Klangforum Wien Klangforu M W Ien

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Klangforum Wien Klangforu M W Ien L’Ircam et les Spectacles vivants-Centre Pompidou présentent KLANGFORUM WIEN Vendredi 20 juin, 20h30 – Centre Pompidou, Grande salle Donatienne Michel-Dansac soprano Klangforum Wien Direction Emilio Pomàrico Collaboration informatique musicale Ircam/Serge Lemouton ** Réalisation informatique musicale Ircam/Aurélien Dumont * Encadrement pédagogique Ircam/Alexander Mihalič * Aurélien Dumont Abîme Apogée * CRÉATION FRANÇAISE CURSUS 2 Franck Bedrossian Epigram I Epigram II ** CRÉATION FRANÇAISE (Epigram I et II sont enchaînées sans interruption) Entracte Pasquale Corrado Grain Ircam - CentreCRÉATION FRANÇAISE Pompidou Vito Žuraj KLANGFORUM WIEN Fired-up CRÉATION FRANÇAISE Georg Friedrich Haas Introduktion und Transsonation CRÉATION FRANÇAISE DURÉE : 2 heures (avec entracte) Coproduction Ircam/Les Spectacles vivants-Centre Pompidou. Avec le soutien de la Sacem (bourses d’études aux jeunes compositeurs du Cursus 2) et du réseau ULYSSES. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne.Ircam Cette publication - n’engageCentre que son auteur etPompidou la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues. Vendredi 20 juin, 20h30 20 Vendredi salle Grande Pompidou, Centre Ircam - Centre Pompidou Ircam - Centre Pompidou Ircam - Centre Pompidou Ircam - Centre Pompidou KLANGFORUM WIEN | « Respecter le texte » ENtretien AvEc Donatienne MIchel-DansAc Donatienne Michel-Dansac, vous êtes Avez-vous besoin de connaître le « propos », aujourd’hui l’une des chanteuses incontour- musical ou extra-musical, d’une partition ? nables de la scène contemporaine : quelle est Je n’écoute généralement pas les compositeurs votre attitude face aux recherches sonores lorsqu’ils m’expliquent le pourquoi du comment des compositeurs, qui aspirent si souvent à de leur pièce. Tout simplement parce que je fais l’inouï ? entière confiance au compositeur et à sa parti- D’expérience, je crois que le mieux est qu’ils m’ex- tion. Je n’ai besoin que de ça pour faire ce qui pliquent, par images ou métaphores, le type de est écrit – j’ai pour cette raison besoin de par- sons qu’ils recherchent : à nous, interprètes, de titions extrêmement précises, même si elles nous débrouiller ensuite. Rien ne m’agace plus peuvent, bien sûr, évoluer au cours du travail. que lorsqu’ils me disent « comment faire », tech- Soit je chante, soit j’écoute, je ne peux pas faire niquement. Certes, ça part d’une bonne inten- les deux : le résultat final ne me concerne que tion, mais ça ne fonctionne pas : en effet, rien de loin. Quand je chante, je ne suis que le reflet ne dit que, parce qu’ils peuvent obtenir le son sonore de l’écrit. voulu d’une certaine manière, un ou une autre La partition est la source de toutes les informa- le pourra. tions : le physique, l’âge ou l’humeur d’un person- Ainsi, je ne suis pas toujours précisément ce qui nage, par exemple. Si un compositeur néglige, Ircam - Centreest noté et il m’arrive Pompidou de produire certains sons sciemment ou non, d’intégrer certains de ces demandés, sans respecter à la lettre ce qui est aspects, ce n’est pas à moi de les ajouter. Sauf si suggéré par la notation. Et j’explique – si besoin on me le dit à l’oral, naturellement – alors l’indi- est – ce que je fais pour y arriver. L’important, cation devient un complément à la partition. Ce c’est le résultat sonore. Prenons un exemple : qui m’intéresse, c’est comment, techniquement, tel compositeur voudra un son aspiré sur huit donner une voix à la pièce : et c’est la musique mesures – ce qui, réalisé à la lettre, pourrait qui me le dit. être néfaste pour mes cordes vocales, surtout En l’occurrence, pour Epigram qu’il compose réitéré des dizaines de fois au cours des répéti- pour vous, Franck Bedrossian met en musique tions. Pour le bien rendre, je vais donc essayer la poésie d’Emily Dickinson. L’aviez-vous lue de le faire une fois véritablement, soigneuse- auparavant ? ment, écouter le résultat sonore, puis chercher Non. Et pourtant, je lis beaucoup de poésie – et, le d’autres solutions,Ircam moins délétères - pourCentre ma voix croirez-vous Pompidou ?, malgré tous les compositeurs qui et tout aussi fidèles à la volonté du compositeur. s’y intéressent, je n’avais encore jamais chanté Je ne triche pas, je sauvegarde ma voix, tout en de Dickinson ! Franck m’a toutefois envoyé les servant au mieux l’idée musicale. poèmes qu’il voulait mettre en musique, et ils 3 Ircam - Centre Pompidou | KLANGFORUM WIEN m’ont beaucoup émue. J’avais besoin qu’il me phonique ! Tout doit transparaître dans la voix. les envoie, car je travaille énormément sur l’idée Je me souviens du jour où je les ai chantées à même de texte. J’écris toujours les textes que je Georges pour la première fois. Dans l’une d’elle, dois chanter pour les emporter avec moi – rien il écrit « Monotone et sensuel ». À l’époque, ne que les mots, sans la musique –, surtout pour sachant que faire, je minaudais. Lui m’a dit : les œuvres que je dois chanter par cœur. Dans « Il suffit que tu y penses. Le public ne saura pas l’œuvre de Dickinson, j’ai été fascinée par l’espa- que c’est ça, mais il sentira la chose. » C’est ainsi cement des mots. que j’ai eu la clef de toutes les Récitations. Mais il est nécessaire, avant de travailler une Dans Contretemps, au contraire, il ne met aucune pièce, de ne pas trop en savoir sur la matière de didascalie. Et je suis chaque fois soufflée qu’il départ, ou plutôt d’oublier ce que l’on en sait – au arrive à ce résultat avec uniquement de la nota- risque de se faire une idée personnelle, et d’être tion, sans décrire aucune intention. Cela dit, la en porte-à-faux constant avec la partition. voix est constamment voilée par de l’air, d’un C’est tout le paradoxe : nous devons défendre un bout à l’autre ou presque de la partition et cela texte, sans avoir à le défendre – puisque c’est au seul suffit à créer un univers invraisemblable. compositeur ou à la compositrice de le défendre De manière générale je travaille toujours toutes en premier lieu. Notre travail n’est pas de nous les partitions en les pensant comme des pièces substituer à elle ou lui. Ainsi de la diction et du radiophoniques – une œuvre doit être d’abord caractère de l’énonciation : c’est dans la partition entendue avant d’être vue, et je veux être sûre qu’ils se trouvent, nulle part ailleurs. Écoutez que ce sera ma voix (et non mes gestes) qui les œuvres que Ravel ou Debussy ont tirées de exprimera en priorité ce qui est écrit. Mallarmé : chacun a sa prosodie, une prosodie L’aspect graphique d’une partition est-il qui n’est rien d’autre qu’une interprétation du important pour vous ? texte, pour mettre l’accent sur ce qui les touche. Oui. Même le travail du copiste est intéressant Ircam - CentreIl ne me viendrait jamaisPompidou à l’idée de remettre en à mon sens. L’architecture d’un texte façonne question cette interprétation. la voix. Sans parler de la nomenclature et des Comment interpréter les innombrables, et modes de jeu. parfois énigmatiques, didascalies laissées par Vous êtes aujourd’hui une habituée de l’infor- les compositeurs ? matique musicale et notamment de l’Ircam : Tout le problème est de savoir comment les faire quelles sont les contraintes des nouvelles avec la voix ! Là encore, c’est un paradoxe : il faut technologies pour une chanteuse ? faire confiance à la partition, et se faire suffisam- Elles sont de tout ordre. ment confiance à force de travail pour la traduire. Pour commencer, je suis vigilante à ce qui appa- Mais sans jamais en rajouter. raît sur scène, et qui serait susceptible de para- Dans la musique de Georges Aperghis, que j’in- siter l’écoute : je n’ai bien sûr rien contre les terprète beaucoup, on croise énormément de ces outils d’informatique musicale, mais je ne veux didascalies. IrcamDans les Récitations -, parCentre exemple, pas qu’ilsPompidou se voient trop. À commencer par les c’est une bagarre constante avec les chanteuses micros : on les voit partout, à la télévision, sur les pour ne pas qu’elles transforment la pièce en un scènes – même de petite taille et scotché sur le numéro de théâtre gestuel. On l’oublie trop sou- côté de la mâchoire, je trouve que le micro est vent, mais les Récitations sont une pièce radio- aujourd’hui bien trop connoté. Je les trouve laids, 4 Ircam - Centre Pompidou KLANGFORUM WIEN | je n’en peux plus. Je veux alléger le dispositif au Vous participez cette année à l’académie maximum. Lorsque je fais des pièces où seul un ManiFeste en tant que cobaye pour de jeunes soutien est nécessaire, je demande des « micros- compositeurs, parlons donc pédagogie. Et la gouttes » qui se cachent derrière l’oreille. Pour pédagogie étant affaire de filiation, qui consi- les Boulingrins de Georges Aperghis, le micro dérez-vous comme vos propres maîtres ? était caché dans une mèche de cheveux. Je ne pourrais les citer tous : la liste serait trop Idem pour les divers déclenchements électro- longue, et dépasserait de loin le domaine du niques : je n’aime pas les pédales. L’Ircam m’a chant – j’apprends de tout, de l’art contemporain, même fabriqué une bague/bouton pour les rem- du théâtre, de la littérature. Parmi ceux sans les- placer. quels je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui, Concernant les tablettes, que certains inter- Pierre Boulez est sans doute l’un des plus impor- prètes utilisent à présent au lieu de partition tants.
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