REPUBLIQUE DU

PLAN DE REPONSE CATASTROPHE NATURELLE : INONDATION (EL NINO 2015)

Novembre 2015 Date de mise en place

6 mois, novembre 2015 à avril 2016 Période couverte

Mai 2016 Prochaine mise à jour

La Plateforme nationale de Prévention des risques et Gestion des catastrophes, la protection civile, les différents services techniques étatiques spécialisés, les partenaires Participants humanitaires du Burundi (Agences humanitaires du Système des Nations-Unies, ONG Internationales, ONG Nationales, Mouvement de la Croix-Rouge)

Le processus d’élaboration du présent plan de réponse a Résumé des été mené par la plate-forme nationale, par l’entremise de informations relatives la Protection Civile. Il a bénéficié de l’accompagnement à son actualisation technique d’OCHA et la Croix Rouge du Burundi. 2

I. INTROCUCTION ET CONTEXTE Le plan de contingence national harmonisé de gestion des urgences qui a été révisé en mars 2015 par la plate-forme nationale avec l’appui technique d’OCHA, couvre une période de cinq ans et est révisé chaque année aussi la prochaine révision aura lieu en mars 2016. Il est multi- risques et prend en compte les problématiques majeurs du pays, notamment, les conflits socio- politiques, épidémies d’Ebola et de choléra, sécheresses, inondations, terrorisme, afflux transfrontalier de populations, incendies et accidents technologique, et contient en son sein un plan de réponse multi- sectoriel basé sur l’approche des acteurs œuvrant dans différents secteurs (humanitaires et étatiques). Le présent plan de réponse complète le Plan de contingence national harmonisé de gestion des urgences encore en cours de validité dont il est un extrait. Il se focalise sur le risque d’inondations et vise à apporter une meilleure préparation à la réponse aux conséquences des précipitations en excès attendues dans certaines parties du territoire national avec le retour des pluies à la fin du mois de septembre 2015 et au début du mois d’octobre avec la possibilité de s’étendre jusqu’au premier trimestre de l’année 2016. La survenue de ce phénomène climatique, dénommé EL NINO, n’était pas connu au moment de l’élaboration du plan de contingence national.L’événement pourrait être proche ou même dépasser les niveaux d’impact les plus forts jamais enregistrés. Toutes les saisons de croissance de l'hémisphère nord, ainsi que celles des régions équatoriales (Corne de l'Afrique, de l'Indonésie) y compris de l'Afrique du Sud et l'Amérique du Sud seront affectées à partir de fin 2015 jusqu’au début 2016. Au Burundi, une situation similaire est celle survenue en 2006, ayant eu de multiples conséquences humanitaires dont des morts, blessés, le déplacement de populations, la destruction des abris et des cultures ; la pollution des eaux et la dégradation des conditions d’hygiène et d’assainissement. Ce plan de réponse trouve sa raison d’être en ce qu’il se concentre uniquement sur un seul risque imminent selon les informations reçues de l’Institut Géographique du Burundi (IGEBU). Il donne une bonnedescription du risque d’El Nino,intègre toutes les zones/provinces exposées et fait une estimation des personnes qui pourraient être affectées.

- Il permet une meilleure préparation avec l’implication de tous les acteurs dans une réponse multisectorielle coordonnée pour faire face aux conséquences humanitaires pouvant découler de cette catastrophe naturelle. - Il permet d’identifier quelles sont les capacités dont disposent les acteurs en place dans les zones affectées, le gouvernement et quelles sont les lacunes nécessitant un plaidoyer pour mobiliser des ressources additionnelles. - Il établit un lien entre les mécanismes existant de coordination au niveau provincial/local et le niveau national dans la gestion et la coordination des urgences.

Figure 1. Carte des risques d’inondation (source. PAM-ICA2015)

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Figure 2.Carte des risques de glissement de terrain (source. PAM-ICA2015)

II. DESCRIPTION DU RISQUE EL NINOET SCENARII

Selon la note d’informations et d’alerte de l’IGEBU, la prévision saisonnière des pluies est une description qualitative de la pluviométrie prévue sur différentes régions du pays. Elle fournit l’état de la pluviométrie saisonnière attendue qui peut être déficitaire, excédentaire ou normale. L’intégration des données sur la prévision du climat et de l’information sur la production agricole et la sécurité alimentaire revêt 4 une importance cruciale pour la vie socio-économique d’un pays comme le Burundi ayant une agriculture pluviale.

Prévision saisonnière Septembre –décembre 2015

Les précipitations de la Petite saison des pluies (Septembre - décembre) seront probablement accrues dans la plupart des régions du pays avec des niveaux variés d’impact potentiel sur les secteurs socio-économiques.

Les effets du phénomène El Niño sont actuellement présents dans l'Est et le centre de l’océan Pacifique équatorial (les zones Niño). La performance des précipitations de la petite saison des pluies (Septembre-octobre-novembre-décembre(SOND) 2015 sera marquée par l'évolution d'El Niño associée avec le réchauffement des températures de la surface de la mer (SST) dans la partie ouest équatoriale de l'océan Indien adjacente aux côtes de l'Afrique orientale. Une grande partie du Burundi est donc susceptible de connaître des précipitations extrêmement accrues pouvant provoquer de graves inondations dans les différentes zones à risque.

Les perspectives du consensus de la Conférence Régionale sur le Climat de la Grande Corne d’Afrique (GHA) pour la saison des pluies de Septembre-décembre 2015 indiquent une probabilité accrue de pluviométrie supérieure à la normale climatologique sur une grande partie de la Grande Corne d’Afrique (GHA).

En ce qui concerne le Burundi, la pluviométrie saisonnière Septembre – décembre 2015, correspondant à la saison culturale A sera normale avec une tendance excédentaire sur la grande partie du pays. Toutefois, les régions naturelles de MUGAMBA, KIRIMIRO et BURAGANE pourront connaitre des précipitations tout à fait normales avec une tendance légèrement au-dessus de la normale climatologique.

Les perspectives du climat au cours de cette saison ne sont pertinentes que pour des échelles de temps saisonnières et des zones relativement grandes. Des variations locales et mensuelles pourraient se produire, par exemple des périodes de fortes pluies qui pourront entraîner des inondations dans les régions susceptibles d’avoir des précipitations supérieur à la normale climatologique. De grandes quantités de pluies seront probablement enregistrées au cours du mois de Novembre.

Année analogue et début de la saison pluvieuse (2002 et 2006)

Les dates du début ou de la fin de la saison pluvieuse ainsi que la répartition des précipitations ont été tirées de l'analyse statistique des dernières années, qui présentent des caractéristiques similaires à l'année en cours. Plus de 9 000 maisons avaient été détruites (partiellement ou totalement), plus de 50 salles de classe endommagées et 6 000 personnes déplacées en dehors de leurs maisons, plusieurs ponts et autres infrastructures publiques affectés par ces pluies de l’année 2006.

C’est ainsi que le début effectif de la saison pluvieuse dans les régions (IMBO, MUGAMBA, KIRIMIRO) est prévu au cours de la 2ème quinzaine du mois de 5

Septembre ; tandis que les régions de BUGESERA et KUMOSO connaitront un léger retard où le début effectif est prévu au cours de la première quinzaine du mois d’octobre.

Dans certaines parties du Burundi des pluies devraient se poursuivre jusqu'au début de 2016 et certains secteurs pourraient tirer profit au maximum des bonnes pluies attendues en fonction de leurs niveaux de préparation.

Les années analogues pour cette année 2015 sont 2002 et 2006 (Voir ci-dessous la distribution des précipitations durant ces années), mais un scenario similaire àcelui de 2006 paraitrait très probable.

Cartes de prévision saisonnière Septembre-Décembre 2015

Les chiffres pour chaque zone indiquent les probabilités de précipitations dans chacune des trois catégories : au-dessus de la normale, quasi normale et inférieures à la normale.

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Le nombre supérieur indique la probabilité de précipitations se produisant dans la catégorie supérieure à la normale climatologique ; le nombre du milieu est proche de la normale et le nombre inférieur correspond à la catégorie inférieure à la normale climatologique.

Par exemple, dans la zone I, il y a 40% de probabilité de précipitations se produisant dans la catégorie supérieure à la normale; 35% de probabilité de précipitations se produisant dans la catégorie près de la normale et 25% de probabilité de précipitations se produisant dans la catégorie inférieure à la normale. Il est à souligner que les limites entre les zones doivent être considérées comme zone de transition.

Meilleurscénario La période de novembre-décembre et mars-avril connaît une pluviométrie habituelle. Des cas d’inondations sporadiques sont enregistrés mais avec des dégâts mineurs. 5 000 ménages estimés affectés, soit 25 000 personnes.

Durant les périodes de forte pluviométrie (novembre-décembre et mars-avril), les fortes pluies provoqueront des inondations avec des Scénario dégâts moyens ainsi que des cas d’éboulement dans la région de la probable crête Congo Nil. 15 000 ménages, soit 75 000 personnes pourraient être affectées.

Précipitations extrêmement accrues susceptibles de provoquer de graves inondations, la destruction d’infrastructures de base dans les Pire scénario différentes zones à risque associésaux glissements de terrains et aux maladies épidémiques. Estimation de personnes affectées : plus de 454 977 personnes, soit 90 995 ménages (100% de ménages affectés) pourraient être touchés directement ou indirectement dans les 3 zones (voir carte) à des degrés différents avec une grande ampleur dans la partie ouest du pays Cibitoke, , Bujumbura.

III. SITUATION HUMANITAIRE ET ANALYSE DE VULNERABILITES

La situation est déjà préoccupante particulièrement dans les provinces de Bubanza et Rutana qui ont connu des pluies torrentielles au mois de juin 2015, notamment sur les collines Karambira et Nyekarange associées au glissement de terrain causant 3 décès et 49 maisons et environ 1 000 hectares de champs endommagés. En septembre 2015, ce sont les collines de Mitakataka, Gahongore, , , Rugunga, Kagwema et Kizina qui ont été touchées et ont enregistré 1 mort, plus de 680 maisons endommagées, des champs avec des cultures détruites. Dans lamême période, la province de Rutana a connu 46 maisons endommagées.Tous ces besoins sont restés sans réponse consistante jusqu’à ce jour. La saison culturale B 2014 n’a pas été mise à profit à Kirundo suite à une 7 prolongation de l’ensoleillement. La saison culturale A 2016 très attendue par les agriculteurs pour le semis est menacée suite aux fortes précipitations de l’EL NINO. Cette perturbation risque d’affecter la production et la disponibilité alimentaire dans ces zones du pays.

Au Nord du Pays, la province de Cibitoke est une zone épidémique du choléra et a enregistré au mois de septembre plus de 100 cas.

Le phénomène El Niño peut avoir un impact sur les secteurs ci-après :

Secteur Conséquences Facteurs Facteurs de mitigation d’aggravation Sécurité - Marais/sites inondés - Marais non - Bassins versants protégés alimentaire - Eboulements de aménagés et marais aménagés terrains - Collines non - Sites d’habitations - Risques élevés de protégés sans viabilisées avec des perte de récoltes liés dispositifs antiérosifs canaux d’évacuation des aux inondations et à - Constructions eaux régulièrement l’érosion, anarchiques entretenus (bon système - Prolifération des - Exploitations de curage) maladies de plantes et anarchiques des ravageurs des cultures, terrains sans respect - Beaucoup de pertes des normes post-récoltes, environnementales - Augmentation des - Fortes pentes non maladies dans le protégées et en secteur de l’élevage exploitation liées à une prolifération des parasites tant internes qu’externes. Wash - Rupture/coupure de - Destruction des - Identification des points et service réseaux d’eau sources d’eau dans les d’approvisionnement - Pollution de l’eau zones les plus à risque en eau potable dans les réseaux d’inondations - Effondrement et abîmés et des eaux - Renforcement de débordement de de surface superstructure de latrines latrines ; - Augmentation de - Sensibilisation sur les - Détérioration de la l’usage d’eau non- bonnes pratiques situation hygiénique potable et de la d’hygiène due au manque d’eau défécation à l’air libre potable et - Déplacement (temporaire) de d’assainissement populations adéquat - Augmentation des cas de diarrhées et apparition du choléra. Santé - Augmentation des cas - Destructions des - Prédisposer des stocks de paludisme à cause structures de santé d’intrants pour le 8

d’une forte humidité - Perte et disparition traitement du choléra et favorable au des personnes et de d’autre maladies d’origine développement des bien chers hydrique ; moustiques - Inaccessibilité aux - Prédisposer des stocks de - Eruption de maladies services de soins médicaments pour la prise d’origine hydrique en charge des cas de - Epidémies de choléra paludisme et des - Traumatismes suite traumatismes; aux destructions des - Prise en charge maisons, psychosociale des - Traumatisme personnes affectées psychosocial - Faire recours à l’usage des bateaux et /ou hélicoptère; - Renforcement du personnel soignant dans les zones affectées.

Abris et NFI - Habitations détruites / Zones de construction Possibilité de renforcer les endommagées des habitations (à structures partiellement ou proximité des rivières, complètement sur le versant de - Possibles besoins en montagnes, etc.) et NFI des déplacés matériaux de construction

Nutrition - Hausse des cas de la - Augmentation du - Renforcement de capacité malnutrition aiguë chez nombre de cas de des ASC dans la recherche les enfants âgés de maladies infantiles active et référence de la moins de 5 ans (infections malnutrition aiguë respiratoires aiguës, - Pré-positionnement paludisme etdiarrhée) d'intrants nutritionnels et chez les enfants âgés de médicaments essentiels de moins de 5 au niveau central - Manque d’accès aux - Augmentation du nombre soins de santé de d'hospitalisation des cas qualité (routes de malnutrition aiguë coupées, sévère de façon temporaire infrastructure jusqu'à ce que les services sanitaire détruites, des centres de santé perte de la CAM, etc.) soient rétablis - Perte des réserves - Assurer la promotion de alimentaires au l'allaitement maternel niveau des ménages comme facteur de par manque d'espace prévention de la adéquat de stockage malnutrition - Récoltes insuffisantes - Le groupe thématique en quantité et en nutrition doit coordonner diversité augmentant les efforts avec les groupes 9

le risque d'insécurité sécurité alimentaire et alimentaire santé pour assurer la référence des cas de malnutrition aigus vers les services existants et actifs

Protection - Populations déplacées - Violences basées sur - Disponibilité des kits post - Augmentation des le genre viol au niveau des risques de Violences - Destruction de structures de prise en structures sanitaires sexuelles charge des victimes de ou des locaux de - Difficulté d’accès aux structures de VBG. services de prise en protection. - Capacités renforcées des charge VBG; - Traffic des enfants prestataires de santé des - Augmentation de la - Exploitation sexuelle zones à risque sur la prise vulnérabilité des commerciale en charge des victimes de femmes et des filles - Conflit avec la loi VBG. - Travails des enfants - Séparation familiale - Diffusion de

- Trauma et détresse messages/sensibilisation psychosociale des sur les signes de danger enfants des grossesses et les - Dangers et blessures services existants de prise des enfants en charge des VBG. - Vulnérabilité accrue des - Espaces Amis de l’enfant enfants les plus disponible dans les zones vulnérables affectées. - comites de Protection de l’enfant renforcées. - Identification et réintégration familiale. - Développent et dissémination des messages à travers CPEs, CDFC, et ONGs

Logistique& - Ravinements et infrastructures éboulements de terrain qui pourront endommager les infrastructures routières et les habitations dans les régions où il est prévu une pluviométrie à tendance excédentaire.

Education - Ecoles détruites ou - Habitations détruites - Existence de plans de endommagées, - Routes et ponts contingence au niveau - Conditions endommagés, provincial - Accès à l’école 10

d’enseignement et bloqué, - Personnel administratif d’apprentissage formé à la gestion des difficiles, catastrophes naturelles - Interruption et réduction du temps scolaire Solution - Les PME détruites - Le taux de chômage durables et /interrompues surtout au sein de la résilience l'accès aux services jeunesse. communautaire sociaux de base (ER) difficiles ; - Moyens de substances fragilisées ou anéanties CCCM - Possibilité que des Fragilité des - Déplacement dans personnes déplacées habitations et d’autres lieux (familles se regroupent dans des localisation dans d’accueil, maisons installations collectives certaines zones à louées,,,) risques -

IV. MECANISME D’ALERTE PRECOCE

Evénements Indicateurs Dispositifs d’alerte Actions d’amélioration déclencheurs pour d’alerte rapide à précoce en place recommandées l’activation du plan surveiller? de contingence

- Pluviométrie - Paramètres - Bulletin de l’IGEBU - Relance de stations excessive météorologiques météorologiques à - Alertes Centre travers le pays. - Puissance de - Surveillance des d’observation vents cours d’eaux et régionale - Mise en place d’une des lits des cartographie des zones à -Crues sur les rivières - Rapports des risque régulièrement rivières Kajeke, services mise à jour Mpanda, spécialisés - Développement des Nyabagere, (Minagri, ) mécanismes appropriés Ruvubu, Rusizi, - Département de de coordination aux Mugere,Ntahangw niveaux local Géographie et a, Gasenyi, (Plateforme environnement Gikoma… provinciales) - Mise en place et/ou - Effondrements et glissements de renforcement des mécanismes terrain par d’information endroit(Mirwa, Crète Congo-Nil, communautaire (U- report ?) 11

Kayanza) - Renforcement ou mise en place du système d’alerte précoce à base communautaire

- Proposer et soutenir des initiatives locales telles que la résilience

Mesure préparatoire prioritaire :

Une série de mesures préparatoires minimales ont été retenues dans la cadre du présent plan de réponse, en vue d’assurer un degré de préparation suffisant du Gouvernement, des humanitaires, et des communautés afin d’atténuer les risques d’inondations. Il est recommandé de faire régulièrement le point sur les progrès accomplis dans l’application des mesures en question.

Mesures préparatoires recommandées Responsables Echéances Mesures générales Rendre les plates-formes provinciales Ministère de la sécurité Début opérationnelles publique, plate-forme novembre Former les membres des plateformes nationales nationale 2015 et provinciales en évaluation des besoins Protection civile et PNUD Novembre 2015

Mettre en place une base de données des Protection civile, Croix rouge Maintenant expertises, engins, équipements et autres du Burundi capacités nécessaires dans le cadre de la réponse aux catastrophes S’assurer de la mise en place d’un système Croix rouge du Burundi, Le plus tôt d’alerte précoce sur les inondations Protection civile; IGEBUet possible partenaires humanitaires, Organiser des séances de sensibilisation des Plate-forme, PNUD communautés des localités à risque Former les équipes de secours spécialisées Protection civile et Fin octobre (sapeurs-pompiers, plongeurs, …) et identifier les partenaires humanitaires 2015 possibles recours extérieurs Education à la prévention et réduction des risques Gouvernement (Ministère de Maintenant dans les écoles, dans les médias et dans la la sécurité publique, communauté Education…) et partenaires Application des différentes réglementations Gouvernement (tous les Le plus tôt existantes notamment sur l’aménagement de ministères) et partenaires possible l’environnement. Elaborer et diffuser des plans communautaires de Protection civile et Le plus tôt réduction des risques partenaires possible Par rapport aux inondations 12

Mettre en place une cartographie des risques, et Protection civile et partenaire Maintenant veiller à sa mise à jour régulière Redynamiser le système de postes sentinelles Ministère de l’agriculture et Le plus tôt partenaires possible Relancer et multiplier les stations météo à travers Ministère de l’agriculture et Maintenant le pays et développer des partenariats avec les partenaires organismes régionaux Creuser des canaux pour diverter/dériver l'eau Comité local, Croix rouge du Maintenant près des rivières ou des côtes pour éviter le Burundi, Protection civile débordement

Chiffres de planification :

Tenant compte des informations fournies par l’IGEBU, 11 provinces sur 18 que compte le pays pourraient être affectées par cet événement dans le pire scenario. Cependant, les acteurs humanitaires sont unanimes sur la prise en compte du scenario le plus probable qui considère 15.000 ménages (75.000 personnes).

V. PLAN DE REPONSE STRATEGIQUE

Ce plan est en faveur d’une réponse multisectorielle mettant ensemble tous les acteurs (étatiques, Agences des Nations unies, Organisations internationales et Organisations non-gouvernementales nationales et internationales d’urgence ou de développement) œuvrant dans chaque secteur de l’urgence. La stratégie de réponse sera multisectorielle et intégrera les aspects liés au relèvement précoce, aux solutions durables et à la résilience communautaire afin de permettre aux communauté d’avoir des capacités de résistance aux chocs et de mettre en place des mécanismes communautaires de prévention et protection contre tout risque de catastrophe naturelle. Les ressources étant limitées, la réponse sera basée sur les vulnérabilités.

Pour éviter la disparité des informations, après réception, analyse et confirmation de l’alerte et au ca les information fournies par les plateformes provinciales sont insuffisantes, une évaluation conjointe composée des représentants des secteurs affectés et des membres de la croix rouge, de la protection civile ainsi que des ministères de tutelle concernés dont le Ministère des Droits de la Personne humaine, des Affaires sociales et du Genre effectueront chaque fois une descente ensemble sur le lieux du sinistre en cas de manque d’informations au niveau provincial/local.

Lors d’une inondation, les secteurs prioritaires sont généralement : l’eau, l’hygiène et l’assainissement ; la sécurité alimentaire, la santé ainsi que les abris et articles non alimentaires. Chaque crise étant un cas à part, il n’est pas impossible que cette classification puisse changer. Pour une meilleure coordination de la réponse, les groupes de travail sectoriels sont en place tel que proposé dans les structures de coordination de la plate-forme nationale en vue d’élaborer les plans de réponse relatifs à leurs secteurs respectifs. Les principaux secteurs concernés sont : • Santé, • Eau, Hygiène et Assainissement • Nutrition 13

• Sécurité alimentaire, • Education, • Protection, • Articles Non alimentaires et Abris d’urgence • Logistique et infrastructures • Solution durables et résilience communautaire - Coordination et gestion des sites de déplacés (CCCM) Chacun des groupes sectoriels contribuera au présent plan de réponse ciblant l’aléa retenu lié au phénomène El Nino. Dans leurs contributions au plan de réponse (en annexe), les différents groupes sectoriels: - Fixent les objectifs à atteindre dans le cadre des interventions dans leurs secteurs - Identifient les acteurs clés à impliquer dans la réponse, ainsi que les ressources disponibles et/ou mobilisables au niveau national ou dans la région - Définissent le nombre de personnes affectées par la crise. - Dégagent les insuffisances dans le dispositif de réponse en place - Enoncent les normes convenues entre les acteurs du secteur comme celles devant guider les différentes interventions dans le cadre du présent plan de contingence - Se fixent sur la répartition de rôles et responsabilités entre les acteurs - Déterminent les arrangements nécessaires pour les éventuelles évaluations à conduire

Ci-après un résumé des différents plans sectoriels :

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Objectifs Activités majeures Acteurs clés et Gaps majeurs Mesure préparatoires capacités Santé & Wash La réponse des - Sensibilisation des populations Protection civile, MSF, - Ambulances : 1 - Former des équipes acteurs dans le secteur affectées à l’hygiène et CICR, par province d’intervention vise à réduire la assainissement et à d’autres rapide/équipes de secours mortalité et la morbidité questions pertinentes du secteur UNICEF, UNFPA, - Camions des populations OMS, citernes : 1 pour - Organiser des séances de affectées par les - Surveillance épidémiologique chaque province ; simulation OXFAM, Relais catastrophes - Evacuation et prise en charge communautaires des - Bladders : 1 de - Pré-positionnement des Objectifs spécifiques: médicales et psycho-sociale des ZS, les médias, les 10000 litres par divers intrants (kits blessés, brûlés, victimes de services du Ministère province choléra, kits PEC brulés, - Assurer l’accès aux traumatismes psychologiques, … de la santé, Ministère etc.) soins de santé de de l'Energie et des - Motopompes :1 base aux - Appui des structures sanitaires en Mines, Regideso, par province. - Mise à jour régulière des populations médicaments et autres intrants Croix-Rouge, IRC, etc. stocks de contingences - Kits SR vulnérables nécessaires d’urgence - Acquisition des kits de affectées par la - Evacuation et enterrement des santé de la reproduction crise. cadavres en situation de crise

- Améliorer - Distribution de kits d’hygiène aux - Identification des provinces l’accessibilité à l’eau, ménages affectés, y compris les kits à risque ayant un besoin l’hygiène et de dignité pour les femmes et filles de renforcement des assainissement de en âge de procréation capacités du personnel de base des santé sur le dispositif populations victimes minimum d’urgence en de la catastrophe. - Approvisionnement en eau potable matière de santé de la d’urgence (Installation debladders, reproduction en situation - Assurer la réponse chloration de l’eau, construction des de crise aux épidémies points d’eau) et/ou distribution des pendant et après la purifiants (aquatabs, chlore liquide ou 15

crise. pur)

- Assurer la prévention - Désinfection dans les sites affectés des maladies liées à par les catastrophes l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement au - Aménagement d’ouvrages sein de la population d’assainissement (latrines, douches, affectée par la crise. fosses à ordures, canaux de drainage, aires de lessive) dans les sites affectés et/ou lieux de regroupement des victimes des catastrophes

- Acquisition et pré-positionnement des kits SR d’urgence dans les formations sanitaires des régions à risque d’inondations

- Formations des agents de santé et des membres des plates-formes provinciales sur le dispositif minimum d’urgence en matière de santé de la reproduction en situation de crise

- Sensibilisation sur les signes de danger des grossesses et les services existants de prise en charge des VBG

- Sensibilisation des communautés affectées, particulièrement les jeunes 16

sur la prévention de l’infection au VIH/SIDA

Nutrition & Sécurité alimentaire - Assurer l’accès à la - Evaluation des besoins dans le FAO, PAM, UNICEF, Absence de - Mise à jour régulière de la nourriture aux domaine de l’alimentation et de PRONANUT, les stocks de capacité des acteurs en populations lanutrition de personnes affectées services du Ministère contingence en place affectées par les de l’agriculture, et les vivres, catastrophes - Distributions de vivres aux personnes membres des secteurs semences, - Redynamisation des postes naturelles ou dans le besoin Sécurité alimentaire et sentinelles de l’agriculture accidents majeurs. Nutrition, - Manque de (mécanisme d’alerte) et - Organisation des réunions mécanismes relance de station météo - Réduire l’impact des journalières d’évaluation et suivi de la Formations sanitaires, d'alerte précoce dans la province catastrophes sur les réponse pour dégager les lacunes ect. liant la situation moyens de nutritionnelle et - Sensibilisation de la - Distribution des semences de cultures subsistance des de sécurité population aux maraîchères populations alimentaire mécanismes d’atténuation PRONANUT, UNICEF, affectées. (ou d’adaptation) aux - Dépistage systématique des enfants PAM, ONG partenaires âgés de moins de 5 ans pour la - Absence de différents aléas - Prendre en charge stock de malnutrition aiguë dans les les enfants souffrants contingence en - Projet ou programmes de communautés et les institutions mitigation (reboisement, …) de la malnutrition sanitaires aliments aiguë, modérée et thérapeutiques - Approvisionnement des centres de - Mise à jour régulière de la sévère selon le prêt à l’emploi santé et des hôpitaux ciblés en base des données de prise protocole national (ATPE) et lait intrants nutritionnels (aliments en charge de la malnutrition thérapeutique - Offrir la fortification à thérapeutiques(ATPE_ et aliments de aiguë sévère supplémentassions (ASPE) prêts-à- (F75 et F100) domicile avec les pour les malnutris l'emploi - Formation des prestataires poudres de aigus sévères - Fournir l’équipement (centres de santé et micronutriments à au hôpitaux ciblés) sur la prise 17

moins 85% des anthropométrique centres de santé et - Absence de en charge de la malnutrition 300,000 enfants âgés des hôpitaux ciblés et les ASC y stock de aiguë complétée de 6 à 23 mois pour compris les ML contingence pour prévenir la - Achat et distribution des poudres de les suppléments - Recherche active de fonds malnutrition dans les micronutriments pour la fortification à nutritionnels pour pour l’achat des intrants 11 provinces ciblées domicile les malnutris nutritionnels de stock de - Counselling sur les pratiques-clés aigus modérés contingence - Assurer la promotion familiales incluant l'allaitement - Suivi des données de de l'allaitement maternel - Manque de maternel auprès de médicaments sécurité alimentaire avec le 70% des 215,000 essentiels pour groupe thématique sécurité femmes enceintes et traiter les alimentaire et l'équipe mères d'enfants de maladies multisectorielle des moins 6 mois dans infantiles analyses IPC les 11 provinces ciblées - Pas de stock de contingence pour la fortification à domicile et de médicaments essentiels pour la prise en charge et la prévention de la malnutrition

Protection &vMouvements de populations -Préparer les acteurs à - Evaluation rapide des besoins de Croix-Rouge, - Capacité - Etablissement et mise à pourvoir une protection Protection civile, HCR, d’accès jour régulière d’un QFQO assistance et une CICR, ONUFemme, (physique ou dans le secteur protection adéquate - Sensibilisation autour des sites de UNFPA, IRC, BNUDH, sécuritaire) à à la population distribution pour assurer l’accès non OIM, OCHA, OIM,ONG certaines zones - Formation des points discriminatoire et sécurisée à focaux locaux (à identifier 18

affectée par des l’assistance partenaires du pays dans les zones à risque) catastrophes. sur le comportement en - Prise en Charge des Victimes avec - Ressources et cas de crise et prise en en -Contribuer à améliorer Traumatisme stocks de kits compte des personnes les conditions de vie limités - Monitoring de la prise en compte des avec des besoins des familles les plus spécifiques affectées à travers besoins spécifiques des catégories une assistance liée à vulnérables + Monitoring de la de la - Formation des la protection. Protection en général responsables étatiques - Sensibilisation au respect des Droits responsables sur les - Contribuer à la questions de protection réduction de la des populations affectées vulnérabilité des - Formation des membres plates- - Mise en place d’outils femmes et des standards d’évaluation des formes provinciales et les filles intervenants sur la réponse aux VBG besoins de protection et - Faciliter l’accès des d’enregistrement en cas (prévention et PEC) en situation de victimes de VBG de mouvements de catastrophe naturelle aux services de populations prise en charge. - Pré-positionnement de kits de dignité - Renforcement des - S’assurer de la pour les femmes capacités des membres prise en compte de - Distribution des kits de dignité aux plates-formes provinciales la protection populations affectées transversale et du - Pré-positionnement des kits post-viol et les intervenants sur la réponse aux VBG ‘’Do no harm’’ (Ne au niveau des structures de prise en (prévention et PEC) en pas nuire) par tous charge des victimes de VBG. les secteurs - Distribution de kits de dignité aux situation de catastrophe naturelle d’intervention femmes et filles affectées d’urgence. - Sensibilisation des acteurs - Enregistrer et faire - Diffusion de referralpathway pour la potentiellement impliqués le profilage des prise en charge des victimes de VBG dans l’assistance sur les populations - Sensibilisation des communautés sur l’intégration de la 19

déplacées les services existants de prise en protection comme thème charge des VBG. transversal dans leurs interventions - Coordination de la réponse aux VBG dans les zones affectées. - Acquisition et pré- positionnement de kits de - Formation des membres des plates- dignité pour les femmes formes provinciales et des intervenants sur la réponse aux VBG - Elaboration des referral (prévention et PEC) en situation de pathwaydes provinces à catastrophe naturelle risques pour la prise en charge des victimes de Mise en place de la Matrice de Suivi VBG des Déplacements pour faire le suivi des déplacements internes de - Sensibilisation des populations communautés sur les services de prise en charge des VBG.

- Renforcement des capacités des acteurs pour une réponse appropriée aux cas de VBG

Abris et Articles non alimentaire

Assurer la meilleure - Evaluation des besoins Croix-Rouge, - Capacité - Pré positionnement de réponse possible en MDPHASG, Protection technique et stocks Articles ménagers - Construction d’abris d’urgence dans civile, Caritas, OIM, , ressources essentiels et en abris les sites et si besoin dans les familles CICR, HCR, Concern, limitées (dans le - Mise à jour régulière du d’urgence aux WVI, Care, IRC, secteur) des QFQO et de l’état des stocks 20

populations affectées d’accueil Coped, Christian Aid, acteurs étatiques des partenaires par les catastrophes. ADRA - Distribution articles ménagers - Faible capacité - Formation des acteurs essentiels aux populations déplacées de contingence étatiques sur la dans le besoin ou assistance monétaire méthodologie d’évaluation et équivalente - Stocks limités les normes régissant l’assistance en NFI et abris

- Mécanisme de coordination - Assistance aux ménages affectés au sein du secteur et pour réparer les maisons adoption d’outils communs - Renforcement des capacités

Education Apporter une réponse - Evaluation rapide des besoins Ministère de - Faible capacité - Elaboration participative du rapide aux élèves et l’éducation, UNICEF, technique des plan de réduction des enseignants affectés - Distribution des kits scolaires, acteurs étatiques risques en milieu scolaire par une catastrophe, didactiques et récréatifs War Child, notamment par le - Faible capacité - Sensibilisation dans les - Réhabilitation des salles de classe et Croix-Rouge, renforcement des de contingence écoles et dans la /ou construction des classes d’urgence capacités communauté sur les thématiques liées aux psychosociales des - Construction des classes d’urgence enseignants, la catastrophes naturelles. réintégration des - Assainissement des espaces - Pré-positionnement de élèves déscolarisés, la scolaires stocks de contingence mise en place des - Transferts des vouchers écoles salles de classes d’urgence et la - Renforcement des compétences distribution des kits psycho-sociales des enseignants scolaire et récréatifs. - Réintégration des enfants 21

déscolarisés

Logistique& Infrastructures - Mettre en place des - Evaluation des dégâts sur les Ministère des TPI, - Absence ou - Etablissement d’une infrastructures et infrastructures et voies de Mairie de Bujumbura, insuffisance de cartographie des zones à équipements de communication, ainsi que des besoins Service des Voies certains engins risque réduction de risques en entreposage aériennes, PAM, PNB, pour la réponse : Véhicules - Décourager les - Faciliter l’évacuation/ - Réhabilitation rapide des Ministère de Transport, ambulances ou constructions sur des sites à transport des victimes infrastructures et voies de citernes, risque, et rescapés des communication pour faciliter catastrophes l’évaluation des sinistrés et bulldozers, pelles - Appliquer/Faire respecter l’acheminement des secours mécaniques, les normes en matières - Faciliter élévateurs, grues d’habitat et d’urbanisation l’acheminement des - Appui logistique aux équipes de secours et de secours/sauvetage (dégagement des - Inexistence - Promouvoir la construction l’assistance en cas de décombres, gravats, éboulement, ). d’unités de selon les règles catastrophe secours - Mise en place d’une base - Aménagement/Installations des spécialisées dans de données des différents - Mettre en place des entrepôts d’urgence (rub hall, ) les provinces: infrastructures engins et équipements sapeurs- mobilisables pour le secours. d’entreposage de pompiers, l’assistance plongeurs, … - Doter les provinces de véhicules anti-incendie et - Insuffisance d’équipes de pompiers d’ambulance (voire inexistence - Identifier et assurer la dans certaines maintenance des axes zones). routiers et autres infrastructures stratégiques - Accessibilité par pour l’acheminement des véhicule difficile, 22

parfois secours impossible, dans certaines zones à - Mise en place d’équipes de risque secours spécialisées et leur équipement (sapeurs pompiers, plongeurs, …)

Solution durables et résilience communautaire (ER)

L’objectif premier de - Mise en place de 50 comités Les communautés Insuffisance de Procéder à l’identification l’approche « solutions collinaires d’alerte précoce sur les affectées, PNUD, fonds disponibles des membres des comités durables et résilience risques liés aux changements IGEBU, Croix rouge pour étendre d’alerte précoce au niveau communautaire » est climatiques (Kirundo, Makamba, etc.. l’activité sur tout communautaire, en se d’allier les réponses Bujumbura Rural/ Mairie, Bururi et le territoire basant sur les mécanismes humanitaires d’urgence Rumonge) de représentation et les capacités de - Acquisition de l’équipement communautaire déjà résistance/adaptation nécessaire pour la mise en place existant. ou d’atténuation des d’une base de données impacts liés aux fonctionnelle pour analyser et inondations. produire des informations Elaborer les spécifications pertinentes et liées aux systèmes techniques des équipements d'information existants ; nécessaires pour la collecte - Réhabilitation des infrastructures Les domaines des données d’alerte communautaires endommagées d’intervention clés pour précoce. par les inondations ; le secteur sont les - Travaux communautaires pour suivants : enlèvement des débris avec cash

- La mise en place de for work mécanismes - Sensibilisation les communautés Evaluer l’état des bâtiments communautaire et (avant l'inondation), actuellement et leur d’infrastructure Insuffisance de PNUD, Ministère 23

d’alerte précoce sur Affaires Sociales fonds pour emplacement les risques liés aux réhabiliter toutes changements - Vulgariser le plan de préparation les infrastructures climatiques au niveau communautaire (In endommagées.

- La gestion des Kirundi)

bassins versants de

Mumirwaet Imbo,

prévision des crues - Cash for work (en reliant les et stabilisation des initiatives de réhabilitation des belges de la infrastructures détruites)

Ntahangwa en vue d’atténuer les - Promouvoir des moyens de impacts des subsistance diversifiéspour la inondations ; sécurité économique (reliant dans IGEBU, Croix Rouge, Insuffisance de - La promotion des les programmes de fonds disponibles développement alternatif U-Report activités génératrices promotion des compétences) - Traduire bulletins et de revenus et plan d'intervention dans d’autres initiatives à la langue nationale base communautaire Local Partenaires, UN, - Préparer des spots NGOS susceptibles de radio, la télévision et stabiliser l’accès aux des dépliants avec des services sociaux de messages clés base et aux moyens de substance.

- Evaluation au niveau communautaire et d’opportunités économiques actuelles et les potentielles opportunités 24

alternatives

CCCM - Identification de terrains OIM, HCR, protection Ressources Renforcement des capacités - Aménagement de terrains (site civile, Min des Affaires humaines d’accueil), sociales, Croix-Rouge, limitées Mapping et évaluation des - Installation des déplacés Caritas possibles sites - Coordination de l’assistance Manque de - Enregistrement des déplacés ressources - Mobilisation communautaire financières - Renforcement des capacités

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MATRICE DE REACTION RAPIDE (dans les 3 jours) : Action Responsable Délai

Convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de Plateforme 24 heures nationale de Prévention et Gestion des catastrophes pour : prévention des risques et gestion - Faire le point sur la situation et confirmer le degré de la crise des catastrophes - Déterminer les actions à entreprendre

- Identifier les mesures pour la protection des sites affectés et la sécurité des interventions

- Donner des orientations générales par rapport à l’organisation de la réponse

- Identifier les services et organisations disposant d’une capacité de réponse rapide

- S’accorder éventuellement sur la constitution d’un groupe restreint (cellule de crise) pour le suivi quotidien de la situation.

Communiqué des autorités pour informer la population et lui Plateforme donner les orientations quant à la conduite à tenir nationale de prévention des risques et gestion des catastrophes

Informer le Gouvernement national et les QG des Plateforme nationale, agences et les sièges des différentes agences et ONGs Coordonateur Résident, ONG

Organisation d’une première évaluation générale Plateformes provincials, (multisectorielle) des besoins groupes sectoriels

1ersitrep produit et partagé OCHA

Réunion au niveau inter- sectoriel (ONGs de développement Plateforme 48 heures et agences d’urgences) pour orienter les interventions au nationale, niveau sectoriel, et dégager les stratégies sectorielles de Groupes réponse initiale avec budgets* entamés. sectoriels

Stratégie de gestion d’information publique développée Plateforme nationale, OCHA (fréquence de sitreps, stratégie médiatique). 26

Activités initiales de réponse rapide mises en place pour les CICR, MSF, CR secteurs vitaux (CICR, MSF,…)

Stratégie de réponse initiale avec budget, produite par les Cellule de crise 72heures différentes coordinations sectorielles et partagées avec la plate forme et la coordination inter- sectorielle

Organisation et facilitation des réunions régulières Plateforme (quotidiennes initialement) avec acteurs majeurs concernés nationale, OCHA

Budget : Pour faire face aux conséquences d’El niño, le Burundi a besoin d’un montant total de14.686.959$ détaillé par secteur d’intervention dans le tableau ci-après : Secteur Personnes Ménag Réponse en Capacités Gaps en $ Ciblées es $ en $ Ciblés

Protection 75.000 15.000 1.866.000

Education 45.000 enfants 0 0 748.248

Logistique / 75.000 15.000 - - 375.018 infrastructur es

Nutrition 340 enfants avec 15.000 Aucun stock - 519.667 MAS de contingence 6,550 enfants MAM disponible 50,000 enfants 6- 23 mois

35.830 femmes enceintes ou allaitantes

Sécurité 75.000 15.000 5 000 000 0 3.400.000 alimentaire

WASH 75.000 15.000 - - 528,126

Secours et 75.000 1.579.500 sauvetage

Santé 75.000 15.000 5, 000,000 88,000 2.000.000

Abris/NFI 75.000 15.000 500 000 1.670.000 27

2.170.000

CCCM 30.000 6.000 700.000 0 700.000

Relèvement 75.000 15.000 - - 1.300.000 Précoce

Total 14.686.959

Mécanismes de coordination :

Le mécanisme de coordination est celui prévu par le plan de contingence national de lutte contre les catastrophes (plate-forme nationale, les secteurs et l’inter secteur). Toutefois, un lien doit être fait avec les structures au niveau provincial à redynamiser.

Ce lien dépend du seuil d’alerte défini pour chaque province en fonction de ses capacités et de la présence ou non des acteurs d’urgence. Généralement, pour une catastrophe affectant jusqu’à 500 ménages, soit 2.500 personnes, la plate-forme provinciale en tant que mécanisme de coordination local est censée prendre les dispositions d’urgences pour gérer en convoquant une réunion d’urgence avec les membres pour évaluer l’ampleur de la situation et les capacités locales. Dépassé ce seuil, et/ou en cas d’insuffisance de capacités (quel que soit le nombre de personnes affectées), la plate-forme provinciale alerte la plate-forme nationale par écrit et transfère la copie de l’évaluation multi- sectorielle harmonisée faite au niveau du terrain. La plate-forme nationale passe l’information aux secteurs qui décideront de la pertinence ou pas d’effectuer une évaluation approfondie ; faire l’inventaire de capacités et intervenir de façon coordonnée entre les différents secteurs concernés.

Un partenariat avec des organisations régionales et internationales peut être envisagé en appui à la réponse mise en place au niveau national.

PLATE FORME NATIONALE

ACTEURS ACTEURS DE HUMANITAIRES DEVELOPPEMENT

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Cependant, les principes de base ci-après ont été retenus comme devant sous- tendre la réponse dans le cadre de ce plan de contingence:

• Humanité : Les victimes des crises sont avant tout des êtres humains et rien, pas même la guerre, ne peut les priver du minimum qu’exige le respect de la personne humaine, à commencer par le droit à la vie.

• Neutralité : Les intervenants dans le cadre du présent plan de contingence/réponse devront s’abstenir de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux controverses d’ordre politique, racial, religieux et idéologique. Dans une zone sous contrôle/influence d’un pouvoir autre que le Gouvernement, les actions des humanitaires n’impliquent pas une reconnaissance ni une légitimation de l’autorité qui en a le contrôle.

• Indépendance : L’aide apportée ne sera pas influencée par des considérations politiques, militaires et financières.

• Impartialité : L’aide humanitaire doit être distribuée sans distinction de race, nationalité, ethnie, religion, condition sociale et appartenance politiqueâge, sexe. Elle s’effectuera selon les besoins, les ressources et les capacités 29

disponibles en couvrant prioritairement les situations les plus urgentes et les plus dramatiques.

Pour un meilleur suivi de la crise, des réunions journalières du comité de crise et des secteurs clés seront nécessaires, leur fréquence diminuera en fonction de l’évolution de la situation.

Annexes :

1. Liste de contacts clés:

Services étatiques

Service Noms Fonction N° Tél. Emails MINAGRIE Gerard DGPAE et 79985193 [email protected] NDABEMEYE membre PFNPRGC

Pronianut Dr Evelyn Directrice 79002003 [email protected] (MSPLS) Ngomirakiza

Pronianut DéogratiasHaboni Directeur- 75806462 [email protected] (MSPLS) mana Adjoint

Ministère de la Antoine Ntemako Président de - 799203 [email protected] Sécurité Publique la 87 PFNPRGC - 773339 24 Anicet Nibaruta Secrétaire 75874297 [email protected] de la PFNPRGC Ministère de Omer Niyonkuru Membre 77798312 [email protected] l’Environnement et PFNPRGC m de l’Aménagement du territoire

Ministère de la Dr Spès Membre 79931777 [email protected] Santé et de Lutte Ndayishimiye PFNPRGC contre le SIDA

Education: Jean Marie Point focal 79961499 [email protected] Ministère de Rurankiriza des l’Education urgences au Ministère

30

Ministère de Haziyo Aloys Point focal 79932228 Transport/Télécom au Ministère munication de la communicati on

Ministère des des Ntakiyiruta Conseiller du 79993953 [email protected] droits de la Salvator Ministère om personne humaine, des Affaires Sociales et du genre

Ministère de Ntwengeyabandi Conseiller 79724777 [email protected] l’Agriculture et Adolphe technique Elevage

Organisations du système des Nations Unies et leurs partenaires

Organisat Noms Fonction N° Tél.1 Emails ion PNUD Joseph Pihi Directeur Pays 71099803 Joseph.pihindp.org Adjoint Rose Nitunga Chargée de 79884482 Rose.nitungandp.org Programme Relèvement et Développement Durable

CristinoPedraza CTP projet 72062423 Cristino.pedrazandp.org lopez Réintégration et PACTE

UNICEF Julia Social Policy 71818620 [email protected] Chukwuma Advisor John Ntambi Nutrution specialist 71915645 [email protected] Marie-Claude Nutrition Manager 71819312 [email protected] Désilets

Cinthia Education [email protected] Douabele Specialist Remegie WASH Specialist [email protected] Nzeyimana Pedro Guerra Child Protection [email protected] Specialist 31

UNFPA Gervais Assistant à la 79 92 69 43 [email protected] BARAMPANZE Représentante

Amira DIALLO Chargée de 71 21 35 29 [email protected] Programme VBG

WFP Claude Kakule Chargé de 71449183 [email protected] programme MAHWANE Assistant au 79984496 [email protected] Jean programme OIM BATAILLE Coordonatrice des 72001748 [email protected] Oriane urgences OMS Dr Jérôme Coordonateur des 79178569 [email protected] NDARUHUTSE urgences RCO Matteo Frontini Early Recovery 79937505 [email protected] Advisor

CRB Anselme Secrétaire général 79924108 Anselme.katiyunguruza@cro Katiyunguruza ixrougeburundi.org WVI Masumbuko Coordonateur de 79963361 Dominique_masumbuko@ya Dominique projet hoo.fr CARITAS Abbé Desiré Secr.Gén.Adjoint 79273665 [email protected] Ninahazimana IRC Richard Directeur national 76950299 [email protected] Crothers g Concern Claver Coord.de 76446720 Claver.kabuhungu@concern Kabuhungu programme .net CARE Civuze Team leader paix 79382143 [email protected] Thaddée et gouvernance

CRS Nakinagandasi CSP 71162962 [email protected] mon