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phpc-ski-alpin-couv(7514).indd 2 05/10/04 11:02:49 Ski alpin au Québec Eve Boissonnault

La neige incarne la lumière, elle est Sa seule forme, sa seule matière. - Robert Melançon, Neige Nos bureaux : Guides de voyage Ulysse, 4176, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2W 2M5, ((514) 843-9447, fax: (514) 843-9448, [email protected], www.guidesulysse.com

Europe: Guides de voyage Ulysse SARL, 127, rue Amelot, 75011 Paris, France, (01 43 38 89 50, fax: 01 43 38 89 52, [email protected], www.guidesulysse.com

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Nos distributeurs Canada: Guides de voyage Ulysse, 4176, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2W 2M5, ((514) 843-9882, poste 2232, fax: (514) 843-9448, [email protected], www.guidesulysse.com

Belgique: Interforum Bénélux, 117, boulevard de l’Europe, 1301 Wavre, (010 42 03 30, fax: 010 42 03 52

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Suisse: Interforum Suisse, ((26) 460 80 60, fax: (26) 460 80 68

Pour tout autre pays, contactez les Guides de voyage Ulysse (Montréal).

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

Boissonnault, Eve

Ski alpin au Québec

(Collection Espaces verts) Comprend un index.

ISBN 2-89464-751-4

1. Ski alpin - Québec (Province) - Guides. 2. Québec (Province) - Guides. I. Titre. II. Collection: Espaces verts Ulysse.

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Toute photocopie, même partielle, ainsi que toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont formellement interdites sous peine de poursuite judiciaire.

© Guides de voyage Ulysse inc. Tous droits réservés Bibliothèque nationale du Québec Dépôt légal – Quatrième trimestre 2005 ISBN 2-89464-751-4 Imprimé au Canada

Extrait de la publication Recherche et rédaction Eve Boissonnault Infographiste Pascal Biet Éditeur Claude Morneau Cartographe Bradley Fenton Directeur de production Photographie de la page de couverture André Duchesne Marc Archambault Correcteur Pierre Daveluy

Remerciements particuliers à: Guy Thibaudeau, Pierre et Claire Boissonnault, Anne-Marie Boissonnault, Paul Bois- sonnault, Jean-Luc Brassard, Martine Lizotte, Jean-Marc Blais, Richard Bélair, Patrick Ménard, Caroline Dubé et Thomas Rinfret.

Merci également à: L’Association des stations de ski du Québec, Tourisme Québec et aux Associations touristiques régionales (ATR) du Québec pour leur précieuse collaboration.

Écrivez-nous Tous les moyens possibles ont été pris pour que les renseignements contenus dans ce guide soient exacts au moment de mettre sous presse. Toutefois, des erreurs peuvent toujours se glisser, des omissions sont toujours possibles, des adresses peuvent disparaître, etc.; la responsabilité de l’éditeur ou des auteurs ne pourrait s’engager en cas de perte ou de dommage qui serait causé par une erreur ou une omission.

Nous apprécions au plus haut point vos commentaires, précisions et suggestions, qui per- mettent l’amélioration constante de nos publications. Il nous fera plaisir d’offrir un de nos guides aux auteurs des meilleures contributions. Écrivez-nous à l’adresse qui suit et indi- quez le titre qu’il vous plairait de recevoir (voir la liste à la fin du guide).

Les Guides de voyage Ulysse 4176, rue Saint-Denis Montréal (Québec) Canada H2W 2M5 www.guidesulysse.com [email protected]

Extrait de la publication À propos de l’auteure Eve Boissonnault est diplômée de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Titulaire d’une maîtrise en communication, elle est également boursière FCAR (Formation de Cher- cheurs et l’Aide à la Recherche).

Rédactrice en chef du magazine québécois Ski Presse, Eve Boissonnault a découvert le ski à l’âge de 11 ans grâce au Club Skippy, organisme qui a aussi donné le jour au ma- gazine.

Son travail de journaliste l’a amenée à rencontrer les artisans de l’industrie québécoise du ski comme ceux des Alpes, des Rocheuses et autres montagnes du monde.

Le dynamisme des artisans de cette industrie, leurs connaissances des conditions de son développement et la force de leur engagement ont créé chez elle une véritable passion pour les sports de glisse et leur histoire.

Liste des coups de cœur Coups de cœur Ulysse pour les qualités particulières (domaine skiable, ambiance, vue, beauté naturelle, services proposés, entretien des pistes) d’une station de ski alpin:

Stations Régions Pages Parc du Mont-Comi Bas-Saint-Laurent 39 Owl’s Head Cantons-de-l’Est 60 Sutton, Ma station de montagne! Cantons-de-l’Est 54 SkiBromont.com Cantons-de-l’Est 50 Cantons-de-l’Est 57 Station du Mont Gleason Centre-du-Québec 72 de Petite-Rivière-Saint-François Charlevoix 78 Mont Grand-Fonds Charlevoix 83 Station touristique Chaudière-Appalaches 88 Station de ski Gallix Côte-Nord 101 Centre de ski Pin Rouge Gaspésie 110 Parc régional de Val-d’Irène Gaspésie 112 Ski La Réserve Lanaudière 120 Station touristique Val Saint-Côme Lanaudière 123 Mont Blanc 148 Laurentides 136 Mont Saint-Sauveur Laurentides 134 Mont Tremblant Laurentides 156 Vallée du Parc Mauricie 165 Mont Sainte-Marie Outaouais 184 Mont-Sainte-Anne Québec 194 Station touristique Stoneham Québec 198 Mont-Édouard Saguenay–Lac-Saint-Jean 206 Le Valinouët Saguenay–Lac-Saint-Jean 213

Extrait de la publication 

Sommaire

Le ski alpin au Québec 7 Charlevoix 77 Historique 9 Le Massif de Petite-Rivière- Les domaines skiables Saint-François 78 du Québec 10 Mont Grand-Fonds 83 Les plus hauts dénivelés au Québec 11 Chaudière-Appalaches 87 Les niveaux de difficulté Station touristique Massif du Sud 88 des pistes 11 Station de ski 90 La sécurité sur les pentes 12 Station récréotouristique Skier à bon prix 15 du Mont Adstock 92 Se préparer et bien vivre Centre de plein air de Lévis 94 une journée de ski 16 Du ski pour tous les goûts 19 Côte-Nord 97 Quelques grands événements 22 Mont Ti-Basse 98 L’équipement 24 Station de ski Gallix 101 S’habiller pour skier 25 Gaspésie 105 Quelques boutiques Mont-Castor 106 spécialisées au Québec 28 Ski Mont Restigouche 108 Lexique 29 Centre de ski Pin Rouge 110 Abitibi-Témiscamingue 31 Parc régional de Val-d’Irène 112 Centre Plein Air Mont Kanasuta 32 Le Petit Chamonix 115 Mont-Vidéo 35 Centre de plein air Cap-Chat 116 Les Chic-Chocs 118 Bas-Saint-Laurent 37 Parc du Mont-Comi 39 Lanaudière 119 Val-Neigette 41 Ski La Réserve 120 Parc du Mont-Saint-Mathieu 44 Station touristique Station Plein Air Saint-Pacôme 45 Val Saint-Côme 123 Centre de plein air familial 125 de Cabano 47 Centre de ski Mont-Garceau 127 Cantons-de-l’Est 49 Laurentides 129 SkiBromont.com 50 Mont Avila 130 Sutton, Ma station de montagne! 54 Mont Saint-Sauveur 134 Mont Orford 57 Mont Olympia 136

Owl’s Head 60 Ski Mont Gabriel 138 Sommaire Centre récréotouristique 140 Montjoye 62 Mont Habitant 142 Mont Shefford 64 Mont Avalanche 144 66 145 Complexe de plein air Mont Blanc 148 Baie des Sables 68 Centre de ski Vallée Bleue 149 Centre-du-Québec 71 Mont-Alta 151 Belle Neige 153 Station du Mont Gleason 72 154 Centre de glisses Mont Apic 74 Mont Tremblant 156 Extrait de la publication  Mauricie 163 Station Mont Cascades 190 Vallée du Parc 165 Région de Québec 193 Saint-Mathieu-Les-Cantons 167 Mont-Sainte-Anne 194 Centre municipal de ski La Tuque 169 Station touristique Stoneham 198 Mont Carmel 170 Centre de ski 201 Station de plein air Ski Saint-Raymond 203 Val-Mauricie 172 Saguenay–Lac-Saint-Jean 205 Montérégie 175 Mont-Édouard 206 Centre de 176 Mont Bélu 210 Domaine de ski Mont Fortin 211 Mont Saint-Bruno 178 Le Valinouët 213 Mont Lac-Vert 215 Outaouais 181 Mont Villa Saguenay 217 Ski 182 Club Tobo-Ski 218 Mont Sainte-Marie 184 Index général 221 Station de la Vallée Edelweiss 186 Index des stations 222 Ski 188

Liste des cartes

Abitibi-Témiscamingue 33 Lanaudière 121 Bas-Saint-Laurent 38 Laurentides 131 Cantons-de-l’Est 51 Mont Tremblant 157 Centre-du-Québec 70 Mauricie 164 Charlevoix 79 Montérégie 174 Chaudière-Appalaches 86 Outaouais 180 Côte-Nord 96 Région de Québec 192 Gaspésie 104 Saguenay–Lac-Saint-Jean 207

Classification Classification de l’hébergement des restaurants Les tarifs mentionnés dans ce guide Les tarifs mentionnés dans ce guide

Sommaire s’appliquent, sauf indication contraire, s’appliquent, sauf indication contraire, à à une chambre standard pour deux un repas pour une personne, excluant personnes. les boissons, les taxes et le service.

$ moins de 60$ $ moins de 15$ $$ de 60$ à 100$ $$ de 15$ à 25$ $$$ de 101$ à 150$ $$$ de 26$ à 50$ $$$$ de 151$ à 225$ $$$$ plus de 50$ $$$$$ plus de 225$ Tous les prix mentionnés dans ce guide sont en dollars canadiens.

Extrait de la publication ’a d lAéiu d Nr à e ee dn lAlniu, e rvre u pu d’un plus sur traversemillier lede l’Atlantique, kilomètres. dans Tirant jeter sa source se des à Grands NordLacs, le duSaint-Laurent l’Amérique dereçoit dansd’eau son important cours plus Saint-Laurent,majestueuxfleuve le etpuissant leD’abord, tale. Sagéographie est marquée de trois formations morphologiques d’envergure continen nord-est avec le Labrador terre-neuvien. du Maine, au sud avec les États de New York, du Vermont à et du partagesud-ouestl’ouest auet Newavecl’Ontario, sud-estHampshire,Nouveau-Brunswickau qu’ilavecle terrestres, l’Étatetet frontières au longues très de également possède Québec Le à l’est dans le golfe du Saint-Laurent. James et de la baie d’Hudson, au nord dans le détroit d’Hudson et la baie d’Ungava, et nale, dont les interminables fronts maritimes plongent à l’ouest dans lesprennent eauxdes airs magiques de lapendant baiel’hiver. Il forme une grande péninsule septentrio méridionales,comprend plusde formidables les régions étendues les sauvages, dans riches sauf peuplé,en lacs, peine en à rivières territoire immenseet enCet forêts qui ensemble. perficies de l’Allemagne, de la France et de la péninsule ibérique mises L au Québec Le skialpin s’étend sur 1 américain,surs’étend continent du nord-est l’extrémité à situé Québec, e

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Le ski alpin au Québec   cours les eaux de grands affluents tels que l’Outaouais, le Richelieu, le Saguenay et la Manicouagan.

Principale voie de pénétration du territoire, le fleuve a depuis toujours été le pivot du développement du Québec. Encore aujourd’hui, la majeure partie de la population québécoise se regroupe sur les basses terres qui le bordent, soit la plaine du Saint-Lau- rent. La région principale du Québec est Montréal, qui compte près de la moitié de la population québécoise.

Le terrain montagneux du Québec est principalement composé de deux chaînes de montagnes. Plus au sud, à partir de la frontière avec les États-Unis, la chaîne des Appa- laches longe l’Est québécois jusqu’au bout de la péninsule gaspésienne. La chaîne des Laurentides parcourt le Québec sur la rive nord du fleuve dans l’arrière-pays. Rattachée au Bouclier canadien et culminant à 1 100 m d’altitude, la chaîne des Laurentides est l’un des plus vieux systèmes montagneux au monde. Ces douces montagnes et collines sont recouvertes de forêts d’épinettes noires, de taïgas, parsemées de lacs, traversées par de nombreuses rivières.

Le reste du Québec, soit environ 80% de son territoire nordique, est formé du Bouclier canadien, une très vieille chaîne de montagnes érodées bordant la baie d’Hudson de chaque côté. Très peu peuplé, le Bouclier canadien est doté de richesses naturelles fabuleuses, de grandes forêts et d’un formidable réseau hydrographique dont plusieurs rivières servent à la production d’électricité.

Aussi les amateurs de ski alpin et de planche à neige sont-ils choyés par la richesse du relief québécois. Le Québec possède en effet plus de 80 stations de ski réparties dans 16 régions touristiques. Les artisans du ski alpin, qui exploitent des stations de petite, moyenne et grande taille, vouent un travail passionné à leur domaine skiable. Certaines stations, malgré un dénivelé bien réduit comparativement aux montagnes Rocheuses ou aux Alpes, subsistent depuis les années 1930. Les stations de ski du Québec regorgent de dynamisme. Une attention particulière est portée à l’entretien des pistes, et presque toutes les stations bénéficient d’un enneigement mécanique qui pallie le manque de neige lors des hivers moins vigoureux.

Le ciel bleu, la neige blanche, l’air frais qui nous rougit les joues, bref, le ski alpin permet de profiter des joies de l’hiver. Avec plus de 800 pistes de ski à dévaler au Québec, il est possible de découvrir pendant tout l’hiver les belles régions garnies de neige blanche.

Ce guide a pour but de vous faire découvrir toutes les stations de ski du Québec, peu importe leur taille. Source de loisir dans bien des municipalités, moteur économique pour d’autres, le ski alpin a sa place dans le cœur des Québécois. Le guide Ski alpin au Québec décrit les domaines skiables des stations du Québec et vous donne les outils nécessaires pour organiser des week-ends réussis.

Le ski alpin au Québec En quelques paragraphes, vous aurez une bonne idée de ce qui vous attend à chaque station. Une fiche technique permet aussi de connaître les coordonnées, l’horaire, les tarifs, les installations, les services, le dénivelé, le nombre et le type de pistes, l’entretien des pistes et les indications sur le ski de soirée et les parcs de planche à neige de la station. Après le ski, vous saurez où vous rendre pour l’après-ski, quelles bonnes tables fréquenter et où loger. Nous avons aussi inclus des suggestions de produits locaux à rapporter à la maison.

Extrait de la publication 

Historique

L’émergence du ski alpin au Québec Le ski apparaît au Québec au début du XIXe siècle. Pendant les premières décennies, le ski de fond et le ski alpin ne sont pas différenciés. Ce sont des immigrants scandi- naves qui laissent les premières traces de ski de fond, notamment sur le mont Royal, à Montréal, et sur les plaines d’Abraham, à Québec.

Même si l’on ne trouve aucun centre de ski alpin important sur l’île de Montréal, c’est néanmoins dans cette ville que le ski s’organise pour une première fois comme sport. L’intérêt pique notamment un groupe de 50 sportifs qui se nommera, en 1904, le “Mon- treal Ski Club”. Ce groupe organisera des randonnées à dans les environs et prendra bientôt le chemin des Laurentides. En 1909, le ski fait partie du carnaval de Montréal.

Quand la Première Guerre mondiale se termine, le ski se développe réellement grâce, notamment, aux trains qui mènent les plaisanciers vers le nord, dans les Laurentides. Sans remontée mécanique et sans carres sur les skis, le ski à cette époque relevait de la grande aventure.

On attribue la naissance du ski alpin au Québec et au Canada à l’implication d’Herman Smith Johannsen (1875-1987) dit Jackrabbit. Natif d’Oslo, capitale de la Norvège, Jo- hanssen arrive au Québec en 1901, à l’âge de 26 ans. Ingénieur de formation, il parcourt le territoire québécois en skis de fond afin de vendre du matériel ferroviaire. Il trace en même temps des sentiers de ski de fond que d’autres emprunteront après lui. Plus que tout, il «prêchait» pour le plein air, proclamant sa conviction à qui voulait l’entendre, mais surtout auprès des gens d’influence. Bien des disciples ont suivi. - Historique

Jackrabbit, un surnom que lui avaient donné les Amérindiens, demeurait à Piedmont dans les Laurentides. Il a travaillé au développement des pistes de ski alpin au Mont- Sainte-Anne, au Mont Orford et à Tremblant. Il a construit un saut à ski au chic Château Montebello, qui était un club privé à l’époque. Sa passion pour le ski fut la meilleure publicité que le sport ait connue. Il a skié tout au long de sa vie. Il est mort à 111 ans.

Outre Herman Smith Johannsen, on peut nommer cinq autres figures importantes dans le développement du ski dans les Laurentides, le berceau de ce sport au Canada. Il y a tout d’abord Louis Cochand, d’origine suisse, qui a été le premier à ouvrir une école de ski, à Saint-Marguerite, à la fin des années 1930. Il y a aussi la famille Wheeler, qui a mis sur pied le centre de ski et l’Auberge Gray Rocks, et dont la petite-fille Lucille a été la première athlète canadienne à remporter une médaille olympique en ski alpin. Puis Alex Foster, qui installe à Shawbridge – maintenant Prévost –, en 1932 une première remontée Le ski alpin au Québec à câble qu’on enlace par les bras. Et finalement, le duo Joe Ryan et Lowell Thomas, deux Américains qui, de l’Auberge Gray Rocks, ont eu la très bonne idée d’escalader le mont Tremblant pour vérifier s’il pouvait accueillir une station de ski alpin. Ce sera Joe Ryan et sa femme Mary qui concrétiseront l’idée.

Le ski alpin se développe également ailleurs au Québec, notamment à Québec et dans les Cantons-de-l’Est. Le centre de ski Le Relais à Lac-Beauport fait son apparition dans les années 1930. Dans les Cantons-de-l’Est, le Mont Orford attire à la fin des années 1930 une clientèle locale et montréalaise bien nantie. 10 En février 1939, on inaugure le premier télésiège au Canada, au mont Tremblant. La même année, l’Alliance des moniteurs de ski du Canada (AMSC) est créée, et le ski alpin entre dans une ère plus moderne.

Le boom des stations du Québec Si le ski alpin profite d’une époque pionnière dans les premières décennies du siècle dernier, les stations de ski importantes, toujours en activité aujourd’hui, ont presque toutes été créées dans les années 1960.

À l’époque de la Révolution tranquille, un véritable «boom des stations d’ici» s’est opéré à la grandeur du Québec, de l’Outaouais à la Côte-Nord. Pendant cette décennie, le ski alpin se développe dans toutes les régions. Les centres de ski continuent de se moderni- ser en introduisant la fabrication de neige et le ski de soirée.

Le fameux train du Nord prend sa retraite et fait place à l’autoroute qui, depuis les années 1950, constitue la voie rapide pour se rendre aux stations de ski des Laurentides.

Aujourd’hui, plus de 1,4 million de Québécois pratiquent le ski alpin au Québec, qui possède un plus grand nombre de stations que n’importe quelle autre province ca- nadienne. Plusieurs stations québécoises fêtent d’ailleurs leur 40e anniversaire dans la première décennie du XXIe siècle.

Les domaines skiables du Québec

Les stations de ski du Québec sont, pour la plupart, installées sur les contreforts ou les

- Les domaines skiables du Québec versants de deux chaînes de montagnes qui comptent parmi les plus vieilles au monde: la chaîne des Appalaches, qui longe l’Est québécois jusqu’au bout de la péninsule gas- pésienne, et la chaîne des Laurentides, qui parcourt le Québec sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent dans l’arrière-pays.

L’érosion ayant fait son œuvre, les montagnes du Québec sont plutôt basses, ce qui af- fecte la dénivellation, laquelle se calcule par la différence entre l’altitude de la montagne et sa base. Les domaines skiables peuvent varier de un à quatre versants. Au Québec, on skie sur un dénivelé maximal de 770 m (Le Massif de Petite-Rivière-Saint-François).

La plupart des stations de ski offrent des pistes balisées. Les pistes larges et damées sont légion dans les centres municipaux ou familiaux.

Il y a peu de ski hors-piste au Québec. La popularité de ce type de glisse parmi les

Le ski alpin au Québec skieurs québécois a par ailleurs amené certaines stations de ski à ouvrir une portion de leur montagne à cet effet. Notons, par exemple, Sutton dans les Cantons-de-l’Est, dont la piste «Fantaisie» est un beau défi hors-piste, et Ski La Réserve dans Lanaudière, qui ouvre d’anciennes pistes abandonnées pour le hors-piste. Le nec plus ultra en matière de ski hors-piste au Québec se trouve en Gaspésie, dans les monts Chic-Chocs.

Extrait de la publication 11 Les plus hauts dénivelés au Québec

Consultez cette liste pour connaître les dénivelés de 300 m et plus:

Rang Dénivelés Stations Régions

1 770 m Le Massif de Petite-Rivière-Saint-François Charlevoix 2 645 m Tremblant Laurentides 3 625 m Mont-Sainte-Anne Québec 4 589 m Mont Orford Cantons-de-l’Est 5 540 m Owl’s Head Cantons-de-l’Est 6 460 m Sutton, Ma station de montagne! Cantons-de-l’Est 7 450 m Centre de ski Pin Rouge Gaspésie 7 450 m Le Mont-Édouard Saguenay– Lac-Saint-Jean 8 420 m Station touristique Stoneham Québec 9 400 m Station touristique Massif du Sud Chaudière- Appalaches 10 385 m SkiBromont.com Cantons-de-l’Est 11 381 m Mont Sainte-Marie Outaouais 12 350 m Le Valinouët Saguenay– Lac-Saint-Jean

13 335 m Mont Grand-Fonds Charlevoix - Les plus hauts dénivelés au Québec 14 335 m Mont Adstock Chaudière- Appalaches 15 325 m Mont Shefford Cantons-de-l’Est

Les niveaux de difficulté des pistes

Pour bien s’orienter sur les pistes des stations québécoises, trois couleurs sont à retenir, qui correspondent aux différents niveaux de difficulté: le vert, le bleu et le noir.

Les pistes vertes (identifiées par un cercle vert) représentent le terrain facile. L’inclinaison Le ski alpin au Québec de ces pentes varie généralement entre 5 et 10 degrés, et elles sont, en principe, plus larges afin de permettre de grands virages. Ce sont des pistes idéales pour les débutants, et même pour les experts qui s’en servent comme piste de réchauffement en début de journée.

Les pistes bleues (identifiées par un carré bleu) sont des pistes intermédiaires. En raison de leur inclinaison variant de 10 à 20 degrés et des variations au niveau du relief, elles of- frent de plus grands défis. Dans ce guide, ces pistes correspondent aux pistes difficiles. 12 Enfin, les pistes noires (identifiées par un, deux et même trois losanges noirs aussi -ap pelés «diamants») s’adressent aux skieurs et planchistes de niveau avancé. Considérées comme les pistes les plus difficiles dans les stations, elles sont plus abruptes – leur inclinaison varie de 20 à 35 degrés – et elles offrent des obstacles testant l’équilibre du skieur. Dans ce guide, ces pistes correspondent aux pistes très difficiles et extrêmes. Contrairement aux stations européennes, très peu de stations de ski québécoises utilisent le rouge pour désigner des pistes très difficiles.

On n’hésite surtout pas à interpeller un patrouilleur (on reconnaît les patrouilleurs à leur croix dans le dos) ou un membre du personnel de la station si l’on a besoin d’indications pour retrouver son chemin vers des pistes adéquates.

Niveaux de difficulté:

Signalisation Niveaux Caractéristiques de la piste Cercle vert piste facile de 5 à 10 degrés d’inclinaison Carré bleu piste difficile de 10 à 20 degrés d’inclinaison Losange noir piste très difficile ou de 20 à 35 degrés d’inclinaison, avec extrême possibilité d’obstacles

La sécurité sur les pentes

Depuis 60 ans, l’Organisation de la Patrouille canadienne de ski (OPCS) fournit des services de premiers soins et de sécurité dans les stations de ski à travers le Canada. Les - Les niveaux de difficulté des pistes patrouilleurs évaluent aussi l’état des pentes avant l’ouverture de la station pour vérifier que le public n’encourt aucun danger. Ils sont aussi appelés à donner les premiers soins en cas d’accidents. Au Québec, la patrouille de ski de l’Ambulance Saint-Jean assure également la sécurité dans de nombreuses stations.

Lorsque l’on s’aventure sur les pentes, il faut bien comprendre quelles sont les conditions de ski. Pensez surface enneigée et glissante, skis – heureusement et idéalement aussi glissants –, dénivelé et, bien évidemment, vitesse. Lorsque survient un accident sur les pentes, les personnes blessées s’en attribuent la faute dans plus de 80% des cas. Il faut donc surveiller les comportements téméraires puisque ce sont eux qui provoquent la plupart des blessures.

En adoptant les règles du Code de conduite en montagne, les skieurs et planchistes s’assurent d’une pratique plus sécuritaire de leur sport. Demeurer en contrôle de sa vites- Le ski alpin au Québec se et surveiller sa ligne de descente sont les plus grands atouts d’un skieur sûr de lui.

Élaborée par le gouvernement du Québec, le Code de conduite en montagne compte huit règles d’or axées sur le plaisir et la sécurité.

Extrait de la publication 13 Code de conduite en montagne

Demeurez en contrôle mobiliser sur les côtés de qui, lors d’une chute, Conservez la maîtrise de la piste. empêche son équipe- votre vitesse et de votre ment de se détacher, afin direction. Assurez-vous Cédez le passage aux d’éviter de blesser une d’être en mesure d’ar- skieurs lorsque vous vous autre personne. On peut rêter et d’éviter toute engagez sur une nouvelle mentionner le système personne ou obstacle. piste de freinage intégré aux Le glisseur est responsa- Cédez le passage aux fixations en ski alpin et ble de ses manœuvres. personnes en amont la courroie pour la plan- Il doit donc choisir des (plus haut) lorsque vous che à neige. pistes correspondant à vous engagez sur une son niveau d’habileté et piste de même qu’aux Si vous avez consommé de demeurer vigilant de fa- intersections. Comme l’alcool ou des drogues, ne çon à pouvoir réagir ra- un conducteur automo- skiez ou ne surfez pas pidement au besoin pour bile qui doit s’arrêter aux N’utilisez pas les remon- éviter les collisions. intersections, le glisseur tées mécaniques et les doit éviter de couper le pistes si vous êtes sous Les skieurs en aval ont chemin à une personne l’influence de drogues priorité déjà engagée dans une ou d’alcool. Ces substan- Cédez la priorité aux descente. ces diminuent les facul- personnes en aval (plus tés ainsi que la capacité bas) et empruntez une Si vous arrivez sur les lieux de réagir rapidement et direction qui assure leur d’un accident, demeurez de conserver la maîtrise sécurité. Le glisseur ne sur place pour porter as- de ses manœuvres. Al- peut voir tout ce qui se sistance cool et drogues ne font déroule autour de lui: Si vous êtes impliqué pas bon ménage avec on n’a pas d’yeux dans dans un accident ou en sécurité. le dos! Sur les pistes, le êtes témoin, demeurez - La sécurité sur les pentes glisseur en amont (plus sur les lieux et donnez Observez la signalisation haut) voit bien les per- votre identité à un se- et n’utilisez pas les pistes sonnes plus bas; c’est couriste. Qu’il soit im- fermées sa responsabilité de pliqué ou non dans un Respectez toute signali- manœuvrer de manière accident, le glisseur doit sation et avertissement, à les éviter. porter assistance à une et ne vous aventurez ja- autre personne blessée. mais hors des pistes ou Arrêtez à des endroits sé- Il devrait aussi aider les sur des pistes fermées. curitaires pour vous et les secouristes à recueillir L’exploitant met en place autres l’information requise. une signalisation qui per- Arrêtez dans une section met aux glisseurs de se de piste seulement si Utilisez des équipements diriger de façon sécuri- vous êtes visible auprès de retenue pour vos skis et taire dans la montagne. Il des personnes en amont votre planche est donc important d’en Le ski alpin au Québec (plus haut) et si vous Utilisez et portez en tout prendre connaissance n’obstruez pas la piste. temps un système appro- et de s’y conformer. De Pour ne pas se placer prié de retenue de votre plus, on ne doit glisser inutilement en danger, il équipement. Le glisseur que dans les endroits est recommandé de s’im- doit utiliser un système permis.

Mieux vaut connaître le Code de conduite en montagne puisque plusieurs sta- tions de ski se réservent le droit de retirer le billet aux skieurs fautifs.

Extrait de la publication 14 Le Code de conduite en montagne s’applique aussi dans les parcs à neige, en plus des autres règles de conduite particulières qui peuvent être affichées à l’entrée. Le glisseur doit faire preuve de prudence, se familiariser avec l’endroit et utiliser des aménagements correspondant à son niveau d’habileté. Le port du casque protecteur est aussi fortement suggéré.

Le Code de conduite en montagne est affiché à la billetterie et à l’embarcadère de chaque remontée mécanique. Une station de ski peut aussi édicter d’autres règles qu’il impose en plus du code.

Les remontées mécaniques: types et trucs Pour accéder au sommet de la montagne, les skieurs n’ont qu’à emprunter des remon- tées mécaniques qui allient rapidité de déplacement à une capacité de transporter un grand nombre de personnes.

Une station de ski compte généralement trois types de remontées: le convoyeur, le té- léski biplace (aussi connu sous le nom de T-bar) et le télésiège.

Le convoyeur est en fait un trottoir roulant en caoutchouc qui transporte les apprentis skieurs un peu plus haut sur une pente douce. Inutile d’avoir peur du mal de l’air: le tapis ne grimpe pas assez haut pour causer de tels effets.

Le téléski est une structure en T inversée, d’où son appellation anglaise de T-bar. À skis, il est préférable d’être deux sur le téléski, afin de bien équilibrer les forces de la gravité. En planche à neige, il faut glisser la barre entre les jambes, garder la pression sur le pied avant et bien tenir la tige. Dans les deux cas, on évite de s’asseoir sur le téléski car on peut perdre l’équilibre et tomber.

- La sécurité sur les pentes L’idéal demeure le télésiège. Il peut recevoir de deux à six skieurs à la fois. Ce type de

remontée constitue encore la façon la plus rapide d’accéder au sommet de la montagne. Une fois bien assis sur la chaise, on place ses bâtons entre les jambes, on s’assure d’avoir bien enfilé les ganses afin d’éviter qu’ils tombent par mégarde, on ferme la barre de sécu- rité et on dépose ses skis sur le repose-pied. Un panneau vous indiquera quand relever la barre de sécurité. Lorsque la sortie approchera, laissez vos skis flotter dans les airs et reprenez vos bâtons dans les mains. Préparez-vous à vous aider à descendre. Lorsque la chaise s’immobilise, glissez sur la petite pente en bas de la chaise. N’hésitez pas à signa- ler aux préposés des remontées que vous n’êtes pas familier avec le processus. Ils vous donneront un coup de main et ralentiront la vitesse de la remontée pour vous rendre l’expérience plus agréable.

Sites Internet utiles pour la sécurité sur les pentes Le ski alpin au Québec Patrouille canadienne de ski Association des stations de ski www.opcs.ca du Québec www.maneige.com Patrouille de ski de l’Ambulance Saint-Jean www.sja.ca

Extrait de la publication 15 Skier à bon prix

Il est faux de croire que la pratique du ski alpin est hors de prix. Avec des offres plus alléchantes les unes que les autres, skier devient abordable pour tous. Quelques conseils pour skier à bon prix:

• Commencez à skier tôt en saison. Plus la saison est jeune, meilleur est le prix. Acheter un laissez-passer saisonnier à l’automne ou même au printemps précédent permet de faire de sérieuses économies.

• Skiez par bloc d’heures. Vous ne paierez que pour le temps que vous aurez skié.

• Skier hors des heures de pointe, soit en soirée ou du lundi au vendredi, est plus économique.

• Plusieurs stations, au dénivelé moins important, offrent un excellent rapport qualité/ prix pour les skieurs débutants et intermédiaires.

• Il existe parfois des tarifs réduits pour les étudiants et les aînés. Informez-vous.

• Les forfaits Iniski et Inisurf permettent aux jeunes de s’initier aux sports de glisse dans le cadre scolaire.

• Il existe des billets de ski à rabais en pré-achat ou des cartes d’abonnement grâce auxquelles les rabais s’accumulent à chaque nouvelle visite.

• Certaines boutiques de location d’équipement de ski ainsi que des magasins de sport offrent des programmes de location saisonnière d’équipement pour les enfants. - Skier à bon prix

• Le livret Passe-Partout, vendu chez Sports Experts et Intersport, regorge de bons de réduction allant jusqu’à 50% du coût du billet journalier.

• Les clubs, associations ou voyagistes organisent des sorties de groupes à prix forfaitaire incluant le transport, le billet de ski et parfois même l’hébergement. La simplicité même, à prix très compétitif.

• En prenant contact avec les stations de ski de votre choix, vous découvrirez à coup sûr une façon de skier à bon prix, et leur site Internet peut afficher des rabais de dernière minute.

• Des forfaits incluant l’hébergement, la restauration et le ski procurent une économie sur chaque prestation. Le ski alpin au Québec

Les outils pour économiser

 Le Passeport des neiges 5e année Proposé par le Conseil canadien du ski, le Passeport des neiges 5e année permet aux jeunes de la cinquième année du primaire de skier gratuitement dans 56 stations de ski au Québec en échange de coupons du passeport. Consultez www.snowpass.org pour plus de détails. 16  Fondation Iniski/Inisurf à l’école Ce programme établi par l’Association des stations de ski du Québec (www.maneige. com) permet aux élèves de la maternelle et du primaire de découvrir le ski alpin dans leur propre cours d’école. Par la suite, le programme se poursuit dans les stations de ski, et les élèves obtiennent un rabais sur le billet, la location et la leçon de ski. Le prix du forfait varie de 30$ à 60$ selon la station.

 Le livret Passe-Partout Ce livret de bons de réduction permet d’économiser sur le prix du billet journalier. La quantité de livrets produits est limitée, et les stocks s’écoulent habituellement avant le début de la saison. Consultez www.maneige.com pour plus de détails.

Se préparer et bien vivre une journée de ski

Le grand air, les grands espaces, voilà ce qui nous attire vers les sports de glisse. Toute- fois, se retrouver pour une première fois dans une station de ski peut être un peu dé- concertant. Par où commencer? Pour aimer sa première expérience en montagne, mieux vaut avoir un plan de match clair et précis.

Les conditions de ski Vous connaissez probablement le journaliste Guy Thibaudeau et ses condi- tions de ski. Depuis plus de 20 ans, par le biais de sa compagnie le Réseau - Se préparer et bien vivre une journée de ski du ski MRG, il compile de façon indépendante l’état des pistes. L’information qu’il produit est un outil précieux pour les skieurs. Outre ces compilations, les stations de ski produisent souvent un rapport qu’elles affichent chaque jour sur leur site Internet. Produits de façon journalière, les rapports de conditions de ski décrivent l’état des surfaces sur lesquelles vous skierez dans la journée. Ils indiquent aussi le nombre de pistes ouvertes. Cette information peut servir pour le choix de la station et pour les journées de ski à ne pas manquer, par exemple après une chute importante de neige.

Sites Internet utiles:

Réseau du ski MRG www.cyberpresse.com Informations compilées par une équipe indépendante. Le ski alpin au Québec www.maneige.com Informations mises en ligne par les stations de ski.

Plusieurs jours à l’avance On prépare son équipement. Pour les skis, on laisse faire tout ce qui n’est pas paraboli- que – trop désuet et franchement pas aussi facile à manœuvrer. On s’assure du bon état 17 de son équipement. La visite d’une boutique spécialisée permettra de faire farter ses skis, d’en affûter les carres et d’en resserrer les fixations. On s’informe sur les caractéristiques de la montagne où l’on va skier. On consulte la carte des pistes et on recherche celles qui conviennent à son niveau d’habileté. On détermine ensuite quelles remontées mécaniques desservent ces pistes. Si l’on manque d’expé- rience en skis, on se renseigne sur les leçons offertes par l’école de ski.

La veille du départ On vérifie la température qu’il fera et on prépare son sac de vêtements en conséquence: lunettes de ski, tuque, gants et bas chauds, foulard ou cache-cou, crème solaire et pom- made à lèvres. Pas de jeans ni de coupe-vent. On prépare son équipement. Un sac à skis est pratique pour y loger ses skis et ses bâtons. Il existe de plus des sacs à skis genre sac à dos dans lequel on peut mettre tous ses accessoires de ski.

On prépare un lunch ou on prévoit un petit budget pour bien s’alimenter lors de sa journée de ski. On s’assure de boire suffisamment d’eau afin de maintenir son niveau d’hydratation. Une étape à refaire au courant de la journée.

Bien s’alimenter sur les pentes Dévaler les pentes, le vent dans le dos, peut nous donner l’impression de voler. Mais le ski alpin demeure un sport exigeant dont les besoins en énergie sont importants. La première consigne à suivre est celle d’une bonne hydra- tation. Même s’il fait –20 degrés Celsius, le soleil, l’altitude et l’exercice vous assoifferont. Une bonne règle à suivre est de boire un peu d’eau après chaque descente.

Pour l’alimentation, il faut faire attention de ne pas trop manger afin de ne pas ralentir son système digestif qui aura toute l’attention du sang au détriment des - Se préparer et bien vivre une journée de ski muscles. Il faut néanmoins se nourrir suffisamment. Allez-y pour les glucides et les protéines, et tenez-vous loin des lipides, des gras, qui ralentissent la digestion. La nourriture très salée ou trop sucrée peut aussi donner soif.

Un bon petit déjeuner équilibré et un lunch léger, composé d’un sandwich et de crudités, feront l’affaire.

Si vous avez un petit creux à combler rapidement, optez pour les barres aux fruits dont vous pourrez prendre quelques bouchées dans le télésiège.

Il vaut mieux manger peu mais souvent que de prendre le chemin des pentes le ventre plein. Le ski alpin au Québec La journée même On prend un bon petit déjeuner composé d’au moins trois des quatre groupes alimen- taires. Sans une saine alimentation, on se fatigue plus vite, on prend froid et on peut même à la rigueur se blesser.

On part tôt le matin pour apprécier les premières descentes matinales sur des pistes vierges ou fraîchement damées. 18

Plus tôt on part, moins loin on stationne la voiture (en ne laissant aucun objet de valeur à la vue).

Se garder des voleurs dans les stations: quelques astuces Utilisez un ski-key, soit un cadenas conçu spécialement pour les supports à skis. L’Association des stations de ski du Québec a fourni plusieurs de ces supports aux stations du Québec. Ils sont toutefois parfois peu nombreux et souvent pleins.

Séparez vos skis et vos bâtons sur les supports à skis.

Gardez vos skis à vue.

Utilisez un casier avec cadenas.

Ne laissez pas vos skis à la vue de tous dans la voiture. Utilisez une boîte à skis qui se pose sur le toit de la voiture et verrouillez-la.

Si l’on a besoin d’équipement, on se rend directement au centre de location de la station. En certains endroits, il est possible d’acheter son billet de remontée en même temps. Sinon on passe à la billetterie sans oublier de prendre une carte des pistes (gratuite).

Si l’on n’est pas parfaitement vêtu, on passe ensuite à la cafétéria pour enfiler sa tuque, ses mitaines, et on place ses lunettes de ski sur sa tuque ou dans son cou. On s’assure d’être habillé convenablement avant de s’élancer sur les pentes.

Avant de s’engager sur les pistes, on effectue quelques exercices d’étirement en sollici- - Se préparer et bien vivre une journée de ski tant les muscles des chevilles, des genoux, des cuisses et du bas du dos.

On commence toujours par s’échauffer sur des pistes faciles, puis on augmente le défi.

On écoute son corps. Dès les premiers signes de fatigue, on arrête. Inutile de se blesser et de gâcher ainsi le reste de la saison de ski.

À l’école du ski Toutes les stations de ski du Québec, peu importe leur taille, sont munies d’une école de ski. Outre le ski, on y enseigne aussi la planche à neige. Les écoles de ski ne sont pas des clubs de compétition; elles ne sont pas réservées qu’aux athlètes, au contraire. Le ski alpin au Québec Le ski alpin est un sport technique qui exige la synchronisation de plusieurs mouvements à la fois. Pour bien contrôler ses skis, il est impératif de connaître les techniques de base comme le chasse-neige, pour les débutants. Si vous n’avez jamais skié, il est nécessaire de prendre une leçon.

Il existe deux écoles de pensées au Québec. L’Alliance des moniteurs de ski du Canada (www.snowpro.com) forme les moniteurs de ski qui donnent les cours dans les stations. L’Alliance a pour mission de promouvoir la pro- fession de moniteur de ski ainsi que le professionnalisme qui s’y rattache. Le Programme d’enseignement pour skieur alpin (PESA) est une autre école dont

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