PRÉFET DE LA HAUTE-GARONNE

DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES

Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement des grandes infrastructures nationales de transport de la Haute-Garonne pour les voies de plus de 16 400 véhicules/jour pour les voies du réseau routier national concédé et non concédé

1/41-- Résumé non technique

La directive n° 2002/49/CE du 25/06/2002 relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement impose, pour les grandes infrastructures, les grandes agglomérations et les grands aéroports, l'élaboration de cartes stratégiques du bruit, et à partir de ce diagnostic notamment, de plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Ce dispositif réglementaire complète la loi « Bruit » du 31 décembre 1992 et plus particulièrement le volet «Aménagement et infrastructures de transports terrestres» qui prévoit déjà des mesures à la fois de prévention et de résorption du bruit pour les infrastructures routières et ferroviaires.

Les objectifs de la directive sont: – de protéger les populations vivant dans les établissements dits sensibles, ainsi que dans les zones calmes, – de prévenir de nouvelles situations de gêne sonore. – de garantir une information de la population sur le niveau d'exposition au bruit auquel elle est soumise et sur les actions prévues pour réduire ces nuisances sonores.

Cela se traduit par : – d'une part, évaluer le bruit émis dans l'environnement aux abords des principales infrastructures de transports ainsi que dans les grandes agglomérations. Cette évaluation est dénommée Cartes de bruit. – d'autre part, programmer des actions tendant à prévenir ou à réduire le bruit dans l'environnement. Ces actions sont définies dans un Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement (PPBE).

Les notions suivies d’une étoile (*) sont développées dans le glossaire en fin de document.

Le présent PPBE concerne les grandes infrastructures routières nationales dans le département de la Haute-Garonne dont le trafic dépasse les 16 400 véhicules/jour pour la route et 164 trains/jour pour le ferroviaire.

Il s'agit des secteurs suivants:

Réseau autoroutier et routier national non concédés:

Les Voies Rapides Urbaines de l'agglomération Toulousaine :

• Autoroute A620, de l'échangeur de Sesquières à l'échangeur du Palays • Autoroute A621, de l'échangeur des Minimes à l'échangeur de l'Aéroport • Autoroute A624, de la liaison à l'A620 jusqu'à la limite Est de la commune de (N124) • Route N124, de la limite Est de la commune de Colomiers (A624) jusqu'à la commune de Léguevin, en limite de département

2/41-- Les autres voies :

• Autoroute 64, de l'échangeur de Martres Tolosane à l'échangeur de nord • Autoroute 68, de la RD888 à Gémil à la limite de département à Buzet sur Tarn

Réseau autoroutier et routier national concédés :

• A64 du PR 287.210 à au PR 274.089 à Muret Nord • A64 de la limite du département avec les Hautes-Pyrénées (Montréjeau) à Martres Tolosane PR 187.140 au PR 234.140 • A61 du PR 229.786 à Toulouse au PR 275.310 en limite de département à Avignonet- Lauragais • A68 du PR 0,800 à Toulouse au PR 17,740 sens 2 (Albi vers Toulouse) et 17.052 sens 1 (Toulouse vers Albi) à Gémil • A62 du PR 200.130 à Fronton au PR 202.770 et du PR 205.520 au PR 229.786 à Toulouse • A 680 du PR 0 à Castelmaurou au PR 8,620 à Verfeil • A620 du PR 0 au PR 0.741 dans le sens 1 (Bordeaux vers Bayonne) et PR 0.613 sens 2 (Bayonne vers Bordeaux)

Aucune voie ferrée n’est concernée par le présent PPBE (pas de dépassement du seuil de 164 trains/jour).

Le PPBE des infrastructures de transport terrestre relevant de la compétence de l’État a pour objectif de présenter le bilan des actions réalisées ainsi que le programme des actions envisagées jusqu'en 2018 par les maîtres d'ouvrage des grandes infrastructures de transport terrestre (ASF, DREAL ) concernées pour résorber les Points Noirs du Bruit*.

La première étape d'élaboration du PPBE a consisté à identifier ces points Noirs du Bruits, c'est à dire les bâtiments ou groupes de bâtiments exposés à des niveaux de bruit dépassant les valeurs limites fixées par la directive européenne sur la base d'une analyse des cartes de bruit et des données issues de l'observatoire du bruit des transports terrestres.

Les maîtres d'ouvrage concernés ont ensuite défini (deuxième étape du PPBE) les mesures de réduction du bruit qu'il sera nécessaire de mettre en place pour réduire les niveaux de bruit des bâtiments dépassant les valeurs limites.

3/41-- Sommaire

I. Contexte réglementaire

II. Infrastructures concernées par le PPBE dans le département de la Haute-Garonne

III. Démarche mise en œuvre pour la réalisation du PPBE de l'État

IV. Identification des Points Noirs du Bruit

V. Mesures de réduction du bruit réalisées sur les dix dernières années

VI. Mesures de réduction du bruit prévues jusqu'en 2018

VII. Prise en compte des « zones calmes »

VIII. Annexes.

Annexe A – Protections à la source déjà en place sur le réseau non concédé

Annexe B – Protections à la source déjà en place sur le réseau concédé à ASF

Annexe C – Bruit et santé

Annexe D – Glossaire

4/41-- I. Contexte réglementaire

I.1. Cadre réglementaire issu de la directive européenne 2002/49/CE : réaliser les cartes de bruit et les Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (P.P.B.E.)

La directive européenne n° 2002/49/CE du 25/06/2002 relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement définit une approche commune à tous les États membres de l'Union Européenne visant à prévenir ou réduire en priorité les effets nuisibles de l'exposition au bruit dans l'environnement. Elle a été transposée aux articles L572-1 et R572-1 et suivants du code de l'environnement.

Autorités compétentes responsables des cartographies et PPBE Type de réseau Réalisation des cartes Réalisation des PPBE Routes nationales Préfet Préfet Autoroutes concédées Préfet Préfet Routes départementales, communales et Préfet Collectivités communautaires Voies ferrées Préfet Préfet Grands aéroports Préfet Préfet Agglomérations EPCI / communes EPCI / communes

Pour une application progressive, les cartes et PPBE sont réalisés suivant deux échéances. Ils seront ensuite réexaminés et le cas échéant révisés a minima tous les cinq ans:

– première échéance (2008): réalisation des cartes de bruit et des PPBE relatifs aux aérodromes, aux agglomérations de plus de 250 000 habitants, aux infrastructures routières dont le trafic annuel est supérieur à 6 millions de passages (16 400 véhicules/jour) et aux infrastructures ferroviaires dont le trafic annuel est supérieur à 60 000 passages de train (164 trains/jour). – deuxième échéance (2013) : réalisation des cartes de bruit et des PPBE relatifs aux agglomérations de plus de 100 000 habitants, aux infrastructures routières dont le trafic annuel est supérieur à 3 millions de passages et aux infrastructures ferroviaires dont le trafic annuel est supérieur à 30 000 passages de train.

1. Les cartes de bruit stratégiques :

Les cartes de bruit stratégiques sont le résultat d'une approche macroscopique dite « simplifiée » qui permet d'obtenir une bonne représentation de l'ambiance sonore aux abords de l'infrastructure en question en prenant en compte la topographie mais ne permet pas, à cette échelle, une définition précise du niveau sonore en chaque point localisé. Elles ont essentiellement pour objectif d’informer et sensibiliser la population sur les niveaux d’exposition, et d'inciter à la mise en place de politiques de prévention ou de réduction du bruit, et de préservation des zones de calme. Il s’agit bien de mettre en évidence des situations de fortes nuisances et non de faire un diagnostic fin du bruit engendré par les infrastructures; les secteurs subissant du bruit excessif nécessitent ensuite un diagnostic complémentaire.

5/41-- Ces cartes retranscrivent les bruits moyens continus et prévisibles à 4 mètres du sol issus principalement des infrastructures de transport, mais elles peuvent parfois se trouver localement en décalage avec le bruit réellement ressenti et vécu par les populations. Il s’agit d’une estimation quantitative et non pas qualitative de l’environnement sonore. Elles visent à visualiser la propagation du bruit en fonction des paramètres de « bruyance » des voies (trafic, vitesse) et des conditions d’insertion dans le terrain naturel (remblai, déblai, écrans...) Le niveau de précision est adapté à un usage d’aide à la décision. Il permet d’avoir une vue d’ensemble cohérente sur un territoire au 1/ 25 000, mais il ne permet pas le traitement des plaintes ou le dimensionnement de solutions compensatoires.

2. Les Plans de Prévention du Bruit dans l'Environnement (PPBE)

Les PPBE définissent les mesures prévues par les autorités compétentes pour traiter les situations identifiées comme critiques, notamment grâce à ces cartes. L’objectif des PPBE consiste à prévenir les effets du bruit, à réduire, si nécessaire, les niveaux de bruit, ainsi qu'à protéger les zones calmes. Il s’agit à la fois de recenser les actions déjà prises ou en cours, et définir celles dorénavant prévues pour les prochaines années.

En , compte tenu de la préexistence de la loi sur le bruit (1992) définissant notamment le bruit excessif au travers des Points Noirs du Bruit (PNB), le législateur a retenu la notion de PNB pour lutter contre les situations critiques mises en évidence par les cartes de bruit.

I.2. Cadre réglementaire issu de la loi 92-1444 du 31 décembre 1992 dite « loi bruit » : définition des Points Noirs du Bruit (PNB) et articulation avec la directive bruit

La politique française de lutte contre le bruit concernant les aménagements et les infrastructures de transports terrestres a été définie dans la loi relative à la lutte contre les nuisances sonores du 31 décembre 1992, dite « loi bruit ».

Le code de l'environnement introduit des mesures curatives mais également des mesures préventives, dont l'objectif est de limiter les nuisances sonores et notamment de ne pas créer de nouvelles situations de points noirs du bruit.

1. Notion de Point Noir du Bruit

Pour être considéré comme un point noir du bruit, un bâtiment doit répondre aux trois critères suivants :

- Typologie du bâtiment dit « sensible » Pour le bruit routier, un « point noir » bruit est un bâtiment d’habitation, de santé, de soins, d’enseignement ou d’action sociale (crèches, halte-garderies, foyers d’accueil, foyers de réinsertion sociale,…).

- Critère acoustique : Le critère acoustique est vérifié lorsque le bruit évalué en façade atteint ou dépasse les valeurs limites. Les valeurs limites sont définies par rapport à des indicateurs d'origine française et des nouveaux indicateurs introduits par la directive européenne :

6/41-- • l’indicateur français: le LAeq*, niveau sonore équivalent correspondant à la moyenne énergétique des niveaux présents pendant une période donnée. Un PNB existe si le bruit évalué en façade atteint ou dépasse 70 dB(A) en période de jour (6h-22h) et 65 dB(A) en période de nuit (22h-6h). • les indicateurs européens: le Lden*, qui est la somme des niveaux sonores pondérés 6h-18h / 18h-22h et 6h-22h ainsi que le Ln* qui est le niveau sonore pondéré de nuit sur la période 22h-6h. Un PNB existe si le bruit atteint ou dépasse 68 dB(A) en Lden, celui en Ln atteint ou dépasse 62 dB(A).

- Critère d’antériorité : Le critère d’antériorité est satisfait pour un bâtiment d’habitation si sa date d’autorisation de construire est antérieure au 6 octobre 1978 ou antérieure à l’intervention de toutes les mesures visées à l’article 9 du décret n°95-22 du 9 janvier 1995 concernant les infrastructures du réseau routier national (publication de l’acte décidant l’ouverture de l’enquête publique sur le projet d’infrastructure, mise en service de l’infrastructure,…).

Dans le cas d’établissements d’enseignement, de soins, de santé et d’action sociale, la date d’autorisation de construire doit être antérieure à la date d’entrée en vigueur de l’arrêté les concernant, pris en application du deuxième alinéa de l’article R. 111-23-2 du code de la construction et de l’habitation.

Pour prévenir le développement des PNB, la réglementation française a mis en place les dispositions suivantes :

– lors de la construction d'une infrastructure routière ou ferroviaire, il appartient à son maître d'ouvrage de protéger l'ensemble des bâtiments construits ou autorisés avant que la voie n'existe administrativement. – lors de la construction de bâtiments nouveaux à proximité d'une infrastructure existante, c'est au constructeur du bâtiment de prendre toutes les dispositions nécessaires, en particulier à travers un renforcement de l'isolation des vitrages et de la façade, pour que les futurs occupants ne subissent pas de nuisances excessives du fait du bruit de l'infrastructure.

2. Prévention du développement des Points Noirs du Bruit :

Protection des riverains installés en bordure de voies nouvelles dès leur mise en place

L'article L571-9 du code de l'environnement concerne la création d'infrastructures nouvelles et la modification ou la transformation significative d'infrastructures existantes. Tous les maîtres d'ouvrages routiers et ferroviaires et notamment l'État sont tenus de limiter la contribution sonore des infrastructures nouvelles ou des infrastructures modifiées en-dessous de seuils réglementaires qui garantissent à l'intérieur des logements pré-existants des niveaux de confort conformes aux recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il s’agit de privilégier le traitement du bruit à la source dès la conception de l'infrastructure (tracé, profils en travers), de prévoir des protections (de type buttes, écrans) lorsque les objectifs risquent d'être dépassés, et en dernier recours, de protéger les locaux sensibles par le traitement acoustique des façades (avec obligation de résultat en isolement acoustique).

La réglementation applicable et les seuils à ne pas dépasser sont définis dans les articles R571-44 à R571-52 du code de l'environnement et dans les arrêtés ministériels du 5 mai 1995 concernant les routes et du 8 novembre 1999 concernant les voies ferrées.

7/41-- Protection des riverains dans des nouvelles constructions en bordure de voies existantes via le classement sonore

Le classement sonore a une incidence sur les constructions nouvelles au voisinage d'infrastructures de transports terrestres existantes (article L571-10 du code de l'environnement). La réglementation ne vise pas à interdire de futures constructions (il ne s'agit pas d'une servitude d'utilité publique), mais de faire en sorte qu'elles soient suffisamment insonorisées. Il s'agit d'une règle de construction relevant de la responsabilité du constructeur. Tous les constructeurs de locaux d'habitation, d'enseignement, de santé, d'action sociale et de tourisme opérant à l'intérieur des secteurs affectés par le bruit classés par arrêté préfectoral sont tenus de mettre en place des isolements acoustiques adaptés pour satisfaire à des niveaux de confort internes aux locaux conformes à la réglementation en vigueur.

Les modalités d'application de ce dispositif sont définies aux articles R571-32 à R571-43 du code de l'environnement et dans l'arrêté ministériel du 30 mai 1996.

3. L'observatoire du bruit départemental : un outil de suivi

L'observatoire du bruit, issu de la réglementation française, a pour objectif principal de connaître les situations de forte nuisance pour ensuite définir des actions et les hiérarchiser, de résorber les points noirs du bruit du réseau routier national identifiés et de porter à la connaissance du public, ces informations.

Cette démarche s'apparente à celle imposée pour la réalisation des cartes de bruit, elle prône les mêmes objectifs mais avec une méthode et des indicateurs différents.

8/41-- II Infrastructures concernées par le PPBE dans le département de la Haute-Garonne

Dans le département de la Haute-Garonne, 85km de réseau routier national et autoroutier non concédés et 158,9km de réseau autoroutier concédé au service des Autoroutes du Sud de la France (ASF), sont concernés par la réalisation du PPBE des voies de plus de 16 400 véhicules/jour.

Aucune voie ferrée n’est concernée.

 Réseau autoroutier national non concédé

➢ 39,6 km pour les VRU de Toulouse: A620, A621, A624 et N124

➢ 45,4 km pour les autres voies: A64 et A68

 Réseau autoroutier national concédé à ASF

➢ 158,9 km pour les autoroutes concédées

Ces réseaux sont présentés dans le tableau et la figure suivant.

réseau autoroutier national non concédé Axe Débutant Finissant Longueur (km) A620 Toulouse Toulouse 17,4 A621 Toulouse 4,1 A624 Toulouse Toulouse 3,8 RN 124 Toulouse Colomiers 14,3 A64 Martres- Muret 40,2 Tolosane A68 Gémil Buzet-sur-Tarn 5,2 réseau autoroutier national concédé à ASF A61 Toulouse Avignonet- 45,5 Lauragais A62 Fronton Toulouse 26,9 A68 Toulouse Gémil 17,1 A64 Montréjeau Martres - 47 Tolosane A64 Muret Toulouse 13,1 A680 Castelmaurou Verfeuil 8,6 A620 Toulouse Toulouse 0,7

9/41-- 10/41-- III. Démarche mise en œuvre pour la réalisation du présent PPBE de l’État

Ce PPBE a été élaboré sous l'autorité du préfet de Haute-Garonne par la direction départementale des territoires (DDT). Il a été réalisé en collaboration avec la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) de Midi-Pyrénées, la Direction Interdépartementale des Routes Sud-Ouest (DIR SO) et les Autoroutes du Sud de la France (ASF).

➢ Rôle des différents services de l’État et de la société concessionnaire d’autoroute

La Direction Départementale des Territoires (DDT) est en charge du pilotage général de la démarche pour le compte du Préfet.

La DIR SO et ASF fournissent les éléments relatifs aux mesures réalisées sur les 10 dernières années : les types de mesure (exemple : mur anti-bruit, isolation de façade), leurs localisations.

La DREAL et ASF définissent les actions de résorption en cours ou projetées et établissent les priorités de traitement pour les 5 années à venir.

L'élaboration du PPBE a été menée selon les étapes suivantes:

➢ Méthodologie

Étape 1 : Établissement des cartes de bruit des voies routières de plus de 16 400 véhicules/jour

Les cartes de bruit concernant les grandes infrastructures du réseau routier national ont été approuvées par le préfet de la Haute-Garonne par arrêté du 16 juin 2011 pour les cartes de bruit des Voies Rapides Urbaines de l’agglomération toulousaine et du 15 novembre 2011 pour les cartes de bruit hors Voies Rapides Urbaines. Ces arrêtés ainsi que les cartes sont disponibles sur le site Internet des services de l’État en Haute-Garonne (www.haute-garonne.gouv.fr).

Étape 2 : Diagnostic des PNB potentiels

Une première phase de diagnostic réalisée par la direction départementale des territoires a permis de recenser l'ensemble des connaissances disponibles sur l'exposition sonore des populations sur les secteurs concernés de A620, A621, A624, N124, A64 et A68. De même, ASF a réalisé son diagnostic pour les réseaux A61, A62, A64,A68, A680 et A620. L’objectif de cette étape a été d'identifier les bâtiments étant potentiellement des Points Noirs du Bruit*.

Ce diagnostic a été établi à partir : • des cartes de bruit stratégiques de première échéance des Voies Rapides Urbaines de l’agglomération toulousaine arrêtées par le préfet le 16 juin 2011 et des voies hors VRU, arrêtées par le préfet le 15 novembre 2011. • du classement sonore des voies arrêté par le préfet, en dates des 26 juillet 2000 et 18 janvier 2006, respectivement pour la ville de Toulouse et 197 communes concernées par les routes nationales, départementales et communales et les voies ferrées.

11/41-- Étape 3 : Identification des PNB et propositions de mesures

Les cartes de bruit stratégiques et le classement sonore sont le résultat d'une approche macroscopique qui permet d'obtenir une bonne représentation de l'ambiance sonore aux abords de l'infrastructure en question en prenant en compte la topographie mais ne permet pas, à cette échelle, une définition précise du niveau sonore en chaque point localisé. Ces démarches sont macroscopiques, elles ont été établies à partir de données topographiques, de trafic parfois forfaitaires. Elles présentent l'avantage de distinguer les secteurs potentiellement exposées à des bruits excessifs. Elles doivent être complétées par des études acoustiques plus fines comportant des mesures in situ.

Sur la base de ce diagnostic, la société concessionnaire des Autoroutes du Sud de la France, la DREAL Midi-Pyrénées et la DDT ont piloté des études permettant de déterminer précisément la localisation des PNB et d’identifier les mesures de réduction adaptées ainsi que leur coût.

Ceci a abouti à l'identification de mesures à programmer jusqu'en 2018.

12/41-- IV Identification des Points Noirs du Bruit :

IV.1 Résultats sur le réseau routier national :

1. Pré-identification des PNB : des résultats macroscopiques

À partir des résultats des cartes de bruit on comptabilisait potentiellement 7 000 personnes en situation de dépassement de seuils dont 4 000 personnes en situation de super Point Noir du Bruit (les 2 seuils Lden et Ln de nuit sont dépassés) pour le réseau non concédé.

Concernant le réseau national concédé à ASF 1900 personnes ont été identifiées en situation de dépassement potentiel des seuils Lden et Ln de nuit tous réseaux confondus.

Le tableau ci-après présente ces résultats de manière détaillée.

Réseau national non concédé Infrastructures Nombre de Nombre de routières personnes personnes Établissements sensibles potentiellement potentiellement potentiellement PNB exposées au-dessus exposées au-dessus du seuil PNB Lden du seuil PNB Ln A620 4956 2942 1 de santé et 13 d’enseignement A621 694 107 0 A624 712 388 1 de santé N124 242 112 0 A64 542 407 0 A68 0 0 0 Total 7146 3956 2 de santé et 13 d’enseignement Réseau national concédé à ASF A61 A62 A620 2700 1900 1 d’enseignement A64 A68 et A680

2. Croisement des données et étude diagnostic : Résultats précis du nombre de PNB sur le réseau non concédé

Les résultats précis de PNB ont été obtenus à partir :

a - de l’étude acoustique complémentaire relative aux Points Noirs du Bruit réalisée par la direction départementale des territoires de la Haute-Garonne et la DREAL en 2012. b - des études acoustiques des projets d'investissement routiers réalisées par la DREAL/DIR SO.

13/41-- a – Conduite de l’étude complémentaire relative aux Points Noirs du Bruit réalisée par la direction départementale des territoires de la Haute-Garonne et la DREL en 2012 :

Des investigations sur le terrain ont été réalisées (vérification de la destination des bâtiments, de leur antériorité par rapport à la voie, des protections acoustiques déjà réalisées,...). Cette étude a concerné l’ensemble du réseau routier national non concédé concerné par le présent PPBE, à l’exception de l’A68 et de la déviation de Léguevin (N124). En effet, les Cartes de Bruit Stratégiques ne faisaient pas apparaître de dépassement sur l’A68. La déviation de Léguevin (N124) a été mise en service en 2009, les mesures de protection adaptées contre le bruit ont été réalisées dans le cadre de cette opération. Sur l’A621, la zone de l’échangeur avec la D901 n’a pas fait l’objet de calculs en l’absence de données fiables de répartition du trafic. Par ailleurs, la construction en cours d'un immeuble dans cette zone modifiera l'ambiance sonore du secteur. Une étude ultérieure sera menée dans le cadre du prochain PPBE.

b – Conduite études acoustiques des projets d'investissement routiers réalisées par la DREAL/DIR SO. La section Rangueil-Palays a fait l'objet d'une étude acoustique spécifique dans le cadre du dossier d'enquête publique pour la mise à deux fois trois voies de ce tronçon.

Les zones de dépassements où des bâtis sont à traiter, sont présentées sur les cartes suivantes par cerclage rouge et se situent sur l’A64, l’A620, l’A621 et l’A624. On note l’existence une Zone Urbaine Sensible prioritaire concernée par des dépassements de seuils réglementaires sur l’A620 à Toulouse sur le secteur de la Faourette, Bordelongue, Bagatelle. Ce secteur s'inscrit dans un projet de rénovation urbaine (ANRU) de l'agglomération toulousaine.

14/41-- Zone de dépassement des seuils sur les Voies Rapides Urbaines du réseau routier national non concédé*

La section Rangueil-Lespinet n’apparaît pas sur cette carte car elle n'a pas été étudiée dans l'étude diagnostic dont le résultat est montré dans cette carte. Elle a fait l'objet d'une étude acoustique spécifique dans le cadre du dossier d'enquête publique pour la mise à 2 fois 3 voies de ce tronçon et sera développée ci-après dans le présent document.

15/41-- Zone de dépassement des seuils sur l'A64 sur la partie du réseau routier national non concédé

16/41-- De manière détaillée, l’étude approfondie sur le réseau routier national non concédé de la Haute- Garonne a abouti au diagnostic suivant en matière de PNB :

Section nb de bâtis à protéger Type de bâti

A624 4 4 habitations individuelles A621 0 A620 1 1 habitation individuelle Sesquières-Ponts Jumeaux A620 2 2 collectifs Ponts Jumeaux-Purpan 4 habitations individuelles, A620 6 1 collectif et 1 établissement Purpan-Cépière d’enseignement A620 2 habitations individuelles, 4 Cépière-Bordelongue 2 collectifs A620 0 Langlade-Rangueil Traité avec l'opération de mise à 2x3 voies du A620 Rangueil - Palays périphérique entre Rangueil et Palays N124 0

A64 27 27 habitations individuelles

A68 0 TOTAL sur le réseau national non 44 concédé

Il y a donc 44 bâtis sensibles à protéger le long du réseau routier national non concédé, ce qui représente environ 417 personnes exposées (un ratio de trois personnes par logement a été appliqué).

3. Résultats du diagnostic sur le réseau national concédé à ASF

La réalisation des cartes de bruit stratégiques correspondant au réseau concédé à ASF dans le département de la Haute-Garonne a mis en lumière les éléments macroscopiques suivants, cohérents avec le niveau de pression urbaine:

• enjeux potentiellement forts en traversée de l’agglomération de Toulouse

• enjeux faibles à nuls hors agglomération de Toulouse

17/41-- Dans l’ensemble, ces résultats macroscopiques se sont révélés peu exploitables, notamment pour les raisons suivantes :

• importante surévaluation des enjeux au droit de la rocade Est de Toulouse, du fait de la méthode de décompte utilisée (nombreux locaux tertiaires comptabilisés en logement par exemple),

• identification des Points Noirs du Bruit hors sujet pour l’essentiel des sections exploitées par ASF, assujetties à une réglementation plus contraignante en terme de niveau de bruit, faisant appel aux indicateurs français, et dotées de règles d’antériorité différentes (voir détail au chapitre III).

Deux pistes ont toutefois été explorées suite à la production des cartes de bruit :

• une étude particulière de protections sonores complémentaires au droit de l’autoroute A68, compte tenu d’une forte croissance de trafic sur cette section,

• une étude particulière sur l’A61. Ces études ont permis d’identifier quelques PNB à traiter sur A61, ainsi qu’un besoin de complément localisé de protection sonore sur l’A68. Une série d’actions correspondantes, développée au chapitre suivant, a été prévue par ASF.

18/41-- V Mesures de réduction du bruit réalisées sur les dix dernières années

V.1 Mesures de réduction sur le réseau routier national non concédé

Les actions sont décrites dans le tableau ci-après :

Mesures de réduction sonore depuis 2003 2003-2004 2006-2007 2008-2009 2011-2012 A620 Sur la section Empalot/Rangueil : Sésquière/Palays : Empalot-Rangueil 15 protections individuelles de façade écrans phoniques écran phonique ont été réalisées entre 2004 et 2006 (impasse saint Roch) Sur le secteur Purpan la Faourette deux Section Lespinet/Palays : Echangeur de la écrans phoniques ont été réalisés avec écrans phoniques Cépière une protection 52 logements dont une maison de (périphérique extérieur) de façade retraite et 7 collectifs mesure de réduction de vitesse à 90km/h A624 Mesure de réduction de vitesse à 90km/h N124 - merlons et murs anti- bruits dans le cadre de la mise à 2X2 voies de la déviation de Lèguevin - mur anti-bruit et protection de façades sur la section de l’échangeur de Colomiers Est à l’échangeur de Colomiers Ouest dans le cadre de l'opération de mise aux normes de la déviation de Colomiers A621 Mesure de réduction de vitesse à 90km/h

La section Rangueil-Palays fait actuellement l’objet d’une étude et de travaux inscrits auPDMI 2009-2014.

N.B : Les programmes de modernisation des itinéraires routiers (PDMI) ont succédé aux anciens contrats de plan État-régions (CPER). Ces programmes recouvrent l’ensemble des opérations de modernisation du réseau routier non concédé existant

Ces protections à la source ont été complétées par des protections de façade individuelles lorsque cela s'est avéré nécessaire,

Les protections à la source mises en place sont détaillées dans l’annexe A.

19/41-- V.2 Mesures de réduction sur le réseau routier national concédé à ASF

Les actions réalisées depuis 10 ans en matière de protection sonore ont pour l’essentiel été menées dans le cadre d’opérations générales d’aménagement du réseau ASF. Ces actions sont décrites dans le tableau ci-après : Mesures de réduction sonore depuis 2003 2003-2004 2006-2007 2011-2012/2013 A61 Protections mises en place lors de la mise à dans le cadre du Paquet Vert Autoroutier : 2x3 voies de l’A61 entre Toulouse et résorption des Points Noirs du Bruit au l’autoroute A66 (2003 à 2007) droit de la section d’A61 à 2x2 voies (2010-2013) écrans antibruit protections individuelles protections individuelles réalisées entre le réalisés dans le réalisées dans le cadre de raccordement A66 et la limite cadre de la mise à la mise à 2x3 voies de la départementale avec le département de 2x3 voies de la section Toulouse sud / l'Aude (PR 287), dans le cadre de Paquet section Toulouse raccordement A66 Vert Autoroutier (résorption des PNB) sud (BPV) / écrans antibruit complémentaires, réalisés raccordement A66 dans le cadre du respect des engagements pris à la construction A62 2003-2006 – protections réalisées dans le cadre de la mise à 2x3 voies de la section Montauban/St Jory et St Jory /Toulouse 2003 – protections à la source section Montauban / St Jory 2003-2006 – protections individuelles sections Montauban / St Jory et St Jory / Toulouse écran antibruit et protections individuelles réalisées dans le cadre de l'extension de la barrière de péage de Toulouse nord (2005) A64 Pas de mesure supplémentaires de protection phoniques (déjà réalisées lors de la mise en service) A680 Pas de mesures supplémentaires de protection phoniques (déjà réalisées lors de la mise en service) A68 Écrans antibruit et protections des façades complémentaires réalisés dans le cadre du respect des engagements pris à la construction

20/41-- Les protections phoniques à la source et traitement de façade déjà réalisés depuis 2003 sur le réseau national concédé à ASF sont repris dans les tableaux présentés en annexe B.

VI Mesures de réduction du bruit prévues jusqu’en 2018

VI.1 Mesures de réduction sur le réseau routier national non concédé

Les bâtiments concernés sont les bâtiments en situation de Points Noirs du Bruit.

1. Mesures prévues par protection à la source* :

Dans le cadre du diagnostic des voies du réseau routier national non concédé, une étude fine a été menée sur plusieurs secteurs, afin d'examiner la faisabilité technique de protections à la source, lorsque le nombre de bâtiments identifiés à traiter proches entre eux et les niveaux sonores atteints le justifiaient. La faisabilité technique de la protection à la source, son coût par rapport au nombre de logements protégés et le niveau de performance acoustique atteint après protection à la source ont été également examinés.

L’analyse a montré qu’un secteur étudié dans le présent PPBE sur l’A620 justifierait une protection à la source. Il se situe dans le quartier de « la Faourette » qui est une Zone Urbaine Sensible prioritaire. En première approche, un écran acoustique de 4 mètres de hauteur sur une longueur de 160 mètres, complété par des isolations de façade notamment sur les étages supérieurs des logements collectifs est envisagé. Ce projet doit être étudié plus finement notamment d’un point de vue technique (prise en compte de la présence d’un accès au périphérique) et sa réalisation sera conditionnée à l’obtention des crédits nécessaires.

La section Rangueil-Palays fait actuellement l’objet d’une étude acoustique et de travaux. Des protections phoniques sont prévues cotés périphériques extérieur et intérieur en accompagnement de la mise à 2 x 3 voies sur cette section. Il s’agit de protections à la source sur environ 3000 mètres avec un complément par des isolations de façade lorsque cela s’avère nécessaire.

L'ensemble de ces protections est inscrit au PDMI 2009-2014.

2. Mesures prévues par protection de façades :

Les autres bâtis à protéger identifiés dans le cadre de l'étude du PPBE pourront être protégés par des isolations individuelles de façades.

Le nombre de bâtiments restants à isoler est de 40.

➢ Procédure d’isolation de façades :

Phase 1: Diagnostic des bâtiments • recherche de l'antériorité des bâtiments par rapport à la voie • information des propriétaires et diagnostic des locaux (constitution des menuiseries, vitrages existants, système de ventilation, système d'occultation des fenêtres)

21/41-- • réalisation du dossier technique et estimation des travaux

Phase 2: Travaux (en cas d'accord du propriétaire sur le dossier technique) • signature des conventions avec les propriétaires • proposition de devis et choix de l'entreprise par le propriétaire • travaux sous maîtrise d'ouvrage du propriétaire • contrôle à réception des travaux

Sous réserve du maintien des dispositions actuelles, ces interventions pourront être subventionnées à hauteur de 80% à 100% par l’État (en fonction des conditions de ressources des propriétaires) conformément aux articles D571-53 à D571-57 du Code de l’Environnement. Les 20% maximum restant sont à la charge du propriétaire.

Néanmoins, leur réalisation reste conditionnée à l’obtention de financements correspondants. La DDT effectuera les demandes de budgets afin de pouvoir lancer cette action sur la période 2014- 2018 et traiter un maximum de bâtis.

VI.2 Mesures de réduction sur le réseau concédé à ASF

Le contrat de plan 2011-2016 établi entre ASF et l’État ne prévoit aucun programme d’investissement général en matière de protections sonores, ce volet ayant globalement été traité à l’occasion du contrat de plan précédent (2007-2011) et du Paquet Vert Autoroutier (2010-2012), cf. historique des actions réalisées. Peuvent toutefois être signalées les protections sonores relevant d’un projet d’aménagement particulier. Dans le département de la Haute-Garonne, seul le projet d’aménagement de l’échangeur de Borderouge et des voies collectrices associées est concerné.

Le dossier préalable à la déclaration de projet concernant l’aménagement de voies d’entrecroisements sur la section Croix Daurade – Les Izards définit les protections phoniques qui seront mises en place lors des travaux. Quatre écrans absorbants sont définis aux niveaux des échanges sur la Rocade Est de la manière suivante : • en direction de l’A61 : un mur absorbant en surélévation du mur existant et un prolongement le long de la bretelle de sortie de 3,00m de hauteur sur 220m de longueur. Un mur absorbant en surélévation du mur existant de 3,50m de hauteur sur 200mètres de longueur. • en direction de l’A62 :Un mur absorbant de 3,50m de hauteur sur 200m de longueur. Un mur absorbant de 2,00m de hauteur sur 70mètres de longueur.

Vingt bâtiments recevront des isolations de façade en complément du traitement à la source.

22/41-- VII. Prise en compte des « zones calmes »

La directive européenne n° 2002/49/CE du 25/06/2002 relative à l'évaluation et à la gestion du bruit dans l'environnement prévoit la possibilité de repérer des zones reconnues pour leur intérêt environnemental et patrimonial et bénéficiant d'une ambiance acoustique initiale de qualité qu'il convient de préserver.

Par nature, les abords des grandes infrastructures de transports terrestres constituent des secteurs acoustiquement altérés sur lesquels il est difficile de sauvegarder des zones calmes. L'ambition de l'autorité compétente est de parvenir à la réduction des nuisances sonores jusqu'à des niveaux acceptables.

L'analyse de la cartographie et des éléments de diagnostic n'ont pas amené à proposer de définir de zones calmes.

VIII. Annexes :

Annexes A : Protections à la source déjà en place sur le réseau non concédées

Annexes B : Protections déjà en place sur le réseau concédé à ASF

Annexes C : Bruit et santé

Annexes D : Glossaire

23/41-- Annexe A

Protections à la source déjà en place sur le réseau non concédé

24/41-- Protections à la sources existantes voie section Sens Type de PR PR fin Longueur Hauteur protection début (m) moyenne (m) écran absorbant 1,140 1,450 322 2,64 Écran réfléchissant 1,450 1,690 284 2,57 Toulouse ► écran absorbant 1,750 1,950 200 3,79 Blagnac écran réfléchissant 2,270 2,425 128 6,20 écran réfléchissant 2,450 2,830 383 8,83 écran absorbant 3,400 3,970 580 2,92 merlon 2,930 3,200 292 1,03 écran réfléchissant 2,460 2,760 299 7,99 écran réfléchissant 2,250 2,400 145 3,35 écran absorbant 1,780 1,960 180 3,29 écran absorbant 1,770 1,790 18 3,84 A621 Toulouse/Blagnac Blagnac ► écran réfléchissant 1,465 1,770 309 2,46 Toulouse écran absorbant 1,450 1,465 17 4,03 écran absorbant 1,200 1,455 304 3,56 écran absorbant 1,180 1,200 24 4,29 écran absorbant 1,200 1,200 124 2,73 merlon 0,815 1,180 360 3,58 écran absorbant 0,850 0,950 101 2,78 écran absorbant 1,365 1,61 245 2,74 merlon 3,755 3,84 80 1,47 A620 Paris ► Sesquières /Ponts écran absorbant 3,840 4,05 130 3,50 Montpellier Jumeaux écran absorbant 4,230 4,800 542 3,35 écran absorbant 4,935 4,730 191 4,29 écran absorbant 4,915 5,00 83 3,10 écran absorbant 4,99 5,11 118 3,09 Montpellier ► écran absorbant 0,630 0,77 142 2,24 Paris Ponts Jumeaux/ Paris ► écran absorbant 5,360 6,00 642 3,00 Purpan Montpellier Montpellier ► écran absorbant 5,38 6,04 656 3,00 Paris Paris ► Montpellier Pas de protections à la source Purpan / Cépière Montpellier ► A620 Paris

Paris ► écran absorbant 10,245 10,600 369 2,80 A620 Montpellier

25/41-- Protections à la sources existantes voie section Sens Type de PR PR fin Longueur Hauteur protection début (m) moyenne (m) Montpellier ► écran absorbant 10,650 10,900 254 3,10 Paris écran absorbant 10,030 10,605 575 2,91 Cépière / A620 Bordelongue Montpellier ► écran absorbant 9,535 9,870 407 2,96 Paris merlon 8,960 9,345 388 2,09 écran absorbant 8,750 8,950 214 3,23 merlon 8,700 8,735 43 3,18 Paris ► Pas de protection à la source Langlade / Montpellier A620 Empalot Montpellier ► écran absorbant 11,060 11,220 162 2,93 Paris écran absorbant 11,220 11,300 73 2,88 écran absorbant 13,070 12,980 87 5,69 écran absorbant 13,070 13,160 86 5,52 écran absorbant 13,185 13,380 205 5,11 écran absorbant 13,430 13,780 108 4,97 écran absorbant 13,785 14,000 108 9,00 Paris ► écran absorbant 14,000 14,110 108 2,50 Montpellier écran absorbant 14,430 14,550 122 2,20 écran absorbant 16,060 16,160 101 3,86 merlon 16,160 16,660 509 2,79 A620 Empalot / Palays écran absorbant 16,660 16,800 136 3,48 écran absorbant 16,935 17,075 136 3,42 écran absorbant 16,800 16,940 140 3,42 écran absorbant 17,065 17,200 136 4,40 écran absorbant 17,196 17,340 144 4,43 écran absorbant 17,334 17,463 129 2,97

merlon 15,150 15,410 258 8,83 écran absorbant 13,420 13,750 341 4,90 Montpellier ► Paris écran absorbant 13,340 13,415 75 4,88 écran absorbant 13,165 13,340 180 7,79 écran absorbant 12,730 13,165 444 4,42 écran absorbant 0,630 0,705 102 2,46 écran absorbant 0,995 1,125 128 2,77 A624 Purpan / Airbus Toulouse ► écran absorbant 1,185 1,260 85 3,22 Auch écran absorbant 2,950 3,025 78 2,17 merlon 3,025 3,150 119 2,05 écran absorbant 3,150 3,325 180 2,75

26/41-- Protections à la sources existantes voie section Sens Type de PR PR fin Longueur Hauteur protection début (m) moyenne (m) écran absorbant 3,235 3,360 134 3,19 A624 Purpan / Airbus Auch► merlon 3,150 3,235 82 3,01 Toulouse écran absorbant 0,450 0,530 87 3,48 écran absorbant 6,830 7,250 420 4,77 écran réfléchissant 7,250 7,260 10 4,30 écran absorbant 7,260 7,720 455 4,99 écran absorbant 7,260 8,160 447 4,36 Toulouse ► Auch écran absorbant 8,14 8,340 203 1,91 écran absorbant 8,290 9,000 714 4,20 merlon 9,340 10,040 702 3,06 merlon 10,070 10,130 63 2,66 écran absorbant 10,130 10,170 38 1,78 merlon 10,170 10,360 200 2,54 N124 Colomiers / - merlon 10,640 11,500 863 3,97 Léguevin merlon 10,670 11,460 805 3,25 merlon 10,250 10,490 232 2,35 écran absorbant 9,970 10,250 288 2,62 merlon 9,715 9,970 254 2,48 écran absorbant 9,560 9,715 156 2,62 Auch► merlon 9,410 9,560 150 3,38 Toulouse écran absorbant 8,300 8,970 673 4,42 écran absorbant 8,140 8,380 240 2,55 écran absorbant 7,730 8,180 438 4,38 écran absorbant 7,270 7,730 467 4,30 écran réfléchissant 7,260 7,270 10 3,37 écran absorbant 6,980 7,270 284 3,59 merlon 273,550 273,270 280 4,47 écran absorbant 273,270 272,780 504 4,00 écran absorbant 272,580 272,490 85 2,81 merlon 272,490 272,350 145 3,14 A64 Muret nord / Muret Nord► Martres Tolosane Martres merlon 271,600 271,430 169 2,20 Tolosane merlon 267,560 267,190 360 2,12 merlon 266,870 266,690 181 1,88 merlon 264,520 263,95 566 1,99 merlon 263,000 262,800 198 2,08 merlon 262,400 262,150 245 1,96 merlon 261,830 261,740 95 0,86

27/41-- Protections à la sources existantes voie section Sens Type de PR PR fin Longueur Hauteur protection début (m) moyenne (m) écran absorbant 260,910 260,200 714 2,12 écran absorbant 259,730 259,480 260 2,21 merlon 259,250 258,850 403 2,50 merlon 257,570 257,430 143 2,29 Muret Nord► Martres merlon 257,150 256,960 193 2,05 Tolosane merlon 256,800 256,630 164 2,22 merlon 253,740 253,540 204 2,47 merlon 251,750 251,560 183 2,89 merlon 245,560 245,200 355 2,74 merlon 243,020 242,870 149 1,78 merlon 237,180 236,950 227 2,30 merlon 235,260 234,980 288 2,10 merlon 246,060 246,940 875 2,36 merlon 254,140 254,260 121 1,63 merlon 255,150 255,800 654 2,04 merlon 256,600 256,800 195 1,82

Muret nord / merlon 258,680 258,760 79 1,09 A64 Martres Tolosane merlon 261,360 261,540 183 1,87 merlon 262,660 262,810 155 3,27 merlon 263,120 263,220 93 1,19 écran sur merlon 264,800 265,000 199 1,87 écran sur merlon 265,000 265,500 500 2,62

Martres merlon 267,000 267,460 460 1,68 Tolosane► merlon 267,840 268,600 760 2,07 Muret Nord merlon 269,500 269,670 168 2,30 écran sur mur béton 269,960 270,100 139 1,51 écran réfléchissant 270,100 270,140 43 1,47 écran absorbant 270,140 270,250 106 1,48 merlon 271,950 272,070 123 3,23 merlon 272,350 272,500 150 3,02 écran absorbant 272,500 272,600 108 2,16 écran absorbant 272,780 273,230 454 4,41 merlon 273,230 273,390 161 5,80 écran absorbant 273,390 273,820 451 3,95 A68 du RD 888 à la Gémil ► Pas d'habitation pas de franchissement des seuils limite du Buzet sur Tarn Pas de protection à la source département

28/41-- Annexe B

Protections déjà en place sur le réseau concédé à ASF

29/41-- 30/41-- Protections à la sources existantes Hauteur voies sens PR Début PR Fin moyenne (m) Longueur(m) Nature de la protection A62 1 209,705 209,932 2,00 225 Merlon A62 1 209,914 209,994 1,52 80 Écran Absorbant A62 1 209,989 210,182 2,00 190 Merlon A62 1 210,792 211,451 1,15 660 Écran Absorbant A62 1 215,151 215,619 2,50 467 Merlon A62 1 218,237 219,103 3,00 871 Merlon A62 1 219,124 219,398 3,50 275 Merlon A62 1 219,399 220,050 3,00 651 Merlon A62 1 220,081 220,281 2,50 200 Merlon A62 1 220,314 220,590 2,50 275 Merlon A62 1 220,590 220,640 2,88 58 Écran Absorbant A62 1 220,640 220,658 3,50 18 Merlon A62 1 220,641 220,784 3,00 142 Merlon A62 1 220,791 220,812 3,00 22 Écran Absorbant A62 1 220,813 220,959 3,00 146 Merlon A62 1 220,994 221,662 5,00 671 Merlon A62 1 221,662 221,914 5,00 253 Merlon A62 1 221,913 222,010 4,60 99 Écran Absorbant A62 1 222,013 222,196 4,00 185 Merlon A62 1 222,221 222,651 4,00 433 Merlon A62 1 222,640 223,009 2,00 370 Écran Absorbant A62 1 223,006 223,237 5,50 233 Merlon A62 1 223,238 223,348 3,00 110 Merlon A62 1 223,373 223,918 3,00 545 Merlon A62 1 223,923 224,018 5,50 97 Merlon A62 1 224,020 224,151 2,50 133 Merlon A62 1 224,142 224,231 4,00 90 Merlon A62 1 224,245 224,474 2,00 230 Merlon A62 1 224,473 224,525 4,00 52 Écran Absorbant A62 1 224,525 224,626 3,00 111 Écran Absorbant A62 1 224,648 224,678 2,00 30 Merlon A62 1 224,698 224,903 2,50 227 Merlon A62 1 226,800 226,845 3,00 46 Écran Absorbant A62 1 226,853 226,895 3,00 46 Écran Absorbant A62 1 226,892 227,043 4,00 160 Merlon A62 1 227,351 227,456 2,00 106 Écran Absorbant A62 1 227,733 227,855 2,00 120 Écran Absorbant A62 1 228,037 228,218 2,00 178 Écran Absorbant A62 1 228,404 228,445 2,50 40 Écran Réfléchissant A62 1 228,468 228,555 2,50 85 Écran Réfléchissant A61 1 243,453 243,522 4,50 70 Merlon A61 1 243,521 243,572 3,50 51 Écran Absorbant A61 1 243,573 244,116 4,00 546 Merlon A61 1 245,591 245,915 3,00 324 Merlon A61 1 249,038 249,142 3,00 104 Merlon A61 1 249,142 249,155 2,80 13 Écran Absorbant A61 1 249,155 249,162 1,80 25 Écran Absorbant A61 1 249,162 249,169 1,80 7 Écran Réfléchissant A61 1 249,169 249,192 1,80 24 Écran Absorbant A61 1 249,208 249,536 4,00 332 Merlon

31/41-- Protections à la sources existantes Hauteur voies sens PR Début PR Fin moyenne (m) Longueur(m) Nature de la protection A61 1 251,209 251,301 3,00 93 Merlon A61 1 251,302 251,354 3,00 53 Écran Absorbant A61 1 251,357 251,678 3,00 325 Merlon A61 1 254,279 254,458 3,00 180 Écran Absorbant A61 1 254,460 254,567 3,00 107 Écran Absorbant A61 1 254,567 254,626 3,00 58 Écran Absorbant A61 1 260,465 260,541 3,00 73 Merlon A62 2 209,902 209,765 4,50 140 Merlon A62 2 209,962 209,900 4,88 84 Écran Absorbant A62 2 210,225 209,956 5,50 271 Merlon A62 2 211,447 211,039 4,20 411 Écran Absorbant A62 2 213,402 212,558 2,00 832 Merlon A62 2 214,449 213,431 2,00 1006 Merlon A62 2 219,044 218,647 3,30 398 Merlon A62 2 219,948 219,269 3,00 680 Merlon A62 2 220,064 219,950 1,50 117 Écran Absorbant A62 2 220,212 220,067 5,00 143 Merlon A62 2 220,596 220,214 2,50 382 Merlon A62 2 220,640 220,595 5,00 55 Écran Absorbant A62 2 220,991 220,641 3,50 351 Merlon A62 2 220,992 220,772 3,80 221 Merlon A62 2 221,216 221,019 3,00 199 Merlon A62 2 221,412 221,218 3,00 195 Écran Absorbant A62 2 222,000 221,413 3,50 595 Merlon A62 2 222,196 221,980 3,00 215 Merlon A62 2 222,549 222,221 4,20 326 Merlon A62 2 223,082 222,554 3,00 524 Merlon A62 2 223,344 223,083 5,00 262 Merlon A62 2 223,500 223,363 4,20 137 Merlon A62 2 223,740 223,369 3,00 374 Merlon A62 2 223,868 223,735 5,50 141 Écran Absorbant A62 2 223,894 223,868 6,00 26 Merlon A62 2 223,991 223,896 6,00 107 Écran Absorbant A62 2 224,151 223,991 0,00 158 Merlon A62 2 224,211 224,150 4,00 60 Merlon A62 2 224,569 224,306 4,00 348 Écran Absorbant A62 2 224,586 224,567 4,00 20 Écran Absorbant A62 2 224,604 224,585 4,00 26 Écran Absorbant A62 2 224,666 224,605 4,00 61 Merlon A62 2 224,706 224,667 4,00 39 Écran Absorbant A62 2 224,852 224,706 4,00 146 Merlon A62 2 225,851 225,712 5,00 125 Écran Absorbant A62 2 225,965 225,848 3,00 100 Écran Absorbant A62 2 226,088 225,962 3,00 120 Écran Absorbant A62 2 226,359 226,315 3,00 45 Écran Absorbant A62 2 226,445 226,355 3,00 88 Écran Absorbant A62 2 226,538 226,442 3,00 95 Écran Absorbant A62 2 226,604 226,535 3,00 68 Écran Absorbant A62 2 227,546 227,486 2,00 60 Écran Absorbant A61 2 243,327 243,147 4,00 181 Merlon A61 2 243,410 243,329 3,50 82 Écran Absorbant A61 2 247,786 247,539 3,00 247 Merlon

32/41-- Protections à la sources existantes Hauteur voies sens PR Début PR Fin moyenne (m) Longueur(m) Nature de la protection A61 2 254,472 254,278 3,00 195 Écran Absorbant A61 2 254,579 254,474 3,00 105 Écran Absorbant A61 2 254,626 254,579 3,00 48 Écran Absorbant A64 1 274,139 274,703 3,50 703 Écran Absorbant A64 1 278,987 279,304 3,00 320 Écran Absorbant A64 1 279,304 279,464 5,00 161 Écran Absorbant A64 1 279,464 279,566 3,00 104 Écran Absorbant A64 1 281,760 281,841 5,00 81 Écran Absorbant A64 1 281,817 281,889 3,80 76 Écran Absorbant A64 1 282,023 282,566 3,00 557 Écran Absorbant A64 1 282,564 282,621 3,00 60 Écran Absorbant A64 1 282,621 282,828 3,00 208 Écran Absorbant A64 1 283,149 283,407 4,00 269 Écran Absorbant A64 1 283,407 283,712 2,00 307 Écran Absorbant A64 1 283,712 283,845 3,00 133 Écran Absorbant A64 1 283,845 283,863 3,00 24 Écran Absorbant A64 1 283,863 284,017 3,00 154 Écran Absorbant A64 1 287,209 287,209 3,00 268 Écran Absorbant A64 1 287,209 287,209 4,00 169 Écran Absorbant A64 1 287,209 287,209 4,00 76 Écran Absorbant A64 2 277,735 277,603 2,50 132 Écran Absorbant A64 2 277,899 277,735 5,00 183 Écran Absorbant A64 2 279,248 278,875 3,00 375 Merlon A64 2 279,268 279,248 3,00 22 Écran Réfléchissant A64 2 279,765 279,267 3,00 499 Merlon A64 2 281,319 281,096 2,50 220 Écran Absorbant A64 2 281,332 281,166 5,50 167 Écran Absorbant A64 2 281,465 281,319 5,00 153 Écran Absorbant A64 2 281,523 281,465 3,00 60 Écran Absorbant A64 2 281,806 281,656 2,00 151 Écran Réfléchissant A64 2 282,561 282,035 1,30 531 Écran Réfléchissant A64 2 282,619 282,561 2,40 62 Écran Absorbant A64 2 282,853 282,619 1,80 233 Écran Réfléchissant A64 2 283,554 283,298 4,80 257 Écran Absorbant A64 2 285,069 284,891 3,50 176 Écran Absorbant A64 2 285,157 285,068 2,20 92 Écran Absorbant A64 2 285,376 285,157 3,20 221 Écran Absorbant A64 2 285,519 285,376 2,20 148 Écran Absorbant A68 1 8,385 8,421 2,50 38 Écran Réfléchissant A68 1 8,428 8,543 2,50 117 Écran Absorbant A68 1 8,543 8,572 1,80 29 Écran Absorbant A68 1 11,769 11,914 5,00 149 Écran Absorbant A68 1 11,898 12,036 5,00 145 Écran Absorbant A68 1 12,032 12,122 2,00 89 Écran Absorbant A68 1 12,117 12,265 4,60 156 Écran Absorbant A68 2 0,827 0,756 2,80 103 Écran Absorbant A68 2 0,848 0,827 2,80 25 Écran Réfléchissant A68 2 0,969 0,848 2,80 120 Écran Absorbant A68 2 6,896 6,707 2,20 196 Écran Absorbant A68 2 7,601 7,307 2,00 297 Écran Réfléchissant A68 2 12,128 11,814 4,00 320 Écran Absorbant

33/41-- Protections à la sources existantes - écran sur merlon Hauteur moyenne Longueur voies sens PR Début PR Fin (m) (m) Nature de la protection A62 1 219,400 219,883 1,50 483 Écran Absorbant A62 1 219,889 220,079 2,50 192 Écran Absorbant A62 1 220,660 220,791 1,50 131 Écran Absorbant A62 1 220,812 220,968 2,00 155 Écran Absorbant A62 1 223,238 223,348 2,50 110 Écran Absorbant A62 1 223,367 223,618 2,00 251 Écran Absorbant A62 1 223,618 223,714 3,00 97 Écran Absorbant A62 1 223,714 223,782 2,50 67 Écran Absorbant A62 1 223,782 223,921 2,50 139 Écran Absorbant A62 1 224,019 224,140 2,00 122 Écran Absorbant A62 1 224,245 224,474 2,00 230 Écran Absorbant A62 1 224,648 224,678 2,00 30 Écran Absorbant A62 2 220,256 220,214 2,50 46 Écran Absorbant A62 2 220,595 220,256 2,00 340 Écran Absorbant A62 2 220,770 220,640 1,50 131 Écran Absorbant A62 2 221,217 221,014 1,50 205 Écran Absorbant A62 2 222,204 221,983 2,00 222 Écran Absorbant A62 2 223,079 222,551 2,00 527 Écran Absorbant A62 2 223,735 223,502 2,50 235 Écran Absorbant A62 2 224,150 223,993 2,50 156 Écran Absorbant

Protections de façades réalisées depuis 2003 sur le réseau ASF

nombre d'Isolement coût Années Communes de Façade (TTC) opération CASTELNAU 2003 D'ESTRETEFONDS 2 20145 2x3 voies Mtb/St Jory 2003 BOULOC 1 12473 2x3 voies Mtb/St Jory 2003 SAINT SAUVEUR 2 7699 2x3 voies Mtb/St Jory 2003 AUCAMVILLE 2 2002 2x3 voies Mtb/St Jory 2003 SAINT ALBAN 2 18297 2x3 voies Mtb/St Jory CASTELNAU 2004 D'ESTRETEFONDS 1 23777 2x3 voies Mtb/St Jory 2004 AUCAMVILLE 3 13502 2x3 voies Mtb/St Jory 2005 TOULOUSE 3 34247 ext Tle N 2005 AUCAMVILLE 3 8902 ext Tle N CASTELNAU 2006 D'ESTRETEFONDS 1 21881 2x3 voies Mtb/St Jory 2006 TOULOUSE 2 55977 ext Tle N 2006 AUCAMVILLE 1 4668 ext Tle N 2006 2 11265 2x3 voies A61 2006 2 44911 2x3 voies A61 2006 1 9122 2x3 voies A61

34/41-- nombre d'Isolement coût Années Communes de Façade (TTC) opération MONTESQUIEU 2006 LAURAGAIS 2 15613 2x3 voies A61 2006 CASTANET TOLOSAN 4 52098 2x3 voies A61 2006 LABEGE 2 13844 2x3 voies A61 2006 AYGUEVIVE 8 91176 2x3 voies A61 2006 2 38808 2x3 voies A61 2007 RENNEVILLE 1 2376 2x3 voies A62 2011 RENNEVILLE 1 2521 PNB 2012 RENNEVILLE 1 5556 PNB 2012 2 36487 PNB 2012 AVIGNONET LAURAGAIS 1 6298 PNB 2012 BEAUPUY 1 20048 Complément A68 2012 CASTELMOUROU 8 111707 Complément A68 2012 12 156011 Complément A68 2012 3 50475 Complément A68 2012 L’UNION 4 57743 Complément A68 2012 MONTRABE 5 84411 Complément A68 2012 ROUFIAC TOLOSAN 1 30366 Complément A68 2012 SAINT-JEAN 2 4564 Complément A68 2012 TOULOUSE 6 103106 Complément A68 2013 RENNEVILLE 4 98702 PNB 2013 AVIGNONET LAURAGAIS 2 24705 PNB 2013 BEAUPUY 1 10508 Complément A68 2013 CASTELMOUROU 7 90884 Complément A68 2013 GARIDECH 2 25272 Complément A68 2013 GRAGNAGUE 4 62130 Complément A68 2013 MONTASTRUC LA 1 6541 Complément A68 CONSEILLERE 2013 MONTRABE 5 61107 Complément A68 2013 PAULHAC 1 6081 Complément A68 2013 SAINT-JEAN 1 29726 Complément A68 2013 TOULOUSE 16 124706 Complément A68 TOTAL à fin sept 2013: 136 1723862

35/41-- Annexe C Bruit et santé

36/41-- Sources: AFSSET, Bruitparif, CSTB

I.1 Généralités sur le bruit

Le son est le produit d'une vibration acoustique caractérisée par son intensité, ou niveau sonore, exprimée en décibels (dB), sa hauteur, ou fréquence, exprimée en hertz (Hz) et sa durée.

Le bruit correspond à une énergie acoustique audible provenant de sources multiples.

Notre champ auditif s’étend de 20 à 20 000 Hz. Au-dessous de 20 Hz, ce sont les infrasons, au-delà de 20 000 Hz, il s’agit d’ultrasons. Ni les uns ni les autres ne sont perceptibles par l’oreille humaine. D’autres caractéristiques temporelles complètent la description du bruit, notamment le caractère stable, ou impulsionnel, continu ou intermittent.

I.2 Les effets sur la santé

Le bruit peut être néfaste à la santé de l’homme et à son bien-être physique, mental et social.

Les effets objectifs Le bruit est nocif pour l’audition à des niveaux très inférieurs au seuil de la douleur. Le seuil de danger au delà duquel des dommages peuvent survenir est estimé à 85dB(A). Avec le niveau sonore, la durée d’exposition est l’autre facteur prépondérant dans l’apparition de dommages auditifs. Un bruit impulsionnel, c’est-à-dire très fort et ponctuel, pourra être à l’origine d’un traumatisme sonore aigu. Plus insidieux, le traumatisme sonore chronique affecte progressivement l’oreille interne sans que le sujet ait vraiment conscience de la dégradation de son audition, jusqu’au stade du réel handicap social. La sensation de sifflements aigus, de bourdonnements dans les oreilles en dehors de tout stimulus externe est un signe fréquemment rapporté en cas de traumatisme sonore: ce sont les acouphènes. Ceux-ci, très invalidants sur psychique et professionnel, ne sont pas spécifiques de l’exposition au bruit. Le signe clinique objectif confirmant un traumatisme sonore (aigu ou chronique) peut être détecté par un audiogramme.

Les effets biologiques extra-auditifs sont nombreux mais difficiles à attribuer de façon indéniable et univoque au bruit. Ainsi, il a été montré que des bruits intermittents d’une intensité maximale de 45 dB(A) peuvent augmenter la latence d’endormissement de plusieurs minutes. À long terme une perturbation ou une réduction quotidienne de la durée du sommeil entraîne une fatigue chronique excessive et de la somnolence, sources de baisses de vigilance diurnes qui peuvent avoir une incidence sur les risques d’accidents de la circulation ou du travail. Une réduction de la motivation de travail et des troubles d’apprentissage a également été constatée. Une élévation des concentrations nocturnes de certaines hormones – adrénaline, noradrénaline, cortisol – a été observée lors de l’exposition au bruit au cours du sommeil, avec des conséquences possibles sur le système cardio-vasculaire ou les défenses immunitaires. Les personnes dépressives, anxiogènes ou ayant des problèmes psychologiques sont très sensibles à l’environnement sonore qui jouerait un rôle dans l’évolution et le risque d’aggravation de ces maladies.

Les effets subjectifs La gêne est une notion subjective; nous ne sommes pas tous égaux devant le bruit. Aucune échelle de niveau sonore ne peut donner une indication absolue de la gêne occasionnée. Cependant, on peut avoir en tête qu'une augmentation du niveau sonore de 3dB revient en fait à multiplier le niveau sonore par 2 et à ne faire varier l'impression sonore que très légèrement. Augmenter le niveau sonore de 5 dB revient cependant à multiplier le niveau sonore par 3 et à percevoir nettement une

37/41-- aggravation. Augmenter le niveau sonore de 10dB revient à multiplier le niveau sonore par 10, ce qui correspond à un doublement de la sensation auditive. La gêne peut ainsi dépendre : – de nombreux facteurs individuels : les antécédents de chacun et les variables socio- économiques telles que la profession, le niveau d’éducation ou l’âge ; – des facteurs contextuels : un bruit choisi est moins gênant qu’un bruit subi, un bruit prévisible est moins gênant qu’un bruit imprévisible, etc. ; – des facteurs culturels : par exemple, le climat, qui détermine généralement le temps qu’un individu passe à l’intérieur de son domicile, semble être un facteur important dans la tolérance aux bruits. En dehors de la gêne, trois autres effets subjectifs du bruit sont habituellement décrits : sur les attitudes et le comportement social (agressivité et troubles du comportement, diminution de la sensibilité et de l’intérêt à l’égard d’autrui), sur les performances intellectuelles et l’interférence avec la communication.

38/41-- Annexe D Glossaire

39/41-- ADEME: Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie

Antériorité (principe d’) : Les locaux qui répondant aux critères d’antériorité sont :

— les locaux d'habitation dont la date d'autorisation de construire est antérieure au 6 octobre 1978 ; — les locaux d'habitation dont la date d'autorisation de construire est postérieure au 6 octobre 1978 tout en étant antérieure à l'intervention de toutes les mesures visées à l'article R. 571-51 du code de l'environnement (C. envir., art. R. 571-51) et concernant les infrastructures des réseaux routiers et ferroviaires nationaux auxquelles ces locaux sont exposés ; — les locaux des établissements d'enseignement, de soins, de santé et d'action sociale dont la date d'autorisation de construire est antérieure à la date d'entrée en vigueur de l'arrêté préfectoral les concernant pris en application de l'article L. 571-10 du code de l'environnement ( C. envir., art. L. 571-10).

Décibel (dB): Unité permettant d’exprimer les niveaux de bruit (échelle logarithmique).

DDT : Direction Départementale des Territoires

DIR: Direction Inter-départementale des Routes

DUP : la DUP est une procédure administrative qui permet de réaliser une opération d'aménagement sur des terrains privés en les expropriant, précisément pour cause d'utilité publique. La DUP est obtenue à l'issue d'une enquête d'utilité publique.

DREAL: Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement Hertz (Hz): Unité de mesure de la fréquence. La fréquence est l'expression du caractère grave ou aigu d'un son.

Isolation de façade : L’isolation acoustique est l'action d'isoler le bâtiment du bruit extérieur. Les travaux portent sur l’isolation de toutes les voies de transmission du bruit à savoir : les fenêtres, les différents orifices (ventilations...), les coffres de volets roulants, les portes...

LAeq: Niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré (A). Ce paramètre représente le niveau d’un son continu stable qui, au cours d’une période spécifiée T ; a la même pression acoustique moyenne quadratique qu’un son considéré dont le niveau varie en fonction du temps. La lettre A indique une pondération en fréquence simulant la réponse de l’oreille humaine aux fréquences audibles.

Lday: Niveau acoustique moyen composite représentatif de la gêne 6h à 18h.

Lden: Niveau acoustique moyen composite représentatif de la gêne sur 24 heures, avec d,e,n = day (jour), evening (soirée), night (nuit).

Ln: Niveau acoustique moyen de nuit (22h à 6h)

OMS: Organisation Mondiale de la Santé

Point noir du bruit (PNB): Bâtiment sensible, localisé dans une zone de bruit critique, dont les niveaux sonores en façade dépassent ou risquent de dépasser à terme l’une au moins des valeurs limites, soit 70 dB(A) en période diurne (LAeq* (6h-22h))et 65 dB(A) en période nocturne (LAeq*

40/41-- (22h-6h) et qui répond aux critères d'antériorité.

Protection à la source : L'atténuation du bruit est apportée par le 'masquage' de la source du bruit. Les solutions de protections peuvent être les écrans acoustiques, les buttes de terre,...

RFF : Réseau Ferré de France.

RRN : Réseau Routier national

Super point noir bruit: point noir bruit où les valeurs limites diurne et nocturne sont dépassées.

TMJA: Trafic moyen journalier annuel - unité de mesure du trafic routier

Zone de bruit critique (ZBC): zone urbanisée composée de bâtiments sensibles existants dont les façades risquent d'être fortement exposées au bruit des transports terrestres.

Zones urbaines sensibles (ZUS): territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants de ces territoires.

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