Contribution À L'histoire Du Genre Et Du Fait Religieux
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La direction de conscience au XIXe siècle (France, 1850-1914) : contribution à l’histoire du genre et du fait religieux Caroline Muller To cite this version: Caroline Muller. La direction de conscience au XIXe siècle (France, 1850-1914) : contribution à l’histoire du genre et du fait religieux. Histoire. Université de Lyon, 2017. Français. NNT : 2017LYSE2086. tel-02284921 HAL Id: tel-02284921 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02284921 Submitted on 12 Sep 2019 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. N° d’ordre NNT : 2017LYSE2086 THESE de DOCTORAT DE L’UNIVERSITÉ DE LYON Opérée au sein de L’UNIVERSITÉ LUMIÈRE LYON 2 École Doctorale : ED 483 Sciences sociales Discipline : Histoire Soutenue publiquement le 29 septembre 2017, par : Caroline MULLER La direction de conscience au XIXe siècle (France, 1850-1914) Contribution à l’histoire du genre et du fait religieux Devant le jury composé de : Denis PELLETIER, Professeur des universités, École Pratique des Hautes Études, Président Rebecca ROGERS, Professeure des universités, Université Paris Descartes, Rapporteure Manuela MARTINI, Professeure des universités, Université Lumière Lyon 2, Examinatrice Guillaume CUCHET, Professeur des universités, Université Paris 12, Examinateur Carol E. HARRISON, Professeure d’université, University of South Carolina Bruno DUMONS, Directeur de recherche, C.R.N.S., Directeur de thèse Contrat de diffusion Ce document est diffusé sous le contrat Creative Commons « Paternité – pas d’utilisation commerciale - pas de modification » : vous êtes libre de le reproduire, de le distribuer et de le communiquer au public à condition d’en mentionner le nom de l’auteur et de ne pas le modifier, le transformer, l’adapter ni l’utiliser à des fins commerciales. 2 3 4 Remerciements Mes remerciements vont d’abord à Bruno Dumons qui a accepté de diriger ce travail et qui m’a accompagnée tout au long de ces cinq années avec patience, disponibilité et enthousiasme. Les relectures attentives et conseils avisés ont participé à faire de l’écriture de cette thèse un moment apaisé. Je remercie Guillaume Cuchet, Carol Harrison, Manuela Martini, Rebecca Rogers, Denis Pelletier d’avoir consenti à discuter de mon travail en rejoignant mon jury. Loin d’être une aventure individuelle, cette thèse est le produit d’enrichissements multiples au contact d’institutions et équipes que je souhaite également remercier. La première partie de cette thèse a été menée entre 2012 et 2015 à Lyon, la seconde à Reims entre 2015 et 2017. Le Laboratoire de Recherche Historique Rhône Alpes (LARHRA) et l’Université Lyon 2 ont soutenu et accueilli ce travail, fnancé mes déplacements scientifques ; mes remerciements vont en particulier à mes collègues Christophe Capuano, Monica Martinat et Marianne Thivend, pour m’avoir confé des charges d’enseignements et conseillée sur l’écriture. Au sein du laboratoire, je remercie également l’équipe des doctorant·es pour l’aide apportée et les lundis après-midi : Charlotte Gobin, Aurélien Zaragori et Solenn Huitric. D’autres équipes de travail, formelles et informelles, m’ont aidée à progresser grâce à des invitations dans des séminaires ou ateliers : je pense à Romain Carnac, Marion Maudet, Josselin Tricou, Anthony Favier, Léo Botton, ainsi qu’à Florence Rochefort. Que toutes et tous en soient remercié·es. Une pensée particulière est adressée à Anne Verjus : cette thèse n’a cessé de s’enrichir au contact de nos échanges, depuis le séminaire de sciences politiques à l’ENS de Lyon en 2010 jusqu’aux toutes dernières semaines de ce travail. Après mon recrutement comme PRAG à l’université de Reims Champagne Ardenne et mon association au Centre d’Etudes et de Recherche en Histoire Culturelle (CERHIC), les collègues rémois m’ont accompagnée durant les deux dernières années, par leurs conseils, et leur amitié : je remercie Véronique Beaulande, Yann Calbérac, Delphine Diaz, Aurélien Girard, Bertrand Goujon, Nadia Vargaftig, Noémie Villacèque, Frédéric Gugelot. 5 Ce travail doit beaucoup à ses relecteurs et relectrices : je remercie Véronique Beaulande, Christian Ingrao, Anthony Favier, Anne Verjus, Bertrand Goujon, Noémie Recous. Ma reconnaissance va aussi à Nicolas Guyard, camarade indispensable, qui m’a relue et épaulée ces dernières années, du rivage des Syrtes à la BNF. Solène Zores, Yann Calbérac, Véronique Servat, Nicolas Borg, Mathieu Cohen et Delphine Mantienne qui ont consacré du temps précieux à traquer les coquilles. Enfn je remercie Jean-Paul Zores qui a travaillé aux recherches généalogiques. Autre équipe, dématérialisée cette fois : je remercie vivement toute la communauté Twitter qui a suivi l’élaboration puis l’écriture de cette thèse, presqu’au jour le jour, et devenue au fl du temps une véritable communauté de collègues et d’ami·es dont je me passerais diffcilement. Ses membres sont hélas trop nombreux pour être tous mentionnés ici. Je pense cependant à Emmanuel, Émilien, Frédéric, Benoît, Flavien, Thibault, Franziska, @Clairedesbois, Véronique S., Stéphanie C., Stéphanie L., Simon, Elsa, Pauline F., Mélodie, Marie-Anne, Maïeul, Juliette, François-Ronan, Pauline D., Anne B., Anne G.E., Romain, Claire, Guillaume, Thomas, @zeptentrion, @le_cheikh et toute la #teamredaction. Le réseau a été précieux pour rompre la solitude du travail de recherche et trouver humour, réconfort et conseils méthodologiques. Ma reconnaissance va aussi à mes ami·es. : Alexie, Amandine, Anne, Denis, Emmanuel, Hélène, Laura, Nathalie, Sara, Véronique, Noémie V., Vincent, Aurélie, Anouk, Noémie R., Nicolas, Solène, Mario. Leur soutien m’a été indispensable tout au long de ces années, et particulièrement dans la dernière ligne droite. Une pensée particulière pour Delphine et Olivier (mais aussi Léonie) qui m’ont si souvent ouvert leur maison pour mes séjours de travail à Paris, notamment à l’été 2016. Je remercie Nicolas qui a regardé naître cette thèse et sans qui rien n’aurait été possible. Sébastien, qui m’a fait « entendre » les lettres et qui sait ce que je lui dois. Enfn je remercie ma famille — Papa, Maman — qui n’ont jamais cessé de croire en ma capacité à relever les défs, et m’ont soutenue matériellement et moralement tout au long de ce parcours. Cette thèse est la leur. Je remercie Mathieu, devenu « second spécialiste de la direction de conscience en France », dont l’affection constante et patiente a été cruciale au fl de l’année qui m’a permis d’achever ce travail. 6 À mes parents : voici le premier livre. 7 8 Note d’intention Au fil de mon doctorat, de nombreux questionnements ont émergé au sujet de la forme de ce manuscrit et des libertés qu’il était possible de prendre vis-à-vis des codes académiques qui président à l’écriture d’une thèse. Mon carnet Hypothèses, tenu en ligne depuis 2012, retrace ces questionnements1. À l’issue de ce chemin, il me paraît nécessaire de rendre explicites les choix d’écriture qui sous-tendent cette thèse. J’ai cherché à concilier deux proJets a priori peu compatibles : celui de m’adresser aux historien·nes2 spécialistes du XIXe siècle ; celui de m’adresser à un public moins averti, car « il est agréable d’accueillir le non- spécialiste comme un ami3 ». Ce dernier désir répondait à plusieurs interrogations de fond de ma pratique d’apprentie historienne. L’histoire connaît aujourd’hui une crise de la diffusion : au-delà des ventes limitées des ouvrages strictement académiques, l’insuccès concerne aussi désormais les livres de vulgarisation proposés par les historien·nes, concurrencés directement par des personnalités médiatiques dont le propos est bien souvent très loin des exigences de scientificité en vigueur à l’université4. Cela fait naître au sein de la communauté historienne des débats intenses concernant la place de l’historien·ne dans la vie publique et culturelle. Ce désamour du grand public pour les ouvrages d’histoire présentés sous forme « classique » pourrait s’expliquer par des modes d’écriture trop éloignés des attentes des non- spécialistes. Mon travail s’inscrit dans ces tentatives de recherche de formats moins corsetés. Il ne s’agit pas d’inventer une nouvelle forme, puisque l’objectif d’un manuscrit de thèse est d’abord de montrer que l’on sait répondre à des critères de scientificité qui passent, entre autres, par des codes d’écriture définis par l’académie ; mais plutôt d’explorer, dans certaines parties du manuscrit, les possibles offerts par la plasticité de mon matériau principal : les correspondances. À la différence d’autres types de documents, la lettre peut faire entrer un public large dans un univers immédiatement intelligible. Elle est donc particulièrement précieuse pour construire des ponts avec le grand public. Je me suis appuyée sur cette richesse 1 Voir http://consciences.hypotheses.org/. Une sélection de billets est disponible dans les annexes. 2 Le manuscrit est rédigé dans une écriture semi-inclusive : les phrases ne sont pas toujours complètement neutralisées, mais l'usage du point médian (historien·nes, dirigé·es) permet de faire apparaître les genres masqués par l'universel masculin. 3 Ivan Jablonka, L’Histoire est une littérature contemporaine : manifeste pour les sciences sociales, Paris, Éditions du Seuil, 2014, p. 295. 4 Voir par exemple les ouvrages de Lorànt Deutsch qui ont suscité de vives polémiques au sein de la communauté historienne. 9 pour proposer deux parcours de lecture. Un premier itinéraire est tout à fait classique et suit l’enchaînement de chapitres thématiques et chronologiques qui analysent la pratique de la direction de conscience comme objet historique.