De France Ou Recueil Généra L Des Généalogies Historiques
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NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE OU RECUEIL GÉNÉRA L DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES DES MAISONS NOBLES DE CE ROYAUME PAR M. DE SAINT-ALLAIS AVEC LE CONCOURS DE MM. DE COURCELLES, L’ABBÉ DE L’ESPINES, DE SAINT-PONS ET AUTRES GÉNÉALOGISTES CÉLÈBRES TOME HUITIÈME DEUXIÈME PARTIE PARIS LIBRAIRIE BACHELIN-DEFLORENNE 3 , QUAI HALAQUAIS, 3 MDCCCLXXV P) iry Biblioteka Jagiellonska 1001464620 1001464620 DE BELVËZER. 2$7 mariés en 1607 ; reconnu, le 20 juin 1642, au testament d’Aldebert , son frère, prieur de Saint-Jéhan-la-FouI- house, par un legs de cent francs, à l’exclusion d’An toine, autre frère; et omis, le 16 juillet 1659, à celui de François ( M. de Trémoulet ), prieur de Saint-Julien de Fontanes, leur frère aîné, qui, par contraire, légua cent francs au même Antoine : c’est de cet Antoine, dès-lors qualifié seigneur de Chabanes, mort sans postérité, et peut-être en célibat, vers 1674, qu’il reçut cette terre. Jusqu’ alors, il ne s’institua que seigneur de Saint-Etienne (terre patrimoniale, que l’on voit énoncée parmi les pos sessions de Guion, premier baron de Jonchères, son aïeul); et c’est sous cette qualification qu’avant 1657, il contracta un premier mariage avec demoiselle Isabeau d’Apchier, fille d’André, baron de Montbrun, seigneur de Charliés, et de N... de Roquelaure, d,es seigneurs de Pompinhac. Devenu veuf de cette dame, dont il n’avait point d’enfants, il contracta, de 1670 à 1673, un second mariage avec demoiselle Madeleine de la Roche Negli, fille d’Antoine, écuyer, seigneur dudit lieu et de Chamblas, et de dame Gabrielle de Roger, sa seconde femme, qui paraît lui avoir porté la terre de la Fagette, et dont le fils paraît avoir été filleul de son oncle paternel Antoine. Christophe, assigné pour l'inventaire après décès de Gas pard II, seigneur de Trém oulet, Ligeac, e tc., son frère, y comparut, le 23 octobre r683, par procureur, sous la qualification de seigneur de Chabanes, habitant au châ teau de la Fagette, paroisse de Ventuejol, diocèse de Saint-Flour. et y consentit, sous la réserve de ses droits. Le i 3 février 1691, lui et son épouse, en mariant leur fille , Marie I. , au seigneur de Pômpinhac, leur donnè rent tous leurs biens à charge de payer les légitimes de leurs autres enfants, d’acquitter leurs dettes, de leur faire une pension déterminée , et de leur laisser à chacun la libre disposition d'une somme de mille francs; conditions tellement onéreuses, que leur gendre crut devoir, avant son décès, survenu en 1708, répudier leur succession, ouverte la même année ; et leur fille, en faire rémission, le i 3 mars 1709, à son frère Antoine, avec les mêmes clauses, et sous réserve de quinze cents livres, par forme de légi time, dont il retiendrait un quart pour le remettre à celui de ses enfants substitué par son contrat de mariage au quart des biens de feu son époux et d’elle, ainsi que 8. 17 258 DE BELVEZER. d’une chambre au château de la Fagette, où elle pût se retirer au besoin. Les enfants de Christophe et de sa seconde épouse, furent : 1.° Antoine de Belvezer-de-Jonchères-Chabanes, qui suivra ; 2.° Marie (Ire) de Belvezer-de-Jonchères-Chabanes, mariée, le i 3 mars 1691, à messire Claude-Gabriel de 'Roquelaure, écuyer, seigneur de Pompinhac, par contrat, dont les clauses et les suites sont ex posées à la fin de l’article de ses père et mère; veuve, en 1708, et mère, entr’autres enfants, de noble Christophe de Roquelaure, chevalier, sei gneur de Pompinhac, la Fagette, Roziers, et au tres places, qui, devenu héritier de son oncle maternel, Antoine, et conséquemment subrogé à ses charges, eut à soutenir contre François-de-Bel- vezer-de-Jonchères, seigneur de Trémoulet et de Ligeac, veuf d ’une de ses tantes maternelles, le procès, dont l’exposé se voit en l’article de ce der nier, au cinquième degré de la branche de Ligeac. 3.° Marie (IIe) de Belvezer-de-Jonchères-Chabanes, mariée, le 29 juillet 1708, à François de Belvezer- de-J onchères-Ligeac, son neveu à la mode de Bre tagne, dont elle fut la première femme. Elle mou rut peu d’années après, mère de plusieurs enfants, au nom desquels son mari , déjà engagé dans les liens d’un second mariage, répéta, de 1623 à 1628, la dot, avec intérêts depuis leur union, contre Antoine de Belvezer, et Christophe de Roquelaure, frère , et neveu de cette dame. (Voyez cinquième degré de la branche de Ligeac), 4.0 et 5.° Marie-Anne, et Rosede-Belvezer-de-Jonchè- chères-Chabanes, encore demoiselles, et vivant au château de Pompinhac avec leur neveu, en 1723 et 1728. (Voyez cinquième degré de la branche de Ligeac). 6°. et 7.0 N .... et N .... de Belvezer-de-Jonchères-Cha- banes, dont le sexe et le sort sont également igno rés. (Voyez cinquième degré de la branche de Ligeac ). V, Antoine de B e l v e z e r - d e -J onchf.res-C habanes, DE TILLY. 259 (messire, chevalier) seigneur de la Fagette, en Auvergne, capitaine d’infanterie au régiment de Tallard, reçut, le i 3 mars 1709, de sa sœur, Marie Ire, épouse du seigneur de Pompinhac, la rémission de l’hérédité de leurs père et mère aux mêmes charges et conditions qu’elle; ce qui l’engagea, en 1623, dans un procès avec son cousin et beau - frère François de Belvezer-de-Jonchères - Ligeac , pendant lequel il mourut, vers la fin de 1724, sans posté rité, et vraisemblablement sans alliance , après avoir institué son héritier universel messire Christophe de Ro- quelaure, seigneur de Pompignac, son neveu. Armes : « De gueules, au lion d’or. » T I L L Y (d e ) , en Normandie. Le château et la terre de T illy , sis au bailliage de Caen, a toujours été possédé, suivant la plus commune opinion, par la maison de Tilly, une des plus anciennes et des plus illustres de Normandie, et une de celles qui ayent le plus contribué à affermir cette province sous la domination de nos rois. Cette terre n’est sortie decette maison, que depuis environ l’an 1766. Olderic Vitalis, moine de Saint-Evroult, qui écrivait il y a plus de six cents ans , faisant l’épitaphe d’Ernaud ou Arnoul , religieux de la même abbaye, et de Guil laume de Tilly, son frère, dit que Umfroy, sire de Tilly, leur père, était descendu du sang des Danois, natus Um- fredits de stemmate Danorum , et que son fils Robert était puissant et illustre, lui laissant les titres de magnifique et de marquis. I. Ernaud ou Arnaud, sire d e T i l l y , qui est le pre mier de cette maison, dont on ait connaissance, fut avec le duc Guillaume le Bâtard, à la conquête de l’Angleterre, en 1066. Il eut pour fils : II. Umfroy, sire châtelain d e T i l l y , lequel accom pagna le même duc en sa conquête, en 1066, et fut un des principaux officiers de son armée ; il fut fait capi taine du château de Hastings, en Angleterre, l’an 1068. Il eut pour femme Adeline, aliàs Alix de Grante-Menil, fille de Robert sire, de Grante-Menil, et de Haduise de Giroye , et sœur de Hugues, vicomte de Levcestre, dont il laissa : 2Ô0 DE TILLY. 1.° Robert, qui suit ; 2.® Ernaud ou Arnoul de Tilly, moine en l’abbaye de Saint-Evroult ; 3.® Guillaume, abbé de Sainte-Euphémiç; 4.0 Eudes de Tilly, chevalier. III. Robert, sire châtelain d e T i l l y , est celui que Olderic Vitalis qualifie du titre de marquis, qui était en ce temps le nom que l’on donnait aux gouverneurs des frontières d’un royaume. En cette qualité, il fit bâtir le château de Rodebert, en Angleterre, en l’an x 1 38, et en prit le titre de comte; il fut grand homme de guerre et gouverneur d’une province. Il épousa Luce, dame du Barou, de la quelle il eut : i.° Jean, qui suit ; 2.0 Guillaume, évêque d’Avranches ; 3.® Alain de Tilly, seigneurdeBarou. quifit la branche des seigneurs de Barou et de Chamboy, rapportée ci-après. IV. Jean, Ier du nom, sire châtelain d e T i l l y , vivait l’an 1181 j il accompagna le roi d’Angleterre, duc de Normandie, Richard, surnommé Cœur-de-Lion, en son voyage de la Terre-Sainte, et se distingua au siège qu’il mit devant la ville d’Acre, en Palestine, l’an 1190. Il était un des chevaliers bannerets des armées de Philippe-Au- guste, en 1204. Il laissa : 1.“ Pierre, qui suit ; 2.° Robert de Tilly, chevalier, nommédans une charte pour les patronages laïcs, l’an 1205 ; 3.® Gautier de Tilly, chevalier. V. Pierre, sire châtelain de T i l l y , fut honoré par le roi Philippe II, pour récompense de ses services, du don de plusieurs terres, en l’an 1206; comme le fut aussi Gautier de Tilly, son frère : il assista ensuite à Fe’chiquier, tenu à Rouen, en 1213 ; et défendit le château d'Umfrainville assiégé par Guillaume, roi d’Ecosse. Il eut pour fils : 1.° Guillaume, qui suit ; 2.“ Raoul de Tilly, nommédans la chronique de Nor mandie vers l’an 1226. VI. Guillaume, Ier du nom, sire châtelain d e T i l l y et de Cuye, chevalier, est nommé dans les rôles des sei- DE TÏLLŸ. 261 gneurs normands qui furent conviés de se trouver à Saint- Germ ain-en-Laye, en J236, et dans celui où ils furent se mons de comparaître le lendemain des octaves de Pâques, en 1244, à Chinon, pour le service du roi.