<<

1

La sangsue des soles Hemibdella soleae (van Beneden & Hesse, 1863).

Citation de cette fiche : Noël P., 2016. La sangsue des soles Hemibdella soleae (van Beneden & Hesse, 1863). in Muséum national d'Histoire naturelle [Ed.], 4 décembre 2016. Inventaire national du Patrimoine naturel, pp. 1-5, site web http://inpn.mnhn.fr Contact de l'auteur : Pierre Noël, SPN et DMPA, Muséum national d'Histoire naturelle, 43 rue Buffon (CP 48), 75005 Paris ; e-mail [email protected]

Résumé La sangsue des soles est de petite taille et mesure habituellement 5 à 10 mm. Elle comporte 12 segments. Son corps est cylindrique avec un rétrécissement caractéristique au premier tiers de sa longueur. Sa ventouse orale est petite et sa ventouse postérieure qui est en forme de pince lui sert à se fixer sur une épine bordant les écailles de son poisson hôte. Sa couleur est jaune chez le juvénile puis elle devient brune et enfin noire chez l'adulte. Elle parasite la sole commune Solea solea et d'autres poissons plats de la même famille. Cette sangsue est grégaire, plusieurs dizaines d'individus peuvent parasiter un même hôte, et celà de façon permanente. Elle est hématophage ; chaque repas dure en moyenne 10 mn. Il n'y a pas de larve, le développement est direct. La ponte se fait sur des gros grains de sable ou sur des morceaux de coquilles. L'éclosion intervient après une quarantaine de jours d'incubation et la maturité sexuelle arrive en 5 à 6 semaines ; le cycle de vie complet ne prend que trois mois. Cette sangsue est relativement commune et se rencontre à faible profondeur sur des fonds sédimentaires dans toute l'Europe, Méditerranée incluse.

Figure 1. Aspect général, adapté d'après une planche couleur © van Beneden & Hesse 1863. Au centre, un individu en vue dorsale (vu sous un compresseur) montrant en haut les organes sexuels femelles, au milieu les 6 paires de testicules et en bas les poches digestives. A gauche et à droite, un individu noir et un autre jaune, les 2 montrant la constriction antérieure limitant postérieurement la région cervicale, et des taches pigmentaires rouges. En haut à gauche, aspect du ver quand il veut se déplacer ; en haut et à droite un détail de la région antérieure du corps et en dessous détail de l'extrémité postérieure montrant la ventouse sous deux aspects différents. En bas à gauche, plusieurs aspects du cocon. 2

Figure 2. Carte de distribution en France métropolitaine. © P. Noël INPN-MNHN 2016.

Classification (INPN 2016 ; WoRMS 2016) : Phylum Annelida Lamarck, 1809 > Classe Clitellata Michaelsen, 1919 > Sous-classe Hirudinea Lamarck, 1818 > Infra-classe Euhirudinea Lukin, 1956 > Ordre Rhynchobdellida Blanchard, 1894 > Famille Piscicolidae Johnston, 1865 > Genre Hemibdella. van Beneden & Hesse, 1863.

Synonymie Noms vernaculaires: Hemibdella soleae Nob. van Beneden & Hesse 1863 La sangsue des soles (Bay-Nouailhat 2010). p. 41-42 ; pl. 3, fig. 15-25. Hémibdelle de la sole (van Beneden & Hesse 1863). Hemibdella solae [erreur orthographique fréquente : Meyer 1946 ; Pinho 2011 ; ITIS 2016 ...]. Principaux noms étrangers. Anglais : Marine Leech ; Allemand : Blutegel. N° des bases de données. EOL : 2957045 ; GBIF ID : 6098988 ; Espagnol : Italien : INPN Cd_Nom : 365328 ; ITIS : 54631 ; WoRMS AphiaID : Sanguijuela. Sanguisuga. 116961.

Description. Van Beneden & Hesse (1863) décrivent le nouveau genre Hemibdella et l'espèce type ainsi : << Genre HEMIBDELLA. Ce genre nous offre un intérêt comme forme de transition. Ses ventouses sont toutes deux peu développées, et le corps présente en avant un étranglement qui le rapproche des branchellions. Si l'on n'en connaissait les organes sexuels et les œufs, on croirait avoir sous les yeux un ver d'un autre ordre que celui des hirudinées. Nous caractérisons ainsi le genre Hemibdella : Corps cylindrique très consistant, composé d'un grand nombre de plis assez distincts, atténué à ses deux extrémités et divisé au tiers antérieur par un étranglement, comme les genres précédents. Ventouse orale petite et plus ou moins bien conformée ; ventouse anale peu distincte, à bords plissés, pouvant se modifier de manière à se contracter et à devenir un organe préhensile. Cocons hémisphériques, aplatis du côté où ils s'attachent, couverts de soies crépues et rigides, entourés d'une très large marge transparente. Hemibdelle de la sole. — Hemibdella soleae Nob. (Pl. 3, fig. 15-25.) Longueur cinq millimètres. Habite la sole (Solea vulgaris). Le corps est parfaitement cylindrique et la peau très coriace; elle forme un grand nombre de plis très distincts. Aux deux extrémités du corps, ce ver est atténué. La ventouse orale est petite et peu concave ; la ventouse anale est plus petite encore; ses bords sont plissés et fort mobiles. La couleur varie du noir bleu au jaune d'or ; toute la surface est pointillée de noir ; mais, vers le milieu, on voit de grandes taches rouges sur la ligue médiane. Les cocons, d'un jaune doré, sont couverts de soie crépue et tissée comme des cocons de ver à soie. On les trouve communément en grand nombre sur le dos de la sole, et ils s'y attachent avec une telle ténacité, que souvent le corps se rompt lorsqu'on veut les enlever. Ces vers choisissent sans doute la face dorsale, c'est-à-dire le côté brun, à cause de la manière de vivre des pleuronectes, qui ont presque toujours le côté blanc collé contre le fond. En exerçant une légère pression, on découvre les principaux viscères, comme l'indique la figure. On voit en avant les organes femelles, plus en arrière, six paires de testicules, et sur le côté, plus en arriére encore, les chambres de la cavité digestive.>> (van Beneden & Hesse 1863). En complément de cette description princeps très complète, il est possible de préciser que la longueur est habituellement de 5 à 10 mm et que le corps compte 12 segments ; la bouche qui est petite, est placée en position terminale (Delphy 1935 ; Llewellyn 1965 ; Kearn 2004 ; Bay-Nouailhat 2010).

3

Risques de confusion, espèces voisines, variations infra-spécifiques. Dans le genre Hemibdella, il existe 2 espèces au niveau mondial (GBIF 2016 ; WoRMS 2016), la seconde espèce étant Hemibdella branchiarum (de Silva & Kabata, 1961), syn. Arctobdella branchiarum de Silva & Kabata, 1961, espèce décrite d'Islande et qui a une petite ventouse antérieure, un abdomen aplati, et quatre paires de testicules seulement.

Biologie. Comportement. Contrairement à de nombreuses espèces de sangsues qui se rencontrent isolément sur leur hôte, Hemibdella soleae est grégaire et se présente communément par dizaines d'individus sur le même hôte. La ventouse postérieure est utilisée pour la fixation mais cette fixation est différente des autres sangsues qui l'utilisent sur une surface plate. H. soleae se fixe sur une des épines d'une écaille cténoïde de la face supérieure pigmentée (= face droite en fait) des hôtes (Kearn 2004). Dans la mesure où les écailles des soles possèdent la bonne taille d'épines pour que le parasite se fixe correctement, cette adaptation a eu une influence sélective dans la création d'une relation intime hôte-parasite (Baer 1952). Alimentation. Comme toutes les sangsues marines, Hemibdella soleae est hématophage. Contrairement à de nombreuses autres sangsues qui sont des parasites intermitents et se détachent de leur hôte après leur repas, Hemibdella soleae est un parasite qui vit en permanence sur son hôte (Llewellyn 1965). La prise de nourriture dure en moyenne 10 mn. Pendant cette dernière, le pharynx pulse à une moyenne de 2 fois par seconde lorsqu'il aspire le sang ; une gouttelette rouge interne correspond à chaque repas (Llewellyn 1965 ; Kearn 2004). Lors des premiers jours de son arrivée sur une sole, la jeune sangsue se nourrit deux à six fois à en juger par le nombre de gouttelettes rouges ; la sangsue jeûnerait ensuite une vingtaine de jours (Llewellyn 1965 ; Kearn 2004). Espèces hôtes. L'espèce se rencontre plutôt sur Solea solea (Linnaeus, 1758) dans sa zone nord de distribution (Baynes & al. 1993 ; Marques & al. 2011). En Manche (Plymouth), la prévalence varie avec l'âge des soles ; 3% des spécimens immatures de moins de 20 cm (c'est à dire de moins de 2 ans) n'ont qu'une ou deux sangsues par individu. La prévalence serait de 30% à 100% selon les localités chez les poissons adultes, avec jusqu'à 40 voire 70 parasites par individu (Llewellyn 1965). D'autres espèces de peuvent lui servir d'hôte plus au sud comme par exemple Solea senegalensis Kaup, 1858 (Dinis & al. 1999 ; Marques & al. 2011), Pegusa [? nasuta (Pallas, 1814] (Le Bris & al. 2011) Dicologlossa cuneata (Moreau, 1881), azevia (de Brito Capello, 1867), Synapturichthys kleinii (Risso, 1827), Pegusa lascaris (Risso, 1810) ou Synaptura lusitanica de Brito Capello, 1868 (Marques & al. 2011). La bouche de cette espèce à la fois étroite et profonde est adaptée aux épines qui sont sur le bord libre des écailles de la sole. Reproduction et croissance. Lorsque la sole hôte s'ensable, la sangsue en profite pour pondre sur des gros grains de sable ou sur des morceaux de coquilles. Les cocons restent ensuite sur place à la surface du sédiment. Il peut y avoir jusqu'à huit cocons sur un grain de sable. Chaque cocon qui a la forme d'un chapeau de paille a un diamètre d'environ 0,6 mm. La couleur est d'abord jaune pâle et devient brunâtre en cours d'incubation ; ceci suggère la présence d'une scléro-protéine constitutive. Chaque cocon ne contient qu'un seul embryon et possède deux petits bouchons diamétralement opposés (Llewellyn 1965 ; Kearn 2004). Il n'y a pas de larve : le développement est direct. La jeune sangsue est prète à éclore après 41 jours d'incubation à une température de 16 ou 17°C. Elle mesure alors 1,6 à 2 mm de long au repos et possède une paire de taches oculaires rouges, le reste du corps étant presque transparent. Si elle n'a pas accès à un poisson hôte, la jeune sangsue peut survivre deux mois sans grandir. Si on lui fournit un hôte, elle s'y attache immédiatement avec sa ventouse antérieure, puis par la ventouse postérieure. Le premier repas de sang est pris quasi immédiatement. Le pigment brun ou noir commence à se développer sur le corps une vingtaine de jours après la première prise de nourriture et la maturité sexuelle intervient quelques jours plus tard (Llewellyn 1965 ; Kearn 2004). Les jeunes sangsues posées sur une sole dix jours après l'éclosion atteignent leur taille maximale de 6 mm environ quarante jours plus tard à 17°C ; celles qui atteignent 3,8 mm, environ 23 jours après avoir trouvé un hôte commencent à faire des cocons à cette taille. Ainsi, le cycle de vie complet ne prend que trois mois dans ces conditions de température. Le comportement d'ensablement et l'immobilité subséquente des soles facilite sans doute la colonisation de la peau du poisson par les jeunes sangsues. Le transfert direct de sangsues adultes d'un soléidé à l'autre rarement observé en aquarium est sans doute absent dans la nature (Llewellyn 1965 ; Kearn 2004). La contamination peut se faire en plusieurs vagues ou par la reproduction des sangsues déjà présentes (Bay-Nouailhat 2010). Parasites. Généralement, les sangsues ont peu de prédateurs, de maladies et de parasites. Des hématoprotozoaires comme Haemogregarina simondi Laveran & Mesnil, 1901 sont des parasites de la sole qui sont véhiculés par la sangsue des soles. Le parasite y réalise plusieurs stades de son développement (Kirmse 1987).

Ecologie. Comme ses hôtes Soleidae, H. soleae est une espèce épibenthique démersale des fonds sédimentaires. Comme ses hôtes Soleidae, elle se rencontre probablement sur le plateau continental dans les étages infralittoral et circalittoral et depuis la frange côtière jusqu' à -200 m. Elle peut être localement abondante à certaines époques de l'année. 4

Distribution. H. soleae est principalement une espèce européenne du nord-est atlantique, Méditerranée incluse. En France métropolitaine, l'espèce est présente sur toutes les côtes. Elle a été signalée dans le Nord - Pas-de-Calais (Müller 2004), du Pas-de-Calais à Berck (Maran & Chanet 2015), de Bretagne à Roscoff (Laveran & Mesnil 1902 ; Cabioch & al. 1968) et à l'île de Groix (Bay-Nouailhat 2010), et de Provence au Rouet sur la côte bleue (Le Bris 2011). Du nord au sud en Europe, l'espèce est connue de la Mer du Nord (Kearn 2004), des îles britanniques (Hayward & Ryland 1990 ; Howson & Picton 1997 ; GBIF 2016), du Portugal (Marques & al. 2009) et en Méditerranée (Sawyer 1986 ; WoRMS 2016).

Interactions avec les activités humaines - Menaces et mesures de conservation. Dans les élavages de sole, cette sangsue peut être éliminée en plaçant les poissons dans l'eau douce (Roberts 1978). L'espèce est parfois capturée avec les soles hôtes lors des chalutages côtiers. Elle est menacée par les mêmes choses que les espèces hôtes (surpêche, pollution marine...). Elle n'est ni protégée, ni réglementée.

Listes rouges [Mondiale = M / France métropolitaine = FM] Législation - réglementation - directives M = non évalué / FM = non évalué Aucune disposition réglementaire spécifique

Sources documentaires.

Baer J. G., 1952. Ecology of parasites. The University of Illinois press, Urbana : 1-224. Bay-Nouailhat W., 2010-2015. Description de Hemibdella solae. in Site web Mer et littoral, décembre 2010, [En ligne] http://www.mer-littoral.org/16/hemibdella-solae.php, consultée le 21 juin 2015. Baynes S. M., Howell B. R., Beard T. W., 1993. A review of egg production by captive sole, Solea solea (L.). Aquaculture Research, 24 (2): 171-180. Cabioch L., L'Hardy J.-P., Rullier F., 1968. Inventaire de la faune marine de Roscoff (Nouvelle série). Annélides. [Archiannélides, Polychètes, Oligochètes, Hirudinés, Myzostomides, Sipunculides, Echiurides]. Éditions de la Station Biologique de Roscoff : 1-98. Delphy J., [in Perrier R.,] 1935. La Faune de la France en tableaux synoptiques illustrés. Vers et némathelminthes. Librairie Delagrave éditeur, Paris, tome IB: 1-179. Dinis M. T., Ribeiro L., Soares F., Sarasquete C., 1999. A review on the cultivation potential of Solea senegalensis in Spain and in Portugal. Aquaculture, 176: 27-38. EOL, 2016. Hemibdella solae. Encyclopedia of Life (EOL), http://www.eol.org/pages/2957045/overview Consulté le 2 février 2016. GBIF, 2016. Hemibdella soleae Van Beneden & Hesse, 1863. The Global Biodiversity Information Facility: GBIF. http://www.gbif.org/species/6098988 Consulté le 2 février 2016. Hansson H. G. (Comp.), 1998. NEAT (North East Atlantic Taxa): South Scandinavian marine Annelida Check- List. Internet pdf Ed., Aug. 1998: http://www.tmbl.gu.se Hayward P. J., Ryland J. S., 1990. The marine fauna of the British Isles and North-West Europe. Clarendon press, Oxford, 2 tomes: 296 pp. Herdman W. A., 1920. The marine biological station at Port Erin being the thirty-third annual report of the Liverpool marine biology committee. Proceedings and Transactions of the Liverpool Biological Society, 34 (1919-1920): 11-92. Howson C. M., Picton B. E. (Ed.), 1997. The directory of the marine fauna and flora of the British Isles and its surrounding seas. 2nd edition. Ulster Museum, Belfast and marine Conservation Society, Ross- on-Wye. publication n° 276: vi, 508 (+ cd-rom). INPN, 2016. Hemibdella solae (van Beneden & Hesse, 1863). in Muséum national d'Histoire naturelle [Ed.]. 2003-2016. Inventaire national du Patrimoine naturel, site Web, http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/3 65328/tab/taxo Consulté le 2 février 2016. Karlsbakk E., 2005. Occurrence of leeches (Hirudinea, Piscicolidae) on some marine fishes in Norway. Marine Biology Research, 1 (2): 140-148. Kearn G. C., 2004. Leeches, Lice and Lampreys. A Natural History of Skin and Gill Parasites of Fishes. Springer ed. Dordrecht, The Netherlands : i-xvii, 1-432. Kirmse P., 1987. Important parasites of dover sole (Solea solea L.) kept under mariculture conditions. Parasitology research, 73 (5): 466-471. Laveran A., Mesnil F., 1902. Sur les hématozoaires des poissons marins. Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris, 135: 567-570. Le Bris S., Ziemski F., Chanet B., 2011. [Forum : Hemibdella soleae (van Beneden & Hesse, 1863)]. in DORIS, Données d’Observations pour la reconnaissance et l’Identification de la faune et de la flore Subaquatique. CNEBS-FFESSM : http://doris.ffessm.fr/Forum/Sole6 Consulté le 2 février 2016. 5

Little P. A., 1929a. The trematode parasites of Irish marine fishes. Parasitology, 21 (1-2): 22-30. Little P. A., 1929b. The anatomy and histology of Phyllonella soleae Ben. & Hesse, an ectoparasitic trematode of the sole Solea vulgaris Quensel. Parasitology, 21 (3): 324-337. Llewellyn L. C., 1965. Some aspects of the biology of the marine leech Hemibdella soleae. Proceedings of the Zoological Society of London, 145: 509-527. Mann K. H., 1962. Leeches (Hirudinea). Their structure, physiology, ecology and embryology. Pergamon Press, Oxford, vol. 11: 1-201. Maran V., Chanet B., 2015. Première observation en plongée d’une sole commune (Solea solea (Linnaeus 1758) (Pleuronectiformes: Soleidae) ambicolorée, en Manche orientale. Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France, Nantes, nouvelle série, 37 (2): 69-73. Maran V., Grioche A., Ziemski F., 2011. Solea solea (Linnaeus, 1758). in DORIS, Données d’Observations pour la reconnaissance et l’Identification de la faune et de la flore Subaquatique. CNEBS-FFESSM. Dernière modification 28/04/2014 : http://doris.ffessm.fr/ref/specie/135 Consulté le 23 janvier 2016. Marques F. J., Santos M. J., Cabral H. N., 2009. Zoogeographical patterns of (Pleuronectiformes) parasites in the Northeast Atlantic and the importance of the Portuguese coast as a transitional area. Scientia marina (Barcelona), 73 (3): 461-471. Marques J. F., Santos M. J., Teixeira C. M., Batista M. I., Cabral H. N., 2011. Host-parasite relationships in flatfish (Pleuronectiformes) - the relative importance of host biology, ecology and phylogeny. Parasitology, 138 (1): 107-121. Meyer M. C., 1946. Further notes on the leeches (Piscicolidae) living on fresh-water fishes of North America. Transactions of the American Microscopical Society, 65 (3): 237-249. Müller Y., 2004. Faune et Flore du Littoral du Nord, du Pas-de-Calais et de la Belgique: inventaire. Commission régionale de biologie Région Nord Pas-de-Calais: France : 1-307. Noël P., Guichard B., Sittler A.-P., 2016. Hemibdella soleae (van Beneden & Hesse, 1863). in DORIS, Données d’Observations pour la reconnaissance et l’Identification de la faune et de la flore Subaquatique. CNEBS-FFESSM Fiche publiée le 29/11/2016 ; http://doris.ffessm.fr/ref/specie/2944 . Consulté le 4 décembre 2016. Pinho R., 2011. Captura, manutenção e transporte de animais marinhos. Dissertação de Mestrado em Aquacultura apresentada à ESTM - Escola Superior de Turismo e Tecnologia do Mar do Instituto Politécnico de Leiria : i-xvii + 1-93. http://iconline.ipleiria.pt/bitstream/10400.8/588/1/Mestrado%20em%20Aquacultura_Ruben_Pinho.pdf Roberts R. J., 1978. Fish pathology. Bailliere-Tindall, London : 1-318. Sawyer R. T., 1986. Leech biology and behaviour. Oxford University Press, Oxford, vol. 1−3: i-xiv, 1-1065. Selensky W. D., 1931. Uber die gattung Hemibdella nebst einingen allgemeinen Bemerkung Über die Organisation der Ichthyobdelliden. Pubblicazioni della stazione zoologica di Napoli, 11: 1-21. Silva P. H. D. H. de, Kabata Z., 1961. A new and species of leech parasitic on Drepanopsetta platessoides (Malm) the long rough dab. Proceedings of the Zoological Society of London, 136 (3): 331-341. Utevsky S. Y., Sorbe J. C., 2012. First record of the boreal-arctic marine leech Mysidobdella borealis (Hirudinida, Piscicolidae) from the Southern Bay of Biscay. Vestnik Zoologii, 46 (2): e-35. Van Beneden P. J., Hesse, G. E., 1863. Recherches sur les bdellodes (hirudinées) et les trématodes marins. Mémoires de l'Académie Royale de Belgique, 34 (mémoire présenté à l’académie le 8 novembre 1862): 1-150. WoRMS, 2016. Hemibdella soleae (van Beneden & Hesse, 1863). in The World Register of Marine Species. http://www.marinespecies.org/aphia.php?p=taxdetails&id=116961 Consulté le 2 février 2016.