare du dépistage chez les gays

Communiqué de presse du 24 novembre Pour Sidaction, Sandrine Fournier, 2010 AVOIR RECOURS chargée de mission Prévention gay AU DÉPISTAGE Pour le SNEG, Antonio Alexandre, a Fédération LGBT (lesbienne, gay, bi directeur Prévention et trans), Sidaction et le SNEG s’asso- cient pour élaborer et diffuser une AUSSI SOUVENT Pour la Fédération, Denis Lefèvre, Lcampagne d’incitation au dépistage QUE NÉCESSAIRE président, GAGL, Orléans chez les gays à l’occasion du 1er décembre. Sidaction, après avoir oeuvré avec d’autres à l’élargissement de l’offre de dépistage de l’infection à VIH en France, se réjouit de franchir une nou- velle étape en participant à cette campagne commune. La prévalence du VIH et des I.S.T (infections sexuel- lement transmissibles) chez les gays nécessite aujourd’hui la mobilisation de tous pour que chacun s’autorise à avoir recours au dépistage aussi sou- vent que nécessaire. Le SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies) poursuit son enga- gement dans la prévention chez les gays. L’étude Prévagay (InVS), à laquelle il a activement participé, montre en effet que de nombreux hommes dépistés positifs mais croyant être séronégatifs avaient réalisés un test depuis moins d’un an. Il faut donc réaffirmer plus que jamais la néces- sité pour chacun de pouvoir se faire dépister sans jugement de l’orienta- tion et des pratiques sexuelles. Le SNEG assurera ainsi la diffusion de la campagne dans ses 650 établisse- ments partenaires répartis sur le terri- toire ; il mènera aussi une action de promotion du dépistage auprès de la clientèle. La Fédération LGBT entend ainsi par le biais de cette première campagne nationale affirmer son engagement dans la lutte contre le sida, les IST et les hépatites. Nous souhaitons que les associations LGBT se saisissent à nouveau de ces questions de santé chez les LGBT et travaillerons à coor- donner les actions, diffuser les infor- mations et mettre en lien les associa- tions pour partager leurs expériences. GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:57 Page 38 Pôle Prévention

01.12.2011 : QUELQUES ACTIONS DU SNEG

A Toulouse avec Sylvain A Bordeaux avec Julien Pour la deuxième année consécutive, le Au Codebar à Bordeaux : animation COREVIH Midi-Pyrénées Limousin en par- “Fisto-Féticho-Sketo Man”, un autre super tenariat avec diverses associations, dont le héro de la prévention, personnage créé SNEG, organise le forum Santé et plaisirs pour l’occasion par un artiste, sur un des gays à Toulouse. Quatre interventions sont murs de l’établissement, puis l’artiste peint prévues dans les établissements partenaire A Rennes avec Eric un message de prévention composé par du SNEG, autour de la thématique de la l’ensemble de la clientèle. santé sexuelle. Du 25 au 30 novembre, diffusion dans les Animation autour de la santé et photo- commerces LGBT de Rennes de pochettes maton souvenir auprès de la clientèle avec Le Colonial Sauna, le Bear’s, le Sauna KS, de préservatifs et de documents d’informa- le Girofard et le centre LGBT en début de et le Grand Cirque ont accueilli ce forum, tions (cartes postales, affiche et dépliants soirée. dont l’intervention du médecin Pierre avec les adresses des lieux de dépistage), Razongle portant sur l’anatomie mascu- afin d’inciter les clients à aller se faire Au Paradise à La Rochelle, le line, les notions de santé de plaisirs, et de dépister. 1er décembre, soirée Prévention co-orga- prévention des Infections sexuellement nisée avec la LMDE, AIDES, le SNEG, transmissibles. Mercredi 30 novembre, participation à la ADHEOS... soirée-débat du CGLBT de Rennes : pro- De 22h à 4h, les partenaires propo- Petit manuel d’éducation anale et la fella- jection du film “Les Témoins” d’André sèrent des animations et des actions de tion pour les nuls sont les deux thématiques Téchiné sorti en 2006, avec la présence prévention. choisies cette année. de Johan Libereau, comédien qui tient l’un Le SNEG présenta une animation et des rôles principaux du film ainsi que diffusa des préservatifs (200 portes-carte Jacques Leibowitch, co-découvreur du “Billy Boy”). virus du sida et initiateur des trithérapies, LMDE anima la Roue de la Prévention, ce qui sort en ce moment un livre chez Plon qui permit de lever les doutes au regard “Pour en finir avec le sida”. des situations à risque en matière de prati- A Strasbourg avec Matthieu ques sexuelles. Le CGLBT a aussi invité pour cette soirée ADHEOS et AIDES participèrent aux Organisation d’une action le 30 novembre à Vincent Guillemot et Perrine Le Ralle de animations. partir de 21h30 au Golden Gate de l’association de lutte contre le sida AIDES, AIDES proposa des dépistages au moyen Strasbourg : les facteurs font de la prévention. le docteur Faouzi Souala du CDAG de du TROD, à proximité du club et dans le Des acteurs de la lutte contre le VIH se Rennes (Centre de Dépistage Anonyme et véhicule spécifiquement destiné à cet substituent pour un soir au facteur d’une Gratuit) et du service des maladies infec- usage. “soirée poste”, évènement hebdomadaire tieuses du CHU de Pontchaillou et Eric Un système de navettes permit au public au Golden Gate qui rassemble une popu- Maniscalco du SNEG (Syndicat National désireux de participer à la soirée de s’y lation gay spécifique et, tout en distribuant des Entreprises Gaies). rendre facilement et en sécurité. les messages des clients, apportent une visibilité à la journée mondiale de lutte Organisation : Centre LGBT de Rennes contre le sida, et font la promotion de la avec le soutien de la ville de Rennes. A Lyon avec Sébastien santé sexuelle par le biais d’échanges Lieu : Maison Internationale de Rennes individuels ou en groupe. Action en colla- (MIR), 7 quai Châteaubriand (proche Participation avec la commission santé de boration avec l’IFSI de Strasbourg cette métro République) de 19h à 22h30. la LGP Lyon à l’élaboration d’une affiche année dans le cadre de la COREVIH. et slogan pour la marche du 1er décem- Jeudi 1er décembre, tables de prévention bre (Bellecour-Terreaux), qui eu lieu à par- Dans le cadre du Collectif de la Journée et incitation au dépistage, de 11h à 18h tir de 18h. Mondiale de la Lutte contre le Sida de au centre commercial du Colombier à Suivi d’une chaine de la solidarité organi- Metz, le camion de la Région est mis à dis- Rennes. Présentation de l’exposition « Sida : sée par Sidaction place des positiondu CDAG pour proposer des savoir, c’est déjà lutter ». Pendant toute la Terreaux à 18h45. dépistages VIH et IST place de la journée, le Centre d’Examen de Santé de Le 2 décembre : participation République, en plein centre de Metz. En la CPAM, situé juste à côté du centre com- avec Keep Smiling à la tenue plus de la visibilité de cette Journée, le mercial, proposa un dépistage. d’un stand au Transbordeur à délégué du SNEG en collaboration avec Villeurbanne lors de la soirée AIdes Lorraine propose aux visiteurs un “Nuit du Zapping - spécial 1er entretien individuel pour évaluer la néces- décembre” de 18h à 24h. sité du dépistage et dialoguer autour de la santé sexuelle de la personne. - 38 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:58 Page 39

EN FRANCE, PLUS DE 40 000 PERSONNES IGNORENT LEUR POSITIVITÉ

En PACA avec Richard A Marseille, le SNEG participe à l’action des associations le 1er décembre de 10h à 18h avec un stand sur la Cannebière. Remise de sachets, gel et capotes, carte de convivialité des CDAG avec des entre- tiens de prévention. Le 2 décembre, tournée à Toulon avec AIDES, mise en place des actions TROD. Le 3 décembre, réunion Inter LGBT PACA.

A Montpellier avec Jérôme * le 28 novembre à 11h : participation à la conférence de presse organisée par le CORE- VIH dans les locaux du COREVIH Saint-Eloi * le 30 novembre : rassemblement à 18h devant la statue de Jean Jaurès (place Jean Jaurès). Ce rassemblement se fera avec : • des masques blancs (avec paillettes pour celles et ceux qui le souhaitent...) • des lanternes thaïlandaises rouges • des pancartes avec trois mots d’ordre : “Sida : objectif = zéro nouvelle contamination” “Sida : objectif = zéro discrimination” “Sida : objectif = zéro mort” * Maison de la prévention et de la santé : le 1er décembre : • Exposition des peintures des personnes vivant dans les ACT • Inauguration de l’exposition prêtée par le Planning Familial “les objets du désir” • Exposition de piluliers peints

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OLLECTE nautaire en direction d’un public gay dont ticipants à cette opération en l’adaptant C SIDACTION les responsables d’établissements sont les aux contraintes logistiques de chacun. acteurs et les relais principaux. IDACTION : Les entreprises gaies partenaires du SNEG confirment leur Un grand merci à tout ceux qui nous ont C’est parce que notre communauté reste accompagné localement dans cette Sengagement dans la lutte contre le encore très touchée, parce que nous sou- Sida et se sont engagé à relayer dans haitons réaffirmer notre solidarité et notre action, qui a permis de sensibiliser partout leurs établissements la collecte de fonds soutien en direction de toutes les person- en France nos publics aux financements du en faveur du Sidaction 2011. nes vivant avec le VIH, que nous avons Sidaction dans une période où l’Etat se désengage progressivement et ne consi- Cette année, nous avons proposé aux éta- dère plus la lutte contre le Sida comme blissements de participer à l’opération de appelé l’ensemble des entreprises parte- une priorité nationale. collecte de fonds en faveur du Sidaction naires ainsi que leurs clientèles, quelle soit qui a eu lieu autour des dates clés des 1er, d’ailleurs LGBT ou hétérosexuelle, à cette Informer, sensibiliser, mobiliser et agir, cela 2, et 3 avril 2011. collecte en faveur de l’accompagnement peut passer aussi par donner en faveur de des personnes, de la prévention, de la la lutte contre le Sida, Historiquement, le SNEG, Syndicat recherche, et de l’aide aux pays en déve- National des Entreprises Gaies s’est loppement. construit comme une structure identitaire Nous avons remis à Sidaction 11 000 ouverte. Dans le cadre de ce positionne- Concrètement, nos délégués ont proposé euros. ment, il a développé sur fond d’épidémie le dépôt d’une tirelire dans les établisse- de sida, un modèle de prévention commu- ments et l’ont géré avec les exploitants par- 2012, be continued !

succès du « 190 » comme en témoignent MARAIS ROSE les 1600 prestations délivrées et 900 consultations médicales prodiguées en Reproduction du communiqué de presse 9 mois. du 10 novembre 2010 En assurant une orientation communau- 1er décembre 2009 - 1er décembre taire, « Le 190 » ouvre un espace médical 2010 : 1 an d’existence, 10 mois d’acti- réponse claire et concrète, médicale et et psychosocial libéré de toutes formes de vité et un bilan positif pour « Le 190 », 1er psychosociale, à tous ceux et celles dont jugement et/ou de méconnaissance des Centre de Santé Sexuelle à Paris la sexualité constitue un facteur d’exposi- difficultés rencontrées par les PVVIH (per- tion au VIH et/ou un obstacle à une prise sonnes vivant avec le VIH). Cette volonté e 1er décembre 2009, « Le 190 », en charge sanitaire classique. Le premier de proximité et d’appartenance commu- premier centre de santé sexuelle, était bilan du « 190 » conforte et corrobore nautaire se traduit concrètement par des officiellement inauguré au 190 boule- toute la pertinence de l’ouverture d’un cen- actions de prévention et d’information vard de Charonne, 75020 Paris. Par tre de santé sexuelle dans lequel toutes les ciblées. Ainsi, ce 1er décembre, un quar- L sexualités peuvent être abordées libre- son approche globale, et par là même, tier de Paris change de couleur ! En effet, innovante de la santé sexuelle, « Le 190 » ment, sans jugement et ouvertement. « Le 190 », en partenariat avec le SNEG, propose une prise en charge alliant pré- Depuis le 1er février (date de l’ouverture inonde le quartier du Marais à Paris pour vention, information, dépistage, soins et effective du centre), la fréquentation est en une opération intitulée : le Marais Rose. La suivi. 1 an d’existence et « Le 190 » pose augmentation permanente enregistrant un majorité des établissements du Marais déjà un bilan positif renforçant toute sa nombre croissant d’usagers dont 52% sont accueille une grande campagne de pré- légitimité et sa parfaite intégration dans le séropositifs. Actuellement, 200 personnes vention et d’information autour de la santé paysage sanitaire. ont souhaité être suivies au « 190 » pour sexuelle portée par le SNEG et relayée leur infection VIH. Les hommes, et majori- par « Le 190 »... Rendez-vous le 1er Sous l’égide de Sida Info Service et tairement des hommes ayant des rapports décembre dans un Marais recoloré !! conforté par le rapport du Professeur sexuels avec d’autres hommes (HSH) Gilles Pialoux et de Madame France Lert ayant une moyenne d’âge de 39 ans Pour toute information complémentaire : (novembre 2009) préconisant l’ouverture représentent 90% des usagers. www.sida-info-service.org / www.sneg.org de centres de santé sexuelle, « Le 190 » L’accessibilité du centre par des horaires s’est immédiatement inscrit dans la mou- adaptés, le professionnalisme et l’engage- Contacts : Service Presse : 190 boulevard vance et l’émergence de nouvelles offres ment de l’équipe comprenant des méde- de Charonne - 75020 Paris - Tél. : 01 44 de santé à portée communautaire, de sur- cins, des professionnels de santé spécifi- 93 16 35 croit dans un contexte de minimalisation quement formés au VIH, des conseillers Contact opération Marais Rose : Hervé de l’offre ambulatoire. « Le 190 » est une communautaires, participent activement au Baudoin : 01 44 93 16 37 - 40 - GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 14:53 Page 41 GAYSIDE_8.qxp 16/04/12 15:05 Page 42 Ils ont rejoint le SNEG Le SNEG souhaite la bienvenue aux adhérents qui l'ont rejoint entre le 23 juillet 2010 et le 29 février 2012

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