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erB 25 Emile DECROIX COmPlOT CDIITBE LU FHIIlICE cagoule... QUI ■ ■ ■ 53534853535353235353484823 'R COLLECTION « P A IX ET 1 franc. LIBERTE » t s»' * ', ' ■ I ,. ^ -- - - '3 ■ î ■- -*■■ • .-•• * - • •■* 1' - fv :: ■ t;. • % ■ .> <■ .1 i , '..’ . f v: . , ■■ .' ,;'v V*’.^ ^l’ -K', ri *..<7 «v- ikf. ‘ijl' iC^*i T * î V # •' "’ ■■ --i'.-■,". ■■ •"■'•iv ^.'''- - '. r ..... •' ' ■ •■ '< >'î'î'-'^ ' :^ . • ■ ■ • , iV ^ "•^ ■. --.r,*' n''^’ S.- ^'.yî7 ♦'t ’*'»4'‘'■<''<><"’■'■ ’'~'.7 ' w" ^l-.v >*;V ' >*''- «;..•• • tt r:. ^ ■ * ' ■ ■ :3 • t • ,' •> ♦ ' ..3 -, I J- rv*>**ri|N»7»-- *5.r* »»-■<■/-.Y'•'• ,. *4 -.':,, ,; - "r -1 ■ ^ ■..'•/^i. *. v:;-' :. '■ .,*• V'î-. M •> *%=^j:c .-r .*W . «^. !•*•'. r« - .. • . ... ^ *\4 \.’'i .-'Vn:V'* .A^-' s-*' * '• *-♦. • *- cyr ’> ■ ‘ :»lji* t •■ r ' • .... - . .'ji .- v’ . .•.,'* • . ^ "* ^ •' > ■ ‘i - s *i.\ >irv t^'xt *..• . ' ."' ' ■:^ .^’. : ■ ■ #-'.v" ^^■ ■'i.;.. ■ ''^Ur:!iry9i^yyp\:y^c'^\ :■■ - ■:■. \-' ■■'i* ‘-w /i*V ' -A •. '^‘^■••-•v .. 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Scénario dans le noir du souterrain, le feu de Vincendie, hanté par les faces d*Al Capone ou de Jack Véventreur, Episodes imprévus et terriblement vrais.' Le roman poli- cier quitte Vécran : ses mitraülettes sont braquées sur les rangs de la liberté. * Une bombe dans chaque port, et des cargaisons sautent, flambent. Une bombe dkins chaque cité, et les immeubles, arra chés, s'effondrent. Des corps ensançflantés, troués par le stylet, sont retrouvés dans une gare, le métro, un bois. Une bande armée traverse le pays pour kidnapper un sous- marin. ♦ Des trafiquants passent la frontière dans des torpédos tru quées, bourrées d'armes. ' ^ Des arsenaux sont découverts au fond d'élégants immeu bles, des chambres de torture sont prêtes derrière les pans de murs mobiles. Toute une pègre — provocateurs, espions et traîtres — est aux abois sur les postes de T.S.F. clandestins. Et encore des dépôts d'armes, et toujours des dépôts d'armes. Comme si la France en était minée ! — 3 — . < Ou üTvète quclQues « utilités ou déchcLvgc quelques sous-' sols. « Relâx^hez ces uatioualistes împrudeuts », larmoie KérïLlis. « Cachez vos panoplies », recommande La Rocque. « Fantomarx », ricane Doriot. Mais les « nationaistes » sont apparentés aux 200 familles qui financent. Mais les « panoplies » portent le cachet de firmes alleman des ou italiennes, qui fournissent. Et la « cagoule » n'est plus du roman-feuilleton ! Mais une organisation secrète paramilitaire, dirigée par des officiers très supérieurs, des hommes politiques importants, des agents de l'étranger. Véritable complot armé contre le peuple et crime contre la France / La piste est facile, car les crimes sont signés, car la chaîne est continue. Les « Gangsters » et les « Cagoulards » ne sont pas plus inconnus que les pirates méditerranéem. Le poignard du sicaire, la mitraillette du dispo, la bombe d'imp^ortation à la tolite, ne sont-?Cs pas les instruments favo ris des légions noires et des légions brunes de l'Internationale fasciste ? Pour que la France ne devienne pas une nouvelle Espagne — envahie par rétranger, trahie par la 5"* colonne, et ahandon- née à son tour aux terribles conséquences de la non-interven tion — il est grand temps de prendre d'énergiques mesures. De frapper droit et juste. Et à la tête. De chasser les espions, de châtier les traîtres. Le terrorisme, article d’exportation Revenons sur les faits. Ils sont indéléibiles, ils sont têtus. L’année 1937, pendant laquelle le Front populaire poursuit la réalisation de son proigramme, est fertile en incidents tragi ques. On exécute des agents suspects, on assassine de valeureux antifas'cistes, on dépose des bombes à la porte des consulats, des églises, on fait sauter des transports de vivres, de matériel sanitaire, destinés à l’Espagne, on incendie les aérodromes. Tout cela comme dans une pétarade qui éblouit, qui étourdit. Dans les bureaux de la « grande presse », les pistes sont embrouil lées ; dans ceux de la Sûreté, les dossiers, les pièces à convic tion sont classées. L’activité étrangère se poursuit sur notre sol avec une cyni que assurance. Grand branle-bas au fascio de Paris, à la Mai son brune, chez les russes blancs, les Franquistes... et chez leurs alliés, les ligueurs de 1’ « Action Française », du Parti Social Français, du Parti Populaire Français, etc... Et, le 11 septembre : les bombes de l’Etoile ! Comme le « clou » du feu d’art!fice. Le réseau de la provocation s’étend. Le peuple s’émeut, à juste titre et réclame un enquête approfondie. Les déclarations de M. Kling, directeur du Laboratoire mu nicipal, sur l’origine des engins utilsés pour les odieux atten tats de l’Etoile, sont péremptoires. Les bombes sont analogues à celles employées à Perpignan, Cerbère, Toussus... L’explosif qui les arme est produit surtout en Allemagne, quelque peu en Itahe, nullement en France. Les engins ne peuvent être fabriqués par des isolés, ils pro viennent d’ateliers spécialement équipés. Le complot est évi dent : on a expédié en France des engins perfectionnés, avec la manière de s’en servir, et des spécialistes peu co-mpromet- tants (des anarchistes, des habitués de l’acte individuel, dira- t-on). — 5 — Par le poignard... 16 Nov€iiii'brG 1&36. — Uue jouue foimuc, Mme Garola, est trouvée ligotée et étranglée, dans le rapide Strasbourg- Vintimille. Elle ne « parlera » plus jamais. Il faut un f^nn-TïablpdTSii de* Ce Doriot, sera leà des^ lampiste agents de Eal’étranger. dame était liee a 25 Janvier 1937. — L'économiste et journaliste, Nava- chine, est assassiné à coups de stylet dans le Bois de Boulc^ne, Seuls les amis de la victime sont inquiétés, Navachine, partisan d'une politique de Paix, démasquait inlassablement les desseins du fascisme et du racisme hitlérien. Son exécution crée une diversion au procès des trotskystes, alliés de la Gestapo, 16 Mai 1937. — Une jeune femme, Lætitia Tonreaux, est trouvée dans un wagon de métro, un poignard dans la nuque. Elle ne « parlera » plus jamais. Les versions les plus invraisemblables sont retenues. Mais le « mystère du métro » reste entier. Lætitia Toureaux était un agent de la police privée, chargée de « surveillance » dans les usines. D'origine italienne, elle « travaillait » pour un pays voisin de la France, Elle était en relation avec le PJP.F., et l'amie de ce parlementaire qui traduisit si bien à la Chambre les « soucis » de Hitler, 9 Juin 1937. — A Bagnoies-de-l'Orne, Carlo et Nello Rosselli sont criblés de coups de poignard. Dans leur auto, une bombe devait camoufler l'assassinat et permettre de salir les victimes : la mèche s'est éteinte. Deux amis de Rosselli, membres du Parti socialiste italien, sont inquié tés, Mais la plus grande discrétion est gardée sur les faits de l'entourage de M, le comte Spoleto, qui villégiaturait alors en Normandie, Combattant lucide et vigoureux, Carlo Rosselli était l'adversaire irréductible du fascisme. En 1936, il préparait l'exil de Filipo Turati. Emprisonné à Savone, il dressait contre la dictature mussolienne qui le persécutait, un acte d'accusation impitoyable. Evadé de Lipari, U devenait l'organisateur de la lutte antifasciste en Italie, Au lendemain du 19 juillet, U se rendait en Es pagne et créait sur le Front d'Aragon, l'héroïque colonne italienne. 28 Septembre 1937. — A Tunis, Joseph Micelli, rédac teur à V << Italiano di Tunisi », journOuiste antifasciste, ^t assassiné au cours d'un raid opéré par des cadets de la marine italienne. « Cela amène les personnes réunies autour du ministre de rintérieur à émettre Vhypothèse qu*on se trouverait peut-être en présence d'attentats accomplis par une organisation étran gère, dans le 'but d'entretenir en France une atmosphère de terrorisme. » {.L'Intransigeant du 13-9-37). Le moment est choisi