La Région Touristique Des Laurentides (The Laurentians) a Été Développée Par Des Francophones Et Des Anglophones
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La région touristique des Laurentides (The Laurentians) a été développée par des francophones et des anglophones. Des personnages marquants qui ont contribué à l’essor du tourisme jusqu’à aujourd’hui. En voici quelques exemples : Curé Antoine Labelle Né le 24 novembre 1833 à Sainte-Rose et décédé le 4 janvier 1891 à Québec, est un ecclésiastique québécois, figure emblématique de la colonisation des Laurentides. Il est parfois surnommé le « roi du Nord » ou bien, plus simplement, le « curé Labelle » L'évêque Bourget le somme de rester, lui accordant la populeuse paroisse de Saint-Jérôme. Le Curé Labelle trouve de grands besoins à combler dans sa nouvelle communauté, et il cherche immédiatement à faire développer le chemin de fer dans la région pour encourager le développement économique. Un de ses objectifs est de faire cesser l'émigration des Canadiens français vers les États-Unis Son action sociale est reconnue, et il est comparé à Auguste-Norbert Morin, qui a fondé Sainte-Adèle. Au total, il fait venir cinq mille habitants dans le sol colonial. Le gouvernement élu à la suite de la Confédération canadienne accorde de larges subventions à son grand projet. Hugh Allan et John Joseph Caldwell Abbott lui rendent hommage en 1873, et lorsque le premier tronçon du chemin Montréal-Saint-Jérôme est inauguré le 9 octobre 1876, une des locomotives porte son nom. En 1887, il demande l'érection canonique du diocèse de Saint-Jérôme. Le nouveau premier ministre libéral Honoré Mercier, élu lors des élections de 1886, veut tirer profit de la popularité du prêtre colonisateur. Mercier le nomme alors comme sous-commissaire au nouveau département de l'Agriculture et de la Colonisation. Joseph Bondurant Ryan est né vers 1879 aux États-Unis. Il grandit à Philadelphie et a, dès sa jeunesse, un intérêt pour la nature et le plein air, qui se concrétise par son exploration des rivières et forêts de l'est du Canada. Ryan est connu comme le fondateur de la station de ski Mont-Tremblant. Lowell Thomas lui fait connaître la montagne dans les années 1930. Après une ascension au sommet en 1937, Ryan désire faire du mont Tremblant une station touristique de renommée internationale. Il obtient l'autorisation du gouvernement du Québec, propriétaire du domaine, d'ouvrir le versant nord du mont Tremblant sur des terres achetées le long de la rivière du Diable ou louées dans le parc. Inaugurée en février 1939, la station Mount Tremblant Lodge contribue à la vigueur de l'économie locale et participe à la renommée de la région. Ryan y construit un village typiquement québécois et la chapelle Saint-Bernard, patron des skieurs, érigée sur le modèle des petites églises paroissiales de L'Île-d'Orléans. Il est décédé à New York le 12 septembre 1950. Il est intronisé au Temple de la renommée du ski canadien en 1982. Le toponyme de la montée Ryan à Mont-Tremblant lui rend aujourd'hui hommage. Il avait épousé, en 1939, Mary Rutherford. Georges Wheeler – Gray Rocks Gray Rocks was established in 1905 by George Wheeler, originally of New Hampshire. His granddaughter, Lucille Wheeler, won the Bronze Medal for alpine skiing at the 1956 Winter Olympics. In 1948, Réal Charette, a former World War II winter warfare instructor, became the first Canadian to be appointed a director of a ski school in Canada,[2] the renowned Snow Eagle Ski School at Gray Rocks.From the mid-fifties to the mid-seventies, it was known as the dean of the Laurentian resorts. Many American families came for golf, tennis and swimming in the summer, and golf packages in the winter. At the end of March 2009, Gray Rocks was closed as both a hotel and ski resort. Only the two golf courses, LaBelle and LaBete remain in operation from May to October. Several owners of the condos previously associated with Gray Rocks have created a vacation home rental operation, Lac Ouimet Rentals that now operates under the name Village des Soleils Le Baron Louis Empain – 1908-1976 Louis Empain est le fils cadet d’Édouard Empain, ingénieur, industriel et financier belge ayant fait fortune dans la construction des transports sur rail (notamment le métro de Paris). Édouard Empain décède en 1929 et Louis se retrouve, conjointement avec son frère Jean, à la tête d’un empire totalisant soixante-dix entreprises. Il préfère toutefois en céder la responsabilité à ce dernier afin de mener ses propres affaires. En 1935, un voyage d’études et de prospection effectué au Québec le décide à y investir. Grâce à une méthode appelée le système Empain, où plusieurs entreprises d’un même propriétaire travaillent entre elles, il crée des compagnies de construction, d’import-export, d’exploitation minière, forestière, et agricole. Il acquiert également, dans les Laurentides, l’ensemble des terrains non construits autour des lacs Masson, Dupuis et du Nord, afin d’y ériger un complexe touristique de grand luxe. Passionné de nature, Empain le nommera Domaine d’Estérel en souvenir d’un massif provençal bordant la Méditerrannée, et dont il aimait le nom poétique Herman Smith-Johannsen (Jackrabbit), Johannsen est né à Horten près d'Oslo en Norvège. Il a obtenu un diplôme en génie mécanique à l'université Humboldt de Berlin en 1899. Peu de temps après, il a émigré à Cleveland aux États-Unis où il a commencé une carrière de vendeur de machinerie industrielle. Alors qu'il voyageait en Ontario au Canada pour vendre de la machinerie pour la construction du chemin de fer du Grand Tronc, il rencontra des Indiens Cris près de North Bay. Ce sont les Cris qui lui ont donné le surnom de Jackrabbit parce qu'il se déplaçait beaucoup plus rapidement avec ses skis de fond qu'eux ne pouvaient le faire avec leurs raquettes à neige. Lorsque ses voyages l’ont ramené dans la même région 20 ans plus tard, il a eu le plaisir de constater que les Indiens avaient adopté les skis comme mode de locomotion pour parcourir leurs sentiers de trappage. En 1907, Johannsen a épousé Alice Robinson. De 1907 à 1915, le couple a vécu à La Havane à Cuba alors que Johannsen vendait de l'équipement pour la transformation de la canne à sucre dans les Antilles. En 1915, l'appel des pistes enneigées devint trop fort et la famille prit la route du Nord pour s’établir à Lake Placid au nord des États-Unis alors que Johannson poursuivait sa carrière de vendeur de machinerie industrielle à Montréal. Pendant plusieurs années, Johannson a voyagé chaque fin de semaine entre Montréal et Lake Placid. En 1929, il a déménagé sa famille à Montréal et en 1932, durant la Grande Dépression, la famille s'est établie à Piedmont dans les Laurentides. Durant les années 1920, 1930, 1940, 1950 et 1960, Johannson a fait inlassablement la promotion du ski dans la région de Lake Placid ainsi qu’au Québec et en Ontario. Il a établi plusieurs rampes de saut à ski et plusieurs pistes de ski de fond autour de Lake Placid, en Estrie, dans les Laurentides et en Ontario. Il fut finalement récompensé dans les années 1970 et 1980 alors que le ski de fond a connu une grande vague de popularité au Québec. Il pratiqua le ski de fond jusqu’à un âge très avancé. À plus de 100 ans, il faisait encore du ski de fond tous les jours. Il est mort d'une pneumonie le 5 janvier 1987 à 111 ans en Norvège. Il fut reconnu à titre posthume comme homme le plus âgé de l'humanité durant le dernier mois de sa vie. Il ne fut pas doyen de l'humanité, car quelques femmes étaient plus vieilles que lui à cette époque. Émile Cochand : Sainte-Marguerite du Lac Masson Swiss ski champion, Emile Cochand, immigrated to Quebec's Laurentian Mountains in 1911, bringing with him 100 pairs of skis and poles with which to establish the first ski school at Ste-Agathe's Laurentide Inn. In 1914, he operated his own resort hotel at Ste-Marguerite "It was just a little more luxurious then than camping but it was on the rough side, to be quite frank" was his comment about conditions at the resort. The original lodge burned down shortly after its completion and in 1917, he rebuilt the lodge, Chalet Cochand, which still exists today and was the first ski resort established in the Laurentians... Adélard Ratelle (1915-1986) et le bonhomme Carnaval Saviez-vous que le bonhomme carnaval est né à Sainte-Agathe-des-Monts? C’est un fait peu connu, mais les Agathois en sont très fiers. Alors que celui de Québec est imaginé en 1954, celui du carnaval de Sainte-Agathe-des-Monts est présent dans la publicité et sur le programme annuel dès 1950. Il a été conçu et dessiné par Natt. C. Cowan... à l'image sans doute de son père spirituel. D'ailleurs, sans Adélard Ratelle, le Carnaval laurentien de Sainte-Agathe-des-Monts n’aurait jamais connu autant de succès. Celui que l’on appelait affectueusement monsieur Carnaval est l’âme de cet événement hivernal. En 1947, et pendant 25 ans, il fut président bénévole et directeur général du Carnaval. Organisateur chevronné, il fera connaître le carnaval agathois et rayonner sa ville à travers le monde. Dans les années 1950, il organisera d’importantes campagnes publicitaires, dont quelques-unes à New York. Il fera même transporter de la neige par avion pour reproduire une bataille de balle de neige au cœur de la ville américaine. Très impliqué dans sa communauté, Adélard Ratelle a marqué Sainte-Agathe par son dévouement, son sens de l’organisation et ses idées novatrices.